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Le journa L d’information

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édition du 4 septembre 2024

L’histoire de la suppression de l’arrêt « Verdun » de la ligne 3 est symptomatique d’un drame de l’organisation politique française : le manque de proximité. Des fonctionnaires dans un bureau on ne sait où n’ont absolument pas envisagé les conséquences que cela pourrait avoir sur la vie quotidienne des Rétais, alors qu’il suffisait de rajouter un arrêt proche.

L’Etat central est loin, très loin des citoyens, qui plus est des provinciaux et de la population rurale. Les grandes Régions sont devenues des mastodontes déconnectés des territoires. Les Départements ont perdu en compétences - la Loi NOTRe est passée par là - et en moyens financiers, ils ont structurellement une approche... départementale. Seules les Communes et les EPCI (Communauté de Communes pour l’île de Ré) peuvent encore jouer la carte de la proximité. La Commune reste un échelon naturel et essentiel en matière de proximité, même si là aussi nombre de compétences ont été transférées à l’intercommunalité. La structure intercommunale de l’île de Ré joue un rôle fondamental dans bien des domaines, elle

permet de mutualiser l’action et d’envisager l’île de Ré dans sa globalité. Elle dispose des moyens financiers indispensables pour mener sa politique ambitieuse et venir épauler les communes. Elle répond la plupart du temps présente et connaît parfaitement l’ensemble de son territoire. On pressent bien toutefois qu’avec ses importantes prises de compétences ces vingt-cinq dernières années, et donc la forte structuration de ses équipes, un enjeu fort pour elle est de réussir à conserver proximité et réactivité... Entièrement dédié à l’île de Ré, écrit par une équipe immergée sur l’île, Ré à la Hune est fier d’être un journal de proximité. Celle-ci est constitutive de sa ligne éditoriale, centrée sur la vie insulaire et ceux qui l’animent. Et il y a de quoi faire !

Une courbe de la population scolaire qui s’essouffle

1006 écoliers et 522 collégiens ont répondu : « présent », ces lundi 2 et mardi 3 septembre.

Les chiffres que nous annonçons, nous ont été communiqués le jour de la pré-rentrée. Il se peut qu’ils aient subi de petites modifications, le jour de la rentrée officielle.

Les écoles publiques

A la lecture de notre tableau, on peut observer que la courbe chez les maternelles se maintient : légère chute dans l’ancien canton Nord, en revanche, légère hausse dans l’ancien canton Sud. Pour ce qui concerne la courbe des classes élémentaires, le déclin, nettement amorcé l’année dernière, se confirme à cette rentrée, avec une vingtaine d’élèves en moins.

A la suite du gel de la carte scolaire, mis en place dès 2022 dans le cadre du Contrat insulaire signé avec le DASEN, aucune fermeture de classe n’est donc à déplorer. Il n’y a pas a contrario de création de classe.

des transformations matérielles, des projets pédagogiques reconduits ou innovés

Tous les ans, durant les vacances d’été, chaque commune en profite pour assurer l’entretien des locaux scolaires. C’est le cas, entre autres, pour SaintMartin, où tous les bureaux d’élèves (que l’on appelait avant, pupitres) seront renouvelés. Notons qu’à Rivedoux, les trois cours de récréation viennent d’être revégétalisées. D’autre part, nous apprenons la mise en place d’une cantine « bio » à l’école maternelle de Loix. Nous y reviendrons dans un prochain numéro.

Pour ce qui concerne les projets d’écoles, nombre d’entre eux seront élaborés après la rentrée, notamment dans les écoles qui connaissent une nouvelle direction. Beaucoup de projets mis en place, ou, poursuivis l’année dernière, vont être reconduits voire approfondis.

A propos des projets à caractère sportif, la piscine AquaRé accueillera plusieurs classes, citons les « grandes sections » du Bois-plage, ou les CP de Sainte-Marie de Ré. Un projet autour de la danse est mis en place pour toutes les classes de Saint-Martin de Ré. Les élèves du Groupe scolaire Paul Laidet vont s’initier au tennis et à la voile, ce qui sera le cas pour le cycle III de Rivedoux. La classe de CE2 du groupe scolaire Louis Gaucher de Sainte-Marie de Ré va se lancer dans la pratique du surf. Pour finir, nous apprenons que la classe de CM2 de Rivedoux se rend à Paris, lors de cette première semaine de septembre, pour assister aux Jeux Paralympiques.

Notons très peu de mouvements au sein du corps enseignant qui reste essentiellement féminisé. Sur les 45 classes recensées sur l’île de Ré, 41 sont occupées par des femmes. Au niveau des directions, nous signalons quatre changements. Tout d’abord, au sein de l’école René Brunet, à Ars, la directrice Fabienne Donzel va prendre, dès la rentrée, les fonctions de conseillère pédagogique et sera remplacée par Fanny Latouche qui était, jusqu’à présent, adjointe dans l’école. Au groupe scolaire Paul Laidet, au Bois-plage, Thomas Henry, directeur à titre provisoire l’année passée, est remplacé par Joan Courtemanche qui était, jusqu’alors, directrice de l’école élémentaire de Saint-Clément des Baleines. Cette dernière sera remplacée par Claire Carteron. Enfin, Marc Irazu, en poste à l’école de La Couarde depuis 1996 et qui en a pris la direction en 1998, vient de prendre une retraite bien méritée. Il cède sa place à Sandy Lafarguette qui arrive du groupe scolaire Paul Laidet.

Le thème du respect et de la préservation de l’environnement est, régulièrement, repris. Les élèves du groupe scolaire Paul Laidet vont travailler sur un projet intitulé AME (Aire Marine Educative) en partenariat avec Ré Nature Environnement. D’autre part, des petits jardins pédagogiques « fleurissent » un peu partout sur l’île : les classes élémentaires d’Ars, du Bois, l’école maternelle de Loix, les maternelles-CP et CE1 de Sainte-Marie de

Ré. Ces derniers vont travailler avec les écogardes de la CdC pour découvrir des espèces animales et végétales. De son côté, la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) va initier à la découverte de la faune sauvage sur l’estran les écoliers d’Ars ainsi que ceux de La Flotte, de plus, ces derniers se rendront régulièrement au musée du Platin. Côté projets culturels, l’école de Rivedoux continue de travailler sur le théâtre. Les élèves du groupe scolaire Louis Gaucher se déplaceront régulièrement à la médiathèque de Sainte-Marie, ainsi qu’à La Maline. Ils recevront la collaboration d’Hélène Gaudin du service patrimoine de la CdC, plusieurs sorties au musée Ernest Cognacq sont, également, prévues. Les élèves de La Flotte, eux aussi, fréquenteront La Maline tout au long de l’année scolaire et poursuivront leur travail sur le thème de l’orchestre à l’école, mis en place depuis plusieurs années. Enfin, des « classes découvertes » sont prévues, notamment pour le RPI de Saint-Clément-Les Portes, deux classes de Sainte-Marie de Ré, ainsi que pour l’école d’Ars qui envisage un voyage à Naucelle (Cantal), ville jumelée avec la commune.

L’école privée Sainte-Catherine De son côté, l’école privée catholique de La Flotte en Ré ne connaît aucun changement au niveau de son équipe pédagogique. Répartis en trois classes, 82 élèves ont répondu « présent », ce lundi 2 septembre (soit 10 de plus qu’à la rentrée dernière).

Après avoir travaillé sur le thème de la diversité, les écoliers vont porter, cette année, leur réflexion sur la dignité de la personne et vont confectionner, sur ce sujet, un album de jeunesse.

Les élèves de cycle III vont effectuer un voyage en Norvège pour travailler sur un projet à caractère scientifique.

Le collège des Salières

Cette année, le collège de Saint-Martin de Ré enregistre son chiffre de fréquentation le plus bas : 28 élèves de moins par rapport à l’année dernière. A la lecture de notre tableau, on s’aperçoit que les classes les plus « peuplées » sont celles de 3ème, 144 élèves vont quitter l’établissement fin juin prochain. Toutefois, on peut envisager une stagnation des effectifs pour 2025-2026, puisque l’on recense, actuellement sur l’ensemble de l’île, 145 élèves en CM2.

Il existe, aux Salières, 5 classes par niveau, soit 20 en tout (2 de moins qu’à la rentrée 2023).

On enregistre très peu de mouvements au niveau du corps enseignant. Philippe Villers, le principal, et Joëlle Abaléa, son adjointe, restent en poste. Les projets pédagogiques mis en place sont maintenus. Comme l’année passée, les élèves se rendront à La Maline, ils travailleront avec les écogardes de la CdC, avec la LPO.

Signalons que le collège vient d’être doté, en juin dernier, du label

Maintien des effectifs en maternelle, légère baisse en élémentaire, diminution un peu plus prononcée au niveau du collège, telles sont lés évolutions constatées en cette rentrée 202 4 /202 5 . (Lire la suite page 3)

Effectifs des écoles maternelles et élémentaires de l’île de Ré de la rentrée 2024 (comparés à ceux de 2023)

Maternelle Elémentaire

Les élèves flottais continueront, cette année, d’observer la faune sauvage, accompagnés par la LPO.

Les effectifs du collège des Salières de la rentrée 2024 (comparés à ceux de 2023)

« Euroscol », label qui reconnaît l’engagement dans une dynamique d’ouverture des écoles et des établissements

scolaires et qui s’inscrit dans un but de sensibilisation des élèves à la construction d’un espace européen et de les

inciter à découvrir différentes cultures européennes.

De son côté, le « Pôle Espoirs Beach » reste dirigé par Maël de Kergret. Les trois cours couverts de beach-volley, inaugurés en juin dernier, seront fonctionnels en cette rentrée. L’internat, quant à lui, va accueillir entre 23 et 26 lycéens et 2 collégiens intégrés au « Pôle Espoirs », ainsi que 7 collégiens (hors « Pôle »), soit de 32 à 35 pensionnaires en tout.

Mobilité - l igne 3 île de Ré- l a Rochelle

Pour finir, la réforme des collèges s’applique pour les classes de 6ème et de 5ème qui vont travailler en groupes (hétérogènes et non de niveaux) en français et en mathématiques.

Pour ce qui concerne la question de la présence du portable au sein de l’enceinte scolaire, la direction reste dans l’expectative et attend les directives ministérielles.

Jacques Buisson

Suppression de l’arrêt Verdun : la colère des Rétais

Alertés par Ré à la Hune dès le 23 août, les élus de la Communauté de Communes ont immédiatement contacté la Région Nouvelle-Aquitaine et la Ville de La Rochelle, suivis par le député. Les îliens seront-ils entendus ?

Comme avant chaque rentrée scolaire, prévoyant, vous vous rendez place de Verdun à La Rochelle pour acheter la carte Modalis qui permettra à votre adolescent de prendre les bus scolaires mais aussi la ligne commerciale 3 quand les horaires de cours ne seront pas compatibles avec les horaires des bus scolaires, assez restreints.

« Votre ado pourra aller prendre le bus à la gare SnCf » !

aller prendre le bus à la gare SNCF », nous dit-on ! Un peu surréaliste...

En creusant un peu, vous apprenez que la ligne 3 devient au 2 septembre 2024 la ligne 150 et que les arrêts les plus proches sont... très loin, et peu sécurisés, notamment celui du 11 Novembre 1918... La Ville de La Rochelle souhaite centraliser les flux des cars régionaux à la gare SNCF qui devient « un pôle multimodal connecté ». Exit la gare routière de la place de Verdun.

On vous apprend alors que désormais la ligne 3 - épine dorsale du transport sur l‘île de Ré et avec La Rochelle - ne s’arrêtera plus place de Verdun, « La circulation des bus devient trop gênante place de Verdun ». Oui, là où il y a la gare routière pourtant... « Votre enfant pourra

L’ensemble des lycéens et collégiens rétais inscrits dans un établissement proche de la place de VerdunFromentin, Dautet, Fénelon - et leurs parents, sont consternés. Et puis, beaucoup de Rétais prennent la ligne 3 pour se rendre place de Verdun.

une solution à la signature d’alain rousset CdC et député ont ainsi demandé à la Région de revoir l’implantation d’un nouvel arrêt à proximité de la place de Verdun afin de faciliter le quotidien des Rétais. A l’heure où nous bouclons (1er septembre), une solution est à la signature du président de Région, sans que celle-ci n’ait encore été divulguée. Elle demandera un délai de mise en place de plusieurs jours.

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Ré à la Hune a tout simplement suggéré d’ajouter l’arrêt de bus « Fétilly » (déjà existant pour d’autres lignes) à la ligne 3 devenue 150 (quitte à supprimer celui

du 11 novembre 1918), qui conviendrait parfaitement aux collégiens et lycéens scolarisés dans le quartier et serait déjà moins loin du centre pour tous les Rétais.

Nathalie Vauchez

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La suppression de l’arrêt place de Verdun de la ligne 3 a consterné les Rétais, soutenus pas leurs élus.

Fête des associations

Portraits d’associations

Vous les connaissez peut-être (ou pas encore). En prélude à la Fête des Associations, nous vous proposons quelques exemples de la diversité associative rétaise, avec la présentation de quatre d’entre elles, nouvellement créées ou qui participent pour la première fois à l’évènement (lire page 5 ).

fitness Santé : à chacun à son rythme

Elle se nommait auparavant association de gymnastique volontaire. Mais tant pis pour l’anglicisme, reconnaissons que ‘fitness’, ça sonne plus tonique et plus gai…. tout en restant très sérieux puisque, comme nous l’explique Monique Pequet, l’association dépend de la Fédération française d’éducation physique et de gymnastique volontaire. Elle a d’ailleurs obtenu pour la première fois cette année le label Sport et Santé car « notre travail correspond à certains critères », nous explique sa présidente.

Fitness Santé propose différents cours et grâce aux qualités de son animatrice, soulignées par Monique Pequet, ils sont variés et complémentaires, permettant à chacun de s’adapter, d’aller à son rythme et selon sa condition physique. Détails importants puisqu’il s’agit bien de santé et non de parcours du combattant. Au menu, renforcement musculaire, travail sur l’équilibre, gymnastique douce type Pilates mais aussi abdos fessiers et cardio en musique dans l’esprit Zumba. Située au Bois-Plage, l’association bénéficie des salles de la commune et dispense cinq heures de cours par semaine, deux heures les lundis (dont une de badminton), deux heures les jeudis et une heure les vendredis. A ne pas manquer le 8 septembre, une démonstration dans l’après-midi. ça motive !

PLR

Lumières d’étoiles : inattendu et passionnant

Joli nom pour une association qui, elle aussi, a connu une évolution pour devenir « association d’astrologie et autres outils de développement ».

Facile de deviner quelques sourires sceptiques derrière cette dénomination et pourtant… Évacuons d’emblée la confusion entre astrologie et horoscope. L’astrologie est une science et un thème natal « un travail complexe à réaliser », souligne Joëlle Franrenet qui réalise votre thème et propose des cours d’astrologie. Mais alors que sont les « autres outils de développement » ? Ils sont liés aux chevaux, « l’histoire d’amour de toute une vie », pour Joëlle, titulaire d’un brevet d’accompagnatrice de randonnées équestres. Lors d’une formation en équicoaching, elle a découvert le travail autour de la projection des gens. Parce que le cheval, être particulièrement sensible et intuitif, agit en miroir de nos comportements. Quels liens entre astrologie et équicoachnig ? « Ce qui est intéressant c’est la mise en réalité », explique Joëlle Franrenet. Après réalisation d’un thème elle propose donc à qui le souhaite un face à face avec le cheval soit « une rencontre avec certains aspects de la personnalité ». Démarche originale et passionnante pour tous ceux qui tendent à mieux se comprendre, à dépasser peurs ou blocages bref, à s’épanouir…

PLR

Les archers de ré : envergure régionale « La discipline est à l’honneur aux Jeux Olympiques, c’est bien pour nous ! », se réjouit le président historique de l’association martinaise Jean-Louis Ruault, ajoutant la performance toute récente en paralympique en tir à la bouche, « un record des JO », souligne-t-il. Créé en 2008 par l’actuel président, « tombé dans la discipline lors de vacances », Les Archers de Ré a aujourd’hui une équipe en division régionale et des compétitions sur toute la Nouvelle Aquitaine. Vaste programme ! « Il y a deux classements, un découpage ayant été fait entre régions sud et nord de Bordeaux », explique JeanLouis. Légitime vu la taille de notre région. L’association relève de la Fédération française de Tir à l’Arc englobant plusieurs disciplines. Car il y a le tir à l’arc de salle à 18 mètres et celui de parcours, à l’extérieur, de 50 à 70 mètres. Et il en va ainsi pour les entraînements rétais. Exclusivement au gymnase Marcel Gaillard jusqu’en avril, ils se déroulent ensuite à La Cible « avec des flèches différentes, plus petites », précise le président. Les vertus du tir à l’arc ? La santé bien sûr, Jean-Louis soulignant que depuis qu’il pratique, il n’a plus de problèmes de dos, mais aussi la concentration et bien sûr le challenge. Venez découvrir Les Archers de Ré !

PLR

tradition, environnement, partage : des sujets de fond Elle existe depuis vingt ans mais n’était pas présente à la fête des associations 2023 à cause de celle de 2022 et des problèmes de stationnement qui avaient semé le trouble. Histoire ancienne, la voilà qui revient. « Nous avons un fonctionnement un peu particulier avec un petit groupe de fidèles qui travaillent », explique sa présidente Annick Barré. Éducation, environnement, culture mais aussi histoire et mémoire si l’on considère sa participation récente à l’écriture d’un livre évoquant la Résistance sur le continent, dans les DeuxSèvres, à l’œuvre pour la libération de la poche de La Rochelle lors de la Seconde Guerre Mondiale. « Il s’agissait entre autres de recueillir les témoignages des anciens, un travail très touchant », souligne Annick Barré. Bien sûr, l’association, implantée à Ars, travaille aussi sur l’Ile de Ré et ses problématiques. « Nous avons étudié l’arrivée des algues vertes, poursuit Annick estimant que pour « comprendre l’île, il faut aussi en sortir ». Pour exemple, elle évoque les marais salants et la corrélation à faire entre « paysans de la terre et paysans de la mer ». Tous publics, l’association s’intéresse aussi à la semaine du goût autour de quelques petites animations. Envie d’échanger, voire de proposer des idées ? Rendezvous le 8 septembre.

Les associations à la rencontre des Rétais

Dimanche 8 septembre, une centaine d’associations de l’île de Ré participeront à la traditionnelle fête de la rentrée, organisée par la Communauté de Communes. Convivialité et dynamisme sont au programme de ce retour à la vie permanente, après la grande parenthèse estivale.

Ce sera l’occasion pour les Rétais, comme chaque début d’année scolaire, de s’y retrouver, tout en cherchant la ou les activités de loisirs pouvant le mieux convenir à chaque membre de la famille. Ce sera aussi le moment de discuter avec les associations, de s’engager pour une cause qui peut être sociale ou environnementale, ou encore de venir renforcer les rangs des bénévoles des associations.

Toutes sortes d’associations y participent, dans les domaines de l’environnement, des sports et loisirs, du social et de l’éducation, de la culture ou encore du patrimoine... Comme

à l’accoutumée, certaines proposeront des animations et démonstrations sur leur stand, tandis que d’autres se succèderont sur la grande scène installée au centre du site.

Deux déambulations musicales animeront la journée, l’une assurée par la fanfare Baby brass band et l’autre, aux accents de carnaval brésilien, par la batucada Caixa ça.

Sur place, une guinguette et plusieurs food trucks permettront à chacun de se rafraîchir et de se restaurer.

8 septembre, direction parc de La Barbette pour une plongée au cœur de la vie permanente de l’île de Ré !

Fête des Associations de l’île de r é

Dimanche 8 septembre 2024, de 10h à 17h, au parc de la Barbette à Saint-Martin de Ré.

Vers un label Guid’Asso ?

Engagée pour soutenir le mouvement associatif, la Communauté de Communes travaille actuellement à l’obtention du label « Guid’Asso » sur le volet « accompagnement ».

L’objectif ? Aller plus loin dans le soutien apporté aux associations et leur proposer un accompagnement dans la réalisation de leurs démarches (administratives, budgétaires, juridiques…).

Située au cœur de Saint-Martin, la boutique Zéphyr & Lune, aux allures de boudoir bohème chic, propose une sélection soignée d’objets de décoration d’intérieur, d’accessoires et de linge de maison fabriqués de manière écoresponsable. Elle propose également de nombreux services : conseil personnalisé en décoration, équipement de chambres d’hôtes, liste cadeaux et même déménagement.

Des navettes circuleront toutes les quinze minutes entre le parking gratuit de La Cible et le parc de la Barbette. Le premier départ du parking s’effectuera à 10h. Dernier départ du parc de la Barbette : 16h25. Sur place, des parkings à vélos seront installés pour encourager les déplacements doux.

Dimanche
Nathalie Vauchez
Parc de la Barbette, à Saint-Martin-de-Ré
Pro D uits D e la Mer / Qualité et fraîcheur

Un agenda d’activités bien rempli pour les Ados

Des activités toute l’année avec les centres ados, des sorties régulières, des camps jeunes lors des vacances, les jeunes Rétais ont de quoi s’occuper intelligemment. Un accent sera mis en 202 4 /202 5 sur les grands ados de 1 5 -1 7 ans, en commençant par un forum jeunesse « Meet & Move » le 1 4 septembre.

Responsable du service enfance, jeunesse et sport au sein du pôle services à la population de la CdC, directeur de Ré Jeunesse, luimême père de deux ados, Clément Wallerand connaît bien les jeunes et essaie de coller au plus près de leurs attentes. Il est pour cela très bien entouré, avec une directrice et deux directeurs de centres : Emilie Lebis au Bois-Plage, Yohann Bonnet à La Flotte et Mallory Le Floch à Arsen-Ré, et trois animateurs. Car Ré Jeunesse, c’est avant tout une équipe dynamique, proche des jeunes et à l’écoute de leurs préoccupations et centres d’intérêts.

portes ouvertes des centres ados, mercredi 11 septembre Toute l’année, les activités sont multiples, des programmes mensuels sont publiés, permettant à chacun de suivre les activités qui lui plaisent, à la carte. L’inscription à Ré Jeunesse donne l’accès aux trois centres et permet de participer aux activités et sorties ainsi qu’aux séjours. Il est possible de s’inscrire au mois, au semestre ou à l’année, pour une participation de 30 € à 160 € à l’année (il existe 9 tarifs, selon le coefficient familial). Les centres ados sont ouverts durant les périodes scolaires tous les soirs de 16h

Les camps

à 19h, le mercredi de 14h à 18h et un samedi après-midi sur deux. Durant les vacances scolaires, les centres sont ouverts du lundi au vendredi de 14h à 18h.

En 2023/2024, environ cent cinquante adolescents étaient inscrits (cent trente l’année précédente), les inscriptions se font tout au long de l’année, de date à date. Il est possible de s’inscrire à partir de l’âge de 12 ans ou de l’entrée en 6ème (les 11 ans entrant au collège peuvent donc participer).

Les activités sont culturelles, sportives, des ateliers pratiques et des rencontres sont organisées, ainsi que des soirées. Durant l’été 2024, seize sorties d’une journée ont été proposées par les centres ados de Ré Jeunesse : Festival de jeux à Parthenay, château de Talmont, O Gliss’ Park, découverte de l’île d’Aix... et durant l’année scolaire au moins une sortie par mois est organisée, tout comme les veillées/ soirées mensuelles.

Quelles que soient les activités proposées, la volonté de l’équipe de Ré Jeunesse est d’impliquer les ados dans le montage de projets, leur faire découvrir de nouvelles activités, faire se rencontrer les jeunes de tous les villages de l’île et leur permettre ainsi d’acquérir une belle ouverture d’esprit

La 1 ère semaine des vacances de février, un camp est proposé aux 13-17 ans en station de ski. Certes les jeunes skient, mais ils passent aussi beaucoup de temps à apprendre le « vivre ensemble » et à gagner en autonomie, en s’impliquant largement dans l’organisation et la logistique

Des séjours été sont proposés aux 14-17 ans par les trois centres (un par centre) à l’organisation desquels les jeunes participent largement.

Une semaine d’itinérance dans les Pyrénées est organisée et encadrée chaque été par Clément Wallerand, qui apprécie de garder ainsi le contact avec les jeunes.

Les projets 2024/2025 Si le programme des animations sera largement discuté début septembre lors d’un séminaire de travail entre tous les acteurs de Ré Jeunesse, Clément Wallerand dévoile déjà pour Ré à la Hune quelques projets pour cette nouvelle année scolaire. Ainsi, un stage de musique sera organisé sur quatre demi-journées durant les vacances de La Toussaint avec l’Ecole de musique de l’île de Ré autour de la MAO (musique assistée par ordinateur) et des percussions corporelles. Les jeunes seront aussi impliqués dans une démarche d’écocentres ados : diagnostic, participation à des ateliers de développement durable, pour ensuite une mise en place concrète d’actions écologiques... Ré Jeunesse interviendra aussi au collège des Salières, un jour par semaine, lors de la pause méridienne, et proposera des animations. Entrer au collège permettra à la structure de mieux se faire connaître des jeunes. Sont prévus, entre autres, un débat philo, des jeux de société, un atelier autour de l’astronomie, etc. L’ animation « 13-18 Questions de justice », qui existe depuis longtemps à La Rochelle, s’invitera à nouveau cette année au collège pour les classes de 4 ème . En janvier dernier elle avait déjà concerné les 4 ème et 3 ème des Salières. L’exposition permet aux élèves de mieux comprendre le fonctionnement de l’institution judiciaire au civil comme au pénal, de prendre conscience de leurs droits et de leurs devoirs, d’être informés des conséquences possibles d’un acte délictueux, d’être capables d’utiliser les moyens légaux d’accès à la justice, de connaître les lieux d’information et d’écoute existants. Au-delà de la partie didactique des dix panneaux, une séquence interactive avec les animateurs de Ré Jeunesse, spécifiquement formés pour cette intervention, permettra de parler concrètement des droits et devoirs des jeunes, avec un volet de prévention/sensibilisation autour de la consommation d’alcool, de drogues, etc.

le territoire et une séance de réflexion et de débat autour de la thématique abordée par le film. Cette préparation en amont permettra aux jeunes de mieux percevoir les enjeux du spectacle et de donner du sens à la démarche.

forum « meet & moove » pour les 15-17 ans, samedi 14 septembre

Si Ré Jeunesse accueille en majorité des 11 à 13 ans (6ème à 4ème), les 14 ans et + représentent quand même 39 % des inscrits et les 15 ans et + 12 %. La structure souhaite élaborer des offres susceptibles d’intéresser les 15 à 17 ans, public difficile à capter. Ainsi, samedi 14 septembre, sera organisé de 15h à 22h un forum jeunesse au skate parc de Sainte-Marie, qui permettra aux jeunes d’aller à la rencontre d’associations les concernant directement, ayant trait par exemple à la mobilité internationale, aux questions de genre, à l’engagement... Quatorze associations seront présentes pour informer les jeunes, les conseiller, répondre à leurs questions et les orienter. Côté ludique, des démonstrations de skate, de graff et de hip hop seront proposées et un DJ animera la soirée à partir de 20h.

« L’objectif de ce forum est d’essayer de mobiliser les grands ados sur un temps formel, d’associer la CdC et Ré Jeunesse à un évènement pour les jeunes sur le territoire. L’idée de départ est venue de Marc Large, animateur au centre ados du Bois-Plage, nous avons construit un évènement que nous espérons attractif pour cette tranche d’âge. », explique Clément Wallerand.

Cette année encore, les adolescents de Ré Jeunesse iront plusieurs fois à La Maline assister à des spectacles ou séances cinéma. Dans le cadre du festival Alimenterre, un spectacle pour les ados sera proposé le 26 novembre. Auparavant, ils auront participé à deux rencontres de sensibilisation : une visite d’exploitation vertueuse sur

Impliquer les jeunes, donner du ssens aux activités proposées, privilégier les moments d’échanges entre eux, telles sont les ambition de Ré Jeunesse.

Nathalie Vauchez

r é Jeunesse 06 48 71 25 71 rejeunesse@cc-iledere.fr

Cet été Ré Jeunesse a fait découvrir aux ados l’activité de sauvetage aquatique et ils ont pu obtenir le PSC1. Ils sont ici en visite au poste de secours de Rivedoux.
Lors du séjour itinérant, les jeunes apprennent à évoluer en totale autonomie, encadrés par Clément Wallerand et un animateur de Ré Jeunesse.

Des Journées du Patrimoine terre et mer

Elles sont à la rentrée ce que le cartable est à l’écolier. Les Journées européennes du Patrimoine reviennent les 20, 21 et 22 septembre.

Les premières preuves d’écluses ou pêcheries en pierres de l’île de Ré remontent au début du XIe siècle... Elles existaient probablement avant. Aujourd’hui, elles sont 14 en activité, comme ici La Foirouse, à Ars-en-Ré.

Lancées par le Ministère de la Culture le 23 septembre 1984 sous le nom de « Journées portes ouvertes des monuments historiques », elles rencontrent un succès immédiat et font des émules jusqu’à être officialisées par le Conseil de l’Europe en 1991, avant de prendre leur appellation définitive en 2000. Au fil du temps, elles sont devenues l’un des plus grands rendez-vous culturels à l’international, en France et ici, sur l’Île de Ré, mobilisant chaque année tous les acteurs (CdC, communes, associations) autour d’un programme riche et varié.

Il ne saurait en être autrement cette année au regard des deux thèmes (au lieu d’un) choisis pour cette 41 ème édition : patrimoine des itinéraires, des réseaux et connexions et patrimoine maritime, voilà qui va bien à notre territoire. Temps forts, nouveautés, incontournables… tour d’horizon insulaire (non exhaustif).

Côté mer

Fleuron de notre patrimoine maritime, les écluses à poissons seront mises à l’honneur au travers des visites commentées de La Foirouse (Ars) et de la Jalousie (Sainte-Marie), mais aussi, une conférence de Jacques Boucard au Bois-Plage. Autre rencontre, pour autre patrimoine, à Rivedoux avec l’ostréiculture et Clément Bourreau, doctorant en histoire contemporaine. Ajoutons à cela des visites guidées des marais, de la maison-phare de Trousse

Chemise, du port de La Flotte et de ses bateaux traditionnels, mais aussi des démonstrations de sauvetage en mer avec la SNSM à la base nautique du Goisil à La Couarde.

Côté terre

Mise en valeur d’évidence du symbole le plus emblématique illustrant le second thème de ces journées, le Pont ! Organisée par le service Patrimoine de la CdC, une visite commentée à ses pieds nous racontera la longue histoire de la liaison entre Ré et le continent. Temps fort sur l’ouvrage également à La Maline avec une exposition reprenant les grandes étapes de sa construction et l’opportunité de retrouver l’exposition « Les 30 ans du pont », réalisée par les archives départementales en 2018.

A noter également les visites de villages à vélo et des « itinéraires » au musée Ernest Cognacq à Saint-Martin allant des cartes anciennes de l’île à l’histoire du « petit train » insulaire, en passant par l’aventure commerciale maritime.

Les inédits

Actualité oblige, un détour s’impose par la Poudrière à Saint-Martin avec une occasion de découvrir un chantier de réhabilitation. Autre rénovation, achevée celle-là, celle de la bascule à sel à La Couarde, élément du petit patrimoine qui en dit long sur l’économie historique de l’île. A Ars, retour sur l’industrie, le sel encore mais aussi la conserverie de sardines qui

existait autrefois. Enfin au Bois-Plage, les récents aménagements effectués sur le square de l’ancienne école seront le prétexte à une à une exposition sur son histoire.

Aussi le public pourra pour la première fois visiter le sémaphore Les Baleines à Saint-Clément, au confluent des deux

COMMUNE DU BOIS-PLAGE-EN-RÉ

COMMUNE DU BOIS-PLAGE-EN-RÉ

thèmes 2024 puisque relevant aussi bien du patrimoine maritime que de la liaison essentielle entre la terre et les navires en mer.

Les incontournables

On les retrouve tous les ans avec plaisir : l’alambic de Sainte-Marie, les ateliers Quillet à Loix, la Maison du Fier aux Portes et bien sûr l’ancien hôpital de Saint-Martin et sa superbe apothicairerie entre autres. Autre succès, le cluedo immersif proposé par la Communauté de Communes qui se déroulera cette année à Saint-Martin. Enfin, la CdC propose aux amateurs de caricature une initiation portant sur des personnages ayant marqué l’histoire de l’Île de Ré au 17ème siècle.

Vous en voulez encore ? Ce n’est pas tout. Rappelons que pour certaines animations ou visites, les places sont limitées et imposent donc une réservation préalable. Le programme complet est accessible sur www.cdc-iledere.fr et également disponible en version papier. Alors belles journées autour de notre patrimoine, il le mérite bien !

Pauline Leriche Rouard

ACCESSION À LA PROPRIÉTÉ

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LOTISSEMENT LE PAS DES BŒUFS, LE BOIS-PLAGE-EN-RÉ

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> 11 LOTS À BÂTIR

> 11 LOTS À BÂTIR > TERRAINS VIABILISÉS DE 229m² À 264m² > 308€ TTC/m² (hors frais de notaire)

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Candidature sous conditions : Retrouvez le règlement d’attribution des lots sur le site internet : www.leboisplage.com, rubrique “accession à la propriété”.

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À PARTIR DU 02/09/2024

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Retrait des dossiers de candidature (Uniquement à l’accueil de la Mairie du Bois-Plage-en-Ré, aux horaires d’ouverture)

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MAIRIE DU BOIS-PLAGE-EN-RÉ

CONTACT

JUSQU’AU 02/12/2024

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Date limite de réception des candidatures (Cachet de La Poste faisant foi)

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CONTACT Par mail uniquement : accession-propriété@leboisplage.fr

Par mail uniquement : accession-propriété@leboisplage.fr

La Chiouze prête à affronter de nouvelles tempêtes

Les éclusiers de La Chiouze ont réussi leur pari : réparer en sept mois une brèche de 50 mètres causée par la première tempête de novembre 2023. Un succès fêté fin août, lors d’un pique-nique offert par l’Adépir*.

Un air de fête flottait sur l’estran ce jour-là. Une trentaine de personnes, admirant au loin les murs solides de l’écluse la plus massive de l’île de Ré, était réunie devant une table de piquenique emplie de mets et boissons. Plus une brèche à l’horizon. Après sept mois de travaux, La Chiouze paraît aujourd’hui plus solide que jamais, alors que la première tempête de novembre 2023 l’avait laissée exsangue avec une brèche principale de 50 mètres de long sur toute sa hauteur et plusieurs petites brèches cumulant une dizaine de mètres supplémentaires.

200 tonnes de pierres

C’est un vrai travail de titan qui a été accompli par les huit co-détenteurs de cette écluse durant ces derniers mois. La Chiouze, l’une des quatre écluses situées aux Portes-en-Ré, est l’une des plus imposantes de l’île. « Par endroit c’est 3,20 mètres de hauteur avec une base de 5,60 mètres, donc sur 50 mètres de long, ça fait beaucoup de pierres à remuer ! On estime à plus de 200 tonnes au total qui ont été brassées ces derniers mois ! », a affirmé le président de l’écluse, Michel Fruchard. Un travail qui s’effectue au gré des marées. « Il nous faut des coefficients de 70 pour pouvoir

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travailler, donc ça nous fait dix jours par mois en gros et on travaille le temps que la mer nous donne, 2h30 maximum », a expliqué Jean-Claude Coureau, l’un des co-détenteurs.

défense du trait de côte Pour relever ce défi, les éclusiers ont pu compter sur le soutien de leurs familles et amis, mais pas seulement. La municipalité des Portes a fourni une tractopelle pour transporter les pierres et l’Adépir a financé l’achat de matériaux. Alain Pochon, maire des Portes-en-Ré, était donc invité à ce pot de remerciement, tout comme le président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet, l’association touchant une subvention de la collectivité intercommunale. Lionel Quillet en a profité pour faire une annonce qui a ravi les éclusiers. « L’État va financer une étude complète sur le rôle des écluses dans la protection du trait de côte. Si leur rôle est démontré, alors les travaux sur les écluses pourraient être financés au titre du trait de côte. » Dominique Chevillon a apprécié la nouvelle. « C’est étonnant pour nous qui sommes sur le terrain depuis de si nombreuses années ! Cette année déjà les écluses sont passées du domaine maritime au domaine du patrimoine, ce qui nous ouvrait déjà de belles perspectives ! Et si en plus on leur reconnaît un rôle de protection,

Charte PEFC d'utilisation du logo et du numéro Rochelaise, Imprimerie Planchenault, Imprimerie

Sur quel document puis-je apposer le logo

Le logo ne doit être apposé que sur un document certifié PEFC comme réception de commande. La version du logo mise à disposition contenant du papier recyclé ou du papier FSC.

Si rien n'est indiqué sur le devis et l'AR de commande, le logo ne Les différentes variantes du logo PEFC sont à télécharger à l'adresse commande, elles sont exclusivement destinées à cette commande.

Comment utiliser le logo et le numéro de

Le logo peut être utilisé en blanc sur fond coloré, en noir ou en vert,

« Ce que les éclusiers ont accompli est d’autant plus impressionnant a affirmé Dominique Chevillon, le président de l’Adépir, l’Association de défense des écluses à poisson de l’île de Ré, « tempête, il y en a eu sept autres tout au long de l’hiver ! Je salue le courage, la détermination et le savoir-faire de ces hommes. Je crois que c’est la plus grande réparation qu’on ait eue sur une période aussi courte. »

r é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Aurélie Bérard, Mathieu Delagarde, Valérie Lambert, Pauline Leriche Rouard, Jordan Riché, Florence Sabourin, Nathalie Vauchez, DR, sauf mention expresse. / Dessin : Philippe Barussaud Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 - Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240

pourquoi pas ! Pour nous ça pourra être un soutien fort. Car jusqu’ici, nous avions quelques aides, comme les quarante soldats venus prêter mains fortes à Moufette, mais ça restait ponctuel. L’écluse de La Chiouze, qui existait déjà en 1727 lors du premier recensement établi par l’administration, pourrait donc encore traverser de nombreux siècles.

Aurélie Bérard

*Adépir : Association de défense des écluses à poisson de l’île de Ré.

Le texte peut être positionné à droite du logo ou sous le logo.

Nous mettons à disposition 3 versions différentes du logo avec plus

Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr

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Michel Fruchard détaille à Lionel Quillet les travaux de réparation.
L’Adépir a offert un pique-nique à tous ceux qui ont participé à la réparation de l’écluse de La Chiouze.

Le Festival Fleur de sel revient aux Portes

Organisé par le Département de la Charente-Maritime, en partenariat avec la commune des Portesen-Ré et l’APSIR*, l’édition 202 4 du festival se place sous le signe de l’obtention du label IGP Sel et Fleur de sel de l’Ile de Ré (voir encadré), et sous le marrainage de Nina Métayer**.

La première édition qui s’était déroulée l’an passé lors du week-end des journées du patrimoine, avait fait le plein de visiteurs, malgré une météo incertaine. Pour cette seconde édition, avancée au début du mois et qui tombe ainsi en même temps que la traditionnelle fête des associations organisée par la Communauté de Communes de l’île de Ré... le Département de la CharenteMaritime vous invite à découvrir la

Double IG p pour le sel de l’île de r é

L’annonce a été faite le 24 novembre 2023, les dénominations

« Sel de l’île de Ré » et « Fleur de sel de l’île de Ré » sont officiellement reconnues en Indication

Géographique Protégée (IGP) par la Commission européenne. C’est

richesse du sel naturel et à partager avec les sauniers la passion de l’or blanc, en présence de Nina Métayer, meilleure pâtissière du monde.

Un village de 3 000 m² vous attend à la pointe à Chabot aux Portes-en-Ré, avec cinq espaces autour du thème : « Des marais salants à l’assiette ! »

Vous y trouverez dégustations gastronomiques, jeux pour les enfants, conférences thématiques, visites commentées des marais salants, marché de producteurs locaux, food trucks...

demandez le programme !

Un circuit de visites pédestres commentées « à la rencontre des sauniers», gratuit, permettra aux visiteurs de parcourir les marais salants avec les sauniers qui vous feront partager leur passion de la saliculture. dégustation et astuces , avec Florent Chagnolaud (Référent de la Cité des Goûts et des Saveurs de Charente-Maritime), apprenez à cuisiner avec les produits de l’espace marché et dégustez ses

préparations à base de fleur de sel de l’île de Ré.

Les enfants pourront à l’espace jeux profiter des jeux géants en bois, d’une tour d’escalade, d’un stand de maquillage et d’un manège

Sur l’espace histoire et savoir-faire, tout au long de la journée, participez à des conférences sur l’évolution des bassins salicoles, le marais et sa biodiversité, mais aussi sur la place du sel dans la gastronomie.

Dans l’espace « rencontre avec les acteurs du sel » vous pourrez retrouver la coopérative des Sauniers de l’île de Ré et ses partenaires et échanger avec eux.

Dans l’espace marché et artisanat, venez flâner et faire le plein de produits de Charente-Maritime. Producteurs, éleveurs et créateurs vous accueilleront (en présence de producteurs « + de 17 dans nos assiettes »).

Il sera possible de manger ou grignoter sur place grâce à la présence de food Trucks et assiettes gourmandes de producteurs ou encore boire une bière locale***.

Un événement à déguster en famille le dimanche 8 septembre, de 10h à 19h, aux Portes-en-Ré (Pointe à Chabot), pour découvrir l’univers du sel marin naturel et partager avec les saunières et les sauniers leur passion de l’or blanc.

CP et NV

La Charente- m aritime, terre de sel

Festival de la Fleur de sel

Dimanche 8 septembre 2024, À la Pointe de Chabot - Les Portesen-Ré, 10h - 19h, entrée libre et gratuite.

p rogramme complet sur charente-maritime.fr

Une navette gratuite est mise en place entre le pont de l’Île de Ré et le festival.

*APSIR : l’Association des Producteurs de sel de l’Ile de Ré.

**Nina Métayer, cheffe pâtissière, créatrice de l’entreprise Délicatisserie a été distinguée en 2023 Pâtissière Mondiale par l’Union internationale des boulangers et pâtissiers et Meilleure Cheffe pâtissière du monde lors de la cérémonie à Las Vegas par The World’s 50 Best Restaurants le 5 juin 2024.

***Buvez avec modération, l’alcool est dangereux pour la santé.

Seul département à disposer d’une activité salicole maritime en Nouvelle-Aquitaine, la Charente-Maritime s’est façonnée avec la culture du sel, tant au plan des échanges commerciaux avec les régions lointaines, qu’au plan de la structuration des paysages tels qu’on les connaît aujourd’hui. Le sel constitue un marqueur fort de notre département, aussi bien dans l’Île de Ré, dans l’Île d’Oléron que dans les marais de la Seudre. Cette activité vieille de 7000 ans fournit un précieux carburant au développement du territoire.

La production de sel a contribué à modeler des paysages vivants, à préserver des hydrosystèmes et une biodiversité exceptionnelle, faisant des marais de véritables conservatoires de faune et de flore.

Vous accompagne dans vos projets d’architecture, d’architecture d’intérieur et de maîtrise d’œuvre

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La 1ère édition du festival Fleur de sel avait rencontré son public, lors du week-end des journées du patrimoine, en septembre 2023.

Un lancement de saison au plus proche des habitants

La saison 2024-2025 sera lancée le 14 septembre à La Maline et une série d’évènements sera ensuite organisée sur le territoire jusqu’au 21 septembre, avec des spectacles gratuits et sous le signe de la proximité.

L’heure est à la découverte des spectacles du cru 2024-25 », annonce l’équipe de La Maline qui donne rendez-vous à son public au mois de septembre afin de lui détailler les temps forts de l’année culturelle à venir. Le lancement de saison qu’a

Avec

concocté le nouveau programmateur, Alan Molle, est « à l’image de ce que sera cette nouvelle saison placée sous le signe de la convivialité et de la proximité avec le public », dit-il. « Elle va se dérouler au théâtre mais aussi dans les villages. Elle sera pluridisciplinaire et accessible. »

Le samedi 14 septembre, tout se passera à La m aline . À 17h, le public sera accueilli pour une présentation officielle des spectacles, et avant l’apéro de 19h15 se jouera à 18h, gratuitement mais sur réservation, le spectacle clownesque et acrobatique « Slips inside » de la Compagnie Okidok. Ces deux clowns belges nous proposent « un grand délire où on s’éclate et on rit non-stop durant une heure », s’amuse Alan Molle. une tournée des villages amènera ensuite l’équipe de La Maline au plus près des habitants, sur les

l’été c’est génial !

Joue avec OsCAR et EsTER 1

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Quizz Estivales

> Combien de fleurs EsTER a-t-elle sur son chapeau q 3 q 4 q 5 ?

> Cet été en TER, le billet A/R Pass Escapades est à partir de q 4€ q 6€ q 8€ ?

Combien il y a t-il d’erreurs entre ces deux dessins ? Note bien ta réponse.

Pour jouer et gagner un sticker collector, flashe le QR Code

Toute l’information sur transports. nouvelle-aquitaine.fr

> Le tarif jeunes en car et en TER est ouvert aux jeunes de moins de q 20 ans, q 25 ans, q 28 ans ?

> En Nouvelle-Aquitaine, combien de plages sont desservies par les trains et les cars : autour de q 20, q 30 ou q 40 ?

Visites, loisirs, sorties, festivals… cet été, bougez avec les transports régionaux !

Des prix mini pour tous pour voyager

marchés ou à la sortie des écoles. Le 17 septembre au marché d’Arsen-Ré, le 19 sur celui de La Flotte et le 21 au Bois-Plage, « on prévoit les huîtres, le vin blanc » mais aussi une proposition artistique originale avec le crieur publique François Delime qui, à 11h, présentera les grands moments de la saison à venir aux passants et commerçants.

À la sortie des écoles, c’est un goûter sirop qui sera offert. Enfants et parents se verront présenter tout particulièrement la programmation jeune public concoctée par Ophélie Malais. Ce sera le 24 septembre à 16h30 à l’école d’Ars-en-Ré ; le 27 septembre à 16h30 à l’école de RivedouxPlage ; et le 1er octobre à 16h15 à l’école de Sainte-marie-de-Ré.

Enfin, cette présentation de saison s’achèvera le 20 septembre à 18h30 sous la halle des terrains de sports de

sable ARENA de Saint-martin, avec la représentation gratuite de « Fièvre » de la Cie Point Bart, « un spectacle jubilatoire qui ne s’arrête jamais, une fantastique fresque chorégraphique, de la danse pure dans la rue, qui est accessible à tous et remarquablement bien mené », estime Alan Molle.

La Compagnie de Périgny Cie Point Bart jouera « Fièvre » le 20 septembre à 18h30 aux terrains de sports de sable ARENA de Saint-Martin.

Festival - s aint-Ma R tin de Ré

Jazz en Ré 2024 ?

Tout simplement top !

de

C’était une très belle édition ! », se réjouit Daniel Lagarde qui ne boude son plaisir de l’après, quand une fois le festival terminé, il peut constater que le succès ne se dément pas pour un évènement ancré dans le territoire depuis maintenant vingt-six ans.

« Nous avons eu du monde tout le temps, il y avait des gens partout », poursuit-il. Et le samedi soir, du jazz qui déménage avec The SuperSoul Brothers en seconde partie de soirée, rien de tel pour voir arriver un public jeune, tandis que les plus

âgés s’étaient régalés auparavant avec Passport to Swing.

Voilà qui satisfait le président du festival, car c’est justement là l’ADN de Jazz en Ré : être (et rester) un festival pour tous. Pari gagné donc une fois de plus et c’est tant mieux. Car rappelons que l’organisation d’un tel évènement entièrement gratuit est un énorme travail et chaque année un défi budgétaire. A l’année prochaine Jazz en Ré et d’ici là, bon swing ! Pauline Leriche Rouard

« Slips inside » de la Cie Okidok est un spectacle familial qui mélange clownerie et acrobatie. Entrée gratuite sur réservation à La Maline le 14 septembre à 18h.
L’énergie incroyable
The SuperSoul Brothers a déplacé les jeunes.

Du basket de haut-niveau pour les 150 ans de la commune

Le Stade Rochelais Basket affrontait le Poitiers Basket 86 le 30 août dernier à Saint-Clément-des-Baleines. Un match de gala, organisé dans le cadre des festivités des 150 ans de la commune, qui a tenu ses promesses.

Après la pause estivale et deux semaines d’entraînement, les joueurs rochelais et poitevins étaient dans les starting-blocks ce vendredi soir à Saint-Clément et ont assuré le show devant un public remonté à bloc. Ce match dit amical était pour les deux équipes l’occasion de se jauger et de tester joueurs et tactiques, à quelques semaines seulement du début du championnat. D’abord dominés, les Rochelais ont peu à peu rattrapé l’écart et la tension fut à son comble sur les deux dernières périodes de jeu, jusqu’à

finir sur un 67 - 67 laissant chaque équipe quelque peu déçue de n’avoir su faire la différence.

Hommage à albert profilet

Organisé à l’initiative du Saint-Clément

Basket et de son président Benoit Pinaud, ce match de gala était du jamais vu à Saint-Clément. « C’est la première fois qu’on a une affiche d’un tel niveau ! » s’est réjoui Benoît Pinaud.

« C’est l’élite du basket français, et en plus ce sont des clubs de la Région.

Pour nous tous c’est une très belle fête et c’est une grande fierté d’accueillir cet évènement aujourd’hui. » « Pour les 150 ans de la commune, » poursuit-il, « on a voulu marquer le coup. Le basket fait partie de l’ADN et de l’identité du village et il me semblait essentiel d’être présent sur ces festivités. »

A l’occasion de cette soirée de festivité, la salle du Godinand a été officiellement baptisée « Salle Albert Profilet », en l’honneur de cet ancien instituteur villageois qui a fait beaucoup pour le développement du basket dans la commune. « Il a initié de nombreuses générations d’enfants au basket et il a mis en lumière le village au niveau départemental et régional » , a expliqué le président du SaintClément Basket. Madame le maire, Lina Besnier, a elle aussi rendu hommage à cet homme « pour qui le basket était une véritable passion. Il pensait que le sport faisait partie de l’éducation. Il a

été aussi trois fois conseiller municipal et s’est beaucoup investi pour la commune », a-t-elle dit dans son discours. La cérémonie s’est faite en présence de ses deux enfants qui ont pu dévoiler la plaque aux côtés des élus. Dominique, son fils, n’a pas caché son émotion. « C’est une juste récompense de renommer à son nom cette salle dédiée au basket. C’est lui qui a voulu cette salle. A l’époque on n’avait rien, on jouait dehors près de l’église. Cette salle, c’est la preuve de son caractère trempé, et de sa détermination ! »

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Le derby opposant La Rochelle à Poitiers a fait salle comble à Saint-Clément le 30 août à 19h.
La fanfare Banda’loups a animé les festivités de ce match de gala.

Ré Swim Run, « une course nature qui rassemble »

Le 14 septembre aura lieu la 6 e édition du Ré Swim Run, évènement sportif organisé par La Rochelle Triathlon, le plus gros club de triathlon de la Région avec 3 80 adhérents. Présentation de l’évènement par son directeur de course, Fabien Millasseau.

nous offre l’île de Ré, c’est une course nature qui rassemble des sportifs passionnés.

Quels sont les parcours proposés ?

Combien de participants attendezvous pour cette 6e édition ?

Nous sommes, comme l’année dernière, à 830 inscrits. C’est notre jauge maximale. Les inscriptions étaient déjà closes au mois de février. L’année dernière, c’était plutôt au mois de mai. En plus, on a une liste d’attente de 300 personnes !

Preuve que le Ré Swim Run a acquis une vraie notoriété. Les participants viennent de toute la France, mais de l’étranger aussi. On a des Canadiens, des Portugais ou encore des Anglais.

Rivedoux-Plage

Installé en juin 2024 sur la tribune de l’église NotreDame-de-Lourdes, le seul orgue à tuyaux de l’île de Ré, s’apprête à être inauguré ce 6 septembre 2024. ©

Le Ré Swim Run se court en binôme. Les concurrents alternent nage et course à pied, sans changer d’équipement.

Comment expliquer un tel succès ?

Le Swim Run est une discipline qui se distingue par la notion de partage, car elle se court en binôme. Au fil des ans il y a eu des demandes pour courir en individuel, donc on a offert cette possibilité à ceux qui le souhaitent, mais la plupart des concurrents participent à deux. ils alternent nage et course à pied, sans changer d’équipement. Son succès vient aussi probablement du cadre incroyable que

Il y a trois parcours différents mais le principe reste le même pour tous : alterner course à pied et natation. Le plus long parcours cumule 30 km, 25 km en course à pied et 5 km en natation. Il se fait au départ de Loix et traverse La Couarde, Saint-Martin et La Flotte jusqu’à son arrivée à Rivedoux. Le parcours de 17 km quant à lui part de Saint-Martin, avec 13,5 km en course et 3,5 km en natation. Et enfin le parcours le plus court de 7 km, 6 en course et 1 en natation, partira de La Flotte. Cette année les coefficients de marées sont très faibles, donc il n’y aura pas assez d’eau sur Rivedoux malheureusement pour organiser la course pour les enfants.

Comment se passe l’organisation de cette course qui traverse tout de même cinq communes ?

Tout se passe très bien ! Il faut dire qu’on ramène du monde sur l’île en après-saison donc je pense que tout le monde est heureux de cela. C’est notre 6e année donc nous sommes

maintenant rodés et l’organisation est très professionnelle. On court essentiellement sur les pistes cyclables qui ne sont pas fermées pour autant et que l’on partage avec les autres usagers. Les épreuves de natation se font sur des portions où il n’y a pas de plage. En tout 250 bénévoles sont placés tout au long du parcours, tout est maîtrisé.

La participation est payante. où vont les bénéfices dégagés ? La participation est en moyenne de 65 € par sportif, elle varie en fonction de la course, et cela nous sert essentiellement à organiser la course en elle-même car il y a de nombreux coûts. Les bénéfices dégagés restent dans les caisses de notre club et nous servent ensuite à rémunérer nos deux coachs sportifs et à financer la formation des jeunes.

Propos recueillis par Aurélie Bérard

r é s wim r un s amedi 14 septembre 2024

Inauguration du seul orgue à tuyaux de l’île

Ce vendredi 6 septembre, à 20h, lors d’une cérémonie « L’éveil de l’orgue », l’instrument sera béni et un concert sera donné, en l’église de Rivedoux-Plage.

Provenant du village de Rutten, dans le nord des Pays-Bas, dont l’église a été désaffectée en janvier

2024, l’orgue a été acheté par l’association Soutenir l’Orgue à La Rochelle (SOL), présidée par Bruno Léal, et offert à la Commune de Rivedoux-Plage, pour son église. L’instrument a été construit en 1981 par le facteur Elbertse. D’esthétique baroque, il comprend un clavier manuel et un pédalier. Il a été démonté sur place aux Pays-Bas par Hubert Neu, d’Orgue et Passion (Moselle), qui l’a ensuite installé sur la tribune de l’église de Rivedoux-Plage, en juin 2024, sous la supervision du conseiller municipal Philippe Tréhello, tandis qu’Isabelle Ferré conseillère déléguée à la culture, doit concocter un programme culturel pour le faire vivre. « On a l’impression qu’il était fait pour prendre place sur la mezzanine de l’église de Rivedoux, par sa taille, sa couleur, il s’intègre parfaitement. » explique cette dernière. « Il ne fallait

pas une église trop grande, afin qu’il soit bien mis en valeur. » « Il faut un certain temps pour qu’un orgue prenne sa place, aussi son accord définitif sera réalisé la première semaine de septembre, par un spécialiste. »

L’île de Ré possédait autrefois un unique orgue à tuyaux, emporté par l’incendie qui ravagea l’église de Saint-Martin en 1964, qui ne fut jamais reconstruit. L’orgue de Rivedoux-Plage est ainsi aujourd’hui le seul instrument à tuyaux de toute l’île de Ré.

Vendredi 6 septembre, Patrice Raffarin, maire de la commune, et son conseil

municipal convient tous ceux qui sont intéressés à venir assister à la bénédiction par l’Abbé Mickaël Le Nezet, Curé de l’île de Ré, qui sera suivie d’un concert d’inauguration donné par Frédéric Rivoal, Organiste titulaire de l’orgue du Foyer de l’Ame à Paris. « Un dialogue s’instaurera entre le prêtre et l’organiste, lors de la cérémonie. », explique Isabelle Ferré.

L’orgue sera utilisé lors des cérémonies religieuses et des concerts seront régulièrement proposés.

Informations recueillies par Nathalie Vauchez

Départ à 12h45 de Loix. Arrivée des derniers au plus tard à 18h30 à Rivedoux-Plage, avenue Gustave Perreau. sainte Marie de Ré www.patrick-petit.fr

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La Rochelle fête ses médaillées

Le 3 1 août dernier, La Rochelle a fêté ses médaillées de bronze aux Jeux olympiques à la voile.

Une énorme sono installée sur le quai de carénage lançait un remix d’une chanson d’Edith Piaf en rappel à la cérémonie d’ouverture des JO et des fumigènes orange rappelaient les médailles de bronze gagnées par les deux athlètes, Charline Picon et Sarah Steyaert qui ont fait une entrée triomphale entre les deux tours du vieux port rochelais. Après leur passage sous les applaudissements des nombreuses personnes amassées tout le long du chenal, elles ont découvert avec émotion des centaines de gens assis tout autour du port, brandir des banderoles, applaudir et scander des « bravo et merci la mama team », leur surnom.

« La mama team » Deux athlètes de haut niveau célébrées pour leurs médailles de bronze glanées à Marseille le 02 août dernier lors des Jeux Olympiques 2024 à la voile sur 49erFX. La première médaille française dans cette catégorie aux Jeux Olympiques. Non seulement ce sont des athlètes hors pair, mais elles endossent différentes casquettes : gestionnaire d’entreprise, logisticienne et maman ! La « mama team », l’une est mère d’une Lou et l’autre de Rose et de Capucine, une maternité qui motive aussi leur esprit de compétition, disent-elles

La plus titrée aux jo Charline est l’athlète la plus titrée de la voile française aux Jeux Olympiques. Son palmarès est incroyable, quintuple championne d’Europe de planche à voile, première sélection aux JO de

Londres en 2012, championne du monde en 2014, médaillée d’or à Rio en 2016, et médaillée d’argent à Tokyo en 2020. Quand sa catégorie, la planche à voile, disparaît pour les JO 2024, Charline s’inscrit en classe dériveur

PUBLI-RÉDACTIONNEL

Cléger avec le 49er FX et lance le défi à Sarah Steyaert de former un équipage féminin pour Paris 2024. Sarah âgée de 38 ans cumule 20 ans de sport de haut niveau : championne d’Europe de laser en 2005, championne du Monde en 2008, une 5ème place au JO de Pékin la même année et en 2016, une 7ème place aux JO de Rio, mais sur ce fameux dériveur 49er FX.

Après une préparation de trois années intense, ce binôme très complémentaire a su remporter son défi avec cette médaille de bronze. Charline assure : « On a dû beaucoup travailler, on a appris à se connaître, on s’est mises à nu l’une face à l’autre, c’est ce qui nous a aidées. C’est une sacrée aventure humaine ! »

« nous avons toujours cru en elles »

Le maire, Jean-François Fountaine, son adjointe, Catherine Léonidas et le préfet, Brice Blondel, ont félicité ces deux athlètes issues de la filière rochelaise avec leur parcours au lycée Jean Dautet et au pôle France, qui ont fait briller la Charente-Maritime et La France dans le ciel olympique

Valérie Lambert

Intermarché Île de Ré recrute !

es retours de saisonniers à Intermarché mettent en avant l’environnement positif, et le plaisir pour eux de travailler dans nos équipes.

Chez Intermarché Ile de Ré, nous croyons en la valeur de chaque membre de notre équipe. En plus d’un environnement de travail positif et collaboratif, nous offrons des opportunités de développement professionnel et personnel. Que vous recherchiez un emploi à temps plein, à temps partiel, un contrat étudiant, une alternance ou une expérience enrichissante, Intermarché a une place pour vous.

«Ce serait plutôt à nous de vous remercier de nous avoir aussi bien accueillis et accompagnés tout au long de la saison. L’équipe de cet Intermarché estformidableetonabeaucoup apprécié travailler dans ces conditions”

Plusieurs postes s’offrent à vous en ce mois de septembre et à l’année. En apprentissage, Intermarché Saint-Martin de Ré et La Flotte recrutent en vente sur les rayons traditionnels, boucherie, poissonnerie, mise en rayon, ou sur le rayon fruits et légumes, accueil... Que vous entriez en BTS, ou en CAP, ces contrats sont ouverts à tous. Intermarché met l’accent sur votre formation durant un ou deux ans, selon votre cursus. Les CAP peuvent être embauchés dès 15 ans.

En CDD, Intermarché recrute en caisse, pour la mise en rayon épicerie, le drive, les fruits et légumes.

Toutes les offres en CDD sont évolutives en CDI.

«Ça a été encore une fois un grand plaisir de travailler avec vous cet été. L’ambiance au travail est géniale et je trouve que ça donne encore plus envie de travailler. Merci à toutes les personnes qui ont travaillé avec nous la nuit»

A plein temps, à temps partiel et y compris sur de petits horaires, des contrats étudiants le week-end uniquement aux contrats complément de retraite pour les « seniors » désireux de rester actifs par exemple douze heures par semaine, Intermarché s’adapte à la situation et aux souhaits de chacun.

A r C hé

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t él : 05 46 09 52 56

SAIN t- MAR t IN - Avenue des Corsaires t él : 05 46 09 42 02

Chez Intermarché Ile de Ré, nous savons que la motivation et l’envie d’apprendre sont les clés du succès. C’est la raison pour laquelle vous n’avez pas besoin d’une expérience antérieure pour nous rejoindre – tout ce dont vous avez besoin, c’est de la motivation et le désir d’apprendre. Les possibilités d’évolution vers plus de responsabilités sont réelles.

Ne manquez pas cette chance de faire partie d’une équipe qui se soutient mutuellement et qui repousse les limites pour offrir à nos clients le meilleur service possible.

Rejoignez-nous chez Intermarché Ile de Ré, en déposant votre CV à l’accueil des deux magasins, ou en l’envoyant par mail à l’adresse : intermarche.saintmartin@gmail.com

Franck, Christelle et Lisa, de l’équipe Épicerie.
Paolo, en poissonnerie.
Interm
La Croix Michaud
Charline Picon et Sarah Steyaert, avec leurs filles, arborent leurs médailles de bronze.

sports à la hune

Po R t R ait de club s P o R ti F

Au Ré Badminton club, une dynamique positive

Créé en 200 3 , le Ré Badminton Club vient de souffler ses 20 bougies. François Peyrard, l’actuel Président, entame lui sa 6 e saison à la tête du club et sa 1 3 e en temps que badiste.

Avec 45 à 50 licenciés selon les saisons, dont une dizaine pour l’école de badminton, le club arrive à stabiliser un effectif suffisant, pour assurer une vie associative dynamique et l’engagement de deux équipes en compétition.

des créneaux bien remplis Si deux séances dédiées aux entraînements se déroulent chaque lundi et mercredi du côté de Saint-Martin (19h à 22h30), le dimanche matin est lui consacré à une pratique plutôt loisir dans la salle de Rivedoux, destinée à des personnes qui souhaitent aussi

gR ou P e s P o R ti F

découvrir le bad, touriste compris. « Cette année, nous avons pu jouer à Saint Martin en juillet, et à Rivedoux en aôut, cela nous a permis d’accueillir une dizaine de touristes », confie François. L’ouverture vers un nouveau public est capitale pour maintenir un effectif constant, mais le véritable noyau dur tourne autour de 25 personnes, passionnées de bad et fidèles, « le reste, c’est plutôt du turn over, sur des cycles de deux à trois saisons. Avant le covid, on comptait près de 90 licenciés, l’arrêt forcé nous a fait beaucoup de mal ». Malgré tout, les créneaux hebdomadaires sont plutôt bien remplis, en témoigne l’affluence

en moyenne de 20 personnes lors de chaque séance, qui viennent combler les cinq terrains installés dans la salle pour l’occasion.

un budget maîtrisé et un encadrement bénévole 3000 € , c’est le budget annuel de l’association. La moitié provenant des cotisations annuelles, 110 € pour les adultes et 60 € pour les enfants, cotisations qui ne rentrent pas entièrement dans les comptes du club.

« Sur 110€ de cotisation, nous achetons la licence 60 € à la Fédération, il nous reste un peu moins de la moitié » explique François Peyrard. Pour faire face à ces coûts, le club organise chaque année un tournoi pour le Ministère de la Justice au mois d’octobre, pour les personnels pénitentiaires de toute la France. Un tournoi clé en main, qui produit une ressource non négligeable pour le club, qui a fait le choix pour réduire les coûts de confier l’animation des séances à son président, bénévole.

« Cela fait treize ans que je joue au bad, j’essaye d’apporter aux jeunes les rudiments du sport, et à ceux qui souhaitent le découvrir également. Mais cela prend du temps, il m’arrive parfois de me faire remplacer » sourit François. et côté sportif ?

Côté compétition, le club reste sur une montée de D2 à D1. « Nous avons connu une saison 2023/2024 très sympa, puisque l’équipe fanion

du club est montée d’un étage. Cela nous place aujourd’hui dans l’élite départementale », une élite composée de deux poules de cinq équipes, dans laquelle il s’agira de faire bonne figure, sans ambition démesurée. L’autre équipe elle, évoluera en D4, la plus faible division du département, qui permet aux plus nouveaux de s’initier à la compétition, tout en gagnant des points pour leur classement individuel, « ce qui permet d’avoir des niveaux pratiques qui conviennent à tous » rassure François. Côté logistique, les rencontres sont en semaine, un plus pour ceux qui sont moins disponibles le week-end, même si le format des rencontres, huit matchs, avec une composition d’équipe mixte, peuvent parfois se terminer autour de minuit, avec heureusement des fins de rencontres conviviales et chaleureuses. Si vous souhaitez rencontrer les badistes rétais, ils seront présents à la fête des associations le 8 septembre prochain, au parc de La Barbette, à Saint-Martin de Ré. Pas encore sûr de vous ? Pas de panique, le club propose deux semaines d’entraînements gratuits, avant de rejoindre définitivement, ces fous du volant.

p lus d’infos

François Peyrard : 0613642964 président.rhbc17@gmail.com r é b adminton Club

A La Couarde, on marche en mode « Nordique »

Au départ du Peu Ragot, ou de la Pergola, ils sont chaque semaine une douzaine de sportifs à se retrouver, pour pratiquer ensemble la marche nordique.

Discipline venue de Finlande, elle rencontre en France un fort succès, avec plus de 2,5 millions d’adeptes recensés chaque année.

Sous la houlette de Serge Boyrie, entraîneur diplômé de la Fédération Française d’Athlétisme, fédération qui par délégation, a en charge l’enseignement de cette discipline, ces marcheurs assidus ne voient pas le temps passer. « Il nous arrive parfois de sortir 2h30, sur la plage, ou dans la forêt. Avec nos bâtons, on marche plus rapidement que la moyenne » confie Serge.

La marche nordique, c’est technique !

Ne leur parlez pas de simple marche, Serge Boyrie l’assure, « les bâtons font corps avec le reste. En marche nordique, on marche à quatre pattes, et c’est près de 80% des muscles du corps qui bossent. Certains très bons marcheurs vont atteindre une vitesse autour des 14 à 15 km/h ». Une discipline complète donc, qui séduit tous les publics, jeunes

comme plus âgés. Côté matériel, une paire de bâtons et des chaussures de marche font l’affaire pour démarrer, avec un coût global raisonnable d’une centaine d’euros pour du bon matériel.

de l’association au groupe amical

En 2013, Serge Boyrie fonde l’association « Marche nordique couardaise », qui disparaît en 2019, la faute à un Covid pas vraiment propice aux activités de groupe en extérieur. Pour autant, la marche en avant continue quant à elle, avec un groupe de fidèles, qui au fil du temps sont devenus amis. « On marche aussi ensemble pour le plaisir de se voir. Mais notre groupe n’est pas fermé, si certains veulent nous rejoindre, ils sont les bienvenus ». Un groupe whatsApp pour fixer les rendezvous, les présences, c’est aussi cette formule facile qui séduit les membres du groupe. Malgré la disparition de l’association, Serge continue à prodiguer des précieux conseils aux nouveaux venus, « je prête le matériel,

Le groupe de marcheurs se retrouve les mercredis et vendredis dès 9h, pour des parcours qui varient entre 1h et 2h30. DR

et je prends le temps d’expliquer les bases techniques, afin que chacun y prenne du plaisir », confie-t-il.

Si vous souhaitez essayer, vous pouvez contacter Serge, l’un des référents du groupe, pour plus d’informations (voir encadré). Les rendez-vous sont fixés

toute l’année, chaque mercredi et chaque vendredi à 9h à La Couarde.

Jordan Riché
Chaque lundi, mercredi et dimanche matin, les adhérents du Ré Badminton Club se retrouvent pour jouer à Saint-Martin et Rivedoux.

Océane, fille de la mer !

A tout juste 18 ans, Océane Dardeau est une jeune fille passionnée et engagée au service des autres. Née et ayant grandi sur une île (de Ré), portant un prénom prédestiné, avec des parents ayant beaucoup navigué, pas étonnant que cette jeune étudiante ait l’océan chevillé au corps et le cœur en bandoulière.

Océane est l’aînée d’une famille de cinq enfants, quatre filles et un garçon. « J’ai donné leur premier bain à mes petites sœurs, j’ai toujours été une petite maman pour elles, faire partie d’une famille nombreuse m’a vite fait gagner en maturité » explique-t-elle. Chez les Dardeau, la vie de famille est centrale, tout comme les valeurs d’entraide, de respect et de partage. « Nos parents - Geofffrey et Harmony - nous ont toujours dit à tous les cinq que ce n’était pas grave si nous rapportions de mauvaises notes mais qu’au niveau discipline nous devions être irréprochables, être dans le respect des autres, dans l’entraide et le partage. »

option nautisme au Collège des Salières

Après une scolarité à l’école publique de La Flotte, Océane suit l’option nautisme dès la 5 ème au collège des Salières, qui lui permet - grâce à un emploi du temps aménagé - de surfer le vendredi après-midi, le mercredi avec l’UNSS... et le week-end encore, elle surfe ! « J’ai toujours été tournée vers l’océan. Le surf est une passion, comme pour mes frère et sœurs » avoue-t-elle d’emblée.

« C’est une vraie leçon d’humilité »

Pour le lycée, elle prend la direction de Fénelon-Notre Dame, à La Rochelle. L’établissement se montre très compréhensif quand, en classe de seconde, à 16 ans, elle annonce partir deux semaines (dont une sur la période scolaire) accompagner sa mère, Harmony, en mission humanitaire médicale, au cœur de la brousse, à Madagascar, avec l’ONG Ar Mada en collaboration avec l’Association Marins sans frontières. Harmony participe chaque année depuis 2017 à l’un de ces six treks itinérants médicaux menés par six mille professionnels de santé bénévoles (médecins, dentistes, infirmier(e)s, sage-femmes,

kinés…) sur quatre itinéraires*. Elle convainc Ar Mada de venir cette fois-ci accompagnée d’Océane. Bien qu’encore mineure, Ar Mada accepte exceptionnellement au regard de la maturité et de la débrouillardise de la jeune lycéenne. Chaque équipe de 70 à 80 personnes passe un à deux jours dans chaque village pour effectuer environ 500 consultations par jour, douze heures par jour. Les villageois les attendent dès 4 heures du matin, certains ayant parcouru jusqu’à 90 km à pied. Chaque mission, en autonomie totale, se déplace à l’aide de tous types de moyens de transports : minibus, camions, barges à moteur, pirogues, parfois même en chars à zébus… pour atteindre les villages isolés sur le fleuve Tsiribihina et le canal des Pangalanes.

Attirée par la découverte d’autres cultures, le voyage et le fait de voir comment se déroule une telle mission humanitaire, Océane en est revenue mûrie : « C’est une vraie leçon d’humilité, une expérience humaine avant tout, après cela il devient impossible de se plaindre pour tout et rien. », expliquet-elle, évidemment marquée par une telle expérience de vie.

Sortie major de sa promotion de nageur sauveteur

C’est aussi dès l’âge de 16 ans et pendant deux ans qu’elle suit toute l’année, durant ses week-end et vacances, le parcours de formation de nageur sauveteur en mer et valide successivement six diplômes et certificats indispensables : les PSE 1 et 2, le BNSSA, le permis bateau côtier, le CRR (radiotéléphonie) et pour finir le SSA littoral (Certificat de surveillance et sauvetage aquatique). Le cursus s’est terminé par un stage mer d’une semaine, consistant en une formation pratique sur la plage, à l’île d’Oléron, tous les jours de 7h à 23h !

Ce cursus diplômant permet d’exercer l’emploi saisonnier de sauveteur sur les plages du littoral. Il couvre l’ensemble

des connaissances nécessaires à l’accomplissement de la mission : surveillance des zones de baignade, prévention des accidents et des noyades, assistance aux nageurs ou aux usagers de la plage blessés ou en difficulté, réalisation des soins… Une fois diplômés, les nageurs sauveteurs volontaires sont proposés aux collectivités du littoral.

Sortie major de sa promotion sur quarante-six élèves - excusez du peu !elle a le choix de son affectation : ce sera la plage sud de Rivedoux-Plage, commune où elle habite avec sa famille.

un job saisonnier les pieds dans l’eau

Ainsi à peine son baccalauréat en poche et ses 18 ans sonnés (en avril dernier, ce qui lui a permis de voter pour la première fois aux Européennes et Législatives 2024) Océane passe son été 2024 « en maillot de bain et les pieds dans l’eau », le job d’été idéal pour cette fille de la mer qui aime aider son prochain. Au poste de plage de Rivedoux ils sont cinq le week-end et quatre la semaine. Comment le poste de secours s’organise-t-il ?

« Une journée-type commence avec l’ouverture du poste à 10h30, on prépare le poste, on vérifie la météo, la force et le sens du vent - le vent de terre est le plus dangereux car il pousse vers le large - on prend les températures de l’air et de la mer, on hisse les drapeaux - vert, jaune ou rouge - et on délimite la zone de baignade surveillée. A 11 h on fait l’appel sonore et on dispense quelques informations de prévention aux baigneurs. Sur chaque poste de secours de plage, sous l’autorité du chef de secteur et du chef de poste, il y a trois « places » que les nageurs sauveteurs alternent toutes les 30 minutes à une heure maximum : le premier en bas de la lame, les pieds dans l’eau, le second qui joue le rôle de vigie, situé en hauteur, il sillonne la zone avec ses jumelles, tandis que le troisième reste au poste pour dispenser les soins. On doit durant l’été passer une journée sur deux autres sites, je suis allée déjà au poste de secours de la plage de l’Arnérault à La Flotte puis ce sera celui de Zanuck à Saint-Clément », explique Océane.

une nouvelle expérience enrichissante « Au-delà de porter secours à des personnes en difficulté, j’aime ce job qui permet d’être en contact avec les gens - on a les habitués qui viennent nous parler tous les jours - et de travailler dans un cadre de rêve. On fait régulièrement de la prévention, on peut intervenir sur toutes sortes de cas, des malaises dans l’eau ou sur la plage, on a aussi parfois des aquastress

- des baigneurs qui soudainement se mettent à paniquer - on intervient sur des paddle ou avec nos bouées tubes auprès des baigneurs qui ont des difficultés pour rejoindre la plage, on fait respecter la zone de chenal... »

Réserve et secret professionnels obligent, Océane restera discrète sur les incidents rencontrés durant cet été - on comprend qu’il y a eu quelques moments durs - sachant qu’en cas d’incident plus sérieux les nageurs sauveteurs appellent la SNSM et/ou le SDIS (pompiers) qui envoient selon les cas les moyens de secours appropriés, y compris des embarcations ou l’hélicoptère Dragon 17. En attendant leur arrivée, les nageurs sauveteurs dispensent les premiers soins de secours. Leur intervention en mer se limite à la bande des 300 mètres, dans laquelle ils sont amenés à porter secours à des baigneurs ou plaisanciers en difficulté.

« partir à l’étranger... et revenir sur l’île »

L’heure de la rentrée sonnée, Océane va rejoindre les bancs de la fac de langues de l’Université de La Rochelle. Pourquoi les langues ? « Parce que je souhaite partir à l’étranger avec ERASMUS, je veux voyager avant de travailler, voire travailler un temps à l’étranger. Je ne sais pas plus tard ce que j’aimerais faire comme métier, la gendarmerie maritime m’attire, où que j’aille, je resterai toujours près de l’océan et c’est certain que je reviendrai tôt ou tard sur l’île de Ré, à laquelle je suis tant attachée ! »

Ré à la Hune souhaite bon vent à Océane, fille de la

!

Vauchez

*Lire notre article paru en février 2018 : www.realahune.fr/harmony-dardeau-retaiseengagee-au-dela-frontieres/

© Poste de secours de Rivedoux

mer
Océane se prête à la séance photo, avant de partir embaucher au poste de secours de la plage sud de Rivedoux !
© Nathalie
Vauchez
Prête à intervenir et porter secours, sur la plage ou en mer, dans la bande des 300 mètres !

ASSOCIATIONS à l A hu N e

P R otection de l’envi R onne M ent

L’APSSC, envers et contre tout

L’Assemblée générale de l’Association de protection des sites de Saint-Clément a rassemblé une cinquantaine d’adhérents le 20 août dernier, bien déterminés à garder le cap et peser de tout leur poids pour défendre leur vision de Saint-Clément des Baleines.

Le dialogue entre la mairie et l’association n’a jamais été simple, mais il existait jusqu’ici. Lina Besnier (maire) et Marie-Christine Hiva (présidente) composaient l’une avec l’autre et échangeaient régulièrement, même si les sujets de désaccords étaient réels. Toutefois, depuis l’hiver dernier, le torchon brûle, la première n’ayant pas admis des insultes qui auraient été émises à l’encontre d’employés municipaux, la seconde accusant le maire de dresser les Villageois contre elle et l’association, y compris pour des sujets que celle-ci n’a jamais évoqués.

L’apSSC, bouc émissaire ? Ils étaient plutôt nombreux - une bonne cinquantaine d’adhérents - à assister à l’AG de l’APSSC, le 20 août dernier, au domicile de la présidente puisque le maire avait refusé de mettre à disposition une salle municipale. La présidente est longuement revenue sur ces différends, souhaitant rappeler que « le seul recours que nous ayons fait depuis deux ans concerne l’implantation de La Java des Baleines sur le site du Moulin Rouge. Et encore une fois, nous n’avons rien contre La Java, nos enfants ou petits enfants y vont, elle plaît à beaucoup de monde, mais nous déplorons juste le site choisi et avons proposé deux autres sites. Nous attendons le résultat de notre recours, cet automne possiblement. Par ailleurs, nous n’avons jamais été contre les logements sociaux, contrairement à ce que des élus se plaisent à dire, nous avons proposé au maire un projet alternatif à celui des Ouches. »

« Le projet de logements initial de douze à quinze logements - qui pouvait être agrandi - au Moulin Rouge, le long du village nous paraissait bien, le projet Wagon avait même été proposé par l’APSSC, les plans étaient faits, le maire de l’époque Gilles Duval a mis le projet à la corbeille, il a monté un projet d’au moins trente logements sociaux avec Habitat 17. Xynthia est arrivé, le site du Moulin Rouge est passé en zone rouge sur les cartes d’aléas de l’Etat, et sur la pression de Gilles Duval, qui menaçait de ne pas voter le PLUi, Lionel Quillet a été négocier auprès des services de l’Etat pour rendre constructible le site des Ouches – submersible -, pour un projet de logements sociaux uniquement... C’est cela la vraie histoire, et je suis effondrée d’entendre les mensonges et les attaques permanentes contre notre association. Nous faisons ce pour quoi notre association est là, à savoir la protection des sites. Depuis quarante ans que nous existons, nous avons contribué à protéger la commune. »

active depuis 40 ans Marie-Christine Hiva a donné la parole à l’ancienne présidente, Marie-Hélène Gibert, afin qu’elle dresse rapidement

A l’issue de l’AG du 20 août, le Bureau de l’APSSC entoure la présidente, Marie-Christine Hiva en (robe rouge).

un bilan des 40 ans de l’association. « Nous avons beaucoup travaillé sur la protection des sites et des monuments, au travers de nos relations avec les élus et de recours, nous avons participé très activement à l’élaboration des plans d’urbanisme. Léon Gendre a été notre maître à penser aux niveaux de l’économie et de la protection de l’île. Nous avons mené des recours qui ont permis d’asseoir notre autorité, notre seul moyen d’intervention. Nous avons échoué sur La Java mais à l’époque nous avons réussi à faire démolir l’Arche de Noé. Notre activité a évolué, au fil de changements majeurs : celui de la population, passée d’un esprit rural à un esprit mi-urbaniste-mi marchand ; le changement climatique avec l’érosion de nos côtes et c’est là le seul point sur lequel je salue l’action de Lionel Quillet, sur la défense des côtes (montée des eaux et érosion). »

L’un des adhérents a rebondi sur ces propos : « Vous dites que le recours administratif est notre seul moyen d’agir, mais il y en a un autre, être électeur à Saint-Clément. Nous pouvons peser significativement sur le corps électoral. Il est possible de s’inscrire ici pour les élections municipales, par exemple, et de se réinscrire sur notre lieu de résidence principale pour un autre scrutin dont l’enjeu vous paraît plus important sur votre commune principale, c’est très simple. » De fait, sur les 138 adhérents de l’association il y a 120 couples, soit potentiellement 258 électeurs... Un tiers environ sont résidents permanents, donc probablement déjà inscrits sur les listes électorales, ce qui n’est pas le cas de la plupart des deux tiers de résidents secondaires.

La java au moulin rouge : dans l’attente du jugement

La présidente est revenue sur le site du Moulin Rouge : « Sur un site en zone naturelle, on pose quelque chose de provisoire, pour au maximum trois ans, on ne le fait pas sept années de suite, on n’aménage pas sans déclaration de travaux. Sans compter le parking

Vauchez

© Nathalie

totalement illégal, créé au profit de La Java des Baleines, sans demander d’autorisation... Je suis en pourparlers avec madame le maire, enfin le jour où nous nous reparlerons. »

« Elle a interdit par arrêté municipal les mariages aux serres, de l’autre côté de la RD, au prétexte que cela dérangeait les gens du village, alors qu’elle n’a reçu qu’une seule plainte à ce sujet. Et elle a expliqué qu’elle avait pris cet arrêté sur la pression des associations. Or jamais nous ne sommes intervenus sur ce sujet, je tiens à démentir fermement, ce n’est pas tolérable que l’APSSC soit ainsi désignée comme bouc émissaire. »

Marie-Christine Hiva a aussi évoqué les trois recours de riverains de la rue des Volées, soutenus par un recours gracieux de l’APSSC, contre une maison construite à 7,30 m de hauteur alors que la zone est bâtie en rez-de-chaussée : « Suivant les avis des riverains et des avocats, nous avons abandonné, cela fait désormais jurisprudence. » La densification et la montée des hauteurs de maison dans les centres- villages, qui sont inscrits et non classés, est la conséquence logique de la non constructibilité de 80 % de l’île de Ré, interviendra à ce sujet Dominique Chevillon un peu plus tard lors de l’AG (lire à cet égard notre article paru en février 2023 : www.realahune.fr/les-constructionsmontent-les-recours-se-multiplient/).

Les ouches en rouge, devenues constructibles

Elle est revenue sur le projet de logements sociaux sur le terrain des Ouches. « Il était rouge sur les cartes d’aléas du PPRN, il est en contrebas de 80 cm par rapport à la route du Réveil. Pour construire il faut être à la cote NGF 4,50 m, le terrain est à 2,60 m, il faut donc un immense remblai. Comment ce terrain est-il devenu constructible ? Sur la pression de l’ancien maire Gilles Duval, dont la voix comptait pour le vote du PLUi, le président de la CdC a négocié et obtenu du Préfet qu’il devienne constructible. Le Préfet de

l’époque a accepté de faire passer le terrain des Ouches de rouge à jaune, pour des logements sociaux uniquement. Résultat, il faudra des remblais d’1,80 m de hauteur ou alors construire des maisons sur pilotis ! Lina Besnier explique partout que c’est de la faute de notre association si le projet ne se fait pas. Tous les résidents du Gillieux sont contre ce projet. Alors que ce terrain appartient à cinq propriétaires, dont trois ne veulent pas vendre, et que le projet est au simple état d’esquisse et est « techniquement difficile » comme il nous a été dit. Le dossier est loin d’être fait, mais c’est quand même une épée de Damoclès. »

Bientôt des échanges avec Lionel Quillet ?

Au sujet de la révision en cours du PLUi, la présidente de l’APSSC a estimé que c’est une excellente chose, rappelant aussi l’interdiction d’artificialiser les sols (Loi ZAN). L’APSSC va se rapprocher des Amis de l’île de Ré (AIR), de l’APSL (Loix) et de l’ASSIP (Les Portes-en-Ré) « pour se concerter et voir Lionel Quillet, pour évoquer certains points. Le président de la CdC est d’accord pour discuter avec l’APSSC. »

Sur le développement de l’énergie solaire dans l’île de Ré, l’APSSC s’est dite « fermement opposée aux projets des deux fermes solaires de plusieurs ha pour lesquels certains élus de la CdC ont mis la pression, l’une à Sainte-Marie, l’autre entre Le Bois et La Couarde ». Elle estime toutefois la pose de panneaux solaires sur les toituressous de strictes conditions - préférable au développement de l’éolien marin.

Bruno Parenteau est ensuite intervenu pour présenter à l’auditoire un résumé de l’intervention de Lionel Quillet et Patrick Rayton lors de la réunion publique sur les digues et la lutte contre l’érosion, qui s’est tenue le 6 août dernier à St Clément (lire notre article : www.realahune.fr/apres-leplan-digues-strategie-de-lutte-contrelerosion/).

Le rapport moral de la présidente a été approuvé à l’unanimité, tout comme le rapport financier du trésorier, Xavier Laqueille, dont il ressort que l’APSSC est financièrement fragile, la présidente devant régulièrement faire des apports en trésorerie. « Une association qui n’est pas riche est une association qui travaille », a rappelé l’APSSC.

Dominique Chevillon, tête de proue du collectif NEMO, contre les actuels projets éoliens marins le long de la façade Atlantique, a ensuite présenté les arguments étayés du collectif, ce qui a été déjà obtenu (sortie du projet éolien marin d’Oléron du Parc naturel marin) et les perspectives de contentieux.

Propos recueillis par Nathalie Vauchez

Une association pour défendre le quartier du marais

La première Assemblée générale de « l’Association des habitants du quartier des marais de La Flotte », créée en février 202 4 , s’est tenue le lundi 1 9 août en présence du maire de la commune.

Dans une ambiance conviviale et chaleureuse, cette réunion a rassemblé la quasi-totalité des résidents membres de l’association.

pourquoi cette association ?

L’association s’élève contre le manque d’entretien de la digue « Est » de La Flotte, qui se tasse dans le sable, abaissant alors le niveau de protection. Certaines parties sont arrivées au niveau de la piste cyclable et le parking de la plage s’enfonce tout le long de son périmètre côtier. Beaucoup de grosses pierres sont tombées sur la grève fragilisant davantage l’ouvrage. Les tempêtes de l’hiver dernier ont montré la nécessité de sécuriser les entrées maritimes béantes au niveau de ce parking et de sa cale, ainsi qu’au niveau de la cale face à l’entreprise ostréicole de la famille Racaud.

Malgré les demandes réitérées de la mairie depuis trois ans, rien n’est fait et l’association s’interroge sur la noninsertion au PAPI 2 de ces travaux, ainsi que son absence de la liste des travaux futurs, dans le compte-rendu de la réunion publique du 6 août à Saint-Clément.

avec photos prises par drônes, film, etc. Ceci afin d’amasser un maximum d’éléments nécessaires pour nourrir les réunions à venir entre les différentes instances et pouvoir alors déterminer qui ferait quoi.

En plein air et dans un cadre bucolique, Henri Sabourin, le président de l’association, entouré du maire, Jean-Paul

Des réunions avec tous les acteurs administratifs et politiques concernés ont déjà eu lieu et sont en cours. Une première avancée a permis de reconnaître la paternité de cette digue construite en 2000 par l’Etat, mais comme toujours en CharenteMaritime, cette digue n’a pas eu de gestionnaire officiel désigné.

Ces travaux représentent un budget très modéré comparé aux travaux déjà effectués sur le territoire flottais, mais ils protégeront le parking, la piste cyclable, l’entreprise ostréicole et les dix-sept maisons sans compter

et du vice-président, Alain Baugas.

l’économie du traumatisme moral que provoquerait un prochain épisode, si rien n’est fait.

La présence de Jean-Paul Héraudeau a été très appréciée des habitants qui se sentent soutenus. Le maire a eu tout le loisir de revenir sur les différentes compétences administratives qui incombent à la commune, à la CdC, à la DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer) dans le cadre des dossiers liés au trait de côte. Il a rappelé avoir ordonné un état des lieux à un huissier de justice de l’ensemble du littoral flottais sous forme de dossier

a ssociation des c ont R ibuables du n o R d de l’île de Ré

De nombreux échanges ont eu lieu entre les résidents et l’édile qui est largement revenu sur « l’histoire » de ce quartier », les décisions prises pour la protection du village avec la porte anti-submersion, les parapets construits le long du front de mer après la tempête Xynthia en 2010 et sa volonté de poursuivre la mise hors de danger de ses administrés et de ce quartier.

En conclusion, l’objectif que s’est fixé l’association à l’issue de cette AG est de faire reconnaître rapidement cette digue par l’Etat ce qui déclenchera alors son entretien et son maintien en bon ordre. Une fois cette étape validée, il pourra aussi être question de l’installation de batardeaux à différents endroits pour limiter l’entrée de la mer en cas d’épisodes tempétueux. Un pot de l’amitié a clôturé la séance.

L’ACNIR « favorable à la vie permanente sur l’île de Ré »

L’Association des Contribuables du Nord de l’île de Ré a tenu son assemblée générale le 21 août dernier aux Portes-en-Ré, en présence de quinze adhérents.

Loïc Bahuet, le président de l’ACNIR, a commencé cette assemblée générale en présentant le rapport du trésorier sur les comptes de l’exercice 2023-2024 ainsi que le budget prévisionnel de l’exercice à venir. Il a également rappelé le nombre d’adhérents, soixante-neuf, et a lancé un appel aux volontaires afin d’assister aux Conseils municipaux de Saint-Clément-desBaleines, Ars-en-Ré, Loix et La Couarde. Cette année, les situations financières de 2009 à 2023 et de prévision pour 2024 sur les cinq communes de l’ancien canton Nord et de la CdC n’ont pu être mises à jour et à disposition sur le site internet de l’association, « le fichier de recensement des éléments d’imposition à la fiscalité directe locale pour 2023, mis en ligne par

l’administration centrale, n’étant toujours pas disponible. »

Dans son rapport moral, Loïc Bahuet a détaillé avec précision chacune des démarches qu’il a entreprises au cours des douze derniers mois, que ce soit sur des procédures en cours ou pour des compléments d’information demandés aux différentes collectivités dont les comptes ont été une nouvelle fois étudiés à la loupe par Loïc Bahuet. « Je rappelle que le rôle de notre association, comme chaque année, est d’être au côté des collectivités locales », a -t-il précisé, tout en pointant du doigt ceux qui ne semblent pas être de cet avis et se refusent à lui répondre ou transmettre les informations demandées.

politiques du logement passées au crible Loïc Bahuet s’est longuement intéressé à la majoration de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés à la résidence principale. À ce sujet, Loïc Bahuet a tenu à préciser qu’il est favorable au logement permanent sur l’île de Ré en affirmant que « l’ACNIR ne peut être que favorable à son développement. C’est l’avenir du territoire rétais. Tous les occupants, au sens le plus large du terme, du territoire rétais en bénéficieront. » Néanmoins, pour lui, une augmentation des taux de la fiscalité locale dans le cadre de la politique foncière des communes destinée à favoriser le logement à l’année ne doit pas uniquement cibler une catégorie de la population, « résidents secondaires notamment ».

Le président de l’ACNIR a également décrypté devant son auditoire une partie de sa radioscopie de la situation financière du Pont de l’île de Ré, et a évoqué la procédure en cours qui l’oppose à la CdC sur la collecte et le traitement des déchets des ménages

et déchets assimilés. « J’ai demandé des précisions sur la date potentielle du jugement pour vous tenir informés. Mes deux messages sont restés sans réponse. Je ne sais pas où nous en sommes. » Il a également annoncé s’intéresser aux subventions accordées à l’association Label Oyat, ainsi que son objectif d’étudier les comptes de toutes les associations de l’île de Ré à l’avenir. Cette année encore, peu d’élus sont passés au travers des critiques de Loïc Bahuet. Désormais, c’est au tour des associations de faire l’objet de ses suspicions.

Héraudeau,
Loïc Bahuet a dirigé l’intégralité de l’assemblée générale de l’ACNIR de 10h à 12h30, le 21 août dernier.

ASSOCIATIONS à l A hu N

a ssociation P ou R la sauvega R de des sites des Po R tes-en-Ré

La levée du Fier et l’avenir de la Réserve au cœur de l’AG de l’ASSIP

Le 20 août dernier, l’ASSIP se réunissait en assemblée générale, trois jours seulement après la réunion publique organisée par la toute nouvelle association « Sauvons nos levées et nos marais rétais classés ». La question de l’entretien de la Réserve et de la levée du Fier a occupé une grande partie de cette assemblée.

J’ai effectivement croisé, quelques heures après cette réunion publique, beaucoup d’adhérents qui m’ont dit : « Mais qu’a fait l’ASSIP ? Vous avez été nuls, vous n’avez pas fait votre boulot ». Moi, j’affirme que si, on a fait notre boulot, et on continue de le faire, au côté de Jean-Christophe Lemesle*. Nous, notre méthode, c’est le dialogue », a tenu a précisé Loïc Artru, le président de l’ASSIP, au cours de cette assemblée générale 2024.

Car le sujet était dans toutes les têtes des quasi cent cinquante adhérents présents dans la salle, après que l’association « Sauvons nos levées et nos marais rétais classés » ait tenu pour responsables les co-gestionnaires de la Réserve et l’ASSIP de l’entretien actuel, jugé mauvais, de la Réserve. En réaction, le Conseil d’administration avait préparé une lettre que Loïc Artru a lu devant ses adhérents. « L’entretien des levées et des marais de la Réserve est un sujet complexe car il y a de nombreux acteurs concernés : les propriétaires de marais, la LPO, les différentes collectivités, les sauniers, des associations, avec un contrôle et une rigidité des services de l’État », a-t-il plaidé.

a nnive R sai R e a P sl

L’aSSip ouverte à la rencontre « Je rappelle aussi », a-t-il ajouté, « que la LPO n’est pas propriétaire, elle est gestionnaire, c’est l’État qui est propriétaire. Et contrairement à ce qu’a dit Mr le Maire, la réserve n’est pas dans un état déplorable, un certain nombre d’opérations sont effectuées par la LPO chaque année. » Cela étant, Loïc Artru a dit accueillir d’un bon œil « la création d’une association dont l’objectif unique est la protection de ce patrimoine du Fier d’Ars. » « C’est une bonne chose ! L’ASSIP reste à disposition de cette nouvelle association pour lui apporter

« Prom’nons-nous

son aide, au même titre que nous encourageons les autres associations, l’A4P ou l’Adépir. »

Au-delà de l’entretien de la Réserve, la question de son avenir ainsi que celui des marais portingalais a également occupé les débats. Le maire, Alain Pochon, présent lors de l’assemblée générale pour dresser un bilan détaillé de ses actions, a rappelé les travaux entrepris par la municipalité pour réparer les brèches sur la levée du Fier causées par les tempêtes de cet hiver. « À chaque fois, je dois demander l’autorisation de l’État pour intervenir

dans l’vieux Loix »

sur la levée et ça prend du temps. Les services de l’État ont trouvé un moyen qui nous permettrait de pouvoir intervenir plus facilement, il s’agit d’un article du plan de gestion, on en a fait la demande et j’attends l’autorisation. » Lionel Quillet, également invité et ce pour la 30e année consécutive, a annoncé quant à lui tenter de faire rentrer la protection de la Réserve et des marais des Portes dans son étude sur le trait de côte, avec pour objectif la protection du site à des visées environnementales.

Si ces questions ont occupé une large part de l’assemblée générale 2024 de l’ASSIP, cela n’a pas empêché Loïc Artru de dresser un bilan détaillé de l’action de son association, forte de quatre cents adhérents, au cours de ces douze derniers mois, du rallye vélo à l’inventaire des arbres existants, en passant par le recyclage des combinaisons néoprène et l’organisation avec la LPO d’une réunion sur les conséquences du changement climatique. « L’ASSIP continue et continuera à veiller à ce que le village se développe harmonieusement, et qu’il continue à y faire bon d’y vivre ».

Aurélie Bérard

*Le conservateur de la Réserve Lilleau des Niges.

Lors d’une conférence, Jacques Buisson a entraîné l’auditoire à la (re) découverte de Loix à partir de ses noms de rue et de son patrimoine bâti.

Dans le cadre de la célébration de son 40ème anniversaire, l’Association pour la Protection des Sites de Loix (APSL), a invité, lundi 19 août, ce Loidais, auteur de deux monographies sur le village. Ce dernier a pris la parole devant une salle des fêtes comble, plus d’une centaine de participants.

L’intervenant s’est, tout d’abord, exprimé sur l’origine du nom de la commune. Parmi les différentes interprétations recensées, il a signalé que « l’oye », en vieux français, signifiait : « l’île ».

D’anciennes cartes et plans cadastraux ont été projetés sur grand écran, et commentés. Les noms des trois quartiers qui composent le village, ainsi que celui des rues ont été expliqués, références historiques à l’appui, comme par exemple, la rue de La Genève, témoignant de la présence protestante durant les guerres de religion, ou la rue de L’Abbaye dont l’appellation est due à l’arrivée des moines de l’abbaye de Saint-Michel en l’Herm, au haut Moyen-Age.

La courbe démographique, de 1789 à nos jours, a été présentée avec précision.

un village de pierres et d’eau

La commune dispose de deux labels correspondant tout à fait à la réalité : tout d’abord « Citta Slow », un endroit où il fait bon vivre, ensuite « Village de

pierres et d’eau ». Effectivement, l’eau entoure Loix. De son côté, la pierre a servi à bâtir les digues, ces majestueux remparts qui protègent les habitants des caprices de l’océan.

Jacques Buisson a présenté les plus anciennes traces de pierres que l’on peut voir dans le village. Il a commencé par relater l’histoire de l’église

construite durant la guerre de Cent ans, l’asile Sainte-Agnès (le couvent), le moulin à marée, la raffinerie de sel, le fort du Grouin,la ferme des Tourettes (ancienne maison forte) qui était occupée, au XVII ème siècle par une famille de négociants venus des Pays-Bas, travaillant pour le compte de la Compagnie hollandaise des Indes orientales. Il a terminé son exposé en insistant sur l’histoire de la digue (dite « du gouvernement ») qui mène de La Vette jusqu’à l’entrée du Fier d’Ars.

Les responsables de la bibliothèque, en association avec « Le Radeau de la méduse », ont lu des textes au fil de l’intervention de Jacques Buisson, devant un public particulièrement attentif.

Pour sa part, Pierre Boulanger, président de l’APSL, qui a pleinement contribué à la réalisation de cette conférence, s’est félicité de son succès.

Julien Boissier

Loïc Artru, à gauche, Alain Pochon et Lionel Quillet ont tous les trois pris la parole devant les 150 adhérents présents.
Une photo aérienne de Loix en 1960.

les essentielles de la rentrée

Au cœur de chaque fibre de leurs vêtements bat le rythme authentique d’une histoire familiale. À travers chaque fil tissé, l’entreprise capture l’essence même de la nature en embrassant la pureté du coton biologique. Leur procédé de fabrication repose sur un savoir-faire dont le processus se fait au Portugal. Les vêtements (tee-shirts, sweats, shorts, manteaux, robes) et casquettes, 100 % coton bio, sont le reflet de leur engagement envers une mode éthique et responsable. Inspirée par les teintes douces et apaisantes de la nature, leur

belle gamme de couleurs pastels illumine chaque journée, tout en préservant la beauté de notre planète. Rejoignez-les dans cette aventure où la mode et la nature ne font qu’un. Explorez leur collection et laissez-vous envoûter par la douceur de MIAE.

Kitchen Café : une pause gourmande à Saint-Martin de Ré

Le Kitchen Café , situé à Saint-Martin de Ré, est un petit restaurant chaleureux et convivial ouvert à l’année, géré par Emmanuelle et Michael. Niché loin de l’agitation du port, il offre une jolie terrasse fleurie et ombragée, idéale pour se détendre.

Réthaise !

Le chef Michael prépare des plats savoureux avec des produits frais, locaux et de saison. La carte propose un plat du jour, un poisson du jour, un plat végétarien et les fameux Poké

bowls Veggie, au saumon fumé ou au poulet, répondant à toutes les envies.

En plus des délices salés, le Kitchen Café sert des cafés, cappuccinos, chocolats et autres boissons, accompagnés de desserts maison. Pour ceux qui sont pressés ou préfèrent emporter les saveurs du restaurant chez eux, une option à emporter est disponible toute la journée. Emmanuelle et Michael vous accueillent avec le sourire et la bonne humeur, faisant de chaque visite un moment agréable et gourmand.

La Biscuiterie de l’Île de Ré : irrésistible tout simplement !

Depuis plus de vingt ans, Daniel Vallégeas et son équipe fabriquent avec passion un grand choix de gourmandises sucrés ou salés pur beurre, sans additifs, colorants ni conservateurs. Ils utilisent des ingrédients locaux tels que le beurre de région, la fleur de sel de l’île de Ré et des œufs frais. En mariant la fleur de sel à ses recettes, Daniel Vallégeas donne une note originale à ses biscuits, appréciés tant par les enfants que par les parents. Vous êtes invités à passer à la boutique pour tester le goût unique des sablés à la fleur de sel, au algues, des galettes et des croquants, des trois sortes de sablés apéritifs ainsi que deux brioches

apéro pesto ou fuego… A l’heure du petit déjeuner et du goûter, l’incontournable brioche rétaise à la crème fraiche qui fait l’unanimité auprès des consommateurs pour son goût et sa légèreté et les cakes sucrés comblant le palais des plus exigeants.

Les personnes intolérantes au gluten peuvent apprécier les biscuits à la farine de sarrasin, au petit épeautre et au sucre de canne (7 % de gluten), ainsi que des macarons à l’ancienne pur amande.

La Biscuiterie de Ré est un vrai paradis pour les papilles des plus gourmands où vous pouvez aussi composer vous-mêmes vos propres paniers garnis !

l’année du lundi au vendredi de 9h à 18h service en continu
MiAé : 23 rue du Marché - La Flotte - 06 86 56 93 53 - miaeshop

les essentielles de la rentrée

ÎLE DE RE COLLECTION

1 5 bis rue Jean Jaurès

SAINT-MARTIN DE RE

1 rue du Général de Gaulle LA FLOTTE EN RE

D’avril à septembre : sur les marchés d’ A RS et du B OIS -P LAGE

Juillet et août : sur le marché des PORTES et nocturnes à LA FLOTTE

E-mail : ilederecollection@yahoo.com

Ile de Ré Collection @iledere collection

Brasserie artisanale de r é

Haut des Peux Bertaud RD201 à Sainte-Marie-de-Ré 05 46 43 82 63 • www.bieresdere.fr

ÎledeRécollection, chic et confortable, à pieds, à vélo, en bateau…

Le logo Ile de Ré Collection, désormais bien connu puisque la marque de vêtements à l’effigie de l’île de Ré existe depuis une dizaine d’années, figure en bonne place sur les boutiques de La Flotte, de Saint-Martin et en été des marchés d’Ars, du Bois-Plage…

Sweats avec et sans capuches, T-shirts, vestes pour toute la famille, les vêtements d’Ile de Ré

Collection sont dessinés et imprimés en France. Deux gammes sont proposées à la vente : l’une, d’excellente qualité dont le textile en coton bio et jersey épais est très apprécié des clients et proposé au prix tout doux de 59 €

L’autre réalisée dans un jersey plus léger (60% coton, 40% polyester) offre des vêtements à partir de 39 €. Les deux gammes séduisent par

la variété des couleurs et une matière douce liée au coton biologique. On note que la ligne enfants comporte de plus en plus de coton bio. La préoccupation constante de Clément en ces temps difficiles est de maintenir un prix abordable à des produits de qualité.

YooToo,  une aventure familiale et de passion

YooToo, c’est un état d’esprit (libre) : une aventure familiale et de passion pour les deux roues, initiée par un inventeur champion de France de moto, Franck Savard, reconverti dans la location de vélos zen sur l’île de Ré, identifiables au premier coup d’œil par leurs pois blanc sur fond noir, façon « dalmatiens ».

L’équipe YooToo vous accueillera avec professionnalisme et décontraction, afin de vous conseiller un vélo adapté

à chacun des membres de la famille ou à chacune de vos envies d’évasion. Elle vous proposera des itinéraires riches en beautés naturelles, en calme et sérénité. Marion et Steeve vous invitent à visiter leur site internet, afin de vous guider dans la préparation de votre prochain séjour.

Installée à Saint-Martin-De-Ré depuis 2005, l’équipe YooToo sera heureuse de vous recevoir dans un bel espace de 300 m2 exclusivement dédié à votre bienêtre à vélo.

Bières de Ré, de délicieuses bières locales I nstallée au cœur de l’Île de Ré depuis 1996, la brasserie artisanale Bières de Ré est une institution sur l’île et dans la région Charente Maritime pour les amateurs de bières.

Depuis 27 ans Bières de Ré s’attache à conserver l’ADN de la Brasserie, c’est-à-dire l’esprit artisanal et les recettes originelles qui ont fait son succès.

Aujourd’hui la brasserie propose trois bières traditionnelles, la Blanche, la Blonde et l’Amb’Ré, qui sont également déclinées en bio, et 6 spéciales qui affichent fièrement leurs différences et leurs palettes aromatiques originales : la Déferlante au caractère bien trempé, l’Agrume et sa fraicheur fruitée, l’IPA (Indian Pale Ale) pour les connaisseurs, la Triple Houblons aussi forte que gourmande, l’Extra qui allie malt et Cognac XO, l’Abeille au miel de l’île, rafraichissante et apéritive…

Des bières artisanales multi médaillées lors de prestigieux concours.

Et enfin, 3 bières « Signature du Brasseur », véritables faire valoir du savoir-faire du brasseur : deux bières

Sour aux fruits frais : citron-gingembre et fruits rouges qui vous séduiront par le fruité gourmand et la fraicheur. Une bière

Gose à la coriandre et à la Fleur de Sel. Des recettes originales qui vous feront découvrir de nouvelles expériences gustatives.

Déjà pionnière dans le brassage de bières bio sur l’île de Ré, la brasserie propose également une bière bio naturellement sans gluten brassée avec du malt de Sorgho grâce à un procédé unique. L’ADN des Bières de Ré, c’est aussi l’esprit novateur engagé en faveur du développement durable que ce soit dans l’élaboration de ses recettes, sans conservateur ni additif, dans la préférence locale ou régionale de ses approvisionnements ou encore dans son système de production étudié pour minorer sa consommation énergétique. Rien d’étonnant quand on est autant attaché à la beauté et à la préservation des paysages de l’île de Ré.

Bières de Ré propose également une gamme de spiritueux « Le Pertuis » comprenant deux whiskies savoureux avec des finitions en futs de Bourbon, Cognac et Pineau des Charentes. Une Vodka infusée aux graines de macerons. Un Gin aux arômes délicats de genièvres, sublimés par une note citronnée. Un Gin aux houblons. Un Pastis jaune et un Pastis bleu aux notes originales de poivre et de menthe sauvage.

La Brasserie complète son offre par des sodas Bio « Orea » aux arômes naturels qui comprend limonade, cola et tonic.

Notre conseil ? Visitez la boutique / brasserie située à Sainte-Marie-de-Ré. Une agréable façon de découvrir le savoir-faire de ces artisans passionnés.

RESTAURANT

La Cabine de Bain

33 Grande rue 17670 La Couarde sur Mer 05 46 29 84 26 - lacabinedebain

les essentielles de la rentrée

Quand LPN passe, la

Priscilla Lemaître, gérante de LPN, entreprise rétaise depuis plus de 3 ans, propose des prestations de ménage sur l’île de Ré, pour les particuliers souhaitant bénéficier d’un service de ménage régulier, ponctuel et consciencieux, réalisé avec soin et professionnalisme.

Pour les résidences secondaires, LPN vous donne la possibilité d’un ménage occasionnel, sans régularité au cours de l’année.

Au-delà de ce nettoyage méticuleux, l’entreprise se distingue par sa bien-

veillance et son humanisme à l’égard de sa clientèle. Son objectif premier est de vous apporter entière satisfaction et de contribuer à votre bien-être, que vous soyez présent ou absent.

De plus, la société utilise à 99 % des produits écolabellisés.

Les différentes formules à la carte ouvrent droit à une réduction d’impôts de 50 % sur le tarif initial.

Priscilla et son équipe prennent soin de votre maison comme si elle était la leur

La Cabine de Bain, un restaurant bistronomique familial et chaleureux

Ce restaurant convivial et familial, à la décoration raffinée, bien connu des rétais, est situé en plein centre du village de La Couarde. Ici on profite de l’instant sur la terrasse ombragée, pour déjeuner ou dîner en famille ou entre amis.

Séverine et Jean-Luc Gallet qui ont repris La Cabine de Bain en avril dernier sont à l’écoute de vos envies, avec toute la patience que nécessite un service de qualité.

Jean-Luc vous accueillera chaleureusement et vous prodiguera conseils et informations sur le choix des menus et de la carte des boissons et vins dont quelques crus du nord de la vallée du Rhône.

Vous trouverez une cuisine bistronomique au menu de laquelle des plats généreux et gourmands, faits maison à base de produits frais de saison, sont réalisés par Séverine riche d’une expérience culinaire à Lyon. Le restaurant sera ouvert en basse saison du vendredi au dimanche midi et soir (sauf janvier et février). Vous pourrez ainsi profiter des soirées à thèmes autour d’une région ou d’un produit.

Consultez le site la-cabinede-bain.com pour suivre leur actualité.

Le + : possibilité de réserver pour un groupe ou une occasion particulière.

Nuages de Ré, des petits choux généreux pour des instants gourmands

Passionné de pâtisserie, Adrien s’est formé à travers ses voyages en Australie, Suisse et Angleterre. Denis, quant à lui, issu d’une école de marketing, s’occupe de toute la communication numérique. Propriétaires des boulan geries « Pêcheur 2018, ils ont eu l’idée de confection ner, sous la marque La Maison Accarias, des petits choux garnis qu’ils ont baptisés « Nuages de Ré.

Ces petits choux géné reux et succulents à la crème légère et onctueuse sont élaborés par Adrien très rigoureux dans ses préparations qu’il garde secrètes.

Ces petites douceurs exquises ont rencontré un tel succès auprès de la clientèle, qu’ils sont devenus en un an des plaisirs sucrés incontournables sur l’île de Ré. Très frais, légers et faciles à déguster, ils peuvent se savourer sur le pouce ou tranquillement chez soi.

Pour vos séminaires, vos évènements (mariage, anniversaire, fêtes…), les peuvent vous confectionner de belles pyramides jusqu’à cent pièces. Alors pour un instant de bonheur gourmand, laissez vous emporter avec légèreté par ces nuages tout doux et sucrés

22 rue du marché de La Flotte ouvert de 7h30 à 13h30 et marché de Saint-Martin dans l’enseigne au pain du Pêcheur ouvert de 7h30 à 15h et de 17h à 20h Pour toute commande : 06 81 02 66 87

Les classiques nuages au caramel à la fleur de sel de l’île de Ré, tout comme ceux à la vanille de Madagascar ou aux citrons bio avec de vrais zests de citron vert et jaune, partagent leur espace gourmand avec les petits nouveaux à la maracuja (fruit de la passion), fraise/ framboise, cassis, spéculos ou encore avec les choux vanille glaçage chocolat façon Ferrero.

Vous trouverez ces délicieux petit choux à la crème dans les enseignes de la boulangerie « Ô Pain du Pêcheur », sur leur banc du marché médiéval de La Flotte et dans les halles du marché de Saint-Martin.

Horaires d’ouverture :

- Saint-Martin de 7h30 à 15h et de 17h à 20h

- La Flotte de 7h30 à 13h30

les essentielles de la rentrée

Activ & Co : le spécialiste des économies d’énergies

Activ & Co, entreprise rétaise basée à SainteMarie de Ré, est spécialisée dans l’installation de panneaux solaires. Cette société peut vous offrir des solutions pour pallier à l’augmentation des coûts de l’électricité. En investissant dans des panneaux solaires, vous pouvez produire votre propre électricité, réduisant ainsi votre dépendance à l’égard des tarifs d’électricité du réseau. Cela permet de stabiliser vos coûts énergétiques à long terme. Les économies réalisées sur les factures d’électricité peuvent compenser l’investissement initial, et dans certains cas, vous pourriez même

les panneaux solaires

on vous explique tout

au bout de combien de temps les panneaux sont-ils rentables ?

Vos panneaux vous rapportent de l’argent à partir de 5 ans.

suis-je autonome avec des panneaux photovoltaïques ?

Oui c’est possible, nous avons plusieurs solutions qui vous permettent d’être autonome en consommation dont le stockage virtuel.

quelle économie puis-je espérer avec mon installation ?

L’installation peut couvrir l’ensemble du coût de votre consommation (les abonnements/ frais et taxe d’acheminement restent à votre charge).

les panneaux sont-ils intégrés dans la toiture ou en sur-imposition de la toiture ?

Les panneaux que nous installons sont en sur-imposition de la toiture. C’est cela qui

être en mesure de revendre l’excédent d’électricité à votre fournisseur.

Il faut savoir que l’utilisation de l’énergie solaire réduit votre empreinte carbone, contribuant ainsi à la protection de l’environnement. Les panneaux solaires produisent ainsi de l’électricité de manière propre et durable. L’ajout de panneaux solaires peut également augmenter la valeur de votre propriété.

Activ’ & Co vous propose :

u ne évaluation personnalisée de vos besoins énergétiques. Cela inclut une analyse de votre consommation actuelle d’électricité et une estimation de la taille et du type de système solaire nécessaire pour couvrir une partie significative, voire la totalité, de ces besoins.

une installation professionnelle complète des panneaux solaires, du dimensionnement du système à la mise en place des panneaux sur votre site. Ils peuvent s’assurer que l’installation est réalisée efficacement et conforme aux normes de qualité et de sécurité.

un suivi et maintenance réguliers pour garantir que votre système fonctionne de manière optimale tout au long de sa durée de vie. Cela comprend la surveillance des performances, la maintenance préventive et la résolution rapide des problèmes éventuels.

des aides financières et règlementaires pour l’installation de panneaux solaires, ainsi que les réglementations locales et nationales concernant l’énergie solaire. Cela peut inclure des informations sur les subventions, les crédits d’impôt, les tarifs de rachat de l’électricité, etc.

En choisissant Activ & Co pour votre projet d’installation de panneaux solaires, vous bénéficiez donc non seulement d’une solution technologique, mais également d’un accompagnement complet pour répondre à vos besoins spécifiques et maximiser les avantages de l’énergie solaire pour votre entreprise.

A C t IV & Co

19 A rue des Galinées à Sainte-Marie-de-Ré t él : 06 48 06 66 60 - AC t IV- C o. F r activ & co

A C t IV.Co Vidéos de chantier sur Youtube : La chaine

évite

toute infiltration car nous ne touchons pas à l’étanchéité de la toiture.

De plus, nous sommes une entreprise de couverture/zinguerie, nous maîtrisons donc l’ensemble de l’installation et sommes assurés pour.

quelles démarches administratives faut-il effectuer ?

Nos équipes s’occupent de faire toutes les démarches à votre place : déclaration d’urbanisme, demande de CONSUEL, demande de raccordement.

Faut-il entretenir les panneaux ?

Non il n’y a pas d’entretien particulier. Un rinçage à l’eau suffit pour enlever les particules de type sable, poussière, pollen... a gence de s

Entreprise rétaise

DécouvrezlaPizzeriaReineMargherita à La Flotte !

Située dans la zone de la Croix Michaud, cette pizzeria artisanale, dirigée par Pierre Bigot, est la destination incontournable pour des pizzas authentiques et savoureuses. Chez Reine Margherita, l’engagement est d’offrir le meilleur en utilisant uniquement des produits frais et des ingrédients italiens de qualité. La pâte à pizza, élaborée chaque jour sur place et boulée à la main, garantit une texture et un goût incomparables. Chaque pizza est réalisée à la demande du client, une à une, avec rigueur et rapidité d’exécution pour offrir une expérience culinaire exceptionnelle. Que vous soyez amateur de la classique « pizza

10 E place d’Antioche à Sainte-Marie de Ré

51 91 antioche.optique@ gmail.com Antioche Optique antioche_optique

style napolitaine », végétarien, passionné de fruits de mer ou adepte de viandes savoureuses, il y a la pizza qui satisfera toutes vos envies. Le menu varié comprend des options pour tous les goûts, accompagnées d’une sélection de boissons rafraîchissantes et d’alcools pour parfaire votre repas.

Pizzeria Reine Margherita met un point d’honneur à offrir une qualité et un service irréprochables. Passez voir Pierre pour emporter ses délicieuses pizzas artisanales et savourer un véritable goût d’Italie à La Flotte ! Rigueur, fraîcheur et authenticité : c’est la promesse chez Reine Margherita !

AntiocheOptique se déplace aussi chez vous

Dans ce joli magasin de 37 m2, situé Place d’Antioche à Sainte-Marie de Ré, on trouve des montures pour toute la famille : Hommes, Femmes et Enfants. Jini et Franck Mayeur vous proposent des collections essentiellement de fabrication française, à des prix abordables. Ici pas de marques de prêt à porter, mais « des créations de vrais lunettiers », afin de « privilégier la qualité et la matière du produit. Les modèles présentés n’en font pas moins la part belle aux designs audacieux et aux mélanges de coloris. Chaque

modèle tient son inspiration des tendances actuelles, architectures modernes et des couleurs saisonnières. »

Antioche Optique propose également un service à domicile aux personnes âgées. Vous pouvez choisir votre équipement optique chez vous, en toute tranquillité, avec un accompagnement personnalisé. Pour la rentrée, une « offre spéciale rentrée » est annoncée : pour l’achat d’un équipement enfant acheté la 2ème paire est offerte (voir conditions en magasin ).

Les Pompes Funèbres publiques au plus près des Rétais

Ce centre funéraire, composé d’une agence, d’une chambre funéraire comprenant trois salons de recueillement et d’une salle de cérémonie, est au plus près des familles afin d’exercer sa mission et apporte un plus pour la commune et l’île de Ré : un service public aux citoyens confrontés à des situations douloureuses.

Leur particularité : la salle de cérémonie réservée aux hommages des défunts reposant dans la chambre funéraire. Ce n’est pas quelque chose d’obligatoire, mais ce choix a été fait afin que toutes les familles et proches du défunt puissent bénéficier d’un endroit de partage et de recueillement, sans pour autant que ces derniers aient à suivre le cortège jusqu’au crématorium de La Rochelle où seule la famille pourrait se rendre dans l’intimité. Elle est destinée également à toute cérémonie avant inhumation. Comme dans les trois salons de la chambre funéraire, cette salle est équipée d’un écran plat afin que les familles puissent projeter des photographies ou des films souvenirs. Professionnelle dans ce métier depuis plus de vingt ans, proche de vous et de votre famille, Samantha DORIN, responsable de l’agence, vous garantit un choix

de prestations pour tous les niveaux de revenus, avec toujours la même qualité de service au moment des hommages.

En organisant tout à l’avance, au travers d’un Contrat Obsèques, vous simplifiez les démarches de vos proches et leur évitez les frais. Vous avez aussi la certitude que tout se déroulera comme prévu, selon vos volontés : mode d’obsèques, prestations choisies, détails essentiels. Vos proches sont assistés dans toutes leurs démarches 24h/24 et 7 jours/7. La gestion du décès est simplifiée et un service de proximité est rapidement mis en œuvre.

Les Pompes Funèbres Publiques sont les garants de l’éthique du service public appliquée au funéraire : législation, qualité des services, continuité du service public et respect du secret professionnel, engagement à pratiquer les prix les plus justes…

Julien Favreau, dans les pas d’un virtuose

Lié depuis toujours à l’île de Ré, où vivent ses parents et une partie de sa famille, Julien Favreau, danseur iconique de Maurice Béjart, va bientôt tirer sa révérence. Après 3 0 ans d’une carrière exceptionnelle au sein du Ballet Béjart Lausanne, il vient d’en prendre la direction artistique. Portrait.

Sur l’île de Ré, Julien Favreau est comme à la maison. Tous les étés, le grand blond retrouve sa famille, les amis d’enfance, les copains… « Quand je viens ici, j’ai toujours un agenda bien rempli », rigole-t-il. « Comme j’ai eu une année émotionnellement chargée, j’ai une semaine tout seul sur Oléron pour vraiment déconnecter… » Né à La Rochelle en 1977, Julien Favreau passe les premières années sur les bords de la Sèvre niortaise, à Marans, d’où sa maman est originaire. A quatre ans, il déménage à Niort où ses parents, charcutiers-traiteurs, ont décidé de reprendre un commerce. Si la famille s’éloigne quelque peu de la côte charentaise, l’île de Ré n’est jamais bien loin. « Nous venions tous les week-ends sur l’île car mes grands-parents avaient une maison à la pointe de Grignon. J’ai toujours connu l’île de Ré, depuis tout petit », confie le danseur. La maison de famille d’Ars-en-Ré, véritable cocon, est synonyme de bonheurs simples, avec la mer et le clocher de l’église Saint-Etienne pour seul horizon. A Niort, la vie de la famille Favreau suit son cours, rythmée par les horaires du petit commerce et de l’école. Quand, à 6 ans, se pose la question d’une pratique sportive

(son père l’imaginait footballeur !), il n’y a pas l’ombre d’une hésitation : ça sera la danse ! Si rien, de près ou de loin, ne le destine à la danse, c’est sur l’île de Ré que survient « le déclic ». Lors des belles soirées d’été, la famille Favreau se rend sur le port d’Ars pour manger une glace et profiter des animations, et notamment des bals populaires sur la place du village d’Ars. « Un jour, ma tante m’a proposé d’aller danser. Je lui ai répondu que je ne savais pas danser. A partir de là, je me suis dit que je devais absolument apprendre. Pas simplement pour danser, mais pour bien danser », confie Julien.

Son premier « olympia » Parmi les clients de la charcuterie, une certaine Madame Emmilianoff dirige une petite école de danse privée à Niort, et propose à Julien d’y faire un essai. « Elle m’a dit que si je voulais apprendre, il fallait commencer par le classique ». Resté fidèle, Julien Favreau a toujours gardé contact avec celle qui lui aura mis le pied à l’étrier. Pendant un an, le petit garçon découvre les rudiments de la danse, avant le spectacle de fin d’année. Celui-ci se tient à l’Olympia de Niort.

« Pour moi, c’était comme si je faisais l’Olympia ! », rigole Julien Favreau. Second déclic. Plutôt timide, le petit garçon prend un tel plaisir à monter sur scène qu’il aurait souhaité que cet instant demeure éternel. « Je veux faire ça, mais tous les soirs ! », dit-il à sa mère en sortant de scène. Cette envie débordante, rien ne semble pouvoir l’arrêter. Pas même cet asthme chronique, pour lequel les médecins lui recommandent d’habiter en bord de mer. Là encore, tout est fl uide comme un mouvement de danse : La Rochelle, balayée par les vents océaniques, dispose d’un Conservatoire de danse parmi les plus réputés du pays. Tenu d’une main de maître par Colette Milner, le Conservatoire fut le premier dans l’Hexagone, en 1982, à mettre en place une classe pour garçons. « Outre la discipline et l’exigence, j’y ai appris l’essentiel : m’exprimer et prendre du plaisir », se souvient Julien Favreau.

indélébile de Colette Milner et de ses professeures Marie-Paule Cantenys ou Isabelle Domljan, auprès de qui il développe son imagination et sa créativité, notamment à travers des séances d’improvisation. « J’adorais, et j’y ai appris des trucs qui m’ont servi toute ma carrière ». L’été, quand ses copains de collège font des jobs d’été « classiques », Julien s’invente une vie de saltimbanque. Sur le port de La Flotte, sur la place du clocher d’Ars ou sur le front de mer de Rivedoux, il monte avec quelques copains et deux ou trois bouts de ficelle des spectacles de danse pour les touristes. Le souci du détail est déjà présent : choix des costumes et de la musique, décoration de la scène et même réalisation d’un

chorégraphes, se sent artistiquement plus proche de l’œuvre de Béjart. « Et puis Colette Milner, c’était un peu une Béjart en femme » 1, rigole Julien. Direction Lausanne, sans savoir que sa vie sera liée à jamais à cette cité helvète… Il intègre l’école pour deux ans, avec le secret espoir d’intégrer à l’issue de sa formation le célèbre ballet Maurice Béjart. Après sa première année, il rentre pour ses quatre semaines de vacances d’été chez ses parents à Rivedoux. Au bout de quinze jours, son téléphone sonne. La secrétaire de Béjart est au bout du fil. « Maurice a besoin de toi, il te propose un contrat avec la compagnie ». Stupeur. Julien, qui n’a même pas fini sa formation, se voit proposer un rôle dans un des ballets les plus réputés au Monde. « J’avais 17 ans, j’étais le petit bébé. Les autres danseurs avaient en moyenne 23-24 ans ».

Au collège Fromentin, il intègre la classe à horaires aménagés (CHAM), qui permet de regrouper les cours le matin a fi n de se consacrer l’après-midi à la danse. Il garde un souvenir

Pendant ses vacances d’été, le jeune adolescent montait déjà avec des copains des spectacles destinés aux touristes sur les lieux emblématiques de l’île de Ré.

petit programme pour les spectateurs !

A la fi n du show, lui et ses acolytes passent dans la foule avec le chapeau pour récupérer le fruit de leur travail… Il n’a que 15 ans, mais le public ne s’y trompe pas, comme cette soirée où le port de La Flotte « est noir de monde » ou à l’occasion d’un petit spectacle lors de l’interlude de l’élection de « Miss Ile de Ré » à la salle des fêtes de Rivedoux. Au Conservatoire, les prédispositions du jeune homme sont évidentes. Mais le lycée Dautet, où il doit poursuivre ses études, ne dispose pas de classe CHAM. « Je pouvais aller dans une autre ville pour continuer la danse, mais le niveau n’était pas le même qu’à La Rochelle. J’ai donc décidé de sortir du cursus ».

Béjart, l’évidence Colette Milner, qui part à la retraite au même moment, cherche à « caser » ses meilleurs éléments, et lui conseille de prendre son envol. Julien, pour se faire repérer, multiplie les stages de danse à Marseille, la Baule ou Bort-les-Orgues, puis passe des concours. Il est reçu dans deux des meilleures écoles en Europe : celle de Roland Petit à Marseille et celle de Maurice Béjart à Lausanne (Suisse). Troisième déclic. Julien Favreau, qui a visionné plusieurs « cassettes » des deux

Ce qu’il a toujours rêvé ne se refuse pas. Mais le passage de la chrysalide en papillon ne se fait pas sans vertiges. Le doute s’immisce dans la tête et les jambes de l’adolescent. « Il y a eu un peu de panique, une perte de con fi ance. Je pleurais tout le temps. Au bout de quatre mois dans la compagnie, Maurice Béjart est venu me voir et m’a dit qu’il voyait que j’étais en difficulté Il m’a dit que c’était peut-être un peu trop tôt pour moi, mais m’a laissé quelques mois pour réagir ». Piqué au vif, Julien Favreau retrouve l’envie de se surpasser. Quatre mois plus tard, les danseurs sont convoqués. Maurice Béjart a besoin de trois interprètes pour une création. Tout le monde veut en être, car c’est la garantie de travailler presque en tête-à-tête, pendant plusieurs mois, avec le « maître ». Maurice Béjart choisit deux danseuses confirmées, puis désigne Julien pour le troisième rôle de « Altenberg Lieder ». Ce travail en huis-clos, où Maurice Béjart fait con fi ance aux danseurs et leur demandent sans cesse de proposer des choses, est un véritable tremplin pour Julien. Il gagne en maturité, en confiance et se forge un vrai corps d’athlète. « On commençait le matin à 11h avec Maurice, mais on ne savait jamais quand la journée se finirait. Il fallait être disponible à 200%, en permanence ». Pour sa première tournée internationale (à 17 ans !), il se rend avec le ballet au Japon, où Maurice Béjart est considéré « comme un Dieu vivant » et ses danseurs adulés. « Depuis trente ans et cette première tournée, j’ai des fans japonaises qui me suivent.

Julien Favreau vient de prendre la direction artistique du Ballet Béjart Lausanne.
Au Conservatoire de La Rochelle, dirigé par Colette Milner, le jeune danseur a appris les bases de son futur métier, aussi bien au niveau technique que de l’expression corporelle.

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C’est dingue, elles m’ offrent des fleurs et des cadeaux à la fi n des représentations, et viennent même assister à des spectacles en Europe », sourit le danseur, qui avoue connaîitre aujourd’hui mieux Tokyo (où il a dansé une quinzaine de fois) que Paris. Certaines fans viennent même en vacances à La Rochelle et sur l’île de Ré, espérant croiser leur idole pendant les vacances ! Si Béjart est si respecté, et notamment en Asie, c’est qu’il a su casser les codes du classique : une technique irréprochable mais laissant la place à l’expressivité des danseurs, des chorégraphies avec uniquement des garçons, une ouverture « au grand public » en proposant des spectacles en dehors des théâtres ou opéras, notamment en plein-air.

Sur la table du Boléro

A partir de là, il enchaine les rôles de création et du répertoire de Béjart : « Héliogabale », le phénix dans « L’Oiseau de feu » et surtout le « Sacre du Printemps », qui le révèle aux yeux du monde entier. « Les gens commencent à se rappeler de ton nom. Je ne dirai jamais assez merci à Maurice qui depuis le départ a voulu me mettre en avant », confie Julien.

En 2007, la disparition de Maurice Béjart, remplacé par Gil Roman (un de ses danseurs fétiches), conduit Julien à s’interroger sur la suite. A 30 ans, il est à un tournant de sa carrière. « Si je devais changer, c’était maintenant ou jamais. En fait, j’aimais tellement l’œuvre de Maurice que je voulais la perpétuer. Et j’avais encore des rôles à danser ». Bien vu. En 2011, Gil Roman lui propose de monter pour la première fois « sur la table du Boléro »2 Un rôle iconique que Maurice Béjart avait certes déjà imaginé pour lui, mais sans oser franchir le pas. « Le rôle était associé à Jorge Donn,le grand danseur des années 80 et une des plus grandes fi gures du ballet au XX ème siècle » , explique Julien. Depuis 1960, date de création du Boléro, ils sont une cinquantaine à avoir tenu ce rôle, dont une dizaine d’hommes. Le défi,

technique et physique, est immense, mais Julien le relève une première fois, et avec brio, à Aoste (Italie), avec la promesse de le danser l’année suivante à Paris. Un triomphe. « Danser le Boléro à Paris, devant le public français, la famille, les amis, ta carrière prend une autre dimension ! » Depuis, Julien est devenu LE danseur du Boléro, un rôle hyper exigeant physiquement et mentalement. Dans la même veine, il s’est totalement révélé dans le rôle de Freddie Mercury (chanteur du groupe Queen) dans la création de Béjart « Le Presbytère ». « Je ne me suis jamais considéré comme le meilleur danseur au Monde. Mais j’ai toujours dansé avec mes tripes, en donnant toujours le maximum sur scène. On m’a souvent dit que je n’y arriverais pas. Pourtant, j’ai réussi au-delà de ce que j’aurais pu espérer », confie Julien.

tournée d’adieu En août 2023, après ses habituelles vacances sur l’île de Ré, Julien retourne à Lausanne avec l’idée que cela sera peut-être sa dernière saison au Ballet Béjart. Après trente ans de carrière au sein de la compagnie, le corps commence à fatiguer. « Les danseurs de l’opéra de Paris partent à la retraite à 42 ans. J’avais moi 46 ans et je sortais d’une année de rééducation après une rupture du tendon d’Achille. J’étais un peu cassé et je n’avais pas envie d’être un poids pour la compagnie », explique Julien avec sincérité. Gil Roman lui demande de « faire un effort » pour encore deux saisons, avec la possibilité de gérer sa fin de carrière à sa guise. Les

PUBLI-RÉDACTIONNEL

représentations s’enchaînent (Chine, Grèce, opéra Garnier à Paris) jusqu’au licenciement, en février dernier, du directeur du ballet Gil Roman. Pour assurer la direction artistique 3 , la fondation fait appel à Julien, dernier danseur de la compagnie (avec Elisabeth Ros) à avoir travaillé directement sous les ordres Maurice Béjart. « J’ai accepté car j’ai l’impression d’avoir toujours été au bon endroit au bon moment. Ce nouveau défi arrive au moment où j’avais décidé d’arrêter, le timing est parfait. C’est un passage de témoin, j’ai envie de faire vivre l’œuvre de Béjart et de la faire découvrir à de nouvelles générations ».

Avant de tirer définitivement sa révérence, il va se produire une dernière fois, en guise de tournée d’adieu, à Tokyo le 14 septembre puis à Lausanne. Restera un regret : celui de ne s’être jamais produit, avec son ballet, à La Rochelle, ville de ses débuts. « Un retour trente ans après, la boucle serait vraiment bouclée ». Julien parle au présent, comme s’il n’y avait pas dé fi nitivement renoncé. Alors… Un dernier rappel avant le clap de fin ?

1) Le fils de Colette Milner, Michel Gascard, a fait une carrière de danseur au Ballet Maurice Béjart avant d’en prendre la direction.

2) Créé par Maurice Béjart en 1961, « Boléro » est dansé par le soliste sur une table, alors que les autres danseurs se produisent autour.

3) Julien Favreau a été nommé directeur artistique par intérim avant d’être définitivement confirmé dans ce nouveau poste pour la rentrée de septembre.

PromenArts : un pôle d’art contemporain sur le port de Saint-Martin de Ré

PromenArts élargit son empreinte artistique sur l’île de Ré avec l’ouverture de deux nouvelles galeries.

Situées sur le port de Saint-Martin de Ré, ces galeries viennent compléter l’offre existante et renforcent la position de PromenArts comme un acteur majeur de la promotion artistique contemporaine. un univers artistique éclectique et innovant Depuis 2009, PromenArts s’engage à offrir un univers artistique original et varié. La galerie historique, implantée sur l’îlot du port de Saint-Martin, est désormais rejointe par deux nouvelles adresses : La Galerie du port, située dans la cour de l’ancien cinéma, et Le passage , nichée à l’intérieur de la galerie commerciale de l’Îlot. Ces nouveaux espaces enrichissent le pôle d’art contemporain de PromenArts en offrant une vitrine de choix pour des œuvres originales et sélectionnées avec soin.

un engagement constant pour l’art et les artistes

Quai de Bernonville 17410 Saint-Martin-de-Ré ©

Galerie d’art promenArts

12 quai Launay Razilly (sur l’îlot) 17410 Saint-Martin-de-Ré 05 46 09 24 42 contact@promenarts.com www.promenarts.com

Les galeries PromenArts, fondées par des collectionneurs passionnés, ne se contentent pas de suivre les tendances. Elles s’inscrivent dans une démarche artistique authentique, où chaque œuvre exposée raconte sa propre histoire et où le choix des pièces est guidé par la volonté de mettre en lumière la diversité et la richesse de la création artistique contemporaine.

une offre complète et personnalisée

Avec l’ouverture de La Galerie du port et du passage, PromenArts propose désormais trois galeries d’art sur le port de Saint-Martin de Ré, offrant aux visiteurs une expérience artistique riche et diversifiée tout au long de l’année. Ces galeries sont bien plus que des espaces d’exposition ; elles représentent un véritable accompagnement personnalisé pour les collectionneurs et les amateurs d’art en quête de nouvelles découvertes.

s ur le port de s aint- m artin

Dans la cour de l’ancien cinéma 16 Quai Job Foran 17410 Saint-Martin-de-Ré

s ur l’îlot du port de s aint- m artin

Galerie commerciale de l’Îlot

Julien Favreau auprès du maître Maurice Béjart, qui l’a lancé dans le grand bain alors qu’il n’avait que 17 ans.

Un nouveau concert des Saisons Musicales

Les concertistes utilisent les

les voix de Rodolphe Bernard et Edgar Francken, pour interpréter des œuvres baroques mais aussi de jazz.

Les Saisons Musicales en Ré organisent un concert d’un quatuor de bassons, dans les jardins du musée Ernest Cognacq à Saint-Martin, le vendredi 6 septembre à 18h30. Il s’agit de l’ensemble des « Bassons Normands », certains jouant à l’Opéra

de Paris, composé de Marianne Montac, Rodolphe Bernard, Edgar Francken et Jean-Claude Montac.

L’AR4S organise cet évènement en partenariat avec l’association des « Amis de l’Ile de Ré », qui fêtera ainsi ses soixante-dix ans.

Le basson est moins connu que les instruments situés au-devant de l’orchestre. Ce concert permettra de le mettre en évidence en montrant toutes ses qualités, dans des musiques variées, depuis les œuvres baroques jusqu’au jazz.

Les quatre musiciens auront fait aussi découvrir dans l’après-midi leur instrument aux élèves de l’école de La Flotte. CP

Les b assons n ormands

Concert en plein air - Vendredi 6 septembre 2024 à 18h30 tarifs : 15 € - Adhérents 10 € www.ar4s.fr

l ectu R e théât R alisée

Journal d’une femme de chambre au Fort La Prée

Cette représentation théâtralisée du texte d’Octave Mirbeau, avec Mathilde Charbonneaux, adaptée par Laurence AndreiniAllione & Gabrielle Ordas, aura lieu mercredi 11 septembre au Fort la Prée, à La Flotte.

« J’adore servir à table. C’et là qu’on surprend ses maîtres dans toute la saleté, dans toute la bassesse de leur nature » : dans les années 30, Célestine, une jeune femme de chambre de 32 ans, arrive de Paris pour entrer au service d’une famille de notables résidant au Prieuré. Publié pour la première fois en 1900, ce « journal » a fait l’objet de plusieurs adaptations au cinéma et au théâtre. Ayant scandalisé le public et la critique lors de sa parution, ce roman d’Octave Mirbeau est aujourd’hui considéré comme une œuvre audacieuse et visionnaire. L’auteur y critique et

décrie la condition des domestiques, l’hypocrisie de la bourgeoisie et les dérapages de la société de l’époque.

Ecrivain, dramaturge, pamphlétaire, Octave Mirbeau (1848-1917) a connu la célébrité et les succès populaires et reconnu par les milieux littéraires et artistiques. Actrice passionnée, la Rochelaise Mathilde Charbonneaux, 32 ans, a été formée au CNSAD et au Cours Florent. Elle a joué au théâtre, au cinéma, à la télévision et au doublage de films d’animation. NV

m ercredi 11 s eptembre à 19h30

Fort La Prée à La Flotte

Réservation conseillée (jauge limitée)

Billetterie en ligne - tarif unique à 15 €

Renseignements au 07 49 82 11 11 et theatreamazone@gmail.com

Rencontre avec Ramsès II

La conférence sera aussi l’occasion d’une dédicace des ouvrages de Bénédicte Lhoyer.

En février dernier, elle nous a enchantés avec l’incroyable parcours de Champollion. Bénédicte Lhoyer revient en compagnie de Ramsès II.

On peut dire que l’Egypte est son chemin de vie. Passionnée par sa civilisation depuis (presque) toujours, Bénédicte Lhoyer est titulaire d’un doctorat en égyptologie de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 et d’un diplôme de Troisième Cycle de l’École du Louvre. Elle est aujourd’hui professeure et chercheuse.

ramsès, le pharaon de la démesure

C’est le nom de la conférence et elle correspond bien à Ramsès II. Car tout est grand chez lui, à commencer par sa longévité exceptionnelle pour son temps (90 ans), la durée de son règne (67 ans), puisque pharaon de la 19ème dynastie, il a tout simplement traversé le 13 ème siècle avant Jésus-Christ. Grande aussi fut sa famille puisqu’il fut le père de plus de cent enfants. Il est aussi le pharaon de statues allant jusqu’à vingt mètres, celui des plus grands monuments mais il était aussi un guerrier et un conquérant. Bref, Ramsès II donne tout son sens au terme pharaonique !

Ajoutons pour conclure que Bénédicte Lhoyer a été Conseillère scientifique sur l’exposition « Ramsès et l’or des pharaons », présentée à Paris en septembre 2023 et qu’une incontestable érudition ne l’empêche pas de cultiver le sens d’un humour subtil tombant toujours fort à propos. Une interlocutrice d’exception pour un roi d’exception… nous sommes décidément privilégiés !

Pauline Leriche Rouard

« ramsès II, le pharaon de la démesure » - Conférence de bénédicte Lhoyer Proposé par l’Association des Amis du Musée Ernest Cognacq le dimanche 15 septembre à 15h - Adhérents AAMEC 7 € - Autre public : 9 € - Salle Vauban à Saint-Martin

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bassons mais aussi

Duo Bojas, la musique de toute une époque !

Bojas ? Simple contraction de leurs deux noms de famille, Borne et Méjas… Ce qui nous dit déjà quelque chose de ce duo à la belle personnalité.

Nous les avons découverts dans le cadre bucolique d’une soirée privée et recroisés depuis à la librairie Grand Largue de Saint-Martin ou encore au Musée Ernest Cognacq. Deux exemples parmi d’autres, puisque sans conteste, l’esprit Bojas séduit un public de plus en plus large, allant des communes aux entreprises en passant par les bars, les restaurants et même les bibliothèques. Conversation musicale avec deux passionnés.

Qui se cache derrière « Bojas » ?

Olivier Borne, traducteur et interprète en langue anglaise mais aussi formateur, est arrivé sur l’Île de Ré il y a une bonne dizaine d’années. « Avec mon épouse, nous souhaitions élever nos enfants au bord de la mer », raconte-t-il. Après une découverte de La Rochelle, ce sera finalement (et avec bonheur) sur l’Île de Ré que la famille posera ses valises. Quant à Jean-Louis, heureux professeur d’anglais passé de la région parisienne à la Bretagne (Perros-Guirec), il venait ici en vacances et a fini par y acquérir une maison où il vit aujourd’hui une retraite active.

Complices et complémentaires

Nos deux compères se sont (vraiment) rencontrés à la Médiathèque de SainteMarie « car on s’était croisés avant », sourit Olivier. Ils se découvrent deux fondamentaux communs : un instrument, la guitare acoustique, et une culture musicale de base, « la musique californienne du milieu des sixties au milieu des seventies », précise Jean-Louis. Ajoutons « un goût très prononcé pour l’harmonie vocale et deux voix qui s’accordent, ce qui est

assez rare en fait », poursuit-il. Bref, une belle rencontre menant à la création fin 2023 d’un duo ultra local qui, sans se prendre au sérieux, fait cela très sérieusement. « Au début, nous répétions une fois par semaine, aujourd’hui deux fois et avec plaisir », soulignent-ils en chœur. Leur complémentarité ? Il n’y a qu’à les écouter pour comprendre : « Olivier ne le dit pas mais en plus d’être musicien, il est parolier », souligne JeanLouis doté de son côté d’un « super talent d’arrangeur » par Olivier. Autosatisfaction ? Non, simple reconnaissance et respect mutuel de qualités individuelles enrichissant un duo très motivé.

on the road... Eagles, Crosby, Stills, Nash and Young, The Byrds (entre autres), mais aussi Fleetwood Mac et The Beatles « évidemment ». Ben oui The Beatles… l’inévitable mythe des sixties on s’en doutait. Tout ça sent bon le rock et de nombreuses pépites devenues standards. Les trois premiers cités ont en commun un pays (Les States), un Etat (La Californie) et même une ville (Los Angeles). Nous touchons là un point sensible pour le duo. C’est ça leur truc, leur son et leurs ‘vibes’ de prédilection. Les US, Olivier y est allé pendant un an en tant qu’élève et a rejoint la Californie pour la musique. Quant à Jean-Louis, il traverse le pays à vingt ans « en stop, en passant par toute la côte californienne et en prenant ensuite la route selon le programme des concerts. Un rêve d’enfant… ». Et voilà pour le public aujourd’hui autant de madeleines de Proust.

Mais notre duo s’aventure aussi sur d’autres chemins : « Nous avons fait un Bob », sourit Olivier (entendons par là, Bob Marley) et « nous commençons à faire du français car on nous le demande », complète Jean-Louis évoquant Souchon et Cabrel. De belles références et d’autres madeleines à déguster, même si nos deux musiciens tiennent à préserver leur identité folk rock. Pour conclure que font-ils ? De vrais concerts mais aussi des animations d’ambiance plus lounge. Ils ont aussi un projet d’enregistrement, « quelques reprises et surtout plusieurs compositions personnelles » et pourquoi pas des soirées à thème. Joli programme pour le duo Bojas qui se réjouit d’une seule voix que « ça marche de mieux en mieux ! ».

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