Supplément No 04, l'Ecole primaire 1925

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t~ de la foi, qui ad:linnent que toutes les

;religions sont égallement bonnes, qui font l'éloge et prennent la défullJse de ces mariages mixtes, que l'Eglise n'a jamais œs.sé de condamner parce qu'ils sont un ,rée:\ danger pour la foi; des articles qui s'attaquent à PEglise et à ses droits imprescriptibles, qui combattent et insultent Je prêtre et qui, en réclamant l'école sans Dieu et sans instruction religieuse, tendent à faire des nouvelfes générations, des générations de païens et de matériaHstes. Que faut-il penser, No, irès Clhers Frères, d'un pareil journal? Nous vous laissoas le soin d'appliquer les prin· cipes que Nous venons d'exposer et de jugex s'il vous est permis de lüe œ journal et de le garder chez vous. Notre Seigneur a dit: c personne ne peut servir deux mai tres • . n ne vous est donc pas .possible de servir Dieu et en même temps de faire cause commune avec ses entt . · .. A-. , . 'd nemis en a• an 1 œux-o 1.14US .eur 1u e conIre ill s'agit en conséquence de dé. l"EgJise. . t:•der . st .v ous voulez .vous ranger du côté . de >Dieu et de son il3ghse, 00 Sl vous voulez être du parti de ~~ qui _les combattent en combattant la rehg~on. SI ·c'est pour ces derniers que vous optez. pensez à l'heure ter;ri:ble de la mort, où vous les appellerez en vain â votre aide, alors que, pour être jugés, vous tomberez entre les mains. du <Dieu guste et inexorable que vous aurez combattu et persécuté durant votre vie . Si, au contraire, vous prenez aujourd'hui la .résolution de vous détourner de la mauvaise presse qui cherche à détruire les dJ'oits du Seigneur, et de soutenir la bonne press·e qui s'efforce de les sauveguder, soyez .certains que le Sauveur, ·d ont vous aurez été le soldat vai11ant viendra au-devant de vous à cette /heure' suprême en .vous disant: • Eh bien, bon et Œidèle serviteur, parce que tu as été fidèle en :peu de chose, je 1'établirai ~- ~~la · · d t sur beaucoup enl!le ....ns JOie e on •tre ' (f" ) mai •· ' 10 ·

Préceptes d'hygiène corporelle M. Jourdain faisait de la prose sans le savoir, celui <jui prend des soins de propre. · de l'antisepsie souvent sans le savoix. lé fait Une hygiène bien comprise nous met à l'abri des microbes et des maladies infeciieuses. Les soins élémentaires dbygiène cor>pOre !le peuvent se réStimer ainsi: 1. On doit se laver les mains ch1que fois qu'elles sont sales, de toutes façons le matin et le soir et avant chaque repas. 2. Une foiB pa,r jour au moins, de prêtérenee le matin, il convient de se laver avec de l'eau et 1d.u savon la ~igu,re, les oreilles, le cou et les bras. 3. n (aut se nettoyer les dents tous les jours avec une brosse un peu dure, de l'eau et de la poudre dentifrice ou mieux du sa. von dentifrice. 4. Les cheveu.x seront peignés et brossés tous les matins, savonnés tous les quinze . JOU,rsT. é t" d . .,_ 5. ou 1 1e corps OI 1 eue 1av en Ieremeot 1 au moms · · par sem;une. · Ce lavage une f o1s général comporte naturellement le lavage des pieds. Pour la ·toilette, le meilleur sa<von est le uvon blanc de !Marseille. Il ne faut pas se servir d..~onges qui ~ont des réceptac~es l micrOibes, mais de serviettes et de gants en ti~u éponge. Les !baignoires sont •t rès pratiCjues pour les grands bains, mai·s ne sont pas indis· pens·ables pour les soins d'hygiène. 1Les baignoires peuvent être remplacées par des tubs en caoutchouc ou en zinc ou par de grandes bassines ou des baquets. Chaque personne devra posséder des ob•jets de toilette strictement personnels: ser· . viettes, pe!gnes, ,brosse à cheveux, brosse l de111ts, etc. Ce prè':pte s'appliq~e également a~x enfants. ~ ·toilette sera fa1te da1ns u~e PI~e claire, Œ>Ien aér~ et pou~ue dun mi· roir. A défaut ode cabmet de to:lette, tous les . . obJets ae tOilette seropt placés sur une fa· ble d'l.Ds un coin de la chambre. Ce cOin sera pourv.u d'un linoléum alin qu'on n'ait pu à tr~outer les éclaboussures d'eau et de saVOD

--~upplément au 3fo

.f. de ,l' &cole, 19~5

Pour le Carême = C'est pendant le Carême surtout durant cette ~période de ûeûne, d'abst~en­ ce et de prièr·e, que l'Eglise remet plus souvent sous nos yeux tdivers épisodes de la lutte de Jésus conbre le démon . L'éva'l]gi~e d!u Ler dliman;cbe nous en pade déjà ·et 11enfertme de :graves ·déclarations ·de Notr~Seigneur sur la nécfssité pour dhacun de se prononcer d'u,ne façon ou d'une aufi·.e, de choisir entre les deux maîtres et de ne pas prétendre s·ervir l'un .J!out en ménaO'eant . avec moi 0 est l'au tre: Quz. n ' est p<Jtnt ·contre moi. Oui, il faut marcher sous la bannièr·e éclatante de Jésus ou sous le honteux 1drapeau de Satan : c'·est ]là un principe formel, intimement lié avec ce qu'on a;PpeHe aujourd'hui la vérité intégrale. Quand on relit ces pa·g·es sacrées .. ' une pr·emler·e remarque traverse l'esprit: c'est que les juifs ne doutent pas de l'existence du démon. Pour eux, ce point est un dogme. Il en est de même aujou11d'hui pour tous J.es enfants dociles de nE~lise, mais qudques~uns ne sont-ils pas pa.riois tentés d'attribuer à J'espr·it mauvais un rôle trop effacé, un~ action •insignifia.nte, une influence presque nuUe dans la grande a·ffaire de la sandfkation et du salut des âmes? Ceux-là croiraient lui faire trop d'honneur ·en lui supposant ,du zèl'e et de l'aotivité. L'évangile nous prénioo.it contre une telle iHusion. Les démons ne sont ni indHfiérents ni négligents. I<Is peuvent !I'éussir à endormir notre att~nüon, mais quand nous avons cessé de nous en méfier, c'est aJ:ors qu'ils sont .Je plus dangereux, «et le dern·fer état de l'homme possédé devient pire que le premier. »

. Tel est l'utile avertissement qm méplus que jamais, d'être pris en sêneuse considérati·on. Fatigués par les miHe ·b Œits de notr:e ~poque trou:blée, absonbés p·ar les soucis ·de la vie et les distractions du dehors, nous pensens rarement que «notre ennemi rôde sans cesse, cherchant quelqu'un à dévorer.» Veillons ,donc et prions, afin d'échapper_ à ses pièges infernaux et de ne jamais nous compŒ'omettre sous ses perfides étendards. r~te,

L'assistance ê la Ste Messe Si vous rêvez à la messe debout, Jes mains croisées, le messe vous sernblera interminable. Venez à l'office avec votre paroissien. Réfléchissez, chantez et priez . Certains jeunes gens s'imaginent fai·re montre d'inteHigence en assistant aux cérémonies religieuses sans se préoccuper d'une manière religieuse . Ils suivent la mode établie et obéissen·! à « un respect humain ridicule , . Ils satisfont à l'essentiel du précepte en enten· d11n1 la messe dans un coin de l'église le <l.imanche, vers les portes, soit pour se faire remarquer de •leur • imbécHité • ou pour être plu_:; tôt sortis . C'est à la fin de 'la matinée, vers midi, après des heures de ;paxesse et de flânerie. qu'ils se décident à se traîner à l'oliœ . Ils se garderaient bien de venir au sermon de mêler leurs voix à œlles des fidèles et 'des chantres. Ils ont' tout l'air d'accomplir une corvée. Ils n'ont seulement pas le courage dt> mettre à profit une demi heure hebdomadaire de leur présence à la sainte église pour rendre à Dieu leurs devoirs en le priant. •Rappe.lez-vous que les cérémonies du• culte sont in-téressantes dans la mesure où l'on veut se donner .)a peine de s'y intéresser. 1Enfin, al<lez jusqu'au bout de votre devoir . Recevez s ouvent les Sacrements de Pé-


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