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L e J o u r n a l G r a t u i t d e l’ î l e d e R é

Un conte de Noël ... pas comme les autres ! C’était à quelques jours de Noël, nous étions réunis, Tous autour de la table, pour une belle naissance Dès ses premiers dessins et ses premiers écrits, Il affirmait sa personnalité, son aventure prenait du sens. Parrainé par des annonceurs fidèles, encouragé par des lecteurs curieux, Ses premiers pas médiatiques furent suivis du regard. Pour relever les défis, une équipe soudée lui montra le chemin (de fer) Fier de son territoire, de sa proximité, il grandira ici, sur le sol rétais, Suivant la ligne éditoriale que la rédaction lui traça. S’il a beaucoup grandit, c’est grâce à l’exigence de tous, Ses parrains annonceurs, ses rédacteurs et lecteurs. Pour mériter votre confiance, il progressera encore. En soufflant ses cinq bougies, votre journal a le sourire, Avec tous ceux qui le parrainent, le lisent et l’apprécient, Fêtons avec plaisir, cinq années d’existence de Ré à la Hune ! Bon anniversaire et Joyeux Noël à tous. Michel Lardeux


actualité Soirée de l’Excellence  : les meilleurs étudiants des métiers à l’honneur ! La 16ème édition de la soirée de l’Excellence organisée par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Charente-Maritime affichait complet jeudi 22 novembre 2012. Pour leurs parcours et leurs réussites, les meilleurs étudiants des métiers étaient honorés devant de nombreuses personnalités professionnelles et universitaires. Les meilleurs étudiants des métiers récompensés Avec 80,74 % de taux de réussite aux examens, 74 % des apprentis trouvent un emploi à la fin de leur formation. Plus de soixante dix jeunes, meilleurs étudiants des métiers de cette année, recevaient trophées et dotations financières remis par la CMA et ses partenaires, dans six catégories. « Les dix meilleurs apprentis du bâtiment » du CFA de la CMA 17 recevaient un trophée et une dotation de la part de la Caisse de Congés Payés du Bâtiment, des mains de Sylvain Babeau, d’Ars-en-Ré. Les parcours atypiques de personnes demandeurs d’emploi ayant suivi une formation professionnelle au sein du CFA, dans le cadre de divers dispositifs régionaux étaient remarqués dans la catégorie « Destination Avenir ». « L’Apprentissage Citoyen » distinguait les apprentis du CFA de la Charente-Maritime engagés de manière citoyenne comme Jeunes Sapeurs Pompiers et Pompiers Volontaires, dans le cadre d’une convention signée entre le SDIS 17 et la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, qui porte ses fruits depuis plusieurs années de coopération. « Les plus beaux

parcours  », récompensait les lauréats de cette catégorie aux parcours professionnels particulièrement réussis grâce à leur formation par l’apprentissage réalisée au CFA de la CMA17. « Esprit d’entreprendre  », mettait en avant d’anciens apprentis du Centre de Formation qui ont créé leur entreprise après avoir obtenu leur diplôme. Les apprentis du CFA lauréats des concours professionnels (Meilleurs Apprentis de France, Les Olympiades des Métiers, Coupe Georges Baptiste...)recevaient les trophées « Graines de champion ». Le président de la CMA 17 Jean Doignon, adressait à tous compliments et félicitations, sous les applaudissements d’un public convaincu des valeurs portées par ces jeunes, brillants, simples et travailleurs.

Signature d’une convention de partenariat avec l’université de La Rochelle Temps fort au cours de cette soirée le Président de la CMA 17 et le Président de l’Université de La Rochelle ont officialisé le lancement d’un partenariat par la signature d’une importante convention. Le monde de l’Apprentissage et de l’Université se rapprochent pour permettre la construction de parcours professionnels et univer-

sitaires à leurs étudiants. Une démarche intelligente et exemplaire qui fût saluée par des applaudissements nourris de l’assistance, déjà impressionnée par les réussites remarquées d’étudiants des métiers issus de l’université. Cette convention ouvre des possibilités nouvelles de cursus de formation adaptés aux réalités économiques modernes. La plus grande Entreprise de France, l’Artisanat, ouvre des passerelles nouvelles avec l’Université et d’autres filières de formation. Bientôt, le Campus des Métiers rejoindra le site Atlantech à Lagord et aura pour voisin l’Université de La Rochelle. Quand maîtres d’apprentissage et maîtres de conférence se rencontrent avec l’esprit d’entreprendre ensemble, ce sont des perspectives d’avenir offertes à tous les jeunes qui s’orientent vers l’artisanat. ■ Michel Lardeux

Semaine de réduction des déchets : les Rétais appliqués et participatifs Patrick Rayton et son équipe du service Déchets de la Communauté de Communes de l’île de Ré pouvaient tirer un bilan positif de cette semaine de sensibilisation de la population rétaise à la réduction des déchets. Avec plus de 470 composteurs distribués pendant 7 jours, sur les 950 réservés pour cette première vague de distribution, les Rétais ont montré leur intérêt pour la réduction des déchets domestiques et leur attachement à la protection de l’environnement. Les temps forts d’une semaine animée Le composteur : une initiative bien comprise Patrick Rayton, vice président en charge des activités primaires et des déchets à la Communauté de Communes de l’île de Ré, affichait l’objectif réaliste de 2000 composteurs à distribuer sur l’année : « Cette première séquence de distribution est très satisfaisante et montre la prise de conscience des Rétais, leur réelle volonté de travailler ensemble à la réduction de nos déchets. Les trois animations sur le fonctionnement des composteurs ont été très suivies et nous recommencerons l’opération en février et avril 2013 . Nous souhaitons atteindre l’objectif départemental de 30 à 40 % des foyers permanents équipés. »

Des effets avantageux Avec l’effort collectif engagé, ce sera moins de déchets à livrer à l’ incinération, donc, fiscalement, nous pou-

bien joué et chanté, avec des couvons espérer à terme une réduction de notre taxe. «  Nous installons une leurs, un décor et une sonorisation relation “gagnant-gagnant”, entre impeccables, la comédie musicale la population et l’environnement. Miss-Terre a conquis petits et grands La Communauté de Communes de lors des représentations à la salle l’île de Ré est la courroie de transdes fêtes de Saint-Martin. Bravo à la mission de cette mécanique de Compagnie du 4 pour ce spectacle réduction de nos déchets.  » pourrare, plein de sens, d’humour et de suit Patrick Rayton. D’ailleurs, le talents, qui argumente avec pédagoService des déchets de la CdC, avec gie la défense de l’environnement. Patrick Rayton et son équipe Françoise, Eglantine, Sandrine et Objectif atteint pour « le ministère présentent le composteur Lise, viendra bientôt s’installer au des poubelles pour aller danser » : Centre de transfert pour apporter encore plus d’infor- nous faire prendre conscience de l’importance de nos mations, et former les utilisateurs de composteurs. gestes quotidiens.

Miss-Terre  : un spectacle qui a touché le public « Le ministère du désastre » multiplie les initiatives pour soigner la terre malade, qui ne tourne plus rond. Véritable réquisitoire de nos comportements, bien écrit,

Ré à La Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing 19 avenue de Philippsburg – BP 43 – 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 00 09 19 - Fax : 05 46 00 09 55 Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux.

Toutes nos publications sont sur www.rheamarketing.fr

« La Patcha-Mama » est bien atteinte  ! Redoublons tous d’attention et d’efforts au quotidien. Trions, recyclons et réduisons nos déchets. Des gestes simples qui nous sauveront peut-être du désastre annoncé. ■ Michel Lardeux

Directrice de la Publication. .. Nathalie Vauchez Maquette, mise en page............ Peggy Landon Rédaction, photos........................... C atherine Bréjat - Jean-Pierre Pichot - Michel Lardeux Nathalie Vauchez - Lolita Prieur - DR Dessins...................................................... Philippe Barussaud - Jean-Louis Rémy Régie publicitaire ........................... Tél : 05 46 00 09 19 - rhea@rheamarketing.fr Imprimeur . ........................................... Imprimerie Mingot Dépôt légal initial ........................... Décembre 2007, puis à chaque parution. N° ISSN 1961-6147

Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. écolo et rigolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !

PEFC/10-31-1236


actualité « Quand on épouse un gendarme, on épouse la Gendarmerie » !

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vec la pose de la première pierre de la nouvelle gendarmerie de Saint-Martin-de-Ré suivie des signatures des conventions du label Pays d’art et d’histoire et du PAPI de l’île de Ré, représentants de l’État et élus connurent mardi 27 novembre dernier, un après-midi marathon.

et permet d’offrir à leurs familles d’agréables conditions de vie dans 17 logements (du studio au T5) dotés des normes BBC (bâtiment basse consommation) ».

Les gendarmes, acteurs de la vie permanente

« Quatre millions d’euros à la charge de la CdC, c’est lourd, mais ça les vaut. D’une part du point de vue de la sécurité publique, mais également au regard de Pour Patrice Déchelette, maire de Saint-Martin, comme la vie permanente dans l’île. 17 gendarmes, ce sont pour le Président de la Communauté de Communes de 17 familles avec enfants. C’est bon entre autres pour nos écoles » précise Lionel Quillet. l’île de Ré, Lionel Quillet, « Après la rue Carnot et l’avenue de la Plage, Des dires que confirmèrent tout aussi ce déplacement sur un troisième bien Jean-Louis Frot, Président de la site correspond à la volonté de SEMDAS, le député Olivier Falorni et l’État, du Conseil général et de la la Préfète pour qui « cette nouvelle Communauté de Communes de gendarmerie se justifie à plus d’un l’île de Ré de moderniser le parc titre. Déjà du fait de la présence à immobilier de la Gendarmerie Saint-Martin d’une Maison centrale, À Madame la Préfète la truelle... Nationale en offrant à ses genmais également en raison du grand darmes, ici à Saint-Martin, 600 m² de bâtiments nombre de gendarmes présents dans l’île en période techniques répondant aux nouvelles normes en vigueur, estivale (près de 80). Offrir de bonnes conditions de

Modernisation du parc immobilier de la Gendarmerie Nationale

travail dans un environnement soigné et agréable ne peut qu’améliorer les bonnes statistiques de la Gendarmerie dans le département comme l’a rappelé le Colonel Hubert Alliant avec la baisse de 24,29 % des cambriolages, tous types confondus (résidences principales, locaux industriels, commerciaux et financiers). Mais il était urgent de penser aux conditions de vie des familles et au moral de celles-ci, car quand une femme épouse un gendarme, elle épouse également la Gendarmerie ! Il était donc impératif que soit prise en considération cette dimension du cadre de vie ».

Coût d’investissement et montage financier Le montant global de l’opération réalisée avec le concours financier de l’État et du Conseil général s’élève à 5 080 850 € TTC. La part de l’État étant de 555 348  €  TTC, celle du Conseil général de 627  244, 59 € TTC. Il en coûtera donc 3 898 257,41  € TTC à la Communauté de communes qui, propriétaire des lieux percevra de la part de la Gendarmerie Nationale un loyer annuel de 189 000 €. ■ Jean-Pierre Pichot

Avec la signature de la Convention Pays d’art et d’histoire, le label devient opérationnel

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près trois années de Béatrice Abollivier et Lionel Quillet travail, la signant la convention signature mardi 27  novembre dernier de la Convention « Pays d’art et d’histoire » entre l’État représenté par Béatrice Abollivier, Préfète de la Charente-Maritime et la Communauté de Communes de l’île de Ré représentée par son Président Lionel Quillet, marque une nouvelle étape dans le processus de labellisation. Cela va ainsi permettre à la CdC de développer un programme d’actions visant à favoriser la connaissance, la protection et la valorisation de l’architecture et du patrimoine sur l’ensemble du territoire Travaux réalisés par la Brigade des Digues (Maîtrise d’Ouvrage CDC)

rétais. Lionel Quillet de rappeler que « ce projet n’a pas été créé dans une optique de développement touristique mais bien dans l’objectif d’une réappropriation du patrimoine insulaire par les habitants de l’île ».

Trois emplois créés Entrant désormais dans la phase opérationnelle et concrète du projet, la première tâche de la CdC sera de constituer l’équipe en charge du label. Pour cela, un Animateur de l’architecture et du patrimoine sera prochainement recruté afin d’animer, de coordonner et de mettre en œuvre les actions définies dans le cadre du projet patrimonial de l’île de Ré.

Le Niveau 3 du « Plan Digues » peut démarrer

>M ontant total des travaux réalisés en 2010 : 62 000 € >M ontant total des travaux réalisés 2011 : 52 000 € >M ontant total des travaux 2012 : 71 000 € Linéaire total de digues concernées par ces travaux : environ 3 km et 3 épis. Environ 10  % du linéaire total des digues est entretenu par la Brigade chaque année.

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fin de bénéficier de financements dans le cadre des travaux dits de Niveau 3 (Plan « Digues ») post Xynthia, l’île de Ré se devait de disposer d’un PAPI (Programme d’Actions et de Prévention des Inondations). C’est désormais chose acquise depuis la labellisation du programme rétais le 12 juillet dernier par la Commission Mixte Inondations (CMI). L’obtention de ce label permet d’une part de garantir le respect des orientations définies dans le cahier des charges des PAPI et d’engager la signature d’une convention cadre avec les différents partenaires financiers qui autorise le déblocage des financements afin de pouvoir lancer les actions et de démarrer les travaux.

Répartitions des travaux par communes : > L a Flotte : 4 % des travaux effectués > L a Couarde-sur-Mer : 12 % des travaux effectués > L oix : 23 % des travaux effectués >A rs en Ré : 23 % des travaux effectués > S aint-Clément-des-Baleines : 19 % des travaux effectués > L es Portes-en-Ré : 19 % des travaux effectués > E stimation prévisionnelle des interventions pour 2013 : Environ 75 000 €. Les travaux seront répartis de manière équitable au prorata du linéaire de digues maçonnées par communes et en fonction de leur état d’usure et de dégradation.

Travaux réalisés sous Maîtrise d’Ouvrage du Conseil général :

Possibilité d’engager les travaux de Niveau 3

>M ontant total des travaux réalisés en 2010 : 2 290 000 € (Participation CDC : 687 000 €) >M ontant total des travaux réalisés en 2011 : 107 000 € (Participation CDC : 32 000 €) >M ontant total des travaux réalisés en 2012 : 435 000 € (Participation CDC : 127 000 €) >P révisions 2013 : Budget du Conseil Général alloué pour l’entretien des digues pour l’ensemble du département : 200 000 €

Avec la signature de cette convention mardi 27  novembre dernier par Béatrice Abollivier, Préfète de la CharenteMaritime, Lionel Quillet, Président de la Communauté de Communes de l’île de Ré, et les représentants des

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Un responsable des actions éducatives auprès des différents publics et un chercheur en charge de l’inventaire viendront épauler l’Animateur dans cette gestion du label. Dès 2013, avec un budget annuel de plus de 200  000 €, l’équipe pourra mettre en œuvre les premières actions du projet, à savoir, la mise à jour de l’inventaire générale du patrimoine culturel, le lancement d’un projet de signalétique patrimoniale, la coordination du réseau patrimonial local, la mise en place de visites guidées, l’organisation et la coordination des manifestations à caractère patrimonial, la création d’un livret pédagogique à destination des scolaires, etc. ■ Jean-Pierre Pichot Signature de la convention cadre du PAPI de l’île de Ré

Conseil général et régional, les deux volets (l’un de prévention, permettant d’améliorer la connaissance du risque et de la gestion de crise ; et l’autre de protection afférant au confortement des digues existantes et à la réalisation de digues de second rideau) du programme d’actions de Niveau 3 vont pouvoir être lancés.

Le PAPI rétais, un budget de 45 121 000 E Prévu sur les cinq années à venir le budget du PAPI (45 121 000 €) se répartit comme suit, entre : - Actions de prévention : 526 000 € (état : 226 500 € ; CdC : 226 000 € ; communes : 33 000 €), - Financement des travaux de protection : 44 595 000 € (État : 17 838 000 €, soit 40 % ; Région : 8 919 000 €, soit 20 % ; Conseil général : 8 919 000 €, soit 20 % et CdC : 8 919 000 €, soit 20 %). ■ Jean-Pierre Pichot

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actualité Haro sur le lapin ! Sur l’ensemble du territoire rétais les friches sont devenues un problème environnemental doublé d’un problème économique car elles représentent une réelle menace pour certaines activités primaires.

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i bon nombre de parcelles non entretenues appartiennent à des propriétaires privés, il en est d’autres qui, préemptées et donc propriétés du Conservatoire du Littoral ou du Conseil Général sont aujourd’hui dans le même état d’abandon. Et dans l’île de Ré, qui dit friche dit obligatoirement colonisation du milieu par le lapin. Une population à croissance exponentielle que, seuls, les chasseurs ne peuvent endiguer, d’où l’urgence de mettre en place à l’échelle intercommunale un Plan de gestions des friches incluant tous les acteurs du milieu. « C’est une action qui est assez complexe à mener et sur laquelle les écogardes de la Communauté de Communes travaillent depuis bientôt un an. Bien que d’envergure intercommunale, il ne s’agit pas d’intervenir d’emblée tout azimut. Garenne en coupe Il convient de définir, en accord avec les propriétaires (Conservatoire du Littoral, Conseil général, agriculteurs et privés), les terrains à traiter en priorité. Le budget de l’écotaxe servira à financer les divers travaux et aménagements à effectuer sur le secteur concerné et subventionnera les ACCA (associations communales de chasse agréées) qui auront la responsabilité des actions de chasse. L’objectif n’étant pas d’éradiquer le lapin dans l’île, mais de pouvoir le contrôler  » précise Lionel Quillet.

Aménager, gérer, protéger Pour Anaïs Caron, écogarde, « Parallèlement aux actions nécessaires de chasse, nous envisageons

de travailler sur plusieurs axes. Un premier est relatif à l’aménagement de secteurs particulièrement touchés par le fléau où l’idée serait de les circonscrire dans un certain périmètre en créant des bandes enherbées d’essences appréciées du lapin. Un second axe, de gestion, consisterait à déstabiliser la garenne, et un troisième dit de protection résiderait en un accompagnement des agriculteurs par le biais de subventions afin de les aider à se doter de systèmes de clôture performants ou de filets de protection aux ceps de vigne, jeunes ou vieux ». Et Jean-Jacques Enet, président de la Coopérative des vignerons, de rappeler que « la cave est un peu à l’initiative de cette levée de boucliers contre le lapin. Les adhérents se plaignant du fait que ceux-ci s’attaquent de plus en plus aux ceps durant l’hiver avant de s’attaquer ensuite aux cultures céréalières ».

Aujourd’hui, c’est le lapin qui décide et non plus l’agriculteur ! Agriculteur au Bois-Plage, Régis Henry avoue que «  c’est le lapin qui finalement va décider de la culture qui sera mise en place à proximité de la garenne. Ainsi, au lieu-dit des Deux Moulins, je ne peux faire ni vigne, ni céréale, mais uniquement de la pomme de terre que le lapin ne mange pas. Ce site sera très prochainement réaménagé et servira de test pour le Plan de gestion à mettre en place. Et ce qu’il faut

Ils ont déclaré la guerre au lapin

savoir, c’est que le périmètre de vie d’un lapin est de l’ordre de 500 mètres. Certes, le renard est un prédateur du lapin, mais pas que du lapin ! Alors, ignorant l’impact qu’une telle réintroduction pourrait avoir sur le milieu, on se passera du renard ». Selon le président de l’ACCA du Bois-Plage, Claude Astié, « Il est grand temps d’intervenir. En 2012, rien que sur les zones de chasse autorisées du territoire boitais nous avons tué plus de 1 800 lapins, et dieu sait s’il en reste ! Et malgré cela, le tribunal a cru bon de nous infliger une pénalité de 22  0 00  €  ! Ce qu’il nous faut : des troupes, d’autant plus qu’aujourd’hui tous les agriculteurs ne sont pas chasseurs. Au total, nous ne serions dans toute l’île que 800 chasseurs à pouvoir intervenir dans le cadre du plan de gestion ». Et Lionel Quillet de conclure que « L’action Lapin est l’une des 20 actions financées par l’écotaxe en matière environnementale. Ainsi, le budget alloué en 2012/2013 pour le lapin est selon la nouvelle façon de compter dans l’île d’un dixième d’unité de préemption Sainte-Marie/Les Grenettes, soit 80 000 € ». ■ Jean-Pierre Pichot

La brigade des digues Créée en 1997 au sein de l’association AI 17 (Association pour l’Insertion en Charente-Maritime) la « Brigade des Digues  » est jusqu’en 2006 intervenue ponctuellement sur les ouvrages de protection de l’Ile de Ré à la demande des communes.

Digue de Beauregard à Ars

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epuis la prise de compétence « Entretien et défense des côtes après remise en état des digues pérennes par le Conseil général de la Charente-Maritime » par la Communauté de Communes de l’Ile de Ré (CdC) le 30 mars 2006 et la signature d’une convention avec l’AI 17, la Brigade des digues composée d’un encadrant technique d’insertion et de six salariés en contrat unique d’insertion, intervient à l’année sur les ouvrages de protection de l’île de Ré, soit pour des petits travaux d’entretien manuel et interventions d’urgence, des interventions définies en fonction des nécessités et des désordres

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observés ou bien encore des interventions sur l’en- parement (comblement de trous, reprise de fissures, semble du linéaire de digues et épis maçonnés de l’île, désherbage), des reprises d’escaliers, des nettoyages en complémentarité avec de parapets, etc., se les travaux de plus grande Digue de la Mardelle à St-Clément-des-Baleines répartit à hauteur de importance réalisés par le 50 % pour la CdC et de Conseil général. 50  % pour le Conseil général. Les prochaines Travaux en cours interventions de la brià Saint-Clémentgade étant prévues aux des-Baleines et aux Portes-en-Ré sur l’épi Portes-en-Ré de la Redoute. Le financement des interQuant à ceux réalisés ventions réalisées sous sous Maitrise d’Ouvrage la Maîtrise d’Ouvrage du Conseil général, de la CdC par la brigade des digues, tel le chantier 30  % sont à la charge de la CdC et 70  % à celle du actuel de la digue de la Mardelle à Saint-Clément- Conseil général. ■ des-Baleines qui consiste en un rejointoiement, une Jean-Pierre Pichot reprise des plaques béton, une remise en état de

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actualité L’ailante, une essence à oublier

Un chantier test ouvert à Rivedoux

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ans le cadre du CRE-ZB (Contrat de Restauration et d’Entretien des Zones Boisées) la Communauté de Communes de l’île de Ré, en partenariat avec la commune de Rivedoux-Plage, a mené avec l’aide de bénévoles une action d’arrachage de l’ailante (espèce végétale invasive plus connue sous le nom de Vernis du Japon) sur une zone test bien délimitée de 1100 m² appartenant au Conservatoire du Littoral située aux Conches, à proximité de la ferme du Défend.

L’ailante présente sur plus de 15 hectares « Dans le pré-inventaire réalisé par les écogardes  » rappelle le Président de la CdC Lionel Quillet, « on signale la présence de l’ailante sur une quinzaine

d’hectare. Une essence qui est hélas toujours proposée à la vente dans les jardineries et qui possède cette qualité, à savoir que plus on la coupe, plus elle drageonne. D’où son qualificatif de plante invasive. La lutte contre l’ailante fait donc partie au même titre que la lutte contre les lapins de notre politique environnementale et figure donc dans le budget global du CRE-ZB qui, pour l’année 2013, s’élèvera à 500 000 € ».

l’année, d’où le choix de l’arrachage. Un arrachage qu’il faudra renouveler au printemps avec si besoin est l’emploi de certains produits ».

Quand on arrache, on replante

Parallèlement aux actions sur le terrain qui vont se multiplier dans l’île avec des méthodes de lutte différentiées et combinées, la CdC va lancer dès janvier 2013 une campagne de sensibilisation à destination des professionnels pour les inciter à ne plus vendre D’abord les méthodes douces d’ailante, mais également envers le grand public qui Pour Philippe Sabarthez, écogarde, « les pelouses souhaiterait se débarrasser des ailantes qu’il a peutcalcaires très bien représentées dans être chez lui en lui proposant des l’île de Ré sont un milieu favorable essences locales de substitution à la croissance et à la prolifération (la nature ayant horreur du vide) de l’ailante. Aujourd’hui, ce qui nous comme le charme ou bien encore manque encore, c’est une bonne le frêne. connaissance de la plante. Sur cette Fin 2013, la CdC prévoit également zone test, nous avons décidé de prila publication d’un fascicule techvilégier les méthodes douces plutôt Une essence colonisatrice, l’ailante nique et pédagogique sur l’ensemble que l’utilisation immédiate de prodes plantes qualifiées d’invasives duits phytosanitaires qui risqueraient de polluer le dans l’île et sur les essences de substitution. ■ sol et qui s’avèreraient inefficaces à cette période de Jean-Pierre Pichot

Nettoyer la nature

Voilà ce que l’on peut trouver sous le sable

234 dépôts sauvages à faire disparaître

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près les opérations lapins et ailante, la Communauté de Communes de l’île de Ré, toujours dans le cadre du CRE-ZB (contrat de restauration et d’entretien des zones boisées), s’est lancée dans un autre volet de sa politique environnementale avec une première opération de traitement de dépôts sauvages anciens qui s’est déroulée vendredi 7 décembre dernier sur la commune du Bois-Plage.

D’après la réactualisation de l’inventaire de ces dépôts menée par l’équipe des écogardes, 234 dépôts allant d’un simple objet abandonné à un tas de plusieurs m3, ont été recensés sur l’ensemble du territoire insulaire. Toutefois, dans un premier temps, suite à la signature de conventions passées avec le Conservatoire du Littoral, l’Office National des Forêts, le département et les communes de l’île, ce sont 16 dépôts anciens, souvent plus ou moins enfouis et situés sur des parcelles du domaine public qui seront traités. Ainsi au Bois-Plage entre Gros Jonc et les Gouillauds, c’est sur un terrain du Conservatoire que l’entreprise Natu’ Ré Jardin est intervenue pour le débarrasser d’un dépôt couvrant plus d’une trentaine de m². D’autres dépôts anciens (dont un avec présence d’amiante (fibrociment)

situés dans d’autres communes le seront par la même entreprise et par l’association La Verdinière.

Protection, valorisation et non sanction « Cette gestion des dépôts en zones boisées le sera en quatre temps, avec en premier lieu l’inventaire, en second l’action menée actuellement sur le domaine public ; suivront la phase communication et une action menée en direction des propriétaires privés. Cette gestion entrant également dans l’enveloppe des 500 000 € allouée au CRE-ZB » précise Lionel Quillet, Président de la CdC. « Il ne s’agit pas là » rappelle Jean-Pierre Gaillard, maire du Bois-Plage, « d’une politique environnementale sanction mais bien d’une politique de protection et de valorisation du milieu naturel ». ■ Jean-Pierre Pichot

Des « Rencontres Associatives » pour partager ses expériences associations rétaises » a précisé Joël Bouillaud, directeur des agences de l’île.

Partage, échanges, conseils, écoute Travail en ateliers

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n cette année 2012, c’est l’île de Ré qui, en la salle des Oyats au Bois-Plage, a eu l’honneur d’accueillir pour le département de la CharenteMaritime les deuxièmes « Rencontres Associatives » organisées par le Crédit Mutuel Océan. « Il s’agit là d’un rendez-vous qui n’est pas spécifiquement réservé à nos seuls clients, mais d’un rendez-vous auquel nous avons convié toutes les

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Après les mots de bienvenue du Président du Conseil d’administration Jean-Pierre Flahaut, il a été présenté aux nombreux représentants d’association le site internet du Crédit Mutuel  : http://www.associatheque.fr. « Un site pour accompagner vos associations qui propose outre des guides pratiques rédigés par des experts reconnus du monde associatif ; une boîte à outils contenant des centaines de modèles de documents, de fiches pratiques, de textes de lois, etc. ; ainsi que des services tels un annuaire d’associations, des petites annonces, un service juridique et fiscal avec l’avocat conseil de la banque, etc. ».

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Trois ateliers de travail Cette rencontre s’est ensuite poursuivie sous forme de 3 ateliers animés par des collaborateurs du siège du Crédit Mutuel Océan de La Roche-sur-Yon : gérer une association au quotidien ; communiquer, organiser des évènements et rechercher des partenariats ; quels besoins « assurances » pour une association ? Des ateliers qui ont permis d’approfondir les thématiques en question mais qui favorisèrent aussi les échanges en petits groupes et qui permirent à certains d’évoquer la situation de leur association. Un travail qui s’est achevé par une synthèse des échanges au sein de chaque atelier, avant d’être «  récompensé  » par le traditionnel pot de convivialité. ■

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jeux À LA HUNE Le jeu des 7 erreurs,

Grille Sudoku 9 x 9

par Rémy

mots croisés

calculé par L.M.

de JPP - N° 54 Solutions mots croisés - n° 53

Horizontalement : 1. Doctrine religieuse du Moyen Âge. 2. Courriel. Arrive. 3. Guetteur. 4. Berge. Développement. 5. Intérimaire royal. 6. Évocation de l’amour physique. 7. Enfoncer dans un sol sans consistance. Pronom. 8. Enfin là. En rouge et noir. 9. Manifeste de l’émotion. Après 15 heures. 10. Ecossais. Écrivain suédois engagé. Verticalement : 1. Supplée le naturel. 2. Courtois. Arrivé. 3. Produit de l’écorce du chêne. Frigorifiées. 4. Doctrine à rejeter. 5. Gendre de Mahomet. Sont à nous. 6. Sans aucune contestation. 7. Héroïne espagnole. Cétone de l’iris. 8. On danse dessus. Monarque. 9. Une des Cyclades. À moi. 10. Pas près d’en voir la fin.

humour À LA HUNE Noël au bistrot du port ! Le bistrot du port a pris un air de fête : Janine a mis les guirlandes et les boules au dessus du zinc ! Dans quelques heures c’est Noël, et les conversations sont animées autour du traditionnel vin chaud. – Dis donc Robert, d’après toi, malgré la loi sur la parité entre homme et femme, pourquoi le père Noël est-il toujours un homme ? lance Aldo, toujours pertinent. – C’est vrai ! Mais je ne me suis jamais posé la question, dit Robert. – Réfléchis un peu, dit Aldo dans un éclat de rire  : t’en connais, toi, une femme qui accepterait de remettre les mêmes habits d’une année à l’autre !!! – Puisque vous faites les malins, s’exclame Robert accoudé au zinc, je suis sûr que vous ne connaissez

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même pas la différence entre le repas de Noël et l’élection d’une Miss de beauté ? – Silence au comptoir, on cherche ! dit la bande de copains. – Eh bien... aucune!!! La dinde est toujours accompagnée de ses pommes dauphines ! – Allez, on rigole, on picole avec modération, dit Roger, mais moi, avec mon âme d’enfant, j’ai toujours la nostalgie des Noël d’antan : les histoires remplies d’étoiles, de rennes et d’enfants sages, les bonnes odeurs d’orange et de cannelle, la décoration du sapin, les souliers au pied de la cheminée, la nuit passée à guetter le père Noël et le matin tôt levé pour trouver les cadeaux... ! Maintenant, tout est dans le virtuel : mon petit-fils décore le sapin sur son iPad et le père Noël le livre par internet ! – Les temps changent, dit Monsieur Alcide, toujours philosophe, devant son Berger blanc du soir. Mais

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nous aussi nous changeons ! Petits, le père Noël, on y croit ! À l’adolescence, la magie s’estompe, le rêve s’évanouit. Adultes, pour nos enfants, on endosse l’habit de père Noël ! Et aujourd’hui, à nos âges avancés, avec nos cheveux blancs et nos barbes blanches, nous ressemblons au père Noël ! – C’est la vie qui passe ! dit le père Denis. Mais néanmoins chaque année, nous attendons tous avec bonheur le petit cadeau, le simple geste, qui nous témoigne de l’amour et de l’amitié ! Un ange passe... et Robert fait entendre sa grosse voix : – Janine, ne te laisse pas envahir par l’émotion! Remets nous, s’il te plait, une tournée de vin chaud et fais nous notre « conte »... de Noël ! La « mère Noël » m’attend et va m’enguirlander : “Tu rentres pour le souper ou pour le réveillon !!!” J’entends déjà les cloches sonner. Joyeux Noël et Bonnes fêtes à tous ! Michel Lardeux

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les essentielles : fêtes  des SUGGESTIONS POUR des FÊTES MAGIQUES Rouge, vert argent et or, les codes couleurs de Noël restent identiques au fil des années malgré les modes et vous êtes surs de ne pas vous tromper en les utilisant. Les économistes s’entendent pour déclarer que malgré la crise, les Français ont décidé de passer de joyeuses fêtes de Noël et de Nouvel An avec cadeaux à l’appui. Pour que ces réveillons restent des moments de plaisir dont tous se souviendront, organisez-vous à l’avance. Si vous faites vos achats dès maintenant vous aurez plus de choix, de même passez vos commandes chez les traiteurs et commerçants d’ici le 15 décembre et pour ceux qui souhaitent sortir faites vos réservations. Il semblerait que les restaurants ouverts pour le réveillon du 24 décembre soient pris d’assaut. Nous avons réalisé pour vous une sélection de bonnes adresses à partir de nos coups de cœur de l’année écoulée. Nous espérons qu’elle vous sera utile. Dossier réalisé par Catherine Bréjat, accompagnée de Lolita Prieur

RÉ FÊTE NOËL

Vitrine du magasin Les Filles à La Flotte

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n cette période de fêtes, Ré se pare de ses plus beaux atours. Les boutiques et les rues s’illuminent pour faire rayonner la magie de Noël, pour le plus grand plaisir de nos yeux. Mais ils ne seront pas les seuls privilégiés avec toutes les animations proposées par les divers acteurs de la vie rétaise.

Au programme pour les petites mains, décorations de Noël et de cartes de vœux à Loix, ateliers d’art au musée Ernest-Cognacq, et, moulage de fossile, reconnaissance de roches et enluminures sont prévus à la maison du Platin. La période des fêtes est aussi propice aux jeux en tout genres. L’Île de Ré ne déroge pas à ce principe, et entre le concours de tarot de Rivedoux, celui de belote spécial « dindes  » de la Couarde, et le concours de soupe de Loix organisé en l’honneur de « la nouvelle résidente  »…, vous aurez de quoi faire. Pensez à réserver vos places pour les spectacles de Noël, le 19 à Saint-Martin, et le 15 à la Médiathèque. Pour les cinéphiles, l’Atalante

projettera La fille du puisatier l’après-midi du 18. Si vous rêvez de festivités aquatiques, la piscine vous accueille pour des animations le 19 de 15 à 17h. Et pour ceux qui savent prendre la vie au second degré, rendez-vous à la Fête de la fin du monde, organisée à la salle des fêtes de Loix, pour partager, déguisé, un délicieux pot au feu. Fêtes est synonyme de champagne, alors brillez lors de vos réceptions, après avoir suivi le cours d’œnologie, donné à La Couarde par un sommelier hors pair. N’oubliez pas d’aller faire un tour aux traditionnels marchés de fin d’année, et de donner votre liste au Père Noël quand il passera dans votre commune  !   Et pour rester dans la magie du moment, offrez-vous une balade en calèche dans Saint-Martin. ■ Lolita Prieur

L’INSTITUTIONNEL MARCHÉ DE NOËL DE SAINT-MARTIN

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a commune martinaise verra cette année son traditionnel marché de Noël s’allonger de quatre jours, pour la plus grande joie des Rétais. Le chaland déambulera sur la Place de la République entre les stands de produits de bouche, particulièrement mis à l’honneur, et ceux des artisans et créateurs. Et entre deux achats de Noël, il découvrira la fameuse crèche vivante. Les enfants, dont

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Noël est la fête par excellence, pourront écouter les 24 et 26 les Contes de Noël et Histoires d’ici et d’ailleurs de Justine Devin, et assister au spectacle musical de Donin Un animal, des animômes, les 28 et 30 décembre. Sans oublier le petit train et le manège présents sur le site. Mais les grands aussi auront leur spectacle, le 28 au soir, avec l’opérette légère Phi-Phi, succès des années folles. Rires et bonne humeur garantis. Faisant honneur à l’esprit

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convivial et familial de Noël, le comité organisateur vous invite tous à venir chanter avec la Chorale des Hautes Raises le jour de l’inauguration. ■ Lolita Prieur

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Marché de Noël de Saint-Martin du samedi 22 au lundi 31 décembre, de 11h00 à 19h30, Place de la République à Saint-Martin-de-Ré Renseignements à l’Office de tourisme : 05 46 09 20 06 http://www.saint-martin-de-re.net

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les essentielles : fêtes  DOUCEURS ET CHOCOLATS FINS

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ous avons la très grande chance d’avoir dans l’île, Éric Vallégeas, artisan chocolatier, qui fabrique dans son laboratoire de SaintMartin avec savoir-faire et à partir de produits de première qualité, toutes sortes de créations dont une extraordinaire gamme de bonÎle de Ré Chocolats bons en chocolat ainsi 15 av. de Philippsburg que des caramels et Saint-Martin-de-Ré dernière innovation de 05 46 09 22 09 la maison, le Régal des Sauniers, un caramel à la fleur de sel enrobé de chocolat. Ses créations mêlent technicité et poésie et fondent divinement en bouche. Parmi les nouveautés de cette fin d’année une ganache déclinée en

trois « pure origine » : Vénézuela, Saint-Domingue et Tanzanie, un praliné pistache et une ganache en pur moka d’Éthiopie. Les incontournables sont toujours présents  : Fort Boyard, Ré à la Blanche… ainsi que des pâtes de fruits, 100 % fruits faites maison, des pâtes d’amande et de succulents marrons glacés. D’élégantes présentations, des coffrets rouges et des barbotins remplis de ces friandises feront des cadeaux appréciés. Déjà très primé, Éric Vallégeas a reçu en octobre dernier un nouveau diplôme, il est «  Expert du Chocolat ». À La Flotte, La Chocolatière, rue du marché, séduit la clientèle avec sa gamme de chocolats  : guignettes, ganache, truffes, praliné, gianduja ainsi La Chocolatière qu’avec ses chocolats 1 rue du Marché – La Flotte noir en tablette à forte 05 46 09 56 15 teneur en cacao sans

lécithine de soja, ni conservateur. À découvrir les pâtes de fruits 100 % fruits, les macarons, les fruits confits fondants et les caramels qui ne collent pas aux dents. À  déguster sans modération pour les fêtes des marrons glacés nature ou au cognac. Pour les cadeaux, de jolies préparations enrubannées sont effectuées en paniers et des ballotins à l’image de la maison peuvent être remplis selon votre choix. Une nouvelle enseigne est apparue cette année «  Kabosse et cacao » à côté du Bistrot Marin. Magaly, en partenariat avec la maison Kim’s Chocolate N.V. propose des chocolats haut Kabosse et Cacao de gamme, 100 % pur Quai Nicolas Baudin sur beurre de cacao de fabri- l’îlot - St-Martin-de-Ré cation belge ainsi que du 05 46 46 00 69 nougat et des pâtes de fruits. À découvrir de nombreuses friandises pour les fêtes. ■

UN PLATEAU DE FROMAGEs DIGNE DES FÊTES

UN TRAITEUR GASTRONOMIQUE À VOTRE SERVICE

ous avons dans notre région d’exceptionnels fromagers. Il ne faut donc pas hésiter à les consulter pour composer votre plateau de fromages des réveillons. La Case Bleue, installée sous la halle du marché du Bois-Plage a fêté cet été les 15  ans de sa marque « Fleur de Ré » dont le dernier-né est le « Fleur de Ré Bio ». Elle offre à sa clientèle une gamme de produits laitiers issus de la région dont un tiers de fromages de chèvre. David Boisseuil a développé dans son magasin La Cailletière, sur la place de La Noue, un beau rayon de fromages avec un large choix de chèvres, dont il est à juste titre fier. À la Crémerie Marianne, à La Flotte, Patrice Mihura recommande de consommer les fromages traditionnels parmi lesquels le Vacherin Mont d’Or, le Saint Nectaire et le fromage d’Abondance. À compter du 15 décembre, il offrira au choix à sa clientèle de grands fromages de brebis (15  et 17 mois d’affinage), un Brie truffé, le Gruyère l’Étivaz, le Beaufort d’Alpage, de vieux Comté et des Époisses ainsi qu’un vaste rayon de chèvres. Et pour accompagner ces délices du pain Poîlane et des pains spéciaux Poîlane au raisin et aux noix. À La Rochelle, à deux pas du marché central, Frédéric Parent a ouvert L’Épicurium, où il propose une importante sélection de fromages soigneusement affinés dans ses caves ainsi que des préparations fromagères tels le Brie aux truffes ou le petit chèvre à l’huile. Il réalise des assortiments de fromages pour la fin des repas et des cocktails de fromages pour apéritifs. ■

nstallés depuis un an dans l’île de Ré, Éric VIgnot et son épouse Nelly, traiteurs gastronomiques préparent leur premier réveillon parmi nous. Ils ont concocté pour cette fin d’année quatre menus (2 à 35 € et 2 à 45 €), tous plus délicieux les uns que les autres et qui présentent leurs dernières créations, dont cette bûche de Noël « Pont de Ré » qui en fera rêver plus d’un. Ils proposent également des plateaux de fruits de mer avec huîtres Gillardeau, du homard choisi dans leur vivier ainsi que du caviar d’Aquitaine aux étonnantes saveurs boisées. Côté pâtisserie vous dégusterez en avant-première leur galette des Rois en forme d’étoile de Vauban, à la frangipane et au caramel à la fleur de sel, ou bien les petites merveilles qu’ils élaborent quotidiennement dans leur joli magasin. Côté douceurs, leurs pâtes de fruits et chocolats feront merveille pour les cadeaux de fin d’année, en particulier leur « Chocolat Blond » à base de chocolat blanc caramélisé. Un jolie carte des vins, du Champagne accompagneront judicieusement les mets choisis avec les conseils de Nelly. L’excellence est la culture de l’entreprise qui ne travaille que des produits frais. Il est donc préférable de commander le plus tôt possible. Ils seront ouverts le 24 décembre et le matin du 25 ainsi que le 31 et le matin du 1er janvier 2013. ■

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La Case Bleue, Halle couverte du marché du Bois-Plage La Cailletière, Place des Tilleuls, La Noue Crèmerie Marianne, 1 rue du Marché, La Flotte L’Épicurium, 2 rue des Cloutiers, La Rochelle

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Éric Vignot –­ Traiteur-Pâtissier 23 av du Général de Gaulle – Saint-Martin-de-Ré 05 46 35 60 44

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les essentielles : fêtes  UNE ADRESSE à NE PAS RATER

DU GOÛT ET DES SAVEURS

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est un restaurant avec une vue imprenable sur le port de Saint-Martin. C’est aussi une authentique ambiance de bord de mer, chaleureuse et conviviale où l’on vous accueille comme un ami pour vous faire passer un bon moment. C’est surtout une cuisine « bistronomique  », ni gastronomique, ni brasserie, mais recherchée et goûteuse. Le chef réalise une cuisine inventive, à base de produits frais, qui sait réveiller les produits du terroir et fait la part belle aux poissons et fruits de mer (les plateaux sont en présentation et en fraicheur fidéles à leur réputation), avec dans certains plats une légère influence « cuisines du monde ». Un personnel agréable et disponible saura vous entourer avec compétence durant votre repas. Le Skipper qui est ouvert toute l’année sera fermé les 24 et 25 décembre, car Catherine Moro, la nouvelle « skippeuse » depuis janvier 2012, une forte personnalité sensible aux valeurs humaines, veut que son personnel puisse passer Noël en famille. Par contre, ils seront tous là pour vous recevoir lors du réveillon du 31 janvier avec un menu exceptionnel et une véritable ambiance de fêtes. Réservation indispensable. ■

écouvreurs de la Fleur de sel, Michèle et Jean-Michel Pelin, responsables d’Esprit du Sel sont aussi les premiers à avoir aromatisé le sel dans les années 80. Chaque année Jean-Michel Pelin concocte de nouvelles saveurs. Fleur de sel, sel gris marin, sel fin, sels aromatisés, salicornes des marais salants, condiments et autres mélanges marins : autant de produits que s’arrachent les gourmets sans oublier le Sel Fou et les désormais célèbres caramels à la Fleur de sel  ! On en achète pour sa propre consommation mais aussi pour faire des cadeaux et dans cet ordre d’idée les produits de la ligne Bio crée en 2009 et certifiée par Écocert font un tabac. « Les Jardins Salés », proposent toute une série de mélanges d’épices et de sel aux herbes Bio particulièrement réussis. Notre coup de cœur va à L’Ensoleillade qui censée s’utiliser pour la mouclade, les viandes blanches et les sauces sera aussi succulente selon nous sur les salades et légumes leur donnant du peps. Esprit du Sel a étudié de jolis contenants pour ses produits qui feront de charmants petits cadeaux pour les maîtresses de maison lors d’un dîner ou à l’occasion de ces fêtes de fin d’année. ■ Esprit du Sel 13 rue de Sully – Saint-Martin-de-Ré 1 chemin des Gâtines ZA – Ars-en-Ré 05 46 29 64 89 – www.espritdusel.com

DE SUCCULENTES DOUCEURS

Le Skipper 27 quai de la Poithevilière Saint-Martin-de-Ré

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es Confitures du Clocher proposent toutes sortes de douceurs pour cette fin d’année, à commencer par les succulentes pâtes de fruits de Bertrand Héraudeau, mais aussi des chutneys dont un aux figues qui accompagne divinement le foie gras que vous pourrez également poêler avec le confit de pineau de la maison. Vous découvrirez aussi des plantes aromatiques pour réveiller vos plats, sans oublier les confitures et gelées pour lesquelles Françoise Héraudeau est si souvent primée. Cette année c’est sa confiture d’abricot 100 % fruit avec du fructose de fruits qui vient de remporter une médaille d’argent au concours Saveurs PoitouCharentes 2012. Sa confiture poire-bleuet au thé vert a reçu quant à elle une médaille de bronze. Ce concours régional organisé annuellement soumet environ 700 produits à l’appréciation d’un large panel de jurés. À noter que 82 récompenses ont distingué la Charente-Martime mais aucune « Saveur d’Or  » n’a été attribuée. ■ Les Confitures du Clocher 1 Chemin des Palissiats – Ars-en-Ré 05 46 29 41 35

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les essentielles : fêtes  E. LECLERC VOUS CHOUCHOUTE POUR LES FETES

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e rayon traiteur du magasin E.  Leclerc propose cette année quatre menus pour les fêtes de fin d’année allant de 9,90  € à 26,90  € pour le menu Impérial avec deux menus à des prix intermédiaires  : le Sensation à 14,90  € et le Sublime à 19,90  € et un menu enfant à 5,70  €. Si vous préférez composer votre menu vousmême, sachez qu’une carte exceptionnelle a été élaborée pour la période des fêtes avec des suggestions pour l’apéritif, des entrées froides et chaudes, des viandes et volailles, des poissons, trois sortes de plateaux de fromages et de superbes plateaux de fruits de mer comportant différentes formules avec ou sans huîtres ainsi que de la pâtisserie et des bûches pour clore dignement un repas de réveillon. Vous trouverez dans le magasin un pôle de prise des commandes avec le détail des menus et la carte pour cette fin d’année. C’est également là que vous seront précisées les modalités techniques. ■ Magasin E. Leclerc ZA route de La Flotte Saint-Martin- de-Ré 05 46 09 42 80

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une épicerie fine en fête

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a boutique du Moulin du Puits Salé regorge d’idées cadeaux pour cette fin d’année. Les produits de l’épicerie fine sont à l’honneur : huiles d’olives soigneusement sélectionnées, sels aromatisés de l’île de Ré, condiments divers et goûteux et une spécialité le vinaigre au pineau de l’île seront très appréciés sur les tables de fête. Côté beauté, les soins du corps « Collines de Provence » et Tadé, ainsi que les savons artisanaux de Loix séduiront par leurs senteurs raffinées. De beaux objets de décoration, des lanternes anciennes et des petites tables d’appoint feront également des cadeaux originaux. En vedette et tout nouveau en ce mois de décembre, de joyeuses guirlandes de Noël en savon artisanal, de succulents coffrets de préparations culinaires au basilic, à la truffe et à toute une série de saveurs, un diffuseur de parfum en forme d’encrier ancien avec une plume de bois d’ébène et des cale-portes en cuir en forme d’éléphant, de lapin ou tortue. ■ Le Moulin du Puits Salé 3 cours Bailli des Écotais – Saint-Martin-de-Ré 05 46 67 87 56

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les essentielles : fêtes  IRRÉSISTIBLES TENTATIONS

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a boutique a l’ambiance chaleureuse des pubs irlandais, mais au-delà du typiquement Irlandais on retrouve ici tous les produits celtes, écossais et d’une manière plus générale, anglo-saxons. À commencer par une cave à whiskys et whiskeys de plus de 180 cols qui, avec de grands noms incontournables tels Bushmills ou Jameson, fait honneur aux différentes distilleries de cette région du monde.

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Immédiatement suivie par un large rayon de bières blondes, brunes ou rousses et en cette saison, à découvrir absolument, la célèbre Christmas Ale, bière de Noël, plus forte en alcool avec des saveurs fruitées et épicées. Côté vêtements tout ce dont on peut rêver d’élégance classique et indémodable pour hommes et femmes. L’Île Verte réalise des produits authentiques, à base de matières nobles comme la laine et le tweed. Les superbes et traditionnels pulls en pure laine d’Aran feront des cadeaux très appréciés pour l’hiver. Ces pièces originales avec des motifs historiques qui se transmettent de mère en fille sont d’une qualité exceptionnelle et vous réchaufferont chaque hiver votre vie durant car ils sont très résistants ! Pour les accompagner des bonnets coordonnés, des écharpes douillettes ainsi que des plaids aux couleurs de la lande. Des kilts bien sûr, des cabans, dufflecoats et vestes en coton huilé complètent l’offre vestimentaire. Au fond de la boutique une épicerie

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fine propose tous les chutneys et curry possible, les sauces typiques dont la mint sauce, des confitures, de la véritable marmelade d’oranges et autres douceurs comme ces ginger ou butter biscuits Campbell, cakes aux fruits et Christmas pudding. Un assortiment de thés extraordinaires avoisine une charmante vaisselle pour le tea-time. En ces fêtes de fin d’année, tout ici est susceptible de faire un cadeau original. Il y en a pour tous les âges et pour toutes les bourses. Une visite s’impose. ■

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Le Comptoir Irlandais 15 rue du Pas du Minage Près du Marché Central - La Rochelle 05 46 28 27 25

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les essentielles : fêtes  DES HUÎTRES POUR NOËL ?

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eaucoup se posent la question, en voyant sur les étals le prix de ce produit phare des fêtes de fin d’année. Le prix des huîtres a effectivement connu depuis ces dernières années une hausse, passant de 2,60 € /2,80 € à presque 4 € le kg. Revenons sur les raisons de cette évolution. La première des causes est sans conteste la flambée du cours de l’huître engendrée par la surmortalité due aux divers virus et bactéries qui attaquent l’espèce. L’hécatombe a mis à mal la production, estimée pour 2012 à 50 % d’une année normale. Et les stocks, sur lesquels se reposaient les professionnels sont à l’heure actuelle en voie d’épuisement. Comme le dit le proverbe : « ce qui est rare est cher ». La deuxième raison serait selon A. Porsain, président du syndicat des ostréiculteurs rétais, la marge pratiquée par certains commerçants, qui aurait presque doublé.

DES HUÎTRES, OUI, MAIS DE CHARENTE-MARITIME !

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e 7 décembre a eu lieu, à la Maison de la Charente-Maritime, le lancement d’une nouvelle marque d’huîtres ayant pour but de promouvoir la valorisation de ce patrimoine départemental unique au monde. Le projet fut initié en 2011 par la commission «  Enjeux et perspectives » du CRC (Comité régional de la conchyliculture) de Poitou-Charentes, composée d’élus professionnels. Daniel Poirier son président explique que la feuille de route consistait « à créer une identité nouvelle forte et suffisamment fédératrice pour que les ostréiculteurs du département s’y reconnaissent  ». L’objectif est la revendication de l’appartenance à un terroir qui fait la fierté de ses acteurs économiques et permettre leur affirmation à un niveau national et européen. La finalité est de réunir toutes les entreprises de Charente-Maritime sous cette bannière qui ne requiert aucun engagement financier et aucun cahier des charges. Venez retirer au CRC, la banderole, la bâche et des affiches gratuitement, et rejoignez les 300 entreprises déjà dépositaire de la marque HCM. ■ Lolita Prieur

Un produit de qualité La qualité du produit est en outre en hausse constante. Effectivement le nombre d’individus de ces organismes étant en baisse, ceux restant bénéficient de meilleures conditions de vie, et également d’une plus grande quantité de nourriture, et cela se répercute dans l’assiette, comme nous l’apprend J.-F. Beynaud, président du syndicat des producteurs d’huîtres du territoire rétais. Vous n’aurez peut-être pas des huîtres à foison cette année, mais ne vous privez pas et privilégiez la qualité à la quantité. Alors tous à vos fourchettes, à huîtres bien sur ! ■ Lolita Prieur

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les essentielles : fêtes  UN JOYEUX MONDE ENCHANTEUR

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élestine a le charme des lieux qui nous font retomber en enfance. L’offre de cette boutique, qu’il s’agisse des mini moules à gâteaux, verres et assiettes aux couleurs claquantes pour anniversaires d’enfants et repas de fêtes ou des poupées Petit Colin de fabrication européenne, évoque l’ambiance des contes de fées d’autrefois toujours avec goût. Notre imaginaire s’emballe avec les maisons de poupées et châteaux fort Toy Van ainsi qu’avec les jouets en tissu d’Oskar & Ellen avec un coup de cœur pour le bateau des pirates. Les peluches Déglingos et Sigikid séduisent les petits avant de les apaiser pour s’endormir. Des loisirs créatifs Djeco, bien sûr et des jouets en bois. Des tas d’idées cadeaux à mettre au pied du sapin et pour attendre dignement le père Noël, de ravissants vêtements de créateurs pour les garçons et des tenues de princesse pour les filles avec un choix de petits bijoux raffinés. Tout nouveau cette saison, les bonnets Happyeti représentant un pirate ou un animal (renne, ours blanc, etc.) rencontrent un grand succès auprès des enfants. Ils protègent même très bien du froid ! ■ Célestine – 18 rue de Sully – Saint-Martin-de-Ré – 05 16 19 21 86

BIJOUX : LA RUÉE VERS L’OR

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our répondre à la tendance dorée de cet hiver, Nina propose une petite gamme en plaqué or à prix doux. L’argent, métal noble, est toujours présent dans les collections sous forme de petites bagues très mode, de colliers et de bracelets. Les it bijoux de cet hiver : la grande croix camarguaise façon Christian Lacroix et la tête de mort dans toutes ses déclinaisons. De ravissantes boucles d’oreilles, certaines aériennes, d’autres beaucoup plus femmes fatales, des foulards, des écharpes de couleurs, pas cher du tout, de merveilleuses étoles de soie dans lesquelles se cocooner et des paillettes un peu partout sur les écharpes en laine et les mitaines. De la petite maroquinerie, des chaussures, des sacs dont une ligne en simili cuir de très bonne qualité. Pour les fêtes Clo & Nina a rassemblé une gamme de sautoirs et appliquera une réduction de 20 % sur une sélection de sacs en cuir. Plein de bonnes idées pour des cadeaux plaisir à un prix abordable. La boutique sera ouverte le dimanche 23 décembre. ■

LES TRÉSORS DE SOPHIE

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est une boutique très gaie, aux couleurs acidulées dans laquelle vous découvrirez une mine de cadeaux amusants et originaux à des prix raisonnables. Plusieurs domaines sont abordés ici, celui du bien-être, des senteurs et de la salle de bains, avec beaucoup d’humour s’exprimant à travers les rideaux de douche, tapis de bains et autres accessoires de beauté. Des miroirs, des mini-trousses de beauté, des brosses et des peignes colorés feront des cadeaux très appréciés. Côté cuisine des marques renommées pour leur qualité comme les cocottes en fonte Le Creuset, les couteaux et ustensiles en inox de Rösle, les moulins à poivre Peugeot, les moules en silicone Mastrad, les cafetières Bodum et d’autres italiennes comme celles de Bialetti, une sélection de verres Chef et Sommelier, la vaisselle et tout l’univers coloré de Pylones raviront les adultes. Des bijoux colorés, toutes sortes de gadgets qui séduiront les adultes ainsi que des objets adorables pour les enfants qui ne résisteront pas à cet univers ludique et inventif. ■ Osez ! Sophie – La Kitchen Attitude 1 rue Baron de Chantal – Saint-Martin-de-Ré – 05 46 68 88 87

Clo & Nina Les Boutiques de Saint-Martin – 19 av de Philippsburg Saint-Martin-de-Ré – 05 46 68 22 81

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les essentielles : fêtes  des cadeaux de bien-être et de santé

UNE HARMONIEUSE ÉLÉGANCE

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urant le mois de décembre exclusivement le centre de thalasso et institut Le Richelieu offre en avant première des soins cocooning pour se réchauffer et se détendre à prix tout doux. Parmi ceux-ci, les soins corps « gourmand au chocolat  », hydratant et revitalisant : 52 € au lieu de 75 €, ou « tropical mangue passion  » avec effet anti-âge et fermeté : 56 € au lieu de 80 €. «  La cérémonie de l’or  »  : un soin complet du visage accompagné d’un modelage du corps vous fera totalement lâcher prise (120 € au lieu de 180 €). Traits tirés  ? Au bout du rouleau ? Deux soins visages d’exception sont proposés : le Lumafirm, avec lifting révolutionnaire : 60 € au lieu de 79 € et le soin excellence au caviar atténuant les marques du temps  : 64 € au lieu de 80 €.

Les coffrets thalgo associés à des soins Neuf coffrets Thalgo contenant des produits pour le visage et le corps feront des cadeaux originaux, encore plus appréciés si vous les associez à des soins. Le package étudié par le spa comprend : • Une parenthèse hors du temps de deux heures trente de soins et le coffret collagène (160 € au lieu de 243 €), • Une autre parenthèse intemporelle de soins avecle coffret silicium (180 € au lieu de 273 €), • Une journée d’exception de 6 heures de soins et le coffret d’exception (380 € au lieu de 588 €). • Pour les messieurs une évasion au cœur de la savane avec deux heures de soins et le coffret Thalgomen (119 € au lieu de 169 €), • Pour décrocher du quotidien, des soins et coffrets qui font voyage : Bali avec deux heures de soins et le coffret Indocéane (130 € au lieu de 195 €) ou Bora Bora et ses plages de sable fin avec deux heures de soins et le coffret Polynésia (160 € au lieu de 185 €). Lors de votre visite au spa, vous pourrez participer au jeu de Noël et gagner l’un des nombreux cadeaux. ■

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ous découvrirez dans ce vaste show-room de 400  m2 des univers différents allant de la salle de bain à cette nouvelle conception d’un mobilier qui s’intègre aussi bien au jardin qu’à l’intérieur de la maison. Pour illustrer cette tendance les meubles de Van de Castelle, des tables, des chaises, des fauteuils aux lignes sobres et racées, ou bien encore le mobilier de la marque Todus au graphisme élégant et à base d’inox. Tout ce qui est présenté ici est de fabrication européenne, de bonne qualité et s’oriente vers le moyen haut de gamme. Les canapés de Cocoon Sofa aux silhouettes modernes sont ultra confortables et les luminaires et beaux objets de décoration feront de superbes cadeaux de Noël. Actuellement des tables de fêtes ont été dressées avec la vaisselle et la verrerie de Bruno Evrard et décorées avec les bougies et fleurs artificielles de SIA, une marque appréciée des Rétais. Ainsi mises en scène vous vous rendrez mieux compte de l’atmosphère de fête, que vous pourrez recréer chez vous. À visiter absolument avant les fêtes. Livraison gratuite sur l’île de Ré et pour La Rochelle. ■

La Cabane – Meubl’et vous 24 rue des Salières – Saint-Martin-de-Ré – 05 46 35 85 61

Le Richelieu – Centre de Thalassothérapie 44 avenue de la Plage – La Flotte 05 46 09 49 40

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les essentielles : fêtes  DES COMPOSITIONS FLORALES POUR EMBELLIR VOTRE MAISON

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as de Noël sans décoration florale, ni sans sapin. Fleurs d’Acanthe en plus des fleurs coupées qui ornent habituellement sa boutique, réalise de charmants bouquets, des petites compositions, des centres de tables, des couronnes de l’avent et des décors de cheminée. Ces créations sont faites à base de fleurs fraîches où plus judicieusement pour qu’elles puissent être utilisées pour les deux réveillons, avec des feuillages et des plantes comme les jacinthes par exemple. Vous pourrez indiquer à la commande les couleurs ou dominantes que vous souhaitez obtenir pour harmoniser avec la décoration de votre table. Pour les sapins, il est vivement conseillé de ne pas attendre trop tard si vous souhaitez choisir la taille de votre arbre. Le magasin est ouvert tous les jours de la semaine y compris le lundi, et le dimanche matin de 10h à 13h. ■ Fleurs d’Acanthe 22 av du Général de Gaulle – Saint-Martin-de-Ré 05 46 09 21 87

DU SUPERFLU À L’INDISPENSABLE

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ette boutique a recentré son offre ces derniers mois sur le cadeau utile, haut de gamme et esthétique. Caroline propose ainsi de la vaisselle Zak en mélanine incassable aux couleurs fuchsia, vert anis ou rouge pour vitaminer votre hiver, les accessoires de cuisine ultra sophistiqués de la marque Joseph Joseph depuis les planches à découper modulables jusqu’à une étonnante série de balances de cuisine en passant par des cuillères doseuses, presse-ail et des plats à four de fabrication française. Des plateaux coordonnés aux tasses à petit-déjeuner feront des cadeaux bienvenus pour débuter harmonieusement la journée. Côté cuisine toujours, une gamme alimentaire d’huiles et de vinaigres aromatisés présentés en beaux flacons fera des heureux. Caroline n’a pas abandonné pour autant l’univers des senteurs et elle suggère de créer des ambiances chaleureuses et raffinées avec ses bougies, de l’encens et des brûle-parfums. Les enfants ne sont pas oubliés  : ravissantes petites boîtes pour conserver les dents de lait, des tire-lire toutes mignonnes et des plateaux repas avec vaisselle assortie auxquels on ne résiste pas. Le tout à des prix très raisonnables. ■ C’Tendance 5 venelle de la Cristallerie – Saint-Martin-de-Ré – 05 46 01 44 85

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les essentielles : fêtes  UN VRAI NOEL D’EXPERT

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pécialiste incontesté en TV, HiFi, électroménager et multimédia, Expert Perrain expose les plus grandes marques sur plus de 500m2 à La Croix Michaud. En ces périodes de fêtes, les tablettes multimédia et les iPad arrivent en première ligne pour les cadeaux, suivis par les documents iPod c’est-àdire tout ce qui permet d’écouter de la musique depuis son iPhone. Le choix est large et la fourchette de prix de 50 € à 700 € permet de trouver son bonheur. Les téléviseurs dont les grands formats sont de moins en moins cher permettent de faire de très beaux présents ou... de se faire plaisir ! La maison propose une gamme intéressante d’appareils photos allant du plus simple comme ces Olympus à 79,90 € et 99,90 € aux plus sophistiqués tels ces Canon (649 €) et Nikon (519 €). Dans le secteur du petit électroménager, les cafetières Nespresso marchent très fort ainsi que les robots qualitatifs. Quinze collaborateurs vous attendent pour vous conseiller et vous aider dans votre choix. ■ Expert Perrain VA La Croix Michaud – La Flotte 05 46 09 62 30

UNE NOUVELLE ENSEIGNE DE TELEPHONIE

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édric Genty, dans la téléphonie depuis dix ans vient de reprendre le magasin situé dans la zone des Boutiques de Saint-Martin. Cela fait longtemps qu’il souhaitait pouvoir s’installer dans l’île, d’abord parce que c’est un amoureux de Ré, ensuite parce que cela entrait dans la logique de son développement géographique, il est en effet déjà installé à Dolus d’Oléron et à Surgères. Multi-opérateur en téléphonie mobile, Avelis Telecom travaille avec les grands opérateurs classiques (Orange, SFR, Bouyghes Telecom) ainsi qu’avec les nouveaux opérateurs (Énergie Mobile, Virgin Mobile). Au-delà de la téléphonie mobile, Avelis Telecom propose des packs globaux, des téléphones fixes sans fil pour la maison ainsi que des téléphones « nus », de l’ADSL et assure tout ce qui est service après-vente et réparations. Cédric Genty souhaite se concentrer sur son cœur de métier, mais vendra néanmoins des tablettes informatiques qui feront de sympathiques cadeaux de fin d’année. Par ailleurs, Avelis Telecom propose des imprimantes de toutes marques et recharge toutes les cartouches d’encre qui sont remplissables. Remplir sa cartouche d’encre est un geste écologique appréciable et qui permet une économie substantielle allant jusqu’à 60 % sur certaines marques. De même la maison fournit du Toner compatible. Il faut entendre par « compatible », le fait que la cartouche n’est pas une cartouche d’origine mais « compatible » avec l’imprimante du constructeur. Toute la jeune équipe d’Avelis Telecom est à l’écoute de la clientèle de façon à bien répondre à ses attentes et à la conseiller utilement. ■ Avelis Telecom Les Boutiques de Saint-Martin – Saint-Martin-de-Ré 05 46 69 30 70

- Vente et maintenance informatique - Vente de consommables - Conseil informatique

ZA la Croix Michaud | 17630 LA FLOTTE | 05 46 66 05 29 | interfaceip@gmail.com

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les essentielles : fêtes  Et si pour NOËL vous vous faisiez plaisir tout en protégeant la nature ?

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année 2012 aura été l’occasion pour la Ligue pour la Protection des 0iseaux (LPO) de célébrer son centenaire. Sur l’île de Ré, les équipes de la LPO ont réalisé de nombreuses animations exceptionnelles : la Fête de l’Oiseau avec un spectacle musical de Donin, les sorties au cœur de la Réserve Naturelle de Lilleau des Niges, le rallye vélo spécial 100 ans… Tout un programme qui se clôturera, jumelles en bandoulière, par une sortie oiseaux et plantes aux abords de la Réserve Naturelle, le 28 décembre à 14h30 aux Portes en Ré.

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Et si cette sortie était l’occasion pour vous de faire un joli cadeau à vos proches et également à la nature ? En effet, en soutenant ou en participant aux actions de la LPO, association loi de 1901 reconnue d’utilité publique, vous contribuez directement à la connaissance, la protection et la valorisation pédagogique de la nature qui nous entoure. Alors pour vos cadeaux des fêtes de fin d’année, pensez aux idées LPO  ! Pourquoi ne pas offrir une adhésion à l’association accompagnée des revues «  l’Oiseau mag  » et « L’oiseau mag junior » pour les jeunes amoureux de la Nature  ? Ou alors, partez à la recherche de cadeaux originaux via la boutique en ligne de la LPO sur www.lpo-boutique.com. Vous y trouverez tout un univers dédié à la Nature pour petits et grands  : le jeu de société Robin des jardins, des paires de

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jumelles, des nichoirs, de beaux livres ou encore des T-shirts… Plus une seconde à perdre pour vous gâter et gâter la Nature ! Cet article est aussi, pour les équipes de la LPO, l’occasion de vous souhaiter une bonne et heureuse année naturaliste 2013, que l’on espère pour vous, riche de découvertes en forêt, en bords de mer, en montagne ou sur Ré, notre petit paradis de biodiversité  ! Nous vous invitons et vous attendons également nombreux en 2013 pour participer à nos sorties oiseaux, fleurs et papillons, dunes… et découvrir la nouveauté majeure de cette année : le lancement de notre tout nouveau musée qui ouvrira courant avril et vous présentera la nature rétaise sous un nouveau jour ! ■ Julien Jean

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Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à nous contacter au 05 46 29 50 74, à vous rendre sur le site internet de la LPO de l’île de Ré : ile-de-re.lpo.fr ou sur le site de la LPO nationale : www.lpo.fr

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ça bouge à sainte-marie... MAISON PRÉEMPTÉE À SainTE-MARIE : UNE AFFAIRE QUI EST LOIN D’ÊTRE TERMINÉE Pour tenter de comprendre cette affaire de maison préemptée à SainteMarie, il n’est pas inutile de remonter quelques années en arrière.

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éon Gendre fut le premier à comprendre que les premiers vacanciers venus dans l’île dans les années 47/48 ne seraient pas un phénomène passager. L’État mettra un peu plus longtemps à réagir, mais en 1974 alors que le Conseil Général de Charente-Maritime votait à l’unanimité la construction d’un pont entre le continent et l’île, le Préfet de l’époque, Henry Coury, déclarait : « Il faut que nous affirmions qu’en aucun cas la construction de ce pont ne doit se traduire par un changement de nature de l’île de Ré et que notamment pour tout ce qui concerne les opérations foncières et l’urbanisation de l’île, votre oui s’accompagne de cette réserve extrêment importante, à savoir que tout sera fait sur le plan administratif pour que ceux qui pourraient voir dans cette solution positive une question de spéculation, qu’elle soit foncière ou immobilière, n’y trouvent pas à gagner quelque chose ». En réponse, le Conseil Général accompagnait son vote de la résolution suivante : « la première commission demande aux autorités locales et administratives de mettre en place le plus rapidement possible, pour décourager tout mouvement spéculatif, les mesures de toute nature destinées à préserver le caractère de l’île de Ré. » Il y a donc depuis plus d’une trentaine d’années une réelle protection des espaces naturels dans l’île, qui doit perdurer. Dominique Bussereau, Président du Conseil général exprime clairement sa position à ce sujet : il faut que cela continue.

Que représentent 810 000 E ? Tout le monde s’émeut à l’énonciation du chiffre de 810  000  €, oubliant un peu rapidement que des préemptions plus onéreuses ont déjà eu lieu dans l’île : la dernière en date, le Mont-Jousseaume au Bois-Plage s’élevait à 840 000 €, même montant d’ailleurs que pour les Grands Bois à La Flotte en 2009. Quant au Préau de Saint-Martin en 2004, il représentait 1,375 million €. Pour ne citer que les préemptions réalisées dans l’île, car certaines dans le département ont fait l’objet de montants nettement supérieurs. La magie des chiffres est telle qu’avec un bon argument, on leur fait dire à peu près ce que l’on veut. 810  000  € pour cette préemption (auxquels il faut rajouter les frais de l’agence immobilière Accord de Sainte-Marie d’environ 45  000  € et le coût de la destruction, soit une enveloppe globale de près d’un million d’euros), montant que certains qualifient de choquant ou d’inadmissible, peut paraître effectivement élevé, mais encore faudrait-il savoir par rapport à quoi. Si c’est au salaire moyen d’un employé dans l’île, c’est effectivement exorbitant, mais l’est-ce encore par rapport à l’écotaxe ou plus exactement à la partie de l’écotaxe qui revient à l’île de Ré, censée couvrir un certain nombre d’opérations dont les préemptions ? Oui, à n'en pas douter. Lorsque l'on dit écotaxe, le chiffre qui vient immédiatement à l'esprit des touristes ou des Charentais qui nous rendent visite est 12 millions d'euros. Avec pour idée pré-conçue souvent que le pont déverse une manne sur les Rétais, qui, riches, n'utilisent pas toujours à bon escient l'argent de l'écotaxe. Ce chiffre mérite d'être décortiqué pour bien comprendre ce que représentent les 810 000 € en question et leur impact sur le budget écotaxe. Sur ces 12 millions, la moitié, soient 6 millions, dont 2 millions pour les frais de fonctionnement du pont, reviennent au Conseil général.

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La seconde tranche de 6 millions est partagée entre le Conseil général (45 %) et la CdC de l'île de Ré (55 %). Sur les 3,3 millions d'€ qui reviennent à la CdC, 660  000  € sont reversés aux 10 communes de l'île de Ré, 700 000  € sont consacrés au développement d'une offre de transport en énergie propre, tandis que 1,94 million d’€ sont consacrés à la politique de préservation et de gestion des espaces naturels au travers notamment du Contrat de restauration et d'entretien des zones humides (CRE-ZH) sur le nord de l'île, du Contrat de restauration et d'entretien des zones boisées (CRE-ZB) sur le sud de l'île, la protection de l'estran, les écogardes et autres frais de fonctionnement de la CdC pour sa politique environnementale. Le poids du montant de la préemption de Sainte-Marie dans la part de 45 % du Conseil général soit 1 million sur 2,7 millions d'€ (37 %) est donc très important. Tout comme il l'est au regard du budget écotaxe qui revient à la CdC et aux Communes. À un moment où les particuliers, les entreprises, les mairies et le Conseil Général font des coupes sombres dans leur budget 2013, on peut se demander si le million d’euros de l’opération SainteMarie est un investissement pertinent et il ne suffira pas, pour retourner l’opinion, que le président Bussereau indique comme il l’a fait à notre confrère Sud Ouest «  Ce n’est pas une affaire d’argent mais de reconquête et de mise en valeurs des espaces naturels bâtis ou non. »

Le différend CdC île de Ré – Conseil Général Lorsque Lionel Quillet arrive à la présidence de la CdC en 2008, il a dans ses cartons « un projet environnemental, dont la préemption fait partie, mais qui s’accompagne également d’une gestion des espaces préemptés sinon les problèmes sont nombreux à surgir derrière : plantes invasives, prolifération des lapins… » Une gestion des zones humides et boisées a été mise progressivement en place dans l’île, nécessitant une politique de l’utilisation de l’écotaxe centralisée à la CdC avec laquelle le Conseil Général finit par tomber d’accord. En avril 2012, un avenant est signé entre la CdC et le Conseil général indiquant entre autres que si ce dernier possède la compétence l’autorisant à préempter, cela ne se fera pas sans l’avis de la CdC. Ce qui n’a pas été le cas lors de la dernière opération concernant la maison de Sainte-Marie, qui s’est faite contre l’avis des maires, y compris, finalement, celui de Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie qui explique son revirement par le fait que Léon Gendre lui avait annoncé initialement un montant de 300 000  € pour cette préemption. Ce que Léon Gendre dément formellement, maintenant que le prix est de 800 000  € depuis l’origine.

Préempter oui si il y a un interêt majeur Si Lionel Quillet est en faveur des préemptions pour protéger les espaces naturels dans l’île, il estime que celles-ci doivent être étudiées, au cas par cas, et représenter un intérêt majeur. En ce qui concerne la maison de Lili Narodowiec, construite en 1967 en toute légalité avec un permis de construire dans une partie de l’île qui n’était pas protégée à l’époque et dont la façade a été modifiée en 1987 avec les autorisations nécessaires, elle se trouve déjà en situation d’urbanisme avec quelques maisons autour

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d’elle et selon Lionel Quillet « les deux grands critères de la préemption ne sont plus présents ».

Une préemption politiquement sensible Dominique Bussereau a parfaitement réalisé tout ce que cette acquisition pouvait avoir de sensible dans la conjoncture économique actuelle et au sein du maelström créé par Jérôme et Alexia Brochay, notaires parisiens et acheteurs. Ceux-ci ayant vendu leur maison de La Couarde pour réaliser cet achat se trouvent désormais sans résidence secondaire dans l’île et ne l’entendent pas de cette oreille. Ils ont adressé au président Bussereau, à tous les Conseillers généraux ainsi qu’à certains ministres un courrier très argumenté et ont rendu visite à Léon Gendre en sa mairie de La Flotte pour faire entendre leur point de vue. Dominique Bussereau, craignant peut-être de se retrouver minoritaire, a donc retiré du programme de la session d’automne devant se tenir le 22 octobre, le vote de la préemption et l’a reporté à la session permanente du 16 novembre. Dans l’intervalle mission est confiée à Léon Gendre d’expliquer et de convaincre les Conseillers généraux. On sait que lorsque Léon Gendre est motivé, il met tout en œuvre pour faire aboutir ses idées et c’est une véritable force de frappe que rien ne peut arrêter. Toujours est-il que le 16 novembre dernier, la délibération a été votée à 20 voix, 28 abstentions (dont l’opposition de gauche) et 3 voix contre : Lionel Quillet, Robert Chatelier (Saint-Agnant) et Bernard Louis-Joseph (Mirambeau).

Un recours en référé : verdict le 19 décembre On a appris il y a quelques jours qu’Alexia et Jérôme Brochais avaient fait un recours en référé au Tribunal Administratif de Poitiers. Verdict le 19 décembre qui renverra probablement au fond, ce genre de contentieux ne se traitant pas en référé. S’ensuivra une bataille juridique d’au moins trois ans pendant laquelle tout sera bloqué. Cependant le problème soulevé par les acquéreurs est intéressant. Il s’agit de l’utilisation du produit de l’écotaxe pour financer les préemptions. Les avocats des acheteurs s’appuient sur la question d’un sénateur posée au ministre de l’Écologie de l’époque figurant avec sa réponse dans le JO du 4 janvier 2001 : « Il convient de s’en tenir à la lettre des dispositions de l’article L 321-11 du code de l’environnement. Les acquisitions doivent être effectuées exclusivement avec les fonds issus de la taxe sur les espaces naturels sensibles du Département ». Les avocats des deux parties vont pouvoir ressortir tous les articles de lois en leur faveur, car le problème posé est sérieux, mais cela va prendre du temps. Quant au Président Bussereau, interrogé le 7 décembre lors d’une conférence de presse, il confirmait sa position  : « Il y a vingt ans que le Département mène une politique de protection des espaces naturels. On ne va pas maintenant céder au lobby des notaires parisiens. Il n’y a aucune raison que l’on cède au fric ! » ■

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ça bouge à sainte-marie... AMÉNAGEMENT DU SPOT DES GRENETTES : ENCORE ET TOUJOURS Le projet d’aménagement du spot des Grenettes à Sainte-Marie ne satisfait ni les surfeurs, ni les Rétais, ni les visiteurs rochelais épris de nature sauvage qui fréquentent cet endroit.

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abandonnée. Par rapport à ce qu’il reste à faire, les surfeurs et utilisateurs de ce site souhaiteraient s’exprimer dans le cadre d’une réunion publique à laquelle assisteraient probablement une bonne partie des signataires de la pétition de 2009. Ils ne veulent pas que l’on touche au massif de tamaris et souhaitent que l’on revégétalise la dune. Lors de notre entretien avec Gisèle Vergnon, il nous a sem-

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ans cette affaire, deux conceptions s’opposent qui ne sont pas seulement deux points de vue politiques différents : celui de la majorité et de l’opposition du Conseil municipal de Sainte-Marie. Ce qui nous change un peu des autres différends. Ce site se trouvant à quelques centaines de mètres de la maison préemptée par le Conseil général, séduit par sa nature sauvage. Peggy Landon, une Rochelaise qui fréquente l’endroit nous a récemment écrit, s’inquiétant de son devenir : « Depuis douze ans que je suis à La Rochelle, dès que je vais dans l’île, que ce soit en hiver ou en été, je passe quasiment toujours par Les Grenettes. C’est un endroit magique et c’est en grande partie parce qu’il a conservé son côté sauvage ». Quant aux surfeurs qui aiment les mers démontées, sinon ils fréquenteraient les bords de la Méditerranée, ils n’apprécient pas une nature domestiquée au point de disposer de toilettes et clament qu’ils n’ont pas besoin d’un aménagement périurbain. Arnaud Guémas, qui s’est exprimé par ailleurs, nous a également contactés pour nous faire part de son souhait de se faire entendre. Gisèle Vergnon, interrogée par nos soins, nous a fait savoir qu’elle était tout à fait prête à recevoir Arnaud Guemas dans le cadre de sa permanence du mercredi après-midi à la mairie et nous a précisé que le projet n’était pas encore finalisé et ne le serait pas avant le premier trimestre 2013. Dont acte.

Un projet non encore finalisé Lancé en 2009 ce projet a déjà subi pas mal d’amendements réalisés à la suite des demandes de surfeurs. Ainsi l’idée d’un poste de secours a été

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blé que la revégétalisation de la dune était prévue et qu’il n’était pas question de toucher aux tamaris, les toilettes devant être installées dans un endroit où il n’y en avait pas. Ils souhaitent que le parking déjà aménagé et apparemment à la satisfaction d’un bon nombre d’usagers, soit laissé en l’état et que sa capacité d’accueil ne soit pas réduite. Ils estiment nécessaire d’y rajouter une ou deux poubelles dont une jaune ce qui peut paraître contradictoire avec l’opposition aux toilettes. Aux dernières nouvelles le parking devrait rester en l’état et accueillir toujours autant de voitures. Ils ne veulent pas non plus d’une cuvette engazonnée où la pousse du gazon,

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qu’il faudrait ultérieurement couper, nécessiterait un arrosage, de même qu’ils s’opposent à la suppression des cheminements anarchiques.

Une réunion publique est souhaitée par les surfeurs Parmi les sujets suscitant leur ire : le problème de l’installation de toilettes qu’ils n’estiment pas nécessaires craignant de plus qu’elles ne soient pas entretenues et soient plutôt un repoussoir qu’autre chose. En tout cas il faut absolument qu’elle soient sèches. Par ailleurs si entretien régulier il y avait, ils redoutent que cela ne représente un emploi supplémentaire à la Mairie et que cela ne grève le budget. Gisèle Vergnon quant à elle explique que pour que les toilettes soient entretenues tous les jours en juillet et août et une à deux fois par semaine d’octobre à juin, il n’est pas nécessaire d’avoir plus de personnel, il suffit de s’organiser. Plus grave apparemment selon Arnaud Guemas et ses amis, le traitement de la cale avec la présence d’une structure en béton aux arrêtes vives qui serait dangereuse pour les surfeurs à marée haute et qui ne pourrait être pérenne car installée sur du calcaire s’érodant plus vite que le béton. Gisèle Vergnon rappelle «  Nous avons la chance d’avoir Olivier Tourillon au sein de notre Conseil municipal, qui a accepté de voir avec nous le projet. On peut penser qu’il est à même d’apprécier ce qu’il faut pour les surfeurs  ». Olivier Tourillon de son côté est en faveur d’une réunion publique où tous, surfeurs comme non surfeurs pourraient s’exprimer. ■ Catherine Bréjat

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zap’arts programmation à La maline Un film d’animation : « Lili a la découverte du monde sauvage »

un film de Jacques Ducoin avec Connaissance du Monde Dimanche 23 décembre - 16h : Un concert «Les Zèbres en pyjama » Un spectacle à l’humour décalé, à l’imagination piquante et tendre. Nous accueillons Les Zèbres avec leurs troisième spectacle dont l’humour décalé et incisif ne laissera sûrement pas passer « Un après-midi sans histoire » ! Si l’humeur est légère, les textes pleins d’esprit et les mélodies chantantes, les deux chanteurs ne ratent pas une occasion de mettre l’accent sur des problèmes de société et d’actualité avec un certain mordant et une simplicité désarmante. Ils provoquent l’imaginaire et se baladent dans des mondes insolites peuplés de personnages étonnants.

Un goûter offert à l’entracte

Lili, petite poule d’élevage, s’enfuit de la ferme pour échapper à sa vie en cage. Protégée par Boiteux, courageux canard sauvage, elle couve son œuf avec amour et une fois celui-ci éclos, devient la maman adoptive du caneton : Tivert ! Bravant les lois de la nature, ils vont vivre ensemble d’extraordinaires aventures ! À partir de 3 ans. Adhérent : 8 € / Plein tarif : 13 €

Vendredi 28 décembre - 20h30 : «COLORATURE, Mrs Jenkins et son pianiste » avec Agnès Bove et Gregori Baquet Dans les années 30, la cantatrice Florence Foster Jenkins devient célèbre malgré l’épouvantable fausseté de sa voix. Cosme Mac Moon, son pianiste, évoque ce destin aussi hilarant que bouleversant.

Un festival de drôlerie et de talent délicatement mis en scène par Agnès Boury. Deux excellents comédiens mènent avec panache cette histoire de diva ratée qui s’équilibre à merveille entre humour et tendresse. Une incontestable réussite. « La Castafiore new-yorkaise : force comique et romanesque, une grande drôlerie (...) une réalisation française parfaitement au point. » G. Costaz - Le Point « C’est fin, c’est drôle, c’est touchant en même temps : impossible de ne pas rire... jusqu’aux larmes. À ne pas manquer ! » V. Behaghel - La Provence « Un spectacle exceptionnel d’où l’on ressort grandi (...) Des larmes de bonheur. » J.L Chasles La Marseillaise

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Samedi 22 décembre - 14h : « Alaska Yukon, entre rêve et nature »

Durée : 1h20 Adhérent : 15 € / Adh. – 16 ans : 10 € Plein tarif : 20 € / - 26 ans : 15 €

Un Prix des mouettes quantitatif mais surtout qualitatif

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nitié en 1995 par le Conseil général de la CharenteMaritime, ce concours encourage chaque année la création contempoCordages de Véronique Bélanger raine dans la diver(2e Prix de peinture) sité de ses talents. L’année 2012 marque un record de participation avec 214 envois contre 150 habituellement. Les deux jurys, constitués d’élus du Conseil général, de personnalités et de professionnels du monde culturel ont sélectionné 38 œuvres dont 4 œuvres de Rétais : Véronique Bélanger (2e  Prix de peinture), Alain Vrignaud, Annabelle Joussaume et Chantal Gousseau.

Les œuvres primées et sélectionnées sont exposées dans l’atrium de la Maison de la Charente-Maritime jusqu’au 28 décembre 2012. Entrée libre. ■ LES LAUREATS DES PRIX DES MOUETTES 2012 > Peinture : 1er Prix de peinture à Jackie Groisard pour « Au bord du monde  ». 2e Prix de peinture à Véronique Bélanger pour «  Cordages  ». > Sculpture : 1er Prix de sculpture à Florence Joanny André pour «  A rborum cartoon  ». 2e Prix de sculpture à Dominique Rudelle pour « Gatsby Nimbus ». > Prix de la Création littéraire à Jeanne Benameur pour « Les insurrections singulières » – Ed. Actes Sud > Ouvrage à caractère Histoire ou Documentaire : Alain QuellaVilleger pour « Évadées du harem » - André Versaille Editeur > Prix d’encouragement à la création artistique (Destiné aux moins de 30 ans). Nicolas CHUILLET pour « Homo Spiritualis » (sculpture). > Prix du Conseil général des jeunes (2ème édition de ce Prix) Remis par deux élèves du Collège Fromentin et M. Alain Galteau, Conseiller général, à Sêma LAO pour « I will ».

Michel Parent a rendu un vibrant hommage à Sébastien Boutin… Le jury a souhaité mettre à l’honneur ce jeune charentais-maritime, pour son ouvrage « Un simple sourire  » écrit avec les yeux et ce, à l’insu de sa famille, pour leur en faire la surprise. Atteint depuis neuf ans de la S.L.A. (Sclérose latérale amyotrophique), dite maladie de Charcot, Sébastien se bat courageusement contre cette maladie neurologique, malgré le caractère irréversible de celle-ci. Son ouvrage relate les différentes étapes de sa maladie et témoigne de son courage et de son opiniâtreté à vouloir rester acteur de sa vie. ■

exposition

peintures  /  photos

sports

LE WATER-POLO, LA NOUVEAUTÉ DU CENTRE AQUARÉ

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uite au succès rencontré lors de la journée découverte du 30 mars dernier, le centre AquaRé de Saint-Martin propose depuis septembre du Water-Polo à sa clientèle rétaise. L’activité, ouverte à tous, quels que soient l’âge, le niveau et le sexe, remporte un succès notable avec déjà une douzaine d’inscrits. Le but de ces cours est avant tout de proposer une initiation à ce sport. Le créneau d’une heure le jeudi soir se décompose en quatre parties. Il commence par le travail des techniques de natation propres à la discipline, puis continue par l’apprentissage du déplacement avec le ballon avant de poursuivre par une séance d’entraînement aux passes et aux tirs. Le cours se termine par un mini-match permettant de mettre en pratique en situation réelle les compétences acquises.

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Le Water Polo est pour l’instant proposé en tant que loisir, mais le centre aquatique envisage, si la demande est présente, de participer à des compétitions sportives dans les années à venir. La bonne humeur est en tout cas au rendez-vous, alors n’hésitez pas à les rejoindre. ■ >C ours le jeudi de 19h à 20h sur inscription >P ossibilité de faire une séance d’essai avant de s’inscrire à l’année (prix d’un accès bassin à 4,80  e) >T arif de décembre à juin : 170  € (inscription cours 75,90€ + 22 entrées à la piscine pour les 22 séances 95,04 €)

Informations : Aquaré, Chemin du Vieux Marais, 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. : 05 46 66 10 95 http://www.vert-marine.com/aquare-saintmartin-de-re-17/

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social restos du cœur : Dur, dur, d’être bébé ! notre département, Saintes, La Rochelle – Mireuil et Villeneuve-les-Salines. 10 bénévoles qualifiées dans le domaine de la pédiatrie et de la petite enfance sont mobilisées pour accompagner les 65 familles inscrites aux restos bébés de Villeneuve. Ce local fournit et loué par la mairie aux restos bébés fut entièrement restauré par la population bénévole et par le collectif de Villeneuve pour ressembler aujourd’hui à une véritable crèche : le début d’une belle histoire !

Humanité avant tout Avec tendresse, les Restos Bébés du Cœur accueillent 65 familles en détresse de Villeneuve-les-Salines

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est au rez-de-chaussée d’un petit immeuble situé derrière la salle des fêtes de Villeneuveles-Salines à La Rochelle que se tient chaque jeudi la permanence des Restos Bébés du Cœur. Chantal Royer, ancienne infirmière puéricultrice et animatrice de l’antenne a bien voulu répondre à nos questions. Sensibilisée par la détresse dans laquelle se trouvaient beaucoup de jeunes femmes élevant seules leurs enfants, Chantal s’est rapprochée des Restos du Cœur pour créer une des premières antennes en France des restos bébés dans son quartier il y a 17 ans de cela. Notre pays compte aujourd’hui 70 Restos Bébés du Cœur dont trois dans

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« L’aide aux mamans ne se limite pas à la fourniture d’une nourriture adaptée à l’enfant, à une poussette ou un paquet de couches, cela ne servirait à rien si nous n’apportions pas un soutien moral essentiel à la revalorisation et la réhabilitation de la personne. Notre action se traduit parfois par l’alphabétisation, des conseils pédiatriques grâce au très présent docteur Duchêne, des conseils financiers et juridiques, et toujours par une présence humaine et attentive autours d’un thé ou d’un café par exemple… »

L’épée (EAD) de Damoclès…

En évoquant le problème du P.E.A.D (Programme Européen d’Aide pour les plus Démunis) menacé de disparaître puis récemment prolongé pour deux ans, Chantal est catastrophée  : «  C’est de l’inconscience, de la non-assistance à personnes en danger ! es un m m Co Que ces décideurs aillent de té au Coin de la Commun sur le terrain voir la réalité en face, constater la détresse humaine, certaines familles n’ont FERMETURE DU SITE même pas de matelas pour dormir ! Obliger DU HAUT DE TURPINE les grandes enseignes à jeter certains produits

À l’attention des professionnels fréquentant le centre de Classe III « Le Haut de Turpine »

les restos du cœur

Dans le cadre de sa politique de protection de l’environnement et suite à la demande de la Préfecture de la Charente-Maritime, le Centre de Classe III, « Le Haut de Turpine », fermera définitivement ses portes le jeudi 28 février 2013 au soir. Les dépôts de gravats sur le site ne seront plus acceptés

après le 21 décembre 2012. En raison des fêtes de fin d’année, le site sera fermé entre le

24 décembre 2012 au soir et le 7 janvier 2013 au matin. Il rouvrira le lundi 7 janvier uniquement pour la vente

de matériaux recyclés à l’exception de la terre végétale. pour tout renseignement  : 05 46 09 00 97

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qui pourraient servir aux plus démunis plutôt que de leur donner est indécent ! Même les animaux sont plus solidaires entre eux !  » En revanche l’animatrice des Restos Bébés évoque le succès imprévisible et inespéré de la dernière collecte rochelaise, très probablement généré par la crise ambiante. «  Les gens ont été très généreux et nous avons maintenant un stock impressionnant de nourriture mais aussi de jouets, et nécessaires pour les mamans, cela est très réconfortant ! » Avec un grand sourire plein de tendresse, Chantal Royer émet trois vœux pour l’an prochain : agrandir le local, une intervention des espaces verts pour planter des fleurs et des légumes devant la permanence, mais aussi peut-être un jour organiser un concert des enfoirés rochelais au profit des Restos Bébés ! ■ Jean-Louis Rémy

Créés pour une durée de vie limitée il y a 27 ans, les Restos du Cœur sont toujours actifs et indispensables. La crise contraint de plus en plus de personnes, touchées par le chômage ou ayant de trop faibles revenus, à venir chercher de quoi se nourrir aux Restos du Cœur. Sur la dernière campagne, 63  000 bénévoles ont distribué 115 millions de repas équilibrés, aidé 32  000 bébés, accueilli 870  000 personnes et abrité 2284 personnes.

Même sur l’île de Ré, la misère n’a pas de saison L’antenne rétaise de l’association départementale des Restos du Coeur est installée 5 rue du Père Ignace à Saint-Martin de Ré, à côté du siège de la Communauté de Communes. Les jours d’activités sont le mercredi et jeudi après-midi. Martine Omédes et l’équipe de bénévoles des restos vous y accueilleront chaleureusement. C’est le début de la campagne et les inscriptions des personnes ayant besoin d’aide, de nourriture, de vêtements… sont en cours. Côté accompagnement bébé : une maman et son bébé sont actuellement suivis par l’antenne rétaise. Jean-Louis Rémy

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terroir LE MALAISE DES SAUNIERS INDÉPENDANTS

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omme chacun sait la production de sel sur l’île passe par deux circuits différents. D’un côté les sauniers adhèrent à la Coopérative des Sauniers de l’Île de Ré qui se charge de conditionner et vendre leur production. Un certain nombre de leurs frais sont pris en charge et ils bénéficient d’un soutien de la CdC pour participer à des opérations de communication. Ou bien, les sauniers restent indépendants et s’occupent eux-mêmes de toute la chaîne de production, du conditionnement et de la vente. La coopérative regroupe en son sein 70 sauniers alors que les sauniers indépendants sont au nombre de 16 regroupés au sein de l’Association des Producteurs de sel marin de l’île de Ré, dont Jean-Michel Pelin, directeur d’Esprit du Sel, est le président.

Agroalimentaires (IRQUA) un dossier sur leur métier depuis l’historique jusqu’aux conditions techniques d’exploitation qui ne prend cependant pas en compte l’aspect commercialisation. Ce cahier des charges devrait être finalisé d’ici la fin 2012 puis transmis à l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO) avant d’être approuvé par la Commission européenne et finalisé en 2013. Jean-Michel Pelin explique que «  cette démarche est essentielle car le sel de Guérande a déjà son IGP, Salies-de- Béarn en a fait la demande et Gruissant, à Narbonne, prépare actuellement son dossier. D’autre part cela nous permettra de protéger la fleur de sel de l’île que l’on réussit désormais à produire en Méditerranée avec des méthodes que nous autres Rétais qualifions de discutables. »

Une indication géographique protégée

Un même produit, deux prix différents

Les sauniers adhérents à la coopérative ont entrepris depuis deux ans avec les sauniers indépendants, une démarche commune afin d’obtenir l’IGP (Indication géographique protégée). L’IGP est un sigle d’identification européen créé en 1992 et «  attribué aux produits alimentaires spécifiques portant un nom géographique lié à leur origine géographique.  » Les noms d’IGP sont protégés dans toute l’Union Européenne. Cette procédure qui vise à asseoir la filière sur un sigle de qualité peut durer de deux à cinq ans. Les sauniers ont élaboré avec l’aide de l’Institut Régional de la Qualité

Jusqu’à l’obtention de ce sigle, tout le monde, indépendants comme adhérents à la coopérative, tire dans la même direction. Cela pourrait changer une fois l’IGP acquise. En effet, « D’après l’IRQUA le chiffre d’affaires annuel du sel dans l’île de Ré est d’environ 6 millions d’euros qui se répartissent en à peine 50 % réalisés par la coopérative et le reste par les sauniers indépendan ts » indique JeanMichel Pelin, qui poursuit « On ne peut donc plus ignorer l’importance des sauniers indépendants, qui ne sont pas invités à siéger dans les commissions et instances de la profession prenant des décisions. »

Les sauniers indépendants estiment que le prix de vente du sel de la coopérative est inférieur au leur, parfois de 30 % . Jean-Michel Pelin pose la question : « quel sel choisira un consommateur face, en grande distribution, à deux sels bénéficiant de la même IGP mais à des prix différents ? Il n’y a aucun doute, il choisira le moins cher. » Il rappelle que « leur situation est compliquée. Ils ne se sont pas remis des effets dévastateurs de Xynthia et 2010, 2011 et 2012 ont été des années de faible production. Les sauniers indépendants ne souhaitent pas quémander, ce n’est pas dans leurs habitudes, mais ils ne peuvent tirer les prix vers le bas sans bloquer le développement de leur entreprise. » Le maintien des prix à la production ainsi qu’à la vente, sont les garanties de maintenir les marais salants et les sauniers dans un avenir durable. Toutes les formes de discount sont de nature à anéantir tout le travail mené depuis vingt-cinq ans par les sauniers indépendants, visant à maintenir et à revaloriser ces sites de production. ■ Catherine Bréjat

« Vendanges tardives » en Ré

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es belles grappes de fruits de phytolaque, lesquelles ressemblent à des grappes de raisin, lui ont valu le surnom de raisin d’Amérique. Bien que ces fruits contiennent un jus très sombre ressemblant à du vin, il est fortement déconseillé de s’en abreuver car il se révèle très toxique avec des effets digestifs et neurologiques pouvant être mortels, non seulement pour les humains mais également pour les porcins, équins et bovins.

Vendange de raisins d’Amérique

Sans exigence particulière en ce qui concerne le sol, cette plante, phytolacca decandra ou phytolacca americana en latin, affectionne les expositions ensoleillées et a la particularité de se ressemer avec une grande facilité à tel point qu’elle devient vite envahissante. Avec entre autres essences la baccharis halimifolia, la phytolaque figure au tableau des espèces invasives dans l’île de Ré.

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Arrachage délicat des racines de phytolaque

C’est pourquoi l’association «   Ré Nature Environnement  » qui bénéficie d’une délégation du Conservatoire du Littoral a récemment mené sur un site très littoral appartenant à l’État, entre la pointe de Chauveau et le marais des Grands Près en limite Sainte-Marie/Rivedoux, une opération de gestion des espaces naturels en « fauchant » plusieurs centaines de grappes de fruits et de graines mûres et en arrachant une vingtaine de pieds avec un maximum de leurs racines. Tous ces prélèvements ayant été ensuite envoyés vers un poste d’incinération. Malgré ce travail d’arrachage qui s’est par ailleurs révélé relativement compliqué du fait que la base des tiges se trouvait à une cinquantaine de centimètres de profondeur en raison du sable transporté par les vents durant l’été dernier (or, pour lutter efficacement contre le raisin d’Amérique, il faut absolument pouvoir en extraire la racine), il sera nécessaire au printemps prochain de poursuivre un travail d’entretien et de surveillance, ce afin de supprimer les éventuels jeunes plants apparus à partir des graines dispersées dans les sols. ■ Jean-Pierre Pichot

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Les Gens d’ici – Portrait even lemoine Depuis un peu plus d’une année, Even Lemoine est le président de l’Association des commerçants de Saint-Martin, le moment de faire le point sur son parcours, ses activités et ses projets.

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é à Saint-Georges-de-Didonne d’une famille de commerçants, Even Lemoine passera une vingtaine d’années dans la région auvergnate de ClermontFerrand avant de revenir se fixer dans l’île de Ré. Deux frères l’ont précédé au sein de la fratrie avec qui il fera beaucoup de sport, individuel et collectif, avant de se spécialiser dans le basket. La pratique d’activités sportives lui apporte des valeurs fondamentales à travers lesquelles, il se structure ainsi que de nombreuses rencontres, qui l’enrichissent. Il en apprécie également « l’esprit famille  ». Il lui en reste que rien ne s’obtient facilement, que la discipline et le travail sont indispensables pour réussir à titre personnel ou professionnel. Son parcours scolaire est classique et il oriente ses études supérieures vers le commerce. À la suite de stages dans des magasins de sport, il intègre l’enseigne Décathlon Clermont-Ferrand en qualité de conseiller de vente, puis responsable de « formation technicité produits ». Jeune, dynamique, ouvert à tout ce que cette grande enseigne peut lui apporter, il est rapidement repéré par un chasseur de têtes pour le compte de la société Reebok France. Il assure au sein d’une équipe spécialisée des missions de formations techniques sur l’ensemble du territoire pour les futurs responsables et équipes de vente des magasins. Dans le cadre d’un développement stratégique de la société, il évolue par la suite vers les responsabilités commerciales d’une large zone géographique  : Lyon-Strasbourg. Après une dizaine d’années chez Reebok France, il complètera ses

connaissances dans le groupe Editor, leader européen de la carterie où il aura la charge de développer le chiffre d’affaires d’une zone géographique centre-ouest. Autant dire qu’il a fait le tour de la plupart des problèmes qu’un commercial peut rencontrer dans de grands groupes internationaux tel Décathlon, Reebok ou Editor.

Depuis 12 ans, Even s’est fixé à SaintMartin de Ré Cela fait maintenant douze ans qu’il s’est fixé à SaintMartin-de-Ré où depuis avril 2007, il dirige la boutique « Osez! Sophie... la kitchen attitude » sur le port. Ces années formatrices lui ont permis d’apprécier et de bien cerner les besoins des commerçants indépendants. C’est pourquoi il a accepté la présidence de l’ASSCOMM pour partager son expérience et se nourrir de celle des autres. Les échanges doivent pour lui se situer à deux niveaux  : contact direct et utilisation des nouvelles technologies pour communiquer rapidement et efficacement. Fédérer les forces vives pour que les commerçants fassent front collectivement aux difficultés économiques actuelles, tel est l’objectif d’Even. Il constate que les saisons ne se ressemblent plus et qu’il n’y a donc plus de point de référence si bien que chaque année une analyse profonde doit être effectuée pour mieux appréhender la saison suivante. Pérenniser les activités, fidéliser la clientèle, animer et dynamiser la vie de commune autant de dossiers difficiles mais pas insurmontables Il suffit que la volonté d’échanger soit présente et d’y consacrer beaucoup de temps.

Valoriser le professionalisme des commerçants L’activité de l’association se déroule toute l’année, cependant échanges, contacts, réunions, etc. restent inconnus du grand public. Si certaines avancées ont été obtenues, beaucoup reste à faire et passe par une collaboration respectueuse avec les membres de la municipalité. Travailler avec la « commission animations et fêtes » pour étudier la programmation de la saison 2013 en est un exemple parfait. Analyser, prévoir, échanger

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Even Lemoine, sur le pas de porte de «Osez ! Sophie... »

avant d’agir, tel est le principe de l’ASSCOMM et de ses membres. « Tout cela est possible, si l’information circule dans les deux sens, aller-retour, municipalité – commerçants » déclare le président qui poursuit ; «  Cela nécessite aussi l’adhésion de tous les commerçants sans aucune arrière-pensée afin que l’action de l’association soit efficace et comprise. L’action n’est pas réservée à une partie d’entre eux. Pour réussir, il faut qu’elle soit centralisée et non individuelle. » Concernant le site de l’association des commerçants, l’idée maîtresse du président et de son bureau est d’utiliser se support technique comme un outil de communication entre les commerçants pour qu’ils connaissent bien les caractéristiques professionnelles de chacun : activité, services, horaires d’ouvertures, etc. Cela permet de promouvoir les points de vente et de mieux faire circuler l’information avec le grand public. « Il faut se mettre à la place du consommateur, du visiteur, de l’étranger, du résident... qui vient sur la commune et faire en sorte qu’il retienne le professionnalisme, les compétences, les offres diverses et variées de nos commerces. C’est la base de tout ce que l’on doit garder à l’esprit pour pérenniser nos activités » dit-il. Pour ce faire Even Lemoine souhaite associer tous les opérateurs économiques autour des manifestations existantes et réfléchir à de nouvelles, dans le respect de tous et en gardant présent à l’esprit que rien ne se fait du jour au lendemain. ■ Catherine Bréjat

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