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L e J o u r n a l G r a t u i t d e l’ î l e d e R é

Entre vacances et rentrée Tandis que certains quittent déjà l’île de Ré à regret, d’autres profitent de cette fin d’été pour savourer des vacances plus tranquilles, loin de l’agitation de la rentrée. L’été, les secours en mer et à terre œuvrent sans relâche pour sauver des vies, l’occasion de saluer le dévouement de tous ces bénévoles et professionnels qui consacrent leur temps au service des vacanciers, alors que souvent un peu de prudence éviterait bien des drames. C’est pourquoi nous avons embarqué pour un reportage à bord de la vedette de la gendarmerie maritime, qui privilégie la prévention, mais n’hésite pas à sanctionner les comportements irresponsables, et ils sont fréquents. En exclusivité, Ré à la Hune a rencontré le « vrai Jacky », joué par Claude Brasseur dans le film Camping et qui a largement inspiré Franck Dubosc ! Les vacances en Ré ce sont aussi de multiples occasions de rencontres, d’activités culturelles ou sportives, de découvertes des trésors de la nature. Cette nature que nous autres habitants de l’île sommes tous d’accord pour protéger, parce qu’elle garantit la qualité de ce petit coin de paradis et de notre cadre de vie à l’année. Seule la conception du chemin pour y arriver diffère quelque peu entre les uns et les autres... Nous publions ainsi en exclusivité dans ce numéro la bande dessinée de 20 pages conçue par Ré Nature Environnement, qui traite avec humour et pédagogie du problème de la lutte contre les chenilles processionnaires. Une initiative remarquable, il est vrai qu’un peu d’humour ne peut que contribuer à détendre l’atmosphère tendue. Entre été et rentrée, Ré à la Hune a interrogé nombre de professionnels rétais pour dresser déjà un premier bilan réaliste de cette haute saison 2012, qualifiée parfois d’atypique, mais y-a-t-il deux saisons qui se suivent et se ressemblent ? La fin août, c’est aussi l’heure de la traditionnelle université d’été du PS à La Rochelle, qui sera – gageons-le ! – suivie de près par les médias nationaux, tant La Rochelle fut le théâtre d’un psychodrame sans précédent lors des Législatives 2012 entre Ségolène Royal et le dissident du PS, Olivier Falorni... Les Communes rétaises comptent traditionnellement leurs enfants, en cette période de pré-rentrée, le maintien ou la fermeture d’une classe se jouant à presque rien. Il s’agit là d’un enjeu vital pour l’île de Ré toute entière, celui de la pérennité de sa vie permanente. On ne le dira jamais assez. ■ Nathalie Vauchez


au bistrot du port le repos du vacancier

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u bistrot du Port, l’ambiance est à la rigolade entre vacanciers et habitués. C’est le Marseillais qui déclenche les hostilités et se vante : Moi, en vacances, quand le soleil tape, je suis infatigable au repos ! - Tu ne m’étonnes pas le Marseillais, dit le grand Dédé, les vacances sont faites pour se reposer. - C’est vrai, dit Robert, chaque année quand tu viens le Marseillais, tu nous dis toujours que le travail c’est sacré et qu’il ne faut pas y toucher ! Et que si on trouve du travail, il faut aviser le bureau des objets trouvés ! - Un bon conseil, dit le Marseillais, si l’envie de travailler te prend, assieds-toi et attend que ça passe. Oublie les travaux en cours et laisse les travaux à faire. Surtout, ce que tu peux éviter de faire, fais le faire par quelqu’un d’autre ! - Moi, le temps travaille pour moi ! dit Guy, le Corse qui loue tous les ans chez Malvina. Chez nous, on est solidaires : si on voit quelqu’un qui cherche à se reposer, on l’aide !

- Depuis que je te connais, le Corse, dit Roger, tu ne restes pas debout quand tu peux t’asseoir. - Mais je ne reste pas assis quand je peux m’allonger  ! surenchérit le Corse. Et surtout, je ne me fatigue même pas à tuer le temps, puisqu’il travaille pour moi. - Et s’il t’arrivait de tuer le temps par maladresse, utiliserais-tu le temps mort pour ne rien faire ? dit Roger, dans un éclat de rire repris par tout le bistrot. - Avec vos histoires à dormir debout, dit le Normand, qui cherche toujours à économiser son temps, vous commencez sérieusement à me fatiguer ! Allez, avant que je rejoigne ma chaise longue, approchez vous du zinc, c’est ma tournée ! Janine… Remets-nous un verre de tranquillisant ! ■ Michel Lardeux

LES SECRETS DES VIGNERONS À LA PORTÉE DU GRAND PUBLIC Depuis le début de l’été, la coopérative des vignerons organise du lundi au vendredi des visites gratuites de ses chais, suivies d’une dégustation au cellier.

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a coopérative Uniré a mis en place pour la première fois en partenariat avec Île de Ré Tourisme une visite guidée de ses chais. Julie Foulquier, rivedousaise qui connaît bien son île, son histoire et les produits de son terroir, mène cette visite qu’elle veut ludo-pédagogique afin que tous, enfants comme parents ou professionnels venus s’informer, puissent y participer avec plaisir et intérêt. Après avoir donné quelques chiffres clés, resitué l’île dans son contexte géographique et historique, elle entraîne ses visiteurs dans le décor grandiose de la distillerie du cognac, où ils visionnent un documentaire au milieu des alambics en cuivre, seul métal permettant une distillation parfaite, et des grandes cuves. Ce film didactique d’une durée d’un quart d’heure retrace le travail de la vigne dans l’île, rappelant les cépages cultivés ainsi que les différentes Visite du Chai 55

étapes de la vinification. Il détaille les produits obtenus et commercialisés par la coopérative, précisant les qualités et spécificités des vins rouge, blanc, rosé, du pineau et du cognac issus du vignoble rétais. Puis passant de la théorie à la pratique, Julie Foulquier entraîne les visiteurs dans une balade à travers les différents chais. Le pineau dont la coopérative vend 500  000 bouteilles par an reste la vedette : ses immenses cuves dans lesquelles il vieillit au frais impressionnent les enfants. Julie Foulquier profite de l’atmosphère quasi religieuse du grand chai pour réciter aux visiteurs la prière du Rétais : « Mon Dieu, donnez-moi la santé pour longtemps, de l’amour plus souvent mais du pineau tout le temps », tout en expliquant les particularités de ce merveilleux nectar qui n’évolue plus après dix ans d’âge et se consomme frais aussi bien seul qu’avec un melon ou un foie gras mais toujours sans glaçons  ! Ensuite ce seront les chais de vins rouge et blanc et leurs tonneaux de chêne à la taille plus raisonnable avant de revenir au cellier pour une dégustation de pineau à l’heure de l’apéritif, la visite débutant à 10h30 se termine en effet à midi.

Ré à La Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing 19 avenue de Philippsburg – BP 43 – 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 00 09 19 - Fax : 05 46 00 09 55 Mail : realahune@rheamarketing.fr

Visite du Chai 43

Cette initiative semble appréciée du grand public qui manifeste un réel intérêt pour l’appareil de production et pas seulement pour la dégustation ! ■ Catherine Bréjat

Coopérative Uniré Route de Sainte-Marie – Le Bois-Plage-en-Ré 05 46 09 23 09

Directrice de la Publication. .. Nathalie Vauchez Maquette, mise en page............ Peggy Landon Rédaction, photos........................... C atherine Bréjat - Jean-Pierre Pichot - Michel Lardeux Nathalie Vauchez - Lolita Prieur - Jean-Louis Rémy - DR Dessins...................................................... Philippe Barussaud

Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Régie publicitaire ........................... Tél : 05 46 00 09 19 - rhea@rheamarketing.fr Imprimeur . ........................................... Imprimerie Mingot Dépôt légal initial ........................... Décembre 2007, puis à chaque parution. N° ISSN 1961-6147

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Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. écolo et rigolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île ! PEFC/10-31-1236

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actualité Fermetures ?  Ouvertures ? À une dizaine de jours de la rentrée scolaire, ni les maires, ni les directions d’école qui ont pu être joints, ne se sont montrés affirmatifs quant à d’éventuelles fermetures ou ouvertures de classes. Dans les deux cas, tous utilisent les termes de « fermeture conditionnelle ou ouverture conditionnelle ». ainsi retomber le nombre d’élèves sous la barre des 63   inscrits. C’est pourquoi le Maire, Jean-Pierre Gaillard préfère parler de « réouverture conditionnelle ». À Saint-Martin, le Maire, Patrice Déchelette, parle d’une possible ouverture conditionnelle en élémentaire, mais il se montre guère optimiste quant à son obtention du fait que seulement 11 créations de postes sont programmées pour L’école maternelle de Saint-Martin-de-Ré couvrir l’ensemble de la Charentepourrait perdre une classe en cette rentrée Maritime à la rentrée 2012. Trois communes risquent quant ce jour, la commune du Bois-Plage pourrait à elles de perdre une classe à la rentrée. Mais là bénéficier de la réouverture de sa troisième encore, qu’il s’agisse des classes en élémentaire de classe de maternelle fermée l’an passé. D’un La Couarde et de La Flotte ou bien de celle en materpoint de vue purement comptable, l’ouverture d’une nelle de Saint-Martin, les trois maires parlent soit troisième classe nécessite qu’il y ait 63 élèves inscrits. de « fermeture conditionnelle  » soit de « suspension Or actuellement 66 inscriptions ont été enregistrées. conditionnelle ». ■ Mais rien ne dit que d’ici le jour de la rentrée, une, voire Jean-Pierre Pichot deux familles puissent quitter la commune et faire

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Situation prévue à la rentrée  : • Ars/Loix (Regroupement Pédagogique Intercommunal) : 1 classe de maternelle à Loix, 4 classes élémentaires à Ars. • Le Bois-Plage : 2 (3  ?) classes de maternelle, 4 en élémentaire • La Couarde : 1 classe de maternelle, 2 en élémentaire • La Flotte : 3 classes de maternelle, 5 en élémentaire • Les Portes / Saint-Clément (RPI) : 1 classe de maternelle, 1 en élémentaire aux Portes  ; 1 classe en élémentaire à Saint-Clément • Rivedoux : 3 classes en maternelle, 4 en élémentaire • Sainte-Marie : 4 classes en maternelle, 6 en élémentaire • Saint-Martin : 3 classes de maternelle, 3 (4 ?) en élémentaire

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actualité Bilan saisonnier : la parole est aux acteurs économiques  ! La dépression venue de la crise économique et de la météo maussade de juillet touche sérieusement l’économie rétaise sur plusieurs secteurs d’activités. Pour maintenir la tête hors de l’eau, les professionnels sédentaires et non sédentaires doivent redoubler d’efforts, faire preuve d’imagination pour innover et conquérir une clientèle qui vit l’île de Ré autrement et change ses habitudes de consommation. Cette année les Français sont inquiets du contexte économique et essaient d’épargner, au détriment de la consommation. La rédaction de Ré à la Hune a écouté commerçants et prestataires, permanents et saisonniers rétais, pour une première tendance, non exhaustive, de la période juillet-première quinzaine d’août 2012. La saison 2012 ne sera pas à la hauteur de 2011 Notre enquête fait apparaître des écarts de situation selon les secteurs d’activités. Incontestablement toutes les personnes interrogées constatent que la clientèle est moins nombreuse : « Le nombre de passages au pont ne se traduit pas en nombre d’acheteurs potentiels. Il y a beaucoup de passages à la journée. Rivedoux peut en témoigner par la file qui se forme tous les soirs dans le village. » Un loueur de vélo à l’écoute de sa clientèle, gérant de 5 points de location confirme : « Nous sentons une baisse de fréquentation. Des clients habitués qui reviennent tous les ans nous le font remarquer. Ils trouvent qu’il y a moins de monde. Ce ne sera pas une saison à marquer d’une pierre blanche. Les gens sont moins dépensiers et en plus le temps n’a pas été favorable. Bien que le mois d’août soit toujours meilleur que le mois de juillet, en terme de fréquentation, il y a moins de monde sur août que d’habitude. » Une boutique du Phare des Baleines fait le même constat  : « Le début de saison n’a pas très bien démarré. Jusqu’au 20 juillet ça a été très calme, mais août est très bien pour l’instant. Quand avril, mai, juin et la première moitié de juillet ont été mauvais, on ne rattrape pas avec août ».

Chaud et froid dans la restauration Dans la restauration, la nouvelle direction d’un restaurant sur le port de Saint-Martin prend ses repères pour une première saison à la tête de l’établissement : « Juillet a été catastrophique, à cause du temps, mais le mois d’août est plutôt bon. Pour nous c’est difficile de comparer avec les chiffres de l’année dernière, qui était une année exceptionnelle, au niveau de la fréquentation ». La restauration est un secteur économique sensible, impacté par de nombreux paramètres, et les résultats sont très variables selon les établissements. Mais la saison 2012 sera plutôt pizzas, crêpes, sandwichs, glaces, moules frites, que restauration gastronomique. On fait ses « petites bouffes » entre copains et les courses au supermarché !

L’hébergement touristique  : une mutation annoncée En hôtellerie de plein air, la clientèle a de nouvelles exigences sur la qualité des prestations offertes. Il faut faire de gros investissements et avoir une force commerciale pour séduire les nouveaux campeurs. Exit la toile de tente  ! « Nous sommes au-dessus de 2011 qui a été une bonne année », dit Aurélien Ravet d’Interlude Bois-Plage. « Je pense que cela s’explique par nos propositions : spa, club enfant, restaurant, épicerie. Nous sommes satisfaits de cette saison, mais je sais que ce n’est pas forcément le cas de tous mes collègues ! » La part de budget vacances consacré à l’hébergement pèse lourd. Les temps sont durs ! La clientèle plus aisée, habituée à l’hôtellerie traditionnelle et de qualité, ne change pas ses habitudes, même si les réservations dans leur hôtel préféré se font de plus en plus tardivement. De nouveaux hôtels franchisés, au concept et au coût adaptés aux nouvelles exigences, séduisent une clientèle plus jeune et familiale. Pour les locations meublées la concurrence est importante et les mentalités changent : on ne vient plus chez

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l’habitant, on achète une prestation. La transparence d’Internet change aussi les relations entre loueurs et vacanciers.

Produits du terroir : une valeur sûre À la cave coopérative Uniré, toujours très attractive, l’impression est plus atténuée : « Le mois de juillet n’était pas terrible, mais en août les visites des chais marchent bien même les jours où il fait beau et les gens achètent. Il y en aussi qui viennent acheter sans faire la visite ». Nous avons pu constater lors de notre visite du 16 août qu’une centaine de personnes effectuaient la visite du chai, et la boutique faisait des ventes.

Loisirs et culture : indicateurs des centres d’intérêt Le Musée Ernest Cognacq a reçu moins de visites en juillet qu’en 2011. Mais l’affluence a repris depuis le 25 juillet. «  L a piscine intercommunale Aquaré comptabilise moins de baigneurs que l’année dernière sur les horaires d’ouverture au public. Quand il pleut, c’est l’affluence. Mais nous avons des activités plus nombreuses, hors ouverture au public  », disent les responsables. Les loisirs nautiques, location de jet ski, bateaux à moteurs, sont impactés par le coût élevé du carburant. Moins de ronds dans l’eau cette année…

La grande distribution : prudente et réactive ! Grandes, moyennes et petites surfaces misent sur l’ouverture 7 jours sur 7, et des prix stables pour maintenir un bon niveau de chiffres d’affaires saisonnier. Il semble que celui-ci soit en progression, bien qu’il soit difficile de dégager une tendance avant la fin de saison : l’alimentation indispensable peut bénéficier du changement de comportement des vacanciers regardant sur d’autres dépenses.

Les marchés : le rapport qualité / prix avant tout

Des questions se posent

Les marchands non sédentaires des marchés n'ont pas le moral, malgré une météo en amélioration sur la première quinzaine d'août. Dans le secteur de l’alimentation, la baisse de chiffre d’affaires varie globalement de 10 à 30 %. Les produits en bon rapport qualité prix se tiennent mieux, et quelques commerçants enregistrent même une hausse de leur chiffre d’affaires sur juillet et la première quinzaine d’août. En revanche, le textile et les accessoires de loisirs, confort, bien être, sont fortement impactés. La première quinzaine d'août ne rattrapera pas la baisse de chiffre d’affaires de juillet. La composition des marchés avec des doublons, voire des triplés, sur le même créneau de produits sur un petit marché est souvent contestée par les marchands. « Les commerçants ne pas là pour le folklore local et meubler la place, mais bien pour servir une clientèle et vivre de leur métier ! Écrivez-le ! ».

Le commerce forain Avec 29 saisons de fidélité à la Barbette, le Palais de la Gourmandise, tenu par la famille Fricot, a connu et ressenti au fil des saisons des variations économiques dans

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son secteur d’activité. Manèges pour enfants, jeux, restauration et confiserie font partie du budget « plaisir  », qui subit la crise. Tony Fricot pense ainsi que « l’île de Ré évolue et SaintMartin est moins fréquenté cette saison. Nous ne rassemblons plus comme auparavant les Rétais et les vacanciers. J’expliquerais cette situation par la conjugaison de plusieurs paramètres : la météo maussade qui réduit les sorties en soirée, le pouvoir d’achat en baisse, avec un budget vacances très entamé par le coût des hébergements, le marché nocturne qui a perdu de son attractivité, le stationnement dissuasif. Ce n’est pas facile, il faudra engager une réflexion avec tous les acteurs de la vie martinaise, rechercher des idées nouvelles, relancer les bals à la Barbette... Nous exerçons une activité populaire, au sens noble du terme, qui touche toutes les catégories sociales. Nous constatons une nette baisse de fréquentation sur l’ensemble de nos prestations, et de notre chiffre d’affaires. Depuis dix ans nous avions maintenu nos prix qu’il a fallu réviser cette année pour absorber des hausses de charges. Nous veillons à maintenir des tarifs d’abonnements attractifs pour conserver notre clientèle familiale. »

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Le profil des vacanciers changerait-il, avec moins de personnes dans la tranche active et plus de grandsparents avec des petits-enfants à charge, et des familles qui font attention avec un budget serré ? L’île de Ré paierait-elle la note de son image trop médiatisée d’île de riches ? Car même si ce n’est pas toujours vrai, les vacanciers ont le sentiment de payer toujours plus cher qu’ailleurs. La saison plus courte, pour cause de départ tardif en vacances et d’anticipation de la rentrée, l’impact météo plus fort qu’avant, incitent les vacanciers à faire des réservations locatives de plus en plus tardivement. Si la baisse du pouvoir d’achat n’est pas propre à l’île de Ré, il faut remarquer que des personnes aisées, certains « VIP », ne choisissent plus la destination Ré en saison, jugeant l’affluence «  insupportable ». L’adaptation des prestations, la flexibilité et la concertation seront demain les clés du succès ! ■ Enquête réalisée par Michel Lardeux, Catherine Bréjat et Lolita Prieur. Synthèse rédigée par Michel Lardeux


actualité Les Amis de l’île de Ré boudés par les élus Le 7 août dernier, les Amis de l’Île de Ré se réunissaient à La Flotte pour leur 58ème assemblée générale. Seul le Maire de La Flotte Léon Gendre y participait, comme l’a souligné d’entrée le Président Pierre Bot, rompant avec les années « fastes » au cours desquelles une majorité des Maires rétais signifiaient par leur présence qu’il s’agissait d’un moment fort *.

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près avoir fait un compte-rendu des activités menées durant l’année et de l’état financier de l’association, excédentaire de trois mille euros, Pierre Bot demanda à ses adhérents s’ils donnaient quitus au trésorier, ainsi qu’à lui-même quant aux positions prises au sujet du SCoT. L’assemblée fut unanime. Après cet état des lieux, le président repris les points, déjà abordés lors de la réunion d’information du 18 juillet (voir le n°  74 de Ré à la Hune), d’accord et de désaccord avec la CdC. Puis il y eut l’exposition des projets actuels et futurs, comme la création et distribution du nouveau dépliant, et, la préparation d’un livre reprenant les différentes affiches de l’association. La réunion se clôtura par un débat qui fut marqué par l’intervention de l’ex-ministre Jacques Toubon, qui déplora l’attitude des élus rétais, à l’exception du maire de La Flotte, Léon Gendre. Il se positionna pour que «  chacun reprenne la même attitude au même niveau, c’est-à-dire celle d’exercer au mieux

qui met l’économie dans une très mauvaise position, c’est ça sa posture, il est complètement piégé ». Pour Pierre Bot, le SCoT a subi une régression. Il attend toutefois « un changement d’attitude » de la part de la CdC, et de son Président dans le but de revenir à un dialogue qui serait serein et constructif en dépit des désaccords. Il avoua qu’une des options qu’il envisage pour la résolution du conflit serait de prendre l’initiative d’aller voir Lionel Quillet, peut-être de manière informelle, afin de procéder à la reprise du dialogue… Pas sûr que de tels propos soient de nature à apaiser le climat… ■ Lolita Prieur

sa responsabilité, […] et la responsabilité de chacun c’est d’arriver à une solution qui soit une solution bonne pour l’économie de l’Île de Ré et un résultat positif pour l’environnement * ».

Parole donnée à Pierre Bot Lors d’une entrevue que nous avons eue avec Pierre Bot, il a tenu à préciser qu’il est pour la réalisation de logements sociaux et qu’il n’a pas demandé un gel des constructions. Il nous a exposé également son opinion selon laquelle « le PPRN est une catastrophe pour le canton nord et un moyen de pression utilisé par la Préfecture. La position de Lionel Quillet – quant à elle – est irresponsable et jusqu’au-boutiste, il est dans le mur et ce qui va arriver c’est que les constructeurs, les gens qui travaillent, les artisans vont être asséchés et vont se retrouver peut-être à terme sans rien, simplement parce qu’il accuse l’État, cela le regarde mais il n’y a pas de dialogue, c’est lui

* NDLR : Interrogés par Ré à la Hune sur cette absence remarquée et fustigée, leur position est claire : « nous subissons depuis des mois des attaques en règle et violentes de la part du Président des AIR et de ses acolytes de l’EPIR (NDLR : Jean-Pierre Goumard et Patrick Salez), ils ne pensaient tout de même pas que nous allions venir ? ».

Petite mise au point de la Rédaction Ré à la Hune a été mis en cause par Pierre Bot publiquement devant ses environ 200 adhérents présents, sans bien sûr pouvoir s’expliquer. Nous tenons à rétablir la vérité. 1. Ré à la Hune se rend à tous les points presse auxquels

d’a priori (« Votre Rédaction refusera de publier mes grave hypothèque qu’il faisait peser sur l’avenir de la vie propos sur Lionel Quillet »). permanente de l’île de Ré ont été évoquées. À ce jour, le journal est convié. Ainsi avons-nous retranscris Pierre Bot n’a pas démenti. fidèlement les propos tenus par les trois représentants 5. Nous constatons qu’après avoir été pris à partie par Pierre de l’EPIR lors de leur dernier point presse du printemps, Bot à l’issue de la réunion publique d’Ars en Ré, quant 6. Ré à la Hune tient la ligne éditoriale qui lui semble qui a d’ailleurs été la goutte d’eau qui a fait déborder juste et éclairée, compte tenu de sa vision de l’île de au fait qu’il n’était pas informé – contrairement à ce que le vase des « pro-vie permanente » ulcérés de Ré – et nous avons la faiblesse de croire que le Comité nous avions écrit dans Ré à la Hune  – de l’arrivée des l’accaparation de la scène médiatique par ces trois de Rédaction, composé des mêmes journalistes depuis représentants depuis 2 ans. C’est après ce point presse, l'origine, qui vivent à l'année sur l'île de Ré depuis des relayé par les quatre médias présents dont Ré à la Hune, décennies, la connaît plutôt bien – en traitant du fond que les « actifs rétais » sont montés au créneau via des sujets, sans chercher à alimenter la polémique ni des pétitions et auprès des Commissaires-enquêteurs. à faire monter ses ventes par des titres chocs, puisque par définition il s’agit d’un journal GRATUIT. 2. Ainsi nos lecteurs ont-il pu lire dans Ré à la Hune N° 74 l’interview de Dominique Chevillon – dont les 7. Fait remarquable, la qualité de nos dossiers en génépositions proches de celles de l’EPIR et du Maire de ral, et particulièrement de ceux sur le SCoT, le PPRN La Flotte et assez opposées à la politique de la CdC et le PAPI, est largement soulignée par TOUS les ne sont pas un mystère – preuve s’il en était besoin acteurs de l’île de Ré. Celui de Ré à la Hune N° 74 que nos colonnes sont ouvertes à tous, du moins a réussi la gageure de recevoir les félicitations concotous ceux qui ont des positions constructives à nous mitantes de la Préfète, des environnementalistes et communiquer. des élus rétais ! Dans le climat de tension actuel,

3. Bien que nous n’ayons pas été informés ni conviés à la

il s’agit là d’un bel hommage à la façon dont nous exerçons notre métier.

réunion d’information des AIR du 18 juillet à La Flotte, nous avons couvert l’événement et notre journaliste Lolita Prieur a retranscris fidèlement les propos tenus par les AIR (Ré à la Hune N° 74).

8. N ous continuerons à « tracer notre route éditoriale »,

4. Bien que nous n’ayons pas été informés ni conviés à l’AG des AIR du 7 août toujours à La Flotte, nous avons couvert l’événement et notre journaliste Lolita Prieur a retranscris fidèlement les propos tenus par Pierre Bot, contrairement à ses allégations pleines

cartes d’aléas, nous avons publié les dates précises de rencontres entre Pierre Bot et Lionel Quillet, auxquelles assistaient des tiers, au cours desquelles le PPRN et la

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en notre âme et conscience, et en toute indépendance, fussions-nous fustigés par les uns ou les autres, soupçonnés de collusion avec telle ou telle école de pensée rétaise, peu nous importe de bousculer certaines «  positions acquises », nos lecteurs eux apprécient notre ton et notre apport de fond au débat rétais. ■

La Rédaction

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actualité Des projets plein la tête et un optimisme confirmé pour les élus communautaires Bien qu’ayant lieu le 16 août, en plein après-midi estival et par des températures chaudes, le dernier conseil communautaire affichait presque complet avec 18 votants sur 20 délégués. Seule la Commune de Rivedoux brillait par son absence... pour cause de vacances. Date certes inhabituelle pour un conseil qui devait entériner quelques décisions importantes. La Communauté de Communes s’étend sur le nord de l’île de Ré pour accompagner le développement de ses compétences La première d’entre elles, déjà évoquée lors du précédent conseil, concernait l’acquisition par la CdC de l’ancien bâtiment de la DDE sur le port d’Ars : un immeuble idéal d’une superficie de 845 m2 (dont 793 m2 bâtis), à dimension patrimoniale mais aussi fonctionnelle, pour accueillir une extension du siège martinais de la CdC. Non seulement l’aile de l’hôpital qui accueille la CdC à St Martin – au-delà de sa qualité architecturale exceptionnelle – n’a jamais été très fonctionnelle avec à l’origine seulement 15 bureaux et est devenue trop exiguë (malgré le déménagement prochain d’île de Ré Tourisme dans la zone artisanale du Bois-Plage), mais aussi la CdC se développe avec l’acquisition de nouvelles compétences et le lancement opérationnel des « chantiers  ». Le personnel a ainsi fortement crû lors de ce mandat, faisant parler à certains d’ « explosion », pourtant la CdC rétaise a un taux de personnel de seulement 16,5 % là où la moyenne des CdC et CdA de la région est à 32 %. De nouveaux recrutements il y en aura, car le service «  Mer » va devoir se structurer avec la mise en place du PAPI (45 millions d’€ de travaux à programmer) et le gestion des digues désormais dévolue à la CdC, mais aussi le service « Environnement » constitué pour l’heure des seuls écogardes est à créer entièrement pour appliquer la politique environnementale de la CdC (CREZH et CREZB, gestion de l’écotaxe, estran…). Le service social a lui désormais 50 personnes à gérer dans les crèches. Enfin, il est dans l’air du temps que dans le cadre de sa « décentralisation » l’État pourrait déléguer aux communes l’instruction des permis de construire, la CdC pouvant alors proposer un service d’instruction commun aux 10 communes rétaises, dans un souci de mutualisation des compétences et d’efficacité. La signature des permis de construire restant bien entendu du ressort des Maires. Or si sur St Martin il y a des possibilités d’extension, elles le sont à moyen terme, face à un besoin immédiat, tandis que le bâtiment d’Ars en Ré, dont une partie constituée de bureaux est immédiatement emménageable, est en vente pour 1,534 millions d’€. La Commune d’Ars en Ré a renoncé à le préempter et a transféré donc cette possibilité à la CdC, aucun projet fondamental alternatif ne s’étant par ailleurs déclaré sur ce bâtiment. Le Président de la CdC, également Conseiller général du Canton Nord, est évidemment ravi par la même occasion de rééquilibrer l’implantation de la CdC avec une antenne importante sur Ars. On soulignera qu’il est d’ailleurs plutôt cohérent au regard de la géographie rétaise que les services Digues ou encore Environnement se situent sur le nord de l’île de Ré. Et symboliquement fort. Le Conseil communautaire a ainsi voté à l’unanimité

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de ses membres présents ou représentés (18/20) l’autorisation du transfert à la CdC du droit de préemption urbain de la Commune d’Ars sur l’immeuble situé 19 quai de la Criée et par une seconde délibération l’exercice de son droit de préemption ainsi acquis en autorisant le Président de la CdC à signer la Déclaration d’intention d’aliéner. Bien qu’inscrite en emprunt dans un premier temps, cette acquisition devrait être totalement autofinancée par la collectivité communautaire.

Étude de fréquentation touristique et avenant pour le montant des études du SCoT Parmi les autres sujets du jour, le conseil communautaire a été informé du lancement de l’étude des effets de la fréquentation touristique sur le commerce rétais (AID Observatoire, pour 14 900 € HT), conjointe aux études menées pour la CDA de La Rochelle et pour le Pays d’Aunis portant sur l’armature commerciale des trois territoires en vue de l’élaboration d’un Document d’Aménagement Commercial propre à chacun des trois territoires. Celui de l’île de Ré serait validé d’ici la fin de 2012. Sur l’île de Ré, ce sont 450 enquêtes qui seront réalisées entre le 20 août et le 8 septembre, auprès des professionnels (pour connaître leur part de chiffre réalisée grâce aux apports touristiques), des ménages (pour analyser les comportements d’achats, et leurs variations entre hiver et été) et des touristes (pour connaître leur consommation par types de points de vente et la part des consommations des résidents secondaires et de la clientèle saisonnière). La délibération concernant l’avenant au marché portant révision du schéma directeur en vue de l’élaboration du SCOT (études d’un montant de 270 000 € au lieu de 250  000 €), fut une nouvelle occasion pour Lionel Quillet de se réjouir de l’avis très positif des commissaires enquêteurs sur le projet de SCoT des élus, dans un contexte « de pressions énormes » et qui devrait pour lui amener les opposants à ce SCoT à « l’humilité de se remettre en cause pour revenir à la table des discussions, en se rangeant à l’avis des juges de paix, désignés par l’État… ».

Un SCoT bientôt sur les rails… en attendant le PPRL La rentrée sera chargée avec la recherche d’un accord dans le cadre du Scot avec les professionnels de l’hôtellerie de plein air, pour être conforme à la loi qui a évolué depuis 2002. L’enjeu est important puisqu’il s’agit de la seule corporation qui avait attaqué le Schéma Directeur de 2002 et le Président en convient, le projet de SCoT n’est pas satisfaisant sur ce point. Le Schéma de mise en valeur de la mer devra être finalisé d’ici l’approbation du SCoT.

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Mais aussi les élus vont devoir très vite comme les y invitent les commissaires enquêteurs mener une réflexion sur les zones naturelles enclavées dans les zones urbanisées et dresser l’inventaire des offres foncières. Il est à noter que relevant que l’île de Ré a déjà un résiduel constructible faible, et que celui-ci risque fort d’être amputé par le PPRN, les commissaires enquêteurs invitent les élus à trouver des solutions de constructibilité par exemple sur les zones naturelles enclavées dans les communes. Allant ainsi plus loin que les élus qui s’étaient interdit de « toucher » aux zones naturelles. Ceci évidemment pour des projets d’intérêt général et de logements sociaux exclusivement. Patrick Rayton, Maire de La Couarde et à l’origine de la levée de boucliers contre les services de l’État (lire Ré à la Hune N° 72, 73 et 74) a tenu à souligner sa crainte que cela ne devienne pour l’État un prétexte pour que rien ne puisse être fait sur le canton Nord, et souligné qu’il fallait veiller à ce que cela ne soit pas un alibi pour ne pas chercher des solutions dans le cadre du futur PPRN. L’inventaire des zones naturelles devra être spécifié dans le SCoT (comme par exemple celle de La Maladrerie à La Flotte), les élus devant se mettre d’accord sur les modifications à apporter au SCoT au plus tard le 12  octobre, pour une délibération sur l’approbation du Scot au plus tard le 25 octobre. Suivra le contrôle de légalité, pour le Président l’espère un SCoT définitif le 25 décembre 2012, qui rentrera alors immédiatement en application, même s’il y a des recours contentieux de la part de professionnels ou quelques associations comme les élus l’imaginent, et en attendant le PPRL fin 2013 ou début 2014, qui entraînera de facto une révision de ce SCoT en entraînant la redéfinition de certains projets.

La Communauté de Communes future propriétaire des logements sociaux rétais ? Ensuite, l’autre grand chantier pour début 2013 sera de mener une vraie réflexion sur le logement sur l’île de Ré, en termes de location mais aussi d’accession à la propriété, la CdC devant se demander si elle entend rester acteur-prêteur ou devenir acteur-propriétaire. Elle met à disposition les terrains, elle apporte des financements importants aux organismes de construction de logements sociaux, « n’a-t-on pas intérêt à ce que la CdC gère en direct à l’avenir son parc de logements sociaux, en faisant ce choix d’en devenir propriétaire, elle en a les moyens et en outre elle aura ainsi le choix d’attribution de ces logements, qu’elle n’a que très partiellement aujourd’hui ? », s'est interrogé Lionel Quillet. Un Conseil estival dense donc qui annonçait aux délégués communautaires une rentrée chargée et des chantiers de fond pour la suite de leur mandat. ■ Nathalie Vauchez


mode en ré UN ESSAI BIEN TRANSFORMÉ Le défilé Fashion Night Couture s’est déroulé le 8 août, en soirée, dans le cadre de l’Hôtel de Clerjotte illuminé pour l’occasion. Un parterre choisi a admiré deux heures durant les modèles des grands créateurs parisiens ainsi que d’une jeune styliste rochelaise. chic et du bicolore noir et blanc. Wafaa Lahlah, d’origine algérienne présentait une collection où l’influence orientale s’exprimait à travers des robes couleur du désert et des mille et une nuits. Enfin Jean Doucet régala l’assistance d’une collection épaulée aux tons de blanc cassé, sable et caramel, rehaussée de superbes broderies. Rébecca Ayoko, marraine de l’événement, que l’on n’avait pas encore vue sur le podium, a clos le défilé avec panache dans une robe de mariée de Jean Doucet. Philippe Noël a vivement remercié tous Un modèle à découpes de Fabien Rozan Un modèle épaulé de Fabien Rozan les sponsors qui ont permis que cette manifestation existe et en particulier les commeres modèles des différents créateurs se sont succédé sur le catwalk, entrecoupés à chaque çants de Saint-Martin. Ce concept original puisqu’il nouveau créateur d’interludes conçus par Anne- est le seul à faire venir dans l’île des grands coutuLaure Nivet de Contempo Ré-Danse et interprétés par riers parisiens, se rôde bien et plaît au grand public les enfants de l’association. Mandy C. a ouvert le feu avec huit tenues portées par les mannequins ayant participé au concours du mois de juin et sélectionnés par Rébecca Ayoko. Les réalisations de la jeune femme, des robes « habillées », étaient d’un excellent niveau, pleines de féminité et de fraîcheur. Les réalisations de Fabien Rozan très structurées avec des découpes dont certaines suggestives ont suivi. La spectaculaire collection d’Iman Ayissi, personnage étonnant à la fois grand couturier et danseur à l’Opéra, a ensuite défilé sur le podium. Des coupes au millimètre près, des effets d’asymétrie, des plissés et des drapés, un travail étonnant du biais : un technicien de la haute couMandy C. en compagnie des mannequins présentant sa collection ture sans aucun doute. Côté couleur du noir toujours

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Les tenues habillées d’Iman Ayissi

qui a pu admirer le défilé sur un écran géant installé sur le port. C’est aussi une soirée qui attire du beau monde. C’est pourquoi elle sera transformée, à partir de l’année prochaine, en un festival de trois Rébecca Ayoko, dans une robe de jours. Rappelons Jean Doucet, avec Philippe Noël qu’à l’origine ce sont les enfants de Philippe Noël, Nina, Chanelle et Roman qui ont eu l’idée de ce défilé et qui ont convaincu leur père de la concrétiser ! ■ Catherine Bréjat

«  Légèreté et Glamour  », pour la styliste Carine DUBOSQ Le 10 juillet et le 13 août, dans le cadre du port de la Flotte, la jeune créatrice de mode Carine Dubosq présentait sa collection de modèles « Légèreté et Glamour », à l’invitation de l’Association des Commerçants et Artisans de La Flotte, devant une foule conquise. Un parcours volontaire

Des modèles au top !

Présentation Baya-créations sur le port de La Flotte

Passionnée par la mode depuis l’âge de 8 ans, elle suit une première année de cours à ESMOD Bordeaux, une école privée réputée. Beaucoup de travail, de nuits blanches et d’efforts soutenus pour atteindre son rêve  : devenir styliste. Carine doit travailler en comptabilité pendant une année afin de réunir l’argent nécessaire à la poursuite d’une formation de deux ans en stylisme / modélisme dans une école privée en design.

De Rennes à Paris : une carrière qui se dessine Elle vit pleinement sa passion en créant des modèles originaux et colorés, style plutôt glam rock, qui séduisent une clientèle de plus en plus large. Lauréate du trophée Jeunes créateurs de mode à Rennes et à

Nantes en 2010, Carine a une rentrée qui s’annonce chargée : elle quitte son atelier de Rennes pour monter à Paris, et travaille toujours par Internet sur son site : www.baya-styliste.com

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La Flash-danse sur le port et les intermèdes dansés très applaudis de Danse Ré Jazz, ont drainé un nombreux public sur le port. 20h30, place au défilé ! Rythmée par une musique composée par l’excellent Pascal Dorz aux platines, la présentation de quarante très beaux modèles a conquis le public rétais. En revenant sur scène, entourée des ravissants mannequins coiffées par Ré Attitude coiffure et Brigitte coiffure, maquillées par Zoé Delhoume et Elodie You, accessoirisées par Mandy C, la styliste souriante recevait du public une ovation méritée. Émue, mesurant le travail accompli, Carine savourait ce succès avec ses mannequins. ■ Michel Lardeux

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reportage Des gendarmes sur l’eau En mer, comme sur terre, il ne faut pas mettre sa sécurité ni celle des autres en danger ! En cette belle matinée du 16 août, les plaisanciers préparent leurs sorties en mer dans le port des Minimes à La Rochelle. Le trafic commence à être dense dans le chenal. Ré à la Hune embarque avec la gendarmerie nationale pour mieux appréhender une de ses multiples missions  : le contrôle de la navigation maritime. La brigade nautique de la gendarmerie nationale En rejoignant le ponton d’embarquement, les gendarmes échangent des mots aimables avec les skippers et équipages qu’ils croisent. La passion de la mer rassemble, conseils et informations sont échangés entre gens de mer avertis, dans une ambiance détendue. L’Adjudant Bastien et ses deux collègues Ronan et Nicolas forment un équipage soudé et très professionnel. Athlétiques et en grande forme physique, ils sont tous les trois plongeurs spécialistes de l’identification subaquatique, mais aussi pilotes, mécaniciens. Ils font partie des cinq gendarmes affectés à la brigade nautique du groupement de la gendarmerie nationale de La Rochelle. Leurs missions sont multiples, dont celle de veiller sur la sécurité des usagers de la mer, plaisanciers ou professionnels, entre les recherches en plongée, le contrôle de pêche, les enquêtes judiciaires... et complètent celles de leurs collègues des affaires maritimes, de la douane... chacun dans leurs domaines de compétences.

Prévention, contrôle et sanctions en mer Le bateau semi-rigide de la gendarmerie nationale équipé de deux moteurs couplés de 135 chevaux quitte le ponton à 10 heures et suit le flot des bateaux qui partent en mer. À peine sorti du Port des Minimes, notre équipage de trois gendarmes à l’œil très exercé remarque déjà les comportements à risques et les infractions commises par les plaisanciers. Ici, un bateau à moteur qui est au-delà de la vitesse autorisée dans le chenal. Là, un jet-ski qui évolue dangereusement au milieu de planchistes à l’eau. Notre équipage est en phase d’approche et de repérage, mais n’avance pas masqué. La présence vite repérée du bateau est déjà un outil de prévention.

Des comportements à risques sanctionnés

Sur l’eau, comme sur route, il faut respecter les codes. Les gendarmes approchent le grand pneumatique qui naviguait à vitesse excessive dans le chenal. Ils demandent au jeune pilote de les suivre. Retour au ponton de départ pour un rappel aux règles par l’adjudant Bastien, puis établissement d’un procès-verbal qui sera 1000 m2 d’expositions transmis au Procureur de la • Mobilier d’occasion • Antiquités • Brocante • Bibelots République, via les Affaires Ouvert du lundi au samedi : 10h / 12h et 14h / 19h Maritimes. Le jeune homme Z.A. Bel Air - RN 137 Rond Point d’Andilly (à côté de Brico Dépôt) pourra repartir en respec17230 ANDILLY - à 20 min de LA ROCHELLE (direction NANTES) tant la vitesse dans le cheTél. 05 46 68 86 89 nal et sera convoqué ultérieurement pour répondre de son infraction. Il risque une sanction et/ou une recherchons : amende. Mobilier, peintures, statues, armes, bijoux, jouets anciens... Quelques minutes plus tard, c’est le gendarme Ronan qui 15 rue Léonce Vieljeux - 17000 LA ROCHELLE Tél. 05 46 30 13 26 – 06 10 39 77 61 dresse un procès-verbal au

dépôt-vente d’Andilly

antiquités du port

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interpellation d’un bateau lors d’un contrôle en mer

pilote de jet-ski, qui n’avait pas pris conscience de sa navigation dangereuse et de sa vitesse à 15 nœuds dans un chenal limité à 3 nœuds. Il ne pouvait ignorer les règles, car le loueur professionnel les rappelle lors de la prise en main du jet-ski.

Une sortie édifiante et instructive « Les personnes prises en flagrant délit reconnaissent leurs fautes. Nous tenons aussi compte du contexte météorologique, des conditions de navigation, pour verbaliser ou tout simplement faire un rappel aux règles de navigation. Notre lot quotidien en mission de contrôle de navigation ? La vitesse excessive, le non-respect de la zone des 300 mètres, le matériel de sécurité inexistant, incomplet, en mauvais état...  », disent l’Adjudant Bastien et ses deux collègues. La liberté de la mer, la frénésie des vacances et de la vitesse grisante, avec la course à la puissance sur des moteurs couplés, n’autorisent pas à s’affranchir des règles. La prudence va souvent de pair avec le bon sens, que l’on marche à la voile ou au moteur ! Avant vos premières sorties, contrôlez votre matériel de sécurité et révisez votre code de navigation... et tout ira bien ! ■ Michel Lardeux


secours entre terre et mer, rappel à la prudence ! Face à l’afflux touristique, nos sauveteurs sont en alerte. Si certains pouvaient encore en douter, il suffit d’entendre toute la journée les sirènes des véhicules de secours qui se rendent sur les lieux d’un accident ou d’un malaise. Nous devons faire preuve de prudence et de bon sens dans nos activités, pour éviter l’incendie, le malaise, l’accident qui vient contrarier les vacances, pour ne pas dire plus ! L’île de Ré, avec un afflux de population estivale est particulièrement exposée à une accidentologie élevée, souvent due à l’imprudence ou aux excès en tous genres. Des sapeurs-pompiers fortement sollicités Pour le SDIS 17, un quart des opérations de secours annuelles se font sur les deux mois de haute saison et 75 % des interventions se passent entre 9h et 21h. Pour les belles journées d’été, le cap des 200 interventions est dépassé, soit une sortie tous les 1/4 d’heure... et une toutes les 5 minutes en juillet et en août ! Sur cette période, en zone côtière, certains centres de secours voient leur activité augmenter de 60 % et doivent être renforcés en personnel. Avec 40 000 interventions tous les ans sur l’ensemble du département, c’est une tension permanente. En basse saison il faut assurer plus de 100 interventions en moyenne par jour. 70 % des interventions concernent les secours à la personne : accidents, malaises, sauvetages... Les accidents de la route sont encore trop nombreux sur l’île de Ré, mais globalement en baisse sur le département depuis 2002. 20 % sont des « opérations diverses » correspondant au sauvetage d’animaux, aux interventions dues aux intempéries, aux opérations de protection de l’environnement. 10 % des sorties de secours concernent les interventions pour « feu », variable selon les conditions météorologiques. Les sapeurs-pompiers sont en liaison directe avec le SAMU et la Gendarmerie qu’ils préviendront si cela est nécessaire. « Avant d’appeler les secours en faisant le 18 ou le 112, cherchez l’adresse précise de l’accident. Soyez précis et le plus complet possible sur les circonstances du sinistre. Attendez l’arrivée des secours et guidez les vers la victime », rappelle le Colonel Peuch.

La surveillance des plages : une affaire sérieuse ! Sur l’île de Ré, la commune du Bois-Plage offre aux estivants ses grandes plages très étendues. Pour la surveillance, la commune fait appel à la compétence de 7 sapeurs-pompiers volontaires saisonniers recrutés par le SDIS 17. Par une belle journée d’été, ce sont plusieurs milliers de « baigneurs » à surveiller sur les plages des Gollandières et de Gros-Jonc. Les risques sont multiples : malaise dans l’eau ou au soleil, coupure sur les rochers, enfants perdus, chute, choc avec engin nautique, etc. Bref, pour les sapeurs-pompiers une surveillance permanente et une vigilance totale qui ne laissent aucun répit. Pour les garçons et les filles qui ont fait le choix de consacrer leurs vacances ou leur vie à cette mission,

il faut avoir de sérieuses qualités sportives et réussir les épreuves imposées par une formation de haut niveau. De l’épreuve de natation sur 800 m avec palmes, en passant par le sauvetage d’un mannequin de 80 kg, l’épreuve d’apnée, les examens de secourisme, réanimation etc., le BNSSA (Brevet National de Sécurité et de Sauvetage Aquatique) se mérite. Sans parler des épreuves en mer, voire de l’hélitreuillage, qui nécessitent un sérieux entraînement et des formations continues. De surcroît, chaque plage a sa spécificité. Il est important de bien la connaître pour être efficace et avertir les imprudents sur les zones de baignades à risques. « Alors chers parents, surveillez les jeunes enfants et faites preuve de prudence en respectant les consignes de baignade ! » recommandent les maître-nageurs-sauveteurs.

l’abordage, l’explosion /feu à bord, une voie d’eau, une avarie moteur, de barre, ou de carburant, une hélice ou le safran engagé, des signaux de détresse, l’ évacuation sanitaire ou médicale, l’accident de baignade, de plongée autonome, de plongée apnée, la dérive par inexpérience ou rupture de mouillage, l’inquiétude et l’ isolement par la marée, un homme à la mer... La liste est longue et les sorties fréquentes ».

En mer, la SNSM veille sur les plaisanciers

Le coût d’un sauvetage

Avec l’augmentation des loisirs nautiques, la Société nationale de sauvetage en mer veille pour sauver des vies au large et sur le littoral. Elle forme ses membres pour apprendre à sauver et prévenir des risques. La station des Sauveteurs en Mer de l’île de Ré, située à La Couarde, dispose de moyens opérationnels, dont une vedette conçue pour le sauvetage côtier, basée au port de Saint-Martin, un zodiac de 4,70 m, un jet ski et un 4 x 4. Jean-Luc Dupeux coordonne la station de La Couarde et peut compter sur 23 bénévoles, tous volontaires, formés au sein de la station : « Nous sommes des acteurs essentiels dans le dispositif national de sauvetage maritime. Nos sauveteurs sont jeunes et travaillent, mais nous sommes opérationnels 24h sur 24. Nous sommes en liaison permanente avec les services de l’État, la Direction des affaires maritimes et le CROSS (Centres régionaux opérationnels de surveillance et de secours). Nous intervenons à la demande des autorités maritimes, et notre mission concerne les professionnels de la mer, la plaisance à moteur ou à voile et différents types de flotteurs : planche, kitesurf, etc. Les événements qui provoquent nos sorties peuvent concerner un échouement, le démâtage, le chavirement,

« Notre dernière intervention est le sauvetage d’un voilier de 6 mètres et de son équipage, complètement retourné au large de Ré, avec la quille en l’air. Un des plaisanciers, blessé à la jambe, doit sa survie à son gilet auto-gonflant. Cinq heures d’intervention et tous nos moyens SNSM engagés pour ce sauvetage délicat ». L’important c’est de sauver une vie. Mais les interventions ont un coût pour la SNSM, dont le budget repose à 71% sur la générosité des donateurs privés. Les personnes secourues peuvent faire un don. Et si le matériel est sauvé, la note des frais de carburant, de matériel, etc., est présentée aux personnes secourues. Les interventions sans résultat pour fausse alerte ou autres secours déjà engagés sont financées sur les propres deniers de la SNSM. C’est pour cela que la SNSM participe à différentes manifestations en lien avec le milieu maritime, Fêtes de la sardine, du port, des coquillages, de la mer... pour financer son fonctionnement. Elle compte surtout sur la solidarité et la générosité de tous les gens de mer et de terre. Les fortunes de mer n’arrivent pas qu’aux autres… et même aux marins avertis ! ■ Michel Lardeux

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associations Fête des associations : Une édition tout à la fois campagnarde et culturelle, à Sainte-Marie de Ré Après Saint-Martin de Ré, Les Portes, La Flotte et enfin Saint-Clément des Baleines, la Fête des Associations –  organisée par la Communauté de Communes de l’île de Ré et la Commune accueillante – se déroulera cette année le dimanche 9 septembre, de 10h à 18h, à Sainte-Marie de Ré, au Parc de Montamer (La Noue). Respectant l’alternance canton nord/canton sud, après son annulation en 2011 pour cause d’intempéries, l’édition 2012 aura pour thème : Un Dimanche à la Campagne. Thème bien choisi pour une commune aux traditions agricoles et viticoles bien ancrées. Le Parc de Montamer – situé en bord de mer le long de la Côte Sauvage – se prête parfaitement à cet événement de plein air. Un décor et une animation sur le thème de la campagne seront proposés, avec notamment des bottes de paille, des barriques de vin, différents outils agricoles, sans oublier les animaux de la famille Léau. Des balades en calèche seront proposées par Yvette Llorca, en costume traditionnel et quichenotte. La Diabline assurera la navette entre la Place des Tilleuls / la place d’Antioche et le Parc de Montamer.

Elles vont vous donner envie de bouger !

activités proposées, tandis que d’autres pourront présenter des mini-conférences, films ou DVD dans l’espace multimédia, autre nouveauté voulue par La Communauté de Communes. Cette dernière remettra en fin de journée ses désormais traditionnels « Trophées des Bénévoles », qui viennent compléter les « Trophées Sportifs » décernés chaque année au mois de juin. Les associations sont d’ailleurs encouragées à faire connaître dès à présent à la Communauté de Communes des bénévoles qui œuvrent en leur sein et méritent d’être ainsi mis en avant.

Des animations pour petits et grands… Une compagnie de Théâtre de rue animera le site toute la journée par des improvisations, pour favoriser des relations ludiques entre associations et visiteurs, tandis qu’une fanfare funk rythmera de son côté la journée lors de trois moments forts. Pour les enfants et les parents le magnifique manège à pédales de Nano promet de beaux moments, tout comme les balades en calèches d’Yvette Llorca, et pour les tout-petits les promenades dans la cariole des poneys du Club des Gouillauds.

Démonstrations sur le podium et Trophées des bénévoles des Associations

Un buffet campagnard et des moments de convivialité

Nouveauté 2012, outre les traditionnelles et nombreuses démonstrations sportives, musicales, culturelles assurées par les associations participantes, sur l’estrade et au sol, certaines organiseront cette année des ateliers d’initiation qui permettront aux visiteurs de tester les

Pour ce qui concerne la restauration, le Comité d’animation de Ste Marie va organiser un buffet campagnard – thème de la campagne oblige ! – que les associations et les visiteurs pourront savourer autour de grandes tablées conviviales. Sans oublier la buvette, qui tournera à plein

régime si le beau temps est de la partie cette année. Festive et ludique, occasion de rencontres multiples et parfois inattendues, la fête des associations – depuis sa relance en 2007 – connaît toujours un vif succès, tant côté associations (60 d’entre elles au moins y participent chaque année), que côté visiteurs (1500 à 2000 visiteurs en une journée). Rétais et Résidents secondaires sont évidemment les premiers concernés par cette journée dédiée à la présentation des associations, en période de rentrée, pour choisir les activités des petits et des grands. Mais le caractère bon enfant et convivial de cette fête attire aussi des visiteurs de passage, ravis de découvrir la densité et la diversité de la vie associative et permanente de l’île de Ré. D’autant plus que les organisateurs – La Communauté de Communes et la Commune de Sainte-Marie de Ré cette année – font toujours preuve d’inventivité pour que cette journée soit une réussite pour tous, associations et visiteurs. Voilà donc une fête à ne pas rater en cette période de rentrée, pour s’informer, se divertir, faire des rencontres et partager des moments de convivialité qu’il appartiendra ensuite à chacune et chacun de pérenniser durant toute l’année. Car c’est bien là une force des associations rétaises qui constituent un formidable tissu d’intégration et de mixité sociale, entre Rétais et nouveaux venus, voire proposent pour nombre d’entre elles une entraide sociale indispensable. ■ Nathalie Vauchez Les associations que ne se seraient pas encore inscrites peuvent encore le faire jusqu’au 31 août 2012 auprès de :

rhea@rheamarketing.fr - Tél : 05 46 00 09 19

Chorales, fanfares, majorettes et harmonies au diapason à La Flotte De tous les ports rétais, les mélomanes étaient venus nombreux, les 14 et 15 août sur le port de la Flotte, pour assister au festival des chorales, fanfares, majorettes et harmonies rétaises, réunies à l’invitation de la Commission d’animation municipale et de l’Harmonie de La Flotte. chorale. Chansons à hisser, à ramer ou à virer, il y avait aussi des chants de détente et d’escales qui sentaient bon le parfum d’îles paradisiaques pour faire oublier la dure vie à bord. La qualité des interprétations et des arrangements musicaux ont séduit le public de cette soirée conviviale. Le final réunissait sur scène les quatre chorales dirigées alternativement par Sophie Laze et Fernand Pajot. Le public conquis reprenait en chœur des succès de toujours, comme : Santiano, Valparaiso ou Tacoma, et réservait une ovation méritée aux quatre chorales.

Fanfares, banda, majorettes et philharmonie pour la deuxième soirée Ambiance de marine à voile et d’embruns pour la première soirée Quatre chorales rétaises se produisaient sur scène lors de la première soirée : les Gaillards des Perthuis, le groupe vocal Résonance, les Frères du Port et la chorale des Hautes Raises. Le public a apprécié la couleur musicale, le genre, le répertoire varié et le caractère particulier de chaque

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Pour le 15 août, c’est traditionnel, nos musiciens rétais se rassemblent avec plaisir pour partager un grand moment de musique. La Fanfare pour la République de Sainte-Marie de Ré et la Bandaloup du Bois-Plage, majorettes en tête, drainaient un nombreux public sur le port. En ouverture de ce festival, la Fanfare pour la République et la Fanfare du Bûcheron interprétaient ensemble sept morceaux

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bien enlevés qui donnaient le ton de cette soirée, sous la direction alternée de Jean-Pierre Hérault, du jeune Félix Leclerc et de Jean-Louis Neveu. Puis la Bandaloup, dirigée par Jacques Leniau, transporta le public dans une ambiance de féria du sud-ouest, avant de céder la place aux majorettes de la Bandaloup, pour une présentation très applaudie. En clôture, la Philharmonie de l’île de Ré, réunissant des musiciens de toutes les formations - la Flotte, la Couarde, Ars, Les Portes, Sainte-Marie, le Bois interpréta magistralement un répertoire très attractif qui enthousiasma le public sous la direction alternée de Bernard Perrain et de Marc Tivenin. En final, Fanfares et Harmonies jouèrent ensemble le Défilé d’Aïda, tandis que le feu d’artifice pyro-musical, embrasait magnifiquement le ciel du port de La Flotte pour tirer le rideau sur deux soirées exceptionnelles. Léon Gendre, Maire de la Flotte, et son équipe, ont chaleureusement félicité choristes, musiciens, majorettes, techniciens, organisateurs et le présentateur, autour d’une joyeuse et sympathique buvette. ■ Michel Lardeux


sports à la hune BEACH RUGBY TOUR L’Atlantique Stade Rochelais organisait le 6 août une étape du Beach Rugby Tour sur la plage sud de Rivedoux-Plage.

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ès l’installation du terrain sur la plage bien préparée, cette journée d’initiation et de promotion du rugby a réuni un nombreux public. Le matin, les ateliers d’initiation pour jeunes enfants, animés par Sébastien Boboul et Franck Jacob, ont fait le plein de garçons et de filles. L’après-midi un beau tournoi de rugby opposait des équipes constituées de joueurs novices ou confirmés par équipe de 7. Le spectacle et le plaisir étaient à la hauteur de l’engagement des joueurs, et les grands gagnants de cette belle journée furent le rugby et le fair-play. Pour clore en beauté cette journée sportive, le président du Stade Rochelais, Vincent Merling et le Maire de Rivedoux, Patrice Raffarin, accueillaient à leur descente de Zodiac sur la plage les joueurs stars de l’équipe première, venus de La Rochelle par la mer remettre les prix aux participants. Le public ravi sollicitait les joueurs professionnels, très disponibles, pour photos et autographes. Un beau souvenir de vacances, avant de soutenir l’Atlantique Stade Rochelais au stade Deflandre, et un essai transformé pour Jacques Couhé, conseiller municipal et administrateur du Stade Rochelais, encouragé par le Maire pour organiser l’année prochaine une nouvelle étape du Beach Rugby Tour. Ici ! Ici ! C’est Rivedoux-Plage ! ■ Michel Lardeux

Les joueurs du tournoi Beach Rugby Tour

«  Sentez-vous Sport !  »  : Un rendez-vous à ne pas manquer Le Comité Départemental Olympique et Sportif de Charente-Maritime donne rendez-vous aux sportifs rétais de 9h à 16h, le samedi 22 septembre au Preau à Saint-Martin, pour participer à l’édition 2012 de «  Sentez-vous sport  !  ».

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u cours de cette journée vous pratiquerez à votre rythme et selon votre envie, l’activité sportive de votre choix.

L’après-midi : inscrivez-vous aux ateliers qui traiteront de la prévention santé, du secourisme, ou de la récupération passive.

En matinée  : vous choisirez entre la randonnée pédestre, le cyclotourisme ou la course à pied.

Tout au long de la journée : Animation basket-ball avec tournoi pour les petits et les grands.

Le montant de l’inscription est de 5 €, gratuit pour les moins de 16 ans. ■ Renseignements et inscriptions : CDOS 17 à Saintes - Tél. 05 46 97 26 93 Mail : cdos17- ad@franceolympique.com

UN CONCEPT ORIGINAL QUI NOUS VEUT DU BIEN Installé à deux pas du pont, Émile Biecher vend des voitures neuves et de jeunes occasions à des prix imbattables. Dans sa boutique Autoprix du boulevard Delmas, pas une seule voiture bien lustrée à l’horizon qui puisse vous tenter, pas d’accessoire rutilant exposé, juste un bureau et un ordinateur. Pourtant Émile Biecher vend bien des voitures, de toutes les marques et à la demande.

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ela fait seize ans que les responsables d’Autoprix vont s’approvisionner à l’étranger, en Espagne, en Italie, en Belgique… Au fil des années, Autoprix a acquis une solide connaissance du marché de la voiture neuve et d’occasion en Europe. Ils n’hésitent pas à se déplacer pour dénicher de bons plans ou acheter sur stock lorsque cela se présente. Afin d’être au plus près de l’information, ils entretiennent des relations régulières avec tous ceux qui travaillent dans le monde de l’automobile et reste à l’affût des bonnes affaires à réaliser. Le réseau établi au fil du temps est fiable, compétent et les relations sont basées sur la confiance. La confiance de nos jours devient une valeur rare. Pourtant, Olivier Véra, homme pragmatique qui a construit cette affaire sur une bonne idée de départ a pu la consolider grâce à la fidélité de ses clients. Satisfaits, ceux-ci reviennent régulièrement le voir et aujourd’hui la moitié de son portefeuille clients est constituée d’acheteurs récurrents et c’est grâce à eux qu’il n’a pas besoin d’un showroom. L’un d’entre eux en est à son 17ème véhicule acheté via Autoprix !

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Les mêmes garanties qu’ailleurs Qu’il s’agisse des voitures neuves ou des jeunes occasions qui ont moins de deux ans, les garanties sont identiques à n’importe quel concessionnaire et les occasions sont révisées par Autoprix avant d’être livrées aux acquéreurs. Les reprises font partie des bonnes relations qu’Émile Biecher entretient avec sa clientèle si bien qu’il dispose en permanence d’un petit parc d’une trentaine de véhicules qu’il connaît bien et remet en vente à des prix intéressants.

Écoute et confiance : des valeurs fondamentales Le fait de proposer toutes les marques au client, d’être à son écoute pour bien comprendre ce qu’il veut et de le conseiller utilement en fonction de ses besoins est un plus pour Émile Biecher et, dans la durée, accroît sa crédibilité. C’est un domaine où le bouche à oreille fait merveille. D’ailleurs avec ses clients habituels, il travaille beaucoup par téléphone et par mail parce que justement il ne veut forcer la main à personne. Alors, testez-le, vous verrez bien. ■

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POLITIQUE Université d’été du Parti socialiste Les 24, 25 et 26 août à La Rochelle C’est l’événement qui marque la rentrée politique des socialistes. Il se tient chaque année pendant le dernier weekend du mois d’août à La Rochelle depuis 1993. Mais suite à la sévère défaite de Ségolène Royal contre le « dissident  » Olivier Falorni aux dernières législatives, le bureau national du parti socialiste s’est posé la question du maintien on non de ce rendez-vous rochelais à l’agenda des socialistes. L’alternative proposée par certains étant de faire des journées décentralisées dans plusieurs villes de France à la même période.

Les cadors nationaux et locaux du PS tous réunis lors de l’Université d’été du PS de 2006... C’était un autre temps.

La Rochelle non sanctionnée… Finalement, un consensus s’est dégagé au sein de la direction du bureau national pour que l’université d’été soit maintenue à La Rochelle les 24, 25 et 26  août. «  Il ne faut pas que La Rochelle pâtisse de ce qui s’est passé, je pense que c’est une bonne chose que La Rochelle ne soit pas sanctionnée » a déclaré Dominique Bertinotti, la ministre déléguée à la famille, une proche de Ségolène Royal. Une décision dont se félicite Olivier Falorni qui, interrogé au Grand journal de Canal +, a déclaré : « Ce serait une erreur, parce que ce serait l’occasion au contraire de recoller les morceaux, de rassembler les socialistes et moi je souhaite vraiment que l’on puisse se retrouver fin août et que l’on puisse sortir de ce psychodrame ». Si «  le tombeur de Ségolène », exclu du PS, ne cache pas son souhait de « retrouver un jour sa famille politique », va-t-il falloir empêcher Olivier Falorni de se rendre à l’université d’été de La Rochelle des 24, 25 et 26 août ? Cité de façon anonyme par le JDD du 12 août dernier, un ministre s’en amuse  : « Il faudra penser à établir un cordon de sécurité pour empêcher Falorni de venir à l’université ».

…mais Olivier Falorni non désiré En tant que député de gauche (désormais PRG) de la circonscription, Olivier Falorni devrait normalement pouvoir assister aux travaux de cette université,

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mais celui-ci dans une interview accordée à Europe  1 s’est montré plutôt résigné, déclarant : « Je serai présent car je serai à La Rochelle, dans ma ville, mais je ne pourrai probablement pas assister à l’université d’été  ». D’ailleurs, il semblerait que du côté de certains socialistes la messe soit dite ! : «  Falorni n’est pas député PS. Il ne pourra donc pas venir ! On ne va pas laisser entrer tous les habitants de La Rochelle ! ».

Ils arriveront en TGV, en voiture, mais ils seront tous là… ou presque ! Autour de leur hôte, Maxime Bono et du Premier ministre Jean-Marc Ayrault, le grand rendez-vous annuel rochelais devrait compter dans ses rangs  : le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, et bon nombre de ministres parmi lesquels Laurent Fabius, Arnaud Montebourg, Michel Sapin, Pierre Moscovici, Benoît Hamon, Manuel Valls, Jérôme Cahuzac (etc.) et bien sûr, parité oblige, des femmes. Ainsi, Marisol Touraine, Delphine Batho, Aurélie Filippetti, Najat Vallaud-Belkacem, Michèle Delaunay, Fleur Pellerin, etc. Elisabeth Guigou et Martine Aubry ayant au lendemain de la défaite de Ségolène Royal quelque peu remis en cause la légitimité de La Rochelle pour « dorénavant accueillir l’université d’été du PS », la question se pose de savoir si elles seront présentes ou non. Quant à la présidente de la Région Poitou-Charentes et récemment désignée secrétaire nationale du PS en charge des « mobilisations citoyennes », Ségolène Royal, si celle-ci se dit « satisfaite du maintien de

l’université d’été du PS à La Rochelle, estimant que son échec aux élections législatives dans cette ville ne devait pas entraîner une remise en cause d’un événement important pour la réflexion des socialistes  », elle sera, c’est certain, absente. Dans un courrier en date du 24 juillet 2012 adressé aux membres de son association Désirs d’avenir, elle déclarait : « Je pars le 23 août pour le Cap en Afrique du Sud préparer, en tant que vice-présidente de l’Internationale socialiste, le congrès de cette organisation ». Par contre, elle participera bien au congrès des Verts à Poitiers. « Je m’y exprimerai en tant que présidente de région. Je pense être une femme politique libre qui utilise son temps de la façon la plus utile possible. C’est pourquoi je veux continuer à maîtriser mon calendrier. »

Un peu d’ironie de la part du député élu Sur France Info, Olivier Falorni ironisait : « La vie est finalement assez mal faite... Ségolène Royal est invitée, elle sera absente. Moi, je serai présent car je serai à La Rochelle dans ma ville, mais je ne pourrai probablement pas assister à l’université d’été. Je pensais sans doute naïvement que lorsqu’on était socialiste, on se devait de participer aux grands moments de ce parti. Elle a préféré aller en Afrique du Sud, avec l’espoir d’y rencontrer Nelson Mandela, c’est sa responsabilité. J’ai regardé les dates… cela ne semble pas correspondre. Mais sans doute y a-t-il un long travail de préparation  !  », a-t-il conclu, sur un ton quelque peu moqueur. ■

Au soleil, je protège la jeunesse de ma peau !!! Thalgo innove dans la triple protection solaire avec des extraits marins : 1 - Protection anti-UV renforcée avec un filtre marin extrait d’une algue (le sun’ytol) pour un capital solaire protégé 2 - Protection anti-âge exclusive brevetée avec un puissant anti-oxydant (l’astaxanthine) pour une jeunesse préservée 3 - Protection anti-tâches avec l’astaxanthine qui prévient également la formation des tâches pigmentaires et permet d’obtenir un bronzage uniforme.

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Jean-Pierre Pichot


rencontre Cet été, c’est camping ! C’est une belle histoire de jeunesse vécue par l’humoriste-comédien Franck Dubosc, une histoire d’amitié et de fraternité qui a inspiré la réalisation du film qui nous a tant fait rire : Camping !

Pierrette, Franck et Jacky

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En revanche, précise l’épouse de Jacky, mon mari n’est pas comme le Jacky de camping, aussi grincheux et buveur  !… c’est une crème de gentillesse, farceur, aimant les enfants et de plus très raisonnable sur la boisson. Le passage des Hollandais qui occupaient notre emplacement lui, est bien réel, à la différence qu’ils devaient partir le midi et nous étions un peu en avance alors, nous avons patiemment attendu qu’ils libèrent le 17. »

i le camping des «  Flots bleus  » ne se situait pas comme dans le film à Arcachon mais à Cénac en Dordogne, le fond de l’histoire n’en est pas moins réel, tout comme le célèbre Jacky, interprété par Franck Dubosc, marqué par sa jeunesse Claude Brasseur, qui existe bel et bien, et réside dans au camping une commune voisine de La Rochelle ! Ré à la Hune a rencontré le vrai Jacky et son épouse Pierrette qui « Je comprends que Franck ait été marqué par cette nous ont confié les souvenirs qui ont ensoleillé leurs ambiance tant il s’entendait à merveille avec Jacky, étés mais aussi la jeunesse de Franck Dubosc. les enfants du camping mais aussi les enfants de « Nous avons connu Franck lorsqu’il avait 9 ans. la commune de Cénac ! Jacky organisait des tourChaque année nous passions nos vacances au camping nois de foot, faisait le pitre et cela plaisait à Franck. Nous avons fréquenté ce cammunicipal de Cénac, toujours à ping pendant 23 ans, cela crée la même époque, et retrouvions des  liens  ! Nous correspondons les habitués du camping dont les toujours  ! Dernièrement nous parents de Franck, Jeanine et avons eu des nouvelles de la Lucien avec lesquels nous nous gardienne du camping, nostalentendions admirablement. Un gique elle aussi de cette belle petit coup de fil entre nous avant période. Franck quant à lui, en de partir et nous nous mettions dehors de devenir une célébrité, d’accord pour arriver à la même est resté un véritable ami, il date : les premiers arrivés prénous rend visite de temps en parant le repas pour les autres. L’apéro au Camping de Cénac temps et nous l’avons régulièComme dans le film, Jacky préférait partir tôt le matin car la route était longue. Nous rement au téléphone. C’est un homme sensible, fidèle retrouvions alors notre emplacement 17 et installions en amitié, généreux et fin : tout l’inverse des rôles qu’il notre caravane : alors les vacances pouvaient com- campe au cinéma ou dans ses sketches ! Nous étions mencer ! » explique Pierrette. « L’ambiance était très présents à l’avant-première de “10 jours en or” le film conviviale, et il n’était pas rare que nous dressions une de Nicolas Brossette au Méga CGR de La Rochelle. grande table dans l’allée du camping pour se rassem- À la fin du film, Franck répondait aux questions du bler autour d’un apéro et d’un bon repas, notamment public, alors Jacky a pris le micro et a félicité Franck pour l’anniversaire de Pierrette le 26 juillet. À ces occa- en lui disant que cette fois-ci, ce rôle lui ressemblait sions, notre fils Philippe, fan de sonorisation, assurait étrangement. Surpris et ému aux larmes, le comédien l’ambiance musicale, alors que le jeune Franck Dubosc a présenté fièrement “son” Jacky au public. Franck faisait ses début d’animateur avec des sketches et ses est presque notre fils, avoue Pierrette, c’est un garçon imitations de Pierre Péchin. qui a fait acte de courage pour arriver là où il est, et Le film s’inspire bien entendu d’une véritable histoire. tout cela sans jamais oublier les autres ! »

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Voici donc, la véritable histoire d’une belle amitié bien réelle, durable et très touchante ! Comme quoi il n’est pas nécessaire d’aller à l’autre bout du monde, et de fréquenter les endroits mondains pour rencontrer l’amour ou l’amitié ! ■ Jean-Louis Rémy

espace services

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zap’arts FESTIVAL SALSA WEST ON BEACH

GORDON HOpKINS À LA GALERIE GLINEUR  :

u 25 au 31 août, la Salsa et le West Coast Swing prennent d’assaut le sable de la plage de Rivedoux. Reposez-vous bien, car de 10h à 6h du matin, vous allez danser ! Un panel de professionnels reconnus sera présent pour vous faire découvrir l’éventail des diverses danses issues de la Salsa et du West Coast Swing. Entre le Mambo, la Kizomba, la Bachata, la Rueda de Casino et le Merengue vous ne saurez plus où donner de la tête. À travers diverses animations, certaines gratuites, d’autres payantes, vous serez initié à ces rythmes lointains emprunts de sensualité. Entre éveil corporel, cours de danse, bals, barbecues et concerts, le festival veut avant tout proposer des stages de qualité dans une ambiance chaleureuse et sympathique. ■ Lolita Prieur

Depuis le 20 août, les toiles grand format de l’Américain Gordon Hopkins sont accrochées pour la première fois à la Galerie Glineur, il faut aller les voir.

UNE EXPÉRIENCE POSITIVE

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Infos : http://salsawestonbeach.jimdo.com

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é dans une famille d’artistes à Boston, Gordon Hopkins collabore avec un architecte paysagiste durant ses études d’Art et d’Histoire de l’Art au Principia College dans l’Illinois. Sa carrière de peintre restera influencée par cette période : on retrouve dans son inspiration la nature, les plantes, les fleurs du jardin et leurs couleurs. Il poursuivra ensuite son cursus universitaire par l’étude de l’architecture paysagère à Tucson (Arizona). Cette étape renforcera son goût de la structure géométrique et de la répétition de certains motifs. Autre élément important de sa cosmogonie, la lumière californienne qui lui manquera à tel point, lorsqu’il s’installera en Belgique, qu’il utilisera des couleurs plus puissantes pour compenser ce manque. Gordon Hopkins, comme beaucoup d’artistes se nourrit de son environnement qui lui est source d’inspiration permanente et que son imaginaire transpose. Sa technique particulière de superposition de couches de couleurs fortes à l’huile sèche donne une profondeur étonnante à ses œuvres. Ses couleurs et certaines de ses compositions ne sont pas sans évoquer Matisse. Cependant la

caractéristique de toute son œuvre réside dans la joie qui exsude de ses toiles, il est clair que pour lui la création est un acte joyeux et positif  ! Accrochez ses toiles chez vous et vous cesserez de consommer des antidépresseurs. Après ce coup de projecteur sur les œuvres de Gordon Hopkins, la galerie retrouvera son rythme parmi les artistes qui ont consolidé sa position de dénicheur de talents : François d’Amiens, Jean-Michel Aucler, Anne Brérot, Dominique Barreau, Corti, Etienne, Sophie Favre, Alexandra Gestin, Etienne Gros, Joanna Hair, Martine Littot, Dominique Pouchain, Hanna Sidorowicz, Simsa, Stéphane Testa, Torelli, Michel Wohlfahrt. ■ Catherine Bréjat Galerie Glineur, place de l’Église à Saint-Martin Tél. 05 46 09 10 90

Virginie Hocq à PromenArts

«P

lus tard, je serai comédienne  ! » ... et elle l’est effectivement devenue. C’est tout d’abord à l’école qu’elle s’est donnée en spectacle… un début. Premier Prix d’Art Dramatique du Conservatoire Royal de Bruxelles, elle se lance alors dans l’aventure de l’improvisation amateur avant de créer son premier one-woman-show en 1999 : « Dis-Oui », puis un second « Qui a dit faible  ? » qu’elle interprétera en première partie des spectacles des Frères Taloche et de Lara Fabian. Séduite par le cinéma, elle jouera dans plusieurs longs métrages dont « Un Fil à la Patte» de Michel Delville, «  Bambou » de Didier Bourdon ou encore «  Allez raconte  » de Jean-Chistophe Rogier.

saint-martin-de-ré

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couarde-sur-mer

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roche-sur-Yon

Après la scène dans « C’est tout moi » en 2005, et récemment dans « Pas d’Inquiétude… » en 2011, Virginie Hocq tourne actuellement dans la région pour TF1 en compagnie de Jean-Louis Foulquier dans «  Vive la colo ». Également photographe de très grand talent, l’exposition qui se tiendra du 8 au 23 septembre 2012 à la Galerie PromenArts de Saint-Martinde-Ré, permettra au public de découvrir une facette plus ou moins méconnue du sens artistique de Virginie Hocq. ■ Jean-Pierre Pichot Galerie PromenARTS, sur l’îlot de Saint-Martin www.promenarts.com

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COUP DE PROJECTEUR ExCEPTiOnnEl sur les œuvres de

hors

sur l’îlot – face à l’écluse

à la GAlERiE DE SAinT-MARTin-DE-RÉ du 8 au 23 septembre 2012 VEnEz DÉCOUVRiR ÉGAlEMEnT l’ESPACE Jean-Louis FouLquier à CôTÉ DE lA GAlERiE PROMEnARTS DE l’îlOT DE ST-MARTin-DE-RÉ + d’infos sur : www.promenarts.com – www.facebook.com/promenarts.galerie

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zap’arts programmation à La maline

La roulotte musicale du « Petit Fousset »  :

Vendredi 24 août à 11h Concert classique (concert de soutien

par la compagnie Philippe Person – Comédie

à La Vague Bleue) avec Elisabeth Herbin

L’image d’Oscar Wilde est accrochée à notre inconscient  : un homme brillant et insolent dont la déchéance fut à la mesure de la célébrité. La Cie Philippe Person a désiré mettre en lumière l’intelligence suraiguë de l’écrivain, mais aussi son humour brillant et ravageur. Il s’agit d’un spectacle multiforme, où les jubilatoires aphorismes de Wilde alternent avec des extraits de ses pièces et de ses contes, des minutes du procès qui ruina sa vie ainsi que des témoignages des artistes qui l’ont rencontré. Avec ce joyeux bric-à-brac, la compagnie a choisi la parti pris de l’insolence pour nous faire redécouvrir de dandy magistral. Durée : 1h10 Adhérent : 15 € / Adhérent - 16 ans : 10 € Non adhérent : 20 € / Non-adhérent - 16 ans : 15 €

Comme chaque année, Elizabeth Herbin et ses amis ont la générosité de se produire en concert dont les bénéfices seront versés à La Vague Bleue. Avec : Elizabeth Herbin piano, Isabelle Lesage violon, Olivier Pierre-Vergnaud clarinette, Honoré Béjin piano et Alain Myotte bandonéon. Programme : Œuvres de Chausson, Gershwin, Piazzola, Ravel, Debussy La Vague Bleue est une association des résidants du Centre Départemental d’Accueil de l’île de Ré, adultes handicapés qui chaque jour participent à quatre ateliers  : jardin, bois, décoration et activités artistiques. Les légumes et leurs réalisations sont vendus afin de financer leurs loisirs, leurs séjours et l’achat de fournitures.

Participation libre au profit de La Vague Bleue

STAGES DE CIRQUE Cette année encore, l’île de Ré a fait la part belle aux arts du cirque. Ils ont séduit un grand nombre d’enfants et d’adolescents, tous repartis conquis par la piste étoilée. Le bilan de cet été reste plus que positif, et les apprentis clowns, trapézistes, jongleurs... se retrouvent d’année en année autour de ces stages qui se veulent avant tout conviviaux.

Le foyer du Bois, la pérennité Le foyer du Bois-Plage propose depuis une dizaine d’années des cours durant toutes les vacances scolaires, animés en autres par l’italien Pietro. Les stages qui ne désemplissent pas sont l’occasion de mêler Rétais et vacanciers, car comme le dit la présidente de l’association « le mélange est quelque chose d’extraordinaire ». Le prix qui reste inchangé depuis le début de l’aventure découle d’une volonté « de faire des choses accessibles aux familles ». Retrouvez le foyer toute l’année au Bois, à travers diverses activités et manifestations sportives et culturelles. http://foyerdubois.free.fr

Le Camping Les Salières invite Ophidie Circus Ophidie Circus, habitué des collaborations avec les écoles rétaises, a installé cette année son chapiteau au camping des Salières de Saint-Martin-de-Ré. Le projet est né d’un partenariat entre la direction du camping qui souhaitait offrir un service supplémentaire à ses usagers et l’école d’arts du cirque cherchant le terrain

les troubadours sont de retour !

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n nombreux et jeune public l’attendait à 18  h devant l’église de la Couarde. Alors que les cloches sonnaient, MIRELA, la roulotte musicale, s’est rapidement transformée en un music-hall ambulant, très fonctionnel, équipé son et lumière. Le spectacle du Petit Fousset, avec la fée Nancy, pouvait commencer pour le plaisir de tous. Rapidement conquis, les enfants participaient à toutes les chansons, composées par Pascal, un étonnant musicien, alors que les petites filles n’avaient d’yeux que pour la belle fée Nancy. Pendant plus d’une heure, le spectacle fût total, se terminant dans une ronde joyeuse, conduite par nos troubadours, mêlant les parents, les grands-parents et les enfants. Venu d’Avignon, le music-hall ambulant du PetitFousset a fait étape à Montpellier, Tarnos et bien d’autres villes avant de se poser pour plusieurs étapes sur l’île de Ré. Le spectacle musical de chansons pour enfants de moins de neuf ans est un art difficile. La roulotte, la fée Nancy, Pony le cheval qui chante et joue de la guitare, masques, costumes et autres déguisements, créent un univers poétique et magique qui enchante les enfants. Si vous croisez la roulotte MIRELA et le Petit-Fousset sur la route des vacances, faites une pause fraîcheur, ça fait du bien à la tête, aux petits... comme aux grands  ! ■ Michel Lardeux

adéquat pour poser ses valises. Dans l’optique de cette coopération, l’association CEIROS gestionnaire du camping s’est engagée à financer en partie les stages de ses clients, et à accepter des élèves venant de l’extérieur. Vous avez pu apercevoir les artistes d’Ophidie lors du festival de BD, où ils ont effectué des mini-spectacles improvisés. L’école qui rassemble tout les arts de la piste aimerait, toujours en collaboration avec Les Salières, installer l’année prochaine un trapèze grand volant. Cet atelier, qui est encore au stade de projet, serait le seul de tout l’ouest, il vous permettra de vous élancer de plus de 8  m de hauteur, pour voler (presque) comme un oiseau. Retrouvez l’école itinérante boitaise en Anjou cet hiver et à Pâques, ainsi que dans les Bouches-du-Rhône au printemps. Ils seront de retour fin mai/début juin pour un projet d’école sur l’Île, et poseront pour tout l’été 2013 leur piste aux étoiles au camping ✂ BULLETIN DE PARTICIPATION TOMBOLA ÉCOLOVÉLO du CEIROS pour une nouvelle (à déposer dans l’urne au stand) collaboration haute en couNom............................................................................. Prénom......................................................... leur et couleurs. À l’année Adresse................................................................................................................................................ prochaine ! ■ Code postal.......................................... Ville.................................................................................. http://www.ophidie.com/

E-mail........................................................................... @.....................................................................

Lolita Prieur

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Tirage le 16 septembre 2012 à midi, sur place à notre stand.

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Tombola sans obligation d’achat.

Mercredi 22 août à 21h « L’importance d’être Wilde »

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ça bouge sur l’île de ré ! L’île de Ré se renouvelle cette saison, de nouvelles boutiques fleurissent, d’autres s’agrandissent, de nouveaux concepts apparaissent… Aucune commune n’est laissée de côté. Tout est fait pour satisfaire le consommateur qui voit d’un très bon œil ce qui a l’air d’être le mot d’ordre de cette année : qualité ! Dans chaque numéro de Ré à la Hune, retrouvez les nouveautés… saint-martin-de-ré N.U.E.

Textes : Lolita Prieur - Photos : Lolita Prieur et Commerces concernés

la couarde-sur-mer Coté Hommes,

la qualité à prix raisonnable

Couleur Café

La boutique allie les classiques de l’épicerie fine avec les incontournables rétais. Les vinaigres, huiles et moutardes aromatisés côtoient les préparations pour cocktails et autres mélanges d’épices. Vous n’aurez qu’à piocher sur les étagères pour composer le fameux coffret cadeau, qui ici prend place dans une boîte noire à l’allure très classe. Le pochon de fleur de sel est revisité dans des imprimés tendances Vichy ou encore Liberty, à notre plus grande joie.

Une boutique dédiée aux hommes a ouvert sur l’îlot. L’objectif est de proposer des marques réputées à un « juste prix ». L’accueil est chaleureux et les conseils toujours personnalisés. Messieurs vous y dénicherez les basics de votre garde robe, que vous soyez sportswear ou traditionnel, entre Eden Park, Monte Carlo, Jean Chatel et Pierre Cardin Jeans vous trouverez votre bonheur.

Le salon de coiffure Hair Coup’ s’est coupé en deux, et donne naissance à un espace dégustation. Le projet est de ne travailler qu’avec des produits de qualité. Des cafés torréfiés artisanalement, au chocolat, en passant par les vieux pineaux et cognac, tout regorge de saveurs. Que vous passiez prendre un Bubble Teaun, la dernière boisson tendance, à emporter avant d’aller à la plage. Ou que vous veniez siroter un smoothie dans un des transats installés dans la cour pour l’été, en lisant un des livres mis à disposition. Vous serez toujours accueillis à bras ouverts.

Au cœur de la rue de Sully, la boutique N.U.E. propose des articles actuels, pour tout âge. Dans sa sélection de modèles, vous trouverez la tenue idéale pour chaque occasion, et surtout celle de juste se faire plaisir. La tendance mode est aussi présente dans les chaussures, la maroquinerie, et les accessoires choisis en adéquation avec les vêtements.

N.U.E.

17 Rue de Sully 17410 Saint-Martin-de-Ré 05 46 09 93 50

LOIX Aux saveurs de Fanny

Coté Hommes

14 quai de Bernonville 17410 Saint-Martin-de-Ré 05 46 67 13 20

Couleur Café

44 Grande Rue 17670 La Couarde-sur-Mer 05 46 29 27 39

La Tour du Sénéchal

La Poneytterie

Josy Bijoux

En face du marché, dans un joli enclos fleuri se trouve La Poneytterie. Avec le sourire, Damien et Pauline accueillent vos enfants de 3 à 10 ans pour des grandes et petites balades à dos de poneys. Après avoir flâner autour des étals, arrêtez-vous et regardez vos chérubins faire un petit tour du marais. Ils se sont trouvés une vocation ? Inscrivez-les pour une initiation d’une heure. Ils apprendront les bases, lors d’une sortie dans les vignes et les marais rétais.

L’ancienne épicerie de la place Carnot change de propriétaire et s’offre un relooking. L’établissement conserve une activité d’épicerie alliant produits classiques et haut de gamme. Une des nouveautés est de proposer la charcuterie et le fromage à la coupe. Quelques tables et chaises ont été installé à l’extérieur et à l’intérieur permettant de déguster par exemple, une assiette d’huîtres ou une part de crumble aux fruits rouges en admirant le clocher. Si vous avez une envie de pique-nique vous y trouverez aussi les plats du jour à emporter.

Place du Marché – 17111 Loix 05 46 31 00 15

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18 avenue du Mail 17670 La Couarde-sur-Mer 05 46 29 27 39

ars-en-ré

L’ancienne boutique de la fromagerie de Loix change de propriétaire et élargit son activité. En plus des institutionnels fromages de chèvre, vous y trouverez une sélection de vins et toute une gamme de produits italiens. De la charcuterie aux préparations pour risotto et soupes, en passant par la farine de maïs indispensable pour la polenta, toute l’Italie est là. Sans oublier les pâtes fraîches maison.

Aux saveurs de Fanny

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La Tour du Sénéchal 7 place Carnot 17590 Ars-en-Ré

Après avoir arpenté les marchés pendant plus de dix, Josy s’installe à Ars pour la saison. Dans son magasin elle présente ses créations ainsi que ses coups de cœur, auxquels ont été ajouté une sélection d’accessoires. Du petit modèle léger à des plus raffinés, il y a des bijoux pour tous les goûts. Les murs font office de galerie, et expose les photographies de son frère, dont le thème « Les Martines ne partent pas en vacances » est annonciateur de leur esprit décalé.

La Poneytterie

Rue Mouillebarbe – 17590 Ars-en-Ré 06 23 90 77 60

Josy Bijoux

16 rue Gambetta – 17590 Ars-en-Ré 06 27 55 71 44


ces jeunes rétais « Nous sommes des sœurs jumelles nées sous le signe du Verseau »... Claudia et Celina Da Silva

Nouvelle séparation Poursuivant leurs études en Master 2, l’une, Celina se dirigera sur Lyon où elle passera, dit-elle, « sa plus belle année d’étudiante dans une ville extraordinaire  ». Diplômée en « Politique et Stratégies d’Actions Publiques Internationales », Celina s’inscrit alors en prépa pour présenter les concours d’administration publique. Claudia quitte Paris pour Angoulême afin d’y suivre une seconde année de Master en « Management Plurimedia des Produits de l’Enfant ». Cette année s’avèrera pour elle

aussi « sa plus belle année universitaire professionnalisante, cela m’a enfin permis de toucher au concret ». L’administration publique ne devait pas être faite pour Celina, car elle échouera à tous les concours d’entrée. Pour se consoler, pour faire un break, « pour me laver la tête, je décide de rentrer dans l’île de Ré pour y faire une saison, chez Barbotine, à Saint-Martin. Et là, je ne vais pas avoir de regret car j’y ai fait une bien jolie rencontre, celle de Grégory Marguerie de Rotrou, un Casseron, qui deviendra mon futur mari ».

À chacune une belle réussite professionnelle En fin de stage à TF1, Claudia est embauchée pour travailler chez TFOU (le site internet de la chaîne) où elle restera trois ans. En 2003, elle rentre en tant que marketing manageur chez « Marathon Media » qui produit entre autres les émissions Koh-Lanta et Fort Boyard. «  Au bout de deux ans, je commençais à m’ennuyer, à tourner en rond. C’est alors que j’ai décidé de créer ma propre boîte “DG media”, avec mon patron, qui a pour vocation de faire du consulting pour des boîtes audiovisuelles ». Conseillée par sa sœur Claudia, Celina, après un premier stage à l’Ambassade de France à Brasilia au Brésil en 2003, intègre une petite entreprise de relations presse «  Gopublic » qui sera racheté par « Public Système », une des plus grosses agences de communication parisienne. Aujourd’hui, elle y est directrice de clientèle spécialisée dans le tourisme et les loisirs. L’an passé, Claudia a créé sa deuxième entreprise, qui est la filiale digitale de « Robin Co » qui produit Kamelott, Caméra Café et

Claudia à gauche et sa soeur Celina

Soda sur M6. La voici donc à 31 ans directrice générale de deux entreprises. Et toutes deux de rajouter d’un commun accord, «  Pas mal pour deux nanas qui étaient perçues comme plutôt moyennes au collège et au lycée. Comme quoi, y’a pas que les maths dans la vie ! ».

Côté cœur… Celina a pris un peu d’avance sur Claudia. Elle a épousé son Casseron Grégory, directeur des contenus chez Endemol France l’an passé. Quant à Claudia, ce n’est pas un Rétais qui lui passera la bague au doigt, mais un Meudonais prénommé Jérémie. ■ Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

Le Bateau Phare a vingt ans © Incognito

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ées le 23 janvier 1981 à La Rochelle, Claudia et Celina ont vécu sous le toit familial martinais jusqu’au terme de leur scolarité (primaire et collège à Saint-Martin puis lycée Saint-Exupéry à La Rochelle). Les études universitaires vont faire que les deux sœurs vont devoir se séparer, se retrouver, se séparer, se retrouver à nouveau. Bac littéraire option japonais en poche, Celina intègre l’Institut d’études des Relations Internationales à Paris où, après quatre années, elle obtient l’équivalent d’une Maîtrise de Géopolitique. De son côté, Claudia rentre à l’ISEG (Institut Supérieur Européen de Gestion) de Bordeaux avant de remonter sur celui de Paris, et donc de retrouver Celina. Trois années plus tard, Major de sa promotion, elle y décrochera une Maîtrise de Marketing.

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ême après vingt ans de travail en commun dans leur boutique du « Bateau Phare  » située en haut de la rue de Sully à Saint-Martin-de-Ré, Sylvie et Luc de la Tranchade ne sont pas à couteaux tirés, ni ne se font « Laguiole » pour autant ! Sylvie et Luc de la Tranchade Samedi 28 juillet dernier, à l’occasion de la célébration des 20 ans de leur établissement, il y avait malgré l’étroitesse de la boutique la foule des grands jours. Des amis, des clients, quelques curieux venus pour congratuler et féliciter Sylvie et Luc, pour admirer quelques interprétations exceptionnelles de leurs couteaux ; et pour, dans l’arrière-boutique, rencontrer et échanger avec Pascal Renoux, coutelier, forgeron, graveur, originaire de Barré en Charente, un artiste dans tous les métiers qui touchent à la coutellerie. ■ Jean-Pierre Pichot

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les gens d’ici Romain Gabriel : La mer et l’ovalie pour passions

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é en 1978 à Saint-Nazaire, Romain Gabriel, arrivé très jeune dans l’île de Ré avec une mère qui tenait un club de planches à voile à la Conche des Baleines, a toujours baigné dans l’univers de la voile. Cela, depuis ses premières armes à l’âge de six ans sur Optimist au CNAR (centre nautique d’Arsen-Ré) jusqu’à participer en octobre prochain à La Rochelle au Mondial Class 40 en tant que wincher à bord d’ « Exocet », un bateau dont rien que le nom devrait faire peur aux concurrents britanniques !

Entreprenant et entrepreneur Ses activités professionnelles actuelles confirment son profond attachement au monde de la mer et du nautisme. En effet, à 34 ans, après une formation d’ingénieur commercial en résistance des matériaux et mécanique des fluides, il est aujourd’hui à la tête d’une société d’engineering, « Planet Custom », spécialisée en structures et plans de ponts de bateaux de course et de bateaux de luxe ; ainsi que directeur adjoint France pour le leader des tissus de voile, «  Dimension-Polyant ». Bien avant cela, Romain avait déjà épousé le milieu marin. En effet, après une scolarité rétaise normale, il intègre en classe de seconde la section Sports-Études Voile des lycées rochelais Dautet et Saint-Exupéry, puis le Pôle France à La Rochelle.

Dans le gotha de la voile rétaise « En dehors de ce cadre disons “officiel”, durant toutes ces années Nono Gautier m’a beaucoup aidé, conseillé, m’apprenant la plupart des ficelles du métier. Auprès de lui, j’ai retrouvé un deuxième père, que j’ai d’ailleurs imité en remportant comme lui les régates du Rorc. J’ai par ailleurs eu la chance de bénéficier de la dynamique insufflée par tous les professionnels rétais de la voile : Christian Karcher (trois fois vainqueur de la Coupe America), Serge Madec (trois fois recordman de la traversée de l’Atlantique) et Laurent Pagès (récent vainqueur de la Volvo Ocean Race), avant de ma lancer dans la course au large ». Aujourd’hui, Romain court pour plusieurs écuries, notamment avec le team Sodebo, où sa rencontre avec Elie Canivenc, concepteur et réalisateur d’ « Exocet » a fait que depuis il a en charge de le faire naviguer. « “Exocet”, c’est un bateau de course 100  % offshore équipé comme les voiliers du Vendée Globe. À moi de l’éprouver d’ici le grand rendez-vous d’octobre  : le Mondial Class 40. “Exocet”, c’est tout un projet dans le cadre duquel nous formons de jeunes navigateurs motivés ».

«  J’ai deux amours : la voile et le rugby  » Actuellement, suite à trop d’activités et d’efforts importants à bord et sur les terrains de rugby (il est talonneur

auté de Communes

Le Coin de la Commun

enquête ménages À partir du 20 août 2012 Dans le cadre de l’élaboration du Document d’Aménagement Commercial, lancé en partenariat avec la Communauté d’Agglomération de La Rochelle et le Pays d’Aunis, la Communauté de Communes de l’Ile de Ré informe les habitants de la tenue d’une enquête téléphonique auprès des ménages à partir du 20 août 2012.

Pour tous renseignements vous pouvez contacter la Communauté de Communes au 05 46 09 00 97.

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au sein de l’équipe rétaise du SCR – Sporting Club Rétais), Romain se remet d’une opération délicate subie en juin dernier (triple hernie discale avec double greffe cervicale). « Il me faut donc un peu calmer le jeu ! Comme je ne vais plus pouvoir pousser en mêlée, je ne me voyais pas abandonner le rugby, ma deuxième passion, et le club. C’est pourquoi j’ai accepté de succéder à Alain Lemoteux à la présidence du SCR. Par contre, au départ du Mondial Class 40, je serai bien présent à bord d’ “Exocet” ». ■ Jean-Pierre Pichot


nature La Maison de la Dune, un petit musée à découvrir !

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ette année encore la Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) et l’Association pour la Protection du Patrimoine des Portes (A4P) s’associent pour vous permettre de visiter la Maison de la Dune et son petit espace muséographique dédié à la découverte de l’écosystème dunaire. Cette ancienne cabane des fontaines a été rénovée par l’A4P et est aujourd’hui accessible gratuitement à tous les curieux de nature, du mardi au vendredi de 10h30 à 13h et 17h à 19h, jusqu’au 31 août. Posé en haut de dune, au cœur de

la forêt domaniale du Lizay aux Portes-en-Ré, ce petit musée est accessible, par un chemin de sable, au départ du parking de Couny qui donne sur la plage de la Conche des Baleines ou par le parking du Petit Bec, bien connu des surfeurs rétais. Et pour parfaire votre connaissance de la dune, la LPO vous propose des sorties découvertes « dune et forêt du Lizay » les vendredi 24 août et mardi 28 août. À partir de 9h et jusqu’à 11h30, vous partirez accompagnés d’un animateur nature de la LPO à la découverte de ce milieu si fragile et si important pour la

nature rétaise. Du rôle de la laisse de mer sur la plage, à celui les plantes qui fixent le sable, sans oublier les nombreux animaux (insectes, oiseaux...) qui peuplent ce milieu, c’est toute une matinée d’observation qui attend les curieux de tous âges. ■ Julien Jean Pour un renseignement ou une réservation de sortie, la LPO-Maison du Fier vous attend Route du Vieux Port, aux Portes en Ré, à l’accueil de son musée ou par téléphone au 05 46 29 50 74.

LES 100 ANS DE LA LPO : CONFÉRENCE D’ALLAIN BOUGRAIN-DUBOURG

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e 9 août dernier, La Flotte recevait Allain Bougrain-Dubourg pour une conférence à l’occasion du centenaire de la LPO. L’objectif était d’évoquer un sujet essentiel à l’avenir de l’homme  : la biodiversité, en prenant comme exemple principal, un des indicateurs de son « état de santé », l’oiseau. Après avoir introduit le concept, Allain BougrainDubourg fit état d’un terrible constat : les un million neuf cent mille espèces recensées à ce jour se portent mal. En effet, actuellement, dix-sept mille espèces sur les quarante-sept mille sept cents prises comme référence sont en déclin.

Le conférencier continua en énumérant plusieurs causes à ce fait, comme la pratique du XIXème siècle qui consistait à « ramener les vivants », l’industrie de la plumasserie des années trente, la déforestation, l’artificialisation du territoire, certaines traditions comme la capture des ortolans dans les Landes, ainsi que le dérèglement climatique. Quant aux conséquences générales, elles sont beaucoup plus importantes qu’il n’y paraît. Si l’on regarde les services rendus par la nature, à travers une approche économique, on constate qu’ils représentent 40 % de l’économie mondiale, et que ces 40 % sont en déclin de 60 %. Il termina son exposé par une brève histoire de la protection environnementale, avant de laisser la parole à son confrère Dominique Chevillon, qui évoqua le cas particulier de l’Île de Ré.

L’Île de Ré, un laboratoire de la biodiversité Il est coutume de dire que l’Île de Ré, et plus généralement la Charente-Maritime, est une région à très forte productivité biologique. Dominique Chevillon énuméra les raisons de ce constat. D’abord, la situation géographique, à mi-distance entre le nord et le sud de l’hémisphère nord. Ce statut de lisière lui permet d’accueillir des espèces de ces deux régions. Mais il faut également évoquer la diversités des biotopes en présence ; ainsi que l’apport important de nutriments des différents fleuves côtiers. L’état s’intéresse d’ailleurs particulièrement à cette région pour la création d’un parc marin. ■ Lolita Prieur

UNE AUTHENTIQUE BROCANTE MARINE Amarrée du côté de l’Atelier de Bernard Frigière, à Ars-en-Ré, la brocante de David Richard et ses objets navals vous attendent.

Brocanteur passionné de liberté et de bateaux, cela va souvent ensemble, David récupère des objets anciens et usuels en provenance de cargos démantelés au Bengladesh. Il accumule ce qui est rare et porteur de rencontres et de voyages comme ce magnifique chadburn (transmetteur d’ordre entre le capitaine et la salle des machines) trônant à l’entrée de son magasin en compagnie d’un fanal haut de mât. Il ne faut pas hésiter à fouiner parmi

les boîtes en cuivre gravé de la Compagnie des Indes, les nombreuses lampes de coursive adaptées au roulis, les hublots en cuivre, la vaisselle marine et le petit accastillage pour dénicher l’élément déco qui une fois ramené à la maison fera grand effet. Car tout ce patrimoine a une âme et nous raconte les grandes histoires de la marine des XIXème et XXème siècles. David Richard s’intéresse à tout ce qui peut évoquer l’ailleurs, tel ce coffre berbère d’Essaouira ou cette étonnante combinaison de l’Aéronavale suédoise datant des années  40. Des objets insolites aussi : un crâne de dauphin, un morceau de squelette de baleine, de la fulgurite qu’il ramasse lui-même dans l’île alors que l’on s’attend à n’en trouver que dans le désert ! Fasciné par les bateaux, il achète et revend tous ceux qui lui tombent sous la main. Actuellement il expose à la vente un Zodiac, un pêche promenade ainsi qu’un run a boat restauré. Vous pouvez aussi lui expliquer ce que vous recherchez, il se fera un plaisir d’essayer de vous le trouver.

David Richard

Loin des modes et des passades, cet endroit qui propose des objets authentiques est à découvrir absolument ainsi que l’homme qui l’anime et avec qui vous partagerez un moment de vie intéressant. ■ Catherine Bréjat

De la Terre à la Mer Zone artisanale – Chemin de la Mission – Ars-en-Ré – 06 47 71 39 71 Ouvert de 10h à 19h tous les jours

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