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(.+' % (.+' % , +( ,," ('' %, , + ( ,," ('' % LES POINTS DE PRESSE DE L’ENTREPRISE

ÉDITION POITOU-CHARENTES LIMOUSIN -- VENDÉE VENDÉE POITOU-CHARENTES -- LIMOUSIN

DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2013 2014 JUIN - JUILLET - AOÛT - SEPTEMBRE

Croissance verte illusion

humaniste ou pragmatisme ĂŠconomique

DOSSIER ARTISANAT

Atouts et spĂŠcificitĂŠs de l'entreprise artisanale

DOSSIER MARCHÉS PUBLICS

p. 29

Comment accĂŠder aux marchĂŠs publics

Les Entreprises qui bougent

NumÊro 117 | DÉCEMBRE 2013 - JANVIER 2014

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SOMMAIRE JDP 117 REVUES DE PRESSE

ACTUALITÉS

DOSSIERS

––Q–– des professionnels ......................... 4

––Q–– VendÊe ............................................. 11

––Q–– des entreprises................................. 5

––Q–– Limousin .......................................... 11

––Q–– Internationale .................................. 6

––Q–– Poitou-Charentes ......................... 12

––Q–– EuropÊenne ....................................... 6

––Q–– Les Entreprises qui bougent ... 24

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• Les piliers du dÊveloppement durable • Croissance verte, illusion ou non ? • Quid du dÊveloppement soutenable • Propositions pour une terre solidaire

––Q–– ARTISANAT .................................... 16 • Les atouts et spÊcificitÊs de l’entreprise artisanale • DÊveloppement et transmission des entreprises artisanales • Rôle des fÊdÊrations et chambres

––Q–– TRANSPORT ................................... 28 • Essence, diesel, Êlectrique, hybride, GPL, gaz‌ • Comment s’y retrouver ?

––Q–– LES MARCHÉS PUBLICS ............ 29

• Comment accĂŠder aux marchĂŠs publics pour les PME (conseil, groupement‌) • Comment dĂŠcoder les cahiers des charges et les critères de sĂŠlection • E-marchĂŠ public

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Nathalie Vauchez 06 71 42 87 88 - 05 46 00 09 19 Directrice d’Êdition redaction@journaldesprofessionnels.fr Directrice de publicitÊ commercial@journaldesprofessionnels.fr RÊdaction : Didier Reuter : RÊdacteur en chef Yves GuÊrin : Journaliste journaldespros@wanadoo.fr Assistante d’Êdition Clothilde Guibot - 05 46 00 09 19 Poitou-Charentes-Limousin-VendÊe : Êdition master Centre-Val-de-Loire : Êdition franchisÊe Couplage publicitaire possible entre les 2 Êditions

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2013 - AOÛT - SEPTEMBRE2012 JUIN - JUILLETSEPTEMBRE-NOVEMBRE ÉDITION POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN - VENDÉE - VENDÉE ÉDITION POITOU-CHARENTES - LIMOUSIN p. p. 7

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Un moment fort de l'entreprise

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N°122

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MASTER DOSSIER

DOSSIER MANAGER

DOSSIER PRATIQUE

INFOS UTILES

FORMATION

BANQUE

ANTICIPER LES ÂŤ COUPS DURS Âť

DESIGN & PACKAGING

• Profiter de la crise pour se former • Les voies pour doper sa carrière • Master I, Master II et MBA • Fiche pĂŠdagogique : Les conditions du donnant-donnant

• Financer son dÊveloppement • Les principes de base d’une bonne gestion • Les diffÊrents tableaux de bord

• Les mÊthodes SWOT et 5M • Rôle des deux partenaires

• L’arme anti-crise • Une solution pour reconstituer ses marges

RH

MANAGEMENT

COMMUNICATION

• Les emplois porteurs aujourd’hui et demain • Pourquoi recourir à l’intÊrim ? • Recrutement : Toutes les erreurs à Êviter • Fiche pÊdagogique : CrÊer un bon CV

• GÊrer les Êmotions des autres • Muscler les capacitÊs de son cerveau • L’avis des coachs en rÊgion (publi infos et publi-rÊdactionnels)

• Systèmes d’information et nouvelles menaces • Les moyens de combattre la contrefaçon

CALCULER SON PRIX DE REVIENT

TOURISME & RESSOURCEMENT

CRÉATION & TRANSMISSION D’ENTREPRISE

TOP 100 ET TOP 10 DES ENTREPRISES RÉGIONALES

LES BON PLANS DE L’ÉTÉ EN POITOU-CHARENTES

• La psychologie de l’entrepreneur • Racheter une entreprise aux enchères • La rĂŠalitĂŠ en chiffres de la crĂŠation et de la transmission

• En partenariat avec Altarès • Classement global et par secteur d’activitĂŠ

• EvÊnements et festivals e l’ÊtÊ en RÊgion • Focus sur le tourisme rÊgional

VIE DE L’ENTREPRISE

ASSURANCES ET MUTUELLES

TÉLÉCOMS

JURIDIQUE

• SpÊcial rentrÊe vue par les leaders rÊgionaux • Best practices en leadership • Best practices en vente • Best practices en relationnel

• Qu’est-ce que la prÊvoyance ? • Les promesses de la 4G • Check-list des risques à assurer • Comment faire sans ADSL ? dans l’entreprise • Check-list des risques à couvrir par sa mutuelle • Pour une stratÊgie de gestion des risques professionnels

• DÊposer une marque • ProtÊger un logiciel, un objet, une idÊe, une invention

ENVIRONNEMENT & SANTÉ

PRÉVOYANCE & IMMOBILIER D’ENTREPRISE

FRANCHISE

COMMERCIAL

• Valider le projet de franchise • Les nouvelles tendances et secteurs en croissance

• Le plan d’action commerciale • Le tableau de bord commercial

• Le marchÊ du tourisme d’affaires • Les diffÊrentes formes d’incentive • Faire le plein d’Ênergie et rester optimiste • Fiche prÊsentation : Iles de RÊ, d’Aix et OlÊron

• Les mÊthodes de production agroalimentaire • Nutrition et bien manger • Enjeux Êcologiques et nouvelles taxes • Fiche pÊdagogique : les clÊs de la prÊvention

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• La prĂŠvention des risques et normes de sĂŠcuritĂŠ • Quels investissements en matière d’immobilier d’entreprise • Exemple de stratĂŠgie patrimoniale Ă adopter

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• SchÊma de calcul d’un coÝt de revient ? • Cas particulier de l’activitÊ libÊrale.

DĂŠcembre 2013 - Janvier 2014 NumĂŠro 117


REVUE DE PRESSE DES PROFESSIONNELS Q MANAGEMENT

Q RÉUNION

INSTAURER LA CULTURE D’ENTREPRISE

UN GASPILLAGE ANNUEL DE 60 MILLIARDS D’EUROS !

Une étude menée par le BCG (Boston Consulting Group) indique qu’il existe un fort décalage entre le management courant des équipes et la culture d’entreprise souhaitée par les managers. L’instauration de la corporate culture dans un grand nombre d’entreprises serait en fait handicapée, dès le départ, par l’ampleur de la tâche, le découragement et/ou la frustration des dirigeants face aux résultats obtenus. Pourtant selon le BCG « Une culture d’entreprise performante n’est ni compliquée, ni longue à mettre en place » dès lors que l’on réussit à traduire les valeurs de l’entreprise en principes opérationnels. Il propose pour cela 4 étapes permettant d’y arriver : • Définir d’abord la culture dont l’entreprise a besoin : flexibilité ou normalisation, prudence ou prise de risque, innovation ou tradition... • Comparer l’objectif poursuivi avec ce qui est déjà en place dans l’entreprise (habitudes, routines, usages, règles informelles…) • Identifier les comportements, les individus et les éléments de culture qui ralentissent l’entreprise dans son développement ou entravent sa performance (mentalité de certains, contraintes réglementaires, procédures administratives…) • Mettre en place la nouvelle culture et/ ou de nouvelles pratiques en s’appuyant sur les personnels qui ont déjà les bons comportements, puis mesurer régulièrement les progrès accomplis afin de s’adapter au rythme et à la réalité des équipes et enfin adopter une communication transparente et motivante afin de favoriser la mobilisation de tous (expériences réussies, mérites personnels, projets en route…).

D’après l’IHEE (Institut des Hautes Etudes de l’Entreprise), les cadres disent passer en moyenne 3H16mn par jour en réunions diverses. Ces derniers affirment pourtant que 42% des réunions ne sont pas utiles, ce qui représente en moyenne une perte de temps improductif évaluée à 1H22m par jour. Pour Catherine Berliet, consultante et auteure de Manager au quotidien, le problème est que si «Les chefs y trouvent l’occasion de réaffirmer leur rang… Les salariés disent y perdre leur temps mais tiennent à y assister pour se rassurer sur leur utilité». Un simple calcul fondé sur le tarif horaire d’un cadre (54€) indique que le temps quotidien perdu s’élève à 74 euros par personne, soit l’équivalent de 18 574€ sur une année. Avec les 3,25 millions de cadres recensés sur le plan national, le gaspillage représenterait donc chaque année l’équivalent de 60,4 milliards d’euros ! • Les chiffres clés de la réunionnite : 3H16 Temps moyen passé chaque jour en réunion 1H55 Temps moyen chaque jour consacré à la lecture des courriels 1H31 Temps moyen passé à préparer une réunion 1H06 Durée moyenne idéale d’une réunion 3 sur 5 Nombre de réunions jugées vraiment utiles 9 Nombre maximal de personnes pour une réunion efficace Source : IHEE

Q REVENUS 1 MILLIONNAIRE POUR 26 HABITANTS La France présente la plus forte densité de fortunes au monde avec près de 2,3

millions de millionnaires en terme de valeur de patrimoine, soit 1 millionnaire en dollars pour 26 habitants (3e position mondiale). C’est l’héritage qui produit principalement les gros patrimoines bien avant le fruit du travail et de l’épargne. Parmi les 1% les plus riches, ils sont 0.01% à gagner plus de 61 292€ par mois et 0.99% à gagner entre 7 451 et 61 250€. La hiérarchie actuelle des revenus les plus élevés au sein du top des 0.01% se trouve dans les services aux entreprises (avocat, consultants…) avec 26%, puis dans la banque et la finance (24%) et dans l’industrie (14%). Répartition des revenus mensuels pour une personne seule avant impôts et prestations sociales (base 2010) : de 1 583€ 50% de la population 1 584 à 3 183€ 40% de la population 3 184 à 7 450€ 9% de la population 7 451 à 61 250€ 0.99% de la population + de 61 292€ 0.01% de la population Source : Insee

Q PRÉCARITÉ SURTOUT FÉMININE Selon Hélène Périvier, économiste à l’OFCE, «La précarité est une situation dans laquelle se mêlent instabilité, insécurité et pauvreté». En France, ce sont les femmes qui sont le plus concernées du fait qu’elles subissent une très large majorité de contrats à temps partiel, des horaires atypiques, de fortes inégalités de salaires, une surreprésentation dans les secteurs et emplois dévalorisés. C’est aussi le fait de la hausse du nombre de séparations et de divorces conduisant à créer un grand nombre de familles monoparentales dont 80% sont assurées par les femmes. Une anomalie bien française fait que les allocations familiales ne sont versées qu’à partir du 2e enfant, alors que plus de 50% des familles monoparentales sont constituées d’une mère et d’un seul enfant.

Ainsi 29% des familles monoparentales sur 1,7 million vivent en dessous du seuil de pauvreté avec moins de 964€ par mois. • Typologie de la précarité féminine avec le pourcentage correspondant aux femmes (base 2010) : 80% des temps partiels 80% à la tête de familles monoparentales 57% des titulaires du minimum vieillesse 43% ne peuvent s’absenter de leur travail en cas d’imprévu 29% à la tête de familles monoparentales pauvres 22% sous le seuil de pauvreté (9% pour les hommes) Sources : Insee, Cese

Q SENIOR DU TONUS AU TRAVAIL Une étude publiée par l’Observatoire Cegos indique que 84% des seniors déclarent vouloir continuer d’évoluer professionnellement dans leur entreprise, bien qu’il existe peu de chance pour cela. Ils sont également 82% à affirmer qu’ils n’ont aucun problème relationnel avec les juniors bien que 68% d’entre eux formulent pour principal reproche le manque de courtoisie des jeunes, tout en appréciant chez eux leur dynamisme. De leur côté, les jeunes plébiscitent à 75% l’expérience des seniors qui permet de résoudre rapidement les problèmes tout en constatant, par ailleurs, la difficulté des seniors (77%) avec les nouvelles technologies. 78% des DRH affirment avoir mis en place des dispositifs spécifiques pour améliorer les conditions de travail des seniors afin de conserver leurs expertises clés, ce que confirment 41% des plus de 50 ans en indiquant que leurs aspirations sont actuellement mieux prises en compte par les entreprises. Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - L’Expansion

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Numéro 117 Décembre 2013 - Janvier 2014

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REVUE DE PRESSE DES ENTREPRISES Q MICRO ÉCONOMIE UN RAPPORT DE 1 SUR 99 L’écart se creuse entre les 99% de PME-TPE d’un côté et les 1% de grandes entreprises et ETI (entreprises de taille intermédiaire) de l’autre. Alors que les 200 grandes entreprises (+ de 5000 sal.) et les 4 500 ETI (250 à 5000 sal.) ont fortement contribué durant les 30 glorieuses à rattraper le retard économique de la France grâce à de grands programmes industriels impulsés par l’Etat (TGV, nucléaire, Airbus…) tirant derrière eux toute l’économie nationale, il n’en est plus de même aujourd’hui. Dorénavant les champions nationaux contribuent beaucoup moins à l’économie nationale (hormis pour l’emploi) en jouant à fond la carte de l’internationalisation et de l’externalisation, délaissant ainsi un grand nombre de soustraitants. Des petites entreprises qui, le plus souvent, sont soumises à des abus de positions dominantes de la part des grands donneurs d’ordre. Que dire également de la faible contribution fiscale des grands groupes qui, selon un récent rapport parlementaire, bénéficient de 21% d’imposition en moins que l’ensemble des entreprises du fait de l’optimisation fiscale réalisée grâce à leurs filiales étrangères.

UN ÉCART DE TRAITEMENT Un autre grand paradoxe est dans la concentration des financements publiques et des aides en R&D en faveur des grandes entreprises avec plus de 70% des affectations sur 2 522 M€, alors que ce sont justement les petites entreprises qui doivent innover pour survivre et se développer. Que penser également des politiques publiques lorsque seulement 50% du financement des PMETPE est assuré par le capital-investissement (5 Md€ entre 2009 et 2012 au lieu de 11,23 Md€ entre 2005 et 2008) alors que les grands entreprises se financent plus facilement sur

les marchés boursiers avec des taux d’intérêt plus bas (1.8%) contre 3.1% pour les autres (juin 2013). Dans ce grand écart de traitement entre les poids lourds et les poids légers de l’économie nationale, il en résulte le constat évident qu’un grand nombre de PME-TPE sont livrées à elles-mêmes, innovent peu, exportent peu, réalisent de faibles marges et offrent, en définitive (hormis le cas des autoentrepreneurs), un très faible taux de renouvellement du tissu économique tout en subissant un nombre important de disparitions. Répartition entre Grandes entreprises/ ETI et PME-TPE (base 2010 hors banques et assurances) : GE-ETI PME-TPE Nombre d’entreprises 0.6% 99.4% Effectif salarié 51.1% 48.9% Valeur ajoutée HT 56.5% 43.5% Chiffre d’affaires 63.2% 36.8% CA à l’export 82.7% 17.3%

30% 28% 10%

L’accès à la formation est plus difficile Les PME sont moins valorisantes sur un CV Les PME ne permettent pas de travailler à l’international

Q TVA 3 CHANGEMENTS DE TAUX A compter du 1er janvier 2014, le taux de TVA de 19.6% passe à 20%, le taux réduit de 5,5% est ramené à 5% et celui de 7% porté à 10%. Par dérogation, les encaissements intervenus après le 1er janvier 2014 pour une prestation réalisée avant cette date, et les encaissements effectués avant le 1er janvier 2014 pour des prestations exécutées après cette date, demeurent soumis aux anciens taux.

Source : Enquête Didaxis

Q TEMPS DE TRAVAIL 41 HEURES 36 MINUTES Une étude menée sur la concurrence sociale publiée par le think tank Notre Europe-Institut Jacques Delors indique que derrière les 35 heures officielles, les Français travaillent en réalité 6H36 de plus en moyenne. La durée hebdomadaire passée au bureau ou à l’usine serait de 41 heures 6 minutes soit presque autant que celle des Allemands (42 heures).

Q SANTÉ

Q SONDAGE L’ENTREPRISE IDÉALE

LES BIENFAITS DE LA CRISE !

Pour 75% des Français, l’entreprise idéale est incarnée par une PME dans laquelle existe une liberté d’initiative importante (34%), une possibilité d’évoluer et d’avoir des responsabilités (25%), de connaître son patron (20%), d’influer sur les décisions (16%). La « taille humaine » est un critère important du bien-vivre en entreprise pour 53% d’entre eux, surtout lorsque l’établissement est dans le privé (82% des avis). Si 69% des sondés préfèrent travailler dans une entreprise française, ils sont tout de même 1 sur 5 à préférer le modèle d’organisation et de management des entreprises allemandes. Principaux inconvénients à travailler dans une PME française : 31% Moins bien payés que dans les grandes entreprises

Dans une étude publiée dans The Lancet, 2 économistes américains ont montré que l’austérité tue davantage lorsqu’elle se traduit par des coupes dans les dépenses de santé. A l’inverse, selon une chercheuse de l’Irdes (Institut de recherche et documentation en économie de la santé), la récession serait bonne pour la santé sur le court terme car, lorsque l’on est au chômage ou dans la non activité, le temps dégagé permet de mieux s’occuper de soi, de se soigner et de faire du sport. Toujours selon elle, la moindre intensité du travail pour les salariés en poste diminuerait les risques de maladie vasculaire et la baisse de revenus réduirait les problèmes liés à la consommation d’alcool et de tabac. Une vraie propagande scientifique pour se motiver durant la crise !

Q COMMERCE LE PRÉAVIS POUR RUPTURE BRUTALE DE RELATIONS COMMERCIALES En vertu de l’article L. 442-6,1,5° du Code du commerce, la rupture brutale, même partielle, de relations commerciales établies engage la responsabilité de son auteur. Alors que ce cas était prévu initialement pour encadrer les relations des fournisseurs avec la Grande distribution, il est devenu depuis valable pour toutes les activités commerciales. Le préavis normal à respecter est de l’ordre de 1 mois par année d’ancienneté, sauf faute grave, peu importe que la relation soit formalisée dans un contrat ou soit de nature informelle. Par exemple, si l’ancienneté des relations est de 20 ans, c’est un préavis de 18 à 20 mois qu’il faut observer, ou régler par compensation, quel que soit le préavis contractuel initial. Le partenaire qui invoque le préjudice d’une rupture brutale peut demander que la relation commerciale se poursuive sous astreinte en saisissant le juge des référés, ou demander le versement d’une indemnité correspondant au nombre de mois de marge perdue sur la base de la marge brute moyenne des 3 dernières années. Principales sources utilisées : Alternatives Economiques - L’Expansion - Légifrance

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Décembre 2013 - Janvier 2014 Numéro 117


REVUE DE PRESSE INTERNATIONALE Q WEB PLANÈTE INTERNET En seulement 20 ans, depuis que le Cern a mis pour la première fois en ligne dans le domaine public ses travaux de recherche en 1993, propageant ainsi les technologies et les logiciels à la base du WEB (World Wide Web), il existe aujourd’hui davantage d’appareils connectés sur l’Internet (12 milliards) que d’humains vivants sur la planète (7 milliards). TOUR DE LA PLANÈTE WEB (base 2012) : Nombre d’appareils connectés : 12 milliards soit l’équivalent de 1,7 par terrien. Population d’internautes : 2,5 Milliards soit 35% de la population mondiale. Trafic Internet : 6 Go par individu et par mois soit l’équivalent de 1 DVD double couche mensuel. Principal utilisateur d’Internet : La Chine avec 564 millions d’internautes (UE = 222 millions ; France = 57 millions). Nombre de Data centers dans le monde : 500 000 représentant l’équivalent de la production électrique de 30 centrales nucléaires soit 1,4% de l’électricité mondiale (9% en France). Répartition du Trafic Internet : 56% vidéo, 25% fichiers, 18% web et email, 1% voix sur IP. Nombre de serveurs Google dans le monde : 900 000 (25 000 en 2000). Création de données : 90% des données actuelles ont été créées depuis 2010. Cela représente chaque jour 5,8 milliards de disques durs de 500 Go ou 2,9 trillions de données créées quotidiennement. Nombre mondial de sites Web : 698 823 509 (au 07/2013) soit 0.7 milliard. Le plus grand réseau du monde : Chinanet Backbone avec 116 932 576 adresses IP. Les grands réseaux sociaux : Facebook (1,06 milliard de membres actifs) ; Ozone

(712 millions en Chine) ; Tencent Weibo (507 millions en Chine) ; Twitter (200 millions) ; LinkedIn (225 millions) ; Google (135 millions) ; Viadeo (50 millions). Transmission d’Internet : 95% du trafic Internet mondial passe par les câbles sousmarins de fibre optique. Le plus long mesure 39 000km soit presque toute la circonférence de la Terre (40 000km). Chiffre d’affaires généré par les géants de l’Internet : Amazon (61,1 Milliards de dollars) ; Google (50,2 Md$) ; eBay (14,1 Md$) ; Tencent (7,1 Md$) ; Priceline (5,3 Md$). Source : Sciences et Vie

Q FINANCE LES BANQUES N’ONT RIEN APPRIS DE LA CRISE Depuis la faillite de Lehman Brothers en août 2008, il semble que le milieu bancaire ait renoué avec ses vieux démons. 63% des Américains ne s’y sont pas trompés en considérant que leur système bancaire n’a rien appris de cet épisode et reste aussi fragile qu’en 2009. Pour preuve, une finance de l’ombre qui a fortement augmenté pour atteindre les 632.6 trillions de dollars en juin 2013 (contre 507.9 en juin 2007) en jouant volontairement avec les contrats de produits dérivés sur les marchés non régulés. Les 6 plus grandes banques américaines affichent, de leur côté, des bilans encore plus hypertrophiés qu’avant la crise, du fait de la nature de leurs actifs qui s’élève à 9.6 trillions de dollars en juin 2013 (7.8 trillions $ en 2007).

LES PARADIS FISCAUX SURTOUT POUR LES BANQUES ET MULTINATIONALES Alors que le monde politique évoque sans cesse de manière assez hypocrite la lutte contre la fraude fiscale et les paradis fiscaux,

ce sont en fait les grandes banques et les multinationales qui en profitent le plus. Selon l’ONG CCFD-Terre solidaire, toutes les multinationales européennes détiennent des filiales dans les paradis fiscaux avec en moyenne, pour chacune d’entre elles, 117 filiales spécialisées correspondant ainsi à 29% de leurs filiales étrangères. En tout, les 50 plus grands groupes européens disposent de 5 848 filiales disséminées dans les paradis fiscaux dont, largement en tête, la Deutsche Bank avec 768 filiales. • Paradis fiscaux préférés des européens avec le nombre de filiales provenant de groupes étrangers : 943 Pays-Bas 791 État du Delaware (États-Unis) 557 Luxembourg 444 Irlande 374 Iles Caïmans 358 Belgique 343 Autriche 283 Suisse 235 Jersey 234 Hongkong Source : CCFD - Terre solidaire • Entreprises européennes les plus présentes dans les paradis fiscaux en nombre de filiales : Deutsche Bank (All.).......................... 768 Barclays (G.B) .................................... 345 Royal Bank of Scotland (G.B)............. 320 Allianz (All.) ...................................... 290 Metro (All) ........................................ 228 Volkswagen (All) ............................... 226 Lloyds (G.B) ...................................... 221 BNP Paribas (F.) ................................. 214 Generali (I.) ....................................... 203 Deutsche Post (All) ............................ 190 Source : CCFD - Terre solidaire

Q RICHESSE LA CROISSANCE PROFITE D’ABORD AUX RICHES Alors que près de 40 milliards d’euros de dividendes provenant de l’activité des fleurons du CAC 40 Français seront distribués l’an prochain au titre de l’exercice 2013, la planète des riches sait profiter de la crise. Alors que l’évolution des revenus aux États-Unis n’a été que de +0,4% pour 99% de la population américaine durant la période 2009-2012, les 1% de riches ont profité durant la même période d’une augmentation de +34.4% de leurs revenus. En 2012, 95% de l’augmentation de la richesse mondiale (+4,9%) a été captée par les plus fortunés. Ainsi, sur un an, le nombre de millionnaires dans le monde a augmenté de plus 2500 supplémentaires dont : + 1682 aux États-Unis (1682), + 287 en France, + 221 en Allemagne, + 90 en Chine ou encore +100 en Suisse et plusieurs centaines dans le reste du monde. Seul le Japon offre un solde négatif de millionnaires avec -1309 sur un an. A noter que les 1% des plus riches en France participent à hauteur de 14,4% des recettes fiscales nationales, alors que leur part dans le revenu national est de 3,1%, soit l’un des taux de contribution les plus forts parmi les pays membres de l’OCDE. Situation des 1% les plus riches avec en A leur part dans le revenu national et en B leur contribution à l’impôt au niveau national (base 2012) : A B Grande Bretagne 6% 8.1% Etats-Unis 5.6% 12.2% Belgique 4.4% 6.2% Allemagne 3.6% 6% France 3.1% 14.4% Sources : Crédit Suisse, FMI Principales sources utilisées : L’Expansion Sciences et Avenir

REVUE DE PRESSE EUROPEENNE LA FRANCE : CHAMPIONNE D’EUROPE DE L’INNOVATION… SUR LE PAPIER Chaque année, l’agence Thomson Reuters publie un classement des 100 champions de l’innovation dans le monde. Entreprises ou centres de recherches, ils sont sélectionnés selon quatre critères : le taux de succès (différence entre brevets déposés et ceux effectivement validés), la dimension mondiale (reconnaissance au-delà du pays d’origine), le fait qu’il repose sur des innovations réelles (et non sur l’amélioration de techniques existantes) et l’influence (nombre de fois où un brevet est cité par d’autres demandeurs). Cette année encore, la France est championne d’Europe de l’innovation et au 3e rang mondial derrière les États-Unis (45 entreprises sur 100) et le Japon (28). Douze entités françaises sur les 23 européennes figurent dans le Top 100 mondial : Alcatel-Lucent, Renault, Arkema, Saint-Gobain, Snecma, Thales, Airbus, Valéo, l’Oréal, Michelin, IFP Energies Nouvelles, le CNRS et le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique). Si le classement est élogieux, l’étude qui l’accompagne est plus mitigée. D’une part, la France est peu présente dans les deux secteurs en pointe aujourd’hui que sont l’informatique et l’internet. D’autre part, et surtout, la conversion des inventions de laboratoire en innovation industrielle ou de services, donc en emplois, est loin d’être optimale. Enfin, si le classement favorise par effet de masse les très grandes entreprises, il fait l’impasse sur les PME qui représentent aujourd’hui dans tous les pays, une grande partie de l’innovation. Or, la France ne brille pas par ses start-up qui seraient devenues des PME innovantes puis de grandes entreprises. La Suisse pointe au 2e rang européen avec quatre entreprises, devant l’Allemagne (3 dont Siemens), la Suède (2), la Belgique (1) et les

Pays-Bas (1)… mais rien pour le Royaume-Uni. La Chine, premier déposant de brevets en volume dans le monde, ne présente lui non plus aucune de ses entreprises dans le Top 100. La raison principale ? Seules 10% des innovations chinoises sont protégées au-delà de leur territoire nationale.

L’EUROPE FOURNIT PLUS DE LA MOITIÉ DE LA PRODUCTION MONDIALE DE VIN Selon l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), la production des 28 pays de l’UE a progressé de près de 11% en 2013, à 163,9 millions d’hectolitres, soit plus de la moitie de la production mondiale. L’Italie reste le premier producteur au monde avec 44.900 hl (+2%). La France, qui avait souffert d’une vendange historiquement faible en 2012, se place en seconde position à 44.082 hl (+7%) tandis que l’Espagne, 3e producteur mondiale, affiche la plus forte envolée de ses volumes (+23%). Ces trois pays représentent à eux seuls près de la moitié de la production de vin au monde. Loin derrière, se trouvent l’Allemagne (9.011 hl), le Portugal (6.740), la Roumanie (5.938), la Grèce (3.700)… Hors UE, la récolte a aussi progressé dans les autres grands pays producteurs que sont les Etats-Unis (22.000 hl), l’Argentine (15.000 hl), l’Australie (13.500), le Chili (12.800) ou l’Afrique du Sud (11.000). D’un autre côté, l’OIV prévoit une stabilisation de la consommation de vin dans le monde, impactée par la crise mais portée par l’extension des marchés des nouveaux pays consommateurs.

PRÉS DE 60% DES INTERNAUTES EUROPÉENS ACHÈTENT EN LIGNE En 2012, 75% des résidents de l’UE28 de 16 à 74 ans ont utilisé internet et près de 60%

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d’entre eux ont effectué des achats en ligne. Les plus « accros » sont au Royaume-Uni (82% des internautes achètent sur la toile, surtout des vêtements et l’alimentation), au Danemark et en Suède (79%, notamment pour les voyages), en Allemagne (77%) ainsi qu’en Finlande (72%). A l’inverse, la Roumanie (11%), la Bulgarie (17%) et curieusement l’Italie (29%) sont plus fidèles aux commerces de proximité. Globalement, les commandes de vêtements et d’articles de sport, les réservations de voyages et d’hébergement de vacances et, assez loin derrière, les livres représentent les achats en ligne les plus fréquents.

SÉCURITE ALIMENTAIRE: 59% DES EXPERTS SONT EN CONFLIT D’INTÉRÊTS Selon l’ONG bruxelloise « Observatoire de l’Europe industrielle », 120 des 209 membres-experts de l’EFSA, L’Autorité européenne de sécurité des aliments chargée d’évaluer les risques des substances présentes dans l’alimentation, sont en situation de conflit d’intérêts. Pourtant, début 2012, l’agence basée à Parme avait déjà été épinglée par le Parlement européen et la Cour des comptes pour sa gestion « inappropriée » des liens d’intérêts entre ses experts et le monde industriel. Suite à ces critiques, l’EFSA avait renouvelé 80% de ses membres. A en croire le récent rapport du CEO, cela n’a pas suffi puisque l’agence a récemment constaté près de 850 liens (contrats d’expertise-conseil, financements de laboratoires…) entre les nouveaux membres de l’EFSA et l’industrie. Dans neuf groupes scientifiques sur dix (« organismes génétiquement modifiés », « santé & bien-être des animaux », « produits phytosanitaires »...), la majorité des experts aurait des conflits d’intérêts. 8 des 10 présidents de groupe et 14 des 21 vice-prési-

dents seraient concernés. Enfin, selon l’ONG, la situation la plus problématique concerne le panel « produits diététiques, nutrition et allergies », dont 17 des 20 membres totalisent plus de 100 conflits d’intérêts. Le fait que les experts de l’EFSA ne sont pas rémunérés pour leur travail d’expertise auprès de l’UE pose la question de l’intérêt qu’il peut y avoir à se porter candidat…sauf à jouer du billard à trois bandes. La plupart sont professeurs d’université, chercheurs du secteur public, en activité ou en retraite. Selon l’EFSA « Les politiques européennes de recherche encouragent et parfois contraignent ces chercheurs du secteur public à travailler avec le secteur privé pour financer leurs recherches et promouvoir le transfert du savoir et de ses applications ».

DIVERSITÉ LINGUISTIQUE OU OMNIPRÉSENCE DE L’ANGLAIS ? Dans l’UE28, l’anglais est étudié comme langue étrangère par 94% des élèves du deuxième cycle de l’enseignement secondaire, loin devant le français (23%), l’allemand (21%) ou l’espagnol (18%). La prépondérance de l’anglais est également confirmée chez les adultes qui se déclarent « très bon » à Malte (53%), en Suède (43%), à Chypre (41%) ainsi qu’au Danemark et aux Pays-Bas (36%). Ils ne sont que 10% en Italie, 13% en France et 16% en Allemagne à bien maîtriser l’anglais. Globalement, deux tiers des européens déclarent connaître peu ou prou une langue étrangère : 99% au Luxembourg, 97% en Lituanie et en Lettonie, 94% au Danemark, 92% en Suède et en Slovénie. Contre seulement 51% en Espagne. Sources : Reuters, Eurostat, Le Monde, Diario de Noticias.

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MASTER DOSSIER : ENVIRONNEMENT X C’EST QUOI LE SUSTAINABLE DEVELOPMENT ? X LES 3 PILIERS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE X CROISSANCE VERTE, ILLUSION HUMANISTE OU PRAGMATISME ÉCONOMIQUE ? X GLOSSAIRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Q C’EST QUOI LE

SUSTAINABLE DEVELOPMENT ?

UNE 3e GÉNÉRATION DE DROITS ET DEVOIRS CITOYENS Les principes du Développement Durable (DD) font partie d’une 3e Génération de droits et devoirs du Citoyen qui ont été définis et valorisés à la fin du XXe siècle. Ils s’inscrivent directement dans la lignée des Droits de l’Homme de la fin du XVIIIe siècle et des Droits des Travailleurs de la fin du XIXe siècle. Ces nouveaux droits et devoirs s’appliquent au développement des sociétés modernes dans une optique de durabilité (Développement durable) pour les uns ou de soutenabilité (développement soutenable) pour les autres. Il s’agit là d’agir pour préserver les ressources terrestres en fortifiant les pratiques démocratiques sous l’angle

de l’éthique, de la solidarité et de la responsabilité dans 3 grands domaines : le social/ sociétal, l’écologie/environnement et l’économie. Les écologistes comme de nombreuses personnalités de divers bords politiques considèrent le terme « Développement durable » comme un oxymore, c’est-à-dire comme une alliance de mots contradictoires, opposés, antonymes. C’est d’ailleurs cette association linguistique qui donne toute sa force au concept de Sustainable development proposé par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement dans le cadre du Rapport Brundtland en 1987 du nom de sa présidente, Madame le Premier ministre Norvégien Gro Harlem Brundtland. La définition concise mais précise donnée alors au Développement soutenable est celui « Qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ». Depuis cette date, le concept de Développement durable a été adopté par 193 pays.

NAISSANCE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE C’est en 1971 que le Club de Rome lance un premier pavé dans la mare en publiant Halte à la croissance. Face à la surexploitation des ressources naturelles liée à la croissance économique et démographique, cette association internationale prône alors la croissance zéro en présentant le développement économique comme incompatible à long terme avec la protection de la planète. Il s’ensuit alors un climat de confrontation directe entre l’écologie et l’économie jusque dans la Conférence des Nations Unies sur l’Environnement humain à Stockholm tenue en 1972. C’est d’ailleurs cette Conférence qui est à l’origine du premier vrai concept de Développement durable baptisé, à l’époque, écodéveloppement. A partir de cette époque de nombreuses personnalités ont insisté sur la nécessité d’intégrer l’équité sociale et la prudence écologique dans les modèles de développement économique du Nord et du Sud. Il en découlera la création du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE),

Se former

LES 4 CONDITIONS DU DD

ainsi que le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). C’est en 1980 que l’UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) évoque pour la première fois l’idée de Sustainable Development (traduit à l’époque par Développement soutenable). Le terme passe presque inaperçu jusqu’à sa reprise dans le rapport de Gro Harlem Brundtland intitulé Notre Avenir à tous publié en 1987.

La solidarité : Agir de manière non égoïste entre les pays, les peuples, les générations et les membres d’une même société, afin de partager les ressources de la Terre (minerais, agriculture, eau, énergie…) entre concitoyens, entre pays riches et pauvres, entre l’Occident et les pays émergents. La précaution : Prendre des décisions sages afin d’éviter d’entraîner des catastrophes futures ou des effets collatéraux négatifs dès lors qu’il existe des risques possibles pour la santé ou l’environnement.

CHACUN EST CONCERNÉ Dans cette formulation, deux concepts majeurs sont évoqués : les besoins des individus et les «limitations» que l’on doit s’imposer à partir de 2 constats modernes évidents : la fracture Nord/Sud en terme de droit au développement humain ; la crise écologique associée à l’urgence de devoir sauvegarder l’environnement et ses ressources. Pour parvenir à créer les conditions d’un Développement durable maîtrisé, l’action se doit d’être collective et à grande échelle en faisant en sorte que les actions des uns ne soient pas contrariées ou annihilées par les actions des autres. La durabilité et la soutenabilité du développement supposent que le consensus soit général et que les pouvoirs publics, chaque territoire, chaque collectivité territoriale, chaque acteur économique, chaque citoyen de la société civile, s’engagent à travailler ensemble afin de réconcilier trois mondes qui se sont longtemps ignorés : l’économie, l’écologie et le social. Cette réconciliation suppose de développer conjointement des méthodes et des comportements économiquement efficaces, socialement équitables et écologiquement tolérables. Les innovations, initiatives, efforts collectifs et contributions individuelles sont le moteur du Développement durable, lequel doit se décliner aussi bien au niveau des ménages que des entreprises, au niveau local que global, à l’échelle du village comme à celle de la planète tout entière. La condition pour cela est que chaque individu dans ses rôles professionnels, publics et privés, se sente coresponsable de son lieu de vie et des progrès à accomplir en faveur des prochaines générations.

La participation : Mobilisation de chacun à sa manière, quel que soit son âge, sa profession ou son statut social, afin d’assurer la réussite de projets utiles et durables en local. La responsabilité : Engagement de chacun que l’on soit citoyen, actif, inactif, industriel, commerçant, artisan ou agriculteur, en acceptant le fait que celui qui abîme, dégrade et pollue, répare ensuite de manière réciproque ou proportionnée.

Q LES 3 PILIERS DU DÉVELOPPEMENT DURABLE Au début du XXIe siècle, il existe beaucoup de défis à relever (changement climatique, consommation d’énergie, production de déchets, menaces sur la santé publique, pauvreté et exclusion sociale, gestion optimisée des ressources naturelles, perte de biodiversité, utilisation des sols…) obligeant à repenser les modes de vie et la croissance en faveur d’une société plus sobre, plus efficiente et moins disparate dans la répartition des richesses. Dans le cadre du développement durable, cela nécessite d’agir de manière simultanée sur 3 plans : L’environnement, le social et l’économie.

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Lauréat sélection nationale des grappes d’entreprises 2011

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MASTER DOSSIER : ENVIRONNEMENT D’ABORD PROTÉGER LE CAPITAL NATUREL Dans le DD, le capital naturel est le complément physique du capital économique et financier. Il fait directement référence aux ressources naturelles renouvelables et non renouvelables tels que les minéraux, les espèces végétales et animales, les ressources fossiles (pétrole, charbon, gaz, uranium, etc.), les écosystèmes, la biosphère. L’ensemble de ces ressources doivent permettre, à la fois, d’assurer la perpétuation de la biosphère elle-même, fournir des biens et des services écologiques indispensables à la survie de l’humanité toute entière et favoriser la production économique à des fins d’épanouissement social et de qualité de la vie (production d’oxygène, épuration naturelle de l’eau, prévention de l’érosion, pollinisation des cultures, fourniture de services récréatifs, qualité et beauté des paysages…). Face à l’évidence que les ressources naturelles ne sont pas infinies, et sont même pour la plupart en voie de disparition, il s’agit de préserver, améliorer et valoriser l’environnement de proximité partout dans le monde, ainsi que les ressources naturelles, en maintenant les grands équilibres écologiques sur le long terme comme en réduisant les risques inutiles et en prévenant les impacts environnementaux néfastes. Les principaux enjeux environnementaux du DD sont donc les suivants : Économiser et préserver les ressources naturelles • Utiliser de façon optimale et efficace les ressources naturelles • Veiller à limiter le gaspillage (énergie, eau, matériaux, alimentation…) • Privilégier l’utilisation de ressources renouvelables (animales, végétales, minières, énergétiques, etc.) ainsi que les matériaux recyclables. Protéger la biodiversité et préserver les écosystèmes • Maintenir la variété des espèces animales et végétales afin de préserver les écosystèmes • Epargner les espèces menacées ou en voie de disparition • Intégrer les variétés anciennes ou rares • Favoriser les produits issus de l’agriculture biologique, biodynamique et raisonnée. Éviter les émissions de CO2 pour lutter contre le changement climatique • Optimiser les transports (personnes, prestations, marchandises) • Choisir de préférence des prestataires locaux pour les biens et services • Favoriser l’utilisation et la consommation de produits et d’espèces végétales de saison et de proximité. Gérer et valoriser les déchets • Limiter la consommation aux quantités nécessaires • Favoriser le tri, le recyclage et la valorisation des déchets • Concevoir une politique d’achat responsable à partir d’une analyse du cycle de vie des produits, de la sélection de produits issus du recyclage…

ENSUITE AGIR SUR LA DIMENSION SOCIALE/SOCIÉTALE Le capital social au sens du Développement Durable inclut non seulement le niveau d’éducation général de la population et ses formations spécialisées mais intègre, également, l’ensemble des institutions sociales utiles au développement des hommes et des territoires selon 3 grandes dimensions : • Le capital humain et relationnel (population, savoirs, savoir-faire, formation professionnelle, relations humaines, réseaux d’échange, niveau de confiance, de dynamisme…) ; • Le capital culturel (éducation, formations supérieures, valeurs communes, accès à l’information, arts, pratiques de loisirs et de sports…) ; • Le capital institutionnel et politique (institutions démocratiques, droits constitutionnels, réglementations, formes de régulation…). • Principaux enjeux sociaux et sociétaux modernes afin de veiller au bien-être et à la protection de tous ses citoyens :

Satisfaire les besoins humains • Permettre l’accès à chacun, quel que soit son niveau de vie, aux besoins essentiels assurant la dignité humaine : alimentation, logement, santé, accès égal au travail, sécurité, éducation, droits de l’homme, culture, etc. • Répondre à un objectif d’équité sociale et de véritable égalité horizontale (et non plus hiérarchique) en favorisant la participation de tous les citoyens sur les questions essentielles de santé, logement, consommation, éducation, emploi, culture, politique à suivre... Lutter contre l’exclusion et les discriminations Il s’agit de respecter et de protéger les personnes les plus faibles en situation de handicap, de maladie, de paupérisation, d’âge avancé, de minorité, de dépendance…, dans un modèle de société capable de : • Donner l’accès aux droits sociaux pour tous • Instaurer une politique sociale avancée • Garantir de bonnes conditions de travail • Favoriser la formation • Intéresser les salariés • Mettre en place une politique d’aide à la réinsertion professionnelle et personnelle • Développer des projets ciblés pour limiter les disparités : égalité Homme-Femme ; nivellement acceptable des rémunérations ; accessibilité pour tous… Favoriser la solidarité • Redistribution gratuite (aliments en excédent, matériels, livres, textiles non utilisés, hébergement…) • Réduction des inégalités sociales en participant ou en finançant des projets locaux sur le plan national ou international • Opter de préférence pour certains produits issus du commerce équitable afin de garantir un revenu minimal aux producteurs indépendants • Développer des relations altruistes et bénévoles, des dons de temps en faveur des plus démunis... Contribuer au bien-être collectif • Développer le dialogue social, favoriser les échanges horizontaux entre citoyens d’une même commune, ouvrir l’information entre acteurs d’une même chaîne d’intervenants (partenaires, clients, fournisseurs, salariés). • Investir principalement sur des investissements utiles à tous • Tenir compte des spécificités de chacun en proposant des actions ayant un impact positif sur les personnes concernées : accessibilité aux personnes à mobilité réduite, aménagement d’horaires pour les jeunes mères/ pères, relationnel bienveillant et personnalisé, motivation de groupe… Valoriser les territoires • Favoriser les produits et les savoir-faire locaux • Préserver, partager et diffuser le patrimoine local : culturel et naturel, incluant les traditions, langues, mœurs et arts sous toutes leurs formes de manière gratuite et facilement accessible.

ENFIN «RAISONNER» LA DIMENSION ÉCONOMIQUE Le capital économique représente l’ensemble des biens et services issus de l’extraction, de l’exploitation, de l’élevage, de la production, de la transformation, de la prestation, de la distribution, de la consommation et de la valorisation (usine, infrastructures, machines, outils, process technologiques, services marchands…). Il s’agit-là de développer la croissance et l’efficacité économique à travers des modes durables et raisonnés de production et de consommation qui soient aussi protecteurs de l’environnement et du social. En cela, les enjeux d’une économie responsable sont multiples et divers nécessitant, à chaque fois, une démarche d’expérimentation (mettre d’abord en place dans X% de l’activité (5 à 20%) puis augmenter progressivement le taux au fur et à mesure des retours positifs d’expérience). Les principaux axes d’action sont : Politique commerciale assainie • Définir une politique de prix qui n’obère pas le pouvoir d’achat du citoyen et du consommateur

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• Favoriser la juste rémunération des producteurs et le juste prix pour le consommateur • Limiter le nombre d’intermédiaires dans une même chaîne économique ou filière • Eviter ou sanctionner les pratiques commerciales léonines • Développer des pratiques commerciales innovantes et éthiques (commerce équitable, microcrédit, micro don…) Répartir équitablement les bénéfices et les richesses • Eviter la prédation financière en favorisant le partage équilibré du profit • Intégrer le coût social et environnemental dans le prix de revient et non dans les marges bénéficiaires • Chercher à aider, appuyer et développer le tissu économique local, les TPE et artisans • Réduire le niveau des taxations fiscales à un niveau raisonnable • Limiter le nombre de couches territoriales, d’organismes publics et semi-publics Faire appel à des méthodes alternatives • Favoriser une économie circulaire : réduire, récupérer, recycler, réparer au lieu de produire • Mettre en place une économie de la fonctionnalité : payer pour un service ou pour l’usage d’un bien au lieu du bien lui-même. Ex : auto-partage, habitat collectif, location de pneus aux kilomètres parcourus… • Inciter à la consommation collaborative et à l’économie du partage en mutualisant les ressources (compétences, temps, argent, biens) au travers de nouvelles formes d’échanges entre particuliers (partage, troc, échange, location) ainsi qu’à partir de nouveaux styles de vie collaboratifs (crowdfunding, coworking, colunching...)

QUELQUES EXPÉRIENCES DE DÉVELOPPEMENT DURABLE Elles sont quotidiennes partout dans le monde en démontrant souvent beaucoup d’inventivité. Parmi les plus courantes et banalisées : la collecte de déchets, le tri sélectif ou encore de simples éco-gestes chez soi (réduction de la consommation électrique, économies de chauffage, non gaspillage alimentaire, recyclage d’objets, covoiturage…). Participer individuellement au développement durable en adoptant des attitudes plus sobres, plus efficaces et plus performantes • Acheter des aliments de saison peu transformés et produits localement (exit les plats préparés surgelés ou les fruits importés par avion) • Faire sécher ses vêtements à l’air libre • Prendre des douches à la place de bains • Trier correctement les déchets pour un meilleur recyclage • Utiliser des ampoules basse consommation • Rouler avec des pneus correctement gonflés • Privilégier les équipements électriques de classe A sur l’étiquette énergie • Rouler avec un véhicule électrique • Choisir des produits respectueux de l’environnement portant un écolabel • etc. Participer collectivement en adoptant de nouveaux modes de consommation, de solidarité, d’habitat, de tourisme via… Le commerce équitable Cette démarche permet à de petits producteurs des pays du Sud ou du Nord, cultivant souvent dans le respect de l’environnement, de vivre décemment de leur travail grâce à un prix d’achat garanti à l’avance de leurs récoltes (café, chocolat, sucre, bananes, oranges, coton…) Le microcrédit Il s’agit de faibles montants d’argent qu’une association prête à des gens pauvres afin que ceux-ci puissent lancer une activité leur permettant de gagner leur vie. Ce «coup de pouce» est un bon moyen pour les plus pauvres d’accéder à une vie meilleure. Les quartiers durables Ce sont des quartiers où s’installe un mode de

vie durable : les bâtiments consomment peu d’énergie et émettent peu de CO² ; les habitants ont recours au maximum à des modes de déplacement non polluants ; le travail, les commerces et les écoles sont à proximité. Les décisions qui concernent le quartier sont prises avec l’ensemble des habitants. L’écotourisme C’est une façon de visiter un pays en découvrant sa nature, ses espèces et sa culture, en respectant son environnement et ses habitants. Ce mode de tourisme cherche à minimiser les conséquences négatives du tourisme sur l’environnement naturel et socioculturel.

Q CROISSANCE VERTE, ILLUSION HUMANISTE OU PRAGMATISME ECONOMIQUE ?

UN NOUVEAU MODE DE DÉVELOPPEMENT La crise économique et financière a convaincu un bon nombre de pays de la nécessité de se tourner vers un nouveau type de croissance économique. La croissance verte n’est pas censée se substituer au Développement durable (DD) mais doit être considérée comme un volet de celui-ci. Il s’agit d’un concept plus étroit centré principalement sur les avantages directs liés au DD que peuvent en retirer les économies nationales et internationales. Selon l’OCDE (organisme qui représente avant tout les pays du Nord), la croissance verte doit servir de locomotive capable de tirer l’ensemble des wagons du DD en misant principalement sur les domaines générateurs de valeur ajoutée comme ceux des éco-activités (assainissement de l’eau, recyclage et valorisation énergétique des déchets, dépollution des sites, énergies renouvelables) et certains grands secteurs traditionnels comme les transports, l’agriculture et le bâtiment. Pour faire simple, la politique de croissance verte consiste selon l’OCDE : «A favoriser la croissance économique et le développement tout en veillant à ce que les actifs naturels continuent de fournir les ressources et les services environnementaux sur lesquels repose notre bien-être. À cette fin, celle-ci doit catalyser l’investissement et l’innovation afin d’étayer une croissance durable et créer de nouvelles opportunités économiques».

UNE VISION D’ABORD ÉCONOMIQUE DU FUTUR Le pragmatisme économique de cette approche est lié au fait que l’érosion du capital naturel induit par la croissance économique et démographique des pays émergents augmente considérablement les risques pour le développement durable (tout en déséquilibrant le niveau de vie atteint par les pays de l’OCDE). Aussi, en continuant sur les bases actuelles d’utilisation à outrance des ressources disponibles, cette érosion ne peut que se traduire immanquablement par une raréfaction grandissante de l’eau, une aggravation des goulets d’étranglement liés aux ressources naturelles, une augmentation de la pollution, une modification irréversible du climat et surtout la certitude de pertes fatales dans la biodiversité. Ces tensions risquent, par ailleurs, de compromettre les perspectives économiques de croissance future des pays membres de l’OCDE pour deux principales raisons : • Le coût évident de substitution du capital physique au capital naturel qui induit le fait, par exemple, que si l’eau devient plus rare ou plus polluée, il faudra alors renforcer les infrastructures pour la transporter et l’épurer ce qui impose des investissements peu rentables sur le court terme, sans parler du problème de l’importance des coûts sanitaires.

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MASTER DOSSIER : ENVIRONNEMENT • Le changement de comportement ne suit pas nécessairement une trajectoire lisse et prévisible sous l’angle économique, ce qui suppose que pour ne pas interrompre la progression du niveau de vie enregistrée depuis les cinquante dernières années dans les pays de l’OCDE, il faut obligatoirement trouver de nouveaux moyens de produire et de consommer, voire redéfinir ce que l’on entend par «progrès» et surtout comment le mesurer.

et à la concurrence, de nature à créer de nouvelles sources de croissance économique sans nuire à la résilience des écosystèmes ». Naturellement, les stratégies de croissance verte doivent prêter une attention particulière aux problèmes sociaux et aux préoccupations relatives à l’équité qui peuvent résulter directement du verdissement de l’économie. Pour atteindre cet objectif, les nouvelles sources de croissance doivent obligatoirement tenir compte des exigences suivantes :

LES PISTES PRÉCONISÉES PAR L’OCDE

Une meilleure productivité Incitation à une plus grande efficience dans l’utilisation des ressources et actifs naturels notamment en améliorant la productivité, en réduisant la production de déchets et la consommation d’énergie, comme en affectant le principal des ressources aux usages présentant la plus forte valeur ajoutée.

Pour favoriser la croissance verte notamment dans les pays de l’OCDE, celle-ci préconise d’agir simultanément sur les leviers suivants : • Emplois verts et aspects sociaux • Fiscalité verte et approches réglementaires • Restructuration et renouveau industriel • Assainissement des finances publiques • Technologies vertes • Indicateurs verts • Examens par les pairs • Coopération entre les pays de l’OCDE et les économies émergentes • Engagement des acteurs intéressés

PRINCIPALES SOURCES DE CROISSANCE VERTE La Stratégie proposée par l’OCDE en faveur d’une croissance verte est de s’appuyer d’abord sur la masse considérable d’analyses, d’initiatives et d’actions menées depuis le Sommet de la Terre en 1992 et prévues dans les objectifs de Rio+20 en 2012. Elle a défini, pour cela, un programme d’actions opérationnelles relativement ciblées en vue d’arriver à des résultats concrets sur un certain nombre d’objectifs. Ce programme doit être mené en partenariat étroit avec les initiatives des autres grandes organisations internationales tels que le PNUE, la CESAP-ONU et la Banque mondiale. L’effort proposé est résolument centré sur « La création de conditions nécessaires à l’innovation, à l’investissement

Une hausse de l’innovation Rebondir sur toutes les opportunités d’innovation, d’entrepreneuriat et de recherche, en matière de problématiques environnementales lorsque celles-ci sont favorisées par les politiques locales. La création de nouveaux marchés Ouverture volontariste de nouveaux marchés par la stimulation de la demande en matière de technologies vertes, de biens, produits, services verts ou associés avec, à la clé, la création de nouvelles opportunités d’emplois.

DE L’INTENTION À LA RÉALITÉ Principales contraintes et problèmes à résoudre au niveau territorial, selon l’OCDE, de nature à peser sur la mise en place de la croissance verte : • Infrastructures déficientes • Faiblesse du capital humain et social • Médiocre qualité institutionnelle • Protection insuffisante des droits de propriété • Manque de financement et de subventions • Obstacles et incertitudes réglementaires

• Faible rendement de la R&D • Effets de réseau et de chaîne économique • Demande insuffisante d’innovations vertes • Manque de volonté et de capacité d’innovations radicales • Obstacles technologiques • Manque de volonté et de capacité des PME à adopter une stratégie d’innovation verte • Défaut de transferts internationaux de technologies Donner Confiance Renforcement de la confiance des investisseurs et des fonds d’investissements par l’amélioration de la prévisibilité des programmes d’innovation mais aussi incitation et motivation des consommateurs et des entreprises à acquérir ou utiliser des biens et services verts dans un contexte législative et fiscal favorable. Permettre la stabilité Recherche d’une atténuation dans l’instabilité haussière des prix liée aux ressources naturelles (pétrole, gaz, énergie…). Afficher une relative stabilité des actions menées par les pouvoirs publics face aux grands enjeux environnementaux en démontrant une capacité d’assainissement des finances publiques. Prendre en compte les risques latéraux Parallèlement à la recherche de croissance verte, il est nécessaire de prendre en compte les risques découlant des goulets d’étranglement qui se produisent inévitablement lorsque la rareté des ressources, ou la baisse de leur qualité, imposent de revoir les approvisionnements stratégiques ou encore d’investir dans des infrastructures à forte intensité de capital. Il s’agit également d’anticiper les déséquilibres frappant les systèmes naturels dont le risque est d’entraîner des effets soudains, néfastes et/ou potentiellement irréversibles. C’est le cas, par exemple, des effets locaux liés au changement climatique ou encore de l’érosion ciblée de la biodiversité.

QUID DU DÉVELOPPEMENT SOUTENABLE Quelques chiffres évocateurs concernant la réalité du Développement soutenable : 112 000 milliards USD : Valeur des économies d’énergie réalisées entre 2020 et 2050 grâce aux investissements dans des systèmes énergétiques bas-carbone. 1 300 milliards USD : Avantages mesurables en termes de santé publique de la loi sur la pureté de l’air des Etats-Unis. 153 milliards EUR : Valeur économique en 2005 de l’activité pollinisatrice des insectes (notamment abeilles) pour les principales cultures dont se nourrit le monde. 2 100 à 6 300 milliards USD : Prévisions d’opportunités commerciales potentiellement associées à la viabilité écologique dans les seuls secteurs des ressources naturelles d’ici à 2050. 6,4 millions : Nombre de décès imputables à la pollution de l’air qui pourraient être évités. 1,7 millions : Nombre de décès imputables à la pollution de l’eau touchant principalement des enfants de moins de 5 ans et qui pourraient être évités chaque année dans le monde. 30 ans : Gain d’espérance de vie acquis dans la plupart des régions du monde grâce aux progrès réalisés depuis 150 ans. 22 : Facteur par lequel la production économique a été multipliée au cours du XXe siècle. 50% : Baisse estimée des coûts de la lutte contre le changement climatique lorsque l’amélioration de l’espérance de vie est prise en compte. 33 % : Proportion de la population mondiale qui pourrait être affectée par le manque d’eau à l’horizon 2025. 25% : Proportion de la richesse dans les pays à faible revenu représentée par le capital nature.

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Décembre 2013 - Janvier 2014 Numéro 117


MASTER DOSSIER : ENVIRONNEMENT 10 % : Ampleur de la perte de biodiversité d’ici à 2030 si des mesures ne sont pas prises pour endiguer ce phénomène. 10% : Ampleur de la réduction des émissions mondiales de GES obtenue d’ici à 2050 grâce à la suppression des subventions aux combustibles fossiles. 2% à 4% : Ampleur des gains de revenus réels pouvant être obtenue en supprimant les subventions en faveur des combustibles fossiles. Source : OCDE

Q GLOSSAIRE DU

DÉVELOPPEMENT DURABLE

25 principales notions utilisées dans l’univers du Développement durable : Activisme actionnarial Volonté des actionnaires d’utiliser leur influence et leurs droits de vote associés à la détention de titres pour améliorer le comportement éthique, social et/ou écologique des entreprises ou encore favoriser le dialogue, en exerçant des pressions et en votant aux Assemblées Générales annuelles. Audit social Evaluation de l’impact de l’activité d’une entreprise, directement ou via ses sous-traitants, par rapport à certaines normes internationales et attentes exprimées par les parties prenantes notamment pour ce qui concerne les salariés (rémunération, liberté syndicale, non-discrimination, santé et sécurité au travail…) Capital naturel Extension de la notion économique de capital pour désigner les «biens et services» offerts par l’environnement. Concrètement, cela se réfère à un stock de ressources (par exemple la forêt) renouvelables ou non renouvelables capable de produire une série de biens (bois, arbres…) et services (séquestration du CO2, contrôle de l’érosion, habitat pour la faune sauvage…). Commerce équitable Le commerce équitable est fondé sur la préservation de l’environnement, le dialogue, la transparence, ainsi que sur le respect des droits élémentaires de la personne et des droits sociaux du travail. L’objectif poursuivi est de pratiquer une politique commerciale permettant une juste rémunération des producteurs amont afin que ceux-ci puissent avoir des conditions de vie décentes, prendre en charge leur propre développement et s’inscrire positivement dans un cycle de rentabilité économique. Techniquement, le Commerce équitable consiste à mettre en place des mécanismes de fixation de prix, de paiement et de logistique permettant d’encourager des conditions d’échanges équitables et durables avec les producteurs/salariés considérés comme «désavantagés» dans les grands marchés internationaux. Il a également pour vocation, en aval, de développer une consommation «éthique» et «citoyenne» par l’information en facilitant le repérage des produits et des magasins du commerce équitable. Compensation carbone D’un point de vue technique, la compensation carbone est un mécanisme de financement boursier par lequel une entité industrielle ou étatique vend financièrement, à une autre entité tiers, sa propre réduction de production carbone sous forme de crédits carbone (titres utilisés en Bourse). Le principe sous-jacent à la compensation carbone est qu’une quantité donnée de gaz à effet de serre émise dans un endroit peut être «compensée» par la réduction ou la séquestration d’une quantité équivalente de gaz à effet de serre en un autre lieu. Ce principe de «neutralité géographique» est au coeur des mécanismes mis en place par le Protocole de Kyoto. Coopération décentralisée Née durant l’après-guerre, la pratique des jumelages constitue la première forme de relations organisées entre collectivités locales relevant d’Etats différents. La loi du 6 février 1992 relative à l’administration territoriale de la République dans son titre IV «de la coopération décentralisée» reconnaît juridiquement le droit aux collectivités locales françaises de «Conclure des conventions avec des collectivités territoriales étrangères et leurs groupements, dans les limites de leurs compétences et dans le respect des engagements internationaux de la France.» Durabilité / Soutenabilité Certains préfèrent parler de développement durable et d’autres de développement soutenable.

Les tenants du terme «durable» préfèrent insister sur la notion de durabilité dans le développement, c’est-à-dire de cohérence entre les besoins et les ressources globales de la Terre sur le long terme, plutôt que sur l’idée d’une recherche de limite (soutenabilité) à partir de laquelle la Terre peut supporter l’humanité sans dommage irréversible. D’autres encore récusent le concept même de développement économique en préférant parler d’« utilisation durable » et de « décroissance durable ». Ecoefficacité Ce concept vise à faire plus (de produits, de valeur…) avec moins (d’énergie et de matières premières consommées, de déchets produits…). L’écoefficacité entend transformer progressivement l’industrie en y intégrant des considérations écologiques, même si l’accent est traditionnellement mis sur l’intérêt économique de la démarche (économies réalisées) plutôt que sur l’impact environnemental des pratiques industrielles. Economie solidaire Elle privilégie les actions sociales et environnementales locales par rapport aux objectifs commerciaux et financiers par différents biais : la microfinance (le crédit de solidarité), les systèmes d’échanges locaux, l’épargne ou l’investissement solidaire, le commerce équitable, les entreprises d’insertion… Ecoresponsablité L’écoresponsabilité consiste à intégrer les préoccupations environnementales et sociales dans la gestion du patrimoine et le fonctionnement des administrations publiques. La crédibilité de la dynamique engagée par la stratégie nationale de développement durable (SNDD) nécessite que l’Etat s’applique à lui-même les démarches qu’il entend promouvoir auprès des autres acteurs en prenant en compte les impacts économiques, sociaux et environnementaux de chacune de ses actions. Efficacité économique Dans le cadre du DD et de la croissance verte, l’efficacité économique vise à favoriser une gestion optimale des ressources humaines, naturelles et financières, afin de permettre la satisfaction des besoins des communautés humaines par la responsabilisation des entreprises et des consommateurs en regard des biens et des services qu’ils produisent et/ou utilisent. Cette approche concerne également l’adoption de politiques gouvernementales appropriées de type principe du pollueur/payeur (Pigou), internalisation des coûts environnementaux et sociaux, écofiscalité, etc. Empreinte écologique Outil de mesure de la pression qu’exerce l’homme sur la nature permettant d’évaluer la surface productive nécessaire à une population donnée pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d’absorption de déchets. Gouvernance d’entreprise Ensemble des relations entre la direction d’une entreprise, son conseil d’administration, ses actionnaires et les autres parties prenantes. La gouvernance d’entreprise doit fournir le cadre au sein duquel sont fixés les objectifs de l’entreprise et définis les moyens pour les atteindre et comment elle surveille les performances. Greenwashing Ce terme qui signifie «verdissement d’image» est surtout utilisé par les groupes de pression environnementaux pour désigner les efforts de communication des grandes entreprises sur leurs avancées en terme de développement durable, lesquels, le plus souvent, ne sont pas forcément accompagnés d’actions à la hauteur de cette communication. GRI - Global Reporting Initiative Initiative internationale créée en 1997 et soutenue par les Etats-Unis à laquelle participent les entreprises, les ONG, les cabinets de consultants et les universités afin d’élaborer un cadre, des lignes directrices, des indicateurs communs et des règles destinés aux établissements et aux organisations soucieux de développement durable. En France, c’est l’Observatoire sur la Responsabilité Sociétale des Entreprises (ORSE) qui travaille sur la mise en œuvre du référentiel GRI. HQE - Haute qualité environnementale Cette démarche initiée en 1996 porte sur le respect et la protection de l’environnement extérieur en matière d’habitat, ainsi que sur la création d’un environnement intérieur satisfaisant. Elle vise à limiter les impacts environnementaux des opérations de construction ou de réhabilitation à partir de 14 exigences environnementales (consommation de ressources naturelles, gestion

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des déchets, nuisances sonores...). IDH - Indice de Développement Humain Cet indice compris entre 0 et 1 est calculé par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement). Il permet de mesurer le niveau de développement des pays à partir de trois critères : l’espérance de vie à la naissance, le niveau d’instruction et le PIB réel. ISR - Investissements socialement responsables Ensemble des démarches consistant à intégrer des critères extra-financiers (sociaux et environnementaux) dans les décisions de placement et de gestion de portefeuille. Il peut prendre différentes formes : fonds socialement responsables, engagement actionnarial, produits financiers solidaires… Principe de participation Ce principe désigne la capacité d’action pour les citoyens, les acteurs économiques, sociaux et environnementaux d’être associés, en conformité avec la réglementation nationale, individuellement ou collectivement, à l’élaboration des décisions et des projets à visée collective. La «participation» peut prendre différentes formes en s’adressant aussi bien aux citoyens en tant qu’individus qu’aux groupes socioéconomiques constitués (associations, syndicats, entreprises). Cette implication peut être organisée à tous les stades de réalisation d’une politique publique ou d’un projet d’intérêt général (élaboration, décision, mise en oeuvre, évaluation). Elle suppose des efforts réels en terme de transparence dans la gestion du projet (communication et diffusion élargie, libre-accès aux informations, justification et argumentation des opérations programmées). Elle peut également impliquer une politique partenariale forte. Principe de précaution Par essence, la précaution renvoie à la prudence dans l’action en désignant : «L’ensemble des dispositions prises pour éviter un mal ou atténuer les effets négatifs». Le principe de précaution est souvent appliqué de manière autoritaire, technocratique et/ou restrictive lorsqu’il s’agit de renoncer à un projet en l’absence de connaissance des risques encourus ou compte tenu d’impacts jugés insupportables ou insurmontables pour les responsables politiques, le gouvernement ou de grands intérêts en jeu. Appliqué de façon positive et dynamique ce principe peut, au contraire, conduire à qualifier de manière raisonnée toute démarche à portée générale : programmation financière intégrant tous les coûts (fonctionnement, coûts environnementaux et sociaux) ; arbitrage entre les besoins et les risques ; mise en place d’un système de suivi et d’évaluation ; définition de mesures correctives ou d’accompagnement ; recherche de solutions alternatives… Principe de prévention Afin d’éviter après coup le recours à des solutions curatives ou à des remises forcées en conformité souvent coûteuses sur le plan financier et/ ou sur le plan politique, l’application du principe de prévention conduit à intégrer dès l’amont du projet, dans sa phase de conception, des options techniques ou organisationnelles qui doivent permettre un gain économique ou environnemental. Responsabilité sociale des entreprises (RSE) La Corporate Social Responsability ou Responsabilité Sociale des Entreprises est un concept par lequel les entreprises décident d’intégrer les préoccupations sociales et environnementales, voire de bonne gouvernance dans leurs activités, ainsi que dans leurs interactions avec toutes leurs parties prenantes et cela sur une base volontaire. L’objectif du RSE consiste à associer de manière éthique, la logique économique, la responsabilité sociale et l’éco-responsabilité. Il n’existe pas d’obligations législatives, de contraintes ou de pénalités, seulement une loi relative aux nouvelles régulations économiques (reporting extra-financier - article 225-102-1 du Code de Commerce) concernant uniquement les entreprises cotées en Bourse. Toutefois la norme ISO 26000, applicable aux entreprises qui le souhaitent, se structure autour de 7 questions centrales : • La gouvernance de l’organisation • Les droits de l’Homme • Les relations et conditions de travail • L’environnement • La loyauté des pratiques • Les questions relatives aux consommateurs • Les communautés et le développement local. Réseaux territoriaux : Agenda 21 Dans le cadre de l’Agenda 21 défini à Rio en 1992, les réseaux de villes et les communautés urbaines sont à même d’exprimer leurs besoins locaux et de mettre en œuvre des solutions ci-

blées à partir de 40 chapitres répartis en 4 sections. Dans cette optique, les collectivités territoriales sont en relation avec les entreprises, les universités, les grandes écoles et les centres de recherche afin d’imaginer sans cesse les solutions innovantes de demain. Stakeholder Cette expression qui signifie «partie prenante» recouvre l’ensemble des acteurs individuels et collectifs, les communautés et organisations influant sur les activités d’une entreprise ou d’un projet. Les parties prenantes peuvent être internes (salariés, participants) ou externes (clients, fournisseurs, prestataires, actionnaires, financiers, ONG, collectivités locales, société civile) dès lors que celles-ci sont concernées par une décision ou un projet, activement ou passivement, directement ou indirectement, et/ou que leurs intérêts peuvent être affectés positivement ou négativement à la suite de son exécution (ou de sa non-exécution).

Fédérer les professionnels du Bâtiment en Poitou-Charentes pour tendre vers les bonnes pratiques

Plus fort ensemble. Tel est l’idée portée par les Clusters quelque soit leur domaine d’activité. En Poitou-Charentes, et depuis 2007, le Cluster EcoHabitat crée une émulation dans le domaine des constructions, aménagements des territoires et réhabilitations durables. Le programme d’actions se décline autour de 3 axes : La mise en réseau, l’élaboration et animation de projets collaboratifs, et une offre de services. Les adhérents se retrouvent donc régulièrement pour échanger sur leur pratique, monter en compétence et se fédérer autour de projets innovants avec une recherche constante d’efficacité énergétique et environnementale. En 2013, une nouvelle reconnaissance est venu conforter l’action du Cluster qui est devenu en Poitou-Charentes le centre de ressources BEEP de l’ADEME pour les professionnels (réseau BEEP : Bati Environnement Espace Pro). Cela permettra une diffusion encore plus large sur le territoire des bonnes pratiques en matière environnementale. Pour les mois à venir, le planning est donc bien chargé avec par exemple : un atelier sur l’habitat passif, des visites de réalisations exemplaires chaque 2ème jeudi du mois, des formations ciblées : BEPOS, Effinergie +, éco-matériaux & réglementations… Que vous soyez maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, industriels, entreprises, bureaux d’études, collectivités ou bien encore chercheurs, si vous souhaitez partager vos compétences et entreprendre à plusieurs, rdv sur : www.clusterecohabitat.fr

Ses membres sont variés Face à une conjoncture morose, l’union semble être un remède efficace. Avec plus de 130 adhérents, le Cluster Eco-Habitat regroupe des professionnels de toute la région qui souhaitent réussir la transition à laquelle est soumise le monde de la construction et de l’aménagement aujourd’hui. Maîtres d’ouvrage, maîtres d’œuvre, industriels, entreprises, bureaux d’études, collectivités ou encore chercheurs, se retrouvent ainsi régulièrement pour échanger, partager et monter en compétence. Plusieurs types d’actions sont déclinés dans toute la région : ateliers et conférences thématiques, formations continues, visites et restitutions d’opérations exemplaires, aide aux projets innovants, projets collaboratifs, supports d’information, etc. Au programme de cette fin d’année : un atelier sur l’Habitat Passif, deux formations (étanchéité à l’air et RT 2012), ainsi qu’ un rendez-vous sur les financements et accompagnements d’ entreprises innovantes. Le Cluster animera également le village « Ecoconstruction et Aménagement Durable » les 12 et 13 octobre lors du prochain Salon de la Croissance Verte à La Rochelle. Les professionnels intéressés pourront également s’inscrire à la conférence consacrée aux « premiers résultats et enseignements pour les logements et les bâtiments BBC » avec l’intervention de trois experts. Pour en savoir plus et rejoindre cette dynamique régionale : www.cluster-ecohabitat.fr Principales sources utilisées : Afnor - www. developpement-durable.gouv.fr - www.un. org - www.vie-publique.fr - www.oecd.org www2.ademe.fr - www.mtaterre.fr - www2. ademe.fr - www.3-0.fr - www.globenet.org

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ACTUALITÉS VENDÉE EURIAL VA INVESTIR 12 M€ DANS SON USINE DE LUÇON

Le groupe coopératif Eurial, basé à Nantes, emploie près de 2.000 salariés et compte quatorze usines. Parmi celles-ci, l’unité luçonnaise sera bientôt exclusivement dédiée à la fabrication de mozzarella, un produit en pleine expansion grâce au marché de la pizza qui se développe dans tous les coins du monde, y compris en Asie. Dans les trois prochaines années, Eurial va investir sur le site jusqu’à 12 M€ pour transformer 200 millions de litres de lait en 21.000 tonnes de mozzarella, contre 7.000 tonnes aujourd’hui. L’effectif devrait ainsi passer de 100 à 150 salariés. De quoi donner de l’espoir aux soixante salariés du Petit vendéen, filiale du groupe Terra Lacta basée à Mareuil-sur-Lay, frappés par la fermeture programmée de leur usine. Rappelons que chaque année, le groupe Eurial transforme 1 milliard de litres de lait collectés dans les régions Bretagne, Pays de la Loire, Poitou-Charentes et Centre.

LE GROUPE DUBREUIL CRÉÉ DEUX HÔTELS À OLONNE-SUR-MER

Le groupe vendéen Dubreuil développe son pôle hôtellerie en implantant deux établissements à Olonne-sur-Mer. Les deux hôtels, qui seront prêts pour l’été 2014, seront adjacents avec une entrée et une façade donnant sur le boulevard du Vendée-Globe. Disposant au total de 120 chambres, ils seront exploités sous deux marques du Groupe Accor : Ibis budget pour une offre d’entrée de gamme et Ibis Style pour un positionnement qui associe confort et accessibilité tarifaire. Ce projet de 6,5 M€, hors foncier, générera la création d’une douzaine emplois permanents qui seront complétés par du personnel saisonnier.

RÉSIDENCE HÔTELIÈRE AU CHÂTEAU DE BOISNIARD

À Chambretaud, à cinq minutes du Puy du Fou, le Château de Boisniard élargit son offre avec la création d’une résidence hôtelière en partena-

riat avec « Le Puy du Fou évasion », l’agence de voyage du Parc d’attractions. L’hôtel+++++ qui compte actuellement 27 chambres pourra ainsi développer ses activités séminaires et tourisme. Dénommée « la Ferme du Boisniard », cette résidence hôtelière+++ comprendra 26 studios de 25 à 46 m2, livrables début juillet 2014. Un outil de défiscalisation Une « Résidence hôtelière » ou « Résidence de tourisme » propose des logements en location de courte durée avec des services similaires à ceux d’un hôtel. C’est un type d’hébergement qui peut accueillir aussi bien des familles pour leurs vacances que des salariés pour des séjours d’affaires ou des séminaires. Au départ, le promoteur du projet propose à des investisseurs privés d’acquérir un ou plusieurs logements, mettant l’accent sur les attraits défiscalisants d’un tel placement. Ensuite, l’investisseur a la possibilité d’utiliser son logement en résidence secondaire et/ou de le confier à une agence immobilière dédiée pour le mettre en location. À charge, pour l’hôtelier de remplir les chambres. Selon Marine patrimoine qui assure la commercialisation de la « Ferme du Boisniard », il faut prévoir un investissement minimum de 110.000 € pour un rendement estimé à 4,9%.

BIMÉDIA S’INTÉRESSE AUX BOULANGERIES

Créé en 2002 et implanté à La Roche-sur-Yon, Bimédia conçoit et distribue sur toute la France des terminaux de gestion destinés aux bureaux de tabac et maisons de la presse. Des caissesenregistreuses intelligentes qui permettent de visualiser en temps réel les entrées et les sorties de paiements, mais aussi la gestion des stocks, des factures ou du personnel. En parallèle, Bimédia propose un autre dispositif avec des écrans dirigés vers les clients, sur lesquels défilent la météo, l’horoscope, le dicton du jour, des résultats sportifs locaux… entre des annonces publicitaires. Bimedia a déjà commercialisé 6.300 terminaux après de 5.000 tabac-presse de l’hexagone, de Corse et des Dom-Tom.

Aujourd’hui, l’entreprise vise les boulangeries avec des terminaux adaptés à ce secteur : les premiers commencent à être installés en Pays de la Loire. D’autres projets sont dans la boite comme le compte Nickel, une carte bancaire sans chéquier éditée par la Financière des paiements électroniques qui permettra au client de retirer jusqu’à 750€ par mois, d’opérer des virements créditeurs et même de régler ses achats en ligne dans tous les commerces équipés du terminal Bimédia. La jeune PME emploie aujourd’hui 130 salariés dont 90 sur le site yonnais, affiche 163 M€ de CA en 2012 et prévoit une progression de 10% en 2013.

PROXINNOV, UNE PLATEFORME DE ROBOTIQUE POUR LES PME

Avec Proxynnov, la nouvelle plateforme de robotique installée à La Roche-sur-Yon, les industriels vont pouvoir mesurer les capacités bénéfiques des robots. Dans un local de 600 m2, quatre robots sont déjà à leur disposition : ABB capable de soulever des charges de 150 kg, Kuka très polyvalent, Yashkawa qui déplace des objets sur plusieurs mètres et Staübli plutôt spécialisé dans l’agroalimentaire. Les PME pourront aussi y tester confidentiellement leurs idées dans l’une des cellules de travail, avec le soutien des techniciens de Proxinnov. Ceux-ci proposeront également des conseils, des veilles spécialisées, des diagnostics ou des partenariats. Par ailleurs, la plateforme sera aussi un lieu d’enseignement pratique, notamment pour l’Icam (Institut catholique des arts et métiers) de La Rochesur-Yon qui disposera d’un robot sur lequel viendront se former les étudiants. Selon des chiffres récents, la France ne compte que 33.000 robots alors que l’Italie en affiche 65.000 et l’Allemagne 175.000.

LE LOGIS DE LA CHABOTTERIE AGREE RELAIS & CHATEAUX

Au coeur de la Vendée, dans un décor raffiné tout de verre et de bois et en parfaite harmo-

nie avec la nature, Thierry Drapeau complète son offre épicurienne. En effet, depuis août 2013, au restaurant étoilé s’ajoute un hôtel de luxe au sein du Logis de la Chabotterie, haut-lieu de la guerre de Vendée où fut arrêté le général Charette. Affilié à la prestigieuse chaîne Relais & Châteaux, l’établissement dispose de 3 suites, 14 chambres « luxes », 6 Chambres « supérieures » et 5 Junior suites. Orfèvre de la gastronomie, Thierry Drapeau partage également son savoir-faire en proposant ses «Ateliers du Chef», des cours de cuisine haut de gamme, une fois par mois sur réservation.

K@VENDEE: LEVIER DE CROISSANCE DES PME VENDÉENNES

Conçu et animé par la CCI et l’IUMM depuis mars 2009, le dispositif K@Vendée est un fonds d’investissement qui permet de financer le développement des PME vendéennes, via le renforcement de leurs fonds propres par une prise de participation au capital. Un dispositif qui s’appuie sur la Loi Tépa qui permet aux souscripteurs de l’ISF de défiscaliser une partie de leur investissement. L’intérêt est réciproque : les PME vendéennes se procure des fonds propres leur permettant d’accéder plus facilement à des concours bancaires tandis que les souscripteurs ont la satisfaction d’investir dans des entreprises locales et de participer au développement de l’économie vendéenne. Depuis 2009, le dispositif K@Vendée a réuni près de 300 investisseurs qui ont apporté des capitaux dans une quarantaine d’entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité. En 2013, six entreprises ont été accompagnées par K@Vendée : la confiserie Bonté Pinson, Néo-Electronics, Cd’O, le parc de loisirs Indiann Forest, l’Hôtel « la Maison dans l’eau » et Vendée Protection Incendie. Les prochains dossiers doivent être transmis à la CCI avant fin mars 2014. Sources : Usine Nouvelle, Ouest-France, Communiqués de presse.

ACTUALITÉS LIMOUSIN FINS DE CARRIÈRE : PRÉS DE 100.000 DÉPARTS EN LIMOUSIN D’ICI 2020 Entre 2010 et 2020, près de 100.000 actifs sur 296.000 devraient cesser leur activité en Limousin, soit un taux de retrait de 34%, contre 31% au niveau national. Ce volume massif de départs est la conséquence de l’arrivée des générations du baby-boom à l’âge de la retraite mais aussi du poids des seniors en Limousin: 28% des actifs ont aujourd’hui 50 ans ou plus, contre 25% au niveau national. Côté positif : les besoins en renouvellement, même partiels, de ces 100.000 postes constitueront le principal moteur des opportunités d’emploi à venir au-delà des dynamiques (expansion, mutation ou déclin) propres à chaque métier. Le secteur des services sera le plus impacté. 13.600 personnes cesseront leur activité dans les métiers de services aux particuliers et aux collectivités entre 2010 et 2020, soit 2 actifs sur 5. Quasiment tous ces métiers seront touchés, notamment les employés de maisons (56%), les aides à domicile (45%) ou les assistantes maternelles (42%). 13.000 départs dans l’industrie. En seconde position, les métiers liés à l’industrie enregistreraient 13.000 départs, soit 3 ouvriers sur 10 et jusqu’à 5 sur 10 dans le secteur du textile et du cuir. Il est d’ailleurs à craindre que les départs dans ces segments d’activités traditionnelles aujourd’hui en déclin comme le cuir, le bois-imprimerie ou la céramique des arts de la table, ne seront qu’en partie compensés… sauf à confirmer les dérivés en cours de développement tels que les céramiques techniques, le bois de construction ou le bois énergie. Un tiers de partants dans le bâtiment et le commerce Près de 8.000 actifs du bâtiment et des travaux publics partiront entre 2010 et 2020, soit 32% d’entre eux. Le commerce serait plus modestement impacté avec 7.400 départs, soit 1 vendeur sur 5.

La santé, l’action sociale et les métiers de la banque seront aussi largement concernés Plus de 9.000 départs sont prévus dans le domaine de la santé et de l’action sociale en Limousin. Pour exemple, 36% des médecins cesseraient leur activité, soit 1.800 praticiens qui devront être remplacés. Idem pour les métiers de la banque qui seront fortement affectés, en particulier chez les cadres avec 45% de départs. En raison des progrès techniques (traitements automatisés, dématérialisation des opérations), les départs de personnel de back-office des banques ne seront pas tous remplacés. Idem pour les 44% de cadres des services comptables, administratifs et financiers des entreprises qui devraient partir d’ici à 2020.

PLUS D’ACCIDENTS DU TRAVAIL EN 2012 Selon la Carsat (Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail du Centre Ouest), les accidents du travail sont repartis à la hausse en Poitou-Charentes et Limousin en 2012 : +3,2% malgré un effectif salariés stable (-0,2%). Idem pour le nombre d’accidents graves (+6,9%), pour la durée moyenne des arrêts de travail (+1,1%), pour les TMS (+19,8%), pour les maladies liées à l’inhalation de poussières d’amiante (+38,9%) et pour les surdités professionnelles. Seul le taux d’incapacité permanente diminue (-6,2%). La progression des accidents de travail (38 accidents pour 1.000 salariés) est surtout significative dans l’intérim, la grande distribution et les transports tandis que le BTP affiche au contraire un indice de fréquence en baisse de 4,2%. 29 décès ont été constatés dans les deux régions en 2012 : 2 dus à un accident de la route, 10 consécutifs à des accidents cardiaques, 4 directement liés à l’exécution d’une tâche de production et 13 à la suite d’une maladie professionnelle, dont 11 consécutives à l’inhalation de poussières d’amiante. www.carsat-centreouest.fr

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AVEC « ARCOLAB », AREVA ET ROCHE ŒUVRENT CONTRE LE CANCER Implanté à Razès depuis mars 2013, ARCoLab est un laboratoire commun à la filiale santé d’Areva et au laboratoire Roche. Encore confidentiel mais considéré comme l’un des laboratoires de médecine nucléaire les plus avancés, il travaille à la mise au point de nouveaux traitements contre le cancer en utilisant la radioimmunothérapie. Une thérapie qui associe des anticorps (développés par le laboratoire suisse), au plomb 212 (un isotope rare produit par la filiale santé d’Areva). L’équipe d’ARCoLab est composée de cinq chercheurs et ingénieurs qui devraient publier leurs premiers résultats cliniques en 2014. Si ils sont concluants, le projet se convertirait, dès 2020, en une nouvelle génération de traitements anti-cancer. Le plomb 212 sera produit en Limousin Parallèlement à ce projet, Areva Med a construit à Bessines-sur-Gartempe le laboratoire Maurice Tubiana destiné à purifier un plomb 212 dont la durée de vie n’est que de dix heures. D’ou l’intérêt d’une grande proximité avec Razès.

ID BIO CERTIFIÉE ISO 9001 Créée en 1993 et implantée sur la technopole Ester depuis 1996, ID bio est spécialisée dans l’extraction et la purification de protéines végétales et animales. L’entreprise propose des gammes complètes d’ingrédients aux grandes marques de la cosmétique (extraits végétaux, huiles végétales, liposomes…). Elle officie aussi dans le domaine du « Diagnostic In Vitro » (sérum albumine bovine, fibrinogène bovin, dérivés de sang de lapin…). Après la certification ISO 14001 reçue en avril 2011, ID Bio complète son engagement normatif avec l’obtention, en juillet 2013, du certificat ISO 9001:2008. Un label qui récompense un management tourné vers l’écoute client, la gestion de projet et la maîtrise réglementaire. Un faire-valoir utile pour cette entreprise qui réalise

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40% de son CA à l’export : Afrique du Sud, Allemagne, Belgique, Colombie, Corée du Sud, Espagne, Etats-Unis, Inde, Iran…

IT4DATA PROTÈGE VOS DONNÉES

Créé en juillet 2013, IT4Data propose des prestations dans le domaine du stockage et de la sauvegarde de données informatiques. Aujourd’hui, le volume de celles-ci ne cesse de croître et les entreprises se doivent de les gérer et de les protéger au mieux. L’objectif d’IT4Data est d’accompagner les PME qui préfère souscrire un service plutôt que d’investir dans du matériel de sauvegarde. Dans un premier temps, la jeune entreprise qui s’est installé à Ester propose deux types de prestations : une activité de conseil, de prestation de service et de formation, puis une activité de support & maintenance de solutions de sauvegarde.

I.CERAM MISE SUR L’EXPORT ET L’INNOVATION

Depuis 2006, I.Ceram conçoit et fabrique des implants métalliques, polymères ou céramiques destinés aux différentes articulations du corps humain. La qualité des brevets déposés par ses chercheurs et le savoir-faire de son laboratoire lui confèrent une destinée internationale. De fait, en Europe, sa prothèse de cheville est distribuée en Italie, en République Tchèque et peut-être bientôt en Turquie. Présent aussi au Brésil, I.Ceram multiplie les contacts pour élargir la diffusion de ses implants orthopédiques en Amérique du Sud et au Costa-Rica. Si l’entreprise de la Technopole d’Ester mise sur l’export, elle parie aussi sur l’innovation : un brevet va être déposé pour une vis destinée au blocage des fractures simples du col du fémur tandis qu’une nouvelle gamme de prothèses entre au catalogue… sans oublier le lancement en production d’une plaque humérale qui sera commercialisée en 2014. Sources : Insee Limousin, Les Brèves d’Ester, Usine Nouvelle

Décembre 2013 - Janvier 2014 Numéro 117


ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES 16

CHARENTE

LA CCI DE CHARENTE SUR LES RAILS Les Chambres de Commerce et d'Industrie de Cognac et d’Angoulême ont définitivement adopté le protocole de coopération qui doit aboutir à la création d'une seule et unique Chambre sur l'ensemble du département. Si le décret ministériel sera signé début 2014, la nouvelle institution ne sera opérationnelle qu’en janvier 2016, à l’issue des prochaines élections consulaires qui auront lieu fin 2015. La CCI de la Charente, dont le siège sera à Angoulême, comptera 48 élus issus des cinq antennes locales: Angoulême, Cognac-Ouest-Charente, Confolens, Ruffec-Mansle et Chalais. A noter que Cognac conservera une délégation spécifique avec une direction et une présidence propres. Avec 13.000 entreprises recensées pour environ 67.000 salariés et une contribution financière de 84 M€, la CCI de la Charente se situera au second rang des CCI de la région, derrière la Vienne mais devant les DeuxSèvres, La Rochelle et Rochefort.

COGNAC, PRIX DE LA VIGNE TOUJOURS EN HAUSSE Selon la Draaf (Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt), en 2012, le prix de vente moyen à l'hectare de vigne a dépassé les 40.000€ en Charente et approché les 30.000€ en Charente-Maritime, soit respectivement +14% et +11% sur un an. Des hausses qui s’expliquent par l’embellie du marché du cognac, notamment dans les crus prestigieux où l’offre est faible et la demande insistante. En Grande Champagne, dans la zone de Segonzac, l’hectare s’est négocié 45.000€ en moyenne et jusqu’à 58.000€ sur les meilleures parcelles. « Des vignes bonnes à arracher arrivent même à se vendre 25.000€ /ha » selon la Draaf qui considèrent que « les prix sont déconnectés des réalités économique et agronomique ». Jugés exorbitants, ils ont notamment pour effets d’attirer dans le vignoble des profils plus «investisseurs» que «professionnels», d’accélérer le mouvement de concentration des grands intervenants et d’interdire l’installation de jeunes viticulteurs hors cadre familial.

« VS PACK », DU 3 AU 5 DÉCEMBRE À COGNAC Les appellations emblématiques, Cognac, Bordeaux, Champagne... connaissent un succès mondial et symbolisent la confiance portée aux produits français. Et si ce positionnement était à mettre, en partie, au crédit du design et du packaging ? la 7e édition de VS PACK, salon de l'innovation packaging & technologique des Vins et Spiritueux, qui aura lieu à Cognac du 3 au 5 décembre pourrait bien le prouver une fois de plus. Pendant 3 jours, les professionnels exposeront les nouvelles tendances du design et les solutions packaging innovantes : des emballages plus recyclables, moins volumineux, permettant une meilleure conservation, des solutions adaptées aux exigences réglementaires, des innovations technologiques pour lutter contre la contrefaçon et des designs adaptés au luxe et aux différentes exigences de consommation. Par ailleurs, un cycle de conférence couvrira les grandes tendances actuelles comme le « packaging responsable » avec l’éco-conception, le packaging innovant avec le packaging connecté ou le packaging luxe comme levier stratégique… www.vspack.com

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CHARENTE-MARITIME

LA ROCHELLE-GENEVE AVEC EASYJET EN 2014 Du 25 juin au 30 Août 2014, EasyJet ouvre une ligne La Rochelle-Genève à raison de deux vols aller-retour par semaine, les mercredis et samedis. Et ce, à partir de 28€ l'aller simple (les réservations sont déjà ouvertes). Compte tenu du pouvoir d’achat des Suisses, ces nouvelles rotations devraient doper le tourisme et entraîner des retombées significatives pour le territoire, notamment en matière de nautisme et de thermalisme. D’autres discussions sont en cours pour l’ouverture de lignes vers Amsterdam et l’Allemagne.

LA CHARENTE-MARITIME SE DOTE D’UN BUREAU DE REPRÉSENTATION EN CHINE Le Conseil général de Charente-Maritime, accompagné d’une délégation d’entreprises, a inauguré un bureau de représentation du département à Shenyang, capitale de la Province du Liaoning, un des poumons économiques de la Chine du Nord-Est. Avec plus de 8 millions d’habitants, c’est la 10e ville la plus peuplée de Chine. Au cœur de la stratégie départementale baptisée « Horizon Chine », ce bureau facilite la prise de contact et accompagne l’implantation des entreprises dans l'Empire du milieu. Il animera également le club d'entreprises charentaises présentes en Chine dans des secteurs aussi différents que le tourisme, le nautisme, l'agroalimentaire, l'horticulture, les transports, la santé, la culture ou l'enseignement supérieur.

NOUVEAU POLE INDUSTRIEL DÉDIÉ À L’AÉRONAUTIQUE, À ROCHEFORT En 2012, le Conseil Général de CharenteMaritime rachetait le site rochefortais de l’équipementier automobile KPI (ex-Foggini), fermé en novembre 2011. Une implantation qui avait connu jusqu'à 700 salariés dans les années 90. L’objectif était, comme pour Zodiac trois ans plus tôt, de reconquérir une friche industrielle pour y implanter une nouvelle activité. Une initiative qui aujourd’hui trouve son aboutissement puisque l’ancien site KPI, avec ses 4,4 hectares et 17.000 m2 de bâti, héberge depuis peu un nouveau pôle industriel dédié à l’aéronautique. Début 2014, la Sogerma occupera le bâtiment principal de 8.600 m2 avec son soustraitant rochefortais, Soflog-Télis. La filiale 100% EADS s’offre ainsi une seconde vitrine et une meilleure accessibilité. La Simair est déjà partiellement installée dans un autre bâtiment de 4.000 m2, juste en face de son usine actuelle. Enfin, l’Union des Industries Mécaniques et Métallurgiques (UIMM) loue une aile de 500 m2 pour y accueillir un centre de formation spécialisé dans l’aéronautique qui permettra de préparer des jeunes ou des salariés à des qualifications qui correspondent à la demande des entreprises locales. Attirés par la cohérence du projet, d’autres entreprises devraient bientôt intégrer le pôle pour lequel le Conseil Général a investi plus de 3 M€.

HÔTELLERIE : DES ALTERNATIVES LOCALES AUX CENTRALES DE RÉSERVATION EN LIGNE Bien sûr, il y a booking.com, expedia.fr ou voyages-sncf.com, des centrales de réservation en ligne pour réserver ses nuitées d’hôtel. Pratique pour le client mais pas toujours favorable pour l’hôtelier qui se voit prélever une commission de 15 à 25% sur le prix TTC de la chambre. Le concept de Fairbooking Le site internet Fairbooking, créé par le Club hôtelier de l’agglomération nantaise, se présente comme une alternative aux puissantes « online travel agencies » (OTA). Le concept s’appuie sur le principe de réciprocité ou de commerce équitable : une relation directe entre hôteliers et clients assortie d’un avantage, d’une réduction, d’un petit-déjeuner

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offert ou d’un surclassement à la place de la commission que l’hôtelier aurait dû verser à une OTA. Aujourd’hui, Fairbooking compte 1.000 établissements adhérents dont une quinzaine en Charente-Maritime. De son côté, le Club des hôteliers restaurateurs du Pays royannais (60% du parc) a ouvert son propre site de réservation en ligne, avec le soutien de l'office municipale du tourisme de Royan. www.hotels-royan.com

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DEUX-SÈVRES

L’AIRE URBAINE DE NIORT A L’HORIZON 2030 La Communauté d’Agglomération de Niort (CAN) a mené pendant l’année 2013 un exercice de prospective intitulé « Aire Urbaine de Niort 2030 » visant à identifier les tendances et à imaginer différents scénarios pour l’avenir du bassin niortais. La CAN s’est appuyée, entre autres, sur une étude commandée à l’Insee Poitou-Charentes portant sur les dimensions démographique, sociale, économique et écologique du bassin niortais. Tour d’horizon de cette aire urbaine composée de 77 communes dont 3 en Vendée, où résident 151.250 personnes, dont près de la moitié à Niort, Aiffres, Chauray et Bessines. Ces quatre communes formant le pôle urbain de Niort autour duquel s’articule le fonctionnement économique et démographique de l’aire. L’aire urbaine de Niort offre plutôt de bonnes conditions d’emploi… Davantage d’emplois en CDI, moins de temps partiel, forte présence des femmes (+ de 50% des emplois), taux de chômage plus faible qu’ailleurs, part des cadres en progression, revenus moyens plus élevés que dans le reste de la région : la crise n’épargne pas totalement l’aire urbaine de Niort mais les chocs sur le marché de l’emploi y sont mieux absorbés qu’ailleurs, selon l’Insee. Précisons que sur les 71.400 emplois fournis dans l’aire niortaise, les trois quarts se situent à Niort, Chauray ou La Crèche. … grâce à la présence des mutuelles. La présence historique des mutuelles à Niort explique en grande partie ces bonnes conditions d’emploi. En effet, 18% des postes de l’aire dépendent du secteur des activités financières et d’assurance, juste derrière la fonction publique (23% des postes). Sans compter les effets d’entraînement des mutuelles sur l’économie locale induits par des emplois indirects et l’arrivée des familles accompagnant les nouveaux salariés. La présence des mutuelles induit notamment une demande significative en sous-traitances informatiques et de services aux entreprises. De fait, les effectifs du secteur informatique ont plus que doublé en 10 ans et représentent désormais 1,9% de l’emploi niortais. Idem pour le tourisme d’affaires qui représente 7 nuitées sur 10 grâce aux mutuelles. + 10% de population en dix ans Portée par cette relative bonne santé de l’emploi, l’aire niortaise a gagné 10% de population entre 1999 et 2009, soit près de 14.000 habitants, contre +3.000 la décennie précédente. Les nouveaux arrivants sont surtout des actifs entre 25 et 50 ans, souvent très qualifiés, notamment des familles avec des enfants. Cette croissance démographique s’accompagne d’une poursuite de la périurbanisation, notamment dans l’est de l’aire urbaine, à proximité de l’axe Niort–La Crèche–Saint-Maixent-l’École. Le nombre d’inactifs augmenterait d’ici 2035 Si les tendances démographiques se poursuivent, 184.000 personnes habiteraient l’aire de Niort en 2035, contre 151.250 aujourd’hui. En revanche, compte tenu du vieillissement de la population, plus de 100.000 seraient des inactifs. Pour la CAN, l’un des principaux enjeux des prochaines années est donc de pérenniser le rebond d’attractivité de l’aire niortaise en faisant mieux connaître les atouts d’un territoire qui doit affirmer sa place entre Poitiers et La Rochelle.

NIORT, CAPITALE DE LA BIODIVERSITÉ 2013 « Natureparif », l'Agence régionale pour la nature et la biodiversité créée par le Conseil régional d'Île-de-France organise depuis 2010 un concours qui récompense les collectivités locales qui s’engagent dans la préservation de la biodiversité. Pour cette 4e édition, le thème choisi était "L’eau, la ville, la vie". Le jury a choisi Niort pour « sa volonté politique de stopper l'étalement urbain, sa démarche stratégique sur la trame verte et bleue urbaine et ses actions exemplaires pour préserver et restaurer les cours d’eau et zones humides en ville ». L’évaluation des candidatures a été réalisée par un comité scientifique et technique composé de chercheurs, de naturalistes, d’urbanistes, de praticiens et de spécialistes de la nature en ville, sur dossier et via des visites de terrain.

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VIENNE

87% DES TRAVAUX DU CENTER PARCS SONT ATTRIBUÉS À DES GROUPEMENTS D’ENTREPRISES LOCALES. Sur les 102M€ HT de travaux prévus pour la construction du Center Parcs, 90 M€ soit 87% ont été attribués à des Groupements d'entreprises fédérés par la CCI de la Vienne et la Fédération régionale des travaux publics. Parmi les entreprises régionales participantes, on trouve notamment EGDC de Cerizay, le Groupe Millet et sa filiale Sybois de Brétignolles, la Charpente Thouarsaise ou Bernard Migeon de Thouars. Rappelons que le futur site de Pierre & Vacances, «Le Domaine du Bois aux Daims», qui accueillera 800 cottages et des équipements collectifs de loisirs, ouvrira au cours du premier semestre 2015. Le Groupe d’investissement DTZ Asset Management a récemment annoncé l'acquisition de 91 cottages pour le compte d'un de ses clients, portant à 65% le pourcentage de logements déjà vendus. Ces chalets sont destinés à être loués à Center Parcs Resorts qui gérera le parc.

ALIMENTATION : QUAND LES CIRCUITS COURTS UTILISENT LE WEB Effet de mode ou vraie prise de conscience ? Les circuits courts en matière d'alimentation retrouvent des couleurs auprès des consommateurs. Plusieurs initiatives ont été lancées via internet pour favoriser les contacts entre producteurs et « locavores ». Parmi celles-ci, on peut citer le Réseau régional des circuits courts qui rassemble les promoteurs d'une agriculture durable, locale, fermière et biologique et qui a créé un portail internet consacré aux productions agricoles du Poitou-Charentes : www.reseauccpc.org. Outre des actualités sur les circuits courts de la région, on y retrouve un espace consommateurs qui permet de trouver des produits frais auprès de l'un des 3.000 agriculteurs de la région pratiquant la vente directe, que ce soit à la ferme, sur les marchés, dans un magasin de producteurs ou en Amap. La Chambre d’Agriculture de la Vienne en soutien En partenariat avec le Conseil général, la Chambre d'agriculture de la Vienne a également établi une carte interactive de plus de 150 producteurs du département assurant de la vente directe. Accessible depuis l'accueil du site www.vienne.chambagri.fr, en cliquant sur le logo « Croquez la Vienne », la carte permet de localiser un producteur ou un produit en sélectionnant la catégorie souhaitée : fruits & légumes, épicerie, produits laitiers & œufs…. Et plus si affinités… D’autres sites associatifs ou commerciaux, comme www.nos-jardins.fr ou www.ecopousse.com mettent en relation consommateurs et producteurs, et même des particuliers entre eux pour qu'ils puissent vendre ou échanger le surplus de leur potager.

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ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES LA TECHNOPOLE DU FUTUROSCOPE : PLUS DE 10.600 EMPLOIS DIRECTS ET INDUITS 25 ans après l’ouverture du Parc du Futuroscope et de sa TechnopĂ´le, l’Insee PoitouCharentes a rĂŠalisĂŠ un focus sur cette zone qui, aujourd’hui, pèse 6,5% de l’emploi dans la Vienne, hors secteur public. Flashback : au dĂŠpart, le concept de ÂŤ Futuroscope Âť est novateur puisqu’il s’agit de mixer sur un mĂŞme site : loisirs, formation, recherche et NTIC en s’inspirant plus ou moins de Sophia Antipolis Ă Nice et d’Epcot (Disney Orlando). L’objectif du projet est double : changer l’image de la Vienne, perçue comme rural, et lui donner une notoriĂŠtĂŠ nationale, voire internationale; booster l’Êconomie locale et l’orienter vers les nouvelles technologies en s’appuyant sur la formation, la recherche et des infrastructures numĂŠriques adĂŠquates. Le coeur du projet sera le Parc du Futuroscope qui ouvrira ses portes en 1987 pour s’afficher, 25 ans plus tard, comme le deuxième parc d’attraction français et le 13e europĂŠen. Près de 200 entreprises pour 7.000 emplois directs. En 2011, 193 entreprises ĂŠtaient implantĂŠes sur la TechnopĂ´le du Futuroscope reprĂŠsentant 10.600 emplois directs et induits. Parmi les 6.840 emplois directs, 42% concernent le secteur des NTIC, 20% sont liĂŠs Ă la formation & la recherche et 19% au tourisme. Les 19% restants sont plus divers en terme d’activitĂŠ et de taille d’Êtablissements. Le parc du Futuroscope (1.000 emplois Ă lui tout seul dont 590 CDD) et sa TechnopĂ´le totalisent ainsi 6,5% de l’emploi salariĂŠ de la Vienne, hors secteur public.

des poumons de l’Êconomie dĂŠpartementale. En 2010, il a dĂŠpensĂŠ près de 32,5 Mâ‚Ź dont 17,5 Mâ‚Ź au bĂŠnĂŠfice de 260 entreprises de la Vienne. Près des deux tiers de ces dĂŠpenses se font auprès de Dikeos (entretien) et du Conseil GĂŠnĂŠral (loyer). Selon l’Insee, si on ajoute aux salariĂŠs du Parc, les membres de leur famille, c’est plus de 2.000 personnes dont le niveau de vie dĂŠpend en partie de l’activitĂŠ du parc d’attraction. L’impact de celui-ci est ĂŠgalement capital sur l’activitĂŠ touristique de la zone qui compte 15 hĂ´tels et restaurants pour 2.400 chambres, soit la moitiĂŠ de l’offre existant dans la Vienne. Les centres d'appels emploient 42% des salariĂŠs de la zone La Technopole du Futuroscope est rapidement devenue une importante plateforme pour les centres d’appel : onze ĂŠtablissements pour 2.800 emplois en 2011 (Aquitel, Carglass, Chronopost, Laser Contact, Groupama‌). Certes, la richesse gĂŠnĂŠrĂŠe par salariĂŠ est plus faible que dans les autres secteurs marchands : 40% des contrats de travail sont des CDD et durent en moyenne 7 mois (90% sont des temps complets). Les deux tiers des salariĂŠs ont moins de 30 ans et près de 70% sont des femmes. 1.360 emplois dans la Formation & la Recherche

Avec le Cned (500 salariÊs), le Cndp (250), l’Ensma (230), l’UniversitÊ (160), le LycÊe pilote innovant (110) et l’Esen (60), le secteur de la formation et de la recherche regroupe au total 1.360 emplois directs. Le secteur de l’innovation & de la recherche a ÊtÊ plus difficile à dÊvelopper et a connu quelques turpitudes, notamment avec le CEREVEH (Centre d’Étude et de Recherche Le parc d’attraction : poumon de l’Êcosur le VÊhicule Électrique et Hybride), nomie dÊpartementale devenu Pôle de CompÊtitivitÊ (MTA) et Si le Parc d’attraction a ÊtÊ le cœur du proqui, au final, s’est fondu dans le Pôle de )/$6+ 60$0 352 -3 ; SGI jet  Futuroscope , il est aujourd’hui un compÊtitivitÊ normand Mov’eo.

Aujourd’hui, l’Institut Pprime, crĂŠĂŠ en 2010, reste le fer de lance du secteur de l’innovation sur la Technopole. Cet organisme est issu de la fusion de six laboratoires des sciences pour l’ingĂŠnieur et de la physique, en partenariat avec le CNRS, l’UniversitĂŠ de Poitiers et l’ENSMA. Il occupe 540 personnes et produit en moyenne 500 publications internationales par an dans des revues et actes de congrès. Services publics et services aux entreprises Sur la zone du Futuroscope, 300 personnes travaillent pour le secteur public (hors formation & recherche), avec notamment une antenne du Conseil gĂŠnĂŠral, l’Agence des services et de paiement ou la CCI de la Vienne. Près de 1.000 personnes (salariĂŠs et non salariĂŠs) travaillent dans les 147 autres ĂŠtablissements de la zone, spĂŠcialisĂŠs dans les assurances, l’informatique ou autres services aux entreprises. Beaucoup de petites unitĂŠs sont hĂŠbergĂŠes au sein de la pĂŠpinière ÂŤ Centre d’Entreprises et d’Innovation Âť (CEI). Selon l’Insee, 3.800 habitants bĂŠnĂŠficient, par effet direct ou induit, des revenus salariaux gĂŠnĂŠrĂŠs par ces secteurs de services.

POITOU-CHARENTES LA CDC ENGAGE 200 MILLIONS D'â‚Ź POUR LA RÉGION La Caisse des DĂŠpĂ´ts et Consignations a accordĂŠ un prĂŞt de 200 Mâ‚Ź au taux de 2,25% sur une durĂŠe de 20 Ă 40 ans pour financer une dizaine de grands projets structurants en Poitou-Charentes. Parmi lesquels le Très Haut DĂŠbit, l'Agence RĂŠgionale pour les Travaux d’Économie Énergie, le soutien au logement social et Ă la construction, les investissements dans les petits hĂ´tels, la construction et la rĂŠhabilitation des Centres

de Formations, des lycÊes, des UniversitÊs, du TER ainsi que divers projets comme l’entrepreneuriat fÊminin ou le micro-crÊdit personnel‌ De même, la CDC va prêter 20 M₏ (de 2,25 à 2,5%) à Poitiers et au Grand Poitiers jusqu’en 2017 pour financer l'Êducation (maternelle et primaire), les transports publics (notamment le futur bus  à haut niveau de service ) et le logement social. Rappelons que, depuis le 1er novembre 2013, Christophe Laurent est le nouveau directeur de la CDC Poitou-Charentes en remplacement de Thierry Ravot qui est devenu directeur interrÊgional Ouest et directeur de la CDC Pays de la Loire.

DISPOSITIF ACCÉLÉRÉ POUR LE FINANCEMENT DES TPE L'Ordre des Experts-Comptables PoitouCharentes-VendĂŠe et la Caisse d'Epargne Aquitaine Poitou-Charentes ont signĂŠ une convention de partenariat visant Ă faciliter le financement des professionnels et des TPE. Une dĂŠmarche qui s’inscrit dans le cadre d’une convention nationale signĂŠe en fĂŠvrier 2013 entre la Caisse d’Epargne et le Conseil SupĂŠrieur de l’Ordre des Experts-Comptables. Cet accord prĂŠvoit plusieurs volets : • Proposer une gamme complète de financements prĂŠfĂŠrentiels et adaptĂŠe Ă la nature du besoin : installation, ĂŠquipement, trĂŠsorerie... • Organiser les ĂŠchanges pour que les dossiers de crĂŠdits, modĂŠlisĂŠs, puissent ĂŞtre transmis par l’expert-comptable directement Ă l’interlocuteur rĂŠfĂŠrent de la Caisse d’Epargne par voie ĂŠlectronique. • Raccourcir les dĂŠlais de rĂŠponse Ă 15 jours maximum pour toute demande de financement, Ă rĂŠception d’un dossier complet. • Mettre en place un ÂŤ PrĂŞt Ecureuil-CrĂŠdit Express Âť disponible sous 48H, dans certaines situations.

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DĂŠcembre 2013 - Janvier 2014 NumĂŠro 117


ACTUALITÉS POITOU-CHARENTES NOUVEAU PORTAIL WEB DEDIE A L’INNOVATION Le « Réseau de Développement Technologique », RDT Poitou-Charentes, vient de mettre en service son nouveau portail web dédié à l’innovation. Orienté « efficacité » et « gain de temps », ce portail propose deux grandes axes : 1) Identifier et utiliser les aides qui conviendront le mieux au projet de l’entreprise : le portail permet de s’orienter facilement dans la multiplicité des financements publics et des dispositifs d’accompagnement tout en facilitant les mises en relation avec les intervenants adaptés. 2) Donner toutes les chances de réussir avec un parcours clé, des témoignages de chefs d’entreprises, les dernières tendances en matière de produits, services, technologies, juridiques, financements publics… Rappelons que le RDT Poitou-Charentes est un organisme de service public (22 RDT en France) qui accompagne la mise en œuvre et participe au financement des projets à caractère technologique ou innovants portés par les entreprises de la région. Le RDT peut par exemple financer en grande partie l’intervention d’un consultant dont la mission serait de guider l’entreprise (TPE ou PME) dans la formalisation de son projet et l’identification des compétences requises… Ces trois dernières années, le RDT a ainsi accompagné 200 entreprises de la région. www.rdt-poitou-charentes.org INVESTISSEUR COREEN ET MARCHE

ASIATIQUE PORTENT MIA ELECTRIC Détenu à hauteur de 78% par Focus Asia GMBH, un consortium d’investisseurs, et par la région Poitou-Charentes pour 12%, Mia Electric continue de se rapprocher du continent asiatique avec l’arrivée d’un nouvel actionnaire coréen. En effet, un cartel dirigé par Mark Hyunseung Rho a créé Mia Asie pour entrer au capital de Mia Electric à hauteur de 5,3 M€,

soit 10% du capital. Au-delà de la prise de participation, l’accord prévoit l'exclusivité de la distribution de la Mia sur la zone AsiePacifique (Japon, Corée, Malaisie, Australie) contre 1 M€ supplémentaire. Basé à Séoul, Mia Electric Asia a annoncé qu’il bénéficiait déjà de 700 commandes fermes (véhicules de livraison dans et autour de Séoul) et vise un objectif de 2.500 ventes pour 2014. Ce développement vers l’Asie confirme l’ambition de Michele Boos, la présidente de Mia Electric, qui veut faire de Mia le deuxième constructeur français de véhicules élec-

riés, l’unité Mia de Cerizay est en capacité de produire 250 véhicules par mois. Au plan national, Mia electric devrait avoir vendu en 2013 environ 900 voitures, dont 100 pour EDF.

triques. Un challenge qui n’est pas gagné d’avance car la récente embellie commerciale de la firme de Cerizay se fait au prix d’une politique tarifaire agressive, voire de vente à perte. La trésorerie est plus qu’exsangue mais « les capitaux apportés par Mia electric Asia vont apporter du cash (pour permettre de payer primes et salaires NDLR). Il nous faudra, d'ici la fin de l'année, concrétiser de nouvelles ventes de droits pour entretenir cette trésorerie ». Sans compter les problèmes de production : « Avec les difficultés d'Heuliez, ce n'est pas facile d'assurer la production » ajoute Michele Boos qui estime qu’avec ses 210 sala-

se réunit au moins quatre fois par an et dont les réunions plénières, qui se déroulent à la Maison de la Région à Poitiers, sont ouvertes au public. L’assemblée est composée de 78 membres, issus des secteurs socioprofessionnels les plus représentatifs et répartis en quatre collèges : • les entreprises et activités professionnelles non salariées; • les organisations syndicales; • les organismes et associations concourant à la vie collective; • les personnalités « qualifiées »; Il est composé d’entrepreneurs, de syndicalistes, de salariés ou d’associations… repré-

NOUVELLE ASSEMBLEE DU CESE POITOU- CHARENTES Le 12 novembre 2013, la Préfète Elisabeth Borne a procédé à l’installation de la nouvelle assemblée du CESER (Conseil Economique, Social et Environnemental Régional) pour la mandature 2013-2019. Une assemblée qui

sentant 47 organisations socioprofessionnelles différentes. Les spécificités de la nouvelle assemblée. Comme lors de la précédente mandature, il y a eu un important renouvellement avec 33 nouveaux membres. La nouvelle assemblée se féminise, passant de 13 à 27%, et certaines organisations sont présentes pour la première fois : le Centre des Jeunes Dirigeants de Poitou-Charentes, l'Union des employeurs de l'économie sociale et solidaire, le syndicat étudiant Unef, la Mutualité française ou encore de la Société d'Economie Mixte du Parc du Futuroscope. Une mission de représentation de la société civile Le CESER est une assemblée consultative chargée d’analyser les dossiers relatifs aux compétences de la Région, d’apporter des avis motivés et des propositions aux élus régionaux. Lieu de débat et force de propositions, il apporte la vision du monde socioprofessionnel sur les grands dossiers régionaux : formation professionnelle, tourisme, lycées, transport ferroviaire, emploi, développement économique, … Pour cela, il effectue des diagnostics, des analyses prospectives et élabore des préconisations concrètes. Par ailleurs, le CESER est consulté pour avis par le Conseil Régional sur le budget régional, les grandes orientations et politiques de la Région, le contrat de plan Etat-Région… Au delà de ses missions consultatives, le CESER participe à l’activité de plus de 80 organismes ou associations de la région. Pour exemple, il délègue des représentants permanents dans des commissions mixtes, des comités de pilotage, des conseils d’administration tels que le comité régional des aides aux entreprises, l’association du grand littoral Atlantique ou les conseils d’administration des Universités de Poitiers et de La Rochelle... Liste des nouveaux membres du Ceser sur le site cese-poitou-charentes.fr Sources : Sud-Ouest, Nouvelle République, Usine Nouvelle, Communiqués de presse

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DOSSIER MANAGER : ARTISANAT X LES ATOUTS ET SPÉCIFICITÉS DE L’ENTREPRISE ARTISANALE X DÉVELOPPER SA PETITE ENTREPRISE X L’ENJEU DES TRANSMISSIONS D’ENTREPRISES X RÔLE DES FÉDÉRATIONS ET CHAMBRES

Q LES ATOUTS ET

SPÉCIFICITÉS DE L’ENTREPRISE ARTISANALE

En France, l’artisanat rassemble plus de 3,1 millions d’actifs répartis sur plus de 1 028 340 entreprises (1er janvier 2013). Le chiffre d'affaires global est estimé à plus de 300 milliards d'euros, dont 4,3 Md€ d’exportations par an, soit l’équivalent de 5% du PIB national. Les entreprises artisanales représentent 1 entreprise sur 3 sachant qu’au niveau européen, l’artisanat et les petites et moyennes entreprises (0 à 20 sal.) forment ensemble 23 millions d’entreprises (98% du total), emploient plus de 80 millions de personnes et réalisent un chiffre d’affaires global de 17 000 milliards d’euros. Autant dire que le surnom de «Première entreprise de France» (mais aussi d’Europe) n’est pas usurpé. L’homogénéité territoriale de ce secteur est exemplaire avec une répartition de 31% des établissements en communes rurales, 41% dans les unités urbaines de moins de 200 000 habitants et 28% dans les communes de plus de 200 000 habitants. Il favorise chaque année près de 100 000 embauches et forme dans 112 CFA (Centre de formation des apprentis) près de 100 000 jeunes pour des formations conduisant toutes à une qualification professionnelle du niveau V (CAP, CTM) au niveau III (BTS, BM). Cela représente 47% des apprentis formés, dont 80 % d'entre eux ont un emploi à l'issue de leur formation.

4 GRANDS SECTEURS Avec 510 activités différentes, l’artisanat se scinde en 4 grands secteurs : 40 % Bâtiment 32 % Services 17 % Production & Art 11% Alimentation. Par ailleurs, 75% des entreprises du secteur de la sous-traitance industrielle sont des entreprises artisanales employant 90 000 salariés. 36 000 établissements exportent soit environ 30% du total des exportateurs

DES ENTREPRISES À TAILLE HUMAINE Cette communauté professionnelle est extrêmement dynamique avec près de 32 % des créations et reprises d'entreprises en France avec un taux de 23 % de femmes artisans. Malgré cet aspect très positif, le secteur artisanal enregistre un fort taux de disparition d’entreprises évalué à 15 000 par an par faute de repreneurs et ce, malgré leur bonne santé économique. Au-delà de ses formations qualifiantes, l’innovation, le recours aux matériaux innovants et la recherche de performance dans la mise en œuvre de techniques de fabrication sont omniprésents afin de coller aux besoins

évolutifs de la consommation des ménages et des entreprises. Le développement durable est également largement présent dans la plupart de ces entreprises en vue de satisfaire aux besoins de santé, de prévention, d’habitat, de protection de l’environnement, d’économie des ressources naturelles et énergétiques. C’est l’aspect taille humaine des entreprises de l’artisanat qui favorise, à la fois, un tissu de relations de proximité avec la clientèle, le maintien des savoir-faire traditionnels locaux, l’insertion professionnelle des jeunes et des chômeurs, le bon maillage des territoires ruraux ainsi que l’animation des centres-villes et des quartiers sensibles.

UN MAILLON FORT Alors que le concept d’artisanat n’est apparu qu’après la première guerre mondiale, ce secteur est un rempart puissant face à la désindustrialisation progressive de secteurs entiers de production et de fabrication. D’un point de vue économique, l’artisanat est même devenu une partie intégrante des systèmes industriels et de services des pays avancés, comme d’ailleurs dans les pays en développement, en permettant d’assurer le gros de la sous-traitance industrielle et de la distribution. En cela, l’artisanat est un maillon fort de l’économie territoriale et de la relation sociale qui, en plus, permet de créer de l’emploi durable pour ses acteurs en assurant convenablement leur rémunération tout en intégrant rapidement les évolutions technologiques au profit d’une offre évolutive. Face aux effets collatéraux négatifs de la mondialisation qui éliminent gravement un grande nombre de moyennes entreprises, la capacité de résilience de l’artisanat est d’autant plus forte qu’elle sait s’adapter aux lois de l’offre et de la demande grâce à sa dimension structurante dans l’économie locale, l’approvisionnement, les missions manuelles essentielles de services et même d’emploi d’une partie des habitants locaux, à partir de compétences solides et pérennes dans un très large faisceaux de métiers.

comment apporter des réponses pertinentes, notamment : • Comment optimiser les performances actuelles (CA, valeur ajoutée, gestion des ressources...) et/ou viser l’excellence ? • Comment garantir un développement durable à l’activité dans une logique de progrès permanent ? • Comment piloter le projet d’entreprise en fiabilisant l’ensemble des processus de l’entreprise ? • Comment améliorer finement la satisfaction client ? • Comment se comparer aux meilleurs en intégrant des facteurs d’innovation ? • Comment fournir un produit conforme et/ou atteindre une certification ? Dans un second temps, il s’agit de procéder à 3 types d’analyses portant sur son marché, les besoins de ses clients, ainsi que sur son offre de produits et/ou de services : Analyser le marché Face à un marché de plus en plus concurrentiel et mondialisant, il est nécessaire de rester constamment en alerte en surveillant l'évolution de son marché local. Le mieux pour cela consiste à lire régulièrement les magazines professionnels, consulter les différents centres de ressources dont ceux de la CMA et de son organisation professionnelle. De la même manière, avant de lancer un nouveau projet il est nécessaire de tester par avance ses idées auprès de ses fournisseurs et clients habituels. Analyser les besoins de sa clientèle Face à la concurrence locale directe ou indirecte, la règle d’or est de tisser des liens relationnels forts avec ses clients. Pour cela, il est recommandé de créer un fichier client détaillé comprenant les noms, dates et habitudes d’achats, date d'anniversaire, coordonnées, téléphone, courriel… Plus le fichier est bien renseigné et plus la qualité d’accueil est au rendez-vous, plus ils permettent d’établir des relations «one to one» solides, fondées sur

une bonne connaissance des attentes et de la psychologie client. En outre, cela permet de faire évoluer sa communication, ses produits ainsi que l’adéquation toujours plus fine des services proposés. Analyser l’offre actuelle ou envisagée Pour vérifier la pertinence de son offre, il est recommandé de se poser quelques questionsclés du type : • Quels sont les besoins réels de mes clients ? • Que s'attendent-ils à obtenir de ma part ? • Quels avantages souhaitent bénéficier mes clients en achetant mes produits ou services (économies, sentiment de bien-être, bien consommer, être respectés, être servis rapidement…) ? • Quelles sont les principales caractéristiques de mes produits ou services (design, qualité, prix, niveau de service…) ? • Quels sont les points forts de mes produits/ services face à ceux de mes concurrents ? • Quel type de service après-vente permet de mieux fidéliser la clientèle ? • Quel est le type de matériel ou la nature des composants utilisés pour fabriquer mes produits ? • Quel type de garantie offrir ? • Le produit ou le service est-il conforme aux normes en vigueur ? • L'emballage et le conditionnement du produit sont-ils adaptés aux conditions de transport et de stockage ?

L’ENJEU DES TRANSMISSIONS D’ENTREPRISES Un tiers des chefs d’entreprise artisanale sont âgés de plus de 55 ans, faisant que depuis quelques années la transmission massive d’entreprises artisanales est devenue un véritable enjeu économique avec la vague de départ à la retraite de près de 300 000 artisans. Stratégiquement, il s’agit-là d’assurer la pérennité du tissu économique local, la sauvegarde des

L’ARTISANAT C’EST FORCÉMENT L’AVENIR ! En cela, l’artisanat est un maillon essentiel dans la vraie vie des gens que le monde de la finance, la suprématie des multinationales, des grands groupes industriels et des TIC (Technologies de l’information et de la communication), ne sauraient se passer et/ ou sous-estimer tant son impact territorial est décisif dans les zones rurales, les petites et moyennes villes en terme d’habitat, d’alimentation ou encore de services de proximité. Plus les grandes entreprises dominent les grands marchés des produits initiaux (équipement, matériel, automobile, énergie, textile,…), plus elles ont besoin de relais locaux pour assurer les services associés. Face à des consommateurs éduqués, plus la standardisation industrielle et administrative est forte, plus elle suppose une alternative de sens contraire (bio, naturel, personnalisation, relation de proximité, solutions adaptées…). En fait, l’artisanat moderne possède des atouts majeurs en apportant justement une humanité, une proximité, une déstandardisation de l’offre, grâce à une haute personnalisation de ses activités coïncidant avec les attentes individuelles de la demande locale. La seule grande erreur à éviter est de tromper la confiance du consommateur local et/ou d’abuser sur les prix !

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DÉVELOPPER SA PETITE ENTREPRISE Lorsque l’artisan souhaite optimiser les performances de son entreprise, développer son activité, vérifier la pertinence de son offre actuelle et/ou définir de nouveaux produits et services, il lui est d’abord recommandé de pratiquer un premier diagnostic sur l’existant et les objectifs à atteindre. Toute démarche de progrès doit donc intégrer une vision claire sur les objectifs poursuivis en se demandant

Numéro 117 Décembre 2013 - Janvier 2014

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DOSSIER MANAGER : ARTISANAT emplois et le maintien de savoir-faire et de services de proximitĂŠ. Alors que près d’un dirigeant sur deux n’est pas prĂŠparĂŠ Ă la transmission de son entreprise, ce moment stratĂŠgique dans la vie de l’entrepreneur doit ĂŞtre obligatoirement menĂŠ dans un esprit gagnant-gagnant entre le cĂŠdant et le repreneur. Aussi vouloir transmettre son entreprise dans d’excellentes conditions nĂŠcessite une prĂŠparation adĂŠquate en dĂŠfinissant d’abord le mode de cession le plus appropriĂŠ parmi les 3 suivants :

chacune l’objet d’un diagnostic Êconomique et financier  expertise - transmission  par les CMA. La confidentialitÊ du projet est prÊservÊe, faisant que c’est la chambre qui informe de tout contact avec un repreneur potentiel.

BIEN PRÉPARER SON DÉPART En fonction du mode de transmission choisi, il ne faut pas hÊsiter à faire appel à un conseiller de sa CMA dont la mission est d’accompagner le cÊdant et de faciliter la rencontre avec les Êventuels repreneurs. Celui-ci peut Êgalement accompagner tout le parcours de la transmission par le biais d’un plan d’action personnalisÊ dont notamment :

La vente : C’est une modalitĂŠ de transmission Ă titre onĂŠreux portant sur le fonds de commerce, les murs, un contrat de bail, des parts de sociĂŠtÊ‌ La donation : C’est un transfert de propriĂŠtĂŠ sans contrepartie financière. Lorsqu’il existe un ou plusieurs bĂŠnĂŠficiaires possibles (enfants) on parle alors de ÂŤ donation-partage Âť.

• Informer sur l’ensemble des aspects techniques • Expliquer en dÊtail les principaux modes de transmission (donation, vente, location-gÊrance)

La location-gÊrance : Le fonds est louÊ à un gÊrant qui l'exploite à ses risques et pÊrils. Il est possible d'assortir la location d'une promesse de vente. Cette formule peut être choisie par le propriÊtaire du fonds dans les cas suivants : apport insuffisant de l'acquÊreur ne permettant pas l'accès au crÊdit ; exonÊration des plus values lors de la cession ultÊrieure sous certaines conditions.

• Conseiller sur la meilleure stratĂŠgie Ă appliquer et permettre d’y voir clair sur l’après-cession • DĂŠtailler les obligations et les consĂŠquences juridiques et fiscales • Evaluer l’entreprise et dĂŠfinir une enveloppe de prix

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• Communiquer sur les pièces Ă fournir lors de la cession • Trouver des repreneurs et mettre en relation le cĂŠdant avec eux • DĂŠfinir l’assistance que l’on doit accorder au repreneur (tutorat) • Se prĂŠparer Ă la nĂŠgociation de vente

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2013 - JANVIER 2014 NumÊro 117 | DÉCEMBRE

LES PRINCIPALES INSTANCES Quel que soit le mĂŠtier ou l’activitĂŠ concernĂŠe, les organisations professionnelles sont destinĂŠes Ă reprĂŠsenter, promouvoir et dĂŠfendre les intĂŠrĂŞts des entreprises artisanales. Le fait d’adhĂŠrer Ă une organisation professionnelle liĂŠe Ă sa profession permet de mettre Ă jour rĂŠgulièrement ses informations ou encore faire connaĂŽtre ses difficultĂŠs ĂŠventuelles afin de trouver des solutions adĂŠquates. Principales confĂŠdĂŠrations de l’Artisanat en France :

CAPEB : ConfÊdÊration de l'Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment En tant que syndicat professionnel de l'artisanat du bâtiment, la CAPEB est prÊsente sur l'ensemble du territoire national afin de dÊfendre les intÊrêts matÊriels et moraux des 343 000 entreprises du secteur. Elle intervient sur tous les dossiers d'ordre lÊgislatif, juridique, fiscal, Êconomique, social et professionnel intÊressant les artisans du bâtiment. Ses diffÊrentes interventions tendent à faire reconnaÎtre l'artisanat du bâtiment comme un secteur fortement crÊateur d'emplois et source de cohÊsion sociale. Elle soutient Êgalement l'action structurante des artisans du bâtiment en matière d'environnement et d'amÊnagement du territoire. CNAMS : ConfÊdÊration Nationale de l'Artisanat des MÊtiers et des Services Sa mission est de dÊfendre les intÊrêts des 430 000 entreprises de production et de services immatriculÊes au RÊpertoire des mÊtiers. Elle favorise la concertation entre ses organisations adhÊrentes en portant leurs revendications communes auprès de l'UPA dont elle est membre, des pouvoirs publics

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Les chambres de mĂŠtiers et de l'artisanat sont des ĂŠtablissements publics administratifs dont l'autoritĂŠ n'est pas exercĂŠe par un fonctionnaire d’Etat ou territorial mais par un prĂŠsident assistĂŠ d'un bureau constituĂŠ d'artisans ĂŠlus par leurs pairs. Le rĂŠseau des chambres de mĂŠtiers et de l'artisanat est constituĂŠ de diffĂŠrents ĂŠtablissements parmi lesquels 82 chambres dĂŠpartementales (CMAD), 17 chambres rĂŠgionales de mĂŠtiers et de l’artisanat (CRMA) et 8 chambres de mĂŠtiers et de l'artisanat rĂŠgionales (CMAR). Au niveau national, le rĂŠseau est reprĂŠsentĂŠ par l’APCMA (AssemblĂŠe permanente des chambres de mĂŠtiers et de l’artisanat) placĂŠ sous la tutelle du ministère de l’artisanat. Au niveau dĂŠpartemental, c’est le prĂŠfet qui exerce le rĂ´le d’autoritĂŠ de tutelle. CĂ´tĂŠ financement des CMA, celui-ci repose principalement sur la taxe pour frais de chambre de mĂŠtiers perçue auprès de toutes les entreprises artisanales enregistrĂŠes au rĂŠpertoire des mĂŠtiers. Il intègre ĂŠgalement les redevances des stages obligatoires suivis par les chefs d'entreprises artisanales, les frais d'immatriculation au rĂŠpertoire des mĂŠtiers, ainsi que les subventions rĂŠgionales versĂŠes notamment au travers des fonds d'assurance formation.

APCMA : AssemblĂŠe permanente des chambres de mĂŠtiers et de l’artisanat Cet ĂŠtablissement public est fĂŠdĂŠrateur au niveau national de l’ensemble des chambres de mĂŠtiers et de l'artisanat. Il est composĂŠ des prĂŠsidents des CMAR, CRMA et CMA reprĂŠsentant les rĂŠgions, les dĂŠpartements et les sections. La mission première de l’APCMA est d’agir en faveur de l’artisanat afin que ce secteur soit reconnu Ă part entière dans l’Êconomie au niveau national et europĂŠen et qu’il bĂŠnĂŠficie de lois et de règlementations favorables Ă son dĂŠveloppement. Ses instances ont pour vocation d’animer le rĂŠseau, de dĂŠvelopper des actions collectives et mettre en place des services communs performants : ĂŠtudes et actions ĂŠconomiques, apprentissage et formation, questions juridiques, qualification, etc.

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LES POINTS DE PRESSE DE L’ENTR EPRISE

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RÔLE DES FÉDÉRATIONS ET CHAMBRES

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Contact JDP : Nathalie Vauchez - redaction@journaldesprofessionnels.fr - Mobile : 06 71 42 87 88 - Bureau : 05 46 00 09 19

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DOSSIER MANAGER : ARTISANAT et des nombreuses instances europĂŠennes, nationales et locales oĂš la confĂŠdĂŠration est reprĂŠsentĂŠe. Elle assure l'unitĂŠ d'action de 37 organisations professionnelles nationales reprĂŠsentant une centaine d'activitĂŠs de fabrication, de rĂŠparation et de services. CGAD : ConfĂŠdĂŠration GĂŠnĂŠrale de l'Alimentation en DĂŠtail - Section artisanale Elle reprĂŠsente 290.000 entreprises dans le commerce indĂŠpendant et l'artisanat de l'alimentation. Avec 111 000 entreprises artisanales de l'alimentation, la section artisanale de la CGAD est l'organisation reprĂŠsentative des activitĂŠs alimentaires donnant lieu Ă une immatriculation au RĂŠpertoire des mĂŠtiers. En occupant une place essentielle dans la vie quotidienne des Français, les artisans de l'alimentation contribuent Ă l'animation des quartiers urbains comme des villages les plus isolĂŠs et figurent forcĂŠment au cĹ“ur de toute politique d'amĂŠnagement du territoire. FFB : FĂŠdĂŠration française du Bâtiment Forte de 42 000 adhĂŠrents artisans, la FFB reprĂŠsente et dĂŠfend ceux qui partagent ÂŤ la passion de construire Âť. Avec un rĂŠseau de proximitĂŠ composĂŠ de 122 fĂŠdĂŠrations locales et de 27 unions de mĂŠtiers, sa mission est d’Êcouter, renseigner et accompagner les chefs d’entreprise au quotidien. Elle mène ĂŠgalement de nombreuses actions destinĂŠes Ă valoriser l’image du Bâtiment mais aussi faire dĂŠcouvrir aux jeunes les mĂŠtiers, sensibiliser sur les formations ou encore favoriser le recrutement et l’embauche chez ses adhĂŠrents.

CONTACTER LES 4 PRINCIPAUX SECTEURS MĂŠtiers du bâtiment : • www.capeb.fr : ConfĂŠdĂŠration de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment. Elle dĂŠfend les intĂŠrĂŞts des 343 000 entreprises du secteur.

• www.ffbatiment.fr : la FFB rassemble 42 000 artisans. • www.artisans-du-batiment.com MÊtiers de la production et des services : • www.cnams.fr : ConfÊdÊration nationale de l’artisanat des mÊtiers et des services. Elle regroupe plus de 430 000 entreprises. MÊtiers de l’alimentation : • www.cgad.fr : ConfÊdÊration gÊnÊrale de l’alimentation en dÊtail. La section artisanale de la CGAD fait valoir et dÊfend les intÊrêts de 290 000 entreprises artisanales de l’alimentation. MÊtiers d’art : • la SEMA est une association loi 1901 reconnue d'utilitÊ publique qui a pour but de dynamiser le secteur des mÊtiers d'art en France et à l'international.

UPA : UNION PATRONALE DES ARTISANS En tant qu’organisation interprofessionnelle reprĂŠsentative de l’artisanat et du commerce de proximitĂŠ l’UPA est consultĂŠe par les pouvoirs publics et participe aux nĂŠgociations nationales entre les organisations d’employeurs et les organisations syndicales de salariĂŠs. Elle fĂŠdère et dĂŠfend les intĂŠrĂŞts de plus de 1 million d’entreprises de l’artisanat et du commerce de proximitĂŠ dans les secteurs du bâtiment, de la fabrication, des services, de l’alimentation et de l’hĂ´tellerie-restauration, des travaux publics et du paysage. Elle est composĂŠe de trois membres fondateurs : la CAPEB, la CNAMS, la CGAD et d’un membre associĂŠ, la CNATP (artisanat des travaux publics et du paysage). Elle fĂŠdère 55 organisations nationales et est membre Ă part entière de l’UEAPME (Union EuropĂŠenne de l’Artisanat et des Petites et Moyennes Entreprises).

Principales sources utilisÊes : L’Expansion - www.ffbatiment.fr - www.artisanat.fr

RAPPEL RÉGIONAL LES ARTISANS ET LES CHAMBRES DE MÉTIERS En 1947, les Chambres de MĂŠtiers avaient pris conscience de l’importance de l’Assurance Automobile pour les artisans. Ces jeunes institutions crÊèrent alors des organismes spĂŠcialisĂŠs, sociĂŠtĂŠs de caution mutuelle pour le crĂŠdit, caisse mutuelle de prestation sociale‌ utiles aux artisans pour une reconnaissance rĂŠelle de leur identitĂŠ corporative (Ă l’instar de ce qui s’Êtait passĂŠ pour la MAAIF avec 2 A pour Mutuelle d’Assurance Automobile des Instituteurs de France), les artisans eurent bientĂ´t leur Mutuelle d’Assurance la MAAAF (avec 3 A pour Mutuelle d’Assurance Automobile Artisanale de France). Le difficile parcours qui devait ĂŞtre consacrĂŠ par l’agrĂŠment du 2 novembre 1951 accordĂŠ par le directeur des Assurances, paraĂŽt alors au Journal Officiel le 11 novembre 1951. C’est grâce Ă la tĂŠnacitĂŠ, l’esprit d’entreprise, la dĂŠtermination de quelques pionniers dont Jean TRIOULLIER, Tailleur, Rue Basse Ă Niort et PrĂŠsident de la Chambre des mĂŠtiers des Deux Sèvres, que le projet se concrĂŠtisa. Jean TRIOULLIER n’eut de cesse avec Roger NOEL (chauffagiste), prĂŠsident de la Chambre des MĂŠtiers de Charente et Raymond CIROT,

peintre en voiture, PrĂŠsident de la Chambre des MĂŠtiers de Charente-Maritime, de voir aboutir cet extraordinaire projet. Gagnant Ă la cause les PrĂŠsidents des Chambres de l’Ouest (Vienne, Landes, Indre et Loire, VendĂŠe, Gironde etc.) avec le soutien ardent de l’APCMF (L’AssemblĂŠe Permanente des Chambres des MĂŠtiers de France), la Mutuelle naquit donc par la volontĂŠ des secteurs des mĂŠtiers‌ 62 ans après, la MAAF d’aujourd’hui a entretenu et conservĂŠ ses racines avec les Chambres des MĂŠtiers. JeanMichel BANLIER, PrĂŠsident de la Chambre des MĂŠtiers des Deux-Sèvres et ses collègues du Conseil d’Administration issus du secteur de mĂŠtiers perpĂŠtuent cette filiation‌ La MAAF aujourd’hui assure 3.5 millions de sociĂŠtaires et clients par ses 588 points de vente, ses 7 320 salariĂŠs, pour un CA de 3.8 Milliards d’euros. La MAAF est membre du Groupe COVEA (avec GMF et MMA) qui assure un foyer Français sur 4 pour 14.7 milliards de Chiffre d’Affaires. Les pionniers de 1951 n’envisageaient sĂťrement pas pareille rĂŠussite ! Dominique CHEVILLON Membre du ComitĂŠ de Direction du Groupe MAAF Assurances

En Charente-Maritime, les petites, moyennes et grandes entreprises montent dans le train du bien-vivre et du goÝt d’entreprendre. Le DÊpartement participe à l’installation et au dÊveloppement de son Êconomie avec :

ENT DÉVELOPPEMUE ÉCONOMIQ

l’Incubateur DÊpartemental, 60 entreprises crÊÊes pour plus de 120 emplois

La Charente Maritime,

le Fonds D’Aide à l’Immobilier D’Entreprises (FDAIDE) 3 400 000 ₏ d’aide en 2012

un dĂŠpartement oĂš il fait bon entreprendre

le Haut DÊbit avec 800 Km de fibre optique et 100 zones d’activitÊs ÊquipÊes la prÊsence aux salons professionnels (Bourget, Nautic, Grand Pavois, JournÊes EuropÊennes du Composite, Sunny Side of The Doc ‌)

CrĂŠdit photo : Conseil GĂŠnĂŠral de Charente-Maritime - Fotolia

Initiative Charente-Maritime, depuis 1997, 158 projets financÊs soit une mobilisation de 5 447€904 ₏

le dÊveloppement à l’International (Horizon Chine, Futuralia ‌)

Direction de l’E

isme / Serv

mie et du Tour

no mploi, de l’Eco

GC AE DP k 2Ć°J +?GJ CAMLMK Entreprise et e iqu om on ment Ec ice DĂŠveloppe

charente-maritime.fr

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En tant que client MAAF, vous pouvez bénéficier, en fonction du ou des contrat(s) MAAF souscrit(s), de tout ou partie des engagements présentés au titre du Pacte, selon les modalités correspondant au service présenté ou selon les conditions du ou des contrat(s) concerné(s) pour les garanties présentées. Pour connaître les modalités d’accès et les conditions de chaque engagement, vous pouvez les consulter sur www.maaf.fr.

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&20081$87e '( &20081 /D &RPPXQDXWp GH &RPPXQHV GH O¡,OH GH 5p PqQH GHV DFWLRQV pFRQRPLTXHV HQ SDUWHQDULDW DYHF OD 5pJLRQ 3RLWRX &KDUHQWHV OD &KDPEUH GHV 0pWLHUV HW GH O¡$UWLVDQDW GH &KDUHQWH 0DULWLPH OD &KDPEUH GH &RPPHUFH HW G¡,QGXVWULH GH /D 5RFKHOOH

%RXUVH 5pJLRQDOH 'pVLU G¡(QWUHSUHQGUH VXLYL GHV MHXQHV HQWUHSULVHV SODQ G¡DFWLRQV WUDQVPLVVLRQ UHSULVH G¡HQWUHSULVH WURSKpHV GH O¡DUWLVDQDW ODEHO EDODGHV HW UDQGRQQpHV QDXWLTXHV HW DWHOLHUV G¡DQJODLV VRQW DXWDQW G¡LQLWLDWLYHV FRPPXQHV

$&7,216 (1 3$57(1$5,$7 $9(& /$ 5e*,21 32,728 &+$5(17(6 /H GLVSRVLWLI Š %RXUVH 5pJLRQDOH 'pVLU G¡(QWUHSUHQGUH ÂŞ (règlement rĂŠgional en vigueur au 26 novembre 2013) /H GLVSRVLWLI Ce dispositif G¡DLGH j OD FUpDWLRQ RX UHSULVH G¡HQWUH SULVH SDU OD FUpDWLRQ GH VRQ SURSUH HPSORL, est un dispositif rĂŠgional, auquel participe la CommunautĂŠ de Communes de l’Ile de RĂŠ, structure juridique porteuse du Pays de l’Ile de RĂŠ, depuis sa mise en Ĺ“uvre en 2005. Le Conseil RĂŠgional a dĂŠlĂŠguĂŠ des crĂŠdits pour un montant de 379 477 â‚Ź Ă la CommunautĂŠ de Communes, au titre du Contrat RĂŠgional de DĂŠveloppement Durable 2007-2013. Le territoire contribue au dispositif Ă hauteur de 94 869 â‚Ź. Sur la pĂŠriode prĂŠcĂŠdente, 2005-2006, la rĂŠpartition de l’enveloppe d’un montant de 189 300 â‚Ź ĂŠtait la suivante : 50 % sur le contrat de territoire, 30 % sur les fonds propres de la RĂŠgion Poitou-Charentes et 20 % sur les fonds de la CommunautĂŠ de Communes de l’Ile de RĂŠ, soit 37 860 â‚Ź. Ainsi, VXU OHV DQQpHV GH IRQFWLRQQHPHQW GX GLVSRVLWLI OD &RPPXQDXWp GH &RPPXQHV GH O¡,OH GH 5p D FRQWULEXp j O¡DLGH j OD FUpDWLRQ RX UHSULVH G¡HQWUHSULVH VXU VRQ WHUULWRLUH j KDXWHXU GH â‚Ź HW FH SRXU FUpDWLRQV RX UHSULVHV G¡DFWLYLWp. /¡DWHOLHU GH OD FUpDWLRQ L’Atelier de la CrĂŠation du Pays de l’Ile de RĂŠ est le coordinateur du dispositif sur le territoire rĂŠtais. Ainsi, les porteurs de projet sont DFFXHLOOLV SDU O¡DQLPDWULFH GH O¡DWHOLHU GH OD CONTACT Nathalie STEPHAN Animatrice de l’Atelier de la CrĂŠation du Pays de l’Ile de RĂŠ CommunautĂŠ de Communes de l’Ile de RĂŠ : ou nathalie.stephan@cc-iledere.fr

FUpDWLRQ afin de SUHQGUH FRQQDLVVDQFH GHV PRGDOLWpV GX GLVSRVLWLI /¡DQLPDWULFH pWXGLH O¡pOLJLELOLWp GX SURMHW HW RULHQWH OH SRUWHXU de projet vers les H[SHUWV pFRQRPLTXHV pour O¡DFFRPSDJQHPHQW au PRQWDJH GX SURMHW. L’atelier a ensuite la charge de l’organisation du jury et de la gestion de l’enveloppe budgĂŠtaire. /H MXU\ G¡DWWULEXWLRQ Les DWWULEXWLRQV G¡DLGHV DX[ SRUWHXUV GH SURMHW VRQW GpFLGpHV ORUV GHV UpXQLRQV GX MXU\ GH O¡DWHOLHU GH OD FUpDWLRQ, au cours duquel le porteur de projet prĂŠsente sa demande. Le jury prĂŠsidĂŠ par l’Êlu rĂŠgional rĂŠfĂŠrent du territoire est composĂŠ d’Êlus, de conseillers ĂŠconomiques et de techniciens des services de la RĂŠgion. ,O VH UpXQLW GH PDQLqUH ELPHVWULHOOH.

/D %5'( HQ FKLIIUHV GHSXLV

DLGHV DWWULEXpHV WRWDO GHV DLGHV DWWULEXpHV â‚Ź dont part RĂŠgion Poitou-Charentes : 530 917 â‚Ź dont part CommunautĂŠ de Communes de l’Ile de RĂŠ : 132 729 â‚Ź PRQWDQW PR\HQ GH O¡DLGH â‚Ź - âge moyen du porteur de projet : 35 ans, WDX[ GH SpUHQQLWp (artisanat : 87 %, services aux entreprises : 50 %, services aux particuliers : 75 %, commerce : 60 %), HPSORLV JpQpUpV essentiellement dans le secteur des services aux particuliers.

CONTACT GaÍlle DEMELLIER, chargÊe de DÊveloppement Economique à la Chambre de MÊtiers et de l’Artisanat de la Charente-Maritime

g.demellier@cm-larochelle.fr

&RQYHQWLRQ GH SDUWHQDULDW GDQV OH FDGUH GX GLVSRVLWLI Š %RXUVH 5pJLRQDOH 'pVLU G¡(QWUHSUHQGUH ÂŞ Une convention de partenariat lie la CommunautĂŠ de Communes de l’Ile de RĂŠ, la Chambre de Commerce et d’Industrie et la Chambre des MĂŠtiers et de l’Artisanat de La Rochelle dans le cadre du dispositif ÂŤ Bourse RĂŠgionale DĂŠsir d’Entreprendre Âť. Ainsi, par le biais de ce partenariat, un conseiller ĂŠconomique de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle assure des permanences mensuelles au siège de la CommunautĂŠ de Communes de l’Ile de RĂŠ permettant l’accompagnement individuel du porteur de projet. Le conseiller ĂŠconomique consulaire apporte son soutien au projet lors de sa prĂŠsentation, par le porteur, au jury de l’atelier de la crĂŠation. Après la crĂŠation ou la reprise d’activitĂŠ, l’accompagnement des porteurs de projet se caractĂŠrise par des entretiens, notamment par visite sur le site. 6XLYL GH OD MHXQH HQWUHSULVH Une convention entre le Conseil RĂŠgional et la Chambre RĂŠgionale de MĂŠtiers et de l’Artisanat permet aux MHXQHV FUpDWHXUV RX UHSUHQHXUV GH EpQpĂ€ FLHU G¡XQ VXLYL j DQV. Aussi, pour permettre aux jeunes ressortissants de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle de bĂŠnĂŠficier des mĂŞmes conditions de suivi, la CommunautĂŠ de Communes de l’Ile de RĂŠ a sollicitĂŠ la Chambre de Commerce et d’Industrie pour un suivi de la jeune entreprise Ă 36 mois. CONTACT Anne-Sophie COUPEL Service Accueil, CrĂŠation/Reprise et FormalitĂŠs de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle as.coupel@larochelle.cci.fr

$&7,216 (1 3$57(1$5,$7 $9(& /$ &+$0%5( '( &200(5&( (7 '¡,1'8675,( '( /$ 52&+(//( l 7UDQVPLVVLRQ UHSULVH Afin que OHV HQWUHSULVHV, qui UHOqYHQW GH OD &KDPEUH GH &RPPHUFH HW G¡,QGXVWULH, puissent bĂŠnĂŠficier, de la mĂŞme manière que les entreprises artisanales, d’un DFFRPSDJQHPHQW Ă la WUDQVPLVVLRQ UHSULVH, la CommunautĂŠ de Communes a sollicitĂŠ la CCI de La Rochelle pour la mise en place de cette action auprès de ses ressortissants rĂŠtais. Cette action se traduit en GHX[ SKDVHV. La première consiste Ă pYDOXHU OHV EHVRLQV GHV FpGDQWV. La deuxième phase consiste Ă SUpSDUHU HW DFFRPSDJQHU OHV FKHIV G¡HQWUHSULVH j OD WUDQVPLVVLRQ GH OHXU DFWLYLWp. IndĂŠpendamment la Chambre de Commerce et d’Industrie propose aux FKHIV G HQWUHSULVH qui le souhaitent d'rWUH DFFRPSDJQpV GDQV OHXU GpPDUFKH GH WUDQVPLVVLRQ. L'accompagnement consiste en un ĂŠtat des lieux de l'entreprise, une cartographie permettant de mieux la connaĂŽtre tant sur son marchĂŠ que sur son fonctionnement, de mettre en valeur ses points forts et d’envisager les actions Ă mettre en place afin d'optimiser le potentiel de vente. Le conseiller consulaire rĂŠpondra aux LQWHUURJDWLRQV WDQW VXU OH SODQ MXULGLTXH VRFLDO TXH Ă€ VFDO via un rĂŠseau d'experts. Si le chef d’entreprise le dĂŠsire, une annonce pourra ĂŞtre dĂŠposĂŠe sur un support dĂŠdiĂŠ, toujours dans le respect de la confidentialitĂŠ et des repreneurs potentiels lui seront prĂŠsentĂŠs. CONTACT Anne-Laure Cresp conseiller transmission entreprise Ă la Chambre de Commerce et d'Industrie

ou al.cresp@larochelle.cci.fr

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l $WHOLHUV G¡DQJODLV

En 2013, dans le cadre du 3{OH G¡([FHOOHQFH 1DX WLVPH, la &KDPEUH GH &RPPHUFH HW G¡,QGXVWULH GH /D 5RFKHOOH, en partenariat avec la &RPPXQDXWp G¡$J JORPpUDWLRQ GX 3D\V 5RFKHIRUWDLV, la &RPPXQDXWp G¡$JJORPpUDWLRQ GH 5R\DQ $WODQWLTXH, la &RPPX QDXWp GH &RPPXQHV GH O¡,OH GH 5p a mis en place le label ÂŤ balades et randonnĂŠes nautiques Âť. Le dispositif a vocation Ă ĂŞtre dĂŠployĂŠ sur le dĂŠpartement. Ce label a pour objectif de SURPRXYRLU OHV VRUWLHV QDXWLTXHV qui permettent de dĂŠcouvrir le territoire, Ă travers son patrimoine, sa faune, sa flore‌ Le label est dĂŠcernĂŠ aux professionnels du nautisme volontaires, qui utilisent des HPEDUFDWLRQV UHVSHFWXHXVHV GH O¡HQYLURQQHPHQW, bateau Ă voile, kayak, canoĂŤ, stand up paddle, marche aquatique‌. Les sorties nautiques sont encadrĂŠes par des professionnels, titulaires d’un titre ou d’un diplĂ´me correspondant Ă l’activitĂŠ proposĂŠe. Les accompagnateurs doivent ĂŠgalement avoir des compĂŠtences liĂŠes Ă l’environnement naturel et patrimonial du site. Une formation, composĂŠe de deux modules est obligatoire pour l’obtention du label. Un premier module concerne l’Êtude du projet pour la mise en place et la promotion des balades nautiques. Le second module consiste en l’approfondissement des connaissances maritimes pour une approche sensorielle, scientifique ou patrimonial du site.

Depuis 2011, la CommunautĂŠ de Communes met une salle Ă disposition de la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle, afin de proposer Ă ses ressortissants une IRUPDWLRQ G¡DFFXHLO GH OD FOLHQWqOH pWUDQJqUH, organisĂŠe en ateliers. Le contenu des ateliers est bâti sur les IRQGDPHQWDX[ GH O¡DFFXHLO, les activitĂŠs et produits proposĂŠs par l’entreprise, la promotion touristique du territoire. Il s’agit d’inciter le commerçant Ă rWUH XQ DPEDVVDGHXU GX WHUULWRLUH. Compte-tenu de la demande, plusieurs sessions sont organisĂŠes, par exemple le lundi matin, Ă raison de 3 heures par jour, durant 7 semaines. CONTACT Sophie BONNERRE, conseiller Entreprises Ă la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle

s.bonnerre@larochelle.cci.fr

CONTACT Hortense SERRE, Conseiller Technique Ă la Chambre de Commerce et d'Industrie de La Rochelle ou h.serre@larochelle.cci.fr

NumĂŠro 117 DĂŠcembre 2013 - Janvier 2014 O 3DJH

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&RPPXQDXWp GH &RPPXQHV GH O¡,OH GH 5p UXH GX 3qUH ,JQDFH 6DLQW 0DUWLQ GH 5p 7pO ZZZ FGF LOHGHUH IU

$&7,216 (1 3$57(1$5,$7 $9(& /$ &+$0%5( '(6 0e7,(56 (7 '( /¡$57,6$1$7 '( /$ &+$5(17( 0$5,7,0( /H GLDJQRVWLF VXU OD WUDQVPLVVLRQ UHSULVH Dans son plan de soutien Ă l’artisanat en Poitou-Charentes, la RĂŠgion a dĂŠcidĂŠ de participer Ă XQH H[SpULPHQWDWLRQ GH GLDJQRVWLFV VXU OD WUDQVPLVVLRQ UHSULVH G¡HQWUHSULVHV sur quatre territoires, soit un par dĂŠpartement. C’est dans ce cadre que la CommunautĂŠ de Communes de l’Ile de RĂŠ a souhaitĂŠ missionner la Chambre de MĂŠtiers et de l’Artisanat de la Charente-Maritime afin de rĂŠaliser XQ GLD JQRVWLF VXU OD WUDQVPLVVLRQ GHV HQWUHSULVHV UpWDLVHV. Au-delĂ de l’identification des entreprises, des besoins et des typicitĂŠs locales, la mission doit conduire Ă la mise en place d’actions de sensibilisation et d’accompagnement devant faciliter la transmission des entreprises, en vue de maintenir les emplois et l’activitĂŠ artisanale de proximitĂŠ sur le territoire.

&HWWH DFWLRQ V¡HVW GpURXOpH HQ WURLV SKDVHV 3KDVH SUpSDUDWRLUH La Chambre de MĂŠtiers et de l’Artisanat a ciblĂŠ les 107 entreprises artisanales de l’Ile de RĂŠ, dont le dirigeant est âgĂŠ de plus de 56 ans. Le recueil de donnĂŠes a ĂŠtĂŠ rĂŠalisĂŠ par entretiens directifs des chefs d’entreprise, sur site. Le questionnaire ĂŠlaborĂŠ par la Chambre de MĂŠtiers et de l’Artisanat a portĂŠ sur le diagnostic de l’existant, la vision des cĂŠdants et l’Êtat d’avancement de leur projet de transmission, les difficultĂŠs et problĂŠmatiques, auxquelles ils sont confrontĂŠs et les besoins d’accompagnement. 3KDVH G¡HQTXrWH Pour le recueil de donnĂŠes, les chefs d’entreprise ont ĂŠtĂŠ enquĂŞtĂŠs en face Ă face par trois conseillers ĂŠconomiques de la Chambre de MĂŠtiers et de l’Artisanat de la CharenteMaritime, experts dans la reprise et la transmission d’entreprises et ayant connaissance du territoire rĂŠtais. 3KDVH G¡DQDO\VH GHV UpVXOWDWV La CMA a procĂŠdĂŠ au dĂŠpouillement et Ă l’analyse des donnĂŠes recueillies et a dressĂŠ l’Êtat des lieux de la transmission reprise sur le territoire. A l’issue du diagnostic, la restitution des rĂŠsultats de l’enquĂŞte auprès des dirigeants concernĂŠs a ĂŠtĂŠ organisĂŠe sur le territoire le 12 dĂŠcembre 2012.

/H SODQ G¡DFWLRQV WUDQVPLVVLRQ UHSULVH

/HV 7URSKpHV GH O¡DUWLVDQDW

Les rĂŠsultats du diagnostic transmission-reprise, portant Ă la fois sur l’analyse des donnĂŠes recueillies et une approche prospective de la thĂŠmatique sur le territoire, permettent de dĂŠgager les grandes lignes d’un plan d’action Ă mettre en Ĺ“uvre sur le territoire, sur la pĂŠriode 2013-2015. Les prĂŠconisations sont les suivantes : ‡ XQ GLVSRVLWLI GH VHQVLELOLVDWLRQ, orientation et accompagnement des dirigeants, dont l’objectif est d’amĂŠliorer la prĂŠparation Ă la transmission par des rĂŠunions d’information organisĂŠes sur le territoire de l’Ile de RĂŠ avec pour thèmes abordĂŠs : les diffĂŠrents modes de transmission, la fiscalitĂŠ, l’Êvaluation par l’intervention d’un avocat, les filières de recherche d’un repreneur, le dispositif transcommerce-transartisanat par l’intervention d’un conseiller ĂŠconomique. Une première rĂŠunion d’information s’est tenue le 10 octobre 2013, dans les locaux de la CommunautĂŠ de Communes. ‡ XQ GLVSRVLWLI GH JHVWLRQ SUpYLVLRQQHOOH GHV WUDQVPLV VLRQV dont l’objectif est d’anticiper les problĂŠmatiques de la transmission par une approche individuelle permettant d’identifier et de caractĂŠriser les entreprises potentiellement transmissibles. Ce dispositif s’articule autour de diagnostics individuels, de la constitution d’un fichier de veille, la mise en rĂŠseau des repreneurs potentiels et/ou cĂŠdants, la gestion d’un fichier de repreneurs potentiels, la crĂŠation d’un observatoire des pris de vente de fonds par secteur d’activitĂŠ. Ainsi, pour cette fin d’annĂŠe 2013, cinq diagnostics d’entreprise sont en cours avec une mise en accompagnement avec un repreneur. 3RXU O¡DQQpH XQH GL]DLQH GH GLDJQRVWLFV GHYUDLHQW rWUH UpDOLVpV. ‡ XQ RXWLO Ă€ QDQFLHU G¡DLGH j OD UHSULVH, dont l’objectif est de faciliter la reprise des entreprises artisanales et commerciales en adaptant les dispositifs au tissu ĂŠconomique local, en s’appuyant sur des dispositifs existants comme la Bourse RĂŠgionale DĂŠsir d’Entreprendre‌ CONTACT Patrick LAUTRET, chargĂŠ de dĂŠveloppement ĂŠconomique Ă la Chambre de MĂŠtiers et de l’Artisanat de la Charente-Maritime

p.lautret@cm-larochelle.fr

‡ des entreprises WUDYDLOOHQW XQLTXHPHQW VXU O¡,OH GH 5p ‡ des entreprises ont des VDODULpV, ‡ des chefs d’entreprises ont plus de 60 ans, ‡ des chefs d’entreprises n’ont SDV GH SURMHW GH WUDQVPLVVLRQ ‡ des chefs d’entreprises souhaitent mettre leur activitĂŠ en vente sur le marchĂŠ, /HV LQWHUURJDWLRQV des chefs d’entreprises rencontrĂŠs portent essentiellement sur l’Êvaluation du fonds et sur la fiscalitĂŠ de la transmission. Les freins Ă la transmission sont la GLIĂ€ FXOWp j UHWURXYHU XQ UHSUHQHXU HW OHXU PDQTXH G¡DSSRUW Au-delĂ de l’identification des entreprises, des besoins et des typicitĂŠs locales, la mission a pour but de PHWWUH HQ SODFH XQ SODQ G¡DFWLRQV GH VHQVLELOLVDWLRQ HW G¡DFFRPSDJQHPHQW GHYDQW IDFLOLWHU OD WUDQVPLVVLRQ GHV HQWUHSULVHV, en vue de maintenir les emplois et l’activitĂŠ artisanale de proximitĂŠ sur le territoire.

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Les TrophĂŠes de l’Artisanat ont ĂŠtĂŠ initiĂŠs en 2006 par la Chambre de MĂŠtiers et de l’Artisanat de Charente-Maritime. Cet ĂŠvènement annuel a pour but de valoriser une entreprise artisanale en raison de son parcours, de son dĂŠveloppement ou de l’obtention d’un prix au cours de l’annĂŠe. En 2013, la Chambre de MĂŠtiers de la Charente-Maritime a souhaitĂŠ mettre en place XQH QRXYHOOH IRUPXOH EDS WLVpH Š OHV 7URSKpHV GH O¡$UWLVDQDW XQH DPELWLRQ XQ WHUULWRLUH ÂŞ, renforçant ainsi le partenariat avec les territoires. SollicitĂŠe par la Chambre de MĂŠtiers et de l’Artisanat, la CommunautĂŠ de Communes de l’Ile de RĂŠ a axĂŠ cette action sur la proximitĂŠ, en incitant les diffĂŠrents maires Ă sensibiliser les chefs d’entreprise de leur territoire Ă se porter candidat. Ainsi, cette opĂŠration vise Ă LPSOLTXHU OHV WHUULWRLUHV GDQV OD UHFKHUFKH GH FDQGLGDW, mais aussi Ă FUpHU XQH pPXODWLRQ VXU OH WHUULWRLUH pour concourir Ă l’excellence et Ă faire ĂŠmerger les entreprises qui mettent en avant l’artisanat de qualitĂŠ. 8QH HQWUHSULVH DUWLVDQDOH SHXW VH SRUWHU FDQGLGDWH SRXU XQH GHV FLQT FDWpJRULHV VXLYDQWHV ‡ FUpDWLRQ UHSULVH dynamisme tout au long du parcours de crĂŠation d’entreprise, ‡ LQQRYDWLRQ mise en Ĺ“uvre d’un projet Ă caractère innovant d’ordre stratĂŠgique, commercial, organisationnel ou technologique, ‡ VWUDWpJLH FRPPHUFLDOH gestion dynamique de l'entreprise (dĂŠveloppement commercial, stratĂŠgie globale d'entreprise), ‡ JHVWLRQ GHV UHVVRXUFHV KXPDLQHV dĂŠveloppement d’une politique des ressources humaines (formation, recrutement, fidĂŠlisation des salariĂŠs, mise en place des ĂŠlections professionnelles, entretiens annuels d'ĂŠvaluation), ‡ H[FHOOHQFH GHV VDYRLU IDLUH entreprise dĂŠtentrice d’un label (ex : patrimoine vivant, maĂŽtre-artisan, meilleur ouvrier de France‌) /¡HQWUHSULVH HVW DFFRPSDJQpH SDU XQ RUJDQLVPH SDUUDLQ (ex : CrĂŠdit Agricole, partenaire de l’opĂŠration, Commune, CommunautĂŠ de Communes, Chambre de MĂŠtiers et de l’Artisanat de la Charente-Maritime) dans le montage et le dĂŠpĂ´t de son dossier. /D UHPLVH GHV SUL[ D HX OLHX ORUV GH OD VRLUpH GHV 7URSKpHV GH O¡$UWLVDQDW OH MXLQ . Si aucune entreprise rĂŠtaise n’a ĂŠtĂŠ rĂŠcompensĂŠe en 2013, certaines entreprises se sont distinguĂŠes les annĂŠes prĂŠcĂŠdentes, dans diverses catĂŠgories, notamment une boulangerie-pâtisserie dans la catĂŠgorie ÂŤ hygiène, sĂŠcuritĂŠ et conditions de travail Âť, un salon de coiffure dans la catĂŠgorie ÂŤ crĂŠation d’entreprise Âť, une sociĂŠtĂŠ de nettoyage dans la catĂŠgorie ÂŤ transmission d’entreprise Âť et une entreprise de couverturetoiture dans la catĂŠgorie ÂŤ gestion des ressources humaines Âť. 3RXU O¡DQQpH OH GRVVLHU GH FDQGLGDWXUH HVW WpOpFKDUJHDEOH VXU OH VLWH GH &KDPEUH GH 0pWLHUV HW GH O¡$UWLVDQDW GH OD &KDUHQWH 0DULWLPH ZZZ FP ODURFKHOOH IU CONTACT Chambre des MĂŠtiers et de l’Artisanat Accueil :

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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT 16

CHARENTE

GARANDEAU SOIGNE SA QUALITÉ ET SA R&D Dans un contexte de marché de plus en plus exigeant, le groupe de BTP Garandeau construit, à son siège de Châteauneuf, un bâtiment de 1.200 m2 destiné à accueillir son nouveau laboratoire « Qualité ». Opérationnel courant 2014 avec une dizaine de salariés, il permettra non seulement de renforcer les moyens de contrôle des produits granulats et béton mais aussi d’y développer la recherche et l’innovation. En effet, certains ouvrages d’art nécessitent des liants et des matériaux pointus, plus résistants, plus maniables, plus durables ou assortis de certaines teintes qui nécessitent des études préalables …et qui sont des conditions sine qua non d’accès à des marchés d’envergure et/ou à des cahiers des charges exigeants. Créé en 1869, Garandeau représente aujourd’hui 650 salariés répartis entre la Charente, la Charente-Maritime, la Gironde, la Vienne et la Dordogne, 12 carrières, 1’usine de fabrication de produits en béton, 10 centrales à béton, 16 négoces de matériaux, une flotte logistique de 100 camions de transports de granulats ainsi qu’une exploitation viticole et agricole. L’actionnariat, totalement familial, est réparti entre les 5e et 6e générations qui dirigent aujourd’hui le groupe.

LES BONS CHIFFRES D’OENEO Présent dans le monde entier, le groupe Oenéo est spécialisé dans 2 métiers complémentaires : le bouchage avec la fabrication et la commercialisation de bouchons technologiques à forte valeur ajoutée dont le bouchon DIAM (porté par Oeneo Bouchage, à Ceret - 66), et la tonnellerie avec des solutions haut de gamme d'élevage du vin ou de spiritueux (portée par SeguinMoreau à Cognac). Au 1er semestre 2013, le Groupe a enregistré une progression de près de 13,4% de son activité, porté par la croissance dynamique des bouchons Diam : 410 millions d’unités vendues, soit +27% en volume, tandis que l’activité Tonnellerie progresse plus modestement (+3,6%).

LES COGNACS ROULLET-FRANSAC SOUS PAVILLON CHINOIS Le groupe chinois Changyu, un des dix plus grands groupes mondiaux des vins & spiritueux, vient de s’offrir la maison de cognac Roullet-Fransac. Créée en 1838, l’établissement charentais est considéré comme « modeste » avec un CA d’environ 1,5 M€, des stocks limités et aucun domaine viticole mais un patrimoine immobilier conséquent avec une demeure de 2.000 m2 datant du XVIIIe siècle. De son côté, le groupe Changyu possède 20.000 hectares de vignes en Chine et commercialise 240 millions de cols par an. Il est le deuxième opérateur chinois à investir en Charente après Hong Kong Cartak qui avait racheté la petite marque de cognac Menuet, en août 2012. Ces premiers et modestes investissements chinois n’inquiètent pas plus que cela le Bureau National Interprofessionnel du Cognac qui se dit en mesure de contrôler n’importe quel acteur important de la filière.

SOFPO INVESTIT POUR GAGNER EN COMPÉTITIVITÉ La plus vieille usine d'emballage carton d'Europe, Sofpo, implantée à Exideuil, investit 6,5M€ dans de nouvelles machines et remet totalement à plat son organisation

de production pour retrouver de la compétitivité. « Aujourd’hui, toutes les entreprises du secteur de l’emballage sont dans le rouge. Nous devons faire face à une croissance 0 depuis dix ans » explique Jean-Marie Paultes, DG Europe de l’Ouest du groupe Rossmann qui supervise aussi les usines de Belgique et d’Espagne. Les performances d’une nouvelle machine à onduler et d’une nouvelle machine à découpe vont ainsi permettre à Sofpo d’optimiser la production « sans perdre un seul emploi et sans qu’aucun salaire ne baisse». L’unité de production charentaise compte 200 salariés pour 42 M€ de CA. Elle affiche près de 500 clients aussi bien dans l’agroalimentaire (47%), l’industrie (38%) ou la pharmacie & la cosmétique (15%) pour des grands comptes (Nestlé, Sanofi Aventis, Rhodia, Rémy-Martin, Madrange, Cadbury, Upsa, Daucy, Cointreau...) comme pour des PME.

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CHARENTE-MARITIME

A L’ORÉE DE SES 25 ANS, LE GROUPE SUP DE CO S’OUVRE DE NOUVEAUX HORIZONS Ils étaient 200 en 1991, 900 en 2001, 2.851 en 2013/2014. Seront-ils 3.500 en 2015 ? C’est en tout cas, en nombre d’étudiants, l’objectif que se donne le Groupe Sup de Co de La Rochelle. Pour ce qui est des moyens à mettre en œuvre pour atteindre ce résultat, les pistes sont bien définies : Un développement qui passe par l’international… Cette année, les étudiants étrangers représentent 12% de l’effectif : ils sont 310, soit 100 de plus qu’en 2012. L’objectif est de passer à plus de 800, soit 25% de l'effectif d'ici trois ans. Pour réussir son pari et attiré ces étudiants, Sup de Co a ouvert un bureau de représentation à Casablanca et en a programmé à Kiev, Buenos Aires, Istanbul et Yaoundé. Ces « desk » auront aussi pour mission de trouver des entreprises susceptibles d’accueillir les stagiaires et de mieux accompagner ces derniers au cours de leur stage. Par ailleurs, l’Ecole a signé 28 nouveaux accords avec des universités partenaires internationales et a étendu la possibilité de parcours 100% anglophone à l’ensemble de ses programmes. Enfin, le Groupe a mis en place des coordinateurs de Communautés Asie/Maghreb/Afrique subsaharienne pour faciliter l’intégration des nouveaux étudiants internationaux et les accompagner dans leur réussite. …… qui nécessite de pousser les murs… Jusqu’à aujourd’hui, toutes les solutions, tous les bricolages ont été exploités pour faire entrer les 2.850 étudiants dans des locaux prévus pour 1.500. D’ici 2015, la CCI a besoin de trouver 8 à 10 ha de terrain pour construire, en plusieurs fois sans doute, de 20 à 25.000 m2 de locaux supplémentaires. Des discussions seraient engagées pour l'acquisition d'une parcelle située à proximité du site actuel. …et qui requiert des innovations pédagogiques permanentes Pour être parmi les meilleurs, Sup de Co la Rochelle ne cesse d’innover. Parmi les dernières novations pédagogiques, on peut citer: • la mise en place du e-learning : 15% des fondamentaux de gestion sont dispensés en combinant présentiel et distanciel grâce à une plateforme pédagogique dédiée : « My LMS », Learning Management Systèm) ;

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• la création d’une filière d’excellence qui multiplie les terrains d’apprentissage avec une pédagogie plus interactive et l’attribution d’un « certificat d’excellence » qui s’ajoute au diplôme (40 crédits ECTS); . le renforcement de l’alternance (+30% des effectifs étudiants en alternance) ; • le développement du tutorat : 73 étudiants tuteurs ont permis à 420 étudiants de bénéficier d’un soutien académique en 2012/2013 ; • Le renforcement de la culture générale contemporaine : elle est désormais intégrée à chaque discipline de management et 4 points sur 20 sont désormais dédiés à la culture générale lors de chaque examen. Rappelons que le Groupe Sup de Co a obtenu en juin 2013 l’accréditation AACSB qui le place dans le top 5% des business schools mondiales (684 établissements dans le monde sur 14.000).

EUREKAM ! : PHASE DE COMMERCIALISATION POUR LE DRUGCAM Au terme d’une phase de prospection lors des derniers salons professionnels, la jeune société rochelaise Eurekam se lance dans la commercialisation de Drugcam, le premier système d’assistance et de contrôle par vidéo pour la préparation de chimiothérapies. A l’origine de l’idée, Benoît Le Franc, pharmacien à l’hôpital de La Rochelle : il combine quotidiennement des solutions médicamenteuses ultra complexes et finement dosées à partir desquelles il prépare une chimiothérapie personnalisée pour chaque malade. La préparation est tellement délicate qu’elle est effectuée sous contrôle d’un autre pharmacien. D’où, dès 2009, l’idée de réaliser une solution d’assistance et de contrôle informatisée. Grâce à un isolateur reconstitué, filmé par des caméras miniatures, le système Drugcam contrôle les étapes clés de la préparation : lecture de la prescription, reconnaissance des flacons, lecture du volume de la seringue…. Un procédé qui est expérimenté depuis plusieurs mois dans les hôpitaux de La Rochelle, de Marseille et du Havre. Installé dans l’hôtel d’entreprises Creatio Tech, Eurekam a été respectivement soutenu par le Conseil régional à travers l’incubateur Etincel puis Poitou-Charentes Innovation (PCI), mais aussi par Sofimac Partners. Une levée de fonds de 500.000 € lui permet aujourd’hui de lancer la commercialisation de Drugcam.

AXYHOME PROMOTION CONSEILLE LES INVESTISSEURS Agence conseil en gestion de patrimoine installé à Bordeaux, Axyhome Promotion a ouvert depuis un an une antenne à La Rochelle qui lui permet de compléter sa présence sur le Sud-Ouest et de répondre à une demande grandissante. De fait, à une période où les lois fiscales sont en constante restructuration, un consultant en Gestion de Patrimoine (CGP) s’avère plus que nécessaire pour qui veut optimiser son patrimoine dans un contexte mouvant. Axyhome Promotion conseille son client en matière bancaire, immobilière, fiscale, patrimoniale et le suit tout au long de son investissement. La structure est indépendante de toute structure bancaire ou assurance et exerce son métier en architecture ouverte. Chaque profil, projet et support sélectionné est déterminé par une consultation gracieuse qui permet aux fiscalistes-gestionnaires d'apporter un conseil personnalisé. Au-delà des placements bancaires et boursiers basiques ou des dispositifs de défiscalisation immobilières de type

Duflot, de nouvelles pistes existent : les investissements en meublés, en service (EHPAD), en viager mutualisé, en parcs hôteliers vieillissants, en culture de cacao, de teck, en énergie renouvelable, soutiens au spectacle vivant… Des solutions qui, selon Axyhome Promotion, offrent déjà de réelles perspectives d'épargne à bonne rentabilité et à taxation minime, tout en garantissant le capital. www.axyhome-promotion.com

DUFOUR YACHTS REMIS A FLOT PAR LES COLLECTIVITÉS LOCALES Endetté à hauteur de près de 20M€ pour un CA d’environ 40M€ et lâché par ses actionnaires, Dufour Yachts avait lancé en août 2013 une procédure de sauvegarde accélérée auprès du Tribunal de commerce de la Rochelle. La réaction a été prompte : la région Poitou-Charentes, le département de Charente-Maritime et la Cté d’Agglomération de la Rochelle ont injecté 4M€ pour soutenir le chantier nautique installé à Périgny. Le Département et l’Agglomération ont repris pour 1,5M€ chacun l’immobilier du chantier dans le cadre d’un lease back (vente de l’actif immobilier et récupération des locaux par location pour une longue durée), tandis que la Région accordait une avance remboursables d’1M€. Constitution d'une nouvelle société et restructuration de la dette pour sauver 432 emplois. En parallèle, Dufour Yachts a été repris pour l’euro symbolique par six cadres de l’entreprise qui ont constitué la SAS New CO. Sur le plan financier, un pool bancaire composé de la Société Générale, du CIC et du Crédit Agricole ont ouvert un crédit de campagne de 3M€ tandis que les banques italiennes créancières de Dufour ont accepté des abandons significatifs de créances. Cette restructuration devrait éviter un nouveau plan social au chantier qui emploie aujourd’hui 430 salariés pour 330 bateaux réalisés lors du dernier exercice, soit le 2ème constructeur français de voiliers de plaisance derrière le vendéen Bénéteau. Rappelons que le chantier rochelais, créé en 1964, avait été racheté fin 2010 (en même temps que sa maison mère l’Italien Cantiere del Pardo) par les fonds américains Anchorage Advisors LLC et Oaktree Capital, qui détiennent aussi le chantier allemand Bavaria, second constructeur européen de bateaux de plaisance…également en difficulté.

CINEMA : LE GROUPE CGR EST N°3 FRANÇAIS ET 1ER INDÉPENDANT Vingt ans après sa création à La Rochelle en 1974, le réseau « Circuit Georges Raymond », devenu CGR, possédait déjà une centaine de salles de cinéma réparties sur 20 villes du Grand-Ouest, de Tours à Bayonne. L’étape suivante a consisté à développer les multiplexes : le premier à La Rochelle, ouvert en 1995, comprenait douze salles puis ce fut Bordeaux, Lyon, Montpellier… Jusqu'en 2008, le Groupe CGR a ouvert en moyenne quatre multiplexes par an, soit un investissement annuel de 30 à 40 M€. Aujourd’hui, il est présent dans 35 villes avec 434 salles, s’affichant ainsi comme le troisième réseau de distribution derrière Pathé et UGC et le 1er indépendant (non lié à un grand groupe, majors…). CGR, qui emploie 1.200 personnes dont 70 au siège de Périgny pour un CA de 150 M€, commence à se diversifier dans des activités d’hôtellerie-restauration.

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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT AU DOUHET, BUTAGAZ SE MET AUX NORMES Après quinze mois de travaux qui ont nécessité un arrêt de l'activité, le site d'emplissage de Butagaz, au Douhet, est à nouveau opérationnel. Deux sphères de 1.000 m3 ont été mises sous enceinte « béton armé » de 16 mètres de hauteur, tandis qu’une troisième considérée comme vétuste était démantelée. 2.000 m3 de béton ont ainsi été coulés, 260 tonnes de ferraillage ont été utilisées et plus de 2 kms de nouvelle tuyauterie GPL et incendie équipent désormais le site. 9 M€ d’investissements ont été nécessaires pour respecter à la fois le « Plan de prévention des risques technologiques » et la politique interne souhaitée par le groupe Shell. Le site de mise en bouteille du Douhet, classé Seveso seuil haut, livre 17.000 clients en propane et butane sur dix départements du grand Sud-Ouest.

ARMORGREEN S’IMPLANTE A LA ROCHELLE Le spécialiste des énergies renouvelables, Armorgreen, ouvre un bureau dans la nouvelle pépinière Créatio® ECOactivités de La Rochelle, renforçant ainsi sa présence en Poitou-Charentes. L’entreprise rennaise confirme donc son intérêt pour notre région qui avait commencé en juin 2012 avec la reprise de la société Esbim et de ses 13 salariés.

clients les plus proches” précise Bruno Gastinne, PDG du groupe Alkaline et d’Envirocat. Et puis, l’UE pourrait bientôt interdire l’utilisation de mercure dans le processus de fabrication du méthylate de sodium, permettant à l’unité rochelaise de devenir leader européen. Le site, capable de traiter les huiles végétales de première, deuxième et troisième générations, a été conçu pour accueillir un second réacteur et monter ainsi en puissance au moindre signe de l’UE.

TERRA LACTA S’ADOSSE A BONGRAIN Le groupe coopératif Terra Lacta de Surgères a finalisé le 1er octobre 2013 l'adossement de ses activités au groupe Bongrain. Concrètement, l'opération porte sur l'apport des activités de production et de commercialisation de Terra Lacta (beurre, crème, fromages et ingrédients laitiers) à la Compagnie laitière européenne (CLE), filiale de Bongrain SA. L’accord prévoit également la constitution d'une société commune, les « Fromageries Lescure », qui regroupera l’ensemble des activités de production et de commercialisation de fromages des deux sociétés. Théoriquement, ce rapprochement offrirait aux 3.000 producteurs adhérents de l’ex

« un outil industriel polyvalent, tourné vers le service ». L'entreprise a notamment investi matériellement et humainement dans la conception de maison à ossature bois. Entre le bureau d'études intégré (trois ingénieurs) et la production de structures prêtes à monter (charpentes pré assemblées), ce pôle s’adresse aussi bien au marché de l’agrandissement que de la rénovation, privé ou collectif. Rullier emploie 93 salariés (scieurs, ébénistes, charpentiers, menuisiers, magasiniers, livreurs et commerciaux) pour un CA 23 M€.

BONNA SABLA FOURNIT DES POUTRES DE 30 TONNES POUR LA LGV En 2013, l’usine Bonna Sabla de La Crèche (32 salariés) a fourni plus de 800 poutres de béton de 22,50 mètres de longueur et pesant 30 tonnes destinées à réceptionner les ballast et les rails du chantier LGV. Le process industriel qui permet de réaliser ces poutres aussi gigantesques que précises et esthétiques est quasiment top secret. Bonna Sabla, qui appartient au Groupe scandinave Consolis, possède 40 sites de production en France.

GET 79, UN GROUPEMENT D’EMPLOYEURS EFFICACE Installé au centre routier d’Atlansèvre à La Crèche, GET 79 est un groupement d’employeurs (GE) monosectoriel qui réunit aujourd’hui 38 entreprises de transport (routier, industriel, frigorifique, bennes, citernes…) des Deux-Sèvres et des départements limitrophes. L’origine de ce GE ? Optimiser les emplois du temps des chauffeurs en partageant leurs temps de travail entre plusieurs entreprises mais aussi solutionner les besoins en personnel lors de pics d'activité, congés, arrêts maladie ou nouveaux marchés… Le principe ? Verser une cotisation au Groupement pour disposer de chauffeurs à la demande, en temps partagé. Quinze ans après sa création, le groupement gère 45 salariés (équivalent temps plein) dont 80% en CDI : des conducteurs routiers mais aussi des caristes, des agents de quai, des mécaniciens ou des assistantes de gestion. Par ailleurs, le GET 79, qui bénéficie du soutien de la Région, propose un vrai service RH à ses adhérents : il dispense une formation continue pour qualifier son personnel et assure les tâches de gestion

Cette nouvelle implantation fait partie de la filiale Armorgreen Centre-Ouest qui couvre les régions Pays de la Loire, Poitou-Charentes, Limousin, Centre et qui emploie aujourd’hui une vingtaine de salariés pour un CA de 15 M€. Elle s’adresse plus particulièrement à une clientèle de professionnels, entreprises et agriculteurs, avec des offres clés en main puis un accompagnement complet pour l’exploitation de sources d’énergies renouvelables : solaire photovoltaïque, méthanisation, biomasse bois ou éolien. Adossée au Groupe Legendre, leader du BTP dans le Grand Ouest avec 1.250 salariés, Armorgreen affiche un CA de 40 M€ en 2012 pour 100 salariés répartis sur 15 sites. Elle a déjà réalisé 350 installations dont près de 20.000 m2 de toitures solaires.

UNIQUE EN EUROPE, ENVIROCAT PRODUIT UN BIOCARBURANT SANS MERCURE Malgré leur dénomination, certains biocarburants ont un effet néfaste sur l’environnement : leur production favorise la déforestation et/ou concurrence le marché alimentaire. Dans d’autres cas, comme pour la fabrication du méthylate de sodium, le processus fait appel (en Allemagne et en Pologne) à un additif contenant du mercure, un métal lourd hautement toxique. Le site EnviroCat de La Rochelle, récemment inauguré, utilise une éco-technologie sans mercure, à base de sodium métal : un processus de production « propre » unique en Europe qui permet de transformer des huiles végétales d’origine agricole ou marine en biodiésel. Installée sur le Port de La Pallice, EnviroCat est une co-entreprise développée par le groupe rochelais Sica Atlantique et par Alkaline, l’unique producteur européen de sodium métal, basée en Savoie. L’entité, qui a nécessité 14 M€ d’investissement, a été conçu pour produire 25.000 tonnes de méthylate de sodium par an, générant pour l’instant 12 emplois directs. « Notre procédé est 20% plus cher que celui des deux autres usines allemande et polonaise mais ce surcoût peut être compensé par les économies de transport pour les

Terra Lacta une « vision de long terme sur la construction d’une filière laitière régionale durable via des contrats d’approvisionnement de longue durée en lait de chèvre et lait de vache ». En attendant, Terra Lacta aura subi depuis quelques années de sévères cures d’amaigrissement puisque la coopérative sera passé de 1.300 salariés répartis sur 13 usines au plus fort de son activité à peutêtre 300 dans les mois prochains.

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DEUX-SÈVRES

A 130 ANS, RULLIER BOIS EST TOUJOURS VERT Rullier Bois vient de fêter ses 130 ans. Depuis son siège historique de Chef-Boutonne, mais aussi sur quatre autres sites : Bressuire, Poitiers, Tonnay-Charente et GondPontouvre, l’entreprise familiale déploie son activité de négoce de produits bois et dérivés, de stockage (20.000 références), de sciage et de rabotage. Sa clientèle est composée de professionnels du bâtiment soit 2.500 entreprises de second œuvre, menuisiers, charpentiers, agenceurs, ébénistes ou plaquistes. Avec la chute du parquet en châtaigner, sa signature historique, Rullier s'est progressivement adapté en misant sur

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L’ENTREPRISE ADAPTÉE « SOCIA3 » S’IMPLANTE A CHAURAY « Socia3 », dont le « 3 » représente les 3 piliers de la RSE « Environnement, Social et Economique » emploie, forme et accompagne au quotidien 80% de travailleurs en situation de handicap, éloignés du monde professionnel. Filiale du Groupe Soregor, « Socia3 » se positionne comme la première entreprise adaptée spécialisée dans la réalisation de prestations administratives, l’externalisation de la paie et des solutions RH. Après une première ouverture à Tours en 2012, c’est à Chauray que s’est ouvert la deuxième entité de l’entreprise adaptée. « Socia3 Poitou-Charentes », qui intervient principalement auprès des entreprises et associations de plus de 20 salariés, ambitionnent d’embaucher deux à trois nouveaux salariés en situation de handicap d’ici la fin de l’année et cinq en 2014. Rappelons que le Groupe Soregor, dont le siège est à Angers, est spécialisé dans l’accompagnement des entrepreneurs (création, gestion, développement, transmission) dans les domaines de l’expertise comptable mais aussi de l’expertise sociale, informatique, juridique, formation et conseil. Fort de ses 100 implantations dans le Grand Ouest, le Groupe compte 1.000 collaborateurs pour un CA de 66,5 M€.

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des emplois & des compétences (GPEC)… tout cela au service d’un emploi durable et diversifié pour ses salariés.

UNE CENTAINE D’EMPLOIS PRÉVUS AUX FORGES DE BOLOGNE Pour faire face à ses commandes et à son plan de charge, le groupe Manoir Aérospace et sa filiale Forges de Bologne dont un des deux sites français se situe à Parthenay, vont investir 20 M€ pour construire 3.700 m2 de bâtiments industriels et 500 m2 de bureaux sur son site de Gâtine. Avec une centaine de créations d'emplois à la clé jusqu’en 2016. La Région soutient le projet en mobilisant notamment les dispositifs régionaux en faveur de la formation professionnelle, tout en étant vigilant sur les intentions à long terme du Fonds d’investissement FUN, seul actionnaire de Manoir Aérospace, à propos du site parthenaisien. Un dispositif de formation aux métiers de la mécanique et de la métallurgie a donc été mis en place à Parthenay pour préparer les premières embauches de l’équipementier aéronautique mais aussi de trois autres entreprises qui ont exprimé des besoins en opérateurs d’usinage.

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LES ENTREPRISES QUI BOUGENT 86

VIENNE

SERI REMPORTE UN MARCHE A LYON Après avoir gagné, en septembre 2013, le très convoité marché des « corbeilles de propreté » de Paris, SERI réédite l’exploit en signant le marché de Lyon. L’entreprise châtelleraudaise va donc équiper cinq des plus grandes villes françaises dont Lille, Marseille et Nantes avec ses poubelles baptisées « Bagatelle ». Ce succès commercial est le fruit de trois ingrédients : une esthétique soignée de « Bagatelle », (l’Institut français du design lui a attribué le « Janus de la Cité »), l’utilisation d’un matériau très résistant en « acier haute limite élastique » et le mix intuitiondétermination des patrons de l’entreprise.

ACTISENS PASSE DANS LE GIRON DE MARCIREAU Créé en 2006 sur la Technopole du Futuroscope, Actisens est spécialisé dans la conception et l'animation de sites web, le conseil multimédia et la formation aux TIC. Placée sous procédure de sauvegarde en octobre 2012, l’entreprise dont l’effectif est monté jusqu’à 36 salariés, n’a pu rétablir la situation. Le Tribunal de commerce de Poitiers a choisi l’entreprise niortaise Marcireau pour reprendre les 11 salariés de l’entité qui s’appelle désormais « Solutions by Actisens ».

UNE SCOP SAUVE METALLIT Créé en 1986, Metallit est une tôlerie industrielle basée à Mirambeau. On y fabrique des portes, des armoires électriques, des locaux

de 1.700 autocars. Fast est aussi, avec son usine d’Alençon, le seul constructeur français d’autocars et d’autobus, avec la maque Fast Concept Car.

L’IAE : UNE RELATION NATURELLE AVEC LES ENTREPRISES L’IAE (Institut d'Administration des Entreprises) de Poitiers, deuxième IAE de France, forme plus de 2.500 étudiants par an avec ses 50 enseignants permanents et 230 intervenants professionnels. L’établissement prépare à 46 diplômes au sein de 4 pôles de formation : Finance & Comptabilité, Management, Stratégie & Marketing et Information & Communication. Ouvert à l’international, il permet à une partie de ses étudiants de bénéficier de son programme de formation à l’étranger et de suivre plus de 25 cursus à distance.

caux et régionaux, notamment en encourageant les partenariats. Rappelons qu’en 2012, 58% d’étudiants de l’IAE ont trouvé un emploi dans les 2 mois après l’obtention de leur diplôme et 61% d’étudiants dans les 6 mois.

POITOU-CHARENTES PACETEL, NOUVEL OPÉRATEUR TÉLÉPHONIQUE RÉGIONAL Six entreprises picto-charentaises se sont regroupés dans le cadre d’une SAS pour créer Pacetel « le premier opérateur alternatif en Poitou-Charentes, en télécom et téléphonie ». Les six entreprises à l'origine du projet sont Vienne Documentique, SOS-DATA et Micro Tech Informatique dans la Vienne, IP Système et Espace bureau 16 en Charente, IP Store Entreprise à Poitiers, Angoulême et La Rochelle. Ces établissements officient dans les domaines complémentaires que sont la bureautique, l’informatique, les services et prestations de service. Concrètement Pacetel (Poitou-Charentes Télécom) s'adresse exclusivement aux professionnels de la région : TPE, PME ou collectivités. L’entité propose quatre offres : le mobile, la téléphonie IP, l'accès Internet très haut débit dont la fibre optique et l'interconnexion de sites distants. Fort de sa licence obtenue auprès de l' « Autorité de régulation des communications électroniques et des postes » (ARCEP), Pacetel entend bien concurrencer les opérateurs traditionnels de la téléphonie sur le plan régional : le business plan de la SAS prévoit 500 clients pour un CA de 1 M€ en 2014, puis 1.000 clients et 3 M€ en 2015.

PREMIÈRE PROMOTION RÉGIONALE D'ALTER'INCUB

SOLISYSTEME INNOVE EN COULEURS Qui, dans la région, peut se targuer d’avoir débuter son entreprise dans un simple garage pour se retrouver, 10 ans plus tard, dans des locaux de 11.000 m2 ? Le fabricant de pergolas Solisystème qui a récemment inauguré sa nouvelle usine d’Avanton. Quelle innovation est à la source de cette réussite ? Un modèle original de pergola à lattes pivotantes : l'utilisateur peut à son gré ouvrir son toit et le refermer de façon parfaitement étanche pour se mettre à l'abri des rayons du soleil ou de la pluie. Aujourd’hui, la pergola bioclimatique activée par un petit moteur électrique se vend dans la France entière mais aussi dans le bassin méditerranéen et au Mexique tandis que l’Europe du Nord commence à s’intéresser au concept. Solisystème, qui emploie 25 salariés pour 5 M€ de CA, continue à innover avec le modèle « Arlequin » : un système de panneaux coulissants multicolores (12 teintes à associer au gré du client) qui permet de sélectionner des zones d’ombre ou de lumière.

LA SIT OBTIENT UN MARCHÉ EN BELGIQUE Spécialisée en télé-robotique et télémanipulations, la Société d’Innovations Techniques (SIT) a décroché un marché de 3,5M€ auprès de l’Ondraf, l’Organisme national belge chargé de traiter les déchets radioactifs et les matières fissiles enrichies. L’entreprise châtelleraudaise va lui livrer deux bras articulés qui travailleront dans des cuves de 12 mètres de haut et de 6 mètres de diamètre.

techniques… en acier, inox, alu ou cuivre. L’entreprise travaille surtout pour l’industrie, notamment EDF, Siemens, Schneider, Transfix, Duriez ou Tech-Inter. Placée en liquidation judiciaire avec poursuite d’activité le 14 mars 2013, l’entreprise a été reprise par 14 des 23 salariés sous forme de Société coopérative ouvrière (Scop). 158.000 € ont été réunis par les 14 salariés, y compris avec des emprunts personnels. Le complément a été apporté par la Bourse régionale coopérative émanant du Conseil Régional, avec l’accompagnement de l’Union Régionale des Scop. La Cté de Communes de Haute Saintonge a, quant à elle, racheter les bâtiments pour 600.000€. Elle a également mis à disposition une avance remboursable pour permettre à l’entreprise de payer les salaires en retard, mais également pour lui donner les moyens de se réapprovisionner en matières premières afin d’honorer les commandes en cours.

LES VOYAGES MARTIN MC DANS LE GIRON DU GROUPE FAST Après le rachat en 2001 des Rapides du Poitou, le groupe Vendéen Fast s’offre l'entreprise Voyages Martin MC. Créé en 1934, l’entreprise montmorillonnaise emploie une centaine de personnes et possède une centaine d'autocars dédiés à 80% aux transports scolaires sous contrat avec les Conseils généraux de la Vienne et de l'Indre. Les deux filiales poitevines seront ainsi complémentaires tout en conservant leur identité propre. Les Voyages Martin MC viennent ainsi grossir la flotte du groupe familiale vendéen qui détient, au travers de ses nombreuses filiales (Hervouet France, Sovetours…) pas moins

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• La Junior Entreprise IAE Consultant (JEIC®) réalise des missions opérationnelles pour les TPE/PME. Ces travaux, sources de motivation pour les jeunes, sont un moyen d’échange avec les professionnels qui confrontent les étudiants à leurs attentes et à leur niveau d’exigence.

L’incubateur des entreprises de l'économie sociale et solidaire, Alter’Incub PoitouCharentes, a été créé en mars 2013 à l’initiative de l'URSCOP (Union Régionale des Sociétés Coopératives et Participatives). Son objectif est d’accompagner les « porteurs » dans la formalisation et la consolidation de leur projet d'entreprise socialement innovante. A l’image des incubateurs technologiques, Alter'Incub participe ainsi au transfert de l'innovation sociale dans le domaine du développement économique. Il s’intéresse surtout aux projets d’entreprises qui prennent en compte de nouvelles formes de gouvernance, une dimension coopérative et le principe de cohésion sociale dans des secteurs comme le tourisme, l’éco-industrie, l’environnement, l’économie numérique... Parmi la trentaine de candidats ayant répondu à l'appel à projet, quatre équipes ont été retenues pour la première promotion régionale d'Alter'Incub : • un parc de loisirs en pays d'Horte et Tardoire, en Charente, associant environnement, écotourisme et dimension ludique; • l’association « Roule ma frite » à MarennesOléron qui travaille à la revalorisation des huiles usagées; • un site web et une application mobile sur les actualités événementielles et associatives dans la Vienne; • une couveuse agricole offrant des espaces test pour former au métier d'agriculteur, dans les Deux-Sèvres. Au-delà de l’accompagnement dans la structuration de leur projet, les quatre « élus » ont pu bénéficier d'un premier soutien de 3.000 € pour financer une étude de faisabilité par un cabinet conseil. Fin décembre, si la viabilité du projet est confirmée, un second chèque de 7.000 € sera attribué à chacun des porteurs.

• Enfin, la récente création de la mission « Relation Entreprise et Monde Economique », a pour objectif de renforcer les relations de l’IAE avec les réseaux professionnels lo-

Sources : Les Echos, Sud-Ouest, Nouvelle République, Usine Nouvelle, Charente-Libre, Actufax, Communiqués de presse

De multiples connexions avec les entreprises. Depuis sa création, les relations entre l’IAE et le monde professionnel se sont multipliées. Exemples : • les stages en entreprises de 2 à 6 mois (y compris à l’étranger) apportent un aspect pratique aux enseignements théoriques et constituent souvent un tremplin pour l’emploi. Sur les trois années d’études à l’IAE, les étudiants cumulent jusqu’à 17 mois de stage, leur permettant ainsi d’être à l’écoute des problématiques des entreprises et d’être directement opérationnels à leur entrée sur le marché de l’emploi. Entre 2012 et 2013, 896 stages étudiants ont ainsi été effectués en France parmi lesquels plus de 40% dans la région. • Plus de trente projets professionnels en communication, marketing, finance, audit ou intelligence économique amènent également les étudiants à travailler avec des entreprises de secteurs divers. • De nombreux étudiants choisissent les formations en alternance pour entrer plus directement en connexion avec les entreprises. L’IAE de Poitiers et les antennes de Niort et Angoulême proposent ainsi un panel de formations en alternance répondant à divers profils.

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Le 1er février 2014, le format SEPA devient obligatoire pour vos virements et vos prélèvements.

Et vous , êtes-vo us prêts?

Le Crédit Agricole a mis en place des solutions pour vous accompagner. Renseignez-vous, au plus vite, auprès de votre conseiller.

www.ca-charente-perigord.fr / www.ca-tourainepoitou.fr / www.ca-cmds.fr Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Charente-Périgord, société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit - Siège social : 28-30 rue d’Epagnac, Soyaux (Charente) - RCS ANGOULEME 775 569 726 - Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le N° 07 008 428. Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de la Touraine et du Poitou, société coopérative à capital variable, agréée en tant qu’établissement de crédit, dont le siège social est 18, rue Salvador Allende BP 307 - 86008 POITIERS CEDEX - Siège administratif : Boulevard Winston Churchill 37041 TOURS CEDEX - 399 780 097 RCS POITIERS - Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le N°07 023 896. Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel CHARENTE-MARITIME DEUX-SEVRES, société coopérative à capital variable, agréée en tant que établissement de crédit et société de courtage d’assurance - Siège social : 12 bd Guillet-Maillet 17117 SAINTES CEDEX - RCS Saintes 399 354 810 - Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le N° 07 023 464. 11/2013. Maïa www.maia-creation.com. Fotolia.com : © Goodluz.


INFOS UTILES : TRANSPORTS X ESSENCE, DIESEL, ÉLECTRIQUE, HYBRIDE OU GPL ? Essence, diesel, GPL, hybride, électrique, quelle motorisation adopter alors que le bonus écologique vient d’être fortement réduit ? Depuis une dizaine d’années, choisir la motorisation de sa voiture paraissait presque évidente pour la majorité des Français : 3 véhicules vendus sur 4 étaient équipés de moteur diesel. Depuis 2008, la donne a évolué avec des constructeurs automobiles qui ont développé des versions hybride, GPL ou électrique et avec l’arrivée du dispositif malus-bonus qui a pu influencé les comportements d’achat. Alors, aujourd’hui, comment choisir ? Pour vous aider à vous y retrouver, le JDP a décliné les caractéristiques de chaque motorisation avec ses avantages et ses inconvénients.

1) LA VERSION ESSENCE Si les écarts entre les 2 principaux carburants, l'essence et le diesel, s'amenuisent au fil des avancées technologiques en termes de performance, de consommation, de confort (bruit) ou de pollution, il n’en reste pas moins quelques différences. Avantages • A catégorie équivalente, le prix d'achat d'un véhicule essence reste généralement moins cher qu’un véhicule diesel. • L’éventail des modèles « essence » est plus important qu'en diesel, notamment pour les petites citadines. • Les révisions sont moins fréquentes et moins coûteuses que pour un moteur diesel. • La prime d'assurance est souvent moins chère de 10 à 15%. Inconvénients • Un moteur essence consomme 10 à 15% de plus qu'un moteur diesel. • L’autonomie est réduite d'autant. • Le carburant est plus cher car plus lourdement taxé : 66% contre 56% en moyenne pour le gazole. • La durée de vie est généralement plus faible que celle d’un moteur diesel: le moteur tournant plus vite, il se fatigue plus vite. • Lors de la revente, la décote est plus brutale au-delà de 15.000 km par an, contre 25.000 km pour le gazole. • L'essence est un carburant très inflammable, donc dangereux. . Le moteur à essence libère plus d'hydrocarbures imbrûlés (provoquant des irritations) et plus de gaz carboniques rapporté à la consommation volumique (responsable de l’effet de serre et du réchauffement) que le diesel. En conclusion, si l’on calcule le Prix de Revient Kilométrique (PRK) qui intègre les coûts réels sur 5 ans : assurance, consommation, amortissement du prix d'achat et entretiens, l’essence reste plus intéressant que le diesel pour ceux qui font moins de 20.000 km par an, surtout en ville. Et ce, quelle que soit la cylindrée.

2) LA MOTORISATION DIESEL En 2010, 70% des immatriculations françaises concernaient des véhicules diesel. Un succès dû au prix du carburant mais aussi à une avancée majeure (année 2000) avec le « filtre à particules » : un dispositif qui permet de retenir en partie les fines particules contenues dans les gaz de combustion, néfastes pour les poumons et cancérigènes. Avantages • Un moteur diesel consomme environ 15% de moins qu’un moteur à essence de même catégorie.

• Moins de consommation signifie une plus grande autonomie. • Le gazole est moins cher que l’essence (-10% en moyenne). • Une voiture diesel se revend plus chère qu'un véhicule comparable en essence car elle s’use généralement moins rapidement. • Si l’émission de CO2 par litre de diesel consommé est plus importante que pour l’essence, lorsqu’on le rapporte à la consommation volumique, les émissions de CO2 par km parcouru sont plus faibles pour un moteur diesel. • Grâce aux nouvelles technologies, le moteur diesel a le même niveau de performance, voire plus qu'un moteur à essence, à cylindrée équivalente. Inconvénients • Le moteur diesel produit une quantité d'oxydes d'azote et de particules de carbone néfastes pour l'environnement et la santé (pathologies pulmonaires : asthme, bronchites ; risques cardio-vasculaires : angines de poitrine, troubles cardiaques ; cancérogène (groupe 1, c’est à dire « certain »). • Un véhicule diesel est souvent plus cher à l’achat qu’un modèle « essence ». • Il est donc aussi plus cher à assurer (+10 à 15%) • L’entretien est plus coûteux et plus fréquent que sur un moteur essence, environ +20%. . Un moteur diesel chauffe lentement et a tendance à surconsommer sur les petits trajets. En conclusion, le diesel est à privilégier si le véhicule réalise plus de 20.000 km par an, si la durée de chaque trajet est supérieure à 30 minutes et si l’utilisation est réalisée en majeure partie sur route et autoroute.

3) LA SOLUTION GPL Le GPL (Gaz de Pétrole Liquéfié) est un mélange de butane et de propane obtenu par raffinage du pétrole ou extraction de gaz naturel. Il nécessite l'installation d'un système spécifique compatible qu'avec un moteur essence. On peut acheter des véhicules neufs équipés pour le GPL (2.025 immatriculations en 2012) ou faire adapter sa voiture essence. Idem pour le GNV (Gaz Naturel pour Véhicules) qui, lui, est constitué à 97% de méthane (le même gaz que celui utilisé pour se chauffer). Avantages • Les voitures neuves GPL bénéficie à l’achat d’un bonus écologique sous forme de crédit d’impôt sur le revenu. • Le prix du carburant reste très raisonnable. • L'autonomie du véhicule est quasiment doublée puisqu'il dispose de 2 réservoirs : un pour l'essence, un pour le GPL. • La combustion du gaz étant complète, le GPL ne libère pas de particules et limite les émissions de CO2. • Cette combustion « propre » permet d'espacer les vidanges et d'assurer la longévité du moteur. • Les voitures GPL ne sont pas interdites de circulation lors des pics de pollution. • Le moteur est plutôt souple à conduire et plutôt silencieux. • De nombreux départements ont exonéré de cartes grises ou accordent une réduction de 50% aux voitures roulant au GPL (voir préfecture). Inconvénients • Coût élevé à l’achat des véhicules neufs équipés GPL. • Pour les non-équipés, le GPL nécessite l'installation d'un kit de carburation et de son réservoir dont le coût varie de 1.500 à 3.300€. Un crédit d'impôt permet d’atténuer un peu la facture. • Le réservoir supplémentaire, généralement

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installé dans le coffre, prend de la place, même fixé à l’endroit de la roue de secours. • Hormis sur les grands axes, les pompes à GPL sont peu nombreuses : sur les 16.000 stations-service françaises, environ 1.800 délivrent du GPL. • Il faut du temps pour remplir le réservoir. • Le contrôle technique est plus poussé que celui d’un véhicule « classique » : inspection de l'étanchéité du système, du réservoir, des accessoires de fixation… et doit être effectué dans un centre agréé équipé en conséquence. • A l’achat, le choix est limité : il n'y a souvent qu'un seul modèle GPL par gamme de véhicule. • Les technologies GPL de première génération, comme aujourd’hui, ne seront sans doute pas facile à revendre sur le marché de l’occasion. • Quelques sites sont interdits aux véhicules GPL pour leur dangerosité potentiel (risque d'explosion) comme certains parkings publics, le tunnel sous la Manche...

4) LE VÉHICULE HYBRIDE Les véhicules hybrides alternent, de manière autonome, essence (ou diesel) et électricité : le moteur électrique prenant dès que possible le relais du moteur thermique. Avantages • La technologie hybride consomme moins d'essence. • La voiture recharge ses batteries toute seule s'appuyant sur le principe de la captation de l'énergie cinétique. • La consommation est très faible et peu couteuse en zone urbaine. • Consommant moins, l'hybride pollue moins. • L'autonomie de la voiture est également plus conséquente. • L'apport des batteries électriques permet de réduire les bruits et apporte une plus grande souplesse au démarrage. • L’achat d’une voiture hybride permet de bénéficier d’un bonus écologique sous forme de crédit d’impôt. Inconvénients • La double installation électrique et thermique implique un surcoût à l'achat. • Le véhicule affiche un poids supérieur car l'hybride réclame des pièces supplémentaires. • A faible vitesse en ville, les piétons peuvent ne pas entendre la voiture. • Les véhicules hybrides de première génération, comme aujourd’hui, ne seront sans doute pas facile à revendre sur le marché de l’occasion.

5) LA VOITURE ÉLECTRIQUE Les véhicules électriques, encore peu commercialisés en France, sont bien souvent limités à une utilisation strictement urbaine… et quasiment réservés aux flottes publiques ou para-publiques, Avantages • Aucune pollution directe en termes d’émission de gaz à effets de serre et de pollution sonore. Les voitures ne rejettent pas de CO². • la recharge de la batterie ne coûte pas cher : environ 2€ pour recharger une batterie dont l’autonomie peut aller jusqu’à 200km. • Bonne souplesse de conduite. • Les voitures électriques bénéficient du bonus écologique. Inconvénient • Le prix à l’achat reste assez élevé, même s’il tend à se rapprocher des entrées de gamme essence. • L’autonomie est faible : le véhicule doit être souvent rechargé et le temps de charge est long pour peu de kilomètres.

• L'usage est donc principalement urbain. • Le rechargement des batteries n’est pas possible partout, notamment dans certaines zones rurales. Par ailleurs, un dispositif spécial (et payant) est parfois nécessaire pour le rechargement à domicile. • La batterie n’est pas systématiquement fournie avec la voiture, il faut dans ce cas en prévoir l’achat (coût plutôt élevé). • Ces véhicules sont encore rares dans les gammes des constructeurs. • Les véhicules électriques de première génération, comme aujourd’hui, ne seront sans doute pas facile à revendre sur le marché de l’occasion. • La question du remplacement et du recyclage des batteries reste très floue. • Pas si propre que ça au final puisque l'électrique provient en partie de l'énergie nucléaire.

COÛT DE RABOT SUR LES BONUS ÉCOLOGIQUES… Ceux qui choisissaient leur voiture neuve en fonction du « bonus écologique » vont devoir affiner leur raisonnement. En effet, depuis le 1er novembre 2013, les critères d’attribution se sont durcis, ne s'appliquant plus qu'à une poignée de voitures, tandis que le malus, lui, a été fortement augmenté. De fait, pour les motorisations traditionnels (essence et diesel), seules les petites voitures qui émettent entre 60 et 90 grammes de CO2 au km conserveront une prime… de 150€ contre 550€ précédemment. Celles qui, comme avant, émettent entre 90 et 105 gr. de CO2 n'en bénéficieront plus. Curieusement, une Renault Twingo diesel ou une Peugeot 208 diesel continuent à ouvrir droit au bonus écologique alors que ce type de motorisation (diesel) est notoirement reconnu pour être néfaste à la santé et à l’environnement. Les voitures hybrides voient leur bonus passer de 4.400 à 3.300€ et les véhicules électriques de 7.000 à 6.300€. Selon Les Echos, seuls 7,2% des véhicules neufs sont désormais éligibles au bonus, contre 35% avant le 1er novembre 2013. Le gouvernement se défend en rappelant que « l'essentiel est de préserver les bonus mais dans des contraintes budgétaires réelles ». Il est vrai que le dispositif bonus-malus avait cumulé entre 2008 et 2012 un déficit peu raisonnable de 1,45 milliard d'€.

…ET COUP DE MARTEAU SUR LES MALUS La réduction du bonus écologique s'accompagne d'un durcissement du malus, pour « tenter de revenir à l'équilibre du système d'ici fin 2014". Le nouveau malus, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2014, frappe désormais les véhicules rejetant entre 131 et 136 g de CO2, jusqu'alors épargnés. Le montant commence désormais à 150€ (au lieu de 100€) puis grimpe jusqu'à 8.000€ (au lieu de 6.000€) au-delà des 200 gr. Pour exemple, le monospace Renault Scénic TCE 115, le modèle le moins cher de la gamme, se voit frappé de 150€ de malus. Idem pour une Peugeot 508 1,6 VTi, le modèle le plus abordable des 508, qui sera taxé à hauteur de 500€. Quant au Renault Espace, il passe à 1.600€, quelle que soit la version. Trois modèles fabriqués en France…

EN CONCLUSION Prix d’achat de la voiture, coûts à la pompe, frais et fréquence d’entretien, assurance, facilité à la revente, bonus /malus sont autant de critères difficiles à croiser de manière exhaustive. Et il semble que le bon vieux triptyque : kilométrage annuel, type de trajet et durée d’utilisation de la voiture reste, aujourd’hui encore, déterminant pour le choix de sa motorisation. Sources : L’intern@ute.com, pratique.fr, Le Parisien, multicitycitroen.fr, quelleautomobile.fr

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DOSSIER PRATIQUE : MARCHÉS PUBLICS X ACCÉDER AUX MARCHÉS PUBLICS Pour une TPE ou PME, gagner un marché public représente une réelle aubaine en terme de développement, de pérennité, de règlement assuré ou de notoriété. Mais avant cela, il faut répondre à des appels d’offre qui s’apparentent pour beaucoup au « parcours du combattant » de par : • la lourdeur des procédures pour constituer un dossier : l’absence d’une pièce ou une erreur de forme peut engendrer le rejet de la candidature. • la terminologie : il n’est pas facile de s’y retrouver dans la jungle des sigles utilisés (CCAP, CCTP, DPGF, BPU, CPV, DQE…), des expressions (« dialogue compétitif », …), des nomenclatures ou des procédures (allégée, restreinte, négociée…). • Le choix parfois récurrent des mêmes entreprises qui, reconduites régulièrement, décourage les nouveaux candidats potentiels. • L’absence de contacts lors des procédures de passation même si toute relation n’est pas formellement interdite. De fait, répondre aux marchés publics ne s’improvise pas et nécessite une préparation. Déminage, conseils et recommandations :

1) QUI SONT LES ACHETEURS PUBLICS ? Les organismes publics soumis aux règles d’appels d’offre pour leurs achats sont : Les administrations d’État : ministères, établissements publics nationaux tels que les musées, les universités, les centres de recherche… les préfectures de région ou de départements et les services qui en dépendent comme les DDT (Directions Départementales des Territoires) ou les DDCS (Directions Départementales de la Cohésion Sociale)… A l’inverse, les EPIC nationaux (Ets publics à caractère industriel et commercial gérant une activité de service public) ne sont pas soumis au code des marchés publics, comme par exemple la SNCF, l'Office national des forêts, l'Opéra de Paris ou la RATP. Les collectivités territoriales : Conseils généraux et régionaux, Communautés d'agglomérations, Communes, les EPIC locaux … Les hôpitaux et organismes liés à la santé.

2) QUELS TYPES D’ACHAT SONT CONCERNÉS ? Très diversifiés en terme de montant et de nature, les achats publics sont classés en 3 catégories : Les marchés de travaux : rénovation, construction, génie civil…. Les marchés de fournitures : achat, location ou location-vente de mobilier, de matériels, de fournitures. Les marchés de services : nettoyage de locaux, sécurité, enlèvement des ordures ménagères... mais aussi maîtrise d'oeuvre, expertise comptable, services juridiques...

3) SEPT DISPOSITIFS EN FAVEUR DES PME Depuis 2006, le code des marchés publics intègre des mesures favorables aux TPE/PME pour que celles-ci puissent accéder à cette manne que représentent les marchés publics, autrefois réservée qu’aux grandes entreprises. Les aménagements apportés par le « code 2006 » sont les suivants : • L’absence de références à de précédents marchés de même nature ne peut plus

constituer un critère éliminatoire. En clair, il faut bien commencer un jour et les « débutants » ne sont plus écartés. • La possibilité de constituer des groupements conjoints d’entreprises (cotraitance) permet la mise en commun des moyens humains, des matériels, des savoir-faire, des capacités financières et donc d'accéder à des marchés auxquels séparément ces entreprises n'auraient pas eu la capacité technique de répondre. • La possibilité pour les TPE/PME de sous traiter une ou plusieurs parties des prestations (sous-traitance). • L’obligation des marchés publics de réserver un quota de candidatures émises par des TPE/PME. De fait, l'article 26 de la Loi de modernisation de l’économie (LME) incite les acheteurs publics à traiter de façon préférentielle les PME innovantes ou à leur réserver une part de leurs marchés publics en matière de haute technologie, de Recherche & Développement et d'études technologiques. • Les entreprises peuvent désormais demander et savoir pour quelles raisons elles n’ont pas été retenues. • Le délai global de paiement est abaissé à 30 jours, sauf pour les établissements publics de santé et certaines entreprises publiques. • Un médiateur des marchés publics a été nommé en décembre 2012 afin de faciliter les relations entre les entreprises et les donneurs d'ordre publics et pour veiller au respect des délais de paiement. Ce médiateur peut être saisi via le site de la médiation inter-entreprises et de la médiation : mieist.bercy.gouf.fr Le renforcement de l'accès des PME aux marchés publics est également un des objectifs du Small business Act européen, adopté le 25 juin 2008 par la Commission européenne qui préconise notamment un allègement des exigences imposées par les pouvoirs adjudicateurs dans le cadre des procédures d’attribution de marchés.

4) LES DIFFÉRENTS TYPES DE PROCÉDURES DE MARCHÉS PUBLICS ? Il existe deux grandes formes de procédures : les procédures adaptées où l’acheteur public fixe lui-même les règles de passation et d’attribution du marché et les procédures formalisées pour lesquelles le mode de dévolution est totalement régi par le Code des Marchés Publics. C’est le montant du marché qui délimite le périmètre d’action des procédures formalisées ou adaptées. 1) Les MAPA Aujourd’hui, la majorité des marchés publics est passée sous forme de « Marché à Procédure Adaptée » (MAPA) : un dispositif moins formaliste que l’appel d’offre dont les modalités de mise en concurrence et de publicité (site internet, affichage, Journaux d’Annonces Légales, etc.) sont déterminées par chaque acheteur public… et qui peut prévoir la négociation. Le MAFA (Marché à Formalisme Allégé) est une autre procédure qui concerne certaines catégories de marchés de services dont les règles de passation renvoient à celles des MAPA. 2) Les procédures formalisées Les modalités d’attribution sont déterminées par le Code des Marchés Publics. L’acheteur doit veiller scrupuleusement à l’application des règles fixées et respecter l’obligation de publicité. On distingue : • Les appels d’offres ouverts (ou restreints) : tout opérateur économique (ou une liste de candidats autorisés) est habilité à répondre au marché selon le principe de l’enveloppe unique contenant les renseignements relatifs à la candida-

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ture et à l’offre. • Les marchés négociés : la personne responsable des marchés dresse la liste des candidats invités à négocier et leur adresse une lettre de consultation. Après examen des offres, il y a négociations avec les candidats sélectionnés puis attribution du marché après avis de la commission d’appel d’offres. • Le dialogue compétitif : solution adoptée pour les marchés jugés complexes lorsque l’acheteur ne peut objectivement pas définir à l’avance les ressources techniques dont il aura besoin ou établir le montage juridique ou financier de son offre.

5) OÙ TROUVER LES APPELS D’OFFRE ? La collecte des avis de marché peut se faire via des sites internet généralistes ou spécialisés, ou des sites de prestataires privés, donc payants, qui effectuent une sélection selon des critères prédéfinis par votre entreprise. Les plus consultés sont : • Les sites publics : boamp.fr (bulletin officiel des annonces de marchés publics), marche-public.fr (Journal officiel de l'Union Européenne : JOUE), service-public.fr, minefi.gouv.fr (sites de l’administration publique), marches-publics.gouv.fr (appels d'offres de l'Etat, des ministères...) • Les sites privés : achatpublic.com, secteurpublic.fr, vecteurplus.com, marchesonline.com, commandes-publiques. com, reseaucommandepublique.fr pour recevoir par e-mail une sélection d’appels d’offre qui répondent à vos critères d'activité, de taille, de thèmes ou de missions, de nature d'acheteurs publics et de zones géographiques. • les sites internet des collectivités locales. • le portail commun de 61 éditeurs de presse quotidienne régionale et départementale : francemarchés.com. • lemoniteur-expert.com pour les marchés du bâtiment et des TP. Conseils Pour effectuer une veille et assurer une détection efficace des marchés publics, il est conseiller de croiser 4 techniques de recherche : • Détection par mots clés : la sélection de mots clés sera ni trop large, ni trop restrictive. • Détection par catégories du BOAMP : une centaine de catégories qui permettent d'affiner la recherche.

• Détection par département ou par région. • Détection par code CPV (Commun Procurement Vocabulary) : nomenclature de chiffres qui permettent d'identifier précisément un objet de marché d'un pays de l’UE.

6) COMMENT RÉPONDRE À UN MARCHÉ PUBLIC ? Bien au-delà du simple devis, le « Mémoire technique » permet à l'organisme public qui a déposé un appel d‘offre d'évaluer la pertinence et les moyens que l'entreprise va déployer afin d'exécuter le marché. D'une certaine manière, le « Mémoire technique » remplace le commercial en prospection B to B. Sur la forme, il est indispensable de respecter à la lettre les processus parfois longs imposés par les commanditaires et les cabinets d’expertise comptable sont les premiers à pouvoir vous conseiller et vous assister. 10 conseils pour réussir votre mémoire technique: • Bâtissez un mémoire technique type qui sera réajusté au coup par coup en fonction des spécifiés de l’organisme public ou du marché public proposé. • Adaptez votre mémoire aux éléments indiqués dans le règlement de la consultation et/ou en suivant les sous-critères de pondération technique, lorsque ceux-ci sont précisés. • Mentionnez les informations relatives à votre entreprise : historique, résultats des 3 dernières années, organigramme, savoirfaire, effectif global et organisation géographique, … • Rappelez les éventuelles contraintes d’exécution du projet et les solution proposée. • Proposez un devis assorti de variantes (économies ou surcoûts) et mettez l’accent sur un ou plusieurs avantages concurrentiels. • Précisez le déroulement de la prestation : organisation, logistique de réalisation, moyens humains et matériels mis à disposition du projet. • Insistez sur votre démarche environnementale et sur les dispositions prises en faveur du développement durable. • Précisez les dispositions prévues pour garantir la qualité des prestations à réaliser (contrôle qualité) et le respect des délais d’exécution. • Proposez une organisation et gestion du s.a.v. en termes de moyens mis à disposition et de délai.

AVIS D’INFORMATION à l’intention des :

PRESTATAIRES DE FORMATION, RESTAURATEURS ET HÔTELIERS Le Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) est un établissement public à caractère administratif et à compétence nationale ; il a notamment en charge la formation professionnelle des agents de la fonction publique territoriale. Son activité se décline sur le territoire national par le biais de 29 délégations régionales et leurs antennes départementales, et de 5 instituts dont un spécialisé dans la formation des cadres supérieurs (INET) ; Sa délégation régionale Poitou-Charentes est situé au 50 boulevard du Grand Cerf -BP 30 384- 86010 Poitiers Cedex. (Tél. 05 49 50 34 34) Le CNFPT est soumis pour ses achats de prestations de formation, d’hébergement et de restauration à l’article 30 du code des marchés publics. Le CNFPT offre la possibilité aux prestataires opérant notamment dans ces secteurs d’activité de créer un compte sur sa plateforme de dématérialisation des procédures et d’y rattacher une ou plusieurs alertes mail ; ces alertes leur permettront d’avoir une information, ciblée et en temps réel, des mises en concurrence portant sur leurs domaines d’activité et de compétence ainsi que sur l’aire géographique de leurs choix. Les entreprises intéressées peuvent accéder, dès à présent, à la plateforme de dématérialisation des procédures de marchés publics du CNFPT, à l’adresse suivante : www.marchespublics.cnfpt.fr. Chaque mise en concurrence fera, parallèlement, l’objet d’une publicité internet sur le site de dématérialisation des procédures du CNFPT. Pour toutes précisions complémentaires, les opérateurs économiques disposent d’une aide en ligne sur la plateforme de dématérialisation ou peuvent joindre le service de la gestion financière et de la commande publique, en composant le

05 49 50 34 32 pour les restaurateurs et hôteliers 05 49 50 34 33 pour les prestataires de formation

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Décembre 2013 - Janvier 2014 Numéro 117


DOSSIER PRATIQUE : MARCHÉ PUBLICS • ComplĂŠtez la demande d'avance de 20% au cas oĂš vous seriez, au final, attributaire du marchĂŠ. (Dès lors que l'acheteur public vous informe que votre entreprise a ĂŠtĂŠ retenue, OsĂŠo/BPI peut ĂŠgalement fournir une avance de trĂŠsorerie pour lancer votre production).

rects, des services techniques ou du service ÂŤ achat Âť, permet ĂŠgalement de connaĂŽtre les prĂŠvisions d'achats pour l'annĂŠe Ă venir.

Une entreprise peut-elle accÊder au mÊmoire technique d’une entreprise concurrente ?

• l'utilisateur : celui qui perçoit le "besoin" et est Ă l'origine de l'achat : un responsable de bibliothèque, un directeur d'ĂŠcole, un ingĂŠnieur...

Selon Maxime Jacob, conseil en management public, la dĂŠcision d'achat au sein des collectivitĂŠs publiques, peut faire intervenir jusqu'Ă 3 personne ou services diffĂŠrents :

Un mĂŠmoire technique est soumis au secret industriel et commercial et n'est donc jamais communicable. Toutefois, dans la mesure oĂš les entreprises qui ne sont pas retenues Ă un marchĂŠ public ont le droit de connaitre les motifs dĂŠtaillĂŠs du rejet de leur offre par rapport Ă l'attributaire, certaines informations peuvent ressortir comme des moyens humains plus qualifiĂŠs, des dĂŠlais plus courts ou des moyens techniques plus performants.

• Le responsable du "service technique" ou "acheteur" chargÊ de mettre en forme et de rationaliser le besoin de l'utilisateur pour aboutir à un cahier des charges technique. • Le "bureau des marchÊs" qui assure les aspects administratifs et juridiques, passe formellement le contrat et assure son suivi administratif. 2) Filtrez les appels d’offre et Êliminez les dossiers trop orientÊs ou manifestement hors de portÊe. Il vaut mieux rÊpondre à peu de dossiers mais bien ciblÊs avec une rÊponse de qualitÊ qu’à de nombreux dossiers  mal ficelÊs .

7) QUATRE CONSEILS POUR COMMENCER Ă€ CANDIDATER Ă€ DES MARCHÉS PUBLICS 1) Faites-vous connaĂŽtre par les acheteurs publics. Cela permet d'ĂŞtre contactĂŠ dans le cadre des marchĂŠs de grĂŠ Ă grĂŠ (l'acheteur public ayant le droit de s'adresser Ă l'entreprise de son choix) ou dans le cadre des MAPA. Ce marketing relationnel, Ă entreprendre auprès des utilisateurs di-

Par ailleurs, avant de rĂŠpondre Ă une consultation et pour ĂŠvaluer ses chances, il est opportun de vĂŠrifier si le marchĂŠ a ĂŠtĂŠ attribuĂŠ plusieurs fois Ă une mĂŞme entreprise les annĂŠes prĂŠcĂŠdentes.

3) Retrouvez sur les sites internet des organismes publics tous les achats effectuÊs l'annÊe passÊe, le montant et le nom de l'attributaire par marchÊ. En effet, l’article 133 du code des marchÊs publics oblige les organismes publics à publier une liste des marchÊs publics conclus l'annÊe passÊe, au cours du premier trimestre de l'annÊe suivante. Ces informations peuvent être utiles pour positionner les rÊponses techniques et tarifaires de votre entreprise dans la perspective d’accÊder aux prochains appels d’offre. 4) Si votre offre n’est pas retenue, demandez les motifs dÊtaillÊs du rejet de votre candidature. Cela vous permettra d’identifier vos points faibles, de mesurer le diffÊrentiel de compÊtitivitÊ avec vos concurrents et de rÊajuster votre mÊmoire technique pour une prochaine fois.

8) LE CAS DES GROUPEMENTS DE COMMANDES PUBLIQUES Des ÂŤ groupements de commandes Âť peuvent ĂŞtre constituĂŠs entre diffĂŠrents acheteurs publics intĂŠressĂŠs par les mĂŞmes produits et/ou prestations. Ils sont Ă distinguer

Le dispositif de  Groupements de commandes  a pour avantage de faciliter la mutualisation des procÊdures de marchÊs et de contribuer à la rÊalisation d'Êconomies sur les achats. Une convention dÊsigne un des membres du groupement comme coordonnateur, chargÊ de procÊder à l'organisation de l'ensemble des opÊrations de sÊlection d'un ou de plusieurs cocontractants. Tous les membres du groupement de commandes publiques s'engagent à conclure un contrat avec le candidat retenu à la fin de la procÊdure de sÊlection, celui-ci ayant prÊsentÊ son offre compte tenu de la commande globalisÊe. Il en rÊsulte que la procÊdure de passation des marchÊs dans le cadre d'un tel groupement doit être regardÊe comme  indivisible et achevÊe dès la signature du premier marchÊ conclu par l'un des membres du groupement . Sources : APCE, marche-public.fr, marchÊspublicspme.com, Petite-entreprise.net, vecteurplus.com

des ÂŤ centrales d’achat Âť qui sont des organismes publics ou de droit privĂŠ qui procèdent Ă des achats pour le compte de diffĂŠrents acheteurs publics.

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Comment accĂŠder aux marchĂŠs publics

Les Entreprises qui bougent

NumÊro 117 | DÉCEMBRE

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Conception graphique : RCE AytrÊ 05 46 44 74 41 Imprimerie : Roto Champagne Tirage : 26.000 ex. CrÊdit photos : Fotolia - DR JdP et Journal des Professionnels sont des marques dÊposÊes. Les reproductions d’articles sont autorisÊes en partie ou en totalitÊ, avec la mention JdP et l’indication Êventuelle des sources.

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NumĂŠro 117 DĂŠcembre 2013 - Janvier 2014

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