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Journal Journal des Profe ssion nelsnels des Profe ssion LES POINTS DE PRESSE DE L’ENTREPRISE

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DÉCEMBRE 2012 - JANVIER 2013

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p. 19

Comment bien s'entourer ?

Environnement La protection Le traitement des déchets Le bio Le stockage de l’énergie

Les entreprises qui bougent ! Actualités Poitou-Charentes, Vendée, Limousin LES ASSURANCES PROFESSIONNELLES

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Bien évaluer les risques

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L’ARTISANAT EN POITOU-CHARENTES

ÉDITO par Jean-Michel BANLIER

Avec près de 32.000 entreprises, environ 67.000 salariés et 7500 apprentis, l’artisanat est un secteur majeur de l’économie en Poitou-Charentes. Avec plus de 100.000 actifs, il est l’un des principaux acteurs économiques dans les territoires de notre région. Mais comment définit-on l’artisanat ? Le code de l’artisanat précise que l’artisan est celui qui exerce pour son compte un métier manuel par lequel il justifie d’une qualification professionnelle, assure la direction de son entreprise et prend personnellement et habituellement part à l’exécution de son travail. L’entreprise artisanale est immatriculée au Répertoire des Métiers dont la gestion est assurée par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat. Elle exerce une activité de production, de transformation ou de prestations de services. Elle compte généralement moins de 10 salariés mais elle peut dépasser ce seuil.

L’artisanat est un espace d’initiative et de réussite personnelle et professionnelle.

SOMMAIRE

La diversité des activités de l’artisanat permet à chacun de construire son avenir à sa mesure. Il y a plus de 510 activités différentes dans l’artisanat , des plus traditionnelles au plus modernes. Les métiers de l’artisanat conjuguent tradition et modernité. L’innovation et la recherche de la performance

REVUES DE PRESSE

sont pleinement présentes dans les activités artisanales. Les artisans utilisent de plus en plus de matériaux innovants et recourent de plus en plus aux nouvelles technologies. L’artisanat permet à toutes celles et ceux qui le souhaitent de réussir une carrière professionnelle et de devenir chef d’entreprise. Dans une période de crise économique fortement marquée par un chômage croissant, l’artisanat propose un ascenseur social susceptible de répondre aux aspirations des jeunes et moins jeunes motivés par l’exercice d’un métier : apprenti, salarié – compagnon, chef d’équipe puis chef d’entreprise. L’apprentissage aux métiers est aujourd’hui reconnu comme une voie d’excellence. Il permet de préparer des diplômes , du CAP au Bac Pro, BTS et brevet de maîtrise et le cas échéant de devenir ingénieur. Plus de 8 jeunes sur 10 qui font le choix de l’apprentissage ont l’assurance de trouver rapidement un emploi.

L’artisanat demeure le principal acteur de la création et de la reprise d’entreprises.

Au cours de l’année 2011, l’artisanat en PoitouCharentes a enregistré la création ou la reprise de plus de 3300 entreprises. Au premier semestre 2012, 2146 nouveaux chefs d’entreprises se sont inscrits au Répertoire des Métiers tenu par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat. Ces quelques chiffres démontrent si besoin en est le dynamisme de l’artisanat en Poitou-Charentes. En outre, l’enjeu de la transmission-reprise d’entreprises est particulièrement important dans l’artisanat. Au cours des années à venir de nombreuses petites entreprises performantes seront à reprendre. Elles peuvent constituer une véritable opportunité professionnelle pour toutes celles et

ACTUALITÉS

ceux qui veulent réussir une carrière professionnelle et devenir chef d’entreprise.

L’artisanat est implanté dans tous les territoires du Poitou-Charentes.

Présentes de façon relativement homogène sur l’ensemble des territoires, les entreprises artisanales forment un tissu dense d’activités au service de la population, des entreprises et des économies locales. L’artisanat est un vecteur de l’équilibre des agglomérations, des villes moyennes et des bourgs centres, tant par son poids économique que par sa contribution quotidienne à rendre ces quartiers chaleureux et dynamiques. Il est un élément essentiel de dynamisation économique du territoire rural et assure un rôle de service de proximité et un lien social indispensable et reconnu. Le modèle économique proposé par l’artisanat est celui d’une économie de proximité à dimension humaine. Il contribue au développement des circuits courts. Les entreprises artisanales ne sont pas délocalisables. Pour tout cela, il constitue une véritable réponse optimiste à la crise économique et financière que nous connaissons et offre une alternative à la mondialisation et à ses effets pervers. Il représente un modèle économique susceptible d’atténuer la brutalité et l’anonymat d’une économie mondialisée. En résumé, l’artisanat c’est le « made in » près de chez nous. Si les artisans ont une place à part dans le cœur de nos citoyens, c’est en grande partie du au fait qu’ils représentent un modèle économique susceptible d’atténuer la brutalité et l’anonymat d’une économie mondialisée. L’artisanat représente une économie à taille humaine ou la ri-

DOSSIERS -------n Environnement

--------n des professionnels

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--------n Poitou-Charentes

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--------n des entreprises

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--------n Vendée

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--------n internationale

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--------n Limousin

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--------n européenne

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--------n Les Entreprises qui bougent

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Les entreprises et la protection de l’environnement Traitement et valorisation des déchets Le bio, un vrai progrès Energie et après-pétrole Le stockage de l’énergie, le 4e défi de la transition énergétique

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chesse ne se mesure pas seulement en production de biens mais aussi en création de liens sociaux. Là ou il y a une entreprise artisanale, c’est non seulement un bien économique mais c’est autant un espace de contact, de convivialité. C’est un espace de vie. Dans cette économie de proximité portée par l’artisanat, la performance économique de l’entreprise est également essentielle. L’artisanat de ce point de vue crée de l’activité, développe du chiffre d’affaires, crée de l’emploi. L’innovation, synonyme de performance économique future, est très largement présente dans nos petites entreprises. D’ailleurs, de grandes entreprises industrielles ou de services n’étaient-elles pas à l’origine des entreprises artisanales ? En résumé à mon propos, on voit bien en Poitou Charentes que l’Artisanat première entreprise de France n’est pas un propos usurpé. En réalité si ce slogan s’est imposé avec autant de force et d’évidence, c’est qu’il repose sur une réalité incontestable qui donne du contenu, de la légitimité et de la crédibilité au message. Pour conclure, sans tomber dans un lyrisme excessif, je souhaite reprendre cette définition de l’Artisanat : • l’intellectuel est celui qui travaille avec sa tête, • le manuel est celui qui travaille avec sa tête et ses mains, • l’artisan est celui qui travaille avec sa tête, avec ses mains et avec son cœur.

Jean-Michel BANLIER, Artisan Ebéniste Président de la Chambre Régionale de Métiers et de l’Artisanat Poitou-Charentes

-------n Les conseillers du chef d'entreprise

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S’assurer au moment de démarrer une nouvelle activité Les assurances nécessaires à l’auto-entrepreneur

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REVUE DE PRESSE DES PROFESSIONNELS n MANAGEMENT LE BYOD OU LA PRÉFÉRENCE POUR SON MATÉRIEL PERSONNEL

La banalisation de l’usage par le salarié de son propre matériel informatique portable (smartphone, PC, tablette) dans un cadre professionnel pose dans l’entreprise plusieurs problèmes. Le BYOD (Bring Your Own Device) qui s’est largement développé avec l’arrivée de la génération Y, tend à donner la préférence aux terminaux secondaires personnels. Cette généralisation favorise une sorte d’hyperconnectivité permanente brouillant la séparation entre vie privée et sphère professionnelle. Malgré la grande simplicité d’usage des nouveaux terminaux et leur optimisation budgétaire (double emploi), il en résulte néanmoins un facteur de stress constant lorsqu’il s’agit d’utiliser toute la journée le même terminal. Au-delà du fait que cela remet en cause le contrôle de l’accès au système d’information de l’entreprise (authentification, protection des données, responsabilité de l’équipement), c’est la distorsion même du temps de travail qui se pose. Pour contrer cette tendance, la bonne solution à adopter pour l’entreprise consiste à forfaitiser l’achat et l’utilisation de l’équipement portable en permettant aux collaborateurs de choisir euxmêmes la marque et le modèle qui conviennent le mieux à leurs attentes. Il en résulte ainsi une plus grande satisfaction et simplification pour tous. LA DÉCONNEXION D’OFFICE

Une étude réalisée par Leslie Perlow, professeure à la Harvard Business School, a démontré tout l’intérêt du processus nommé PTO (predictable time off) appliqué sur le lieu de travail. Il s’agit d’obliger les salariés à se déconnecter un soir par semaine, passé 18 heures, de toute forme de connection sur l’Internet ou avec son smartphone. Au bout de quelques mois, cette forme de décrochage et de séparation franche entre la vie

professionnelle et la vie privée a permis d’apporter un meilleur taux de satisfaction en matière de collaboration au sein de l’équipe, ainsi qu’une meilleure maîtrise de l’agenda de travail. Certaines grandes entreprises ont d’ailleurs pris différentes initiatives pour éviter l’addiction des salariés à leur job en leur permettant une sorte de requalification de leurs conditions de travail : blocage des badges empêchant l’accès au site avant une certaine heure le matin (7h30) ainsi que durant les jours de congé ; message d’alerte apparaissant sur les écrans afin d’inciter à partir avant 19h30, etc.

n PSYCHOLOGIE COMMENT DÉTECTER LE MENSONGE ?

Un intéressant article paru sur le site MedisitePlanet.fr recense les 7 signaux qui indiquent à coup sûr que son interlocuteur ment (à moins d’être un bon comédien). Dorénavant, chacun peut devenir une sorte de profiler du mensonge en sachant observer finement les attitudes suivantes : • Excès de transpiration La transpiration trahit souvent celui qui ment. La raison principale est que le menteur a toujours peur d’être démasqué et que du coup, il reste tendu faisant que les glandes sudoripares eccrines (3 millions) et apocrines (sous les aisselles) augmentent leur production en liaison directe avec l’intensité d’activation du système nerveux. • Signes de stress Ils se présentent d’abord de manière métabolique par l’augmentation de la sécrétion d’adrénaline accélérant ainsi la fréquence cardiaque du sujet. La personne peut ainsi changer de couleur en devenant légèrement plus rosée ou plus blanche et/ou encore devenir plus agitée avec

des gestes plus rapides. D’après le psychosociologue Gilles Azzopardi, «Quelqu’un qui ne sourit qu’avec sa bouche, le fait par politesse, par hypocrisie ou… pour faire passer un gros mensonge. Un sourire sincère s’exprime par la contraction des zygomatiques (les commissures des lèvres vers l’arrière) et par le plissement des paupières vers l’extérieur». De la même manière, un excès d’enthousiasme, de rapprochement, de confidence sans raison apparente, de cadeau offert, sont aussi des signes qui doivent alerter. • Changement de voix Une voix qui devient plus aiguë ou plus grave est également le signe d’une «rupture de cohérence interne», d’un changement de cap mental. Selon Claudine Biland, psychologue et auteure de La psychologie du menteur (Ed. Odile Jacob) : «La voix est un très bon indicateur du mensonge parce qu’on ne la contrôle pas. C’est le cerveau qui la gère de manière automatique en fonction des émotions». Dès lors la peur d’être démasqué(e) entraîne quasi systématiquement un changement d’intonation dans la voix qui soit monte dans les aigus ou, au contraire, descend dans les graves. Selon cette spécialiste, il est d’autant plus difficile de contrôler sa voix qu’on ne l’entend pas du tout comme les autres peuvent l’entendre. • Paroles contradictoires La peur d’être démasqué(e) mais aussi la honte de transgresser une règle morale perturbe en permanence le menteur. Quelquefois, submergé par ses émotions, il peut tenir un discours plus ou moins contradictoire (car inventé au fil des mots). De l’avis de Claudine Biland, «Certains individus ont un seuil moral très bas, voire absent, et laissent peu transparaître leurs émotions». Heureusement, il y a une arme pour piéger celui qui ment… la culpabilisation. Il suffit pour cela d’insister sur la relation existante avec le ou les personnes concernées, ou encore de demander de répéter précisément ce qui a été fait à tel ou tel moment en relançant plusieurs fois sur le sujet. • Discours trop cartésien Afin de paraître crédible, le discours se nourrit d’une certaine logique entraînant le menteur

à donner beaucoup «trop» de détails. Il pense, de cette manière, répondre par anticipation à d’éventuelles questions qu’on pourrait lui poser. Aussi pour ne pas se laisser duper, le mieux est de revenir plusieurs fois sur ce qui semble suspect en se fiant uniquement à sa propre intuition. • Mimiques du visage Le clignement inhabituel et répété des yeux, le froncement de sourcils ou encore le regard fuyant sont des indices sérieux. Pour Claudine Biland : «Le visage est directement relié aux sièges des émotions dans le cerveau, donc difficilement contrôlable. On peut émettre l’hypothèse du mensonge si ces expressions sont inhabituelles, soudaines et répétitives. Pour être quasi certain(e), le mieux est de pouvoir comparer les expressions de son interlocuteur quand il ment et quand il dit la vérité... ce qui suppose de bien le connaître.» • Postures et gestes inhabituels «Toussoter dans les poings, lever les bras audessus de la tête ou rejeter son corps en arrière, sont les gestes du menteur», explique Joseph Messinger, psychologue et spécialiste de la symbolique gestuelle dans son ouvrage Le sens caché de vos gestes. Tous ces gestes traduisent le malaise. Un autre geste imparable traduisant un moment de «rupture de cohérence interne» (mensonge, déstabilisation, rétention d’information, travestissement des faits…) est lorsque la personne se touche ou se frôle le bout du nez, sans s’en rendre compte, au moment ou elle évoque le sujet ! Principales sources utilisées : L’Entreprise - L’Expansion - www.sante.planet.fr

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Les rachats de trimestres de cotisations Un certain nombre de dispositifs permettent aux assurés sociaux, salariés ou non-salariés, de racheter des trimestres de cotisations au titre de l’assurance vieillesse. Cela leur permet d’augmenter le nombre de trimestres validés pour la retraite.

Rachats au titre des années d’études supérieures et des années incomplètes Ce dispositif, appelé rachat « Fillon » car il a été mis en place par la loi sur les retraites du 21 août 2003, permet aux salariés et aux non-salariés, y compris les professions libérales, de racheter un certain nombre de trimestres, jusqu’à 67 ans. Le rachat, limité à 12 trimestres, est ouvert aux périodes suivantes : • années d’études supérieures précédant l’affiliation à un régime, ayant donné lieu à l’obtention d’un diplôme ; • années pour lesquelles les cotisations n’ont pas permis de valider 4 trimestres d’assurance. Il est possible de racheter des trimestres soit au titre du taux seul, soit au titre du taux et de l’augmentation de la durée d’assurance. Les salariés faisant des rachats dans le régime de base peuvent aussi racheter des points dans les régimes complémentaires pour les années d’études supérieures.

Un autre dispositif, prévu par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009 et précisé par un décret du 16 avril 2012 permet aux artisans et commerçants nés avant le 1er janvier 1960 de racheter des trimestres d’années incomplètes jusqu’au 31 décembre 2013, à des conditions encore plus avantageuses que le rachat Madelin. Il faut avoir cotisé au moins 15 ans au RSI. Il est possible de racheter un trimestre par 5 années de cotisations à ces régimes, dans la limite de 7. En 2012, un trimestre peut être racheté pour 636 €, quels que soient l’âge ou le revenu. Les professions libérales peuvent procéder aux rachats « Fillon » pour les années d’études et les années incomplètes ; elles peuvent aussi, entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2015, racheter des trimestres, à un tarif avantageux, si elles ont été, avant 2004, exonérées de la cotisation du régime de base de retraite en début d’activité et n’ont donc pas fait valider de trimestres (Décret du 29 décembre 2010).

Les sommes dépensées à ce titre sont déductibles du revenu imposable.

Conjoints collaborateurs non-salariés

Autres possibilités de rachats pour les non-salariés

Enfin, et jusqu’au 30 décembre 2020, les conjoints collaborateurs d’artisans, de commerçants, d’industriels ou de professions libérales peuvent demander à leur caisse de retraite de racheter au maximum 24 trimestres d’assurance vieillesse de base (décret du 7 septembre 2012).

Les commerçants, artisans et industriels peuvent aussi racheter des trimestres suivant d’autres modalités, en plus du rachat « Fillon » cité ci-dessus. Il s’agit du rachat « Madelin » (loi du 11 février 1994), cumulable avec le dispositif « Fillon », qui permet de compléter les années où le revenu était trop faible pour valider 4 trimestres. Le rachat doit intervenir dans les 6 ans suivant l’année concernée. Le coût du rachat est très avantageux et la dépense est déductible des revenus pour le calcul de l’impôt.

Pour être admis à procéder au rachat, ils doivent avoir au minimum 20 ans et au maximum 67 ans, ne pas avoir fait liquider leur pension de retraite et prouver qu’ils ont directement participé à l’entreprise, pour ces années. La demande devra être présentée au plus tard le 31 décembre 2020.

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REVUE DE PRESSE DES ENTREPRISES n E-COMMERCE

n ETAT DE CRISE DES DÉCISIONS DE PLUS EN PLUS SOUVENT REPORTÉES

MOINS CHER MAIS AUSSI PLUS MALTRAITÉ

Dans un récent avis rendu par l’Autorité de la concurrence, il est affirmé qu’ «Acheter sur Internet demeure avantageux en terme de prix. Pour l’ensemble des produits étudiés, les principaux modèles vendus en ligne le sont à des prix inférieurs aux prix constatés dans les points de vente physiques». Ainsi pour les produits bruns (télévision, appareil photo, numérique…), le prix moyen sur Internet est environ de 10% plus avantageux qu’en magasin. L’écart pour les produits blancs (lave-linge, lave-vaisselle, réfrigérateur…) est lui compris entre 5 et 10%. Toutefois, l’Autorité de la concurrence a constaté que beaucoup de fabricants essayaient de décourager la vente en ligne en multipliant les exigences pour faire partie de leur réseau de distribution avec des conditions tarifaires, commerciales et d’approvisionnement, moins avantageuses que celles octroyées aux enseignes traditionnelles. De nombreux cas de «maltraitance» et d’entrave à la vente en ligne ont ainsi été relevés dans des secteurs comme celui des montres, des matériels hi-fi, home cinéma et produits pharmaceutiques. • Ecarts moyens constatés entre les prix Internet et les prix en boutique : -13,2% -11,3% -10,6% -10,4% -9,8% -8,5% -1,1%

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La France est bel et bien entrée en récession. C’est le constat effectué dans le dernier baromètre Météo Business réalisé par Booster Academy et Meteojob qui indique que «Les entreprises naviguent à vue. Tout va dans le même sens à savoir moins d’affaires signées, paniers moyens en baisse, marges plus faibles, délais de paiement plus longs !». Alors que les carnets de commande sont au plus bas depuis avril 2010, que les plans de production sont revus à la baisse, que les stocks de produits finis s’alourdissent et que le niveau de trésorerie est très faible, c’est près de 2 commerciaux sur 3 qui constatent un allongement inquiétant des cycles de décision chez leurs clients. UN FAIBLE DEGRÉ DE CONFIANCE À L’HORIZON DE 6 MOIS

Selon le dernier rapport de l’Observatoire de la performance des PME-ETI, près de 83% des dirigeants d’entreprise n’ont pas confiance dans la conjoncture économique française à 6 mois (ils étaient seulement 62% en avril). Ceux-ci prévoient majoritairement une baisse du chiffre d’affaires, une forte révision des intentions nettes d’embauche (-8%) notamment chez les cadres (-10%), une prévision parmi les plus faibles depuis 3 ans. Du côté des jeunes entrepreneurs, le pessimisme est général avec seulement 24% d’entre eux qui estiment que la France offre des conditions favorables à la création d’entreprise, alors qu’ils sont 64% en Europe et 76% dans l’ensemble des pays du G20 à porter ce jugement.

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n SANTÉ

n ECONOMIE

LES NOUVEAUX RISQUES PROFESSIONNELS

LE LOW COST A DE L’AVENIR

Alors que le nombre d’accidents au travail a été diminué par 3 depuis 1955 (118 accidents pour 1000 salariés) pour atteindre le taux de 36 pour 1000 sal. en 2010, de nouveaux risques professionnels sont apparus. C’est notamment le cas des maladies professionnelles reconnues qui sont passées de 5 000 cas en 1985 à 50 688 en 2010. Parmi celles-ci, les troubles musculo-squelettiques (TMS) représentant 78% des cas ainsi que les affections liées à l’amiante (15% des cas). A cela s’ajoutent des rythmes de travail de plus en plus contraignants induisant, à la fois, une pénibilité physique accrue (mouvements répétitifs de la main ou du bras, positions douloureuses ou fatigantes, exposition aux charges lourdes, au bruit, aux produits chimiques et biologiques…) mais aussi psychologique (stress permanent sur le travail à fournir, délai rapide à respecter, contrôle exercé par la hiérarchie, violence au travail, tentative de suicide, burn-out…). Si toutes ces conditions de travail ont un impact favorable sur la productivité immédiate, elles ont aussi un impact néfaste sur la santé en général. Les catégories socioprofessionnelles les plus exposées aux pénibilités (ouvriers, emplois précaires) sont celles dont l’espérance de vie en bonne santé est la plus faible avec, en plus, l’arrivée précoce de troubles dépressifs, de problèmes de vue, d’audition ou d’utilisation des mains. • Fréquence des troubles musculo-squelettiques en France chez les hommes et les femmes en nombre de cas pour 10 millions d’heures de travail (base 2007) : Ouvriers Employés Prof. intermédiaires Cadres et chef d’ent. Ensemble Sources : Cnam, Insee

Hommes 16,5 3,8 0,7 0,3 8,6

Femmes 65,6 11,9 2,2 1,0 15,7

Plus la crise est ressentie fortement par les ménages, plus «Le consommateur se comporte en acteur économique qui gère son budget comme on gère une entreprise» affirme Robert Rochefort, coprésident de l’Observatoire société et consommation. Un avis partagé par Emmanuel Combe, professeur à l’ESCP Europe, pour qui le lancement récurrent de nouvelles offres low-cost par de nouvelles entités mais aussi, de plus en plus, par les opérateurs historiques prouve, si besoin est, qu’«Il ne s’agit pas de simples baisses de prix mais d’offres simplifiées, sans superflu et donc moins chères» capables de s’adapter au nouveaux modes de consommation et pouvoir d’achat des ménages. Face au ralentissement durable de l’économie, le low-cost est aujourd’hui devenu mature et correspond parfaitement à la dépense utile et au besoin d’offre simplifiée. Selon Véronique Nguyen, professeure à HEC, «Tous les domaines où il n’y a pas d’affect dans l’utilisation du produit vont basculer dans le lowcost dans les prochains mois» prédisant ainsi un mouvement général concernant des pans entiers de l’économie. • Part préférentielle du low-cost chez les consommateurs dans les dépenses suivantes : 63% 43% 36% 35% 32% 24% 17%

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Source : BVA Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - Challenges L’Entreprise - L’Expansion - L’Express

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REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE • Nombre de catastrophes naturelles par périodes décennales :

n ACCIDENTS CLIMATIQUES

1940-1949 1950-1959 1960-1969 1970-1979 1980-1989 1990-1999 2000-2009

Le nombre global de catastrophes naturelles s’est considérablement accru au cours de XXe siècle avec un nombre qui s’est multiplié par 15 dans les années 2000 par rapport aux années 1950. 64% des accidents climatiques recensés sur la période 1990-2010 sont des inondations (32,6%), tempêtes (23,7%), températures extrêmes (3,9%) et sécheresse (3,8%). Ces catastrophes dites hydrométéorologiques sont directement liées au dérèglement climatique et représentent près de 2 évènements sur 3, loin devant les catastrophes géologiques : tremblements de terre (6,8%), mouvements de terrain (3,3%), éruptions volcaniques (1,3%) et feux et incendies (2,9%) ou encore devant les catastrophes biologiques : épidémies (11,7%), accidents hybrides (9,5%), invasion d’insectes (0,4%). Bien qu’entre 2000 et 2009 l’Asie (1 279 000 morts), l’Europe (82 500 morts), l’Afrique (62 000 morts) Haïti (220 000 morts) et l’Amérique du Nord (23 500 morts), ont payé un lourd tribu humain, le nombre moyen de morts par catastrophe a cependant beaucoup régressé durant ces 70 dernières années du fait de l’amélioration des systèmes d’alerte et d’intervention. Ce nombre a même été divisé par 32 entre 1950 et 1959 (6 480 morts en moyenne par catastrophe) et la période 2000-2009 (202 morts).

141 294 582 904 1 824 2 976 4 445

Source : Emdat

n DÉMOGRAPHIE LES FEMMES SONT L’AVENIR DE L’HUMANITÉ

Sur les 2 milliards d’habitants supplémentaires prévus entre aujourd’hui (7 milliards) et 2050 (9 milliards), le gros de la croissance démographique proviendra de l’Asie (1,06 milliard) et de l’Afrique (970 millions). La bonne nouvelle c’est que depuis 1950, la fécondité mondiale a chuté spectaculairement en passant d’une moyenne de 5 enfants à 2,5 enfants par femme et ce, dans un cadre de relative convergence mondiale (sauf Afrique). La fécondité est même tombée dans de nombreux pays en développement sous le seuil de remplacement des générations avec moins de 2,1 enfants par femme tels qu’en Chine, Brésil, Tunisie, Iran… Les progrès en matière de santé, de contraception, d’éducation, d’accès au travail et d’amélioration des conditions de vie expliquent cette baisse des naissances. Il n’est dorénavant plus nécessaire

dans la plupart des pays pauvres d’avoir beaucoup d’enfants afin de compenser la mortalité infantile. Toutefois, il existe encore dans le monde rural, surtout en Afrique subsaharienne (Burkina Faso, Kenya, Burundi, Mali…), un nombre encore trop important de décès en cours de grossesse ou d’accouchement estimé à 300 000 par an. Un chercheur a calculé que cela correspondait, chaque jour, à l’écrasement de 2 Boeing 747 !

d’entre eux ont une ancienneté de plus de 10 ans (contre 23% en 2008) avec une forte majorité (57%) qui se dit très satisfaite de ses conditions de vie et de rémunération et 39% plutôt satisfaits. La tendance actuelle est à rester le plus longtemps possible à l’étranger, allez savoir pourquoi !

• Répartition de la croissance de la population entre 2010 et 2050 en millions :

Il existe une distinction légale entre le détachement et l’expatriation. Le détachement est d’une durée limitée et variable selon le pays (6 mois à 5 ans) en offrant une couverture de l’ensemble des risques par la Sécurité Sociale française. L’expatriation est sans limite de temps et oblige à s’affilier au système du pays où l’on réside en pouvant éventuellement compléter par une assurance volontaire auprès du CFE (Caisse des Français à l’étranger). Le problème de la retraite est toutefois plus hasardeux obligeant à bien se renseigner et à compléter son régime de protection par une épargne de précaution. Focus sur les Français de l’étranger : • 80% vivent en couple • 72% sont des cadres salariés • 60% sont des hommes • 60% ont plus de 41 ans • 60% n’ont aucune assurance santé • 50% ont un contrat local • 50% gagnent plus de 45 000€/an • 33% gagnent plus de 76 000€/an • 20% sont des créateurs d’entreprise Source : Mondissimo

+ 1 060 Asie + 970 Afrique + 100 Amérique du Nord + 90 Amérique du Sud + 10 Océanie - 40 Europe Source : Nations Unies

n EXPATRIATION UNE MAJORITÉ D’EXPATRIÉS TRÈS SATISFAITE

Les Français expatriés sont environ 2.5 millions avec 45% d’entre eux qui exercent réellement une activité rémunératrice dans leur pays d’accueil. Parmi eux, 2/3 travaillent sous contrat dans une entreprise locale ou étrangère implantée et 1/3 ont un statut d’expatrié(e) ou de détaché(e) au sein d’entreprises françaises. En fait, ce sont 71% des Français de l’étranger qui travaillent dans une grande entreprise de plus de 1 000 salariés. 40%

DÉTACHEMENT OU EXPATRIATION ?

Principales sources utilisées : Problèmes Economiques - L’Expansion

REVUE DE PRESSE EUROPEENNE n LES FRANÇAIS PLUS RICHES QUE LES ALLEMANDS Le 16e Global Wealth Report et son étude consacrée aux « actifs financiers moyen par habitant dans différents pays » réserve des surprises et bouscule quelques idées reçues. Ainsi, la France se classe en 13ème position avec 42.643€ d’actifs financier par habitant, devant l’Allemagne (16e) mais derrière l’Italie (12e). Classement mondial des actifs financiers moyens par habitant. 1 Suisse 138.006 11 Danemark 2 Japon 93.087 12 Italie 3 USA 90.417 13 France 4 Belgique 68.491 14 Suède 5 Pays-Bas 61.315 15 Autriche 6 Taïwan 60.893 16 Allemagne 7 Canada 59.913 17 Australie 8 Singapour 58.215 18 Irlande 9 Roy.-Uni 52.600 19 Portugal 10 Israël 51.562 20 Finlande

49 .220 42.875 42.643 42.104 40.648 38.521 37.330 25.461 19.572 19.105

A noter que douze pays européens font partie du Top 20. Si la fortune personnelle des Français a baissé de 2,7% de 2010 à 2011, le pays reste dans le top 5 européen : un classement honorable dû en partie au faible endettement privé des français. Certains pays de l’UE dits en crise comme le Portugal ou l’Italie restent dans le top 20 malgré une baisse notable de leurs actifs (-3,3% et -5,4%). D’autres comme la Grèce ou l’Espagne n’en font plus partie.

n 70% DES EMPLOIS EUROPENS CONCERNENT LE SECTEUR DES SERVICES Selon la dernière enquête d’Eurostat sur les forces de travail dans l’UE 27, près de 70% des personnes ayant un emploi (salariés et indépendants) travaillent dans le secteur des services contre 62% en 2000.

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• Les services marchands : le commerce, les transports, les activités financières … regroupent 39% de ces emplois de service. Ils oscillent de 26% en Roumanie à 45% en Irlande et à Chypre. (38,6% en France) • Les services principalement non-marchands : l’administration publique, l’éducation, la santé… en représentent 30%. Ils vont de 16% en Roumanie à 38% au Danemark et aux PaysBas. (36,6% en France). • Les secteurs de l’industrie et de la construction rassemblent 25% des emplois de service. Les écarts vont de 17% aux Pays-Bas, à 38% en République tchèque ou en Slovaquie. (22,2% en France). • L’agriculture complète le tableau avec 5% des emplois de service (2,9% en France). Les chiffres vont de moins de 2% à Malte, au Luxembourg, au Royaume-Uni, en Belgique et en Allemagne contre 29% en Roumanie, 13% en Pologne et 12% en Grèce.

n L’ÉLARGISSEMENT DE L’EUROPE, JUSQU’OÙ ? Tandis que le navire euro a failli chavirer, le processus d’élargissement de l’UE se poursuit discrètement et la Commission européenne prévoit de consacrer plus de 14 milliards d’€ entre 2014 et 2020 pour aider les adhérents potentiels à se mettre à niveau. Ils sont aujourd’hui au nombre de huit avec un peloton de tête composé de la Macédoine, le Monténégro, la Serbie, l’Islande et la Turquie. Le second groupe est constitué de l’Albanie, de la Bosnie-Herzégovine et du Kosovo qui sont des candidats dont l’horizon européen parait beaucoup plus lointain. Si tous ces pays ont entrepris des réformes dans divers domaines, la plupart sont encore plombées par de graves défaillances en matière de corruption, de droits de l’homme, de justice non indépendante ou de liberté d’expression qui laissent présager un long purgatoire. Seule l’Islande où « les intérêts communs avec l’UE sont croissants, notamment dans le domaine de l’énergie renouvelable et du changement climatique» pourrait raccrocher son wagon à l’UE 27 qui, l’année prochaine, deviendra d’ailleurs l’UE 28 avec l’arrivée attendue de la Croatie.

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n 14 % DES SALARIÉS DE L’UE SONT EN CDD

La proportion de salariés disposant d’un contrat à durée déterminée dans l’UE27 est passée de 12% en 2000 à 15% en 2007 pour revenir à 14% en 2011, sans qu’il y ait de réelle distorsion entre les femmes et les hommes. Les parts les plus importantes de contrat à durée déterminée sont relevées en Pologne (27% des salariés), en Espagne (25%) et au Portugal (22%), et les plus faibles en Roumanie (2%), en Lituanie (3%) ainsi qu’en Bulgarie et en Estonie (4%).

n SALAIRE DES ENSEIGNANTS : BONNET D’ANE POUR LA FRANCE

Si la France peut se flatter d’avoir un salaire minimum (Smic) parmi les plus élevés au monde, elle est certainement moins fière de sa piètre position dans le classement international des pays développés pour la rémunération de ses enseignants. En effet, selon l’OCDE et son étude 2012 « Regards sur l’éducation », les professeurs français de collège et de lycée en début de carrière sont les plus mal payés de la zone euro, à l’exception de la Grèce. Ils reçoivent 27.184$ (la monnaie de compte de l’OCDE), très loin derrière leurs collègues luxembourgeois (73.777$), moitié moins que leurs collègues allemands (51.058$) et à bonne distance des enseignants espagnols (41.518) ou italiens (29.122).

n LES ALLEMANDS SONT LES PLUS VIEUX D’EUROPE

L’Allemagne, qui compte près de 82 millions d’habitants, a la plus vieille population d’Europe et la deuxième du monde, derrière le Japon, selon l’Office fédéral des statistiques Destatis. En 2010, seulement 13,5% de la population du pays avait moins de 15 ans alors que 20,4% avait 65 ans ou plus. 1,4 enfant par femme En 1964, 1,4 million d’enfants naissaient en Allemagne alors qu’ en 2011, ils n’ont été que 663.000, soit huit enfants pour 1.000 habitants, le taux le plus bas au monde. Depuis environ 40 ans, les naissances ne suffisent plus à remplacer

en nombre la génération des grands-parents. Tenir cet équilibre nécessiterait un taux de natalité de 2,1 enfants par femme. Or, les allemandes ont en moyenne 1,4 enfant. Une tendance qui va s’accentuer La tendance au vieillissement de la population de la première économie européenne va mécaniquement s’intensifier, car, génération après génération, le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants se réduit. Parallèlement, l’espérance de vie des allemands s’allonge, comme dans la plupart des pays développés : 83 ans pour les femmes et 78 ans pour les hommes. « Papy et Mamie vivent maintenant en Slovaquie » Non seulement l’Allemagne vieillit mais le personnel qualifié pour s’occuper de ses retraités manque cruellement et les maisons spécialisées coûtent très cher. Au point qu’aujourd’hui, certaines familles envoient leurs aînés dans des pays où leur prise en charge est moins onéreuse. C’est ce que nous décrit Anette Dowideit dans une récente livraison de Welt am sontag, l’édition dominicale du quotidien Die Welt. Son titre « Papy et Mamie vivent maintenant en Slovaquie » est explicite. La journaliste nous raconte qu’en Allemagne (mais c’est aussi vrai en France), le montant cumulé des retraites et des prestations d’»Aide aux soins» ne suffisent plus à financer la maison de retraite et encore moins une maison médicalisée. Et comme l’Etat peut mettre les enfants à contribution et leur faire supporter une partie du coût de prise en charge, certains d’entre eux se tournent vers l’Europe de l’Est et envoient leurs vieux parents vers des établissements low cost, hors des frontières. Dans des pays comme la Slovaquie, la République tchèque ou la Hongrie, mais aussi l’Espagne, Lanzarote, la Grande Canarie ou la Thaïlande, le nombre de structures spécialisées dans la prise en charge de retraités d’Europe de l’Ouest, et plus précisément germaniques, est en augmentation. Certains de ces établissements sont même gérées par des Allemands. Et pour boucler la boucle, selon ses propres calculs, la sécurité sociale allemande gagnerait même à signer des contrats avec ces structures étrangères dont les coûts salariaux du personnel soignant sont beaucoup moins élevés. Sources : AFP, La Croix, Toute l’Europe.eu, Eurostat, Welt am sontag

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DOSSIER ENVIRONNEMENT

TRAITEMENT ET VALORISATION DES DÉCHETS P. 8 LE BIO, UN VRAI PROGRÈS P. 9 ENERGIE ET APRÈSPÉTROLE P. 10 LE STOCKAGE DE L’ÉNERGIE, LE 4e DÉFI DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE P. 12 Le développement durable n’est plus un simple concept à la mode mais un modèle de développement

n LES ENTREPRISES ET LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT 2 ÉCOLES QUI S’OPPOSENT

Le développement durable n’est plus un simple concept à la mode mais un modèle de développement qui avance, certes lentement en certains domaines, mais qui avance. En fait, l’économie, le social et l’écologie forment les 3 piliers du développement durable dans plusieurs domaines comme l’habitat, le recyclage, la biodiversité, les biocarburants, les économies d’énergie, les ressources stratégiques, la protection de l’environnement, de l’eau, des océans, le réchauffement climatique… Dans ce courant associant l’écologie à l’économique 2 écoles s’opposent en matière d’engagement des entreprises dans le processus du développement durable. Il y a ceux pour qui il est nécessaire d’exercer une pression législative et financière, voire commerciale sur le chiffre d’affaires, pour que les entreprises s’engagent «non spontanément» dans des actions éthiques ou favorables à l’environnement. Et il y a ceux qui plaident que «Tout n’est pas que subtile stratégie marketing et de communication et que les entreprises sont capables d’engagement sincère» mettant en exergue la sincérité de nombreux dirigeants dans la spontanéité de leurs politiques environnementales. LE «CAPITALISME DE GAIA»

Selon Georges Monbiot, auteur anglais du livre Heat : How to stop the Planet Burning, «On ne peut vraiment se fier aux grands groupes qui se découvrent une soudaine et très médiatique vocation écologique et de développement durable». Il semble, en effet, qu’il existe encore un certain cynisme à participer de manière contrainte (menace de boycott de la marque, baisse des ventes) aux actions environnementales, écologiques et humanitaires parmi les grandes marques

UNE SOUS-ESTIMATION DES EFFETS DU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE

Il semble toutefois que les grandes entreprises sous-estiment les effets induits du réchauffement climatique liés aux différentes activités humaines et industrielles. D’après le constat alarmant d’une étude internationale menée par KPMG auprès des 500 plus grandes sociétés mondiales en termes de capitalisation boursière, seulement 9% des entreprises du FT500 estiment que le changement climatique représente pour elles un risque commercial alors que 72 % considèrent que le principal risque induit du changement climatique est d’ordre réglementaire avec l’apparition de nouvelles lois et règlements en matière de gaz à effet de serre. Près d’une entreprise sur deux s’estime à l’abri des impacts physiques du réchauffement, alors même que «Les conséquences sur le long terme du changement climatique (hausse des prix, montée des eaux, raréfaction des ressources…) risquent d’avoir un impact important et négatif sur le commerce mondial». Selon KPMG, 2 autres risques sont également sous-évalués par un grand nombre d’entreprises : • L’effet corrosif sur l’image de marque du fait d’une certaine insouciance et/ou inaction face

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aux effets du réchauffement climatique (seulement 28% se préoccupent de ce risque) ; • Le risque de litiges judiciaires liés à la multiplication des réglementations (un risque pris en considération par seulement 14 % des entreprises). UNE OPTION FORTEMENT SOUHAITABLE

Il est clair que la protection de l’environnement fait partie des principales problématiques sociétales actuelles. Toutefois, le fait de s’engager et défendre cette cause constitue un investissement contraignant pour les entreprises du fait de la lourdeur administrative, de la complexité des règles et de la difficulté de mise en oeuvre des plans d’action, lesquels sont souvent perçus comme autant de freins au développement même de la société. Si cela est parfaitement vrai au début, l’obstination dans l’engagement peut se révéler aussi payant, au final, en offrant la garantie d’une bonne image de marque, voire en créant de nouvelles opportunités commerciales. C’est également un bon moyen de se protéger vis-à-vis de la concurrence (avantage concurrentiel), de renouveler en profondeur ses gammes de produits (innovation) et d’investir sur les marchés émergents en phase avec les nouvelles attentes consuméristes (stratégie de croissance). En regard du marché BtoC, l’engagement dans le développement durable devient même un critère d’achat prioritaire jusqu’à devenir, au fil du temps, une condition sine qua non pour de nombreux consommateurs. TOUS POUR L’«ÉCOLONOMIE»

Ce néologisme a été inventé par Emmanuel Druon dirigeant de Pocheco et auteur de Ecolonomies, Entreprendre et produire autrement (Ed. Pearson France). Passionné depuis très longtemps par l’écologie, ce dirigeant est précurseur depuis longtemps au sein de sa propre entreprise de fabrication d’enveloppes écologiques. Pour lui, «l’écolonomie» (contraction des mots écologie et économie) repose sur 3 grands principes

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en jouant beaucoup sur la communication et le marketing. Fort heureusement, il existe de nombreuses initiatives anonymes parmi les TPE et PME qui s’engagent réellement dans un domaine ou un autre, même si celles-ci ne cachent pas qu’elles attendent, en retour de leur engagement, d’éventuelles retombées en matière de préférence commerciale et d’innovation technologique. Richard Branson, le président fondateur de Virgin, a d’ailleurs appelé cela «l’angélisme environnemental» dès lors que l’on participe sans vraiment le savoir à la théorie du «capitalisme de Gaïa». Une vision de l’économie formulée par le scientifique James Lovelock pour qui cette vraie voie du succès à long terme consiste à compenser ce que l’on abîme en s’obligeant à «réparer» et à s’engager dans une approche plus généreuse et responsable des affaires.

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DOSSIER ENVIRONNEMENT de développement durable permettant d’utiliser efficacement l’écologie à des fins économiques en permettant : • La réduction de l’impact sur l’environnement et la prévention des pollutions • La réduction du risque au travail et la baisse de la pénibilité des postes • L’amélioration de la productivité de l’activité et du site industriel De manière concrète, il propose un certain nombre de solutions opérationnelles telles que : • L’optimisation de l’emploi des matières premières et le contrôle de leur provenance • Le traitement des eaux usées par bambouseraie de phytoremédiation (technique utilisant les plantes pour dégrader les composants polluants) • Le traitement des différents déchets liés à l’activité • L’analyse du cycle de vie des produits • Le développement de partenariats de proximité • La quasi autonomie en ressources hydriques en utilisant notamment l’eau de pluie pour le lavage des machines, l’arrosage des plantes, la climatisation adiabatique et les sanitaires • L’usage de panneaux voltaïques • L’usage de radiants à infrarouge pour le chauffage • La suppression des chaudières à gaz. LES DÉPENSES EN FAVEUR DE LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT

En 2010, la dépense globale pour la protection de l’environnement en France a presque atteint les 46 milliards d’euros, soit plus de 2,2% du PIB national. C’est l’équivalent de plus de 1400 € par seconde investis en faveur de secteurs en progression comme les énergies renouvelables, la qualité de l’air, les déchets ou la biodiversité. Le concept de dépense de protection de l’environnement mesure, en plus des investissements dans les énergies renouvelables, l’effort financier des ménages, des entreprises et des administrations publiques pour la prévention, la réduction ou la suppression des dégradations de l’environnement dans les domaines suivants : •   La gestion des eaux usées et des déchets • La protection de l’air • La lutte contre le bruit

• La protection de la biodiversité et des paysages • La protection et l’assainissement du sol, des eaux souterraines et des eaux de surface • La recherche et développement en environnement. Avec 60,7%, le niveau de dépense dans la gestion des eaux usées et des déchets reste majoritaire dans le budget de la protection de l’environnement même si ces 2 secteurs déclinent peu à peu en part relative. La dépense globale pour la gestion des eaux usées a baissé de 0,6 % en 2010 du fait de la réduction des investissements dans le domaine de l’assainissement collectif et dans une moindre mesure dans celui de l’épuration des eaux industrielles. A l’inverse, la dépense pour la gestion des déchets a augmenté de +5,8% en 2010 en liaison directe avec le développement de la collecte sélective et des modes de traitement des déchets municipaux devenus plus complexes et plus coûteux. Les autres dépenses de gestion et d’utilisation des ressources naturelles suivies (récupération/ recyclage, prélèvement et distribution d’eau) sont elles en nette hausse (+10,9 %) et atteignent les 18,7 milliards d’euros. L’OBSOLESCENCE PROGRAMMÉE

A contrario des scenari validant le non gaspillage et la durabilité des produits, certaines industries leaders n’hésitent pas à se réclamer du principe d’obsolescence programmée. Officiellement, l’obsolescence programmée est le processus par lequel un bien devient obsolète pour un utilisateur donné par le fait que l’objet en question n’est plus à la mode ou qu’il n’est plus utilisable. En clair, cela signifie que les industriels limitent volontairement la durée de vie de leurs propres produits pour favoriser régulièrement leur renouvellement et obliger les consommateurs à en acheter de nouveaux après une durée planifiée d’utilisation. Cette technique est surtout utilisée par les constructeurs d’appareils électroménagers et électroniques (ordinateurs, téléphones, consoles, etc.). Apple, avec ses Iphones successifs, est devenu un maître de la question. Dans le processus technique et marketing, il s’agit là d’une stratégie planifiée dès la conception du produit consistant à limiter volontairement les fonctions et/ou la qualité des com-

Installations classées

Ce concept n’est pas récent et remonte aux années 20, notamment lors de la Grande Dépression de 1929 aux Etats-Unis lorsque Bernard London, dans un livre intitulé La Nouvelle prospérité, avait fait une proposition visant à donner plus de débouchés aux industriels en «limitant légalement la durée de vie des biens de consommation». L’obsolescence programmée était née officiellement. Pourtant de manière officieuse, cette pratique a vu le jour dès la fin 1924 à Genève lorsqu’un cartel d’entreprises intitulé Pheobus SA, regroupant secrètement les plus grands fabricants d’ampoules de l’époque dont Philips, General Electric et Osram, s’est organisé pour limiter la durée de vie des ampoules à incandescence à 1.000 heures, tout en infligeant parallèlement des amendes aux industriels dont les ampoules avaient une durée de vie de plus de 1.500 heures. Cette stratégie a été très efficace (et l’est toujours) sachant que la durée de vie moyenne des ampoules qui était de 2.500 heures en 1924 est tombée à moins de 1.500 heures deux ans plus tard avant d’atteindre 1.000 heures. C’est en 1942 que cette alliance pour l’obsolescence programmée est judiciarisée par le Gouvernement américain. Les industriels complices, dont General Electric, sont alors traînés en justice sur le motif d’entente sur les prix, de concurrence déloyale et de limitation de la durée des ampoules. Il faut néanmoins attendre 1953 pour que General Electric et ses confrères soient condamnés à lever leurs restrictions techniques. Malgré cela, rien ne bouge dans les faits toutes les années suivantes avec une durée de vie des ampoules qui ne remonte guère plus malgré de nouveaux brevets visant à créer des ampoules d’une durée «à vie» dont un filament longue durée capable de durer 100.000 heures. Naturellement, il n’a jamais été commercialisé !

n TRAITEMENT ET VALORISATION DES DÉCHETS DES HABITUDES À CHANGER

Le gaspillage et les habitudes dispendieuses de consommation sont les ennemis de la planète mais aussi du budget des ménages. Ils produisent de manière directe et indirecte une véritable marée de déchets qui se nourrit de l’équivalent annuel de 360 kg par an et par habitant, soit l’équivalent de 120€ par an et par Français pour le traitement des poubelles (soit +10 milliards d’euros au global). Depuis 1960, le volume des déchets produits par chaque habitant en Europe a plus que doublé représentant un réel problème sanitaire et économique, ainsi qu’une menace forte pour l’environnement. Pour éviter de continuer sur les anciennes pratiques consistant à brûler les déchets ou à les enterrer, l’objectif est dorénavant d’en valoriser une partie afin de les transformer pour les réutiliser et les recycler dans le circuit économique. Une première loi a donc vu le jour sur le plan national le 13 juillet 1992 pour inciter et encadrer le tri des déchets recyclables et susciter un changement de comportement de la part de tous les citoyens. DES OBJECTIFS LOUABLES

La politique actuellement menée en France en matière de recyclage s’inscrit dans le cadre des articles 3 et 4 de la directive 2008/98/CE du Parlement européen et du Conseil du 19 novembre 2008 qui stipulent qu’aucun déchet récupérable ne devra être stocké ou détruit après 2012. Les seuls déchets admis dans les centres d’enfouissement seront les déchets qui ne peuvent être valorisés et que l’on appelle «déchets ultimes». La directive Cadre du 19 novembre 2008 sur les déchets a d’ailleurs défini clairement des objectifs de réemploi et de recyclage de la manière suivante : • Déchets ménagers et assimilés : 50% de réemploi ou recyclage en 2020 ; • Déchets de la construction et de la démolition (à l’exclusion des matériaux géologiques naturels) : 70% de réemploi, recyclage ou valorisation matière en 2020.

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posants en diminuant ainsi sa durée de vie ou d’attractivité. Souvent addict des nouvelles technologies et innovations, le consommateur lambda éprouve ainsi régulièrement le besoin de remplacer ses équipements «anciens» par de nouveaux modèles plus attractifs et dotés de nouvelles fonctions.

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Dans le même temps, la loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement du 3 août 2009 a fixé de nouveaux objectifs encore plus ambitieux en terme de valorisation matière (recyclage et valorisation organique) : • Déchets ménagers et assimilés : 35 % en 2012 et 45 % en 2015 (contre 24 % en 2004) ; • Emballages ménagers : 75 % en 2012 (contre 63 % en 2008) ; • Déchets banals des entreprises (hors bâtiment et travaux publics, agriculture, industries agroalimentaires et activités spécifiques) : 75% en 2012 ; • Diminution de 15 % des déchets destinés à l’enfouissement ou à l’incinération d’ici à 2012. RECYCLABLE NE VEUT PAS DIRE RECYCLÉ

Il faut savoir que le terme recyclable ne veut pas dire automatiquement recyclé. Ce n’est pas parce qu’un produit porte le logo Recyclable (la boucle ou l’anneau de Moebius) que le produit est forcément recyclé en fin de vie. Par exemple le «Point vert» présent sur 95 % des emballages indique que le fabricant cotise au programme Eco-Emballages mais ne garantit pas que le produit sera forcément recyclé en fin de vie. Globalement, moins de 25% des ordures ménagères sont recyclées en France même si le taux de recyclage est bien plus important pour les emballages industriels (45%). Le reste est encore jeté en décharge ou incinéré. Les gains énergétiques obtenus, certes encore modestes, sont de l’ordre de 3% d’économie sur la consommation française annuelle d’énergie non renouvelable et près de 4% sur la réduction des émissions brutes de CO² mais aussi de +2% sur la consommation annuelle nette d’eau française. 20 BONS GESTES DE PRÉVENTION AU QUOTIDIEN

Alors que ce sont toujours les industriels qui proposent en amont des produits et des emballages «polluants», il est recommandé au citoyen d’effectuer une veille régulière dans ses habitudes de consommation afin de rectifier le tir en aval. Pour cela, l’Ademe préconise un certain nombre de bonnes pratiques : 1. Privilégier le bon conditionnement et les produits avec le moins d’emballage possible en optant pour le détail ou le vrac en ce qui concerne les denrées alimentaires consommables rapidement, sachant qu’en moyenne 1/4 de la nourriture achetée est jetée à la poubelle.

2. Choisir de grands conditionnements pour les produits non périssables (savons, lessive, papeterie…) ainsi que pour les denrées alimentaires qui ont des dates de péremption très éloignées (sel, sucre, café, céréales, riz, épices, thé…). 3. Opter pour les produits d’entretien et d’hygiène 100% biodégradables et/ou sous forme de concentrés et d’écorecharges en respectant scrupuleusement les dosages. 4. Penser d’abord aux produits disposant d’emballages consignés (producteurs locaux de jus de pommes, lait…). 5. Utiliser des sacs réutilisables pour faire les courses (cabas, panier, chariot…) au lieu de sacs en plastique (sauf en plastique bio). 6. Utiliser les produits jetables uniquement à bon escient en évitant, par exemple, la vaisselle jetable non recyclable, les lingettes nettoyantes, les sacs plastiques, les rasoirs jetables, etc., en privilégiant nettement les produits réutilisables : vaisselle lavable (verre, porcelaine…), éponges, cabas… 7. Mettre un autocollant Stop Pub sur sa boîte aux lettres pour ne plus recevoir d’imprimés publicitaires et de journaux gratuits. 8. Limiter les impressions papier en n’imprimant que si nécessaire et en recto/verso, en préférant les cahiers recyclés ou composés de papiers de faibles grammages et/ou éco-labellisés (NF environnement, FSC…). La fabrication de papier recyclé consomme 6 fois moins d’énergie que le papier neuf avec une pollution chimique divisée par 25. 9. Privilégier la diffusion de documents par voie électronique (courriels…) plutôt que sous forme papier. Cela peut également s’appliquer à la lecture de contenus numériques plutôt qu’imprimés. 10. Boire de l’eau du robinet qui est beaucoup moins chère et permet de diminuer la quantité de déchets de bouteilles en plastique. 11. Économiser les piles en privilégiant les piles rechargeables et les piles alcalines sans oublier de les déposer ensuite dans les conteneurs spécifiques disposés chez les commerçants. 12. Réutiliser «sans fin» tout ce qui peut l’être comme les emballages durables (ex. boîte à chaussure), les vêtements usagés (comme chiffons), les impressions ratées (comme brouillon), etc. 13. Réparer ou faire réparer ses appareils en panne, ordinateur, chaussures, vélo… au lieu de les changer systématiquement.

14. Penser d’abord à donner ou à revendre un objet ou appareil avant de s’en débarrasser définitivement. 15. Louer ou emprunter le matériel qui est utilisé occasionnellement pour les activités de bricolage ou de jardinage (tondeuse, nettoyeur haute pression, shampouineuse à moquette...) mais aussi les DVD musicaux et de films. 16. Choisir de préférence des produits affichant un écolabel. 17. Préférer consommer des produits frais locaux et de saison sachant, par exemple, qu’un fruit importé hors saison consomme pour son transport 10 à 20 fois plus de pétrole que le même fruit produit localement et acheté en saison. 18. S’inquiéter lorsque l’on achète du mobilier de jardin en bois, ou une clôture, que le bois provienne bien d’une forêt bien gérée. 19. Fabriquer son propre compost lorsque l’on dispose d’un jardin. 20. Pratiquer régulièrement le tri sélectif, ne pas jeter dans le lavabo, la cuvette des toilettes ou les égouts les produits tels que les solvants, essence, détergents, peintures qui sont néfastes pour l’environnement mais les apporter en déchetterie. Ne pas mélanger également les déchets papier ou carton avec le plastique ou le verre, sachant que 1 tonne de papier fabriquée pour les briques alimentaires correspond à 2 tonnes de bois économisées.

n LE BIO, UN VRAI PROGRÈS PAS DE PREUVES SCIENTIFIQUES

Selon certaines études scientifiques, il semblerait que les aliments organiques «bio» ne sont pas, en moyenne, plus nutritifs que les produits conventionnels mais contiennent moins de résidus de pesticides et génèrent une moindre contamination du bétail. D’autres travaux plus optimistes concluent que les fruits et les légumes cultivés sans engrais de synthèse et sans pesticide sont plus nutritifs et contiennent davantage de vitamines C, alors que les fruits et légumes conventionnels contiendraient davantage de résidus de pesticide et autres substances contaminantes, même si les niveaux sont presque toujours dans les limites recommandées par les autorités sanitaires. D’un point de vue scientifique, alors même que les études montrent une supériorité nutritionnelle avec les aliments biologiques cela ne suffit pas pour affirmer qu’ils sont bons, voire meilleurs, pour notre santé que les aliments issus de l’agriculture conventionnelle. Pour Vincent Perrot, délégué général de la FNAB (Fédération nationale d’agriculture biologique), la réalité

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DOSSIER ENVIRONNEMENT LES PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES DES ALIMENTS BIO

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est pourtant claire en indiquant qu’«Il ne faut pas oublier que l’alimentation bio est dépourvue de substances toxiques, ce qui constitue déjà un début de preuve en faveur du bio. On peut aussi se poser la question suivante : faut-il vraiment attendre d’avoir toutes les preuves scientifiques des effets sur la santé humaine d’une alimentation gavée de pesticides pour manger bio ? Pour moi, le choix est fait depuis longtemps.» AU FAIT, C’EST QUOI LE BIO ? Il s’agit du diminutif du mot «biologique» (qui signifie lui-même «science de la vie») en renvoyant à tous les aliments et produits qui sont directement issus d’une production réglementée et certifiée. La règlementation bio impose pour chaque type d’aliments certifié bio, un cahier des charges relativement strict et très détaillé en veillant à éviter toute forme d’usage chimique, phytosanitaire et de contamination qui ne soit parfaitement contrôlé durant tout le cycle de production et de stockage. C’est le cas, par

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exemple pour : • Les fruits, légumes et céréales : Le logo AB atteste que ces produits sont issus de semences sans OGM (Organismes Génétiquement Modifiés) et cultivés sans pesticides ni engrais chimiques. • Les viandes, poissons, œufs et lait : Ceux-ci doivent provenir d’élevages qui n’utilisent pas d’hormones de croissance, ni de farine animale et où les animaux disposent d’un espace suffisant pour vivre correctement. Dans les élevages bio, le choix des races se fait en fonction de l’environnement naturel en obligeant l’éleveur à être respectueux des méthodes de l’agriculture naturelle : pas de pesticides, pas de produits phytosanitaires ou engrais de synthèse, pas de colorants. • Les produits transformés (laitages, biscuits, plats préparés…) : Pour obtenir le label «bio», les aliments doivent être constitués d’au moins 95% d’ingrédients issus de l’agriculture biologique. Ils ne peuvent contenir ni OGM, ni produits chimiques, ni additifs alimentaires, ni conservateurs.

Selon l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), les composants nutritionnels des produits bio ont une meilleure qualité avec plus de vitamines, d’oligo-éléments et autres nutriments essentiels. Les légumes bio contiennent aussi moins d’eau que les légumes «classiques» notamment pour les légumes feuilles, les légumes racines, les bulbes et les tubercules. Ils seraient aussi plus consistants donc plus rassasiants apportant ainsi un avantage réel pour mieux contrôler son poids du fait que l’on en mange moins. Un autre aspect important est que les aliments bio sont en général moins transformés que les produits conventionnels et obligent à une mastication plus «ferme» favorisant alors une meilleure santé dentaire face à une alimentation industrielle beaucoup plus «molle». LORSQUE LA FAO S’EN MÊLE

Sous un angle plus général, la FAO (Foods and Agriculture Organisation des Nations-Unies) constate que l’agriculture bio n’est plus du tout cantonnée aux pays riches. Elle encourage même les pays du monde entier à développer le bio sachant que cette forme d’agriculture est tout à fait capable de nourrir l’ensemble de la planète. Ainsi l’agriculture bio est déjà présente dans 120 pays en recouvrant 31 millions d’hectares pour un marché estimé à plus de 40 milliards de dollars. Selon cet organisme, l’agriculture bio est la digne héritière de l’agriculture traditionnelle des paysans d’autrefois dont le bon sens a permis de préserver les ressources naturelles végétales et animales en ne maltraitant ni les sols ni les animaux. Depuis de nombreuses années, la FAO s’est investie dans des programmes permettant de se passer de pesticides à l’origine d’innombrables décès dans le Tiers Monde du fait d’une mauvaise utilisation. Par exemple, elle a ainsi mis en place la lutte biologique destinée à se débarrasser des insectes nuisibles en utilisant d’autres insectes «nettoyeurs». C’est le cas notamment avec les coccinelles qui exterminent proprement les pucerons. Aujourd’hui la FAO saute encore le pas et encourage les pays du monde entier à développer massivement le bio au niveau agronomique en mettant en valeur les avantages suivants : • Meilleur entretien des sols (face à l’appauvrissement via l’agriculture intensive et la perspective d’une stérilisation des sols). • Recours à des produits naturels favorisant moins de pollution et un meilleur goût que ceux intégrant des produits chimiques. • Résistance accrue des écosystèmes face au stress climatique. • Réduction de l’utilisation des carburants fossiles. • Mobilisation locale en matière d’emploi en maintenant les structures rurales et en empêchant le gonflement des bidonvilles urbains.

BON POUR LA SANTÉ ET L’ENVIRONNEMENT

D’un point de vue holistique (vision globale du problème), le bio apparaît être de loin la solution préférable dans l’agroalimentaire lorsque cela s’avère possible, face à une standardisation et une consommation de masse de plus en plus exigeante. Dans l’un de ses nombreux rapports, la FAO conclut que «L’agriculture biologique est un mode de gestion globale de la production qui exclut l’utilisation d’engrais, de pesticides de synthèse et d’organismes génétiquement modifiés, réduit au maximum la pollution de l’air, du sol et de l’eau, et optimise la santé et la productivité des communautés interdépendantes de végétaux, d’animaux et d’êtres humains». Une évidence, même si une décision du conseil européen intervenue le 12 juin 2007 impose aux consommateurs de l’UE l’acceptation d’une contamination des produits bio à hauteur de 0.9 % (comme les produits non-bio), afin de rendre impossible toute revendication d’absence d’OGM et ne pas gêner ainsi l’industrie des biotechnologies. Quoiqu’il en soit dans le combat entre l’agro-industrie et le bio, le montant estimé des dépenses en produits et services «verts» dans les pays anglo-saxons avoisine dorénavant les 500 milliards de dollars et affiche une croissance d’environ 8% par an.

n ÉNERGIE ET APRÈS-PÉTROLE À QUAND LA FIN DU PÉTROCÈNE ?

L’ère du pétrole, le pétrocène (ou l’oilocène en version anglo-saxonne), est selon les spécialistes sur la pente du déclin avec des réserves qui s’amenuisent alors que les prévisions de demande deviennent de plus en plus croissantes en Asie, Inde et Chine. Malgré une large prise de conscience dans les pays occidentaux en matière de dépendance énergétique et de bouleversement climatique liés à l’excès d’usage des énergies fossiles, s’est accélérée depuis quelques années une surconsommation se déplaçant du Nord au Sud. Alors que déjà le pétrole, le charbon et le gaz dominent largement et représentent près de 70% de l’énergie consommée dans le monde, la facture énergétique ne cesse d’augmenter sans entrevoir de véritables solutions à grande échelle autrement que par les énergies renouvelables mais dans des proportions encore très réduites. La raison de cette inflation énergétique tient à 4 grands facteurs : la soif de modernité des pays du Sud et émergents ; l’augmentation de la démographie mondiale ; la concentration des populations dans les villes et les mégapoles (plus de 10 millions d’habitants) ; la démultiplication de l’offre technologique. UNE CONSOMMATION ÉNERGÉTIQUE TIRÉE VERS LE HAUT

D’un point de vue mondial, la consommation énergétique est constamment tirée vers le haut

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du fait de l’habitat, de l’industrie, des transports mais aussi de l’usage exponentiel des technologies telles que : ordinateur, Adsl, téléviseur à écran plat, home cinéma, smartphone, tablette, lave-linge, lave vaisselle, plaques vitrocéramique… Rien qu’en France, nous consommons 3 fois plus d’électricité qu’il y a 40 ans à cause de cela ! En fait, les sociétés occidentales et émergentes sont littéralement gavées de pétrole, de charbon et de gaz. A titre comparatif pour l’année 2010, un Américain consommait 25 barils de pétrole par an, soit 3 977 litres ; un Indien, 0.9 barils par an, soit 145 litres par an ; un Chinois (2,1 barils) et un Brésilien (4,2) avec des chiffres qui augmentent à toute vitesse du fait de l’enrichissement progressif de ces pays. Dans l’Hexagone nous brûlons, chaque jour, 1,975 millions de barils de pétrole faisant ainsi de la France le 12e pays le plus «pétrolivore» du monde (juste derrière le Brésil) avec 721 millions de barils de pétrole par an. Actuellement, et pour les 20 prochaines années, le pétrole, le gaz et le charbon sont les carburants fossiles les plus consommés dans le monde, autant pour produire de l’électricité que pour assurer le fonctionnement global des sociétés modernes en évitant de stresser ou priver le citoyen de qualité de vie. DES INVESTISSEMENTS RECORDS

Actuellement, les investissements dans l’industrie du pétrole et du gaz battent des records dont un nouveau record de 1 039 milliards de dollars atteint en 2012. Ce sont surtout les forages offshore du Golfe du Mexique, du Brésil et du cercle arctique qui représentent le plus gros des coûts d’exploitation, soulignant ainsi la confiance des investisseurs dans l’amont de la filière pétrolière. Il est vrai que le contexte est extrêmement favorable avec un prix du pétrole élevé, l’utilisation de nouvelles technologies de forage et d’extraction, ainsi que les tensions géopolitiques qui attisent la demande. En 2011, plus de 240 découvertes de gaz et de pétrole ont été réalisées notamment dans les grands fonds et dans les environnements autrefois trop coûteux à exploiter. Le gaz et le pétrole non conventionnel (huile, schiste, sables bitumineux,

pétrole ultra profond) en sont les principaux bénéficiaires. C’est en Amérique du Nord que les investissements ont été les plus élevés (254,3 milliards de dollars représentant 24,5% du total mondial) suivis de très près par l’Asie (253.1 Mds $) et l’Afrique et le Moyen-Orient (229.6 Mds $). Aujourd’hui, et pour les 30 à 40 prochaines années, les énergies fossiles sont vouées à rester incontournables malgré la volonté d’innover dans les énergies renouvelables. C’est ensuite que la véritable révolution énergétique interviendra. Rien qu’en France, les récentes découvertes de réserves jugées inexploitables ont fait dire récemment au magazine Science & Vie qu’ «Il y a plein de pétrole en France, notamment avec le fabuleux gisement [de pétrole] sous le bassin parisien». Ainsi, sous le Grand Paris, ce serait «30 ans de consommation nationale qui dormiraient sous la forme de pétrole de schiste inexploité». Le Ministère de l’énergie américain a lui-même estimé que les réserves de gaz du Sud-est de la France recèleraient 5.100 milliards de m3 de gaz de schiste techniquement exploitables, faisant que «Si c’est vrai, cela représente cent ans de notre consommation actuelle ! » confirme Charles Lamiraux, géologue au ministère de l’industrie. LE GOUFFRE ÉNERGÉTIQUE ASIATIQUE

Ce n’est pourtant la France qui pèse lourd dans l’explosion mondiale de la consommation d’énergie. Le problème s’est déplacé depuis le début des années 2000 en Asie avec un insatiable appétit pour les carburants fossiles. Selon la compagnie BP, la consommation de charbon de l’Inde a plus que doublé, sa consommation de pétrole a augmenté de +50% et sa consommation de gaz naturel de +130%. Pour la Chine, les augmentations sont respectivement de +150% (charbon), +100% (pétrole) et +370% (gaz) ! Les experts du cabinet McKinsey ont évalué que l’économie indienne doit croître de +7 à 8% par an jusqu’en 2030, ce qui suppose d’autant plus de ressources énergétiques pour y arriver. C’est le charbon qui doit alimenter cette progression alors que déjà les centrales à charbon, considérées comme les pires pour l’environnement, produisent 70% de l’électricité avec, en plus, pour objectif de devenir le 2e importateur mondial de charbon (actuellement 3e). En Chine,

les 13 000 mines de charbon contribuent à 80% de la production nationale d’électricité et font de ce pays le 1er producteur mondial de charbon et le 1er importateur avec plus de 3 milliards de tonnes de charbon par an (4,4 milliards de t. en prévision 2030). C’est 3 fois plus de production que les EtatsUnis qui produisent déjà 45% de leur électricité à partir du charbon mais moins que l’Afrique du Sud dont la production de charbon représente 93% de son électricité nationale. POUR LE MOMENT, UNE GRANDE FUITE EN AVANT

Alors qu’il reste environ 30 à 40 années devant nous pour produire un nouveau modèle énergétique, il est clair, entre temps, que la transition énergétique vers plus d’énergies renouvelables à l’échelle macro économique n’est pas la priorité des priorités. Le problème constant est que les pays occidentaux et l’Europe en particulier s’inquiètent d’abord pour leur sécurité énergétique côté approvisionnement, tout en cherchant à garantir une relative stabilité des prix côté économique. L’ensemble des mesures d’efficacité/sobriété prônées en matière de consommation énergétique ne sont, en réalité, que de «petits» freins à l’emballement énergétique et au mieux des solutions locales limitées. Le modèle énergétique actuel est plus dans l’emballement des énergies fossiles que dans une grande et profonde révolution technologique avancée. Sous l’angle politique et stratégique, il s’agit même d’anticiper la probabilité d’une crise énergétique qui se profile, en sortant du piège et/ ou du «nœud coulant» lié à la centralisation actuelle de la production oligopolistique d’énergies fossiles regroupant l’Arabie saoudite, l’Iran/Irak, la Russie, le Venezuela. L’objectif est de réussir à mieux arbitrer les sources majeures d’approvisionnement (gaz de schiste, énergies renouvelables, nucléaire…) sur les territoires nationaux mais aussi auprès de pays sûrs et amis. L’AVENIR DES ÉNERGIES RENOUVELABLES EST LOCAL

La dimension médiatique liée au développement des énergies renouvelables est inversement proportionnelle à leur niveau de production

réelle d’électricité. En d’autres termes, plus on en parle et plus leur apport énergétique global reste objectivement mince. Par exemple en 2011, en France, la production d’énergie éolienne et solaire a atteint le chiffre minuscule de 0,4%. Il est vrai, toutefois, que l’avenir de ces énergies de substitution est principalement local en démultipliant des unités toujours plus petites et nombreuses afin de favoriser une autoconsommation réduite et ciblée. Selon l’hypothèse réaliste que les énergies renouvelables (Enr) vont régulièrement progresser sur le plan de l’efficacité et du stockage, le principe majeur de leur développement est dans la relocalisation massive de la production à des micro échelles. L’objectif potentiel est que partout dans le monde, dans tous les pays, les individus et les communautés puissent devenir auto-producteurs d’énergie propre. La production «relocalisée» est donc obligée de progresser sous la poussée concomitante de plusieurs progrès technologiques : • Les progrès issus de la production énergétique locale (habitat, transport) • Les progrès issus de la production d’objets (solaire, éolien, géothermie…) par des agents économiques petits, voire individuels • Les progrès issus des nanotechnologies et de l’informatique de production miniaturisée pour favoriser un rapport coût/efficacité croissant et accessible par tous. L’ÉQUATION ÉNERGÉTIQUE, UN QUINTUPLE OBJECTIF

Dans un monde hyper demandeur, l’arrivée d’un nouveau modèle énergétique efficace suppose de favoriser une transition supportable fondée sur la plus large diversification des sources de production d’énergie accompagnée de 5 objectifs concomitants et déterminants : 1. Exploiter de manière raisonnée l’ensemble des ressources naturelles en évitant la dégradation environnementale (pollution, désertification, nuisances et effets induits sur la santé…) en cherchant à produire autant compte tenu de l’effet démographique mais en brûlant moins d’énergie. 2. Gérer proprement l’ensemble des processus liés aux énergies fossiles et nucléaires afin de satisfaire, sans aucune rupture, les cycles énergétiques de l’ensemble des besoins urbains et

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DOSSIER ENVIRONNEMENT collectifs, le transport, l’habitat, la production agricole, les biens manufacturés, la haute technologie… 3. Localiser massivement la production d’Enr dans une multitude d’unités indépendantes dédiées aux besoins ruraux, individuels et communautaires. 4. Pratiquer à l’échelle de chaque ménage une déconsommation sélective en consommant moins de produits et d’électricité. 5. Recycler toujours davantage en valorisant au maximum les déchets tout en évitant les gaspillages inutiles.

n STOCKAGE DE L’ÉNERGIE LE 3E DÉFI DE LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

L’actuelle transition énergétique oblige à faire face à l’explosion de la demande énergétique mondiale. Elle suppose de surmonter 3 grands défis au-delà de la gestion efficace des énergies fossiles et nucléaires : 1. Faire de l’habitat un producteur d’énergie où chacun peut stocker sa propre énergie et production d’électricité photovoltaïque. Depuis 2012, il est possible de consommer jusqu’à 30 % de sa propre production électrique avec le surplus énergétique injecté dans le réseau. Le système Sol-ion, une armoire contenant plusieurs batteries lithium-ion, permet de faire grimper l’autoconsommation jusqu’à 70 %. 2. Améliorer l’efficacité des énergies renouvelables en production pure 3. Favoriser le stockage des énergies renouvelables Il est bien évident, dans ce dernier cas, que rien ne servirait d’installer de nouveaux modes de production d’énergie renouvelable si l’on ne peut pas stocker l’excédent produit de manière plus ou moins durable. Par principe, la production d’énergie propre est instable et variable avec une grande fluctuation de la demande énergétique dans la journée et au gré des saisons. Alors que le vent souffle de manière irrégulière surtout la nuit et que le soleil ne brille que par intermittence, il est nécessaire de stocker toute l’énergie produite par le biais de centaines de milliers d’unités de production petites, moyennes et grandes, en vue de la restituer en fonction exacte des besoins. Le

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stockage énergétique joue donc un rôle clé pour l’équilibre de la demande et de l’approvisionnement en énergie tout en permettant de sécuriser le coût des contrats en énergie, notamment pour les professionnels. PLUSIEURS TECHNIQUES SONT ENVISAGÉES

Actuellement plusieurs techniques sont à l’étude supposant des investissements énormes dans la recherche et développement. Les techniques de stockage de l’énergie parmi les plus connues concernent : • Le stockage chimique sous forme d’hydrogène : Si le principe est simple, l’application est difficile en injectant le trop plein d’électricité produite dans de l’eau de façon à produire de l’hydrogène pour ensuite la stocker et la recycler en toute sécurité. • Le stockage d’eau pompée (Pumped Hydro Storage) est une technique qui consiste à remonter de l’eau dans les barrages lorsque l’électricité produite est abondante (donc avec un surcoût de remontée réduit) puis laisser s’écouler de nouveau l’eau dans les turbines pour refaire de l’énergie et ce, dans des cycles continus. • Le recours à des dépôts de combustibles. • Le stockage utilisant des batteries végétales dans lesquelles on n’utilise aucun produit chimique mais la substance organique végétale. • Le stockage par les centrales solaires qui concentrent l’énergie en provenance des rayons du soleil, via des miroirs convergents, sur une chaudière au centre qui stocke la chaleur produite sous forme d’eau chaude ou de sels fondus à l’intérieur de réservoirs souterrains, lesquels sont ensuite sollicités par temps nuageux ou la nuit. • Le stockage par compression de l’air dans des souterrains (Compressed Air Energy Storage) que l’on détend ensuite dans des turbines destinées à restituer de l’électricité. • Le stockage individuel dans des séries de batteries de plus en plus performantes. Avec les panneaux solaires et la multiplication des voitures électriques, il est possible d’offrir une alternative pratique pour stocker l’électricité un peu partout mais aussi, grâce à un réseau intelligent, de restituer l’électricité en cas de pic de demande. Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - Challenges - Enjeux Les Echos - www.developpement-durable.gouv.fr www.planetoscope.com - sante-az.aufeminin.com - www.consoglobe.com

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PAROLE D’EXPERT LA BIODIVERSITÉ, QUELS CRITÈRES POUR L’ÉVALUER ET LA SAUVEGARDER ? La convention sur la diversité biologique (CDB), signée à Rio en 1992 et ratifiée par 190 pays, insiste sur l’importance de la biodiversité et de sa conservation. Elle impose aux pays signataires de caractériser et gérer leur biodiversité. En 2004, la France a adopté sa stratégie nationale pour la biodiversité, fixant un cadre pour la mise en oeuvre des recommandations de la convention.Cette convention reconnaît le monde du vivant comme fondement du développement durable et fixe trois objectifs principaux : la conservation des diverses formes de vie, l’utilisation durable de ses composantes pour ne pas mettre en péril les capacités de renouvellement des milieux naturels et l’accès aux ressources génétiques, ainsi que le partage juste des bénéfices découlant de leur utilisation. L’élément le plus visible de la biodiversité reste La diversité des espèces, à savoir , le nombre d’espèces présentes soit dans une zone donnée soit dans l’ensemble des catégories d’êtres vivants. La discipline qui permet d’identifier, classer et inventorier les espèces est la « taxonomie ». Les méthodes de classification de la taxonomie sont introduites depuis le 18ème siècle et ne cessent d’évoluer à l’aide des découvertes de la biologie, la génétique, l’informatique et la systématique (relations entre les organismes vivants et fossiles). NÉANMOINS, CETTE DISCIPLINE SUBIT DEUX PROBLÈMES MAJEURS : l’insuffisance des connaissances de base sur les éléments qui fondent la diversité biologique des espèces, la nécessité d’élaborer des politiques de sauvegarde afin d’éviter la disparition des espèces. Pour les spécialistes de la taxonomie, ce constat est connu sous le nom de « handicap taxonomique » et représente un obstacle majeur pour la mise en œuvre de la convention sur la biodiversité. Les outils scientifiques pour évaluer la biodiversité Pour évaluer la biodiversité, la première méthode appliquée est basée sur les caractères morphologiques, c’est la méthode d’inventaire des traits morphologiques de Linné (utilisée encore) qui caractérise une diversité spécifique (richesse en nombre d’espèces ayant des morphologies identiques ou différentes). L’évolution des méthodes permet de distinguer deux autres formes de biodiversité : la diversité génétique (intra spécifique) et la diversité éco systémique (communauté des espèces) La diversité génétique fait appel à des caractères biochimiques comme l’ADN pour apprécier l’identité génétique d’une espèce et reconstituer son évolution et ses mutations, des espèces en apparence très distinctes peuvent avoir la même identité génétique. On élabore ainsi une nouvelle classification du vivant organisée

selon la distance génétique intra spécifique. Cette diversité génétique a conduit, par des ajustements techniques, à une diminution de la biodiversité indépendamment de la disparition des espèces. La diversité des écosystèmes : aux deux classes de diversité biologique basées sur la classification des individus, on ajoute une troisième qui est la diversité des communautés d’espèces, dont dérive celle des habitats, et à plus large échelle, celle des écosystèmes et des paysages. Pour aller encore plus loin, on considère également que les interactions entre ces différents compartiments de la diversité biologique sont incluses dans le concept de biodiversité. La Convention sur la Diversité Biologique (CDB) définit ainsi la biodiversité comme incluant ces trois catégories de diversité biologique et non seulement la diversité spécifique. Mais aujourd’hui nous ne disposons pas encore d’indicateur fiable et unificateur qui permet de mesurer la biodiversité sous ces différentes formes et l’inventaire du vivant n’est pas achevé. ELABORER DES POLITIQUES DE SAUVEGARDE DE LA BIODIVERSITÉ Le concept de biodiversité renvoie au concept d’environnement pour lequel les facteurs subjectifs sont déterminants, il faut distinguer la qualité de l’environnement (écosystème) de la qualité de vie perçue à titre individuel ou collectif comme qualité du milieu : qualité de l’eau, de l’air, paysage,bruit...etc. L’objectif de toute politique de développement est d’arriver à une acceptabilité sociale des mesures et des contraintes. La sauvegarde de la biodiversité implique le maintien de la diversité des communautés d’espèces. Les activités de l’homme doivent s’insérer et interagir pour le maintien de la qualité de vie et des conditions physico-chimiques et sanitaires des habitats qui assurent l’équilibre d’un écosystème global pour toutes les espèces qui forment l’écosystème. Cela suppose une organisation de l’espace territorial à une échelle beaucoup plus large (du continent) comme l’exemple du réseau écologique paneuropéen dont une des contributions est le réseau NATURA 2000. Le réseau écologique paneuropéen est le premier réseau écologique établi à l’échelle d’un continent entier. Il vise à maintenir ou à restaurer les facteurs environnementaux conditionnant la viabilité des écosystèmes des aires protégées, il répond au plan d’application du sommet mondial du développement durable et aux objectifs du millénaire pour le développement et s’inscrit dans le programme de travail de la convention sur la diversité biologique (CDB). Touriya JOUBERT - Expert de justice SEIE Environnement – Energie & Sécurité

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INTERVIEW DE DIDIER SEGUIN, DIRECTEUR DU PÔLE ECO-INDUSTRIES DE POITOU-CHARENTES

▶ Quels sont les objectifs du Pôle Eco-Industries ? D.S. : Créé en novembre 2005, le Pôle EcoIndustries a deux objectifs majeurs : travailler sur la réduction des gaz à effet de serre et tous les projets innovants allant dans ce sens, et participer au développement économique des entreprises du Poitou-Charentes. ▶ Comment fonctionnez-vous avec les acteurs du territoire ? D.S. : Nous fidélisons les nombreux acteurs que sont les entreprises, les laboratoires, les centres de formation ou encore les associations, au sein d’un réseau qui comprend 960 structures. L’animation se fait au travers de rencontres individuelles et collectives, qui permettent d’extraire des demandes de Recherche sur les éco-activités. Il s’agit davantage de recherche appliquée, nous partons des besoins exprimés par ces acteurs que nous mutualisons, et nous confions les études à différents laboratoires de Poitou-Charentes dans les domaines de la chimie, de l’électronique, des matériaux, du végétal, en lien avec les CRITT. Une fois que l’on a caractérisé une demande et étudié sa faisabilité, nous restituons les résultats au demandeur initial qui peut les intégrer soit pour une utilisation interne à une structure existante, soit pour créer une nouvelle activité. ▶ Quels sont les apports internes du Pôle des Eco-Industries ? D.S. : Pendant tout ce processus d’étude de faisabilité, d’approfondissement, puis de gestion de projet, le PEI aide les acteurs à monter leurs dossiers, à rechercher des financements et apporte des connaissances technologiques spécifiques. Nos spécialités sont ainsi l’agroindustrie, la valorisation des déchets, des énergies renouvelables, la mobilité durable et l’éco-conception. Quels sont les résultats du Pôle EcoIndustries aujourd’hui ?

D.S. : En 5 années nous avons accompagné une trentaine de projets, des plus petits aux très gros, et favorisé la création d’investissements pour 40 millions d’€. Sachant que nous sommes sur des cycles de 3 à 10 ans, depuis la recherche jusqu’à l’application. De plus en plus d’entreprises nous sollicitent pour des projets concrets, une modification de leurs process, etc… ▶ Quelles sont les perspectives pour vos activités et les événements que vous organisez ou auxquels vous participez ? D.S. : En 2012 nous avons créé ou participé à 17 animations dans l’année, nous sommes

Croissance verte et innovation :

aussi co-organisateurs du Salon de la Croissance Verte qui a rassemblé 160 structures en octobre 2012 à La Rochelle. Pour l’année 2013, nous allons nous concentrer sur des sujets issus de demandes des entreprises, et nous développons aussi notre travail auprès des collectivités territoriales notamment en matière de gestion et valorisation des déchets et d’écologie industrielle. L’autre grand axe sur 2013 est une intégration plus étroite dans le réseau national des pôles de compétitivité, sachant qu’il y a une quarantaine de pôles et de clusters qui travaillent en France sur l’éco-industrie. L’objectif est de mutualiser les recherches, les connaissances, les retombées. Jusque là nous travaillions exclusivement avec des entités de Poitou-Charentes, nous allons désormais beaucoup plus collaborer avec d’autres pôles de compétitivité et laboratoires, ceci pour permettre aux entreprises de Poitou-Charentes de bénéficier de fonds financiers plus importants et de retours d’expériences menées dans d’autres régions. ▶ Le développement durable semble aller bien au delà des phénomènes de mode ? D.S. : Oui, le champ est très vaste depuis les énergies renouvelables, la méthanisation, les bilans carbone, l’analyse des cycles de vie qui permet de modifier la conception des produits et l’organisation des entreprises, pour économiser sur les matières premières et améliorer les marges. Les chefs d’entreprises ont besoin de savoir comment appliquer les méthodes, avoir les bons réflexes, tant en matière de réflexion amont, que d’innovation ou de produits existants. Il y a d’ailleurs de plus en plus de nouveaux produits, y compris destinés au grand public. 2013 marquera-t-il un tournant important pour le Pôle Eco-Industries ?

D.S. : Nous voulons faire bénéficier plus de secteurs professionnels de nos méthodes et de nos résultats, nous sommes à la recherche de projets de professionnels qui ont des idées, veulent lancer des nouveaux produits ou encore avoir de nouvelles implantations. 2013-2015 marquera une montée en puissance, une plus grande écoute encore de nos adhérents, notre réseau est suffisamment important, il faut l’alimenter avec de nouvelles filières de besoins, une systématisation des problématiques. Contact : www.eco-industries.fr Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Opération

- 10% de déchets en 1 an !

un salon dynamique

Plus de 160 structures ont répondu présentes les 12 et 13 octobre pour cette nouvelle édition du Salon de la Croissance Verte (créé il y a 8 ans par Ségolène Royal), qui s’est tenue cette année à l’Espace Encan de La Rochelle. 3000 visiteurs dont 50 % de professionnels se sont déplacés sur le salon qui a cette année mis l’accent sur les préoccupations au cœur de l’actualité : innovation et recherche, énergie et éco-construction, éco-produits et déchets, formation et nouveaux métiers, mobilité propre, agroalimentaire, tourisme, mer. Les ateliers conférences ont porté sur l’économie circulaire, l’écoconstruction, les réseaux intelligents et l’entreprenariat au féminin. La Présidente de Région Poitou-Charentes, Ségolène Royal, Le vice-président, Jean-François Macaire, et le Président du Pôle Eco-industries, Jacques Barbier ont rappelé les résultats des initiatives régionales : • création du pôle des Eco-industries il y a huit ans, qui a permis de doubler le nombre d’emplois dans les secteurs des énergies renouvelables, de la rénovation, de l’éco-habitat, de la plasturgie, de l’éco-mobilité et de l’agro-industrie. • création d’une «Agence-PME», qui préfigure la Banque Publique d’Investissement et qui permet le dépôt de brevets, les apports en fonds propres, les prêts et garanties, pour le financement des projets des entreprises. • en 2012, classement par la Commission Européenne du Salon de la Croissance Verte dans les événements « Open Days », qui mettent en valeur des initiatives de croissance intelligente et durable’’. Ils ont aussi annoncé des actions nouvelles : • la création de l’Institut de la Chimie Verte : cet outil de recherche concentre les laboratoires des universités de La Rochelle et de Poitiers, de Valagro et des huit CRITT (Centre Régional d’Innovation et de Transfert Technologique). Il débouche sur de nouveaux brevets et leurs applications industrielles. • la méthanisation avec 20 projets en cours de réalisation qui seront complétés par 30 nouvelles installations irriguant le territoire régional et permettant la transformation de déchets agricoles et de l’industrie agroalimentaire en énergie. Ce réseau de nouvelles unités s’appuiera sur la plus puissante unité du Grand Ouest TIPER à Thouars (80 000 tonnes de déchets agricoles transformés en énergie). Objectif à terme pour la Région Poitou-Charentes : zéro pollution agricole et de l’industrie agroalimentaire. • les Trophées de l’Innovation et de la Croissance Verte décernés aux entreprises les plus innovantes (produits, procédés, innovation sociale).

LISTE DES LAURÉATS 2012 DES TROPHÉES n Trophée Poitou-Charentes mutation sociale, écologique et solidaire - MORLAT ASSAINISSEMENT : Cabine WC écologique aux normes handicapées Vincent Morlat, Montmorillon (86) - C PRATIK : Services Innovants à la personne Guibert Vincent, Mougon (79) n Trophée Poitou-Charentes produit innovant - CARRE GALOPIN : Machines électriques pour services techniques (Diabolo, Loustic 3) is Carre, Loudon (86) - EM’BARCAREVE : Habitats sur l’eau écologiques Herpin Denis, Tercé (86) n Trophée Poitou-Charentes procédé innovant - CASES HOME : Construction modulaire bois à hautes performances thermiques

Réduction des déchets :

les entreprises deux-sévriennes sur les starting-blocks !

Juillet 2012. Le Conseil général et la CCI DeuxSèvres initient un cycle d’ateliers* pour sensibiliser les entreprises du département à la prévention des déchets et élaborer un plan d’action qui permette de diminuer la quantité de déchets de 10 % en seulement un an. Pour atteindre cet objectif, 14 entreprises suivent actuellement un entraînement très rythmé ! Un échauffement pour établir le gisement de déchets de chaque entreprise et évaluer leur performance en matière de prévention Les entreprises ont bénéficié d’un pré-diagnostic effectué par la CCI Deux-Sèvres durant l’été 2012. Cet état des lieux a permis de déterminer leur potentiel prévention. De la cardio pour identifier les leviers et développer un plan d’action de prévention 3 ateliers collectifs en septembre et octobre ont abordé concrètement méthodes, outils et leviers de prévention

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Décembre 2012 - Janvier 2013

Loïc Pergeaux Cases Marc, Nieul sur Mer (17) - PLIM : Protection lavable intime Capucine Mercier, Melle (79)n Mention spéciale du Jury ROULE MA FRITE : Circuit court des huiles alimentaires usagées Grégory GENDRE, Saint-Georges d’Oléron (17) n Trophées Caisse des Dépôts de l’Entreprenariat Féminin - Salon de la Croissance Verte et des Eco-Industries 2012 APILAB, Biosurveillance de l’environnement grâce aux abeilles Myriam Laurie, La Rochelle (17) n Prix spécial de la Région – Recherche Innovation VIRGINIE DUVAT, Professeur de géographie à l'UMR LIENS, Littoral Environnement Sociétés, Université de la Rochelle.

des déchets à chaque niveau d’organisation de l’entreprise. Partage d’expériences et de bonnes pratiques ont assuré la convivialité ! Un renforcement musculaire pour ancrer un plan d’action de prévention des déchets sur le long terme Pour valider le plan d’action élaboré au long des ateliers, chaque entreprise bénéficie d’un entretien individuel avec des conseillers de la CCI et des cabinets EVEA et Terra 21 animant le cycle projet. Top départ le 7 décembre pour -10 % en 1 an ! Le 7 décembre, les entreprises qui souhaitent s’engager pour réduire de 10 % leurs déchets en un an seront accueillies à la Maison du Département par le Conseil général et la CCI Deux-Sèvres. Une conférence de presse réunissant Sébastien Dugleux, Vice-Président du Conseil général et Gérard Verger, élu de la CCI et Président de la Commission Développement Durable CCI Poitou-Charentes est prévue à 14h.

*Le cycle est entièrement gratuit pour les entreprises grâce au partenariat CG79 et CCI

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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES 16

CHARENTE

ENFIN UNE CCI UNIQUE EN CHARENTE !

Les fiançailles ont eu lieu en octobre 2012, le mariage sera célébré avant le 1er janvier 2014 : la CCI d’Angoulême et la CCI de Cognac se rejoindront alors pour former une Chambre de Commerce et d’Industrie départementale. Il reste à établir les formalités d’usage et à préciser les modalités de la future gouvernance. Pour évaluer le poids économique de chacun des territoires et la représentativité des élus, un cabinet « préfigurateur » établira les statuts de la future chambre et proposera la répartition des tâches. On sait déjà que la nouvelle entité ne comprendra que 45 à 50 membres contre 54 aujourd’hui (30 à Angoulême et 24 à Cognac élus jusqu’à fin 2013) et que Cognac conservera une délégation, avec un président, chargée de gérer la spécificité du cognac. Rappelons que le 9 juin 2012, la Chambre Régionale de Commerce et d'Industrie Poitou-Charentes avait rompu le flirt entre la CCI de Cognac et la CCI de Rochefort & Saintonge engagé il y a quelques années, une alliance qui « avait affaibli l’homogénéité économique de la Charente ». Très bientôt donc, le département avec ses filières industrielles majeures (packaging, mécatronique) et ses activités sectorielles d’envergure (cognac, image, cinéma…), sera dotée d’un animateur et d’un porte-parole économique unique. LES VITICULTEURS DU COGNAC MIEUX REMUNERES

Portées par des ventes mondiales en hausse, quasiment toutes les grandes maisons de Cognac ont décidé de mieux rémunérer leurs fournisseurs/viticulteurs pour s’assurer leur service. Alors que l'Union générale des viticulteurs de cognac (UGVC) sollicitait une augmentation de 6,3%, ses adhérents se sont vus proposer une rémunération en hausse d’en moyenne 10% pour l’achat de leurs eaux-de-vie nouvelles. Cette manne supplémentaire va permettre aux viticulteurs d’investir pour remettre le vignoble en état et replanter (une plantation coute de 20 à 22.000€ l'hectare).

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CHARENTE-MARITIME

2.700 ETUDIANTS AU GROUPE SUP DE CO LA ROCHELLE

Pour sa rentrée 2012, le Groupe Sup de Co a encore vu ses rangs grossir, passant de 2.500 à 2.700 étudiants. Une progression notable dans un marché des études supérieures en stagnation qui n’empêche pas l’école de viser encore plus haut. En effet, si l'objectif n'est pas de grossir indéfiniment, il est d’atteindre les 3.500 élèves, à l'horizon 2015. Un développement qui passe par l’international… Une centaine d’étudiants étrangers ont rejoint le Groupe Sup de Co cette année, portant leur nombre à 310, soit 12% de l’effectif. Parce que le développement de l’école passera en grande partie par un essor à l’international, l’objectif est d’atteindre 25% d’étudiants étranger d'ici trois ans. Pour réussir son pari, Sup de Co vient d'ouvrir un bureau de représentation à Casablanca et en a programmé quatre autres : Kiev, Buenos Aires, Istanbul et Yaoundé. Ces « desk » auront également pour mission de trouver des entreprises susceptibles d’accueillir les stagiaires et de mieux accompagner ces derniers au cours de leur stage. ...Et qui nécessitera de pousser les murs. Toutes les solutions, tous les bricolages ont été exploités pour faire entrer les 2.700 étudiants dans des locaux prévus pour 1.500. La CCI s’est donné jusqu’en 2015 pour construire, en plusieurs fois sans doute, de 20 à 25.000 m2 supplémentaires.

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LA ROCHELLE : 6E EN TERME DE FREQUENTATION TOURISTIQUE

2,4 ou 6 millions de touristes à La Rochelle par an ? Les chiffres diffèrent selon les sources. S’il est difficile de connaître avec précision le nombre de personnes qui visitent une ville sur une année entière, il est en revanche possible d’en avoir une estimation en croisant différents signaux. Parmi les informations exploitables, on peut citer le nombre de visiteurs entrés à l'Office de tourisme (10 et 15% de la fréquentation totale d'une ville), les sites à billetterie (l’Aquarium : entre 800.000 et un million de visiteurs), les entrées et participants aux nombreux festivals et congrès qui ont lieu dans la ville, les informations délivrées par le Ministère du Tourisme et les statistiques de l’Insee. Ainsi, selon notre confrère Sud-Ouest, pour 2011 (meilleur cru touristique jamais enregistré à La Rochelle) et en se basant sur une estimation médiane, La Rochelle pointerait en 6e position des villes françaises en terme de fréquentation. Classement 2011 1er : Paris avec 30 millions de touristes par an. 2e ex æquo : Lourdes et Lyon, 6 millions. 4e : Toulouse, 5,6 millions. 5e : Nice, 4,3 millions. 6e : La Rochelle, 4 millions. 7e : Honfleur, 3,5 millions. 8e : Carcassonne, 3,2 millions. 9e : Strasbourg, 3,1 millions. 10e : Le Mont Saint-Michel, 3 millions. 11e : Bordeaux, 2,7 millions. 12e ex æquo : Nancy et Nantes avec 2 millions. FREQUENTATION EN FORTE HAUSSE POUR LA 13E EDITION DU SALON DE L’ENTREPRISE

Le rendez-vous des entrepreneurs qui a eu lieu les 16 et 17 octobre à La Rochelle a accueilli 4.580 visiteurs, soit une fréquentation en hausse de 20% par rapport à l'édition 2011. 55% d’entre eux étaient des "porteurs de projet" ou en cours de création, les autres, cadres, chefs d'entreprises ou indépendants, sont venus pour rencontrer d’autres chefs d’entreprise, assister aux conférences ou prendre des informations pour développer leurs activités. Les 30/40 ans ont été les plus nombreux à se déplacer tandis que les femmes ont été plus présentes que les autres années (47%), grâce notamment à la présence des réseaux féminins. Si plus de 50% des visiteurs étaient domiciliés à La Rochelle ou à la CDA, 34% venaient du reste du département (Saintes, Royan, Rochefort...), soit, là encore, une forte progression par rapport aux années précédentes. Les six conférences ont réuni plus de 500 participants tandis que la conférence "Motivation ! Le bonheur au travail" délivrée par André Comte-Sponville a séduit 240 auditeurs. PLUS DE 7.000 ETUDIANTS A L’UNIVERSITE DE LA ROCHELLE

Depuis 2008, dans un contexte national universitaire plutôt en baisse, les effectifs de l’Université de La Rochelle n’ont cessé de croître : 6.350 étudiants en 2007-2008 contre 7.121 au 15 octobre 2012 et 7.600 attendus à la clôture des inscriptions le 15 janvier 2013. • Les effectifs de 1ère année de licence sont en progression de 4% avec une attractivité particulière pour les Lettres (+12%), le Droit (+23%), les Langues étrangères appliquées (+27%) et la Géographie (+35%). • En revanche, l’effectif des masters a légèrement diminué suite à des réorganisations de filières : quatre formations à petits effectifs ont été fermées l’an dernier et d’autres, plus porteuses, ont été créées pour cette rentrée. Trois filières sont en nette progression : Administration des entreprises (+15%), Sciences du management (+30%) et Sciences pour l’environnement (+61%). Développement des formations en alternance Les inscriptions en licence professionnelle ont augmenté de 6% grâce à trois nouvelles filières

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en formation initiale et/ou en alternance : Réseaux & télécommunications, Systèmes informatiques & logiciels, Industries chimiques & pharmaceutiques. Aujourd’hui, l’offre de formation en alternance s’élève donc à 10 licences professionnelles et 2 masters. Le développement de l’apprentissage étant devenu un axe prioritaire de l’Université de La Rochelle, un pôle Alternance a été créée début septembre pour accompagner les projets liés à l’extansion de ce type de formations : contrats d’apprentissage et contrats de professionnalisation. A court terme, l’Université souhaite multiplier par trois le nombre d’apprentis, soit 300 à l’horizon 2017 pour 138 apprentis à la rentrée 2012. Du développement durable dans toutes les spécialités de master Pour répondre aux besoins des entreprises, l’Université a choisi de mettre en place un enseignement "développement durable" dans chaque formation de master. Ce module a pour objectif de « mieux comprendre les concepts, les enjeux et les conditions de réussite des démarches qualité, environnementale et développement durable dans l’univers professionnel ». SO WATT : APPEL A PROJET POUR LES ENTREPRISES DU SECTEUR ECOACTIVITES

Jusqu’au 31 mars 2013, la Communauté d’Agglomération de La Rochelle lance l’appel à projet SO WATT à l’occasion de l’ouverture de sa nouvelle pépinière d’entreprises consacrée aux écoactivités sur le parc d’activités Technocéan à La Rochelle. Les entreprises de moins de deux ans, les porteurs de projets ou les entreprises qui créent un établissement secondaire à La Rochelle peuvent déposer leur dossier de candidature auprès du Service Développement économique. Tous les projets présentés doivent relever des éco-activités. Celles-ci recouvrent les technologies propres ou les produits et services qui réduisent les risques environnementaux et minimisent la pollution et l’utilisation des ressources. Les activités d’éco-mobilité ou liées au thème de la voiture connectée en font aussi partie. Les deux jeunes entreprises lauréates bénéficieront d’un hébergement à titre gracieux pour une durée pouvant aller jusqu’à 12 mois dans la nouvelle pépinière d’entreprises à énergie positive labellisée « BBC – Effinergie ». Le bâtiment propose 3 ateliers modulables et une dizaine de bureaux sur une surface de 1.200 m2. Cette pépinière est le 5ème bâtiment du dispositif Créatio mis en place par la Communauté d’Agglomération pour soutenir la création d’entreprises. Retrait des dossiers et renseignements : Gilles Loir-Mongazon : 05 46 30 34 94 / Gilles.loir-mongazon@agglo-larochelle.fr

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DEUX-SÈVRES

RESALIS ….OU L’AUTOSUFFISANCE ALIMENTAIRE DE PROXIMITE

Le « Réseau d’Approvisionnement Local Innovant et Solidaire » (Résalis), initié par le Conseil Général des Deux-Sèvres il y a maintenant un an, a deux objectifs : faciliter l’introduction des produits locaux dans la restauration collective et promouvoir une agriculture locale durable avec la Charte « Haute Qualité Alimentaire » à laquelle s’engagent les acteurs impliqués dans la démarche Resalis. Pour le Conseil Général, l'une des finalités du dispositif « consiste à augmenter l'indice de souveraineté alimentaire (ISA) d'un territoire fortement rural comme les Deux-Sèvres pour réduire au fil du temps son seuil de dépendance alimentaire avec des aliments venant des quatre coins de la planète ». L’interdiction pour la Collectivité de subventionner directement les entreprises et les exploitants a amené le Conseil Général à activer le levier de la demande en incitant les gestionnaires de restaurants collectifs du département à faire confiance aux produits locaux.

Tous les acteurs sont gagnants : la restauration collective et les cuisiniers qui sont sûrs d’avoir des produits de qualité, les producteurs et éleveurs locaux qui vont pouvoir développer leur filière, les transformateurs et les transporteurs qui voient s’ouvrir de nouveaux marchés. 21 millions de repas par an concernés. Dans les Deux-Sèvres, la restauration collective représente 21 millions de repas par an : deux millions dans les collèges, quatre millions dans les écoles maternelles et primaires, près de cinq dans les maisons de retraite puis les hôpitaux, les administrations, les mutuelles… Or, « aujourd’hui moins de 9% des produits servis aux collégiens sont issus de la région », rappelle Emmanuel Bailly, le responsable du dispositif Résalis. 400 produits déjà référencés Un an après son lancement, Résalis propose aux gestionnaires de restaurants deux-sévriens un catalogue de 400 références émanant de son réseau de 120 producteurs locaux qui sont aujourd’hui en mesure de fournir 70% des références de produits laitiers, 100% de la viande et la moitié de l'épicerie. Une équation pas simple à résoudre La mise en corrélation d'une offre alimentaire avec une demande alimentaire, la recherche d'un équilibre entre des volumes de denrées transformés et des volumes de denrées consommées restent complexe et nécessitent du temps. Par exemple, pour produire localement les quelques 25.000 tonnes de fruits et légumes consommés chaque année, la filière maraîchère devrait investir 200 hectares de terres supplémentaires dans le département. Par ailleurs, les responsables des restaurants des collèges sont soumis à des contraintes qui rendent l’équation complexe : exigence de qualité, complexité du code des marchés publics (qui leur interdit entre autres de faire figurer dans leurs cahiers des charges une condition d'origine des produits) et obligation de rentabilité (1,60 € de matières premières). La tentation est grande pour ces gestionnaires de déléguer leurs commandes à des centrales d'achats qui, elles, se tournent vers les plus offrants. « C'est comme ça qu'on sert à nos collégiens de la viande importée d'Allemagne, de l'ail ou des petits pois chinois. C'est absurde » déplore E. Bailly. LA CAN SOUTIENT LES TPE

« Cordée TPE », c’est le nom du dispositif d’aide à l’investissement destiné aux très petites entreprises, lancé par la Communauté d’Agglomération de Niort en partenariat avec la Région et l’Etat. Qu’elles soient commerciales, artisanales ou de services, les TPE récemment crées, qui ne comptent parfois qu'un seul salarié, ont souvent du mal à trouver un second souffle pour assurer leur développement et leur pérennité. « Cordée TPE » est donc ce nouveau dispositif d’accompagnement qui permet à des TPE de moins de dix salariés créées ou reprises depuis plus de six mois d’obtenir 20 à 30% d’un projet d’investissement compris entre 5.000 et 35.000€. Quelques restrictions Pour prétendre au dispositif, la TPE ne doit pas afficher un chiffre d'affaires supérieur à 900.000 € HT et doit être implantée sur le territoire de la CAN, mais pas dans une ville de plus de 30.000 habitants. Niort n'est donc pas concernée à l'exception des quartiers de la Tour-Chabot, de la Gavacherie et du Clou-Bouchet, situés en zone urbaine sensible. 1.300 TPE seraient ainsi concerné par cette aide. Par ailleurs, l'entreprise sollicitant l'aide s'engage à suivre au moins une formation ou action collective destinée à conforter la qualité de son projet : transmission/ reprise, formation des dirigeants de jeunes entreprises, normes d'hygiène, rénovation et accessibilité, gestion des déchets… Contact : Service développement économique de la CAN.

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VIENNE

« IL FAIT BON INNOVER » A POITIERS

Pour réaliser son palmarès 2012 des « Villes où il fait bon innover », notre confrère L'Entreprise s’est penché sur les 115 agglomérations françaises de plus de 70.000 habitants. Les trois critères pris en compte ont été leur capacité d’Innovation : technopoles, pôles de compétitivité, Critt, laboratoires (CNRS), grappes d'entreprises, clusters et fibre optique, la qualité et l’attractivité de leur formation : nombre d'étudiants pour 1.000 habitants, nombre de formations proposées, grandes écoles, nombre de doctorants, formations entrepreneuriales…, le tissus économique/entrepreneurial : nombre d'entreprises pour 1.000 hab., taux de création d'entreprises, CA moyen des entreprises, niveau d’activité des incubateurs. Pour les agglomérations de plus de 500.000 habitants, Lyon pointe en tête devant Toulouse et Lille tandis que pour les entités de 200.000 à 500.000 hab., Rennes devance Grenoble et Montpellier.

Classement

Formation

Economie

Les 25 établissements qui composent le club « Hôtels Niort Deux-Sèvres » se sont dotés d'un site internet commun qui indique en temps réel la disponibilité de l’ensemble des établissements adhérents. www.hotelsniort.com rassemble ainsi 900 chambres réparties dans des hôtels de une à quatre étoiles du bassin niortais et du Marais poitevin. Outre les disponibilités en temps réel, le site renvoie vers le lien de l’hôtel sélectionné pour que le client puisse effectuer directement sa réservation. Ce nouvel outil sera particulièrement pratique pour les organisateurs de congrès qui pourront ainsi constituer leur propre programme de réservation en remplissant leur « panier » de plusieurs centaines de chambres.

Innovation

Agglomérations de 100 000 à 200 000 h.

LA DISPONIBILITE DES HOTELS NIORTAIS EN UN CLIC

1er Poitiers 2e Sophia Antipolis 3e Besançon

4e 2e 3e

1e 7e 3e

4e 2e 14e

Toutes les agglomérations de la région progressent. Parmi les 35 agglomérations de 100.000 à 200.000 hab., Poitiers est donc 1er, La Rochelle 5e, Angoulême 12e et Niort 18e contre respectivement 4e, 11e, 20e et 28e en 2011. LE SYNDICAT DES ENERGIES DE LA VIENNE DEVIENT ENERGIES VIENNE

Le syndicat des énergies de la Vienne a été créé en 1923 pour assurer, au départ, la distribution publique d’électricité sur l’ensemble des communes rurales de la Vienne. En 1926, la Vienne devenait le second département électrifié de France, après Paris. Aujourd’hui, 281 communes et 425.000 habitants sont desservis par le syndicat qui s’appelle, depuis septembre 2012, « Energies Vienne ». Pour en arriver là, le syndicat a créé successivement trois entreprises : Soregies, SRD et Sergies qui travaillent de façon complémentaire sur toute la chaîne de valeur énergétique. • Sorégies fournit l’électricité et le gaz sur l’ensemble du département mais aussi, depuis 2005, sur tout le territoire français. En 2010, l’entreprise a même fait l'acquisition d'une centrale thermique en Moselle. Ses 300 salariés sont au service de 140.000 clients, particuliers, collectivités ou entreprises et son objectif est de disposer d’un parc composé d’au moins 50% d’énergies renouvelables pour couvrir la totalité des besoins à horizon 2020. • SRD (25 salariés) est l’organe distributeur. Il a été créé le 1er Janvier 2008 pour répondre à l’obligation européenne de séparation des activités de distribution et de fourniture d’électricité. Gestionnaire des réseaux électriques, SRD

exploite, entretient, investit et développe les 11.700 km de réseaux. L’entreprise fait figure de précurseur pour sa mise en place de compteurs communicants, tout comme elle est en pointe sur les réseaux intelligents. • Sergies développe des moyens de production d’électricité à partir d’énergies renouvelables. Elle dispose par exemple de 100.000 m2 de panneaux photovoltaïque, soit près de 10 terrains de football et elle est titulaire du premier permis de construire d’un parc éolien dans le département. Sergies se tourne également vers d’autres sources d’énergie notamment dans le domaine du biogaz, de la méthanisation ou de l’hydroélectricité. « Energie Vienne » et les trois entreprises dont il est actionnaire sont regroupés sous la marque ombrelle « Groupe Énergies Vienne ». UN 9E VIENNOPOLE DANS LE MIREBALAIS

Après Châtellerault, Payré, Vouillé, Coulombiers, Civray, Loudun, Antran et Chauvigny, le Conseil Général de la Vienne va développer un 9e Viennopôle dans le Mirebalais, à Chouppes. Cette nouvelle zone d'activités économiques à vocation industrielle et artisanale s'étendra sur 26 ha. Elle constituera un « plus » pour la communauté du Mirebalais qui était déjà le territoire rural le plus industrialisé du département grâce à ses 353 entreprises qui emploient 1.465 salariés. Coût du projet : 4,7 M€, dont 1,1 pris en charge par le Département.

POITOU-CHARENTES

CREATION D'UN INSTITUT DE LA CHIMIE VERTE

Dans le cadre de sa politique de croissance verte, la Région Poitou-Charentes a décidé de fédérer toutes les compétences régionales, recherche fondamentale et recherche industrielle, au sein d’un «Institut Régional de la Chimie Verte». L’objectif est de renforcer les moyens, d’associer les acteurs concernés pour dynamiser

l’innovation et participer ainsi au développement économique et écologique de la région. Six thèmes de recherche ont été retenus comme prioritaires : matières premières renouvelables, chimie et recyclage, matériaux avancés, chimie pour l’énergie, procédés éco-efficients, éco-conception en chimie. 5.000 emplois dans la chimie et la plasturgie. En Poitou-Charentes, les secteurs de la chimie et de la plasturgie, représentent plus de 5.000 emplois répartis sur près de 120 unités de production, dont une majorité de TPE/PME impliquées dans une chimie fine à haute valeur ajoutée : colorants et pigments, produits azotés, engrais, conditionnements, cosmétiques, peintures, vernis, colle, produits pharmaceutiques de base.... L'outil de recherche est, quant à lui, concentré sur les Universités de Poitiers et de La Rochelle ainsi que sur les structures de transferts comme Valagro ou les CRITT. Un exemple de perspectives La société d'économie mixte « Valagro Carbone Renouvelable », basé à Poitiers, vient de développer un procédé d'extraction qui, appliqué aux sarments de vigne, a permis d'isoler la viniférine, une molécule qui présente des propriétés biologiques anti-oxydantes remarquables. Les chercheurs de la faculté des sciences de Poitiers, ceux du Bureau national interprofessionnel du Cognac et Valagro vont ainsi pouvoir explorer les potentialités thérapeutiques et cosmétiques de cette molécule. UN NOUVEAU SITE WEB POUR L'EMPLOI EN POITOU-CHARENTES

Créé par des professionnels des ressources humaines et de l'emploi, www.travallae.fr se positionne comme un site global d’informations qui diffuse des actualités sur la vie économique et le marché du travail dans la région tout en mettant en relation employeurs et chercheurs d’emploi. Plus qu’un simple jobboard (site d’ emploi permettant aux demandeurs d'emploi d'accéder à une liste d'offres d'emploi et de déposer leur CV), Travallae propose des offres d’emploi locales, quelquefois inédites, (CDD, CDI, alternance,

Charente

En 2012 la formation professionnelle devient plus que jamais un outil de développement personnel et collectif.

Vienne

Charente-Maritime Deux-Sèvres Dans ce cadre, 8 entreprises du Poitou-Charentes ont été récompensées lors de la 2éme édition des Trophées F d’Or 2012 qui a eu lieu le Retrouvez toutes les infos des Trophées F d’or 18 octobre dernier à Opcalia Poitou-Charentes sur notre site Niort.

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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES stages…), garantit une réponse à toutes les candidatures, présente les formations possibles dans la région ainsi que les aides au financement, délivre des chroniques économiques, procure des outils pour créer un CV, réaliser des tests ou préparer une création d’entreprise. Travallae, qui signifie travail emploi en Picto Charentais, allie ainsi spécificité régionale et exposition nationale et internationale. PRES DE SIX PME REGIONALES SUR DIX DECLARENT INNOVER

Ses deux cœurs de métiers sont l’information/ conseil/accompagnement des salariés et la gestion administrative & financière des dispositifs CIF, VAE, Bilan, FHTT, DIF… En 2011, le Fongecif Poitou-Charentes (11 collaborateurs) a perçu près de 16 millions d’€ de ressources, dont 14 millions provenaient des 12.033 entreprises cotisantes aux titres des 1% CIF CDD et 0.2% CIF CDI. Il a distribué dans le même temps plus de 15 millions d’€ pour satisfaire les 1.181 dossiers acceptés, sur les 1.538 présentés.

Selon une enquête réalisée par l’Insee PoitouCharentes, entre 2008 et 2010, 57% des PME picto-charentaises de 10 à 249 salariés déclarent avoir innover. Ce taux est à considérer au sens large dans la mesure où il regroupe les différentes facettes de l’innovation définies dans le manuel d’Oslo : « l’innovation par les produits ou par les procédés mais aussi par l’organisation ou encore par le marketing ». En ne tenant compte que de l’innovation technologique, c’est à dire l’innovation en produit ou procédé, ils ne sont plus que quatre PME sur dix à innover. Soit un taux régional d’innovation qui se situe encore 2 points au-dessus du niveau national, grâce notamment aux « innovations de procédés ». Pour les autres catégories, les taux régionaux d’innovation sont comparables à ceux observés au niveau national.

Zoom sur le congé individuel de formation Le Congé Individuel de Formation (CIF) permet, sous certaines conditions, à tout salarié en contrat de travail à durée indéterminée (CIF-CDI) ainsi qu’à tout salarié titulaire ou demandeur d’emploi ancien titulaire d’un contrat de travail à durée déterminée (CIF-CDD) de suivre, à son initiative et à titre individuel, une formation de son choix. Dans l’esprit, le CIF représente la seconde chance d’accès à une qualification reconnue.

Des retombées de moindre ampleur Pour les entreprises innovantes en produit, les retombées sont plus faibles qu’au niveau national puisque 7% seulement du chiffre d’affaires des PME picto-charentaises proviennent de l’introduction d’un produit nouveau sur le marché contre 12% pour la France entière.

La reconnaissance par le diplôme 97% des formations suivies par le biais du Fongecif se concluent par un examen (diplôme, titre, certification) dont le taux de réussite, est de 94% : une reconnaissance déterminante pour une population dont la formation d’origine est majoritairement modeste.

De bons chiffres …mais en trompe l’oeil Ces relatifs bons chiffres masquent toutefois une position en bas de classement en matière de dépôts de brevets ainsi qu’une faible part d’emplois de conception-recherche, emplois pourtant vitaux à l’impulsion économique de la région. Les dépenses d’innovation technologique des PME picto-charentaises sont donc plus tournées vers l’acquisition de machines ou de logiciels au détriment de la R&D pure, qu’au niveau national.

Un puissant vecteur de changement professionnel La comparaison de la situation professionnelle avant le CIF et un an après fait apparaître une évidente dynamique d’évolution puisque, selon l’enquête Ipsos commandée par le Fongecif, 54% des personnes interrogées jugent leur nouvelle situation professionnelle « nettement plus satisfaisante », 23% « plus satisfaisante », 19% inchangé, 3% « moins satisfaisante » et 1% « nettement moins satisfaisante ». C’est aussi une employabilité accrue pour les CIF CDD puisqu’ils accèdent à 41% à un CDI un an après leur formation.

Peu d’emplois de conception et de recherche dans la région. En Poitou-Charentes, 10.400 personnes occupent un emploi dans la fonction conception-recherche : ingénieurs, cadres d’études et techniciens dont 43% évoluent dans l’industrie manufacturière. Ils représentent 1,5% de l’emploi total, soit nettement moins que dans les autres régions de province (2,2%). Au regard de cet indicateur, le Poitou-Charentes se classe à la 19e place des régions françaises. LE FONGECIF OUVRE UN ESPACE DE DOCUMENTATION

En septembre 2012, le Fongecif Poitou-Charentes a inauguré à Niort son nouvel « Espace projet » destiné aux salariés de la région. Ce lieu permet aux visiteurs d’avoir accès à une documentation complète sur l’offre de formation (CIF, DIF, VAE, bilan de compétences….), d’acquérir une méthodologie à la conduite de projet et d’être accompagné par un conseiller. « Beaucoup de salariés ne connaissent pas ces dispositifs et ne savent pas, par exemple, que le congé individuel formation relève d'une démarche individuelle » rappelle Laurent Réveillon, le directeur du Fongecif. Rappelons que le Fongecif est une association paritaire mandatée par les partenaires sociaux dont Jean-Philippe Rambaud (CFTC) est le président et Jean-Louis Piot (Medef) le vice-président. Créé en 1983, l’organisme est chargé d’accompagner les salariés dans le développement de leurs compétences individuelles, leurs projets de formation ou leurs projets d'entreprise, à leur initiative.

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Karim Laouamen, ambassadeur de la « Charte de la diversité » en Poitou-Charentes. Karim Laouamen, désigné ambassadeur de la région, fait partie de la vingtaine d’ambassadeurs nommés dans l’hexagone. Né d’un père kabyle et d’une mère Allemande, il a fait l’Ecole hôtelière de Strasbourg puis un BTS Gestion entreprises à Clermont Ferrand. Il entame sa carrière chez Novotel en 1986 à Rouen, puis la poursuit à Rennes, Orléans, Lille et enfin La Rochelle où il devient directeur en 1991. Convaincu de la richesse que représente la diversité pour l’entreprise, Karim Laouamen signe la Charte de la diversité dès 2006 et s’investit à La Rochelle dans « l’Association pour la Promotion des Talents dans l’Emploi ». Il recrutera un serveur handicapé, présent depuis 4 ans maintenant et parfaitement intégré. La discrimination en France

L'idée a été lancée en janvier 2004 dans un rapport publié par l'Institut Montaigne "Les oubliés de l'égalité des chances", co-écrit par Yazid Sabeg et Laurence Méhaignerie. Moins d’un an après, Claude Bébéar et Y. Sabeg officialisaient au plan national la « Charte de la diversité », un texte d'engagement proposé à la signature de toute entreprise, quelle que soit sa taille, qui condamne les discriminations dans le domaine de l'emploi et décide d'œuvrer en faveur de la diversité. Soutenue par les principales organisations patronales, la charte incite concrètement les entreprises à garantir le respect de la diversité de la population française dans leurs effectifs. Si, aujourd’hui, les grandes entreprises signataires parviennent à formaliser l’ensemble de leur démarche RH (recrutement, évolution de carrière, rémunération, formation des collaborateurs, communication interne...), 20% seulement de PME de 10 à 50 personnes le font, faute de ressources dédiées et de service RH. Aussi, pour aider les plus petites entreprises à entrer dans cette démarche, le Secrétariat Général de la Charte de la diversité vient de réaliser un « Mode d’emploi » disponible sur www.charte-diversite.com et de nommer dans chaque région un Ambassadeur de la Charte, lui-même dirigeant de PME ou TPE choisi au regard de son engagement et de sa politique en faveur de la diversité.

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• Démontrer son engagement en tant qu'entreprise socialement responsable et construire une image positive vis-à-vis de ses clients, fournisseurs, salariés (réponse aux attentes éthiques des consommateurs et des collaborateurs) ou des collectivités territoriales (attribution de marchés publics). • Optimiser sa gestion des ressources humaines : la diversité conduit souvent à une optimisation des compétences et favorise l'implication des salariés. • Augmenter sa performance économique : une équipe diversifiée permet de mieux comprendre les attentes des différents types de clientèle, de pénétrer de nouveaux marchés et ainsi de mieux s'adapter au changement. www.charte-diversite.com LES ACTEURS DU BÂTIMENT SENSIBILISENT LE PRÉFET

Profil des bénéficiaires du CIF en PoitouCharentes - 81% sont ouvriers ou employés, 15% d’agents de maîtrise, 4% d’ingénieurs et cadres. - 52% sont des femmes. - 42% sont des jeunes de 25 à 34 ans. - plus de 51% sont issus d’entreprises de moins de 50 salariés dont 59% d’entreprise de moins de 20 salariés.

LA « CHARTE DE LA DIVERSITE» ... POUR QUE L’ENTREPRISE ASSURE SON ROLE DE REMPART CONTRE L’EMIETTEMENT SOCIAL.

• Se mettre en conformité avec la loi et se prémunir d’un risque de plainte pour discrimination, donc d'une perte de réputation.

Début novembre, les acteurs de la construction ont rencontré le préfet de région Yves Dassonville pour lui faire part de leurs inquiétudes quant à l’activité atone de leur secteur et lui exprimer leurs attentes. Dix propositions et mesures d’urgence lui ont été énoncées : Le rapport 2011 du Défenseur des Droits montre que, parmi les réclamations traitées, près de la moitié portent sur les discriminations dans l’emploi. Une autre source indique qu’à compétences et expériences identiques, un homme aux nom et prénom de souche française, blanc de peau, d’âge moyen et dont l'apparence physique ne présente pas de traits particulièrement disgracieux a 3 à 4 fois plus de chance d'être convoqué à un entretien d'embauche qu’un candidat au patronyme maghrébin, 3 fois plus de chance qu’un candidat âgé, 2 fois plus qu’un candidat en situation de handicap et 1,5 fois plus qu’une femme. Les 18 critères de discrimination reconnus par la loi • L’origine • Le sexe • Les mœurs • L’orientation sexuelle • L’âge • La situation de famille • Les caractéristiques génétiques • L’appartenance à une ethnie • L’appartenance à une nation • L’appartenance à une race • Les opinions politiques • Les activités syndicales ou mutualistes • Les convictions religieuses • L’apparence physique • Le patronyme • Le handicap • L’état de santé • L’état de grossesse

• Financer en urgence les projets de travaux des collectivités locales et développer la construction/rénovation des logements sociaux. • Réactiver la politique environnementale et énergétique. • Assurer le financement des entreprises. • Confirmer la nécessité d’un dispositif de soutien à l’accession à la propriété. • Rendre éligibles les communes figurant en zone B2 au futur dispositif d’aide à l’investissement locatif des ménages. • Encourager fiscalement la libération du foncier constructible, lutter contre les comportements de rétention et créer un choc de l’offre foncière. • Mettre fin à l’empilement désordonné de normes et/ou de réglementations. • Mettre fin à la pratique des offres anormalement basses. • Lutter contre la concurrence déloyale. Sources : Sud-Ouest, NRCO, INRI, Communiqués de presse.

Les sanctions encourues Toute personne qui s'estime victime d'une discrimination peut porter plainte au civil (conseil des prud'hommes) et/ou au pénal (procureur de la république, commissariat de police, gendarmerie). L'entreprise peut alors être condamnée comme personne morale, ainsi que l'ensemble des personnes physiques ayant participé à l'acte discriminatoire (même de manière non-intentionnelle). Les sanctions encourues peuvent aller jusqu'à trois ans de prison et 45.000€ d'amende pour les personnes physiques et 225.000 euros d'amende pour les personnes morales. L'apport de la diversité pour l'entreprise Le respect de la diversité n’est pas qu’une vue de l’esprit. Elle est aussi une politique qui favorise la cohésion sociale tout en répondant à des enjeux d'entreprise comme :

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ACTUALITÉS VENDÉE HAUSSE DE LA POPULATION « ACTIVE » D’ICI 2030, EN VENDEE

Après des décennies de forte croissance, la population active des Pays de la Loire devrait continuer d’augmenter d’ici 2030, et ce malgré les très nombreux départs en retraite des papyboomers. En effet, selon une étude de l’Insee, la région possède de solides atouts pour rester attractive : capacité à attirer les actifs, arrivée de nombreux jeunes sur le marché du travail et forte activité féminine. Avec 1.860.000 actifs attendus en 2030, les Pays de la Loire pourraient alors devenir la quatrième région française en termes d’attractivité, juste derrière l’Île-deFrance, Rhône-Alpes et la région PACA. La Loire-Atlantique et la Vendée seraient les territoires les plus dynamiques de la région. En Vendée, la population active passerait de 290.000 en 2010 à 330.000 à 2030, soit un taux de croissance annuel de 0,7%, contre 0,5% pour l’ensemble de la région et 0,3% pour la moyenne française. La population active vendéenne concentrerait alors 18% de la population active des Pays de la Loire contre 17,2% aujourd’hui. YVES COUGNAUD CASSE LA BARAQUE

La société Yves Cougnaud, l’un des leaders français du modulaire pour le bâtiment, l’industrie et le tertiaire, vise dorénavant le marché de l’habitat : résidences étudiantes, maisons de retraire et logements collectifs. Certains projets de ce type sont déjà bien avancés comme celui de la résidence étudiante de 7.500 m2 (200 chambres sur quatre niveaux) située en région parisienne. D’autres sont dans les cartons pour du logement collectif et des Ehpad (Etablissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). L’entreprise de la Roche-sur-Yon ne quittera pas son cœur de métier pour autant et compte sur cette diversification pour créer un chiffre d’affaires additionnel.

L’exercice 2011-2012, clos en juin, affiche un CA de 264 M€, soit une croissance exceptionnelle de 22%. L’activité location (40.000 m2) est passée de 69,8 à 81 M€ et la vente de 145,6 à 183 M€. L’objectif de l’entreprise (1.250 salariés) pour son prochain exercice est de stabiliser ce niveau d’activités. Des références de choix Dans le secteur public qui représente désormais un bon tiers de son activité, le Groupe vendéen peut s’enorgueillir de réalisations d’envergure qui sont autant de références : 9.000 m2 de bureaux pour le Ministère de la Défense, 6.130 m2 de laboratoires et de bureaux pour le Centre GustaveRoussy de Villejuif. Idem dans le privé où l’entreprise a livré un ensemble de trois fois 5.000 m2 pour Airbus à Blagnac. Aujourd’hui, de nombreuses bases de vie Yves Cougnaud sont présentes sur les chantiers de la LGV Sud-Europe-Atlantique. Des atouts majeurs Selon notre confrère Les Echos qui a interrogé la direction, « le groupe attribue ses bonnes performances aux vertus du bâtiment industrialisé : prix, délais, engagement sur les normes environnementales, innovation et interlocuteur unique ». L’exemple est donnée pour un groupe scolaire où la « solution Yves Cougnaud » offre un niveau de prix inférieur de 15 à 20% et une réalisation en quatre à cinq mois au lieu de douze à quinze pour du traditionnel. PUY DU FOU : RECORD DE FRÉQUENTATION EN 2012 ET PLAN POUR 2013-2014

Le Puy du Fou a enregistré un nouveau record de fréquentation pour sa saison 2012 avec 1,6 million de visiteurs, soit 100.000 de plus qu’en 2011. Une satisfaction complétée par une forte progression des visites de 2 à 3 jours et une occupation de 85% des trois hôtels installés sur le site qui ont ainsi accueillis 100.000 personnes. La direction estime que « cette performance, malgré la météo capricieuse et le contexte écono-

mique morose, vient du succès de son modèle bâti sans actionnaire extérieur ni subvention publique, ce qui lui permet de réinvestir chaque année pour créer des nouveautés imaginées et réalisées par sa propre équipe artistique ». Pour rappel, le Grand Parc du Puy du Fou ainsi que la Cinéscénie ont tous deux été honorés en 2011 par l’association américaine Themed Entertainment Association (TEA) qui lui a décerné le Thea Classic Award, son trophée le plus important. Nouveaux développements programmés en 2013 et 2014 Les succès concrets et de notoriété que collectionne le Puy du Fou incitent au développement de projets, comme, par exemple : • les nouveaux tableaux prévus pour 2013 dont un nouveau spectacle sur le thème des Chevaliers de la Table ronde. Par ailleurs, le nombre de figurants pour la Cinéscénie passera de 1.200 à 1.300. • une agence de voyage Puy du Fou Evasion sera inaugurée en 2013 pour promouvoir les séjours et faire venir les visiteurs de plus loin (France entière et Europe). Ce sera la deuxième diversification déployée après la création en 2010 de Puy du Fou International : un organe qui conseille des porteurs de projet dans la création de parcs à thèmes et de spectacles sur le modèle du Puy du Fou, à travers le monde. • en 2014, la Cité Nocturne s’équipera d’un quatrième hôtel de 100 chambres, soit 500 lits supplémentaires. Le Grand Noël du Puy du Fou En attendant, le parc organisera durant les week-ends de décembre, du 1er au 23 décembre, Le Grand Noël du Puy du Fou avec le spectacle « Mystère de Noël » auquel participera l’Orchestre Symphonique de Prague : « un voyage dans le temps qui conte l’histoire de Noël, de l’Égypte des pharaons aux grandes batailles de la conquête romaine, des fantastiques parades des mages d’Orient aux danses exotiques ». Il y aura aussi le Monde Imaginaire de la Fontaine et le Village XVIIIème avec ses artisans d’arts.

WEBASTO LABELLISÉ « FOURNISSEUR MAJEUR » DE PEUGEOT-CITROËN.

Leader mondial sur le marché des toits ouvrants dans le secteur de l’automobile, Webasto a récemment été répertorié comme « fournisseur majeur » par le groupe PSA. C’est ainsi que les DS3 cabriolet et les 2008 seront équipées par l’usine basée aux Châtelliers-Châteaumur. L’unité de fabrication vendéenne existe depuis 1983 et emploie 250 personnes répartis sur trois unités : conception, fabrication et vérifications de toits ouvrants. Elle fait partie de la cinquantaine de filiales dans le monde du groupe allemand Webasto dont 30 sites de production sont spécialisés dans les systèmes de toits convertibles et une vingtaine dans les systèmes de chauffage et climatisation pour les voitures ou les trains. Créé en 1901 et basé aujourd’hui à Stockdorf, près de Munich, Webasto compte plus de 9.500 collaborateurs dans le monde pour un CA de plus de 2,3 milliards d’€. BERNAUDEAU CYCLES MET LE GRAND BRAQUET À LA ROCHE/YON

1.100 m2 dédiés au vélo, c’est la nouvelle réalisation de la famille Bernaudeau opérationnelle depuis novembre 2012. Plus qu’un simple point de vente, le site se veut être un point de rencontre des amateurs de vélo : les clients/ visiteurs peuvent profiter d’un coin salon pour visionner des courses, parcourir une exposition retraçant la carrière de Jean-René Bernaudeau, tester des vélos ou se procurer les parcours et randonnées à faire dans le département. Dirigé par Mathieu, l’un des deux fils Bernaudeau, ce nouveau site remplace le magasin du Poiré-sur-Vie créé en 1999. Sources : Ouest France, Les Echos, Newsparcs, communiqués de presse.

ACTUALITÉS LIMOUSIN PRIX DU « BUSINESS VERT » 2012 POUR SILAB

Le « Prix de l’Entrepreneur de l’Année », organisé par Ernst & Young et L’Entreprise, avec le soutien d’Oseo, récompense depuis 1993 les dirigeants des PME françaises les plus performantes. En octobre 2012, l’entreprise Silab, installée à Saint-Viance qui fabrique et commercialise des actifs biologiques végétaux auprès des grands noms de l’industrie cosmétique a reçu le « Prix Business Vert » pour la région Sud-Ouest. Zoom sur le PDG, Jean Paufique Après des études d’agronomie et une spécialisation en microbiologie à l’Institut Pasteur de Lille, Jean Paufique commence sa carrière dans une Direction Départementale de l’Agriculture. Rapidement, il rejoint une PME pour laquelle il développe le concept novateur des petits pots pour bébés. Cette entreprise sera rachetée par le groupe BSN d’Antoine Riboud (ex Danone). En 1982, J. Paufique lance l’Institut Bio Limousin qui sera le germe de l’entreprise Silab (Société Industrielle Limousine d’Application Biologique) créée deux ans plus tard. Aujourd’hui, à 81 ans, il réorganise la gouvernance de son entreprise pour que celle-ci continue à se développer autour de ses valeurs d’origine. « Je ne suis pas éternel. Je souhaite que l’entreprise continue à vivre toujours sur les mêmes valeurs d’indépendance, d’excellence et de qualité, avec un développement maîtrisé et en associant le personnel » déclarait-il récemment à notre confrère de la Montagne. En 2011, Silab a affiché un CA de 30,9 M€ pour un effectif de 204 salariés. Depuis sa création, l’entreprise a embauché en moyenne 15 personnes par an.

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Le bon produit au bon moment Au départ, l’activité de Silab consiste à mettre au point des actifs d’origine animale pour l’industrie pharmaceutique et cosmétique. Donc à partir du sang des abattoirs et ce, juste avant la crise de la vache folle. Intuition, coup de génie ? L’ancien agronome avait anticipé l’ESB (Encéphalopathie spongiforme bovine : l’infection dégénérative du système nerveux central des bovins) en élaborant des produits de substitution à base d’actifs d’origine végétale. Si bien que, dès 1992, lorsque la crise éclate, Silab est en mesure de proposer des produits de substitution à ses clients de l’industrie cosmétique. La réactivité et la capacité d’innovation de l’entreprise de Saint-Viance permettent alors de gagner des clients comme L’Oréal. Depuis, avec plus de 65 personnes au service Recherche & Développement, Silab poursuit sa stratégie d’innovation liée au bio. Chaque année, l’entreprise lance en moyenne sur le marché six nouveaux produits (notamment pour l’Oréal, LVMH ou Clarens) et dépose cinq à sept brevets. D’ailleurs, en décembre 2011, l’INPI lui a décerné le super trophée national de l’innovation pour les 163 brevets déposés depuis sa création. Trois unités de production en France. En Octobre 2012, Silab a inauguré sa troisième unité de production en service déjà depuis plus d’un an sur le site de Saint-Viance : un atelier de 4.500 m2 qui a nécessité un investissement de 15 M€. « Nous doublons tous les cinq ans notre capacité de production en anticipant l’augmentation de notre activité, explique J. Paufique. Un positionnement à l’international Silab ne se contente pas d’être leader en France. L’entreprise est fortement présente en Corée et au Japon, mais aussi aux USA et en Afrique du Sud. Elle commence à se développer en Chine avec deux bureaux commerciaux et au Brésil avec une filiale. L’entreprise se donne comme objectif d’atteindre 15% du marché international dans les prochaines années en privilégiant les marchés en émergence.

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DIADEM GROUP : POUR UNE OFFRE GLOBALE DE COMMUNICATION

Après son emménagement dans des locaux de 1.100 m2 au Parc d’Ester à l’automne 2011, Diadem a confirmé en 2012 sa vocation d’agence de communication globale. Comment ? En créant Diadem Group qui intègre dorénavant trois pôles d’expertise autonomes et indépendants: Diadem packaging, cœur de métier historique du groupe, The Big one, agence de communication, et Lewis Escher, studio de tournage et d’animation 3D, soit au total 55 salariés. Cette série de compétences complémentaires permet à Diadem de proposer une offre globale à des clients qui souhaitent décliner leurs actions de communication sur tous les types de supports et ouvre des opportunités à l’international. DEBUT D’UN PROJET AMBITIEUX AU CHATEAU DE LA CAZINE

Après dix huit mois de fermeture pour travaux, le château de La Cazine, situé près de Noth au coeur de la campagne creusoise, a ouvert ses portes en juillet 2012, sous le giron du groupe Barrasford and Bird qui va y développer un important projet immobilier et touristique. Le groupe d’investissement britannique, qui gère plus de 2.500 établissements dans le monde, a en effet reçu les permis de construire pour construire 250 unités d’hébergement agrémentées d’un golf 18 trous, de plusieurs piscines dont certaines couvertes, de courts de tennis et d’un spa de 1.500 m2, un des plus grands d’Europe. Cet ensemble, dont la première tranche doit être livrée d’ici 2015 et dont la fin de chantier est prévue pour 2017, sera vendu en time-sharing et nécessitera un investissement estimé à 42 M€. Il permettra à terme la création de plus de 200 emplois : des hotesses d’accueil aux serveurs en passant par l’entretien, la sécurité ou la technique.

Le château de la Cazine, qui comporte 19 chambres et vise le classement 4 étoiles nouvelles normes, restera la pièce maîtresse de cet ensemble immobilier de loisirs : « sa cuisine et son cadre seront à la disposition des propriétaires ou résidents, mais le tout aura la forme d’un complexe dédié au bien être, au repos, au confort et au luxe, tout en restant accessible au plus grand nombre» précise la direction. DE 7.800 À 12.800 EMPLOIS LIMOUSINS SONT LIÉS AU TOURISME

Selon l’Insee, les activités liées au tourisme en Limousin (vacanciers, résidents secondaires, tourisme d’affaires) génèrent selon la saison de 3,5% à 5,4% de l’emploi salarié régional, un taux proche de la moyenne nationale. Entre le creux de l’hiver et le plein été, ce sont ainsi 7.800 à 12.800 emplois salariés qui sont directement liés à la fréquentation touristique dans des secteurs aussi divers que les hôtels et la restauration (40% des emplois), les campings et centres de vacances, les offices de tourisme mais aussi le commerce de détail. La Haute-Vienne draine la moitié de ces emplois et la Corrèze plus d’un tiers. L’emploi salarié lié au tourisme est dans l’ensemble peu qualifié (plus de trois personnes sur quatre sont « ouvrier » ou « employé »), plutôt féminisé, moins fréquemment à temps complet, souvent occupés par des jeunes et assortis de salaires modestes. Le volume d’activité des saisonniers d’été ne représente que 5% du volume d’activité annuel dans les hôtels et 19% pour les campings, villages de vacances et résidences de tourisme. Sources : Usine Nouvelle, Insee Limousin, Les Brèves d’Ester, communiqués de presse.

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CONSEIL - EXPERTISE COMPTABLE Page 18 |

Décembre 2012 - Janvier 2013

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DOSSIER LES CONSEILLERS DU CHEF D'ENTREPRISE L'EXPERTCOMPTABLE P. 19 LE NOTAIRE P. 19 L'AVOCAT P. 21 LE CONSEIL RH P. 22 LE CONSULTANT P. 22

Pour pérenniser, développer ou optimiser son entreprise, le dirigeant doit s’entourer des meilleurs conseils comme un commandant de bord s’entoure d’une multitude d’informations pour mener ses passagers à destination. Si, pour ce dernier, les renseignements sont surtout fournis par des instruments bourrés d’électronique, pour le chef d’entreprise ou le cadre dirigeant, la bonne information viendra de conseillers-partenaires, spécialistes et experts dans leur domaine. Comment bien choisir et utiliser ces conseillers pour avoir une longueur d’avance sur ses concurrents ? Quelles précautions faut-il prendre ? Comment mesurer leur performance ? Etats des lieux sur des métiers pas toujours bien connus.

n L’EXPERT-COMPTABLE

Le dirigeant doit s’entourer des meilleurs conseils comme un commandant de bord s’entoure d’une multitude d’informations

L’expert-comptable est un professionnel libéral indépendant qui, bien sûr, établit les comptes annuels mais qui, surtout, conseille le chef d’entreprise en matière de gestion, d’obligations légales, de droit des affaires, de droit fiscal, de droit social, ou encore de conseil à l’export en apportant des réponses ponctuelles et adaptée aux différents évènements de la vie de l’entreprise. DOMAINES DE COMPÉTENCES ET MISSIONS

Selon les besoins du dirigeant, ses missions peuvent être très nombreuses : Comptabilité de l’entreprise • Mise en place d’une comptabilité adaptée à l’entreprise. • Tenue ou surveillance de la comptabilité. • Externalisation de la fonction administrative et comptable. • Révision des comptabilités informatisées : respect des règles comptables et de gestion, sécurité, archivage…

• Elaboration des comptes annuels (et de situations intermédiaires si nécessaire). • Elaboration de budgets prévisionnels. • Calcul des coûts de revient. • Mise en place d’une comptabilité analytique. Gestion de l’entreprise • Assistance à la création de l’entreprise, projets d’investissement, contrôle budgétaire, tableaux de bord ... • Assistance à la gestion de trésorerie, à la recherche de financements et aux relations avec les banques. • Conseil en situation de difficulté : restructuration, plan de continuation. • Conseil à l’export : recherche de partenaires à l’étranger, relation avec les organismes de financement, analyse de marché. • Evaluation d’entreprises dans le cadre de cessions, apports, successions, partages, donations ou transmissions. Droit du travail et gestion sociale • Réalisation des bulletins de paie et des déclarations sociales. • Mise en place de systèmes d’intéressement, de prévoyance, de retraite. Droit fiscal • Etablissement des déclarations fiscales. • Optimisation de la gestion fiscale. • Assistance et représentation en cas de contrôle et de contentieux avec les Impôts ou l’Urssaf. Suivi juridique de l’entreprise • Choix de la forme juridique. • Assistance pour les formalités : constitution de société, augmentation de capital, transmission, holding... Audit de l’entreprise • Audit des comptes dans le cadre d’une prise de participation, d’un rachat d’entreprise, • Audit juridique, fiscal, social, organisationnel. • Audit des systèmes informatiques, des

assurances de l’entreprise, Avant de commencer sa charge, l’expertcomptable rédige une lettre de mission présentant les prestations proposées et les conditions financières. NIVEAU DE RESPONSABILITÉ

La responsabilité de l’expert-comptable est en jeu s’il a commis une faute dans l’exercice de ses fonctions et qu’il existe un lien de causalité direct entre la faute commise et le préjudice subi. L’expert-comptable est d’ailleurs assuré pour garantir ses clients en cas de faute. En revanche, sa responsabilité ne saurait être confondue avec celle du dirigeant. Si l’expert-comptable peut déléguer une partie des travaux à des collaborateurs salariés, il doit conserver la maîtrise de l’exécution et garde la responsabilité finale de la mission. CONDITIONS D’AGRÉMENT ET QUALIFICATIONS

Après une formation théorique et pratique (Bac +8), l’expert-comptable doit prêter serment et s’inscrire à l’Ordre des experts-comptables. Il est alors soumis à une déontologie rigoureuse et au devoir de tenir à jour ses connaissances via une formation continue obligatoire.

n LE NOTAIRE DOMAINES DE COMPÉTENCES ET MISSIONS

Le notaire est à la fois un officier public nommé par le Ministre de la Justice et un professionnel libéral. En tant qu’officier public : il a une mission de service public. Il est compétent pour authentifier les actes et les contrats (mariage, donation, succession, mutations immobilières…), pour en conserver le dépôt (pendant 100 ans) et en délivrer des copies.

L’Ordre des Experts-Comptables communique sur :

Les rachats de trimestres de cotisations Un certain nombre de dispositifs permettent aux assurés sociaux, salariés ou non-salariés, de racheter des trimestres de cotisations au titre de l’assurance vieillesse. Cela leur permet d’augmenter le nombre de trimestres validés pour la retraite.

Rachats au titre des années d’études supérieures et des années incomplètes Ce dispositif, appelé rachat « Fillon » car il a été mis en place par la loi sur les retraites du 21 août 2003, permet aux salariés et aux non-salariés, y compris les professions libérales, de racheter un certain nombre de trimestres, jusqu’à 67 ans. Le rachat, limité à 12 trimestres, est ouvert aux périodes suivantes : • années d’études supérieures précédant l’affiliation à un régime, ayant donné lieu à l’obtention d’un diplôme ; • années pour lesquelles les cotisations n’ont pas permis de valider 4 trimestres d’assurance. Il est possible de racheter des trimestres soit au titre du taux seul, soit au titre du taux et de l’augmentation de la durée d’assurance. Les salariés faisant des rachats dans le régime de base peuvent aussi racheter des points dans les régimes complémentaires pour les années d’études supérieures.

Un autre dispositif, prévu par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2009 et précisé par un décret du 16 avril 2012 permet aux artisans et commerçants nés avant le 1er janvier 1960 de racheter des trimestres d’années incomplètes jusqu’au 31 décembre 2013, à des conditions encore plus avantageuses que le rachat Madelin. Il faut avoir cotisé au moins 15 ans au RSI. Il est possible de racheter un trimestre par 5 années de cotisations à ces régimes, dans la limite de 7. En 2012, un trimestre peut être racheté pour 636 €, quels que soient l’âge ou le revenu. Les professions libérales peuvent procéder aux rachats « Fillon » pour les années d’études et les années incomplètes ; elles peuvent aussi, entre le 1er janvier 2011 et le 31 décembre 2015, racheter des trimestres, à un tarif avantageux, si elles ont été, avant 2004, exonérées de la cotisation du régime de base de retraite en début d’activité et n’ont donc pas fait valider de trimestres (Décret du 29 décembre 2010).

Les sommes dépensées à ce titre sont déductibles du revenu imposable.

Conjoints collaborateurs non-salariés

Autres possibilités de rachats pour les non-salariés

Enfin, et jusqu’au 30 décembre 2020, les conjoints collaborateurs d’artisans, de commerçants, d’industriels ou de professions libérales peuvent demander à leur caisse de retraite de racheter au maximum 24 trimestres d’assurance vieillesse de base (décret du 7 septembre 2012).

Les commerçants, artisans et industriels peuvent aussi racheter des trimestres suivant d’autres modalités, en plus du rachat « Fillon » cité ci-dessus. Il s’agit du rachat « Madelin » (loi du 11 février 1994), cumulable avec le dispositif « Fillon », qui permet de compléter les années où le revenu était trop faible pour valider 4 trimestres. Le rachat doit intervenir dans les 6 ans suivant l’année concernée. Le coût du rachat est très avantageux et la dépense est déductible des revenus pour le calcul de l’impôt.

Pour être admis à procéder au rachat, ils doivent avoir au minimum 20 ans et au maximum 67 ans, ne pas avoir fait liquider leur pension de retraite et prouver qu’ils ont directement participé à l’entreprise, pour ces années. La demande devra être présentée au plus tard le 31 décembre 2020.

Ordre des Experts-Comptables – Région Poitou-Charentes-Vendée 33, Avenue de Paris – B.P. 8733 - 79027 NIORT Cedex Tél : 05 49 28 34 02 – Fax : 05 49 28 36 91- E-mail : croecpcv@experts-comptables.org www.experts-comptables-poitou-charentes-vendee.fr

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En tant que professionnel libéral : il a en charge la gestion de sa clientèle et de son étude via des missions de conseil auprès des particuliers, des entreprises, dans la gestion de patrimoine ou la négociation immobilière. Les principaux domaines d’intervention du notaire On distingue cinq principaux champs de compétence : • La famille : contrats de mariage, donations, testaments, successions… • L’immobilier : négociations, avant-contrat (compromis, promesse de vente), actes de vente, division de terrains, servitudes, copropriété… • L’entreprise : solutions juridiques et fiscales adaptées. • Le droit rural et l’environnement : estimation d’une exploitation, transmission, création de bail cessible… • Les collectivités locales : conseil juridique en droit de l’urbanisme, aménagement du territoire, droit de l’environnement, droit des collectivités territoriales puis rédaction des actes avec la responsabilité afférente. Par ailleurs, pour chacune de ses interventions, le notaire doit respecter les obligations relatives à la « lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme ». Règles relatives à la rémunération La rémunération des notaires se compose : • d’émoluments (tarifs réglementés) pour les actes et formalités : contrat de mariage, donations, successions ... • d’honoraires rémunérant les services et les conseils : consultations juridiques, vente de fonds de commerce… dont le montant est librement convenus entre le notaire et son client, sous réserve de fournir un devis préalable. NIVEAU DE RESPONSABILITÉ

Pour exercer son métier en France, un notaire doit satisfaire trois grandes conditions : • condition de nationalité : il doit être de nationalité française ou ressortissant d’un autre Etat membre de l’UE. • condition de formation : Il existe deux voies d’accès à la profession de notaire : la voie universitaire et la voie professionnelle. Les deux cursus nécessitent au départ un Master 1 en droit puis bifurquent ensuite entre un Master 2 et/ou un centre de formation professionnelle de notaire (CFPN) pour terminer tous les deux par un stage de deux ans dans un office notarial. • condition d’honorabilité Le notaire ne doit pas avoir eu d’agissements contraires à « l’honneur, à la probité ou aux bonnes mœurs », ayant donné lieu à une sanction disciplinaire ou administrative (destitution, radiation). En outre, il ne peut ni diriger, ni gérer ou administrer une entreprise, ni se livrer à des activités de commerce. Enfin, il lui est interdit de disposer des fonds qu’il reçoit, que ce soit pour les placer ou les prêter.

leurs clients qui sollicitent des déductions ou des crédits d’impôt. Comme les notaires, les avocats doivent veiller aux obligations liées à la lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. Règles relatives à la rémunération Les honoraires sont fixés librement entre l’avocat et son client. Cette convention peut prévoir une rémunération fixe et des honoraires complémentaires en fonction du résultat obtenu. Spécialisation de l’avocat Pour devenir avocat «spécialiste», il faut obtenir un certificat ou une mention de spécialisation, puis suivre une formation continue dans le(s) champ(s) de compétence ou la mention de spécialisation obtenu. ZOOM SUR LES AVOCATS D’AFFAIRES

L’avocat d’affaires doit pouvoir assister ses clients dans tous les contentieux de droit public devant l’ensemble des juridictions administratives, y compris les instances

n L’AVOCAT L’avocat est un auxiliaire de justice qui assiste ou représente les parties et plaide devant les tribunaux, les organismes disciplinaires ou les autorités publiques. Il peut aussi avoir comme mission de : • donner des consultations juridiques ou rédiger des actes et des contrats sous seing privé (cession d’entreprise…) • assister une partie dans le cadre de la procédure participative. Entrée en vigueur le 23 janvier 2012, la convention de procédure participative s’inspire du droit collaboratif anglo-saxon : elle est considérée comme une nouvelle forme de règlement amiable des litiges. • exercer la mission de tiers de confiance auprès de l’administration fiscale pour le compte de

européennes. L’ingénierie patrimoniale et le droit pénal des affaires sont les deux spécialisations les plus fréquentes. Certains cabinets d’avocats d’affaires proposent une troisième compétence : la formation des cadres et des dirigeants aux risques juridiques, notamment dans les domaines des ressources humaines et des marchés publics. Les domaines d’intervention de l’avocat d’affaires : • la prévention des conflits.. • la détection des risques virtuels avant la réalisation d’opérations importantes. • la négociation et l’assistance dans les relations inter entreprises. • la rédaction des actes et procès-verbaux qui jalonnent les différents stades de l’activité de l’entreprise. • le secrétariat juridique permanent des entreprises. • le dialogue avec l’administration et la représentation en Justice devant le Tribunal de commerce, le Conseil des prud’hommes, le Tribunal administratif ou le Tribunal correctionnel.

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DOSSIER LES CONSEILLERS DU CHEF D'ENTREPRISE CONDITIONS D’AGRÉMENT

Pour exercer son métier, un avocat doit satisfaire trois grandes conditions : • Condition de nationalité : il doit être français ou ressortissant d’un État membre de l’Espace économique européen ou encore ressortissant d’un autre Etat qui accorde aux Français la faculté d’exercer sous les mêmes conditions l’activité d’avocat mais aussi réfugié ou apatride. • Condition de formation : pour devenir avocat, il faut avoir au minimum une maîtrise en droit (ou équivalent), suivre une formation de 18 mois au Centre Régional de Formation à la Profession d’Avocat puis obtenir le Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA). Des dispenses sont possibles en fonction d’activités professionnelles précédemment exercées. Par la suite, les avocats ont obligation de suivre une formation continue de 20h en moyenne par an. • Condition d’honorabilité : il ne faut pas avoir été condamné pénalement ou avoir subi une sanction disciplinaire ou administrative de destitution, révocation… pour des faits répréhensibles.

du travail de plus en plus complexe, cette mission récurrente et à valeur ajoutée nulle pour l’entreprise a tout intérêt à être déléguée. Toutefois, si la gestion de la paye est la seule mission externalisée, l’expert-comptable est aussi une solution. • La formation car, là encore, les règles juridiques ne cessent d’évoluer et de se complexifier. Fautil pour autant externaliser la formation en ellemême ? Pour nombre de professionnels, il est préférable de garder en interne les formations qui touchent le cœur même de l’activité de l’entreprise et externaliser le reste, par exemple auprès des organismes collecteurs de fonds (OPCA). Dans les deux cas, le cabinet RH est préconisé pour coordonner et optimiser le montage. • Le recrutement est la troisième fonction la plus fréquemment confiée à des cabinets RH puisque c’est justement leur spécialité. Cette mission est notamment déléguée par les entreprises ayant des besoins cycliques et récurrents en personnel, avec des profils assez identiques et des tâches bien précises. D’autres entreprises font réaliser un premier filtre de sélection par des cabinets RH et garde la main pour les entretiens de dernier niveau. D’autres encore ont recours à des cabinets de chasseurs de tête pour des postes bien précis.

n LE CONSEIL RH La fonction Ressources Humaines recouvre de nombreuses missions qui sont à la fois ultra techniques et lourdement administratives mais aussi hautement sensibles et stratégiques. Alors, faut-il externaliser les fonctions RH à un cabinet spécialisé ? En totalité ou partiellement ? Pourquoi ? A quel stade de sa croissance une PME doit-elle externaliser ses compétences RH ? L’EXTERNALISATION DES FONCTIONS RH

Les entreprises ont tendance à plutôt externaliser ce qui est complexe, chronophage et/ou récurrent. Ainsi, trois activités peuvent facilement être transférées à des cabinets RH : • la gestion de la paye où la tendance est très clairement à l’externalisation. Au-delà de la sécurité juridique et au regard d’un droit

LES COMPÉTENCES RH À CONSERVER EN INTERNE

Un service RH ne doit jamais perdre la main sur son cœur de métier, à savoir : • la définition de la politique RH, • la cohésion sociale de l’entreprise, • sa responsabilité sociale, • la gestion des carrières, • la gestion des processus de mobilité interne (affectations, mutations), • le suivi des hauts potentiels, • la réalisation des entretiens annuels, • les rémunérations, • la question des seniors, celle des personnes handicapées, • l’élaboration du plan de formation, • l’égalité hommes/femmes, la diversité,...

Toutes ces compétences ne sont pas externalisables sauf à prendre le risque de déshumaniser les rapports entre les collaborateurs et à miner l’esprit d’entreprise. Elles sont cruciales dans l’entreprise d’aujourd’hui pour rétablir de la proximité et du sens dans des organisations de plus en plus éclatées et rationnalisées. Elles sont les seules à pouvoir concilier à la fois des objectifs de performance, du bien être au travail et de la cohésion sociale. En revanche, si ces missions ne sont pas externalisables, il peut être opportun de se faire accompagner dans la réflexion par un cabinet extérieur. Et pour la TPE de 10 salariés qui n’a pas les moyens d’avoir un DRH ? C’est l’exception qui confirme la règle : le cabinet RH se justifie alors plus que jamais en tant que conseil-accompagnateur-expertpartenaire de grande proximité. LES SECTEURS D’ACTIVITÉ QUI FONT LE PLUS APPEL À L’EXTERNALISATION RH

En général, les entreprises qui délèguent leur processus RH sont des entités en forte croissance, ayant une activité cyclique ou évoluant dans un environnement complexe. Ainsi, la distribution, le commerce, l’informatique, les télécoms et le secteur financier sont les secteurs qui externalisent le plus leurs fonctions ressources humaines. A l’inverse, l’outsourcing fonctionne moins bien dans les secteurs du BTP ou de la santé. AGREMENT : SYNTEC, PASSEPORT POUR LA QUALITÉ

Aujourd’hui, le Syntec conseil en Recrutement constitue la seule structure représentative de la profession RH. Il rassemble quelques 150 cabinets de recrutement en France, tous signataires d’une charte de déontologie porteuse d’engagements forts en termes de professionnalisme, d’éthique et de qualité de service. Syntec Recrutement fait partie de la Fédération Syntec qui, elle, regroupe et représente les professions de l’Ingénierie, des Services Informatiques, des Études et du Conseil, de la Formation Professionnelle.

L’AVOCAT... ... Informe

Les avocats sont les seuls professionnels du droit qui peuvent à la fois : • donner en toutes matièress des consultations juridiques es;; • ré rédi d ge gerr po pour u le compte d au d’ autr t ui des es a act ctes e sous sein ng priv pr vé; é • as assu sure rerr la a déf éfen ense se de chac cun u devant toutes les es juridi ju d ct ctio ions de droitt comm mun n et d’e d’exc xcep epti tion on,, ci civi vile les, s, p pén énal ales es,, adm ad mini nist stra rati tive ves, s, pru rud’ d’ho homa male less et d de e co comm mmer erce ce (lo loii du 3 31 1 déce dé emb mbre re 1 199 990) 0).

Le Droit est en constante évolution. Chaque jour sont publiés de nouveaux textes législatifs ou réglementaires, des directives ou des recommandations communautaires, des circulaires administratives ou des décisions de jurisprudence nationale ou internationale. L’Avocat suit en permanence l’évolution du Droit. Il est donc en mesure de vous informer sur ces modifications et leurs conséquences.

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Décembre 2012 - Janvier 2013

Selon la Chambre de l’Ingénierie et du Conseil de France (CICF), 50% des PME et TPE n’ont jamais fait appel à un consultant et 65% de celles qui y ont eu recours ne le font pas de façon récurrente. Son étude précise que les entreprises ne font appel à des consultants qu’en dernier ressort pour résoudre les contraintes législatives, réglementaires ou dénouer les complexités liées à une opération délicate comme, par exemple, une opération de croissance externe. DOMAINES DE COMPETENCE ET MISSIONS

Le consultant se distingue de l’expert-conseil en ce qu’il aide ses clients à résoudre euxmêmes leurs problèmes. Il se limite à formuler des conseils et des recommandations issues de l’expérience (la sienne et/ou celle de son entité d’appartenance), appuyées par un diagnostic de la situation. En pratique, il reste présent dans l’entreprise pour accompagner la mise en œuvre de ces recommandations, soit en tant que superviseur, soit en tant qu’acteur. En ce sens, il est plus un spécialiste du processus qu’un expert du contenu. Ce qui lui permet d’intervenir dans beaucoup d’univers : entreprises de production ou de service, établissements hospitaliers ou scolaires, organismes gouvernementaux ou paragouvernementaux,... pour traiter des problèmes extrêmement variés. Les champs d’intervention du consulting Le consulting couvre de nombreux univers tels que les études diagnostiques, la planification stratégique, le conseil en organisation, le conseil en fusion-acquisition, la gestion des ressources humaines, la gestion des ressources financières, les systèmes d’information, les TIC, le marketing, la production, la recherche & développement de nouveaux produits et services, la réingénierie et l’optimisation des process, les projets Iso, l’implantation d’indicateurs de performance, la restructuration organisationnelle, l’évaluation de la satisfaction des clients et des employés, la gestion et la facilitation du changement, le

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n LE CONSULTANT

Devant les Tribunaux de Grande Instance et les Cours d’Appel, l’Avocat est seul autorisé à vous représenter.

Ordre des Avocats du Barreau de La Rochelle-Rochefort www.avocats-larochelle.com 32 - 34, rue Gargoulleau - 17000 LA ROCHELLE - Tél. 05.46.41.47.06

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redressement d’entreprises en difficulté….. Les missions sont de durée très différentes en fonction des besoins, en général de 1 mois à 2 ans. LES 9 RAISONS D’ENGAGER UN CONSULTANT

Plusieurs raisons peuvent justifier l’intervention d’un consultant : • un besoin d’expertise ponctuelle et spécialisée quand l’entreprise ne dispose pas des compétences requises en interne. • un besoin d’objectivité pour avoir une vision impartiale de la situation de l’entreprise ou pour revisiter des pratiques et des process qui ont peut-être « vieilli » (force de l’habitude). • un besoin d’être à la pointe en bénéficiant des nouvelles techniques, des nouvelles approches… • un besoin de confidentialité quand le dirigeant souhaite disposer d’une étude confidentielle à des fins de réorganisation, projet de fusion ou d’acquisition. • un besoin de crédibilité quand un décideur préfère se référer à un consultant extérieur, donc objectif, pour faire valider son projet auprès des autres décideurs. • un besoin de recentrage sur le cœur de métier en ne mobilisant pas les cadres de l’entreprises sur une étude ou un projet parallèle. • un besoin d’impartialité pour dénouer une situation complexe qui implique plusieurs personnes à l’intérieur de l’entreprise. • un besoin d’impulsion pour créer une dynamique là où des ressources internes à l’entreprise peuvent ne pas vouloir ou ne pas pouvoir se mobiliser suffisamment (problèmes de hiérarchie, de sympathie, d’adhésion) • un besoin de compétences pour apporter des nouveaux savoirs et des nouvelles techniques non maîtrisées en interne. TYPOLOGIE DES ENTREPRISES DE CONSEIL

On distingue 3 calibres de sociétés de consultants : • Les firmes nationales ou internationales qui offrent une grande variété de services avec de nombreux consultants. • Les firmes moyennes régionales qui regroupent en général de dix à cinquante consultants. Ces

entités sont souvent spécialisées dans certains secteurs de l’entreprise et leur tarification est en général moins élevée que dans les firmes nationales.

DEVENIR BUSINESS ANGEL EN POITOU-CHARENTES

• Le consultant indépendant qui intervient soit comme généraliste, soit comme spécialiste (formation, informatique, industrie, transport, communication…) Il s’associe parfois à des confrères pour élargir son offre.

Sur ce thème, Synergence réunissait à Niort, le 10 Octobre dernier, une centaine d’entrepreneurs et d’investisseurs des quatre départements. Le réseau régional Poitou-Charentes de Business Angels existe depuis 5 ans et dénombre 100 membres qui, au total, ont investi 1,5 million d’€ dans une trentaine d’entreprises nouvelles de la région. En effet, l’investissement privé, accompagné par l’investissement public, prend une place prépondérante dans le financement des jeunes entreprises à fort potentiel, à leur démarrage et au moment de leur développement. Synergence et ses membres, collectivement ou individuellement, limitent leur participation à 30 % du capital au maximum, pendant une durée de 5 ans.

LA MESURE DE LA PERFORMANCE

Trois méthodes sont utilisées pour mesurer la performance d’un consultant au terme de sa mission. • Le respect des engagements qui consiste à passer en revue, item par item, le contrat initial pour vérifier si le consultant a accompli toutes les missions convenues et s’il a respecté ses engagements, sa méthodologie et son calendrier.

Cette entrée de business angels apporte aux entreprises concernées un effet de levier, des fonds d’investissement régionaux abondant leur participation. Sont concernées les Start up à fort potentiel de tous secteurs d’activités (hors commerces), qui outre l’apport en fonds propres bénéficient d’un accompagnement stratégique et relationnel important.

• L’évaluation des bénéfices à court terme qui permet de mesurer la contribution du consultant sur le plan financier. Si le consultant a été engagé expressément pour effectuer certains changements, l’impact de son travail devrait normalement se refléter dans les résultats relatifs au moins à son champ d’intervention.

Lors de cette journée, le Président de Synergence Xavier Alicot a rappelé l’objectif qui était de «recruter de nouveaux Business Angels», tandis que Claude Rameau, vice-président fondateur de France Angels a présenté l’intérêt d’être Business Angel, aujourd’hui. Jean François Macaire, vice-président du Conseil Régional a souligné l’importance qu’il accorde au réseau Synergence dans le développement régional tout comme Arnaud Laguzet, Directeur à la DIRECCTE et Mame Dieye Directeur régional d’OSEO qui ont montré les liens étroits de leur partenariat avec Synergence.

• L’évaluation des bénéfices à long terme valide la pertinence globale de la contribution du consultant. A t’il été un catalyseur qui a permis de fluidifier les process, les compétences, les attitudes, le moral pour, à terme, rehausser le niveau de compétitivité, de rentabilité et de bien-être de l’entreprise ?

Plusieurs chefs d’entreprises qui bénéficient du financement et de l’accompagnement de Synergence ont fait partager leur expérience.

AGREMENT

Si le consulting est une profession non réglementée dans le sens où elle est validée par aucun diplôme national, les consultants doivent s’inscrire à la Chambre de l’Ingénierie et du Conseil de France (CICF), une fédération patronale qui regroupe toutes les disciplines du consulting: informatique, management, infrastructures, environnement, construction, industrie, acoustique, ergonomie, restauration et hôtellerie, portage salarial….

Depuis cet évènement, une quinzaine de personnes ont souhaité rejoindre Synergence Poitou-Charentes qui est affilié à France Angels et au réseau européen EBAN (European Business Angel Network). Jean-Jacques Hedoin a accédé à la présidence. Nathalie Vauchez SYNERGENCE : synergence@interpc.com ; www.synergence.fr ; tél 06 81 43 93 62 Pole d’activité du grand Girac, 70, rue Jean Doucet -16470 Saint Michel

Sources : Agence Pour la Création d’Entreprise (APCE), Portail des PME, Le nouvel économiste, wikipedia

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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT 16

CHARENTE

GRAND MARNIER SE RECENTRE À BOURG-CHARENTE

Depuis septembre 2012, la distillation du Grand Marnier ne s’effectue plus à Neauphle-leChâteau (Yvelines) mais à Bourg-Charente, dans un nouveau bâtiment qui jouxte le château, fief de Grand Marnier depuis les années 1920. Revenir au milieu des vignes de cognac, c’est rappeler que l’élaboration des principaux ingrédients du Grand Marnier, dont la recette remonte à 1880, s’effectue principalement à partir de l’orange (écorces d’oranges amères venues d’Haïti) et surtout de cognac. C’est ainsi mieux surfer sur la notoriété actuelle du cognac dans le monde pour booster les exportations et promouvoir des produits premiums : en 2013, la Cuvée du centenaire affichera la mention cognac XO. C’est aussi une façon d’afficher sa différence avec Cointreau, son principal concurrent. Grand Marnier vend 12 millions de bouteilles par an dont plus de 90% à l’export, notamment aux Etats-Unis avec des exclusivités comme le Grand Marnier Cherry ou le GM Titanium, associant cognac, orange, épices et calamansi (variété de citron vert). 2S3I S’IMPLANTE EN CHARENTE EN CRÉANT UNE AGENCE À ANGOULÊME

L’agence de communication interactive 2S3i, installée au Futuroscope depuis plus de 13 ans, a ouvert une agence à Angoulême. Christopher Leguy, chef de projet dans l’entreprise depuis 2010, s’est vu confier le développement des activités de l’agence sur l’ensemble du département. Son plan de travail commence fort avec la refonte intégrale du site web et le développement de la stratégie web marketing du pôle Magelis. SNEE, FOLUELSO ET SERE SE REGROUPENT AUTOUR DE LA MARQUE SOFLUX

Les trois entreprises angoumoisines, Snee, Sere et Foluelso qui, en plus de partager 30 ans d’histoire au sein d’un même Groupe, dispensent des métiers complémentaires dans le domaine du génie électrique, du génie climatique ou des énergies renouvelables, ont créé une marque commune : Soflux. Cette nouvelle marque commerciale incarnera dorénavant tous les métiers, toutes les compétences et toute l’offre globale proposée par les trois entreprises. « La création de la marque Soflux va nous ouvrir de nouveaux marchés en “tout fluide” et apporter la cohérence qui manquait à notre groupe. » précise Paul Aubry, directeur général de Snee. Les 10 agences et les 350 salariés qui composent ces trois entreprises travaillent pour tous types de réalisation (logements, commerces, bureaux, entrepôts, maintenance industrielle), aussi bien pour le secteur public que pour le secteur privé et ce, sur 7 secteurs géographiques : Charente-Perigord, Limousin, Charente-Maritime, Loire-Atlantique, CentreLoire, Centre-Poitou et Marne-la-Vallée. FOCUS SUR 4 TPE DE CHARENTE, LAURÉATES DU PRIX STARS & MÉTIERS

Le prix Stars & Métiers est organisé en Charente depuis près de trente ans par la Banques Populaire, en partenariat avec la Chambre de Métiers et la Socama. Il récompense des TPE pour leur réussite en matière d’innovation, d’initiatives RH ou de dynamique commerciale. Quatre prix ont été attribués parmi 23 dossiers étudiés : • Le Prix « Innovation technologique » a été affecté à Gilles Bernhardt, gérant de Concept Machines Bernhardt à Courgeac qui compte onze salariés. L’entreprise est spécialisée dans la fabrication, la conception et la vente de matériels agricoles pour la vigne et la culture. G. Bernhardt a développé un intercep pour travailler une bande de terre sous un rang de cultures et une rogneuse à tête pivotante qui permet de travailler la vigne plantée en escalier. Cette innovation répond à une véritable demande des viticulteurs

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à l’échelon national et sera certainement opportunisée à l’export. • Le Prix « Dynamique commerciale » est revenu à Christian Guerrin qui dirige « Charente Pliage » à Montboyer. La Sarl est spécialisée dans la tôlerie industrielle à forte technicité. Pour assurer son positionnement « haut de gamme associé au design » et pour satisfaire des clients qui recherchent souvent le sur-mesure, Charente Pliage a développé des techniques originales que savent manier une équipe de production très qualifiée. • Le prix « Stratégie globale d’innovation » a été délivré à Francis Selier, dirigeant de Studiolab Services, un studio de photos qui emploie cinq salariés. Pour coller à l’évolution technologique permanente de son métier, F. Selier consacre au moins une journée par semaine à faire progresser les produits et services de son entreprise. • Le Prix « Dynamique ressources humaines » a été attribué à Patrice Rochard, gérant de Rochard Menuiseries Charpentes à Roullet-Saint-Estephe. Spécialisée dans la création d’escaliers bois, bois/métaux, bois/verre, les charpentes traditionnelles ou encore la menuiserie sur mesure, l’entreprise de 10 salariés a mis en place une dynamique de travail collectif qui passe par une politique de responsabilisation, de formations aux nouvelles techniques et de transmission systématique du savoir-faire aux jeunes apprentis.

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CHARENTE-MARITIME

LE STRASS, UN MUSIC-HALL À LA ROCHELLE

Depuis le 31 octobre, Le Strass ouvre les portes de sa revue Music-Hall à Périgny. Le bâtiment ne peut qu’attirer l’oeil. Moderne, imposant, marqué par une grande griffe blanche sous laquelle apparaît « Music-Hall. Le Strass, c’est une histoire qui commence à Rennes en 2008. Fort de son succès dans la capitale bretonne, le Dîner-Spectacle, où se mêlent transformations et ressemblances avec tableaux de danse, s’installe à Périgny. Le Strass, c’est un nom pour deux rendez-vous. Le restaurant du midi, judicieusement appelé « La Loge », comme le dernier accès avant le rêve, avant la scène et le spectacle, ouvre ses portes depuis le 15 octobre, du lundi au vendredi, de 11h30 à 14h30, pour vous satisfaire par sa cuisine traditionnelle et ses pizzas. Dans un décor soigné mêlant le style baroque au moderne, la table gourmande vous propose plusieurs formules. Le soir venant, la salle se transforme en salle de spectacle pour accueillir la revue. Car c’est bien d’une véritable revue music-hall dont il s’agit : deux heures de spectacle, de nombreux artistes sur scène, des costumes à couper le souffle, du rire, de l’émotion, des ressemblances troublantes et des voix hors du commun. Menée d’une main de maître par des artistes aux talents multiples et exceptionnels, votre soirée sera placée sous le signe de l’émerveillement gustatif, ponctuée par les chansons d’hier et d’aujourd’hui. Pour les professionnels, l’établissement peut accueillir les réunions et événements d’entreprise. Dans ce cadre chaleureux et hors-normes, le Strass propose l’organisation de séminaires, de déjeuners d’entreprise, de déjeuners ou dîners spectacle. contact.larochelle@lestrass.net 3, rue Augustin Fresnel - 17180 Périgny Renseignements : 05 46 44 80 39 www.lestrass.net UN NOUVEAU PATRON CHEZ SAINTRONIC

Pierre Passet a récemment succédé à Grégory Malherbe à la direction du site Saintronic de Saintes (240 collaborateurs). Agé de 46 ans, il était auparavant directeur général adjoint de S.E.S, une entreprise de 550 salariés évoluant dans le secteur de la sécurité et de la signalisation routière et autoroutière. L’entreprise saintaise qui appartient au Groupe stéphanois GMD (près de 50 sites en France et à l’étranger) a récemment fabriqué 6.000 bornes de recharge pour le réseau d’auto-partage électrique de Paris.

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2E ANNEE CONSECUTIVE DE CROISSANCE POUR FOUNTAINE PAJOT.

Pour son exercice 2011-2012, le chantier naval Fountaine-Pajot a réalisé un CA de 38,4 M€, en progression de 8,8%, soit une deuxième année consécutive de croissance : une performance à saluer dans un marché mondial clairement en retrait. Une croissance portée par l’innovation… L’entreprise a bénéficié du lancement de ses nouveautés, notamment sur le segment haut de gamme, décliné sous le label « Flagship Class » qui représente aujourd’hui 38% du volume des ventes. La récente offre d'appoint en bateaux destinés aux professionnels les « Day Charters » représente déjà 2,2 M€ soit 5,8% du chiffre d’affaires. …et un développement commercial renforcé. La zone du grand export, couvrant les océans Pacifique et Indien, est toujours le premier débouché commercial (+3,7%). Les zones France (+27,6%) et Grande-Europe (+30,7%) retrouvent un niveau d'activité satisfaisant après un large accès de faiblesse, grâce notamment à la Russie et au segment haut de gamme. Seule l'Amérique du Nord s’affiche en retrait. L’ENILIA ET L’ENSMIC MISENT SUR L’INTERNATIONAL POUR ASSURER LEUR DÉVELOPEMENT

L’Ecole Nationale de l’Industrie Laitière et des Industries Agroalimentaires (Enilia) et l’Ecole Nationale Supérieure de Meunerie et des Industries Céréalières (Ensmic) installées à Surgères comptent aujourd’hui 25 étudiants étrangers et des DOM-TOM représentant 20% de son effectif. Ils sont surtout originaires du Maroc et de Mayotte mais aussi de Guadeloupe, Tunisie, Congo, Martinique, Chili ou encore du Pérou. Parmi ces élèves, une enseignante chilienne est professeur de génie alimentaire dans son pays. Les deux écoles commencent à regarder vers la Chine pour accueillir de nouveaux étudiants et transmettre leur savoir-faire. LA SELLERIE ANTARES S’EST MISE AU GALOP DANS LA COURSE MONDIALE

Antarès Sellier France est né à Saintes, en mars 2000, de la rencontre entre 5 professionnels de l’univers du cheval partageant une idée originale : créer pour chaque cavalier une selle unique numérotée, entièrement sur mesures. Treize ans après, Antarès vend plus de 3.000 selles dans le monde (vendues près de 3.000€ l’unité), mais aussi des casques et des accessoires. La sellerie emploie une cinquantaine de salariés sans compter les équipes commerciales (20 personnes à travers le monde). Son CA, qui dépasse les 10 M€ dont 70% à l’export, a progressé de 25% en quatre ans. Le rythme ne devrait pas fléchir grâce à des marchés américain et surtout asiatique « prometteurs » : Antarès a récemment enregistré une commande de plus de 50.000€ en provenance du Japon. Une trentaine de cavaliers mondiaux concourent avec du matériel Antarès, dont un champion u monde et deux champions olympiques. NDC FOUNDRY REDRESSE LA BARRE

En 2006, l’ancienne Compagnie Française de Fontes en Coquilles (CFFC), implantée depuis 1973 à Rochefort avec 190 salariés, est placée en redressement judiciaire et repris par Henry Goulesque sous le nom de NDC Foundry. Depuis, l’entreprise qui ne fabriquait au départ que des pièces à usiner pour le secteur de l’automobile, a su se diversifier : jeux de palets, planchas en fonte, grilles pour portail… au point de compter aujourd’hui 80 clients contre 30 il y a quelques années. Son équilibre financier est ainsi devenu moins fragile dans la mesure où son plus gros client ne représente plus que 14% du CA contre 60% avec trois clients auparavant. Par ailleurs, NDC Foundry a su se développer à l’international puisque 80% de sa production est aujourd’hui exportée, notamment en Europe et aux Etat-Unis. Le secret de la réussite ? NDC Foundry est la dernière fonderie en France et l’une des cinq dans le monde à couler de la fonte dans des moules métalliques et non en sable.

RF TRONIC : L’INNOVATION AU CŒUR D’UNE STRATÉGIE GAGNANTE

Créée à Saintes il y a une dizaine d’années, RF TRONIC Ingénierie est spécialisée dans le développement, la fabrication et l’intégration de systèmes de communication embarqués pour des applications civiles et militaires. Ses réalisations ou études en cours sont nombreuses : drone, radar pour avion transmettant des images utiles à la surveillance des feux de forêt ou de la pollution de la mer, radar offrant une vision à travers les murs, transmission d’images pour le Tour de France ou les 24H du Mans… Depuis son intégration dans le Groupe Ségur en mars 2012 puis son installation sur le site de l’aéroport de Rochefort-Saint-Agnant en juin, l’entreprise dispose d’atouts supplémentaires pour entrer dans la cour des grands. Des projets sont déjà programmés pour 2013 : agrandissement des locaux pour atteindre 2.700 m2 et embauches de 10 à 15 salariés, soit le doublement de l’effectif actuel (14). L’ISAAP : 1ER PÔLE DE COMPÉTENCES « ACHATS » EN POITOU-CHARENTES

En réseau avec l’ISAAP d’Evreux et l’ESAAL de Périgueux, l’Institut Supérieur des Achats et des Approvisionnements (ISAAP) de Rochefort a été créé en 1997 par la CCI de Rochefort & de Saintonge. Il est aujourd’hui le 1er pôle de compétences Achats en Poitou-Charentes grâce à un collège de formateurs-consultants expérimentés, l’organisation de séminaires inter ou intraentreprises proposés en formation continue et la reconnaissance du Bachelor Bac+4 d’Acheteur Approvisionneur acquis au terme de la formation. Ce dernier cursus s’organise à temps plein sur un an (8 mois en centre de formation + 4 mois en entreprise) ou en alternance sur 2 ans (2 semaines en entreprise et 1 semaine en formation). Cette année, la 16e promotion comprend 16 étudiants : 9 à temps plein et 7 en alternance. Rappelons que l’ISAAP est certifié ISO 9001 depuis 2008. UN ATELIER DE THERMOLAQUAGE S’INSTALLE À LA ROCHELLE

Le thermolaquage est un procédé industriel qui permet de peindre des pièces métalliques avec une qualité optimum. On commence par préparer la surface en projetant de la grenaille inox, puis, à l’aide d’un pistolet, on projette sur les pièces une peinture poudre. Ensuite, les pièces sont cuites dans un four industriel. Le résultat donne une peinture très résistante et anticorrosion qui peut être personnalisée (anti-graffiti, résistance en mer…). Toutes les pièces métalliques, qu’elles soient en acier, alu, inox, acier galvanisé, fonte, neuves ou à rénover peuvent être thermolaquées : portails, garde-corps, salons de jardin, radiateurs en fonte, jantes, pièces bateaux ou pièces industriels jusqu’à 6 mètres de long et 500 kg. Ce process d’application, en plein essor en France, est aujourd’hui opérationnel en Charente-Maritime avec l’installation de Qualicolor à La Rochelle. L’entreprise, qui dispose d’un atelier de 800 m2, s’adresse avant tout aux industriels, aux artisans et aux collectivités locales pour la maintenance de leur mobilier métallique, mais aussi aux particuliers. David Barbeau (ingénieur INSA Lyon) et Mélanie Barbeau (formation ESSEC en management) ont recruté 3 peintres thermolaqueurs et comptent atteindre une dizaine de salariés en 2013 pour un CA attendu de 400.000€ la première année.

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AS MOTORSPORT REGLE LES VEHICULES POUR OPTIMISER LEUR BESOIN ZN CARBURANT

Créée il y a un an à Pisany, AS Motosport se positionne comme le spécialiste en Charente-Maritime de l’optimisation des moteurs à injection électronique. Ses réglages sur tous les types de véhicules (automobiles, utilitaires, campingcars, 4x4, Poids-lourds, machines agricoles, nautique…) permettent, selon l’entreprise, des résultats très probants : de 15 à 30% de consommation en moins pour les véhicules légers, baisse de 3 à 5 litres aux 100kms pour les Poids-lourds et réduction de 3 à 5 litres à l’hectare pour les machines agricoles. www.asmotorsport.fr L’IEQT : PRINCIPAL ACTEUR RÉGIONAL DE LA FORMATION « QUALITÉ, SÉCURITÉ ET ENVIRONNEMENT »

Créé en 1992 par la CCI de Rochefort et de Saintonge, l’Institut Européen de la Qualité Totale (IEQT) fait partie du 1er réseau national de formation à la qualité. Certifié ISO 9001 depuis 2002, il dispense une formation Bac + 4 « Responsable management durable et QSE » qui s’organise en alternance au rythme de 2 semaines en entreprise et d’1 semaine en centre de formation. Cette formation dure 2 ans après un Bac +2 ou 1 an après une licence Qualité. 36 étudiants ont participé à la rentrée 2012. Un partenariat avec la Maison de la Formation de Poitiers est en cours pour constituer un pôle régional IEQT Poitou-Charentes. LE CRÉDIT AGRICOLE CHARENTEMARITIME/DEUX-SÈVRES FAIT LE CHOIX DE LA ROCHELLE

La Caisse régionale de Crédit Agricole va rassembler, à l’horizon 2016, les deux sièges de Niort et de Saintes sur un nouveau site à Dompierresur-mer, près de La Rochelle. Pour la Direction, ce site unique « constitue l’aboutissement naturel de la fusion, 20 ans après, et finalise l’identité du Crédit Agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres".

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Accompagnement des salariés Sur les 1.720 collaborateurs actuels, 502 sont aujourd’hui touchés par ce futur déménagement mais en tenant compte des départs à la retraite dans les 4 ans et des mouvements naturels, environ 350 collaborateurs seront au final concernés. Selon la direction, le projet ne prévoit aucune réduction d’effectifs. Pour accompagner cette mutation et intégrer en amont les attentes et contraintes qui y sont liées, un site intranet a été ouvert dès le mois de juillet pour que chaque salarié puisse poser ses questions et obtenir un retour de la direction générale. Ensuite, des groupes de réflexion salariés seront organisés pour alimenter les négociations avec les partenaires sociaux. Un projet créateur de valeurs Pour la Direction, ce regroupement des « fonctions supports » aura des avantages sur le plan humain (les choix plus nombreux de métiers sur un site unique favoriseront les opportunités d’évolutions des collaborateurs), sur le plan organisationnel (le fonctionnement de l’entreprise sera optimisée via de nouvelles synergies et une meilleure transversalité), sur le plan « Service aux clients » (la réactivité sera plus efficiente) et sur le plan économique (la diminution des charges de fonctionnement améliorera le résultat de l’entreprise, ce qui permettra de mieux accompagner les clients, les professionnels et les collectivités). Un programme d’investissement autour de 100 millions d’euros. Ce projet de site unique s’accompagnera d’une série d’investissements complémentaires : nouveau système informatique, nouvelle organisation réseau, rénovation du parc d’agences, participation dans la structure Unexo au service des entreprises, soit près de 100 M€ sur cinq ans. Aussi, « au-delà du simple projet immobilier, c’est un véritable projet d’entreprise qui s’amorce » souligne la direction. Des résistances de la part de certains salariés, des grincements du côté des partenaires sociaux et des remous chez les élus. Les fusions ou les rapprochements d’entreprises connaissent tous leur lot de dysfonctionnements,

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de tensions et de conflits. Dans le cas présent du Crédit Agricole, chacun est dans son rôle : certains salariés vivent ces changements comme des menaces tandis que les partenaires sociaux sont ultra concentrés sur la sauvegarde des emplois, la défense des salariés et la préservation des acquis. Quant aux élus locaux, ils n’apprécient jamais de perdre des emplois sur leur territoire. La perspective de perdre 230 emplois sur le seul bassin niortais ne pouvait que faire monter aux créneaux les élus niortais qui « dénonce l’opacité dans laquelle la décision a été prise,……sans même envisager avec les élus une solution alternative ». Les élus saintais ne sont pas en reste et, eux aussi, ont multiplié les démarches et les audiences jusqu’au plus haut niveau.

Une force de frappe de proximité A ce jour, la Caisse régionale de Crédit Agricole Charente-Maritime Deux-Sèvres comprend 134 agences généralistes, 18 agences dédiées aux professionnels, 4 agences entreprises, 13 agences banque privée, 1 agence promotion immobilière, 139 points verts (service bancaire de base chez les commerçants), 324 automates bancaires et 29 agences immobilières Square Habitat. ERNEST LE GLACIER PARMI LES HUIT LAURÉATS DU CONCOURS NATIONAL STARS & MÉTIERS.

Organisé depuis 2007 par les Banques Populaires et les Chambres de métiers et de l’artisanat, le prix national Stars & Métiers récompense des chefs d’entreprises artisanales pour leur exemplarité et leur réussite en matière d’innovation technologique, stratégique, de savoir-faire managérial ou de dynamique commerciale. Cette année, plus de 2.000 candidats issus de tous les métiers de l’artisanat ont participé aux sélections départementales et régionales. Les cent plus talentueux ont été présentés au jury national qui a désigné huit lauréats dont Nicolas & Freddy Babin, patrons de l’entreprise Ernest le Glacier, à la Rochelle, recevront le prix « Dynamique commerciale ».

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DEUX-SÈVRES

CAT-AMANIA RECRUTE À NIORT

Le groupe Cat-Amania est une SSII de 330 personnes spécialisée dans le secteur de la Banque/ Assurance mais également de la grande distribution, de l’industrie et même du secteur public. Basée à Nantes, l’entreprise dispose d’agences à Paris, Rennes, Toulouse et Niort. Or, l’agence deuxsévrienne connaît une forte croissance : après avoir créé plus de 30 emplois en 2011-2012, elle prévoit 20 embauches supplémentaires l’an prochain, des bac+4 et bac+5 avec niveau d’ingénieur. Ces nouveaux salariés rejoindront à Chauray la soixantaine de consultants qui accompagnent aujourd’hui les clients locaux que sont la Macif, la Maaf, la MAIF, Darva, la Smacl, la Socram ou le Crédit agricole. LA BONNE SANTE DE DEYA

Acteur majeur du second œuvre dans le domaine du bâtiment, le Groupe Deya et ses 700 collaborateurs fabriquent et commercialisent quatre univers de produits sous cinq marques différentes : les menuiseries métalliques (Edac), les blocs portes bois (Blocfer), les blocs portes métalliques (Pac Damas) et les portes d’aménagement (Roler et Kazed). Avec 2 à 3 M€ d’investissements industriels par an, un chiffre d’affaires de 121 M€ en 2011 en progression attendue de plus de 3% en 2012, la bonne santé de Deya dénote dans la morosité ambiante qui caractérise le secteur du bâtiment. D’autant plus qu’aucune délocalisation n’a été nécessaire pour assurer cette réussite : Deya (siège à La Crèche depuis 1977) dispose en effet de six sites de production, soit 73.000 m2 de surface industrielle, uniquement en France. Depuis cette année, soit soixante ans après sa création, l’entreprise s’ouvre à l’international pour accentuer sa croissance.

Kazed met en place un configurateur 3D Depuis peu, Kazed propose sur son site internet un configurateur 3D qui permet de créer, de visualiser et de chiffrer son projet de portes de placards, dressing ou portes de séparation. Un concept qui se décline en version « particuliers » et « professionnels ».

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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT SOCOPLAN ENTRE DANS UN CYCLE VERTUEUX

Créée en 1970 et installée à St-Jean-de-Thouars, l’entreprise Socoplan est spécialisée dans l’échantillonnage cosmétique. Après deux années de fort redressement et une croissance du CA de 30% en 2011 (37 M€), l’entreprise devrait stabiliser son activité en 2012. C’est ainsi que Socoplan récolte les fruits d’une stratégie gagnante en trois points, engagée il y a quelques années : importants investissements en robotisation, renforcement de sa présence à l’international notamment dans les zones à forte croissance (Brésil, Chine, USA) et politique d’innovation avec de nombreux dépôts de brevet. Cette croissance a permis de procéder à une dizaine d’embauches en 2012 alors que de nouveaux recrutements sont prévus en 2013 pour faire face à une vague de départ à la retraite. Socoplan emploie 200 personnes sur ses trois sites thouarsais dont près de 150 au siège de SaintJean-de-Thouars. La société fait partie, avec cinq autres entreprises, du Groupe Bioplan qui luimême appartient au Groupe Iléos, détenu depuis peu par la société d’investissement nord-américaine Oaktree Capital Management. "ANIMAL & CO" : UNE MARQUE EN DEVENIR

Installée à Chauray depuis près de trente ans, Animal & Co est spécialisée dans l’offre d’animaux de compagnie, mais aussi de leur alimentation et des accessoires, autour de sept univers : chiens, chats, aquariophilie, reptiles, rongeurs, oiseaux et bassin. Depuis quelques années, l’entreprise a essaimé la marque en créant quatre autres magasins à La Rochelle, Orléans, Dax et Châteauroux, avec pour chacun des surfaces de 600 à 800 m2. Parallèlement à cette stratégie de développement de points de vente dans des villes moyennes, Animal & Co a décidé d’être présent sur le net avec un site marchand qui assure des livraisons dans les 72H. Le concept de « drive » adossé aux cinq magasins fait également son chemin pour cette entreprise familiale qui emploie aujourd’hui 40 salariés.

ABSIEF CONSEILS : UN NOUVEAU CABINET D’EXPERTISE COMPTABLE POUR LES ENTREPRISES… ET LES PARTICULIERS

Après 12 ans passés à modeler les systèmes d’information des grandes banques, à auditer les comptes d’associations d’envergure nationale ou tout simplement à conseiller les TPE, Jérôme Lenois, diplôme d’expertise comptable en poche, vient de créer à Niort le cabinet Absief conseils. Son objectif est d’apporter aux TPE, PME, artisans, professions libérales ou associations du département toutes les palettes de services que l’on est en droit d’attendre aujourd’hui d’un expert comptable dédié à l’univers professionnel à savoir les aspects comptables bien sûr mais aussi : • fiscaux, • juridiques, • sociaux sans oublier : • la gestion de la paie, • le droit du travail • ou la recherche de financement. L’originalité du nouveau cabinet réside plutôt dans son approche pédagogique en proposant des petits déjeuners thématiques et en adressant à ses clients des newsletter, des « modes d’emploi » ou des « avis d’experts » pour muscler leurs connaissances. Absief conseils accompagne aussi les particuliers lors de l’établissement de certaines démarches administratives ou en étant tiers de confiance auprès de l’administration fiscale. Le cabinet se positionne aussi comme conseil en gestion de patrimoine privé. Pour se donner les moyens de ses ambitions, J. Lenois s’est doté d’outils informatiques « dernier cri » qui permettent de suivre et d’optimiser les divers indicateurs de l’entreprise (tableaux de bord) mais également d’appréhender les risques afin de mieux les anticiper (veille sectorielle active). Contact : 05.79.70.39.28 et www.absief-conseils.fr

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VIENNE

AIGLE SE SENT POUSSER DES AILES

Le fabricant de bottes en caoutchouc Aigle détient aujourd’hui 60% du marché français et près de 40% du marché européen. Créée en 1967, l’entreprise a d’abord appartenu au groupe américain Hutchinson, puis a été filiale de Total avant d’être cédée à la holding financière Apax Partners en 1994 puis rachetée en 2003 par la holding suisse Maus Frères qui en est toujours propriétaire (91% des parts). Cette holdind possède par ailleurs, et entre autres, les marques Lacoste, Gant, les franchises Fly et Carrefour en Suisse, le groupe de parapharmacie Parashop…. Pour satisfaire la demande liée aux nouveaux référencements (Gamm vert, Apex, Jardiland) et répondre au fort développement des boutiques à l’international, le site d’Ingrandes a du passer d’une production de 600.000 paires de bottes en 2010 à 800.000 en 2012. Pour atteindre l’objectif du million de paires en 2015, Aigle va agrandir ses bâtiments qui vont passer de 6.500 m2 à 8.000 m2. Une extension qui nécessite un investissement de 5,3 M€ : 3,3M€ pour la construction des deux bâtiments et 2M€ de matériel. 35 salariés ont été embauchés cette année et 15 autres seront recrutés prochainement pour porter l’effectif à 450 personnes. Rêvons que la prochaine étape consistera à relocaliser la fabrication des vêtements outdoor et des chaussures Aigle qui se fait encore aujourd’hui à l’étranger.

300 boutiques Aigle Avec sa boutique au N° 33 des Champs-Elysées ouverte en mai 2012, Aigle a porté à 300 le nombre de ses boutiques sur le marché français et international. Une trajectoire de développement qui devrait rapidement s’accentuer, notamment en Asie avec un objectif à court terme de 250 boutiques. Présente dans 70 pays, l’enseigne a réalisé en 2011, sous sa marque et dans le monde, un chiffre d’affaires de 290 M€. SUN POITOU A MIS EN SERVICE 21 BÂTIMENTS AGRICOLES ÉQUIPÉS DE PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES.

Sun Poitou est une filiale de Sergies, Société d’Economie Mixte qui est elle-même une entreprise du Groupe Energies Vienne. L’entreprise s’est spécialisée dans la construction de bâtiments agricoles neufs équipés de panneaux photovoltaïques, sur tout le département de la Vienne. Elle fournit des solutions clé en main aux agriculteurs locaux qui ont besoin de construire un nouveau bâtiment professionnel pour l’élevage ou le stockage de matériel. A ce jour, 21 réalisations sont opérationnelles représentant une surface photovoltaïque totale de 40.000 m2 pour une production équivalente à l’alimentation en énergie électrique de 3.000 habitants. Sun Poitou commence à proposer son concept pour des bâtiments neufs à usage industriel et pour certaines implantations réalisées par des collectivités locales. SAFT QUI RIE, SAFT QUI PLEURE

Alors que, sur le site de Nersac en Charente, le groupe Saft envisage de céder son activité de batteries « nickel cadmium », prologue à « une liquidation déguisée » selon l’intersyndicale (350 emplois menacés), les dirigeants du site de Poitiers envisage l’avenir avec confiance (trop selon les syndicats). Saft Poitiers vient d’investir 3 M€ pour agrandir ses ateliers et créer une zone dite « salle sèche » pour fabriquer des piles au lithium et accroître sa capacité de production. C’est ainsi que 80.000 à 110.000 piles par semaine pourront sortir du site de Poitiers. Ces piles ont des applications à la fois grand public (batteries rechargeables ou non), militaires et industrielles (batteries pour équiper des satellites, des lanceurs de la fusée d’Ariane V, des torpilles..), civiles (compteurs de gaz ou d’eau) ou médicales (défibrillateur, matériel de secours…).

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LE CEREP DANS UN CREUX TEMPORAIRE

Le Cerep, groupe spécialisé dans les tests précliniques et la pharmacologie in vitro, dont le siège et les laboratoires sont basés à Celle-l’Evescault, a affiché au premier semestre 2012 un chiffre d’affaires de 9,76 M€, en baisse de -14,7% sur un an. Une diminution prévisible, selon la direction, liée notamment à la chute d’activités du Groupe en Amérique du Nord où l’industrie pharmaceutique a été fortement restructurée. L’entreprise reste malgré tout profitable avec un excédent brut d’exploitation de 430 k€ et un résultat net à l’équilibre. Le repli du CA ne devrait être que temporaire puisque l’entreprise vient d’être retenue pour une mission d’importance confiée par un nouveau client, acteur majeur de l’industrie pharmaceutique. En 2010, le Cerep avait déjà connu une année difficile due à la sous cotation du dollar : un plan social avait laissé 36 employés sur le carreau. Aujourd’hui, l’effectif est de 170 salariés. Le Cerep propose des services qui permettent à l’industrie pharmaceutique de réduire les coûts de recherche des médicaments en identifiant précocement les plus prometteurs et en éliminant les composés susceptibles d’échouer en développement. L’entreprise réalise également les tests de nouveaux médicaments qui constituent l’étape ultime avant leur mise sur le marché. Le Cerep travaille avec près de 500 sociétés pharmaceutiques ou biotechnologiques dans le monde entier, dont la plupart sont des leaders de l’industrie pharmaceutique. SOBEX SE REFAIT UNE SANTÉ

Installé à Châtellerault depuis le début des années 90, Sobex est l’un des trois sites de production du fabricant de meubles vendéen Gautier. Après des années 2000 difficiles avec plan de sauvegarde (30 départs), puis plan social (9 licenciements) et enfin départs à la retraite non remplacés, l’entreprise a retrouvé le chemin de profitabilité et de l’investissement avec l’achat de deux nouvelles machines pour un montant de 600.000 €. L’entreprise, qui ne comprend plus que 23 salariés, a réorienté une partie de sa production vers l’hôtellerie et surtout vers une soustraitance diversifiée pour être moins dépendant du seul donneur d’ordre vendéen. NOUVEAU SITE ET NOUVELLE ROTATIVE POUR APE

A Neuville-de-Poitou, l’entreprise d’étiquettes APE est toujours aussi offensive. Elle vient de se doter d’un second site de production et d’une nouvelle rotative, unique en France. Celle-ci est capable d’imprimer des étiquettes autocollantes en onze couleurs et en cinq pages reliées qui vont lui permettre d’accéder à de nouveaux « gros » marchés. L’entreprise a créé huit emplois pour travailler sur cette nouvelle rotative et la façonneuse qui lui est associée. PROMOTION IMMOBILIERE : PIERREVAL REPREND FINAXIOME

Le groupe d’investissement immobilier Pierreval, dont le siège est au Futuroscope, profite des turbulences du secteur de la promotion immobilière pour poursuivre sa croissance externe. Après avoir racheté le promoteur breton Céléos en 2009, Pierreval vient de reprendre les activités de Finaxiome, en situation de redressement judiciaire. Le groupe poitevin terminera les dix programmes immobiliers (445 logements) initiés par Finaxiome dans le cadre d’une nouvelle entité qui s’appelle Novalys et qui comprendra 34 salariés. Basé à Amiens, Finaxiome a compté jusqu’à 245 collaborateurs. DECOREM INVENTE UNE PEINTURE « AUX HUILES ESSENTIELLES »

Créé à Saint-Julien-l’Ars en mars 2012, la société Decorem est spécialisée dans la peinture pour le bâtiment, la décoration (trompe l’œil) et la restauration (meubles, vitraux…). L’entreprise a mis au point un projet innovant : Ambioform, une peinture murale qui diffuse du parfum à partir d’huiles essentielles. L’étude a été menée par le laboratoire rochelais Innov’ia et le concept devrait être mis sur le marché fin 2013.

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SOTOMET S’INSTALLE SUR L’ANCIEN SITE ISOROY, AU SANITAL

Après Arco (Ateliers Réunis du Centre-Ouest), c’est au tour de Sotomet de s’installer sur le site de l’ancienne usine Isoroy, dans la zone du Sanital de Châtelerault. Sotomet est une PME de 29 salariés spécialisée dans l’usinage de tubes et micro-pieux destinés à des forages ou à des fondations spéciales. Elle travaille pour tous types de clients dans le BTP et plus particulièrement pour de grands chantiers comme, actuellement, les ouvrages d’art de la LGV. En 2012, Socoplan devrait réaliser une bonne année avec une prévision de CA de plus de 11 M€, dont 40% à l’export, contre 9,5 M€ en 2011.

POITOU-CHARENTES

CRÉATION DE VIV’ ARTI POITOUCHARENTES : UN COMITÉ D’ACTIVITÉS SOCIALES ET CULTURELLES AU PROFIT DE L’ARTISANAT

Les artisans de la Région peuvent dorénavant bénéficier d’une gamme de services et d’avantages jusqu’ici réservé aux moyennes et grandes entreprises grâce à la création du comité d’activités sociales et culturelles : Viv’ ARTI Poitou-Charentes. Cette association loi 1901, créé par les partenaires sociaux régionaux (UPA, CGT, CFDT, CGT-FO, CFTC, CFE-CGC), a été soutenue par la Région Poitou-Charentes et par la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi en Poitou-Charentes (DIRECCTE). Pour constituer son offre de services, Viv’ ARTI a signé des conventions de partenariat avec le Credes Poitou-Charentes, porteur de réseau Cezam (carte proposant des remises sur les achats quotidien, sur les loisirs et les vacances) et le Groupe Chèque Déjeuner®, qui donne accès, à des tarifs avantageux, au chèque cadeau Cadhoc, au Chèque Déjeuner®, au Chèque Vacances® .. La gamme de services est destinée à tous les actifs de l’Artisanat, du chef d’entreprise aux salariés en passant par les apprentis et les conjoints collaborateurs, soit 31.000 entreprises en PoitouCharentes pour 60.000 salariés. Exemple si vous souhaitez vivre la magie de Noël à Disneyland, Viv’ ARTI propose un offre à 32€ pour une entrée adulte au lieu de 71€ en tarif public. Informations disponibles sur : www.vivarti-poitoucharentes.org INFORMATIONS JdP JDP Sarl 19 avenue Philippsburg - 17410 St-Martin-de-Ré N°ISSN 1156-8801 - N° Dépôt légal : 367 RCS La Rochelle 397 764 358 Tél. 05 46 00 09 19 - Fax. 05 46 00 09 55 e-mail : journaldespros@wanadoo.fr

PALMARÈS DES TROPHÉES INPI

L’édition 2012 des trophées INPI de l’innovation en Poitou-Charentes a distingué trois PME et un Institut de recherche pour leur politique dynamique en matière d’innovation et de propriété industrielle. - Selenium Médical (20 salariés), installé à La Rochelle, conçoit des solutions d’emballage innovantes au service de la chirurgie (1OO% no touch stérile). Evoluant dans un secteur très pointu, l’entreprise protège systématiquement la mise au point d’une nouvelle solution par un brevet et une marque associée. • CA 2011 : 894.000€ dont 10% à l’export et 20% consacré à la R&D. • 2 brevets FR (dont un étendu à l’international) et 4 marques déposées. - Groupe Léa Nature (720 salariés), basé à Périgny (17) conçoit, fabrique et commercialise des produits bio (phytothérapie, infusions, cosmétiques…). Depuis sa création, la recherche et l’innovation ont toujours constitué les leviers de croissance de l’entreprise. En témoigne l’importance de son portefeuille de titres TI : 5 brevets, 550 marques, 5 modèles & dessins déposés. • CA 2011 : 120 M€ dont 4% à l’export et 10% en R&D. - C.B.H.F Industrie (5 salariés) dont le siège est à Sainte Radegonde (86), conçoit et fabrique des matériels destinés aux éleveurs en vue d’apporter « des solutions respectueuses du bien-être animal ». Il s’agit par exemple du Horn’up (un procédé qui permet d’écorner les jeunes veaux en cautérisant pratiquement sans douleur leurs cornes naissantes) déjà vendu à plus de 20.000 exemplaires dans près de vingt pays. Il s’agit aussi du Kalfarm, un aiguillon électrique accompagné d’un signal sonore utilisé par les éleveurs pour les déplacements d’animaux. • CA 2011 : 694.000€ (sur 9 mois) dont 70% à l’export et 30% en R&D • 1 brevet, 2 marques, 1 dessin & modèle déposés. - L’Institut de Chimie des Milieux et Matériaux de Poitiers est issu de la fusion de quatre laboratoires de Chimie et de Géosciences. L’IC2MP couvre un continuum de savoir-faire scientifiques et techniques allant de la recherche de procédés incluant l’élaboration de matériaux, la synthèse et la caractérisation de molécules naturelles et synthétiques, aux procédés de dépollution, en passant par l’étude des transferts et réactivités dans le milieu naturel. POITOU-CHARENTES-LIMOUSIN VENDÉE : EDITION MASTER Directrice de Publication : Nathalie Vauchez Directeur de la Rédaction : Didier Reuter Dossiers et revues de presse : Didier Reuter Dossier "Les conseillers du chef d'entreprise", rédaction actualités régionales, entreprises qui bougent, Europe : Yves Guérin CENTRE VAL DE LOIRE : ÉDITION FRANCHISÉE Couplage publicitaire possible entre les 2 éditions

L’IC2MP intègre depuis longtemps la propriété industrielle dans sa stratégie. Ces cinq dernières années, l’Institut a apporté sa contribution inventive à 19 familles de brevets dont 11 ont été déposés pas des partenaires industriels et 8 par les établissements de tutelle (CNRS, Université de Poitiers). Le rôle de l’Institut national de la propriété industrielle Avec la mondialisation, la propriété industrielle est indispensable pour rentabiliser et sécuriser les efforts de créativité et les investissements en recherche des entreprises. En accompagnant les déposants dans leur démarche puis en délivrant les brevets, marques, dessins & modèles, l’INPI concentre toute le process de protection et de valorisation de l’innovation en France. Il donne également accès aux procédures internationales. L’Institut traite ainsi chaque année, dans le pays, environ 17.000 demandes de brevets, plus de 91.000 demandes de marques et reçoit plus de 80.000 dessins & modèles. Pour mémoire, en 2011, la France occupait la sixième place mondiale des déposants de brevets internationaux (dits PCT) et la quatrième au classement des pays déposants de marques internationales. Les bases de données sont en accès libre et gratuit sur inpi.fr. Les bases de données sur les brevets et les marques constituent pour une entreprise ou un chercheur une source d’information particulièrement utile pour connaître l’état de la technique dans son secteur d’activité et pour se positionner par rapport à la concurrence. Depuis avril 2009, toutes les bases de données sont en accès libre et gratuit sur inpi.fr. INPI en Poitou-Charentes : CRCI Poitou-Charentes, Futuroscope. (86). OPCALIA ATTRIBUE SES TROPHÉES « F D’OR » 2012

Mi-octobre, pour sa deuxième édition, les Trophées « F d’Or » 2012 organisées par Opcalia, ont récompensé huit entreprises pour leur action en faveur de la formation et du développement des compétences de leurs salariés. • le « F d’Or TPE dynamique » a été attribué à Concept Ménager (4 personnes) à Lussac-lesChâteaux qui a su mobiliser ses salariés autour d’un projet de développement d’activités dans le domaine de la vente et de l’installation de cuisines aménagées. Régie publicitaire : • Rhéa Marketing 19 av. Philippsburg - BP 43 - 17410 St-Martin-de-Ré Tél. 05 46 00 09 19 - Fax 05 46 00 09 55 Mail : commercial@journaldesprofessionnels.fr Sortie JdP N° 112 : 27 novembre 2012 Cet exemplaire ne peut être vendu que par abonnement. SITE : www.journaldesprofessionnels.fr

• le « F d’Or du Projet innovant en TPE » a été remis à Assa Barzan (17), une association dont l’activité est axée sur l’archéologie. Cette structure de 8 personnes en équivalent temps plein a mis en place une GPEC (Gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) et les formations associées. • le « F d’Or de l’entreprise et de la sécurisation des parcours » a été décerné aux Cèdres, Résidence pour personnes âgées dépendantes située à Payroux. Cette structure privée de 37 personnes a formé ses salariées aux métiers de la personne âgée avec pour objectif la promotion sociale et l’obtention d’un diplôme pour fidéliser ses collaborateurs. • le « F d’Or de l’entreprise et de la diversité » a été décerné à CDMR Groupe Garandeau, une entreprise d’exploitation de carrières et de fabrication de produits de construction située à Cherves-Richemont. La création d’un parcours de formation a permis à 9 salariés ouvriers de devenir chefs d’équipe. • le « F d’Or de l’anticipation économique » a été attribué au CRITT Matériaux de Rochefort. Ce laboratoire de 27 personnes a su conduire une démarche de formation des personnels permettant d’anticiper et d’approcher de nouveaux marchés. • le « F d’Or du projet d’entreprise » a été remis à la Cité internationale de la Bande Dessinée d’Angoulême (66 personnes) pour son programme de formation des personnels aux risques psycho-sociaux. • le « F d’Or du Management » a été octroyé à Socram Banque, filiale de 9 mutuelles d’assurance et du Groupe Banques Populaires et Caisse d’épargne (190 personnes). Basée à Niort, cette structure a mis en place un parcours de management impliquant ses managers de la réflexion au déploiement, ce qui a rendu le projet dynamique, constructif et en a fait un véritable levier de développement. • le « F d’Or du contrat en alternance » a été décerné au Groupe Chouteau Pneus basé à Chauray. L’entreprise, qui emploie 268 personnes réparties dans différentes agences de la grande région, a mis en place un process de recrutements assortis systématiquement d’une formation avec participation active des salariés en place dans le rôle de tuteurs. Sources : Les Echos, Sud-Ouest, communiqués de presse, La Nouvelle République. TECHNIQUE Conception graphique, photogravure, AlphaStudio La Rochelle : 05 46 45 42 26 Imprimerie : Roto Champagne Tirage : 26.000 ex. Crédit photos : Fotolia - DR JdP et Journal des Professionnels sont des marques déposées. Les reproductions d’articles sont autorisées en partie ou en totalité, avec la mention JdP et l’indication éventuelle des sources.

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DOSSIER ASSURANCES S’ASSURER AU MOMENT DE DÉMARRER UNE NOUVELLE ACTIVITÉ LES ASSURANCES NÉCESSAIRES À L’AUTOENTREPRENEUR Entre les assurances obligatoires, les assurances conseillées et celles qui ne le sont pas, chacun doit pouvoir apprécier la situation en fonction de son cas et de ses capacités financières.

n S’ASSURER AU MOMENT DE DÉMARRER UNE NOUVELLE ACTIVITÉ Il existe différents types d’assurance pour couvrir l’ensemble des risques auxquels peuvent être soumis les créateurs d’entreprise et auto-entrepreneurs. Entre les assurances obligatoires, les assurances conseillées et celles qui ne le sont pas, chacun doit pouvoir apprécier la situation en fonction de son cas et de ses capacités financières. Il s’agit alors d’arbitrer entre la non assurance, l’auto-assurance (provision financière) et le transfert de risque à son assureur (incendie, dégât des eaux, vol, bris de glace...). 3 GRANDES FAMILLES DE RISQUES

Lorsque l’on crée une entreprise, la problématique est donc de savoir précisément ce qu’il faut assurer ou pas. Pour cela, il est recommandé d’effectuer un diagnostic avec son assureur afin d’évaluer le plus tôt possible la nature des risques encourus et leurs éventuelles conséquences financières sachant qu’il existe 3 grandes familles de risques : • Les dommages que l’entreprise peut subir ellemême en cas de sinistre. • Les dommages que l’entreprise peut causer à autrui. • Les risques concernant les personnes, en premier lieu le chef d’entreprise et ses collaborateurs, en matière de maladie, d’invalidité, de décès, prévoyance. NE PAS SOUS-ESTIMER LES RISQUES

D’autres assurances permettent de couvrir les conséquences de l’activité professionnelle dont les plus connues sont l’assurance de responsabilité des véhicules, la responsabilité décennale pour les professionnels du bâtiment ou encore celles frappant certains secteurs professionnels

dans le juridique, la santé ou les loisirs. Bien que non obligatoires certains contrats d’assurance peuvent également s’avérer indispensables selon la nature de l’activité en matière de responsabilité directe pour des dommages tels que les accidents corporels graves, les atteintes à l’environnement... Dans le domaine des assurances, il est conseillé de ne pas ignorer ou sous-estimer les risques auxquels le créateur d’entreprise peut être exposé sachant qu’il n’existe, par définition, aucune activité professionnelle «sans risque». Toute entreprise nouvelle est donc particulièrement vulnérable en ce domaine sachant que n’importe qui dans l’entreprise peut provoquer un accident chez un client, dans son atelier, en déplacement, sur un chantier ou tout simplement en ouvrant la porte de son véhicule. LES ASSURANCES PROFESSIONNELLES SONTELLES OBLIGATOIRES ? En tant qu’entrepreneur, la responsabilité civile professionnelle peut être engagée à tout moment. C’est le cas notamment si l’activité principale peut entraîner des plaintes provenant de clients insatisfaits ou exposer le personnel et autres tiers à des risques réels d’accident. Dans ce cas, mieux vaut souscrire une assurance responsabilité civile professionnelle. Pour les activités menées depuis chez soi, il est bon de savoir que l’assurance responsabilité civile souscrite en tant que particulier ne couvre pas l’activité professionnelle.

vités exercées, ainsi que les modifications ultérieures en vérifiant périodiquement l’ensemble de ses contrats d’assurance afin de s’assurer qu’ils sont toujours adaptés à la situation de l’entreprise. • Gérer au mieux les coûts de l’assurance en optant, par exemple, pour des contrats avec franchise toujours moins onéreux. PRIVILÉGIER LE PROFESSIONNALISME

La nécessité de s’assurer n’oblige ni à subir des coûts non voulus ni à rester avec son assureur habituel. Pour mieux dominer le sujet, l’entrepreneur a le choix de s’adresser à un intermédiaire, un agent général d’assurance, un courtier ou contacter directement le bureau d’une société d’assurance qui traitera alors en direct les contrats avec lui. Il ne faut pas hésiter à comparer les offres tarifaires émanant de plusieurs assureurs comme à faire jouer la concurrence. Le recours aux sites comparatifs sur le Net est une démarche souhaitable. Ensuite, au-delà des différences de statut commercial, l’essentiel est de toujours privilégier le professionnalisme et les qualités relationnelles de son interlocuteur. DIFFÉRENCE ENTRE UN COURTIER ET UN AGENT D’ASSURANCE Le courtier a un mandat pour représenter ses clients en les conseillant et en négociant pour eux les contrats auprès des sociétés d’assurances de son choix ou directement auprès de celle souhaitée par son client. L’agent général d’assurance représente d’abord une société d’assurances dans un secteur géographique déterminé en étant soumis aux conditions de son groupe d’appartenance. Il conseille et gère précisément ses clients et leurs contrats.

LES RÈGLES DE DÉPART

En dehors des assurances obligatoires, il s’agit de savoir apprécier les risques que l’entreprise peut prendre à sa charge (bris de matériel, détérioration...) et ceux qui doivent être transférés à l’assureur (incendie, explosion, vol...) afin d’éviter que l’aventure entrepreneuriale ne se termine en cessation d’activité définitive. 2 règles s’imposent dès le départ : • Entretenir des relations de confiance avec son assureur en déclarant très précisément les acti-

COMMENT CONTOURNER LE REFUS DE GARANTIE ?

Il se peut également que certains créateurs puissent se heurter à un refus de garantie de la part des assureurs à cause du caractère innovant

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d’une activité et/ou des risques spécifiques que celle-ci peut engendrer ou encore, par le fait de l’absence même d’expérience du créateur dans le secteur considéré. Dans ce cas, il existe 2 possibilités : • Se rapprocher de son organisme professionnel de tutelle ou se renseigner auprès des chambres consulaires ou des ordres avant de démarrer son activité. • Saisir le Bureau Central de Tarification (BCT) dès lors qu’il s’agit d’une obligation d’assurance. www.bureaucentraldetarification.com

veau des assurances. Par contre, l’exercice chez soi d’une activité professionnelle peut avoir des conséquences nécessitant une extension du contrat «habitation» et/ou la souscription d’un nouveau contrat. Il faut alors prendre en considération le fait que les clients peuvent se blesser dans les locaux, que du matériel professionnel peut être détruit ou volé, que le stock peut être détérioré... Cette action préventive concerne également les futurs travaux d’aménagement en souscrivant les garanties adaptées. PROTÉGER SON PATRIMOINE

n LES ASSURANCES NÉCESSAIRES À L’AUTOENTREPRENEUR Alors que beaucoup de créateurs domicilient leur entreprise chez eux, y exercent leur activité professionnelle et/ou utilisent leur garage pour stocker du matériel, il est nécessaire d’envisager un contrat Multigaranties destiné à couvrir la partie liée à l’activité professionnelle, les biens de l’entreprise, la responsabilité civile professionnelle, les droits en défense, ainsi que les éventuelles pertes financières occasionnées par des événements imprévus. PLUSIEURS TYPES DE GARANTIES

En fonction du périmètre de son activité principale, l’auto-entrepreneur doit faire le tour de la question des garanties et des risques possibles. Il existe 14 types principaux d’assurances obligatoires et non obligatoires : 1. Extension du contrat habitation Le contrat habitation habituel ne garantit pas les évènements liés à l’activité professionnelle en tant qu’auto-entrepreneur travaillant chez soi. Il faut d’abord bien distinguer la domiciliation et le lieu d’exercice de la profession. La simple domiciliation n’entraîne pas de risques particuliers et n’a donc pas d’implication au ni-

Tout auto-entrepreneur et créateur d’entreprise peut être exposé à une éventuelle procédure judiciaire entamée par l’un de ses créanciers. Pour se protéger efficacement contre le risque de saisie, il est vivement recommandé de faire, dès le départ, une simple déclaration chez un notaire reprenant la liste des biens immobiliers (résidence principale et secondaire), le foncier bâtis et non bâtis (maisons et terrains) non affectés à l’usage professionnel. Cette déclaration doit ensuite être publiée à la conservation des hypothèques du lieu de situation des biens, ainsi qu’au registre de publicité légale (si il existe une immatriculation) ou dans un journal d’annonces légales du département d’exercice de l’activité professionnelle (si l’on n’est pas immatriculé). Tous les biens immobiliers identifiés ne peuvent plus alors être saisis par les créanciers professionnels dont les créances sont nées postérieurement à la déclaration d’insaisissabilité.

2. La Responsabilité Civile professionnelle C’est une garantie obligatoire qui couvre les conséquences financières de tous les dommages corporels, matériels et immatériels occasionnés par le responsable, ses collaborateurs ou ses installations, à des tiers (visiteur, client, salarié) du fait d’erreurs, de fautes ou de négligence dans l’exercice de l’activité professionnelle. En ce domaine, il est important de bien examiner et de préciser avec l’assureur la notion d’assuré (représentants légaux, stagiaires, filiales, organismes sociaux) et la notion de tiers.

3. L’assurance dommages aux biens Elle garantit généralement le local principal, ses annexes, les aménagements extérieurs mais aussi le matériel (ordinateur, imprimante, mobilier de bureau, matériel professionnel, matériaux…) ou encore les marchandises vendues et stockées pour une valeur convenue, à l’occasion de sinistres possibles : tempête, incendie, vol, inondation, gel…). 4. Les garanties professionnelles optionnelles Celles-ci recouvrent notamment : - La garantie perte d’exploitation en prenant en charge la perte de marge engendrée suite à un sinistre, ainsi que les frais supplémentaires d’exploitation nécessaires pour maintenir les résultats de l’activité. L’assurance «perte d’exploitation» permet de surmonter les difficultés financières directes et indirectes engendrées à la suite du sinistre (baisse ou disparition du chiffre d’affaires, prise en charge de frais supplémentaires engagés pour limiter les conséquences du sinistre : location de matériel ou de locaux, installations provisoires, frais de publicité pour retrouver une clientèle...). Cette assurance, par le versement d’une indemnité, a pour intérêt de replacer l’entreprise dans la situation qui aurait été la sienne si le sinistre n’avait pas eu lieu. - La garantie perte de la valeur du fonds d’exploitation (totale ou en partie) suite à la destruction des locaux professionnels résultant d’un événement garanti. - La garantie vol et actes de vandalisme qui couvre la prise en charge des frais et des dommages sur les biens immobiliers et professionnels, consécutifs à un vol ou un acte de vandalisme. 5. L’assurance du matériel informatique Certains contrats prévoient des garanties spécifiques appliquées au matériel informatique et bureautique à usage professionnel, ainsi qu’aux équipements périphériques, aux frais de reconstitution de médias (bandes, disques, disquettes) et autres frais supplémentaires liés au traitement informatique. 6. L’assurance construction décennale Lorsque l’on exerce une activité liée au bâtiment ou que l’on est lié au maître d’ouvrage par un contrat de louage d’ouvrage (constructeur,

architecte, bureau d’étude, ingénieur-conseil, contrôleur technique, maçon...) la garantie décennale est obligatoire afin de couvrir les dommages pouvant intervenir pendant les 10 années qui suivent la réception des travaux. En vertu de l’article 1792 du Code civil, les constructeurs qui ont conçu, dirigé ou exécuté des travaux de construction sont responsables de plein droit pendant 10 ans des dommages qui compromettent la solidité de la construction ou qui la rendent impropre à l’usage auquel elle est destinée. Le dommage peut résulter aussi bien d’un défaut de conformité que d’un vice de sol dénoncé après la réception. Les simples sous-traitants sont normalement exclus du champ d’application de la loi. 7. L’assurance du véhicule Il s’agit de se prémunir dans l’usage de son véhicule personnel dès lors que l’on effectue régulièrement des déplacements professionnels (livraisons, déplacements chez les clients...). Des contrats ciblés existent en fonction du type de véhicule et de ses aménagements : voiture de tourisme, véhicule utilitaire (fourgonnette, fourgon, plateau...), camion magasin, taxi, chariot élévateur, engin de chantier… 8. La couverture santé En exerçant une activité indépendante dans l’artisanat, le commerce ou l’industrie, il est nécessaire de cotiser au Régime Social des Indépendants (RSI) pour l’assurance maladie-maternité en bénéficiant de prestations maladies identiques à celles des salariés. Pour prétendre au versement d’indemnités journalières en cas d’accident ou de maladie, l’auto-entrepreneur doit toutefois justifier d’au moins une année d’affiliation. L’indemnité journalière est calculée en fonction du chiffre d’affaires avec un abattement forfaitaire du régime micro BIC. Pour information, l’indemnité journalière des artisans et commerçants en cas d’arrêt de travail suite à accident, maladie ou hospitalisation, est égale à la moitié du revenu professionnel annuel moyen des 3 dernières années civiles avec un minimum de 19.93 €/jour et un maximum de 49.82 €/jour (2012). En tant qu’étudiant ou retraité, l’auto-

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DOSSIER ASSURANCES entrepreneur reste affilié au régime dont il dépend au départ. 9. La prévoyance Pour la retraite de base et la retraite complémentaire, l’auto-entrepreneur acquiert des droits au RSI (s’il est artisan ou commerçant) ou à la CIPAV (s’il est profession libérale) en fonction de son chiffre d’affaires. Il ne peut pas bénéficier des dispositions fiscales de la loi Madelin du fait du régime fiscal forfaitaire en vigueur. 10. La protection juridique Elle vise à se prémunir contre les litiges administratifs et les multiples tracasseries contractuelles en bénéficiant alors de conseils juridiques, de démarches précontentieuses et/ou du remboursement de frais de justice. La plupart des contrats proposent des services d’information mais aussi de règlement amiable ou judiciaire de litiges notamment en matière de Prud’hommes, relations contractuelles, organismes sociaux et administratifs, défense du dirigeant… La plupart permettent de bénéficier des services suivants : - Information téléphonique avec des juristes pour anticiper et/ou prévenir les litiges courants comme une mise en demeure Urssaf/Impôts, un conflit avec un salarié, un fournisseur ou un bailleur… - Recherche de solution amiable face à un litige technique ou financier réel en mettant alors à disposition de l’entrepreneur une équipe de juristes, un réseau d’experts, ainsi que les moyens financiers prévus par le contrat pour couvrir les frais d’expertise. - Défense des intérêts de l’entreprise devant les tribunaux lorsque le procès devient inéluctable en prenant en charge les frais de justice, d’avocat, d’huissier.

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11. La télésurveillance des locaux Ce type de contrat inclut l’étude personnalisée des besoins de surveillance, l’installation réalisée par un professionnel agréé, la détection et la dissuasion, une station de télésurveillance certifiée en alerte permanente, le contrôle, l’intervention et la sécurisation si nécessaire. 12. Le cas des sociétés de portage Pour l’auto-entrepreneur qui recourt à une société de portage, il est conseillé de vérifier qu’un contrat d’assurance responsabilité civile professionnelle a bien été souscrit pour couvrir l’activité des «portés», puis de contacter son propre assureur afin d’envisager l’adaptation de sa «multirisques» habitation actuelle ou souscrire un nouveau contrat spécifique. 13. Le cas de l’assurance des stocks Dans le cas où les stocks varient beaucoup en cours d’année, l’assureur peut proposer à l’entrepreneur une formule d’assurance souple, adaptable à ses fluctuations. C’est notamment le cas avec l’assurance révisable qui permet d’effectuer une seule déclaration par mois à date fixe. A la fin de l’exercice, l’assureur procède à une régularisation de la cotisation à partir des déclarations mensuelles de variation des stocks et rembourse la différence entre la cotisation provisionnelle et la cotisation définitive. 14. Le cas du vol à l’étalage Le vol à l’étalage (liquidité, stock) qui entraîne la détérioration des appareils ou machines de l’entreprise n’est généralement pas couvert. La garantie vol est le plus souvent accordée dans un contexte d’effraction ou d’agression. Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - L’Entreprise www.apce.com

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