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L e J o u r n a l G r a t u i t d e l’ î l e d e R é

Ré qui rit, l'île qui pleure... Tandis que l’été tarde à s’installer sur la Côte Atlantique, l’île de Ré propose à ses nombreux vacanciers et visiteurs près de 110 km de pistes cyclables et pléthore d’animations festives, culturelles et sportives, toutes de qualité pour ne pas « bronzer idiot  » et après la plage profiter du patrimoine naturel, historique et gastronomique de ses 10 communes. La Flotte propose ainsi durant tout l’été une animation par jour, avec en point d’orgue son « Site en Scène » qui cette année devrait être à la hauteur de sa réputation et de son succès populaire avec « Les Voyageurs du Ciel » qui fêteront les 100 ans de la LPO. Au programme aussi du jazz tout l’été, de la musique classique avec Musique en Ré qui prend encore de l’ampleur à l’occasion de ses 25 ans, le sympathique festival de BD de St Martin et l’incontournable l’« île aux Livres » au Bois-Plage avec pour invité d’honneur Charles Aznavour qui a rendu célèbre le fameux « Petit Bois de Trousse-Chemise ». Aux classiques marchés rétais ayant chacun leur charme, et habituels marchés nocturnes, s’ajoutent cette année de nombreux marchés à thème, des arts, fermiers, ou des tendances. Sans oublier l’inégalable Marché aux Peintres de Loix. Les très « tendance » défilés de mode. Et la salle de spectacle et de cinéma de La Maline, à La Couarde, à la programmation toujours éclectique et haute en qualité. Avec le retour annoncé du soleil, tout irait donc pour le mieux... si l’avenir de l’île de Ré et de ses 20 000 habitants n’était gravement hypothéqué par la préparation du nouveau Plan de prévention des risques littoraux (PPRL) qui au nom du fameux « principe de précaution » de l’état dont on a déjà mesuré moult fois dans le passé en France les impacts désastreux (vaccins Grippe A, Zones noires post Xynthia et destructions injustifiées de maisons...) pourrait impacter 90 % des zones urbanisées du nord de l’île de Ré et 20 % de celles du sud, empêchant toute construction ou même restauration de maisons, alors que l’île de Ré n’est construite ou constructible que sur 20 % de son territoire, ce qui est tout à fait exceptionnel... Non seulement beaucoup de projets des propriétaires seraient stoppés net et de façon totalement inéquitable, mais aussi bon nombre de projets collectifs (crèches, logements à loyers modérés, équipements structurants...) seraient compromis, alors même que l’île de Ré a entamé un vaste programme de réfection et de reconstruction de ses digues pour se protéger... Les élus rétais n’entendent pas être les « fossoyeurs  » d’une île qui deviendrait un sanctuaire et la population est largement solidaire. Il est parfois des raisons d’état que la raison ignore. ■ Nathalie Vauchez



actualité LES ALÉAS DE LA VIE DE SAUNIER II

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précédents. Ils souffrent déjà d’une production insuffisante par rapport à la demande, ce qui les oblige à refuser des clients, pourtant nombreux. Souvent mal considérés, ils ne bénéficient d’aucunes subventions, et rencontrent des difficultés à acquérir de nouveaux marais salants, pourtant indispensables au développement de l’activité indépendante. Pour compléter le faible revenu salicole des mauvaises années, ils doivent se diversifier, en récoltant par exemple la salicorne. Mais ces activités annexes ne suffisent pas toujours à assurer leurs revenus. ■

e début du mois de juillet ne se montre pas plus clément que les mois précédents pour les sauniers, une des professions agricoles les plus sensibles aux changements climatiques quotidiens. Du vent, du soleil par intermittence, et surtout la pluie, l’ennemi juré. Croisons les doigts pour que cela s’améliore. Les plus touchés par les productions aléatoires qu’engendre un climat estival de moins en moins régulier sont sûrement les sauniers indépendants. Composés de deux catégories : les exploitants ayant développé et commercialisé leur marque  ; et les producteurs revendant en gros généralement aux

Au début il y avait... Quelques sauniers indépendants sont à l’origine de la revalorisation du sel marin qui débuta au milieu des années 80. Grâce à des initiatives, notamment la création de la Maison des Marais Salants qui proposa une formation de sauniers, la profession fut tirée vers le haut et mise en avant. Le dynamisme insufflé par ces innovations et l’aspect environnemental de la discipline, suscitèrent un regain d’intérêt qui permit la sauvegarde de ce savoir-faire et de ce patrimoine.

Lolita Preneur

Ré à La Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing 19 avenue de Philippsburg – BP 43 – 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 00 09 19 - Fax : 05 46 00 09 55 Mail : realahune@rheamarketing.fr

Directrice de la Publication. .. Nathalie Vauchez Maquette, mise en page............ Peggy Landon Rédaction, photos........................... C atherine Bréjat - Jean-Pierre Pichot - Michel Lardeux Nathalie Vauchez - Lolita Prieur - DR Dessins...................................................... Philippe Barussaud - Jean-Louis Rémy

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actualité Quand on partait de bon matin... sur les pistes cyclables  ! Vacanciers et Rétais, amateurs de la petite reine, adorent pédaler sur les pistes cyclables rétaises. Il faut dire que l’Île de Ré ré offre un réseau unique et étendu de 110 km de pistes cyclables, en site propre, offrant des points de vue remarquables, en bordure du littoral, à travers les marais ou les bois. Avec la proximité de chaque village, les circuits et les étapes peuvent être variés et adaptés aux capacités de chacun. Des pistes entretenues et aménagées

La signalisation directionnelle sera perfectionnée

La Communauté de Communes de l’île de Ré, en charge des pistes cyclables, a fait le point le 22 juin dernier sur les travaux réalisés et en cours sur les pistes cyclables. Plusieurs marchés sont passés pour entretenir les 100  km de pistes cyclables: travaux de génie civil, balayage et patrouillage, travaux de signalisation horizontale, espaces verts et mobiliers en bois. En 2011, la Communauté de Communes a réalisé 800  000 euros de travaux. Pour l’année 2012, ce sont 500 000 euros qui sont investis pour réaliser la réfection des revêtements, des accotements, l’entretien général comprenant le balayage, la fauchage, l’élagage et les peintures routières, le remplacement ou la pose de mobiliers et de panneaux de signalisation.

Pour éviter aux cyclistes de chercher leur route, la Communauté de Communes a engagé une réflexion globale sur la signalisation, en coordination avec les communes pour la signalisation intra-muros. En 2011, un schéma de signalisation directionnelle pour les pistes cyclables a été réalisé. Pendant l’été 2012, une expérimentation de cette nouvelle signalisation a lieu sur la commune de La Couarde, avant d’être étendue à l’ensemble des communes pour l’été 2013. Un budget de 100  000 euros sera affecté à la réalisation de la nouvelle signalisation sur l’ensemble de l’Île.

De nouveaux tronçons cyclables en 2013

La nouvelle carte des pistes est à votre disposition

En 2013, le réseau s’étendra avec la création de nouveaux tronçons. Une liaison Rivedoux /Sainte Marie, la piste des ébrèches à Loix, du Grouin au Fort, et une piste Le Bois/Saint Martin par la future Gendarmerie sont inscrites au programme des travaux.

Quatre points d’informations ont été ouverts à l’entrée des pistes à Sablanceaux, au Bois-Plage (Grosjonc) au Martray et aux Portes-en-Ré. Des agents vous renseigneront tout l’été, et vous pouvez y retirer la nouvelle carte des pistes cyclables, également

disponible en mairie, office du tourisme, et CdC. Avec des revêtements de bonne qualité, des bas côtés entretenus, une signalisation sécurisante et des aménagements de confort, les cyclistes peuvent parcourir les pistes cyclables rétaises en toute sécurité. C’est un atout touristique et écologique exceptionnel pour de nombreux touristes et rétais. On revenait fourbus, contents... à bicyclette  ! ■ Michel Lardeux

Insécurité routière et maritime, lutte contre la délinquance : tolérance zéro ! des personnes tuées. Une attention particulière est également portée aux usagers dits «  vulnérables  » (moto, vélo, piéton) et l’on constate une diminution du nombre de victimes dans cette catégorie. Les causes d’accident sont l’alcool, la perte de contrôle et le déport du véhicule sur la gauche. La vitesse excessive est souvent une circonstance aggravante.

Mme la Préfète et Mme la Procureure de la République

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adame Béatrice Abollivier, Préfète de la Charente-Maritime et Isabelle Pagenelle, procureure de la République de La Rochelle, ont fait un point d’étape sur la lutte contre l’insécurité routière et la lutte contre la délinquance, en présence de l’état-major de l’ensemble des services de l’État et de secours concernés par la sécurité de nos concitoyens et des vacanciers.

Préparation de la saison estivale Il faut faire face à l’afflux touristique, aux événements comme les Francofolies, etc. L’Opération Interministérielle Vacances (OIV) est mise en place pour garantir la sécurité et la protection des personnes, dans le domaine de la consommation, des hébergements, des activités de loisirs et de sports. Des contrôles sont programmés dans la sphère touristique : sécurité alimentaire, information sur les prix, plats « maison » etc. L’hôtellerie de plein air, les activités de loisirs, les accueils de mineurs (colonies de vacances), les activités pour adultes handicapés seront concernées par des opérations de contrôles, pour tendre vers plus de sécurité. Sécurité aussi sur mer : les loisirs nautiques feront l’objet de surveillance et de contrôle. Vitesse, respect des zones de baignades, bonne cohabitation entre usagers, matériel de sécurité seront surveillés. Sévérité accrue avec la procédure de suspension de permis qui sanctionnera les comportements dangereux en mer. Des actions de sensibilisation pour les usagers se dérouleront à quai et en mer sur juillet et août.

Insécurité routière : le nombre de tués est très préoccupant 2012 s’annonce contrastée et inquiétante. Pour les 5 premiers mois de l’année, la tendance n’est pas bonne avec 27 tués sur les routes du département entre janvier et mai, soit + 59 % par rapport à la même période en 2011. Et l’écart s’accentue en juin, portant à 35 le nombre de tués sur nos routes de Charente-Maritime. Malgré un nombre d’accidents en baisse, leur gravité est en très nette hausse. Les jeunes sont les premières victimes de l’accidentologie et des tués sur la route, et l’été est une mauvaise période pour la mortalité routière des jeunes. Phénomène plus récent, le nombre de victimes de la route seniors de 65 ans et plus, avec 9 personnes tuées, est en hausse, représentant 33 % de l’ensemble

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Évolution globale de la délinquance Si la priorité se porte sur la délinquance routière, la lutte contre les cambriolages, contre l’usage de stupéfiants, contre les violences crapuleuses et intra-familiales fait partie des actions conduites par les services de l’État. Avec 1372 délits pour violences physiques crapuleuses, de vols par effractions de résidences principales et secondaires, de locaux commerciaux ou industriels, c’est une hausse de 2,7% sur les 5 derniers mois de janvier à mai enregistrée par les services. En contrepartie: escroqueries, infractions économiques et financières, les atteintes aux biens et à l’intégrité physique, sont en baisse globale de 3,3%.

Des moyens et des consignes de prudence Des renforts saisonniers de gendarmerie et de police arrivent. Des actions interministérielles en direction des professionnels s’engagent pour assurer la protection des consommateurs et usagers de prestations. Chacun d’entre nous est invité à faire preuve de prudence et de bon sens pour assurer la protection de ses biens, maison ou véhicule. Le nombre de cambriolages est en hausse dans les résidences secondaires et avec l’alcoolisation, les dégradations de véhicules ne sont pas rares. Fermez bien la maison ou le bungalow, soyez prudent sur la route et bonnes vacances sur Ré ! ■ Michel Lardeux


tourisme DU NOUVEAU DANS L’HÉBERGEMENT TOURISTIQUE À partir du 23 juillet, le classement des hébergements touristiques existant depuis 1986 disparaîtra au profit de nouvelles normes beaucoup plus exigeantes et les plaques étoilées bleues des hôtels seront remplacées par de nouvelles plaques rouges pour les établissements de une à quatre étoiles et or pour les cinq étoiles.

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écidée par décret en 2009, cette nouvelle classification, valable cinq ans, s’appuie sur 246 critères répartis selon trois secteurs : les équipements, les services au client, l’accessibilité et le développement durable. Dans l’absolu ces nouvelles normes, qui se veulent proches des normes européennes, représentent un plus pour l’hôtellerie française et devraient permettre plus de lisibilité pour la clientèle. En Charente-Maritime au 31 mai, 39  % du parc hôtelier avait effectué les démarches pour bénéficier de la nouvelle classification, les autres catégories (campings, villages de vacances, meublés et résidences de tourisme) étaient un peu à la traîne. Les élections, la conjoncture et la procédure assez complexe pouvaient expliquer ce retard. D’autant que si l’on en croit Stéphane Donnat de Charente-Maritime Tourisme ou Gérard Guy, président national du Cpih  (1), de nombreux dossiers sont en cours de traitement et les cabinets accrédités chargés des contrôles sont débordés. Dans l’île de Ré, au 11 juillet, 24 hôtels sur 35 (soit 68,58%) avaient déjà fait le nécessaire ainsi que 18 campings sur la soixantaine que compte l’île. Ces chiffres ne sont pas définitifs et comme le souligne Catherine Senand, directrice d’Île de Ré Tourisme, des dossiers sont encore en cours de traitement.

La démarche est volontaire, il n’y a pas d’obligation, mais si elle n’est pas effectuée, la classification de 1986 disparaît et les établissements dissidents doivent enlever à partir du 24 juillet la plaque bleue indiquant leur précédente qualification et supprimer tous les documents la mentionnant. À partir du 24 juillet également, le site d’Île de Ré Tourisme indiquera ceux qui ont la nouvelle classification, ceux dont le dossier est en cours de finalisation et les autres. Les dissidents, s’ils veulent le rester, rencontreront un certain nombre de problèmes : ils ne bénéficieront pas de la TVA réduite, ne pourront plus encaisser les chèques vacances, disparaîtront des guides touristiques et auront du mal à bénéficier d’aides départementales pour améliorer leur instrument de travail. La Charente-Maritime, seconde destination touristique de France, n’est certainement pas le département qui enregistrera le plus grand nombre de dissidents et les retardataires obtiendront sans aucun doute des dérogations à partir du moment où ils pourront justifier que les choses avancent. De même pour l’île de Ré où cette nouvelle classification a donné lieu a des clarifications, ainsi la Villa Clarisse a demandé son classement, indépendamment de l’Hôtel Toiras et des campings comme Interlude au

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ardi 10 juillet 2012, quatre tortues marines, Delta, Danaé, Domino et Opale, ont regagné le large à la Conche des Baleines à Saint-Clément. Soignées depuis plusieurs mois par le Centre d’études et de Soins pour les Tortues Marines (CESTM) de l’Aquarium de La Rochelle, les deux tortues caouannes (Caretta caretta) et les deux tortues de Kemp (Lepidochelys kempii) ont désormais retrouvé leur milieu naturel : l’Océan.

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Catherine Bréjat 1. Confédération des Professionnels Indépendants de l’Hôtellerie

Bilan au 31/05/2012

du reclassement « nouvelles normes (NN) » des hébergements touristiques de Charente-Maritime • Hôtel : 109 classés NN sur 280 (soit 39  % du parc) ; • Camping : 95 classés NN sur 321 campings classés (soit 29  % du parc) ; • Villages de Vacances : 6 classés NN sur 40 (soit 15% du parc) ; • Résidence de Tourisme : 6 classées NN sur 21 (soit 28  % du parc) ; • PRL : 0 classés NN sur 4 ; • Meublés de Tourisme : 1887 classés NN sur 6780 (soit 28  % du parc). Source : Charente-Maritime Tourisme

nature

Guéries, elles regagnent le large

La mer retrouvée

Bois-Plage ou L’Océan à La Couarde ont acquis une étoile supplémentaire. Il est évident que nous ne sommes pas dans le cas de certaines campagnes françaises boudées par le tourisme où les petits hôteliers indépendants, face à des travaux onéreux, hésitent à s’engager dans cette démarche de nouvelle classification. ■

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Plus de 1.000 personnes parmi lesquelles de très nombreux enfants assistaient à cet émouvant départ depuis la plage. Delta, Danaé et Domino sont munies d’une balise Argos permettant de les localiser à tout moment. Les premiers points montrent que deux d’entre elles suivent une trajectoire identique vers le nord ouest. ■ Jean-Pierre Pichot Pour d’autres nouvelles de Delta, Danaé et Domino rendez-vous sur : www.aquarium-larochelle.com

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l’AVENIR DE L’ÎLE DE Ré Alerte à... Ars-en-Ré C’est devant une salle de 800 personnes et aux côtés de quasiment tous les Maires rétais – seul Léon Gendre manquait à l’appel alors qu’il avait pourtant affirmé lors du dernier conseil communautaire qu’il était solidaire de l’ « Union sacrée » décrétée entre eux – que le Président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, Conseiller général du canton nord et Maire de Loix a durant deux heures martelé à l’envi ses messages d’alerte et d’un grand pessimisme pour l’avenir de l’île de Ré (lire notre dossier dans Ré à la Hune N° 72, téléchargeable sur www.rheamarketing.fr). Tous derrière… lui devant !

de construire, même en zone submersible, mais aussi en période de révision du PPRN, la Préfecture argumente ses refus sur la base d’une étude d’aléas qui n’a pas encore été transmise aux élus, ni encore moins été rendue publique. Bien que pessimistes sur l’avenir, les élus ont souhaité informer la population de ce qu’il se trame et de la situation inextricable dans laquelle les mettent actuellement les services de l’État. Soit ils ne signent pas les permis de construire (qui reçoivent tous un avis négatif de la Préfecture) et vont avoir rapidement des centaines de contentieux à gérer, soient ils les signent et seront pénalement responsables à vie si un nouveau « Xynthia  » survenait et mettait en danger des vies. Les responsables à leurs yeux ? «  Une bande de gens qui ont fait un lobbying suicidaire auprès de l’État  », trop content d’appliquer ainsi la notion de « précaution de risque », corollaire de la connaissance de l’aléa. En gros, d’ouvrir le parapluie. Les associations environnementales – représentées peu ou prou par le Président des Amis de l’île de Ré, Pierre Bot, dans le cadre du comité de suivi du SCoT - ont été pourtant les premières informées de l’arrivée de ces cartes d’aléas et de leur impact sur l’île. Lors de réunions entre Lionel Quillet, Jacques Boucard et Pierre Bot qui se sont tenues les 17 janvier, 21 février, 20 mars et 22 avril, au cours desquelles ces « experts  » ont été très intervenants en matière scientifique, et lors d’une réunion organisée spécifiquement

Si cette première réunion s’est tenue dans le canton nord, ce n’est évidemment pas un hasard, puisque si les aléas (événement type Xynthia et réchauffement climatique) étaient pris en compte en l’état comme semble le souhaiter la Préfète Béatrice Abollivier, ce seraient 88  % des habitations du nord de l’île qui seraient impactées dans le cadre de la révision du Plan de prévention des risques littoraux (PPRL) succédant au PPRN d’ici fin 2012. 21 % des habitations du sud seraient néanmoins aussi concernées, d’où une seconde réunion d’information prévue le 31 juillet au Bois-Plage. L’ensemble des Maires du Nord ont enfoncé le clou, puisque sur les communes – « sous-marines » comme l’a dit avec un humour noir Lionel Quillet – de La Couarde et de St Clément 98 % des habitations seraient concernées, celles des Portes étant touchées à 95 %, d’Ars à 92 %, et de Loix à 43 %.

Des élus très pessimistes et qui s’estiment floués En effet, depuis mars 2012, l’État a une position simple par rapport au risque de submersion pour l’instruction des permis de construire : il prend en compte les aléas futurs pour anticiper les risques de submersion. Or non seulement au vu du règlement d’urbanisme en vigueur, aucun Maire ne peut refuser la délivrance d’un permis

Projection topographique - Prise en compte des aléas futurs

pour les associations environnementales à la CdC le 24 mai et à laquelle participaient des représentants des AIR (île de Ré), de l’ASSIP (Portes en Ré), de l’ASCC (La Couarde) et de l’APSL (Loix). Le Président de la CdC aurait à chaque fois sensibilisé ses interlocuteurs au fait que vouloir prescrire (imposer) une surface de résiduel constructible commune par commune serait dramatique pour la vie de l’île. Cela n’a pas empêché l’EPIR (collectif des associations) et les associations de déposer leur courrier en Préfecture. Il semblerait toutefois que ces derniers jours trois associations se soient désolidarisées de l’EPIR et aient voté leur retrait du collectif environnemental

L’état largement mis en cause par le rapport de la Cour des Comptes La lecture du rapport de la Cour des Comptes sur la façon dont l’état et ses services ont géré l’après Xynthia ne va sans doute pas inciter celui-ci à réviser à la baisse ce principe de précaution, puisque la Cour des Comptes écrit : « Concernant la prévention des crises, elle passe d’abord par la fermeté des décideurs publics face aux pressions pour urbaniser les zones à risque. Avant les inondations, l’État a souvent fait preuve de faiblesse dans l’établissement des plans de prévention des risques et en réponse aux projets de construction dans les zones inondables ». La Cour s’interroge sur la gouvernance des digues posée de longue date et qui n’est toujours pas réglée et fustige la politique de rachats de maisons sur la côte atlantique qui « a été très coûteuse (316 millions d’€) et révèle de nombreuses incohérences ». La Cour précise qu’il « convient de définir une stratégie nationale face aux risques d’inondation, en particulier dans les territoires à risque important. Seule une stratégie cohérente, avec des mesures adaptées à chaque zone de risque, permettra d’assurer une protection efficace des populations ».

Des critères de la Préfecture plus que discutables C’est sans doute là que le bât blesse, dans sa volonté d’ouvrir le parapluie l’état n’aurait-il pas tendance à oublier d’adapter sa stratégie aux contextes locaux  ? Et la Préfète de Charente-Maritime à profiter de ces aléas pour restreindre drastiquement le résiduel constructible – au-delà même de ce que prévoit le SCOT, le plus restrictif de France sur un territoire qui n’est déjà construit et constructible que sur 20 % de sa surface – donnant ainsi satisfaction au lobby des environnementalistes qui campent sur leurs intangibles positions ? Selon nos informations, Béatrice Abollivier n’aurait pas hésité à

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l’AVENIR DE L’ÎLE DE Ré Projection topographique - Synthèse extension ne sera plus possible dans leurs résidences du nord de l’île mais qui voudra acheter leur propriété située en zone inconstructible ? Sans oublier les problèmes que cela va engendrer pour les héritages et successions familiales. Les assureurs eux commencent à refuser d’assurer les communes, et que feront-ils demain pour des maisons en zone déclarée « à risque » ?

Des paradoxes…bien éloignés de la notion de développement durable

pour la protection de l’île ne changeront rien à sa position, d’où le pessimisme des élus rétais. Autre élément qui sera vite incompréhensible pour les Rétais, la Préfète qui émet désormais des avis négatifs sur les instructions de tous les permis de construire et certificats d’urbanisme du nord de l’île de Ré – plaçant ainsi les Maires dans une situation juridique, pénale et morale intenable vis à vis des habitants – ne semble pas selon nos informations faire de même sur d’autres territoires pourtant impactés par Xynthia tels Fouras, l’île d’Oléron, Châtelaillon ou encore Aytré, seules les communes d’Esnandes et de Charron semblant recevoir des avis négatifs.

expliquer à l’un de ses éminents interlocuteurs rétais qu’il devrait être content puisque cela « allait régler le problème du résiduel constructible sur l’île de Ré et qu’il y aurait ainsi moins de monde »… L’ancien Député Maxime Bono – sollicité par le Maire de La Couarde Patrick Rayton (lire Ré à la Hune 72) avançait un argument de taille auprès de la Préfète dans le courrier qu’il lui a envoyé le 5 juin dernier : « Le récent porter à connaissance complémentaire relatif à la révision du PPRN me semble, à terme, condamner purement et simplement la capacité à vivre normalement dans la commune de La Couarde… la réhabilitation et la restauration des maisons devenant impossible… En tant que Président de la Commission d’enquête sur la tempête Xynthia, j’ai eu l’occasion de mesurer les dégâts causés par un zonage hâtif et inadapté aux réalités du terrain. Il me semble important de ne pas reproduire localement les mêmes erreurs. C’est pourquoi, avant toute décision définitive, il m’apparaît indispensable que toutes les solutions techniques susceptibles d’améliorer la protection des habitations soient soigneusement étudiées. De surcroît, je me permets de souligner l’urgence de ces études complémentaires, la situation actuelle qui génère des sursis à statuer, conduirait à plonger la commune dans un immobilisme quasi-total et ne saurait être prolongée sans entraîner une profonde incompréhension de la part de l’ensemble des habitants et élus… ».

Tous les habitants – permanents et secondaires – sont concernés, à titre individuel ou collectif L’île de Ré semble encore victime de son image d’île de riches auprès des Services de l'État - qui auraient cyniquement fait part qu’il s’agissait sur l’île « d’un problème de riches » -­ et de l’action de lobbying local et national d’un petit groupe d’environnementalistes. Que ces derniers soient vigilants sur la protection de l’île de Ré est tout à leur honneur et l’île n’aurait certainement pas été autant préservée si eux ou leurs prédécesseurs n’avaient pas été vigilants dans le passé; qu’ils soient jusqu’au-boutistes dans le cadre d’un SCOT déjà très conservateur relève plus de la défense d’une idéologie coûte que coûte au détriment des habitants et qui va générer une inéquité totale entre propriétaires. Et si la vie permanente se voit sérieusement hypothéquée désormais dans l’île de Ré du fait de leur action de lobbying acharnée qui va compromettre bon nombre de projets collectifs tels les crèches, les logements à loyers modérés, ou quelques zones d’activités au nord qui sont dans les tuyaux depuis 20 ans (Moulin Rouge à St Clément, zone artisanale aux Portes) ne nous leurrons pas une grande majorité des résidents secondaires largement implantés sur les communes du nord de l’île seront aussi impactés au premier chef. Ces mêmes «  secondaires » qui alimentent le gros des troupes des associations environnementales telles les Amis de l’île de Ré. Non seulement aucune rénovation,

Quid des millions d’e engagés pour la protection des côtes rétaises ? Ne pas reproduire les mêmes erreurs et plus encore l’État ne devrait-il pas tenir compte des millions d’€ déjà engagés pour la protection des côtes depuis Xynthia (Niveau 1 : 5 millions d’€, niveau 2 : 7 millions d’€) et du PAPI de l’île de Ré (45 millions d’€ ? Or là encore l’Etat semble camper sur une position de précaution « extrémiste » estimant que si les digues retardent le risque, elles ne l’empêchent pas. Autrement dit que le PAPI de l‘île de Ré ait été labellisé * en commission nationale le 12 juillet pour 45 millions d’€ et in fine que 130 millions d’€ soient engagés à long terme

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Les positions des services de l'État et des associations environnementales révèlent bien des paradoxes et ne semblent pas toujours logiques. Car n’est-ce pas l'État qui valide et finance en partie les PAPI et les associations environnementales qui réclament à juste titre une meilleure protection des côtes ? Or à quoi bon protéger une île avec 111 km de côtes dont 58 km de digues et dont 50 % de la surface est située sous le niveau de la mer, et dépenser pour cela 130 millions d’€, alors même qu’elle se désertifierait progressivement ? À quoi servent les analyses coûtsbénéfices (ACB) demandées dans le cadre des PAPI ? À moins que – parvenant enfin à avoir une approche scientifique, rationnelle et responsable de la défense des côtes et de la gouvernance des digues – les services de l’État mettent tous les acteurs rétais autour d’une table. Et que tous regardent comment font certains de nos voisins européens tels les Pays-Bas par exemple, pour vivre en toute sécurité sur un territoire très largement poldérisé, donc gagné sur la mer… Il en va de la survie de l’île de Ré, sur laquelle vivent toute l’année tant bien que mal 20 000 habitants que l’on voudrait sacrifier sur l’autel d’un principe de précaution et au nom d’une idéologie de protection de l’environnement qui occultent totalement le concept même de développement durable, fondé sur l’idée qu’il ne saurait y avoir de territoire protégé sans population qui y vit, y travaille et l’entretient… ■ Nathalie Vauchez

Le PAPI de l’île de Ré labellisé * La Commission nationale (CMI) a émis un avis favorable à l’unanimité le 12 juillet dernier sur le PAPI de l’île de Ré (45  millions d’€) et la Direction de l’Environnement a émis des compliments sur le dossier rétais. Le même jour, ont été validés les PAPI de Port des Barques, Charente et l’île d’Oléron (25 millions d’€). Celui de La Rochelle passera en septembre. Au sein des PAPI, chaque projet devra désormais être validé techniquement, les réserves foncières acquises (cela ne concerne pas Ré a priori), les risques de contentieux purgés, et le tour de table financier validé avant de démarrer en 2013. À l’exception de la reprise intégrale de la Digue du Boutillon labellisée au titre du Plan de submersion rapide (PSR) pour 10  millions d’€, au nom du principe de l’intégrité territoriale de l’île (puisque son analyse coûts-bénéfices est négative du fait du peu d’habitations directement exposées) et dont les travaux devraient démarrer d’ici fin 2012.

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saveurs UN PARCOURS SENSORIEL ORIGINAL

TEMPS FORTS À LA COOPÉRATIVE

Françoise Héraudeau des Confitures du Clocher a mis sa connaissance approfondie des plantes au service de la création d’un jardin sensoriel que la famille Héraudeau toute entière inaugurait le 23 juin dernier. organisé de façon à se réapproprier les sens et propose une exploration visuelle, tactile, olfactive et gustative du jardin. Françoise et Stéphane, l’un de ses fils, nous font découvrir ou redécouvrir dans la bonne humeur des senteurs oubliées, souvent liées à des souvenirs enfouis au plus profond de nous-mêmes. Le voyage est moins anodin qu’il y paraît. Les enfants aborderont les goûts qui doivent être acquis puisque seul le sucré est inné et découvriront en même temps les formes extraordinaires de la rhubarbe ou les fleurs délicates de la verveine. Au-delà des goûts et des formes, Françoise explique les vertus médicinales des plantes présentées et comment les accommoder pour obtenir des plats équilibrés. Le jardin fait partie du nouveau Parcours gourmand de l’île de Ré. Il est ouvert tous les jours, sauf weekends et jours fériés, à partir de 15h et si nécessaire sur rendez-vous. Il serait souhaitable que les enfants des écoles de l’île puissent à la rentrée profiter de cette initiative érudite et conviviale, c’est une jolie manière d’apprendre la botanique ! ■ Catherine Bréjat

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est un lieu d’une grande diversité de parfums, de couleurs et de plantes puisque 35 espèces sont représentées ainsi que les différentes variétés de leurs familles. Sur un vaste espace, installés à côté des plantes que la famille cultive pour réaliser ses confitures, gelées, sirops, infusions et autres produits nés de l’imagination fertile de Françoise, des parterres rassemblent les plantes par thème : amer, acide, sucré, etc. Le parcours est

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urant l’été, la Coopérative des Vignerons Uniré organise des visites guidées de ses chais. C’est une occasion à ne pas rater de mieux connaître les produits des vignes de l’île ainsi que les dernières créations d’Uniré. Dégustation. Du lundi au vendredi, à 10h30. ■

Renseignements : 05 46 09 23 09

les vins de votre été Vivre en saison estivale dans l’île de Ré implique de participer à un certain nombre de rituels dont le Pineau et les vins de pays produits par la Coopérative des Vignerons Uniré font partie. Façonnés par l’air iodé et le climat océanique, ils sont l’expression spécifique de notre terroir et l’on s’y livre de manière inconditionnelle, mais en toute modération, pour profiter des vacances.

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Sachez consommer avec modération.

LES VEDETTES Le Pineau, produit phare d’Uniré se boit très frais à l’apéritif ou en entrée de repas avec du melon. Trousse Chemise au nom évocateur, ravira les amateurs de bulles et accompagnera en blanc comme en rosé vos apéritifs et desserts. Le Rosé des Dunes est le vin de l’été par excellence. À l’heure de l’apéritif ou pendant les repas, trouvez-lui un joli verre, ajoutez un glaçon et vous aurez immédiatement une ambiance de fête. Issu des terres sablonneuses

de l’île, particulièrement adaptées à une viticulture de qualité, le Rosé des Dunes accompagne merveilleusement les poissons et les grillades. Mais il n’y a pas que du rosé parmi les vins que produit Uniré, les blancs et les rouges solaires complices d’une cuisine gaie sont là pour vous séduire. Pas de fruits de mer ou de poisson sans le Royal, un vin de pays blanc qui apportera son côté fruité et sa finesse en bouche. Côté rouge Le Petit Sergent se consommera de préférence avec les viandes blanches et Le Gouverneur sur du fromage.

la qualité de ses vins et la création d’excellents vins de pays comme «  Soif d’Évasion » qui se décline en rouge, blanc, ou rosé et «  Ultimium  ». Le dernier-né «  Terre Rouge » est un vin rouge séduisant, bien charpenté, à la robe profonde couleur de cerise noire. Il accompagnera la charcuterie aussi bien que vos viandes grillées au barbecue ou les fromages de nos marchés.

LES NOUVEAUTÉS

Ces vins sont commercialisés partout dans  l’île. Au cellier des Vignerons des professionnels vous conseilleront et vous feront déguster.

La coopérative s’est concentrée ces dernières années sur l’amélioration de

Les Vignerons de l’île de Ré Route de Sainte-Marie – 17580 Le Bois-Plage Tél : 05 46 09 23 09 – www.vigneronsiledere.com 8

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marchés d’été DES MARCHÉS COMME S’IL EN PLEUVAIT Si il y a une saison des emplettes de plein-air, cela ne peut être que l’été. La douceur du climat nous pousse à déambuler au gré de la promenade à travers les étals surmontés de parasols. L’Île de Ré voulant faire honneur à la tradition estivale se couvre cet été de déballants.

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et proposent un repas mettant en valeur les saveurs fermières. Le deuxième, quant à lui, offre un large éventail de la production rétaise aussi bien alimentaire qu’artistique, pour mêler le plaisir des papilles à celui des yeux. Le Marché des Tendances organisé en soirée rassemblera commerçants et créateurs autour d’un défilé de mode, on ne peut plus… dans l’air du temps ! Les artistes investissent les venelles, le port et la place de l’église de Loix lors du Marché aux Peintres. Partez à la découverte de ces œuvres éclectiques qui sauront vous surprendre, vous émerveiller et vous faire sourire. Mais les marchés prennent aussi d’assaut les grands événements comme Rivedoux Folies, ou encore La légende de l’Abbaye.

ux classiques marchés rétais ayant chacun leur charme propre, et aux maintenant institutionnels marchés nocturnes, s’ajoutent cette année un florilège de marchés à thème. Rivedoux s’offre un Marché des Arts hebdomadaire où se croisent sculpteurs, peintres, ferronniers, créateurs de bijoux, d’objets d’arts et de déco, et autres artistes et artisans. Sainte-Marie se la joue local avec ses deux Marchés Fermiers et un Marché Rétais suivi d’un Marché des Tendances. Les premiers sont organisés en soirée

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Alors n’hésitez pas, cet été allez flâner aux marchés ! ■ Lolita Prieur

Renseignements : www.iledere.com

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ça bouge sur l’île de ré ! L’île de Ré se renouvelle cette saison, de nouvelles boutiques fleurissent, d’autres s’agrandissent, de nouveaux concepts apparaissent… Aucune commune n’est laissée de côté. Tout est fait pour satisfaire le consommateur qui voit d’un très bon œil ce qui a l’air d’être le mot d’ordre de cette année : qualité ! Dans chaque numéro de Ré à la Hune, retrouvez les nouveautés… st-martin-de-ré

ars-en-ré

Songes des thés, le Choix du Roi

Atelier-Boutique Denis Raulet, le marchand de couleurs

Le Choix du Roi, cave à vin reprise l’été dernier par un des employés, s’est complété d’un salon de thé. On y propose notamment des dégustations de vin et pineau avec des vignerons qui vous parleront avec amour de leur métier. L’ambiance qui se veut conviviale est annoncée d’entrée sur les chaises rouges ornées d’un joyeux «  Happy Days ». La petite restauration servie est réalisée avec des produits locaux, et suivant l’inspiration du marché. Mais ce n’est pas tout. À la gamme de thés du Palais des Thés proposée s’ajoute des compositions maison que l’on aura plaisir à vous faire découvrir. Avant de repartir, plongez-vous dans l’univers de Réna. Toutes ses théières, mise en vente sur place et faites à la main, sont des œuvres uniques et insolites qui sauront éveiller votre imaginaire.

Le Choix du Roi

25 cours Pasteur – Tél. : 05

Songes des thés

23 cours Pasteur – Tél. : 05

46 00 90 13 46 00 90 13

Textes : Lolita Prieur - Photos : Lolita Prieur et Commerces concernés

loix Pépinières Guilbon

The place to be… pour un tour de France des saveurs

Dans la boutique de cet artisan peintre, vous trouverez toutes les teintes dont vous rêvez. Que ce soit pour de la décoration, pour des finitions, ou encore un enduit à la chaux, on réalise pour vous une coloration sur-mesure. La peinture est naturelle, et l’artisan n’est pas avare de conseils, il propose également son savoir-faire pour vos chantiers. L’endroit est aussi composé d’un «  showroom  », et d’un espace dédié à l’outillage lié à la peinture.

L’épicerie d’articles uniquement rétais ouverte l’année dernière, élargit son crédo. Les basiques gâteaux, sels, vins, caramels et confitures estampillés Île de Ré côtoient désormais des spécialités provençales, basques, charentaises ou encore bretonnes. La sélection vinicole s’élargit, elle à l’internationale.

Les Pépinières Guilbon et leur autre enseigne Brico Loisirs déménagent et s’offrent un espace conçu pour eux. Si une envie de jardinage vous prend, allez flâner dans les allées du magasin, pour trouver les plantes, en graines ou en pot, dont vous rêviez pour votre coin de verdure. L’espace Brico Loisirs quant à lui fera le bonheur des bricoleurs du dimanche.  Il fait également la part belle aux amoureux du plein-air avec son matériel de camping et son assortiment de barbecues et planchas.

Atelier-Boutique Denis Raulet 7 rue Gambetta Tél. : 05 46 28

Pépinières Guilbon

The place to be…

46 39

95

Déviation d’Ars Tél. : 05 46 29

27 15

Village artisanal Tél. : 06 88 89 37

st-clément-des-baleines

les portes

Déco Ré, la petite nouvelle du Phare

Les Portes Gourmandes

Aux abords du Phare des Baleines, s’est installé une boutique de petites décorations à inspiration marine. Le style bord de mer est décliné sur de la vaisselle, des pendules, des tableaux mais aussi sur un sac sérigraphié par le magasin. Les visiteurs du fameux phare en quête de cadeaux, y trouveront des paniers garnis de spécialités rétaises.

Déco Ré

52 allée du Phare Tél. : 06 32 76 18

La boutique aux jolies teintes rosées regorge de gourmandises pour tous les goûts. Les différents cakes et tartes salés aux parfums originaux raviront vos papilles. Et si vous êtes plutôt sucré, laissez-vous tenter par un macaron, ou un fondant au chocolat. Sans oublier le petit cannelé pour accompagner le café ! Vous y trouverez un coin épicerie fine, pour encore plus de gourmandises...

Les Portes Gourmandes

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3 rue Jean Monnet - Tél. : 06

83 34 56 09

Le Choix du Roi 25 cours Pasteur – Tél. : 05 46 00 90 13 Songes des thés 23 cours Pasteur – Tél. : 05 46 00 90 13

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ces jeunes rétais.. UN ESSAI EFFICACEMENT TRANSFORMÉ Originaire des Deux Sèvres, Claire Baudrais aussi loin qu’elle remonte dans ses souvenirs d’enfance a toujours passé ses vacances dans le canton nord de l’île de Ré. Les opportunités de la vie font qu’elle y vit désormais de manière permanente depuis douze ans et elle estime qu’elle n’aurait pu souhaiter mieux que ce qui lui est arrivé.

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données commerciales et d’animer le site de l’agence. L’immobilier est arrivé par hasard dans sa vie, mais elle apprécie les conditions de travail dont elle bénéficie. Ici pas de démarchage toujours un peu ingrat, les gens viennent la voir. Les transactions concernent souvent des résidences secondaires. Ces achats «  plaisir » se font dans des conditions optimales avec des échanges agréables. Elle aime la relation qui s’établit entre elle et le client dont il faut bien comprendre les desiderata et les rêves pour lui trouver le bien adéquat. Au fil du temps, elle se constitue une clientèle qui après un premier investissement revient la voir pour acheter plus grand cette fois. Elle aime les suivre, voir comment ils intègrent la maison qu’elle leur a trouvée.

près un DUT techniques de commercialisation et une licence d’Anglais (parce que c’est utile) avec Chinois en deuxième langue (parce que c’est une découverte et une ouverture extraordinaire) à l’université de La Rochelle, une opportunité s’offre à elle alors qu’elle cherche un stage en entreprise. L’Agence du Fier qui se trouve à deux pas de chez elle aux Portes, lui propose un poste de secrétaire pour faire ce stage.

La découverte de l’immobilier dans le nord de l’île Claire découvre le monde de l’immobilier dans le nord de l’île. Cette jeune femme intelligente et agréable va s’impliquer dans son job, si bien qu’on la gardera bien au-delà de la fin de son stage. Le milieu l’intéresse, elle s’entend bien avec l’équipe de l’agence, mais n’a pas fait autant d’études pour ne pas progresser. Elle commence par s’intéresser au secteur de la location, puis s’investira au sein de l’équipe des ventes. Un bébé plus tard, elle intègre l’agence d’Ars qui est un peu plus calme et se charge d’informatiser les

Une transmission réussie À la suite du départ d’une collègue, elle revient à l’agence des Portes en 2008. Tout en s’occupant de la gestion de l’affaire de son compagnon, elle s’investit de plus en plus dans ce travail et quand Pierre-Loïc Vauchez décide de prendre sa retraite, elle saute le pas et reprend en janvier 2011, avec pour associé

Claire Baudrais

Jean-Charles Bain, le secteur transactions et expertises de l’Agence du Fier alors que Cécile Marty se consacre au secteur locations. Cette formule permet que la transmission de l’agence se fasse sans heurts dans la continuité des services rendus jusque-là à la clientèle. Claire a su saisir au vol une opportunité et utiliser ses capacités et sa force de travail pour se créer un avenir dans un monde qui n’est pas simple. ■ Catherine Bréjat

Les dernières publications de Rhéa Marketing

Médias

Gratuites et disponibles tout l’été auprès de tous vos commerçants et lieux de visite préférés de l’île de Ré, de La Rochelle et de Charente-Maritime, elles s’adressent à tous : résidents, vacanciers, anglophones en visite dans notre région, sans oublier les femmes qui ont désormais droit à un superbe magazine qui leur est dédié. Jeux d’été de l’île de Ré, pour toute la famille

in Charente-Maritime » paraît cette année dans une édition bilingue destinée aux Français ainsi qu’à tous les anglophones qui nous rendent visite. Traduit par un journaliste anglais, jusqu’aux textes de publicité, « Holidays in CharenteMaritime » présente à ces visiteurs de plus en plus nombreux notre patrimoine, quelques-uns des merveilleux jardins de notre département ainsi que notre gastronomie, son vignoble charentais et son cognac. Et il a l’avantage de se glisser aussi facilement dans une poche que dans un sac !

Dans un petit format qui permet de l’emmener partout, en particulier à la plage pour vous amuser tout en bronzant, voici le dernier né « supplément  » de Ré à la Hune. Sur 32 pages, vous y découvrirez des mots croisés, des sudoku, des mots fléchés, des charades, de l’humour et même des jeux pour enfants. Jean-Louis Rémy s’est réjoui en nous préparant des jeux des 7 erreurs, difficiles à souhait et tous les collaborateurs de Ré à la Hune ont rassemblé leurs idées pour vous distraire cet été. Disponible tout l’été auprès de tous vos commerçants préférés.

f’Âmes, le magazine des femmes qui ont une âme Avec sa superbe Une de couverture « douce comme la peau d’une femme » dixit ces messieurs, voici un numéro de « f’Âmes » qui vous propose un été riche en événements culturels pour vous distraire intelligemment. Entre Salon du Livre dans

Holidays in Charente-Maritime, pour les anglophones… et les Français À la demande de nombreux touristes, notre magazine « Holidays

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l’île de Ré, théâtre à La Rochelle, jazz des deux côtés du Pont, il vous restera quand même un peu de temps pour découvrir le Qi Gong en bord de mer et suivre nos conseils beauté pour bronzer au naturel. Côté enfants, tous les spots traditionnels et branchés pour voir autre chose que la plage, surtout s’il fait moyennement beau ! Découvrez nos conseils pratiques pour créer une cuisine d’été dans votre jardin, ou pique-niquer « chic  » à la plage... Et retrouvez toutes les rubriques qui font de f’Âmes un vrai «  Féminin  »  : shopping, test, BD, agenda et bonnes adresses. ■

Toutes nos publications sont consultables et téléchargeables sur www.rheamarketing.fr

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plan de stationnement et de circulation de saint-martin-de-ré été 2012


Ça bouge à Saint-Martin-de-Ré ! Rencontre avec Patrice Déchelette, Maire de Saint-Martin-de-Ré En ce mois de juillet, et alors que les vacanciers affluent, Ré à la Hune a été à la rencontre du Maire de Saint-Martin-de-Ré, Patrice Déchelette, pour faire le point sur les travaux achevés et à venir, et sur le plan de stationnement de la commune, que nous publions en avant-première (voir ci-contre). Ré à la Hune : La rue de l’Hôpital vient d’être réouverte

Les tarifs de ces horodateurs sont très faibles pour les riverains et ayants droits : les résidents permanents ou secondaires paient 30 cts d’ € la journée, ou 1,50  € la semaine… L’objectif est vraiment d’éviter les voitures ventouses et de permettre aux riverains de se garer, ce qui était devenu quasi impossible à certains endroits. Côté parking Vauban nous avons créé le parking pour les salariés en 2012, situé en haut sur la 1ère partie du terrain, qui leur est entièrement dédié, avec un système de badges. C’est un engagement que j’avais pris devant les commerçants en janvier 2011. Le tarif pour les saisonniers ou salariés permanents est de 30  € la saison cette année. Le parking Vauban est ainsi constitué de trois parties : celle des salariés, le parking payant et le parking gratuit de 130 places. Le traitement de surface a été refait sur la partie gratuite, il faudra que nous fassions la même chose pour les parkings 1 et 2, c’est prévu pour 2014. Il s’agit de terre armée avec arrosage automatique intégré, pour garder l’aspect verdoyant. Par ailleurs, pour tous nos parkings et places avec horodateurs, est proposée une gratuité d’1 heure, ce qui laisse ainsi à tous le temps d’aller faire ses courses dans le centre. Nous sommes les seuls à avoir institué cette gratuité d’1 heure, même La Rochelle ne la propose pas. Enfin, le parking du Cimetière de 300 places, sur un terrain qui appartient à la commune, est entièrement gratuit, sans oublier le glacis de Toiras ouvert au stationnement uniquement en pleine saison estivale (juillet/août) et qui offre 400 places. Pour permettre aux personnes concernées d’accéder et de se garer devant le cimetière sur le petit parking adjacent de quelques places, nous allons y placer d’ici la fin juillet au plus tard un horodateur, avec 30  mn gratuites. Cela permettra d’aller plus facilement au cimetière. Pour le grand parking de 300 places du Cimetière, il devrait être transféré au Vert Clos sur le terrain de 2  ha qui fait face à la Croix, donc sur la gauche quand on descend vers la mer. Ce sera un grand parking gratuit et paysager, pour faire disparaître visuellement les véhicules, y compris les camping-car. Une procédure de demande d’expropriation est en cours. Au mieux, cela se fera –  je l’espère  – avant la fin de ce mandat (2014).

à la circulation après 9 mois de travaux, en quoi ont-ils consisté ? Patrice Déchelette : Il s’agit de l’artère pulmonaire de Saint-Martin, car elle mène à tous les services publics de la Ville. À partir du mois d’octobre nous avons refait tout le réseau (eau potable, assainissement, tout à l’égout) qui datait et avait été sérieusement endommagé par les passages des engins et camions lors des travaux de l’hôpital. Il fallait en attendre la fin avant d’entamer ceux de la rue de l’Hôpital. Outre le revêtement de béton clouté sur 25  cm, nous avons souhaité penser l’ensemble avec les riverains, enlever le côté trop minéral et végétaliser autant que possible en prévoyant beaucoup de réserves pour des plantations des riverains, en fonction du souhait de chacun. Un espace plus important de végétalisation a aussi été prévu à la sortie de l’hôpital, qui sera planté en octobre prochain. Des places de stationnement pour les riverains ont bien sûr été intégrées dans l’ensemble. Par ailleurs, nous avons mené un diagnostic sur l’accessibilité de la voirie de Saint-Martin avec l’Université de La Rochelle, qui a été achevé au printemps. Tous les équipements actuels de la rue de l’Hôpital sont conçus pour toute la population  : trottoirs de 2  cm seulement, pas d’obstacles, etc. Cela bien sûr pour les personnes handicapées, à mobilité réduite ou malvoyantes par exemple, mais aussi pour les personnes âgées, les mamans avec poussettes, etc. L’Entreprise a pris un peu de retard, la rue a été réouverte à la circulation le 9 juillet. L’ensemble des travaux de voirie, hors réfection des réseaux pris en charge par les opérateurs, ont représenté un budget de 600 000  €.

Quels sont les autres travaux de voirie réalisés cet hiver ou prévus cette année ? P.D.  : Nous avons terminé le port avec le Quai Daniel Rivaille entièrement repavé et les abords du Yacht Club, que l’on a raccordé au tout à l’égout. En octobre, débuteront les travaux de la rue du Rempart, entre la Porte des Campani et La Poudrière. Le revêtement va être refait, et des places de stationnement créées. La clôture du camping sera faite au propre et raccordée à la voirie. Nous allons aussi créer un vrai trottoir tout le long, d’1,40  m de largeur. La voie est trop large, c’est une voie à sens unique. La fin des travaux est prévue au printemps 2013.

Quels sont les autres travaux en cours à Saint-Martinde-Ré ?

Vous venez d’étendre le secteur de stationnement payant avec la mise en place de 14 horodateurs supplémentaires, quel est votre objectif ?

P.D.  : La réfection totale de la halle des sports est en cours, la salle sera livrée au collège début octobre pour que les collégiens soient à l’abri cet hiver. La livraison de l’ensemble de la halle est prévue pour juin 2013. Elle aura été remise aux normes, sécurisée, entièrement refaite, avec d’importantes économies d’énergie à la clé, c’était un gouffre financier en termes de fonctionnement. Le financement de ces travaux est assuré conjointement par la Commune, la Communauté de Communes, le Conseil Général, la Région (fonds européen FRIL). Nous avons terminé la réfection des bâtiments du camping, notamment celui abritant les douches et sanitaires, désormais accessibles aux personnes à mobilité réduite. Après l’audit de diagnostic de l’accessibilité de notre voirie pour les personnes à mobilité réduite, nous entamons la

P.D.  : Il s’agit de la seconde phase de l’expérimentation mise en place en 2011 et qui a globalement très bien fonctionné. Il ne s’agit en aucun cas d’un objectif pécuniaire, mais bien de repousser les voitures qui squattaient le centre-ville vers les extérieurs, pour faciliter la circulation et préserver notre patrimoine historique. Les voitures asphyxiaient littéralement le centre-bourg. En 2011 nous avions placé des horodateurs dans l’  «  hypercentre  », places de la République, Aquitaine et Anatole France, les gens se sont en partie rabattus sur les rues adjacentes. Pour protéger les riverains, nous avons mis cette année 14 horodateurs dans ces rues adjacentes. R É

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même chose avec l’aide d’un ingénieur spécialisé pour l’accès aux bâtiments communaux. Nous prévoyons ensuite la programmation de la mise aux normes, qui va nécessiter une négociation importante avec l’Architecte des Bâtiments de France, tant il est vrai que nous occupons des bâtiments historiques. Mais l’accessibilité pour tous est indispensable. L’accessibilité de l’Église par sa porte nord (face aux commerces) est prévue avant fin juillet, un plan incliné en bois avec repères lumineux, réalisé en régie par les Ateliers communaux, sera placé, avec des pierres de seuil pour l’entrée. Nous n’oublions pas la réfection du « petit patrimoine » comme celle du puits du parvis de l’église qui est achevée.

Côté Port, quelles sont les nouveautés ? Le déménagement de l’office de tourisme de l’îlot vers l’avenue Victor Bouthillier s’est passé dans de bonnes conditions, créant de fait depuis son ouverture le 5 juillet un pôle touristique stratégique à l’entrée du port avec le Musée et la gare des bus et navettes. Outre le label « Famille plus » que nous avons déjà, les nouveaux aménagements qui ont été intégrés vont permettre la labellisation « Tourisme et Handicap » pour les quatre handicaps (auditif, moteur, mental et désormais visuel), après l’audit prévu le 19 juillet. L’espace plus grand de ce nouvel office de tourisme animé en saison par 7  personnes propose la grande table numérique, un point Wi-Fi et un espace enfants à part entière. Des toilettes sont proposés au public, ce qui n’était pas le cas auparavant. à l’étage, comme dans le précédent office de tourisme, nous avons aménagé un bureau et une salle de réunion. Un pôle transports a été constitué, au sein même de l’office de tourisme, avec un bureau Kéolis, qui permet d’acheter des tickets et de se renseigner sur les horaires des bus et des navettes gratuites, et un bureau Croisières Inter-îles. Étant un EPIC, nous avons le droit de commercialiser. Ce nouvel emplacement et ces locaux plus spacieux d’1/3 étaient devenus indispensables pour accueillir les 60  000 visiteurs de l’été (soit 1/3 des visiteurs annuels). En cohérence avec le Musée, nous proposons des animations conjointes. Et j’ai fait placer un très beau bac en pierre devant l’office. L’ensemble du quartier a ainsi été refait. Les premières réactions des touristes nouvellement accueillis sont très positives Quant au bâtiment de l’îlot qui a accueilli l’office pendant plusieurs années et qui appartient à la Commune, nous le louerons pour la saison seulement (NDLR : une galerieboutique Mille Sabords dédiée à Tintin vient d’être ouverte), nous avons beaucoup de demandes car il est idéalement situé. Nous le garderons à disposition de la vie permanente hors saison. Enfin, le port ayant été refait, nous prévoyons pour fin 2012 l’extension de la Capitainerie, devenue trop exiguë avec un seul bureau pour trois personnes. Nous allons créer un bureau en élévation, au-dessus de l’atelier. Il s’agit de la poursuite de la modernisation du Port. Le permis sera déposé en juillet. ■ Propos recueillis par Nathalie Vauchez

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zap’arts « SITEs EN SCÈNE » À LA FLOTTE LES VOYAGEURS DU CIEL

PARIS-PANAME à RIV’JAZZ :

Le 5 août, pour la 6ème année consécutive Sites en scène retrouve La Flotte et son spectacle pyromusical annuel. Après les succès d’éditions précédentes mettant entre autres à l’honneur l’Amérique, le héros de Saint-Exupéry, et la chanson française, cette année sera celle des Voyageurs du Ciel.

un parrainage prestigieux !

entraînés par les voix de Corinne Touzet et Allain Bougrain Dubourg dans cette odyssée aérienne. L’aventure du peuple migrateur embrasera le ciel sous la direction du grand Jacques Couturier. Vous regarderez, émerveillés, leur périlleux voyage. Vous deviendrez oiseau, l’espace d’un instant, fendant la voûte étoilée sous l’action de la mélodie. Les images prendront vie, vous irez à la rencontre de cette nature étonnante et fascinante, partager la passion de la LPO. Vous repartirez en emmenant avec vous ces fresques aux tons pastels, leur souvenir vous bercera vers un ailleurs qui flirte avec l’horizon. Rendez-vous sur le port à partir de 22h30 pour une expérience sensorielle unique. ■ Lolita Preneur

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our le centenaire de la Ligue pour la Protection des Oiseaux, la commune et le Comité des Fêtes de la Saint-Laurent, sous l’impulsion de Léon Gendre décidèrent de mettre les oiseaux sur le devant de la scène. Alain Souchon ouvre le bal par une présentation de l’association, avant de laisser la place à ses complices. Imaginez-vous,

Renseignements : 05 46 09 60 13

HOMMAGE à Glenn MILLER : concert unique à ARS-en-Ré le 1er AOûT

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a placette de la mairie d’Ars-en-Ré va prendre les couleurs du swing, le mercredi 1er août à 21  heures, pour accueillir l’Ensemble Vocal Jazz Sextet en concert, pour un Hommage à Glenn Miller. Six grands musiciens : André Beun au saxophone, Philippe Cardot à la trompette et au bugle, Patrice Vignoud au trombone, Gildas Pouyet à la guitare, Pascal Combeau à la contrebasse et Jean-Philippe Beun à la batterie, interpréteront les plus grands morceaux de Glenn Miller, devenu une véritable légende après sa disparition dans la manche, abattu accidentellement avec son avion en 1944 par les forces alliées.

eé lieu h c i Le R Ile de R

Avec ses orchestrations précises et un son reconnaissable entre tous, Glenn Miller est une référence de son temps. Tout le monde a sur les lèvres « Chattanooga Choo-Choo », interprété pour la première fois à la radio, en octobre 1941, titre vendu aux États-Unis à plus d’un million d’exemplaires début 1942. Quatorze morceaux, dont les célèbres Chatta Nooga Choo Choo et In the Mood, seront joués par l’Ensemble Vocal Jazz Sextet. L’entrée est de 10 e par personne et les réservations ont lieu à l’Office du Tourisme d’Ars-en-Ré. Une belle soirée d’été, à vivre dans un cadre acoustique très adapté. ■ Michel Lardeux

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e cœur de Rivedoux va swinguer les  21 et 22 juillet. Riv’Jazz réunit les meilleures formations d’amateurs chevronnés, et une formation professionnelle « Paris Paname » pour deux jazz-sessions chaleureuses et conviviales. Cette année Docteur Jazz a rédigé une ordonnance qui nous soignera efficacement de la morosité et de la météo capricieuse : – Le samedi 21 juillet, à partir de 16h30, vous applaudirez les formations Ruba Jazz et les Improbables, avant d’accueillir dès 20h30 Paris-Paname, formation professionnelle de jazz Manouche chanson swing, composée de deux guitaristes  : Gilles Cunin et André Jorro, et d’un contrebassiste Patrick Manet. Le trio devient parfois un quartet avec le violoniste Mathias Guerry. Les amateurs de swing manouche et de Django Reinhardt seront comblés. À 23 h, rendezvous sur le port pour assister au tirage du grand feu d'artifice sur la mer. – Le dimanche 22 juillet, à partir de 16h30, se produiront les groupes Hal, DS21, Hoct-Opus puis Lazy jazz. Le festival se déroulera, comme les années précédentes, en plein air sur l’Esplanade des boulistes à Rivedoux, avec repli à la salle des fêtes adjacente, en cas de mauvais temps. Petite restauration sur place. Riv’Jazz, le festival qui fait du bien, recommandé pour tout public, jeunes et moins jeunes, avec entrée gratuite ! Venez applaudir sans modération ! ■

REMINERALISEZ-VOUS AVEC LES BIENFAITS DES ALGUES…

Un enveloppement d’algues apporte une reminéralisation du corps, une relaxation et un bien-être… Pour un excellent résultat : - faites un gommage du corps au préalable pour éliminer les cellules mortes et favoriser le passage des oligo-éléments - pratiquez 5 à 10 minutes de sauna avant l’enveloppement pour dilater les pores de la peau Les algues sont chauffées et appliquées en couche fine sur l’ensemble du corps, ce qui a pour effet de décontracter mais aussi de revitaliser et d’hydrater.

La personne est ensuite recouverte d’un film plastique et d’une couverture chauffante afin d’augmenter la sudation et d’optimiser le processus. La durée du soin est de 20 minutes pendant laquelle la chaleur produite ouvre les pores de la peau, qui absorbent alors plus rapidement les sels minéraux, oligo-éléments, protéines et vitamines contenus dans les algues. Venez profiter de ce soin au centre de thalassothérapie Le Richelieu.

Le Richelieu - 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte-en-Ré - Tél. 05 46 09 49 40 14

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zap’arts Et de six pour « L’île aux Livres » ! Aujourd’hui incontournable, le salon du livre du Bois-Plage, imaginé voilà six ans par Stéphane Guillot et Joschi Guitton, se tiendra les vendredi 3  et samedi 4 août prochain. En parallèle aux séances de dédicaces et aux échanges avec les auteurs sur les stands, se tiendront des conférences et des cafés littéraires animés par MarieMadeleine Rigopoulos, chroniqueuse littéraire sur France Inter ; Elisabeth Chavelet, rédactrice en chef à Paris Match ; et par la critique littéraire Karine Fléjo. En clôture de salon, plusieurs prix récompenseront des auteurs. ■ Jean-Pierre Pichot

Pour illustrer cette 6e édition de « L’île aux Livres  », Ré à la Hune a choisi de rendre hommage à l’invité d’honneur du salon : Charles Aznavour (Dans le petit bois de Trousse Chemise…), et à une romancière ayant des affinités dans l’île de Ré et dont le dernier ouvrage connaît un important succès en librairie : Kéthévane Davrichewy.

Kéthévane Davrichewy Wespieser). Un troisième roman unanimement salué par la presse et qui s’avère déjà être un succès en librairie.

Kéthévane Davrichewy est née à Paris en 1965 dans une famille originaire de Géorgie. Ses souvenirs sont pour beaucoup liés à ce pays dont sont originaires ses grandparents. « Après l’exil qu’ils ont vécu, il y a encore aujourd’hui dans la famille des traditions conservées, ainsi, des repas où l’on chante et où l’on danse, un bonheur à vivre qu’on voudrait immuable ». Après des études de lettres modernes, de cinéma et de théâtre, Kéthévane Davrichewy sera durant des années journaliste et pigiste. En parallèle, elle élabore des scénarios de films et écrit même des chansons. Bien que travaillant dans la presse jeunesse, elle publie en 2004 son premier roman pour adultes, Tout ira bien (éditions Arléa). Suivra en 2010, un second roman couronné de plusieurs prix, La Mer Noire (éditions Sabine Wespieser), qui la replonge dans la mémoire familiale. Deux ouvrages qu’elle présentera et dédicacera sur son stand de « L’île aux Livres » en plus de son petit dernier paru en janvier 2012, Les Séparées, (éditions Sabine

« La vie n’est qu’une longue perte » Avec Les Séparées, Kéthévane Davrichewy signe un roman à deux voix sur deux femmes qui ont été amies d’enfance, Alice et Cécile, et qui se sont perdues. Elle explore d’une manière délicate la mémoire et le deuil d’une relation. «  On se remet d’une rupture amoureuse, jamais d’une amitié brisée ».

Dialogues intérieurs Trente ans plus tard... Cécile est clouée dans une chambre d’hôpital, après un accident de voiture, Alice est en train de quitter son mari, ses enfants sont grands. Elle ne voit plus Cécile, mais Alice pense à Cécile, et Cécile pense à Alice. En suivant ses deux héroïnes pendant presque trente ans, Kéthévane Davrichewy décrit également le temps qui passe, la société française, la drogue, les années sida et toutes les musiques qui racontent une vie de famille française.

souvenirs d’une vie

À 87 ans, Charles Aznavour continue de mener ses passions tambour battant. Ainsi, dans D’une porte l’autre, paru le 1er septembre dernier aux éditions Don Quichotte, l’artiste raconte les textes et les auteurs qui ont marqué sa carrière. On y découvre notamment comment le jeune Charles allait chercher ses conseils de lecture auprès d’un certain Jean Cocteau. Grand amoureux des textes, Charles Aznavour rend ici hommage à l’écriture et pose, après 60 ans de carrière, un regard nostalgique sur son parcours. Sans jamais prononcer le mot « adieu » ! Autodidacte, Charles Aznavour conjugue amour de l’écriture et passion des mots avec une belle gourmandise. «  Quand j’écris une chanson d’amour, ce n’est pas en pensant à quelqu’un mais aux phrases que je vais dire  ». Aujourd’hui encore, il continue de chercher à surprendre, sans pour autant vouloir coller spécifiquement à l’actualité. «  On m’a demandé si ma chanson L’instinct du chasseur avait été inspirée par l’affaire DSK, alors qu’elle avait été écrite avant  », s’amuse-t-il, pas mécontent de brouiller les pistes. Charles Aznavour est toujours parti du principe que la chanson avait un devoir d’honnêteté, quitte à bousculer la bienséance.

Aznavour toujours (EMI) ; D’une porte l’autre, éd. Don Quichotte, 168 p., 14,90 €.

« L’ÎLE AUX LIVRES » Complexe polyvalent du Bois-Plage Rue de la Glaciere (face au marche au centre du village) Horaires d’ouverture : 9h30 – 12h30 / 15h00 – 19h00 Liste des auteurs, liste des conférences et cafés littéraires, liste des prix décernés sur :

www.ile-aux-livres.fr t

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Charles aznavour

La formule reste inchangée

idélité de l’événement au Bois-Plage, mais aussi fidélité des deux organisateurs à une philosophie qui prône l’égalité parfaite entre auteurs locaux et régionaux, et auteurs de renommée nationale ou internationale. Cette marque de fabrique du « tous ensemble », où tous les auteurs se côtoient, déjeunent ensemble, se montrent proches de leur lectorat aussi bien lors des séances de dédicaces que dans les travées du salon, expliquent sans doute les raisons d’un succès qui n’a cessé de croître au fil des ans, non seulement auprès du public mais également auprès des auteurs eux-mêmes. Marraine et parrain depuis 2007, si Madeleine Chapsal et Patrick Poivre d’Arvor ont largement contribué au développement et au rayonnement du salon dans l’hexagone, « L’île aux Livres » ne saurait exister sans le dévouement des nombreux bénévoles qui l’accompagnent durant ces deux journées.

Charles Aznavour dédicacera ses livres samedi 4 août de 9h30 à 12h30

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Clémentine Célarié dédicacera ses livres samedi 4 août à partir de 11h30 et toute la journée

Les Séparées de Kéthévane Davrichewy, Sabine Wespiesr Éditeur, 181 p., 18 €.

Les figurines ont leur livre des composantes socioculturelles ainsi que les personnalités les plus représentatives de la vie permanente maritaise…  «  la vraie vie au cœur du village de Sainte-Marie ». Vendredi 29 juin était présentée à La Noue, la brochure souvenir de 68 pages intitulée « Le petit livre des Maritais  » dans laquelle chaque figurine photographiée par JeanMichel Guinot est accompagnée d’un petit texte de Philippe Gouble, président de l’association. Une belle initiative signée Jean-Charles Lievens, dont les 200 exemplaires du premier tirage, édités à compte d’auteur, seront disponibles à la vente (18 €) tout le mois de juillet à la Presse d’Antioche. Les bénéfices étant reversés ultérieurement à l’association. ■ Jean-Pierre Pichot

Présentation de la brochure avec de gauche à droite : Gisèle Vergnon , Philippe Gouble , Jean-Charles Lievens et Mireille Baqué

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ées d’une idée de Marie-France Giessner, «  Les Figurines maritaises » sont une œuvre collective des membres de l’association «  Ile Arts et Culture  ». Réalisées en terre cuite peinte, elles représentent l’ensemble

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zap’arts programmation à La maline Lundi 23 juillet – 21h Glory Gospel Singers Après des tournées internationales couronnées de succès ces dernières années, les Glory Gospel Singers de New-York font à nouveau le «  grand saut à travers l’Atlantique  » pour vous enthousiasmer avec des chansons inoubliables, vives et expressives. Avec un professionnalisme de très haut niveau, les Glory Gospel Singers démontrent la vivacité unique de la culture des églises noires américaines. Adhérent : 15 € / 10 € Non adhérent : 20 € / –26 ans : 15 €

© EPP – Sébastien Rabany

show » ! La maturité lui va bien. Dans ce nouveau spectacle, la pétillante «  Dame en Rouge » revient plus mordante que jamais pour croquer à pleines dents dans l’actualité. Durée du spectacle : environ 90 mn sans entracte Adhérent :   30 € / 25 € Non adhérent : 35 € / –26 ans : 30 €

Vendredi 27, samedi 28 et dimanche 29 juillet – 21h : Anne Roumanoff présente « Anne Rou[ge]manoff » – Nouveau spectacle

Vendredi 3 août – 21h Airnadette « La Comédie Musiculte »

Air comédie musicale Airnadette, le plus grand airband de la galaxie, débarque aujourd’hui avec la 1ère Air comédie musicale.

Anne Roumanoff, « la sociologue du quotidien », nous livre son nouvel opus. Un tout nouveau « One woman

Entièrement créée à partir de répliques cultes et de chansons « préférées », cette comédie musicale est un véritable condensé d’énergie, d’humour et de rock’n’roll ! Adhérent : 15 € / Non adhérent : 20 €

Jeudi 9 août – 21h Carmen Maria Vega

Chanson Carmen Maria Vega dynamite la chanson française ! Sur scène, entourée de ses musiciens, elle transmet avec rage, humour et tendresse des chansons à son image faites de textes incisifs et de refrains percutants. De sa belle voix inclassable et avec son charisme exceptionnel, elle séduit autant qu’elle bouscule. Adhérent : 15 € / Non adhérent : 20 €

Happy Birthday for your 20 years in Ré...

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eaucoup de personnes hésitent quant à savoir quel est son prénom : Philippe ou Stanislas ? Mais me direz-vous, tout ça c’est voulu, c’est pour tromper l’ennemi, c’est pour passer incognito. « Incognito, incognito, vous avez dit incognito ? »… bien pas si incognito que ça, car depuis 20 qu’il sévit sur l’île, Rétais et touristes ont fini par le  «  débusquer » !

Stanislas (de son nom) qui, après des saisons à SaintMartin et à Val d’Isère a finalement choisi de s’implanter dans l’île de Ré, et c’est aussi toute une équipe qui n’a cessé de croître au fil des ans. Mais Incognito, ce sont également 113 000 pellicules et 181 kilomètres de film, soit 4 millions de photos  ; 1  450 mariages dans toute la France  ; le passage au numérique en 2001 ;

Au fait, Incognito, c’est quoi ? C’est d’abord un boss, Philippe (de son prénom)

150 sites créés/hébergés (création Agence Web en 2002) ; 258 salariés en 25 saisons  ; 11 225 clients sur Tirage-Photo.com (créé en 2009) ; 185 749 photos tirées et postées via Tirage-Photo.com. Tout cela valait bien une fête mercredi 4 juillet dernier, et quelle fête ! ■ Jean-Pierre Pichot

Le clin d’œil de JPP Juillet 1982... Les Stones donnaient leur premier vrai concert en public... 50 ans déjà. J’y étais. Un fan.

RÉ-ANIMÉE Cet été toutes les communes de l’Île de Ré se mettent en quatre pour offrir des spectacles divers et originaux à la population locale et touristique. Tour d’horizon des tendances de l’animation rétaise de l’été 2012. fera faire une escale en Polynésie à la rencontre des Vahinés. Rivedoux finira l’été sous le soleil, avec un festival de danses aux origines américaine et caribéenne.

Le groupe de Zlap

Un jour, une animation Le Tour du Monde de Ré

La commune de La Flotte organise une animation quotidienne durant toute la saison. De multiples concerts, des chants de marins, du cabaret, du rockabilly, des spectacles pyromusicaux, de la comédie musicale, et j’en passe, cet été le village se veut festif avant tout. N’hésitez pas à y passer une soirée.

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ette année l’Île de Ré arbore les couleurs de plusieurs contrées éloignées. Le Bois-Plage vous fera voyager avec « ses soirées » entre la Nouvelle Calédonie, le Costa Rica, la Bolivie, avec une escale en Irlande le temps d’une danse. Rivedoux avec sa soirée tropicale va résonner au son de la musique créole. Tandis que Loix emmènera ses invités sur la péninsule ibérique, et la Flotte leur

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Fashion summer Les défilés sont indéniablement la tendance du

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moment. Lors de Fashion Night à Loix, La Flotte et Saint-Martin, ils s’approprient le pavé pour présenter des modèles de créateurs. Ils s’accompagnent de concerts, et de marchés nocturnes pour les modeuses inconditionnelles. Et encore plein d’autres animations, vous trouverez votre bonheur entre les multiples concerts classique, jazz ou encore gospel, les festivals, et les spectacles de music-hall. Sans oublier la projection en plein-air de Saint-Martin et le théâtre-apéro de Loix à ne surtout pas manquer. Cet été, sortez ! ■ Lolita Preneur

Renseignements : www.iledere.com


zap’arts Le parc de la Barbette à Saint-Martin-de-Ré accueillera du 27 juillet à 15   heures jusqu’au 29 juillet à 19 heures, la deuxième édition du Festival BD : Bulles de Ré. Sous le chapiteau de cirque retrouvez vos auteurs, dessinateurs et scénaristes préférés

succès de la BD de ces quinze dernières années, se dévoilera. Venez le découvrir sous le chapiteau. À 18 heures, Causerie Tintinophile : « Tintin et les traductions » avec Claude Braud. Dimanche 29 juillet à 15 heures : Concours de déguisements enfants et adultes, pour entrer dans la peau de vos personnages préférés. À 18 heures : Vente aux enchères de dessins originaux de chaque auteur, au profit de la LPO. En présence d’Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO, des dessins originaux de chaque auteur seront mis en vente aux enchères au profit de la Ligue de Protection des Oiseaux. À cette occasion, Charb’, rédacteur en chef de Charlie Hebdo, dédicacera la BD « Du goudron et des plumes  » éditée en partenariat avec la LPO. Les nombreux amateurs de bandes dessinées, vacanciers et rétais, ont déjà inscrit en gras, dans une grosse bulle, les dates de cette deuxième édition... à ne pas manquer ! ■

Parrain incontournable du festival, Crisse sera entouré de : Achde, Jacques D. Portes, Dany, Erroc, Didier Poli, André Chéret, Nicolas Mitric, Jenfevre, Yannick Corboz, Vuillemin, Rodrigue, Olivier Grenson, Keramidas, Turk & De Groot, Luc Turlain, Blanco & Perrin, Charb’, Le Fab, Nicolas Tabary, Pierre Alary, Thomas Duranteau, Moguerou... qui dédicaceront leurs ouvrages tous les jours.

Le programme du festival De nombreuses expos et animations pour petits et grands sont prévues tout au long du week-end : Vendredi 27 juillet – ouverture à 15 heures : Expo photo du bagne Saint-Martin à Cayenne. Pour les enfants, la Troupe Ophidie Circus présente des animations pendant tout le festival. Samedi 28 juillet à 11 heures : « Un invité mystère se dévoile ! » Parmi la pléiade de dessinateurs et scénaristes renommés, l’auteur d’un des plus grands

Michel Lardeux

« Musique en Ré », 25 ans déjà ! Musique en Ré, c’est un quart de siècle au service de la musique classique dans l’île, cela, précise son organisateur, Kamiar Kian, « grâce à l’aide active des élus de la Communauté de Communes de l’île de Ré qui nous font confiance, qui connaissent notre détermination à présenter un festival de très haute qualité et notre rigueur financière quant à l’utilisation des subventions allouées ».

P Etienne Péclard, le régional de l’étape !

our cette 25e édition, du 16 au 27 juillet 2012, Musique en Ré reçoit, comme chaque année, de grands musiciens, soutiens et amis du Festival, qui se produiront à l’occasion de quatorze concerts dont cinq sont gratuits et programmés en plein air.

Etienne Peclard, etc.), tous des solistes d’exception, pour interpréter ensemble neuf chefs-d’œuvre d’Antonio Vivaldi choisis parmi les concertos et sonates. • Loix, jazz, classique, inspirations contemporaines et musiques du monde s’entrecroiseront dans un programme sans frontières proposé par deux artistes d’exception : François Salque au violoncelle et Vincent Peirani à l’accordéon. Deux autres concerts « Trésors de la musique classique  » seront proposés, l’un sur la place l’église du Bois-Plage avec carte blanche donnée à Laurent Korcia, le second sur la place de l’église d’Ars avec cette fois, carte blanche laissée à Marc Coppey. Six concerts en églises seront également proposés, où de grandes pages de la musique classique seront interprétées par tous ces grands musiciens : • Symphonies nos 5 et 7 de Beethoven • Concertos pour violon de Paganini, Brahms, Tchaikovski, Mendelssohn • Concertos pour violoncelle d’Elgar et de Schumann, etc.

• La place de la République à Saint-Martin-de-Ré sera le décor de l’opéra de Bizet, Carmen, une des œuvres les plus jouées au monde. Quatre grands chanteurs interpréteront cette œuvre, accompagnés par l’orchestre symphonique du festival. • Sur le port de La Flotte, Régis Pasquier invitera ses amis (Patrice Fontanarosa, Roland Pidoux, Laurent Korcia,

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© Peggy Landon

2ème FESTIVAL BD de l’ile de Ré  : les francofolies «  Bulles de Ré  »

Le Village Franco Fou

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ercredi, premier jour, l’ambiance festive est là. Les traditionnels camelots ont investi le cours des Dames, les formations musicales foisonnent sur le vieux port et dans les bars, tout le centre de La Rochelle s’ordonne, pendant ces quelques jours autour de la manifestation. La foule déambule sur le port passant d’un style musical à l’autre, chanson française, reggae, reprise de tubes à la mode, rock... la musique dans toute sa variété est représentée. On voit les enfants s’essayer au break dance, imitant la troupe de danseurs accompagnant un des groupes posté là pour l’occasion. Ou encore s’émerveiller devant les acrobates effectuant des figures aériennes à l’aide de leur bascule installée près de la grosse horloge. Il y a également le passage obligé par la scène gratuite du village FrancoFou, où l’on rencontre aujourd’hui les talents de demain. On assiste aux représentations des artistes lauréats du concours Jeunes talents SFR, et à celles des petits protégés de plusieurs lieux de diffusion emblématiques de grandes villes françaises. On découvre ces nouveaux artistes, cette nouvelle scène française pleine de promesses. En rejoignant les Minimes on pouvait apercevoir l’habituel public « non officiel » profitant du spectacle de la Grande Scène depuis l’avant-port. Encore une très belle édition. ■ Lolita Preneur

Renseignements : www.francofolies.com

Un concert, plus particulièrement jeune public, présentera les deux œuvres contées « Pierre et le Loup  » et « L’histoire de Babar ». Et, comme le veut la tradition, les élèves de l’Académie offriront au public deux concerts gratuits. ■ Jean-Pierre Pichot

Régis Pasquier, Patrice Fontanarosa et Laurent Korcia

Contact Musique en Ré : 06 80 07 74 20 ou 05 46 09 06 30 Site : www.musique-en-re.com

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sports à la hune À VOS MARQUES, PRÊTS, COU-RÉ Le 21 juillet, Les 15 km de Saint-Martin, que l’on ne présente plus !

Le 5 août, Les Foulées Ré’thaises de 10 à… 77 ans ?

L’institutionnelle course de Saint-Martin fête ses 29 ans. Son tracé traversant les communes de Saint-Martin et La Flotte est une des raisons de sa renommée. Son parcours dans Saint-Martin vous fera découvrir quelques uns des hauts lieux du village. Vous côtoierez l’illustre Hôtel de Clerjotte et arpenterez la citadelle de Vauban avant de rejoindre La Flotte par un chemin en bord de mer. Vous trouverez également cette année, un stand « hydratation » créé avec Danone, partenaire de l’événement.

Troisième édition d’une course qui se veut avant tout familiale. Les trois parcours proposés, respectivement de deux, cinq et dix kilomètres, rendent la compétition accessible à toutes les générations. Son tracé à travers le village du Bois-Plage vous emmènera, après un passage dans les bois, jusqu’au cœur des vignes rétaises. Dans la continuité de l’esprit convivial de l’événement, l’animation est assurée par des membres du stade rochelais ainsi que leur mascotte, et un repas où tous se mêlent est organisé à la fin de la manifestation.

www.saint-martin-de-re.fr Mme Pascale Guillon : 06 78 13 97 81 ou Mme Sylvie Voisin : 06 32 37 57 62

© Les foulées Réthaises (Association 15 km de la mer)

© Les 15 km de Saint-Martin

L’Île de Ré offre aux sportifs deux courses pédestres ayant chacune leurs spécificités, mais qui sauront ravir les compétiteurs tant par la qualité des parcours que leur beauté.

Toutes deux disposent de points de ravitaillement, bénéficient de la présence d’un médecin, d’une équipe de secours  ; et offrent le passage du pont aux trois cents premiers inscrits. Vous pouvez vous inscrire sur place le jour de la compétition avec un certificat médical. Un grand merci aux bénévoles sans qui tout cela ne pourrait être possible. ■

www.foulees-rethaises.com M. Ludovic Glaziou : 06 17 98 82 51

Lolita Preneur

Un obus actif a refait surface à Ars-en-Ré Cet obus allemand datant de la seconde guerre mondiale a été trouvé le 11 juillet, sur les marais de la Prise du Grand Garçon à Ars en Ré.

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e service de déminage de La Rochelle a dû intervenir pour évacuer les promeneurs, placer l’obus en caisson d’isolation, et le faire exploser en lieu sûr. Car l’obus avait encore son ogive. Le propriétaire a eu des sueurs froides, mais après que tout se soit bien terminé, il disait avec un humour noir : « Ce n’est pas spectaculaire mais l’île de Ré peut exploser avant d’être noyée ! ». Car il avait participé la veille au soir à la grande réunion publique organisée justement à Ars par le Président de la CdC et des Maires du Canton Nord, très alarmistes sur les risques d’inconstructibilité notamment sur le canton nord (lire pages 6 et 7). Agent immobilier, il est donc particulièrement concerné comme ses confrères par le sujet. ■

auté de Communes

Le Coin de la Commun

REUNION PUBLIQUE S U R L’ AV E N I R DES COMMUNES DU CANTON SUD Lionel QUILLET

Donner pour sauver des vies...

Président de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré

Les besoins en sang sont toujours là et plus nombreux (maladies ou accidents). Venir donner, c’est sauver des vies. JUILLET 2012 – de 9 h 00 à 13 h 00

Ainsi que les Maires

août 2012 – de 9 h 00 à 13 h 00

Jeudi 19

LOIX – Salle des Fêtes

Mercredi 1

Vendredi 20

LA COUARDE – Salle des Associations

Jeudi 2

LES PORTES – Salle des fêtes

Lundi 23

LA FLOTTE – Base nautique

Vendredi 3

ARS EN RE – Salle des Fêtes

Mercredi 25

SAINTE MARIE – Salle des Mariages

Lundi 6

LOIX – Salle des Fêtes

Jeudi 26

RIVEDOUX – Salle des fêtes

Mardi 7

LA COUARDE – Salle des Associations

Lundi 30

LE BOIS – Salle Polyvalente

Jeudi 9

LA FLOTTE – Salle Base Nautique

Mardi 31

SAINT MARTIN – Salle des Fêtes

Vendredi 10

SAINTE MARIE – Salle des Mariages

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SAINT CLEMENT – Salle Polyvalente

vous présentent l’avenir de vos communes  :

• Défense des côtes

• Plan de Prévention des Risques Naturels (PPRN) • Schéma de Cohérence Territoriale (SCoT) • Inconstructibilité

Informations sur les dons :

Amicale des Donneurs de Sang Bénévoles de l’Île de Ré Alain Seret : 05 46 09 43 47 18

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Le mardi 31 juillet 2012 à 19h30 au gymnase du Bois-Plage en Ré

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jeunes sportifs rétais ▲

y’a pas que le sport dans la vie, y’A...

Félix Michon

« Après le père Jean-Luc qui, après Athènes et Pékin, sera de nouveau présent en tant que jaugeur aux Jeux Olympiques de Londres, et la fille Pernelle qui, oriente toute sa préparation pour être sur le plan d’eau des J.O. de 2016 à Rio, dans la famille Michon je voudrais le fils, Félix ». Depuis combien de temps es-tu installé dans l’île ? Et pourquoi l’île de Ré ?

Félix Michon

Quand on voit tout le partenariat qui gravite autour du sport de haut niveau, comment envisages-tu ton avenir dans ce sport ?

J’avais, je crois, un mois quand je suis arrivé dans l’île en 1997, à Sainte-Marie tout d’abord, puis au Bois-Plage où nous sommes toujours. J’ai 15 ans aujourd’hui…je pense que le calcul est facile à faire  ! Sinon, pourquoi l’île de Ré ? Je pense qu’on ne m’en a pas laissé trop le choix !… et si j’avais à choisir aujourd’hui, je confirmerais celui de mes parents pris voilà quinze ans.

Quel(s) conseil(s) donnerais-tu à ceux et à celles qui souhaiteraient pratiquer la voile ?

Vu mon statut actuel, je ne peux pas parler de partenariat. Disons que la seule aide que je reçois, notamment en matériel, émane de mon club, sinon, pour tout le reste, mes parents sont derrière. Mon avenir dans la voile ?… Mon objectif immédiat se limite à obtenir de bons résultats dans ma catégorie des 15/16 ans, cela déjà au niveau national. Lors de la finale régionale de Laser 4.7 disputée

Comment parviens-tu à gérer ta vie de lycéen avec la pratique de la voile, désormais à haut niveau ?

Pour le moment, en ce qui me concerne, on ne peut pas encore réellement parler de haut niveau…j’espère…dans quelques années. A partir de la prochaine rentrée je serai en classe de seconde à Saint-Exupéry. Certes, j’aurais pu intégrer la filière Sports-Études, mais je préfère continuer à m’entraîner les week-ends avec mon club, le SNO Nantes (dans lequel mon père et ma sœur sont également licenciés), ainsi qu’avec mon père, face à Rivedoux, où d’autres lasers naviguent également. Donc, Félix Michon sur l’eau en Laser 4.7 rien de trop perturbant pour ma scolarité mis à part le fait qu’il pourra y avoir durant l’année quelques journées de cours, mais très à La Baule les 2 et 3 juin dernier, ma place de peu, qui risquent de sauter en raison de ma second m'a ouvert la qualification pour participer participation à des différentes régates, tant en au prochain Championnat de France, fin août au France qu’à l’étranger. Havre. Cette régate additionnée à toutes celles de l’année 2012 m’aura permis d’être Champion de Ligue. Sinon, mon avenir proche avec l’équipe des Pays de Loire, c’est aussi en juillet les Jeux Atlantiques qui vont réunir tous les pays de la façade atlantique et toutes les régions françaises de l’Arc Atlantique. Viendront ensuite, dans le courant de la deuxième semaine d’août les Championnats d’Europe, en Autriche.

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De commencer tôt, vers l’âge de huit ans. Très souvent, on commence à goûter à la voile lors de stages d’initiation en primaire. Déjà, là, on sait si on aime ou on n’aime pas. Pour ceux qui aiment, le mieux est ensuite de poursuivre par un stage d’été. Il fait beau, c’est cool, sympa, et en général on y acquiert de bonnes bases. Mais qu’on se le dise, pour pratiquer la voile, il n’y a pas d’âge pour s’y mettre ! Car il n’y a pas que la voile « compétition », il y a aussi la voile « plaisir ».

Dans un tout autre genre… qu’aimes-tu le plus dans l’île ? Et bien sûr, qu’aimes-tu le moins ? Le fait de vivre à deux pas de l’océan, de pouvoir me rendre à la plage à vélo ou à pied. Et ce pas forcément pour y pratiquer mon sport, mais simplement pour aller m’y baigner ou bien encore faire un peu de surf quand le vent le permet. Ce que j’aime le moins… bien comme beaucoup de résidents permanents, le grand rush estival.

Quel est le lieu que tu préfères par-dessus tout dans l’île de Ré ? En fait, j’en ai deux : le sable blond de la plage de Gros Jonc au Bois-Plage, et le glacier La Martinière sur le port de Saint-Martin !

Et enfin, quelle est la question que tu aimerais que l’on te pose et que nous ne t’avons pas posée ? Aïe ! Je ne m’attendais pas à celle-là. Ça ne va pas être très original, mais disons, « en dehors de la voile, quelles sont tes autres activités, tes hobbies ? ». J’adore le cinéma, en particulier tous les films de science-fiction et d’aventure. Je lis également beaucoup, littérature, BD. Et en dehors du milieu aquatique, je pratique un autre sport : le beach-volley, aux Gollandières. Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

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