b6 plaœ dans -un poste aménagé à l'avant du dirigeable. ,J..es calbines des passagers seront lo~ dans Ja partie .jusqt!-'à présent inu·tillisée qui se trouve en-dessous des réservoirs à gaz. Le nouveau dirigeable sera plus rapide et consommera moins que ceux qui existent. Sa construction pourra être terminée en mars 1926.
Une légende pèrsane Un shah de .jadis pria un jour le grand vizir de dresser la liste de ~ous les imbéciles du royaume. Le grand vizir s'inclina; un mois après, H se présenta devan.t son souverain, un gros registre à la main: - Voilà la li·S·te qùe vous m'avez demandée, sire, .fit-il en se prosternant. ILe &haftt l'ouvrit et sursauta. - Quelle est cette plaisanterie, tit-il Tu as eu l'audace de placer mon nom en tête.. · - Oui, sire, fit le grand vizir en s'inclinant. - Et pourquoi? - tParœ que Votre ·M!ajes·té a récemment prêté plus·ieurs cen~aines de mille francs à des gens qui ne les lui rendront jamais ... - Ei s'ils les rendaienlt cependant! - Alors, sia'e, j'enlèverais votre nom et je mettrais les leur à votre place ...
Les dix commandements~de l'émigrant On lit dans le ,Bul\!eEn -consulaire'' de Berne. 1. Avant de te résoudre à émigrer, mûris .ta décision. en n'oubliant pas que ·tu devras presque tou:jours renoncer ,à tes habit~des et changer ·complètement ta manière de vivre. 2. Entoure-toi de tous les rense:gnements possibles sur le pays où tu dés ires te rendre et sur ses habitants. Assure-toi que tu pourras y trouver une occup1tion et y fa ire ton chemin. En conséquence, ne manque pas de t'adresser à .toutes les autorités c.omipé!entes (Ofifice ~édéral de l'ém:gration, représ·entants de ·l a Suisse à l'étranger, soc'étés .suis§es de secours, etc.). 3. Apprends d'aJVance la langue du pays dl3ns :lequel tu veux .(e re~dre.
4 Ne le figure iPas que ·tu trouveras de l'or sur les chemins, mais attends-loi, au contraire, à devoir soutenir une lutte achar. née. 5. D:s-toi bien que tU trouveras surtout à l'intérieur du pays des conP.itions d 'exis·!ence b:en di1lférentes de celles auxquelles tu es habitué. 6. Si tu n'as pas la volonté inélbran.able de travai lller, si tu redoutes les déceptions ou si tu crains les privaEons, ne pars Pls. 7. Si tu ne veux p1s tomber dès ton amvée à la oharge !de tes con,patrio.tes, ne pars pas démuni de tout argent. 8. :Prése•nte-toi, dès ton arrivée, à .Ja léga. !:on ou au consulat de Suisse Je plus .proche et fais-toi immatriculer dans ses registres. Tu trouveras auprès d'eux aide et conseil 9. Ne tïmagiue pas tout savoir dès ton arriv.!e, mais accepte avec reconnaissance les conseils que l'on te donnera . Sois poli et ·c cn[orme-toi aux coutumes d u pays . Ne t'occupe pas de poli tique. 10. Lorsque tu le seras créé uue situ.at,ou dans le pays qui fa donné l'hospitai:té, prouve-lui ·ta reconnaissance en l"aimanL N'oublie cepen.d ant jamais que tu es Suisse [lève tes eu:fanb; 'dans les traditions su:sses et fais honneur à ta patrie.
_!u!f!!ément au 3(o 5·6 de,,!' &cole" 1926 .. ------ ---
Autour du Tabernacle
:!ésus / qu'est-ce autre chose qu'un nous che?~chant, un Diete se faUne invitation .pour la Missi ou, Tu 11t~l1a~·zsant avec nous, un Dieu bt·û- sa vais ? lant d am?w· pow· nous' 1m Dieu se - Si je savais: J'eu pro'iiterai . Et loi ausdonnant a_n~us tout entie?' et qui, se ' s i, j'esuJère? donnant aznst pleinement, ne veut que Elle Iixa it oou mari Cil j)II'UliOHÇaul cc~ nous pozw toute récompense. Bossuet. 1 pamles d'un air décidé qui demandait uue D1~"!'
1
Pour le règne de l'Antéchrist Sommes-nous arrivés aux temps de l'Antéchrist? JL es indices ne manquent pas. Le retour des J uits à Jérusalem en est un des plus graves. En voici un autre. On sait GUe les Soviets sont il la merci des ~uifs . Eh 'bien! les Soviets rêvent de conquérir le monde. C'est vers .la Chine en proie à l'anarchie qu'Hs portent en ce moment leurs eff.orts. 25 bateaux de guerre :russes partent pour l'Extrême-Orient, et une forte armée rouge .ge ·Concentre en Sibérie . Quant la Chine sera bolcbevisée complèrement, toute l'Asie suivra et l'EurQiPe verra fondre sur elle les armées jaunes. ILa Russie et Ja Chine, n'est· ce pas l'a!lianœ de Gog et ~ Magog annoncée pOILl' les derniers >temps?
Jacques lut le pa'Pier avec intérêt. - Ell 'bien! lui dit sa femme, que contient ce peht .'billlet?
Jacques Trimard fait sa Mission . Eu rentrant ttn soir de ratelier, jacques l f'llllarù trouva ('hez lui un petit pa,pier sOLIS bande, portant bien lisiblement écrit son nom cl sott adresse . Il le décacheta et lut. 19 mars 1925• MonsieUl· et cher Pal'oissierL, • Vous n'ignorez pas qu'une grande Mission doit s'ouvrir dans notre ville Je 4me di111anche de Carême. E!Oe sera prêchée par des orateurs éminents qui joignent au talent la pratiq.ue de toutes les vertus. • La Mission est un temps de grâce et de réconciliation que Dieu vous o!fre généreusement . J'a 1 le ferme eSIPOÎr que vous tiendrez à en profiter, que vous prendrez pari aux exerciœs, et que vou.s vous approcherez d~s Sacrements. Ce sera le "meiHeur mo· yen d' attirer sur vous et votre 5ami:Ue les bénédictions de Dieu pour la vie présente ef pour la vie future. ' Dans cet espoir je vous invite très inslamrnent à toutes les c6rémonies qui se dérouleront dans noM-e égllise. Une place spéciale sera réservée· aux hommes qui, je l'es. père, accourront nombreux. • Veuillez agréer, cher Monsieur, l'assurance de rn on dévouement ·le meilleur . • S. Chotard, curé-
réponse atfi1,mati ve. Jacques regarda sa lemme . Il rvil cc qu ' d!e voulait. - Oui, dit-il, il faudra :bien . Pour ce soir, on s'en tint la . 'Le lendemain à l'atelier: Eh! dis donc, Trimard, as-tu vu le papier du curé? - Et vous? - Tiens, celle question? Mais lout le monde! - Alo.rs je l'ai reçu aussi moi, fit Trin•ard. Et après? 1 ~ Après? je pense que tu n'iras pas per· dre ton temps dans ,les églises? - Ah! non alors .. . Trimard avait prononcé ces derniers mots presque en rougissant.. . Il avait peur des moqueries de ses camarades, s'il consentait à faire sa mission .. . mais il avait aussi peur de sa femme ... Les camarades s'aperçurent de sa g:êne: - Cette têfe! Trimard! Trimard qui n'aLVait pas l'âme d'un martyr lâcha un gros juron., el riposta vivement: - Vous ne me connaissez donc pas, mil le tonnerres! je suis un brave, moi., je n'ai pas .peur des cu.rés!... ce ne sont pas eux qui me feront trembler. - Bravo, Trimard! s'écrièrent les camarades . - D'aitleurs, reprit l'un d'eux, c'est plus prudent de ne pas courir les églises ; le patron !Pourrait nous en vouloir, car ça n'est
! ~