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L e J o u r n a l G r a t u i t d e l’ î l e d e R é
Septembre, mois de rencontres et de fêtes Septembre est traditionnellement le mois des fêtes sur l’île de Ré, comme si les Rétais se « réappropriaient » leur territoire et prenaient plaisir à se rencontrer, après l’invasion touristique estivale. C’est ainsi que se succèdent la Fête des Associations qui s’est déroulée cette année sur le magnifique site de Montamer et toujours dans la bonne humeur, la Fête du Patrimoine qui prend de plus en plus d’ampleur sur notre « île aux trésors cachés », prétexte à de multiples évènements, la traditionnelle Fête des Vendanges, sans oublier la Fête du Coquillage. Septembre, c’est aussi le mois des oiseaux, ainsi la LPO-Maison du Fier et l’office de Tourisme de Loix s’associent pour vous faire découvrir la nature rétaise. Ré à la Hune a rencontré une figure du patrimoine rétais et défenseur d’une certaine conception « active » de l’environnement au service de la vie permanente, Michel Pelletier. Son portrait est savoureux et jamais notre rubrique « Les Gens d’Ici » – qui existe depuis l’origine dans notre journal – n’a aussi bien porté son nom ! Évidemment septembre c’est aussi le mois de la rentrée des petites et grandes têtes blondes avec l'enjeu important du maintien des classes sur l’île de Ré. Ne soyons pas totalement chauvins, septembre est aussi toujours un mois très animé de l’autre côté du Pont, après les « retrouvailles rochelaises » du PS de la fin août, avec le Grand Pavois – nous avons rencontré son Président Alain Pochon, rétais de coeur – mais aussi le Festival de Fiction TV. Malgré ce contexte joyeux des deux côtés du Pont et un début septembre estival, les nuages s’amoncellent au dessus des communes du littoral, dans le cadre de l’élaboration des Plans de prévention des risques littoraux (PPRL), l'État repoussant de facto « aux calendes grecques » la mise en œuvre des travaux de protection des côtes prévus dans les PAPI. Cela laisse supposer que les PPRL seront achevés avant que ne commencent les travaux de niveau 3, et qu’ils n’en tiendront donc pas compte : les élus sont ainsi très pessimistes sur les zonages d’inconstructibilité. Les maires rétais avaient sans doute raison de lancer leurs cris d’alarme durant l’été, en témoigne la position commune formalisée avec tous les autres maires des communes littorales de la 1ère circonscription de La Rochelle. Celle-ci, relayée par le Député Olivier Falorni auprès de la Préfète Béatrice Abollivier et de la Ministre Delphine Batho, suffira-t-elle à assouplir la position de l’État ? Ce n'est pas gagné... ■ Nathalie Vauchez
rentrée scolaire Une rentrée annoncée soit disant « sereine »
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our cette rentrée 2012, au niveau du département, l’Académie avait annoncé 24 fermetures de classes et 16 ouvertures parmi lesquelles 11 fermetures et 3 ouvertures restaient « conditionnelles ». Le verdict serait connu après « comptage » des élèves présents dans les classes le jour de la rentrée. Toutefois, du côté de l’Académie, on envisageait une rentrée plutôt « sereine » compte tenu du fait de la dotation en postes d’enseignants et de la baisse des effectifs.
Et sur le terrain, qu’en est-il ? - À La Couarde, lundi 3 septembre 2012, veille de rentrée scolaire, les membres de l’APE (association de parents d’élèves) placardaient des affiches dans tout le village pour dénoncer la fermeture annoncée de la quatrième classe (ouverte en 2002) et pour inciter les parents « à ne pas laisser entrer leurs enfants en classe le jour de la rentrée (mardi dernier donc) afin que l’inspecteur de circonscription, Bernard Gayout, ne puisse les compter ».
La Couarde - Manifestation des parents devant l’école
Dénonciation d’une politique essentiellement « comptable » Le logement et l’emploi étant dans l’île, responsables de l’importante mobilité des jeunes couples, l’école primaire de La Couarde, suite au départ de deux familles, enregistrait en juin dernier une perte de quatre élèves à laquelle sont venues s’ajouter, fin août, deux nouvelles défections. Pour le directeur Marc Irazu, les comptes étaient faciles à faire. Il n’avait plus le jour de la rentrée que 72 élèves d’inscrits alors que le seuil autorisant le maintien d’une quatrième classe est de 77 élèves. « La crainte des parents, c’est qu’une fermeture aujourd’hui risque d’impliquer une notion définitive pour les années à venir car il est extrêmement rare d’obtenir une réouverture de classe immédiate » précise Virginie Canard, présidente de l’APE couardaise. Les chiffres prévalant, on sait déjà que pour la prochaine rentrée de 2013 les effectifs seront à La Couarde en hausse de l’ordre de 12 élèves. « Alors à quoi bon
fermer pour un an ? » s’interrogent plusieurs parents… « D’autant plus que si fermeture il y a, les conséquences vont être difficiles à vivre tant pour les enseignants que pour les élèves. Déjà que pour cette rentrée nous avons 2 élèves en situation de handicap qui nécessitent une AVS (auxiliaire de vie scolaire) et 12 élèves en difficulté qui exigent plus d’attention. Rien que ces deux cas représentent 20 % des effectifs de l’école ».
Conséquence : des classes à trois niveaux « La perte de cette quatrième classe, confirmée mercredi 5 septembre par l’inspecteur d’Académie, monsieur Stievenard nous oblige à regrouper en une seule classe les PS-MS-GS (petite-moyennegrande sections) de maternelle et les CE2-CM1-CM2 en élémentaire » précise Marc Irazu. Cela entraîne également pour Marc Izaru la perte de sa décharge administrative de directeur (d’une journée par semaine). Avec une classe de CE2-CM1-CM2 d’un effectif de 27 élèves à gérer, certains parents se posaient la question de savoir « à quel moment de la journée il lui sera possible de faire son travail administratif de direction ? Pendant les horaires de classe ?! ». Mardi 4 septembre, alors que n’était pas encore connue la décision officielle de fermeture de la classe, les discussions allaient bon train au sein des petits groupes de parents venus pour manifester contre ce qui était encore une fermeture « conditionnelle ». « On nous dit qu’un des objectifs de l’Éducation nationale est d’accepter 30% des enfants de moins de 3 ans d’ici à l’horizon 2017. Alors, quelle solution pour les parents qui verront leur demande refusée pour cause de sureffectifs ? Départ vers une autre école, départ vers le privé, avec leurs frères et sœurs ? Si c’est le cas, c’est la fermeture annoncée de toute l’école ». « De même, qui nous dit que certains parents refusant la solution des trois niveaux dans une même classe ne vont pas essayer de mettre leurs enfants dans une autre école, sur l’île ou sur le continent ? ». À Saint-Martin, la fermeture d’une classe en maternelle était attendue. Désormais deux classes de PS-MS et MS-GS reçoivent 48 enfants. L’ouverture en élémentaire d’une quatrième classe va éviter de connaître des effectifs très lourds, et des classes à trois niveaux. On compte deux classes uniques en CP et CE1 et deux classes doubles CE2-CM1 et CM1-CM2.
Là où les nouvelles sont bonnes Au Bois-Plage, l’inspecteur devait se prononcer sur la réouverture d’une classe de maternelle fermée l’an passé. Avec 64 élèves présents le jour de la rentrée pour un seuil d’ouverture fixé à 63, la maternelle retrouve sa
Ré à La Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing 19 avenue de Philippsburg – BP 43 – 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 00 09 19 - Fax : 05 46 00 09 55 Mail : realahune@rheamarketing.fr
troisième classe et pourra pleinement jouer son rôle social dans le village en accueillant les enfants dès l’âge de 2 ans. La commune n’étant pas « menacée » par le futur PPRL (plan de prévention des risques littoraux), la convention récemment signée pour la construction de 30 logements sociaux dont les travaux démarreront en 2013 est une bonne chose pour l’avenir de l’école. Du côté de l’élémentaire, avec des effectifs à peu près identiques à ceux de 2011, 95 élèves à cette rentrée, ce sont 4 classes qui fonctionneront en double cours. Et une ouverture nouvelle en 2013.
Le Bois-Plage - Parents et enfants dans la cour de l’école maternelle
À La Flotte (école publique), avec un effectif de 131 élèves en élémentaire la sixième classe a pu être réouverte (le seuil « fatal » étant de 129 enfants). Cinq classes fonctionneront en niveau unique et une seule (CP-CE1) en double niveau. Côté maternelle, rien de changé : 3 classes pour un effectif de 76 enfants.
Là où rien ne change C’est le cas du RPI (regroupement pédagogique intercommunal) de Saint-Clément-des-Baleines/Les Portes. Saint-Clément accueillant une classe de trois niveaux (CE2-CM1-CM2) avec 11 élèves, et Les Portes 1 classe de maternelle de 25 élèves et une seconde regroupant CEP et CE1 de 22 élèves. C’est également le cas du second RPI Ars/Loix, avec 25 élèves à Loix en deux classes de petite et moyenne sections de maternelle, et 77 enfants à Ars soit 4 classes (dont la grande section de maternelle). À Sainte-Marie, 94 enfants sont répartis en 4 classes de maternelle, et 135 en 6 classes de primaire. À Rivedoux, pour 184 élèves inscrits, on compte 3 classes de maternelle et 4 classes en élémentaire.
Et au collège ? Selon la Principale du collège Les Salières de SaintMartin-de-Ré, « la rentrée 2012 est sereine ». Les effectifs sont stables : 573 élèves répartis comme l’an passé en 22 divisions (six 6e, six 5e, cinq 4e et cinq 3e) pour une moyenne de 26 élèves par classe, et 40 enseignants pour les encadrer. ■ Jean-Pierre Pichot
Directrice de la Publication. .. Nathalie Vauchez Maquette, mise en page............ Peggy Landon Rédaction, photos........................... C atherine Bréjat - Jean-Pierre Pichot - Michel Lardeux Nathalie Vauchez - Lolita Prieur - DR Dessins...................................................... Philippe Barussaud - Jean-Louis Rémy
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au bistrot du port C’est la rentrée au bistrot du port
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utour du zinc, les vieux copains se souviennent de leur rentrée : – De mon temps, dit Robert, nous étions contents d’aller à l’école. Nous partions à pied en récupérant les copains sur le chemin. Pas question de venir nous conduire en voiture jusqu’à la porte de l’école. Et nous étions toujours à l’heure ! – D’ailleurs t’as gardé les bonnes habitudes : t’arrives jamais en retard à l’apéro ! lui dit Roger. Monsieur Alcide, qui a fait de hautes études, se souvient lui de son prof de philosophie. – Les hommes intelligents, disait-il, doivent toujours douter. Seuls les sots peuvent être affirmatifs ! – Vous êtes bien sûr de ce que vous dites Mr Alcide ? lui demande perfidement Robert. – Moi, mon petit-fils, il est super fort en maths moderne, dit le Jeannot. Je lui donne toujours une petite pièce quand il passe me voir sur le chemin de l’école. Eh bien figurez vous qu’il m’a convaincu hier, qu’au lieu de lui donner 5 euros chaque semaine, il était plus avantageux que je lui
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donne 30 e par mois. Il veut rentrer aux impôts plus tard, comme sa tante qui est bien placée ! Devant son petit rosé, Monsieur Jules, l’ancien instituteur, est songeur. Il se rappelle des rentrées
où il attendait les gamins du village sur le perron de l’école primaire pour faire l’appel : – J’ai d’ailleurs croisé un de mes anciens élèves en faisant mes courses, et ça m’a vraiment démoralisé.
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– Tous vos élèves ne pouvaient pas réussir, dans la vie ! lui rétorque Mr Alcide, très affable. – Je m’en souviens, il m’a donné du fil à retordre avec sa « grande goule ». Aujourd’hui, comme animateur à la télévision, il gagne par émission ce que j’ai pu être payé en vingt ans de carrière ! – Y a pas de secret : pour réussir, faut travailler à l’école ! confie le grand Dédé. C’est vrai, maintenant il y a la facilité, ça c’est un peu perdu! Mais, de mon temps, ça consistait à ouvrir les livres de classe et à les lire attentivement. On apprenait même par cœur ! - L’école c’est comme l’alcool, à la longue ça saoûle ! dit Max, agacé ! - Janine, s’il te plait, remet nous un petit rosé bien frais avant de nous faire l’addition, si tu sais encore la faire sans ta caisse enregistreuse ! Bonne rentrée des classes à tous ! ■
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Michel Lardeux
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actualité DÉVELOPPEMENT DES AIRES DE COVOITURAGE DANS LE DÉPARTEMENT Organisateur des transports dans le département, le Conseil général a lancé début 2012 le schéma départemental des aires de covoiturage afin que le développement de ce complément de transport se fasse en toute sécurité et visibilité. Jean-Paul Peyry, vice-Président en charge des transports, a fait le point de l’avancement des opérations lors d’une conférence de presse le mardi 4 septembre.
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es aires de covoiturage étant nées spontanément et de manière anarchique, le Département a souhaité organiser ces zones pour les sécuriser et les baliser, le but étant de conforter la pratique actuelle du covoiturage et de faciliter son développement. Après étude des pratiques existantes et des besoins liés au développement futur, 64 aires ont été sélectionnées à proximité des grands axes de circulation, dont 15 sont actuellement en service, avec un total prévu de 21 opérationnelles à fin 2012. Les 15 aires en service représentent 220 emplacements de parking. Le Département prévoit l’aménagement de ces sites sur trois ans pour un budget estimé à 1,2 million d’euros. Ces aires disposent d’une signalisation routière particulière et d’aménagements paysagers. Parallèlement, des cheminements sécurisés seront réalisés permettant aux piétons et vélos d’accéder aux aires de covoiturage depuis les centres bourgs
sans danger. Ce sera l’objet du Plan de Liaisons Douces qui devra également harmoniser ces aires et cheminements avec certains arrêts de car.
Un site et un numéro de téléphone Un site Internet gratuit « les mouettes-covoiturage.fr », mis en ligne par la société rochelaise Écolutis depuis juillet, complète les sites existants. Il a été créé pour répondre aux besoins particuliers de déplacements de proximité des Charentais-Maritimes. Pour ceux qui ne disposent pas d’Internet, une plateforme téléphonique : 09 72 26 26 75 est à la disposition du public pour mettre en contact les covoitureurs.
Dans l’île de Ré La création d’une aire de covoiturage est prévue à Sablanceaux qui comprendra parking pour stationner
l’A.g. DE L’ASSOCIATION DES USAGERS DES TRANSPORTS DE L’ÎLE DE RÉ
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les véhicules des covoitureurs et arrêt d’autobus. Cela ne remet pas en cause l’aire de stationnement-minute inaugurée l’année dernière sur la place Codex de Rivedoux et mise en place par la CdC de l’île de Ré. Cette mesure comme l’indique Patrice Raffarin devrait s’étendre progressivement à toutes les communes de l’île et servir de points de rencontre avant la plate-forme plus ambitieuse de Sablanceaux. Rappelons qu’à l’initiative de la CdC de l’île de Ré un site Internet a été mis en place. Ce site relié à d’autres collectivités pour élargir l’offre donne de bons résultats plus particulièrement auprès d’une population jeune et actuellement pour de grandes distances. ■ Catherine Bréjat www.covoiturage-iledere.fr et pour toute question, à tout moment, vous pouvez joindre un conseiller covoiturage par téléphone au 0820 820 138
auté de Communes
Le Coin de la Commun
Le 28 août dernier se tenait au Bois-Plage l’assemblée générale de l’AUTIR. Outre José Esteves, directeur de Kéolis Charente-Maritime, et Patrice Raffarin, Vice-Président en charge des transports de la CdC, le président Michel Terrasson, avait invité Ludovic Bu pour une conférence-débat.
a réunion commença par une présentation des statistiques de fréquentation de la ligne 3 et la ligne Ré Express, assurant toutes les deux, les liaisons avec La Rochelle. Il fut constaté une progression de 8 % de la fréquentation entre 2010 et 2011, et une augmentation de 6,5 % sur les six premiers mois de l’année entre 2011 et 2012. Ces chiffres sont à l’image de ceux enregistrés par la CdC pour ses navettes thermiques et électriques. Ils ne firent qu’augmenter depuis le 15 juin, et durant la semaine du 15 août ce fut près de quatre mille voyageurs qui empruntèrent ce service. L’association remercia Kéolis pour les efforts faits pour améliorer les choses. Elle salua également l’envie de la CdC de développer l’Île, et lui proposa son aide pour l’élaboration de l’offre 2013. Michel Terrasson remarqua toutefois qu’une réflexion devra être faite sur l’offre à effectuer en basse saison. Ainsi que des améliorations à apporter sur la communication de l’information, qui a été trop tardive et pas assez lisible. Il fut aussi soulevé le fait que certains arrêts de bus n’étaient pas configurés pour permettre le déchargement des soutes par le côté gauche en toute sécurité. Puis ce fut au tour de Ludovic Bu d’expliquer en quoi « l’information déplacements est une nécessité pour tous ». Pour le consultant en mobilité, l’information est essentielle dans l’usage des transports en commun car « plus on connaît un système, plus on l’utilise ». Il exposa à travers divers exemples que pour être efficace, elle doit être, ciblée, lisible, accessible, unifiée, incitative, en temps réel, mais également humaine. L’AG se clôtura par l’exposition des rapports d’activités, moral et financier, et l’adoption d’une motion concernant le plan global de déplacement. Dans cette motion les adhérents s’étonnent que les grandes orientations qui ont été prises en janvier, n’aient pas été partagées avec la population. Ils souhaitent, de plus, que les 22 fiches actions présentées fin juin soient réellement appliquées, telles de mesures concrètes de priorité des autobus aux endroits congestionnés, un plan d’extension et de sécurisation du réseau de pistes cyclables, et que l’on mette à l’étude un tracé de transport collectif en site propre entre l’Île de Ré et La Rochelle. ■ Lolita Prieur
Jean-Paul Peyry, vice-président en charge des transports, entouré de Jean Christophe Cosso, chargé de mission mobilité et Sophie Collin, directrice de la mobilité et des transports
jo u r n ées eu r op é e nne s d u patr i moine Vendredi 14, samedi 15 & dimanche 16 septembre 2012 À l’occasion des Journées européennes du patrimoine (15 et 16 septembre 2012), la Communauté de Communes de l’Ile de Ré célèbre l’obtention du label Pays d’art et d’histoire à travers une mise en valeur exceptionnelle de l’ancien Hôpital Saint-Honoré. Informations pratiques : • Spectacle-installation nocturne par la Compagnie Mastoc Production : vendredi 14 septembre de 20h30 à 23h30 et samedi 15 septembre de 21h30 à 23h30 • « Variation poétique pour Une personne » (sur réservation) et « le Petit Cinéma » : samedi 15 et dimanche 16 septembre de 10h à 12h et de 14h à 18h isite libre de l’ancien Hôpital Saint-Honoré et de •V l’apothicairerie : samedi 15 et dimanche 16 septembre de 10h à 12h et de 14h à 18h
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Entrée libre et gratuite À la Communauté de Communes de l’Ile de Ré 3, rue du Père Ignace à Saint-Martin-de-Ré Renseignements et réservations (pour le spectacle « Variation poétique pour Une personne » uniquement) : 05 46 09 00 97 ou paysarthistoire@cc-iledere.fr Pour en savoir plus : www.mastoc-production.fr / www.cc-iledere.fr
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actualité PPRL : des élus toujours inquiets malgré une position commune formalisée Lors de la réunion publique du 31 juillet dernier au Bois-Plage, à laquelle le Maire de Nieul-sur-Mer assistait d’ailleurs, Lionel Quillet, président de la Communauté de Communes de l’île de Ré mais aussi de la Mission Littoral de Charente-Maritime, avait annoncé son souhait que soit organisé à la rentrée une rencontre entre tous les maires du littoral de Charente-Maritime au sujet des Plans de prévention des risques littoraux (PPRL) et des « zonages d’inconstructibilité ». Les 10 Maires rétais s’étaient aussi entretenus à ce sujet avec la Député Olivier Falorni lors de sa venue avant le conseil communautaire du 19 juillet dernier. Une réunion symbolique organisée par le Député
• Que soient considérés les travaux prévus dans
Rejoignant cette attente, Olivier Falorni organisait le 31 août à Nieul-sur-Mer une réunion des élus de la 1ère circonscription La Rochelle-Ré afin qu’une position commune soit formalisée pour être adressée à la Préfète, Béatrice Abollivier , et à la Ministre de l’Environnement, Delphine Batho. Les 10 Maires rétais étaient ainsi présents (dont neuf d’entre eux venus en covoiturage), ainsi que ceux d’Esnandes, Marsilly, Nieul-sur-Mer, tandis que celui de Lhoumeau était excusé et que Maxime Bono avait délégué une adjointe pour la Ville de La Rochelle ainsi que Christian Perez, vice-président de la CDA en charge des questions littorales et de l’élaboration du PAPI rochelais. Suzanne Tallard, Député de la 2ème circonscription, très concernée par le sujet avec des communes comme Aytré, Yves, Châtelaillon, Aix, Fouras ou encore Rochefort… nous a également confirmé qu’elle comptait faire de même et nous a fait part de son inquiétude quant à la doctrine de l’État qui n’entend pas tenir compte dans l’élaboration des PPRL des protections actuelles ni – plus inquiétant encore – de celles prévues dans les PAPI. Suscitant l’incompréhension des populations face aux montants des travaux prévus, si l’Etat n’entend pas en tenir compte. Pour Olivier Falorni la circulaire du 21 juillet 2011 (prise en compte des risques de submersion marine dans les PPRL) fixe un cadre trop rigide pour les élus locaux de Charente-Maritime et des cotes de référence trop élevées.
Une position commune transmise à l’état La position commune arrêtée par les Maires et telle que retranscrite dans le courrier du Député comporte trois demandes :
les PAPI pour la modélisation des cartes d’aléas, contrairement à la doctrine de la circulaire qui n’en fait pas état ; • Favoriser les études au cas par cas, maison par maison, pour déterminer les prescriptions des PPRL (en matière de constructibilité) ; • Accélérer le processus d’autorisation de construction des ouvrages de protection validés dans les PAPI déjà labellisés, comme celui de l’île de Ré. Si le Député Olivier Falorni attend que la Préfète prenne un engagement sur ces points, qui conforterait le dialogue, il n’exclue pas de remettre aussi le courrier à la Ministre et croit fermement en les vertus de son rôle de médiateur local mais aussi de législateur national.
Des élus rétais toujours très inquiets quant aux travaux des digues… Les élus rétais restent plus pessimistes, au premier chef desquels Lionel Quillet, également en tant que Président de la Mission Littoral. En effet, le premier PPRL sorti, celui de Vendée (Aiguillon-sur-Mer – La Faute-sur-Mer) est très sévère puisque 900 hectares sur 1000 hectares y sont rendus inconstructibles, et il va faire « jurisprudence ». La vraie difficulté est que les digues n’y sont pas prises en compte et que la cote de submersion retenue est ainsi très élevée. L’autre inquiétude majeure de Lionel Quillet réside dans les demandes complémentaires de l’État, dans le cadre des PAPI labellisés, en études techniques et nouvelles procédures, avant le lancement des travaux pour chaque digue. Les travaux ne pourront donc au mieux démarrer qu’en 2014, alors que le Conseil général et les collectivités locales seraient prêts à lancer ces travaux sur les points chauds comme par exemple Port des Barques, Charron, ou encore au Boutillon sur l’île de Ré.
... et à une stratégie de l’État à double détente On peut dès lors imaginer que l’État souhaite retarder au maximum l’engagement de ces travaux dont il doit financer une part non négligeable (on connaît l’état des finances publiques). Et favoriser ainsi le départ des habitants qui ne pourraient rester à terme sur des zones non protégées.
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Comme chaque projet de digue doit faire l’objet d’une analyse coût-bénéfice (ACB) avant d’être entériné, on devine aisément que sur les zones désertifiées ces analyses précédemment positives deviendraient négatives, invalidant de facto les projets et justifiant les prescriptions d’inconstructibilité. Retarder au maximum les travaux des digues permettrait à l’État de ne pas engager de financements correspondants et de privilégier la ligne « dure » préconisée dans la circulaire. Lionel Quillet prévoit de faire une déclaration lors de la prochaine session d’automne du Conseil général pour alerter les conseillers généraux sur cette situation inquiétante.
Une période transitoire de 6 mois satisfaisante pour Patrick Rayton, toujours préoccupé par l’avenir Le Maire de La Couarde, premier élu rétais à avoir posé par écrit un certain nombre de questions pertinentes à la Préfète – qui a d’ailleurs reconnu qu’il soulevait de vraies questions – a été reçu le 31 août dernier par celle-ci, soit deux mois après son courrier, délai raisonnable pour l’État mais long sur le terrain… Il est plutôt satisfait par le fait que la Préfète s’est engagée à ce que ses services réexaminent dans la mesure du possible comment les permis de construire refusés (alors que les certificats d’urbanisme ou permis d’aménager étaient délivrés) seraient compatibles avec un risque Xynthia + 20 cm et le POS, autrement dit à rechercher des solutions techniques et architecturales. Et donc à faire aboutir les dossiers qui peuvent l’être, pendant une période transitoire de six mois. Son autre sujet de satisfaction est qu’elle lui a confirmé que pour le PPRL un vrai travail de terrain, au cas par cas, secteur par secteur, serait mené, à l’instar de ce qui avait été fait lors de l’élaboration du PPRN de 2002. Patrick Rayton est toutefois lui aussi beaucoup plus pessimiste pour ce qui concerne les maisons déjà construites qui ont besoin d’être réhabilitées. Car si des extensions de 30 m2 pourraient être autorisées dans le cadre du PPRL, elles n’iraient pas au-delà. Or 30 % des permis de construire de La Couarde concernent des maisons des années 60 à démolir pour être reconstruites. Il est aussi pessimiste pour l’avenir dans la mesure où les PAPI ne seront pas pris en compte dans la modélisation des aléas, d’autant que les ordres viennent de l’État, la Préfète de Charente-Maritime s’inscrivant strictement dans ce cadre. La doctrine de l’État est constante depuis 2011 et le PPRL de Vendée crée en la matière une jurisprudence peu engageante. ■ Nathalie Vauchez
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tourisme UNE OFFRE TOURISTIQUE DIVERSIFIÉE On a vu apparaître dans l’île, depuis le printemps dernier, des concepts différents et novateurs d’hébergement touristique. est soucieux de procurer à la clientèle une hôtellerie économique de qualité.
Une indépendance confortable et organisée Le P'tit Déj-Hôtel
Un charme fou Marina et Christophe Ducharme sont les pionniers en la matière. Après la création, en 2000, de leur hôtel Le Sénéchal en plein cœur d’Ars, ils ont progressivement acheté proches de celui-ci, de petites et grandes maisons qu’ils ont repensées et louées avec un service hôtelier. Depuis le printemps, ils proposent la Villa Victoire, située au centre d’Ars disposant de 5 chambres avec chacune leur salle de bain. Un salon avec cheminée en état de marche donne sur le jardin et deux salles à manger et un salon vidéo avec terrasse complètent l’offre de cette très belle maison entourée d’un jardin de 450 m2 . Cette demeure bénéficie de services hôteliers (ménage quotidien, petits-déjeuners, laverie, baby-sitting) simplifiant les séjours des maîtresses de maison.
Économique et écolo Dans une optique totalement différente, le concept du P’tit Déj-Hôtel, à Sainte-Marie, répond à une démarche écologique et économique. Cet hôtel propose à sa clientèle 10 chambres de 18 m2 à partir de 49 € en hors saison et 22 appartements de 18 m2 à partir de 75 € également en hors saison avec douches et toilettes privatives. Ce concept qui propose tous les services d’un hôtel avec piscine chauffée, parking fermé, wifi et un véritable confort
Houin, dont on connaît par ailleurs le goût pour la décoration a installé un show-room à la conciergerie où résidents comme clientèle extérieure, peuvent acheter les objets, meubles, tableaux, etc. décorant la résidence. ■ Catherine Bréjat
Confort extrême, tranquillité et services à la carte, MV Lodge répond aux exigences des touristes souhaitant passer des vacances en famille dans un lieu raffiné et décontracté. Ici pas de clinquant mais une décoration design de goût et tout le confort plus que moderne ! Dans une vaste propriété close avec conciergerie et parkings privatifs, 4 maisons d’une centaine de m2, conçues pour recevoir 4 à 6 personnes chacune, ont été construites en matériaux naturels. Cuisine américaine suréquipée, climatisation, écran TV dans toutes les chambres, et lecteurs de DVD dans celle des enfants, piscine à fond mobile, terrasse et plancha. Didier Houin a pensé à tout « Dans l’île si vous désirez avoir des prestations haut de gamme de ce type vous les trouvez plutôt dans de grandes maisons. J’ai voulu créer de petites unités haut de gamme pour permettre aux résidents de passer des vacances décontractées mais chic quand même. » Les services sont nombreux et variés, il suffit de demander à la conciergerie, pour obtenir une baby-sitter, une location de vélo, du ménage, ou la préparation d’un repas. Didier
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Un aperçu du loft de la Tour à Ars en Ré
patrimoine fête du patrimoine – Ré : l’île aux trésors cachés ! À découvrir les 15 et 16 septembre 2012
« Les Journées européennes du patrimoine poursuivent cette belle mission qui, plus qu’une leçon d’histoire, est une leçon de vie : apprendre à regarder autrement, passionnément, intelligemment notre cadre de vie quotidien » selon Aurélie Filippetti, Ministre de la Culture et de la Communication.
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a 29ème édition des journées européennes du patrimoine met en lumière « les patrimoines cachés ». Les organisateurs et la Communauté de Communes de l’île de Ré ont élaboré un programme très complet, qui comblera tous les Rétais et visiteurs, passionnés par l’île de Ré.
Aperçu par commune du programme des journées du patrimoine 15 et 16 septembre Consultez le programme détaillé et les horaires de ces deux journées, édité par la Communauté de Communes, en mairie et sur le site de la CDC.
Lors de ces deux journées, vous découvrirez, avec ou sans guide la richesse du patrimoine rétais, le connu, mais aussi le plus secret : des bâtiments exceptionnels, des objets rarement exposés, la culture et les traditions des anciens. Et cela grâce au travail de ceux et celles qui s’investissent pour conserver cet héritage collectif, ces témoignages d’un passé riche de valeurs et d’enseignements.
hôpital et apothicairerie, nous ouvrent les portes d’une histoire rétaise mouvementée et pleine de courage. Du haut des Clochers d’Ars, de Saint-Martin, de Saint-Marie, une vue imprenable s’offre aux visiteurs insensibles au vertige. Chapelles et églises témoignent de la ferveur d’une population travailleuse : marins, sauniers, ostréiculteurs, agriculteurs, viticulteurs, attentive aux conditions climatiques qui font et défont leur richesse.
Un spectacle nocturne pour célébrer le label Pays d’art et d’histoire
La vie d’autrefois
La Communauté de Communes de l’île de Ré vous convie vendredi 14 septembre de 20h30 à 23h30 ou samedi 15 septembre de 21h à 23h30, à un spectacle nocturne créé par la compagnie Mastoc Production à Saint-Martin-de-Ré.
ARS-EN-Ré > Fête du sel > Visite d’un marais à vélo > Animations culinaires > Le Grand Charroi > Sel et saulniers d’hier à aujourd’hui > Visite du clocher > Découverte du village à travers les petits venelles
Un patrimoine rétais d’une rare diversité et bien préservé !
le bois-plage-en-ré > Découverte des venelles, raises et querreux > Le Bois au fil des rues > La Croix Blanche > Le monde des souterrains du Bois-Plage > Histoires d’histoire du Bois-Plage
Les dix communes rétaises proposent toute une gamme d’animations, de visites, de conférences, d’expositions, de projection de films, pour nous permettre de revisiter un passé prestigieux, partir à la découverte de curiosités insoupçonnées, regarder autrement notre environnement architectural et naturel.
la couarde-sur-mer > Expositions cartes postales anciennes > Au coeur du marais, un homme de passion > Découverte à pied de La Couarde > Visite de l’atelier de verre. Démonstration
la flotte > Exposition « Terres de Ré, les dessous de l’île de Ré » > Balade géologique nocturne dans le village > E xposition de photographies « Faune et flore des pertuis charentais » > Histoires de fouilles à l’abbaye des Chateliers > Conférence « faune et flore » des Pertuis Charentais
Mon village, son clocher, ses maisons sages En flânant dans les venelles, raises et querreux de nos villages, vous y découvrirez les demeures rétaises typiques, les puits cachés. Fortifications, redoutes, manoirs, jardins, moulins à marée, sémaphores, tours, phares,
loix > Visite de l’Écluse à poissons La Verdonnais
Autour du four à chaux, de l’alambic, des écluses à poissons, dans les marais, la vie d’autrefois reprendra un instant, avec les savoir-faire traditionnels. De nombreux expositions photos, films, conférences sur la faune et la flore seront donnés en différents lieux. Le musée Ernest Cognacq, la maison de la dune, la maison du Platin, la maison du Fier, l’Ancre Maritaise... vous présenteront leur travail de mémoire, leurs collections, leurs expositions, des trésors géologiques et archéologiques issus de la terre de Ré.
Des animations festives et culturelles De nombreuses animations festives et culturelles, des causeries rétaises, des veillées, des fables, des contes, de la musique, la présentation de la gastronomie rétaise, les dédicaces d’auteurs sont inscrits au programme de ces deux journées très riches. ■ Michel Lardeux Consultez le programme complet et détaillé, édité par la CDC de l’île de Ré ou sur :
www.cc-iledere.fr
les portes-en-ré > Visite de la Maison de la Dune > Découvrez la Maison du Fier > Les puits cachés
FÊTE DU SEL à Ars-en-Ré les 15 et 16 septembre
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Il sera la star de la fête ! Le sel de Ré est un produit d’exception, qui fait partie de l’histoire et du patrimoine rétais. Pour mieux l’apprécier et connaître le travail du saunier, de nombreuses animations sont organisées par la Coopérative des Sauniers de l’île de Ré, à l’occasion de la fête du sel inscrite dans le cadre des journées du patrimoine.
> À la cour des Fables > Visite découverte de la Redoute > Circuit Patrimoine > Dédicaces JJ Vergnaud, Robert Béné, Daniel Bernard > Veillée des conteurs
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> Visite du sémaphore des Baleines > Visite commentée de la vieille tour des Baleines > Visite de l’écluse à poissons La Mouffette
ès samedi matin, de 10 h à 12 h 30, sur le marché du terroir, six restaurateurs locaux seront aux fourneaux pour réaliser devant vous de belles recettes, utilisant le sel de l’île de Ré ! À votre convenance, vous enfourcherez votre vélo pour découvrir un marais salant. La visite commentée dure 1h30, avec plusieurs visites programmées le samedi 15 septembre à 10h et à 14h, ou le dimanche 16 septembre à 10h ou à 15h.
sainte-marie-de-ré > Montée au Clocher > Visite de la Souillarde > Découverte d’un four à chaux > Visite d’une écluse à poissons > Exposition permanente sur les écluses à poissons > Visite de la Chapelle Saint-Sauveur > Visite de la Chapelle Port Notre-Dame > Découverte d’un Alamabic du 18 ème siècle
saint-martin-de-ré > Visite du Clocher > Visite des fortifications > Découverte Hôpital Saint-Honoré > Découverte Aile Saint-Michel et Apothicairerie > Soirée label pays d’art et d’histoire (14 et 15 sept) > Visite musée Ernest Cognacq > Conférence sur la restauration de tableaux > Conférence sur le patois rétais > Causeries rétaises > Découverte plats traditionnels rétais > Exposition « Musée secret - secrets de musée » > Sur la piste des canets > Visite des fortifications
Le grand charroi Un des temps fort de cette fête du sel à Ars-en-Ré, sera incontestablement samedi 15 septembre, de 16h à 19h30, la reconstitution festive d’un charroi de sel vers la coopérative des sauniers, avec à chaque station des animations musicales et de danses rétaises.
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Ce charroi donnera au public la possibilité de s’informer sur le travail du sel et de poser des questions sur place, aux sauniers.
Des images plein les yeux À la maison Caillaud et à la salle de gymnastique, place Carnot, une exposition photo intitulée « Sel et sauniers d’hier à aujourd’hui » est ouverte samedi et dimanche de 10h à 19h. Le film « ça va saulner », tourné en 1974, sera projeté à la salle des fêtes samedi 15 septembre à 19h. Et pour ne rien manquer, la visite du clocher, comme la découverte guidée des petites venelles typiques d’Arsen-Ré, s’imposent. Et le tout gratuitement ! On a déjà le bon goût de sel à la bouche ! ■
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Michel Lardeux
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festivals CINÉMA ET FICTION TV à LA ROCHELLE EN SEPTEMBRE
La 14ème édition du Festival de la fiction tv ...se déroulera du 12 au 16 septembre à La Rochelle. Ce festival, l’un des premiers festivals de fiction TV en France, présente l’ensemble des œuvres de fiction
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réalisées chaque année. Il s’est étoffé d’année en année au point de devenir le plus grand rassemblement de professionnels à qui il permet de faire le point sur leur métier dans un climat de détente. Trois jours durant, 25 000 spectateurs visionneront gracieusement les films proposés. En compétition 50 œuvres dont 32 françaises, les autres européennes et canadiennes. Le jury, présidé par Antoine de Caunes, entouré entre autres d’Hervé Hadmar (réalisateur), Elodie Navarre (comédienne), Michèle Reiser (auteur, réalisatrice, productrice), Virginie Wagon (auteur et réalisatrice) et Vincent Stora (compositeur) décernera 13 prix. Parallèlement, un jury de journalistes départagera les œuvres européennes et un jury de jeunes, constitué des élèves de 3ème du collège André Malraux de Châtelaillon décernera son propre prix. Quentin Raspail, président du Festival a invité Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, à honorer de sa présence cette édition du festival afin d’évoquer avec elle les différentes directions a prendre pour la télévision et la fiction en général. L’expérience des deux années précédentes concernant Les Ateliers de la Fiction TV sera renouvelée. Les 11 et 12 septembre, une cinquantaine de professionnels représentant des corps de métier différents se réuniront pour s’entretenir des difficultés de la filière et
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voir comment aborder l’avenir. Les rapporteurs présenteront les résultats de ces journées jeudi 13 septembre à 15h. Les stars rencontreront le public au cinéma Le Dragon pour une séance de dédicaces le samedi 15 septembre à 10h.
Festival du film éco-citoyen écran-vert Dix jours plus tard ce sera le tour du festival Écran Vert. Du 26 au 30 septembre, La Rochelle se mettra au vert avec ce festival qui s’est donné pour mission « de sensibiliser et d’impliquer le plus grand nombre dans une démarche écocitoyenne » et a choisi pour y arriver le cinéma comme vecteur. Mais au-delà de l’information, le public s’interroge souvent sur ce qu’il est possible de faire pour transmettre un monde vivable pour tous. La thématique de cette année concerne l’eau. Est-elle un bien libre ? Si l’accès à l’eau est l’un des droits élémentaires d’un être humain, sa marchandisation et son détournement pour des usages divers suscitent l’inquiétude. La programmation 2012 présentera des expériences concrètes d’engagement dont les protagonistes seront présents et avec lesquels il sera possible d’échanger pour réfléchir et entreprendre des actions futures. ■
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politique Les « retrouvailles » rochelaises Il faisait beau, même très beau à La Rochelle les 24, 25 et 26 août 2012. C’est pourquoi, pour beaucoup d’entre nous, les plages rétaises se sont montrées plus attirantes que le « Bercy » rochelais où en clôture, la larme à l’œil, à l’issue d’un discours de plus d’une heure, Martine Aubry faisait ses adieux aux militants, annonçant qu’elle quitterait son poste de première secrétaire fin octobre, lors du congrès de Toulouse.
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t oui, tant pis pour ceux qui ont préféré la bronzette, mais il s’en est passé des choses durant les trois jours qu’aura duré cette université d’été pas tout à fait comme les autres, que Martine Aubry a qualifié « d’historique, en cette année exceptionnelle, après le grand chelem réalisé par son parti : Sénat, présidentielle, législatives ». Sans doute exceptionnelle aussi, bien qu’elle ne l’ait pas dit, puisque Ségolène Royal était à l’autre bout du monde et le député de La Rochelle et de l’île de Ré, Olivier Falorni, « maintenu » hors les murs. David Assouline, porte-parole du Parti socialiste se réjouit du succès de cette université d’été 2012, précisant que plus de « 5000 participants se sont retrouvés pour un week-end studieux dans une ambiance de camaraderie, d’unité et de travail ».
« qu’il était temps pour la gauche de reprendre ce qu’elle a trop souvent laissé à d’autres : ses couleurs, son hymne national, ses valeurs, la Nation ».
Solidarité et responsabilité Des retrouvailles, certes, mais aussi des rappels à l’ordre. Dans le genre, furent visés les écologistes entrés au gouvernement et l’aile gauche du parti, cela à propos de leur intention de ne pas vouloir ratifier le traité budgétaire européen. Jean-Marc Ayrault de leur rappeler que « dans toutes les démocraties, quand on est membre du gouvernement, on est solidaire. Personne, je crois, n’est devenu ministre contre son gré… Nous sommes responsables devant le pays ». Et Cécile Duflot déclarant dans Le Monde que « si on était d’accord sur tout avec les socialistes, on serait dans le même parti ». Bonjours l’ambiance !
« Sécurité », « Nation », « République » Tel est le triptyque de Manuel Valls qui a fait un tabac à La Rochelle. S’il a, avec Benoît Hamon, animé un atelier sur la manière de reconquérir les classes populaires, il a affiché sa fermeté sur le plan de la sécurité en défendant âprement sa gestion du dossier des Roms que certains critiquent au sein même du parti, rappelant
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En réponse de quoi Manuel Valls a récolté une salve d’applaudissements prolongés pour son intervention. Les temps changent !
Dans le « off » de l’université, Olivier Falorni fait lui aussi sa star Absent des débats avec ses ex-collègues socialistes, tout le monde se doutait que le tombeur de Ségolène Royal participerait d’une manière ou d’une autre à
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l’évènement. Sa décision de faire un point presse dans l’après-midi du vendredi 24 sur le port de La Rochelle a provoqué un emballement médiatique hors norme. Badauds comme journalistes, tous semblent interloqués par la scène, mais tout le monde y prend part. Souriant, posant pour les nombreux photographes, serrant les mains des militants attablés aux terrasses des cafés, Olivier Falorni, comme s’il était toujours en campagne, répète à tous ceux qui l’interpellent « qu’il est là dans sa ville, qu’il ne vient pas là pour provoquer, qu’il n’est pas là pour perturber l’université du PS, mais pour réaffirmer combien il trouve cette situation absurde ». Quant à Jean-François Fountaine, ancien président du comité de soutien du candidat à la législative et lui-même candidat à la Mairie de La Rochelle en 2014, celui-ci affirme que « les tensions seront présentes tant que les socialistes n’auront pas décidé de le réintégrer dans leurs rangs. Il faut laisser du temps au temps. Je pense que le PS s’est un peu planté sur cette affaire ». Martine Aubry n’étant pas candidate à sa propre succession en octobre prochain, ne se pose donc pas au sein du PS de problèmes existentiels comme en connaît l’UMP actuellement avec la déclaration de candidature de JeanFrançois Copé. Se pose par contre la question : pourquoi ce renoncement ? Certains y ont vu une manœuvre de Martine Aubry en vue de l’élection présidentielle de 2017. Qu’ils se rassurent, elle n’y pense absolument pas en se coiffant chaque matin devant son miroir puisqu’elle souhaite « que François Hollande fasse deux quinquennats. Par contre, je resterai militante ». ■ Jean-Pierre Pichot
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nautisme LA MATURITÉ TRIOMPHANTE DU GRAND PAVOIS Le Grand Pavois célèbre cette année sa 40ème édition. De nombreuses manifestations sont prévues pour fêter cet anniversaire dont le parrain est le chanteur navigateur Antoine.
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uarante ans de passion ont fait de ce salon l’un des 5 premiers salons nautiques internationaux à flot. C’est aussi avec le salon de Cannes, l’une des premières manifestations nautiques de la saison 2012–2013. C’est donc un indicateur important des grandes tendances de la saison à venir pour la navigation de plaisance. Ce quarantième Grand Pavois se déroulera après des années difficiles pour l’industrie nautique même si la saison 2010-2011 a enregistré une croissance de 10,7 % grâce entre autres aux exportations (66,6 %). Cette année encore, malgré un contexte économique moyen, les nouveautés seront nombreuses pour le plus grand plaisir des visiteurs et montrant le dynamisme de la filière nautique.
Quarante ans ça se fête
Pavois,qui accueillera une dizaine d’unités prestigieuses de l’époque. L’opération « Sauvons Damien » consistant à effectuer les travaux nécessaires pour remettre à flot ce bateau qui avait fait le tour du monde en 1973. La présence de trois bateaux mythiques dont les marins raconteront les histoires incroyables et un livre souvenir « Grand Pavois 40 ans, 40 histoires ». Invité d’honneur, le Brésil mettra l’ambiance et au-delà des rythmes ensoleillés, les visiteurs apprécieront l’histoire et la culture de ce grand pays. Le prestigieux spectacle Voiles de nuit clôturera le salon en beauté samedi 22 septembre, en espérant que cette année la météo lui soit favorable, avec pour la première fois la participation exceptionnelle du Belem et de La Recouvrance. ■
Beaucoup d’animations sont prévues parmi lesquelles un ponton 1973, date du premier Grand
Catherine Bréjat
les rétais Dans l’île de Ré, on crée des bateaux, on en vend et en fin de vie, on les déconstruit. Nous avons pu rencontrer quelques-uns des leaders de la filière nautique rétaise.
LATITUDE 46
MOTTE MARINE
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e chantier Latitude 46 présentera cette année le Tofinou 16 mètres. Le grand changement par rapport aux modèles précédents est l’aménagement intérieur de ce bateau pour lequel on a fait appel à un designer : Thierry Gauguin. L’intérieur est luxueux et comprend deux cabines disposant chacune d’un cabinet de toilette et un carré. Le bateau est conçu pour pouvoir partir en croisière avec un équipage réduit. Christian Iscovici, Président directeur général d’XCO déjà propriétaire de Latitude 46, ayant acquis le chantier lorientais Alphena Yachts en mars 2012, présentera également les voiliers day boat aux lignes modernes et élégantes de ce chantier.
M La première sortie de Tofinou 16
Latitude 46 participe à de nombreux salons nautiques comme Cannes ou Paris en France, ainsi qu’à l’étranger, mais comme l’explique Catherine Iscovici « La Rochelle, c’est différent car c’est chez nous ». ■
ARC ENVIRONNEMENT
Bateau en cours de déconstruction
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ean-Marc Thomas et Samuel Chevalier, ont créé en 2009 la société Arc-Environnement qui déconstruit des bateaux de plaisance hors
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d’usage (BPHU) sur toute la façade atlantique. Cette activité est née grâce au savoir-faire de l’entreprise qui se préoccupe par ailleurs de collecte des déchets et de propreté urbaine dans l’île. Arc-Environnement travaille en étroite collaboration avec des acteurs importants de la filière nautique en Charente-Maritime et le CRITT Matériaux de Rochefort. Les bateaux sont déconstruits et leurs différents composants sont recyclés. Ainsi, parmi les matériaux traités, la fibre de verre, élément important de la composition des bateaux est récupérée, broyée et revendue. Ce marché très réglementé est créateur de nouveaux emplois. ■
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otte Marine île de Ré, car il y a une petite sœur à La Rochelle Motte Yachting, vend des marques emblématiques et propose de nombreux services : vente de bateaux neufs mais aussi d’occasion, location, entretien, hivernage, assurance et financement. On retrouvera Motte Marine sur les stands de plusieurs grandes marques au Grand Pavois. Concessionnaire exclusif de Jeanneau, Motte Marine distribue également la marque italienne Zar, alors que l’on trouve chez Motte Yachting : Fountaine Pajot, Rhéa Marine, Sealine et Wauquiez. Les grandes nouveautés de cette rentrée sont l’Open 27 de Rhéa et le nouveau Catamaran Helia 44 de Fountaine Pajot. L’enseigne participe régulièrement au Grand Pavois qui, les bonnes années, peut représenter un quart de son chiffre d’affaires. ■
LA SOCIéTé RHéA MARINE CHANGE DE MAINS
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e célèbre fabricant de vedettes à moteur, Rhéa Marine, a été vendu au groupe nantais DLF holding du chantier naval Arcoa, spécialisé dans les yachts de luxe. Bertrand Danglade, ancien propriétaire, restera encore trois ans en tant que directeur général afin de transmettre son savoir-faire et de développer l’export. La nouvelle société sera présente au Grand Pavois avec 18 unités. ■
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nautisme entretien avec alain pochon, président du grand pavois À l’occasion du 40ème anniversaire du salon nautique qui se déroulera du 19 au 24 septembre prochain, Alain Pochon, Président du Grand Pavois, a bien voulu répondre à nos questions alors qu’il était encore en vacances dans sa résidence rétaise. sorte de démocratisation de la navigation de plaisance et que le salon de La Rochelle, s’il fait rêver, propose des rêves accessibles puisqu’il est possible d’acquérir un bateau à partir d’une enveloppe de 10 000 e.
Ré à la Hune : L’industrie nautique a traversé une crise difficile en 2008 et 2009 avec une légère amélioration en 2010. Comment se présente ce 40ème salon du Grand Pavois, inaugurant la saison 2013 ?
Comment se situe la France parmi le reste du monde au plan des avancées technologiques ?
A. P. : C’est très important pour nous tous membres de l’association. Nous sommes confrontés à l’économie du marché, nous essayons de prendre les bonnes décisions et nous sommes particulièrement heureux de pouvoir présenter dans cette conjoncture 750 bateaux dont 300 à flot, 110 nouveautés et d’attendre 100 000 visiteurs pour lesquels nous avons prévu des animations exceptionnelles dont les Voiles de Nuit avec cette année la présence de deux bateaux mythiques le Belem et la Recouvrance.
Il y a deux ans, vous envisagiez de prendre du recul, le 40ème anniversaire de ce salon une fois passé. Qu’en est-il aujourd’hui ?
A. P. : Cela fait 38 ans que j’expose, 20 ans que A. P. : En termes de catamarans et de voiliers, la
France détient le monopole des avancées techniques Alain Pochon : L’année qui vient de s’écouler a et 70 à 80 % du marché mondial sont détenus par les enregistré une baisse importante des immatri- Français. Pour les bateaux à moteur, c’est un peu difculations, de moins 10 à moins 12 % selon les férent. Les Italiens et les Américains sont très préchiffres de la Fédération. Les années d’élections sents et l’Italie a été en avance par rapport à nous présidentielles sont rarement de bonnes années à un moment donné, mais depuis une petite dizaine au plan économique. On attend donc avec impa- d’années la donne est en train de changer. Les fabricants de bateaux à moteur montience les résultats du salon de tent en puissance et les grands Cannes qui se déroule actuellegrand pavois 2012 généralistes se positionnant ment ainsi que ceux du Grand > 850 exposants sur les bateaux à moteur, il y a Pavois qui propose aux acheteurs > 100 000 visiteurs cette année beaucoup de nouune offre plus accessible. > 3 00 bateaux présentés veautés exposées au salon. En à flot sur 750 exposés 2012, 57 % des bateaux exposés On ne peut donc pas encore savoir sont à moteur et 43 % des voisi ce sera un bon crû ? grand pavois 1973 liers alors que l’année précé> 34 exposants dente 52 % étaient des bateaux A. P. : Non, mais nous avons tout > 3 709 visiteurs à moteur pour 48 % de voiliers. mis en œuvre pour que ce soit une > 64 bateaux présentés réussite. Dès l’année dernière, nous avons modifié un certain nombre de Le grand Pavois fait désormais dispositions dont la présentation des bateaux qui sont partie du Top 5 des salons nautiques internationaux, désormais plus visibles dans des marinas. Mettre le que représente-t-il pour la Région Poitou-Charentes ? bateau en valeur bénéficie aux constructeurs comme aux sous-traitants. A. P. : Le Grand Pavois est la première manifestation économique de la Région. Il participe à On dit du Grand Pavois, qu’il promeut les qualités son essor ainsi qu’au développement de l’indusde la production française et l’ingéniosité des petits trie nautique et génère des emplois. Une étude de la Chambre de Commerce et d’Industrie de chantiers navals. Qu’en pensez-vous ? la Rochelle montre qu’en six jours, les retomA. P. : À l’origine les constructeurs qui ont créé bées sur l’économie locale sont de 25 millions cette association en 1973, l’ont fait pour présenter les d’euros, ceci n’inclut pas, bien évidemment, les modèles fabriqués en Charente-Maritime et pour que ventes réalisées sur le salon. Au-delà de l’aspect les grands chantiers navals ne soient plus les seuls économique, le Grand Pavois est dans le cœur de à exposer. Il est vrai que cela a correspondu à une tous les Charentais-Maritimes.
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40 ans, est-ce un anniversaire important ?
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je suis au Conseil d’administration et 18 ans que je suis Président. Il faudra passer la main un jour, mais je serai encore là l’année prochaine et jusqu’à ce que j’ai finalisé les projets entrepris. Nous travaillons sur des dossiers importants et sur le salon de La Ciotat que la municipalité de Marseille nous a demandé de lancer et pour tout cela une longue expérience a du bon. ■ Propos recueillis par Catherine Bréjat
LES E X P OS ANT s R é TAIS > a rc environnement Le Bois-Plage-en-Ré
> B londeau Marine sur différents stands dont ceux de Zodiac, Quicksilver, K west, Boston etc. Ars-en-Ré
> L’Huîtrerie de Frédéric Voisin Loix
> L atitude 46 (Les Tofinous) Saint-Martin-de-Ré
> L e Grand Bleu Sainte-Marie-de-Ré
> Océan Nautique sur le stand Bénéteau Saint-Martin-de-Ré
> Motte Marine Rivedoux-Plage
> Tag yachting (Les Bahamas)
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fête des associations UNE JOURNÉE QUI COMPTE Le 9 septembre dernier, se déroulait à Sainte-Marie la Fête des Associations. Beaucoup d’associations, des élus qui semblaient heureux d’être là, de nombreuses animations : une journée réussie, plébiscitée par le grand nombre de visiteurs.
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e thème de cette journée était un dimanche à la campagne. Ce fut en fait un charmant dimanche à la campagne avec tout plein de poneys et de baudets, la mer à quelques dizaines de mètres et même des bottes de paille ! Le temps malgré de gros nuages en début d’après-midi y mis du sien. Organisé par la Communauté de Communes, l’événement avait lieu cette année au Parc de Montamer, décor idéal pour ce genre de manifestation.
Une présence intéressée de nos élus Sainte-Marie accueillait cette année la Fête des Associations, c’est donc à Gisèle Vergnon que revint l’honneur d’ouvrir les festivités. Elle rappela le rôle indispensable des associations dans l’île ainsi que de cette manifestation qui permettait de tisser des liens intergénérationnels forts et elle se félicita de ce que le Parc de Montamer soit le lieu de détente idéal pour la recevoir.
Gisèle Vergnon a ouvert la journée
Pour Lionel Quillet, le moment de cette fête marque le retour d’une période plus calme où les Rétais vont pouvoir se réapproprier leur île et prendre le temps
de vivre. L’ambiance était à l’harmonie et après avoir exprimé son plaisir d’être là dans un cadre exceptionnel, Lionel Quillet a rappelé que, dans bien des
Un tissu associatif incontournable
Cette journée, généralement très suivie, est le reflet de la vie associative rétaise. Il y a peu d’endroits au monde où trouver autant d’associations au mètre carré. C’est un gage certain de la vitalité des habitants de notre île, de leur volonté de vouloir faire bouger les choses et combattre les injustices. Ici, au travers des associations, on défend ses idées, on innove, on se bat pour vivre comme tout le monde lorsque l’on est handicapé et on ne se laisse pas enterrer culturellement. Les associations étaient nombreuses, environ 70 sur les 220 que compte l’île, alors que pour elles aussi c’est une année économiquement difficile. Certaines sont obligées de reporter des projets d’aide aux populations en Afrique ou ailleurs, mais ne baissent pas les bras. L’excellente fanfare des Traîne-Savattes, dont on souhaiterait qu’elle soit chargée de nous réveiller chaque matin, nous a réjoui les oreilles de sa rythmique funky tout au long de la journée pendant que la compagnie Lionel Quillet et Olivier Falorni lors de L'inauguration Imp’Act nous offrait des spectacles vivants et que le domaines dont la défense de nos côtes, il était sur Bel Imaginaire, manège pour enfants, tournait à plein la même longueur d’onde qu’Olivier Falorni. Notre régime avec à son bord une maman soucieuse de ne nouveau député, quant à lui, présent la veille au pas lui abandonner son rejeton ! soir dans les studios pariEn fin d’après-midi, les Trophées des bénévoles siens de TF1 et du talkélus procédèrent à la show de Laurent Ruquier traditionnelle remise > LPO : Christine Malbosc « On n’est pas couché », des trophées aux bénédéclarait « J’ai plus de plai- > L IONS CLUB : Alexandre et Renée voles. Au final une journée passionnante avec sir à être ici que dans les Ruault des rencontres et des studios parisiens » et l’im> AMICALE LAIQUE DES CHARDONS discussions qui donnent portant est qu’il avait l’air BLEUS : Louis Gaudin, Marie-Claude envie de s’engager dans sincère. Nos élus étaient Bousquet et Monique Laulanet le bénévolat pour croire présents pour l’inauguraencore que l’on peut faire tion d’abord, car c’est leur > VIET VO DAO : Jean-François Delcroix bouger le monde. Et puis travail, mais ils sont resaussi une petite pointe de tés bien au-delà de leurs prestations, s’intéressant véritablement à toutes nostalgie : c’est probablement la dernière belle les associations présentes et Olivier Falorni a pris le journée que nous aurons partagée ensemble et temps de faire le tour du parc, interrogeant chacun ce ne serait-ce que pour cela, il fallait y être ! ■ et chacune sur ses motivations et ses buts. Catherine Bréjat
Le Parc de Montamer, investi par les associations
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La fanfare des Traîne-Savattes
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fête des associations LA VIE PERMANENTE à TRAVERS LES ASSOCIATIONS Les associations sont venues nombreuses célébrer leur journée, certaines très connues du fait de leur ancienneté ou de leur domaine d’intervention – comme la LPO ou le Viet Vo Dao dont les démonstrations font le bonheur des spectateurs –, d’autres moins mais toutes au service des Rétais et d’une vie permanente de qualité dans l’île. Quelques unes nous ont fait part de leurs problèmes et de leurs espoirs. Action contre la Faim
Art Dit – Sainte-Marie-de-Ré
Taï Chi Chuan – La Flotte
Une nouvelle association fondée en mars dernier qui s’intéresse à l’écriture, au théâtre, à la création poétique à partir du moment où elle est innovante, l’idée étant d’aider l’individu à développer sa créativité. Pour passer un hiver intelligent et inédit s’adresser à :
Il n’y a pas d’esprit inquiet dans un corps détendu. Christian Jost vous propose de venir le vérifier dans la salle des Fêtes de la Flotte en pratiquant le Taï Chi Chuan. À l’origine un art martial dont la pratique est aujourd’hui orientée vers l’aspect détente et bienêtre, tout à fait ce qu’il nous faut en cette rentrée.
Danielle Siron : 05 46 27 87 78
Christian Jost : 05 46 84 30 70
Joëlle Pelosse, déléguée pour la Charente-Maritme d’Action contre la Faim rappelle comment cette organisation créée en 1979 est devenue l’une des plus importantes organisations humanitaires de lutte contre la faim dans le monde. Son compère chargé la plupart du temps de la logistique, Jean-François Bonami, complète en listant les autres domaines d’intervention que sont la sécurité alimentaire, l’assainissement et l’hygiène. Ils expliquent les idées reçues contre lesquelles il faut se battre et que l’on imagine mal, le manque de bénévoles pour intervenir sur le terrain. Ils ont besoin de vous comme beaucoup d’autres associations !
Joëlle Pelosse : 06 09 25 74 77
Les Amis d’Arbollé – Ars-en-Ré Dans le contexte difficile de cette année, René Chaussin, président, constate qu’un quart des cotisations ne sont pas rentrées. Et pourtant, il n’est pas question d’interrompre les études des enfants qui sont parrainés par l’association. La vie n’attend pas et si on ne veut pas qu’ils restent au bord de la route, il faut intervenir. Pensez-y, ils vendent de charmants jouets réalisés avec ingéniosité et qui feront de super cadeaux.
L’association pour la valorisation de Saint-Clément-des-Baleines – Saint-Clément L’AVSCB se mobilise actuellement pour stopper l’érosion dunaire à la Conche des Baleines et en particulier au lieu-dit de La Solitude. Ce combat est celui de tous si nous voulons conserver les superbes plages de notre enfance.
Danielle Siron et Gérard Marquet
Martine Omedes : 05 46 55 74 36
Un bateau pour Ré – Le Bois-Plage Une association constituée sur une initiative de Tonia de Turckheim et qui apporte un peu de rêve aux personnes à mobilité réduite. Elle ambitionne d’aider certains à reprendre une passion en sommeil ou de permettre à d’autres de découvrir les sensations d’une sortie en mer en voilier ou en bateau à moteur tout au long de l’année, sans programme imposé et en toute liberté.
Cette association aide l’EFS à mettre en place la collecte du sang dans les communes de l’île et pour ce faire recherche de deux à trois responsables dans chaque commune. Pour répondre à cet appel, prendre contact avec :
Paul Reb : 05 46 09 05 83
Alain Seret : 05 46 09 43 47
Paul Reb - Un bateau pour Ré
René Chaussin : 05 46 29 22 94
Leon Gendre
L’Amicale des donneurs de sang bénévoles (ADSB) – Ars-en-Ré
Alain Seret (ADSB) bien entouré !
Olivier Falorni devant un stand
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Les élus au tir à l’arc
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ils bougent... UN NOUVEAU MAGASIN D’INFORMATIQUE À LA CROIX MICHAUD
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lorence et Kristel ont ouvert leur magasin d’informatique Interface en février 2012, dans les locaux de l’entreprise pour laquelle ils travaillaient précédemment. Bénéficiant chacun d’une expérience d’une dizaine d’année dans le domaine de l’informatique, ils ont décidé de se lancer et ont choisi le statut de Scop car leur magasin relevait d’une création collective et non individuelle et leur a permis de devenir les salariés de leur entreprise. Ils vendent du matériel informatique (PC), ordinateurs et accessoires, l’installent et en assurent la maintenance. Ils expliqueront même à ceux qui ne s’y connaissent pas trop le fonctionnement de base des ordinateurs qu’ils vendent ! Vous trouverez également chez Interface tous les consommables liés à cette activité. Agréés techniciens SFR, ils interviennent dans toute l’île de Ré pour cet opérateur et uniquement à la demande de celui-ci. Ce qui signifie que si vous avez un problème, ou une panne que vous n’arrivez
pas à maîtriser, vous devez d’abord prendre contact avec SFR. À partir du moment où ils ont été mandatés, ils interviennent dans un délai de 24 heures. Kristel se charge de la concep- Florence et Kristel dirigeants tion et de la création d’Interface de sites Internet pour les particuliers comme pour les entreprises. L’accueil est agréable et chaleureux dans cette boutique qui propose également un point d’accès Internet. ■ Catherine Bréjat
UNE FÊTE DES VENDANGES DANS LA PLUS PURE TRADITION
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est au cours d’une soirée musicale festive que trois amis décidèrent, il y a vingt ans, de faire renaître la fête des vendanges. Alain Mercier, le maire, Pierrot Mounier, conseiller municipal et Michel Pougnand, chef des sonneurs du Val de Sèvres, rencontrent alors Michel Pelletier, président de la cave coopérative. En 1995, la fête renaît doucement, sous forme d’un vin d’honneur à la distillerie, suivi d’un repas. Très vite la distillerie se révèle trop exiguë pour accueillir tous les participants si bien que le vin d’honneur sera offert à la coopérative tandis que le repas aura lieu dans la salle polyvalente du Bois-Plage.
Interface – 6 ter rue des Culquoilés VA La Croix Michaud – 17630 La Flotte 05 46 66 05 29 – interfaceip@gmail.com
4ème édition de la fête du Coquillage à SAINT-MARTIN Ce soir, on dine sur le Port !
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e 29 septembre, à partir de 17h, l’association des Usagers du Port de Saint-Martin, (UPSM), forte du succès des éditions précédentes, remet le couvert et les petits plats dans les grands, pour ce rendez-vous très attendu et convivial qui réunit Rétais et estivants dans le cadre unique du port de Saint-Martin. Pour vous accueillir confortablement à dîner, les organisateurs ont prévu d’installer encore plus de chaises et de tables que les années précédentes.
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Les coquillages frais : moules, huîtres, vannets, seront toujours les stars des dégustations, avec le vin de l’île de Ré. Pour accompagner musicalement cette agréable soirée, l’UPSM a invité les Fifres d’Aunis et Saintonge et les Tambours Batala La Rochelle, qui ouvriront la fête par une parade sur les quais. L’accordéoniste et chanteuse parisienne Bany Bony, vous fera chanter de vieilles chansons françaises populaires et des chants de marins, dans une ambiance de taverne, sous les étoiles de l’été indien. Capitaines, marins et matelots, du nord et du sud, plein cap sur Saint-Martin, pour la Fête du coquillage ! ■ Michel Lardeux
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La prochaine fête des vendanges qui aura lieu le 30 septembre respectera la tradition. Elle débutera Square du 19 mars d’où partira, à 10h, la procession en direction de l’église, la statue de Saint Vincent étant portée par les viticulteurs. À 10h30, une messe sera célébrée par le Père Cottereau avec la participation des sonneurs du Val de Sèvres. À l’issue de celle-ci, à 11h30, une aubade sera donnée sur le parvis de l’église avec les sonneurs et les majorettes. Après cette solennelle entrée en matière, les festivités débuteront à la cave coopérative vers midi avec la très attendue dégustation du vin nouveau et du pain à l’anis. À 13h un repas des vendanges est prévu qui s’annonce comme le point d’orgue de cette journée. ■ Catherine Bréjat Pour tous renseignements, s’adresser à : Mme Truel au 05 46 09 02 65
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Les Gens d’ici – Portrait Michel Pelletier Né le 3 avril 1939, rue des Tuileries à La Couarde, Michel Pelletier est issu d’une vieille famille rétaise. Son arbre généalogique le rattache au début du 17e siècle à un certain Pierre Pelletier, vigneron de son état ; et de façon beaucoup moins certaine, durant le règne de Louis XIV, à un corsaire nommé Pelletier. De même, le nom de deux autres Pelletier est mentionné dans les comptes de la seigneurie de Louis II de la Trémoïlle entre 408 et 410.
« Je voulais être paysan » C’est à La Couarde que Michel Pelletier a fait sa primaire et obtenu son Certificat d’études. Voulant être paysan comme son père et son grand-père, Michel a commencé de travailler dans l’exploitation familiale dès l’âge de 14 ans. « Je voudrais préciser que la vision qu’avait Eugène Fromentin des paysans rétais est à peu près la même que celle d’une catégorie de touristes qui déclarent avoir découvert un pays sans même sortir de l’enceinte d’un Club Med ! Mon père était un lettré, un homme cultivé qui pour l’époque possédait une bibliothèque incroyable. De même, il faut savoir que c’est mon grand-père qui au début du siècle dernier a créé la bibliothèque coopérative de La Couarde, devenue par la suite municipale ». À son retour d’Algérie en 1964, Michel Pelletier intègre la 10e session de l’IFOCAP (institut de formation des cadres paysans) pour y suivre une formation universitaire, où il aura notamment comme enseignants Jean Boissonnat, René Rémond, Jean Conilh, etc.
condition bien sûr que la politique de la coopérative soit dynamique, avec comme impératif que le président et le directeur marchent ensemble et dans le même sens. Aujourd’hui, avec du recul, cette coopérative c’est l’évènement rétais de l’après-guerre. Elle traduit l’esprit de l’insularité : se regrouper devant l’adversité. Par ailleurs, la coopérative a permis de gommer non seulement l’esprit de clocher qui pouvait exister parmi les viticulteurs, mais également de mettre fin à 7 siècles de viticulture indépendante. Enfin, cela nous a donné la possibilité de faire appel à des personnes compétentes pour assumer les fonctions de président et de directeur ». Ensuite, à l’initiative des jeunes, avec pour leader Louis Gaudin, tous désireux de rassembler encore plus, fut créée en 1966 UNIRé dont la finalité était « l’Union des services ».
En dehors de l’île, Michel Pelletier fut… …durant 25 ans au bureau national du Cognac en tant que vice-président, président de la Famille de l’Agriculture et président du CRINAO (comité régional de l’institut national des appellations d’origine) du cognac et du pineau des Charentes.
« L’évènement rétais d’après-guerre » « Ce qui m’a très certainement le plus marqué dans ma vie professionnelle, c’est la création en 1950 de la cave coopérative et les grandes discussions qui l’ont précédée. Mon père était à fond dedans. D’entrée il y a mis toute sa récolte. Au départ, nous n’étions que 27 souscripteurs. Sans avoir les mêmes idées sur tout nous étions tous copains avec la volonté commune de tout mettre ensemble. Résultat, aujourd’hui, il n’y a plus un seul viticulteur indépendant dans l’île. Pour moi, la coopérative c’était le meilleur moyen de se regrouper afin de défendre nos intérêts financiers, afin d’être au fait des progrès et des nouvelles technologies. Un moyen également idéal pour avancer à
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Il fut également membre de l’INAO (institut national des appellations d’origine et de la qualité). On le retrouve pendant 25 années à la Chambre d’Agriculture de La Rochelle où il est en charge des questions d’aménagement et d’environnement. « Il faut dire que je suis tombé tout jeune dans la marmite de la formation agricole. Aujourd’hui, je constate que les jeunes ont certes la formation technique, mais aucunement la formation syndicale pour se rassembler efficacement sur ce qui divise. C’est fini, on ne travaille plus seulement pour soi, on travaille aussi pour le futur ».
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…et aujourd’hui ? Michel Pelletier est désormais un paysan à la retraite, un paysan qui a cédé toutes ses terres en fermage, à des jeunes : les vignes à Paul-Eugène Brullon, les marais à Nicolas Decis et Jérôme Bertin. « J’ai toutefois conservé ma parcelle de subsistance (1,6 ha) et mes 60 pieds de Chauché (un ancien cépage que Michel Pelletier a réhabilité). Ainsi, en laissant mes terres à des jeunes, en louant mes deux maisons à l’année à de jeunes couples, je participe à mon échelle au maintien d’une vie permanente dans l’île.
...je serais contre le classement des zones agricoles Ça peut surprendre, mais aujourd’hui, je serais contre le classement de l’île, du moins de ses zones agricoles. Avec cette surimposition de classement on est en train de tuer l’agriculture dans l’île. On ne va quand même pas faire des écomusées de tout ce que le Conservatoire du littoral et le Département rachètent. Jadis vice-président des AIR [amis de l’île de Ré], j’ai démissionné. C’est un truc de Parisiens qui n’ont rien compris à notre territoire insulaire. Le 16e, c’est pas pour moi ! Ma grand-mère avait une expression pour exprimer son ras le bol : “Il faut tous les foutre dans le grand vasais” ! Je souscris, car en 20 ans, à cause de gens comme ça, l’île a perdu son âme paysanne. Ce sont 7 siècles d’histoire paysanne qui viennent d’être gommés avec 16 % des sols « nationalisés » et bientôt 50 %. À croire que certains préfèrent les friches aux cultures. Aux friches succèdent ensuite les bois. C’est pourquoi je demande que soit réalisée une étude d’impact sur le boisement, lequel modifie l’état des lieux et le climat de l’île. » Président des Anciens Exploitants (une section du syndicat agricole FNSEA), avec des collègues, Michel Pelletier se bat « pour défendre l’équité, contre tous ceux qui viennent nous faire la morale, nous donner des leçons, alors qu’ils ne savent même pas comment dépenser leur fric. Sûr qu’on les foutra dans le grand vasais » ! « Aujourd’hui, on met en place une protection passive, réglementaire, et non une protection active au service de la vie permanente. Ma grande crainte, c’est de voir l’île devenir, si elle ne l’est pas déjà partiellement, une île pour gens friqués. » Pour tous ceux qui adhèrent aux idées de Michel Pelletier, ils pourront le retrouver le 12 octobre prochain à Rivedoux à l’occasion de « La veillée des conteurs » et lors des Journées du Patrimoine sur le thème de « La pêche à pied, de jour et de nuit ». ■
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Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot
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zap’arts programmation à La maline Vendredi 21 septembre « L’Amante anglaise »
Vendredi 12 octobre : ouverture de saison 19h : Présentation de la saison 20h : Vernissage de l’exposition de Dominique Lhoste suivi d’un cocktail-buffet
Cinquantenaire ordinaire, sans enfant et sans profession, mariée depuis 20 ans avec Pierre, Claire Lannes a assassiné puis dépecé sa cousine sourde et muette, et du haut du Pont de Viorne, elle en a jeté les restes dans divers trains de marchandises. Facilement confondue par la police, elle avoue bien volontiers ce crime, mais ne parvient pas à l’expliquer, de même qu’elle ne consent à révéler ce qu’elle a fait de la tête, demeurée introuvable… À partir d’un fait divers lu dans les journaux, Marguerite Duras invente un interrogatoire théâtral entre trois protagonistes : Claire Lannes, son époux Pierre et l’interrogateur, qui pourrait être un policier, un psychologue ou un journaliste. À coups et à force de « pourquoi », vont-ils parvenir à poser la bonne question, celle qui réside au fond de chaque crime ? Avec Laurence Boyenval, Sylvain Marmorat, Christian Fregnet Durée : 1h00 Adhérent : 15 € / 10 € Non adhérent : 20 € / - 26 ans : 15 €
Humour et mer… veilles Les étrilles frétillent, les maquereaux font les beaux, les sardines se dandinent, et le hareng sort… étonnantes œuvres que celles de Dominique Lhoste, inclassables et fascinantes, à la fois peintures et partitions musicales, jeux de lignes et jeux de mots, union improbable de naturalisme et d’esthétisme, pureté graphique et humour toujours… Il lui en a fallu des vies pour libérer cette imagination créatrice... Désormais, vous ne pourrez plus regarder un étal de poissonnier sans l’imaginer en lithographie numérique. Sans vouloir l’accrocher en bonne place chez vous ! C’est la magie de Dominique Lhoste. Sa folie, aussi.
par la compagnie Le Rocher des Doms
Exposition du 12 octobre au 31 décembre 2012 à La Maline.
FESTIVAL SALSA WEST COAST ON THE BEACH
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u 25 au 31 août, Rivedoux-Plage accueillait un festival de Salsa et de West Coast Swing de grande envergure, encadré par un panel de professionnels reconnus. Toutes les variantes de ces deux danses : Mambo, Kizomba, Bachata, Rueda de Casino, Ragga Jam, Kaisen, Chacha et bien d’autres, étaient présentes pour l’occasion. Les organisateurs sont plutôt satisfaits de cette première édition qui rassembla en moyenne trois cent cinquante personnes par soir à la soirée dansante de la salle des fêtes. Regroupant des participants
de toute la France et d’ailleurs, le festival avait avant tout pour vocation de faire découvrir la Danse, et des danses aussi bien à des initiés qu’à des novices. L’idée était de sortir cet art des murs des écoles et de l’amener dans la rue, à la rencontre du public pour le faire participer. L’initiative a été accueillie positivement par une foule repartie conquise, se félicitant des enchaînements nouvellement appris. Le festival se clôtura, dans la bonne humeur et la convivialité qui caractérisa cette semaine, par une Guifette générale, la danse collective de l’année, familiale et accessible à tous. Elle fut suivi du concert des Nasty Habit, un groupe de blues de la région dont les standards revisités réchauffèrent la nuit fraîche. À l’année prochaine du 24 août au 1er septembre, pour une seconde édition prometteuse ! Échauffez-vous d’ici là ! ■ Lolita Prieur
D’un siècle... à l’autre
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un, Couardais, était journaliste à France Télévisions. Retraité, passionné de photographie, il mitraille l’île par tous les temps, à toutes les heures de la journée, pour nous révéler à travers ses ouvrages, sa perception du territoire : François Blanchard. L’autre, Martinais, également retraité, est collectionneur, notamment de cartes postales anciennes : André Diédrich. « Se souvenir de… » revient dans les titres de plusieurs de ses livres. Son objectif : ouvrir une fenêtre sur le passé afin d’entretenir la mémoire. Associés dans « L’île de Ré d’un siècle… à l’autre » (présenté au dernier Salon du Livre du Bois-Plage), Dominique Blanchard et André Diédrich, ont souhaité, au travers de plus de huit cents photographies, cartes postales et documents inédits mis en parallèle, partager l’histoire et les paysages de Ré de 1853 à nos jours avec leur lectorat. Sortant des sentiers battus, ils mettent en scène dans cet ouvrage des activités propres à l’île pouvant être soit adaptées au contexte économique actuel, soit aujourd’hui disparues. ■
Jean-Pierre Pichot
« L’île de Ré d’un siècle… à l’autre » de François Blanchard et André Diédrich aux Nouvelles Éditions Bordessoules Juillet 2012 – 290 pages – 35 €
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21h : Karpatt, concert Avec un talent et une générosité désormais reconnus, Karpatt continue à distiller leur univers avec une bonne humeur toujours aussi communicative. Mélange de bossa et de swing, la musique métissée de Karpatt voyage au cours de longues tournées de l’Hexagone jusqu’au pays d’Europe de l’est. Le trio est revenu aux origines avec des chansons énergiques tendres ou drôles. Le son est acoustique mais le propos hautement énergétique. Les textes ont évidemment la « pâte » Karpatt, des histoires anodines, drôles, tendres et poétiques. Après 6 albums et 8 ans passés sur les routes ils ont toujours cette fougue et cette envie de vous inviter chaque soir à faire un bout de chemin ensemble. Tarif Karpatt : Carte d’adhésion plein tarif ( 16 €) + 4 € Carte d’adhésion tarif réduit (9 €) + 1 € Sans adhésion : Plein tarif : 20 € Tarif réduit : 15 € (demandeur d’emploi, - 26 ans)
LA TOILE COLLECTIVE IMAGIN’RÉ AVANCE...
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idée de l’Office de tourisme fut de proposer à tous, débutants, amateurs, professionnels, passionnés, de participer à la réalisation d’une toile « patchwork », répondant à cette question : Que vous inspire l’Île de Ré ? La cinquantaine d’espaces blancs tracés sur la toile de 3m sur 2m10, accrochée depuis le 1er janvier, a reçu à ce jour seize peintres aux styles divers, désireux de partager l’imaginaire qu’ils associent à Ré. Vous savez ce qu’il vous reste à faire : armez-vous du matériel fourni par l’office du tourisme, et venez terminer cette œuvre unique avant le 31 décembre. ■ Lolita Prieur Pour adultes, renseignements et inscriptions à l’Office de tourisme du Bois-Plage
À LA GALERIE JAMAULT, ON SE FAIT TIRER LE PORTRAIT EN FAMILLE
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e 19 août dernier, le quatrième espace de la Galerie J a m a u l t d ’A r s - e n - R é accueillait amis et passants pour une rencontre avec plusieurs des artistes exposés. Parmi eux se trouvait le Franco-Chilien Christian McManus, photographe des célèbres studios Harcourt, mais également artiste reconnu pour ses œuvres réalisées à l’aide d’un Polaroïd. Le portraitiste devait s’adonner le lendemain à un shooting organisé par la galerie. Pour Christian McManus, une photo c’est avant tout une rencontre, l’instant où l’on arrive à saisir l’émotion. C’est donc tout naturellement, que le photographe décida d’utiliser ses dernières pellicules du fameux appareil instantané, pour renouer avec le rituel annuel du portrait familial, et de mettre ainsi son talent au service de cette photo souvenir institutionnelle. Deux familles eurent droit à une séance privée dans la patio du lieu d’exposition. En
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véritable professionnel, il installe et agence tous les participants en fonction de la lumière, des tailles de chacun, et de l’espace. Il fait des essais, détend tout le monde par quelques blagues, et le shooting peut commencer. Les dix essais effectués pour obtenir le cliché définitif sont espacés par les réglages et les conseils de l’artiste, ainsi que les commentaires des membres de la tribu sur l’exemplaire tout juste sorti de l’appareil. Voici venu l’instant fatidique, celui du choix de la photographie, celle qui trônera en bonne place dans le salon. L’humeur est décontractée dans la cour de la galerie, tout le monde y va de son avis. Puis petits et grands repartent ravis, les enfants vers la glace promise tant attendue, et les parents impatients de recevoir le tirage grand format. ■ Lolita Prieur
Informations : http://www.galeriejamault.com http://www.christianmcmanus.com
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sports à la hune Tennis handisport à l’honneur du mercredi 19 au dimanche 23 septembre 2012
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réé en 2005, les courts du Tennis Club des Pertuis à La Couarde. l’Open inter- Programmé post Jeux Paralympiques, le public national de rétais devrait comme en 2008 après les jeux de tennis handisport Pékin, pouvoir côtoyer à n’en pas douter quelques Michaël Jérémiasz - Une médaille de l’île de Ré est un néo-médaillés. Souvenons-nous, chez les hommes, d’or, ça décoiffe ! tournoi de catégorie de Michael Jeremiasz et de Stephane Houdet, res« ITF 2 », comptant pour le classement international. pectivement n° 3 et 4 mondiaux, qui avaient remIl se situe au 3ème rang des tournois français derrière porté l’or pékinois en double, et chez les dames, de Florence Gravellier, médaille de bronze en simple l’Open de France et Roland Garros. Compétition majeure du circuit européen d’automne, ainsi qu’en double, associée à Arlette Racineux. Pour le directeur du tourl’Open International de l’île de Ré noi, Yann Maître, qui fut est organisé par l’association « Ré entraîneur de l’équipe de Handi Tennis », sous l’égide de la France de tennis hanFédération Française Handisport disport de 2003 à 2008, et de l’ITF (International Tennis « l’Open international de Fédération). Une compétition qui perdure grâce l’Île de Ré, outre le fait au soutien financier important de qu’il constitue un renses nombreux partenaires aussi dez-vous très apprébien privés. cié avec des rencontres Florence Gravelier et Michaël Jérémiasz, les deux n°1 français sportives au plus haut Plus de 60 participants niveau, cela dans une ambiance très conviviale, et probablement des médaillés est également l’occasion de sensibiliser les jeunes Avec la participation d’une soixantaine de joueurs Rétais sur les thèmes du handicap et de la sécuet joueuses originaires de 15 nations, la 8ème édition rité routière ». ■ de l’Open de l’Île de Ré se déroulera en cette année Jean-Pierre Pichot 2012 du mercredi 19 au dimanche 23 septembre sur
Programme prévisionnel 2012 : 8ème Open international de l’Île de Ré Mardi 18 septembre à 18h >T irage au sort public à la Communauté de Communes à
Saint-Martin-de-Ré.
Mercredi 19 septembre à partir de 8h30 >1 er tour simples dames et messieurs.
jeudi 20 septembre à partir de 8h30 >1 er tour doubles dames et messieurs.
vendredi 21 septembre >1 /4 de finales simples dames et messieurs et 1/2 finales
double dames et messieurs.
samedi 22 septembre à 17h >F inales doubles dames et messieurs, 1/2 finales simple
dames et messieurs. Remise des prix de doubles.
dimanche 23 septembre à 13h >F inale simple dames, 14h30 : Finale simple messieurs.
Remise des prix des simples. 16h : Tirage au sort de la tombola.
En marge du tournoi jeudi 20 et vendredi 21 septembre >D écouverte gratuite du tennis. Journées Sécurité
routière avec le collège de St Martin. Accueil des écoles primaires de l’Ile de Ré.
samedi 22 septembre à 14h >R éunion de la ligue de Tennis Poitou-Charentes,
et à 20h, dîner officiel des Joueurs et Partenaires.
Des nouvelles de nos jeunes champions…
Le poduim européen Femmes Laser Radial des moins de 21 ans 2012. Pernelle est à droite sur la photo.
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a Boitaise Pernelle Michon a décroché à Nieuport en Belgique la médaille de bronze au Championnat d’Europe Laser Femme Radial des moins de
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21 ans. Pernelle a bataillé toute l’avant dernière semaine d’août sans rien lâcher, remportant la toute dernière course disputée samedi 25 août par plus de 22 nœuds dans une mer très formée, ce qui lui a permis d’accéder au podium et de monter sur la troisième marche derrière une Hollandaise et une Belge. À noter que ses quatre partenaires d’entraînement du groupe « France Espoirs » ont réussi un beau tir groupé, terminant toutes dans les dix premières de cette compétition. Cette troisième place est pour Pernelle Michon
Pernelle dans une mer bien formée
qui entame là sa préparation olympique en vue des Jeux de Rio de 2016 un résultat très encourageant. ■ Jean-Pierre Pichot
REMINERALISEZ-VOUS AVEC LES BIENFAITS DES ALGUES…
Un enveloppement d’algues apporte une reminéralisation du corps, une relaxation et un bien-être… Pour un excellent résultat : - faites un gommage du corps au préalable pour éliminer les cellules mortes et favoriser le passage des oligo-éléments - pratiquez 5 à 10 minutes de sauna avant l’enveloppement pour dilater les pores de la peau Les algues sont chauffées et appliquées en couche fine sur l’ensemble du corps, ce qui a pour effet de décontracter mais aussi de revitaliser et d’hydrater.
La personne est ensuite recouverte d’un film plastique et d’une couverture chauffante afin d’augmenter la sudation et d’optimiser le processus. La durée du soin est de 20 minutes pendant laquelle la chaleur produite ouvre les pores de la peau, qui absorbent alors plus rapidement les sels minéraux, oligo-éléments, protéines et vitamines contenus dans les algues. Venez profiter de ce soin au centre de thalassothérapie Le Richelieu.
Le Richelieu - 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte-en-Ré - Tél. 05 46 09 49 40 R É
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jeux et services jeux à la hune Le jeu des 7 erreurs,
mots croisés
par Rémy
Grille Sudoku 9 x 9 de JPP - N° 51
calculé par L.M.
Solutions mots croisés - n° 50
Horizontalement : 1. Demande parfois de la patience. 2. Bonne pour le bébé. Devance les autres. 3. Fermement. 4. Ne va pas sans elle. Engendrer. 5. Sécrétion. Première page. Pronom. 6. Moins pur. Maximum d’intensité. 7. Parc national nippon. Camélidé andin. 8. Vend au rabais. 9. Volées de coups. Berge. 10. Grands oiseaux ratites. Prêtre séculier. Verticalement : 1. Opposée à l’occupation. 2. Changes sa position. Le matin. 3. Poil à l’œil ! On mange ses rhizomes. 4. Général américain. Succéda à la SDN. 5. Plongés dans le chagrin. 6. Groupe de neuf personnes. 7.. Droguée. Plateau volcanique. 8. Passé proche. A son gave. 9. Adversaire. Pour les gourmand(e)s. 10. Plus étroit. Arrivé.
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nature L’automne des oiseaux de Ré
© Julien Gernignon
L’estran rocheux
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n ce début d’automne la LPO-Maison du Fier et l’Office de Tourisme de Loix s’associent pour vous faire découvrir la nature rétaise, grâce à un triptyque composé d’une exposition, de la découverte d’un livre et de sorties naturalistes. C’est tout d’abord à travers l’exposition « Ré, île nature », qui se tiendra du 29 septembre au 7 octobre à l’Office de Tourisme de Loix, que vous pourrez découvrir les différents milieux naturels, leur faune et leur flore qui forment la richesse de la biodiversité rétaise : estrans, marais, landes et friches, océan et pertuis, ou encore les dunes et les plages… Mais comme une exposition ne suffirait pas assouvir la soif de connaissance des plus curieux, le samedi 29 septembre à 10h30 sera aussi l’opportunité d’échanger quelques mots avec Hervé Roques, animateur LPO, qui a réalisé cette exposition. Il profitera aussi de cette occasion pour dédicacer son dernier livre « L’almanach Nature de l’île de Ré » ainsi que certains autres de ces ouvrages comme « le dictionnaire de l’île de Ré » ou encore « le guide des oiseaux de l’île de Ré ». Ainsi, l’île de ré, son histoire et ses habitants, qu’ils s’agissent de plantes, qu’ils portent des plumes, des poils ou une coquille, n’auront plus de secret pour vous. Pour compléter cette journée
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du 29 septembre, la LPO vous invite l’après-midi à une sortie ornithologique exceptionnelle, toujours à Loix, sur la zone de La Lasse (sur réservation). Jumelles en bandoulières et avec les anecdotes et les explications d’un animateur nature de la LPO, vous partirez à pieds à la rencontre de ce lieu méconnu mais si prisé par de nombreux oiseaux : huîtriers pies, bécasseaux, tournepierres, pluviers, courlis... Pour ceux qui ne pourraient pas être présent lors de cette journée, pas de panique, la LPO-Maison du Fier vous propose trois autres sorties pour découvrir les oiseaux de la Lasse les samedis 27 octobre, 17 novembre et 15 décembre (sur réservation), ainsi que les journées EUROBIRDWATCH le samedi 6 et dimanche 7 octobre où un point d’observation gratuit, également à La Lasse, vous permettra de découvrir la migration des oiseaux. Nul doute que si vous assistez à l’une de ses sorties vous en repartirez émerveillés et avec l’envie de participer à de nombreuses autres animations et sorties organisées tout au long de l’année par la LPO. Cochez déjà dans votre planning la sortie au cœur de la Réserve Naturelle Nationale de Lilleau des Niges, organisée dans le cadre du centenaire de la LPO, le samedi 13 octobre aux Portes en Ré. Pour cette occasion unique, vous partirez, en compagnie des permanents de la LPO, à la découverte d’un site normalement inaccessible au public, qui recèle des paysages, une faune et une flore qui resteront à coup sûr gravés dans vos mémoires. ■ Julien Jean
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Pour vous inscrire à l’une de ces sorties ornithologiques ou pour un renseignement, contactez la LPO-Maison du Fier au 05 46 29 50 74 ou consulter le nouveau site internet de la LPO sur l’île de Ré : http://ile-de-re.lpo.fr/
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