Supplément No 7-8, l'Ecole primaire 1925

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88 continue, à la .pub'Hcation du dictionnaire, le peuple français s'el!lprimera par onomatoJPées. Tant qu'il ue s'est agi qüe d'abstractions, llOUS n'aVqllS !réag( que par esprit gavroohc. Mais au cours d''tme .récente séance, les maitres nous ont atteints dans nos p lus chères réalités. S'aMaquant aux termes d'origine, ils onf daigné consa.c rer le • malvoisie» et le • falerne •, gloire des restaurants italiens, en souvenir sans doute d'Horace et de quel· ques autres francs buveurs classiques. lMais i•ls ont cassé à tour de bras les bonues viei lles bouteilles de la cave française. En vertu du dernier ukase de cet ostracisme linguistique, le • bordeaux » et le cbour· gogne » ont vécu. Seu!l, le • champagne» a été épal'gné. Parce qu'ill est un symbole de l'esprit de chez nous, pétillant et mousseux? Parce qu'il naît dans une contrée dlliéroïsme dont Je ciel pu.r et lumineux est lui-même Je plus spirituel qui soit? Détrompez-vous! Le te~me n'a 1rouvé grâce aUJ>rès de ces aima· bles 'barbares que parce qu'il qualifie les breuvages ChampagniséS, plus ou moins Jégiti111ement gazeux. Et dire qu'on s'est battu pour empêcher de bana'liser ce mot-tà, et que le législateur est intervenu pour interdire qu'on le galvaude! IL'hunlble • camemlbert », sur un coin de table, a subi, lui aussi, les derniers outrages. Et, comme il fallait lui adjoindre une victime de marque, les immortels ont. •... renversé le • carpitole ~. Puisse ce mas.sacre, un peu vain ne .point vouer ses i•llustres auteurs aux déboires de la roche Tarpéienne! Les Moustiques !La saison des moustiques va bientôt commenœr. or, les moustÎiques œnstituent un danger certain. Le Docteur français Plicque a écrit que sans avo,ir la ji!"ravité des maladies inocu lées par les moustiques dans les

régions troJPi<:ales, nos moustiques suffisent

à causer beaucoup de raV«géS. Chez l'adul· te s'observent des névralgies, des ent&ites, des engorgements de la rate et du Joie, d~ albuminuries. Ohez l'enfant se voient des anémies graves avec gonHement de la rate et des ganglions lymphatiques.

u docteur oroit avec IMetclutikOLf, Guellit, Fressin~r Jalbouley et d'autres que le cancer peut être .IPro,pagé par les moustiques, oa r le cancer es~ bien ,plus fréquent dans les vaHées basses et 'humides que sur les [pl'ateaux élevés et ·secs, !bien plus fré· quent à la cama>agne qu'à la vilo!e, et sa fréquence augmente et mar>Che de pair avec la pu!Julation croissânte des moustiques. n faut donc lutter énergiquement contre les moustiques et faire le néœssai!l"e pout combattre ces alllfreuses bestioles. Ou ne sait trop quoi employer contre les odieuses piqûres de moustiques, inconvénient ins~paralble de J'été et des liâneries en l:orêt. Certains ont essayé avec sU<lCès d'un mélange d'ammoniaque caustique 5 gram· mes ; corllodion, acide salj'!CÏ'Iique,- 10 centi· grammes. Mettre une goutte de cette solution sur chaq u~ JPiqQre da,ns le JPlus brel dé~oai.

Un ~omme-_qui a vu Napoléon Parlant ces jours pasSiés à la Société ro· yale de . Géog.rajphie à Londlres, M. Philby qui représente la société en Transjordante a d it avoir fait connai·ssan.ce dans ce pays d'un certain Hajj-Tahir, âgé de 140 ans, ct qui se,fait s ans doute le seul homme vivant de nos jours qui se rappeJde avoir vu Na· poléon Jer. Né à ~a Mecqu.e, Hajd-Tahir Iut emmené en Syrie par ses parents à l'âge de 13 ans, en 1799, ll!lors que Je futur Empereur s'Y trouvait en quaJirtié de généraJ Bonaparte! ---·~ ~- ·,-·--·&& · -- - - - ·

Où l'or et l'OJTI!'tni habitent le cœur, Yoô, espêrd(l.ce et ~ sont à /1J por~e. (iProveDbe danois).

Supplément au :ho 1·8 de ,IJ &cole, ~-~~~

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f.'Eucharlatie

{a nt-Jésus, dans la vie ca·chée de rien n'émerge.

complément de la Rédemption

,_,

..

Le curé ·d'Ars Redressez-vous , curés ·de campagne .... . · 1\.njourd'hui, vous êtes à l'honneur : vo us a''ez un patron! 11 a été long à venir, romme si, même au ciel , il n'a1vait p1s le tempo de s'occu,p~r du ,pauvre lui-même ... Songez que l'abbé Via'lney (Jean-Baptiste) arrivait à Ars il y a plus de cent ans, exactement en 1818. 'Mais en~in, le voici aujourd'hui ca nonisé. Le curé d'Ars aw:utient à la calégorie ('es- sa.ints déconcertants. [.'e~prit n'est pas en déroute devant un saint PauŒ, un saint Augustin , un saint Thomas , un saint Ignace et tant d'autres. Humainement. ils sont déjà des • as • · iMais essayez de comprendre Je rayr \Jn,ment mondial d'une petite T hérèse de i f:u·

laque. ·~

Le curé d'Ars est pareil

'

AJPrès les touchantes fêtes de la naissance d Lie l'cnlfance de Jésus, <~Jprès la douloureu· tC Semaine Sainte, la glorieuse Résurrection. la majestueuse Ascension, l'enthousiaste Pen(ecôle, an:>rès une solenne!Je action de grâ· res aux trois personnes divines , dont la se· conde a a•ccO!tlPli la Rédemption, acc~tée par la première et vivifiée par la ·troisième, J'Eg~lise clôt la série des grands mystères r~ r un magnifique hommaJge à l'Eucharis· lie. Pourquoi? parce que ce miracle de l'aiiiOur di:vin complète admirablement la mission du Sauveur. Aussi, c'est avec une profonde gratitude el na ardent amour que t10llS célébrons tous les ans la Fête•Dieu. Chaque parole du bréviaire et de la messe de ce jour est un chant d'adoration, d'a,dion de •g râces. de surprplicalion el de r ~paration envers la toute puissaJlce ct la générosité di:vi.nes.

t!)~S

C'est l'hnmb1e, l'effif~é, 1presq ue l'enfoui. dans un de ces quelconques petits vilbjZeS entre Lyon et Bourg, en dehors des voies de communication.

JI n'était ni orateur, ni écrivain, ni re· muant. A cause de sa fai!b1esse et de la perte de ses dents, on pouvait i\ peine l'entendre, surtout vers la fin de sa vie. Et le reste était l l'a,venant. Il mettait surtout son cœur au confession· na1, où i1l resta seize heures par iou r penda nt 30 ans. Et c'était le prin.cipa 1. On Je vit bien aux résultats extraordin aire' flll'il y obtint. 1 1

• Car il .v a ici-bas des êtres exouis qui so nt tout simple1T1ent des êtres de 11.\-haut.

Q uelile que soit la riohes(;e ou la pauvre+t' du costume ... la beauté ou la laideur phy· sique... la science ou l'ignorance. i1 semble qu'en leur paTlant ou même simplement en les lpprochant, on soit irmmédiatement en contact avec 1eur âme, et que cette âme est kute baignée de surnaturel, toute ruissel1n· tc de vie intérieure. Avec ces âmes-li\. le raisonnement. le~ p re u'V~s. Tes objections ne comptent plu5 c~r km sent qu'euJes Klv.oienlt ... . et qu'elle" n'ont pas plus1 à nous prouver If' surnaturel, que nous à prou"'er aux aveugtles l'existence de la lumière. C'est la grande et dou.~e supériorité des âmes c0n templatives sur les âmes raisonneuses. C'est le g-rand COUJP d'aile du cœur qui. si sou•ven t, déconœrte 1'esprit des sages. Te1 pwfesseur archidécoré et archiplein d'orgueil. se vantait, l'autre jour. de sa petite salle de conférence ple ine d'auditeurs. Et je songe qu'en une année, pa r dilügence, 1


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