Supplément au 3{<>.:!)·10 de ,l' &cole, (19~3)
U4 dans un peu d 'eau. 1Pour se préserver des insolations, on ne doit jamais s'exposer à un soleil ardent sans se garantir contre ses rayons par une coif· fure à larges bords. ~Revue de la Santé.)
dia!e de toutes les -chenilles. Un mélange d'eau et de savon noir de préférence, obtient le même .résultat. On peut substituer au Pétro!e, la benzine ou l'essence de térébenthi. ne; aucun de ces produits n'est nuisible au~ plantes. '
COIN"f.RtE LA DIA~RHBE EPJ.DEMIQUE DE L'ETE Elle est commune ohez les arthritiques en été, elle est due à un refroidissement du ventre .pendant la nuit, à de brusGues chan· •gements atmosphériques, à l'usage de den· rées alimentaires altérées: (lai.t, viande, etc.), d'eau de maurvaise qualité, de fruits de qualité et de maturité douteuses . Le !POrt habi· tuel d'une ceinture de flanelle préserve presque toujours üe cette indisposition que l'on coupe si elle est trop violente, par un purgatif salin et si elle persiste par vingt gout· tes d'élixir .paregoriG_ue. La diète sèohe s 'impose et, comme régime. bouillies de riz et d·'avoine, œufs à la coque bien cuits. maca· roni, nouilles.
POUR RECONNAil'RE IJES OEUFS FRAIS
OON11RE IJBS PLAœES, OIOATRlCES OU ECO.ROHJU~ES DES ARS~ FRUITIERS Nettoyer les plaies convenablement, enle· ver les parties a1!aJquëes et les gratter jus· •CiU'au bois sain. recouwir ensuite de plu· sieurs couches de gou.drQn de houitle qui préserveront les '!issus des intempéries et de l'a:ction de l'air. On guérit les chancres des artbres frui· tiers en les grattant proJonxfément, en tes ba· digeonnant ruve.c une solu·t ion de 250 gram rnes de suliate de cuiv.re dissous dans un litre d'eau, en recouvrant la plaie de mastic horticole ou de goudron de houille et e11 assainissant le sol par des drainages ou des ~a;bou~rs proion:ds.
tDE61lRJVC11ION DES aiENILLES Le pétrole est un agent toxique de premiè-
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qualité contre les chenilles; mélangé avec de l'eau et vaporisé sur les plantes que dévorent ces ·insectes, il cause la mort immé·
L'œuf Irais1 récemment pondu. paraît plein ct sans bulles à l' intérieur, lors:tu'on le mi. re en le plaçant entre l'œil et une lumière quelconque; la coquille offre alors une sur· !aœ régulièrement et uni-formément opaline; .l'œuf déjà vieux, au contrai.re, offre un vide plus ou moins considérable à la po:nte el sa coque présente des petits points plus ou moins transparents et plus ou moins nombreux. Si, en mirant un œuf à la lumière, le fluide intérieur paraît clair et transparent. on peut dire qu'il est sain; si, au contraire. il est trouble, c'est une preuve qu'il est ~ ]à altéré.
.RETITS CONSEILS OOM!ESTIQUES Quand vous avez oublié de mettre tremper ·à J'a-vance vos légumes secs, au lieu dt renoncer à les faire cuire immédia!emenl, plongez-les dans l'eau bouillante et laissez. !es-y se gonfler. Le résultat sera identique et la cuisson s'opérera normalemenr. comme s'ils étaient demeu.rés des jours entiers dans l'eau froide. CON'foRE L'Ol!D~UM DE LA VIGNE ET DES 11~BLWES 1L'oidium est un champignon qui se ma· nifeste sous forme d'une efflorescence d'un blanc grisâtre qui eJdha.le une odeur de moisi et Gui se montre sous forme de taches sur les feuilles et sur les rameaux. Les raisiDJ S''ailtèrent, la peau devient coriace et se crevasse. Le soUfrage est le plus ~icace cks traitements contre l'oi'dium, il consiste à ~ pandre, à l'aide d'un soumet, de la fleur de soulfre sur ,foules les parties de la vigne, l trois reprises diftérentes: avant la floralsoa. lorsque Je fruit est formé, un peu avant la maturi~é. Opérer de préférence par temps calme et humid~. Serge DAV1RlL·
Miroir du prêtre Une vieille poésie allemande, d'u11e !ra· duction difficile, tïace pour le prêtre ce portra it ou ce programme. Il doit êlre Très grand et tout petit, Elevé et noble dans ses pensées comme un roi (sic), Simple et modeste comme un valet de ferme, Un .héros qui s'est vaincu lui-même, Une source de sainte vie, ()ebout devant les grands, S'abaissant jusqu'aux plus petites choses, Comme un disciple devant son maître, Un chef dans les (:Orrlbats spirituels, Un vieillard par l'e>Cpérience, Un enfant par la confiance, Aspirant vers l'idéal, Ne dédaignant pas les affaires communes, l[)isposé à la joie, Habitué à la douleur, Eloigné de l'envie, Oair d-a ns ses idées, Vrai dans son la ngage, Ami de la paix, .Ennemi de l'indolence.
La Sainte Face de N. S. J.-C. Jésus, ton inelfruble image lEst l'astre qui conduit mes pas; Tu le sais bien, ton doux visage 'Est pour moi le ciel ici-bas !Mon amour. découvre les oharmes IDe tes yeux embellis de pleurs. Je souris à_ travers mes larmes Quand je contemple tes douleurs. Oh! je veux pour te consoler Vivre ignorée et solitaire; Ta beauté que tu sais voiler Me découvre tout son mystère, •Et vers toi ~e voudrais voler. Ta Face est ma seule patrie, Elle est mon royaume d''amour, 1Elle est ma riante prairie,
,Mon doux soleil de cha~uc jour! Elle est le lis de la vallée Dont le parfum mystérieux Console mon âme exilée. !Lui bit goûter la paix des cieux. \Elle est mon repos, ma douceur, Et ma meilleure lyre ... Ton v:sage, ô mon donx Sauveur, Est !e divin bouquet de myrrhe Que je veux garder sur mon cœur. Ta Face est ma seule r iohesse; Je ne demande rien de plus. tEn elle, me cadtant sans cesse, Je te ressemblerai, Jésus! 1Laisse en moi la divine empreinte tDe les traits remplis de douleurs, Et bientôt ·ie deviendrai sainte, Vers toi j'atti rerai les cœurs! Afin {\Ue je puisse amasser Une belle moisson dorée, IDe tes feux daigne m'embraser! :Bientôt, de t;; bouche adorée, tDonne-moi l'éternel baiser! •B. Thérèse de l'Enfant Jésus. qui on Je sait, ajoutait également à s~n nom • et de la Sainte Face.•
Où irons-nous dimanche? Les ennemis de la religion ont souvent tenté de suiJ)primer le dimanche. La 1Révolution française, qui remplaça la semaine par la décade (ainsi appelée ,par ce ·qu'elle compren~ 10 jo urs) vit sa réforme du oalendner sombrer dans le ridicule. Les ouv1"iers q~e. au 19me siècle, on fit travailler le dlm~ che ne 5'accommodèrent pas de vo1r leur jour de 1"epos trans.porté ~ un .autre jour; ils voulurent être hbres en même temps qu'à peu près tout le monde Les efforts tentés pour bouleverser l'o~dre divin du repos du septième jour ont successivement échoué; on a vu s'affermk dans ks classes travailleuses