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Journal Journal des Profe ssion nelsnels des Profe ssion LES POINTS DE PRESSE DE L’ENTREPRISE

ÉDITION POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE

Inventer & entreprendre

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SEPTEMBRE-NOVEMBRE 2012

ENTREPRENDRE

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ÉDITO ©Thierry Boulley

par Michel GODET1

Dans la France d’en bas, celle des territoires, des entreprises et des villes plutôt petites et moyennes, le bonheur de vivre paraît plus accessible que dans les grandes métropoles urbaines, à commencer par la région parisienne. Dans cette dernière, les conditions de vie (coût du logement, temps de transport, sécurité des biens et des personnes, bruits et nuisances…) se sont singulièrement dégradées par rapport aux autres régions, qui du même coup paraissent plus attractives. Les plus aisés se dirigent vers le Sud-Est et les autres vers le Grand-Ouest ou la région Centre selon leurs origines mais aussi leurs revenus. T G O D Ette M I C H EubLe, Ph ilippe Ra Alain Leba

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REVUES DE PRESSE

DES FLUX MIGRATOIRES VERS LES TERRITOIRES C’est ainsi que le quart des retraités de l’Ile de France s’installent ailleurs lorsque cesse leur vie de travail (ce n’est le cas que pour 5% des retraités des autres régions). Cette fuite de l’Ile de France par tous ceux qui le peuvent conduit à une perte de population active pour toutes les catégories socio-professionnelles (ouvriers, employés, techniciens) croissante d’un recensement à l’autre. Le flux net reste positif pour les cadres, mais il l’est de moins en moins2. Ce qui est vrai pour les jeunes cadres qui commencent leur carrière à Paris, l’est de moins en moins pour les cadres confirmés qui, revenant à Paris pour raison de carrière, laissent de plus en plus souvent leur famille installée dans une capitale régionale ou une grande ville de province (le TGV et l’avion sont passés par là). On peut être branché sur Paris et le reste du monde la semaine tout en vivant à La Rochelle, Nantes, ou Bordeaux. L’Ile de France ne se dépeuple pas pour autant, en raison de son important excédent naturel et de l’apport migratoire international pour lequel Roissy est une porte d’entrée privilégiée. Il faut se réjouir de ce renfort de l’immigration à notre fécondité qui permet à notre pays d’être le seul en Europe continentale à assurer le quasi renouvellement des générations. Rappelons que l’on compte 27% des naissances avec au moins un parent3 né à l’étranger pour l’Hexagone, et probablement 40% de celles de l’Ile-de-France. Mais il faut aussi reconnaître que la réussite de l’intégration est d’autant moins au rendez vous que l’on a concentré les handicaps dans certains quartiers au lieu de les diluer dans les villes et dans les territoires. DES TERRITOIRES DE HAUTE QUALITÉ DE VIE Les régions autres que l’Ile de France sont devenues plus attractives pour y vivre, aux yeux d’une majorité croissante de citoyens, tout simplement parce que

ACTUALITÉS

C’est ainsi qu’il y lieu de s’interroger sur la pertinence et la justification du Grand Paris. Faut-il vraiment dépenser des dizaines de milliards d’euros (que l’on n’a pas) pour développer des infrastructures nouvelles qui vont certainement renforcer la congestion d’une Ile de France où l’on compte les embouteillages journaliers en centaines de kilomètres. Cette vision jacobine et hyper-centralisatrice du Grand Paris n’est elle pas un pari risqué ? Le temps n’est plus des grands projets royaux comme Versailles. Avec les mêmes sommes voire beaucoup moins on pourrait certainement développer les dessertes en train rapides des villes à moins de deux heures de Paris.

Des entreprises performantes à l’échelle mondiale comme Michelin, basée à Clermont Ferrand, Legrand à Limoges, et Airbus à Toulouse montrent qu’il n’y a pas de fatalité à la concentration géographique des activités, et que le mythe de la taille critique fait aussi partie des exceptions françaises. Pourquoi continuer à concentrer tout sur Paris et l’Ile de France ? Montréal, Bruxelles ou Barcelone et Munich sont aussi des métropoles de réputation mondiale tout en restant de taille plus humaine et plus facile à vivre. Ni les infrastructures ni les technologies ne font la différence. Celle-ci provient des hommes porteurs de projets dans des territoires de confiance et d’harmonie sociale où les inégalités ne sont pas trop fortes, et où la sécurité des biens et des personnes est assurée autant que les liens. Si la méfiance est la règle sur le plan global, la confiance continue à régner sur le plan local. C’est ainsi que la France des territoires va mieux que celle des métropoles régionales et mieux que l’Ile de France. C’est bien le point commun à beaucoup de belles histoires de réussite, elles se placent souvent dans la France des territoires et des villes moyennes. Tout se passe comme si le mythe de la taille critique des métropoles n’était pas fondé. Michel Godet

LA DIFFÉRENCE PROVIENT DES HOMMES PORTEURS DE PROJETS Cette question est d’autant plus justifiée qu’apparemment, et malgré un niveau de vie par habitant beaucoup plus faible, les habitants de la Mayenne, par exemple, sont plus heureux qu’ailleurs. Ainsi, le taux de chômage de ce département est deux fois plus faible que la moyenne nationale. La France d’en haut ferait bien de s’inspirer de la France d’en bas qui entreprend et innove, et de mutualiser les bonnes pratiques en organisant la contagion des initiatives.

1. Professeur au Conservatoire national des Arts et métiers vient de publier : La France des bonnes nouvelles, chez Odile Jacob, préface de Michel Rocard. 2. La comparaison entre les périodes 90-99 et 2000-2006 effectuée à partir des recensements de l’Insee est révélatrice : les départs d’actifs de l’Ile de France augmentent par rapport aux années 90. Les arrivées d’actifs sont stables et il y a toujours plus de partants que d’arrivants. Le solde excédentaire des cadres s’est réduit de moitié de 30.000 à 15.000 . tandis que les soldes déficitaires annuels d’ouvriers et d’employés sont passés de respectivement de 50.000 à 80.000 et de 15000.à plus de 40.000. 3. Donnée 2009. Source : Insee, statistiques de l’état civil (http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_ id=NAISLIEUNAISPAR)

les conditions de vie y apparaissent qualitativement meilleures, non seulement pour se loger, mais aussi pour se déplacer, se divertir à moindre coût, éduquer ses enfants, participer à la vie associative et culturelle, se sentir en sécurité et ne pas subir l’humiliation et les frustrations d’inégalités trop visibles. C’est dans ces territoires de haute qualité de vie que les pôles de compétitivité de demain auront tendance à se développer. Pour rester durables, les pôles de compétitivité devront aussi devenir des pôles de qualité de vie. Sinon ils migreront et s’installeront là où les populations ont plaisir à vivre.

DOSSIERS -------n Entreprendre : Création/ transmission/reprise

Professeur au Conservatoire national des Arts et métiers, Membre du Comité directeur de l’Institut Montaigne et de l’Académie des technologies

-------n Comment réussir un événement d'entreprise p. 30 p. 6

--------n des professionnels

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--------n Poitou-Charentes

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--------n de l'entreprise

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--------n Limousin

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--------n internationale

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--------n Vendée

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Réinventer l’entreprise ; Culture d’entreprise & “matière noire” ; Devenir auto entrepreneur, bon plan ou pas ? ; Céder son entreprise à ses salariés ; Les avantages de la holding pour reprendre ou transmettre une entreprise.

--------n européenne

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--------n Les Entreprises qui bougent

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--------n Innovation & Recherche

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Les agences spécialisées dans l’organisation d’évènements ; Organiser soi-même son événement - Qui fait quoi dans le domaine de l’événement ? - Sélection de sites réceptifs en région.

-------n E-commerce

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20 conseils pour lancer son site e-marchand

Comment doper l’innovation ? Principaux organismes soutenant la recherche et l’innovation en région ; La sécurité numérique et les systèmes d’information ; Dématérialiser ses documents ; L’essor phénoménal de l’Internet mobile.

Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique, société Anonyme Coopérative de Banque Populaire à capital variable, régie par les articles L.512-2 et suivants du code monétaire et nancier et l’ensemble des textes relatifs aux Banques Populaires et aux établissements de crédit. Siren : 755 501 590 RCS Bordeaux. Siège social : 10 quai des Queyries 33072 Bordeaux Cedex. Intermédiaire d'assurance immatriculé à l'Orias sous le numéro 07 005 628. Numéro d'identiication intracommunautaire FR66755501590. Code APE 6419 Z

SOMMAIRE

Vous pourrez suivre les activités du Cercle des Entrepreneurs du futur et télécharger gratuitement nos publications, ainsi que les outils de prospective stratégique.

LE BONHEUR DE VIVRE DANS LA FRANCE DES TERRITOIRES

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REVUE DE PRESSE DES PROFESSIONNELS n MANAGEMENT LES FEMMES PLUS APTES À DIRIGER EN PÉRIODE DE CRISE

Il semble que les femmes dirigeantes soient mieux armées que les hommes en période de crise pour défendre la santé de leur entreprise. Plusieurs chercheurs ont démontré cette réalité et notamment Michel Ferrary, professeur de management, pour qui «Les grandes entreprises dont le taux de féminisation est le plus fort dans les sphères de direction sont aussi celles qui s’en tirent le mieux pendant les périodes de crise». Cette constatation vient d’être récemment confirmée par un groupe de chercheuses américaines provenant de différentes universités qui soulignent notamment «Les relations sont fortes entre la féminisation des hautes sphères et la bonne santé financière des entreprises, lorsqu’on se limite aux périodes de récession». Leur premier constat est que les femmes dirigeantes sont bien plus prudentes que les hommes face à la prise de risque. Le second enseignement est que les femmes montrent un altruisme plus fort que les hommes en décidant davantage par rapport aux intérêts de l’entreprise qu’en fonction de leur intérêt personnel.

n MOTIVATION REMOBILISER SES COLLABORATEURS PAR TEMPS DE CRISE

Dans un contexte peu propice aux coups de pouce sur la rémunération et/ou sujet aux bruits de couloir sur la santé de leur entreprise, beaucoup de salariés s’inquiètent pour leur emploi. Avec un quotidien qui devient de plus en plus lourd et anxiogène, c’est au dirigeant et à ses managers qu’incombe le devoir de lutter contre la baisse de moral et d’énergie. Aussi pour redonner confiance aux troupes, la première règle est d’éviter le «syndrome du bunker» avec une direction

qui tend à s’enfermer dans sa tour d’ivoire. Au contraire, souligne Jean-François Moine Consultant chez Cegos, «Le dirigeant doit rester présent sur le terrain, garder le contact et surtout communiquer». Même avis de la part d’Olivier Gelis, Managing director chez Robert Half International France, qui propose 6 conseils pour remobiliser les collaborateurs, encourager les équipes à se prendre en main et assumer de nouvelles responsabilités : • Communiquer en toute transparence Il est nécessaire de chasser toute forme d’incertitude démotivante et déstabilisante en étant le plus clair, précis et concret possible, comme en ne dramatisant surtout pas et en faisant en sorte que chacun ait le même niveau d’information. • Jouer collectif La culture d’entreprise est essentielle en temps de crise car elle permet de fédérer l’ensemble des salariés sur des objectifs communs. Pour cela le mieux est d’utiliser les échanges informels, les réunions, les stages de cohésion… • Etre à l’écoute Il est recommandé d’être présent et attentif lorsque les craintes s’accumulent chez les collaborateurs afin de pouvoir démentir les rumeurs, réaffirmer la stratégie, recentrer les efforts ou défendre l’entreprise en cas de critiques injustifiées. • Recentrer les objectifs Miser volontairement sur un nombre réduit d’objectifs facilement atteignables et réalisables à court terme. • Récompenser les réussites Même si les objectifs fixés ne sont pas totalement atteints, il faut récompenser les efforts consentis d’une manière ou d’une autre. • Mobiliser sur de nouvelles missions Sachant que la recherche de créativité occupe positivement les esprits, il faut rester ouvert aux propositions, à la nouveauté, à l’innovation et aux améliorations, si précieuses en temps de crise.

n RELATION CLIENT «LE CRI DU CLIENT CONTENT» «Sachant que c’est le client qui paie le salaire à la fin du mois» Ralph Habadou, coauteur de plusieurs livres, propose 5 conseils pour entendre «Le cri du client content». Selon lui, il est impératif que le chef d’entreprise s’interroge en permanence sur les moyens de séduire le client, lequel «a de toute façon gagné la guerre et se montre de plus en plus exigeant». Pour ce consultant, il existe 2 principes intangibles concernant le client, à l’instar de ceux affichés dans les supermarchés américains Stew Leonard’s : Première loi : le client a toujours raison. Deuxième loi : si jamais il a tort, relisez la première règle. 1. Soigner la première impression Pour séduire le client d’entrée de jeu (surtout en BtoC) mettre en place la règle des 3x20 : 20 premières secondes durant lesquelles le client vous regarde et envisage votre apparence ; 20 premiers pas qu’il fait dans les lieux ; 20 premiers mots prononcés à son endroit. 2. Ecouter le client Lire tout ce que les clients écrivent sur l’entreprise, ses produits et les problèmes rencontrés car «Les gens ne s’expriment pas quand tout va bien. Ils ont plutôt tendance à souligner ce qui cloche, sachant que seulement 4% du panel sont des râleurs compulsifs et d’éternels insatisfaits». 3. Se différencier Dans la pyramide des services on part toujours de la base, c’est-à-dire de ce que l’entreprise offre a minima, pour aller ensuite progressivement au sommet en fournissant le service différenciant qui répond aux attentes du client, jusqu’à sortir volontairement du lot par un service hyper personnalisé bien au-dessus des attentes. 4. Faire parler de soi Le buzz ancestral représenté par le parrainage entre clients et le bouche-à-oreille a prouvé depuis longtemps son efficacité. Ainsi, tous ceux qui évaluent la qualité du service entre 8 et 10 sont aussi

ceux qui sont les mieux placés pour transmettre le message à leurs amis ou collègues. 5. Agir avec bon sens Pour Ralph Habadou, «Il ne faut pas croire que le produit ne se vendra que grâce à sa qualité. Si le service client ne suit pas, le produit n’aura pas de succès !». Aussi préconise-t-il de ne pas «Envoyer ballader son manager (ou un collègue) si celui-ci vient vous interpeller pour un problème avec un client. Soyez disponible et attentif !» FAVORISER L’ENCHANTEMENT RELATIONNEL Pour réenchanter le consommateur, Laurent Garnier, président de KPAM, préconise de son côté de répondre qualitativement à 5 attentes : • Facilitation : Eviter les complications inutiles, se montrer disponible, arrangeant, hyper réactif. • Transparence : Donner une information objective, considérer le client en adulte, dire clairement les choses. • Confiance : Croire d’emblée en la bonne foi du client, arrêter de se méfier de lui lorsqu’il se plaint. • Humilité : Faire en sorte que l’entreprise, ou la marque, discute honnêtement et à égalité, qu’elle descende de son piédestal, qu’elle reconnaisse ses erreurs, formule des excuses appropriées. • Prévenance : Etre en permanence proactif et bienveillant envers le client, se mettre à la place de celui-ci pour défendre ses intérêts. Principales sources utilisées : L’Entreprise - L’Expansion - Le Point

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REVUE DE PRESSE DES ENTREPRISES n INDICATEURS ÉCONOMIQUES

n MARKETING UNE BOÎTE À OUTILS GRATUITE

PÉRIODE 2007-2012

Une analyse menée par le Magazine L’Expansion sur la période 2007-2012, à partir de 7 critères économiques, montre que la position de la France est «très moyenne» du point de vue de son bilan général avec une note globale de 10,6 sur 20. Elle prend, en fait, la 5e place parmi les 12 principaux pays européens loin derrière la Suède (15,6), la Suisse (15,3) et l’Allemagne (14,8) mais aussi devant les Pays-bas (10,4), l’Espagne (7,8), l’Italie (6,8) ou encore le Royaume-Uni (6,0). Il semble toutefois que ce résultat ne découle pas directement des mesures politiques prises durant la dernière mandature mais davantage du caractère autoporteur de l’héritage du bon vieux modèle social français. C’est du moins l’avis de Hervé Boulhol, spécialiste à l’OCDE, pour qui «La capacité de la France à amortir un choc est de 20% supérieure à celle des autres grands pays industrialisés». Cet édredon économique a permis notamment d’adoucir le choc dans le domaine de l’emploi avec un droit du travail français particulièrement protecteur. Evolution des 7 principaux Indicateurs économiques sur la période 2007-2012 avec place occupée parmi les 12 grands pays européens : Chômage Croissance Dette Exportations Inflation Investissements Revenus Source : L’Expansion

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+16,5% +0,25% +54,4% -3,9% +1,8% +7,3% +1,3%

5 place 7e place 6e place 10e place 6e place 4e place 5e place e

Un nouveau site gratuit baptisé Marketing pour PME a été mis en place par le ministère de l’économie, des finances et de l’industrie pour aider les TPE et PME à mieux comprendre la nécessité de la fonction marketing dans l’entreprise. A partir de 3 pôles – Analysez, Agissez, Utilisez – il est possible d’obtenir de nombreuses fiches pratiques et conseils apportant une aide utile pour trouver de nouveaux clients et les fidéliser, ou encore aborder de nouveaux marchés. www.marketingpourpme.org TWEET MARKETING

Selon l’agence américaine Buddy Media, il est conseillé d’utiliser 7 best practices afin d’encourager ses «followers» sur le réseau Twitter. 1. Tweeter aux heures de bureau entre 8h et 19h, sachant que les tweets en journée reçoivent 30% d’engagements de plus. 2. Faire court avec des messages rédigés en moins de 100 signes (au lieu des 140 permis) permettant de recevoir 17% d’engagements supplémentaires. 3. Eviter de tweeter plus de 4 fois par jour car trop de tweets tuent le tweet. 4. Utiliser moins de 2 mots clés car, au-dessus, la baisse d’engagement atteint 21%. 5. Ajouter des liens pour augmenter le taux de retweets. 6. Inclure des images en fichier. 7. Proposer un bouton d’action «retweet» ou RT pour inciter à faire suivre ses tweets.

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n MARCHÉ DU TRAVAIL

les embauches de cadres doivent rester étales jusqu’en 2016 avec, à la clé, un durcissement de l’accès à l’emploi pour les jeunes diplômés.

UN CHÔMAGE QUI GROSSIT CONSTAMMENT

Si le chômage flambe moins qu’ailleurs en temps de crise du fait de rigidités structurelles dans le droit du travail, il diminue, de manière inverse, moins vite lorsque la croissance repart. Cette mécanique infernale baptisée «rigidité à la baisse» fait que le nombre d’inscrits au Pôle emploi affiche une hausse de +45% depuis l’été 2008 et que depuis le printemps 2012, le chiffre atteint même 30 000 chômeurs de plus en moyenne chaque mois (1.000 par jour). La CGT estime que près de 80 000 postes sont directement menacés par les plans sociaux. Alors que les licenciements économiques ne représentent que 6% des ruptures de CDI, il faut y ajouter les fins de mission d’intérim et de CDD qui représentent le tiers des inscriptions à Pôle emploi. Actuellement, 65% des embauches se font sur des contrats courts d’une durée inférieure à 1 mois. UN SOUS-EMPLOI ANORMAL

Bien que la France dépense près de 100 milliards d’euros chaque année pour la politique de l’emploi, le chômage continue à grossir. C’est également le cas du sous-emploi avec le temps partiel subi (1,35 million), les contrats courts et précaires (2,70 millions) et surtout les 3,5 millions de salariés déclassés, dont le niveau de qualification est nettement supérieur à celui requis pour l’emploi occupé. En ajoutant tous ceux qui ont renoncé à trouver un emploi mais souhaitent travailler et/ou sont en formation (0,57 million), il existe actuellement en France 8,10 millions de personnes en situation de chômage et de mal-emploi. Soit plus d’1 actif sur 4 avec une forte polarisation sur les deux extrêmes des classes d’âge : les jeunes dont le taux de chômage est 2,3 fois plus élevé (22,1%) que celui de leurs aînés (10,1%) et qui mettent en moyenne 5 ans pour décrocher un emploi durable après leurs études et, les +55 ans dont le taux d’emploi (44,3%) reste de 5 points inférieur à la moyenne européenne. L’Apec estime, de son côté, que

n ÉGALITÉ HOMMEFEMME

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UNE REPRÉSENTATION ARCHAÏQUE

La dernière enquête menée par IMS-Entreprendre pour la Cité indique que 29% des managers croient que les différences de compétences entre hommes et femmes s’expliquent par les gènes. L’étude révèle ainsi qu’il existe «Une vision très différentialiste des compétences» en allouant aux hommes l’intelligence cartésienne, le sens de l’action, la prise de risque, l’autorité naturelle et aux femmes, la création et l’intuition, l’écoute et l’empathie, la rigueur et l’organisation. Pour Patrick Scharnizky, docteur en psychologie sociale : «Ces représentations sont archaïques mais la bonne nouvelle, c’est que lorsqu’on les interroge sur les qualités idéales d’un manager, les sondés mettent en avant un manager androgyne qui cumule les qualités attribuées aux hommes et aux femmes». POUR UNE MIXITÉ EFFICACE

L’étude démontre également que «Plus les hommes et les femmes se côtoient, plus leurs stéréotypes s’effondrent». D’une manière générale c’est presque toujours dans les entreprises où la mixité est la plus importante que les stéréotypes sont les plus positifs. La prégnance d’images préconçues dans l’entreprise tend alors à se réduire fortement. Mais, selon Patrick Scharnizky, il ne doit pas s’agir de n’importe quelle mixité car «Mettez trois hommes et trois femmes dans un bureau et faites-leur remarquer cette mixité, vous obtiendrez alors l’effet inverse. La mixité est efficace uniquement lorsqu’elle n’est pas mise en avant.» Principales sources utilisées : L’Entreprise - L’Expansion

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D mie mar d’av véri cier con duir et o rédu grap et l L’En


REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE n AÉROPORT DES DISTANCES TROMPEUSES

Alors que tout le monde recherche des vols à prix réduit ou low cost pour les déplacements aériens, il convient de se méfier, à la fois, des aéroports de départ et des aéroports d’arrivée lorsque l’on évoque certaines grandes villes en Europe. Les réservations peuvent réserver de grandes surprises en alourdissant le temps de déplacement et les coûts de transport secondaires. Exemples d’aéroports low cost associés à des grandes villes :

Barcelone Gérone Barcelone Reus Francfort Hahn Londres Oxford Munich West Oslo-Torp Paris Beauvais Paris-Vatry Stockholm Skavsta

94 km de Barcelone 94 km de Barcelone 110 km de Francfort 97 km de Londres 112 km de Munich 110 km d’Oslo 88 km de Paris 165 km de Paris 95 km de Stockholm

n SPORT UN PACIFICATEUR UNIVERSEL

Le sport moderne est devenu un outil civilisateur en évacuant l’affrontement rituel, en neutralisant les hiérarchies sociales et nationales, en favorisant l’égalité réelle des chances tout en se distinguant clairement de la tradition et des dates religieuses.

C’est le constat établi par les sociologues Norbert Ellias et Eric Dunning, auteurs du livre Sport et Civilisation. La violence maîtrisée (Ed. Fayard), pour lesquels le sport est devenu, depuis 1 siècle et demi, le principal outil civilisateur et pacificateur des sociétés modernes. A la sortie des Jeux Olympiques de Londres, force est de constater que si les XXXe Olympiades ont réuni 204 délégations nationales (hormis le Vatican), celles-ci se sont déroulées dans une éthique de fairplay subordonnant la recherche de la victoire au respect de règles strictement codifiées. LA MEILLEURE FAÇON DE MAÎTRISER L’AGRESSIVITÉ NATURELLE

Dans l’ensemble des milliers d’événements sportifs programmés chaque année partout dans le monde, force est de constater que la pratique du sport permet aux participants de libérer leurs tensions agressives ou violentes dans le cadre d’une bonne maîtrise de soi. Le suivi du sport est également devenu le principal moyen de canaliser et libérer l’agressivité naturelle de millions d’individus en leur procurant (via la TV et les stades) une excitation particulière leur permettant de libérer, à la source, leurs affects et leurs tensions naturelles (humeur, colère, peur, stress…). Ainsi, selon Ellias et Dunning, «Autant le spectateur comme le pratiquant peuvent donner libre cours à leurs pulsions agressives tout en les contenant dans un cadre bien réglé et un espace-temps circonscrit». UNE EXEMPLARITÉ POUR L’ENTREPRISE

Cette manière civilisée d’associer l’agressivité naturelle à la maîtrise de soi s’est également traduite, durant ces 30 dernières années, par le «Culte de la performance» au sein de l’entreprise.

Ce culte a même été érigé en modèle d’excellence mettant entre parenthèses la hiérarchie, les différences sociales et nationales. Dans beaucoup d’établissements il incite les salariés à libérer au maximum leur agressivité et leur combativité tout en réclamant d’eux, en même temps, toujours plus de respect des normes et d’autocontrainte dans le cadre de valeurs centrales.

n INDUSTRIE UN EMPLOI EN FORT RECUL

Le processus de désindustrialisation engagé dans la plupart des sociétés développées se caractérise, à la fois, par un recul de l’emploi industriel, une baisse de la contribution de l’industrie à la richesse du pays (PIB), une baisse de la valeur ajoutée nationale en valeur et volume, une forte délocalisation des sites industriels existants, ainsi que le choix d’implantation de nouveaux sites dans les pays à bas coûts, créant ainsi les conditions d’une concurrence de plus en plus rude avec les pays émergents. Evolution de l’emploi dans l’industrie manufacturière entre 1991 et 2010 en % : Royaume-Uni Japon Allemagne Etats-Unis France Suède Corée du Sud Italie Espagne

- 41,1% - 32,2% - 30,7% - 28,7% - 28,6% - 24,2% - 21,9% - 16,7% - 9,1%

Source : Ameco-Commission européenne

n ÉPARGNE MOTEUR OU FREIN À LA CROISSANCE ?

Alors que les Etats-Unis, l’Europe et le Japon détiennent 77% de la richesse financière mondiale (23% pour les pays émergents) il faudra, au rythme actuel, encore 25 ans pour que la majorité de la richesse mondiale soit détenue à 50% par les pays émergents. Parmi cette richesse, l’épargne brute des ménages représente la partie non consommée du revenu. En France, le taux d’épargne n’a jamais été aussi haut en approchant cette année les 17%. En théorie, le taux d’épargne mesure ce qu’une économie nationale peut investir pour accroître ses capacités de production en devenant alors un déterminant central de la croissance potentielle. Toutefois, selon la manière dont l’épargne financière est utilisée et/ou comment elle se constitue, elle peut devenir aussi une source de risque pour la progression effective de l’activité en l’entravant plus qu’en l’aidant, poussant alors à la stagnation, voire vers la dépression, par manque de consommation donc de croissance. Taux d’épargne brut début 2012 en % du revenu disponible brut des ménages : 16,9% 16,7% 16,4% 13,9% 11,3% 8,9% 7,4% 2,0% -6,3%

Suisse Allemagne France Belgique Japon Etats-Unis Royaume-Uni Pologne Grèce

Source : Ameco Principales sources utilisées : Problèmes Economiques - L’Expansion

REVUE DE PRESSE EUROPEENNE n COMPETITIVITE : L’EUROPE DU NORD TRUSTE LES PREMIERES PLACES

Dans le classement publié lors du Forum économique mondial 2012 de Davos relatif à la compétitivité de 144 pays, il apparaît que, parmi les dix pays les plus compétitifs au monde, six sont des européens: la Suisse (1ère), la Finlande (3e), la Suède (4e), les Pays-Bas (5e), l’Allemagne (6e) et le Royaume-Uni (8e). Singapour (2e), les Etats-Unis, Hongkong et le Japon s’intercalent dans ce « Top ten ». Depuis trente ans, ce classement vise à appréhender la capacité des pays à «réaliser une croissance économique durable à moyen et long terme» et non les performances de l’année en cours ou à venir. Ce qui explique pourquoi la Chine n’est pas présente dans le Top 10 mais à la 29e place. La France en 21e position Bien qu’elle reste la cinquième puissance économique mondiale en termes de PIB, la France, pour la première fois, ne fait plus partie du Top 20. Elle est classée en 21e position (18e en 2011 et 15e en 2010) en raison d’une « situation macroéconomique qui continue de se détériorer et de problèmes persistants autour de la flexibilité du travail, le poids de la fonction publique et l’imposition encore très élevée», explique l’économiste Thierry Geiger. Parmi «les douze piliers» qui analysent les forces et faiblesses des économies et permet de composer ce classement, la France se situe au 4e rang mondial pour la qualité de ses infrastructures (transports, communication, réseau électrique), en 21e position pour la santé et la qualité, ainsi que pour la diffusion de l’éducation mais à la 111e place pour son « équilibre budgétaire », 137e place pour «les relations employeurs employés» et au 141e rang pour «les pratiques de recrutement et de licenciement», autrement dit l’absence de flexibilité. Tour du monde • Si les pays du nord de l’Europe caracolent en tête, ceux du Sud sont à la peine : la Grèce passe de la 90e à la 96e place et le Portugal perd quatre places au 49e rang.

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• Les Etats-Unis sont rétrogradés à la septième place du classement pour leur «incapacité à affronter leurs problèmes de finances publiques», alors qu’ils étaient N°1 en 2008. • Parmi les BRICS, la Chine et le Brésil avancent tandis que l’Inde recule. • Au Moyen-Orient, le Qatar prend la tête de la région en pointant à la 11e place, devant l’Arabie Saoudite (18e). • Sur le continent africain, seuls l’Afrique du Sud (52e) et le Maroc (70e) s’en sortent tant bien que mal. Un classement contesté Le « Global Competitiveness Report 2012/2013» se fonde sur des dizaines d’indicateurs et statistiques mais aussi sur des sondages d’opinion réalisés auprès de chefs d’entreprise internationaux. Or, ce dernier point jette la suspicion sur la validité de l’étude compte tenu de la vision économico-managériale qui anime ces chefs d’entreprise. Il y a effectivement de quoi s’étonner de voir la Suisse arriver en tête du classement pour la 4e année consécutive, compte tenu de la structure de son économie et de son « profil » bien particulier. Mais il est vrai que Davos est en Suisse….

n INVESTISSEMENTS : L’ALLEMAGNE RAVIT LA 2E PLACE À LA FRANCE

Selon le onzième baromètre de l’« Attractivité » réalisé par le cabinet d’audit et de conseils Ernst & Young, la France a attiré en 2011, 540 projets étrangers représentant 13.000 emplois tandis que l’Allemagne affichait 597 projets d’investissements pour près de 15.000 postes. C’est la première fois depuis 2002 que la France cède sa deuxième place européenne au profit de l’Allemagne. Malgré un léger recul, le Royaume-Uni reste le pays européen qui attire le plus d’implantations internationales avec 679 projets et près de 30.000 emploi en 2011, soit plus d’emplois que la France et l’Allemagne réunies. Selon l’étude, si la France attire moins de capitaux, c’est parce qu’elle n’a pas su séduire les

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investisseurs des pays à forte croissance comme le Brésil, la Russie, l’Inde ou la Chine. De fait, elle n’a attiré que 23 implantations en provenance de ces pays alors que l’Allemagne en a convaincu 69. Pourtant, la France dispose de réels atouts dans des secteurs industriels comme l’aéronautique, le luxe et les biotechnologies. D’ailleurs, elle reste le premier pays européen pour les implantations industrielles avec 170 projets créateurs de 7.800 emplois en 2011 contre 121 en Allemagne et 92 au Royaume-Uni. L’Europe : destination prioritaire des investissements chinois En 2011 et pour la première fois, l’UE a été le territoire le plus attractif pour les capitaux chinois. Sur les 68 milliards de dollars d’investissements directs à l’étranger (IDE) réalisés par la Chine, 44% ont servi à des fusions acquisitions et le reste à des investissements ex nihilo. Or, dans le domaine des fusions acquisitions, c’est l’Europe qui remporte la palme en ayant accueilli 10,4 milliards de dollars, soit 34% des fonds investis, devançant des Etats-Unis en perte de vitesse (21% en 2011 contre 34% en 2010).

n CINQ PAYS DE L’UE AUTORISENT LES MARIAGES GAYS

En matière de mariage gay, les pays européens, comme les États américains, affichent de grandes disparités dans leurs législations. Tour d’horizon : • Cinq pays de l’UE offrent aux homosexuels la possibilité de se marier : les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne, la Suède et le Portugal. Hors UE, l’Islande et la Norvège se sont jointes à cette liste en 2009 et 2010. • A l’inverse onze pays, principalement de l’Est, leur refusent toute forme d’union civile ou religieuse. Quant aux onze autres, ils autorisent des unions civiles avec des conditions diverses comme : • Au Royaume-Uni, le «partenariat civil» donne le droit à l’adoption. • En Allemagne le «contrat de vie commune» donne des droits similaires à ceux du mariage, sauf concernant la fiscalité et l’adoption.

• En France, une personne «pacsée» peut bénéficier de la sécurité sociale de son partenaire mais l’adoption n’est pas autorisée et l’héritage n’est pas soumis aux mêmes droits.

n UE : LA FRACTURE DU CHÔMAGE

La dernière livraison d’Eurostat sur les chiffres du chômage en 2011 pointe une fois de plus d’énormes disparités entre les régions. Sur les dix régions les plus touchées, huit se situent en Espagne (taux de chômage) :

Andalousie Canaries La Réunion Ceuta Murcie

30,4% 29,7% 29,6% 29,3% 25,4%

Estrémadure Valence Melila Macédoine Castille

25,1% 24,5% 24,4% 23,2% 22,9%

Sur les dix régions les moins concernées par le chômage, huit se situent en Autriche et en Allemagne. Salzbourg Tyrol Zélande

2,5% 2,5% 2,7%

Hte-Bavière

2,8%

Fribourg Flandre Tübingen HteAutriche Bolzano

3% 3,2% 3,2% 3,2%

Basse-Bavière 2,9% 3,3% • Les disparités sont encore plus grandes chez les jeunes, puisque le taux de chômage des moins de 25 ans s’élève à 4,3% dans la région allemande de Tübingen et à 50,4% en Grèce du Nord. • Mais c’est pour les chômeurs de longue durée que le contraste est le plus important : 4% dans la région d’Åland, en Finlande contre 82,1% en Guadeloupe (43,1% en moyenne dans l’ensemble de l’UE). Sources : AFP, Les Echos, Le Figaro.fr, La Tribune. fr, Toute l’Europe.eu, Eurostat

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DOSSIER ENTREPRENDRE RÉINVENTER L’ENTREPRISE p. 7 CULTURE D’ENTREPRISE & «MATIÈRE NOIRE» p. 8 DEVENIR AUTOENTREPRENEUR, BON PLAN OU PAS ? p. 10 CÉDER SON ENTREPRISE À SES SALARIÉS p. 10 LES AVANTAGES DE LA HOLDING POUR REPRENDRE OU TRANSMETTRE UNE ENTREPRISE p. 13

La prospérité de l’entreprise pour demain dépend moins de ses avantages comparatifs, que de l’identification de nouveaux besoins insoupçonnés

n RÉINVENTER L’ENTREPRISE UNE PÉRIODE INÉDITE

Dans un monde économique hyper rationalisé avec ses modèles, ses cycles et ses probabilités, qui fonctionne déjà dans une relative difficulté lorsque tout va bien, le fait d’être complètement immergé dans la crise depuis 2008 contribue à faire remonter à la surface beaucoup de fragilités, de fonctionnements non maîtrisés, voire d’incohérences dans les systèmes en place. Nous sommes entrés dans une période inédite dans laquelle se conjuguent aux effets de la crise, une remise en cause économique, des défis sociaux, des responsabilités environnementales énormes et surtout la nécessité d’une révision complète du modèle sociétal occidentalisé. 4 DIMENSIONS ESSENTIELLES

Pris dans ce faisceau de conditions entropiques, il est essentiel de redéfinir le rôle de l’entreprise de demain dans un modèle innovant, respectueux des grands équilibres modernes. Pour retrouver un cycle économique vertueux, il est nécessaire de concilier de manière hyper qualitative 4 dimensions essentielles : le management des hommes, les investissements, la croissance et la consommation. Autant dire que la prospérité de l’entreprise pour demain dépend moins de ses avantages comparatifs, que de l’identification de nouveaux besoins insoupçonnés, rentables et solvables au sein de la demande territoriale, nationale mais aussi mondiale, capables de créer de la valeur et favoriser l’émergence continue de nouveaux marchés. REPENSER LA STRATÉGIE

Au niveau du diagnostic stratégique il existe selon Sylvie Ouziel, Directeur général adjoint Monde chez Accenture Management Consulting, plusieurs phénomènes déstructurants qui

obligent à repenser la stratégie et le pilotage des entreprises. C’est le cas notamment de : • La prise en compte de risques improbables (black swans) de type Fukushima, accident pétrolier dans le Golfe du Mexique, cas d’Enron, Printemps arabe…, dont les conséquences sur la chaîne économique et logistique sont très fortes et déstabilisantes pour toutes les entreprises ayant investi ou dépendantes de ces régions. • Le fait que la croissance n’est plus du tout un long fleuve tranquille avec un monde à plusieurs vitesses devenu fortement volatil et turbulent en créant des écarts importants de croissance entre pays. Ainsi, face aux débouchés commerciaux et technologiques se greffent immédiatement dessus des tensions monétaires sur l’inflation, des contraintes financières liées à l’endettement des banques et des régions ou encore des revendications sur les inégalités sociales dans tel ou tel secteur.

aujourd’hui (emploi + profit + procédures) et sur ce qu’elle doit devenir (idem + lieu humain qualitatif de vie + creuset à innovation + lien social/ environnemental + solidarité entrepreneuriale). Au-delà des tâches classiques et leurs exigences d’efficacité, il est tout à fait possible d’ouvrir conjointement l’entreprise sur de nouveaux projets mobilisateurs en dépassant l’égoïsme des actionnaires, le conservatisme général, le repliement sur les habitudes, le manque d’ouverture, ainsi qu’une faible générosité sociale, un manque d’ambition et d’audace face aux risques liés à la nouveauté et la diversité. Selon Frédérique Clavel, présidente de Paris Pionnières, «C’est en transformant l’entreprise que l’on peut transformer la société, même par petites touches».

4 TACTIQUES POUR S’EN SORTIR Sylvie Ouziel préconise 4 tactiques permettant de faciliter la navigation stratégique des entreprises par temps de brouillard : • Le wait and see : Une attitude "passive" qui s’impose lorsque les incertitudes sont considérées comme majeures en rendant l’action immédiate incertaine, coûteuse ou risquée. • Le ready, aim, but don’t fire yet : Il s’agit d’identifier des scénarios, de mettre au point des plans d’action, de développer des indicateurs avancés, afin de se préparer au changement, d’être réactif en vue d’influencer l’avenir au bon moment. • Le no regret move : Cette option consiste à persévérer dans la stratégie en place dès lors que le court terme ne la remet pas en cause : améliorer la compétitivité, piloter plus finement, flexibiliser le modèle opératoire en limitant les frais fixes et en réduisant les risques... • Le strategic bet : L’objectif est de prendre ici un pari calculé en acceptant un risque réel pleinement assumé. C’est, par exemple, le cas pour : racheter un concurrent en difficulté, lancer une innovation en pleine crise, prendre pied dans un pays qui s’ouvre…

• Des repères fondamentaux qui sont remis en cause depuis le début de crise comme ceux de la stabilité monétaire dans la zone euro (instabilité de certains Etats liée au défaut de paiement) ou de manque de fonds propres dans le système bancaire obligeant au démantèlement de certains établissements (Dexia, Crédit immobilier de France). • La faible visibilité des actions menées sur le long terme par les instances gouvernementales mondiales (FMI, ONU) qui ne reflètent plus les pouvoirs géo-politico-économiques conventionnels. Il s’agit également du vieillissement de la population occidentale qui pose de nombreux défis de prise en charge, de la difficulté à créer des emplois en Occident ou encore, d’une croissance à crédit qui devient de moins en moins tenable. TRANSFORMER L’ENTREPRISE DE L’INTÉRIEUR

La phase de transition et de mutation qui gouverne actuellement l’économie mondiale s’accompagne de changements profonds sur la finalité même de ce que représente l’entreprise

RÉINVENTER LE TRAVAIL

Pour lutter contre la plupart des formes de scléroses, un certain nombre d’idées simples ont

6 projets collaboratifs sont accompagnés et soutenus à hauteur de 55 000 €. • Futurinov, le Lycée Charles Coulomb & BE3D Conception d’une machine autonome de distribution de diffuseurs de froid.

• 1Pack’t, le Centre Européen du Packaging et de l’Emballage, Mock up Factory & ECVF Développement d’un packaging dédié à la valorisation des produits de luxe.

• Sodiporc, Picard Thermoformage, Clair’Embal & MDP Elaboration d’une barquette alimentaire thermoformée complexée et imprimée avec des encres à l’eau.

• BTGO, l’IUT d’Angoulême, Safem & Tesson Design Création de paysages urbains mobiles et modulaires. • STI, ez-Wheel & le Centre Hospitalier d’Angoulême Fabrication d’un pousseur électrique pour le déplacement des lits médicaux.

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DOSSIER ENTREPRENDRE déjà été mises en œuvre par des entreprises pionnières au sein desquelles l’individu est redevenu prioritaire en occupant le devant de la scène entrepreneuriale. Deux jeunes entrepreneurs américains, Jason Fried et David Heinemeier Hansson, ont d’ailleurs publié un livre en 2010 intitulé Rework (Ed. Maxima) dans lequel ils proposent des idées de bon sens afin de réinventer le monde du travail. 3 idées parmi les plus pertinentes : • Faire confiance aux salariés : «Quand on traite les gens comme des enfants, ils travaillent comme des enfants. Les entreprises où les employés doivent demander la permission avant d’entreprendre quoi que ce soit engendrent une culture de décérébrés.» • Mettre ses salariés à la porte à 17 heures : «Il ne faut pas plus d’heures de travail mais des heures de travail plus productives. Les personnes qui ont une vie privée remplie travaillent plus efficacement. Elles s’acquittent de leurs tâches durant les heures de bureau pour pouvoir se libérer ensuite.» • Embaucher dans le monde entier : «Ne pas engager les personnes qui seraient les meilleures simplement parce qu’elles vivent dans une autre région, ou un autre pays, serait insensé à une époque où la technologie permet de rassembler facilement tout le monde en ligne.» QUELQUES IDÉES ET PISTES INNOVANTES

Le magazine L’Entreprise (N°300) a eu l’intéressante idée d’interviewer des dirigeants de PME hors du commun ayant testé de nouvelles pistes apportant, selon eux, un nouvel horizon et un nouveau souffle à leur entreprise. Exemples d’initiatives destinées à réinventer l’entreprise : 1. Ouvrir son capital à une ONG en devenant ainsi une entreprise engagée, citoyenne et solidaire. 2. Donner un vrai pouvoir à la communauté des salariés afin de renforcer la cohésion et l’adhésion aux décisions prises. 3. Imposer la démocratie et la liberté comme principe de management en supprimant 2 à 3

échelons hiérarchiques comme en donnant un maximum d’autonomie à chacun. 4. Privilégier l’embauche des seniors en misant ainsi sur un personnel mature et expérimenté, plus stable et rassurant. 5. Donner du sens au travail individuel et collectif en faisant partager dans l’entreprise une expérience humaine forte (et non des routines), en transmettant la passion et le savoir (et non des procédures). 6. Former des jeunes exclus du monde du travail afin de les réinsérer dans un cadre social et solidaire porteur d’espoir pour eux et leur famille. 7. Mieux insérer les jeunes dans l’entreprise par l’apprentissage, l’alternance, la professionnalisation, l’information métier, au lieu d’emplois sous payés, CDD et autres stages profitant d’eux. 8. Encourager les talents féminins en permettant aux femmes volontaires d’accéder à de hautes responsabilités dans leur milieu professionnel, voire à s’affirmer pleinement face aux hommes. 9. S’intéresser au middle management en valorisant beaucoup mieux les expertises et en permettant des expériences croisées de type «vis ma vie» entre les fonctions terrain, administratives et support. 10. Concevoir, à la base, ses produits pour le marché mondial en y intégrant une version anglaise d’emblée (raisonnement multiculturel). 11. Utiliser les formations internes pour mieux recruter des personnes de l’extérieur (faire venir des gens motivés via les réseaux sociaux et communautaires des salariés) en leur proposant des accès gratuits et de haut niveau. 12. Sélectionner et recruter les candidats en leur proposant, d’entrée de jeu, de résoudre des cas réels de business vécus dans l’entreprise afin de tester leurs capacités d’engagement et d’implication. 13. Partager les savoirs en interne en organisant 1 à 2 fois par mois des matinées destinées à écouter un ou plusieurs collègues sur des sujets libres et variés faisant que chacun est à la fois formé et formateur. 14. Fidéliser les équipes grâce au mécénat en

accordant 5 jours par an à chaque salarié pour que ceux-ci s’impliquent dans un projet associatif. 15. Au lieu du chacun pour soi, faire en sorte que chaque entrepreneur, auto-entrepreneur et créateur d’entreprise, ait un mentor expérimenté afin de pouvoir échanger, rompre la solitude et valider sa stratégie avec des dirigeants bénévoles en place. 16. Fabriquer uniquement des produits écoconçus en répartissant, de l’idée à la réalisation, les salariés en groupes de travail afin de plancher sur des solutions concrètes. 17. Mutualiser les achats de matières premières mais aussi les offres de services entre plusieurs entreprises non concurrentes. 18. Privilégier le made in France en achetant et en faisant travailler local afin de favoriser des cycles courts qui réduisent les temps de transport et maintiennent un tissu social et un savoir-faire local. 19. Déculpabiliser l’échec en l’utilisant comme un fait de vie normal sur lequel rebondir et apprendre pour faire forcément mieux après. 20. Favoriser l’esprit d’intrapreneuriat sur la durée, en mettant en place des processus collaboratifs destinés à encourager la participation des salariés, la transversabilité, la responsabilisation individuelle et la logique de groupe.

n CULTURE D’ENTREPRISE & «MATIÈRE NOIRE»

tal immatériel de l’entreprise aussi bien formel qu’informel. Pour Ronald S. Burt, professeur de sociologie à l’Université de Chicago, les choses sont claires : «La culture est à l’entreprise ce qu’elle est à n’importe quel autre système social : un ensemble de croyances, de pratiques et de mythes communs à un groupe de personnes, au point que celles-ci se sentent investies les unes par rapport aux autres, avec un sentiment d’appartenance». Son analyse intègre le fait que «Si l’on ne tient pas compte des convictions spécifiques partagées par le personnel, on peut dire que la culture d’une entreprise est forte quand elle soude tous les employés. A l’inverse, elle est faible quand ceux-ci affichent des opinions divergentes, voire contradictoires, pour se sentir différents les uns des autres.» UN MOYEN DE COHÉSION

Selon lui, en théorie «Une forte culture d’entreprise renforce la performance économique d’une société en réduisant ses coûts, notamment d’encadrement. Les convictions, pratiques et mythes communs qui définissent la culture d’entreprise constituent un mécanisme de contrôle informel coordonnant les efforts des salariés. Ceux qui dévient de la pratique acceptée peuvent être identifiés et mis en garde plus vite et plus discrètement, par des amis, que par leur employeur. Les objectifs et les pratiques de l’entreprise sont plus clairs, ce qui diminue la crainte pour les salariés d’effectuer une action inappropriée et leur permet de réagir plus rapidement face aux événements. Les nouveaux venus s’alignent plus rapidement sur les employés déjà en place, parce qu’ils entendent moins de versions différentes sur les objectifs et les pratiques de l’entreprise.»

UN CAPITAL IMMATÉRIEL

Selon les règles de la sociologie, toute entreprise a une culture spécifique qui s’est élaborée au long de son histoire. Une forme de culture forcément marquée par la culture nationale qui modèle fortement les façons de penser et d’agir via des règles explicites ou implicites, des systèmes de cohésion et de cohérence. En ce sens, on peut dire que la culture interne est le capi-

UN MONDE DE RÉFÉRENCES

Dans cette vision des choses, il semble que les individus utilisent inconsciemment des références (mythe fondateur, symboles, rituels, croyances, valeurs) leur permettant ainsi de mieux comprendre la réalité, l’analyser et l’anticiper. Des références qui sont à l’origine du comportement de chacun dans l’entreprise et

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qui se puisent dans tout un ensemble de sources socioculturelles comme la culture nationale, la culture régionale, la personnalité des fondateurs mais aussi la culture professionnelle des salariés ou encore les événements vécus par l’entreprise ayant marqué son histoire. En agrégeant tout cela, la culture d’entreprise tend alors à assurer la cohérence de l’organisation et la survie du groupe, ainsi qu’à améliorer la communication entre les membres ayant des visions différentes. Dès lors, il est possible de dire que l’entreprise a une raison d’être, des objectifs, des contraintes avec un management qui se consacre à leur réalisation. En cela, la culture constitue le niveau sous-jacent des règles et des systèmes de gestion mais aussi la plate-forme vitale de la réussite dans le management des personnes et des affaires. EXEMPLES DE CULTURE D’ENTREPRISE

Au sein du groupe l’Oréal, la culture d’entreprise regroupe 4 valeurs fondamentales : la qualité maximale (respect des clients) ; la passion du produit (défi de l’innovation) ; la culture de la performance ; un climat d’harmonie humaine passant par le respect de la différence. Dans le groupe IBM, la vision de T.J Watson Sr (son fondateur) est toujours une référence primordiale dans la conduite du groupe avec : le respect de la personne, le meilleur service client ou encore la passion de la vente. De manière encore plus affirmée, la culture d’entreprise chez Disneyland Paris se fonde sur les 5 éléments suivants : les Valeurs (qualité totale du service rendu, rêve, imaginaire, spectacle, courtoisie, ponctualité des «cast members») ; Les Mythes (Walt Disney le mythe d’origine, Disney World le mythe de réussite, l’Amérique le mythe héroïque ou encore, la jeunesse éternelle ou mythe de l’homme enfant Mickey) ; Les Rites (3 entretiens lors du recrutement, le salaire, les avantages en nature, la formation à l’université Disney durant laquelle on apprend à sourire, se déguiser…) ; La lutte contre les Tabous et les interdits qui vont à l’encontre de l’image Disney (ni décoloration, teinture, mèches ou balayage ne sont autorisés

pour les femmes, ni barbe ou moustache pour les hommes mais obligation pour eux de porter des chaussures et des chaussettes noires…) ; les Symboles (uniforme, port de badge avec les oreilles de Mickey, utilisation du prénom, tutoiement, forte utilisation de l’anglais). LA MATIÈRE NOIRE CULTURELLE

Selon les travaux de Philippe d’Iribarnes, directeur de recherche au CNRS et auteur de L’Epreuve des différences (Seuil 2009), il existerait une «matière noire» culturelle, sous-jacente et informelle à la culture d’entreprise, produisant de nombreux effets dans la mondialisation des échanges. Ses travaux relativisent fortement les approches conventionnelles en anthropologie, sociologie et philosophie. Pour ce chercheur, la culture d’entreprise ne serait, en fait, que la partie apparente de l’iceberg considérant que «La culture est une notion caoutchouteuse que l’on peut tordre dans tous les sens». C’est en allant «visiter» le monde de l’entreprise et celui des relations commerciales qu’il s’est aperçu que la «matière noire» déborde de partout. Elle se caractérise notamment par des relations culturelles sous-jacentes qui entrent en concurrence et interagissent en permanence dans l’organisation rationnelle, structurée et lissée des entreprises, jusqu’à créer l’échec ou la réussite réelle en économie. UNE CRAINTE FONDATRICE

En fait, il semble que les cultures se fragmentent en nations mais aussi en groupes, clans et ethnies, créant ainsi de fortes subtilités entre les modèles en place. Pour ce spécialiste des sciences humaines, «Les traditions seraient impuissantes si elles ne se matérialisaient pas par des structures et des procédures, comme les structures et les procédures seraient impuissantes sans traditions capables de les faire respecter». Il affirme que le cœur de chaque culture résulte d’une crainte fondamentale (fondatrice) qui est une sorte de peur d’être remis en cause. Dès lors, chaque culture territoriale ou ethnique apporte des réponses ciblées destinées à conjurer cette peur et la domestiquer.

LES PRINCIPALES RÉFÉRENCES DE LA CULTURE D’ENTREPRISE • Fondateur(s) et héros : C’est souvent le mythe majeur de l’entreprise fondé sur la personnalité des fondateurs qui, bien au-delà des apports de capitaux, ont préparé l’avenir de l’entreprise selon leurs connaissances, leurs croyances, leur personnalité et leur philosophie. • Histoire de l’entreprise : Evénements marquants et évolution des produits associés au contexte culturel initial qu’il soit professionnel, régional ou national. • Mythes : Ceux-ci regroupent les légendes et les histoires découlant du passé de l’entreprise afin de renforcer les valeurs défendues par l’entreprise. Les mythes sont souvent liés aux personnalités de ceux qui marquent ou ont marqué la vie de l’entreprise (fondateur, héros…) • Rites : Ils découlent des valeurs partagées et correspondent à des pratiques courantes en matière de recrutement, de réunion de travail, de réception, d’évaluation du personnel. Ils concernent également les méthodes de travail et l’ensemble des habitudes socioculturelles. • Symboles : Il s’agit le plus souvent du code vestimentaire, du port du badge permettant de distinguer les membres de l’organisation de ceux qui lui sont extérieurs. De façon plus subtile, le langage apparaît comme le symbole le plus expressif de la culture en facilitant la circulation de l’information, la communication sociale et la prise de décision en interne. Il se manifeste non seulement par un vocabulaire spécifique mais également par les formulaires adoptés, le style de communication retenu (lettres, rapports, ordres écrits), ainsi que par les procédures de contrôle. • Valeurs implicites et explicites : Elles forment la philosophie de l’entreprise en justifiant la structure du pouvoir. Elles fixent les préférences collectives devant s’imposer au groupe mais aussi les croyances essentielles, les normes qui définissent les façons d’agir et de penser. Les valeurs déterminent la charte de conduite exprimée par le règlement intérieur, les descriptifs de postes ainsi que par le système de récompenses et de sanctions adopté. Elles établissent également les interdits, les tabous, les marges de liberté qui ne doivent pas être violées.

LA MATIÈRE NOIRE SELON LES PAYS

Ph. d’Iribarne liste un grand nombre de pratiques inhérentes à la «matière noire» prouvant que la théorie de «la logique des marchés» censée animer des acteurs opportunistes capables de pratiquer de très fines analyses stratégiques ne prédomine pas autant que cela sur le terrain de la compétitivité, de l’efficacité ou du rapport qualité/prix destiné à faciliter les ventes. Exemples de «matière noire» sous-jacente à la culture d’entreprise influençant le comportement du plus grand nombre selon le pays d’origine : • Culture de l’«honneur» dans les entreprises françaises qui, comme dans les codes du chevalier médiéval, font que les collaborateurs de l’entreprise mettent un point d’honneur à se fixer des responsabilités implicites et à s’assigner des devoirs tout en défiant des règles imposées d’en haut ou la logique purement marchande. • Une mentalité française qui cultive une vive détestation de la servilité avec notamment «La figure du parvenu» très mal vue en France, c’està-dire de celui qui se conforme à ce que l’on doit faire. Les Français haïssent cette figure qui, en fonction de sa hiérarchie sociale, est considérée comme un larbin ou un intrus. Les Français usent donc de stratégies pour se conformer aux règles mais surtout sans le montrer» affirme Ph. d’Iribarne. • Culture du contrat aux Etats-Unis qui propose un deal permanent avec la hiérarchie fondé sur l’honnêteté et la sollicitude envers les subordonnés. Ce fonds culturel se trouve en résonance directe avec les racines religieuses et philosophiques profondes des émigrés du XIXe siècle. • Crainte obsessionnelle aux Etats-Unis «De voir son destin régi par quelqu’un d’autre». Le terme «d’encroachment» ou «to trepass or intrude» (pénétrer sans autorisation ou faire intrusion) définit bien cette peur étreignant la société américaine. Il en résulte une importance énorme accordée aux aspects contractuels qui permettent ainsi d’édicter des règles précises favorisant des

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DOSSIER ENTREPRENDRE valeurs fortes de conformité (contrairement à la France), telles que l’égalité et la communauté dirigeant la gestion des entreprises. • Esprit de consensus pratiqué en Hollande depuis 1579, date de l’accord d’Utrecht entre provinces néerlandaises, faisant prévaloir un compromis sur l’essentiel ainsi que des postures d’indépendance acceptées de tous. • La crainte en Inde de la déshumanisation pour tout ce qui est souillé. • La peur à Bali d’être submergé par des émotions habituellement contenues. • La hantise au Mexique d’être abandonné par autrui et se retrouver confronté à sa propre impuissance. • La méfiance collective au Cameroun pour tout ce qui peut se tramer dans son dos, à l’abri des regards, en vivant dans une suspicion permanente d’«intérêts cachés» ou de «pièges» issus de la sorcellerie et des mauvaises intentions.

n DEVENIR AUTO-ENTREPRENEUR, BON PLAN OU PAS ? Depuis la mise en place du statut d’auto-entrepreneur au 1er janvier 2009, il est possible de cumuler un emploi et une activité autonome facilitant et simplifiant l’exercice des petites activités indépendantes. Selon sa situation de départ et ce que l’on cherche à faire, il s’agit soit d’un bon plan soit d’un mauvais plan. UN BON PLAN

Si l’on considère que le statut d’auto-entrepreneur s’adresse en priorité aux personnes souhaitant créer une petite activité économique de nature commerciale, artisanale, de service à la

personne et/ou de nature complémentaire à une activité de salarié, d’étudiant, de demandeur d’emploi ou de retraite, ou encore pour tester un projet d’activité modeste, alors, oui, la formule est bonne. Elle apporte de la simplicité, de la souplesse dans un cadre peu risqué s’accommodant assez bien aux règles du BtoC et de la vente aux particuliers. Principaux avantages et facilités du statut de micro-entreprise : 1. Déclaration simplifiée au Centre de Formalités le plus proche ou sur Internet. 2. Dispense d’immatriculation au RCS ou répertoire des métiers (pas de frais de création). 3. Attribution d’un numéro SIREN apportant un statut professionnel permettant de faire des factures. 4. Départ dans l’aventure entrepreneuriale à moindre coût et sans gros risque. 5. Possibilité de facturer tout de suite son premier client. 6. Période permettant de tester, en grandeur réelle et sans pression, son activité et son marché avant d’envisager la création d’une société. 7. Zéro impôt si zéro chiffre d’affaires. 8. Régime fiscal avantageux avec un chiffre d’affaires qui ne doit pas toutefois dépasser en 2012 : - 81 500 € HT pour une activité d’achat/revente, vente à consommer sur place, prestation d’hébergement. - 32 600 € HT pour les prestations de services et activités libérales relevant des BIC ou de BNC. 9. La première année, le CA annuel maximum admissible doit être proratisé en fonction de la date de création de l’activité. Ex. si le début d’activité est le 1er avril, le montant maximum du CA pour des prestations de services est de (32.600 x 275) / 366 soit 24.495€. 10. Exonération totale de TVA (facture libellée en TTC, pas de crédit TVA). 11. Versement proportionnel et prévisible des cotisations sociales égal à :

- 12 % du chiffre d’affaires pour une activité d’achat/revente, de vente à consommer sur place et de prestation d’hébergement. - 21,3 % pour les prestations de services. 12. Versement libératoire de l’IR (impôt sur le revenu) chaque mois ou chaque trimestre (en même temps que les cotisations et contributions sociales) en fonction des recettes encaissées au cours de cette période : - 1% pour les ventes - 1.7% pour les prestations BIC - 2.2% pour les activités libérales (BNC) Même en cas de CA nul, il est obligatoire d’adresser une déclaration. 13. Pas de date limite pour exercer le statut d’autoentrepreneur mais une sortie automatique du dispositif en cas de dépassement des seuils applicables notamment : en cas d’absence de CA durant 24 mois ; d’option pour un régime réel d’imposition ; déclaration d’une autre activité hors champ du dispositif. 14. En cas de sortie du dispositif avec le souhait de poursuivre l’activité sous une autre forme, il y a alors obligation de s’immatriculer au RCS ou au Répertoire des métiers. UN MAUVAIS PLAN

Dans le cas où l’on souhaite développer un vrai business dans le BtoB, ou dans le BtoC, en dépassant rapidement les plafonds de chiffre d’affaires autorisés et/ou que l’activité nécessite une certaine crédibilité et image de marque alors, non, la formule n’est pas adaptée pour les raisons suivantes : Principaux inconvénients et effets collatéraux du statut d’autoentrepreneur : • Image d’amateurisme et sentiment de défaut de compétences dans le BtoB à cause de la fragilité du statut. • Coût global plus cher que de créer tout de suite une EURL du fait des charges sociales et fiscales rapportées au CA et non au bénéfice dégagé. • Faible déductibilité en cas d’importants frais professionnels : loyer, équipement, location, déplacement…

• Incapacité pour les clients de récupérer la TVA déboursée (sauf à fixer son prix de vente au niveau du prix HT des concurrents). • Faible prise au sérieux par les professionnels installés et les banques. • Déficit d’image dans le monde professionnel en tant que statut d’appoint. • Statut qui n’oblige pas à se défoncer et à s’investir au maximum. • Pas de possibilité de réinvestissement des bénéfices comme avec l’IS. • Passage ultérieur non évident entre le statut d’autoentrepreneur et celui d’entrepreneur en société. • Difficulté d’utiliser un nom commercial alors que l’administration ne reconnaît que le nom de famille et le N° Siret. • Difficulté d’accéder aux concours de création d’entreprise et aux prêts d’honneur. • Pas de possibilité de recruter une personne en contrat aidé. • Risque légal à créer des regroupements d’autoentrepreneurs «associés» (signature de contrat à plusieurs). • Impossibilité d’utiliser sa demande d’Accre (aide aux chômeurs et créateurs d’entreprise) en cas de passage en société après avoir débuté en autoentrepreneur.

n CÉDER SON ENTREPRISE À SES SALARIÉS SEULEMENT 10% DES REPRISES

Une enquête menée par les CCI a démontré que les chefs d’entreprise sont relativement réticents à l’idée de céder leur entreprise à leurs salariés. Pour Nathalie Carré, animatrice de réseaux création, transmission, reprise au sein des CCI, il est clair qu’«Un patron se dit rarement qu’un salarié aurait envie de reprendre et qu’il peut faire

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aussi bien que lui » ce qui, d’après elle, aboutit fort malheureusement «à des rendez-vous manqués». Ainsi seulement 5,1 % des dirigeants (1 sur 20) envisagent de transmettre directement leur entreprise à un salarié, alors qu’ils sont 66,7 % à vouloir la céder à un tiers, 22,1% à un membre de la famille et 5,5% à une autre entreprise. Dans la réalité, la cession interne à la famille et aux salariés ne représente environ que 10 % des reprises en France. Ce taux est 3 à 4 fois inférieur à ceux de l’Allemagne et de l’Italie. UN RÉFLEXE PEU HABITUEL

Pour Kalyann Kong, directeur associé du cabinet spécialisé dans le conseil en transmission d’entreprise Actoria, «Les cédants ont rarement le réflexe de penser spontanément à passer le relais à leur dauphin et encore moins à l’ensemble de leurs salariés. Soit leur entreprise va bien et ils espèrent en maximiser le prix, jugeant que les moyens financiers de leurs collaborateurs sont loin de combler leur appétit, soit que l’entreprise va mal et que leur ego leur interdit de penser que leurs salariés réussiront là où ils ont eux-mêmes échoué». Il est vrai, en France, qu’un cédant cherche avant tout à valoriser son patrimoine en faisant passer en second la pérennité de l’outil de production et des emplois. Pourtant, entre Scop, LMBO ou la location-gérance avec promesse de vente, tout cédant dispose de vraies solutions pour passer la main en douceur à ses collaborateurs. UN EGO SOUVENT MAL PLACÉ

L’un des grands paradoxes de la situation est qu’une reprise réalisée en interne par les salariés ou la famille a 2 fois plus de chance de réussir. C’est le constat observé par Oséo lors d’une étude menée sur la graduation du risque en fonction du profil du repreneur. Sur une base moyenne de 100, il apparaît que c’est la reprise externe qui est la plus risquée avec un taux de 126 dans l’industrie, la construction et le transport mais aussi, de 107 dans le tourisme et de 106 dans le commerce de détail et les services à

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la personne. A l’inverse, la reprise par les salariés est de seulement 80 dans l’industrie, la construction et le transport, de 69 dans le commerce de détail et les services à la personne et même de 49 dans le tourisme. En résumé, lorsque la pérennité de l’entreprise figure au rang des priorités du cédant, c’est carrément la reprise interne qui mérite d’être envisagée en premier lieu et non pas en dernier recours comme actuellement. L’ENJEU DE LA PÉRENNITÉ

En fait, le critère déterminant pour beaucoup de patrons est celui de la valorisation financière et du chèque obtenu, en mésestimant les différents montages financiers permettant d’assurer un juste prix dans la cession interne. Pourtant la pérennité de l’entreprise est un enjeu essentiel lorsque l’on sait que plus d’une transmission sur cinq échoue avant 6 ans. Pour Hugo Hentz, associé au cabinet d’avocats Fidal à Nantes, «L’impact de la crise sur la baisse des valorisations des entreprises rend ce type de transmission plus accessible aux salariés». Il distingue pour cela 2 principaux modes de transmission interne : «Les entreprises à forte composante syndicale qui ont plutôt tendance à privilégier la transmission en Scop, tandis que les cédants des secteurs où la tradition syndicale est moins prégnante étudient des scénarios de transmission en MBO (management buy-out ) dans lesquels les salariés repreneurs sont adossés à un partenaire financier qui apporte une partie de la mise.» IDENTIFIER LE BON REPRENEUR

Techniquement, une reprise interne implique bien plus de transparence et de confiance mutuelle car le salarié repreneur dispose d’une connaissance pointue de l’entreprise avec un passage de témoin souvent plus long, alors que lorsque l’on cède à un tiers extérieur, l’échange d’informations est davantage partiel avec un passage de relais réduit au minimum. Pour le cédant, il s’agit avant tout de bien identifier les potentiels des repreneurs internes en testant leurs envies car passer du statut de col-

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DOSSIER ENTREPRENDRE lègue à celui de patron peut être assez difficile à vivre. Ainsi dans l’artisanat et le commerce où le savoir-faire professionnel est primordial, c’est l’apprenti que l’on a formé ou l’ouvrier le plus qualifié qui peut être la bonne personne. Dans une grosse PME, c’est sans doute le numéro deux lorsqu’il s’agit d’un cadre dynamique, avec ou sans autres collaborateurs. Dans les entreprises de taille intermédiaire, la tâche est souvent plus ardue car les compétences reposent sur des hommes clés et que ceux-ci participent déjà au capital de la société. CASH, LE POINT FAIBLE DES REPRISES INTERNES

Le second frein à la reprise interne est de nature financière. Alors que le profil type du repreneur externe est un cadre de grande entreprise, âgé de 35 à 50 ans, ayant accumulé un pécule en vue de racheter une entreprise, le salarié de PME anticipe rarement un tel investissement et se retrouve sans grands moyens le moment venu. Alors que les cédants ont presque toujours pour objectif d’optimiser le prix de vente afin de se constituer un pécule pour leur retraite et préfèrent un repreneur extérieur qui amène du cash, c’est la faiblesse du montant des apports qui constitue le point faible de beaucoup de reprises internes car les entreprises saines coûtent cher et les banques refusent de prêter sans garanties. 5 SOLUTIONS DE FINANCEMENT

Le financement d’une RES (reprise d’entreprise par les salariés) est possible via différentes solutions pour un patron cédant qui n’est pas pressé d’obtenir sa juste rémunération : association à plusieurs cadres, entrée d’investisseurs extérieurs, sortie progressive du capital, paiement fractionné, etc. 5 solutions pour financer la reprise : 1. LMBO Le leverage management buy out (LMBO) est la méthode la plus utilisée dans la reprise par les salariés. Il s’agit pour les associés de créer d’abord une société holding qui rachète l’entreprise et qui s’endette auprès des banques,

souvent moins frileuses qu’avec un repreneur externe. Dans ce schéma, le repreneur n’achète pas directement les titres de la société mais les fait racheter par une autre société, une holding, spécialement créée dans l’objectif de la reprise. Celle-ci peut revêtir n’importe quelle forme juridique : EURL, SARL, SAS, SA, etc. L’effet de levier financier est alors de l’ordre de 2 à 4 fois le montant des apports. Il suffit donc d’un apport de 250.000 à 300.000 euros pour acquérir une entreprise d’une valeur d’un million d’euros. Dans la plupart des cas, les apports personnels excèdent rarement 30 % du montant global. Si l’apport initial des salariés se révèle insuffisant, il est possible d’intégrer des investisseurs, voire l’ancien propriétaire, avec des participations minoritaires. Le succès d’un LMBO dépend surtout de la rentabilité de l’entreprise cible, car ce sont exclusivement les dividendes remontés vers la holding qui servent à payer la dette bancaire.

DES DISPOSITIFS FISCAUX INCITATIFS Depuis 2007, le législateur a instauré un avantage fiscal pour faciliter la reprise d’entreprise par les salariés. Cet avantage consiste en un crédit d’impôt en faveur des sociétés holdings constituées en vue du rachat d’une société, dès lors que le capital de la holding est détenu, en tout ou partie, par les salariés de la société rachetée (au moins 15 salariés ou 30 % de l’effectif si la société n’excède pas 50 salariés). Le crédit d’impôt est égal au montant de l’impôt sur les sociétés dû par la société reprise au prorata du pourcentage du capital détenu indirectement par les salariés et dans la limite des intérêts dus au titre des emprunts contractés pour ce rachat (article 220 nonies du Code général des impôts). Il existe un second avantage au titre de l’article L 1611-2 du code de sécurité sociale qui est la possibilité pour les salariés qui reprennent une entreprise, tout en conservant un emploi salarié, d’être exonérés des cotisations de sécurité sociale dues au titre de leur nouvelle activité (cotisations d’assurance maladie, maternité, veuvage vieillesse, invalidité décès et d’allocations familiales), pendant un an pour la part de rémunération provenant de cette activité inférieure à 120 % du Smic.

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3. Location-gérance Cette solution assortie d’une promesse de vente n’a d’intérêt pour un repreneur interne que si la banque se montre frileuse. Durant tout le temps de la location-gérance, le repreneur constitue une réserve financière pour augmenter le montant de son apport, montrant ainsi à la banque sa capacité à pouvoir gérer l’entreprise. Le principal risque pour le cédant est que la vente ne se fasse pas, faute pour l’acheteur de n’avoir atteint les objectifs fixés. Dans ce cas, il récupère le fonds de commerce mais avec une valeur diminuée.

5. Fonds d’investissement Afin de boucler le tour de table financier, des apports en capital minoritaires sont possibles y compris pour les petites entreprises. Des fonds spécialisés comme ceux des Scop, de France Initiative, de Fondelia, de Sigma gestion, apprécient tout particulièrement la reprise interne. En contrepartie, le repreneur doit prévoir leur sortie à moyen terme.

LE COUP DE POUCE D’OSEO Avec le Contrat de Développement Transmission, Oseo peut apporter une aide sous la forme d’un prêt, sans garantie ni caution personnelle, compris entre 40.000 à 400.000 euros (Soit 40% maximum de l’ensemble des prêts consentis), le tout étalé sur une durée de 7 ans maximum avec un allégement du remboursement les deux premières années, à la condition expresse que l’entreprise ne soit pas en difficulté. Ce prêt a pour vocation de financer l’achat majoritaire de parts ou d’actions, de fonds de commerce mais aussi les frais d’acquisition, le remboursement de comptes courants ou encore le renforcement du fonds de roulement. Il accompagne systématiquement les prêts bancaires d’une durée minimum de 5 ans qui peuvent euxmêmes bénéficier d’une garantie Oseo.

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L’engouement depuis plusieurs années pour le modèle coopératif des Scop ne se dément pas. Nés au 19e siècle, les principes de mutualisation des moyens, fonctionnement démocratique, accession à la responsabilité et à l’initiative économique... qui fondent les coopératives sont des alternatives sérieuses à la crise que traverse le capitalisme financier. Pour Pascal Trideau, directeur général de la Confédération générale des Scop, la Scop est «Un modèle ambitieux qui responsabilise les salariés, qui redonne du sens à leur travail. Mais il faut bien expliquer le fonctionnement d’une entreprise en Scop pour ne pas mélanger la gestion quotidienne respectant la hiérarchie établie et les grandes options stratégiques qui se prennent en assemblée, une fois par an. A l’occasion de ces assemblées, chaque salarié associé peut prendre part au vote selon la règle une personne = une voix». Il souligne également «Qu’une Scop n’est pas une formule miracle pour résoudre une situation conflictuelle avec l’ancien patron. C’est une entreprise comme les autres qui a besoin d’une équipe soudée autour d’un leader, d’un marché et d’un savoir-faire pour fonctionner.»

un risque majeur pour les entreprises

S’entourer des bons conseils est sans aucun doute l’une des clés de la réussite entrepreneuriale. Mais comment choisir un expert-comptable ? Comment être certain de ses compétences techniques et de sa légitimité au regard de la loi ? Tels sont les pièges à éviter dans lesquels bon nombre de comptables illégaux tentent d’attirer les entrepreneurs et dont les conséquences peuvent être fatales à leur entreprise. Comment les éviter ? Comment sécuriser son entreprise ? Par l’intervention d’un expertcomptable inscrit au tableau de l’Ordre des Experts-Comptables, seul professionnel indépendant habilité légalement à tenir la comptabilité des entreprises et pouvant de ce fait répondre de ses actes en vertu de son assurance responsabilité civile professionnelle (RCP). L’article 20, alinéa 2, de l’Ordonnance n° 45-2138 du 19 septembre 1945 dispose que : «Exerce illégalement la profession d’expert-comptable celui qui, sans être inscrit au tableau de l’ordre en son propre nom et sous sa responsabilité, exécute habituellement des travaux prévus par les deux premiers alinéas de l’article 2 ou qui assure la direction suivie de ces travaux, en intervenant directement dans la tenue, la vérification, l’appréciation ou le redressement des comptes». Ainsi, nul ne peut porter le titre d’expert-comptable ni en exercer la profession s’il n’est inscrit au Tableau de l’Ordre. Les experts-comptables ont des fonctions sociales et économiques majeures, c’est la raison pour laquelle l’Etat leur a confié des prérogatives d’exercice comportant de nombreuses contreparties et contraintes.

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L’exercice illégal de l’expertise comptable :

On retrouve fréquemment dans la jurisprudence l’existence de ce lien indissociable entre la compétence et le titre professionnel. Un arrêt de la Cour d’appel du 29 mars 2010 reproche ainsi au prévenu d’avoir exercé de manière illicite l’activité d’expert-comptable « sans en avoir ni le titre, ni la compétence ».

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4. Earn out Dans ce système, le paiement comprend une partie fixe et une partie variable (earn out) étalées dans le temps, avec des versements proportionnels aux résultats de l’entreprise. Il s’agit d’une bonne solution si le cédant est convaincu que son entreprise va se développer car le earn out optimise le prix et implique également le cédant qui démontre ainsi un signe de confiance dans son outil de travail et dans les repreneurs.

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2. Crédit vendeur Dans le cas où l’apport et le prêt bancaire ne suffisent pas, le cédant peut consentir de luimême un prêt au repreneur (paiement différé avec ou sans intérêt, contribution au financement) impliquant alors une prise de risque certaine. Il s’agit là d’un signe fort de confiance envers le nouveau management, synonyme d’engagement de la part de l’ancien propriétaire qui reste ainsi impliqué dans l’affaire et disponible pour la réussite de la reprise.

Pour être inscrit au Tableau de l’Ordre, le professionnel doit également : • Suivre chaque année une formation d’une durée égale au moins à 40 heures aux fins d’assurer une actualisation des connaissances ; • Appliquer des normes de qualités ; • Respecter des règles déontologiques très strictes ; probité, indépendance… • Régler des cotisations et des primes d’assurances de responsabilité civile professionnelle.

Le non-respect de ces différentes obligations par le professionnel engage sa responsabilité disciplinaire, fiscale, civile et pénale. De nombreux illégaux exercent le métier d’expert-comptable sans disposer de cette compétence et de ces garanties inhérentes à la profession. L’illégal n’a pas les connaissances et le savoir-faire que seul le diplôme d’Etat garantit ; il n’est pas soumis aux règles de bonne conduite que le code de déontologie impose et ne sera pas à fortiori passible de poursuites disciplinaires ; il n’est soumis à aucune obligation de couverture par une assurance de responsabilité civile professionnelle. Les travaux réalisés et les éventuelles erreurs commises ne seront donc pas couverts, et cela au détriment du client. Ce dernier se retrouvera dans une situation précaire pouvant aller jusqu’au dépôt de bilan. En raison de la gravité de cette infraction et des conséquences dramatiques qu’elle peut entraîner pour les clients, le législateur a prévu de lourdes sanctions pénales. L’article 433-17 du Code pénal prévoit une peine pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement et une amende de 15 000 euros, à laquelle peut s’ajouter à titre de peine complémentaire et conformément à l’article 43322 du Code pénal « l’affichage ou la diffusion de la décision prononcée dans les conditions prévues par l’article 131-35 ». Pour les personnes morales, l’article 433-25 du Code pénal prévoit une amende « dont le taux maximum est égal au quintuple de celui prévu pour les personnes physiques » outre diverses autres peines parmi lesquelles on peut relever le placement sous surveillance judiciaire, la fermeture des établissements, etc. Comme beaucoup d’autres professions réglementées (architectes, avocats, géomètres experts…), l’exercice légal de la profession d’expert-comptable implique l’inscription au Tableau de l’Ordre des Experts-Comptables, un Ordre professionnel. Cet Ordre professionnel a la personnalité morale, ce qui lui donne la possibilité d’agir en justice pour défendre les intérêts de la profession. Un Ordre professionnel peut se constituer partie civile à l’occasion d’une infraction d’exercice illégal de la profession. La liste des Experts-Comptables figure sur notre site internet et vous sera communiquée sur simple demande de votre part.

Ordre des Experts-Comptables – Région Poitou-Charentes-Vendée 33, Avenue de Paris – B.P. 8733 - 79027 NIORT Cedex Tél : 05 49 28 34 02 – Fax : 05 49 28 36 91- E-mail : croecpcv@experts-comptables.org www.experts-comptables-poitou-charentes-vendee.fr

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n LES AVANTAGES DE LA HOLDING POUR REPRENDRE OU TRANSMETTRE UNE ENTREPRISE UNE OPÉRATION RELATIVEMENT SIMPLE

Sur le principe, la création d’une holding donne naissance à un groupe de sociétés permettant d’obtenir certains avantages. La création d’une société holding est exactement similaire à la création de tout autre type de société avec une structure juridique qui est fonction du choix de ses fondateurs (Sarl, SAS, SA, SNC…). L’avantage de la holding est qu’elle bénéficie du régime mère-fille (dès lors qu’elle détient une participation d’au moins 5% et depuis plus de 2 ans) qui consiste à éviter une double imposition. Les principales opérations le plus souvent menées lors de la création de la holding sont : • Apporter à la holding des titres d’autres sociétés (personne physique ou morale) • Acquisition de titres par rachat ou reprise totale ou partielle d’une entreprise (ou plusieurs) • Devenir actionnaire fondateur de sociétés opérationnelles au moment de leur création

PRINCIPES DE LA HOLDING • Société par actions : Limiter la responsabilité des fondateurs • Repreneur : Position d’associé majoritaire • Investisseurs : Mise à disposition de fonds avec participation au capital/emprunt

parts de la société cible (SARL, SA, SAS…) avec un remboursement effectué uniquement avec les remontées de dividendes de la société d’exploitation devenue filiale de la holding. L’objectif est de profiter des effets de levier et d’un moindre coût de l’emprunt, sachant que c’est la société reprise qui finance elle-même, en grande partie, sa propre acquisition. L’intérêt des holdings est également de permettre la transmission de société(s) par vente ou par donation et plus généralement, pour gérer le patrimoine professionnel d’un dirigeant et/ou répartir ce patrimoine entre les membres de sa famille. Pour les dirigeants, la holding présente aussi des atouts non négligeables en matière d’impôt sur le revenu, de droits d’enregistrement et d’impôt sur la fortune.

3 EFFETS DE LEVIER La holding permet de recourir à 3 leviers même si ceux-ci ne peuvent pas tous être optimisés simultanément : • Levier juridique : Le montant de l’investissement pour contrôler majoritairement la cible est réduit. Il suffit de disposer de seulement 51% du capital de la holding qui rachète la cible. • Levier financier : C’est la société cible qui doit assurer le remboursement de l’emprunt par le versement des dividendes. Le taux de retour sur investissement de la cible doit donc être supérieur aux taux d’intérêt bancaires. • Levier fiscal : Ce levier permet d’optimiser diverses dispositions fiscales dont la déduction fiscale des intérêts d’emprunt au niveau de la holding. Le régime des sociétés mère-fille (dès lors qu’une société détient plus de 5% dans le capital d’une autre société) permet la distribution de dividendes sans imposition entre la cible et la holding ainsi que de bénéficier du régime d’intégration fiscale lorsqu’une société détient plus de 95% du capital d’une autre société.

Lorsqu’une société opérationnelle est détenue par le biais d’une holding, c’est cette dernière que l’on doit transmettre. La société holding se prête en effet parfaitement aux opérations de cession et aux rapprochements familiaux, alors qu’une société opérationnelle doit rester simple dans la composition de son capital, sous peine de décourager les investisseurs potentiels. C’est la raison pour laquelle avant de transmettre une société d’exploitation, il est souvent conseillé de créer une société holding. De cette manière, les titres d’une holding peuvent être transmis avec une valeur de revente mais aussi par donation ou succession à un repreneur (enfant par exemple). Il est également possible de faire un apport des titres de la société cible à une holding qui les revendra immédiatement afin d’éliminer les plus-values sur la cession des titres. Dans ces conditions, les titres bénéficient généralement des mêmes avantages en matière de droits d’enregistrement que les transmissions de

La législation fiscale distingue 2 formes de holding dites passives ou actives. Les holdings passives (ou pures) sont celles qui ne font qu’exercer les prérogatives habituelles d’un actionnaire à savoir, une activité liée exclusivement à la détention d’un portefeuille de titres issus des filiales et de leur contrôle. Les holdings actives (ou mixtes) sont celles qui exercent, en plus, une activité différente de celle de la filiale et/ou qui fournissent des prestations à cette dernière (activités de conseil, centralisation de la trésorerie, tenue de la comptabilité, diffusion d’informations…). Elles sont également appelées holdings animatrices lorsqu’elles s’immiscent dans la direction et la gestion de leur filiale.

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• Holding familiale L’objectif consiste à gérer les détentions de titres dans une ou plusieurs sociétés filiales par le dirigeant et les membres de sa famille. Il s’agit, le plus souvent, d’une société sans activité propre (holding passive) destinée à répartir les participations des différents actionnaires du groupe familial dans les sociétés filiales.

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L’objectif principal de la holding est de faciliter la reprise ou la transmission d’une entreprise cible en bénéficiant de plusieurs effets de levier. De manière conventionnelle la plupart des holdings sont utilisées pour reprendre des entreprises selon un schéma précis. Généralement, le repreneur crée une société holding qui emprunte auprès des banques pour acquérir les

L’avantage fiscal est subordonné, en principe, à la souscription d’un engagement collectif de conservation des titres pendant un délai de 2 ans, portant sur au moins 34 % des parts ou actions de la société (20 % si celle-ci est cotée). Cet engagement doit être souscrit antérieurement à la donation ou à la succession et doit avoir été signé entre le défunt ou le donateur et un ou plusieurs autres associés (personnes physiques ou morales). Toutefois, l’exonération des trois quarts des droits peut s’appliquer, même en l’absence d’engagement collectif de conservation des titres, si les titres sont détenus depuis au moins 2 ans par le défunt ou le donateur et si celui-ci a exercé depuis plus de 2 ans une fonction dirigeante et si les titres transmis atteignent le seuil de 34 %. Dans tous les cas, le bénéficiaire des titres doit s’engager à conserver les titres reçus pendant au moins 4 ans à compter de la fin de l’engagement collectif de conservation.

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parts ou d’actions de sociétés opérationnelles. Par ailleurs, la transmission de titres d’une holding animatrice bénéficie, pour le calcul des droits, d’une exonération à hauteur des 3/4 de leur valeur, sans limitation de montant. Les transmissions de titres de holdings passives en bénéficient également, mais dans la limite de la valeur de leur participation dans la société opérationnelle.

Lorsqu’elles exercent une activité économique, les holdings animatrices sont assujetties à la TVA, y compris sur la facturation des prestations à la filiale. Elles peuvent alors normalement déduire la TVA sur les dépenses liées à leur activité et les taxes sur les dépenses payées lors du montage de reprise de la filiale. Sur le plan fiscal, il ne suffit pas que le dirigeant de la holding soit également celui de la filiale pour considérer la société holding comme animatrice. La charge de la preuve de l’animation incombe au dirigeant de la holding, et cette preuve doit résulter d’éléments concrets montrant l’influence réelle de la holding sur le groupe.

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DOSSIER ENTREPRENDRE Cette formule offre 3 avantages : • Possibilité de donner une part importante à ses héritiers sans perdre le contrôle de la société • Eviter une dispersion des titres • Permettre au successeur qui doit reprendre l’activité, d’avoir le contrôle du groupe et d’être majoritaire dans la société d’exploitation. • Holding en commandite par actions La holding sous forme de société en commandite offre une grande liberté contractuelle. Elle distingue les associés commanditaires qui ont vocation à percevoir des dividendes mais ne participent pas à la gestion de la société et les associés commandités qui détiennent le pouvoir de gestion mais sont, en contrepartie, tenus indéfiniment et solidairement des dettes sociales. Un des grands intérêts de la formule est le caractère de quasi-irrévocabilité du gérant (commandité) dès lors que les modalités de révocation définies dans les clauses statutaires indiquent la nécessité d’une révocation à l’unanimité des associés

intégrant le commandité, qui de fait, n’aura aucun avantage à se saborder lui-même. Cette quasi-irrévocabilité va même plus loin, puisqu’il est possible d’organiser une gérance héréditaire par l’interposition d’une société familiale formée de personnes physiques (SARL, SA), dont la mission de gérance permet aux associés de se succéder par transmission ou cession des droits sociaux. • Holding SAS La création d’une holding sous forme de société par actions simplifiées (SAS) permet d’établir des clauses inégales de répartition des bénéfices, de créer des actions à vote plural et/ou d’attribuer à ces actions un certain pourcentage du bénéfice (par exemple 60 %). Les autres actions, dont la valeur est faible, peuvent être transmises aux enfants avec une soulte le cas échéant et un montant des droits à payer relativement faible. Principales sources utilisées : L’Entreprise - L’Expansion Problèmes Economiques - www.culture.entreprise.free.fr - www. lecoindesentrepreneurs.fr

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Face à une conjoncture morose, l’union semble être un remède efficace. Avec plus de 130 adhérents, le Cluster Eco-Habitat regroupe des professionnels de toute la région qui souhaitent réussir la transition à laquelle est soumise le monde de la construction et de l’aménagement aujourd’hui. Maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, industriels, entreprises, bureaux d’études, collectivités ou encore chercheurs, se retrouvent ainsi régulièrement pour échanger, partager et monter en compétence. Plusieurs types d’actions sont déclinés dans toute la région : ateliers et conférences thématiques, formations continues, visites et restitutions d’opérations exemplaires, aide aux projets innovants, projets collaboratifs, supports d’information, etc.

Au programme de cette fin d’année : un atelier sur l’Habitat Passif, deux formations (étanchéité à l’air et RT 2012), ainsi qu’ un rendez-vous sur les financements et accompagnements d’ entreprises innovantes. Le Cluster animera également le village « Eco-construction et Aménagement Durable » les 12 et 13 octobre lors du prochain Salon de la Croissance Verte à La Rochelle. Les professionnels intéressés pourront également s’inscrire à la conférence consacrée aux « premiers résultats et enseignements pour les logements et les bâtiments BBC » avec l’intervention de trois experts. Pour en savoir plus et rejoindre cette dynamique régionale : www.cluster-ecohabitat.fr

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INTERVIEW D’ALAIN GRIPPON, PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DE POITOU-CHARENTES JDP : Comment se porte la création d’entreprises en Poitou-Charentes ? Alain Grippon : Il faut resituer le Poitou-Charentes au plan national. En 2011, il y a eu 500 000 nouvelles entreprises, soit une baisse du nombre brut de créations de 10 à 12 % par rapport à 2010. Le Poitou-Charentes possède de bons atouts en matière de création d’entreprises et en 2011 les 6 CCI de notre région ont accueilli 9 000 porteurs de projets avec, au final, 4 200 entreprises enregistrées au Centre de formalités des entreprises (CFE), donc hors auto-entrepreneurs. Nous représentons ainsi 2,2 % des entreprises créées en France en 2011, ce qui nous place au 13e rang sur 22 régions. Compte tenu de la taille relative de notre région, c’est très honorable. Viennent s’ajouter à ces créations, les auto-entreprises qui ne passent pas par les CFE. Parmi celles-ci, la moitié n’a pas réalisé de chiffre d’affaires et, du fait des formalités très simplifiées qui leur sont demandées mais aussi des contraintes moins importantes qu’elles assument, ces auto-entreprises créent une concurrence difficile pour les entreprises « traditionnelles ». JDP : Quel est le rôle des CCI dans la création / reprise d’entreprises ? Alain Grippon : Les CCI ont plusieurs missions, certaines régaliennes, d’autres propres à chaque chambre. Parmi les missions d’ordre public, les Centres de formalités des entreprises, le recueil et le développement de la taxe d’apprentissage sont les principales. Pour ce qui concerne les actions spécifiques, elles varient selon le profil des ressortissants des chambres mais on retrouve bien entendu l’appui aux entreprises, notamment dans la création et la reprise. Les CCI sont très actives sur le sujet en matière de formation, conseil individuel et collectif, cela peut concerner l’intelligence économique, l’accueil du public, les accès handicapés, la création de site Internet… Les 6 CCI de Poitou-Charentes se sont ainsi affiliées au réseau « Entreprendre en France », réseau national de professionnels au service de la création, qui met en place un certain nombre de process d’harmonisation en matière de communication et d’information. Cela nous aide à avoir une vision régionale, tout en respectant les spécificités propres à chaque territoire. Ainsi, exemple de spécificité sur le Poitou-Charentes, la Charente-Maritime a une forte proportion de métiers de bouche et de commerces, ce qui est moins le cas en Charente ou en Vienne. Ces typologies conduisent à des actions adaptées. C’est pourquoi des évènements et des actions d’information et de formation ont lieu sur les 20 villes de nos 4 départements… Toutes les CCI ont par contre une action importante en matière d’accueil des porteurs de projets pour faire un premier diagnostic sur la base de la nature du projet, de ses enjeux financiers, de ses forces et faiblesses, des opportunités de marché. Elles organisent des demi-journées d’information collective (avec 10 à 12 porteurs), puis des suivis personnalisés pour aider le porteur de projet à élaborer son business plan, son plan de financement, voire l’accompagner lors de la présentation du dossier auprès des banques. Outre l’étude de faisabilité, elles peuvent fournir les informations utiles à l’étude de marché, extraites des bases de données consulaires, soit gratuitement s’il s’agit d’informations brutes, soit payantes dans le cas d’études particulières qui demandent un travail de sélection, d’analyse, etc. Les CCI apportent, à la fois, une vision généraliste et une très bonne connaissance des spécificités de chacun de leur territoire, elles accompagnent en premier lieu les TPE. En Poitou-Charentes, les chambres jouent aussi un rôle d’alerte. Elles sont parmi les premières à l’avoir fait par exemple en matière d’e-commerce, de nouvelles pratiques ou encore de sécurité. Bref leur rôle est triple, en matière d’information, d’aiguillage et de soutien des porteurs des projets, dans un cadre de proximité mais aussi dans un souci de cohérence régionale. JDP : Des nouveautés sont-elles prévues pour cette fin d’année ? Alain Grippon : L’opération nationale « 500 000 et moi », ainsi baptisée pour rappeler le nombre potentiel important de créateurs en France est prévue sur le 4e trimestre avec les 6 CCI de notre région qui se sont intéressées à cette action à laquelle elles participent. Elle consistera à s’appuyer sur le Web. Les porteurs de projets feront une vidéo autour de leur projet en studio avec des spécialistes, laquelle sera mise en ligne et les clubs de fans voteront sur la qualité des projets. Il s’agit à la fois de faire la promotion des projets économiques, de créer le buzz autour de ceux-ci et de facto d’une « étude de marché » réalisée en direct auprès des internautes. Outre son côté « communiquant » cette opération aura le mérite d’aider les porteurs à relooker leur projet pour le rendre commercialement attractif. L’opération mise donc sur le « média » que constituent les réseaux sociaux, tout en favorisant un travail de fond de la part des futurs créateurs d’entreprises. JDP : Où en est la « régionalisation » des chambres de commerce ? Alain Grippon : Les chambres régionales existent depuis longtemps mais la loi de 2010 (RGPP) a renforcé ce niveau territorial, en régionalisant les services mutualisables dans un souci d’économies mais aussi pour éviter les doublons. L’appui aux entreprises reste sur les territoires mais toutes les actions de communication qui peuvent l’être deviennent globales, comme tout ce qui concerne la logistique, le back office, etc. Ainsi, depuis 2011, les ressources fiscales sont-elles gérées par la CCI régionale qui les répartit ensuite dans chaque CCI. A partir du 1er janvier 2013, tous les personnels des CCI des territoires seront rattachés à la CCI régionale, qui assumera l’ensemble de la responsabilité administrative, la gestion des paies, etc. Les deux niveaux – territorial et régional – perdureront mais avec une plus forte complémentarité et l’application systématique du principe de subsidiarité. JDP : Que vous inspire le contexte économique actuel ? Alain Grippon : Il faut rester optimiste car le mental est fondamental pour la croissance et la vie de l’entreprise. Aussi je crois qu’afficher le sourire, faire preuve de dynamisme et garder l’espoir, est bien plus constructif que de porter un discours bâti autour « des larmes, de la sueur et du sang ». Propos recueillis par Nathalie Vauchez

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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES 16

CHARENTE

LA CDC DE COGNAC S'APPELLE DÉSORMAIS « GRAND COGNAC »

La Communauté de Communes de Cognac est née en janvier 1994 de la volonté de 12 communes. Avec l’entrée de Saint-Laurent-de-Cognac en 2001 et Javrezac en 2002, elle couvre désormais un territoire de 180 Km2 qui compte plus de 36.000 habitants. Cet été, le bureau communautaire a décidé de dynamiser l’image de la CDC en modernisant le logo, en ajoutant une phrase de signature «Ici commence demain» et surtout en donnant la nouvelle appellation « Grand Cognac ». Autant de signes symboliques qui reflètent « le projet ambitieux de notre territoire » plaide Robert Richard, le président de la Collectivité. DU COTE DU COGNAC

Les petits producteurs misent aussi sur la vente directe. Les records de production et de ventes ne concernent pas que les grandes maisons de cognac, les petits producteurs en profitent aussi. En effet, le syndicat des vignerons recense 40 viticulteurs indépendants qui réalisent la totalité de leur chiffre d’affaires en vente directe. Sur les 5.000 producteurs du Cognaçais, 200 pratiquent la vente directe. Décomposition du prix d’une bouteille de cognac Selon notre confrère La Tribune, le prix d’une bouteille-type de cognac vendue à 17€ se divise en quatre grande partie : coût de production 2,35€, vieillissement, conditionnement, pub, transport, marges 2,97€, distribution 2,69€ et part de l’Etat (droit indirect, cotisation sécu, TVA) 8,93€. Progression de 20% à l’export Au 1er semestre, le chiffre d’affaires du cognac réalisé à l’export affiche une hausse de 200M€, soit un bond de 20%. Le Bordeaux n’est pas en reste avec une progression de 300M€ de CA, soit une hausse de 31%. Selon la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux, le secteur représente le 2e poste excédentaire de la balance commerciale française derrière l’aéronautique.

LE CAMPUS DES MÉTIERS DE COGNAC SE SENT POUSSER DES AILES

A Cognac, le campus des métiers va construire à l’horizon mi-2013 près de 1.600 m2 de locaux supplémentaires pour accueillir de nouvelles formations (bac pro logistique lié aux métiers du cognac, filière liée au métier du verre, chaudronnerie, CAP livreur), mais aussi créer un atelier de foudrerie pour compléter la formation tonnellerie et enfin donner plus d’espace à la formation en coiffure, trop étriquée dans ses 60 m2. La construction d’une cinquantaine de chambres permettra également d’attirer sur le campus des élèves-internes venant de France entière. CRÉATIONS ET FERMETURES D’ENTREPRISES EN CHARENTE, EN 2011

2.262 entreprises dont 60% d’auto-entreprises ont été créées en Charente en 2011, contre 2.600 en 2010. Soit une baisse de 13%, chiffre conforme à la moyenne régionale. Le recul est surtout sensible dans le secteur industriel (-27,2%) et dans les services aux entreprises (-15,3%). Toutefois, les chiffres du 1er semestre 2012 sont beaucoup plus réjouissants (voir rubrique « Poitou-Charentes » ci-après). On compte désormais 4.294 auto-entrepreneurs dans le département. Ils affichent en moyenne un chiffre d’affaires de 7.700 € par an, contre 5.300 il y a deux ans. La Charente a enregistré 254 fermetures d’entreprises en 2011 contre 224 en 2010, soit une hausse de 11,80%. Par secteurs : - industrie (24 défaillances), - commerce (118), - service aux entreprises (38) - et service aux particuliers (14). Pour mémoire, 1.230 entreprises ont fermé en Poitou-Charentes en 2011, soit une progression 4,95% par rapport à 2010.

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Rappelons que 10 millions d’€ ont été investis entre 2009 et 2011 pour remettre le réseau en état et fluidifier la desserte à l’intérieur du port de La Pallice.

CHARENTE-MARITIME

NOUVEAUX TRAFICS ET NOUVEAUX CLIENTS POUR L’OFP LA ROCHELLE

LE PAYS SANTON VEUT BOOSTER SON ATTRACTIVITÉ

OFP La Rochelle, 1er Opérateur Ferroviaire Portuaire sur le territoire français et filiale de Port Atlantique La Rochelle et d’Euro Cargo Rail, franchit un nouveau cap avec une offre logistique ferroviaire plus large et le transport de nouvelles marchandises. En effet, après avoir transporté 100.000 tonnes en 2011, OFP La Rochelle devrait atteindre les 250.000 tonnes en 2012. Conçu pour assurer un report modal de la route vers le fer au service du développement du Port de commerce, dans la mouvance du Grenelle de l’environnement, et mis en exploitation le 8 octobre 2010, OFP est passé de deux trains par semaines en 2011 à un train quotidien cette année. Le Groupe Soufflet (20 à 30.000 tonnes) et le Groupe Sica Atlantique pour les produits céréaliers ainsi que le Groupe Picoty (40 à 45.000 tonnes) pour les produits pétroliers sont en grande partie à l’origine de cette forte progression. Sans compter le volume de pâte à papier qui est passé de 50.000 tonnes en 2011 à 175.000 tonnes cette année. Autre opportunité saisie : OFP La Rochelle ne se contente plus de faire partir ses trains remplis de marchandises depuis le terminal portuaire de La Pallice pour les faire revenir à vide. Il assure de plus en plus le retour avec une autre cargaison. Exemple : chargés de pâte à papier à destination de Saint-Romain-en-Gal (Rhône), les wagons reviennent à La Rochelle avec des bouteilles pour le compte d’Owen-Illinois, leader mondial de l’emballage verrier. La liaison ferroviaire La Rochelle – Rhône-Alpes est ainsi devenu un axe ferroviaire solide. L’opérateur, qui compte une quinzaine d’employés, gagne ainsi peu à peu des parts de marché sur la SNCF Fret, l’opérateur ferroviaire leader en France.

En décrétant une nouvelle zone d’aménagement concerté (ZAC) de 55 hectares dans la continuité de la zone du Parc les Coteaux, la CDC du Pays Santon adopte une stratégie clairement offensive. Concrètement, les travaux débuteront fin 2013 avec une première phase qui concernera 39 hectares dont 23 utiles : 14 hectares à vocation commerciale et 9 à vocation industrielle et artisanale. A terme, 50% de la nouvelle ZAC (sud) seront destinées à des commerces et 50% (nord) à des entreprises de production. Le coût du projet global est estimé à près de 13 M€ tandis que 1.200 créations d’emplois sont attendus d’ici 2020. TRAFIC TOUJOURS EN HAUSSE POUR L’AÉROPORT DE LA ROCHELLE

Cet été, le trafic de l’aéroport de La Rochelle a encore progressé d’environ 4% par rapport à une année 2011 qui avait déjà été un bon crû. Au mois d’août, 48.000 passagers ont été enregistrés soit l’équivalent du nombre de passagers annuel il y a quelques années. Les taux de remplissage vers Londres et l’Irlande ont été particulièrement performants. Porto a également trouvé son rythme de croisière tandis que la ligne d’Oslo (créée depuis deux ans) accuse du retard sur ses objectifs. L’arrière saison se présente plutôt bien avec des vols programmés jusqu’à la fin du mois de novembre, contre fin septembre habituellement. Si bien que la progression du trafic pourrait cette année être de l’ordre de 5 à 10%. Même si les installations de l’aéroport commencent à devenir franchement exiguës, les projets d’ouverture de lignes ne manquent pas, notamment vers l’Espagne, la Suisse et l’Italie.

Venez assister à la cérémonie de remise des Trophées F d’Or 2012 de la formation professionnelle en Poitou-Charentes

Les Trophées F d’Or 2012 seront remis aux entreprises désignées par le jury

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Pour cette 2nde édition, les entreprises partagerons leurs expériences sur des thématiques diverses : l’anticipation économique, la sécurisation des parcours, la diversité, les projets d’entreprise, le management, les recrutements, ...

Pour recevoir une invitation, contactez nous à opcalia.poitou-charentes@opcalia-pc.com Opcalia Poitou-Charentes, 44 avenue de Paris, 79000 NIORT Tél : 05.49.28.47.19 opcalia.poitou-charentes@opcalia-pc.com

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DEUX-SÈVRES

L’URSCOP POITOU-CHARENTES CRÉE UN INCUBATEUR DE PROJETS COOPÉRATIFS, A NIORT

L’Union Régionale des Scop Poitou-Charentes (URSCOP), qui fédère 120 coopératives soit 2.200 salariés co-entrepreneurs sur les quatre départements, a décidé de structurer son offre d’accompagnement en créant le premier parcours d’incubation de l’Economie Sociale et Solidaire en Poitou-Charentes. L’Urscop a acquis une partie des locaux de la « Maison de l’économie solidaire» à Niort pour y installer, dès octobre 2012, l’ « Ecole d’Entrepreneuriat en Economie Sociale ». Pour l’aider dans ce nouveau challenge, l’Urscop Poitou-Charentes bénéficiera de l’expérience acquise par son équivalent du Languedoc-Roussillon qui a créé Alter’Incub, premier incubateur en France dédié à l’innovation sociale et solidaire. Rappelons que l’Urscop a récemment créé avec le concours de l’université de Sherbrooke (Québec) « Campus Coopératives », la première école internationale d’été des jeunes créateurs de coopératives: 35 jeunes francophones ont ainsi été qui accueillis sur le campus de l’université de Poitiers du 2 au 14 juillet pour plancher sur la création de coopératives. 275.000 NOUVEAUX LOGEMENTS NÉCESSAIRES D’ICI 2040 EN POITOU-CHARENTES, DONT 45.000 EN DEUX-SÈVRES

En 2040, la région Poitou-Charentes devrait compter 207.000 ménages de plus qu’en 2010. Pour faire face à cette augmentation, il faudra, selon l’Insee et la Dreal, construire sur cette période 275.000 logements. La moitié permettra de compenser l’arrivée de nouvelles populations dans la région, l’autre moitié sera destinée à renouveler le parc et à répondre à la baisse de la taille des ménages

(tendance à la décohabitation des ménages et au vieillissement de la population). Plus précisément, 9.900 logements supplémentaires devront être construits par an entre 2010 et 2020, 10.300 chaque année entre 2020 et 2030 et 7.300 entre 2030 et 2040. • 46% des besoins en logements identifiés concernent la Charente-Maritime, soit la construction de 4.250 logements par an en moyenne d’ici 2040. Avec 2.150 logements par an, soit la moitié, la Vienne arrive en seconde position (23% de la production régionale), suivie des Deux-Sèvres avec 1.500 logements/an (16%) et de la Charente avec 1.300 logements/ an (14%). • Concernant les Communautés d’Agglomération, l’étude prévoit la construction de 950 nouveaux logements par an dans la CA de Royan Atlantique d’ici 2040, 700 pour celle de La Rochelle, 670 dans celle du Grand Poitiers, 520 pour la CA de Niort et seulement 250 dans pour le Grand Angoulême.

L’immobilier picto-charentais actuel, en chiffres • près de 65% des ménages du Poitou-Charentes sont propriétaires de leur logement, un taux bien supérieur à la moyenne nationale de 57,6%. • Avec plutôt de grands logements (5 pièces et plus): 42,2% contre 35,5% au plan national. . 30% (soit 190.000) des logements sont en situation de « sous-peuplement », « c’est-à-dire avec trois pièces de trop par rapport aux conditions normales d’occupation. C’est le cas pour les familles dont les enfants à l’âge adulte quittent la maison ou après le décès d’un conjoint. La moyenne nationale étant de 23%. • 5% sont, à l’inverse, en situation de surpeuplement (9% au niveau national) : il manque au moins une pièce au regard de la taille du ménage qui y réside.

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VIENNE

LE SALON AEROTOP 2012 MET LE CAP SUR LES MÉTIERS ET L’EMPLOI.

La troisième édition du Salon Aerotop qui se déroulera les 29 et 30 septembre mise sur deux arguments majeurs : le très fort développement du secteur aéronautique qui annonce des perspectives économiques durables et, plus ponctuellement, un meeting prestigieux avec un plateau particulièrement attractif : Patrouilles de France, Cartouche Doré, Réva… et la présence d’aéronefs emblématiques. Les grands groupes régionaux comme la Snecma, Sagem, Thalès, Sogerma et de nombreuses PME sous-traitantes seront bien sûr présents. Aérotop 2012 se caractérise notamment cette année par un « Forum des Métiers et de l’Emploi » où seront présentés les différents métiers du secteur aérospatial, les formations requises, les spécificités, les évolutions de carrières, les emplois. Des salariés et demandeurs d’emploi pourront même y consulter des postes à pourvoir en Poitou-Charentes. Ce salon, dédié aussi bien aux professionnels qu’aux non-initiés, se déroule cette année sur deux journées au lieu de quatre avec en compensation un meeting prestigieux, des animations particulièrement attractives, une conférence sur le thème : « PME-PMI : prendre sa place sur le marché de l’aéronautique » et une conférence de Jean-Loup Chrétien, premier spationaute français.

GREENAIRPARK, LE VILLAGE AÉRONAUTIQUE D’AVAILLESLIMOUZINE, EST PRÊT A DECOLLER

Stationner son avion à côté de son logement tout en disposant d’une piste quasi privée sera possible dès l’été prochain à trois kilomètres du centre d’Availles-Limouzine. Le projet, élaboré dès 2008 par Marc Pollin mais qui a rencontré quelques revers et complications administratives, a enfin trouvé sa conclusion. Le préfet a en effet retiré son recours demandant l’annulation du permis d’aménager. C’est ainsi que 42 lots, entre 4.500 et 6.800 m2 chacun, comprenant une maison personnalisée et un hangar sont proposés à un prix d’environ 400.000€. Quatre ont déjà trouvé preneurs. Deux pistes de décollage sont prévues, une en herbe, l’autre en dur. Ce projet, 100% privé, s’étend au total sur 42 hectares et représenterait 25 M€ d’investissement. L’ÉDITION 2013 DE FUTURALLIA AURA LIEU À ISTANBUL

La 18ème édition de Futurallia aura lieu les 5,6 et 7 Juin 2013 à Istambul. Plus de 600 participants sont attendus, venant de plus de 30 pays et issus de plus de 20 secteurs. Quelques 8.000 rendez-vous d’affaires y seront programmés. Futurallia est une plate-forme internationale de match-making et de développement d’affaires destinée aux PME. C’est une organisation internationale où, pendant trois jours, les entreprises peuvent planifier des rendez-vous individuels en face à face : jusqu’à 16 rendez-vous individuels par participant, pré-organisés. C’est aussi l’occasion de rencontrer des experts et d’établir un réseau d’affaires international. Futurallia a été organisée pour la première fois en 1990, au Futuroscope, à l’initiative de la CCI de la Vienne. Depuis, 17 Forums d’Affaires ont été réalisés dont Kansas City en 2011 et Lille en 2012. La convention d’affaires de juin 2012 à Lille a rassemblé un millier de participants et 655 entreprises, dont une quinzaine de la Vienne.

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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES

● POITOU-CHARENTES SALON DE LA CROISSANCE VERTE ET DES ÉCO-INDUSTRIES

Organisé par la Région Poitou-Charentes et le Pôle Éco-Industries, la salon aura lieu les 12 et 13 octobre 2012 à l’Espace Encan de La Rochelle. 200 exposants répartis en neuf villages thématiques feront découvrir aux professionnels et au grand public (samedi) les dernières innovations dans les domaines de l’éco-habitat, les énergies renouvelables, la mobilité durable, la formation, la recherche, l’éco-tourisme, les aliments sains, l’écologie industrielle et la valorisation des déchets … LA CARTE DES « ARRÊTS DE TRAVAIL ».

Le quotidien «Les Echos» a récemment dressé la carte de France des « arrêts de travail en 2011 ». Celle-ci fait apparaître de fortes disparités entre les régions puisque la proportion de salariés ayant connu au moins un arrêt de travail dans l’année varie de 13% dans les Hautes-Alpes et 19% à Paris pour les plus « solides » à 29% dans les Ardennes et en Alsace pour les plus « fragiles ». Au niveau régional, la Charente arrive en tête avec une moyenne de 23,6% à 24,8% des salariés ayant pris au moins un arrêt dans l’année, devant la Vienne et la Charente-Maritime (de 22 à 23,6%) et les Deux-Sèvres (de 19,1% à 22%). Comment expliquer de telles différences ? Les chercheurs de l’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) donnent quelques explications quant aux taux d’arrêts maladie constaté selon les départements ou régions. - La première réside dans l’intensité des contrôles qui serait responsable pour près d’un tiers des disparités géographiques. Pour exemple, 10% des arrêts sont contrôlés par la caisse d’Assurance-maladie en Mayenne contre 17% dans la Nièvre. - Le deuxième déterminant est la densité des prescripteurs d’arrêts maladie, à savoir les médecins généralistes. Davantage de praticiens sur un territoire équivaut à « un accès plus facile aux soins » et aussi à une plus forte « concurrence entre médecins, ce qui peut augmenter les prescriptions ». - Le malade lui-même n’est que le troisième facteur d’explication et ne serait responsable que d’un quart des disparités. Le principal critère : l’âge de son entrée sur le marché du travail. Plus il est précoce, plus le risque d’arrêt de travail est fréquent. Pour l’Irdes, l’explication réside

dans le fait que les personnes qui ont fait moins d’études sont plus nombreuses à pratiquer des métiers pénibles : les arrêts de travail « sont plus fréquents dans les secteurs caractérisés par un effort physique important et répétitif ». D’autres travaux, publiés en 2007 par l’Assurance-maladie, parvenaient à la même conclusion : « Plus le département comprend d’entreprises de l’industrie ou une proportion importante d’ouvriers, plus il y a d’indemnités journalières. A l’inverse, une économie tournée vers les services avec un nombre élevé d’employés, de cadres ou de professions intellectuelles supérieures, minimise le niveau des arrêts maladie. Ce qui expliquerait le « bon » score de la région parisienne. - Enfin, la façon dont les assurés sont couverts contre le risque de maladie explique aussi une partie des disparités géographiques. Les Alsaciens et les Mosellans bénéficient d’un régime spécial qui assure des indemnités journalières plus généreuses, sans délai de carence. La proportion d’arrêts maladie est justement plus élevée dans ces départements. Les salariés « probables ». Selon l’Irdes, la probabilité d’être en arrêt de travail connaît deux pics à 35 et 55 ans et pour ceux qui ont déjà bénéficié d’un arrêt maladie l’année précédente. Les salariés des grands groupes sont également plus souvent en arrêt maladie que ceux de PME, tandis que les salariés à temps partiel et ceux qui travaillent à domicile sont moins souvent arrêtés que ceux à temps complet. La bonne nouvelle Globalement, les indemnités versées au titre des « arrêts de travail » ont fortement ralenti en 2011 et ont même baissé en 2012 avec la hausse du chômage et le renforcement des contrôles. LA TAILLE DES MÉNAGES CONTINUE DE DIMINUER EN POITOU-CHARENTES

Entre 1999 et 2009, le nombre de ménages en Poitou-Charentes a augmenté de près de 15% alors que la population croissait seulement de 7%. Conclusion : la taille des ménages a diminué. Avec seulement 2,17 personnes en moyenne par ménage, le Poitou-Charentes figure parmi les régions où les ménages sont les plus petits, pointant en 24e position sur 26 suivie seulement par l’Auvergne et le Limousin. Des ménages de plus grande taille en DeuxSèvres Si tous les départements de la région sont concernés par la baisse de la taille des ménages, c’est en Vienne et en Charente-Maritime qu’elle se réduit le moins fortement mais c’est aussi là qu’elle est la plus basse depuis longtemps (2,14

et 2,15). Les Deux-Sèvres affiche les ménages les plus grands (2,25) devant la Charente (2,18). Davantage de grandes familles en périphérie des villes. Toutes les grandes aires urbaines du PoitouCharentes connaissent le même phénomène : la taille des ménages résidant en couronne est plus importante que dans la ville pôle. Le coût de l’immobilier et la pénurie d’offre dans les villescentres expliquent en partie cette situation. La différence la plus notable se retrouve à Poitiers où la taille des ménages est de moins de 1,9 personnes alors qu’elle dépasse 2,4 en périphérie. À l’inverse, à Châtellerault, la différence de taille entre ville pôle et couronne est la plus ténue de la région. Un tiers des ménages est constitué d’une seule personne. En 2009, les personnes vivant seules constituaient un tiers des ménages en Poitou-Charentes, comme au niveau national, soit une progression de 30% en dix ans. A l’inverse, les ménages d’au moins trois personnes, encore majoritaires en 1999 (plus de 35% des ménages), ne représentant plus que 29% des ménages dix ans plus tard (contre 34% au niveau national). Les familles nombreuses, c’est à dire les ménages constitués d’au moins six personnes, ne pèsent plus que 1%. Seules cinq autres régions sont encore plus touchées que le Poitou-Charentes par ce phénomène de ménage-solo, la plus concernée étant la Corse. Entre 1999 et 2009, 60.000 personnes seules supplémentaires ont été recensées. À l’horizon 2040, ce seront 162.000 personnes isolées supplémentaires qui devraient vivre en Poitou-Charentes, sous l’effet majoritaire du vieillissement. L’influence du vieillissement. La progression des ménages de petite taille est en partie due au vieillissement de la population. À partir de 60 ans, la plupart des personnes vivent seules ou en couple. Or, le Poitou-Charentes, avec ses 475.000 personnes de 60 ans ou plus, soit 27% de la population, figure parmi les régions où la part de la population âgée est importante. L’influence de la décohabitation. L’éclatement des familles dû aux divorces, la mise en couple de plus en plus tardive et même la régression de la vie en couple qui va bien audelà du simple recul du mariage, jouent un rôle important dans l’évolution du nombre de ménages et de leur taille. D’ailleurs, la hausse des ménages composés d’une seule personne a été la plus forte chez les 30-59 ans (+45%).

3.298 ENTREPRISES CRÉÉES EN POITOU-CHARENTES AU 1ER TRIMESTRE 2012

Les créations d’entreprises en Poitou-Charentes ont progressé de 10% au 1er trimestre 2012, contre +7,2% au niveau national. Le retour des créations d’auto-entreprises, 59% des 3.298 entreprises créées, est à l’origine de ce bon score régional. A l’inverse, la création d’entreprises traditionnelles s’est tassée : -11,2% au niveau régional (-3,9% au plan national). Tous statuts d’entreprises confondus, les secteurs contribuant le plus à cette hausse sont les activités de construction (+24,5%) suivis des activités commerciales, de transport et d’hôtellerierestauration (+14%). Seule l’Industrie, qui avait bénéficié fin 2011 d’un certain allant, enregistre au début de 2012 un flux de créations moindre (-8,3%). Le retour des auto-entrepreneurs Depuis le pic du 1er trimestre 2010 où les autoentreprises ont représenté jusqu’à 66% des créations en Poitou-Charentes, la proportion de ces derniers s’est régulièrement amenuisée pendant toute l’année 2011 pour devenir minoritaire. Ce retour des auto-entrepreneurs en 2012 est dû, en partie, aux difficultés d’emploi qui prévalent actuellement dans les sphères marchande et non marchande. Ce phénomène constitue d’ailleurs l’un des fondements de la mesure lorsque ce statut particulier a été créé. Le renouveau de l’auto-entreprise est particulièrement sensible en Charente-Maritime : +80% entre les deux trimestres, suivi de la Charente et des Deux-Sèvres avec respectivement +12,9% et +15,6% d’auto-entrepreneurs. La Vienne en panne. Seul le département de la Vienne ne participe pas au mouvement de hausse : non seulement le nombre d’auto-entreprises a diminué de 2,7% mais les ouvertures d’entreprises à statut traditionnel ont baissé de 10,2% sur la période. Le regain des défaillances se confirme Globalement, les défaillances d’entreprises se sont intensifiées au 1er trimestre 2012 : +0,8% en Poitou-Charentes contre -0,9% au plan national. Les défaillances sont particulièrement fortes en Vienne (+6,3%) alors que les deux Charentes affichent une tendance inverse (-3,1 %). LES EXPERTS-COMPTABLES ACCOMPAGNENT LES TPE DANS LEURS BESOINS DE FINANCEMENT

Le Conseil supérieur des experts-comptables a signé des conventions de partenariat avec certaines banques pour faciliter l’accès des TPE au financement et raccourcir les délais d’obtention des prêts. Ce dispositif est décliné en région et notamment en Poitou-Charentes-Vendée.

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Explication. Dans le contexte actuel de tension économique, les établissements financiers ont besoin de plusieurs semaines, voire plusieurs mois, pour constituer un dossier et donner leur accord …ou leur refus à une demande de financement formulée par un dirigeant d’entreprise. Dans les deux cas, le délai de réponse est trop long pour l’entreprise dont la trésorerie est fragile. D’où l’idée de sélectionner (pour l’instant) trois réseaux bancaires (Banque Populaire, LCL, Groupe Crédit du Nord) capables de donner une réponse motivée dans un délai de 15 jours maximum à toutes les demandes de prêt formulées par des entreprises….. mais présentées par leur expert-comptable. Le dispositif concerne pour l’instant les TPE de moins de 20 salariés sollicitant un crédit ou découvert inférieur à 25.000 €. La procédure est entièrement dématérialisée, les dossiers étant remplis et complétés en ligne. LES MAUVAIS CHIFFRES DU CHÔMAGE EN POITOUCHARENTES : + 7,1% EN UN AN

Sur un an, au plan national, le nombre de demandeurs d’emploi a progressé de 8,5% pour la seule catégorie A (sans aucune activité). La hausse est de 8% pour le nombre d’inscrits exerçant ou non une activité réduite (catégories A + B et C). Depuis juillet 2011, toutes les régions sont concernées par cette augmentation, notamment la Bretagne qui enregistre la plus forte hausse sur un an (+12,2%). Nombre et progression des chômeurs de catégorie A, par département : Charente-Maritime Vienne Deux-Sèvres Charente

28.531 16.320 12.722 16.557

+5,9% +6,3% +8,7% +8,7%

Selon les données statistiques arrêtées à la fin juillet 2012 par la Direction régionale de

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Pôle Emploi en Poitou-Charentes, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) s’établit à 74.040 dans la région. Il a augmenté de 7,1% sur un an. Si l’on examine les chiffres des personnes exerçant ou non une activité réduite (catégories A, B et C), la situation de la Charente est la plus préoccupante avec une hausse annuelle de +9,4%, contre +7,2% en moyenne en Poitou-Charentes. A l’inverse, la Charente-Maritime tire son épingle du jeu avec une hausse très modérée de 0,6%. NOUVEAU PORTAIL POUR LA FINANCE SOLIDAIRE EN POITOU-CHARENTES

Le site internet dédié à la finance solidaire en Poitou-Charentes permet à des investisseurs/ épargnants de s’impliquer dans des projets innovants à finalité sociale et/ou environnementale, via des produits d’épargne solidaire. Il offre également aux porteurs de projets la possibilité de découvrir les outils de financement solidaire, les dispositifs et les structures susceptibles de les orienter dans leurs démarches de recherche de financement. www.finance-solidaire-poitoucharentes.fr. LES PROFESSIONNELS DU BÂTIMENT ADRESSENT UNE LETTRE OUVERTE POUR EXPRIMER LEURS INQUIETUDES

En ce début de second semestre qui s’annonce particulièrement difficile pour le secteur du Bâtiment avec une prévision de recul de 6% et une perte de 35.000 emplois au plan national, les quatre présidents départementaux et le président régional de la Fédération Française du Bâtiment en Poitou-Charentes ont adressé aux responsables politiques et économiques de notre territoire régional une « Lettre ouverte ». Celle-ci énonce sept mesures à prendre d’extrême urgence pour sauvegarder l’emploi et les entreprises de la construction. 1 – Assurer un accès suffisant au crédit pour les collectivités territoriales et les particuliers.

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La difficulté et quelquefois l’impossibilité pour les collectivités d’obtenir les crédits nécessaires à leurs projets d’investissements reporte dans le temps le lancement des travaux, voire les annule. Or, ceux-ci représentent une part importante du marché des entreprises. Pour les particuliers, la nouvelle fiscalité sur les plus-values, la suppression du PTZ dans l’ancien, l’augmentation de la TVA à taux réduit de 5,5 à 7%, l’aggravation de la fiscalité sur les revenus immobiliers ainsi que l’encadrement des loyers sont des mesures négatives qui freinent considérablement l’engagement des particuliers dans des travaux de construction ou de rénovation. 2 – Mettre en place un régime fiscal adapté à l’investissement locatif. La disparition du dispositif Scellier au 31 décembre 2012 va largement impacter le secteur locatif privé et bon nombre de promoteurs ont déjà renoncé à leurs projets. 3 – Soutenir l’offre de logement social. Afin de répondre à l’importance de la demande en logements, notamment en Charente-Maritime, les bailleurs sociaux du Poitou-Charentes doivent obtenir le nombre d’agréments correspondant à leurs projets. 4 – Lutter contre les offres anormalement basses par voie législative. La grande majorité des maîtres d’ouvrage accorde toujours une place prépondérante au critère du prix, au détriment de la qualité de la prestation et d’une attention aux offres des entreprises du Poitou-Charentes dont les revenus sont pourtant réinjectés dans l’économie régionale. Or, la concurrence des entreprises extérieures, voire étrangères et du recours, par certaines entreprises françaises, à de la maind’œuvre étrangère, prennent depuis quelques mois une dimension inquiétante par le niveau des prix pratiqués, ce qui entraîne inéluctablement une dégradation de la rentabilité des entreprises et, à court terme, des licenciements économiques.

5 – Améliorer le financement des entreprises du bâtiment. Les niveaux de trésorerie des entreprises du bâtiment sont au plus bas. C’est pourquoi elles demandent la réduction des délais de paiement clients, l’accès au financement de leur cycle d’exploitation et la sécurisation de leur délai de paiement fournisseur par l’assurance-crédit. 6 – Réduire le coût du travail. La remise en cause des exonérations de cotisations salariales sur les heures supplémentaires pour tous les salariés constitue un coup extrêmement rude pour le secteur de la construction, fortement pourvoyeur de main-d’œuvre. Une telle mesure, liée à la fin annoncée des exonérations fiscales, aurait pour conséquence directe une perte de 3 à 7 % du revenu disponible pour la très grande majorité des salariés. Sans mesures correctives, le travail dissimulé augmentera fortement du fait de la baisse du pouvoir d’achat de nos salariés, avec les conséquences prévisibles sur l’activité des entreprises. Les entreprises du bâtiment, qui ont augmenté les salaires de leurs compagnons de 40 % au cours des dix dernières années, ne pourront compenser une telle perte de pouvoir d’achat en pleine période de récession. La volonté d’épargner les salariés des entreprises de moins de 20 salariés, au regard de la déduction forfaitaire de cotisations patronales, ne constitue qu’un pis-aller, renforçant les effets pervers de tous les seuils déjà existants. 7 – Réactiver le Grenelle de l’Environnement Dans la mouvance du Grenelle de l’environnement, les entreprises ont investi pour adapter leurs moyens de production et former leurs salariés. Or, aujourd’hui, ces nouveaux marchés font profil bas. La profession demande une franche réactivation de la politique environnementale et énergétique. Sources : Actufax, Nouvelle République, SudOuest, Insee Poitou Charentes, Pôle Emploi Poitou-Charentes, Commuiqués de Presse.

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ACTUALITÉS LIMOUSIN FOCUS SUR L’OFFRE HOSPITALIERE EN LIMOUSIN

L’Insee a publié une étude réalisée en partenariat avec l’Agence régionale de santé du Limousin (ARS) sur l’accessibilité aux soins dans la région qui, rappelons-le, compte une vingtaine de structures hospitalières en médecine, chirurgie, obstétrique, dont douze relèvent du secteur public. Une offre hospitalière qui couvre plutôt bien les besoins… En 2010, 92% des Limousins hospitalisés ont séjourné dans un établissement de santé implanté dans leur région : ce chiffre illustre bien la bonne adaptation des structures aux besoins de la population. Les 8% de séjours effectués hors région se sont dirigés majoritairement à Toulouse et Bordeaux, notamment en cancérologie et cardiologie. ...et attirent même une patientèle extérieure Les structures hospitalières limousines attirent de nombreux patients venus des départements voisins. De fait, 17% des 177.000 séjours enregistrés en 2010 dans la région concernaient des patients venus de l’extérieur, soit un sur six. Ces chiffres attestent d’une compétence reconnue de l’offre limousine, notamment dans des spécialités comme la neurochirurgie, l’ophtalmologie ou l’assistance médicale à la procréation pour lesquelles un séjour sur quatre concernait un patient résidant en dehors du Limousin. Sur les 30.000 séjours venant de l’extérieur, 9.000 concernent des patients domiciliés en Dordogne, 6.000 dans le Lot, 5.000 dans l’Indre et 5.000 en Charente. Cancérologie : concentration dans 3 structures Les séjours liés à la cancérologie, qu’ils relèvent d’actes de chirurgie, de radiothérapie ou de chimiothérapie, sont concentrés dans trois

structures : Limoges, Brive et Guéret. 96% des patients concernés par ces traitements se sont rendus dans ces trois établissements contre 82% pour l’ensemble des autres spécialités. Un temps d’accès plus long, quoique… En théorie, les Limousins sont en moyenne plus éloignés des structures hospitalières que la majorité des Français (21ème région sur 22). En pratique, dans toutes les régions, les patients ne se rendent pas toujours dans la structure la plus proche de leur domicile, même si la spécialité recherchée y est pratiquée, pour des raisons liées à la réputation d’un établissement ou d’un praticien, aux délais de prise en charge ou encore pour des raisons de proximité familiale. ID BIO ETEND SON RESEAU DE DISTRIBUTION EN POLOGNE

Installé sur la Technopole Ester de Limoges, ID bio développe depuis 1993 deux activités. L’une consiste à valoriser les ressources extraites du monde botanique pour proposer aux industriels de la cosmétique des matières premières à façon: extraits végétaux, ingrédients actifs (tenseur, hydratant, remodelant, éclaircissant,…), huiles végétales, encapsulation via des liposomes, conditionnements adaptés aux instituts et spas… L’autre activité est tournée vers le développement et la production de matières premières pour le secteur du diagnostic in vitro. Depuis juin 2012, la division cosmétique d’ID bio distribue ses gammes d’ingrédients en Pologne, via Safic-Alcan, distributeur mondial de spécialités chimiques et de matières premières. Avec ce nouveau débouché, l’entreprise limousine est dorénavant distribuée sur presque tous les pays européens. Sans compter les partenaires distributeurs des produits ID bio en Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, Taïwan, Thaïlande et Corée.

XLIM PARTICIPE A LA SÉCURITÉ DES CARTES À PUCE

Technologie brevetée en 1974, la carte à puces a de multiples applications : cartes bancaires, cartes sim, cartes d’accès, cartes vitales... Elles servent à s’authentifier ou à conserver des données personnelles (dossier médical) et, à ce titre, elles se doivent d’être ultra sécurisées. Dans le cadre du projet Tisphanie du « Fond unique interministériel », le laboratoire XliM travaille aujourd’hui sur l’augmentation de la sécurité des cartes à puce. « Ce projet consiste à lancer des attaques mixtes aux cartes à puces afin de trouver leurs failles », explique jean-louis Lanet, responsable du projet au département Mathématiques & Informatique. Il s’agit de procéder à des attaques logiques en lançant des virus, et à des attaques physiques avec les agressions laser et les écoutes électromagnétiques. Cette mission requiert une grande confiance entre les chercheurs et les industriels. « Dès qu’une faille est découverte, nous les appelons pour les prévenir ». À eux ensuite de trouver la solution pour parer ce type d’attaque. Le laboratoire XLim est l’un des six laboratoires dans le monde, dont 3 en France, à travailler sur ce sujet….sans fin. Rappelons que XLIM est une unité mixte de Recherche Université de Limoges/CNRS qui regroupe 350 enseignantschercheurs, chercheurs CNRS et doctorants dans les domaines de l’informatique, des mathématiques, de l’optique, de l’électromagnétisme et de l’électronique. « ENCIS ÉNERGIE VERTE » S’IMPLANTE SUR ESTER TECHNOPOLE

ENCIS énergie verte, bureau d’études en environnement, énergies renouvelables (éolien, solaire, hydro, méthanisation) et aménagement

durable, s’est récemment implanté sur la technopole Ester de Limoges. Pluridisciplinaire, l’équipe réunit des écologues, géographes, paysagistes et environnementalistes. Créée il y a sept ans à Couzeix, l’entreprise développe trois pôles d’expertise dédiés aux entreprises comme aux collectivités : • un pôle « études d’impact » sur l’environnement dans le cadre de projets de production d’énergie renouvelable, d’infrastructures ou de projets d’urbanisme. • un pôle « ingénierie technique » en énergies renouvelables qui répond aux demandes d’étude de faisabilité, de dimensionnement et d’évaluation des développeurs de projets éoliens, solaire, hydro et biogaz. • un pôle « aménagement durable » qui assiste les collectivités locales dans leur aménagement territorial, qu’il s’agisse de questions relatives à l’énergie, aux transports, à l’urbanisme, à la biodiversité, aux déchets, à l’eau ou à l’agriculture. EMIX PASSE SOUS LE GIRON DE SILICIO FERROSOLAR

Silicio FerroSolar, filiale du groupe espagnol FerroAtlantica et spécialiste de l’énergie et de l’électrométallurgie, est devenue l’actionnaire majoritaire de la société Emix, basée à St-MauriceLa-Souterraine (23), qui fabrique des blocs et plaquettes de silicium polycristallin utilisés notamment dans le solaire photovoltaïque. Le site creusois restera une unité pilote pour tester les process du groupe qui s’affiche comme l’un des premiers fabricants mondiaux de silicium. Créée en 2003, Emix emploie une vingtaine de salariés pour un CA de 2 M€ en 2011. Sources : Usine Nouvelle, Insee Limousin, Les Brèves d’Ester, Communiquées de presse.

ACTUALITÉS VENDÉE BELLIER AUTOMOBILES VA ENCORE DOUBLER SES CAPACITÉS DE PRODUCTION

Fabricant de véhicules thermiques et électriques sans permis, Bellier automobiles est entré en 2010 dans le giron de la holding Neuvessel, propriétaire entre autres de la Sermat, géant de la motorisation en France. Depuis, l’entreprise de Talmont-Saint-Hilaire a doublé sa production, passant de 450 à 800 véhicules par an, pour atteindre 7 M€ de CA, soit un bond de 70% depuis 2010. Aujourd’hui, l’entreprise emploie 35 salariés et chaque mini-voiture ou véhicule utilitaire est entièrement monté à la main. Un nouveau plan d’investissement de 3 M€ va permettre, d’ici à 2014, de construire un nouveau bâtiment 3.000 m2 qui s’ajoutera aux 9.000 m2 actuels, d’élaborer une nouvelle génération de véhicules électriques sans permis et de doubler à nouveau la production. 40 à 60 ouvriers spécialisés dont des carrossiers, mécaniciens, peintres et chaudronniers devraient ainsi être recrutés dans les deux ans. Et l’entrepris Gréau en profitera Les éléments de carrosseries réalisés aujourd’hui en Chine pour Bellier Automobiles seront relocalisés et fabriqués par la société Gréau (25 salariés, 1,5 M€), également acquis par le Groupe Neuvessel fin 2011. Début 2014, l’entreprise de La Mothe-Achard, spécialiste des pièces industrielles en composites polyester, fabriquera l’enveloppe extérieure des futurs véhicules : une diversification salutaire pour l’entreprise mothaise liée à Bénéteau, son plus gros client, depuis une dizaine d’années.

achevée. Dès octobre 2010, SBLF et ses treize salariés étaient repris par Megnien industries, situé à Migné-Auxances dans la Vienne, avec comme objectif de diversifier ses activités : fabrication de parquets, portes, huisseries, carrelets… Aujourd’hui, SBLF réalise encore 75% de son activité dans les planchers de remorques de camions. Parmi les derniers chantiers réalisés par SBLF, le parquet de Vendéspace, la salle de sport et de spectacles de Mouilleron-le-Captif, est certainement le plus important : 1.400 m2 dont 1.200 m2 de chêne massif, en lamellé-collé abouté. Sans compter les 145 m2 d’escaliers et les deux passerelles de 55m2, soit un marché total d’environ 90.000€. Pour réaliser ces ouvrages (100% vendéen), l’entreprise a utilisé du chêne coupé dans la forêt de Mervent et a fait appel à Parquettier vendéen pour poser le parquet. Rappelons que Megnien industries, qui emploie 420 salariés, est spécialisée dans la transformation du bois et la menuiserie industrielle. L’HÔTEL MERCURE DES SABLES D’OLONNE SE REFAIT UNE BEAUTÉ

Créé en 1987 et exploité par le groupe Accor, l’hôtel Mercure des Sables d’Olonne sera la propriété du Groupe Dubreuil à compter du 1er octobre. Un important programme de rénovation sera alors enclenché pour environ 5 M€ : lifting des façades, parking paysagé, création d’une piscine naturelle d’eau de mer bordée de sable et de petites cabines, réorganisation des espaces….

RESSUSCITÉE, SBLF A RÉALISÉ LE PARQUET DU VENDÉSPACE

L’enseigne de l’hôtel sera également modifiée : ce sera Mercure « Côte Ouest », tandis que l’institut prendra la marque « Relais thalasso ».

Avant d’être placée en liquidation judiciaire en août 2010, SBLF (Société des Bois Lamelllés Fontenaisiens) n’avait qu’une seule activité : la conception de plancher pour les remorques de camions. Son manque de diversification l’avait

Parfaitement situé, face à la mer et au lac de Tanchet, l’établissement continuera d’assurer ses activités d’hôtellerie, de restauration et de thalassothérapie pendant toute la durée du chantier qui devrait durer six mois.

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PASO TRAITEUR INVESTIT 2,5 M€ À OLONNE-SUR-MER

Créé en 2003 par Tugdual Rabreau, propriétaire d’une dizaine de boulangeries en Vendée (« Les armoires à pain »), et Olivier Vallée, cuisinier de formation, PASO Traiteur s’apprête à doubler sa capacité de production pour atteindre 3.000 tonnes par an. En forte croissance grâce aux GMS, l’entreprise d’Olonne-sur-Mer a commencé par fabriquer du Préfou (pain à l’ail vendu tranché et en barquette, prêt à réchauffer et à servir) avant d’étendre sa gamme avec des mini-burgers, cannelés salés, mini’croq, verrines, snacks apéro… Aujourd’hui, Paso traiteur investit 2,5 M€ pour porter sa surface de 2.000 à 2.800 m2, acquérir de nouveaux outils de production et reconditionner ses espaces de travail. Avec ses 35 salariés, l’entreprise travaille pour la grande distribution : Système U, Leclerc, Intermarché, Carrefour, Auchan et Casino. Paso traiteur, qui a réalisé un CA de 4 M€ en 2011, ambitionne les 6,2 M€ cette année, 7,5 M€ en 2013 et 10M€ en 2015. Cette progression passera par l’arrivée de nouvelles gammes, des produits à marques de distributeur (MDD) et un développement à l’export, notamment au Benelux. « VENDÉE MÉCANIQUE INDUSTRIE » SE RECENTRE POUR MIEUX EXPORTER

Installée à Montaigu, VMI est le leader de la fabrication de pétrins et mélangeurs pour l’artisanat et l’industrie. Elle est l’une des rares entreprises au monde en mesure de proposer une gamme complète de solutions adaptées au mélange des matières premières les plus variées. Puisant ses origines dans le développement des pétrins boulangers, aujourd’hui les plus utilisés par les artisans français, VMI a étendu son savoir-faire en direction des industries pour lesquelles le mélange, le pétrissage, le malaxage,

l’homogénéisation, la dispersion ou l’émulsion constituent des étapes importantes de leurs fabrications. C’est le cas des secteurs comme la pâtisserie, la cosmétique, la pharmacie ou la chimie. L’entreprise emploie 220 salariés et réalise près de 50 M€ de CA dont 50% à l’export avec d’importants marchés vers l’Asie, le Moyen-Orient, la Russie ou l’Amérique du Nord. Ces marchés qui, d’ailleurs, deviennent de plus en plus industriels, même si l’artisanat représente encore 20% du CA de l’entreprise. Pour des raisons logistiques (flux difficiles à gérer) et administratives, VMI a décidé de rapatrier la production de ses pétrins à spirale d’entrée de gamme fabriquée par sa filiale VMI Berto Italia, située près de Venise. Se recentrer pour mieux rebondir, telle semble être la stratégie de l’entreprise montacutaine. SORIBA, EN ROUTE POUR DE NOUVEAUX DÉFIS

Soriba, société spécialisée dans les éléments en béton préfabriqués, a inauguré cet été sa nouvelle usine challandaise, dédiée à la production de panneaux conformes aux nouvelles normes thermiques. Un investissement de 9M€ qui permettra à Soriba de développer de nouveaux marchés et de créer de 20 à 30 postes. Fort de cette nouvelle installation, l’entreprise de 70 salariés (répartis sur deux sites : Challans et Fontenay-le-Comte) prévoit d’atteindre 13 M€ de CA en 2013. Pour Soriba, le premier déclic s’était produit en 2008 lorsque le Président Stéphane Garnier, ex du Groupe Vinci, décide d’investir dans un process ultramoderne et de s’orienter vers la production de panneaux « technologiquement avancés ». Aujourd’hui, le carnet de commandes est « quasiment rempli et tous les voyants sont au vert », même si le marché vendéen ne représente que 5% de l’activité de l’entreprise. Sources : Ouest France, Communiqués de presse.

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DOSSIER INNOVATION & RECHERCHE PRINCIPAUX ORGANISMES SOUTENANT LA RECHERCHE ET L’INNOVATION EN RÉGION p. 21

LA SÉCURITÉ NUMÉRIQUE ET LES SYSTÈMES D’INFORMATION p. 22 DÉMATÉRIALISER SES DOCUMENTS p. 23 L’ESSOR PHÉNOMÉNAL DE L’INTERNET MOBILE p. 23

L’obligation de disposer d’un avantage concurrentiel nécessite de pouvoir sortir des sentiers battus et des habitudes tout en sachant se régénérer régulièrement de l’intérieur.

n COMMENT DOPER L’INNOVATION ? Face au problème de la désindustrialisation et au constat que les dépenses de R&D ne dépassent guère 2% du PIB, alors que le Sommet de Barcelone en 2002 avait fixé un objectif de 3% en 2010, la France a mis les bouchées doubles ces dernières années. Pour les entreprises, l’enjeu est devenu majeur dans la lutte pour la survie économique. L’obligation de disposer d’un avantage

SORTIR DES HABITUDES

Cette évidence amplifiée par la crise suppose de mettre en place des stratégies de rupture qui favorisent l’attaque à la défense, ainsi qu’un nouvel état d’esprit collectif capable de faire évoluer les mentalités, brasser les idées, favoriser les initiatives. Selon Sylvie Ouziel, directeur général adjoint Monde chez Accenture Management Consulting, «A trop se braquer sur la performance financière, certaines entreprises atteignent le plateau sans l’avoir vu venir : il est trop tard. L’entreprise qui doit faire face à un coup d’arrêt majeur de sa croissance fait faillite ou est rachetée dans les deux tiers des cas. Elle a moins de 10% de chances de revenir à son niveau de performance». Pour cette spécialiste, il existe d’abord 2 approches : anticiper la prochaine dynamique concurrentielle de son marché et évaluer les limites du modèle actuel, puis 2 mesures : développer les capacités de différenciation et accepter de changer une équipe qui gagne. QUELQUES CLÉS POUR INNOVER

Il est vrai que pour une PME dynamique, les axes d’innovation sont nombreux dès lors que l’on s’attache à regarder au plus près les besoins des clients et les solutions proposées par les autres. C’est aussi le cas lorsque les managers savent démontrer une capacité à se saisir de la technologie, à inventer un modèle, à se lancer sur le marché de manière lisible. Selon Jeff Bezos, président et fondateur d’Amazon, l’innovation est un investissement en affirmant que «Dans une entreprise les germes mettent cinq ans à se transformer en récolte. C’est le cycle qui sépare les premiers lancements du véritable impact économique». Il est clair que l’innovation doit reposer sur une vision et une anticipation mais aussi sur une continuité dans l’effort engagé appuyée par une grande ténacité. Quelques clés pour innover en permanence et faire en sorte que le flux d’idées nouvelles ne s’épuise jamais : • Organiser une veille technologique ou anticipative en observant et en analysant l’environnement scientifique, technologique et économique (banques de données en ligne, dépôts de brevets, colloques, salons…). • Entretenir des relations étroites avec les écoles, les universités, les laboratoires et les pôles de compétitivité de son territoire, ainsi qu’avec les autres entreprises de ses réseaux : fournisseurs, sous-traitants, concurrents. • Tester en permanence les frontières du marché

28 & 29 SEPTEMBRE 2012

en se posant la question «Quels sont les besoins des clients non satisfaits ?». • S’alimenter en idées neuves, les exploiter, les insérer dans des programmes de moyen terme en les rendant utilisables par le biais du service marketing. • Favoriser l’open innovation (ou développement collaboratif) qui consiste à acheter des idées et/ ou brevets à l’extérieur mais aussi accepter de vendre ou faire développer les brevets déposés par des partenaires, ou encore participer activement à des structures communes (campus, incubateur…). • Concevoir de nouvelles offres croisées entre industriels et prestataires en décloisonnant le chacun pour soi dans le but de se constituer des relais de croissance essentiels pour beaucoup d’entreprises. • Favoriser une dynamique entrepreneuriale dans le cadre d’une philosophie Tests & Learn dans laquelle les expérimentations constituent, en elles-mêmes, une source d’apprentissage (utilisation, faisabilité technique) mais aussi une exploration curieuse et opportune qui suppose de ne pas suivre forcément un seul scénario, en n’hésitant pas à rebondir et à générer des idées et des concepts novateurs, tout en assurant le développement de connaissances permettant leur mise en œuvre. • Développer l’innovation «participative» en invitant les salariés à participer à l’effort d’innovation «incrémentale» comme à utiliser les systèmes d’information pour créer des échanges, des réflexions, des participations, des liens entre les personnes et les métiers.

n PRINCIPAUX ORGANISMES SOUTENANT LA RECHERCHE ET L’INNOVATION EN RÉGION Dans un environnement économique incertain, l’innovation représente un véritable enjeu pour les PME-PMI, majoritaires en Poitou-Charentes. Pour accompagner les TPE et PME, il existe le RDT Poitou-Charentes (Réseau de développement technologique) dont la mission consiste à : • Faire émerger tout projet de développement à vocation technologique • Accompagner dans la mise en oeuvre du projet • Financer partiellement les dépenses internes et externes induites par chaque projet • Octroyer des aides financières sous forme de subventions • Financer presque en totalité l’intervention d’un consultant dont la mission consiste à accompagner l’entreprise dans la formalisation de son projet

UN FONCTIONNEMENT EN RÉSEAU

Le RDT Poitou-Charentes appartient au réseau des 22 RDT disséminés dans la France entière et s’appuie, en région, sur les compétences et les ressources de différents organismes publics et parapublics à vocation de développement économique ou de transfert de technologie en direction des entreprises : Conseil Régional, OSEO, Délégation Régionale à la Recherche et à la Technologie, Chambres de Commerce et d’Industrie, Chambres des Métiers et de l’Artisanat, Universités pluridisciplinaire de Poitiers et La Rochelle, Ecoles d’ingénieurs, Laboratoires de recherche, CRITT… Liste des 50 principaux partenaires du RDT Poitou-Charentes : • IFP Energies Nouvelles : www.ifp.fr • Atlanpack (Emballage et packaging) : www.atlapack.com • ARACT (Agence régionale d’amélioration des conditions de travail Poitou-Charentes : f.raspotnik@anact.fr • ARIA Poitou-Charentes (Regroupement d’industries dans l’agro-alimentaire) : www.ariapoitoucharentes.com • Biopole de Poitiers (Biologie-santé, Biologie végétaleagronomie, Eau-Environnement) : contact@biopolepoitiers.com • Calyxis (Pôle d’expertise du risque et Prévention des accidents) : www.calyxis.fr • Campus des Sicaudières - S2A (Centre de compétence agricole et agro-alimentaire) : www.sicaudières.org • CCI Angoulême : xwalczak@angouleme.cci.fr • CCI Cognac • CCI Rochefort et Saintonge : d.walt@rochefort.cci.fr • CCI La Rochelle : f.thomas@larochelle.cci.fr • CCIR - Service Arist (veille stratégique, propriété intellectuelle, innovation) : m.bihya@poitou-charentes.cci.fr • CCIR - Service Europe (dév. sur les marchés européens) : s.vincent@poitou-charentes.cci.fr • CCIT de la Vienne : www.poitiers.cci.fr • CCIT des Deux-Sèvres : www.cci79.com • CRAIN (Centre de recherche pour l’architecture et l’industrie nautique) : www.craintechnologies.com • CETIM (Centre technique des industries mécaniques) : stéphanie.herve@cetim.fr • CESI (Ecole d’ingénieurs d’Angoulême) • CMA de Charente (Chambre de métiers et de l’artisanat) : t.legallo@cma-charente.fr • CMA de Charente-Maritime : c.rio@cm-larochelle.fr • CMA de la Vienne : c.debordes@cm-86.fr • CMA des Deux-Sèvres : j.niget@cma-niort.fr • Charente développement : www.charente-developpement.com • Communauté d’agglomération de La Rochelle : www. agglo-larochelle.fr • Comaga (Communauté d’agglomération du Grand Angoulême) : www.angouleme-developpement.com • CRITT Agro-Alimentaire Poitou-Charentes : www. crittiaa.com • CRITT Horticole - ARRDHOR : www.critt-horticole.com • CRITT Ianesco-Chimie : www.ianesco.fr ...

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COMMENT DOPER L’INNOVATION ? p. 21

concurrentiel nécessite de pouvoir sortir des sentiers battus et des habitudes tout en sachant se régénérer régulièrement de l’intérieur. Pour cela, il s’agit de ne pas confondre innover (apporter ou introduire quelque chose de nouveau) et inventer (créer ce qui n’existe pas).

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FILIALE ESSAIS / CRITT MPC

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DOSSIER INNOVATION & RECHERCHE • CRITT Informatique : potier@ensma.fr • CRITT Matériaux : www.crittmateriaux.fr • CRITT Sports Loisirs : www.critt-sl.com • Eigsi (Ecole d’ingénieurs en génie des systèmes industriels) : www.eigsi.fr • Enilia/Ensmic (Pole agro-alimentaire de Surgères) : www.enilia-ensmic.educagri.fr • Ensip (Ecole nationale supérieure d’ingénieurs de Poitiers) : esip.univ-poitiers.fr • Etincel (Incubateur d’entreprises et CEEI PoitouCharentes) : www.etincel-pic.fr • Futurobois : www.futurobois.com • Inpi (Institut national de la propriété industrielle) : icanezza@inpi.fr • Jessica Ouest France - Cap’Tronic (Electronique) : www.captronic.fr • Leptiab (Laboratoire d’étude des phénomènes de transfert et de l’instantanéité : Agro-industrie et Bâtiment) : http://leptiab.uni-larochelle.fr • Lmpm-Ensma (Laboratoire universitaire) : www.lmpm.ensma.fr • LP2I (Lycée pilote innovant international) : lpi.ac-poitiers.fr • Lycée polyvalent régional du haut Val de Sèvres : alain.forissier@ac-poitiers.fr • Lycée technique Charles Augustin Coulomb : www.lyc-charlescoulomb.ac-poitiers.fr/site • Oséo (Financement innovation) : www.oseo.fr • Pôle des éco-industries, développement durable : j.frev@eco-industries.poitou-charentes.fr • Pôle national d’innovation de l’artisanat de travail des métaux : www.cm-niort.fr • Université de La Rochelle (ULR Valor) : www.univ-larochelle.fr/Filiale.html • Université de Poitiers : olivier.defremond@univ-poitiers.fr • Valagro (centre de compétence agricole et agroalimentaire ) : www.valagro-rd.com Source : www.rdt-poitou-charentes.org

n LA SÉCURITÉ NUMÉRIQUE ET LES SYSTÈMES D’INFORMATION Alors que la sécurité numérique représente un enjeu majeur pour la pérennité et la compétitivité des entreprises, le système d’information (SI) représente un patrimoine essentiel pour l’entreprise qu’il convient de protéger. Ces deux aspects sont intimement liés et recouvrent un ensemble de moyens techniques, organisationnels, juridiques et humains qu’il convient de protéger en permanence sachant que la plupart des menaces pesant sur un système informatique sont dues à l’erreur et à la négligence humaine. Aussi, la sécurité informatique est un défi permanent et d’ensemble qui concerne aussi bien les infrastructures matérielles de traitement et de communication que les logiciels (systèmes d’exploitation ou applicatifs), les données et le comportement des

utilisateurs afin d’éviter des dommages financiers et/ou d’image qu’ils soient directs ou indirects : • Reconstitution des bases de données • Reconfiguration du parc informatique • Réécriture d’une application • Dédommagement des victimes du piratage • Vol d’un secret de fabrication • Perte de marchés commerciaux • Vol de numéros de cartes de crédit • Perte directe par la publicité négative faite autour d’une sécurité insuffisante • Baisse de confiance du public dans la société • Diffusion de fausses informations 40 MÉTHODES D’ATTAQUE

Pour parer aux éventualités d’actions nuisibles, les responsables de systèmes d’information se préoccupent depuis longtemps de sécuriser les données. Pour eux, l’hypothèse réaliste demeure que la sécurité ne peut être garantie à 100% et requiert le plus souvent la mobilisation d’une panoplie de mesures. Sachant que le niveau global de sécurité se définit par le niveau de sécurité du maillon le plus faible, les précautions et les contre-mesures doivent être envisagées en fonction des vulnérabilités propres au contexte auquel le système d’information est censé apporter service et appui. Exemples de pratiques utilisées couramment dans le but de nuisance, espionnage, perte d’intégrité des données du SI, dégradation ou encore interruption du service fourni par l’entreprise : 1. Analyse de supports recyclés ou mis au rebut avec fouille des poubelles ou des archives de l’entreprise. 2. Abus de droit caractérisant le comportement d’un utilisateur ayant autorité pour accéder au sein même du système d’information en utilisant certaines fonctions pour un usage personnel excessif et/ou pour la surveillance d’autrui. 3. Accès illégitime lorsqu’une personne se fait passer occasionnellement pour une autre en usurpant son identité. 4. Balayage (scanning) qui consiste à envoyer au SI des informations afin de détecter celles qui provoquent une réponse positive. L’attaquant peut ensuite analyser les réponses reçues pour en dégager des informations utiles voire confidentielles (nom des utilisateurs, profil d’accès) ; 5. Canal caché de nature à favoriser des types d’attaque de très haut niveau permettant d’extraire illégalement des informations selon 4 types de canaux cachés : canaux de stockage ; canaux temporels ; canaux de raisonnement ; canaux dits de «fabrication». 6. Canular (Hoax) dont l’objectif vise à désinformer en annonçant l’arrivée d’un événement de nature imaginaire censé être fortement perturbateur, voire catastrophique. 7. Chantage exercé sur une personne privée ou une organisation en vue de lui extorquer une information sensible.

8. Cheval de Troie sous forme de programme ou du fichier comportant une fonctionnalité cachée connue seulement de l’agresseur. L’utilisation courante de ce programme par l’utilisateur permet à l’attaquant de contourner les contrôles de sécurité en se faisant passer pour l’utilisateur interne. 9. Déguisement lorsqu’une personne se fait passer pour une autre de façon durable et répétée en usurpant son identité, ses privilèges et les droits d’accès d’une personne visée. 10. Détournement d’utilisation (normale ou de maintenance) en utilisant un défaut d’implantation ou de programmation de manière à faire exécuter, à distance, un code non désiré, voire malveillant. 11. Destruction de matériels ou de supports. 12. Ecoute passive consistant à se placer sur un réseau informatique ou de télécommunication pour collecter et analyser les informations ou les trames de données qui y circulent. 13. Emission d’une information sans garantie d’origine (désinformation). 14. Exploitation d’un défaut (bug) à partir des logiciels standards les plus répandus qui comportent souvent des failles de sécurité constituant autant d’opportunités pour des intrusions indésirables 15. Facticiel ou logiciel factice disposant de fonctions cachées. 16. Faufilement dans le cas où une personne non autorisée franchit un contrôle d’accès en même temps qu’une personne autorisée. 17. Fouille laissant accéder les visiteurs non autorisés à des fichiers de données (avec ou sans clé USB). 18. Fraude physique consistant à accéder à l’information par copie illégale de supports physiques : bandes magnétiques, disquettes, disques classiques ou optiques, listings rangés ou abandonnés imprudemment dans les bureaux, armoires, tiroirs… 19. Hameçonnage et filoutage (Phishing) destiné à l’obtention d’information confidentielle (codes d’accès, mots de passe) en prétextant une fausse demande ou en faisant miroiter un pseudo avantage à partir d’un email. 20. Inférence sur les données se caractérisant par l’établissement d’un lien entre un ensemble de données non sensibles pouvant permettre, dans certains cas, de déduire quelles sont les données sensibles. 21. Interception de données sur les voies de communication en vue de les modifier, détruire les messages, insérer des nouveaux messages, provoquer un décalage dans le temps ou encore la rupture dans la diffusion des messages. 22. Interception de signaux compromettants et cryptanalyse. 23. Logiciel espion (spyware) dont le but est de collecter et de transmettre à un tiers des informations sans que l’utilisateur en ait connaissance.

24. Mystification avec simulation du comportement d’une machine pour tromper un utilisateur légitime et s’emparer de son login et mot de passe. 25. Perturbation du SI visant à fausser son comportement ou à l’empêcher de fonctionner comme prévu (saturation, dégradation du temps de réponse, génération d’erreurs). 26. Piégeage du logiciel avec un programme dormant dont l’exécution est conditionnée par l’occurrence d’un événement ou d’une date et/ou de fonctions cachées introduites à l’insu des utilisateurs à l’occasion de la conception, fabrication, transport ou maintenance du SI. 27. Pourriel (spam) avec envoi massif d’un message non sollicité vers des utilisateurs n’ayant pas demandé à recevoir cette information. Cet usage qui n’est pas forcément hostile contribue néanmoins à la pollution et à la saturation des systèmes de messagerie. 28. Rayonnements électromagnétiques et brouillage. 29. Rejeu qui est une variante du déguisement permettant à l’attaquant de pénétrer un SI en envoyant une séquence de connexion d’un utilisateur légitime et enregistrée à son insu. 30. Reniement d’actions (ou répudiation) qui consiste pour une partie prenante à une transaction électronique à nier sa participation à tout ou partie de l’échange d’informations ou encore, à prétendre avoir reçu des informations différentes (message ou document) de ceux réputés avoir été réalisés dans le cadre du SI. 31. Réseau de robots logiciels (Botnet) installés sur des machines aussi nombreuses que possible. Les robots se connectent alors sur des serveurs IRC (Internet Relay chat) au travers desquels ils peuvent recevoir des instructions de mise en oeuvre de fonctions non désirées (envoi de spams, vol d’information, participation à des attaques de saturation...). 32. Sabotage avec mise hors service, indisponibilité de services. 33. Salami, technique destinée à collecter des informations de manière parcellaire et imperceptible afin de les synthétiser par la suite en vue d’une action rapide (méthode fréquemment utilisée pour les détournements de fonds). 34. Saturation du SI sous forme d’attaque contre la disponibilité provoquant un déni de service (remplissage forcé d’une zone de stockage ou d’un canal de communication). 35. Souterrain : Attaque ciblée sur un élément supportant la protection du SI et exploitant une vulnérabilité existant à un niveau plus bas que celui utilisé par le développeur pour concevoir et tester sa protection. 36. Substitution sur des réseaux comportant des terminaux distants via l’interception des messages de connection-déconnection pouvant permettre à un attaquant de continuer une session régulièrement ouverte sans que le système ne remarque le changement d’utilisateur.

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37. Trappe sous forme de fonctionnalités utilisées par les développeurs pour faciliter la mise au point de leurs programmes. 38. Ver sous forme de programme malveillant ayant la faculté de se déplacer à travers un réseau qu’il cherche à perturber en le rendant totalement ou partiellement indisponible. 39. Virus sous forme de programme malveillant capable de faire fonctionner des actions nuisibles pour le SI et éventuellement de se répandre par réplication à l’intérieur de celui-ci. 40. Vol de matériels concernant les ordinateurs et surtout les ordinateurs portables.

n DÉMATÉRIALISER SES DOCUMENTS La dématérialisation d’un document consiste à transférer grâce à la numérisation, un document d’un support papier à un support informatique. On parle alors de dématérialisation «native» lorsque les documents (par exemple les factures) arrivent ou sont créés sous forme électronique dans l’organisation. La dématérialisation «a posteriori» permet de traiter un document entrant sous forme papier dans l’entreprise. L’intérêt de la numérisation est principalement lié à l’économie réalisée sur le papier et les coûts postaux mais aussi aux avantages suivants : • Apporte des gains de productivité horaire (rapidité des opérations, moins de personnes) • Améliore la fluidité des process (réduction des délais de traitement) • Facilite le partage d’informations • Copie instantanée et gratuite • Accès à plusieurs personnes en même temps • Améliore l’indexation et l’archivage des documents • Traitement automatique plus complet grâce à l’informatique • Assure les sauvegardes en plusieurs endroits et/ ou sur plusieurs supports • Evite la destruction physique liée au papier (vol, incendie, accident…)

4 PRINCIPALES ÉTAPES

Même si la conservation de certains documents papier demeure obligatoire (facture par exemple), la plupart des entreprises ont le choix entre pratiquer par elle-même la numérisation de leurs documents (contrat de travail, fiches de paie, factures fournisseurs, factures client…) ou s’abonner auprès d’un prestataire spécialisé sur le Net (100€ en moyenne, plus une facturation au document comprise entre 12 et 80 centimes d’euros selon la nature de celui-ci (facture, fiche de paie) jusqu’à 3€ le contrat de travail). Sachant que le document numérisé reste une copie et (non un original) plusieurs grandes étapes sont nécessaires en matière de dématérialisation. 1. Numérisation : Il s’agit de transférer l’image du document papier vers un fichier en le scannant. L’image brute obtenue est ensuite traitée afin d’en extraire le contenu sous une forme exploitable, en particulier pour l’indexation. On fait appel pour cela aux outils de reconnaissance de documents ou de reconnaissance de caractères lesquels sont jugés fiables à 95%. Les formats de fichiers les plus utilisés sont le PDF, le XML pour les fichiers structurés intégrant des balises ou le RTF pour les documents simples. 2. Archivage : Les documents numérisés sont stockés en fonction de plusieurs problématiques : supports utilisés, droits d’accès aux documents, classement des documents, sauvegardes, intégrité des documents au cours du temps. Exemple de circuit d’archivage vers un coffre-fort électronique : 1. Transmission des documents à archiver à partir d’un poste d’opérateur lambda 2. Horodatage, calcul d’empreintes, scellement, indexation, création de l’accusé de réception 3. Archivage en 4 exemplaires sur 3 sites distants 4. Consultation des archives par les personnes autorisées 3. Procédures de gestion des évolutions ultérieures : Il s’agit de répondre à plusieurs questions : faut-il créer un nouveau document et annuler la validité du précédent ? ; Comment

révoquer un document périmé ? ; Faut-il modifier le document lui-même ? ; Comment indiquer les modifications ? ; Comment répercuter les modifications d’un document à toutes ses copies ? Comment prévoir la migration permanente des fichiers sans rupture de service (changement de logiciel ou de prestataire) ? 4. Certification des documents : La multiplication des copies d’un document numérique nécessite de porter une attention toute particulière à cette phase. Il est impératif après la numérisation de certifier que la copie numérique est bien conforme à l’original papier. Les logiciels de reconnaissance de caractères ne pouvant viser la perfection, la personne vérifiant la copie numérique et devant y apposer sa signature est responsable de la certification conforme. Elle doit donc être clairement identifiée en évitant son usurpation d’identité ce qui oblige, selon les cas à : • Utiliser a minima d’un identifiant (login) et d’un mot de passe • Contrôler la signature électronique à l’aide d’un certificat émis par l’une des 14 autorités de certification en France. • Utiliser une liaison interne sécurisée (htpps) avec contrôle d’adresse IP et un logiciel installé sur une machine dans l’entreprise • Utiliser un support cryptographique sous forme de clé USB intégrant un programme de cryptage associé à un logiciel de certification permettant l’authentification.

n L’ESSOR PHÉNOMÉNAL DE L’INTERNET MOBILE

Une récente étude réalisée sur le marché américain du mobile indique que la «data» (transfert de données) représente 42 % des revenus des services mobiles, soit plus de 67 milliards de dollars en 2011. Selon son auteur, le consultant américain Chetan Sharma, l’Internet mobile représente

un formidable relais de croissance sachant qu’à partir du milieu de l’année 2013, la valeur des données par client sera aussi élevée que celle de la voix. Il est vrai que le flux de données double presque chaque année et que, en 2012, il va même dépasser 90 % du volume total des communications mobiles, ne laissant à la voix que la portion congrue des réseaux. D’après lui, malgré cette progression, l’Internet mobile ne représente pas une menace pour les opérateurs télécoms spécialisés dans la voix, même si ceux-ci sont confrontés à de nouveaux concurrents et doivent investir davantage dans leurs réseaux. L’ÉMERGENCE DES SERVICES VERTICAUX

Selon Chetan Sharma, «Dans trois à cinq ans, il est prévu que si une entreprise ne réalise pas la majeure partie de son activité numérique dans le mobile, elle ne sera plus en phase». Pour lui, le nouveau paradigme est dorénavant «mobile only» en remplacement de «mobile first» cher à Apple, une entreprise qui profite déjà de cet essor en accaparant près de 70 % des profits dans le mobile au deuxième trimestre 2012. Ce consultant affirme également que «La vitalité des données est positive pour les opérateurs télécoms qui ont besoin de nouveaux leviers de croissance. Au début du siècle, à peu près 15 % du revenu des fournisseurs d’accès venait des nouveaux clients. A la fin de l’année, ce pourcentage chutera à 3 %». Les nouveaux revenus doivent donc venir de la conversion des clients à l’Internet mobile, à la suite du lancement de nouveaux services verticaux. Des services qui regroupent tous les services mobiles spécialisés sur la sécurité, la santé, l’éducation, le commerce, etc. Ces nouveaux marchés doivent se développer progressivement grâce au dialogue entre machines (M2M), ainsi qu’aux interfaces de programmation des réseaux télécoms qui vont permettre de construire des applications métiers toujours plus puissantes. Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - L’Entreprise - Les Echos - L’Expansion - www.ged.prestataires.com - http:// fr.wikipedia.org - www.rdt-poitou-charentes.org

En Poitou-Charentes, des acteurs se mobilisent. Leur objectif : accélérer les démarches d’innovations pour réaliser un habitat à très hautes performances énergétiques et environnementales à coûts pleinement maîtrisés, et accessible au plus grand nombre.

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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT 16

CHARENTE

CAMUS FETE SES 150 ANS, EN PLEINE FORME

Beaucoup d’entreprises voudraient bien afficher un tableau de bord comme celui de la maison de cognac Camus : 150 ans d’âge, triplement du chiffre d’affaires et doublement de la production dans des trois dernières années, un effectif salarié qui passe dans le même temps de 180 à 500. C’est ainsi que Camus conforte sa cinquième place des plus grandes maisons de cognac. Les bons résultats de ces trois dernières années sont le fruit d’une vraie volonté de développement et de diversification. Avec notamment la création d’une filiale dédiée à la distribution (pas seulement des produits maison), mais aussi une présence forte en Chine, devenu le premier marché de Camus avec la présence de 200 collaborateurs. L’entreprise est également bien présente au Vietnam, un marché d’avenir, aux États-Unis et en Russie. L’entreprise est propriétaire de 180 ha situés en Borderies (aire de production autour du village de Burie). Ces vignes représentent environ 8% de ses besoins. Pour le reste, Camus travaille avec 200 viticulteurs partenaires sur les six crus de la région (65% des besoins) et s’approvisionne sur le marché des eaux-de-vie. TARANSAUD REPREND DES COULEURS

riés), dont 80% de la production est destiné aux vins et 20% au Cognac, exporte dans onze pays dont les Etats-Unis, son plus gros client. Ce regain d’activités s’accompagne d’investissements et de projets pour préparer l’avenir. Comme, par exemple, un atelier/showroom de 300 m2 sur le site de Merpins, dédié à la fabrication de barriques «d’exception» qui sera inauguré à la fin de l’année. Le déménagement en cours des ateliers de Beaune, en Bourgogne, sur un terrain plus grand va également permettre d’augmenter la capacité de production tandis que l’acquisition d’une ligne de production à Cérilly (03) d’une capacité de 2.000 m3 de merrain par an va faciliter l’approvisionnement en bois. Une nouvelle gamme de cuves de très grandes capacités est également lancée : les moines de La Chartreuse ayant déjà commandé une cuve de 550 hectolitres. Le développement des marchés allemands et chinois est également en ligne de mire. NOUVELLES FORMATIONS POUR L’EGC QUI JOUE LA CARTE DE L’APPRENTISSAGE.

Dès la rentrée 2012, l’École de Gestion et de Commerce (EGC) de L’Isle-d’Espagnac propose à ses étudiants et apprentis de troisième année, dans le cadre du bachelor, trois nouvelles spécialisations : Web-marketing, commerce international et management & ressources humaines. Par ailleurs, les bacheliers peuvent désormais réaliser leur cursus complet de trois ans dans le cadre d’un contrat d’apprentissage. Un nouveau diplôme à l’ISC2A

Après trois exercices difficiles et une baisse d’activité d’environ 15%, le spécialiste de la tonnellerie haut de gamme devrait rebondir cette année avec 45 M€ de CA, soit un niveau d’activités proche d’avant 2008. Taransaud (207 sala-

NextStage, un des leaders et pionnier du capital développement en France NextStage est une société de gestion indépendante, spécialisée dans l’investissement et le financement de la croissance des PME Championnes. Agréée par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) en 2002, elle gère près de 300M€ qui sont investis dans 51 PME Françaises et Européennes non cotées (27) et cotées (24) sur Alternext et Eurolist B et C. La Société de gestion est détenue à 85% par les six associés gérant : Grégoire Sentilhes, co-fondateur et Président, Jean-David Haas, co-fondateur, Hervé de Beublain, Vincent Bazi, Nicolas de Saint-Etienne et Amaury Bertaud. Le solde de 15% est détenu par Artémis la holding d'investissement de la famille Pinault. L’équipe investit dans un nombre limité de PME et apporte aux entrepreneurs une expertise entrepreneuriale d’investisseur et une expérience opérationnelle forte. Elle leur per-

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LE SIMULATEUR D’HÉLI-UNION DEVRAIT GÉNÉRER DE VRAIES RETOMBÉES ÉCONOMIQUES

L’Institut supérieur de comptabilité et d’affaires d’Angoulême (ISC2A) propose, à partir de la rentrée, un nouveau diplôme de « responsable du développement commercial ». Une formation réalisée sous le statut de l’apprentissage et accessible aux titulaires d’un bac +2 ou niveau équivalent.

met d’accélérer leur croissance pour devenir les champions de leur secteur en France mais aussi de se développer à l’international, par croissance interne et externe, tout en plaçant l’intégration de l’innovation au coeur de leur métier. NextStage est un investisseur engagé auprès de l’éco système des entrepreneurs au travers de son implication, en particulier autour du G20 des Entrepreneurs, des Journées de l’Entrepreneur, du conseil d’orientation du FSI France Investissement ou encore de la SFAF*. Le FCPI IR NextStage CAP 2018, le placement citoyen pour contribuer au financement des PME & ETI** et aux emplois de demain Dans un contexte où les banques réduisent la taille de leur bilan et l’accès au crédit, les PME, sont à la recherche de solution de financement.

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garde-côtes américains, la Marine nationale, l’armée de terre brésilienne et bien sûr par de nombreuses compagnies travaillant dans le secteur offshore. Pour loger ce simulateur géant, Héli-Union a dû doubler la surface de ses locaux qui couvrent dorénavant 1.400 m².

Héli-Union est le premier opérateur civil français d’hélicoptères dont le métier principal est la fourniture d’un service logistique pour les compagnies pétrolières, géophysiques et de forage. La société est en capacité de mette à disposition de ses clients une trentaine d’hélicoptères, une centaine de pilotes et des mécaniciens dans le cadre d’opérations de recherche et de production de gaz et de pétrole onshore et offshore. Si le siège social est à Paris et le centre de maintenance dans les Yvelines, l’école de pilotage demeure à l’aéroport de Brie-Champniers à Angoulême, par le biais de sa filiale créée en 2002 : « Héli-Union Tranining Center ». Celle-ci a justement investi 6 M€ dans un nouveau simulateur de vol pour hélicoptère « Dauphin N3 » d’Eurocopter, opérationnel depuis mars 2012. Grâce à ce nouvel outil développé par Thalès, unique en Europe et deuxième dans le monde, les utilisateurs peuvent suivre des formations de pilotage initiale et de perfectionnement, ainsi que de nombreuses formations spécifiques : recherche et sauvetage, vol de nuit, vol en montagne, navigation basse altitude, ou encore procédures de pannes (une cinquantaine de pannes peuvent être simulées). L’objectif est d’atteindre 3.000 heures de formation par an (soit 600 stagiaires) au profit des pilotes d’Héli-Union mais aussi d’autres opérateurs civils et militaires, français ou étrangers, dont toute la clientèle européenne d’Eurocopter. Pour mémoire, le Dauphin d’Eurocopter, lancé en 1975, a été vendu à plus de 1.000 exemplaires dans 70 pays. Il est notamment utilisé par les

Le FCPI IR NextStage CAP 2018 a pour vocation d’apporter une solution alternative. Aujourd’hui, dans un environnement économique incertain, les PME cotées, qui sont des entreprises de croissance de plus grande taille que l’ensemble des PME, nous semblent moins risquées que l’univers global des PME (moins de 0,7% seulement de taux de défaillance dans les PME-ETI cotées***). Aussi, le FCPI IR NextStage CAP 2018 est l’un des seuls fonds du marché principalement investi en titres de PME & ETI cotées (jusqu’à 95% de l’actif au maximum). En outre, les PME cotées offrent, selon NextStage, une bonne opportunité d’investissement compte-tenu de leurs valorisations actuelles, de leur perspectives de croissance, et du rendement des dividendes qu’elles peuvent offrir, en contrepartie d’un risque en capital et d’une durée de blocage des parts jusqu’au 31/12/2018. Enfin, le FCPI IR NextStage CAP 2018 permet de bénéficier de 18% de réduction d’IR.

Parions avec Thierry Festucci, le directeur du centre d’entraînement, que « ce nouveau simulateur conduira à des retombées économiques significatives », notamment pour l’hôtellerie-restauration de l’agglomération. MUTUALIA SANTÉ ATLANTIQUE ET MUTUALIA SUD-OUEST FUSIONNERONT EN 2013

Depuis un an, tous les acteurs du marché de l’assurance doivent faire face à des charges supplémentaires dues à l’accentuation de la fiscalité sur les contrats d’assurance et à la directive Solvabilité 2 qui entrera en vigueur le 1er janvier 2014. Pour le secteur mutualiste, soumis au régime de l’impôt sur les sociétés et à la CET pour la première fois en 2012, l’effort est encore plus conséquent. Ces charges supplémentaires pèsent déjà sur les cotisations des adhérents et rendent nécessaire l’optimisation des organisations administratives des mutuelles. C’est dans ce contexte que Mutualia Santé Atlantique et Mutualia Tarn-et-Garonne préparent leur fusion pour 2013 dans le but d’alléger les charges fixes. La nouvelle organisation regroupera alors 85 salariés. Les deux-tiers des adhérents de la nouvelle entité sont domiciliés dans les deux Charentes.

FCPI IR NextStage CAP 2018 : les caractéristiques techniques Taille : 20M euros maximum Durée : 6 ans non prorogeable Période de souscription : jusqu’au 31 décembre 2012 (réduction IR 2012) Minimum d’investissement : 3 000 € minimum Valeur initiale (part A) : 1 € Périodicité de calcul de la VL : trimestrielle Pour tout renseignement, contactez NextStage : Par tel : 01 53 93 49 40 Par mail : info@nextstage.com * SFAF = Société Française des Analystes Financiers ** ETI = Entreprises de Taille Intermédiaire *** Rapport 2010 de l’observatoire du financement des Entreprises par le marché

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UN NOUVEAU DIRECTEUR ET BEAUCOUP DE PROJETS POUR LE CESI ET L’ECOLE D’INGÉNIEURS EIA

Le CESI (Centre d’études supérieures industrielles), qui gère entre autres l’école privée d’ingénieurs par apprentissage (EIA) depuis une vingtaine d’années à La Couronne, élargit son horizon avec l’ambition d’être un « Pôle d’excellence ingénieurs et enseignement supérieur ». Cela se concrétise d’abord par trois nouvelles formations dès la rentrée 2012 : un mastère spécialisé Innovation & développement d’activité, en co-accréditation avec les Arts et métiers Paritech (le seul en France), une formation d’ingénieur en apprentissage spécial BTP en partenariat avec la Cifop et un cycle Manager des Systèmes d’informations (bac + 5 en informatique). Ce sera ensuite, à la rentrée 2013, la concrétisation d’un partenariat avec l’Eigsi, l’école d’ingénieurs de La Rochelle : le Centre de Formation par Apprentissage du CESI accueillera des élèves (20 places) en Systèmes d’information & logistique industrielle. Ce sera enfin, en 2014, l’emménagement dans un nouveau bâtiment qui doublera la surface actuelle et le nombre d’élèves pouvant être accueillis. Le futur bâtiment intégrera la totalité des formations actuellement proposées par le Cesi à savoir celles de l’EIA mais aussi les autres formations supérieures, hors apprentissage, en informatique, management, ressources humaines et qualité-sécurité-environnement. L’ensemble de ces missions sera mené par Thierry Thibaut, le nouveau directeur arrivé début avril du centre CESI de Saint-Nazaire.

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CHARENTE-MARITIME

LES 20 ANS DU CRITT MATERIAUX, UN LABORATOIRE DE POINTE AU SERVICE DE L’INDUSTRIE

cations Cofrac 17025 (essais mécaniques sur les matériaux métalliques et composites), et Nadcap (essais sur composites carbones et analyses physico-chimiques) lui ont été renouvelées. Il est d’ailleurs le seul CRITT français à être certifié Nadcap, accréditation internationale qui vise à harmoniser les référentiels des grands donneurs d’ordres aéronautiques comme Airbus, Boeing ou Eurocopter. Sans Nadcap, les sous-traitants de ces grands groupes n’ont aucune chance de se positionner. Depuis 2008, le CRITT MPC est également qualifié Airbus et Snecma sur un panel sans cesse étendu d’essais et d’analyses. Autant de gages de qualité qui permettent au laboratoire de Rochefort de constituer une référence et de gagner des marchés. Sur le plan régional, une des actions collectives pilotée par le CRITT MPC avec l’aide de la DIRRECTE et du FEDER, rassemble huit entreprises de Poitou-Charentes qui évoluent dans le secteur du nautisme ou du ferroviaire, pour la fabrication de pièces en éco-composites.

Le «Centre Régional d’Innovation et de Transfert de Technologie Matériaux Poitou-Charentes» (CRITT MPC) est un laboratoire d’études, d’analyses, d’essais et d’expertises spécialisé dans les matériaux polymères, composites et métalliques dédiés aussi bien aux secteurs de l’aéronautique, du ferroviaire, de l’automobile, du nautisme que du transport d’énergie. Basé à Rochefort, il affiche une expertise reconnue à la fois au plan national comme au plan international. STRATEGIE DE CROISSANCE ET D’EMBAUCHE POUR LES CAFÉS Présidé par Claude Orphelin, le laboratoire d’essais MERLING dirigé par Nicolas Vétel (dont le service Recherche & Développement est piloté par Annette Roy), fête ses 20 ans d’excellence au service de l’industrie : le vendredi 28 septembre, un colloque est consacré aux « Nouveaux matériaux pour les transports et autres secteurs industriels » et le samedi 29 Septembre une matinée « Portes ouvertes » est organisée. Une trentaine de collaborateurs (docteurs, ingénieurs, techniciens supérieurs, opérateurs) ouvriront les portes de leurs laboratoires et feront découvrir aux plus curieux les essais Cet été, les fonds de capital-investissement mécaniques sur éprouvettes et le fameux banc Unexo et Sodica, Groupe Crédit Agricole, ont pris d’essais qui permet d’analyser des parties strucune participation au capital du groupe rochelais turantes d’avions. Les projets de recherche et déCafés Merling pour accompagner ses projets de veloppement en cours seront également évoqués. développement. Parmi ceux-ci : l’agrandissement du siège social et la construction d’un atelier Des accréditations reconduites pour une de 1.500 m2 à Périgny pour 3 M€ (achèvement confiance renouvelée. prévu au printemps 2013), le renforcement de la présence du Groupe sur le Grand-Ouest de SaintFin 2011, le CRITT MPC s’est vu reconduire Malo à l’Espagne (avec une agence récemment pour trois ans son label de centre de ressources ouverte à Rennes), le développement de boutechnologiques (CRT), un label du ministère tiques de vente-dégustation de café et produits de la Recherche. Plus récemment, ses certifi-

d’épicerie fine et enfin un plan de recrutement ambitieux notamment dans les fonctions marketing, logistique, contrôle de gestion et qualité pour passer de 310 salariés aujourd’hui à 500 en 2016. L’objectif est de doubler le chiffre d’affaires dans les cinq ans pour atteindre les 70 M€. En 2008, un partenariat avec Unexo avait déjà permis de doubler le CA pour le passer de 17 à 35 M€. Créée en 1979, l’entreprise a débuté en qualité de torréfacteur au service des cafés-hôtels-restaurants, puis a commencé à proposer la fourniture et la maintenance du matériel avant de se lancer dans l’exploitation de distributeurs automatiques de boissons et de produits alimentaires dans les entreprises, les administrations et les collectivités. Ce dernier secteur représente aujourd’hui 70% du CA. Le groupe familial gère actuellement trois boutiques en direct : La Rochelle, Niort et Poitiers qui génèrent déjà 10% du chiffre d’affaires de l’entreprise. Depuis le début des années 2000, la société signe une croissance moyenne de 10% par an et a procédé à l’achat de plusieurs entreprises du secteur qui lui permettent aujourd’hui d’afficher sur la majeure partie de l’Ouest 4.000 clients, 8.000 distributeurs automatiques et 3.000 machines expresso gérés. RHEA MARINE DANS LE GIRON DE DLJ

Cet été, le fabricant rochelais de vedettes à moteur, Rhéa Marine, a été cédé au groupe DLJ, propriétaire du chantier nautique Arcoa de Lorient mais surtout multi diversifié dans l’hôtellerie, la promotion immobilière, les cosmétiques, l’automobile et le multimédia. La holding nantaise a également acquis les autres entités de Rhéa : la sarl Rhéa Trawler et la holding Rhéa Finances. Créée en 1996 et fort de 35 salariés, l’entreprise a fabriqué en 2011 une centaine d’unités. Gagner des parts de marché à l'international (5% aujourd’hui) sera le challenge de l’ancien directeur de Rhéa, Bertrand Danglade, qui devient le directeur général du pôle nautique de la nouvelle organisation.

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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT NOUVEAU DIRECTEUR CHEZ ALSTOM

François Papin vient de succéder à Ralph Fuerderer au poste de directeur du site Alstom d’Aytré-La Rochelle. Âgé de 47 ans et ancien élève de l’Ecole centrale de Nantes, il a fait une grande partie de sa carrière chez Toyota Motor Manufacturing France à Valenciennes où il a été directeur qualité & logistique, directeur de production puis vice-président en charge des relations humaines. L’UNITE SENOBLE D’AYTRE SE DESTINE AU DESSERT HAUT DE GAMME

Le groupe laitier français Senoble exploite onze sites industriels répartis sur l’Europe. Sur les cinq usines françaises, l’unité d’Aytré est dédiée à la fabrication des desserts haut de gamme : une production qui se trouve justement au centre de la nouvelle stratégie du groupe bourguignon. En effet, pour augmenter ses marges, Marc Senoble veut accélérer son développement dans les desserts haut de gamme pour échapper en partie à la guerre des prix que se livrent les industriels de l’ultra-frais tant au travers des grandes marques que des MDD. L’objectif est de s’imposer sur le marché comme la référence dans la branche des desserts haut de gamme en grandes surfaces. Pour Senoble, la gamme existe déjà en bonne partie avec l’île flottante, le fondant aux marrons, le moelleux au chocolat, la tarte au citron mais les recettes seront améliorées, les présentations modifiées et d’autres desserts seront lancées comme la crème catalane aux éclats de caramel. L’ensemble du dispositif devrait être prêt début 2013. Senoble, qui a réalisé un CA de plus de 1,1 milliard d’€ en 2011, dont 62% à l’international, fabrique en grande partie pour les marques distributeurs (MDD) : 90% des volumes. Le principal concurrent de Senoble est Lactalis qui fabrique pour Nestlé (La Laitière), Danone

(Danette) et Bonne Maman (desserts pâtissiers). ERC HARRANGER A DÉMÉNAGÉ

Installée depuis 1970 à Périgny, l’entreprise ERC Harranger est spécialisée dans la construction de bâtiments industriels, administratifs et collectifs. Au début de l’été, l’entreprise a déménagé sur son nouveau site de 36.000 M2 dont 6.000 m2 couverts, sur la zone « Atlanta Parc » de Sainte-Soulle. Cette nouvelle installation est assortie d’équipements nouveaux tels que le recyclage des eaux de pluie, la création d’une station-essence pour une meilleure autonomie du carburant, un atelier de ferraillage pour la préparation automatisée des armatures destiné au béton armé et un atelier de préfabrication béton. Créée en 1955 par André Harranger, l’entreprise emploie 105 personnes et réalise un CA de 15 millions d’€. Son rayon d’action couvre l’ensemble de la région Poitou-Charentes et même plus puisque ERC intervient actuellement sur le site Airbus de Saint-Nazaire. Ses chantiers concernent aussi bien les marchés publics : lycées, universités, hôpitaux … que les marchés privés industriels : ateliers, hôtels, programmes immobiliers individuels et collectifs. LA SOCIETÉ WEEK N’GO : LOCOMOTIVE DU POLE NATURE DE LA JARNE

Créée en 2006, la société Week N’Go exploite le parc d’aventure « Vertigo parc », doté de 96 ateliers d’accrobranche, d’un mur d’escalade, d’une aire de laser tag ou encore d’un jeu de piste, mais aussi des activités nautiques

tels que le kayak ou le stand up paddle … Week N'Go lance une série d’aménagements qui donnera une nouvelle envergure au site de la Jarne, près de La Rochelle. Ce sera d’abord la création d’un Parcabout : un espace de loisirs et d’évolution en hauteur sur des filets tendus entre des arbres sans les contraintes de harnachement propres à l’accrobranche. Ce sera ensuite la construction d’hébergements locatifs insolites alternatifs (yourtes, tipis, roulottes, cabanes dans les arbres) et d’un espace de restauration du type guinguette. Ces aménagements s’inscrivent dans le cadre plus global de l’extension du Pôle nature de la Jarne qui inclue également le Golf (qui passe à 9 trous), les tennis, le centre équestre et le Château de Buzay. « REEL » VA CONSTRUIRE SA PROCHAINE USINE À LA ROCHELLE : 200 EMPLOIS À LA CLÉ

Le Groupe lyonnais Réel, spécialiste de la manutention « lourde », a programmé pour 20142015 la construction d’une usine de 6.500 m2 dans l’enceinte du grand port maritime de La Rochelle, à La Pallice. Cette implantation sera dédiée au montage de plate-formes pétrolières qui, une fois réalisées, seront livrées sur site par bateau. Elle devrait permettre la création de 200 emplois : 100 emplois directs et 100 par transfert de compétences. Groupe familial créé en 1946, Réel emploie 1.300 personnes réparties sur quatre continents. L’entreprise est spécialisée dans la fabrication et l’assemblage de puissants appareils de levage et de manutention pour l’aéronautique, le nucléaire, l’industrie ou la défense. Sa filière « montage de plate-formes pétrolières » était déjà présente à La Rochelle via le rachat d’Imeca en 2011 qui, avec le groupe Perrotin, réalise des tours de pose de pipeline. Depuis dix ans, Réel affiche une croissance annuelle de 15%.

UN GROUPE CHINOIS MET LA MAIN SUR LES CUISINES VILLÉGER

Les Cuisines Villéger et leur filiale « Comptoir de la cuisine », créateur et fabriquant de cuisines depuis 1950, ont été cédées à la société chinoise Jiangxi Xieli Investment Group, une multinationale basée à Wuhan évoluant dans l’immobilier, la signalisation routière, la pétrochimie et l’import-export. Cela faisait trois ans que Christian Villéger préparait son départ en retraite et réfléchissait à la vente de sa société. Les quelques contacts français n’ayant pas abouti faute de soutien bancaire, des approches ont été engagées avec des investisseurs chinois qui, eux, n’ont aucun besoin des banques. Le fabricant de cuisines, installé à Villeneuvela-Comtesse et qui emploie 58 salariés, devrait ainsi bénéficier d’un sérieux virage à l’international, avec notamment l’ouverture prochaine d’un magasin en Chine. Eric Herdalot, directeur financier depuis quatre ans, devient directeur général du site. La société réalise un chiffre d’affaires de 5,6 millions d’€ et distribue ses produits sous deux marques : Cuisines Villéger et Cuisines Comtesse auprès de 120 cuisinistes indépendants. Sa filiale, le « Comptoir de la Cuisine », exploite quatre magasins en propre à Niort, Saintes, La Rochelle et Villeneuve-la-Comtesse. LE GROUPE « ELEGANCE HOTELS » OUVRE UN HOTEL 4* AU CONCEPT NOVATEUR, SUR RÉ

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d’élégance et des appartements voyaient le jour... Aux couleurs de l’Ile, les hébergements sont aujourd’hui toujours aussi propices à la sérénité et à l’évasion... Premier Hôtel français labellisé environnemental, maintenant certifié Ecolabel, l’Hôtel Plaisir est équipé d’un restaurant gastronomique, d’un SPA (sauna, hammam, jacuzzi), d’une piscine chauffée et d’un Institut de massages et soins Thalgo. Quelques années plus tard, vient l’Hôtel de Portes*** au cœur du village des Portes en Ré : atmosphère douillette, nuances feutrées d’esprit gustavien synonymes de repos et de sérénité. En 2012, l’hôtelier innove une nouvelle fois et propose sur un concept totalement innovant, Elégance Suites Hôtel****. Situé face à l’Hôtel Plaisir, cet hôtel au design chic et zen s’affirme avec 7 Suites de 40 m2 et une chambre de charme. Toutes de plain pied et avec terrasse privative, elles affichent des équipements haut de gamme et domotisés comme une baignoire balnéo chromothérapie et des éclairages leds aux jeux de lumières variés. Elégance Suites Hôtel dispose aussi d’une piscine extérieure chauffée, d’un Institut & SPA Thalgo et d’un restaurant (1er Maître Restaurateur de la région).

7,5% fin juin. Cette décélération s’explique par trois facteurs principaux : un nombre de jours ouvrés moindre (ponts en mai) par rapport au 2e trimestre 2011, des élections qui ont perturbé l’activité économique et retarder les décisions des investisseurs immobiliers, le ralentissement du marché de la construction qui se confirme et a entrainé un déstockage dans la distribution. Sur ce 2e trimestre, les énergies renouvelables et l’exportation ont néanmoins poursuivi leur croissance de même que tous les produits innovants lancés depuis 18 mois. Sur le plan financier, le résultat du 1er semestre 2012 sera inférieur à celui de 2011 : l’entreprise subit depuis le début de l’année une pression plus forte sur les prix et, dans le même temps, elle enregistre une hausse de ses amortissements liées aux récents investissements. Ces résultats mitigés doivent néanmoins être relativisés car l’essentiel des profits de l’entreprise est généré au 2e semestre dont les perspectives sont justement bien orientées, les carnets de commande se situant à des niveaux comparables à ceux de l’année dernière. Par ailleurs, les investissements importants engagés en 2011 sont à présent opérationnels et devraient apporter leur plein rendement. LE GROUPE THÉBAULT AUX JO

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DEUX-SÈVRES

POUJOULAT RESTE CONFIANT POUR 2012 MALGRÉ UN DEUXIÈME TRIMESTRE MITIGÉ

L’activité du Groupe Poujoulat a sensiblement ralenti au 2e trimestre 2012 puisque la croissance est passée de +14,5% fin mars 2012 à +

Le Groupe Thébault, leader français du contreplaqué basé à Coulon, a produit 6.000 m² de panneaux pour les JO de Londres. Quatre sites olympiques ont été équipés du contreplaqué deux-sévrien : les abords de la piscine de waterpolo et ceux de la piscine d’entraînement, le centre d’accueil des médias et le centre de production d’énergie. Une belle vitrine plus qu’un beau marché puisque, pour Daniel Brizard, direc-

teur export du groupe Thébault : « 6.000 m2 de panneaux en pin des Landes représente une bonne journée de production. Plutôt habitué à produire de gros volumes pour des distributeurs spécialisés dans l’emballage industriel ou la construction mobilière et immobilière, la PME familiale réalise 55 M€ de CA annuel et emploie 280 personnes sur quatre sites : Coulon, Sauzé-Vaussais, Solférino dans les Landes et Owendo au Gabon. Après la gare d’Atocha à Madrid, le musée royal d’Amsterdam et maintenant les JO de Londres, le Groupe Thébault confirme ainsi son image d’entreprise tournée vers l’étranger : 65% de sa production est consacrée à l’export. CÉLIO A CÉLÉBRÉ SES 60 ANS

COUTANCEAU DEVRAIT S’INSTALLER AUX RURALIES

Associé au groupe Élior, spécialiste de la restauration dans les gares, les aéroports ou les aires d’autoroute, Grégory Coutanceau prévoit d’ouvrir en 2014 un restaurant sur « l’Aire du Poitou-Charentes » de l’A10, l’ancienne aire des Ruralies. Le chef rochelais y servira bien sûr des spécialités régionales. Le site, baptisé « Les Rosalies », se situera dans les locaux aujourd’hui occupés par un Autogrill et viendra compléter judicieusement la Maison des Produits Régionaux, véritable vitrine des produits gastronomiques de la région installée maintenant depuis près de 30 ans. Le restaurant ne sera pas dédié qu’aux touristes de passage, il devrait également satisfaire les professionnels, associations ou organismes publics ou para-publics régionaux qui se retrouvent dans les salles de réunion, espace Forum ou amphithéâtre de l’« Espace Régional Aire du Poitou-Charentes ». IMA, TOUJOURS LEADER DU MARCHÉ DE L’ASSISTANCE

Pilier de l’économie du nord Deux-Sèvres, l’entreprise Célio est l’un des grands spécialistes en France de l’aménagement de la chambre et du dressing : commodes, armoires (200 par mois), lits, chevets…. Elle emploie 200 salariés pour un CA de 30 millions d’€. L’innovation et l’investissement (3 M€ entre 2011 et 2013) sont les deux modes de gouvernance privilégiés par Alain Liault qui dirige l’entreprise à la suite de son père, depuis 1987. Célio ne possède pas de magasin en propre mais est présent dans 400 points de vente en France et une cinquantaine à l’étranger. Début Juillet, l’entreprise de la Chapelle-SaintLaurent a fêté ses soixante années d’existence. Ce fut l’occasion de retracer le chemin parcouru entre la création d’un petit fond de commerce en août 1952 et le site actuel qui s’étend sur 33.000 m².

Inter-Mutuelles Assistance reste le numéro un français de l’assistance routière avec 951.000 dépannages et remorquages assurés en France en 2011 (1,26 million à travers l’Europe et sur le pourtour méditerranéen). Le groupe niortais affiche également un volume d’activité significatif dans l’assistance médicale (17.114 évacuations sanitaires dans le monde) tandis que seul le volet « déplacements et voyages internationaux » régresse. Ces bons résultats sont le fruit des nouveaux contrats obtenus par les actionnaires historiques d’IMA que sont la Macif, la MAIF et la Matmut mais aussi de l’arrivée de nouveaux gros clients comme Total ou la mutuelle de la RATP. Des indicateurs financiers au vert Le chiffre d’affaires est passé de 439 M€ en 2010 à 444 M€ en 2011 dégageant un résultat de 3,75 M€ contre 935.000 € en 2010. Les filiales IMA Téléassistance (télésurveillance, gestion d’alarmes) et IMA Technologies ont affiché des croissances respectives de 8% et 10%.

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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT Des visées internationales et une volonté de diversification En 2011, le groupe niortais a renforcé sa dimension internationale. En Italie d’abord avec le groupe Unipol, troisième assureur du pays, qui confie désormais la totalité de son activité d’assistance automobile et internationale à IMA. En Belgique ensuite avec le groupe P&V qui est entré dans le capital d’IMA Benelux et au Maroc, enfin, où une société d’assurance et d’assistance a été créée entre le Groupe niortais et le Groupe Attijariwafa. Rappelons également que fin 2011, IMA avait procédé au rachat de la société Serena, basée à Niort. La prise de contrôle de cette entreprise, en graves difficultés financières depuis plusieurs années, permet à IMA de renforcer son activité dans l’assistance à domicile et l’assistance santé des personnes âgées et dépendantes. DPC LANCE UNE GAMME DE MOBILIER ÉCO-RESPONSABLE

Denis Papin Collectivités (DPC), spécialiste du meuble pour les collectivités, les bibliothèques et les médiathèques, lance une nouvelle gamme éco-conçue, baptisée « Epsy ». Il s’agit d’une nouvelle ligne de mobilier scolaire 100% recyclable et réparable. L’esthétique d’ « Epsy » n’est pas en reste puisque DPC est lauréate de l’Observer-du-Design, une distinction décernée par l’agence pour la promotion de la création industrielle (APCI). Créée en 1988, l’entreprise bressuiraise emploie aujourd’hui une soixantaine de salariés et génère environ 300 emplois. En effet, la majeure partie de la fabrication est sous-traitée ou réalisée en partenariat avec des entreprises bocaines certifiées aux dernières normes environnementales. ENO, N°1 DE LA PLANCHA

Premier fabricant mondial d’appareils de cuisson pour le nautisme, l’entreprise niortaise ENO a diversifié son offre en se positionnant sur le marché de la plancha : une production qui représente aujourd’hui 60% de son CA (11,5 M€). Elle

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est désormais le premier fabricant français de planchas. Rachetée en 2003 par Laurent Colas et Antoine Thomas, ENO emploie une centaine de salariés, 50% de l’effectif ouvrier étant composé de personnes handicapées. 40% de la production, labellisée «Origine France Garantie», est exportée par l’entreprise aujourd’hui centenaire.

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VIENNE

CREA’IMPRIM CRÉE UNE ETIQUETTE QUI ASSURE AUSSI LA TRAÇABILITE

Créa’Imprim a mis au point, pour le compte de son client «GIE ovin», qui fait la promotion de l’agneau Poitou-Charentes, une étiquette qui se colle sur les carcasses et permet d’assurer la traçabilité des produits, de l’abattoir jusqu’à la boucherie. L’innovation de l’entreprise chauvinoise a consisté à élaborer une étiquette qui ne s'enlève pas au contact de la viande et du sang, qui ne se dégrade pas et qui réponde à toutes les nouvelles normes d'hygiène. Ainsi, cette étiquette fait en même temps office de document de communication et de certificat de traçabilité. Le procédé, qui a été breveté et certifié, pourrait s’adapter à toutes les viandes et même aux fromages. GESTIC FORMATION PROPOSE DES STAGES « D’AUTO-CONSTRUCTEUR »

En plus des professionnels, Gestic Formation s’adresse dorénavant aux particuliers en proposant des stages d’Auto-Constructeur, un programme de formation novateur sur le territoire national. Cette nouvelle thématique est destinée aux personnes qui font le projet de construire, faire construire ou rénover leur habitat et qui veulent suivre une formation adaptée à leur projet. 4 grands volets sont abordés lors des stages : - le budget (financement,…), - l’administratif (permis de construire, achèvement des travaux…),

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- l’éco-construction (matériaux, BBC, passif…) - et la réalisation (implantation, fondations, élévation, hors d’eau, hors d’air, isolation, finitions intérieures, raccordement, aménagement paysagé…). Encadrées par deux formateurs, les méthodes enseignées lors de ce stage d’une durée de 5 jours (2.300€ par foyer) permettent bien souvent, en final, une économie sur le projet global. www. gestic-formation.com DÉCHETS INDUSTRIELS : HUIT ENTREPRISES DE LA VIENNE S’ENGAGENT

Huit entreprises de l’agglomération de Poitiers s’engagent dans une démarche de réduction de leurs déchets. Leur objectif, comme celui du Grenelle de l’environnement, est de réduire de 7% la production de leurs déchets d’ici 2014. Le dossier a été piloté par Grand Poitiers et la CCI, avec le soutien technique du Pôle des éco-industries et du réseau d’entreprises EI2S qui a déjà mené une démarche identique dans les Deux-Sèvres. Parmi les huit entreprises, trois évoluent dans le secteur du bâtiment et des travaux publics : Mabuleau (Fontaine-le-Comte), Boutineau (MignéAuxances) et Inéo Réseaux (Mignaloux-Beauvoir), trois sont dans le secteur des Services : Ianesco Chimie (Poitiers), Hôtel Plaza (Futuroscope) et Carglass (Chasseneuil). Une entreprise industrielle : Fabrix (Poitiers) et un commerce de gros : Grassin Décors (Poitiers) complètent le tableau. Toutes ces entreprises ont signé un contrat d’engagement qui fixe les actions qu’elles entendent mener. Des indicateurs chiffrés ont été définis et, d’ici mars 2013, ces entreprises participeront à huit demi-journées de conférences et ateliers de réflexion destinées à les accompagner et à évaluer leurs performances. Cette opération, intitulée PACTE (« programme d’accompagnement collectif territorial des entreprises à la prévention des déchets »), devrait rapidement séduire d’autres entreprises de l’agglomération. Grand Poitiers et la CCI sont prêts à les accompagner.

CHÂTEAU DE CURZAY : GRÉGORY COUTANCEAU AUX COMMANDES DU RESTAURANT « LA CÉDRAIE »

A la frontière de la Vienne et des Deux-Sèvres, au nord de Lusignan, le Château de Curzay est « unique par la majesté du Parc avec ses arbres bicentenaires » comme le souligne le guide Relais & Châteaux qui complète : « Il offre un singulier voyage à travers le temps pour tous les amateurs d’escapades romantiques… ». Transformé en hôtel depuis 1994, le château dispose de 22 chambres, d’un restaurant gourmand étoilé Michelin depuis 2000 mais aussi d’installations équestres, d’un espace bien-être et d’une piscine. Les amateurs de sensations fortes s’y voient proposer également des départs en Montgolfière, des promenades à cheval à la poursuite des chevreuils en liberté ou encore des parties de pêche au brochet dans la rivière. Depuis le 28 Avril 2012, Gregory Coutanceau a pris les rênes des cuisines de « La Cédraie », le restaurant étoilé du Château avec ses 3 salles à manger dont l’architecture intérieure reste fidèle à celle du XVIIIème siècle. www.chateau-curzay.com PAPREC S’AGRANDIT À CHAUVIGNY

Spécialisée dans le démantèlement et le recyclage des déchets électroniques, le site Paprec de Chauvigny (ex-Valdelec) est aujourd’hui à l’étroit sur son terrain de 5.000 m2 dans la zone de Peuron. C’est pourquoi l’entreprise a acquis un terrain voisin de 2.500 m2 pour y installer un bâtiment de stockage qui verra le jour en 2013. Un réel besoin puisque 60% de l’activité du site (20 salariés) est consacrée au traitement des écrans télés et ordinateurs et que ce marché est en plein développement. D’autant plus que l’agence Paprec est la seule entreprise de la Région spécialisée et habilitée dans le recyclage et la valorisation des « D3E » (« Déchets d’équipements électriques et électroniques »). Le site chauvinois travaille avec des Écoorganismes chargés par l’État de récolter les « D3E des particuliers » dans les déchetteries ou dans les magasins hifi-électroménagers des

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départements 16, 17, 79, 86 et 87. Pour les « D3E professionnels », Paprec négocie en direct avec les entreprises et administrations. Rappelons que les équipements électriques et électroniques constituent un marché en forte croissance avec une augmentation des ventes de l’ordre de 3 à 5% chaque année. Symétriquement, les « D3E » forment le flux de déchets qui connaît la plus forte croissance, entre 2 et 3% chaque année. Or, ces équipements contiennent souvent des substances ou composants dangereux pour l’environnement (piles et accumulateurs, gaz à effet de serre, tubes cathodiques, composants contenant du mercure, condensateurs pouvant contenir des PCB…). Par ailleurs, ils présentent un fort potentiel de recyclage des matériaux qui les composent (métaux ferreux et non ferreux, métaux rares, verre, plastiques…). Ces enjeux environnementaux ont justifié la mise en place d’une filière de gestion spécifique de ces déchets, fondée sur le principe de responsabilité élargie des producteurs de ces équipements. Ainsi, la filière de collecte et de recyclage des D3E est opérationnelle en France depuis le 22 juillet 2005 pour les D3E professionnels, et depuis le 15 novembre 2006 pour les D3E ménagers.

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NOUVEAU DIRECTEUR POUR CHIMIREC-DELVERT, A JAUNAY-CLAN

Patrick Fer a pris la direction de la filiale de Chimirec-Delvert, spécialiste de la collecte et du traitement de déchets dangereux opérant à Jaunay-Clan. Certifié ISO 9001, 1401 et 18001 en qualité, sécurité & environnement, le site emploie 55 salariés, a traité 18.000 tonnes de déchets et affiché un chiffre d’affaires de 7 millions d’€ en 2011. La plateforme de Jaunay-Clan dessert 14 départements du Grand Ouest et s’adresse plus particulièrement aux industriels, PME, artisans, garagistes… Elle fait partie des 13 plates-formes de collecte, regroupement et pré-traitement de déchets en France du Groupe Chimirec. CRÉATION DE « CAPITAL INITIATIVE POITOU-CHARENTES »

Des dirigeants de la Vienne et des Deux-Sèvres, la plupart adhérents de la CGPME, ont créé une antenne régionale de « Capital Initiative » : une société de crédit-bail qui propose de soutenir les entreprises en développement ou en difficulté ponctuelle. Le principe de ce fonds de proximité est simple : l’entreprise cède en totalité ou en partie ses biens mobiliers (machines, matériels) ou immobiliers (murs de l’entreprise) à « Capital

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Initiative ». Celui-ci reloue à l’entreprise les biens concernés sous forme de crédit-bail. Du coup, l’entreprise, locataire des machines et/ou des locaux le temps du portage, engrange grâce à la vente une trésorerie qui lui permet de faire face à ses difficultés ponctuelles ou d’entreprendre des projets de développement. Motivés entre autres par la défiscalisation liée aux investissements dans les PME, une quinzaine d’investisseurs sont déjà entrés au capital de « Capital Initiative Poitou-Charentes » aux côtés des deux fondateurs, Louis Mathieu, président de la CGPME de la Vienne, et Gérard Majchrzak, ex-chef d’entreprise. Mail: cipoitoucharentes@gmail.com.

● POITOU-CHARENTES LE RDT A DISTRIBUÉ 375.000 EUROS EN 2011

Depuis de nombreuses années, le RDT PoitouCharentes (« Réseau de Développement Technologique ») incite et accompagne les TPE et PME de la région dans le développement de leurs compétences technologiques ou innovations. Son rôle consiste à synthétiser les besoins de l’entreprise, à mettre en relation l’entreprise avec

le partenaire détenant les compétences adéquates pour répondre aux besoins détectés et à apporter un soutien financier. En 2011, 65 entreprises de la région ont bénéficié de l’aide du RDT sous forme de subventions pour un montant de 375.000€, générant un total de projets de 0,9 M€. 1ER SCRUTIN A DES ELECTIONS PROFESSIONNELLES POUR LES TPE

Dans le cadre de la réforme de la représentativité syndicale, les quelques 125.000 salariés des TPE (moins de 11 salariés) et employés à domicile de Poitou-Charentes sont appelés à participer pour la première fois à des élections professionnelles. En effet, du 28 novembre au 12 décembre, ils pourront voter, par courrier ou sur internet www.electiontpe.travail.gouv.fr, pour le syndicat qui négociera les conditions de travail dans les conventions collectives (temps de travail, salaire, formation professionnelle…) et participera à la gestion de nombreux organismes (sécurité sociale, assurance chômage, etc.) ainsi qu'aux concertations et négociations nationales. Sources : Sud-Ouest, Nouvelle République, Les Echos, Usine Nouvelle, Actufax, Communiqués de presse.

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DOSSIER REUSSIR SES SEMINAIRES... LES AGENCES SPÉCIALISÉES DANS L’ORGANISATION D’ÉVÈNEMENTS p. 30 ORGANISER SOI-MÊME SON EVENEMENT p. 31 QUI FAIT QUOI DANS LE DOMAINE DE L’ÉVÉNEMENT ? p. 32 SÉLECTION DE SITES RÉCEPTIFS EN RÉGION p. 32

Organiser un séminaire d’entreprise, une convention, un anniversaire ou un lancement de produit nécessite une anticipation et une organisation sans faille car il s’agit toujours d’un moment fort et important dans la vie de l’entreprise. La « gaffe » est proscrite et le « mémorable » est recommandé pour ces évènements dont l’objectif est d’allier cohésion et motivation et qui sont souvent l’occasion de faire ressortir les valeurs de l’entreprise. Alors, est-il préférable de monter ce type opération soi-même, jusque dans les moindres détails depuis le choix du site jusqu’à la sélection des prestataires et le choix des animations ? Si oui, comment s’y prendre pour ne rien oublier et comment choisir parmi tous les prestataires qui gravitent dans le secteur de l’évènementiel ? Est-il nécessaire, au contraire, de faire appel à une agence spécialisée dans l’organisation d’événements ? Comment alors choisir judicieusement son agence ?

Organiser un séminaire d’entreprise nécessite une organisation sans faille.

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Comment penser, conduire et transmettre un appel d’offres? En s’inspirant des préconisations délivrées par l’ANAé (Association nationale des agences conseils d’événement), le JDP propose quelques pistes de réflexion et détaille les règles qu’il convient de respecter.

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n LES AGENCES SPÉCIALISÉES DANS L’ORGANISATION D’ÉVÈNEMENTS Une agence évènementielle n’est pas un producteur de spectacles qui offre des soirées plus ou moins formatées à ses clients. Ce n’est pas non plus un consultant qui se contente d’apporter du conseil et de l’expertise. Une agence d’évènements imagine, conceptualise puis assume la réalisation et la responsabilité du produit fini. Ses domaines d’intervention concernent les événements dédiés aussi bien au public interne (conventions, lancement de produits, séminaires …), qu’aux publics ciblés B to B (assemblées générales, conventions, congrès…) ou qu’au grand public (tournées promotionnelles, manifestations diverses ..). Les principales qualités demandées à une agence évènementielle sont l’empathie, la compréhension de la stratégie de l’entreprisecliente, la disponibilité, la créativité, la rigueur et la réactivité.

Comment choisir son agence événementielle ? S’il s’agit d’un premier projet ou d’une première collaboration. • La première étape consiste à identifier les agences évènementielles en se renseignant auprès de son entourage, en consultant les annuaires de la région et les guides spécialisés publiés par CB News ou le site Bedouk. Il faudra ensuite repérer les candidatures potentielles par un premier contact téléphonique qui permet de savoir si l’agence est a-priori intéressée par le projet, si elle est disponible aux dates souhaitées et si elle est en capacité de répondre à l’appel d’offres.

• L’étape suivante consiste à constituer une shortlist (trois par principe) à qui sera adressé un appel d’offres le plus précis et complet possible. A ce niveau de sélection, l’UDA (Union des Annonceurs) recommande d’effectuer un panachage entre des agences très différentes : taille importante, agence spécialisée, petite structure créative, vocation locale…. Cette démarche débouche souvent sur des propositions bien différentes. • Pendant les trois à quatre semaines qui suivent l’envoi de l’appel d’offres (délai de réponse habituellement nécessaire pour l’agence), l’entreprise et l’agence se font des « frayeurs » car ils prennent des risques. L’annonceur mise son budget, son prestige, son image et sa stratégie sur une opération unique et se demande si l’agence choisie sera, au final, capable de mener le projet à terme. Quant à l’agence, elle doit mobiliser du temps, de la créativité et de l’énergie pour convaincre le client de la pertinence de sa proposition et de sa capacité à le gérer de A à Z…… sachant qu’au moins deux autres concurrents développent le même acharnement. S’il s’agit d’un renouvellement de projet ou de collaboration. Selon l’ANAé, dans 73% des cas, l’entreprise cliente fait confiance à son agence évènementielle habituelle pour renouveler un contrat: 31% se fait sans compétition et 42% dans le cadre d’un nouvel appel d’offres. Par déduction, les changements de partenaires ne concernent que 27% des cas. Ces chiffres prouvent que les entreprises font plutôt confiance à leur agence…. tout en ne leur offrant pas une rente de situation.

Comment réaliser un appel d’offres auprès des agences ?

Pour réussir son appel d’offres, Dan-Antoine Blanc-Shapira, fondateur de l’agence Sensation et de l’ANAé, recommande au moins huit étapes : 1. Réalisez un brief. Le brief (dossier + réunion) doit permettre à l’agence de cerner l’entreprise/annonceur, le contexte, la cible, les objectifs (former, informer,

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... SES EVENEMENTS D'ENTREPRISE stimuler, valoriser, remercier…), l’historique des évènements déjà réalisés, les contraintes organisationnelles, le territoire de communication, les dates et bien sûr l’enveloppe budgétaire. Plus le brief sera complet et précis, plus les propositions formulées par les agences seront pertinentes. 2. Planifiez le processus d’appel d’offres. Sachant que les agences mettent entre trois et quatre semaines pour répondre à un appel d’offres, le process doit être planifié suffisamment tôt pour que chaque proposition soit étudiée dans les meilleures conditions. 3. Nommez et exigez des interlocuteurs identifiés. Ce critère est indispensable pour les deux parties : l’interlocuteur de l’entreprise doit être en capacité d’assurer la proximité quotidienne avec l’agence tout en étant décisionnaire jusqu’à un certain niveau. De son côté, l’agence doit nommer un interlocuteur dédié qui puisse être contacté immédiatement par le client, régler les problèmes rapidement, répondre aux demandes non prévues et suivre la logistique de l’évènement. 4. Organisez soigneusement la présentation finale des agences retenues. Il est important de laisser les représentants des agences présenter leur approche générale, leur vision, les choix esthétiques et techniques du projet sans les interrompre. Les questions, réticences ou satisfecit viendront à la fin. Cette présentation peut durer une heure et plus et doit s’adresser aux personnes décisionnaires de l’entreprise cliente. 5. Prévoyez une réponse finale motivée. Les agences non retenues s’entendent souvent dire qu’elles sont arrivées « deuxièmes », question de diplomatie. Il est néanmoins plus simple, et surtout plus sain, d’expliquer aux agences pourquoi elles n’ont pas été retenues. Ces retours d’information les font progresser.

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6. Prévoyez éventuellement des dépenses de « dédommagement ». Selon l’ANAé, répondre à un appel d’offres coûte à une agence entre 3.000 et 15.000 €. Un dédommagement est quelquefois prévu pour les agences qui n’ont pas été retenues : une solution consiste à payer une partie de leurs frais de déplacement, repérage, maquette… une autre est de prévoir, dès le brief initial, un forfait entre 2.000 et 10.000 € pour les agences short-listées non retenues. Certains marchés publics l’incorporent dans le formalisme du marché public. 7. Assurez-vous de la confidentialité de vos données. En contrepartie des informations délivrées lors du brief, les agences s’engagent à respecter la confidentialité des données. De la même façon, l’annonceur qui n’a pas retenu un projet s’engage à ne pas l’utiliser car l’idée ne lui appartient pas. 8. Prévoyez un debriefing Après l’évènement, l’agence doit remettre un bilan et organiser une réunion de débriefing afin de renforcer l’expérience commune et analyser en toute objectivité ce qui a bien fonctionné ou pas et ce qui devra être corrigé à l’avenir.

Quid des conditions financières ?

Le devis final fourni par l’agence retenue sera précis et détaillé : les prestations seront clairement exposées et chacune fera l’objet d’un poste budgétaire explicite. Les honoraires et/ou marges de production sont également clairement identifiés. Enfin, les conditions et modalités de facturation et de règlement doivent figurer au devis, ainsi que les conditions d’annulation. Par la suite, tout dépassement budgétaire devra être annoncé avant d’être engagé et justifié.

Les garanties de bonne fin

Une garantie de bonne fin est implicite à condition que le client respecte ses obligations (remise des documents en temps utile, respect du calendrier, validations) et notamment

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les conditions de paiement prédéterminées. En échange, l’agence garantit la disponibilité et la qualité des personnes devant s’investir sur le projet. Elle sélectionne des prestataires dont la fiabilité est reconnue et s’assure, en pilotant ces prestataires, de la bonne exécution des prestations. En outre, l’agence certifie qu’elle est en règle avec toutes les administrations (impôts, URSSAF ….).Enfin, elle procède aux demandes d’autorisations administratives, veille au respect des règles de sécurité et prend les assurances nécessaires en regard des risques encourus.

n ORGANISER SOI-MÊME SON EVENEMENT Quand n’est-il pas nécessaire de faire appel à une agence? Pour Dan-Antoine Blanc-Shapira, il est inutile de faire appel à une agence quand : • Le client ne recherche pas la valeur ajoutée apportée par une agence d’évènements. Par exemple, il est inutile de contacter une telle agence lorsqu’une entreprise recherche simplement des hôtesses d’accueil pour un forum. • Le budget ne le justifie pas. Passer par une agence permet de bénéficier de conseils experts et d’une mise en œuvre performante. Mais cette démarche engendre forcément un coût qui grève trop lourdement le « petit » budget. • Le délai est insuffisant. Il est inutile de lancer un appel d’offres si l’entreprise dispose de moins d’un mois et demi pour concrétiser son évènement.

Comment sélectionner et contacter les sites réceptifs ? Rechercher le meilleur lieu pour organiser un événement d’entreprise nécessite de prendre contact avec plusieurs hôtels ou sites réceptifs.

Quatre étapes sont préconisées par l’ANAé : • Faire une présélection de sites via les annuaires habituels, le site Bedouk ou sur les conseils de pairs. • Établir alors un premier contact téléphonique et nommez vos sources pour obtenir un meilleur accueil. • Si vous ne pouvez pas vous déplacer, confirmer, par mail, votre demande qui devra préciser: - dates du séminaire (horaires d’arrivée et de départ). - nombre de participants. - besoins en salles de réunion (plénière, souscommissions). - équipements technologiques nécessaires, matériel spécifique. - besoins en chambres (single, double). - repas sur place ou repas à l’extérieur, pause, brunch… - votre budget par jour et par personne (montant fixe ou fourchette de prix). Comment confirmer ? Le choix du ou des prestataires est fait. Il vous reste à conclure. Les six règles à respecter : • vérifiez une dernière fois le devis pour verrouiller votre commande et de vous prémunir contre tout problème éventuel. Tous les détails en matière de services demandés sont-ils bien annotés ? Le choix des menus, les boissons lors des pauses, l’équipement technique, le nombre de chaises sont-ils bien évoqués….. • vérifiez attentivement les conditions générales de vente du prestataire. • Confirmez votre commande par mail puis par courrier. • Annulez votre demande auprès des autres prestataires sollicités, non retenus. • Adressez à l’hôtelier la liste des participants suffisamment tôt (15 jours avant) pour qu’il puisse prévoir les attributions des chambres et l’aménagement de la salle. • Rappelez précisément le planning du séminaire : dates et heures d’arrivée et de départ, des séances de travail, des loisirs...

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DOSSIER REUSSIR SES SEMINAIRES... Le conseil de l’« Association nationale des agences conseils d’événement » : Aujourd’hui la conjoncture reste fragile et les prix sont très justement établis par les prestataires compte tenu de la concurrence. Aussi, il n’est pas forcément judicieux de vouloir trop « tirer sur les prix » en négociant comme un tyran. Au final, la qualité de la prestation s’en ressentirait. Par ailleurs, quand il s’agit de séduire et motiver les salariés, fournisseurs…. à un séminaire, le prix n’est pas forcément le meilleur critère de choix. Un surcroît de confort ou de prestations, une localisation avantageuse justifient souvent un prix plus élevé entre plusieurs établissements pour le même cahier des charges de départ. Faites donc avant tout un choix de compétences et d’originalité plutôt qu’une sélection uniquement par le prix.

Comment négocier une réservation d’hôtel à l’étranger pour un congrès ou un séminaire ?

Kristina Hultgreen, account manager de Congrex Travel, propose cinq recommandations pour réussir sa négociation: • Faire une étude de marché et des usages locaux. • Bien choisir la période de l’année et se méfier des facteurs pouvant influencer l’occupation des hôtels au moment où a lieu l’événement (salons, festivals, tournois ….). • planifier suffisamment à l’avance et entamer les négociations avec les hôtels avant que les dates d’événements soient publiquement confirmées.

www.pescalis.com

• Réduire la réservation initiale de l’événement de moitié afin de ne pas créer une demande. Il sera toujours possible d’augmenter le nombre de chambres au cours du processus d’allocation. A l’inverse, en réservant tout de suite une grande partie des chambres d’hôtel dans une ville donnée, l’acheteur crée une demande qui

Un cadre exceptionnel de 150 ha de nature préservée, un amphithéâtre, des salles au gré de la lumière du jour, des activités ludiques et originales, 3 restaurants, une grande capacité d’hébergement, un seul interlocuteur.

peut entraîner une tarification plus élevée avec des conditions plus restrictives. • Organiser une visite du site à l’issue de laquelle il conviendra de négocier avec l’hôtelier. Si le repérage n’est pas possible, le mieux est de consulter sur le site internet Bedouk les fiches des établissements, par ville et/ou par thème.

Les agences réceptives Les agences réceptives n’opèrent que sur leur propre territoire, pour le compte d’organisateurs d’évènements étrangers ou éloignés géographiquement et « pour lesquels nous constituons un appui logistique » souligne Michèle Roland-Gosselin, DG de France Connection.

Domaine des Étangs - Massignac

n QUI FAIT QUOI DANS LE DOMAINE DE L’ÉVÉNEMENT ?

Les agences de marketing sportif La plupart des agences de marketing sportif (sponsoring) complètent leur conseil par une prestation de relations publiques appuyée sur les événements de la discipline (tournois, matches…). Certaines d’entre-elles sont aussi devenues organisatrices d’événements pour le compte de marques, d’institutions sportives mais aussi d’entreprises.

Un domaine d’exception de 850 ha, des hôtels particuliers de 2 à 10 convives, un luxe sobre et inédit : tout a été pensé pour faire un séminaire mémorable. 22 chambres, 4 salles (40 à 100 personnes)

A priori, organiser un événement paraît simple. Mais dans les faits, à qui faut-il s’adresser en premier pour une soirée, un lancement de produit, un congrès ou une incentive ? Qui fait quoi au juste ? Valery Pothain, de CB News, nous éclaire sur les missions de 7 prestataires : Les agences d’événements Le secteur comprend deux grandes catégories d’agences. D’un côté, les « pure players » dont l’activité reste exclusivement centrée sur la création d’événements. De l’autre côté, les agences de communication plus généralistes qui ont adopté une stratégie d’intégration de compétences et un positionnement de multispécialiste. Les agences de tourisme d’affaires Ces agences, qui possèdent une licence d’agent de voyages, sont particulièrement utiles pour tous les produits de récompense, de motivation ou de stimulation pour lesquels le voyage est une composante de l’opération finale. Les lieux d’événements/bureaux des congrès Les sites événementiels et les villes (via leur bureau des congrès) proposent à leur client un « service global » qui va de l’offre de la salle à la mise à disposition d’une liste de prestataires agréés (agences, traiteurs, animation, décoration, accueil…) en passant par la coordination, le suivi, voire la prise en charge complète de l’opération.

Les traiteurs S’il s’agit d’un dîner, d’une soirée de gala et si la prestation périphérique se limite à la recherche d’un lieu, d’une décoration et d’une animation simple, le traiteur peut être la « plaque tournante » pour orchestrer les différents corps de métier. Ce qui n’est pas le cas si l’événement est doté d’ambition de communication. Les prestataires d’animations Ces sociétés vendent des prestations clés en main, allant des packages d’activités sportives, artistiques ou ludiques pour les incentives, soirées thématiques, anniversaires, arbres de noël….

POITOU-CHARENTES

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CHARENTE

Les Quais Hennessy - Cognac

Au-delà de la découverte du Cognac, les Quais Hennessy, situés sur les rives de la Charente, proposent l’organisation de congrès et de séminaires avec ses 2 salles de conférences dotées d’une technologie de pointe. 2 salles (10 à 120 personnes)

Mercure-Hôtel de France - Angoulême

n SELECTION DE SITES RÉCEPTIFS EN RÉGION

En collaboration, entre autres, avec le site Bedouk (site de référence pour les séminaires & incentives en France), le Journal Des Professionnels a établi une liste de 42 sites réceptifs en Poitou-Charentes, Vendée et Limousin permettant de répondre à tous types d’évènements professionnels. Cette liste n'est bien sûr pas exhaustive.

Situé en centre ville, le Mercure AngoulêmeHôtel de France est un bâtiment du XIXème siècle entièrement rénové dont les jardins donnent sur les remparts et la vallée de la Charente. Il propose 600m² de salons modulables équipés pour tous types de réunions. 89 chambres, 10 salles (15 à 400 personnes)

le plus grand aquarium d’eau douce en Poitou-Charentes

Journée séminaire : 47 €

11 ans déjà !

Station verte de vacances

INFORMATIONS au 05 49 72 00 01 ou groupes @pescalis.com

Initiation à la pêche sportive en No Kill

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BON À TIRER À PARAÎTRE DANS : le Journal des Professionnels n° 111

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... SES EVENEMENTS D'ENTREPRISE 17

Hôtel Novotel La Rochelle

Hôtel Mercure Les 3 Îles Chatelaillon

Hôtel Saint-Jean d’Acre La Rochelle

Au calme dans un des parcs de La Rochelle, à 10 min à pied du centre-ville, du Vieux Port et de la plage, l’hôtel dispose d’une piscine extérieure et d’équipements technologiques de dernière génération. 94 chambres, 5 salles (10 à 80 personnes)

Entièrement rénové en 2008, l’Hôtel-Restaurant Mercure « Les 3 Îles » fait face aux îles de Ré, Aix et Oléron. Situé sur la falaise, dans un parc de verdure de 3,5 hectares, il offre un accès direct à la mer. 79 chambres, 5 salles (50 à 110 personnes)

Au pied des tours de La Rochelle, l’hôtel Saint-Jean d’Acre propose 4 salles de séminaire dont une avec vue panoramique sur le port, et un partenariat avec un grand choix de restaurants alentours. 60 chambres, 4 salles (25 personnes)

Hôtel de la Corderie Royale Rochefort-sur-Mer

Château de Mouillepied Port d’Envaux

CHARENTE-MARITIME

La Rochelle Événements La Rochelle

La Rochelle Événements propose 2 sites : au port de plaisance des Minimes, le Forum des Pertuis bénéficie d’une vue splendide face à la mer. En centre-ville, bordé par le bassin des Grands Yachts et face aux tours de la Rochelle, l’Espace Encan marie tradition, authenticité et innovation. Espaces Congrès de La Rochelle, c’est aussi une équipe de professionnels qualifiés : expérience, conseil, rigueur et efficacité assurés... 1.950 chambres (hôtels partenaires), 20 salles (70 à 1.400 personnes)

Hôtel Mercure Vieux Port Sud La Rochelle

Club Med La Palmyre Atlantique La Palmyre

Le Club Med Palmyre Atlantique est implanté sur 26 ha, à l’extrémité d’une immense plage bordée par la forêt. C’est un bel endroit pour organiser une parenthèse de qualité, entre créativité et détente. Pour un événement d’envergure, possibilité de réserver le Village en exclusivité. 392 chambres, 6 salles (40 à 400)

Restaurant André La Rochelle

Un endroit de charme, fonctionnel et luxueux, implanté au bord de la Charente, à l’ombre de la Corderie Royale pour réussir à coup sûr conférences, séminaires ou conventions de ventes… 50 chambres, 5 salles (80 à 200 personnes)

Château de campagne des XVe et XVIIIe siècles dans un décor d’eau et de verdure, à 7 km de Saintes : dépaysement assuré. 11 chambres, 4 salles (40 à 300 personnes)

Domaine de la Louisiane Marans

Grand Hôtel Cordouan Royan

Face au bassin des grands yachts, entre l’aquarium et la gare, l’hôtel Mercure dispose de 1.000 m² d’espaces adaptés pour des repas, réunions, cocktails, séminaires….Son restaurant panoramique «Le Nautile», au 1er étage, propose une vue imprenable sur les Trois Tours de la Rochelle. 123 chambres, 6 salles (10 à 300 personnes)

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Véritable institution depuis 1947 située sur le vieux port de La Rochelle, le Restaurant André accueille les séminaires dans une ambiance maritime. Ses salles aux décors variés, sa terrasse avec vue sur le port et bien sûr ses légendaires spécialités de la mer comblent les plus blasés. 3 salles (10 à 70 personnes)

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Site d’exception avec vue sur mer, entièrement rénové fin 2007. Qualité du service, soucis du détail... Une occasion de conjuguer efficacité et sérénité avec des soins de thalassothérapie sur place. 83 chambres, 6 salles (18 à 160 personnes)

Dans un parc de 3 ha, au bord de la Sèvre Niortaise, Le Domaine de La Louisiane se situe au coeur du Marais Poitevin à une vingtaine de kilomètres de La Rochelle et des plages vendéennes. L’espace bien-être avec hammam, sauna, salle de fitness et piscine est le bienvenu pour décompresser. 114 chambres, 4 salles (50 à 150 personnes)

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DOSSIER REUSSIR SES SEMINAIRES... Hôtel & Spa Plaisir Le Bois Plage en Ré

Best Western Hotel Les Gollandières Le Bois-Plage en Ré

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VIENNE

Hôtel Mercure Alisée Poitiers-Futuroscope

Futuroscope Congrès Événements Futuroscope- Chasseneuil

Premier en France à être labellisé environnemental, l’hôtel est un vrai refuge: végétation luxuriante, 2 piscines chauffées, Spa, espace fitness et salon de détente créent un environnement propice pour un réaliser un séminaire à la fois studieux et relaxant. 34 chambres, 4 salles (80 à 150 pers.)

Hôtel de Toiras Saint-Martin-de-Ré

Membre de la prestigieuse chaîne des Relais & Châteaux, l’Hôtel de Toiras conjugue les prestations haut-de-gamme au charme des siècles passés. Cette maison d’armateur du XVIIe siècle, dont les fenêtres donnent sur le port de St-Martin, est au cœur d’une des forteresses de Vauban, récemment classée au patrimoine mondial de l’Unesco. 29 chambres, 3 salles (20 personnes)

Domaine hôtelier Les Grenettes Sainte-Marie-de-Ré

Dans un parc boisé d’un hectare, situé contre les Dunes, à 80m de la superbe plage des Gollandières, ce complexe hôtelier est un lieu idéal pour un séjour professionnel. Vous y serez accueillis dans une atmosphère chaleureuse où vous profiterez d’un cadre unique sur l’Ile de Ré. 32 chambres , magnifique terrasse et piscine chauffée récemment rénovée. Les salles de séminaires peuvent accueillir jusqu’à 150 convives.

Le Clos Saint-Martin Saint-Martin de Ré

Au cœur de la cité de Vauban, à quelques pas du port et des fortifications, l’hôtel reflète l’esprit de l’île. Vous apprécierez le calme et la sérénité des lieux de cette demeure de charme où règnent confort et luxe. Le Clos Saint-Martin Hôtel & Spa vous accueille au milieu d’un parc arboré et vous propose des prestations de qualité, un service bienveillant et souriant, dans une ambiance chic et décontractée. Un espace de séminaire équipé des dernières technologies est à la disposition de la clientèle d’affaires. 21 chambres et 12 suites (10 à 50 personnes).

79 Sur la côte sud de l’Ile, à 6 km du pont, le Domaine Les Grenettes se niche au coeur de la forêt, à 200 m de la fraîcheur océane. La nouvelle salle de réception «Multimédia», pouvant accueillir jusqu’à 350 personnes, est équipé d’une scène dotée des dernières technologies.

DEUX-SÈVRES

A 600m de la gare, l’hôtel Mercure Niort Marais Poitevin propose un cadre de travail et de détente avec 300m² de salons mais aussi sauna, fitness et piscine extérieure. Sans oublier le restaurant «La Véranda du Dauzac» et sa cuisine inventive. 99 chambres, 8 salles (10 à 210 personnes)

96 chambres, 5 salles (50 à 100 personnes)

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Inter Hotel Resort Altéora Futuroscope Chasseneuil

Situé face au Palais des Congrès et à l’entrée du Parc du Futuroscope, cet hôtel atypique à la forme pyramidale offre un double confort à l’intérieur avec ses chambres 2 et 3*. 297 chambres, 9 salles (40 à 120 personnes)

Novotel Futuroscope Futuroscope-Chasseneuil

Pescalis Montcoutant A deux pas du Parc du Futuroscope, le Novotel dispose d’une piscine et d’un nouvel espace fitness «In Balance by Novotel» accessible gratuitement de 7h à 23h. Tout içi respire l’expérience. 110 chambres, 11 salles (10 à 350 personnes)

40 chambres, 4 salles (50 à 160 pers.)

Tout a été pensé pour allier travail et détente, surtout la détente grâce aux bienfaits de la thalassothérapie, directement relié à l’hôtel.

Situé face au Palais des Congrès et à proximité du Parc du Futuroscope, l’hôtel Plaza permet d’associer travail, convivialité et moments ludiques. Une équipe de professionnels, des salles suréquipées, un restaurant contemporain et des espaces de détente…. pour clients exigeants. 274 chambres, 14 salles (20 à 300 personnes)

Aux portes de Poitiers et du Futuroscope, dans un cadre classieux, élégant et raffiné... 41 chambres, 6 salles (70 à 150 personnes)

Hôtel Les Orangeries Lussac-les-Châteaux

Au cœur du Poitou, l’hôtel Les Orangeries est le premier Hôtel Ecolabel Européen de France. Lauréat du prix Kréa Bedouk 2008 pour le développement durable et des 1ers Trophées du tourisme responsable en catégorie Affaires, Les Orangeries décline un nouvel art de vivre et de travailler «éco-responsable». Charme, technologie, environnement, gastronomie: le cadre idéal pour préparer un avenir durable. 21 chambres, 5 salles (80 à 200 personnes)

Hôtel Mercure Niort Marais Poitevin Niort

Face à la mer et à 10 mètres de la plage, le Richelieu est un hôtel de luxe*****, membre de la chaîne Relais & Châteaux, doté d’un restaurant gastronomique où vous pourrez travailler et vous détendre pendant un séjour qui restera sans doute inoubliable.

Relais Thalasso Île de Ré Ste-Marie-de-Ré

Hôtel Plaza Futuroscope Futuroscope-Chasseneuil

Château du Clos de la Ribaudière Chasseneuil du Poitou

Le Château de Périgny Vouillé

44 chambres, 7 salles (70 à 350 personnes)

Le Richelieu La Flotte-en-Ré

Futuroscope Congrès Événements réunit l’ensemble de l’offre « Tourisme d’affaires » sur la destination Futuroscope : du séminaire résidentiel à l’opération événementielle d’envergure en passant par la réunion clients, l’opération de motivation force de vente : la variété de l’offre (modulable) permet de proposer naturellement le lieu et les prestations adaptés à l’événement. Sans oublier l’environnement sans équivalent avec le Parc du Futuroscope et une série d’hôtels de grande qualité et de grande capacité. 2.102 chambres (hôtels partenaires), 23 salles (30 à 1.150 personnes).

A 10 minutes de Poitiers et aux portes du Futuroscope, l’hôtel Mercure Alisée dispose d’un grand jardin et d’une piscine extérieure chauffée ouverte de mai à septembre. Proximité et qualité de service sont privilégiées. 77 chambres, 4 salles (10 à 80 personnes)

Pescalis, complexe thématisé nature & pêche, s’étend sur un domaine de 150 ha. dont 100 ha d’étangs répartis en pièces d’eau spécialisées. Pour votre hébergement vous avez le choix entre les résidences de tourisme, deux hôtels, ou des gîtes. Calme, dépaysement, confort, technologie, animations diverses et… savoir-faire depuis 2001 caractérisent ce complexe unique en Europe. Vous trouverez également à proximité un karting, des vols en montgolfière, du saut à l’élastique, ... 280 couverts, 400 lits, 2 salles et un amphithéâtre de 200 personnes.

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Hôtel Mercure Aquatis Poitiers-Futuroscope

A 5 mn à pied du Parc du Futuroscope et du Palais des Congrès, l’hôtel Mercure Aquatis propose 750m² de salons modulables. 84 chambres, 11 salles (10 à 300 personnes).

Château des XVIe et XIXe siècles, dans une magnifique propriété de 35 ha située à 15 minutes de Poitiers et du Futuroscope. 44 chambres, 7 salles (48 à 150 personnes)

Les Loges du Parc La Roche-Posay

Travailler efficacement, le plaisir en plus avec une remise en forme dans le Spa en eau thermale de La Roche-Posay. Privatisation de mi-octobre à mi-avril. 44 chambres, 5 salles (30 à 92 personnes)

Best Western Le Bois de la Marche Ligugé

Distribution et modularité des espaces, équipements et moyens techniques, restauration sur mesure, parking privé de 250 places, grand parc... Le Bois de la Marche est, de longue date, un spécialiste des séminaires et conventions. 53 chambres, 7 salles (100 à 350 personnes)

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... SES EVENEMENTS D'ENTREPRISE Domaine de Dienné Dienné

A moins de 30 minutes de Poitiers et du Futuroscope, dans un domaine de 47 ha dont 17 d’étangs et de forêts : un village nature insolite avec roulottes et cabanes dans les arbres, un espace bien-être (sauna, hammam, jacuzzi), le restaurant «Bien manger : manger santé», un parcours aventure avec plus d’1,2 km de tyrolienne, un centre équestre de 40 chevaux et même des salles de séminaire insolites dans les arbres ou sous une yourte. 56 chambres, 5 salles (49 à 270 personnes)

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Domaine de Brandois La Mothe-Achard

A 15 mn des Sables d’Olonne, le Domaine de Brandois, avec son parc de 22 ha, est un cadre idéal pour se ressourcer. Son restaurant fait la part belle aux produits régionaux, à quelques pas d’une piscine extérieure chauffée en saison. Les écuries du Domaine proposent des promenades et des cours particuliers d’initiation ou de perfectionnement. 38 chambres, 2 salles (40 et 100 personnes)

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Les Jardins de l’Atlantique Talmont-Saint-Hilaire

Entre plage et pinède, jouxtant Port Bourgenay, les Jardins de l’Atlantique bénéficient d’un site assez exceptionnel, propice aux promenades ou au footing. L’expérience, les prestations de qualité, le bowling, la salle de spectacle et la piscine intérieure/extérieure font le reste. 135 chambres, 15 salles (50 et 600 pers.).

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Face à l’océan, le Mercure Thalassa est un hôtel 4**** relié à la thalassothérapie. Piscine intérieure d’eau de mer chauffée, sauna, hammam, salle de fitness, sans oublier le restaurant Le grand Large avec sa cuisine traditionnelle et diététique complètent le tableau. 100 chambres, 3 salles (25 à 60 personnes)

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Le Domaine de la Corbe vous accueille dans les dépendances d’un château de style italien du XIXe siècle où se mêlent luxe discret et décors de charme. 15 chambres, 3 salles (70 à 350 personnes)

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DOSSIER E-COMMERCE 20 CONSEILS UTILES : 1. Définir ses objectifs La première démarche consiste à déterminer précisément le budget alloué à la conception du site, sachant que l’enveloppe peut s’alourdir rapidement en fonction de la personnalisation du site et des fonctionnalités utilisées. Il faut ensuite se poser les bonnes questions : • Quels sont les objectifs poursuivis à court, moyen et long terme ? • Doit-on vendre uniquement en France ou aussi à l’étranger ? • Que doit proposer le site web ? • A quelles cibles souhaite-t-on s’adresser ? • De quels moyens humains et financiers dispose-t-on ?

En 2011, le chiffre d’affaires de l’e-commerce en France a atteint les 38 milliards d’euros. On estime, aujourd’hui, à plus de 104.000 le nombre de sites d’e-commerce actifs.

20 CONSEILS POUR LANCER SON SITE D’E-COMMERCE En 2011, le chiffre d’affaires de l’e-commerce en France a atteint les 38 milliards d’euros (chiffres Fevad) et l’on estime, aujourd’hui, à plus de 104.000 le nombre de sites d’e-commerce actifs. Pour réussir une activité de vente en ligne, le e-marchand doit être en éveil permanent, être à l’écoute de ses clients et surtout être capable de s’adapter à l’évolution du marché en modifiant, si nécessaire, sa stratégie de vente. En cela, le e-commerce est certes plein de promesses mais n’est pas un eldorado garanti.

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d’emblée la barre à un niveau élevé, au risque d’être obligé de réviser ses objectifs à la baisse, mieux vaut donc démarrer modestement. FAIBLE TAUX DE CONVERSION Selon une étude Invesp, le plus grand défi à combattre pour les e-commerçants est le taux de seulement 2% de conversion (taux de transformation) et 65,3% d’abandon de panier en moyenne (soit 2 achats en cours sur 3). Il ne faut pas confondre le taux de transformation avec le taux de clics qui lui s’apprécie souvent en °/°° (millième) lors d’une campagne d’emailing. Par exemple pour 50.000 envois, un taux de clics moyen tourne autour de 250 à 1000 ! Pour fixer l’internaute sur le site, plusieurs pistes peuvent être utilisées afin d’augmenter la conclusion de la vente : • Recommander des produits pertinents • Utiliser les clics to call (bouton d’appel pour joindre au téléphone une personne du site) • Proposer un chat au client quand il est sur le point d’abandonner D’après une étude SeeWhy réalisée en 2011, les internautes qui achètent après une relance sur abandon de panier dépensent 55% de plus que les acheteurs ordinaires. Les 4 raisons majeures qui expliquent l’interruption d’achat sont : les frais de port, le prix des produits trop élevé, la non sécurisation des paiements en ligne, les incertitudes de l’internaute de faire le bon choix.

9. Privilégier la clarté du site Pour que les visiteurs se fassent une idée motivante de l’offre présentée sur le site, il faut que ceux-ci soient à l’aise dans leur navigation, que les produits et leurs descriptifs soient bien visibles et identifiables. «Misez sur un site marchand sobre et clair et sur une navigation intuitive», conseille Stéphane Escoffier, Président de PowerBoutique, un éditeur spécialisé qui conseille de ne jamais privilégier la forme au détriment du fond. L’idéal est de permettre d’acheter en 3 clics seulement. 10. Accueillir et respecter les visiteurs Les 2 principales erreurs qui reviennent le plus souvent dans la gestion de la relation avec les internautes consistent à vouloir enregistrer systématiquement chaque visiteur en l’obligeant à saisir une fiche de renseignement et lui proposer l’adhésion à la newsletter. C’est la meilleure façon de le faire fuir. La seconde erreur est de ne pas délivrer assez d’informations en oubliant l’évidence que l’internaute est seul face à son écran et sans vendeur pour le guider. Il a besoin de trouver des renseignements rapidement qui soient utiles et suffisamment attractifs sur les produits, sans quoi, d’instinct, il part sans rien acheter.

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3. Choisir entre 3 formules de site en ligne Une fois le positionnement défini, il est nécessaire d’opter entre 3 possibilités techniques : • Opter pour un logiciel «tout-en-un» qui permet de réaliser soi-même son e-boutique en louant un espace vide chez un hébergeur. Une solution qui apporte beaucoup de liberté mais demande des compétences techniques. • Passer par un prestataire spécialisé appelé web agency qui va construire le site en sur-mesure, tant au niveau du design qu’au point de vue technique et back-office. Le prix est beaucoup plus élevé (entre 5 000€ et 20 000€ d’investissement initial). • Souscrire un abonnement auprès d’une société de services qui propose des sites clé en main en réalisant soi-même les pages produits. Cette option offre un service de mise en page très complet et rapide pour un tarif raisonnable (30 à 75€ par mois) mais il limite les possibilités de personnalisation.

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2. Choisir son nom de domaine Lorsque l’on choisit un nom de domaine différent de son activité initiale, certaines règles doivent être respectées : • Privilégier un nom simple et si possible court • Proscrire les «y», les «ph» et les doubles consonnes pouvant être à l’origine d’une faute de frappe • Déposer le nom auprès d’un bureau d’enregistrement (ou registrar) • Choisir l’indexation de type : .fr, .com... Si le business est franco- français, le «.fr» suffira tout en n’hésitant pas à acheter aussi le «.com» s’il est disponible. Cette indexation est peu onéreuse et apporte un crédit supplémentaire au site. • En cas d’exportation, il faut investir dans des indexations spécifiques comme, par exemple : «.it» pour l’Italie, «.es» pour l’Espagne, «.cn» pour la Chine sans négliger les «.eu», «.org» ou «.net», à la fois génériques et internationaux.

4. Faire un site sobre Bien que des technologies comme les animations Flash permettent de créer des sites flattant l’oeil, elles peuvent également nuire à leur fréquentation. En effet, la plupart des internautes ne possèdent pas un ordinateur de dernière génération ni forcément un haut débit capable d’absorber les images, les animations et les vidéos, avec alors des pages trop lourdes en Koctets. C’est la raison pour laquelle l’e-boutique doit rester efficace avant d’être belle en bannissant «Les sites «sapins de Noël», avec une multitude de liens et de rubriques qui clignotent partout». 5. Pratiquer un benchmarking L’une des premières règles est de ne pas réinventer le monde mais de voir d’abord ce qui se fait de mieux dans les plus grands sites d’ecommerce afin de bien appréhender les bonnes pratiques de la vente sur Internet. Il s’agit, par exemple, de voir comment ces sites portent de l’attention à leurs visiteurs, quelles sont les rubriques les plus importantes, les astuces utilisées comme les boutons de partage sur les réseaux sociaux, etc. 6. Analyser les sites concurrents L’étude de l’offre concurrentielle est également une étape essentielle qui permet de définir de manière très fine son positionnement final. Elle s’effectue à partir d’une simple recherche par mots-clés. Ce renseignement permet de repérer les sites marchands les plus actifs en termes de communication en ligne, ceux qui investissent massivement dans les liens sponsorisés ou l’epublicité. 7. Peaufiner son étude de marché Savoir se positionner sur la toile nécessite de mener, au préalable, une étude marketing plus ou moins poussée afin de connaître les besoins et les attentes des futurs acheteurs. Il s’agit, au final, de savoir sélectionner ses gammes de produits de manière extrêmement ciblée et/ou revendiquer clairement un créneau. L’étude de marché est particulièrement importante du fait que les internautes peuvent facilement comparer les prix avec ceux de la concurrence en seulement quelques clics grâce aux moteurs de recherche. En visitant un site, il n’est pas rare qu’un internaute ouvre plusieurs fenêtres de navigation en même temps pour comparer les offres, ce qui suppose de savoir s’imposer face à la concurrence. 8. Démarrer modestement Selon Eric Sansonny, directeur marketing d’Amen, un éditeur de solutions d’e-commerce, il faut se fixer «Des objectifs raisonnables avec des paliers facilement atteignables». Il conseille également de cibler le mieux possible le public visé car c’est forcément du profil des clients que dépendent directement le design, l’ergonomie et le contenu du site. Aussi plutôt que de fixer

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3 POSSIBILITÉS POUR GÉNÉRER DU TRAFIC 1. L’affiliation : Elle consiste à mettre une publicité sur un ou plusieurs autres sites partenaires moyennant une commission à régler (entre 20 et 30%) dès lors qu’une vente se génère sur son propre site à partir de clics provenant du site affilié. Pour un site non connu cela permet d’assurer du trafic et favoriser quelques ventes. Pour un site connu cela n’est pas très intéressant. 2. Achats de mots-clés : Il s’agit là de bien connaître son environnement web en sachant quels sont les mots les plus souvent utilisés par les internautes dans son domaine d’activité. Avec l’achat de motsclés, le site est alors systématiquement mis en avant sur les moteurs de recherche. 3. Référencement naturel : Pour créer du trafic, il faut obligatoirement que le site soit lisible et bien structuré. Il doit délivrer un contenu de qualité régulièrement mis à jour afin que les robots l’indexent en priorité (PageRank). D’une manière générale, les résultats sont aléatoires et nécessitent du temps sachant qu’il n’est pas possible de vraiment maîtriser les algorithmes d’indexation des moteurs de recherche.

11. L’aspect crucial du prix des produits Pour tout internaute il est clair que l’absence d’un réseau physique doit permettre de bénéficier de prix très compétitifs par rapport au commerce traditionnel. L’argument prix est donc le meilleur élément d’animation et d’attraction des boutiques en ligne. Lorsqu’un site marchand pratique des prix bas, il est également bien mieux référencé dans les comparateurs de prix. Pour se trouver dans la bonne moyenne tarifaire, il est vivement conseillé d’observer les places de marché grand public (eBay, Amazon, PriceMinister…) qui donnent des indications précises sur les prix pratiqués dans la plupart des secteurs d’activité. 12. Faire la promotion du site Se faire connaître rapidement est indispensable sur le Web. Pour cela, il est nécessaire de passer par les outils classiques de marketing direct et du marketing viral, à savoir : • Campagne d’emails ciblés

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• Programme d’affiliation • Bannières publicitaires • Achats de mots-clés • Référencement naturel dans les moteurs de recherche 13. Créer la confiance Celle-ci repose quasi essentiellement sur le paiement en ligne et la transparence des prix de livraison. La solution consiste à afficher les logos bancaires avec le lien sécurisé https ou encore, proposer de payer uniquement à la réception du colis. Il faut également être clair sur les modes de paiement (chèque, paypal, carte de crédit) et les frais exacts de transport sachant que la plupart des achats qui échouent se font au moment de l’addition finale. Dans les sites BtoC, la loi Chatel oblige d’ailleurs à indiquer le délai maximum dans lequel le client recevra son colis, sous peine d’annulation de la vente. 14. Donner envie d’acheter Il ne faut pas perdre de vue que l’objectif principal est de vendre. Sachant que le client ne peut pas toucher les produits, il faut lui fournir le plus d’informations factuelles possibles (taille, matière, marque, etc.) en ajoutant de nombreuses photos prises, si possible, sous des angles différents. Toutes ces données permettent à l’internaute de se faire une idée précise de la qualité des produits et apportent de la crédibilité à l’acte commercial. Il est également important de soigner la présentation des produits à l’aide de descriptions précises et d’argumentaires convaincants. 15. Lever les incertitudes Une autre problématique liée à la vente à distance consiste à rassurer les internautes du fait que l’achat en ligne est relativement anxiogène par nature. L’une des règles d’or consiste à se montrer transparent sur la société en donnant plus d’informations que nécessaire. Pour créer un a priori favorable le site doit être professionnel et crédible avec : • Une offre complète facile à comprendre • Une navigation claire et intuitive • Des informations transparentes sur l’entreprise

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DOSSIER E-COMMERCE (raison sociale, effectif, historique, labels, témoignages clients…) • Numéro de téléphone pour le SAV, hotline joignable durant la journée • Contact, blog, forum, commentaires, articles de presse… 16. Fidéliser les clients La vraie réussite d’un site est dans sa capacité à satisfaire et fidéliser les clients pour qu’ils reviennent et en parlent en bien. Il existe, pour cela, différentes techniques : • Contenu éditorial destiné à créer un effet de communauté (forum, blog, fiche explicative…) • Offres promotionnelles régulières • Système de newsletter • Opérations de déstockage, ventes flashes 17. Accompagner l’acte d’achat Il faut également accompagner l’internaute, étape par étape, de la prise de commande jusqu’au paiement. C ela nécessite de créer un panier virtuel où les objets sélectionnés peuvent être facilement retrouvés, modifiés et annulés. L’internaute doit pouvoir revenir aux pages produits précédentes sans sortir du site. 18. Mettre la logistique au coeur de l’organisation Si rassurer ses clients c’est bien, les satisfaire à l’arrivée c’est mieux ! Il est impératif de livrer en temps et en heure en informant le client par mail de la date de départ de l’entrepôt et/ou lui indiquer un délai réaliste de livraison. De plus, la maîtrise de la chaîne logistique est indisINFORMATIONS JdP JDP Sarl 19 avenue Philippsburg - 17410 St-Martin-de-Ré N°ISSN 1156-8801 - N° Dépôt légal : 367 RCS La Rochelle 397 764 358 Tél. 05 46 00 09 19 - Fax. 05 46 00 09 55 e-mail : journaldespros@wanadoo.fr

pensable avec un transporteur fiable qui soit capable : • d’apporter un accompagnement sérieux tout au long de la montée en puissance du site • de disposer d’une bonne connaissance du secteur • d’avoir la capacité de livrer certains produits en horaires décalées (tôt le matin, par exemple, avant que vos clients partent travailler) • de proposer des tarifs raisonnables et/ou modulables selon les volumes 19. Gestion stricte du stock et des flux Une bonne chaîne logistique doit éviter que le produit soit épuisé au moment de la commande obligeant alors le client à attendre 2 ou 3 semaines. Selon Eric Levasseur, dirigeant de Maboutiqueregimedukan.com «Quand on crée un site marchand, il faut avoir un stock de produits équivalant à deux ou trois mois de chiffre d’affaires». En tout état de cause, le mieux consiste à se munir d’un logiciel de gestion de stock. 20. Anticiper les tendances Un site d’e-commerce est un «objet virtuel» qui est voué à se transformer au fil du temps, voire à disparaître bien plus vite qu’un point de vente physique. Aussi pour conserver sa place, il est nécessaire de prévoir les grandes tendances d’achat des consommateurs. Principales sources utilisées : L’Entreprise - www.dolist.net www.chefdentreprise.com www.toobusiness.com POITOU-CHARENTES-LIMOUSIN VENDÉE : EDITION MASTER Directrice de Publication : Nathalie Vauchez Directeur de la Rédaction : Didier Reuter Dossiers et revues de presse : Didier Reuter Rédaction actualités régionales, entreprises qui bougent, Europe : Yves Guérin CENTRE VAL DE LOIRE : ÉDITION FRANCHISÉE Couplage publicitaire possible entre les 2 éditions

5 TENDANCES D’AVENIR Selon le cabinet américain Mckinsey, il existe 5 grandes tendances de fond préparant le «second âge d’or de l’e-commerce» : 1. 4 grands secteurs vont attirer de plus en plus les acheteurs en ligne : les produits d’équipement de la personne et de la maison (seulement 19% actuellement), les produits d’entretien et alimentaires indiquant par là qu’il existe de très grandes marges de progression. Actuellement, ce sont les ventes de produits culturels et techniques qui sont les plus importantes sur le web. 2. Le m-commerce via l’usage des téléphones mobiles, tablettes et smartphones devrait atteindre, à l’horizon 2017, 79 millions d’utilisateurs pour un chiffre d’affaires estimé à 19 Milliards d’euros (Forrester). Les recherches d’information à partir des mobiles ont augmenté de 75% sur un an passant de 12% à 21%, avec 73% d’utilisateurs qui surfent depuis chez eux. 42% effectuent des recherches sur les points de vente. 3. L’usage du multicanal devient de plus en plus incontournable avant de se décider à acheter (web, mobile, prospectus…). Déjà 55% des Français vérifient en ligne la disponibilité de l’article en magasin et 33% de ceux qui achètent sur le Net retirent le produit en magasin afin d’économiser les frais de transport. 4. Un recours inévitable aux réseaux sociaux en tant que porte d’entrée, lien avec les enseignes et source préalable d’informations via les avis et les recommandations des internautes. Alors que 95% des entreprises françaises ne font pas du tout usage des réseaux sociaux (seulement 4% des entreprises disposent d’une page Facebook avec une moyenne de 102 fans), 25% des Français font confiance aux recommandations issues de Facebook et consorts (près de 33% en Angleterre). 5. Parallèlement à l’évolution des pratiques en ligne se mettent en place des «big data» qui gèrent des masses hyper importantes de données sur les parcours d’achat des internautes. Ces traçages permettront dans un proche avenir de sortir des actions en aveugle et de proposer des produits et services toujours plus ciblés et personnalisés.

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