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L e J o u r n a l G r a t u i t d e l’ î l e d e R é
Ambiance, ambiance ! L’île de Ré regorge de talents et de personnalités, elle vit toute l’année, et nombreux sont les Rétais d’adoption qui ont fait un choix de « qualité de vie » en venant poser leurs valises sur cette terre insulaire, fuyant le stress des grandes villes. Bien sûr « la Saison » est toujours très attendue et l’île vit largement grâce à ses activités touristiques qui représentent directement ou indirectement autour de 80 % de son économie. Ainsi en quelques jours, la population est-elle presque multipliée par 10, passant de 18 000 habitants à environ 150 000 personnes, bien que quiconque ne soit en mesure de chiffrer précisément cet afflux, qui reste très ponctuel. Certains voudraient ainsi que l’île de Ré soit pensée et pilotée pour « limiter la capacité d’accueil », au nom de la préservation de son environnement, tandis que d’autres leur rétorquent qu’une fréquentation certes très dense un mois par an ne justifie pas de « figer dans le marbre » l’avenir de la vie permanente de l’île de Ré. Ambiance donc entre certains habitants « pro vie permanente » et certains « environnementalistes » accusés de ne vivre sur l’île de Ré qu’en pointillés, une partie de l’année, et de ne pas s’intéresser à sa vie active et sociale. Les amalgames sont parfois rapides, car pour une poignée d’environnementalistes « purs et durs » et d’ « actifs » intransigeants, la plupart sont mesurés et dans une logique de développement durable, c’est à dire équilibré autour des trois piliers économique, social et environnemental. Loin de ces préoccupations « réto-rétaises », les médias nationaux eux, surfant sur la « marque île de Ré », publient chaque année en haute saison un « Spécial île de Ré » qui n’est pas toujours à la hauteur de l’image que les amoureux de l’île – habitants ou vacanciers – aimeraient partager. Même si certains « dossiers » méritent d’être lus et qu'ils regorgent de bonnes adresses mettant en avant les professionnels rétais. Notre forte présence sur les grands évènements de l’été tels le festival « Bulles de Ré » ou encore le salon « L’île aux Livres » nous permettent de mesurer combien Ré à la Hune est apprécié par tous, habitants et vacanciers. Dans ce nouveau numéro, nous invitons nos lecteurs à passer de sujets d’été agréables à des dossiers plus « lourds », parce qu’il en va ainsi de la vie rétaise… ■ Nathalie Vauchez
la magayante LA TOUR PREND GARDE ! Au bistrot du port, on ne parle que de ça ! La question circule autour du zinc: l’as tu vue ?
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obert est dans tous ses états : je la vois depuis la route du Défend, quand je vais de Sainte-Marie à Rivedoux par les vignes, dans la bosse après le Grand-Pré, à hauteur du phare de Chauveau. Moi, dit Roger, je la vois depuis le chemin du Douanier, entre La Flotte et Saint-Martin, qui se détache au dessus de l’anse de l’Arnérault ! Alors les gars, dit le grand Dédé, là ou elle marque le paysage, c’est depuis la plage sud de Rivedoux. Elle dépasse la hauteur du silo à grain et il y en a une deuxième qui grandit à côté !
De source sûre, dit Mr Alcide, toujours informé, il y aura d’autres tours sur ce site. Et quand elle vont cracher leurs poussières toxiques, on en reparlera ! Vous m’inquiétez, dit un estivant accoudé au comptoir pour l’apéro. De quoi parlez vous ? Eh bien, de la cimenterie en construction au port de La Pallice, dit Roger. Maintenant, tout le monde peut voir ce décor industriel controversé aux portes de l’île de Ré ! On rigole, on picole avec modération, dit Roger, mais on ferait mieux de lancer un grand concours ouvert à tous les peintres et taggeurs de talents ! Comme pour les châteaux d’eau, dit le grand Dédé, on pourrait peindre les tours en bleu avec des mouettes en décor. L’idée est lancée ! Vous pouvez rire de tout, dit Mr Alcide un peu fâché, mais
Ré à La Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing 19 avenue de Philippsburg – BP 43 – 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 00 09 19 - Fax : 05 46 00 09 55 Mail : realahune@rheamarketing.fr
beaucoup s’en inquiète et s’oppose à cette exploitation. Par vent d’est et sud-est, écoutez moi bien Roger, Robert et Dédé, vos jardins rivedousais seront tout blancs ! Et va falloir apprendre à faire les vitres tous les jours ! Sans parler des fonds marins, qui au fil du temps se recouvriront d’un dépôt poussiéreux. Tu parles d’un parc naturel marin ! surenchérit Gégé, un ancien pêcheur, j’ai connu une situation semblable au Havre, quand je naviguais. En refermant la porte du bistrot, Robert lance à la cantonade : Je dessinerai bien un âne géant, en me servant de toutes les tours ! Plus qu’un décor ce serait un véritable symbole! On n’a pas fini d’en causer ! ■ Michel Lardeux
Directrice de la Publication. .. Nathalie Vauchez Maquette, mise en page............ Peggy Landon Rédaction, photos........................... C atherine Bréjat - Jean-Pierre Pichot - Michel Lardeux Nathalie Vauchez - Lolita Prieur - DR Dessins...................................................... Philippe Barussaud
Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.
Régie publicitaire ........................... Tél : 05 46 00 09 19 - rhea@rheamarketing.fr Imprimeur . ........................................... Imprimerie Mingot Dépôt légal initial ........................... Décembre 2007, puis à chaque parution. N° ISSN 1961-6147
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l’Île aux livres 2012 Incontournable ! Avec la tenue de sa 6ème édition, vendredi 3 et samedi 4 août, « L’Île aux Livres » parrainée par Madeleine Chapsal et Patrick Poivre d’Arvor poursuit sa belle aventure du fait que cette manifestation soutenue par la commune du Bois-Plage, la Communauté de Communes de l’île de Ré, le Lions Club et Île de Ré Tourisme, a su faire preuve de la part de ses organisateurs Stéphane Guillot et Joschi Guitton, de sérieux, de professionnalisme et fédérer autour d’elle aussi bien les partenaires institutionnels que certains intérêts privés. Bienvenue au pays des livres Comme chaque année, amoureux de la littérature, curieux, sont venus en très grand nombre, ils étaient plus de dix mille pour partager ces deux journées de rencontre avec la centaine d’auteurs participant à ce rendez-vous estival désormais incontournable. Si l’invité d’honneur, Charles Aznavour et la très médiatique Clémentine Célarié ont de par leur présence attiré « la foule » aux heures de dédicaces, il n’y eut guère de temps morts et, la plupart des visiteurs qui ont emprunté les travées du salon sont repartis avec un ou plusieurs ouvrages sous le bras prouvant ainsi la bonne santé du livre, sa belle résistance face aux nouvelles technologies. Partenaire du salon depuis l’origine, « Ré à la Hune », le journal gratuit de l’île de Ré, mais aussi le nouveau magazine féminin « f’Âmes » ont rencontré un franc succès (3000 exemplaires pris en main et emportés en deux jours).
la philosophie de la manifestation voulue par l’association « L’Encre et la pierre » a été respectée avec la présence des auteurs régionaux et rétais : Jean-Pierre Bonnet, André Diedrich, Chantal Crestant, Robert Béné, David Canard, Hervé Roques, Allain Bougrain-Dubourg, etc. Les débats et cafés littéraires qui se tinrent parallèlement au salon furent également très fréquentés, en particulier « David Servan-Schreiber » avec Madeleine Chapsal et la maman de David, « Le rôle des médias en politique » avec Laurent Binet, Eric Fottorino, Colette Chaignaud, PPDA, etc. Deux journées qui furent très riches culturellement parlant mais sur lesquelles planèrent les ombres de plusieurs disparus : David Servan-Schreiber, Bernard Giraudeau et Alexandre Brunner. Une journée de samedi qui s’est achevée par le tirage d’une tombola et par la remise de cinq prix. ■ Jean-Pierre Pichot
Partage des genres et horizons différents Si cette année encore tous les genres littéraires étaient représentés par des auteurs majeurs tels Philippe Dessertine, Kéthévane Davrichewy, Eric Fottorino, Michel Godet, Vénus Khoury-Ghata, Jacques Le Divellec, Gonzague Saint Bris, etc.,
Susan Freddi Née de parents italiens originaires de Reggio Emilia, « là où l’on fait la meilleure cuisine d’Italie », Susan Freddi, au travers de son romancuisine « I ncognito », propose à ses lecteurs un véritable opéra des sens. « Ma passion, c’est de recevoir chez moi, de façon originale, intime (pas plus de huit convives à la fois). Ma recette, je l’explique en cinq actes dans ce livre. On est loin du concept restaurant où le chef reste la plupart du temps derrière ses fourneaux et donc dans l’impossibilité de partager avec ses clients ». Avec une pincée d’amour, deux autres de passion et d’originalité, le tout saupoudré d’une touche d’humour, les dîners à thèmes de Susan débutent toujours les yeux bandés, sans présentation pour les invités. à charge pour eux de se découvrir, de se reconnaître progressivement, avant de passer « aux choses sérieuses », le repas. « Incognito », un ouvrage qui se pare d’un graphisme audacieux et sensuel… à dévorer de suite ! « Incognito » de Susan Freddi, photos de Peter Coles, aux éditions 1973. 54 pages. 25 €.
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Raymond Pechereau
« Père de la fonction publique territoriale » Né à Triaize, ancienne île du golfe des Picton, Raymond Pechereau fut l’un de ces instituteurs de la République, un vrai, du temps où existaient encore les Écoles Normales. Élu maire de Bourgneuf en 1965, il accomplira trois mandats. Il découvrira dans la fonction un second métier pour lequel il n’était pas préparé. « Pour y remédier, je me suis formé en juridique, et tout comme moi, j’ai souhaité que mes employés communaux soient également formés ». Pour cela, il rédigera une proposition de loi qui sera transformée par le gouvernement en projet de loi pour devenir loi le 13/07/1972. De là sera créé le CFPC (centre de formation des personnels communaux) devenu CNFPT (centre national de la fonction publique territoriale) suite aux lois de décentralisation de 1982/1984. Aujourd’hui, retraité, Raymond Pechereau, membre de l’AHGPA (association d’histoire et de géographie en Pays d’Aunis) écrit, relatant ses origines de Picton. Dans son ouvrage « Le golfe des Pictons – Petites histoires de terroir », il témoigne avec lucidité des évolutions contrariantes apportées par la nature et l’homme au golfe, recueillant des témoignages tout en laissant aux lecteurs le soin de se faire leur propre opinion. « Le golfe des Pictons » de Raymond Pechereau aux éditions Edilivre. 234 pages. 20 €.
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Le Député Olivier Falorni au Salon
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r r i v é après les discours d’inauguration, il n’a donc pas entendu la petite phrase de PPDA : « Le Lionel Quillet, Olivier Falorni, Patricia Député-Maire, Friou, PPDA et Madeleine Chapsal non pardon le Député, celui qui de façon bien sûr totalement désintéressée… » faisant référence au fameux tweet de Valérie Trierweiler. Arrivé juste après, il est resté toutefois près de 3 heures au salon, faisant le tour des stands, échangeant largement avec les invités, s’attardant auprès d’auteurs de livres historiques. Puis il est revenu le lendemain, déjeuner à la table de PPDA et des organisateurs Joschi et Stéphane, après avoir passé un moment à la table de Charles Aznavour, puis a assisté à la remise des prix en fin de journée. « Je viendrai autant que possible sur ce qui fait la vie rétaise, été comme hiver » nous a-t-il déclaré, ajoutant : « Il s’agit en l’occurrence d’un beau salon, du fait de la qualité des invités et ce qui me plaît est son côté convivial et familial, ainsi que le fort engagement de nombreux bénévoles rétais ». ■ Nathalie Vauchez
Sandrine Monfort La « thrillosophie », vous connaissez ? Bien disons que c’est un nouveau genre littéraire inventé par Sandrine Monfort. Dans la veine thriller, avec une intrigue qui tient le lecteur en haleine, la romancière a trouvé le moyen de faire passer un certain nombre de questionnements philosophiques. Ainsi, dans le polar-philosophique « En proie au temps » qu’elle présentait au salon, l’important n’est pas tant de savoir qui tue, mais de comprendre pourquoi il tue. Sandrine Monfort met tous ses personnages sous tension pour qu’ils se posent des questions sur le temps, le hasard, etc., des questions sur le pourquoi des choses. « En proie au temps » de Sandrine Monfort aux éditions Les nouveaux auteurs. 310 pages. 17,90 €. Prix Femme Actuelle 2012.
l’Île aux livres 2012 « Ils sont venus, ils sont tous là… » pour Charles Aznavour Une heure avant l’ouverture des portes du salon, les fans d’Aznavour faisaient déjà la queue pour être certains de pouvoir l’approcher et d’obtenir une dédicace sur son dernier ouvrage « D’une porte l’autre ». Une séance de signature qui durera plus longtemps que prévu, jusqu’à l’heure du déjeuner pris à l’écart de la foule, en compagnie de son éditrice Jessica Oryszczycz, de son ami de toujours Gérard Davoust et de René Guiton. Les rejoindront plus tard, le député Olivier Falorni et Madeleine Chapsal qui lui demanda s’il se souvenait d’elle, et qui obtint pour réponse « mais bien-sûr… même qu’à chaque fois vous me posez toujours la même question ! Vous savez, aujourd’hui quand je chante sur scène, je sais fort bien que je risque d’avoir quelques oublis, et comme c’est toujours à peu près au même moment, personne ne s’inquiète. Enfin, toujours est-il que j’ai désormais un prompteur au cas où ». Madeleine Chapsal lui avouant qu’elle, elle a oublié ses tables de multiplications, surtout celle du 8 ! « Pour tout dire, je ne retiens pas ce qui ne m’intéresse pas, ce que je trouve inutile ou superflu, je m’en débarrasse, d’où le titre de mon dernier livre, « D’une porte l’autre ». Beaucoup me disent, tu n’aurais pas oublié quelque chose dans le titre ? Bien non. On m’a par ailleurs souvent reproché de faire des fautes
d’orthographe. Alors quand j’écris, en bas de page, je mets tout un tas de lettres. S’il en manque dans mon texte, servez-vous, corrigez par vousmême. Sinon, en matière d’écriture, je suis devenu l’emmerdeur n° 1 de moi-même ». « J ’ a i v u , j ’ a i Marie-Marie offre à l’invité d’honneur Charles Aznavour son portrait entendu, ici même a u B o i s - P l a g e comme lorsque je donne un concert, les gens, le public aux Portes ? J’ai bien sûr déçu ceux qui m’ont posé me remercier. Mais c’est moi qui devrais les remercier. ces questions, car de la chanson Trousse-Chemise, Je leur dois tout, ils m’ont tout payé, ma chemise, ma je n’en n’ai fait que la musique. Le texte, par contre voiture, ma maison dans les Alpilles. Le public m’a est signé Jacques Mareuil, qui lui, a certainement toujours soutenu, d’ailleurs beaucoup plus que les des souvenirs rétais croustillants ! Toujours est-il que malgré la brièveté de mon passage dans l’île, j’en media et l’administration ! ». « On m’a bien sûr demandé sur le stand si j’étais garderai un excellent souvenir ». ■ souvent venu à Trousse-Chemise et même combien de temps j’avais conservé la maison de Susy Solidor Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot
Prix du Salon du Livre 2012
Clémentine Célarié Une amoureuse
Prix « L’île aux Livres » :
Voilà une femme qui possède plus d’une corde à son arc. On peut aller la voir sur scène au théâtre ou dans un tour de chant, sur grand écran au cinéma ou visionner les films qu’elle r é a l i s e , l a recevoir chez soi via le petit écran, et même la lire. Présente pour la première fois au salon du BoisPlage, Clémentine Célarié est venu y présenter son troisième ouvrage : « Les Amoureuses ». « Surtout, n’y voyez rien d’autobiographique ou alors voyez y mon amour pour l’amour. Toutes ces femmes qui osent vivre leur amour et à qui il arrive des histoires extraordinaires sont le fruit de mon imagination. J’avoue malgré tout y avoir quelque peu associé certains sentiments que j’ai pu vivre. Beaucoup de gens me considèrent comme une nymphomane, une goulue. C’est faux. En fait, ce qui les dérange, c’est que quelqu’un puisse parler librement des émotions que provoque ce sentiment qu’est l’amour, ce souffle exceptionnel capable de décupler vos énergies et de vous transporter plus loin que tous les voyages ».
Michel Simonet pour « La maternité » aux éditions du Seuil
Prix « Île de Ré » :
Jean Renaud pour « Le patois rétais » aux éditions CPE
Prix des collégiens : Alexandre Moix pour « Les Cryptides », Plon éditeur
Prix des lycéens :
Delphine Salvador pour « Inspi’ré » Publié à compte d’auteur
Prix d’honneur :
Attribué à Vénus KhouryGhata pour l’ensemble de son œuvre
« Les Amoureuses » de Clémentine Célarié aux éditions du Cherche Midi. 288 pages. 17€.
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sorties enfants LES ACtIVITÉS LUDIQUES DE L’ÉTÉ L’île est riche de spectacles et d’animations destinés aux enfants. Nous en avons sélectionné quelques uns pour vous, mais n’hésitez pas à vous informer dans les différents Offices de Tourisme où vous rencontrerez un accueil compétent et aimable. ARS-EN-RÉ Le manège du poète-clown Donin et les animations qui l’entourent font merveille tous les jours sur le grand marché d’Ars. Spectacle Donin
À 11h, La Jupe Verte à partir de 3 ans et à 21h, en alternance, Bande Annonce et La Princesse Chauve Jupe verte banc et marionnettes à partir de 8 ans et La Pendule à partir de 6 ans avec en plus le dimanche à 18h, Marchand de bâton, à partir de 8 ans. Réservations et rens. : 05 46 55 41 26 et 06 18 10 13 63
le bois-plage-en-ré
la flotte
Concours de dessin à la craie, mardi 14 août de 14h à 17h. Mercredi 22 août « Les jeux oubliés » de 16h30 à 21h, proposant une centaine de jeux anciens. Rens. 05 46 09 23 26 Quand les marionnettes s’inscrivent à la bibliothèque, de 3 à 10 ans, jeudis 9 et 30 août à 11h. Bibliothèque municipale : 05 46 00 37 65
L’office de Tourisme programme des concours de châteaux de sable ainsi que des ateliers de bricolage les mercredis et vendredis. Rens. 05 46 09 60 38. La Maison du Platin propose diverses animations dont une chasse au trésor se déroulant tous les mercredis à partir de 15h dans les rues de La Flotte. Pour enfants à partir de 7 ans, 4 € par enfant. Activité familiale, le « Secret des Moines » a lieu sur le site de l’Abbaye des Châteliers et permet de découvrir son histoire. Tous les vendredis à 15h, adulte 5 €, enfant 4 €. Rens. 05 46 09 61 39
la couarde-sur-mer
Les lectures de Nelly
Les lectures de Nelly qui lit des contes tout en les mimant sous le kiosque à musique. Tous les jeudis, plusieurs fois par jour, 3 € par enfant, gratuit pour les parents. Dans le cadre des rendez-fous de l’été, le concert des Animômes, spectacle gratuit de Donin à 18h place de l’église. Rens. 05 46 29 82 93
NOUVEAU : MarieMarthe Bourget (Jardin Théâtre) organise avec son complice Jean-Pierre Laurent, dans son Le Jardin Théâtre jardin féerique, deux spectacles quotidiens du mercredi au dimanche.
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loix Chaque jeudi matin un artiste différent (aquarelle, peinture, collage, etc.) dirige un atelier pour les enfants devant l’Office de Tourisme. Le 8 août à 10h30, Plaisir acoustique orchestrera sur la place du marché un atelier avec piano à roulette et instrument de percussion. Vendredi 24 août à 22h, soirée d’observation des étoiles, plage du Grouin avec l’association Ciel d’Aunis. Rens. 05 46 29 07 91
les portes-en-ré « De Portes en Portes », jeu de piste familial créé cette année fait découvrir le patrimoine portaginlais aux enfants à partir de 6 ans, accompagnés de leur famille. Un carnet de 19 énigmes ainsi qu’une clé sont remis aux enfants pour parcourir les rues de la ville avant de revenir à l’office pour trouver le Trésor. Achat du carnet 1 €. Rens. 05 46 29 32 71
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rivedoux-plage Un carnet d’énigmes est remis aux enfants à l’Office de tourisme pour une chasse au trésor qui les mènera à la découverte du patrimoine de Rivedoux. Le trésor est une huître dorée qui sera remise aux gagnants en même temps que le diplôme du Petit Aventurier. Tous les mercredis à 10h et 16h. Gratuit. Rens. 05 46 09 80 82
sainte-marie-de-ré Visite guidée de la commune en compagnie et sans les parents. Le discours est adapté à l’âge des enfants, la flore est présentée et les légendes et traditions sont racontées tout en se promenant pour découvrir le patrimoine. Tous les mercredis. Rens. 05 46 30 22 92 À la cabane Montamer, L’Imagerie a mis en place des ateliers d’écriture et de peinture pour enfants à partir de 9 ans. Informations et réservations : 06 17 88 34 10. La Médiathèque, mercredi 22 août à 10h30, offrira aux enfants de 3 à 5 ans, l’Heure du Conte : les peurs dans le noir. Gratuit. Rens. 05 46 43 91 80
saint-martinde-ré Crystal de Vauban est une chasse au trésor Le mystère de la légende des Forts avec jeux et petites épreuves sportives dans les fortifications Vauban. Tous les mercredis à 10h30. 2,5 € par enfant et 6 € par adulte dont la présence est obligatoire. Également, La Mystère de la Légende des Forts un jeu de piste à faire en famille. Pour les deux activités s’inscrire à l’Office de Tourisme. Rens. 05 46 09 06 18. La programmation du Musée E Cognacq est particulièrement riche et propose des ateliers pour tous les âges. Informations et renseignements au 05 46 09 21 22 où à l’accueil du musée. ■ Catherine Bréjat
sorties nature DES BALADES NATURE À FOISON L’île est un milieu privilégié, profitez des balades nature qui vous sont proposées à pied, en vélo ou en canoë pour mieux la connaître et la protéger. loix L’association Absolument Canoë propose des balades en canoë dans le Fier d’Ars les 16, 17 et 30 août avec accompagnement d’un moniteur. Tarif adulte 22 € et 15 € pour les enfants de 4 à 12 ans.
Un Rallye-Vélo nature, parcours d’une dizaine de kilomètres, sera réalisé le 24 août par les animateurs de la LPO qui vous entraîneront à travers les marais et les bois pendant quatre heures. Adulte 10 €, gratuit pour enfants de moins de 5 ans. Pour ces deux activités, renseignements et réservations : Maison du Fier 05 46 29 50 74
saint-clément-des-baleines Visite de la dernière écluse de Saint-Clément des Baleines, vendredi 17 août. Renseignements à l’Office de Tourisme 05 46 29 24 19
sainte-marie-de-ré
Les premières écluses à poissons remontent à un millénaire dans l’île de Ré. Elles étaient indispensables pour la nourriture de la population. Il vous est possible de visiter avec un guide l’écluse de la Verdonnais, les 17 et 31 août à 13h30. Julien Frappier, guide de pêche diplômé d’État BPJEPS Pêche de Loisirs organise, en collaboration avec l’OT de Loix, des ateliers et sorties découvertes de 8 à 10 personnes. Partisan du No Kill, après vous avoir appris à pêcher, il vous fera remettre les poissons à la mer ! Pour toutes ces activités, renseignements et inscriptions à l’Office du Tourisme de Loix : 05 46 29 07 91
Les trésors du bord de mer : balades découvertes avec un guide donnant des explications sur la vie de l’estran. Pour adulte (6 €) et enfants de 6 à 12 ans (5 €). Les 17, 19, 24 et 25 août. Organisées par Ré nature environnement, sorties en com-
la flotte Découverte des espèces animales et végétales de l’estran les 9,16, 23 et 30 août. La Maison du Platin
Renseignements La Maison du Platin 05 46 09 61 39
Atelier de l’estran alguier
Vue depuis la cabane Montamer Ste Marie
pagnie d’un botaniste qui vous fera vivre une leçon de botanique sur le terrain les 16, 21, 23, 28 et 30 août, de 9h30 à 11h30, tarif 8 €, enfant à partir de 10 ans. Sorties nature d’une durée de deux heures, les 16 et 23 août avec un animateur de la LPO qui vous fera partager sa passion de la nature à travers la campagne, le littoral et les dunes de SainteMarie. Tarif 8 €, enfant de plus de 6 ans 5 €. Renseignements et inscriptions à l’Ancre Maritaise 05 46 55 41 38
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saint-martin-de-ré
L’île de Ré se situant à un carrefour migratoire entre l’Europe et l’Afrique, beaucoup d’oiseaux s’y arrêtent. La réserve naturelle de Lilleau des Niges a été créée pour les accueillir. La ligue pour la protection des oiseaux (LPO) organise des balades nature, à la découverte des oiseaux et plantes, dans la partie accessible de la réserve les 14, 19, 20, 21, 23 et 30 août. Adulte 3 €, gratuit pour enfant de moins de 6 ans.
Découverte de l’Estran avec les écogardes de la Communauté de communes. Renseignements : 05 46 09 20 06. ■
© Sup Évasion
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eudi matin, 9h30, rendez-vous à la maison du Fier aux Portes-en-Ré pour la balade en stand up paddle proposée par l'école Sup Évasion de La Couarde-surMer. Le temps est idéal : pas de vent, un soleil magnifique, et une vraie chaleur estivale. Tout d'abord le stand up paddle c'est quoi ? Vous en avez sûrement déjà croisé dans les environs, vous interrogeant sur ce que c'était. C'est une planche assez large, sur laquelle on se met debout et on rame avec une pagaie. La sortie débute par les conseils de Charles, le moniteur, sur la manière de procéder. On commence par mettre la planche à l'eau dans l'ancien port, ensuite on monte dessus à genoux pour se dégager du bord, puis vient l'épreuve la plus « périlleuse » : on se met debout. L'excursion peut commencer. Pour ma part, étant (très) loin d'être une sportive aguerrie, l'assimilation de la technique d'utilisation de la pagaie prit une dizaine de minutes. Mais une fois le geste acquit, l'avancée se fait facilement. La navigation dans les marais est ponctuée d'informations relatives au lieu et aux oiseaux croisés. Célèbres habitants de la réserve de Lilleau des Niges située en marge du circuit. Bien que très peu de gens tombent à l'eau, mon équilibre légendaire et moi savions que nous n'allions pas y couper, et ce ne fut pas manqué. Un trop plein d'assurance laissa mes pensées se perdre dans ce paysage magnifique et eut raison de ma stabilité. Les littéraires, toujours la tête dans la lune ! Une bonne crise de rire, compléta l'ambiance déjà conviviale du petit groupe que nous étions. De retour « à quai », je pus constater que l'effort fut loin d'être intense, et cette balade en plein air fort agréable, instructive et pour le moins originale. Pour conclure ce fut une vraie découverte, je le conseille à tous. Et rassurez-vous, à part si vous êtes journaliste, vous n'avez pratiquement aucune chance de tomber à l'eau ! Alors n'hésitez pas ! ■ Lolita Prieur Tarif de la balade de deux heures : 50 e. Réservation au 06 63 87 67 09 ou à l'office du tourisme de Loix au 05 46 29 07 91. Informations sur www.supevasion.com
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ça bouge sur l’île de ré ! L’île de Ré se renouvelle cette saison, de nouvelles boutiques fleurissent, d’autres s’agrandissent, de nouveaux concepts apparaissent… Aucune commune n’est laissée de côté. Tout est fait pour satisfaire le consommateur qui voit d’un très bon œil ce qui a l’air d’être le mot d’ordre de cette année : qualité ! Dans chaque numéro de Ré à la Hune, retrouvez les nouveautés… la couarde-sur-mer
la flotte Bloom
Le blé en herbe, le naturel en avant
© AP-RÉ la plage
Situé à coté de l’église, ce magasin de vêtements propose des basics à la coupe irréprochable. Les matières se veulent belles, du lin et du coton principalement, et dans des teintes naturelles et pastelles. L’esprit est décontracté mais avec style, tout en adéquation avec l’Île de Ré. N’oubliez pas de jeter un coup d’oeil à la petite sélection d’accessoires.
Ouvert par trois jeunes rochelais désireux de travailler pour la saison, mais également de démarrer leur activité, ce magasin est avant tout un moyen de se faire connaître. En effet, la boutique située à l’entrée de la plage, n’est ouverte que pour juillet/ août et a pour but d’accompagner le lancement au 1er août du site internet. Le choix de soixante et un modèles unisexes à l’esprit décalé est avant tout pensé pour être porté aussi bien après la plage, qu’en soirée sous un blazer. Le style se veut avant tout décontracté et original.
AP-RÉ la plage
28 avenue du Peux Ragot 17670 La Couarde-sur-Mer apre.laplage@facebook.com
saint-martin-de-ré La Cabane, meubl’ et vous Depuis le 14 juillet, un espace de 400 m2 entièrement consacré à l’ameublement et à la décoration
Bloom
4 rue Pasteur 17670 La Couarde-sur-Mer 06 74 28 71 01
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transports LES TRANSPORTS SUR L’ÎLE DE RÉ Pour la saison 2012, la Communauté de Communes, en partenariat avec le Conseil Général et son délégataire Kéolis, a mis en place un dispositif de transports expérimental sur le territoire rétais. Le Projet Le projet repose sur la volonté de proposer une alternative à la voiture en mettant à disposition une « offre de transports collectifs pertinente ». Effectivement, toujours selon les dires du vice-président en charge des transports à la CdC, M. Raffarin « le premier objectif c’est de limiter le nombre de voitures qui rentrent dans l’Île de Ré », par voitures il ne faut pas comprendre visiteurs, et l’élu tient à cette distinction. Pour lui « c’est un plaisir d’accueillir autant de monde mais il faut essayer de leur montrer que pour préserver l’environnement et cette excellence environnementale de l’Île de Ré, il faut qu’on limite le nombre de voitures ». Toujours dans le même esprit, le deuxième objectif est de les réduire à l’intérieur même de l’île. Afin de réaliser ce dessein, la décision fut prise de repenser la ligne armature Ré-La Rochelle, en lui attribuant un autre tracé, plus rapide car ne passant pas à l’intérieur des villages, et en la complétant de navettes/correspondances « inter-communales » permettant de se rendre, à la fois au centre des bourgs mais aussi aux plages et aux campings. Il fut également créée une navette « franchissement du pont » permet-
Services proposés ■ L igne 3, au départ de La Rochelle et desservant toutes les communes de l’Île de Ré, 4€60 pour La Rochelle-Ré et Ré-La Rochelle, et 1 € de commune à commune. ■ R é Express, au départ de la gare de La Rochelle dessert toutes les communes mais sur demande au départ de la gare, s’arrête automatiquement dans tous les villages pour le trajet inverse. 4€60 le trajet. ■ N avette franchissement du pont, au départ du parking du Belvédère jusqu’à Sablanceaux, 1 € le trajet.
■ N avettes correspondances ligne 3 et Ré Express : navette de village, desservant les communes de Loix, La Flotte, Ste Marie. Gratuite. ■ N avettes électriques : navette inter-communale, desservant les plages et les campings des villages de St Martin de Ré, Le Bois Plage, La Couarde, Ars en Ré, et Les Portes. Gratuite. ■ N avettes électriques : Diabline reliant la plage des Golandières au centre du Bois Plage , et, le centre de St Martin de Ré au parking extérieur de la Porte des Campani. Gratuite. ■ N avettes entre les villages : navette de village, reliant St Clément à Ars, Le Bois à St Martin et Rivedoux-Ste Marie-La Flotte. Gratuite. ■ B us vélo, passant dans tous les villages et muni d’une remorque pour les vélos. 1 € le trajet.
tant aux usagers de laisser leur voiture au parking du Belvédère, et quatre trajets entre les villages. Dans sa politique écologique la CdC a financé avec l’écotaxe la location de sept navettes électriques louées à Kéolis, « dévalisant » ainsi tout leur stock. Le directeur de Kéolis Charente-Maritime, M. Esteves s’en félicite, car plus la demande sera grande sur le produit plus il sera possible de le perfectionner. Il nous apprend que de trois critères essentiels, la fréquence, la rapidité et le tarif, dépend l’attractivité de l’offre. Ce sont sur ces éléments qu’ont joué les trois parties en présence.
Un pré-bilan encourageant Kéolis a enregistré au mois de mai une hausse de 22 % sur la ligne 3 par rapport à 2011, sur les trajets entre Ré et La Rochelle ; et a comptabilisé 1400 voyages intra-Île de Ré contre 620 l’année précédente. C’est l’effet tarif selon M. Esteves, mais pas seulement, car il remarque que la hausse du carburant entre avril et mai fut aussi un facteur déterminant. La CdC, quant à elle, du 15 juin au 15 juillet a comptabilisé environ 6000 convoyés sur les 10 navettes qu’elle a mis en place, 1500 pour les navettes intra-communales, et 4500 pour les intercommunales. Toutefois, les chiffres ne sont pas répartis équitablement, certaines navettes explosent comme la Diabline de Saint-Martin tandis que d’autres, comme celle des Portes, végètent. La CdC se réjouit de la réussite du projet et insiste sur la nécessité d’un bilan au mois de septembre afin d’améliorer l’offre pour la saison prochaine, et de réfléchir à de nouveaux services, comme un bus surf par exemple. M. Raffarin nous confie avoir également le souhait de réfléchir « sur ce qui existe, notamment les pistes cyclables », et qu’ « il faudra aussi avoir cette capacité à réfléchir, à innover, et à être un petit peu original ».
jet de rentabiliser la navette de sa commune pour offrir un service à la demande à ses administrés ayant des difficultés à se déplacer.
Selon les usagers On constate un très bon retour au niveau des usagers, qui approuvent l’initiative et sont indulgents quant aux ajustements à effectuer. Les jeunes sont très réceptifs au projet, et friands du service qui s’adapte parfaitement à leurs besoins. ■ Lolita Prieur Horaires disponibles dans les offices de tourisme.
Et l’hiver ? La CdC a depuis plusieurs années mis en place un système de bus pour les salariés, l’Activ’bus, et un autre de minibus associatifs. C’est une vrai réussite, et la CdC recevra au mois de septembre une sixième navette permettant aux associations rétaises de se déplacer à l’intérieur de l’île mais également en dehors. Patrice Raffarin a pour pro-
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actualité INéDIT : Entretien de fond avec la Préfète Béatrice Abollivier pour un vrai éclairage sur sa position Ré à la Hune a rencontré pour un long entretien inédit Madame le Préfet Béatrice Abollivier le lundi 23 juillet, pour – au-delà de la polémique – aller au fond des choses et de son appréhension du territoire rétais.
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ensuite son cours. J’attends de voir ce que les élus feront de l’avis des commissaires enquêteurs, j’attends de voir quelle position les élus adopteront. Toujours suivant la procédure, il y a le contrôle de la légalité, il peut y avoir des recours… Je n’ai pas à me ranger au seul avis des commissaires enquêteurs.
Ré à la Hune : Concernant le SCOT vous avez émis un avis favorable avec réserve expresse, les élus de l’île de Ré ont fait savoir publiquement qu’ils ne pourraient et ne souhaitaient pas que le résiduel constructible soit chiffré commune par commune, ni qu’il soit prescriptif. Que pouvez-vous faire et que souhaitez-vous faire en l’état vis à vis du SCOT ? Béatrice Abollivier : Il s’agit d’un document d’aménagement de l’espace, les élus sont les porteurs des projets, ils en maîtrisent le calendrier et ce qu’ils écrivent. Garder 80 % des espaces naturels et stabiliser la capacité d’accueil sont des bonnes choses. Je m’inscris dans la continuité du Préfet Henri Masse qui avait validé le PADD (Plan d’aménagement et de développement durable), mais souhaitait jouer sur la capacité d’accueil de l’île de Ré, en régulant ce qu’il reste à construire ; d’ailleurs certaines observations des Services de l’État ont été reprises dans le SCoT. Il n’en reste pas moins que la maîtrise de l’urbanisation et des surfaces constructibles n’est pas gagnée, il faut dans les 20 % restant contrôler les excès pour ne pas augmenter la capacité d’accueil. Nous avons travaillé en partenariat avec la CdC et les élus rétais, nous étions d’accord sur un document et il y a eu un tour de passe-passe, un changement d’avis des élus rétais sur le résiduel constructible qui de prescriptif, commune par commune, est devenu une simple préconisation, globale pour l’île de Ré. Je ne demande pas que le résiduel constructible soit décliné commune par commune, mais juste qu’il redevienne une prescription, car sinon les PLU ne le déclineront pas dans les communes. Mon avis favorable au SCoT l’est donc sous cette réserve expresse. Ré à la Hune : Lionel Quillet attend l’avis des commissaires enquêteurs (NDLR : l’interview ayant eu lieu le 23 juillet, l’avis des commissaires enquêteurs n’était pas encore connu, puisqu’il l’a été le 30 juillet voir ciaprès), il estime que ce sont les « juges de paix » et qu’en fonction de cet avis, s’il est favorable, il n’y aura plus de contestation possible. Vous rangerez-vous à cet avis ? Béatrice Abollivier : Il y a des procédures à respecter, l’enquête publique en fait partie, la procédure suivra
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Ré à la Hune : Pourquoi donner une telle importance aux environnementalistes en prenant en compte leur principale revendication, alors qu’ils ne représentent qu’une minorité des habitants de l’île de Ré ? Béatrice Abollivier : Je ne les ai reçus qu’une seule fois et je ne leur accorde pas plus d’importance qu’à d’autres.
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Le zonage dans le cadre du PPRL se fera commune par commune, site par site.
»
Ré à la Hune : Les élus et habitants de l’île de Ré sont très inquiets au regard de votre porter à connaissance complémentaire du 28 mars dernier dans le cadre du SCOT et des PLU : une instruction des permis de construire et certificats d’urbanisme à Xynthia + 60 cm, comme c’est le cas actuellement, aurait un impact selon les élus sur 88 % des zones urbanisées du nord de l’île de Ré et 21 % de celles du sud alors que ce sont « seulement » 1400 habitations qui ont été impactées par Xynthia. Que comptez-vous faire ? Béatrice Abollivier : Tout d’abord contrairement à ce que disent les élus rétais, les instructions de permis de construire se font à Xynthia + 20 cm (et non pas + 60 cm), ce sont des mesures conservatoires. Si le SCoT est un instrument porté par les élus, le Plan de prévention des risques littoraux (PPRL) qui fait partie des PPRN (risques naturels) au même titre que le PPRIF (incendies et feux de forêts ) est un travail entièrement réalisé par l’État. Ces outils de l’État reposent sur une étude des aléas, des faits objectifs, qui font l’objet de modélisations pour aboutir à une carte des risques et aux contraintes qui en découlent. Il faut savoir qu’en Charente-Maritime il y a 84 PPRN, certaines communes n’en avaient pas. Aussi la Préfecture a commencé à lancer les procédures des
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cartes des aléas là où il n’y avait rien, il a fallu prioriser les bassins de risque. Dans d’autres communes, par exemple Fouras ou Yves où l’élaboration était en cours, nous n’attendons pas dans ce cas la fin de la procédure, les PPRN sont mis en application anticipée. Sur l’île de Ré le PPRN date de 2002, j’ai lancé la procédure de révision de ce PPRN en mars 2012 mais au moment de l’élaboration du SCoT les élus avaient déjà été informés, d’ailleurs ils mentionnent qu’il faut en tenir compte dans le diagnostic et le DOO (document d’orientations et objectifs) en ces termes : « se protéger durablement du risque d’érosion et de submersion marine : - r appel du PPRN de 2002 et des enseignements tirés de la tempête Xynthia -m ettre en œuvre le PAPI - engagement du respect par les PLU du futur PPRL - ouverture des extensions urbaines en zones submersibles conditionnées par l’étude du PPR » Et nous avons dans notre avis transmis aux élus rétais mentionné : « Transmission par les services de l’État en mars 2012 d’un porter à connaissance sur les risques de submersion marine, dans l’attente des résultats du PPRL ».
Ré à la Hune : Pourquoi dans ce cas les élus n’ontils pas attendu que ces études d’aléas sortent pour finaliser le SCoT ? Car le futur PPRL ne risque-t-il pas de totalement remettre en cause le SCoT ? Béatrice Abollivier : Je n’en sais rien, pourtant Lionel Quillet a effectivement posé la question en mars 2012. Ce sont les élus locaux qui maîtrisent et décident de leur calendrier. Ils peuvent encore décider de repousser l’adoption définitive du SCoT pour attendre les résultats du PPRL, ils sont au milieu de la procédure. Il y a deux éléments dans le PPRL, d’une part la révision du PPRL prend en compte le changement des aléas de référence, soit désormais Xynthia + 20 cm a minima, d’autre part il intègre la circulaire nationale de l’État du 11 juillet 2011 qui suite à Xynthia a vocation à donner un cadre national à la stratégie de prévention des inondations et des territoires soumis à des risques particuliers. Cette circulaire donne une référence sur deux niveaux d’aléas calés sur 20 cm et 60 cm, chacun jouant son rôle. Dans la continuité de cette circulaire nous avons donné mandat à un cabinet d’études pour réaliser un travail de modélisation dynamique, très complexe, qui doit tenir compte de beaucoup de facteurs tels les courants, la vitesse du vent, la protection des côtes… Cette modélisation n’aura rien à voir avec les cartes purement statiques produites par la Communauté de Communes de l’île de Ré.
actualité Dans ce contexte, j’attire votre attention sur les permis de construire et autres autorisations que vous pourriez être amenés à délivrer dans l’intervalle de cette présente information jusqu’à l’approbation du PPRL, décisions susceptibles d’engager votre responsabilité en tant que maire, mais également votre responsabilité pénale personnelle, du fait même que le risque est connu ». L’article R 111-2 et le porter à connaissance en sont les fondements juridiques. Par ailleurs, je prévois une réunion avec l’ensemble des maires en septembre pour leur présenter les hypothèses de modélisation par bassin de risque. Et à la fin du 1er semestre 2013, nous leur présenterons les résultats des études, pour un PPRL qui devrait entrer en vigueur au mieux début 2014.
En attendant que les résultats soient produits par notre cabinet d’études, au 1er semestre 2013, il s’agit pour la Préfecture de Charente-Maritime d’appliquer le principe de précaution, à titre conservatoire, et d’éviter l’urbanisation dans des secteurs qui pourraient se révéler significativement submersibles. Même si la Charente-Maritime est moins visée que la Vendée dans le rapport de la Cour des Comptes, comme vous l’avez écrit dans votre précédent numéro de Ré à la Hune ce rapport nous conduit à une grande fermeté dans les zones à risque. Le PPRN s’impose à l’urbanisme.
Ré à la Hune : Les Maires disent être dans une situation intenable : s’ils délivrent les permis de construire contre votre avis, vous attaquez au Tribunal et ils sont responsables au plan pénal en cas de mise en danger de vies, s’ils ne délivrent pas ils ont des recours des administrés, sans aucun élément de justification de refus de délivrance des permis de construire. Comprenezvous qu’ils vous réclament des réponses urgentes et élèvent le ton ? Béatrice Abollivier : J’ai écrit à tous les Maires du littoral de Charente-Maritime dès janvier 2012 et aux Maires rétais en ces termes : « Lors du passage de la tempête Xynthia, certaines parties les plus basses de votre commune ont été submergées. L’étude Sogreah réalisée dans le cadre du retour d’expérience vous a été notifiée… Les cotes observées sur le territoire de l’île de Ré sont pour certaines très significativement supérieures à celles prises en compte dans le PPRN approuvé en 2002. Ces constats m’amènent à lancer prochainement la révision des PPRN de l’île de Ré… afin de définir et prendre en compte un aléa actualisé et d’affecter aux différents territoires les prescriptions réglementaires qui en découleront. D’ici là, les autorisations d’occupation du sol ne sauraient être délivrées sur la seule application du document d’urbanisme et du PPRN en vigueur, en méconnaissant le niveau de risque supérieur qui affecte certains secteurs de votre commune et qui peut juridiquement justifier l’application de l’article R 111-2 du code de l’urbanisme.
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Ré à la Hune : Le PAPI de l’île de Ré a été labellisé à hauteur de 45 millions d’€, la reprise intégrale de la Digue du Boutillon validée dans le cadre du PSR pour 10 millions d’€, le budget total de protection du littoral rétais avoisine les 130 millions d’€ : quel est l’intérêt d’engager de telles sommes, de protéger une île située à 50 % sous le niveau de la mer, si vous ne tenez pas compte de ces travaux de protection dans le cadre de l’instruction des permis ? Quel intérêt des analyses bénéfices coûts ? Béatrice Abollivier : La Commission Mixte Inondation du 12 juillet dernier a certes donné un avis favorable au PAPI de l’île de Ré, mais avec des réserves notamment celle de « compléter le programme par une action garantissant la prise en compte des risques littoraux dans les documents de planification d’urbanisme en cours de révision (PLU et SCOT) » et des recommandations parmi lesquelles, « dans l’attente de l’approbation du PPRL, de veiller à la maîtrise de l’urbanisation et la non augmentation de la vulnérabilité des personnes et des biens dans les secteurs submersibles ». On voit bien qu’il y a une imbrication forte entre PAPI, SCOT et PPRL, chacun a sa propre utilité, son propre pilote (NDLR : SCOT et PAPI sont élaborés par la CdC de l’île de Ré, le PPRL par l’État « en intégrant
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Ré à la Hune : Regarderez-vous chaque commune au cas par cas, chaque site à l’intérieur des communes au cas par cas, ou appliquerez-vous un principe de précaution global à l’île de Ré sans différenciation ? Béatrice Abollivier : Nous sommes à l’opposé d’un principe de précaution global, les études de modélisation tiendront compte des effets dynamiques (hauteur d’eau, vitesse, dynamique de submersion) et nous zonerons en fonction d’études très concrètes concernant chaque commune et chaque site. Même en aléa fort les règlements n’interdisent jamais des travaux d’entretien et d’extension (NDLR : pas audelà de 30 m2 d’extension toutefois), on ne touche pas aux maisons existantes, on gèle l’existant, par contre on regarde les nouvelles constructions. On fait le distinguo entre aléa fort, modéré ou faible et entre zone urbanisée et zone plus naturelle. Mais on ne peut pas créer de nouveaux logements qui augmentent la capacité d’habitation dans les zones à risque. Aujourd’hui on ne connaît pas précisément les zones concernées par les aléas qui découleront bien des études de modélisation du PPRL courant 2013. Les élus rétais affolent donc les populations pour rien, car ce n’est pas la majorité des personnes qui est concernée. Et je m’inscris dans la ligne du rapport de la Cour des Comptes, on ne badine pas avec la sécurité, aucun intérêt ne vaut la mise en jeu de la sécurité. ■ Propos recueillis par Nathalie Vauchez
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un dialogue avec les élus »), les calendriers sont différents. Pour le PAPI la commission rappelle qu’ « avant l’attribution de la subvention pour chacune des opérations la CdC devra présenter au Préfet qui rendra compte à la commission une note complémentaire relative à l’analyse coût bénéfice permettant de confirmer les résultats » sur la base d’études techniques (modélisations hydrauliques après travaux). Les études de modélisations conduites dans le cadre du PPRL prendront en compte l’ensemble des protections prévues dans le cadre du PAPI.
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actualité Réunion Publique du Bois-Plage : Un ton plus mesuré,
un argumentaire construit, mais un message de fond très ferme
Si certains ont trouvé le Président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet, un peu plus « mesuré » lors de la réunion publique du 31 juillet au Bois-Plage qu’il ne l’avait été 3 semaines plus tôt à Ars, il n’a cependant pas mâché ses mots quant à son appréciation des Services de l’État et du Préfet. La mesure fut donc plus dans un exposé plus construit, davantage sur le registre rationnel que passionnel, et dans une plus grande pédagogie d’explication sur les imbrications entre SCOT, PAPI et PPRN (voir nos dossiers dans Ré à la Hune N° 72 et N° 73, très appréciés de nos lecteurs pour leur clarté).
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a grande évolution dans le discours du Président de la CdC a été de préciser qu’annoncer que 16 000 maisons peuvent être « impactées » ne veut pas dire qu’elles le seront toutes et que tout est dans la définition de ce que veut dire « impacté ». À cet égard, tout n’est pas clair, loin s’en faut. Une adhésion massive des Rétais au discours de élus… Et l’avis favorable des Commissaires enquêteurs Il n’en reste pas moins qu’entre la réunion d’Ars qui avait accueilli 900 personnes et celle du Bois qui a dépassé les 1000 personnes, cette forte participation – exceptionnelle pour des réunions « politiques » – témoigne d’une réelle inquiétude des Rétais et résidents secondaires. Et que le Président de la Communauté de Communes excelle dans ce type de réunion, par son charisme et ses talents d’orateur, si l’on en croit les applaudissements appuyés de la salle dans les deux cas. Sur le fond, la grande nouveauté lors de cette réunion du Bois-Plage fut l’annonce de l’avis favorable à l’unanimité des trois commissaires-enquêteurs qui vont même au-delà des attentes des élus (voir ci-contre) et renforcent considérablement leur position, Lionel Quillet ayant toujours annoncé qu’ils seraient « les juges de paix ». Une légitimité renforcée Il puise aussi dans les événements passés la légitimité de sa fronde vis à vis des Services de l’État, et n’a pas manqué de rappeler qu’heureusement qu’il était monté au créneau lors de la gestion désastreuse par les services de l'État de l’Après-Xynthia (« sans aucun débat contradictoire les experts ont voulu en 3 jours élaborer les zonages et en 15 jours boucler ce que l’on a mis 2 ans et demi à faire autour du PPRN ») , le rapport de la Cour des Comptes étant à cet égard très explicite. Et dans la présidence de la Mission Littoral que lui a confié le Président du Conseil général une
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autre légitimité encore, puisque celle-ci visait à ce que le Conseil général mène sa propre expertise. Il n’a pas manqué de rappeler que le Tribunal de Poitiers avait donné raison au Maire des Portes qui a délivré un permis de construire malgré l’avis négatif des services de l’État (qui a donné près d’une trentaine d’avis négatifs sur des permis de construire sur les communes du Canton Nord depuis quelques semaines, tout de même), rappelant que les élus ne disposent d’aucune base juridique pour refuser les permis, même en zone dite submersible. Il a répété que les élus rétais sont des élus responsables « il n’y a pas un mot sur les élus rétais dans le rapport de la Cour des Comptes » et s’est demandé pourquoi alors que la protection de l’île de Ré a bien été prise en compte « à Paris » lors de la labellisation du PAPI, elle ne l’était pas à « La Rochelle ». Les tableaux et cartes présentés le sont sur la base des relevés topographiques, et montrent que 16 000 habitations sont « impactées » si l’instruction des permis de construire se fait à Xynthia + 20 cm, 17 400 habitations à Xynthia + 60 cm, « où sont les mensonges des élus ? » s’est-il interrogé, ne manquant pas de relever la discordance entre ce titre racoleur et les propos réels de la Préfète. Le Président de la République appelé en arbitre par 9 Maires rétais Lionel Quillet a conclu en précisant que les Maires rétais (hormis Léon Gendre qui a refusé de le signer) ont envoyé un courrier au Président de la République pour rappeler à la Préfète qu’il existe une méthode – à l’instar de celle mise en œuvre dans le cadre du PPRN de 2002 et du PAPI de 2012. Les élus souhaitent aussi savoir comment argumenter les refus de permis de construire durant la période transitoire. Enfin il a annoncé qu’à son instigation tous les élus du littoral de Charente-Maritime vont se réunir avec les Députés concernés en septembre prochain, afin d’obtenir de la Préfecture qu’une méthode soit débattue et mise
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en place. « Juges et commissaires-enquêteurs nous donnent raison, il faut que le SCOT passe, que le projet de vie permanente pour l’île de Ré soit pris en compte, que “certains” acceptent enfin l’avis des commissairesenquêteurs, il faut laisser travailler les élus et les Rétais, il sera toujours temps de dégager les élus à la fin de leur mandat si nous avons mal travaillé ». L’intervention de l’ « incontournable » Patrick Salez, expert européen dont on croit savoir qu’il a travaillé sur certains sujets européens avec Béatrice Abollivier, au cours de laquelle il a fustigé notamment le durcissement des relations entre les élus rétais et l'État et pris ouvertement la défense de la Préfète en expliquant qu’elle ne faisait qu’appliquer la circulaire de juillet 2011 (prise en compte de Xynthia en matière d’urbanisme) et était elle aussi « coincée », fut balayée d’un revers de paroles : « Madame le Préfet s’est trompée de méthode, et nous avons demandé un arbitrage de compétences au ministère, il faut un renfort de compétences au plan local. Je ne voudrais pas que tout ceci soit un prétexte au service d’un grand fantasme de certains : “il y a trop de monde sur l’île de Ré”, et prétexte à tout mélanger. Je veux un arbitrage de sérénité et de sécurité, et non pas que l’on cherche à résoudre d’autres choses, nous élus rétais sentons qu’il y a pour l’île de Ré un arbitrage excessif de la part de la Préfecture. Par exemple, sur Aytré, c’est beaucoup plus souple, le Préfet arbitre différemment selon les territoires. Or il n’y a aucune base juridique qui permette d’anticiper l’aléa comme c’est fait aujourd’hui ». En aparté, le Président de la CdC précisait sa pensée : « Il serait logique qu’il y ait un surseoir à statuer sur tous les permis de construire en attendant l’arrivée des cartes d’aléas, que dans les nouveaux PLU en cours d’élaboration dans les communes un nouveau PADD (plan d’aménagement durable) soit voté, que la Préfecture favorise le SCOT et travaille avec les élus et non en opposition au SCOT rétais ». ■ Nathalie Vauchez
actualité Les « lignes semblent bouger », selon les élus Après notre rencontre avec le Préfet, la réunion publique du Bois-Plage, la diffusion de l’avis des commissaires enquêteurs et le courrier adressé par le Préfet à Patrick Rayton, mais aussi le courrier signé par 9 Maires et envoyé au Président de la République, nous avons interrogé différents élus. Tous estiment que si le ton est monté haut, et si les messages ont été très alarmistes, c’était sans doute nécessaire pour être entendus, informer la population en amont, et faire évoluer les choses. Ils prônent l’apaisement et un travail en commun avec les Services de l’État, mais restent choqués qu’ « on » les ait traités de menteurs…
Jean-Pierre Gaillard, Maire du Bois-Plage
« Nous avons mené ces actions d’information et de sensibilisation pour : - y voir plus clair au regard des enjeux énormes, - alerter la population avant qu’il ne soit trop tard, il n’y a rien de pire que l’inconnu. Mais nous sommes bien sûr prêts à nous asseoir autour d’une table, pour qu’un dialogue s’instaure entre élus du territoire et services de l’État, nous sommes complémentaires. Et il nous faudra ensuite expliquer aux administrés quelles sont les zones à risque, définies en commun entre élus et services de l’État, au cas par cas, et que sans doute au final l’inconstructibilité totale ne pourrait concerner que 5 % des terrains urbanisés ou urbanisables… Mais c’était nécessaire, pour se faire entendre, de frapper fort ».
Léon Gendre, Maire de La Flotte
Alors que les 9 autres Maires de l’île de Ré ont participé aux deux réunions publiques d’Ars et du BoisPlage, il est le seul Maire à s’être « désolidarisé » après avoir pourtant annoncé qu’il ralliait l’ « union
Réunion d’information des Amis de l’Île de Ré Le mercredi 18 juillet, après une introduction du Maire Léon Gendre, revenant sur la nécessité d’une union totale avec l’état quant aux actions touchant à l’avenir de l’Île de Ré, et déplorant les propos désobligeants tenus envers diverses instances, eut lieu à La Flotte la réunion d’information des Amis de l’Île de Ré. Pierre Bot, président de l’association, après une brève entrée en matière autour du SCoT, approuve volontiers plusieurs des initiatives de la Communauté de Communes. Le CREZH, le CREZB, le PAPI, le 80/20 de la loi de Pareto, le projet de logements sociaux, le label Pays d’Art et d’Histoire, le renforcement des moyens de transport en commun, ainsi que la rénovation après Xynthia des pistes cyclables, sont autant de projets applaudis par l’A.I.R., et qui ne prêtent pas à discussion selon eux. Toutefois, d’autres posent problème. Un des principaux points d’accroche de l’association avec Lionel Quillet, président de la CdC, concerne le 80/20. Bien que la loi statistique bénéficie d’un consensus, la discussion porte sur l’utilisation de ces 20% urbanisables. En effet, M. Bot reproche à Lionel Quillet d’avoir changé en préconisation, suite éventuellement à des pressions émanant d’autres élus, la prescription inscrite au mois d’octobre dans le D.O.O., touchant à la surface du résiduel constructible. L’A.I.R. s’attache à ce que ce dernier soit maintenu à 53 ha, soit 1000 constructions en raison de la loi littoral, et qu’il soit réparti par communes, s’inscrivant ainsi dans le sillage du courrier de la préfecture du 12 mars 2012. Pierre Bot en appelle aux experts internationaux et met l’accent sur la nécessité de « faire une étude sérieuse » concernant la fréquence de répétition du phénomène Xynthia, et une analyse sur le long terme par les marégraphes concernant l’évolution du zéro topographique de l’I.G.N. (Institut Géographique National). Il conclura la réunion en espérant que le dialogue reprenne car avant qu’il ne se rompe « il était très bon ». L’Assemblée Générale de l’A.I.R. s’est tenue le 7 août 2012, après notre bouclage. ■ Lolita Prieur
sacrée » décrétée entre les Maires lors du Conseil Communautaire du 14 juin dernier. « Je n’aime pas ces réunions poujadistes ! L’état défend les biens et les personnes, il est partie prenante dans la défense des côtes, et il faudra examiner au cas par cas les nouvelles cotes Xynthia + 20 cm et + 60 cm. Le PPRL de Vendée a été signé hier (NDLR : le 2 août), moi je souhaite travailler aux côtés de l'État et de ses services, je soutiens les ministres concernées par le dossier, pour atteindre un objectif commun : défendre et protéger l’île de Ré dans le cadre du SCOT et du PPRN, comme je l’ai toujours fait depuis 1977 (NDLR : date du 1er mandat de Léon Gendre) et dans la ligne de mon opus “La Mort d’une île”. »
Patrick Rayton, Maire de La Couarde
Il est le 1er élu de l’île de Ré à être monté au créneau, en écrivant au Préfet, au Député, au 1er Ministre et en organisant une réunion publique puis une pétition. C’est aussi lui qui est à l’origine de la transformation dans le projet du SCOT de la fameuse prescription concernant le résiduel constructible en simple préconisation, car il a posé le sujet en termes juridiques pour constater – et à cet égard l’État ne lui a pas apporté d’éléments de preuve contraires – qu’il n’est légalement pas possible pour un Maire de refuser sur la base d’une prescription du SCOT un nouveau permis de construire, alors qu’il pense plus gérable de maîtriser la densification et la division parcellaire. Il a reçu le 31 juillet dernier, soit deux mois après avoir écrit à la Préfète lui demandant sur quelle base juridique il devait argumenter les refus de délivrance de permis de construire « proposés » par les Services de l’État, un courrier dans lequel elle énonce clairement que certains cas ayant fait l’objet d’un refus sont en train d’être réexaminés notamment en prenant en compte des actes d’urbanisme (Certificats d’urbanisme positifs par exemple) qui ont semble-t-il été occultés dans l’instruction par les services de l’État comme le concède à demi-mots Serge Alioua, le Directeur des Services instructeurs (DDTM). Même s’il entrevoit une lueur d’espoir, Patrick Rayton regrette sur le fond de ne pas avoir reçu de réponse pendant deux mois, devant piloter à vue, alors que l’ « on défend la même chose évidemment, la sécurité des gens, mais notre chemin n’est pas le même et ne nous semble pas négociable. Sur les zones qui posent problème, il faut une analyse au cas par cas. Ce dialogue n’a pas eu lieu ces derniers mois, engendrant des situations humainement et financièrement très difficiles. Je ne suis pas certain que le Préfet ait bien mesuré ce que les gens vivent sur le terrain et mon incapacité pendant deux mois à leur apporter une lueur d’espoir. Il y a des solutions techniques à élaborer, dont la compatibilité architecturale sera à vérifier, pourquoi pas par exemple des dalles un peu plus hautes dans les zones submersibles et aussi bien sûr des zones à l’étage pour la nuit, servant de refuges en cas de submersion ». Il semble que pour la Préfète certaines surélévations soient possibles en centre urbain, mais en aucun cas pour la création de nouveaux logements, ce qui laisse supposer au Maire que la construction d’étages serait possible, dans les habitations existantes. Dans son courrier elle précise que la défense des côtes sera prise en compte pour la définition des aléas, mais en parlant des « ouvrages existants » et les incertitudes sur ce qu’il est possible de faire en matière de réhabilitation ou restauration restent entières aux yeux de Patrick Rayton, qui estime que dans bien des cas de maisons très anciennes les propriétaires doivent
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UN AVIS FAVORABLE DES COMMISSAIRES ENQUÊTEURS La Commission d’Enquête sur le projet de SCoT de l’île de Ré a émis en date du 30 juillet 2012 un avis favorable à l’unanimité de ses trois membres. Relevant le « réel souci de transparence du Maître d’Ouvrage (NDLR : la CdC), sans jamais réfuter les limites du projet » et notant « sa volonté de compléter la liste des outils de prescription en matière d’urbanisme (minima parcellaire, espaces boisés classés, aires de mises en valeur de l’architecture et du patrimoine) ». Ceci « sous réserve qu’un accord soit trouvé avec les professionnels du tourisme, en particulier les exploitants de terrains de campings, du fait de dispositions réglementaires actuelles qui ne correspondant plus aux réalités du terrain et que les secteurs repérés dans le DOO pour l’implantation de bâtiments agricoles mutualisés soit revus ». La Commission va même au-delà des positions du SCoT puisque « si elle se félicite de la décision prise par la CdC de la mise en place d’une nomenclature commune des PLU, elle demande également : - Qu’une réflexion soit conduite à l’échelle du territoire par l’ensemble des élus sur les zones naturelles enclavées au sein des zones construites, - Qu’un inventaire précis des offres foncières soit établi. Ces réflexions pouvant atténuer les conséquences attendues de l’application du PPRN ». Une pierre donc dans le jardin des opposants au SCOT. Pourtant les réactions récentes de l’ASSIP (lettre du 1er août) : « sur la question précise du résiduel constructible, notre position, partagée par les autres associations de l’Île n’a pas varié » ou de Patrick Salez à la réunion publique du Bois-Plage montrent que certains « environnementalistes » n’entendent pas se ranger à l’avis de la Commission d’Enquête… Il est d’ailleurs intéressant de noter que parmi les très nombreuses observations, seulement 5,7 % émanent des défenseurs d’une prescription pour le résiduel constructible. Lionel Quillet a d’ores et déjà annoncé qu’il entend aussi apporter des améliorations au SCOT en prenant en compte certaines observations recueillies par les enquêteurs, comme par exemple celles concernant le secteur ostréicole ou le secteur de l’hôtellerie de plein air.
raser totalement leur habitation pour en construire une nouvelle, quid de ces nombreux cas ? Enfin, il semble qu’entre les relevés topographiques réalisés par les experts-géomètres sur le terrain et ceux sur lesquels se basent les services de l’État (relevés satellitaires), il y ait de sérieuses différences, pouvant à tort « condamner » certains sites et que l’État doive à cet égard intégrer les relevés de terrain. Il souhaite donc que le nouveau PPRL soit pragmatique, sachant que l’objectif de sécurité est commun à tous avec : - une définition claire de la notion de risque, - comment on fait pour se protéger de ce risque, quelles solutions techniques sont adoptées, - au final s’il y a constat de carence et que sur certains sites on ne peut se prémunir contre le risque, alors on prend la décision qui s’impose, en commun. Il attend donc des services de l’État le même travail qui a été fait entre 1999 et 2002, visant à l’élaboration du PPRN de 2002, travail commun aux services de l’État, à la CAUE et à l’Architecte des bâtiments de France et à la Commune.
Olivier Falorni, Député
Il a rencontré le Préfet puis les 10 Maires rétais, afin d’écouter les positions des uns et des autres. Il entend rester dans son « rôle politique de médiateur et le cas échéant législatif si une proposition de loi ou d’amendement » était nécessaire. Cette réserve ne l’empêche toutefois pas aussi de faire passer un certain nombre de messages via son réseau relationnel, puisqu’il connaît bien plusieurs Ministres en place. Devant « un antagonisme et une crispation très forts, ma fonction est de créer des passerelles, tout en restant au carrefour des courants ». ■ Nathalie Vauchez
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actualité Menaces sur l’île de Ré Nous avons interrogé Dominique Chevillon, observateur insulaire de longue date, qui a accepté de nous répondre en son nom personnel et non pas au titre des associations dans lesquelles il est administrateur. Ré à la Hune : Le contexte de l’île est « plutôt chaud » depuis le début de l’année 2012, comment l’expliquez-vous ? Dominique Chevillon : Le contexte est « plutôt chaud » parce que complexe. La complexité c’est le doute, les inquiétudes, les interrogations et assez souvent, hélas, des agitations improductives avant l’émergence des solutions. Or c’est quand c’est complexe qu’il faut a fortiori garder son calme pour nourrir et étayer de bonnes décisions... L’île de Ré vit une conjonction de contraintes multiples qu’elle a choisies comme le SCOT ou qu’elle subit malheureusement comme les conséquences de Xynthia avec le Plan de Protection des Risques Naturels(PPR), mais aussi de menaces perçues ou non comme telles... Ré à la Hune : Quelles sont ces contraintes et / ou menaces ? Dominique Chevillon : La 1ère d’entre elles, c’est le PPRN. Il s’imposera au SCOT qui l’a précédé et va le vider d’une grande partie de son contenu... D’où les inquiétudes légitimes. Elles sont fondées car quelle que soit l’étendue du PPRN qui est évidemment crucial comptetenu de la morphologie de l’île, il va créer des situations de « frottements forts ». Par exemple, ce qui était constructible ou pouvait le devenir ne le sera plus ou sous certaines conditions... Cela va créer des situations difficiles en matière de partages, de successions : un lot était constructible, sa valeur en tenait compte il devient inconstructible pour un héritier, un autre lot constructible équivalent a été vendu par un autre héritier, le partage est fait, les parents sont décédés... comment fait-on? Idem en matière d’ISF payé sur la valeur de terrains constructibles qui ne le seraient plus...
La 2ème contrainte, c’est la période d’instabilité d'ici à la fin du PPRN pour les autorisations de construire... on comprend les interrogations de Patrick Rayton à La Couarde. Entre recours de l’État et/ou recours de ceux qui veulent construire c’est la commune qui est « coincée » et il faut donc rapidement finaliser le PPRN mais avec pertinence, ce qui n’est pas facile... La 3ème contrainte c’est que si les communes ne prescrivent pas dans leur Plan Locaux d’Urbanisme (PLU) des instruments de maîtrise de la parcellisation des terrains, nous aurons des villages « bunkerisés » par la densification des surfaces urbanisable, conséquence inéluctable de la raréfaction des terrains due au PPRN... La 4ème contrainte, c’est l’Écotaxe. Sur les financements qu’elle permet, mais surtout sur son aspect dissuasif en tant que péage... Des forces variées et diverses contestent son existence. Si le péage venait à disparaître se serait la ruée sur l’île pour des visites d’une heure ou deux, avec l’envahissement des routes... C’est une vraie menace. La 5ème menace que certains ignorent encore, c’est l’arrivée au Port Autonome de La Rochelle d’activités complètement antagonistes avec le statut qualitatif et environnemental de l’île et de La Rochelle. Ces activités (HOLCIM, SISP, ENVIROCAP...) porteuses de risques technologiques majeurs (Seveso 2) sont de vraies menaces pour les habitants insulaires et les Rochelais... On peut remercier le conseil municipal de La Rochelle... La 6ème menace, non visible pour le plus grand nombre, c’est la dégradation de la qualité des eaux marines littorales passées de la qualité A à la qualité B. C’est une situation très inquiétante pour toutes
les activités qui vivent de la mer (conchyliculture…). Gérald Viaud, Président du Comité Départemental de la Conchyliculture partage notre sentiment. Le Port Autonome de La Rochelle participe à cette dégradation (boues polluées de Clapages, etc.). La 7ème menace est liée à une conjoncture macro-économique française défavorable qui se concrétise dans les consommations des vacanciers dans l'île depuis ce printemps. Elle était annoncée, on y est et l'île n'y échappera pas, d'autant plus qu'elle n'a toujours pas décidé et engagé une réelle stratégie en matière de tourisme. Une politique touristique à haute valeur ajoutée est possible, le patrimoine historique et naturel le permet... encore faut-il le promouvoir après l'avoir choisi. Enfin la dernière menace, c’est la radicalisation des relations entre les différents « groupe sociaux ». Entre l’État, ses services et les élus, entre résidents permanents et secondaires, entre l’économique et l’environnemental, entre les actifs et les inactifs, avec certaines associations... Ceux qui nourrissent ce type de débats défendent généralement des intérêts strictement individuels contre l’intérêt général... Cela n’a pas de sens et pour ma part je trouve cela détestable. Des menaces de mort ont été proférées, c’est inadmissible, il faut le dénoncer. La situation complexe en termes de contraintes pour l’île nécessite du sang froid, du doigté, de la qualité relationnelle pour de bonnes analyses partagées. Et aussi l’acceptation du débat même quand les arguments ne sont pas les siens... C’est la seule voie pour des décisions pertinentes conformes aux intérêts supérieurs de l’île... ■ Propos recueillis par Nathalie Vauchez
CET ÉTÉ, LE PINEAU SE BOIT FRAIS De nos jours, le pineau s’il participe toujours aux événements familiaux, est aussi synonyme de convivialité et de VACANCES. Blanc ou rosé, il est présent à l’apéritif, entre dans la composition de nombreux cocktails et s'intégrera agréablement aux recettes de votre été. De plus, il accompagne avec bonheur les produits de notre terroir comme le fromage de chèvre, un melon ou un foie gras. DES MÉDAILLES POUR LES PINEAUX D’UNIRÉ
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. Sachez consommer avec modération.
Dans l’île de Ré, la coopérative Uniré le laisse venir à maturité dans les grandes barriques et fûts de chênes à l’abri dans
son chai. Le pineau est un vin de liqueur qui fait l’objet d’une appellation contrôlée (AOC) imposant des règles strictes de fabrication. Déjà il ne peut y avoir de Pineau sans cognac. Les cognacs marins de l’île de Ré au goût si particulier lui confère une originalité à nul autre pareil et les pineaux de l’île ont d’ailleurs remporté de nombreuses médailles.
NOUVEAU : L’HEURE D’ÉTÉ La coopérative Uniré produit deux grands types de pineau : blanc et rosé. Le blanc est
vieilli sous bois pendant trois à quatre ans, le rosé de dix-huit mois à deux ans. La démarche d’amélioration de la qualité des produits, très présente au sein de la coopérative ces dernières années, fait qu’un vieux pineau blanc au nom évocateur, « Heure d’Été », vieilli sous bois pendant cinq ans, a été mis sur le marché en 2011. Pour les amateurs : à goûter absolument, bien frappé de 6 à 8°C et surtout sans glaçons !
Les Vignerons de l’île de Ré – SCA Uniré Route de Sainte-Marie – 17580 Le Bois-Plage-en-Ré Tél : 05 46 09 71 61 – www.vigneronsiledere.com
saveurs Après les chocolats, glaces et macarons débarquent sur l’îlot
C’
est nouveau. Alors venez chez Magaly découvrir « Les glaces de Rosalie » (sans doute une cousine éloignée de Magaly ?!) fabriquées à la ferme. Non, ne cherchez pas de ferme sur l’îlot du port de Saint-Martin vous perdriez votre temps et votre énergie. C’est à Yzernay (49360) qu’elle se situe, de son nom : « Le chêne Charron ». C’est donc là-bas que sont confectionnés avec le lait du jour, sans conservateur, sans colorant artificiel et sans injection d’air, les plus de quarante parfums de glaces et sorbets, ainsi que les desserts glacés que pourra proposer Magaly, par exemple pour les fêtes de fin d’année, car la boutique de Magaly reste ouverte à l’année.
UNE SECONDE ADRESSE POUR ÉRIC VIGNOT Déjà installé à Saint-Martin, le pâtissier traiteur Éric Vignot est désormais présent dans la zone artisanale de Loix.
É
ric Vignot a installé ses activités dans un bel espace, à côté de la miellerie et face à la Librairie Quillet. Il étoffe le concept traditionnel du traiteur en proposant une terrasse abritée de parasols où il est possible de s’attabler pour consommer à toute heure une petite restauration sympathique accompagnée d’un café ou… d’une coupe de champagne. L’essentiel est que chaque ingrédient soit de qualité, le sandwich personnalisé, la pâtisserie aussi bien que le café ou le champagne. Car la qualité est la caractéristique première de cette enseigne. Une rôtissoire permet de se procurer des poulets ou jambonneaux tout chauds. Quant à la pâtisserie, elle règne dans les vitrines réfrigérées avec des spécialités typiquement maison comme la Juline, un gâteau tout chocolat ou le Baobab, sorte de baba au rhum renversé. Côté traiteur, Éric Vignot répond à toutes les demandes
depuis le dîner entre amis jusqu’aux réceptions à caractère familial ou d’entreprises. Il livre à domicile, sert à domicile et fournit si vous le désirez pour vos repas un chef dans l’esprit « restaurant chez vous ». Côté cave, il y a de belles découvertes à faire. Stéphane Thomas, sommelier ayant travaillé chez Anne-Sophie Pic à Valence et plus récemment au Richelieu à La Flotte, a rejoint l’équipe d’Éric Vignot. Il a mis son expérience, ses connaissances et ses relations au service de l’élaboration d’une cave originale qui comprend ses coups de cœur dont les vins de Thierry Michon, certains grands classiques tel le Chablis et une très belle sélection des Champagnes Vignon à Épernay. Au-delà de la nouveauté, c’est un endroit à découvrir, qui de plus est relié au centre de Loix par une navette gratuite et dispose de facilités de parking également gratuites ! ■ Catherine Bréjat Éric Vignot - Pâtissier Traiteur Zone Artisanale de Loix 05 46 35 60 44 - contact@vignot-traiteur.com
LA CASE BLEUE Magaly et son chariot de glaces
Nouveau également chez Magaly, les macarons de monsieur Andrieu qui fut durant quinze ans chef pâtissier chez Ladurée à Paris et qui, depuis décembre 2011, a ouvert sa propre pâtisserie/salon de thé place des Grands Hommes à Bordeaux. Si les dix-huit parfums des macarons Andrieu sont arrivés dans l’île, livrés chaque semaine, c’est grâce au gendre de Jean-Claude Arnaud, Geoffroy, pâtissier dans la maison Andrieu. À découvrir et à consommer sans modération, vraiment. Un gourmand gourmet qui vous parle. ■ Jean-Pierre Pichot
Un superbe cadeau pour les 15 ans du « Fleur de Ré » : L’obtention de la Charte qualité 2012.
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n effet cette année La Case Bleue fête les 15 ans du « Fleur de Ré » ses fameux fromages de chèvre régionaux salés à la fleur de sel de l’Île de Ré. C’est aussi cette année que son équipe du Bois Plage s’est vue décerner par la chambre de commerce la Chartre Qualité 2012 avec une note de 10/10. Cette Charte s’obtient après passage au crible de critères bien précis concernant l’accueil, le service et le conseil aux clients. La Case Bleue se donne pour objectif de proposer à sa clientèle (locale et
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de passage) un vaste choix de produits laitiers régionaux et n’hésite pas à vous les faire déguster sur ses stands ! ■
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ça bouge à sainte-marie-de-ré Écologique et dans le respect du patrimoine
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uatre matinées par semaine, Bénédicte Touchard, Jérôme Briand et leur trait poitevin Rodin Richardière ont en charge la collecte des déchets sur les plages maritaises de Montamer et de la Basse Benaie. Expérimentale l’an passé, l’opération a été reconduite cette année pour les deux mois de juillet et août par la mairie de Sainte-Marie, soucieuse avec plusieurs acteurs locaux (Ré Nature Environnement, LPO, centre équestre « Les quatre fers à l’air ») de l’entretien des espaces naturels fragiles envahis durant la période estivale.
Silence, on trie ! Avec l’utilisation d’un cheval, pas d’engin motorisé bruyant et polluant ramassant les déchets sans
Rodin et l’avant-train, plage de Montamer
discernement comme cela se pratique sur d’autres plages rétaises. De plus, Bénédicte et Jérôme trient ce qu’ils collectent, laissant notamment en place cet écosystème qui fourmille de vie qu’est la laisse de mer pour se focaliser exclusivement sur le non naturel. Si les déchets prélevés quotidiennement atteignaient début juillet les 40 kilos, en ce début de mois d’août, ils ne sont plus que de 4 à 5 kilos en moyenne. Faut-il y voir là une explication en rapport avec des paramètres naturels comme les coefficients de marée, la météo, etc., ou bien une prise de conscience des « baigneurs » face à ce type de ramassage écologique ?
L’autre grand intérêt de cette opération réside dans sa dimension patrimoniale, du fait que Bénédicte et Jérôme ne font appel qu’à des animaux de race locale, ainsi ce trait poitevin mulassier qu’est Rodin. « Actuellement, seule la commune de Sainte-Marie a opté pour cette pratique de nettoyage de ses plages. À savoir que d’autres milieux naturels rétais – je pense plus particulièrement aux espaces boisés – pourraient être également débarrassés de leurs déchets de la sorte. Sur la plage de Montamer, plus étendue que celle de la Basse Benaie, nous attelons à Rodin un avant-train à trois points. Ce matériel, plus moderne nous offre la possibilité de tracter soit une balayeuse, soit une broyeuse, voire tout autre type de plateau, autorisant une éventuelle utilisation en ville de la traction animale comme l’ont déjà adoptée un certain nombre de villes en France », précise Bénédicte Touchard. Comme quoi l’avenir pourrait très bien être dans le cheval ! ■ Jean-Pierre Pichot
DEUXIÈME RÉUNION PUBLIQUE DE RÉAGIR POUR SAINTE-MARIE Fidèle à ses promesses électorales d’informer les citoyens maritais de son action, Réagir pour SainteMarie, liste d’opposition de la mairie, organisait le 29 juin dernier, salle des Tamaris, sa deuxième réunion.
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e meeting s’est déroulé selon un ordre du jour en cinq points. Le premier item concernait les méthodes de fonctionnement que l’opposition qualifie de « surprenantes ». Elle déplore en particulier la difficulté qu’elle rencontre à obtenir des informations ou prendre connaissance de dossiers et estime être moins bien informée qu’un citoyen lambda. C’est pourquoi les membres de Réagir ont saisi la CADA (1), en tant que citoyens puisque cela ne leur est pas possible en tant qu’élus, afin d’accéder à des informations qui leur ont finalement été communiquées pratiquement simultanément par la mairie. Le second point était relatif à la ZAC (zone d’activité commerciale) que la mairie souhaite installer en site classé, initiative qui aurait de nombreux opposants dont Maxime Bono que les membres de Réagir ont rencontré à ce sujet. Le bassin d’irrigation vient en troisième position de leurs préoccupations. Francis Villedieu et MarieNoëlle Mounier insisteront sur le fait que c’est un projet structurant pour la commune et qu’il est donc regrettable qu’il ne progresse pas plus vite. Les frais d’enlèvement du sable et des gravas très onéreux et les analyses indiquant une qualité insuffisante de l’eau retardent l’avancement de ce dossier. Mais Francis
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Villedieu « veut souligner que si on ne voulait pas le faire, on s’y prendrait pas autrement ». Le comité de pilotage de la salle des fêtes, point 4 du programme, est qualifié de fantoche. Là aussi, Réagir s’agace de ce que rien n’avance et demande où en est l’appel d’offres pour les travaux devant débuter en septembre place d’Antioche. Quant au budget, il est selon Réagir « opaque ». Francis Villedieu explique que n’ayant pas eu le temps d’étudier le budget préalablement, les membres de l’opposition se sont abstenus de le voter. On a parfois l’impression que le mur d’incompréhension entre la majorité et l’opposition tient plus à la forme qu’au fond. Les deux ont pourtant intérêt à réussir à travailler ensemble pour que cette mandature ne soit pas perdue. Le ton plus modéré que d’habitude des intervenants, l’expression de la volonté de travailler en commun en conclusion
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de la séance donnent à penser que ce n’est peutêtre pas impossible. ■ Catherine Bréjat 1. CADA : Commission d’accès aux documents administratifs
tourisme LA 5ème ÉTOILE DE L’HÔTEL RICHELIEU : UNE RÉGULARISATION
SITE EN SCÈNE LA FLOTTE :
Dans le cadre du nouveau classement des hébergements touristiques, les 4 étoiles de l’Hôtel Richelieu à La Flotte, se sont transformées en 5 étoiles.
Terrasse avec vue sur mer
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a création de la 5ème étoile est l’une des nouveautés de la réforme destinée à moderniser l’hôtellerie française. Pour Le Richelieu, qui appartenait précédemment à la catégorie 4 étoiles luxe, cette nouvelle étoile correspond plus à une régularisation qu’à une récompense qui viendrait couronner une refonte totale de l’établissement et de ses prestations. Le Richelieu bénéficie de sa 5ème étoile depuis le 12 juillet et cela n’a rien changé à sa gestion courante, ni au taux de satisfaction de la clientèle qui reste élevé. Tout au plus cette nouvelle qualification apportera-t-elle plus de lisibilité pour la clientèle étrangère, qui s’étonnait de ne pas trouver de catégorie 5 étoiles dans notre pays alors que c’est majoritairement le cas ailleurs dans le monde et permettrat-elle au Richelieu d’affirmer encore sa position en tant qu’établissement de luxe à l’international. Si tous les acteurs de l’hôtellerie et du tourisme sont, évidemment, au courant de manière détaillée de cette réforme du classement hôtelier, qu’ils viennent de vivre à travers leurs établissements, il n’en va pas de même des clients qui n’ont fait l’objet d’aucune information particulière. Le 4 étoiles actuel étant l’équivalent du 3 étoiles précédemment, le consommateur non averti qui croit descendre dans un 4 étoiles ne dispose en fait que des prestations d’un 3 étoiles antérieur.
Priorité au maintien de la qualité Richard Gendre, directeur de l’Hôtel Richelieu, souligne : « ce qui est important, c’est le maintien de la qualité
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LES VOYAGEURS DU CIEL
dans lequel de nombreux facteurs interviennent dont beaucoup ne sont pas dans la grille de contrôle des 5 étoiles qui se préoccupe plus de l’immobilier que du service, la qualité du service tient dans l’implication et le professionnalisme des équipes ce qui est le cas au Richelieu. C’est la constance de la qualité dans les prestations de la thalasso, de l’hôtellerie et du restaurant qui fait que nous arrivons à maintenir chaque année un taux moyen de remplissage de 68 % à 70 % sur onze mois, avec un fort taux de satisfaction de la clientèle. » Il est un peu tôt pour apprécier les résultats de cette saison, qui pour Le Richelieu débute en février, mais le taux de remplissage remonte régulièrement depuis 2009 et a atteint 71,90 % en 2011, taux très honorable dans ce secteur d’activité. Un bon taux de fréquentation ne règle pas tout, mais on est loin des rumeurs dont Le Richelieu fait l’objet régulièrement. « Le Richelieu fait l’objet d’un intérêt très largement disproportionné et pas toujours bienveillant, que je ne peux pas m’expliquer autrement qu’à cause de la personnalité très particulière de son fondateur » nous confie Richard Gendre. Impossible de rencontrer Richard Gendre sans évoquer l’AODT, qui semble moins active ces derniers temps. Ardent défenseur de la vie permanente dans l’île et d’un développement économique maîtrisé, Richard Gendre, en tant que président de l’AODT, s’est beaucoup investi dans l’élaboration du SCOT dont il a suivi toutes les réunions auxquelles il a été invité. « J’y ai consacré beaucoup de temps en 2010 et 2011 pour arriver à la conclusion que nous prêchions dans le désert, lorsque sur plus de 30 participants nous n’étions que 2 à représenter le monde économique, dans le cadre d’un processus où tout semble joué d’avance, on a très envie de revenir gérer son entreprise. Je pense que l’AODT en tant que co-gestionnaire aimable d’Ile de Ré Tourisme ne joue pas son rôle, il est aujourd’hui indispensable que les représentants du monde économique se fassent entendre avec plus de vigueur, les élections municipales à venir pourraient être une bonne occasion de le faire. » ■
onsoir, c'est Alain Souchon », la représentation commence, la voix résonne au quatre coins du centre du village, et le port brille de mille feux. La brève introduction retraçant l'origine de l'association, introduit les conteurs, Corinne Touzet et Allain Bougrain-Dubourg, qui porteront cette aventure de leur voix douce jusque dans le cœur de l'auditoire. La musique alterne avec la narration, passant du swing aux percussions africaines, et s'accorde aux épreuves, pays et saisons traversés. Le ciel s'enflamme aux couleurs de ces péripéties, il se pare de rouge dans les moments critiques, embrasant le phare, et arbore des teintes plus douces dans les moments de légèreté et d'insouciance. Le final de ce ballet « de feux » éclaire la nuit noire de toutes les nuances imaginables, et les choeurs du Dogora d'Etienne Perruchon s'élèvent dans les cieux aussi haut que les fusées. L'enchantement prend fin. Les spectateurs conquis, migrent vers leur voiture et maison, regardant les réverbères aux formes du peuple aérien, qui ornent le port, et se laissent aller à rêver… car « qui n'a pas fait ce rêve merveilleux de s'envoler comme l'oiseau ? ». ■
Catherine Bréjat
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REMINERALISEZ-VOUS AVEC LES BIENFAITS DES ALGUES…
Un enveloppement d’algues apporte une reminéralisation du corps, une relaxation et un bien-être… Pour un excellent résultat : - faites un gommage du corps au préalable pour éliminer les cellules mortes et favoriser le passage des oligo-éléments - pratiquez 5 à 10 minutes de sauna avant l’enveloppement pour dilater les pores de la peau Les algues sont chauffées et appliquées en couche fine sur l’ensemble du corps, ce qui a pour effet de décontracter mais aussi de revitaliser et d’hydrater.
La personne est ensuite recouverte d’un film plastique et d’une couverture chauffante afin d’augmenter la sudation et d’optimiser le processus. La durée du soin est de 20 minutes pendant laquelle la chaleur produite ouvre les pores de la peau, qui absorbent alors plus rapidement les sels minéraux, oligo-éléments, protéines et vitamines contenus dans les algues. Venez profiter de ce soin au centre de thalassothérapie Le Richelieu.
Le Richelieu - 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte-en-Ré - Tél. 05 46 09 49 40 R É
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bulles de ré 2012 La bande dessinée : un art majeur qui convient aussi aux mineurs ! La participation des plus grands dessinateurs et scénaristes de bandes dessinées, la météo et le cadre de la Barbette, ont assuré le succès du festival “Bulles de Ré” à Saint-Martin. Du 27 au 30 juillet, chaque jour, de l’ouverture à la fermeture, le public s’est pressé nombreux, sous le chapiteau. Obtenir un dessin autographé des auteurs sur son album préféré se méritait après quelques moments d’attente. Les meilleurs étaient là Les plus grands dessinateurs et scénaristes actuels avaient répondu à l’invitation d’Olivier Poirier : Parrain incontournable du festival, Crisse simple et généreux, était très sollicité. Entouré de nombreux talents: Achde, Jacques D. Portes, Dany, Erroc, Didier Poli, André Chéret, Nicolas Mitric, Jenfevre, Yannick Corboz, Vuillemin, Rodrigue, Olivier Grenson, Keramidas, Turk & De Groot, Luc Turlan, Blanco & Perrin, Charb’, Le Fab, Nicolas Tabary, Pierre Alary, Thomas Duranteau, Moguerou, Charb’... tous étaient là pour le plus grand plaisir de leurs fans.
Stéphane Blanco (à gauche) et Laurent Perrin (à droite) : un beau succès !
Un public de passionnés La bande dessinée touche tous les publics, jeunes et moins jeunes. Certains sont venus spécialement sur Ré, pour rencontrer leurs auteurs préférés, scénaristes et dessinateurs adorés. Parmi eux, nous avons rencontré Juan Sanz, venu de sa province d’Aragon en Espagne pour vivre sa passion de la bande dessinée au festival de Saint-Martin. « Ma passion m’accompagne au quotidien dans l’hôtel “26 Labrador” que je gère près de Saragosse, où chambres et suites portent le nom de dessinateurs célèbres comme Hugo Pratt, Hergé etc. La décoration
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est entièrement faite de bandes dessinées et vous trouverez même des fauteuils “Milou” dans cet hôtel unique au monde. » Partenaire du festival et amoureux de l’Île de Ré, Juan Sanz était fier du choix de l’invité mystère du festival, espagnol et francophone, comme lui.
Un invité mystère prestigieux Par sa présence et son talent, il a donné une dimension internationale au festival Bulles de Ré. Difficile d’imaginer que le célébris- Le public sollicite les dessins autographés sime auteur de bandes dessinées espagnoles Juan Guarnido serait l’invité mystère. Ces albums le Silence en 2010. sont connus et traduits dans le monde entier. Avec Il publie aussi son complice scénariste Juan Diaz Carnales, il est Sorcelleries , avec l’auteur de la mythique série des Blacksad, qui depuis Teresa Valero aux plus de dix années met en scène un chat détec- éditions Dargaud, tive privé dans des enquêtes et aventures toujours Le ballet de s palpitantes. mémés en 2008, Né à Grenade (Espagne) en 1967, Juan Guarnido Que la lumière soit dessine depuis sa plus tendre enfance et a fait ses fête ! en 2008. En études aux Beaux-Arts à Grenade. Très vite, il conçoit collaboration avec plusieurs fanzines et publie des illustrations chez Juan Diaz Canales, Comics Forum - P laneta de Agostini pour l’édi- il réalise Les des- Le dessin de Juanjo Guarnido a tion espagnole de Marvel Comics. En s’installant sous de l’enquête atteint 1900 € aux enchères au profit de la LPO à Madrid, il travaille aux studios d’animation Lapiz en 2001 aux éditions Azul. Il y fait la connaissance de Juan Diaz Canales, Imbroglio, L’histoire des aquarelles en 2005 aux édiqui deviendra son scénariste pour Blacksad. tions Dargaud et le tome 2 parait en 2010. Depuis 1993, Juan Guarnido, espagnol francophone, Infatigable auteur dessinateur, Juan Guarnido collectravaille aux studios Walt Disney de Montreuil comme tionne les prix les plus prestigieux, comme le prix dessinateur des décors, puis comme animateur. Albert Uderzo en 2002, le prix du meilleur album au À son palmarès : les décors dans Dingo et Max, en festival d’Angoulême pour Blacksad : Âme rouge en 1995, les décors dans Le Bossu de Notre-Dame en 2006 et aussi le prix de la série pour la série Blacksad, 1996, l’animation du personnage Hadès sur le des- éditée chez Dargaud. sin animé Hercule en 1995, le dessin de la panthère Le « coup de cœur » pour un premier album Sabor et l’animation du père de Tarzan dans Tarzan plébiscité par le public en 1999 et un travail sur le personnage d’Helga dans Aventure exaltante pour Stéphane Blanco, professeur Atlantide, l’empire perdu de mathématiques, scénariste, et de Laurent Perrin, tailleur de pierre, dessinateur, qui se retrouvent au en 2001. coeur du festival Bulles de Ré parmi la fine fleur de Un palmarès à la haula bande dessinée française et espagnole. teur de son œuvre Venus des Deux-Sèvres voisines, ils ont eu l’excellente Les fans ont vite assailli idée d’unir leurs talents pour réaliser un premier le stand pour des dessins album édité chez Caraibéditions, au titre évocateur autographes ! Il faut savoir de l’histoire du bagne de Guyanne : Aux Îles, point que depuis l’an 2000, la de salut. série Blacksad éditée chez Au hasard d’une rencontre, Paulette, une vielle Dargaud est un succès de dame, fille d’un ancien surveillant du bagne de librairie. Quelque part Guyanne, a raconté à Stéphane Blanco son départ entre les ombres sort en avec son père à l’âge de six ans, 35 ans de sa vie 2000, Artic-Nation en 2003, en Guyanne, et sa vision du bagne. Des arguments Âme rouge en 2006, L’Enfer, historiques qui compléteront la documentation
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bulles de ré 2012 Le premier bilan de l’organisateur, Olivier POIRIER L’édition 2012 du festival “Bulles de Ré” aurait accueilli 12 000 visiteurs selon Olivier Poirier. « L’après-midi du vendredi a permis aux vacanciers en fin de vacances de nous rendre visite. En conséquence, nous relevons une augmentation des ventes d’album liée à un public plus important et plus motivé que l’an dernier. L’invité mystère nous a permis de faire le buzz’. La plupart du public avait deviné son identité, mais la surprise fut énorme pour tous samedi matin ! Beaucoup de monde s’est précipité à la librairie pour acheter les bandes dessinées de Juanjo Guarnido et les faire dédicacer sur le stand du 26 Labrador, un de nos partenaires principaux, avec Mille sabords. De plus, les nombreuses animations durant tout le week-end ont rythmé le festival. Entre la causerie Tintinophile, le cosplay ou encore la vente aux enchères qui a rapporté 15.200 € à la LPO, le public a trouver son bonheur. Le festival va devenir un élément incontournable de l’été sur l’île de Ré. Rendez-vous l’année prochaine. »
archivée et photographiée par nos Stéphane et Laurent. De quoi nourrir l’écriture du scénario romancé de Stéphane et d’inspirer notre dessinateur Laurent Perrin. C’est donc à travers les yeux d’une petite fille, Léa, que le lecteur est plongé dans l’univers du bagne. Aux îles, point de salut est un récit, entre témoignage historique et roman, où une grand-mère en voyage en Guyane en 1999 raconte ses souvenirs à sa petite fille. Les lecteurs rétais y reconnaîtront les décors remarquables de Saint-Martin et apprécieront la qualité de cet album très fin, documenté et bien dessiné. Confidence : le succès de ce premier album encourage Stéphane et Laurent à récidiver. Et la citadelle martinaise pourrait bien figurer dans ce prochain album !
La vente aux enchères de dessins originaux au profit de la LPO Pour clôturer ce festival, Olivier Poirier prenait le rôle de commissaire-priseur pour animer une vente aux enchères de dessins originaux et uniques, réalisés par tous les dessinateurs. La vente des 24 œuvres atteignait la coquette somme de 15 200 e au profit de la Ligue de Protection des Oiseaux. En recevant ce chèque, le Président de la LPO Alain Bougrain-Dubourg remerciait les acheteurs
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Alain Bougrain-Dubourg reçoit le chèque de 15 200 e pour la LPO
pour leur générosité, le public pour son soutien et l’intérêt qu’il porte à l’action de la LPO, les auteurs des œuvres offertes, et les organisateurs pour ce choix. Alain Bougrain-Dubourg associait le dessinateur Charb, présent à ses côtés, et le journal CharlieHebdo pour la réalisation de l’album Du goudron et des plumes vendu au profit de la LPO. « Bulles de Ré » 2012 a permis à un public de connaisseurs heureux, de faire de belles rencontres avec des auteurs qui ont réalisé la performance de dessiner pour leurs « fans » pendant deux jours et demi, sans lever le crayon de la feuille de papier ! ■ Michel Lardeux
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zap’arts LA MAISON CAILLAUD ACCUEILLE LE PEINTRE MICHEL MALY Rétais de cœur, le comédien Xavier Maly organise chaque année en la maison Caillaud à Ars-en-Ré une exposition pour présenter les œuvres de son père, l’artiste peintre Michel Maly. Cette année, la « Maison » lui ouvrira ses portes du lundi 13 août au dimanche 19 août inclus. Tous les jours 10h30/13h et 15h30/19h – Contact 06 87 61 53 93
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riginaire de Blois, Michel Maly part vivre son enfance à Montélimar avec son père chirurgien durant la guerre. Dans cette Drôme Provençale généreuse en couleurs et en paysages, il découvre par hasard à l’âge de 19 ans sa future demeure, « La Galée », une bâtisse isolée en bordure du Rhône entourée d’arbres centenaires. Le cadre naturel est posé, l’artiste peut dès lors se consacrer à son art.
Libre de ses choix Le long des murs, les tableaux s’accumulent, les séries s’enchaînent dans une boulimie sans fin. « L’avantage avec la peinture, c’est qu’on peut peindre jusqu’à ce qu’on devienne gâteux. » Ni retraite, ni 35 heures ne pourront jamais le tenter, il estime qu’en une vie, un peintre peut composer
environ 3 000 toiles. Venise, la Toscane, les bistrots, Maly garnit l’atelier de souvenirs ramenés de ses nombreux voyages en Italie, terre d’inspiration perpétuelle parmi quelques autres tels New York ou la mer du nord. « L’inspiration, je l’a trouve partout, sans programmation, je n’aime pas bien ça même dans la vie. » Des formes simplifiées, des couleurs contrastées, l’artiste révèle, suggère, évoque des sujets dépouillés de superflus dans un jeu de lumières méditerranéennes. « J’aime tout en Italie, la cuisine, le vin, les gens, l’ambiance, les bistrots… tout. » Pour Maly, peu importe les critiques d’art, il peint au gré de ses envies, instinctivement. « Quand on peint, on tend la main, si l’autre la prend c’est l’osmose, on aime ou on n’aime pas… ». Une osmose qui ne connaît ni les frontières ni la barrière des langues puisque ses tableaux voyagent partout dans le monde. ■ Jean-Pierre Pichot
Shooting photo à la galerie Jamault d’Ars Les 19 et 20 août aura lieu à la Galerie Jamault d’Ars-en-Ré, un shooting photos du photographe Christian McManus. L’idée de l’artiste est d’utiliser les dernières pellicules Polaroïd qui lui restent et qui ne sont plus fabriquées, dans la réalisation de portraits de famille. Une dizaine de « tribus » auront donc la chance de se faire tirer le portrait sur ce support d’un genre particulier, que maîtrise à la perfection le professionnel. Sur inscription. Galerie Jamault, 6 place Carnot - 17590 Ars-en-Ré Tél. 05 46 43 34 94
Un espace Foulquier est ouvert sur l’îlot
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lusieurs locaux dans la Galerie de l’Îlot étant restés vacants à l’approche de la saison, Patrick Poireau, propriétaire des galeries PromenArts dans l’île, a eu la riche idée d’en dédier l’un d’entre eux au seul Jean-Louis Foulquier. Ainsi, dans cet espace 100 % Foulquier, ouvert jusqu’à ?... Patrick Poireau n’ayant pu donner de date limite à cette exposition, « cela pouvant durer autant que nécessaire », sont exposées de nombreuses toiles récentes de l’artiste, résultat de plusieurs mois d’atelier post-prestation théâtrale (« La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules » de Philippe Delerm) en vue d’une exposition qui s’est tenue début juillet en l’abbaye de Stavelot, proche de la ville de Spa, en Belgique. Saint-Martin-de-Ré
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« Ce travail est quelque peu différent de ce que j’avais jusqu’alors l’habitude de peindre. Y’a moins de “gueules”, par contre, il y a plus de situations, telles mes commères ou mes nanas-yoga et une touche de tauromachie façon Foulquier. Bien franchement, je ne m’attendais pas, dans Saint-Martin, à bénéficier d’un tel espace pour moi seul. Je suis bien sûr ravi et je vais pouvoir rester serein d’ici la prochaine reprise du tournage de “Vive la colo” qui, en avril dernier a fait un tabac sur TF1. Un tournage qui, prévu pour durer jusqu’au 17 octobre, va me permettre de rester un peu dans le coin, de me partager entre La Rochelle et l’île de Ré, ceci avec même une scène qui sera tournée le 3 ou le 6 septembre en compagnie de Catherine Jacob à “La Baleine Bleue”…à deux pas de la Galerie ! ». ■ Jean-Pierre Pichot
Couarde-sur-Mer
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Roche-sur-Yon
Saint-Martin-de-Ré Quai Launay-Razilly
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Une galerie lui est dédiée sur l’îlot
Infos : www.promenarts.com
Bordeaux
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murs
la couarde-sur-mer 58 Grande Rue
Sur l’îlot – Face à l’écluse
Centre-ville – Rue piétonne
EN SEPTEMBRE :
EXPOSITION EXCEPTIONNELLE DES PHOTOS DE VIRGINIE HOCQ + d’infos sur : www.promenarts.com www.facebook.com/promenarts.galerie
PIOTR WOJCIK – GALERIE DE SAINT-MARTIN-DE-RÉ COUP DE PROJECTEUR sur ses œuvres du 10 au 12 août.
pascal boyer – GALERIE DE SAINT-MARTIN-DE-RÉ COUP DE PROJECTEUR sur ses œuvres du 24 au 26 août.
l e s g a l e r i e s s o n t o u v e rt e s to u s l e s j o u r s d e 1 0 h 3 0 à 1 3 h e t d e 1 5 h à 1 9 h & s u r r e n d e z - v o u s a u 0 6 0 7 3 0 4 2 1 4
infos@promenarts .com
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zap’arts UNE PROGRAMMATION DE RÊVE La Maline ouvrira de manière somptueuse cette 3ème édition de Jazz au Phare, le 13 août, avec le film Bird de Clint Eastwood sur Charlie Parker, musicien dont on dit qu’il est l’inventeur du jazz moderne et en tout cas l’un de ses plus grands improvisateurs. Le film est à la hauteur du mythe et prend la structure d’un morceau de jazz dans lequel les solos originaux de Parker sont merveilleusement remixés avec une rythmique contemporaine. Le jeune mais talentueux Herbin (saxo alto) a accepté le challenge de rendre hommage à Parker avec son quintet le même soir à La Maline. Baptiste Herbin, sera aussi présent dans les restos les 14,15 et 16 août. Scène du phare Le 14 août, à 20h20, Florence Grimal, l’un des coups de cœur du festival, n’a pas peur de s’attaquer au père du piano jazz moderne, avec « Sur les pas de Bill Evans ». Elle sera suivie à 22h30 par Kyle Eastwood, fils de qui vous savez, bassiste et contrebassiste, compositeur des musiques de films de son père qui nous offrira des Kyle Eastwood morceaux de son dernier album « Songs of the Château » enregistré dans un château bordelais. Le 15 août, c’est Thomas Enhco, petit-fils du chef d’orchestre Jean-Claude Casadessus, et son trio qui s’empareront de la scène. Thomas commence à jouer
du violon à 3 ans, du piano à 6 et à 9 ans, il accompagnait Martial Solal au festival de jazz d’Antibes. 3ème prix du Concours international de Piano Jazz Martial Solal en octobre 2010, il s’est vu remettre la même année le Django d’Or-nouveau talent. Il sera suivi par Jacky Terrasson, un Franco Américain ayant remporté le célèbre prix Thelonious Monk en 1993 et qui a reçu en 2002 une Victoire du Jazz pour son album « Smile ». Soirée nostalgie le 16 : Dany Doritz, patron du Caveau de la Huchette, compagnon de route des grands noms du jazz et son quintet accompagneront Scott Hamilton, digne héritier de Coleman Hawkins et Lester Young. Puis China Moses, fille de Dee Dee Bridgewater, aussi jolie, dynamique et pleine de swing que sa maman nous enchantera en
interprétant les classiques des grandes divas noires comme Bessie Smith, Ma Rainey, Nina Simone…
Les nouveautés Deux nouvelles scènes apparaissent : la Scène du Passage qui accueillera deux concerts chaque jour : l’un à 17h où les jeunes talents participeront à un concours organisé par Cristal Prod et l’autre à 18h30 consacré aux talents régionaux et Top on the Green qui accueillera les clubbers. Nouveau aussi et à suivre parce que ce sont des moments extraordinaires où tout peut arriver : Jam Session round Midnight. L’un des restaurants restera China Moses ouvert chaque soir du festival pour que les musiciens puissent s’y retrouver et jouer ensemble. ■ Catherine Bréjat
Août se veut jazzy sur Ré
Un combo à lui seul
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a 15ème édition du festival « Jazz en Ré », installé chaque été parking de la Courtine sur le port de Saint-Martin, se déroulera cette année du 17 au 20 août 2012. Un festival désormais organisé par l’association « Jazz en Ré » que préside Daniel Lagarde.
(jeune harmoniciste et chanteuse de blues), Jean My Truong Qunintet avec Irving Acao (sax cubain), Philippe Ménard (bluesman), le Swing Quartet de Paris avec Ahmet Gulbay (pianiste) ou bien encore La Canne à Swing (manouche). « Quatre soirées », rappelle Daniel Lagarde qui ne pourraient avoir lieu sans l’engagement des bénévoles de l’association, de l’important soutien logistique et financier de la commune de Saint-Martin-de-Ré, des partenaires institutionnels (Communauté de Communes de l’île de Ré, Département de CharenteMaritime, Région Poitou-Charentes) ainsi que de très nombreux partenaires privés ». ■ Jean-Pierre Pichot
Pour plus d’infos, plus de détails sur la programmation, rendez-vous sur le web : www.jazzenre.fr
Une ambition, un défi L’ambition des membres de l’association est de faire découvrir ou redécouvrir à un public qui s’avère d’année en année de plus en plus nombreux, toutes les formes de jazz (Manouche, Nouvelle Orléans, Classique, Électrique...). Le défi est de continuer à proposer un festival de qualité et entièrement gratuit. Sur scène se succèdent aussi bien des professionnels de renommée nationale ou internationale (Greg Zlap en 2011, Rachelle Plas en 2012) que des artistes amateurs locaux. En effet, chaque soir, faisant suite aux Jazz Band chargés d’animer le port, en première partie la scène est ouverte à de jeunes artistes rétais et régionaux : After Swing, Anne Charlotte Stecker Quintet, Laurent Damont Quartet et Trompette d’Occasion. Leur succéderont des artistes de renom tels Rachelle Plas
Riv’Jazz « Docteur-Jazz » au piano
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RIV’JAZZ : musique et météo au beau fixe !
a cinquième édition de RIV’JAZZ à Rivedoux, s’est déroulée en plein-air pour le plaisir de tous. Profitant du beau temps, le fidèle public de ce festival convivial et chaleureux, pouvait apprécier les meilleures formations de jazz amateurs de la région Les improbables, Ruba jazz, Hal, DS 21, Hoctopus et Lazy jazz obtenaient un beau succès. Nouveauté : le talentueux quartet professionnel Paris-Paname animait la soirée du 21 juillet, devant un nombreux public, qui dînait sur place avec les plats créoles de la Case des Iles. Fidèle à toutes les éditions, le groupe Lazy-Jazz clôturait la soirée du dimanche 22 juillet de fort belle manière. Jean-Pierre Deligny, grand pianiste, eut le geste élégant de saluer le créateur de ce festival, José Giovanini, lui confiant son clavier pour jouer un dernier standard très enlevé avec Lazy Jazz. Honoré par de longs applaudisements du public, entouré de ses amis, « Docteur Jazz » très ému, remerciait tous les musiciens qui avaient répondu à son invitation, le public fidèle, le Maire : Patrice Raffarin et la municipalité pour leur aide précieuse, et tous ceux qui l’ont accompagné dans cette belle passion musicale. Avant de se coucher dans l’océan Atlantique, le soleil fit un dernier clin d’œil à José pour saluer cette réussite et lui dire à bientôt... dans l’océan Indien ? ■ Michel Lardeux
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zap’arts programmation à La maline Jeudi 9 août – 21h Carmen Maria Vega – Chanson Carmen Maria Vega dynamite la chanson française ! Sur scène, entourée de ses musiciens, elle transmet avec rage, humour et tendresse des chansons à son image faites de textes incisifs et de refrains percutants. De sa belle voix inclassable et avec son charisme exceptionnel, elle séduit autant qu’elle bouscule. Les 3 ans de tournée avec le premier album La Menteuse l’ont définitivement classée comme une chanteuse à voir absolument. Véritable phénomène de la chanson, Carmen Maria Vega revient sur scène avec un nouvel opus résolument plus rock, un genre musical qui lui sied parfaitement ! Attention, un tempérament de feu auquel vous pourriez devenir accro ! Concert débout Adhérent : 15 € – Non adhérent : 20 €
Jeudi 16 août – 11h Tour de chant solo d’Alain Schneider
Chanson jeune public Avec son Tour de Chant , Alain
Schneider partage avec petits et grands un moment privilégié de musique et de poésie. Un spectacle en forme de voyage autour d’un répertoire sans cesse renouvelé de chansons récentes et de “classiques”, repris à tue-tête par les enfants.
espace services
Alain Schneider est un des plus grands auteurs / compositeurs / interprètes jeune-public de sa génération ! Les mots sont son terrain de jeux favori, il y excelle en emballant le tout (et tous) sur de gracieuses et subtiles mélodies aux arrangements audacieux ! Jubilatoire ! Durée : 1 h. À partir de 4 ans. Adhérent : 5 € – Non adh. : 10 €
Mercredi 22 août – 21h00 « De l’importance d’être Wilde »
par la compagnie Philippe Person
Après les succès de Délivrez Proust, L’Euphorie perpétuelle, Misérables et de Beaucoup de Bruit Pour Rien, la Compagnie Philippe Personnousprésentesadernière création De l’importance d’être Wilde, écrit par Philippe Honoré, d’après l’œuvre et la vie d’Oscar Wilde Pardon, Mr Wilde vous n’avez rien à déclarer ? - Non, monsieur, si ce n’est mon génie ! L’image d’Oscar Wilde est accrochée à notre inconscient : un homme brillant et insolent dont la déchéance fut à la mesure de la célébrité. Durée : 1h10 Adhérent : 15 € / 10 € Non adh. : 20 € / - 26 ans : 15 €
L’Ancre Maritaise : un bouquet d’animations documentaires sur l’île de Ré
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u bord de l’océan à Montamer, vous trouverez à L’Ancre Maritaise, un lieu qui rassemble plusieurs associations et propose des animations très intéressantes autour de la faune, de la flore, des richesses naturelles, environnementales et maritimes de l'île de Ré. De visites guidées en balades découverte, d’ateliers en expositions vous trouverez à l’Ancre Maritaise l’activité et les informations qui vous feront apprécier l’île de Ré différemment.
De nombreux rendez-vous au mois d’août
Quidu a conçu un spectacle de théâtre documentaire qui présente en première partie « Gilliatt et la pieuvre » de Victor Hugo et en deuxième partie : « Le poulpe, un animal époustouflant » Ne manquez pas ce spectacle étonnant qui a lieu à 20h30, en bord de mer, les 10, 14, 20 et 28 août. ■ Michel Lardeux
L’Ancre Maritaise – 63 du cours des Jarrières à La Noue - Sainte-Marie de Ré Ouvert tous les jours, y compris les jours fériés, sauf le samedi, de 10h à 13h et de 15h à 18h30. Informations, inscriptions pour les activités et réservations : 05 46 55 41 38
Pour tous publics : les balades découverte des trésors du bord de mer, les causeries (entrée libre), les visites guidées d’écluse à poissons, des informations sur la pêche à pied. Les sorties nature à Sainte-Marie1000 m2 d’expositions de-Ré, les sorties bota• Mobilier d’occasion • Antiquités • Brocante • Bibelots nique, la nuit des étoiles, les séances du planétarium. Ouvert du lundi au samedi : 10h / 12h et 14h / 19h Pour les enfants : Z.A. Bel Air - RN 137 Rond Point d’Andilly (à côté de Brico Dépôt) Les ateliers de l’estran, 17230 ANDILLY - à 20 min de LA ROCHELLE (direction NANTES) Récré Nature, Land’art. Tél. 05 46 68 86 89
dépôt-vente d’Andilly
Les soirées théatredocumentaire : « Des histoires sur le dos du poulpe » Nadine Berland, avec la collaboration de Michel
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