Supplément spécial de ,1' &cole"
136 le voie qu1 con ~tilu e le double tunnel du " "uplon . Le~ ca h::u1s des ingénieurs avaient été s i 111crveihleusement exacts que les deux é qui~ws sc sont rencontrées avec une incrop l>lc cxaditude. Les deux axes ne présenta ient qu 'un écart de moins de dix cen1imètrcs . Cc qu'il y a de spécial dans ce tunnel, c'est qu'il es t à simple pente et n'est pas ucs tinré à laisser passe r des trains. Il fera p~rtie d'une gigantesque entreprise hydraulique et livrera pass ag e à un volume d 'eQu cons idérable, destiné à aJimenter l'usine hyuro-électrique de Huntington Lake, un projet de la Southern California E<iison Company. Journaliste• bênia le Pape Pie XI visitait l'autre jour à l'fx-pos 1tion d.u Vatic~n la bibliothèque des Missions . Au moment oi:1 le Sou.v erain Ponli•fe al)ait se retirer, les journalistes qui t'avaient accompagné ont été a'd'mis à lui of'fr ir leurs hommages . - Le quatrième pouvoir .. . dil le Pape en souriant et en tendant à chacun son anJICau à baiser. Troisième, quatrième ou cinquième. reprit- il, vous êtes en tou t cas un g.rand pouvoir, mais pour cette raison , vous avez aussi une g.rande responsabilité . Et je vous }jéni s avec votre pouvoir et avec votre responsabili té. Avec voire pouvoir pour que vous cn us•icz b ien , avec votre respo11Sabilité .pour que vous soyez tou1ou.rs• satisfaits d'avoir bien usé de votre pouvoir . ~ !,L'âge dea poules Le professeur c . o. Ja spéciaiilé. aux exa· mens du !baccalauréat, d'interloquer les canùiu als qui on( la ma-lchance de comparaître devant lui, par des • colles • inattend.u es . Une de ses questions préférées - il cs l professeur de s'Cienœs nnf.ure lles - est celle-ci : • A quoi reconnait-011 ,J'âge d'une pouleh Il faut répondre, para it-il : • A la longueur de l'ergol! •
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Mais les élèves. en g-énéral , ~gnorenl (~ délai! cl , devant la confu sion , le terrible exa mina leur sourit d 'un a ir sarca.stiquc . !Po urtant, à la dernière session, c. a trouvé son maitre . Une jeune et charmante candidate répondi t à la colle ins•idieuse : • ~onsieur. ou 1 reconnaît l'âge des poules. aux denls! . Et comme le professeur demeurait ahuri: _ Oui, continua la gra'Cieuse enfant, si 1 la pou[e est jeune, on 'la mâche facilement; si elle est viei.lle, i1l iaut des dents solides 1 opour en venir â bout! J Ce j.our-la, le professeur c. ne co.Jla pas plus av-ant! Le képi du maréchal :t.e ma.réohall Fooh vient de d~er au 1M'u sée du PaJl.ais de la Légi011 d~onneur ll'~1:>ée qui lui a été donnée pa.r l' Amérique en commémor ation de la victoire. On 1ui a demandé aussi de faire présent d'une de ses ~ures à · cette collection publique. Mais il n'y a pas consenti. LI tient à s0111 képi , dont il se sert, et ill ne juge pas utiqe de •le r~œr. Au moment où fut organisée l'eXJPOsition de.~ soUIVenirs de ma~édlaux, il y a 2 ans. un wand journal! iTllustré fit .··~rier ile ma,ré- 1 dhaq de prêter œ fameux k~1 pour qu 011 le photographiât. l C'était un dima.Mhe matin à huit heures. L'Hlustre sdtdat. qui est la bien.,eiiLla.nce mëme, rqpondit au pho tographe dUJ journal : - Eowortez mon kéjpi. si vous VOltiez,, IJ>QUr en pr~dre un dlidhé. Mais ra;pportezle~moi sans faute ava·nlt onze heures. Car j'en ai beSoin pour aO~er à la ·g.rand'messe.
MOT' · DE LA FIN Lu.ce ltc porte des lunettes et ne veut jama is s'en sélpa.rer. Il faudrait pourtant bien les ôter fPOUr dormir - mais eLle .protesle: - A~o.rs, je ne pourrais pas voir mes ré-
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Ne précipitez rien ~~
arrive souvent que nous' nous attirons des contrariétés ,parce que nous ne prenons pas le ter111ps de r81iloohk. Nous décidons trqp vite une a,!,faire ; nous f-aiso ns trqp brusquement une lettre, une dénnrdhe; nous prononçons inconsidérément un mot i'âcheux. ,p ourquoi? Parce que nous agi55ons sou~ l'empire de la paSISri on ou de ·l'amour prqpre. Quellle diffi\1érence si nous commencions ~XI'r êlever notre cœur vers ·Dieu., implorer son secours et suiiVre ensuite les maximes de l'E....-angi!le! Quelqu'un a-t-il jamais regretté d'aiVoir été doux, IP'iltient, hu.njblle, <iha.ri~a.ble, comme nous le recommande Jésus-Christ? IRan>elonS<-nou~ bien aussi ce s·age proveribe: tEn toutes choses H .faut considérer ~a
des théories natura!lis·tes par lesquelles tr<1J s ou~en:t nos conterrworains sont dirigés• Beaucoup, de nos jours,, dans les soins qu' ils donnent à l'enfQince, font syst6matique· ment abstraction des droits souverains de Dieu. Et si nous n 'y prenons garde rœilg.ré leurs bonnes intentions, Ils n'obtiendront que de dé!Pioralbles résultats. Vous le savez, Nos très chers Ftrères, on reçoit VQIIontiers un trésor, on vei!Je sur !ui fPOUr ne pas l'endommager, on le garde soigneusement pour ne pas le .perdre. Or, l'enlia111t es•! le trésor de la familie: vous devez d.onc l'ttCE!!]>fer des mains de Dieu, ! '~ {ever pour Dieu, en ré!P<>ndre d~ant Dieu. T cil es sont les graves pensées que Nous Jtous soumettons, conscients de travailler de la sorte à la pro~ité vériia'ble de notre cher pay.s.
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,fm.
'Le petit Consei!IJ!er.
L'enfant, trésor de la famille ~Lettre
pastorale des Bvêques de la Suisse à, d'ocœ.sion de la fête fédéra•le d'actions de grâces de 1925.)
On a dit q"ue le XXnne sièole es.t le siècle de l'enfant. De fait à not-re époque jpilus qu' en aucun autre terrp>, on s 'intéresse à l'édoca1ion cofjpOI"ehle et inteklectue1le des pet its, on reoherohe les meilleures méilhodes q:Jédagogiques pour les instruire, on s'occupe de l~hygiène scdlaire, on londe ,partout des colonies de vacances et fon crée des blllreaux spéci•aux dhargés de promouvoir le lbien génér3Jl de l'enlarut. Tous ces a orts méri·t ent notre grati>tude et notre appui; car l'enfunt, c'es~ l'eS!Poir de !'&venir, c'est le trésor de la fami~de. Néanmoins., ils ne laissent pas de nous inspirer de sérieuses inquiétudes, •à caus!!
ID'ahord, vous devez recevoir l'en.t ant corn· me un don de Dieu. Quand eLle eu.t mis au .monde s.on premier-né, &e, la mère du genre humain, s'écria. c J'ai donné l'être à un homme a!Vec le secours de Dieu •- Lorsque J3JCOib se iut récoociffié avec son frère, il 1111 dit, en montrant ses enfants: • Voici les Hils q-ue Dieu a accordés à ton serviteur • ; pour .lui , une !aJ111iJI~e nombreuse était non pas un m~heur ou un châtiment, mais une bénédidion. Anue se ·c rut d'aborJ abandonnée ·de Dieu, parœ qu'eble n'aNait pas d'enfants; elle pria pour en obtenir et quand eLle eut un !iil5, eLle l'~a Samuel, nom qui signilfie: Je l'ai demandé au Seigneur. Dès l'origine, les hommes on.t donc regardé l'enia.nt comme un don de Dieu. Et aujourd'hui encore, c'est pour receyoir ce don d'une manière honnête et légitiiiTle, que les époux dlrétiens demandent la bénédiction nuptiale. Ils. sont heureux de di:re, comme les parents de jadis: Dieu a béni notre union en nous aocordiant des enfants nombreux. IM:all.lheureusement, beaucoup pensent d'u-