Le journa L d’information gratuit de L’Î L e de r é
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édition du 20 septembre 2024
Le service public n’est plus ce qu’il était... les familles rétaises en font l’amère expérience depuis la rentrée. Les problèmes à répétition du transport scolaire, qui viennent s’ajouter à la suppression de l’arrêt place de Verdun de la ligne 3 devenue 150, leur compliquent singulièrement la vie, en témoignent les très nombreux commentaires reçus sur notre page Facebook Ré à la Hune. Suppression d’un arrêt stratégique de la ligne 150 en centre-ville, car la Ville de La Rochelle souhaite désormais réserver son accès aux bus intra-urbains et a imaginé que l’ensemble des cars interurbains arriveraient au pôle multimodal connecté de la gare SNCF !
Dysfonctionnements importants du transport scolaire, car la région Nouvelle-Aquitaine a changé de prestataire. De là à penser qu’elle ait choisi le moins-disant plutôt que le mieux-disant...
Ainsi aux échelles régionale et locale subit-on aussi de plein fouet la dégradation du service public, sacrifié sur l’autel de l’équilibre des finances publiques, comme au plan national.
Concernant les services proposés sur l’île de Ré, par la CdC et les Communes, les Rétais sont plutôt très bien lotis : crèches, MAM et RAM, une école dans chaque commune (pour le moment,
la convention d’Insularité gelant pour trois ans les fermetures de classes et d’écoles...), des centres de loisirs périscolaires de proximité, trois centres ados, de très nombreuses structures sportives dans toutes les communes, un service de gestion des déchets luxueux (pour le moment, car il faudra bien devenir plus raisonnable...), 148 professionnels de santé et quatre centres de soins, une structure culturelle au centre de l’île...
Restent à résoudre les problèmes du logement et de la mobilité. Pour le premier, la CdC a annoncé qu’elle va désormais accompagner financièrement les Communes dans leurs « petits » projets, en complément de sa compétence à partir de 20 logements et elle espère parvenir à réguler les meublés de tourisme, pour qu’un certain nombre d’entre eux reviennent en locations à l’année.
Pour le sujet de la mobilité, la difficulté de se déplacer hors saison, avec un service public insuffisant, et la saturation des routes en saison, demeurent deux problèmes majeurs, pour lesquels on ne voit guère de solutions émerger... Nathalie Vauchez
20 ans de franche camaraderie pour Les Frères du Port
Les Frères du Port, le plus ancien groupe de chants marins de l’île de Ré, fête cette année ses 20 ans. L’occasion pour nous de retracer l’histoire de cette association emblématique de l’île de Ré, et surtout de détailler le programme des festivités prévues pour cette occasion !
20 ans de passion pour les chants marins
Bien connue de tous les Rétais, l’association Les Frères du Port est indissociable de nombreuses fêtes sur l’île de Ré, et ce depuis 20 ans déjà !
C’est en 2004 que Jean-Pierre Gilot a l’idée de regrouper ses amis autour de sa passion pour la chanson … paillarde ! Très rapidement, l’association nouvellement créée prend de l’ampleur, et change son répertoire pour des chants de marins plus faciles à chanter en public, « mais qui quand même ont souvent des paroles amusantes qu’il faut savoir décrypter », s’amuse JeanPierre Gilot qui prend plaisir à retracer avec nous l’historique de l’association. Le groupe cherche à ce moment-là un chef de chœur, et c’est Christian Perrain qui prend le poste. En parallèle, celui-ci crée et met en scène une adaptation en comédie musicale du roman de Pierre Loti « Aziyadé », dont de nombreux Rétais se souviennent sûrement. S’ensuivent trois années mémorables pour l’association, qui enchaîne les concerts sous l’impulsion de ce dernier. « On entrait partout, c’était de la folie ! », s’amuse encore Jean-Pierre Gilot. Les Frères du Port réaliseront
cent vingt prestations sur leurs trois premières années d’existence, dont deux passages en direct de Thalassa et une participation à Tenue de soirée avec Michel Drucker, deux émissions cultes de l’époque. Ils organiseront également un premier festival des chants marins en 2006, avec des groupes venus de toute la France pour l’occasion et qui accueillera plus de cinq mille personnes. Dès la première année, le groupe compte entre trente-cinq et quarante chanteurs et musiciens, et son succès ne s’effrite pas au fil des ans, puisqu’aujourd’hui elle compte encore une trentaine d’adhérents, dont certains le sont depuis 2004. Et même si la frénésie de représentations des débuts s’est, elle, calmée, l’association continue d’être très présente dans le paysage culturel de l’île et de la région. En 2007, les Frères du Port seront même conviés à représenter le Département de la Charente-Maritime au Salon de l’Agriculture. « On échangeait des huîtres contre du jambon de Bayonne ou du Bordeaux, on faisait du troc, quelle fête ! » se souvient JeanPierre Gilot. L’association participera également aux 400 ans du Phare de Cordouan, en 2011.
L’association a été présidée par plusieurs personnes au fil du temps, Jean-Pierre Gilot ayant souhaité laisser sa place après trois ans de mandat à Jacques Theilleux. Régis Baudet, le président actuel, a lui succédé à Patrice Coupleux. « Tous ont apporté leur vision à l’association, tous ont été importants ! », abonde Jean-Pierre Gilot.
Pour ses 10 ans, en 2014, l’association avait organisé un évènement d’ampleur, en faisant participer plusieurs acteurs de l’île, comme la LPO, Ré Nature Environnement, l’Adépir ou encore l’école de Sainte-Marie de Ré. Commencées en matinée, les festivités avaient duré jusqu’au milieu de la nuit, à l’époque au parc de Montamer. L’événement avait accueilli plus de trois mille cinq cents personnes sur l’ensemble de la journée.
e n pratique
Partez en bordée avec les frères du Port Cet automne, pour fêter dignement leurs 20 ans d’amitié et de passion, Les Frères du Port vous proposent une journée de festivités le dimanche 13 octobre, avec un programme riche en animations variées. Cette fois-ci, l’association a décidé de proposer un mélange de plusieurs genres musicaux dont des chants marins bien entendu. Ainsi, dès 11h00, Les Frères du Port vous proposent un concert de Banda’ Loups sur les places d’Antioche et des Tilleuls à Sainte Marie de Ré. La fête continuera à 15h00 au Seagreen, Domaine des Grenettes, à Sainte Marie de Ré toujours, avec des chants proposés par l’école primaire de la commune, puis par des poésies, avec des textes originaux écrits par Jean-Pierre Gilot sur les thèmes de l’environnement et de la transmission entre générations. Une conférence sur la sensibilisation à notre environnement sera également proposée aux visiteurs, en partenariat avec la LPO, Ré Nature Environnement et l’Adépir. Le reste de l’après-midi sera, lui, consacré à la chanson, avec plusieurs groupes sur scène comme Cadence en Ré et des chants en patois de Joël Guillodeau.
Tout au long de l’évènement, un loto sous un format original de « cases gagnantes » sera proposé à tous, et les festivités seront animées par le bien connu Michel Lardeux. A 18h30, les Frères du Port vous proposent un pot de l’amitié puis un buffet convivial. L’association prévoit également de diffuser le match de rugby prévu ce jour-là sur grand écran, à 21h00.
Lucile Dron
« 20 ans en b ordée…avec Les Frères du port » le dimanche 13 octobre , à partir de 15h au Seagreen (Domaine des Grenettes) à Sainte Marie de Ré. Entrée libre, salle couverte, parking.
Concert le dimanche 13 octobre à 11h avec Banda’Loups sur les places d’Antioche et des Tilleuls à Sainte Marie de Ré.
Plus de renseignements : Les Frères du port : 06 70 09 19 41 - freresduport@ gmail.com / s eagreen : 05 64 10 20 20
Départ de Paris
La Fête du coquillage arrive, ne l’oubliez pas !
Difficile cela dit, tant ce grand rendez-vous a de fidèles adeptes, toujours prêts à vous rappeler la date ! Samedi 28 septembre, de midi à 2 3 h cette année.
Après avoir tenté l’année dernière un déroulement en simultané avec les Journées du Patrimoine, l’évènement martinais revient à ses premières amours : le dernier samedi de septembre. La raison ? « Cela faisait beaucoup en même temps côté logistique », explique Philippe Carruel, président du Cercle nautique martinais, association fondatrice de l’évènement. La Fête du Coquillage redevient donc ce qu’elle a toujours été : la dernière grande fête de la saison et un joli pied de nez à l’automne !
intergénérationnelle et festive
Quelque deux mille cinq cents personnes se retrouvent chaque année sur le port de Saint-Martin. Parmi elles, les Martinais bien sûr, mais aussi habitants de toutes les communes rétaises, Rochelais et estivants de l’arrièresaison, ravis de l’aubaine. Jeunes et moins jeunes, familles, groupes d’amis… tout le monde se donne rendez-vous pour ce grand moment de convivialité dans l’un des plus beaux sites du territoire.
La dégustation avant tout Elle est bien sûr au centre de notre histoire. Quoi de plus réjouissant que huîtres, moules coques ou vanets , accompagnés d’une barquette de frites et d’un verre et qui plus est en joyeuse compagnie ? Un plaisir tout simple qui fédère et célèbre nos valeurs et nos produits locaux. Initiée l’année dernière, la seule dégustation d’huîtres à l’heure du déjeuner a remporté un franc succès. « Alors on continue ! », sourit Philippe Carruel. Une mise en bouche avant la grande dégustation de la soirée.
musique, jeux, tombola etc. Autre point fort, les animations. Car déguster, c’est bien, mais en s’amusant c’est encore mieux. Toujours plébiscités par le public, les tambours et percussions brésiliennes Batala seront fidèles au rendez-vous pour assurer le show dans les rues de Saint-Martin et sur les quais du port, et côté fanfare, nous découvrirons cette année La Cocarde Bandas 33 Blaye. Quant à DJ Chris, sa mission sera de nous faire danser, mais après le tirage de la tombola, car vue la qualité des lots, il ne faut pas plaisanter. Faisons confiance à l’incontournable maître
Patrimoine oral rétais - 15 ème édition
de cérémonie, Michel Lardeux, pour donner le rythme.
Ajoutons que l’organisation de cette belle fête mobilise des forces vives du territoire ne ménageant pas leur participation : partenaires annonceurs du programme, entreprises et commerces, restaurants, ostréiculteurs, mais aussi quatre-vingts bénévoles, l’association Le Foyer du Bois, le Comité des Œuvres sociales de Saint-Martin et les services techniques… et finalement un peu toutes les communes puisque tables et chaises viennent d’un peu partout.
Voilà le décor est planté, venez, revenez, chantez, dansez, dégustez, c’est la Fête… du Coquillage !
Pauline Leriche Rouard
Fête du Coquillage s amedi 28 septembre sur le port de s aint- m artin
12h-14h : apéritif et dégustation d’huîtres
A partir de 16h : dégustation, jeux et quizz
16h-20h30 : déambulation musicale 20h30-23h : tirage de la tombola et dance floor
Une « Veillée des conteurs » autour de la côte
Les membres du COREPOR et du CRICRI* nous donnent rendez-vous vendredi 2 5 octobre 202 4 , à Saint-Clément des Baleines.
Ala coûte (la côte), l’utile et l’agréable… ». Tel est le thème de la soirée à laquelle nous convient Michel Fruchard et toute son équipe. Le public va découvrir la « mer nourricière », la vie au temps des magayants, ces terriens de la mer, leurs activités sur l’estran, mais également, la « mer des loisirs » aux débuts du développement du tourisme, avec l’arrivée des vacanciers. Des saynètes autour de « l’équiuse (l’écluse) », durant la « pêche de nit’ (de nuit) », accompagnées de chants, seront proposées au public qui se rendra, ensuite, à « la piage (la plage) » pour découvrir les plaisirs qu’elle offre aux baigneurs.
A l’entracte, les spectateurs partageront la traditionnelle « bouvette ».
Après avoir longuement travaillé sur les textes en patois, la dynamique équipe s’est efforcée d’organiser une suite de répétitions, depuis plusieurs mois. Comme les années passées, Jean-Claude
Bonnin a assuré, avec brio, la mise en scène et Michel Pelletier, avec le talent qu’on lui connaît, tiendra le rôle de
Monsieur Loyal…
Le spectacle se déroulera dans la salle polyvalente Albert Profilet, les portes seront ouvertes dès 19 heures.
Les réservations se prendront auprès du musée Ernest Cognacq, partenaire de l’évènement, du 17 au 22 octobre, le montant de la place est fixé à 12 euros.
Jacques Buisson
*Comité pour le Recueil du Patrimoine Oral Rétais, et Comité pour le Recueil et l’Inventaire des Chansons Rétaises Introuvables.
Une nouvelle énergie insufflée à l’EHPAD ?
La donation réalisée par le Rotary Club Ile de Ré à l’EHPAD de Saint-Martin intervient dans un moment charnière pour l’établissement, qui travaille depuis plusieurs mois à stabiliser son équipe et son offre de services.
Grâce à cette donation, l’EHPAD de Saint Martin a investi dans du mobilier de jardin pour embellir et rendre plus confortables ses différentes terrasses, lieux très appréciés des résidents et de leurs visiteurs.
une donation très attendue
Au total, ce sont 9300 € qui ont été offerts par le club rétais, qui travaille sur ce projet avec l’EHPAD depuis 2021.
Cette donation exceptionnelle a pu être financée notamment par les bénéfices réalisés par le salon du Goût et du Vin, ainsi que par une contribution de la Fondation Rotary. Grâce à cette belle somme, l’EHPAD a investi dans une dizaine de tables de jardin et leurs chaises, afin de pouvoir meubler les trois terrasses de l’étage du bâtiment. De quoi offrir plus de confort aux résidents et à leurs familles.
un nouveau souffle pour l’eHPad ?
Cette donation, officialisée de manière très conviviale en présence de l’équipe administrative et médicale de l’EHPAD
le 5 septembre dernier, semble arriver au bon moment. En effet, ce temps d’échange avec le Rotary Club et en présence de Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin de Ré, a été l’occasion de partager de bonnes nouvelles sur l’EHPAD. Ainsi, si Sophie Le Mer, directrice de la filière gériatrique du groupe hospitalier La Rochelle - Ré - Aunis a pris le temps de remercier le Rotary Club pour sa générosité, espérant « pouvoir continuer à monter des projets ensemble », elle a également profité de l’occasion pour affirmer sa volonté d’insuffler une nouvelle énergie à l’établissement, après les déboires que celui-ci a pu connaître ces derniers mois. Ainsi, elle a expliqué que plusieurs recrutements étaient en cours afin de renforcer l’équipe de soins, alors même que le manque de personnel avait obligé l’établissement à fermer de nombreuses chambres ces derniers temps. Les arrivées de Ludivine Proux, cadre de santé, l’année dernière, puis de Sylvia Guiton, cadre supérieure de
e x P osition Playmobil ® et le G o ®
Les jouets cultes de plusieurs générations d’enfants mis à
Les samedi 19 et dimanche 20 octobre, la ville de Sainte-Marie accueillera une exposition de Playmobil® et LEGO®, pour la première fois sur l’île de Ré. De quoi ravir les petits comme les plus grands !
« Ce don démontre l’engagement fort du Rotary auprès de nos aînés » s’enthousiasme Christine Moudry, présidente du Rotary Club Ile de Ré.
pôle, en mai dernier, ont, elles, permis d’apporter plus de stabilité dans l’encadrement de l’EHPAD. Pour redynamiser l’établissement et pour améliorer le confort de ses résidents, les deux femmes ont commencé par mettre en place un gros travail de nettoyage et
l’honneur
de décoration des bâtiments, mené à bien cet été. Ces renforcements des équipes ont-ils comme objectif une réouverture aux admissions prochainement ? Cela semble envisageable selon Sophie Le Mer. Affaire à suivre ...
r é a venir
Relever le défi du Zéro déchet
Charte PEFC d'utilisation du logo et du numéro
Cette exposition mettra en scène les jouets préférés de nos enfants avec une vingtaine de dioramas de toutes tailles, le plus grand allant jusqu’à 18 mètres carrés ! L’un des dioramas a d’ailleurs été conçu sur la thématique de l’île de Ré. Les exposants, passionnés par ces jouets emblématiques, seront ravis d’échanger avec les visiteurs sur la conception de leurs mises en scène de manière très conviviale. Certains ont d’ailleurs participé à l’émission de télévision Lego Masters, et se prêteront au jeu des photos et dédicaces avec plaisir. Une exposition de peintures sur le thème de ces jouets iconiques est également prévue au programme, ainsi qu’un espace de création libre LEGO® pour les enfants.
s alle des paradis à s ainte- m arie e xposition ouverte de 10h à 18h les 19 et 20 octobre - Entrée libre
Rochelaise, Imprimerie Planchenault, Imprimerie
PSur quel document puis-je apposer le logo
laidant pour la sobriété positive à tous les niveaux, l’association rétaise ne pouvait éviter la question des déchets. Comment les réduire ? Réponses lors d’une conférence.
Le logo ne doit être apposé que sur un document certifié PEFC comme réception de commande. La version du logo mise à disposition contenant du papier recyclé ou du papier FSC.
Si rien n'est indiqué sur le devis et l'AR de commande, le logo ne Les différentes variantes du logo PEFC sont à télécharger à l'adresse commande, elles sont exclusivement destinées à cette commande.
Comment utiliser le logo et le numéro
de
Le logo peut être utilisé en blanc sur fond coloré, en noir ou en vert,
Lucile Dron
Petite restauration sur place, buvette tenue par l’Association des parents d’élèves Drôles de Maritais Plus de renseignements, mairie de Sainte-Marie au 05 46 30 21 24
Jouets issus de collections privées
r é à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 183 rue des Gros Peux17940 Rivedoux-Plage / Tél. 05 46 00 09 19 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.
Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Valérie Le Louer Rédaction, photos : Fabrice Argelas, Aurélie Bérard, Jacques Buisson, Lucile Dron, Valérie Lambert, Pauline Leriche Rouard, Jean-Roch Meslin, Jordan Riché, Nathalie Vauchez, Marie-Victoire Vergnaud, DR, sauf mention expresse / Dessin : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing : 05 46 00 09 19 Frédéric Pallot-Dubois : 06 14 29 47 21 - Nathalie Vauchez : 06 71 42 87 88 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Rochelaise / N° ISSN : 2257-0721 - PEFC 10-31-1240
Ils ont relevé un incroyable défi ! En 2014, la famille Pichon (deux adultes et deux enfants), fait le point sur sa production de déchets. Chef de file, le père, Jérémie, qui au fil d’une carrière vécue dans des ONG environnementales, socio-culturelles et humanitaires, a pu constater les ravages de la surconsommation. Décidée à contrer le système, la famille s’embarque dans l’aventure du Zéro déchet. Impossible, inhumain ? Peut-être. En attendant, elle passe en trois ans de 390 kg de déchets à un seul petit kilo par an, et découvre en prime un mode de vie réjouissant. Son voyage en terre Zéro déchet, elle le raconte dans un livre et des conférences au cours desquelles Jérémie évoque, non sans humour, comment la famille vaincu un à un tous les obstacles. Instructif et encourageant…
Pauline Leriche Rouard
Conférence « Zéro Déchet » s amedi 28 septembre de 18h à 20h - Salle des Associations de Rivedoux (98 rue du Comte d’Hastrel) Entrée gratuite-Inscriptions : reavenir17@gmail.com
Le texte peut être positionné à droite du logo ou sous le logo.
Toute l’actualité de l’île de Ré sur www.realahune.fr
Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île ! 27 La version « demande est prévoir, acceptation
Nous mettons à disposition 3 versions différentes du logo avec plus Le logo pour la marque « certifié PEFC » minimum est le suivant : Le numéro de chaîne de contrôle de l'imprimerie doit
Prévention du C an C er du sein
Octobre Rose sur l’île de Ré
Comme chaque année, communes et associations ont à cœur de faire vivre Octobre Rose sur l’île de
a u Bois-P L age
Sensibilisation, ateliers et bal sont prévus vendredi 4 octobre de 17h à 21h, place Raymond Dupeux (en cas de pluie : salle des Oyats). La Ligue contre le cancer animera un stand de sensibilisation de 17h30 à 19h30, des démonstrations et ateliers avec les associations boitaises, dont un atelier floral avec la fleuriste Louise Poppy. Puis à partir de 19h30, place au concert-guinguette.
La marche Octobre Rose est prévue dimanche 6 octobre 2024 à 10h, avec un départ et une arrivée à la Guinguette.
à L a f Lotte
La Commune organise un week-end Octobre rose les 5 et 6 octobre. Une convention a été signée avec la Ligue 17 et l’intégralité des dons récoltés lui sera reversée.
samedi 5 octobre, des ateliers bien-être se dérouleront à la salle de la base nautique dès 14h30 avec six intervenants, alternant moments de détente, apprentissages et échanges, pour prendre soin de soi tout en soutenant une cause essentielle : danse thérapie, conférence holistique, cultiver sa confiance, alimentation hypotoxique, préserve ta santé, méditation. Réservations des ateliers au 06.66.66.63.15.
partenaires (assiette d’huîtres, gougères, mini pizza, choux garnis accompagnés de rafraichissements). Des produits dérivés auront été disposés dans un chalet afin de permettre aux personnes qui le souhaitent de venir ajouter leur contribution à la collecte au profit de la Ligue 17.
Le minibus de la Commune sera mis à disposition des personnes qui ne souhaitent pas revenir à pied en centre-bourg.
samedi 12 octobre. L’Association « Les Portes en Fête » se mobilise, en partenariat avec les CCAS des Portes en Ré, de Saint-Clémentdes-Baleines et d’Ars-en-Ré, pour sensibiliser la population. Le départ est prévu à 14h00 des Portes en Ré, Place de la Liberté. Arrivée à Saint-Clément-desBaleines Place de l’Eglise où le CCAS accueillera les marcheurs arrivant aussi d’Ars-en-Ré, autour d’une collation. Distance de 7 km,
à L a couarde
L’évènement sera organisé par la bibliothèque municipale et l’association La Couarde en Fête. L’après-midi du vendredi 25 octobre sera dédiée à Octobre Rose, avec une marche de plusieurs kilomètres au cœur du village. Le rendez-vous est donné à 16h00 au square Roger Bonnin pour inscription et départ. L’inscription est aussi possible dans la semaine auprès de la bibliothèque municipale. Les enfants sont les bienvenus, inscription gratuite pour eux. Les fonds récoltés seront reversés à la ligue 17,10 € par participant. Au retour de la marche, un apéritif rose sera servi accompagné de quelques surprises.
à rivedoux- PL age
Un chalet disposé sur le port permettra de renseigner les chalands. Des produits dérivés y seront vendus au profit de la Ligue 17 (T-shirts, casquettes, parapluies, rubans sur épingle, bougies, bracelets et gobelets).
dimanche 6 octobre, une marche solidaire conduira les marcheurs du Port de La Flotte à l’Abbaye des Châteliers. Cette année, les communes de La Flotte et de Rivedoux s’associent. Le lieu de rencontre des deux marches se fera sur le site de l’Abbaye qui se verra pour l’occasion agrémenté d’un village aux couleurs d’Octobre Rose. Dès 10h, sur le port, le premier départ de la marche solidaire sera donné. Le second 15 mn plus tard. Cette année deux niveaux de marche sont prévus : rapide et balade. Des plans du circuit seront délivrés aux personnes qui le souhaitent dès le samedi et un balisage du trajet aura été effectué au préalable.
A l’arrivée à l’Abbaye, l’Harmonie municipale accueillera les marcheurs en musique où une collation sera servie, offerte par les commerçants
La marche solidaire Octobre Rose du dimanche 6 octobre 2024 prendra le départ de la promenade de la Mer, dernière la salle des fêtes, pour un circuit de 5 km. Rivedoux-Plage s’associe à la commune de la Flotte pour une marche solidaire. Le départ sera donné simultanément du port de La Flotte et de l’esplanade de la Mer de Rivedoux-Plage. Rendez-vous à 9h30 pour le café d’accueil, départ à 10h30. Participation sur don libre au profit de la ligue contre le cancer. Les 150 premiers participants se verront offrir un t-shirt aux couleurs d’Octobre Rose.
Tous les marcheuses et marcheurs se retrouveront sur le site de l’Abbaye des Châteliers autour du verre de l’amitié, qui sera pourvu pour l‘occasion d’un village aux couleurs d’Octobre Rose (lire ci-dessus).
Ce 6 octobre est également « Journée nationale des aidants », occasion de valoriser la place essentielle que les proches ont dans la qualité et la continuité de l’accompagnement des personnes malades.
à ars-en-ré, saint-cLément des BaLeines, L es P ortes-en-ré
Comme les précédentes années, une marche commune sera organisée
avec un circuit par la forêt et les marais. Participation 2 € ou plus au profit de la Ligue contre le cancer 17. Renseignements et inscriptions auprès de Marilyne Hernandez - Les Portes en Fête au 09.67.44.67.73.
à ars-en-ré
Un match aura lieu la première quinzaine du mois d’octobre, le club a décidé de reverser la totalité de la recette de la soirée (buvette) ainsi que le double des points marqués convertis en euros à la Ligue contre le Cancer. Un one woman show pourrait aussi être organisé (suivre sur notre page Facebook Ré à la Hune et/ou dans Ré à la Hune 289).
à saint-martin de ré
Une marche rose de 5 km est prévue dimanche 13 octobre, avec un départ à 10h de la place de la République. Un pot de remerciement est prévu à l’arrivée. L’inscription gratuite se fera sur place, avec dons libres au profit de la lutte contre le cancer. Comme d’habitude, les portes des Campani et de Toiras s’illumineront de rose tout le mois d’octobre.
à sainte-marie de ré
Une marche est prévue le samedi 26 octobre à 15h. il s’agit d’une boucle de 5 km, soit environ une heure, au départ de la place des Tilleuls et retour au même endroit. Un Dress code Rose est proposé. Un pot de l’amitié clôturera cette journée. Participation gratuite. Informations : 05 46 30 21 24 ou info@saintemariedere.fr
à Loix
Une marche sera organisée par deux associations, la bibliothèque et Le Club, le samedi 26 octobre, départ à 15h devant la bibliothèque, pour un parcours de 3 km et une participation de 5 €. Elle sera suivie d’un pot de l’amitié offert par la bibliothèque.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
Le charroi sonne la fin d’une saison en demi-teinte
Le charroi du sel, qui a débuté le 16 septembre, va s’étirer jusqu’à la fin du mois. Pendant quinze jours, les producteurs de la Coopérative des Sauniers de l’île de Ré mettent en commun leurs forces pour assurer le transfert de leurs récoltes jusqu’à la coopérative à Ars.
C’est au Martray que cette année le coup d’envoi du charroi a été lancé, sur le marais de Vincent Monnet. Durant deux bonnes heures, l’équipe rassemblée par Denis Dupré, saunier en charge du charroi à la Coopérative, a soulevé pas moins de cent tonnes de gros sel. Tout ne se fait pas à la pelle, fort heureusement, et deux pelleteuses ont été louées pour remplir une benne, chargée quant à elle d’assurer les allers-retours à la Coopérative.
Sur chaque marais, deux ou trois sauniers sont réquisitionnés à chaque fois pour aider le producteur en question. « C’est le principe de la
Coopérative », explique Denis Dupré. « Chaque coopérateur participe au charroi, et cela de manière proportionnelle à sa production. En gros, plus on produit, plus on donne de son temps au charroi ». Ainsi, ce jour-là, trois sauniers sont venus prêter main forte sur le marais de Vincent, dont Valérie Charpentier, saunière à SaintClément, qui voit dans le charroi un moment convivial et fédérateur. « On aime beaucoup cette période ! » ditelle, enthousiaste. « Ça permet de tous se retrouver sur les marais, dans d’autres secteurs que le sien, et donc de voir des collègues qu’on ne voit pas souvent. »
s auveta G e en mer
faible production
Avec une saison en demi-teinte, entachée par une météo pluvieuse jusqu’à la fin juillet, les estimations ne sont guère optimistes. « Pour l’instant, on estime la récolte 2024 de gros sel à 800 ou 900 tonnes », dit Denis Dupré. « En sachant que la production moyenne sur les quinze dernières années est de 2000 tonnes par an environ, avec un pic à 4000 en 2022. Là on est clairement sur une année très basse, qui a commencé seulement fin juillet et s’est terminée dès la fin août. » Environ 300 tonnes de gros sel ont par ailleurs été récoltées en bio, la Coopérative ayant obtenu cet hiver le label AB. Pas d’estimation en revanche pour le moment pour la fleur de sel,
puisque chaque producteur convoiera plus tard sa production, qui représente aux alentours de 10% du gros sel.
Pour autant, les sauniers ne manquent pas de travail sur ce charroi, puisque la faible production de cette année leur permet de convoyer, enfin, la fin de récolte de 2022. « Avec tout ce qui avait été produit cette année-là, on n’avait pas assez de place à la coop. On avait gardé du sel sur les bosses, et donc cette année on peut se permettre d’essayer de tout rentrer à la coopérative. » La première semaine de ce charroi a donc été consacrée à la fin du millésime 2022, et la deuxième semaine, à la récolte 2024.
Aurélie Bérard
Hommage unanime à la SNSM-Ile de Ré
Eté comme hiver, nuit et jour et quoi que la météo réserve, ils appareillent en douze minutes de moyenne…
Toute l’équipe (ou presque) de sauveteurs en mer de la SNSM-Ile de Ré était au rendez-vous donné le 5 septembre par l’URCAN* dans la salle des Paradis, ouverte gracieusement par la maire de Sainte-Marie, Gisèle Vergnon.
La vague qui attend les hommes et femmes en polo orange n’est pas dangereuse. C’est celle d’une amitié, soulignée par Patrice Raffarin, et d’un respect sans faille se manifestant de plus d’une manière. Par un chèque de 15 500 € tout d’abord, fruit de la récolte des présidents des associations nautiques auprès de leurs adhérents hors dons individuels, mais aussi par des témoignages de reconnaissance envers ceux et celles qui mettent leur vie en danger pour en secourir d’autres « Ils sont formidables et partout », résume le président de l’URCAN. Régis Baudonnière. « C’est un don de soi, je leur tire ma révérence », commente sobrement Patrice Déchelette,
Amitié, reconnaissance et partage… l’Île de Ré côté mer était réunie le 5 septembre autour de ses sauveteurs en mer.
représentant ce soir-là le président de la CdC, Lionel Quillet.
Après avoir remercié pour ce chèque « colossal », correspondant à un tiers du budget annuel de la station rétaise, son ‘patron’ Denis Chatin capte l’auditoire en narrant l’un de
ses sauvetages hivernaux face aux éléments déchaînés. « C’est important car même nous ne nous rendons pas bien compte des risques qu’ils prennent », nous dira un peu plus tard un plaisancier.
A cette date, Denis Chatin et son
équipe ont exécuté plus de cinquante missions impliquant quelque cent cinquante-sept personnes.
Pauline Leriche Rouard
*URCAN : Union Rétaise des Clubs et Associations Nautiques.
Un chantier participatif pour l’école Buissonnière
Pensés au début de l’année, des travaux d’aménagement du terrain de l’école Buissonnière sont prévus cet automne, et notamment par le biais d’un chantier participatif ouvert à tous, qui se déroulera les 28 et 2 9 septembre prochains.
Caroline, Aline et Katia, unies par leur passion des enfants et de la Nature, étaient présentes à la Fête des associations le 8 septembre dernier.
un retour aux sources pour l’été Caroline Cartalas, fondatrice de l’école Buissonnière, a profité d’une pause estivale pour partir en immersion dans plusieurs jardins d’enfant en forêt, en Allemagne. « Ce n’est pas forcément facile de mener à bien un projet hors des sentiers battus, j’avais besoin de ce temps pour me ressourcer dans un pays où ce concept est entré dans les mœurs et n’a pas besoin d’être justifié. ». Un été pour recharger les batteries donc, mais surtout pour découvrir de nouvelles méthodes de travail et pour revenir chargée de nouveaux projets pour la rentrée. « J’ai plein d’idées en tête pour l’école Buissonnière ! » s’enthousiasme-t-elle.
un chantier participatif fin septembre
Le projet : végétaliser le terrain avec de nouvelles plantations et créer différents espaces où les enfants pourront jouer librement. « Nous souhaitons aménager le terrain pour que les enfants puissent aller au bout de leurs envies de prise de risque, mais en toute sécurité », précise Caroline Cartalas. L’association propose à ses adhérents, mais également à toute personne souhaitant participer au projet, de se joindre à l’équipe pour un week-end de travaux, les 28 et 29 septembre prochains. Tout le monde est le bienvenu pour ce chantier participatif placé sous le signe de la convivialité, que vous soyez bricoleur ou non. Un temps refroidie par leur demande de subvention refusée par la Communauté de Communes, l’équipe ne s’est pas laissé longtemps abattre, et a finalement trouvé des solutions parmi son réseau pour boucler le budget nécessaire à ces aménagements. Ainsi, l’école Buissonnière va pouvoir profiter d’un don conséquent de 3000 € de l’association Le Dressing, ainsi qu’un
don généreux d’arbustes et d’arbres fruitiers par La Serre des Ouches. La création d’une butte végétale et de son tunnel de jeu sera, elle, rendue possible par l’offre généreuse d’un particulier, M. Bergeron, qui a souhaité fournir la terre et le sable nécessaires.
Que vous participiez au chantier ou non, l’association vous convie à une fête de fin de travaux le 5 octobre, autour d’un goûter. L’école Buissonnière organise une tombola pour l’occasion.
une équipe renforcée
Cette année, l’association s’est étoffée avec de nouveaux adhérents prêts à donner de leur temps et de leur énergie pour ce projet de pédagogie par la nature, et notamment Katia Belooussoff, très proche du monde associatif et adepte de la vie dans la nature depuis de nombreuses années*.
Celle-ci intègrera d’ailleurs le bureau de l’association à la prochaine assemblée générale, ainsi que plusieurs autres personnes. De quoi renforcer l’équipe avec de nouvelles compétences et de nouvelles idées. Ce nouveau bureau a déjà prévu de travailler sur la structuration de l’équipe, pour que chacun trouve sa place et qu’un équilibre se crée avec Caroline Cartalas, qui est maintenant la seule salariée de l’association.
un programme dense pour cette année
Rentrée oblige, l’école Buissonnière a déjà planifié ses activités de l’année. Ainsi, les mercredis sont consacrés cette année aux « sorties buissonnières », qui accueillent les enfants à partir de 3 ans sur une demi-journée ou une journée complète. Au programme : sorties nature, jeux libres d’extérieur et ateliers thématiques au fil des saisons. Les 2 octobre, 16 octobre et
6 novembre, des sorties spécialement destinées aux enfants et à leurs grandsparents sont organisées, avec comme objectif de fabriquer ensemble des lampions en préparation de la fête de la Saint-Martin, qui aura lieu le 11 novembre. Les stages Robinsons sont toujours proposés pendant les vacances scolaires, sur le même format que l’année dernière.
L’école Buissonnière prévoit également plusieurs évènements pour les adultes, comme une sortie sur les plantes comestibles réalisée par Anne Richard, de l’association « A fleur de marée » et un stage de sculpture sur bois, en avril.
ancrage territorial et formation des professionnels
L’école Buissonnière continue de travailler avec les acteurs locaux, et notamment la Communauté de Communes, pour faire connaître la pédagogie par la nature à tous, et plus particulièrement aux professionnels de la petite enfance. Après une session de
formation en février dernier auprès des salariés des crèches de l’île, elle vient d’accueillir un groupe d’étudiants en BPJEPS (diplôme d’animateur, de moniteur et d’éducateur sportif) pour un bivouac de deux jours en immersion sur le terrain. Cet axe de développement passionne Caroline Cartalas, qui adore transmettre ses connaissances à d’autres professionnels.
C’est aussi en prévision de prochains partenariats avec les différentes crèches de l’île que l’association réalise des aménagements, afin de pouvoir faire venir les moins de 3 ans sur le terrain en toute sécurité. Plusieurs sorties sont déjà au programme pour les tout-petits Rétais accueillis dans ces différentes structures. Des crèches de la Rochelle ont également contacté l’association pour pouvoir venir de manière régulière. Une rentrée bien prometteuse pour l’école Buissonnière !
Lucile Dron
*Lire notre article paru en août 2020 : www.realahune.fr/katia-des-bois-une-femmelibre-et-passionnee/
pour participer au chantier participatif des 28 et 29 septembre, ou pour tout renseignement sur les activités de l’école buissonnière, vous pouvez contacter Caroline Cartalas au 06 52 13 29 60 ou par mail à l’adresse ecolebuissonniereiledere@gmail.com
L’assemblée de l’association se déroulera le 10 octobre à 18h00 directement à l’école Buissonnière (camping les Grenettes à Sainte-Marie de Ré)
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Le Festival de La Fleur de Sel en images
Pour sa seconde édition, le Festival organisé par le Département de la Charente-Maritime a confirmé son succès de l’an passé. Conférences, visites des marais, marché de producteurs, food-trucks, espaces jeux ont attiré Rétais et vacanciers, notamment beaucoup d’étrangers, aux Portes-en-Ré.
La météo bien plus favorable que prévu a contribué à la réussite de cet évènement de plein air.
Les deux stars de la gastronomie, Daniel Massé, et de la pâtisserie, Nina
Le Préfet, la Présidente du Département, le maire des Portes, les conseillers départementaux et le président de l’APSIR attentifs à la prestation oratoire de Bilout.
ont échangé sur leurs expériences
La double IGP “Sel de l’île de Ré” et “Fleur de sel de l’île de Ré”, obtenue en novembre 2023, après 13 longues années de travail pour les sauniers.
Sur le marché des producteurs, on retrouvait les fleurs comestibles de Violette & Capucine, les vins & spiritueux
Les
C.C.P.S.17 et Sun tech 17 à l’écoute des résidents de l’île de Ré
Le groupe expert en énergie verte, installé depuis septembre 201 4 à Aytré, dirigée par Clément Posson propose des solutions adaptées à vos besoins, pour vos projets neufs ou de rénovation. Elle a ouvert en mars 2022 un show-room à Rivedoux-Plage puis au printemps 202 3 l’entité Sun tech 1 7 , spécialisée sur l’énergie photovoltaïque.
Les soixante collaborateurs de C.C.P.S.17 sont répartis sur Aytré, Rivedoux-Plage et Marennes, 3ème show-room qui ouvrira en novembre prochain et renforcera l’ancrage local de l’entreprise.
de l’installation de systèmes de climatisation à la réalisation de salles de bains
C.C.P.S.17 assure la réalisation, l’installation, la pose, la maintenance, le dépannage en matière de climatisation, chauffage, plomberie, sanitaire, y compris des salles de bains clé en main et des pompes à chaleur air/eau. L’entreprise intervient partout du nord au sud de la Charente-Maritime et jusqu’aux départements limitrophes.
Depuis les bureaux et le show-room installés dans la zone artisanale de Rivedoux-Plage, cinq collaborateurs sont a minima dédiés aux dix communes rétaises, du lundi au samedi, de 9h à 18h. Majoritairement composée de particuliers, la clientèle rétaise compte aussi des professionnels : hôtels, campings, restaurants, collectivités. Ainsi
L’entreprise travaille avec des marques de qualité et de notoriété, telles Roca, Burgbad, Rexa (exclusivité), Duravit, Keuco, Enphase ou encore les panneaux photovoltaïques français Duralsun. Elle s’adapte à tous les budgets.
Le photovoltaïque en plein développement sur l’île Sun Tech 17 - forte de ses six collaborateurs - développe des solutions d’énergie solaire. L’évolution au printemps 2024 des règles d’urbanisme en vigueur pour l’énergie solaire, sur l’île de Ré, facilite grandement l’installation de panneaux photovoltaïques et là aussi les équipes de Sun Tech 17 prennent tout en charge pour le compte des clients, y compris les dossiers d’autorisations & relations avec l’ABF, les demandes de raccordement Enedis et les sollicitations des aides financières. Les panneaux photovoltaïques se démocratisent, les communes ont assoupli leurs positions et les niveaux des prix de l’énergie expliquent cet engouement des Rétais et résidents secondaires.
C.C.P.S.17 est-elle intervenue auprès de la thalasso Le Richelieu à La Flotte, le camping du Domaine des Grenettes à Sainte-Marie, ou encore Le Bastion, Odalys et l’Hôtel du Port à Saint-Martin de Ré. Réactivité, rapport qualité/prix, installation puis entretien, tels sont les atouts de C.C.P.S.17 qui met à disposition de ses clients cinq équipes de dépanneurs qui interviennent dans les 24 à 48 heures et est ouvert toute l’année.
C.C.P.S.17 propose de prendre en charge votre projet de A à Z, depuis le conseil et l’étude, jusqu’à la réalisation et l’installation avec la mise en service de vos installations. L’équipe commerciale est intégralement composée de technico-commerciaux, qui connaissent parfaitement le métier.
Portes ouvertes
Samedi 28 septembre, les artisans et commerçants de la zone artisanale de Rivedoux-Plage vous proposent une journée Portes Ouvertes. L’équipe rétaise de C.C.P.S.17 et Sun Tech 17 vous accueillera toute la journée de 10h à 20h. Elle est disponible toute l’année, à l’écoute de vos projets.
C.C. p. s .17 et s un tech 17 sur l’île de r é 36 rue des Gros Peux à Rivedoux-Plage 05 46 31 00 10 contact@ccps17.fr ccps17.fr - suntech17.fr
Fête des asso C iations
Portraits d’associations
Humanitaire
aide aux enfants du cambodge : si loin, si proche
« Lorsque je suis arrivée pour la première fois au Cambodge, j’ai eu l’impression d’être un peu comme à la maison. » Son engagement, Patricia Labourier, présidente de l’association d’Aide aux Enfants Cambodgiens, le résume ainsi. Un combat sans répit enclenché il y a 25 ans cette année, tout entier dédié au bien-être et au développement des enfants de ce petit pays d’Asie du sud-est, coincé entre la Thaïlande, le Laos et le Vietnam. Des gamins vulnérables et défavorisés, sans famille, victimes de violences sexuelles, souffrant de malnutrition, parfois tout cela en même temps... Deux cents adhérents plus tard, Patricia, aujourd’hui Maritaise de cœur et d’adoption, est fière du parcours et du travail accompli. Son centre d’accueil est situé à Sisophon, un petit village à 350 km au nord-ouest de Phnom-Penh, la capitale. « La frontière thaïlandaise n’est qu’à une heure de piste, précise-t-elle. Pour les jeunes Cambodgiens, la Thaïlande, c’est un peu comme la Terre Promise pour échapper à la misère. Sauf que là-bas, ce qui les attend, c’est la drogue et la prostitution. » Alors Patricia, flanquée d’une équipe locale attentionnée et dynamique, accueille à bras ouverts les plus démunis. Leur offre un toit, une table, une famille d’accueil, et même une scolarité jusqu’au baccalauréat. Chaque année, elle fait le voyage avec Georges, « l’homme de sa vie » comme elle l’appelle joliment. La dernière fois, en novembre 2023, tous les anciens enfants du village s’étaient retrouvés pour un accueil chaleureux et émouvant autour d’un bon repas, que les jeunes ont tenu à financer euxmêmes. Depuis 25 ans, plus de 500 enfants ont été recueillis et réinsérés dans la vie sociale cambodgienne par l’association de Patricia Labourier.
Fabrice Argelas
Contact : 06 18 04 67 17 ou www.aeclataste.org
aLimentation
Les jardiniers de l’île de ré : silence, ça pousse
D’emblée, Gérard Pinon, président de l’association depuis une paire d’années, prévient : « Pas de commerce chez nous, on ne vend pas nos cagettes. Ni sur les marchés, ni aux particuliers. » Chez les Jardiniers de l’île de Ré, on bêche, on greffe, on bine, on ratisse. Et surtout, on plante, on arrose… et on conseille. Objectif ? Réunir le plus grand nombre de jardiniers amateurs sur l’île pour partager trucs et astuces afin d’obtenir les plus belles courgettes, les aubergines les plus savoureuses, les tomates les plus fermes et les poires les plus juteuses. Comme par exemple s’échanger des graines ou des plants. Et très régulièrement, Gérard Pinon tient salon dans son verger pour donner à ceux qui le souhaitent des cours de greffes d’arbres fruitiers ( « La dernière fois, on était quarante chez moi », s’amuse-t-il d’un regard malin). Ils sont actuellement 150 à être membres actifs d’une association qui, depuis 30 ans, cultive son potager comme d’autres tapent le carton. Sauf qu’ici, le labeur est quotidien et on ne connaît ni les week-ends, ni les jours fériés. Mais lorsque l’on cueille les haricots verts que l’on a soi-même plantés, le bonheur n’est pas dans le pré, mais directement dans l’assiette. Et gare à ceux qui viendraient gâcher la fête avec toutes sortes de produits chimiques pas très catholiques. « Un peu de soufre pour éloigner les insectes nuisibles lorsque c’est nécessaire, et de la bouillie bordelaise pour s’attaquer au mildiou, c’est tout. Le reste, c’est de l’huile de coude », précise Gérard. Deux fois par an, ce dernier affrète un car et emmène les adhérents en excursionPays basque, Dordogne… -, parfois sur plusieurs jours, pour visiter des jardins remarquables. La passion de ce qu’offre la terre, encore et toujours.
Fabrice Argelas
Contact : pinon.gerard@orange.fr
cuLture
L’ a telier des é crivains : les mots pour le dire
Écrire pour rencontrer l’autre. Écrire pour se découvrir soi-même, aussi. Écrire pour s’amuser, surtout. Telles sont les motivations de Dominique Robert, présidente enthousiaste et attentive, lorsqu’elle crée, en 2021, l’association L’Atelier des Écrivains, à Sainte-Marie. Depuis trois ans, ils sont entre huit et dix à se réunir tous les mercredis autour de sa grande table turquoise pour rédiger plusieurs pages sur un thème imposé : « imaginez un mur, que se passe-t-il derrière ? », « vous prenez le manteau de quelqu’un d’autre et dans la poche, vous découvrez… ». Puis on lit sa production au groupe, à la fois charitable et intransigeant, mais jamais dans le jugement. On corrige, on améliore, on recommence… On rit aussi, beaucoup. En parallèle de ses ateliers, Dominique a également mis en place des week-ends d’écriture de roman, carrément ! Des romans noir, à suspense, où disparitions et enquête sont au cœur du récit, toujours en lien avec l’île de Ré, formidable terreau d’inspiration et d’imagination. Avec, à chaque fois, la même contrainte : écrire cet ouvrage collectif dans une unité de temps, du samedi matin au dimanche soir. « Pour l’atelier roman, nous avons une adhérente qui vient de Genève et qui ne raterait cette session pour rien au monde », avoue une présidente pas peu fière de ses ouailles. Les deux premiers ouvrages, Secret en Ré : le mystère de la maison bleue et Mystère en Ré : l’inconnu de l’estran, ont déjà été publiés au Geste Noir, l’éditeur historique de Robert Béné. La sortie du prochain, Contre-la-montre sur Ré : la disparue des remparts, est prévue en mars 2025. « On n’écrit pas pour être publié mais pour le plaisir. Se retrouver en librairie, c’est vraiment la cerise sur le gâteau », précise Dominique Robert. Sacrée cerise, en vérité.
Fabrice Argelas
Contact : 06 40 93 85 03 ou drobert3004@gmail.com
Logement : Les volets ouverts – Île de ré : vivre sur l’île toute l’année
« Le danger qui nous guette, c’est de perdre cette vie à l’année sur l’île, avec ses commerces, ses services de proximité. » Ce signal d’alarme est tiré par MarieHélène Chastanet. Avec Gabriel Grellier, elle co-préside l’association des Volets Ouverts – Île de Ré. Avec ses un an et demi d’existence à peine, l’association est jeune. Mais ça ne l’empêche pas de multiplier les réunions publiques et de sensibiliser les propriétaires à l’intérêt de louer leur logement douze mois sur douze. Car tout part d’un constat qui fait froid dans le dos : il y a 61 % de résidences secondaires sur l’île. Et plus on s’éloigne du pont, plus ce ratio augmente – 83 % aux Portes contre « seulement » 44 % à Rivedoux, logique. Ces chiffres de l’Insee ont beau dater de 2020 – la prochaine étude ne devrait malheureusement pas infirmer la tendance –, ils sont incontestables : l’île de Ré se vide petit à petit. Pour Marie-Hélène Chastanet, la situation ne peut plus durer, tant elle fragilise la vie quotidienne des habitants. « C’est un problème récurrent dans les zones touristiques tendues, tempère-telle. Mais il n’est pas spécifique à l’île de Ré, il touche toute la façade atlantique, de la Bretagne au Pays basque. » Et ça n’est pas un hasard si deux députés de l’ancienne mandature, l’une du Finistère – Annaïg Le Meur –, l’autre des PyrénéesAtlantique – Inaki Echaniz –, ont porté à l’Assemblée nationale un projet de loi visant à réguler le marché locatif et les différents abus qu’il entraîne. En attendant que ce projet ne voie le jour – la dissolution de l’Assemblée a mis un coup d’arrêt à l’ensemble des textes en préparation –, l’association n’est pas resté les bras croisés (et les volets fermés). Depuis le début de l’été, les Volets Ouverts a intégré le CNHP, le Collectif national des habitants permanents, une nouvelle manière de mettre la pression sur les élus locaux. Le dossier est lourd et promet d’être long, avec des débats passionnés, et passionnants. Ça tombe bien, MarieHélène et ses 70 adhérents ne sont pas de ceux qui jettent l’éponge aux premières difficultés.
Fabrice Argelas
Contact : les.volets.ouverts17@gmail.com
La Fête des Associations, pour le meilleur… et le meilleur
Depuis 200 7 , la Fête des Associations est le temps fort qui marque la rentrée sur l’île. Pas de parc de la Barbette cette année, pour cause de météo capricieuse, mais la salle polyvalente du Bois-Plage pour accueillir l’événement. A l’arrivée, le même engouement, et un public enjoué toujours fidèle au rendez-vous.
Je souhaite inscrire ma fille au surf, et je voulais connaître l’âge à partir duquel on pouvait commencer. »
Devant le stand du Surf Club Rétais, Pierre, habitant à Rivedoux et gérant d’une conciergerie, recueille un maximum d’informations avant de prendre sa décision. « Je viens chaque année, c’est l’occasion de se tenir un peu au courant des activités sur l’île. Le tir à l’arc, ça a l’air marrant… » Pour Valérie, qui vit à Saint-Martin, il s’agit de chercher à occuper de manière ludique et intelligente ses futurs week-ends. D’autres sont venus là sans but précis, simplement pour flâner, occuper leur dimanche ou rencontrer les amis. C’est ça, la Fête des Associations. Pour sa 15e édition - pour cause de Covid, 2020 et 2021 n’ont pas eu lieu -, malgré une météo capricieuse et un repli stratégique, au pied levé, dans la salle polyvalente du Bois-Plage, pas question de rater un rendez-vous désormais incontournable, l’un des temps forts de cette rentrée.
Une fois de plus, l’événement a tenu son rang et réussi sa mission première : informer les habitants de l’île et exposer la diversité de ses activités, qu’elles soient culturelles, sportives, tournées
Démonstrations de zumba, judo, taichi ou viet vo dao… Sur un tempo qui ne laisse place à aucun temps mort, les numéros se succèdent sur scène avec un enthousiasme et une énergie communicative. Au micro, l’animateur et maître des horloges Stéphane Atlas, de l’association Arts, lance, encourage, rappelle à l’ordre et a un mot pour chacun.
Du côté des élus aussi, on prend son temps et on savoure, en passant de table en table, s’intéressant à l’un, questionnant l’autre, saluant un troisième. Dans les pas de Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes, Brice Blondel, préfet de Charente-Maritime - la présence d’un préfet, une grande première depuis la création de la Fête des Associations ! -,
de Ré. Il faut souligner l’engagement des communes et de la Communauté de Communes, qui apportent leur aide, financière ou en termes de structures et d’équipements. Et puis il y a les quatorze navettes mises à disposition de nos jeunes, un service essentiel lorsqu’il s’agit de partir le dimanche en compétition affronter des équipes qui sont parfois assez loin de l’île. Aujourd’hui, c’est ma journée préférée parce que c’est le cœur de l’île qui bat ici. »
Hôte d’un jour, Gérard Juin, maire de Bois-Plage, ne boude pas son plaisir : « Il a fallu s’adapter, c’est un événement tellement important pour le territoire, souligne-t-il. Il faut remercier tous les services de la commune pour cette adaptation en trois jours. On compte
vers le bien-être et le développement personnel, ou encore à vocation humanitaire. Près de 80 associations avaient ainsi répondu présent à l’appel lancé par les communes et la CdC. Des Amis du Musée Ernest Cognacq au Ré Badminton Club, de l’Amicale des Anciens Cols Bleus à Ré Nature Environnement, chacun répond aux questions avec gentillesse et précision.
et Sabine Gervais, député suppléante d’Olivier Falorni, sont visiblement ravis de participer à la fête. « Trois cents associations pour un territoire de 18.000 personnes, c’est un ratio nettement au-dessus du niveau national, précise d’emblée Lionel Quillet. Depuis le Secours mutuel, au milieu du XIX e siècle, c’est une tradition historique et sociale de l’île
presque cinquante associations sur le Bois, et le fait que cette année, ça se passe ici, c’est quelque chose de très important pour nous. » Vers 17 heures, il est temps, entre deux embrassades, de plier bagage avec, pour les exposants, le sentiment d’un devoir bien accompli. Rendez-vous l’année prochaine sous le ciel de la Barbette ?
Fabrice Argelas
L’Unité Médico-Judiciaire a trouvé sa place
L’Unité Médico-Judiciaire rochelaise est désormais installée dans l’un des bâtiments de l’hôpital
Marius Lacroix à La Rochelle.
Inaugurée officiellement le lundi 16 septembre dernier devant tout un panel d’officiels et de représentants des professions concernées, l’UMJ est un lieu indispensable pour accueillir, écouter et soigner les victimes de violence, physique et psychologique, d’agression, et agression sexuelle chez l’adulte et l’enfant. « La pierre fondatrice de nos enquêtes, un lieu d’accueil, de constatation, de preuves, qui permettent une condamnation » a souligné Arnaud Laraize, procureur de La Rochelle.
Un lieu nécessaire, qui s’était fait attendre pendant près de dix ans, et a enfin - grâce notamment à l’intervention du député Falorni - vu le jour en juin 2022 à l’hôpital Saint Louis de La Rochelle dans des locaux devenus très vite obsolètes pour y travailler dans de bonnes conditions.
accueil, écoute et prise en charge
C’est ainsi au rez-de-chaussée du bâtiment Morel N°25 d’un ancien pôle psychiatrie de l’hôpital Marius Lacroix que l’UMJ a pu être installée dans 340 mètres carrés rénovés. Pas de frais de constructions, il a juste fallu réfléchir à la bonne organisation et disposition des différents bureaux pour que les victimes soient accueillies le plus sereinement possible. Un rez-dechaussée paré d’un très grand jardin, de pièces lumineuses, de deux salles d’attente, l’une dédiée aux enfants,
l’autre réservée aux adultes, d’une salle d’examen, d’une de soin, de deux salles d’audition spécifiques et techniques avec un local technique séparé par un miroir sans teint pour recueillir, enregistrer et filmer les témoignages, en collaboration avec la justice, afin de fournir des informations aux policiers, aux gendarmes et aux juges. Une salle sans éléments perturbateurs pour pouvoir accueillir le discours d’enfants victimes qui pourront être accompagnés par une psychologue
s ervi C es à la P o P ulation
dédiée dans l’accompagnement des mineurs. Un bureau enquêteur qui permet de déposer sa plainte et facilite la prise en charge vers la police ou la gendarmerie, un autre, dédié au CIDFF*, une association d’aide aux victimes.
Le Docteur Maxime Bouriat, responsable de l’Unité Médico-Judiciaire rochelaise, depuis sa création en 2022, et son équipe, forts de leur expérience passée à Saint-Louis, ont apporté leurs
recommandations et leurs conseils pour la rénovation de ce lieu. Ils se réjouissent de sa fonctionnalité pour une prise en charge dans de bonnes conditions pour les victimes.
En janvier 2025, à proximité, une Maison des Femmes verra le jour ainsi qu’une Unité d’Accueil Pédiatrique des enfants en danger (UAPED).
« Penser umj automatiquement »
Pour l’heure l’UMJ reçoit les victimes uniquement sur réquisition adressée par les gendarmes ou les policiers, mais d’ici la fin de l’année, dans l’attente d’un recrutement de personnel spécialisé, toutes les victimes de violences conjugales et intra familiales pourront venir directement, sans passer par eux ni par le médecin de famille. « Il faudra Penser UMJ automatiquement », a souligné le procureur.
L’UMJ, l’acronyme à mémoriser, sera d’ici la fin de l’année, au centre d’une campagne de communication pour que les victimes de violence, physique et psychologique, d’agression, et agression sexuelle chez l’adulte et l’enfant se dirigent automatiquement vers cette structure, pour être écoutées, soignées et aidées.
Valérie Lambert
*CIDFF : Centre d’information sur les droits des femmes et des familles.
Encombrants : un nouveau service au Bois-Plage
Au chapitre services à la population, Le Bois-Plage innove avec un service de collecte à domicile. Sous conditions et c’est bien normal.
Déménagement, changement de déco… Parce que vous n’avez pas le véhicule adéquat ou que vous êtes seul, évacuer des objets volumineux jusqu’à la déchetterie n’est pas toujours évident, sauf à avoir des amis ou des voisins sympathiques (que l’on n’a pas forcément envie de déranger). C’est là que ce service prend tout son sens.
gratuit et sur rendez-vous
Sous réserve de disposer d’une carte de déchetterie sur laquelle un passage sera décompté, il suffit de prendre rendez-vous et les services techniques de la commune viennent collecter l’objet concerné et l’acheminer jusqu’à la déchetterie. Mais attention, il ne s’agit pas de prendre les agents communaux pour des déménageurs ! Le volume d’encombrants collectés ne doit pas être supérieur à 1m3 par passage et les objets doivent être déposés à la porte du domicile et la présence du demandeur est nécessaire. Le service ne s’adresse pas
à ceux qui souhaitent vider leur maison ou leur garage. Il est ponctuel et limité à trois passages annuels du 1er octobre au 15 avril chaque année.
et ailleurs sur l’Île de ré ?
« Il n’existe pas de service correspondant », nous assure Thomas Robin à la Communauté de Communes, et la CdC elle-même ne le propose pas, considérant que les alternatives existent : famille, amis ou voisins précédemment évoqués mais également accessibilité à la déchetterie avec un véhicule de location : « Il suffit de présenter le contrat avec sa carte de déchetterie », précise Thomas Robin. Pourtant, un tel service existe dans les villes. Ne serait-il pas bienvenu ici ?, se permet-on d’insister. « C’est une question de véhicules. Les villes disposent de camions adéquats, un investissement qui ne pourrait être amorti ici », explique Thomas Robin ajoutant que ce service peut ou a
Déposer un meuble en déchetterie n’est pas toujours simple, raison de la création du nouveau service boitais.
été effectivement proposé sur des communes du continent. « Mais a priori, elles abandonnent », poursuit Thomas Robin. Pourquoi ? Tout simplement
parce que les services techniques se retrouvent avec des quantités d’objets non prévus à emporter, « des charges lourdes et ce n’est pas le métier des agents communaux », précise-t-il.
Voilà donc Le Bois-Plage transformé en laboratoire insulaire sur un service réellement utile qui pourrait, pourquoi pas, faire des émules sur d’autres communes. Sous réserve que l’expérience se révèle positive, et cela dépendra principalement du comportement des habitants. Rien de compliqué : seulement respecter les règles. Rendez-vous en avril prochain pour le bilan.
Pauline Leriche Rouard
Collecte d’encombrants à domicile - Du 1 er octobre 2023 au 15 avril 2024
Renseignements à la mairie du Bois-Plage : 05 46 09 23 11
Une rentrée tranquille pour Sainte-Marie
Le conseil municipal de Sainte Marie du 12 septembre dernier a été rapide, et l’ordre du jour expédié sans encombre. Au programme des discussions, entre autres, des réflexions autour d’un emprunt pour financer les investissements de la commune sur la fin de l’année, et le projet de maison des saisonniers.
investissements 2024 : un emprunt prévu au programme Plusieurs investissements dans la commune inscrits au budget pour 2024 nécessitent le recours à un emprunt. C’est le cas de la deuxième phase des travaux de l’église Notre Dame de l’Assomption et de l’aménagement de la place d’Antioche (dans sa première phase), à hauteur respectivement de 629 K€ et 1,1 M€. Il est alors proposé au Conseil municipal d’approuver une mise en concurrence des banques pour cet emprunt à prévoir. Face au début d’opposition de Didier Guyon, Mme le Maire prend le temps de rappeler que la dernière commission finances, réunie le 5 septembre, a validé cette sollicitation auprès des banques, qui n’est bien pour l’instant, qu’une sollicitation ! Le Conseil a donc voté majoritairement pour (deux abstentions). Comme prévu, les modalités de l’emprunt seront étudiées et votées lors de la prochaine commission finances.
maison des saisonniers : vote des tarifs et des conditions de location Deuxième sujet d’importance pour ce Conseil municipal de rentrée : la
maison des saisonniers. Située rue du Petit Bois, cette maison acquise par la Commune sera dédiée à l’accueil des saisonniers sur la saison touristique, mais également à un accueil d’urgence en fonction des besoins lors des mois d’hiver. Ce soir-là, les conseillers municipaux devaient voter plusieurs points sur ce logement : sa création bien entendu, mais également ses modalités de mise à disposition et de candidature, sans oublier bien sûr ses tarifs de location. Ces modalités de gestion avaient été approuvées par la commission finances début septembre. Ainsi, il a été décidé que la maison des saisonniers sera mise à disposition des commerçants, artisans, restaurateurs ou autres chefs d’entreprise de l’île, qui souhaitent proposer un logement à leurs
La seconde phase des travaux de l’église Notre Dame de l’Assomption, tout comme la première phase de l’aménagement de la place d’Antioche, nécessitent le recours à un emprunt.
employés sur la saison d’été. La maison des saisonniers peut accueillir jusqu’à quatre personnes, sur deux chambres.
PUBLI-RéDACtIONNEL
La Fête des Vignes en Ré
© Mairie de Sainte-Marie de Ré
Sa location sera possible pour les saisonniers sur six mois consécutifs, soit du 1er avril au 30 septembre, au tarif de 600 € par mois pour une chambre, toutes charges comprises. Pour obtenir une ou deux chambres dans ce logement, les employeurs devront déposer un dossier en mairie, avant le 1er février de l’année concernée. La sélection des candidatures se fera sur la durée de location demandée et sur la date d’enregistrement du dossier en mairie.
La commune prévoit également de mettre le logement à disposition des saisonniers sur les mois d’hiver, pour des besoins ponctuels (viticulteurs ou ostréiculteurs par exemple) à un tarif de 300 € par mois ou 150 € pour quinze jours, sans obligation de durée. Enfin, la maison pourra être proposée à une famille en guise de logement d’urgence, par le biais d’une convention avec une association dédiée, et au tarif de 500 € par mois, ou 250€ les quinze jours. Ces décisions ont été votées positivement par le conseil municipal.
Lucile Dron
approche !
Cette année la coopérative Uniré et le Comité d’animations communal se sont concertés pour que la Fête des Vignes en Ré et la Fête des vendanges aient lieu le même week-end, à la suite l’une de l’autre. Ce sera le dernier week-end de septembre.
Les 28 & 29 septembre 2024, le temps d’un week-end, au Bois-Plage en Ré, découvrez la viticulture rétaise en compagnie des vignerons de la cave coopérative Uniré. Au programme : visite de cave, exposition, rencontre et échange avec les vignerons, mixologie, déjeuner ambiancé, food truck, course de barriques, dégustation de bourru dans le centre village, messe en hommage à Saint-Vincent (en partenariat avec le CAC du Bois-Plage).
a la coopérative : une journée animée et gourmande
La journée du samedi 28 septembre sera organisée, entre 10h et 16h30, par la coopérative Uniré. Côté ludique, il sera possible de participer à une course de barriques, sur le parking devant la distillerie, toute la journée. Une exposition des engins agricoles et une exposition sur l’Histoire de la vigne avec le musée du Platin dans le chai des eaux-de-vie du Cognac permettront de mieux appréhender le métier de vigneron au fil du temps. Quatre visites des chais à eaux de vie de Cognac et Pineau des Charentes, salle des pressoirs seront proposées à 10h30/11h00/11h30/14h30.
Un atelier de mixologie avec le lycée hôtelier de La Rochelle, dans le cellier, entre 10h30 et 14h00,
28 & 29 SEPT 2024
ambiance musicale (Les Bojas) et food-trucks salés et sucrés rassemblera un grand nombre de Rétais et visiteurs d’arrière-saison. Les food-trucks présents seront : Coco Sésame, Barkette, Délice Street, La croisée des vents, Mon Cœur balance. L’association des Huîtres de l’île de Ré sera représentée par Sébastien Billy et La Nac-Ré Huîtres Bourdejeau.
LE TEMPS D’UN WEEKEND, AU BOIS-PLAGE EN RÉ, DÉCOUVREZ LA VITICULTURE RÉTAISE EN COMPAGNIE DES VIGNERONS DE LA CAVE COOPÉRATIVE UNIRE.
AU PROGRAMME : VISITE DE CAVE, EXPOSITION, RENCONTRE ET ÉCHANGE AVEC LES VIGNERONS, MIXOLOGIE, DÉJEUNER AMBIANCÉ, FOOD TRUCK, COURSE DE BARRIQUES, DÉGUSTATION
permettra à chacun de continuer à suivre le cycle de vie des produits, des vignes à la conception avant leur dégustation !
Entre 11h et 15h, le déjeuner sur le parking avec
dans le centre du Bois : une matinée de célébration dimanche 29 septembre, dans le centre du village, le Comité d’animations communal (CAC) du Bois-Plage proposera dès 10h la procession de Saint-Vincent avec fanfare des Banda Loups, suivie de la Grande messe à 10h30. A 11h30, place à l’aubade sur le parvis de l’église avec « les Sonneurs du Val de Sèvre », avant la très attendue dégustation de Bourru et de Pineau des Charentes avec Pain à l’anis & brioche sur la place du village, en fin de matinée.
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La
Flotte :
majoration de la tHRS
Le débat principal du Conseil municipal du 5 septembre a concerné l’opportunité ou non de majorer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et à quelle hauteur.
Le maire, Jean-Paul Héraudeau a annoncé que le débat d’orientation budgétaire aurait lieu le 2 décembre pour un vote du budget 2025 le 19 décembre 2024. Les associations doivent déposer leurs demandes de subventions avant le 11 octobre 2024. Parmi les DIA, celle concernant une partie des terres actuellement occupées par Alexia Patin pour Equipassion, dont une maison, des box et des paddocks, a retenu son attention. « Si le Département exerce son droit de préemption et rachète, je lui proposerai de ne pas détruire le bâti, je souhaiterais conserver une activité équestre, comme dans la Zone ostréicole on a souhaité conserver une activité. Je demanderai alors qu’on octroie à la Commune une AOT ou proposerai un rachat du site, notre territoire doit être entretenu et occupé, il y a toujours des chevaux et une activité, celle du Poney Club Equipassion et de Caval’Ré d’Emmanuelle Chaussat, qui entraîne les cavaliers pour les Championnats de France depuis plus de trois ans. On va laisser faire le Département/le Conservatoire du Littoral puisque l’on n’est pas titulaire du droit de préemption, le moment venu on fera en sorte de ne pas perdre cette activité. »
1 er bilan de saison
Il a aussi annoncé l’installation de la ferme de production d’algues de Louis Chatin, à la place de l’ancien établissement ostréicole Toquet (en face de l’ancien établissement Henry (lire notre article en page 19).
Une subvention (via conventionnement) de 9700 € a été accordée à la nouvelle association « Des Flots et des Notes » visant à financer l’organisation de deux concerts des « Musicales de La Flotte » au mois de décembre 2024 en l’église, l’un de musique classique (avec l’AR4S) payant, l’autre de Gospel, gratuit.
objectif : acquérir le camping gcu pour loger les saisonniers
Le maire a proposé à son Conseil de délibérer en faveur de la majoration de la part communale (48% environ) de la taxe d’habitation sur les résidences secondaires et autres locaux meublés non affectés, à hauteur de 20 %, ce qui donnerait un produit prévisionnel de 128 550 € (60 % correspondrait à 383 459 €). Il justifie cela notamment pas l’obligation faite par l’Etat aux Communes de loger les travailleurs saisonniers, via
une convention. Il s’est dit défavorable à une augmentation des impôts mais la Commune doit faire face à des charges croissantes. Il a proposé l’acquisition par la Commune du camping GCU, afin de pouvoir loger les saisonniers du sud de l’île : « Nous avons eu une fin de nonrecevoir, on va repartir, le préfet s’est dit ok pour faire une Déclaration d’Utilité Publique (DUP) en nous demandant de nous rapprocher de la CdC de l’île de Ré. Rivedoux et La Flotte régleraient le problème du logement saisonnier en faisant cette acquisition. On évalue entre 1 et 1,5 M € le prix de ce camping, la majoration de la THRS nous permettrait d’abonder un fonds de financement d’un emprunt si on achetait, il faut anticiper, une majoration de 20 % devrait suffire. »
Patrick Salez voit pour sa part, via cette majoration, un moyen de créer du logement permanent « On va vers des villages vacances si on ne fait rien ; au-delà de financer un emprunt cela permettrait de créer une réserve pour de nouveaux logements. 3800 communes sont concernées, beaucoup optent pour une majoration de 60 %. 20 % c’est trop juste, je propose 30 à 40 % en 2025 puis 60 % en 2026. »
Jean-Paul Héraudeau ne souhaite pas aller au-delà de 20 %. Marie Gros s’est dite contre les augmentations d’impôts, qu’elles concernent les permanents ou les secondaires. « On a voté 9 M€ d’investissements sur cinq ans, le logement saisonnier représenterait 600 K € (partagé avec Rivedoux), peut-être fallait-il mettre d’autres priorités que le pôle médical ou un autre projet, on devrait être capable De faire des économies et planifier à l’avance les dépenses indispensables, on ne trouve jamais d’économies ! »
Le maire a rappelé qu’au début du mandat les nouveaux élus ont été confrontés à la nécessité de faire des investissements non réalisés précédemment, comme à l’école, assumant par ailleurs d’avoir apporté de nouveaux services aux Flottais tels la MAM ou la Maison Santé. « Il n’y a pas de bonne solution, il y en a de moins mauvaises », en termes de fiscalité.
Seule Marie Gros a voté contre le principe de majoration, tandis que cinq élus ont souhaité une majoration de 30 %, la délibération (20 % de majoration) a donc été adoptée.
Nathalie Vauchez
Août sauve la saison, quid de septembre ?
Destination Île de Ré a présenté un pré-bilan de saison, dans les bureaux réaménagés de l’office de tourisme de Sainte-Marie.
Avec un taux d’occupation inférieur à 50 % pour une majorité des hébergeurs, un panier moyen en baisse pour une partie de la clientèle, l’avant-saison a été perçue assez négative pour les professionnels du tourisme, l’île de Ré n’a pas échappé aux tendances nationales. Le mois de juillet fut mitigé, avec toutefois 50 % des établissements interrogés par Destination Île de Ré satisfaits (39%) ou très satisfaits (11 %). Les restaurateurs et activités de loisirs ont le plus souffert de la moindre fréquentation juilletiste, liée tout à la fois au contexte politique français et aux JO, on l’imagine. Le panier moyen en juillet 2024 est resté similaire à celui de juillet 2023. Côté hébergeurs, l’hôtellerie est la plus impactée.
A contrario et on s’y attendait, août fut un très bon mois (83 % des répondants satisfaits ou très satisfaits), les restaurateurs tirant très bien
leur épingle du jeu (92 % satisfaits/ très satisfaits). La fréquentation a légèrement progressé, le panier moyen est resté stable.
Les tendances pour septembre sont plutôt positives, avec 61 % des hébergeurs satisfaits des réservations et une météo agréable.
Les étrangers dynamisent la saison
La fréquentation étrangère - RoyaumeUni, Belgique et Allemagne constituent le tiercé gagnant - a fortement dynamisé la saison.
Là où le bât blesse, et Lionel Quillet ainsi que Gisèle Vergnon l’ont souligné, est le niveau des prix et l’absence de prix « d’entrée de gamme », ne serait-ce que pour manger un repas sur le pouce. D’ailleurs plus d’un quart des professionnels interrogés et 57 % des hébergeurs disent avoir augmenté leurs prix cette année encore ! « Les
prix d’août ne peuvent s’appliquer en juillet, la clientèle n’est pas la même », estime Lionel Quillet. « Les vacanciers veulent du tout-inclus, des pack. La qualité et la diversité des offres de l’île de Ré sont extraordinaires, les gens ne viennent plus que pour la plage, mais une réflexion doit être menée collectivement sur les prix. Destination Île de Ré prévoit d’organiser un colloque sur le sujet. »
Gisèle Vergnon a aussi rappelé le succès du « Road-Book » personnalisé, que l’île de Ré a conçu et a été la première à mettre en place, largement imitée depuis par d’autres territoires. Alors que les publications papier ont été fortement réduites, ce road book numérique est en belle progression et correspond aux modes de consommation touristique actuels. « Entre 2019 et 2024, l’augmentation moyenne des tarifs sur l’île de Ré a atteint + 35 %, il faut mener ensemble une vraie réflexion sur le devenir de l’île ». Enfin, elle a souligné l’attractivité
retrouvée des places de camping nues, où les vacanciers s’installent avec tentes ou caravane, tendance aussi soulignée par les campings proposant ce type de parcelles.
Las animations de village de type guinguettes ont très bien fonctionné, autre preuve de la recherche d’authenticité de la part des vacanciers. Le recrutement de saisonniers a semblé aussi moins compliqué cette année que lors des premières années post confinement.
Les statistiques du pont, qui apportent un éclairage certes partiel, confirment la bonne tenue du mois d’août 2024 (voir tableau).
Nathalie Vauchez
Des mets entre terre & mer élaborée au rythme des saisons mettant à l’honneur les meilleurs producteurs de l’île de Ré. Toute l’année … deux ambiances 44 avenue de la plage – 17630 La Flotte reservation@hotel-le-richelieu.com Réservation : 05 46 09 60 70
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La majoration de 60 % de la taxe d’habitation adoptée
Après Les Portes et Saint-Clément, le Conseil municipal d’Ars a lui aussi décidé d’instaurer une majoration de 60 % de la part communale de la taxe d’habitation pour les résidences secondaires ( tHRS) et locaux vides. Le sujet a provoqué un long débat lors du Conseil municipal du 4 septembre.
Pour son Conseil municipal de rentrée, Danièle Pétiniaud-Gros a présenté de nombreux sujets à ses élus dont celui de la majoration de la part communale de la THRS, dossier sur lequel la municipalité arsaise avait jusqu’ici botté en touche pour se laisser le temps de la réflexion. « Cela fait plus de dix ans qu’aucun impôt n’a augmenté sur la commune. Mais nous avons fait nos comptes. Nos charges augmentent, alors que les dotations de l’État sont en chute libre », a expliqué la maire devant son Conseil municipal, en précisant qu’une surtaxe de 60 % de la part communale de la THRS représenterait une hausse de 213 259 € pour l’année 2025.
« Nous avons 59 % de résidences secondaires contre 37% de résidents principaux. Le village passe de 1 300 habitants à plus de 8 000 l’été et lors de cette période nous avons une obligation de maintien d’un haut niveau de qualité de service », a-t-elle expliqué. « Durant cette période, nous embauchons du monde, des services techniques, de la police municipale, des animateurs pour l’accueil de loisir etc. » La maire a également justifié cette hausse d’impôt par des travaux d’urgence à réaliser sur le marché couvert dont la charpente est en train de s’écrouler, et dont le coût total de rénovation est estimé à 600 K €. À cela viennent s’ajouter d’autres travaux non prévus sur la salle des sports dont « il faut refaire la toiture qui fuit à cause de malfaçons, ce qui fait passer
le budget global autour de la salle de 200 à 400 K€ », a-telle détaillé.
Elisabeth Flichy et Pierre Bœuf se sont franchement opposés à cette proposition et ont entamé un débat qui n’a pas fini de diviser le Conseil municipal d’Ars.
« C’est quand même grâce aux résidents secondaires que le village vit », a contesté Elisabeth Flichy en citant les métiers du bâtiment et du commerce.
« Les résidents secondaires alimentent déjà le village par l’activité qu’ils produisent dans le village mais aussi par la taxe d’habitation qu’ils payent déjà et qui rapporte 350 K € à la commune. Ils participent donc déjà aux services que vous mettez à leurs dispositions l’été. Et puis cette surtaxe a aussi pour but d’inciter des résidents secondaires à vendre mais on voit que ça ne marche pas du tout dans d’autres communes où ça a déjà été mis en place. Donc je ne vois pas pourquoi on pénalise des gens qui font marcher le commerce. » Pierre Bœuf s’est aligné sur cette position.
Le village d’Ars compte 59 % de résidences secondaires.
discours », a-t-il argumenté, « c’est qu’au départ on nous vend cette majoration de la taxe d’habitation pour faciliter le logement permanent. Là, dans ce que vous venez de nous dire, on est sur une surtaxe pour financer des investissements. »
les résidents secondaires, bien loin de moi cette pensée. Autour de cette table, il y a des gens qui ont une résidence secondaire sur le village, voire plus, et qui vont également payer cette surtaxe. Quand je me suis présentée aux élections municipales, c’était justement pour essayer de voir comment ce village pouvait réussir à intégrer les résidents secondaires. Effectivement, ils font vivre nos artisans et nos commerces, mais ils demandent aussi au village une haute qualité de service pendant six mois. Si ce village leur est agréable, c’est parce qu’il vit à l’année, parce qu’il y a encore une école et des associations qui font vivre le village. C’est un tout. » Elisabeth Flichy et Pierre Bœuf ont voté contre, mais la proposition de majorer de 60 % la taxe d’habitation a bel et bien été adoptée.
« Ce qui est un peu gênant dans votre
b ud G et P arti C i P ati F - 2 ème édition
une haute qualité de service La maire s’est défendue en insistant sur la distinction qu’elle opère entre résidences secondaires et résidents secondaires. « Je ne mets pas à l’index
Divers autres sujets ont été abordés lors de cette séance, tous adoptés à l’unanimité, comme la création d’un service instructeur commun aux dix communes rétaises dans le cadre de la procédure obligatoire d’enregistrement des meublés de tourisme. La parcelle présumée sans maîtres AL 391 au Martray a été incorporée dans le domaine communal. La charte qualité, patrimoniale et environnementale des “Plus beaux villages de France” a été adoptée, ainsi que le projet d’acquisition de l’ensemble des biens du Musée de la Sardine, auparavant installé à Rivedoux, en vue de créer une salle d’exposition dédiée dans les futurs locaux rénovés de l’ancienne DDE.
Aurélie Bérard
30 000 € pour des projets citoyens boitais
Initié l’année dernière, c’est parti pour la seconde édition du budget participatif boitais.
En 2023, environnement et développement durable étaient à l’honneur. Cette année, place à la santé, à l’activité physique et à la mobilité. Sur cette dernière, il s’agit de « stimuler les mobilités douces propices à l’activité physique », précise le maire du BoisPlage, Gérard Juin.
initiatives individuelles pour intérêt général
Tels sont les fondamentaux d’un budget participatif puisqu’il s’agit à la fois d’offrir aux citoyens un espace d’expression les intégrant aux décisions de la Commune, mais aussi de servir l’intérêt collectif par des propositions pouvant améliorer cadre et qualité de vie générale. La démarche citoyenne est bénévole et désintéressée, les lauréats ne pouvant par ailleurs revendiquer une quelconque propriété physique
ou intellectuelle sur la réalisation de leur projet.
Quid des projets 2023 ?
Que sont devenus nichoirs à pipistrelles, cadastre solaire et végétalisation de l’esplanade du Hameau de Rochefort ? Côté pipistrelles, les nichoirs ont été déployés en toute discrétion à différents endroits de la commune, afin de préserver l’espèce anthropophile de la bruyante curiosité humaine. Le cadastre solaire est en ligne et sera au centre d’une « présentation dans le cadre de l’évènement de l’association Ré Avenir », souligne Gérard Juin. Quant au Hameau de Rochefort, « le paysagiste a été retenu et l’aménagement sera lancé début octobre », conclut l’élu.
Alors Boitais, jeunes et moins jeunes, sportifs ou pour le moins soucieux de
votre santé, c’est à vous, l’appel à candidatures étant ouvert jusqu’au 30 septembre. Pauline Leriche Rouard
Conditions de participation Être âgé de plus de 11 ans et fournir une autorisation parentale si mineur, pouvoir justifier de son identité et de sa résidence communale, soumettre des projets exclusivement situés sur territoire du Bois-Plage, excluant de fait toute proposition sur voies départementales ou nationales.
Comment obtenir un dossier de candidature ? Par le site de la commune, rubrique Budget participatif, par mail sur budget.participatif@leboisplage.fr ou à l’accueil de la Mairie.
Instruction et examen des projets du 1 er au 11 octobre
Une journée animée pour les 1 5 -2
5 ans
Samedi 1 4 septembre, s’est tenue la première édition de « Meet and Moove », une journée animée et à visée informative, pour aider les 1 5 -2 5 ans à poursuivre leurs engagements au sein du territoire.
Dans les tuyaux depuis plusieurs années, Marc Large, animateur pour Ré Jeunesse, tient enfin sa journée dédiée aux jeunes du territoire. Sur le skate-park de Sainte- Marie, c’est une quinzaine de tivolis qui sont installés pour ce moment avant tout convivial et informatif. Acteurs associatifs, sportifs, professionnels, ils sont tous là pour offrir des réponses aux questions d’une tranche d’âge, dont la présence s’érode après la sortie du collège, au profit d’une vie rochelaise, où elle fait son lycée.
essayer de capter les jeunes Lorsqu’on lui demande les enjeux de la journée, Marc Large l’affirme, « Meet and moove, c’est avant tout l’occasion de capter l’attention des jeunes, pour qu’ils s’impliquent et s’engagent, sur le territoire rétais. L’an passé, une petite concertation avait été organisée, déjà sur l’initiative de Ré Jeunesse, avec l’idée d’une journée comme celle-ci ». Meet and Moove, c’est donc aussi l’idée des jeunes locaux. Pour l’occasion, des associations Rochelaises ont donc fait le déplacement, qui sont « des accompagnateurs de projets », comme l’entrée en Service Civique, la découverte de métiers, voir même des projets à visée internationale. Pour plus d’attrait, des ateliers graph’, hip-hop et skate sont aux rendez-vous, une proposition d’idées tout à fait liée à la tranche d’âge visée. « On essaye de fédérer les 15-25 ans, parce que c’est un public pour lequel il n’existe pas forcément beaucoup d’activités sur l’Île. On veut les rencontrer, aussi pour savoir de quoi ils ont besoin », confie Marc. Un objectif ambitieux, avec aussi pour but d’assurer une continuité dans le projet éducatif initié par Ré Jeunesse. Beaucoup de visages sont familiers à l’animateur, qui les a vus fréquenter les centres dans un passé proche, ou encore actuellement. Avec le concert prévu en fin de journée, les organisateurs souhaitent aussi la présence d’un nouveau public, un peu plus âgé.
L’après collège, une problématique insulaire « Une fois qu’ils traversent le pont, ils n’ont d’yeux pour La Rochelle »,
r ésume Marc Large. Ce constat est sans appel, l’arrivée du lycée propose une certaine forme d’émancipation du territoire. Le même verdict est partagé par les clubs de sports collectifs, rugby, basket, foot, hand, qui selon les années ne peuvent pas proposer d’équipes à ces 16/18. Une logistique contraignante rend difficile la mobilité de ces jeunes, assujettis aux horaires des réseaux de transport. Les enjeux sont pourtant forts, en matière d’engagement citoyen. Derrière cette journée, il y a aussi une demande politique vers le service jeunesse de la CdC, pour que ces jeunes restent un peu, bien conscients tout de même des problématiques évoquées. « Avoir des jeunes engagés, c’est peutêtre l’assurance de les voir rester
Marc Large, animateur au sein de la structure Ré Jeunesse du Bois Plage, est à l’initiative de cette journée.
aujourd’hui, ou revenir demain, ce qui possède un intérêt pour garder un territoire dynamique » assure Marc.
une journée vouée à devenir un rendez-vous chaque année Selon le succès de cette première édition, l’ambition est déjà affichée, rééditer cette journée tous les ans. « Faire de ce moment un rendez-vous pourquoi pas chaque année », c’est l’un des objectifs de Marc, qui peut aussi compter sur la présence de jeunes bénévoles, à l’image de Tanguy Egreteau venu filer un coup de main pour l’occasion. « J’ai fréquenté Ré Jeunesse, pendant plusieurs années. J’ai 19 ans aujourd’hui, et c’est vrai que c’est difficile de trouver des activités, notamment festives sur l’Île pour notre âge. On va plutôt sur La Rochelle » confie-t-il. On comprend donc la légitime nécessité de se tourner vers une jeunesse, qui ne demande peutêtre finalement qu’à être écoutée.
La journée s’est clôturée par un DJ Set de Maeks, bien connu du jeune public rétais. Même si l’affluence n’était malheureusement pas au niveau escompté pour cette soirée, le fond du contrat est lui rempli pour cette première édition du « Meet and Moove », qui vraisemblablement, en appellera d’autres.
Jordan Riché
r é Jeunesse
La Flotte, Le Bois, Ars en Ré Renseignements : cdciledere.fr/les-accueils-ados/
La CP t S de l’île de Ré bientôt officialisée
La Communauté professionnelle territoriale de santé (CP t S) de l’île de Ré, organisation construite à l’initiative des professionnels de santé de notre territoire afin d’apporter des réponses à ses enjeux de santé*, verra le jour officiellement ce lundi 2 3 septembre. s anté
La CPTS Ile de Ré, la CPAM CharenteMaritime et la délégation départementale de l’ARS NouvelleAquitaine prévoient la signature officielle d’un accord conventionnel interprofessionnel relatif aux CPTS ce jour-là, en présence du Docteur JeanMathieu Deslandes, président de la CPTS île de Ré, David Xardel, directeur CPAM 17 et Laurent Flament, directeur Charente-Maritime de l’ARS Nouvelle Aquitaine.
une démarche bénéfique aux patients, aux professionnels de santé et au territoire
Nous présentions la démarche dans notre article paru en mars 2023*, la coopération entre les professionnels de santé aux compétences complémentaires autour d’un projet commun, au sein de la CPTS permet d’améliorer la prise en charge des patients. Elle vise
à répondre aux besoins en soins de la population, que ce soit pour prendre en charge des parcours complexes, faciliter l’accès aux professionnels du premier
recours, ou encore améliorer les parcours de soins.
Une CPTS vise aussi à répondre aux besoins des professionnels, en se fondant sur le collectif pour une pratique plus sécurisée et confortable au profit d’une offre de soins étoffée, pertinente et innovante quant à la prise en charge des patients.
Une CPTS est bénéfique tant pour les patients que pour les professionnels et la politique de territoire. D’ailleurs, la signature de l’accord aura lieu au sein des locaux de la Communauté de Communes de l’île de Ré, en présence de son président, Lionel Quillet.
L’élaboration du projet de la Communauté professionnelle territoriale de santé de l’Ile de Ré par les professionnels de santé s’est adossée à un diagnostic territorial afin de mieux répondre aux spécificités locales en termes de population et d’offre de soins. La réflexion a été constamment guidée par la volonté de pouvoir proposer aux patients une prise en charge de proximité, globale et fluide.
Le territoire de la CPTS Ile de Ré coïncide avec le territoire de la Communauté de Communes de l’Île de Ré qui comprend dix communes, 17 500 habitants, 148 professionnels de santé libéraux et quatre structures de soins.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
*Lire notre article paru en mars 2023 : www.realahune.fr/un-nouveau-dispositifpour-prendre-soin-des-retais/
éco à la hune
C ommer C ial
dernière tranche du centre commercial
Les travaux ont commencé la seconde semaine de septembre, pour une livraison prévue au début du printemps 202 5 . Biocoop s’installera au rez-de-chaussée, tandis que l’étage reste à ce stade disponible, tout comme six box de stockage, en sous-sol.
Le nouveau magasin Intermarché a ouvert ses portes en juin 2020, suivi des boutiques du Centre commercial des Corsaires au printemps 2021. La dernière tranche de travaux, concernant le terrain situé à droite, à l’entrée du site commercial, a été quant à elle quelque peu repoussée, entre crise du Covid et inflation de l’énergie et des matériaux. « Nous avons fait une pause de deux ans qui n’était pas prévue, nous devons toujours être très prudents et choisir le bon moment pour entreprendre nos projets. Jusqu’ici le coût des travaux aurait été démesuré. », explique Séverine Desmereau, co-associée avec sa sœur Emilie à la destinée d’Intermarché Île de Ré. « Notre objectif est de pérenniser notre présence sur l’île, les murs des locaux commerciaux appartiennent à notre père Dany Desmereau, qui suit toutes les réunions de chantier. Nous les mettons en location, comme les autres boutiques du Centre commercial des Corsaires. »
Ainsi la demande de CDAC* complémentaire a-t-elle été faite il y a un an, puis le permis de construire modificatif en octobre 2023. Les délais de recours ayant été purgés à fin août 2024, les travaux ont pu être lancés en cette rentrée 2024.
« Esthétiquement on reste pour cette dernière tranche de locaux dans le même esprit que les autres boutiques, il y aura un étage et un sous-sol pour les réserves des deux commerces et la création de six box. Le parking sera d’aspect naturel, mélange de végétaux, pierre et sable. »
Biocoop au rdc, local disponible à l’étage
Le local du rez-de-chaussée sera loué par Biocoop, déjà installé à Saint-Martin. « Notre objectif n’est pas tant de nous agrandir - puisque nous passerons de nos 280 m2 actuels à 295 m2 - mais de bénéficier de la visibilité qu’offre cet emplacement, ainsi que du flux de
Poissonnier- eC ailler
Mercredi 11 septembre, à La Rochelle, s’est déroulée la finale du concours « un des meilleurs apprentis de France » dans la filière des poissonniers écaillers, bien connue du marché de Saint-Martin : Eliott Salin a décroché le Graal en étant sacré un des meilleurs apprentis de France comme quatre autres candidats parmi les dix-sept présents. Issu de la filière poissonnerie du lycée maritime de La Rochelle, formé par Romain Gauvin* à la préparation du Poisson, Eliott a su performer dans toutes les épreuves qui lui ont été demandées : théorique, filetage,
d é C ouverte des métiers Intermarché :
architecturale en 3D du futur bâtiment.
visiteurs du centre commercial. », nous explique Geoffroy Maincent, co-associé de Biocoop Île de Ré. Le magasin d’Arsen-Ré, agrandi au printemps dernier, sera maintenu.
« A l’étage, comme au rez-de-chaussée, on souhaite que s’implante une activité qui réponde aux besoins des Rétais, ouverte à l’année, idéalement dans le domaine des services, une salle de sports par exemple serait une bonne idée, nous sommes ouverts à toute possibilité, à condition qu’il s’agisse d’une ouverture à l’année. », explique Séverine Desmereau. Un ascenseur desservira l’ensemble, du sous-sol à l’étage. L’agence immobilière Orpi Pro Île de Ré, dirigée par Morgan Morice,
est en charge de la commercialisation de ces locaux, comme elle le fut pour les huit boutiques des Corsaires.
réaménagement
d’intermarché La flotte Quant au réaménagement complet du magasin Intermarché de La Flotte, il est toujours prévu : « Nous pousserons plus loin encore l’esprit et le concept du magasin de Saint-Martin, mais nous y allons prudemment, pour sécuriser le projet, l’investissement très important doit être rentable, pour garantir la pérennité de nos activités économiques sur l’île de Ré, nous veillons en permanence à préserver nos équilibres, qui ne vont pas de soi. », conclue Séverine Desmereau.
Nathalie Vauchez
* Les Commissions départementales d’aménagement commercial (CDAC) sont des commissions administratives créées par la loi de modernisation de l’économie de 2008. Elles sont destinées à examiner pour autorisation « les implantations, extensions, transferts d’activités existantes et changements de secteur d’activité d’entreprises commerciales et artisanales » dépassant un certain seuil (exprimé en surface).
Contact pour location local étage et box
Orpi Pro Île de Ré - Morgan Morice : chr@orpipro.com - 06 32 46 51 43
Eliott Salin, l’un des « meilleurs apprentis de France »
composition de plateaux de fruits de mer mais aussi épreuve de cuisine, qui s’est déroulée au sein du lycée hôtelier de La Rochelle. C’est le deuxième meilleur apprenti de France de l’île de Ré en trois ans pour le Lycée maritime, preuve que les apprentis poissonniers rétais, quoique peu nombreux au lycée, savent être excellents.
Eliott travaille sur le marché de SaintMartin à la poissonnerie chez Tony, qui a été à ses côtés lors de sa scolarité ainsi que Francis, figure bien connue du marché martinais.
A noter que si elles sont complètes cette année, les formations poissonniers sont à la recherche de futurs talents, pour faire comme Eliot un CAP en deux ans ou un an, selon l’âge.
Informations recueillies par Nathalie Vauchez
*Formateur des Poissonniers/ Écaillers et Employés de Marée au Lycée maritime de La Rochelle.
La ZA de Rivedoux en fête
La Commune de Rivedoux-Plage organise une journée Portes Ouvertes dans la zone artisanale, samedi 28 septembre, de 10h à 19h. Les artisans et commerçants-créateurs de la zone artisanale des Gros Peux, avenue de Sainte-Marie, vous proposent de venir découvrir leurs métiers et savoir-faire. Expositions et approches de leurs créations sont aussi au programme. Point important de cette
journée : connaître et se faire expliquer les formations nécessaires à l’exercice des différents métiers, échanger en direct sur les modalités d’accès aux formations, conditions et possibilités d’apprentissages. Pique-nique géant et dégustations à partir de 11h en compagnie de différents acteurs rivedousais des métiers de bouche : poissons et coquillages, charcuterie, fromages,
plats chauds, sucreries et boissons sont en vente sur place. Tables et chaises seront mises à disposition pour partager ensemble convivialité, simplicité et bonne humeur. Musique et danse avec Cathy Joubert, défilé de mode « L’improbable plomberie » et DJ au programme jusqu’à 19h. Libre d’accès.
Création d’entre P rise
Les tartares d’algues d’Aoré bientôt dans nos assiettes
Installée dans la zone ostréicole de La Flotte, la société Aoré se lance dans l’algoculture et pourra prochainement proposer ses tartares et autres produits à base d’algues.
Louis Chatin et Pierre Doléans cherchaient un lieu où s’installer depuis plusieurs mois. Ils ont trouvé la perle rare au sein de la zone aquacole de La Flotte : une ancienne exploitation ostréicole en vente depuis plus de deux ans, qui comprend 120 m2 de bâtis sur 3 200 m2 de terrain. Les bassins sont déjà là, prêts à accueillir et voir grandir les algues qu’ils produiront dans le futur.
La production, ce sera la deuxième étape de leur projet. Pour le moment, Louis et Pierre se contentent de récolter les algues sauvages, tout autour de l’île de Ré. Et ce depuis la mi-avril, date à laquelle les deux associés ont enfin obtenu l’autorisation de récolte d’algues de rives de la part de la Direction interrégionale de la mer Sud-Atlantique*. « Dès qu’on a obtenu l’autorisation, on est parti récolter ! », se souvient Louis. « La saison était déjà entamée, puisqu’elle débute début avril et se termine fin juillet. On a pu récolter environ six tonnes en tout, essentiellement des algues vertes et des algues rouges, de type laitue de mer, aonori ou nori, qui sont des aromatiques de la mer. » Faute de local, les deux associés ont travaillé jusqu’ici à domicile, y compris pour la partie nettoyage et séchage des algues. Désormais, à La Flotte, ils pourront stocker l’intégralité de leur cueillette, installer les bassins nécessaires au rinçage ainsi que trois serres de séchage.
tartares et sablés
« Notre projet, c’est de se spécialiser dans le produit transformé. On a déjà une gamme de quatre tartares d’algue et une de sablés aux algues, salés et sucrés, prêtes à être commercialisées. Au début nous pensions externaliser la transformation, mais le fait d’avoir trouvé ce local qui possède déjà un laboratoire a changé la donne », explique Louis Chatin. Les deux associés vont donc pouvoir rapidement se lancer dans la réalisation de leurs produits à partir des recettes créées cet hiver. Ce qui tombe plutôt bien pour ces deux fanas de cuisine, Pierre étant le créateur de la chaîne de restaurant Hank Burger Vegan dans la région parisienne. La labellisation bio sur la partie production étant déjà obtenue, Aoré attend désormais l’obtention du label sur la partie transformation pour pouvoir vendre ses produits à la Biocoop de Saint-Martin, ce qui devrait être possible dès le mois d’octobre.
Louis et Pierre ne se lancent pas seuls dans l’aventure. Trois autres associés ont investi dans ce projet aux reins solides. Denis Chatin, le papa de Louis, Clément Chatin, le frère, et Geoffroy Maincent, co-créateur avec Clément de La Biocoop de l’île de Ré. Tous mettront la main à la pâte pour faire des travaux sur site dans les prochains mois, et faire grandir par la suite Aoré. « Le projet, c’est de passer peu à peu de la récolte d’algues sauvages à un process de culture en pleine mer, en marais et en bassin, avec un labo ici pour faire
Commer C es et bureaux
l’ensemencement. Cinq cerveaux, ce ne sera pas de trop ! » Aoré voit dans l’algue l’alimentation du futur. « Aujourd’hui on se rend compte qu’on a, ici, une ressource colossale à portée de main », s’enthousiasme Louis, « quand l’agriculture conventionnelle est en train de tuer nos sols et qu’on réalise qu’on sera incapable de nourrir tout le monde dans le futur. Les algues sont là, et elles ont des qualités nutritives incroyables, c’est un super aliment. Par exemple, la nori, que l’on trouve partout sur nos côtes, est 40% plus protéinée que la viande de bœuf quand elle est déshydratée. »
L’algue doit encore se faire connaître du grand public et entrer dans le cœur des consommateurs. Aoré compte bien, pour cela, partager ses recettes et commence déjà à publier des stories dans ce sens sur son compte Instagram. Les packagings des algues séchées proposeront quant à eux des QR code renvoyant à des recettes et des idées d’utilisation. Louis rêve même de pouvoir proposer, sur site à La Flotte, des petits cours de cuisine pour apprendre à utiliser ses algues.
Aurélie Bérard
* La Direction interrégionale de la mer Sud-Atlantique fait partie de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer.
Candidatez pour les locaux du Quai de la Criée
Depuis le 16 septembre et jusqu’au 3 1 octobre 202 4 , un appel à candidatures est lancé auprès des acteurs économiques intéressés pour occuper les locaux du bâtiment en cours de rénovation quai de La Criée à Ars-en-Ré.
Les commerces (RdC) et bureaux (étage) sont idéalement situés sur le port d’Ars-en-Ré, à proximité de la halle de marché.
Propriété de la Communauté de Communes, ce bâtiment, on le sait, fait l’objet d’une réhabilitation complète (lire notre article :
www.realahune.fr/concertation-autourdes-batiments-du-quai-de-la-criee/).
Quatre commerces et trois bureaux seront disponibles à partir du 3 e
trimestre 2025, qui seront loués pour une durée de 9 ans dans le cadre d’un bail commercial.
Ces locaux sont destinés à un usage commercial et/ou artisanal proposé à l’année. Complémentaires aux activités présentes dans le centrevillage, ils devront répondre aux besoins de la population permanente. La Communauté de communes privilégiera les projets innovants, éco-responsables ainsi que la vente de produits de qualité et locaux à des tarifs accessibles.
L’ensemble des critères de sélection et les modalités d’occupation des locaux figurent dans le règlement de l’appel à candidatures. Il est à retrouver, tout comme les plans et photos des commerces et bureaux, le projet de bail commercial et le formulaire de demande sur le site de la CdC : https://cdciledere.fr/rubriques/
economie-emploi-et-tourisme/ Votre dossier de candidature complet est à envoyer avant le 31 octobre 2024 (lire encadré).
Informations recueillies par NV
Dossier de candidature complet à renvoyer :
- Par mail à economie@cc-iledere.fr
- Par courrier à l’intention de Monsieur le PrésidentCommunauté de Communes de l’île de Ré - 3 rue du père Ignace17410 Saint-Martin de Ré.
- Ou à déposer au siège de la Communauté de Communes, 3 rue du Père Ignace à Saint-Martin, ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h.
Frédéric Johan, chef de culture pour Sagiterres
A 42 ans, ce Breton, né dans une famille d’agriculteurs et ayant choisi une voie technico-commerciale, s’est reconverti pour se rapprocher de la terre et a eu l’opportunité de rejoindre la coopérative Uniré, comme chef de culture pour sa filiale Sagiterres.
sagiterres, une activité méconnue d’uniré
A l’instar de ce qu’il se pratique déjà sur d’autres territoires, la coopérative Uniré s’est engagée dans un nouveau type d’action permettant à la fois aux jeunes agriculteurs de s’installer et de préserver la surface des terres cultivées en vignes et en pommes de terre dans l’île. C’est ainsi que la société civile Sagiterres (Société pour l’Acquisition et la Gestion Immobilière de terres agricoles), dont le capital est détenu à 99 % par Uniré et à 1% par le président d’Uniré, Jean-Jacques Enet, a vu le jour, en décembre 2013, dans le but de racheter (ou louer) les parcelles en abandon et ne pas perdre les droits de plantation de vignes (lire encadré). Sur les 14 ha détenus par Sagiterres, 8 ha sont plantés avec différents cépages, essentiellement des jeunes vignes travaillées en conversion biologique et dont certaines parcelles sont déjà converties en AB. Le reste des terres est pour le moment nu ou cultivé avec des couverts végétaux permettant d’y apporter protection de la vie biologique, apport de matières organiques et amélioration de la structure du sol. Le but ultime est de les mettre à disposition de jeunes désirant s’installer, sous forme de fermage, les dispensant ainsi du gros investissement de départ. Le bail de 9 ans, reconductible, peut déboucher sur une acquisition.
Sagiterres a également investi dans du matériel agricole avec l’achat d’un tracteur et d’un pulvérisateur avec panneaux récupérateurs.
un nouveau métier
Pour travailler au mieux toutes ces parcelles, Frédéric Johan est devenu, il y a un an, chef de culture pour Sagiterres. Il veille au bon développement de la vigne en collaboration avec Jérôme Poulard, ingénieur agronome d’Uniré. Nous l’avons rencontré au milieu des vignes, entre Sainte-Marie et Rivedoux, la veille du début des vendanges 2024. Ses secondes vendanges pour Sagiterres.
Originaire du Nord-Ouest de la Bretagne, issu d’une famille d’agriculteurs et de cultivateurs, il a participé à la vie de la ferme de ses parents, quand il était jeune, et connaît évidemment bien le milieu agricole. Un BTS force de vente
en poche, il décide de s’orienter vers le métier de technico-commercial, en produits d’élevage, de culture, puis devient responsable de magasin de bricolage et approvisionnement agricole et de jardinage. La terre lui manque et il souhaite revenir vers un métier d’accompagnement des agriculteurs : il décide de reprendre des études et passe en deux ans un BTS en gestion d’une exploitation agricole à l’Ecole Supérieure des Agricultures (ESA) d’Angers. Les hasards de la vie lui feront rencontrer Jérôme Poulard, qui lui propose de venir faire un stage de quelques jours à Uniré. La rencontre entre Frédéric Johan et la coopérative se passe au mieux, c’est ainsi qu’il rejoint Le Bois-Plage en Ré, avec sa femme et ses trois enfants, en fin d’été 2023, et participe ainsi à ses premières vendanges sur les vignes détenues par Sagiterres.
accompagné par uniré et par les agriculteurs rétais Tous les matins il passe par la coopérative où il peut échanger avec les services techniques, il rencontre aussi les agriculteurs de Sainte-Marie de Ré via la CUMA (Coopérative d’utilisation de matériel agricole), tous lui dispensent de précieux conseils quant aux techniques de travail de la vigne : palissage, taille tout l’hiver, entretien du sol, traitements contre les maladies, végétalisation au printemps, font partie de son travail
sainte marie de ré www.patrick-petit.fr diagnostics immobilier professionnels et particuliers
quotidien dans des vignes bio ou en conversion bio, en dehors de la période de vendanges. Alors que ces dernières années la date de démarrage des vendanges était de plus en plus précoce (fin août), en 2024 les vendanges n’ont commencé que le jeudi 12 septembre.
« C’est lié bien sûr à la météo pluvieuse, au moindre ensoleillement et aux températures plus fraîches, on revient cette année aux périodes de vendanges d’il y a plusieurs années. », explique Frédéric Johan. « Toute la France est concernée, dans le sud du pays ils ont commencé les vendanges il y a à peine quinze jours. » Les parcelles Sagiterres produisent des cépages pour les vins de pays blancs, rouges, rosés et le Cognac. Elles permettent aussi à Uniré de répondre à la demande (lire encadré).
« Je suis très content de mon choix, j’ai le sentiment d’être à ma place, ici sur l’île de Ré. J’ai beaucoup, beaucoup de travail, j’aime être en contact avec la terre, être seul au milieu des vignes mais aussi être accompagné par les anciens. Ce métier exige évidemment d’aimer le travail en extérieur et d’être autonome, organisé, rigoureux. Le travail est physique, la pression de la maladie des vignes (mildiou) est importante, il faut être réactif et comme on est en bio ou conversion bio on agit en préventif, il faut aller souvent dans les vignes pour les protéger, on travaille
à microdoses et avec des pulvérisateurs à panneaux récupérateurs. »
Sagiterres devrait embaucher une seconde personne pour l’aider : « Un tractoriste, quelqu’un de polyvalent, ayant des notions de mécanique, pour m’accompagner dans le travail des vignes. »
vers un nouveau statut des viticulteurs ?
Se dirige-t-on vers un système d’agriculteurs salariés, évolution que l’on constate dans de nombreux métiers ? « Cette évolution professionnelle me permet de voler de mes propres ailes, tout en ayant la sécurité qu’apporte la coopérative, un salaire, des vacances. Après vingt ans de carrière, on m’a donné ma chance, Sagiterres est précurseur. J’apprends beaucoup, tous me donnent de précieux conseils, chaque environnement est différent, la typicité de la terre de chaque cépage nécessite d’adapter notre travail. Nos nouvelles générations travaillent différemment le sol, avec du couvert végétal, nous entretenons la biodiversité dans cet environnement rétais ultraprotégé. L’aspect sauvage de l’île de Ré m’a tout de suite plu, elle est un vrai laboratoire et la présence de nombreux touristes permet aussi d’expliquer ce que l’on fait, nos bonnes pratiques, de parler de notre métier... »
Ce statut de viticulteur salarié devrait, on l’imagine, se développer, avec les départs d’agriculteurs non remplacés, pouvant être attractif pour des jeunes souhaitant travailler la terre sans subir les risques du métier. Il peut aussi constituer une étape intermédiaire, avant une installation à son compte...
Ré à la Hune souhaite de belles vendanges aux vignerons de l’île de Ré. Nathalie Vauchez
Si Sagiterres est en veille permanente sur les opportunités de rachat, afin d’étendre ce système, « elle n’a pas vocation à marchander ni surenchérir sur les prix des terrains, les terres nues sont rachetées à un prix prédéterminé, pour les vignes il est tenu compte de leur âge, sur la base unitaire de 15 à 18 000 €, est appliqué un amortissement sur 30 ans, intégrant la décote de la vigne. La population des agriculteurs vieillissante permet de tabler sur dix à quinze départs (au-delà de 65 ans) dans les dix prochaines années. Certaines coopératives en France, qui ont développé ce système depuis plusieurs années, détiennent près de la moitié de la superficie agricole de leur territoire… », nous expliquaient les dirigeants d’Uniré, lors de la création de Sagiterres.
D’une île à l’autre…thomas Berti chausse ses bottes de 7 lieues entre Ré et tromelin
Ce jeune Rétais a été recruté comme agent de l’Environnement pour contribuer à la préservation de la biodiversité dans l’océan Indien.
Au sein des îles Éparses, au nord de La Réunion, se trouve Tromelin. Ce confetti perdu constitue le plus petit territoire de France (à peine un kilomètre carré) et ne comporte aucune population permanente. Préservé de toute conquête humaine, ce récif corallien est un point d’observation privilégié du patrimoine maritime, au cœur des enjeux de la planète. Pour y accéder, Thomas a été convoyé par le « Marion Dufresne », navire propriété des TAAF (Terres australes et antarctiques françaises). Une fois au large, le bateau est contraint de passer le relai à un hélicoptère embarqué, tant accoster y est compliqué.
Ajoutons à cette présentation l’occurrence d’un climat hostile (forte salinité, vents violents, passage régulier de cyclones, recouvrement possible de l’île par les vagues pendant les houles cycloniques, etc.).
L’annonce à laquelle a répondu Thomas faisait valoir la capacité à s’adapter à la vie en zone isolée, et c’est au terme d’une batterie de tests qu’il a été sélectionné. Des examens médicaux et psychologiques comparables à ceux opérés pour intégrer des milieux confinés (sous-marin, navette spatiale), ouvrant la voie à un contrat d’un an pour deux fois trois mois sur site, entre Tromelin et Saint-Pierre ou siègent les bureaux administratifs des TAAF. Ils sont quatre à avoir investi pour la relève ce banc de sable presque nu : un chef de mission, un infirmier, un agent technique et Thomas en charge du suivi, de la protection et de la restauration de la biodiversité.
m otivation, endurance et mental en prérequis…
« Les deux jours de notre arrivée seront consacrés à la passation de poste avec les personnes actuellement en mission sur Tromelin (vérifier l’état de la piste, des bâtiments, poser éventuellement
ÎLE DE RE COLLECTION
1 5 bis rue Jean Jaurès
SAINT-MARTIN DE RE
1 rue du Général de Gaulle LA FLOTTE EN RE
D’avril à septembre : sur les marchés d’ A RS et du B OIS -P LAGE Juillet et août : sur le marché des PORTES et nocturnes à LA FLOTTE
E-mail : ilederecollection@yahoo.com Ile de Ré Collection @iledere collection
un nouveau générateur…). Psychologiquement, c’est extrêmement dur. Que je sois malade, blessé ou qu’un proche meurt, personne ne viendra me chercher. J’ai ouvertement demandé à mon entourage de ne pas m’annoncer de mauvaises nouvelles, l’isolement géographique des Terres Australes et Antarctiques Françaises rend impossible toute évacuation sanitaire rapide ».
Après deux semaines de formation à La Réunion, la rencontre avec ses homologues puis 22 heures de navigation, Thomas est enfin en poste ! Sa mission : étudier les espèces endémiques, celles indigènes arrivées naturellement par le fait de l’évolution climatique ou des courants marins… répertorier les colonies abondantes d’oiseaux marins protégés. « Fous
en licence de Bio puis un Master en écologie à Perpignan ».
« C’est vraiment grâce à la LPO locale et l’environnement de l’île de Ré que je me suis formé à inventorier les oiseaux grâce à la vue, aux chants. J’ai appris à les baguer et aussi à observer les espèces marines. Une telle diversité m’a permis de faire mes armes très jeune, d’avancer dans ma passion sur une telle piste de jeu. Je suis infiniment reconnaissant à cette équipe qui a accompagné mon enthousiasme. Quand j’en parle à d’autres ornithologues, ils sont à l’écoute, même si le parallèle est léger par rapport à ce que je vais vivre. Mon expérience de terrain, avec plusieurs missions bénévoles et un service civique sur Ré, a sans doute été déterminante. Cela m’a conduit à construire une analyse dont je n’aurais
masqués », « Fous à pieds rouges », « Gygis blanches », « Sternes fuligineuses », « Noddis à bec grêle », « Puffins du pacifique » y ont élu domicile, encouragés par l’absence de prédateurs. Reste encore à préserver la ponte des tortues marines, éradiquer d’éventuelles espèces exotiques envahissantes et être attentif au piétinement, eu égard à la fragilité des plantes malmenées par les vents (« Il y a très peu d’endroits sur l’île où il est possible de se déplacer librement sans risquer de modifier l’écosystème » ).
u ne passion née sur r é : devenir responsable d’une réserve naturelle comme « Lilleau des n iges » aux Portes « J’ai passé toute ma primaire sur l’île de Ré à La Couarde. Après, j’ai intégré Fénelon à La Rochelle pour passer classiquement et logiquement un Bac S. Ensuite j’ai suivi une formation
pu me passer pour accéder à mes diplômes. »
« Mon poste est un peu particulier, le chef de mission, le technicien et l’infirmière travaillent en interdépendance, tandis que je suis le garant du respect de la vie sur ce site et de sa particularité, y compris auprès de mes collègues. Nous ne devons pas déranger la faune, ne pas casser la flore, veiller à ce que nous n’interférions pas dans sa vie dans la globalité… Nous venons tous de branches différentes et nos rapports s’adressent à des dirigeants différents des TAAF dont le code du travail est unique ».
« En moins de 48 heures, une quarantaine de personnes a débarqué sur l’île pour gérer la relève et d’un seul coup nous voici en autonomie totale ! J’ai conscience de vivre une aventure vraiment inédite ».
Marie-Victoire Vergnaud
sports à la hune
sP orts aquatiques
AquaRé : une rentrée tournée vers les Rétais
AquaRé, qui a fêté ses quinze ans en juin dernier, entend bien surfer sur la vague JO, pour faire venir les Rétais dans ses bassins.
Guillaume Sellier, le directeur d’AquaRé, dont la gestion est confiée au groupe Equalia depuis 2023, se dit « satisfait » de la fréquentation estivale. « Juillet a été très bon, la faute à une météo favorable pour nous, et août plutôt stable par rapport à l’année dernière ». Exit les touristes, le directeur du site n’entend pas pour autant se satisfaire de cela, et compte bien sur la rentrée, pour se tourner encore plus vers les locaux, espérant un effet boost des JO et du héros Léon Marchand.
des abonnements abordables
Quatre formules sont proposées pour cette rentrée 2024. Une 100% aquatique, une autre qui allie natation et espace bien-être, une troisième offrant en plus une activité de groupe au choix et enfin la formule liberté, qui donne un accès total au site et à toutes ses activités. Côté tarifs, les prix vont de 24 à 59€, avec un catalogue qui recense plus de dix cours collectifs, comme l’aquagym ou encore l’aquabike (voir site web dans l’encadré). Plus original pour cette nouvelle saison, AquaRé propose du « longe côte », une marche en bord de mer dynamique, hors de la structure, du côté de Rivedoux. Même si les groupes sont à dominante féminine, Guillaume Sellier l’assure, « on souhaite faire venir les hommes dans nos bassins. Aujourd’hui, les femmes sont les plus nombreuses, mais les activités
aquatiques sont ouvertes à tous et à tous les âges ».
continuer à innover Si les formules d’adhésion sont les plus appréciées des usagers, AquaRé essaye également d’innover. A ce titre, des stages multisports sont proposés lors des vacances scolaires, stages qui permettent aux ados, trois heures par jour, chaque matin, d’allier des pratiques aquatiques et d’autres sports, comme le tennis, l’équitation, le tennis, le football, entre autres. A cela s’ajoute la volonté de faire entrer la culture dans les bassins. « Nous allons programmer très bientôt un cinépiscine, l’occasion pour nous de marier un évènement culturel à un équipement plutôt sportif », nous confie Guillaume Sellier. Une projection de film, avec un public les pieds dans l’eau, voilà donc une façon originale d’aller au cinéma… natation synchronisée, water-polo, tribu des nageurs… Forte de plusieurs centaines de spectateurs lors du gala de fin d’année, la natation synchronisée a encore de belles heures devant elle. Le directeur en fait un « élément incontournable des activités d’AquaRé ». Chaque année, cette discipline rassemble de plus en plus d’adeptes et en fait une vraie spécialité de lieu, le mercredi à partir de 18h. Issu du waterpolo, Guillaume Sellier essaye également d’y développer
Le rugby, c’est reparti !
En plus d’un planning d’activités fitness dense en piscine, le programme de rentrée propose de nouvelles activités, avec entre autres de la marche aquatique en mer.
cette discipline. Avec un créneau loisir qui rassemble une dizaine d’adultes chaque jeudi à partir de 18h, il a pour ambition d’organiser à terme une ou plusieurs rencontres amicales contre des clubs du département. En outre, AquaRé propose également un parcours appelé « la tribu des nageurs », qui va du bébé nageur à partir de 6 mois, jusqu’aux adultes les plus aguerris. Un parcours qui permet d’apprivoiser l’eau puis de se perfectionner, en passant au fil du temps les différentes certifications liées à la natation.
aquaré forme et recrute… 5000, c’est le nombre de maîtresnageurs qu’il manque à ce jour en France. Un chiffre important, face auquel le groupe Equalia se mobilise
Avec son institut de formation, le groupe propose une formation d’un an, en alternance, permettant d’obtenir le diplôme de MNS, avec en prérequis le BNSSA pour l’entrée en formation. Un parcours qui peut ensuite conduire à un CDI, à l’image de Naïs Jacquet, Rétaise qui a bénéficié de la formation Equalia au cours de l’année 2023/2024, aujourd’hui en CDI à Aquaré. Pour cette saison encore, la structure dispose d’un poste vacant, pour un apprentissage d’une durée d’un an.
Jordan Riché
i nformations : www.centreaquatiqueaquare.fr/
Tel : 05 46 66 10 95
Mail : aquare@equalia.fr
Depuis le 4 septembre, les jeunes rugbymans en herbe du Sporting Club Réthais ont repris le chemin des terrains, sous la conduite de Jean Lecorre. eC ole de s P ort
Mercredi 4 septembre, soleil radieux et sourire aux lèvres, les quelques gamins qui arrivent crampons aux pieds et sac à la main au complexe sportif Bel Air de la Flotte avaient le même objectif : retrouver le terrain et le ballon ovale qui leur a tant manqué pendant l’été. Le sourire, Jean Lecorre l’a aussi. Cette saison encore, le Sporting Club Réthais pourra compter sur son expérience, afin d’encadrer ces jeunes pousses en devenir.
55 c’est le nombre d’enfants qui se retrouvent deux fois par semaine, le mercredi après-midi et le samedi matin, à La Flotte. Encadrés par huit bénévoles du club, de 25 à 65 ans, ces enfants issus exclusivement de l’Île de Ré, sont accueillis avec bienveillance.
« On accueille des enfants, garçons et filles entre 4 et 12 ans, après cet âge, on est en entente avec Puilboreau, et nos joueurs vont s’entraîner sur leurs installations » nous explique Jean
Lecorre. L’effectif se stabilise chaque année, avec une quinzaine d’arrêts pour autant d’arrivées, le club compte même quelques jeunes féminines, cinq à six par saison.
recruter pour perdurer Si l’ambition est là, la démographie insulaire et la concurrence des sports collectifs, entre autres, sur l’Île, poussent chaque saison le club à trouver des leviers pour maintenir ses effectifs. Jean le concède « il faut être présent dans les écoles, lors de la fête des associations, mais aussi assurer une partie conviviale à Noël ou en fin d’année pour maintenir nos effectifs ». Avec la convention passée entre la FFR et l’USEP, le SCR organise aussi le tournoi des écoles chaque année, qui permet à 250 enfants du territoire de découvrir le temps d’une journée, l’ovalie. « Notre objectif principal, perdurer dans le temps » confie Jean, qui peut aussi compter sur des parents très assidus.
découverte de la compétition
Le SCR assure les entraînements de septembre à juin (hors vacances scolaires) mais permet aussi de découvrir progressivement la compétition.
« Environ sept plateaux sont organisés au cours de l’année sur le secteur nord du département, qui rassemblent neuf clubs », explique Jean. Ces plateaux sont des moments importants dans la vie de ces jeunes sportifs, puisqu’ils y découvrent la compétition et ses « petits » enjeux. Le club participe également à deux à trois tournois par an, qui se font généralement sur invitation. Avec ces tournois, le SCR sort de son secteur et rencontre d’autres clubs de la région, une découverte en plus pour ces apprentis rugbymen.
Intéressé ? Le SCR propose jusqu’à fin septembre des entraînements ouverts et gratuits, l’occasion de tester le rugby… avant de chausser définitivement les crampons ! Jordan Riché
p lus d’infos contactscr17@gmail.com / Jean Lecorre 06 78 18 10 08 : responsable de l’École de Rugby / Tarifs de 60 à 140 € selon les catégories
Le Ré Swim Run a sillonné l’île de Ré
Organisée par La Rochelle triathlon, la 6 e édition du Ré Swim Run s’est déroulée le samedi 1 4 septembre et a rassemblé 8 3 0 sportifs qui ont longé la côte entre Loix et Rivedoux, à la nage et en course à pied. é vènement
Une discipline sportive originale, dans un cadre à couper le souffle. Le Ré Swim Run a bien des atouts pour attirer les sportifs de toute l’Europe, et cette 6e édition n’a pas dérogé à la règle. La course s’est jouée à guichet fermé, la jauge maximale des 830 participants étant atteinte dès le mois février. Des athlètes amateurs ou de haut niveau, tous venus pour se surpasser, qu’ils participent en duo comme le veut normalement le Swim Run, ou en solo pour les plus téméraires. Manquaient néanmoins à l’appel cette année les équipes Élite du La Rochelle Triathlon, parties concourir aux finales de D1 (équipe féminine) et de D2 (équipe masculine) à Saint-Jean-de-Monts.
L’épreuve était organisée en trois courses différentes. Le format L, réservé aux duos, partait de Loix et, en longeant la côte jusqu’à l’arrivée à Rivedoux-Plage, comptabilisait 30 km, dont 25 km en course et 5 km en natation. Une distance que le duo arrivé en tête a avalée en 3 heures et 13 minutes. Le parcours M, support du championnat régional Nouvelle Aquitaine et support du challenge national des sapeurs-pompiers, a
rassemblé le plus de sportifs. Sur 17 km au départ des remparts de Saint-Martin, les 500 participants ont couru 13,5 km et nagé 3,5 km sur six portions de natation, en solo ou en duo. Enfin, le parcours S partait de La Flotte et rejoignait le parcours L et M jusqu’à Rivedoux, pour une épreuve de 7 km au total.
« C’est une très belle édition », analyse dès le lendemain le directeur de course Fabien Millasseau. « Les conditions météo étaient parfaites au niveau ensoleillement, mais ce fut un peu plus difficile en mer avec une eau à 18 degrés, un vent d’est et un courant à contre sens. Donc la partie natation a été compliquée, mais c’est le jeu ! »
Venu de Suède, « le Swim Run est au triathlon ce que le trail est à la course à pied », explique Frédéric Pied, viceprésident de La Rochelle Triathlon. « C’est très proche du triathlon, avec le vélo en moins, et la règle est d’y participer en duo. Les concurrents alternent course et nage en eau libre, et c’est une course nature, où on s’adapte au site. Quand on a voulu, il y a six ans, organiser une course, ici sur l’île de Ré, on s’est dit que c’est une discipline qui convenait parfaitement au territoire. » organisation et logistique
Plus de 250 bénévoles se sont mobilisés pour que ces courses se déroulent sans accroc. « Chaqu e
e qui P e F anion du Football Club r éthais
membre de notre club a pour obligation d’être là et de filer un coup de main, ou, s’il participe lui-même à la course, de fournir un bénévole », explique Frédéric Pied. « Et puis nous avons sur l’île de Ré des bénévoles qui nous aident depuis des années et qui ont encore une fois répondu présents, et nous les en remercions. » « C’est une très grosse organisation, avec une logistique un peu lourde c’est vrai », continue-t-il. Le village de course étant installé à Rivedoux-Plage, le club avait organisé des navettes en bus pour chaque départ. « Pour le L, on a rempli trois bus, pour le S deux, et neuf pour le M. Et comme les bus arrivaient de La Rochelle et qu’il y avait des bouchons sur le pont, on a pris du retard dès le départ ! »
Le Ré Swim Run, et depuis l’année dernière le Triathlon de ChâtelaillonPlage, sont des sources de revenus importantes pour le club. « On est une association. Tous les bénéfices nous servent à payer nos salariés et à organiser des stages pour les jeunes. Et puis on a aussi à cœur d’organiser des évènements comme celui-ci car nous aussi on aime bien participer à des épreuves, donc c’est important de le faire ! Nous sommes le deuxième club le plus important de la Région, donc ça fait partie de notre responsabilité. »
Prochain rendez-vous fixé par le club : le Triathlon de Châtelaillon les 10 et 11 mai 2025.
Aurélie Bérard
Le FCR jouera un 4 e tour de Coupe de France
Vainqueur du CASA foot, équipe de 1 ère division des Deux-Sèvres le dimanche 1 5 septembre sur la plus petite des marges, 1-0, le FCR verra le 4 e tour de la Coupe de France, une première depuis 2016.
La joie des joueurs du FCR est à la hauteur de cette belle victoire.
Il y a des matchs à la saveur plus particulière que d’autres. Dans le football amateur, atteindre le 4e tour de la Coupe de France résonne comme un graal, car il permet aux joueurs
d’obtenir un jeu de maillot souvenir, offert par la Fédération. Ce graal, le FCR l’a obtenu le dimanche 15 septembre, en s’offrant le scalp du CASA foot, belle équipe de 1ère division Deux-Sévrienne
Les pièges de la coupe
Sur le papier, le FCR se devait de l’emporter, car les hommes de Jordan Merzaud, l’actuel entraîneur joueur de l’équipe fanion, évoluent dans un championnat supérieur. Mais la Coupe de France réserve toujours son lot de surprises et de difficultés, même contre un adversaire moins bien armé. Ce dimanche, le but de Papillon dès la 7e minute sur un centre tir qui trouvera la lucarne, scellera le score d’une partie, qui aura surtout ressemblé à un combat. « Qu’importe la manière aujourd’hui, mes garçons ont tenu bon, face à une équipe rugueuse et expérimentée. Il y a des matchs qu’il faut juste se contenter de gagner, on sera au prochain tour » confiait Jordan Merzaud au sortir de la partie.
un jeune groupe récompensé Après la saison galère de l’exercice 2023/24, l’horizon semble s’éclaircir pour ce jeune groupe qui ne demande qu’à progresser. Le FCR aligne une moyenne d’âge de 23 ans sur son équipe fanion cette saison, une jeunesse
avec des défauts, mais une envie de travailler et de bien faire indéniable. « Après notre première défaite en championnat, la Coupe nous permet de relever vite la tête. Une récompense pour mon jeune groupe, qui pour la plupart vivra son premier 4e tour de Coupe de France, en gardant vite comme objectif de rectifier le tir en championnat dès le 21 septembre à la maison », concède le coach, ambitieux mais toujours lucide.
Après s’être déplacé deux fois, le FCR espère bien recevoir pour offrir un bon moment aux supporters. Le tirage aura lieu le jeudi 19 septembre et les rencontres se dérouleront le week-end du 28 et 29 septembre. Encore un peu de patience, pour des Réthais qui peuvent désormais rêver de rencontrer les Girondins de Bordeaux.
Jordan Riché
Infos FCR : www.fcrethais.fr fc_rethais Contact : 06 27 33 37 89 fcrethais@gmail.com
les 21 et 22 septembre 202 4 ont lieu les journées européennes du patrimoine. En complément de notre article paru dans Ré à la Hune 28 7 (www.realahune.fr/des-journees-du-patrimoine-terre-et-mer/), voici quelques idées d’animations...
Spectacles et visites au Musée Ernest Cognacq
Durant les journées du patrimoine, l’accès au musée de Saint-Martin est libre et gratuit, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h.
Programme du samedi : À 11h : Spectacle jeune public « SOM SOM »* (35 mn)
Som Som est un spectacle sonore, visuel, dansé et chanté. Une expérience poétique et sensorielle pour les tout petits : voir, entendre et voyager dans l’univers des troupeaux. Une création contemporaine pour
sonnailles d’animaux à partir de six mois.
En journée : Visites commentées (30mn)*
- À 14h : Visite
« Itinéraire d’un territoire »* ce que nous racontent les cartes de l’île de Ré
- À 15h : Visite
« Itinéraire d’un citron »* de Saint-Domingue à l’île de Ré, histoire de l’aventure maritime au XVIIIème siècle
- À 16h : Visite « Itinéraire du
matricule 51293, envoyé au bagne »* la trajectoire extraordinaire du bagnard F. Lagrange
À 18h : Spectacle concert « Sur la route, Barbara»* (1h15)
Le duo Andrée 2.0 vous invite à découvrir ou redécouvrir Barbara avec un concert théâtralisé mêlant chant et piano.
Dans le jardin du musée, accès rue des Gabaret
Programme du dimanche : En journée : visites commentées
Musée du Platin : visites et escape game
Le musée du Platin à La Flotte sera exceptionnellement ouvert les 21 & 22 septembre 2024, de 10h à 12h30 et de 14h à 18h. Il sera gratuit pour l’occasion.
Profitez-en pour venir voir notre exposition temporaire « Loisirs en Ré, 1850-1939 » qui se termine à la fin de la saison ! Vous pourrez découvrir ou redécouvrir La Flotte grâce aux diverses visites proposées : l’abbaye des Châteliers, le cimetière de la Flotte, le musée ou le port et ses bateaux du patrimoine… Tous ces lieux seront abordés sous un œil nouveau, au regard des thèmes choisis à l’échelle nationale : « itinéraires, réseaux et connexions », ainsi que « patrimoine maritime ».
samedi 21 septembre 2024
10h30 Nature et vieilles pierres, visite croisée de l’abbaye des Châteliers, en collaboration avec les écogardes de la CdC de l’île de Ré (2h)
Accompagné d’un médiateur du musée du Platin et d’un écogarde de la Communauté de Communes de l’île de Ré, partez à la découverte de l’abbaye des Châteliers. Plongez au cœur du plus vieil édifice religieux de l’île de Ré, entre nature et
culture, lors de cette visite exceptionnelle à deux voix.
RV : parvis de l’abbaye des Châteliers, route de Rivedoux 17630 La Flotte
14h30 Escape Game « SOS, d’un bateau en péril » (1h)
Délaissé, ce bateau est menacé de disparition. L’association Flottille en Pertuis a besoin de vous pour le sauver de la destruction. Enfermés dans un hangar, déjouer les plans de son propriétaire sera votre mission.
Saurez-vous relever le défi et éviter la prison ? À partir de 12 ans
RDV : musée du Platin, 4 cours Félix Faure 17630 La Flotte
17h Le port de La Flotte et ses bateaux du patrimoine (1h)
Partez à la découverte de l’histoire du port de La Flotte du XVIIe siècle à aujourd’hui, l’évolution de ses activités et sa flottille de bateaux traditionnels, en allant à la rencontre de leurs propriétaires. Un témoignage unique du patrimoine maritime de l’île de Ré.
RV : en face de la boutique huîtres Famille Le Corre, 21 quai de Sénac 17630 La Flotte
Rivedoux : théâtre et conférence
Exposition itinérante « Le Phare de Chauveau »
samedi 21 septembre 2024 9h-17h Hall de la salle des fêtes dimanche 22 septembre 2024 14h-18h Poste de secours, Plage Sud Gratuit et ouvert à tous
Conférence : l’Île de Ré, un espace insulaire à vocation ostréicole.
Clément Bourreau, doctorant en histoire contemporaine, vous raconte l’histoire de l’ostréiculture sur l’île de Ré.
- 16h30 Maison des activités associatives Rue du Compte d’Hastrel - Durée : 1h - Gratuit ouvert à tous
« La gardienne - une femme à l’amer » de Françoise Loiselet joué par la compagnie SUMAK.
Ce spectacle rend hommage aux femmes des gardiens de phares.
« 1961, occupée à ses tâches quotidiennes, Soizic attend les enfants et sa belle-sœur qui est allée les chercher à l’école. Elle est en retard….comme d’habitude ! Si les enfants ratent l’heure d’allumage du feu, ils vont être furieux !
Au pied de son phare, elle va rejouer le film de sa vie à la verticale, dérouler son histoire à travers son métier, ses enfants, son mari disparu, son phare… Nous la suivrons jusqu’ à l’heure de sa retraite, en 1991 ».
- 15h Plage Sud au niveau du poste de secours - Gratuit et ouvert à tous
Renseignements auprès de la Mairie de Rivedoux-Plage : 05 46 09 39 39
dimanche 22 septembre 2024
10h30 Découverte de la vie maritime rétaise (1h)
Le musée du Platin vous propose une immersion en plein cœur de ses collections à la découverte de l’histoire maritime de l’île de Ré. D’une société rurale à l’arrivée des loisirs et l’avènement du tourisme balnéaire, voyagez dans le temps grâce ces objets du quotidien.
RV : musée du Platin, 4 cours Félix Faure
(30mn)*
- À 10h30 : Visite « Itinéraire du matricule 51293, envoyé au bagne »*
- À 11h30 : Visite « Itinéraire du Tortillard »* histoire et anecdotes sur le petit train de l’île de Ré
- À 14h : Visite « Itinéraire d’un territoire »*
- À 15h : Visite « Itinéraire d’un citron »*
- À 16h : Visite « Itinéraire du matricule 51293, envoyé au bagne »*
- À 17h : Visite « Itinéraire du Tortillard »*
* Places limitées, réservations indispensables pour les visites et spectacles au 05 46 09 21 22
17630 La Flotte
15h Le cimetière de La Flotte (1h30) À travers une découverte du cimetière de la Flotte et ses tombes, partez à la rencontre des Rétais du quotidien, de leur histoire et leurs traditions funéraires.
RV : cimetière de La Flotte, entrée rue Volcy Fèvre 17630 La Flotte
17h30 Le port de La Flotte et ses bateaux du patrimoine » (1h)
Idem que samedi 21 septembre
Les places étant limitées, réserver auprès du musée du Platin : à l’accueil du musée au 05 46 09 61 39 ou contact@museeduplatin.fr
La Baronnie ouvre ses portes
Construite entre 1711 et 1721, chargée d’Histoire et empreinte de la personnalité de ses propriétaires, dont la célèbre Madame de Tencin, La Baronnie est une splendeur patrimoniale. Florence propose samedi 21 septembre à 15h30 et 17h (sur réservation) une visite commentée de cette superbe demeure et de ses jardins, nichés en plein cœur de Saint- Martin de Ré, à deux pas du port. Après un accueil au 21 rue Baron de Chantal, la visite de La Baronnie, inscrite à l’Inventaire des monuments historiques, commencera par la cour intérieure et une présentation de
son histoire, avant de traverser le bar et visiter les jardins offrant une vue complète sur la façade. Celle-ci, tout comme l’intérieur du bâtiment, ont été progressivement et entièrement rénovés par les actuels propriétaires.
Cette visite instructive pourra se prolonger, pour ceux qui le souhaitent, par un moment de détente dans le jardin, autour d’un verre, le Bar 1721 sera ouvert aux consommations* pour l’occasion.
La b aronnie : 05 46 09 21 29 info@hotel-labaronnie.com
*L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. A consommer avec modération.
Youngtimers & autres voitures d’époque
dimanche 22 septembre Après la mise en place des voitures place de la République à Saint-Martin, formation à 11h00 pour le défilé en ville avec passage sous la porte des Campani. Ensuite le cortège passera un peu partout à Saint-Martin avec bien sûr la traversée du port.
Retour place de la république à 11h45 pour mise en place de l’exposition.
Deux Food trucks seront présents sur place. L’aprèsmidi sera consacrée à la présentation des véhicules par leur propriétaire avec le concours d’un animateur.
La Redoute de Sablanceaux sélectionnée
Le projet de restauration et valorisation patrimoniales de La Redoute de Sablanceaux, cher au cœur de la municipalité de Rivedoux-Plage, sera soutenu financièrement par le Loto du Patrimoine. Le montant alloué sera annoncé en fin d’année.
Belle vue aérienne de la Redoute de Sablanceaux, site patrimonial majeur de la jeune Commune de Rivedoux-Plage.
un projet par département chaque année
La Mission Patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le ministère de la Culture et La Française des Jeux (FDJ), a dévoilé le 2 septembre les quatre sites départementaux de la région PoitouCharentes sélectionnés en 2024 (100 projets au total en France métropolitaine et collectivités d’outre-mer). Ils bénéficieront du soutien financier de la septième édition de l’offre de jeux Mission Patrimoine, lancée ce même jour. Le montant de la dotation de chaque site sera annoncé en fin d’année.
La Mission Patrimoine a révélé l’intérêt du grand public pour la richesse et le potentiel d’attractivité du patrimoine local. Plus de 790 nouveaux projets ont été signalés pour l’édition 2024 sur la plateforme www.missionbern.fr. Dix-huit projets emblématiques du patrimoine des régions de métropole
et collectivités d’outre-mer et un projet par département sont retenus chaque année, selon quatre critères principaux : l’intérêt patrimonial et culturel ; l’état de péril ; la maturité du projet ; son impact sur le territoire et le projet de valorisation.
intérêt patrimonial
La pointe de Sablanceaux est restée longtemps inexploitée car l’entrée dans l’île se faisait par les ports principaux de La Flotte, Saint-Martin et Ars. Réputé stratégique pour la défense de l’île et du littoral aunisien, le site a cependant fait l’objet de diverses constructions à caractère militaire depuis le XVII e siècle jusqu’au milieu du XXe. En 1674, devant la menace d’un débarquement anglais sur l’île de Ré, Vauban décide de construire la redoute de Sablanceaux.
Fortin carré, la redoute est composée d’ouvrages militaires tels que batteries d’artillerie, corps de garde, ainsi que des locaux pour les troupes. En 1940, elle joue un rôle majeur dans le cadre
du Mur de l’Atlantique et la protection de la base militaire de La Rochelle. Puis s’en suivra une longue période de sommeil, jusqu’à ce qu’elle soit rachetée par la Commune de RivedouxPlage à l’armée en 2005. Depuis, la commune en assure l’entretien courant, sans qu’aucuns travaux majeurs n’aient été réalisés.
Projet de valorisation
Offrant un panorama à 360° sur la mer et les pertuis charentais, la place forte offre un précieux témoignage de l’histoire de Rivedoux depuis Vauban et constitue le site patrimonial majeur de Rivedoux-Plage, jeune commune qui a vu le jour en 1928. L’objectif est de la réhabiliter pour en faire un lieu culturel, ouvert au public sur son axe passant qui relie les plages sud et nord : Promenade paysagère, ponctuée de dispositifs de médiation, afin de rendre lisibles l’histoire et l’architecture des lieux e bâtiments destinés à accueillir des résidences d’artistes et des manifestations culturelles.
etat de péril
La Redoute est dans un très mauvais état général, son accès est interdit au public pour des raisons de sécurité. A l’intérieur comme à l’extérieur, les divers ouvrages ont subi les outrages du temps. Le diagnostic met en avant des dégradations telles que l’effondrement des maçonneries, le tassement du sol avec fissures, des infiltrations d’eau provoquant de la corrosion et la propagation de la végétation.
Les travaux à réaliser
Dans une 1ère tranche, des mesures d’urgence conservatoires sur tous les ouvrages s’imposent pour sécuriser l’ensemble. Cette tranche vise à entreprendre des travaux généraux de maçonnerie : stabilisation et consolidation des murs et des sols, purge de la végétation et réfection des enduits de sable et chaux... La 2ème tranche comprendra la restauration et la mise en valeur du site.
Les travaux démarreront au dernier trimestre 2024 et se poursuivront jusqu’à la fin 2025.
Informations recueillies par NV
a ppel à projets 2025
L’appel à projets est ouvert sur le site missionbern.fr/signaler-un-site. Propriétaires, associations, communes et passionnés de patrimoine sont invités à identifier les sites en péril partout en France métropolitaine et dans les collectivités d’outre-mer. Ces signalements peuvent être effectués tout au long de l’année.
Activ & Co : le spécialiste des économies d’énergies
Activ & Co, entreprise rétaise basée à SainteMarie de Ré, est spécialisée dans l’installation de panneaux solaires. Cette société peut vous offrir des solutions pour pallier à l’augmentation des coûts de l’électricité. En investissant dans des panneaux solaires, vous pouvez produire votre propre électricité, réduisant ainsi votre dépendance à l’égard des tarifs d’électricité du réseau. Cela permet de stabiliser vos coûts énergétiques à long terme. Les économies réalisées sur les factures d’électricité peuvent compenser l’investissement initial, et dans certains cas, vous pourriez même
les
panneaux solaires
on vous explique tout
au bout de combien de temps les panneaux sont-ils rentables ?
Vos panneaux vous rapportent de l’argent à partir de 5 ans.
suis-je autonome avec des panneaux photovoltaïques ?
Oui c’est possible, nous avons plusieurs solutions qui vous permettent d’être autonome en consommation dont le stockage virtuel.
quelle économie puis-je espérer avec mon installation ?
L’installation peut couvrir l’ensemble du coût de votre consommation (les abonnements/ frais et taxe d’acheminement restent à votre charge).
les panneaux sont-ils intégrés dans la toiture ou en sur-imposition de la toiture ?
Les panneaux que nous installons sont en sur-imposition de la toiture. C’est cela qui
être en mesure de revendre l’excédent d’électricité à votre fournisseur.
Il faut savoir que l’utilisation de l’énergie solaire réduit votre empreinte carbone, contribuant ainsi à la protection de l’environnement. Les panneaux solaires produisent ainsi de l’électricité de manière propre et durable. L’ajout de panneaux solaires peut également augmenter la valeur de votre propriété.
Activ’ & Co vous propose :
u ne évaluation personnalisée de vos besoins énergétiques. Cela inclut une analyse de votre consommation actuelle d’électricité et une estimation de la taille et du type de système solaire nécessaire pour couvrir une partie significative, voire la totalité, de ces besoins.
une installation professionnelle complète des panneaux solaires, du dimensionnement du système à la mise en place des panneaux sur votre site. Ils peuvent s’assurer que l’installation est réalisée efficacement et conforme aux normes de qualité et de sécurité.
un suivi et maintenance réguliers pour garantir que votre système fonctionne de manière optimale tout au long de sa durée de vie. Cela comprend la surveillance des performances, la maintenance préventive et la résolution rapide des problèmes éventuels.
des aides financières et règlementaires pour l’installation de panneaux solaires, ainsi que les réglementations locales et nationales concernant l’énergie solaire. Cela peut inclure des informations sur les subventions, les crédits d’impôt, les tarifs de rachat de l’électricité, etc.
En choisissant Activ & Co pour votre projet d’installation de panneaux solaires, vous bénéficiez donc non seulement d’une solution technologique, mais également d’un accompagnement complet pour répondre à vos besoins spécifiques et maximiser les avantages de l’énergie solaire pour votre entreprise.
aC tiv & Co
19 A rue des Galinées à Sainte-Marie-de-Ré
Tél : 06 48 06 66 60 - a C tiv- C o. F r activ & co aC tiv.Co
Vidéos de chantier sur Youtube : La chaine
évite
toute infiltration car nous ne touchons pas à l’étanchéité de la toiture.
De plus, nous sommes une entreprise de couverture/zinguerie, nous maîtrisons donc l’ensemble de l’installation et sommes assurés pour.
quelles démarches administratives faut-il effectuer ?
Nos équipes s’occupent de faire toutes les démarches à votre place : déclaration d’urbanisme, demande de CONSUEL, demande de raccordement.
Faut-il entretenir les panneaux ?
Non il n’y a pas d’entretien particulier. Un rinçage à l’eau suffit pour enlever les particules de type sable, poussière, pollen... a
Entreprise rétaise
Un jardin à votre image, un automne au chaud
Les Pépinières Guilbon offrent un choix incomparable d’arbres et arbustes à planter à l’automne, des plantes fleuries, sans oublier appareils de chauffage et stères de bois.
Planter à l’automne et fleurir vos bacs et jardinières
Les Pépinières Guilbon regorgent d’arbres et arbustes. Des incontournables oliviers de toutes tailles en passant par les palmiers et un nouvel arrivage de fruitiers : pommiers, poiriers, figuiers ou encore pruniers et autres amandiers, qui attendent d’être choisis. L’automne est la saison idéale pour les plantations et pour l’installation d’Ollas.
Tous les arbres peuvent bien sûr être livrés chez vous et plantés. Pour les traditions de la toussaint, un choix important de chrysanthèmes vous attend et nous assurons l’entretien des tombes.
Vous trouverez chaque semaine aux Pépinières Guilbon des nouveautés en plantes fleuries (bruyères, cyclamens, pensées, compositions,...) pour se faire plaisir ou à offrir à ses proches. Nous vous proposons aussi désormais des poules pondeuses, à disposition ou sur réservation.
façonner votre jardin à votre image afin de concevoir, réaliser ou entretenir votre jardin, notre équipe et notre architecte paysagiste sont à votre écoute pour faire un jardin qui vous corresponde. Du choix des végétaux aux matériaux à intégrer, nous vous apportons le conseil et notre expérience pour guider vos choix. Pour protéger vos plantes du froid les voiles d’hivernage prennent doucement place dans les rayons. Nous réalisons aussi les travaux d’élagage et d’abattage en automne et en hiver, pour lesquels nous proposons un devis sur simple demande.
matériel de jardinage, chauffages et stères de bois
Sur le même site, Bricoloisirs vous propose tous les outils de jardin nécessaires. Les aspirateurs, souffleurs, taille-haie, tronçonneuses Stihl ou bien Gardena, vous attendent au magasin parmi bien d’autres produits de gammes variées.
Côté maison, préparez l’hiver avec nos accessoires de cheminée design ou plus traditionnels, des chauffages de tous genres (radiateurs, soufflants, braseros...) et leurs produits d’entretien, ainsi que des plaids, douillets, les bottes ou sabots fourrés et la nouveauté de cet automne les fours à pizza Ooni fonctionnant au bois ou au gaz.
Bricoloisirs met aussi à votre disposition au magasin et vous livre à domicile filets ou stères de bois (30 ou 50 cm), bûches de bois densifiées et pellets, pour vous réchauffer des premiers frimas de l’automne.
Les pépinières guiLbon briCoLoisirs
e ntrée de la zone artisanale en direction du port
Chemin du m oulin des s œurs - a rs-en-Ré 05 46 29 46 39 info@pepinieres-guilbon.com
Olivier tradition, votre couvreur sur l’île de Ré
Ne vous trompez pas dans la recherche de votre artisan toiturier, faites confiance à un spécialiste ! L’Entreprise Olivier Tradition est, depuis plusieurs générations, votre professionnel reconnu pour son sérieux et son savoir-faire. Sa palette d’interventions s’étend de la couverture sous toutes ses formes, à la charpente, la zinguerie et Velux. Yannick, chef d’entreprise depuis 21 ans, travaille en étroite collaboration avec les plus grands noms des fabricants français et européens pour obtenir les meilleurs matériaux en qualité et en termes d’aspect extérieur. Il participe à l’élaboration d’une gamme pour remettre en valeur l’architecture de l’île. Il s’attache à rigoureusement sélectionner les coloris des éléments à mettre en œuvre par ses équipes (17 personnes). « Je n’hésite pas à acheter une tuile un peu plus cher si je sais que son coloris est en harmonie avec la tradition rhétaise. Depuis les années 2000, certains fabricants nous ont inondés de produits industriels à bon marché. La conséquence est que nous avons perdu en qualité de paysage puisque les teintes des couvertures ne correspondent plus à la véritable île de Ré ».
Rassurez-vous, Yannick saura également vous conseiller afin que votre maison corresponde à ce que vous êtes venu chercher dans ce petit coin de paradis. « Nos clients ont besoin d’être guidés dans leur
choix, nous les conseillons jusqu’à la livraison des travaux ». Ne soyez plus soucieux des travaux qui se dérouleront durant votre absence. « Nous mettons un point d’honneur à rendre un travail propre et soigné. Je répète toujours à mes employés que nos clients ne doivent pas s’apercevoir que nous sommes passés. C’est signe que nous avons bien travaillé. Lorsqu’ils reviennent enchantés par nos conseils et notre réalisation, nous savons que c’est notre meilleure carte de visite ». Alors, comme on dit, vous pouvez y aller les yeux fermés.
Le Nord de l’île de Ré bientôt sur Ushuaïa t V
L’émission « Bougez vert » d’Ushuaïa t V était en tournage les 3 et 4 septembre sur l’île de Ré. Seront mis en avant L’Abeille de Ré et les balades nature d’Hervé Roques.
Séquence récolte du miel de l’Abeille de Ré tournée par les caméras de Bougez Vert le 3 septembre.
Pour ce tournage en immersion dans le nord de l’île, Gérald Ariano et son équipe ont enfilé des combinaisons d’apiculteur afin d’approcher au plus près les abeilles d’Aldo François et Magalie Barbas. L’Abeille de Ré, entreprise loidaise de production de miel et de fabrication de produits dérivés, était au centre de leur attention. En tout, trois séquences ont été tournées en ce 3 septembre autour de la miellerie. Une première auprès des dix ruches
installées par l’apiculteur au Feneau, une autre à l’atelier de la miellerie et une dernière à sa boutique située en zone artisanale de Loix. Le lendemain, la petite équipe s’est embarquée à vélo entre Ars et le Martray avec comme guide Hervé Roques, afin de découvrir la faune et la flore des marais.
« L’idée de Bougez vert, c’est de faire le tour de la France et de proposer chaque semaine aux téléspectateurs d’Ushuaïa
TV une destination à découvrir et des activités à faire en famille », explique Gérald Ariano, animateur et producteur de cette émission. « C’est une émission de tourisme, avec un angle vert et écotouristique, qui existe depuis dix-sept ans maintenant. » Bougez vert s’était déjà rendue sur l’île de Ré par le passé. En 2023, Gérald Ariano s’était notamment intéressé aux baudets du Poitou de Régis Léau à SaintMartin et en 2021 il avait rencontré, entre autres, le saunier Cédric Fortunier et le multi champion du monde Antoine Albeau sur son wingfoil à La Couarde. Des destinations choisies en partenariat avec Charentes Tourisme.
D’une durée de onze minutes au total, cette émission sera diffusée la semaine du 10 novembre, d’abord sur le Facebook de la chaîne, puis à la télé,
deux fois par jour, pendant une semaine et elle sera enfin en libre accès sur la chaîne Youtube d’Ushuaïa TV, la chaîne nature et environnement de TF1.
Bérard
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Demandez le programme !
Le 1 4 septembre dernier, La Maline a présenté sa programmation 202 4 -202 5 devant de nombreux spectateurs. La saison s’annonce riche et éclectique.
Slips inside », offert au public en ce 14 septembre pour célébrer l’ouverture de la saison, a fait salle comble et les éclats de rire ont fusé durant toute la durée de ce spectacle de clown contemporain. Les spectateurs étaient arrivés en amont du spectacle afin d’assister à la présentation du nouveau programmateur, Alan Mollé. Un succès de bon augure pour cette nouvelle saison à venir.
« Trouver un spectacle à son pied », c’est la punchline de la nouvelle programmation de La Maline. L’éclectisme et la diversité des esthétiques sont de mise afin que chaque public puisse s’y retrouver. Au programme donc, de la danse, du théâtre, de l’humour, de la musique, du cirque, de la magie aussi. La programmation jeune public n’est pas en reste, puisque les 11 spectacles à destination des familles oscillent entre la marionnette, la danse, le conte ou encore un concert
participatif. En tout, ce sont un peu plus de 31 spectacles et résidences qui s’étaleront jusqu’au mois de juin, pour 52 représentations dont 10 spectacles scolaires et 10 propositions hors les murs.
alexis michalik en ouverture
Parmi eux, plusieurs spectacles de renommée sont attendus, comme la pièce aux multiples Molières d’Alexis Michalik « Une histoire d’amour », qui ouvrira la saison de La Maline le 9 octobre. Autres têtes d’affiche, l’humoriste Alexis Le Rossignol, le chorégraphe Mourad Merzouki, ou encore la pièce de Marie-Julie Lopez et Thierry Lopez, « Oublie-moi », distinguée par quatre Molières en 2023. L’Orchestre de chambre de NouvelleAquitaine, quant à lui, se produira lors d’un concert réunissant près de 40 musiciens sur la scène de La Maline pour une représentation de l’opérette de Georges Bizet, « Le Docteur Miracle ».
Dans toute cette programmation, une dominante sociétale se dégage et permet à La Maline de s’ancrer dans le quotidien de ses spectateurs. L’amour, l’amitié seront centraux. Mais avec « Personne n’est ensemble, sauf moi », pièce de théâtre de la compagnie Amonime, il sera aussi question de handicap invisible. Avec celle de la compagnie Les filles de Simone « Derrière le hublot se cache parfois du linge », c’est la répartition des tâches ménagères qui sera pointée du doigt et avec « Oublie-moi », la réalité de la maladie d’Alzheimer.
Proximité et accessibilité
Autre axe important de cette programmation, « l’accessibilité des œuvres », explique Alan Mollé. « Elle se fait par les bords plateau, les rencontres avec les artistes mais aussi par différents médiums que l’on met en place, des ateliers, des conférences, des masterclass, des films, afin que les gens puissent approfondir leur expérience de spectateur. Cela passe aussi par le hors-les-murs pour aller à la rencontre de nos publics. Cela se faisait déjà mais on accentue cette démarche avec de nouveaux lieux ou encore de l’aide à la création en hors-les-murs. » Ainsi, l’artiste de chanson française David Lafore donnera un café-concert à la
Quelques chiffres sur La m aline
cave coopérative du Bois-Plage-en-Ré et la compagnie de cirque aérien By Night sera en résidence aux Portes-en-Ré. Quelques nouveautés en termes d’accueil et de billetterie sont également à noter. Des casques et protection auditive seront mis à disposition du public. Les spectacles A et A+ seront dorénavant placés. Une plateforme de covoiturage sera mise en place pour venir aux spectacles. Et un tarif « J’invite mes parents » va être proposé : un enfant qui a vu le spectacle en scolaire pourra accéder avec son parent gratuitement au spectacle tout public du lendemain.
Aurélie Bérard
En conférence de presse le 9 septembre, les élus de la Communauté de Communes ont présenté quelques chiffres de la saison passée. Près de 7 000 entrées ont été comptabilisées sur les spectacles en 2023-2024, ce qui représente une hausse de 18 % de la fréquentation. Côté cinéma, plus de 59 000 entrées ont été réalisées, soit une augmentation de 10 % pour une moyenne de 56 séances par semaine. Lionel Quillet s’est félicité du succès rencontré par ce dispositif culturel, deux ans et demi après sa réouverture. « La Maline est restée dans le cœur des Rétais. Le risque financier que nous avons pris, ainsi que le choix de rester à La Couarde, sont aujourd’hui validés », a estimé le président de la CdC.
zap’arts
Ecole de Musique : de nombreux projets
en cette rentrée
Créée il y a plus de 4 0 ans, l’ é cole de musique de l’île de Ré fait vivre la pratique de la musique sur l’ensemble du territoire et fourmille d’idées pour la rendre accessible à tous.
Après une semaine de portes ouvertes entre le 2 et le 6 septembre, professeurs et élèves de l’École de musique du Bois-plage ont repris partitions et instruments pour se lancer dans une nouvelle année d’apprentissage. Clarinette, flûte traversière, piano, batterie… une douzaine d’instruments ainsi que le chant sont enseignés par des professeurs diplômés à environ 170 élèves, tous âges confondus. Un chiffre stable depuis de nombreuses années, qui montre l’utilité de cette structure associative sur le territoire rétais.
« fabriquer des musiciens autonomes »
Les enseignements s’articulent autour de cours individuel mais aussi de pratiques collectives permettant aux élèves de s’habituer très tôt à jouer dans un collectif. « Notre objectif », explique Irène Just, l’enthousiaste responsable pédagogique de l’école, « est de fabriquer des musiciens autonomes qui peuvent travailler seuls et qui seront capables d’aller démarcher des harmonies, ou de créer leurs propres groupes. » Pour cela, l’École emploie une quinzaine d’enseignants et rayonne sur trois communes. L’essentiel des enseignements se tient au sein de l’École au Bois-Plage, mais certains cours sont aussi proposés à Ars-en-Ré et à La Flotte. Cette année encore, de nombreux projets vont enthousiasmer et rassembler
b ilan de saison
Le concert de Noël est un des rendez-vous phare de l’École de musique. Il aura lieu cette année le 14 décembre, salle des Paradis à Sainte-Marie.
les musiciens de l’île. Le premier d’entre eux, c’est la création d’une « harmonie classique » en partenariat avec l’Harmonie Municipale de La Flotte. « Les musiciens de l’Harmonie et certains élèves de l’école vont participer ensemble à des masterclass dans le but de produire un concert commun autour de la musique classique », explique Irène Just. « C’est une grande nouveauté de travailler avec l’Harmonie Municipale de La Flotte autour de la musique classique. C’est aussi un vrai projet de territoire, qui mêle musiciens aguerris et jeunes élèves. Ensemble nous allons créer un véritable orchestre philharmonique. » Un premier concert public sera d’ailleurs proposé le 30 novembre à l’église de La Flotte.
sensibiliser les scolaires Afin de diffuser un peu mieux la musique sur le territoire et de la rendre accessible à tous, l’École de musique s’invite de plus en plus en milieu scolaire. Depuis le milieu de l’année dernière, une formation « Atelier musique actuelle », menée par le professeur de guitare et de batterie, est proposée au Collège Les Salières de Saint-Martin et sera reconduite cette année. « Un atelier de découverte ouvert à tous, même aux chanteurs » explique Irène Just. Pour toucher les ados, un stage de percussions corporelles et M.A.O, Musique Assistée par Ordinateur, sera
également organisé avec Ré Jeunesse aux vacances de la Toussaint.
« Mais on intervient surtout dans les écoles », complète la coordinatrice de l’école. « Nous devons éveiller les primaires à la culture et à la musique, cela fait partie de nos missions. Au sein de notre équipe, nous avons une enseignante dotée d’un Diplôme universitaire d’intervention en milieu scolaire. Elle propose aux enseignants du primaire un projet élaboré pour approcher la musique dans toutes ses dimensions, le chant, le rythme, etc. et souvent autour d’une thématique, comme les J.O. l’année dernière ». En moyenne six classes de l’île de Ré y participent sur des périodes de six semaines et cette année il est même prévu de mêler certains scolaires aux classes de guitare et violon pour un projet commun. A côté de cela, chaque enseignant propose des médiations scolaires pour faire découvrir tous les instruments. « Pour la première fois cette année, on ira même dans une maternelle ! Avant ces médiations étaient occasionnelles mais aujourd’hui c’est devenu systématique. L’objectif cette année est que chaque prof fasse trois médiations. »
Aurélie Bérard
Des places sont encore disponibles en Éveil, Parcours découverte, cours de chant et d’instruments à vent.
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La Java, un succès à conforter
Une belle fréquentation, une très forte implication des nombreux partenaires locaux... et une équipe heureuse mais épuisée, tel est le bilan à chaud dressé par Jonathan Odet de cette saison 202 4 .
« Le Bal de clôture du 7 septembre, sur le thème des 7 péchés capitaux, a mêlé danse, musique live, théâtre et cirque. Ici, le comédien Rodolphe Couthouis, entouré d’un ange et d’un démon, dans le rôle du Grand juge de La Java.»
Associative, via Label Oyat, la programmation 2024 a résulté d’un important travail participatif d’une trentaine d’habitants de l’île, et c’est là une forte spécificité de La Java des Baleines. Si juin et juillet ont vu une fréquentation en légère régression par rapport à 2023, avec de très belles soirées, « on a tout explosé au
mois d’août, c’est l’année où on a eu le plus de monde, sachant qu’on progresse régulièrement depuis sept ans. », explique Jonathan. Et ce, bien que cette année l’entrée du site était systématiquement payante les soirs de spectacle, contrairement aux années précédentes où seule l’entrée du chapiteau l’était.
« On a eu zéro jour sans, on a juste fermé deux dimanches en août, on a connu une fréquentation constante, jamais en dessous de trois cents personnes et ça c’est nouveau. » « C’est trop tôt pour le bilan financier alors que nous venons juste de fermer, mais il y a des chances pour que cette année la billetterie ne soit pas déficitaire. »
« Au niveau gestion, nous avons été très rigoureux, nous avons eu plus de subvention de la CdC (passée de 7 à 15 K€), stable du Département (5 K€) et avons reçu 2 K € du fonds de vie associative, avec une fréquentation en hausse par rapport à l’année dernière et constante sur la saison, on peut espérer être à l’équilibre. Au bout de sept ans, heureusement, car on s’apprêtait à arrêter. Les festivals, chacun porté par une équipe de locaux différente, ont tous très bien fonctionné, que ce soit le
Queer Codes, le Flower Power ou encore celui des mammifères marins. » une forte popularité
« Si le public rétais marque une pause du 20 juillet au 20 août, le public des estivants prend le relais, on a eu un public très hétérogène, avec cette année aussi les 18-24 ans, ce qui est nouveau. Et beaucoup de seniors sur certaines offres culturelles. Avec des entrées le plus souvent à 3 €, contre 5 € l’an passé, on a eu plus de monde. »
« On continue à faire des efforts pour réduire la nuisance sonore, avec un son plus circulaire et une attention forte portée au décibelomètre, on a encore du travail à faire... ».
« Côté effort de gestion, toute l’équipe a pris sur elle, en faisant elle-même les réparations, entretien, y compris en matière de récupération, recyclage, sans compter les nombreux bénévoles venus aider. Même si j’espère que nous ne serons pas déficitaires cette année, on n’est pas encore viable, pour espérer continuer, il nous faut trouver un financement plus conséquent, pour de meilleures conditions de travail, être encore plus structurés et rigoureux
dans la gestion du succès que nous rencontrons, aussi pour répondre aux attentes des publics en termes de qualité de programmation, d’accueil de confort et de surprise/découverte/folie... Nous n’avons le droit à aucune erreur. »
L’attractivité de La Java des Baleines s’est plus que jamais faite sentir cet été, aussi bien auprès des résidents permanents que secondaires, avec un projet rassembleur. La soirée de clôture du 7 septembre, avec une centaine de numéros, portés par une quarantaine d’habitants-acteurs, a rassemblé plus de quatre cents personnes, le 7 septembre !
La Java des Baleines bénéficie d’une forte popularité, s’amplifiant d’année en année depuis sept ans, apportant un vrai plus au territoire, qui plus est sur une période « hors saison » pour les spectacles de La Maline, dont elle est très complémentaire.
Propos recueillis par Nathalie Vauchez
Le jugement du Tribunal à la suite du recours de l’APSSC à l’encontre de la mairie devrait être connu le 24 septembre 2024
Face à face de haute volée
L’Association des Amis du Musée Ernest Cognacq nous emmène au théâtre, pour le plaisir d’un public de plus en plus large. Au menu, un « souper » d’exception. 6 juillet 1815, minuit. Charles-Maurice de Talleyrand Périgord, homme d’église et d’État plusieurs fois ministre, a convié dans son hôtel particulier parisien Joseph Fouché, ex-ministre de la police et Président du gouvernement provisoire depuis l’abdication de l’empereur Napoléon. Talleyrand souhaite restau-
rer les Bourbons, Fouché revenir à la République, et le premier a besoin du second. Jeux de pouvoir et révélations à demi-mots ponctuent une rencontre éminemment politique.
Créée pour la première fois en 1989 (année du bicentenaire de la Révolution), la pièce de Jean-Claude Brisville, portée par les grands Claude Rich et Claude Brasseur connut un succès immédiat. Elle fut ensuite adaptée au cinéma en 1992.
Pauline Leriche Rouard
Le souper - p ièce de Jean-Claude b risville, en compagnie de Philippe Boissieu (Fouché) et François de Chaumont (Talleyrand) m ercredi 25 s eptembre à 18h - s alle vauban à s aint- m artin
Tarifs : adhérents AAMEC : 15 € - non adhérents : 18 € Billetterie sur place mais réservation souhaitée sur animation.aamec@gmail.com
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2 ème édition de Boire la tasse
Après une première édition boitaise réussie en 2022, Boire la Tasse arrive à Rivedoux samedi 28 septembre prochain.
Son objectif : accueillir Rétais et Rochelais dans une même célébration de l’été indien.Le festival se veut trans-générationnel, musical et festif avec un accès gratuit (contribution libre de soutien).
Avec le soutien logistique du Département de la Charente-Maritime et de la municipalité de Rivedoux-Plage, Boire la Tasse investira un site inédit en front de mer, devant la plage de Sablanceaux.
Le public sera accueilli sur fond de DJ set dès 14h à l’occasion d’un
marché de créateurs, petite brocante et vide-dressing. Avant un grand bain musical qui se poursuivra sans interruption jusqu’au bout de la nuit. Il sera invité à danser au son de NAAJET, LEO VAUCLIN, CRANE DE POULE, ANYONE1D, ACIDUSA, FAST & FURIEUSE, DJ vinyle BAB’S, TITOUAN LCS, batteur live.
Pour Titouan Demereau, programmateur musical de Boire la Tasse : “L’ADN du festival, c’est une programmation à 50% féminine, un mélange de pop et chansons françaises, live ou électronique aux influences métissées.”
s amedi 28 septembre de 14h à 2h Parking plage de Sablanceaux, Rivedoux-Plage - Entrée gratuite Boissons, huîtres et crêpes d’origine locale Navettes pont gratuites jusqu’à 22h
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Sauvetage exceptionnel de 16 grands dauphins
Ce mardi 17 septembre, vers 10h du matin, 17 dauphins se sont échoués sur l’estran de La Moulinatte, entre Saint-Martin et La Couarde. Ces animaux étaient en détresse alors que la marée continuait à descendre.
Les pompiers de La Rochelle et de l’île de Ré (Ars, Les Portes et SaintMartin), l’observatoire Pélagis, la Gendarmerie Nationale avec une équipe de plongeurs-enquêteurs, la police municipale de La Couarde, les services techniques de la commune, les écogardes de la Communauté de Communes de l’île de Ré, quelques ostréiculteurs ainsi que les correspondants du Réseau National d’Échouage Rétais se sont mobilisés pour porter secours à ces mammifères marins. Une équipe de sauveteurs s’est rendue sur place, à environ 1 km du rivage dans la vase. À leur arrivée, ils ont constaté que seize dauphins étaient encore vivants, tandis qu’un autre était déjà mort. Parmi les survivants, il y avait des jeunes accompagnés de leurs mères et d’autres adultes. Il s’agissait de grands dauphins (Tursiops truncatus), une espèce présente dans les pertuis charentais.
La priorité était de protéger leur peau des rayons du soleil, qui peuvent rapidement causer des dommages. En attendant l’arrivée de draps et de couvertures, les sauveteurs ont humidifié les dauphins avec de la vase pour les protéger. Une demi-heure plus tard, ils les ont recouverts de linge et les ont positionnés sur le ventre.
Le calme était essentiel, car les cris et vocalises des dauphins révélaient leur stress, particulièrement chez les femelles dont les petits étaient séparés de quelques mètres. Étant donné la présence de parcs à huîtres à proximité, il a été rapidement convenu qu’il serait impossible de déplacer les animaux et donc décidé de rester auprès d’eux et d’attendre que la marée remonte, tout en les maintenant dans une position de confort optimale.
Le principal risque était que le poids des dauphins comprime leurs poumons, entraînant des difficultés respiratoires, en particulier pour les plus grands spécimens, comme ce gros mâle pesant environ 450 kg.
Le groupe était constitué de jeunes et d’adultes. Pourquoi se sont-ils échoués ? Aucune certitude, mais plusieurs hypothèses. Il semble qu’ils chassaient, un des dauphins ayant même recraché un poisson entier (un mulet). Leur quête de nourriture les aurait conduits trop près du rivage, et la rapide baisse de la marée, accentuée par le fort coefficient, les aurait piégés. De plus, entourés par le littoral d’un côté, et les parcs à huîtres de l’autre, leur système d’écholocation aurait pu être perturbé, affectant leur capacité à s’orienter.
Après trois heures d’attente, la marée montante a commencé à atteindre les
premiers dauphins. Le défi était d’empêcher les plus jeunes, plus légers, de repartir seuls, sans leurs mères et les autres adultes avec le risque de se couper du groupe. Les jeunes ont été placés dans des bâches-civières remplies d’eau pour qu’ils patientent jusqu’à ce que les adultes soient en capacité de nager aussi. Une fois le groupe réuni en pleine mer, les sauveteurs ont fait du bruit pour les empêcher de revenir vers le rivage. Après une demi-heure d’incertitude, les dauphins se sont éloignés, prenant la direction de l’ouest. Finalement, les seize dauphins vivants ont pu repartir, sains et saufs.
Espérons que ce groupe retrouve le large et ne s’échoue pas à nouveau, alors que de nouvelles grandes marées sont prévues dans les prochains jours.
En cas d’observation de mammifères marins (morts ou vivants) ne pas intervenir, contacter Pélagis au 05 46 44 99 10