Supplément No 7-8 1923

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fermentations et mani1pulationns 'du fromag·e lui a~aient commun-iqué un goût, un relent inrdéfimissaiblle. que nos estomaiOs ne purenrt sUJP!Porter. . . tf,I1Jfin l'heu'fe de la tratte a auss1 s~n imp.ortatJ:œ au l?o_int de ~ue beur· nèr: la traite de mndtt pro1dmt I.e maximum ·de crème œUe diu ma tin, le minimum; ceLle 'du soir une qu,antité intermétdti aire : enfin le début ·de la traite foumit un lait plus aqueux et la \fin un lait plus crémeux. P. R.-T.

Vive le laboureur !Monton::;, par la pensée, à wte hauteu_r snlfhsante pour erribraS!Ser d·'un coup d'œil 1Qut le territoire de notre canton. Sans doute les trains circulent, empana· dhés de tl"u1111.ée, enwortant les gens d'a;ffaires, e't surtout les gens de jouissances et de repos: mais ce n'es·t qu'un fugitif ruban. Sans doute, sur les routes poudreuses, courent les voitures, les cycles et les auto· mdbile.s: mais à en arlkiitionner le nombre, on n'obtient qu 'une totalité réduite eu égard ~ l'ensemble de La population. Sans td'oute, aux chantiers, aux ateliers . dans les rares usines du pays, l'activité se d~loie, des bras s'agitent et des machines bruyantes œocomplissent feurs régulières et puissantes girations : mais, iourmillières humaines, elles n'oocupent que des mottes perdues sur la vaste étendue de notre surfa'Ct' prodrudriœ. . De la montagne aux collines et à la platne basse, l'esplliCe appartient surtout à l'homme des dhatniPS, pâtre sur les hauteur_s, fa· neur aux collines et aux vallées, motssonneur ou vigneron dans les campagnes inférieures. !Voyez à droite, 'à .gauche, tout au·tour, l'homme suit le bétail. fauche, engrange, du premier matin à la nuit venue, suant sous le soleil, indiiliférent à la fatigue, quand elle n'est pas doublée par les soucis. C'est le mol@e bienfaisant et indispensa-

ble du la!beur et de la productivité canwa. gnaree. A lui la saison utile et essentielle. ment méritoire à lui le respect des oisih; des jouisseu:rs, 'des cossus ou des repus, c~; l'agriculture est encore, comme eTie tut tou. jours, la nourricière du ~nre humain,

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Petites •ecetfes ..,..a·quea CONTRE L'INSOLATION !Piacer immédiatement le tru~lade à l'om. bre dans un · endroit trais et aéré. Lui reti. rer sa coiMure, des serrer les vêtements iUÎ :pourraient le gêner, en particulier .ceux qui oppresseraient la respiration. App\t<tuer sur la tête des compresses d'eau ~rotde. Pra(i. quer sur tout le corps des hict'ons avec de l'eau froide. :faire des tractions rythmées de la langue. Respirat-ion artiihcielle • si les mouvements re~iratoires sont totalement suspendu~. ill est :bon après une insolation, même If. gère, de pre~tdre un peu de repos et de su~ vre un régime ra~raîChissant pendant qaeJ. que temps. CONSERVATtiON DU ~BOUil.Jl.ON PENDANT LES CH ~LFURS On conserve pendant plusieurs jours le bouillon sans qu'il prenne d'acidité ou de mauvais·1 g6û·t, en prenant soin de le l' atre bouillir chaque jour un instant et de le p'~· cer ensuite à la cave ou dans un endr01l Irais. . On peut également mettre dans fe bou•~ lon, .pour le préserver, un simpl~ .morceau de oharlbon de bois ou deux. t;u t JOuent le rôle d'antiseptique.

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1RJEOETŒ DIE L'EAU DE COLOGNE ,Mélang~ un litre d'alcool à 900 ; 2 gralll" mes d'essence de romarin; 5 grammes d'essence de zeste de citron; 2 grammes d'essez ce de !bergamote; 3 grammes d'essence néroli tbiga.ra~e; agiter et ~iltrer Guelquft jours aJPrè$,

Supplément du- JVo 1·8 de ,l' &cole,' (19~3) - --

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Autour de la Table Sainte

- Vos catéchumènes vous font -honneur. mon cher Qardinal, on voit c;.u 'ils sont instruits par un prince de I"'Eg!ise en .personne (!Ceci par manière de plaisante rie me<.sire tSy':vain Card~ ual élaM Je nom du cnré). Ce jour-là. les deux enfants avaient connu 1a plus pure fé!i·cité.

Nous restons en admiration devant la scène touchante dans la.quelle S. Jean repose familièrement sa tête sur la poilrine de Jésus. Ne portons point pour cela envie au Niais . ensuite, Jean avait été termin er ses disciple bien aimé. Toutes les fois q:..: e au collège de Sancerre, avec 'e propre classes nous avons le bonheur de communier dignement, soit en état de grâce, nous fi!s du marquis et Jea!lllle était demeurée au devenons d'autres S. .Jean. 'Le Cœur vil-lage avec les filles de sLmp1es marinier s de Jésus repose réellement sur notre comme elle. Son in s.truction n'en était p1s cœur. A nous d'en retirer les divines mo ins as~ez tonne, puisqu'elle savait lire. influences ;par notre amour généreux, écrire, com~pter . ravauder les hardes , so:gner notre ardent désir, nos saintes résolu- ses peti~s f.rères, aider sa mère au ménage ci à la ruisine et se bien -condui re en obserlions. L'union matér ielle q u.e comporte la vant fidèlement les commandements gravés communion dure quelques instants seu- sur la pierre de J'égl ise et d·ans le cœur des l, mais l'union morale demeure. dhrétiens d'alors. Adorer Dieu , honorer ses parents. aimer cœur contre lequel s'est reposé le son prochain, c'était toute sa vie, à cette pc . nôtre, y laisse une forte empreinte, un tite Jeanne et e l'le trouvait cela très faci'e l.'l parfum d'amour, de douèeur, d'humilité qui. embaume notre âme, un très doux. ayant le cœur plein de reconnai srayon lumineux dont le~ reflet doit ca- sance pour son createur, de vénération pour resser. éclairer, réchauffer tous -ceux son père 'et sa mère, d 'ai!J!ection pqur tot:<. ses proohes ... nous approchent.

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L'échelle de Monsieur le Curé Jeanne Girault. avait de l'amitié pour Jem Oma.rd. jean Ohuand avait du goût pour jeanne Girault. Ca:mara.des d'enfance. ils avaient été à l'éco'e e-t au catédhisme ensemble, étant de la mème paroisse de Crezenay, et, tous deux. y !bient des mieux notés . Le jour de leur première Communion, J'un avai t été chargé de l!cilu les " Promesses \d(u Baptême • , rau· tre la • Consécration à la Sainte Vienge •, et lous deux a1vaient. été admis à la cure pour laire leur révérence à M.,o-r l'évêque. •Monseigneur de Bounges, 'Venu pour confirmer, cette année-là, avait même déclaré filltment:

Jean Qhuarlj était-il de ces derniers ? Evidemment, depuis qu'il étudiait à Sancerre. on le voyait moins souvent sur !es bords de la Lo1re! Mais il ne dédaigna;! p1s pour cela ses anciens compagnons .. . ni ses anciennes corrlfpa•g nes avec 1es que1s on échangeait fou:ours un bon;our amical au sortir de la messe. :Et si Jeanne éta!t ·notée comme la p' us p!euse et la plus sa,ge. elle n 'était 1pas moin s avenante ~pour cela. Si bien <;u'un jour, son père lui ayant parlé de sëtalblir, et proposé la fille d'un riohe femlier du voisinage, Jean fit la sourde oreille. La jeune ménagère a,vaitplus d'écus ·que de qualit6s aimalbles; et, pendant l'énumération complaisante de prés, bois, vi:gnolbles qu'elle apporterait en dot, le jeune homme songeait à sa tai·lle courie, à son esprit borné, à son mauvais caradère, et certaine jeunesse élan-


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