L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n g r a t u i t d e l’ Î l e d e R é
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É D I T O
En ce mois de la Nature, l’île de Ré se pare de ses plus beaux atours pour révéler ses charmes aux visiteurs d’un jour comme à ses habitants, sans oublier édition du les tout-petits. Il est souvent question dans nos colonnes de 12 avril 2013 la manne de l’écotaxe et de la politique environnementale qu’elle permet de financer sur l’ensemble du territoire rétais ; nous avons souhaité nous intéresser à la part communale de l’écotaxe, non négligeable et au travers de laquelle chaque commune doit « faire acte de développement durable ». Le printemps semble enfin vouloir faire une percée alors que les vacances de Pâques débutent, et de belles initiatives économiques,
culturelles, publiques éclosent, tant « les gens d’ici » regorgent de talents et d’envies. Notre vocation est justement de les mettre en lumière. Enfin comme toujours à pareille époque, nous vous présentons les grandes lignes du budget communautaire et de la politique afférente, tant il nous paraît évident que la Communauté de communes est devenue ces dernières années un acteur prééminent du développement territorial. C’est le sens de l’Histoire... Nathalie Vauchez
actualité S e m a i n e
n a tio n a l e
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l ’ a rtis a n a t
Des artisans rétais ambassadeurs d’un savoir-faire Entre le 15 et le 22 mars, dans le cadre de la semaine nationale de l’artisanat, des entreprises rétaises ouvraient leurs portes pour présenter au public leurs activités et encourager de nouvelles vocations. Patrice David : carreleur, un métier qui recrute Dans la zone artisanale des Clémorinants, à Sainte-Marie de Ré, l’entreprise Patrice David, souhaite attirer des jeunes vers le métier de carreleur-mosaïste, auquel on accède par la voie de l’apprentissage. La notoriété de l’entreprise et de son équipe de 7 salariés, s’est faite par des réalisations de haute qualité, confiées par des architectes et maîtres d’œuvre exigeants. Chargée de développement, Isabelle
Visit e
précise : « le recrutement d’apprentis et de nouveaux carreleurs est difficile. Nous nous impliquons dans les forums emploi, nous activons nos réseaux Chambre de métiers et CAPEB, et le bouche à oreille pour recruter des candidats apprentis motivés ». L’Étoffe Marine : deux compagnons à la barre Co-gérants de l’entreprise, Laurent Petit et David Maziller, ont associé leur talents et leurs expériences
o f f i c i e l l e
respectives de sellier-garnisseur et tapissier d’ameublement, pour reprendre et développer les activités de l’Étoffe Marine, située venelle de la cristallerie, à Saint-Martin de Ré. Vente de tissus au mètre, confection sur mesure de textiles d’ameublement, rideaux, voilages, couettes, réfection de fauteuils et de canapés, capotes et tauds pour le nautisme... toutes les activités répondent à une exigence de qualité. Pour reprendre cette entreprise et obtenir les prêts nécessaires à l’acquisition, les deux
A c ti v ités
Sel et oursins de Ré :
des produits d’excellence pour l’ambassadeur d’Allemagne
C
L Passionnée par l’élevage délicat des oursins, nourris aux algues fraîches de l’île de Ré, elle a posé des questions pertinentes sur les activités de l’entreprise qui, après la gastronomie, s’ouvrent à des marchés nouveaux dans le domaine de la recherche médicale, la réimplantation d’oursins en milieux vivants en Bretagne et en Méditerranée, la culture de l’oursin des Caraïbes (une espèce menacée). Michel Lardeux
’écloserie et l’élevage d’oursins « l’Oursine de Ré » de Yvan Le Gall, est installée sur la zone ostréicole du Preau, à La Flotte. Pour développer son exploitation et construire un second bâtiment, Yvan Le Gall vient d’acheter à la mairie de la Flotte, la parcelle et le blockhaus situés derrière son établissement. Propriétaire d’une superficie de 8000 m2, acquise depuis 25 ans, la commune de La Flotte a travaillé dans le cadre du Schéma d’Aptitude et d’Utilisation de la Mer (SAUM), puis du Schéma de Mise en Valeur de la Mer (SMVM), avec le concours du CAUE 17 et de la Direction Régionale de l’ENvironnement (DIREN) pour l’implantation de ce lotissement ostréicole, aménageant de larges espaces de vision entre les établissements pour respecter les directives environnementales de ce site classé.
Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / B.P. 43 / 17410 Saint-Martin-de-Ré
Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Peggy Landon / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Jean-Pierre Pichot, Michel Lardeux, Maryline Bompard, Nathalie Vauchez, DR / Dessins : Philippe Barussaud, Jean-Louis Rémy Régie publicitaire : Rhéa Marketing - Valérie Darcy : 05 46 00 09 19 - 06 14 29 47 21 - rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Mingot / Dépôt légal initial : Décembre 2007, puis à chaque parution / N° ISSN 1961-6147
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Michel Lardeux
La zone ostréicole du Preau à La Flotte
Le blockhaus acquis par l’Oursine de Ré
L’Ambassadeur d’Allemagne et Dominique Bussereau, attentifs aux explications d’Yvan Le Gall
chefs d’entreprise ont fait appel à une société de caution mutuelle, la SIAGI, qui se porte garante du prêt bancaire. Le président Bernard Stalter avait fait le déplacement jeudi 21 mars, pour signer avec Jean Doignon, président de la CMA de CharenteMaritime, une convention de partenariat, en présence de Guy Fettig, Jean-louis Olivier, Patrice Déchelette et de nombreuses personnalités de l’artisanat rétais. Une bonne nouvelle pour l’économie de proximité.
p ri m a ir e s
Son Excellence Susanne Wasum-Rainer Ambassadeur de la République Fédérale d’Allemagne en France a effectué un court séjour en Charente-Maritime et sur l’île de Ré. ’est avec un réel intérêt que l’Ambassadeur, accompagnée de sa fille, a répondu à l’invitation de Dominique Bussereau, Président du Conseil Général de Charente-Maritime. Des visites de La Rochelle, l’Hermione à Rochefort, et de l’île de Ré étaient inscrites au programme. Après un dîner au Chat Botté avec les Maires de l’île, elle a fait escale à Ars en Ré et visité la Coopérative des Sauniers pour s’intéresser au travail du sel, aux innovations dans le conditionnement. Accueillie par Léon Gendre et Dominique Bussereau à l’Oursine de Ré, sur la zone ostréicole du Préau (La Flotte), sans oublier le blockhaus, récemment acquis pour étendre l’élevage d’oursins, elle a été très attentive aux commentaires scientifiques d’Yvan et Fabienne Le Gall, et visiblement ravie de la visite de cette entreprise d’écloserie et d’élevage d’oursins unique en Europe.
À l’Étoffe marine, signature de la convention de partenariat entre la SIAGI et la CMA 17
Après une période de réflexion liée à la mortalité des naissains et à l’hésitation des producteurs, ce lotissement ostréicole va accueillir une nouvelle génération d’ostréiculteurs qui s’y installent progressivement. Trois ostréiculteurs : Frédéric Billy, Mickaël et Nicolas Bourdejeau, Christophe Henry et fils, vont construire sur des parcelles de 1700 à 2000 m2 des établissements répondant aux nouvelles normes d’exploitation. La commune de La Flotte reste propriétaire du terrain et signe avec l’exploitant un bail emphythéotique. La construction par les exploitants répond à un plan type et devient au bout de 50 ans, propriété de la commune de La Flotte. 300 000 e de travaux sont engagés et après le réseau d’assainissement terminé, la réalisation des réseaux électricité et télécommunications, des prises d’eau à la mer et de l’infrastructure routière vont suivre. Avec les établissements déjà installés sur terrains privés, c’est au total 14 professionnels de la mer qui travaillent sur le littoral nord de la Flotte, face à la côte Vendéenne. Michel Lardeux
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actualité T O U R I S ME
Au service des touristes Ce sont au total cinq communes qui sont classées en stations touristiques dans l’île de Ré : Saint-Martin, La Flotte et Sainte-Marie et plus récemment Loix et La Couarde. Cinq communes sur dix soit 50 %, alors que le nombre de communes classées « station de tourisme » en France est de 500 sur 36 000 communes, soit 1,38 %. Ce score classe notre territoire sous le signe de l’excellence touristique.
Frédéric Guerlain, Président de l’OT de Loix
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our obtenir ce classement, accordé par décret pour une durée de douze ans, il a fallu aux communes respecter 33 des 45 critères retenus en matière d’hébergement, de promotion, d’accessibilité et transports, d’hygiène et santé, d’animations et de patrimoine. Il est évident que répondre à ces critères correspond à une démarche structurée qui à terme apporte de la visibilité aux communes, des garanties pour les touristes et fait bénéficier la commune d’une manne financière bienvenue. Ce classement permet de percevoir la taxe additionnelle aux droits d’enregistrement et de mutation, de bénéficier d’un surclassement démographique calculé en fonction du nombre de touristes présents en saison et d’une majoration des indemnités des élus. Parallèlement, le label de station de tourisme nécessite la mise en place d’une politique du tourisme contraignante, destinée à maintenir
la qualité des prestations offertes et en particulier de l’obligation pour la commune à disposer à compter de 2014, d’un Office de Tourisme (OT)de catégorie 1. Pour concrétiser l’idée d’un OT de catégorie 1, il faut se référer à celui de La Rochelle, large structure avec un personnel nombreux parlant plusieurs langues, ayant vocation à développer l’économie touristique et accueillir des flux touristiques nationaux et internationaux. C’est-à-dire une organisation très onéreuse et impossible à dupliquer dans chaque commune labellisée de l’île. Que va-t-il donc se passer dans le cadre de l’Acte de Décentralisation 3 qui prévoit que le tourisme devienne compétence obligatoire de la CdC, ce qui entraînera une réorganisation des structures touristiques dans l’île inquiétant actuellement plus d’un professionnel ? Qu’est-ce que cela change pour le vacancier ?
dynamique générale, bénéfique à la profession ainsi qu’aux touristes : « L’île de Ré est déjà appréhendée comme un territoire qualitatif. Si la CdC met en place une « marque île de Ré » dans laquelle chaque professionnel peut s’intégrer, la démarche sera forcément positive. On pourra garantir que l’accueil promis au touriste est au rendez-vous. L’idéal serait que chaque commune puisse mettre en avant sa personnalité et en faire un vecteur de communication. À Loix, nous nous lançons dans le Cittaslow qui va devenir la carte de visite de la commune. Par ailleurs toutes les communes n’ont pu, pour différentes raisons, évoluer à la même vitesse. Cette dynamique provoquera une véritable émulation sur la totalité du territoire. Quant au touriste, il a besoin d’être rassuré et de rêver. C’est à cela que servent tous les labels qui fleurissent
à droite et à gauche : ils rassurent le touriste sur la prestation proposée. Nous avons la chance que la clientèle soit fidèle et que l’île soit une destination assez bien connue dans sa spécificité. » Le tourisme fonctionne assez bien dans l’île. La clientèle vient et surtout revient. La future organisation devrait permettre d’optimiser ce secteur et de le rendre plus solide et compétitifs face à la concurrence car il ne faut pas oublier que la Charente-Maritime offre de nombreux spots touristiques très séduisants et qu’il ne faut pas que l’île perde sa place de deuxième destination après La Rochelle et devant Oléron. Et pour cela tout le monde, offices de tourisme, AODT, île de Ré Tourisme et la Communauté de Communes devront œuvrer dans la même direction. Catherine Bréjat
Le classement en station de tourisme étant accordé pour douze ans, les communes ont du temps devant elles, malgré la période de flottement que générera une mise en application du décret au mieux en 2014, pour s’adapter sans perdre leur qualification et tout en continuant à donner satisfaction aux vacanciers. Même s’il est trop tôt pour en parler, tous y réfléchissent car au-delà du cadre législatif, des problèmes humains et organisationnels doivent être résolus sans que l’accueil des touristes en souffre. Selon Frédéric Guerlain, président de l’OT de Loix, tout porte à croire que cette réorganisation engendrera une
Les avantages du neuf 1-C hoix et qualité des matériaux intérieurs avec prestations d’une décoratrice. 2 - N orme BBC - Basse Consommation Energétique. 50 Kw/m 2/an. 3 - N orme PMR - Logements adaptés aux personnes handicapées. 4- G arantie décennale pour votre tranquillité.
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actualité Co m m u n a u té
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Co m m u n e s
Des budgets considérables pour une politique territoriale volontariste
L
ors du conseil communautaire du 28 mars dernier, les budgets 2013 ont été votés à la quasiunanimité, à l’exception des deux délégués de La Flotte, qui se sont abstenus, contestant un point très marginal – l’acquisition par la CdC d’un chai et d’un alambic pour près de 150 000 € (inscrits au budget) qui ne serait pas dans ses compétences – au regard du montant de plus de 55 millions d’€ des trois budgets de la CdC. Et il ne faut pas s’y tromper, il s’agissait bien – au-delà du vote sur les budgets – de confirmer ou non son adhésion à une politique communautaire très volontariste enclenchée dès l’arrivée de la nouvelle équipe en 2008 et qui s’est continuellement renforcée. Lionel Quillet en présentant ces budgets a d’emblée évoqué l’émergence d’une grande Communauté territoriale sur laquelle le législateur flèche désormais l’essentiel des financements publics. La CdC de l’île de Ré, comme les CdA de La Rochelle ou de Royan, est devenue centrale en matière de développement territorial, avec l’acquisition de nombreuses compétences. « Notre réussite ne vous appartient pas ! » Lionel Quillet et les 17 autres élus ayant voté ces budgets assument de « faire partie des CdC qui prennent ainsi leurs responsabilités », le président rappelant que c’est la seconde fois que Le Maire de La Flotte ne vote pas positivement sur un budget pour des raisons annexes ou marginales. En effet, Léon Gendre avait voté contre le budget 2012, pour un prétexte sans rapport direct – il avait contesté les arguments avancés par Patrice Raffarin lors de la campagne des cantonales. « Notre réussite ne vous
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appartient pas, puisque vous vous dissociez ainsi de notre politique », a lancé le président à Léon Gendre. Au delà de ces positionnements éminemment « politiques » en période pré-électorale, il importe de souligner l’évolution considérable du volume des 3 budgets communautaires – budget principal, budget ordures ménagères, budget écotaxe – qui s’élève à 55 millions d’€ pour 2013, contre 36 millions d’€ en 2009, soit + 154 % (voir schéma ci-dessous).
logements et dynamisme économique) et par le passage in extremis en fiscalité unique en 2009 (vote de la TPU), d’autre part par l’optimisation des dépenses liées aux budget des ordures ménagères, et enfin par le déplafonnement de l’écotaxe appliqué au 1er janvier 2012. « Nous allons passer en mode accélération. » Pour 2013, plus de 55 millions d’€ sont donc inscrits, dont 35 millions en fonctionnement et
c’est faire financer les investissements du futur par la génération actuelle qui a accepté d’épargner pour investir ». Ce budget 2013 constitue le 5ème budget du mandat sans augmentation du taux des taxes, et même une diminution du taux de la TEOM depuis 2 ans. Ainsi, si entre 2008 et 2012, soit sur 5 exercices budgétaires, plus de 25 millions d’€ ont été investis par la CdC, ce sont près de 16,8 millions d’€ qui sont prévus en 2013, notamment pour le logement, la défense des côtes et les pistes cyclables (voir schéma ci-contre). De quoi aborder les prochaines échéances électorales avec sérénité
Ainsi, le budget communautaire correspond aujourd’hui à la totalité des budgets des 10 communes. Les recettes fiscales ont progressé, bien qu’aucune augmentation des taux de la fiscalité communautaire n’ait été votée et que deux baisses de la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) aient été décidées, la faisant ainsi passer de 16,68 % en 2011, à 16 % en 2012 et 15,5 % en 2013. Cette progression des recettes s’explique d’une part par l’effet mécanique de l’augmentation des bases (croissance du nombre de
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20 millions en investissements. Il est remarquable de noter que les investissements très ambitieux se font sans aucun recours à l’emprunt. Ce qui fait dire au Receveur Communautaire, Dominique Oriou, que « le dynamisme de la politique d’investissement n’altère en aucune manière les excellents résultats. En l’absence de recours à l’emprunt, il convient de puiser dans l’important fonds de roulement... Le recours à l’emprunt implique de faire payer les investissements actuels par les générations suivantes. Le prélèvement sur le fonds de roulement,
Contrairement à une idée reçue, l’ensemble de ces investissements se fait dans le cadre d’une gestion rigoureuse des charges de personnel. Certes la CdC a beaucoup recruté depuis 2008. Mais d’une part elle était exsangue jusque là en matière de personnel et d’autre part le ratio de personnel (masse salariale/dépenses courantes) de 10,42 % pour 2013 reste très raisonnable comparativement à ceux d’autres collectivités similaires, puisque la moyenne nationale s’élève à 32,43 %. Au-delà de la satisfaction des élus communautaires et du président Lionel Quillet, les commentaires du Receveur Communautaire restent tout aussi dithyrambiques que l’an passé : « Tous les clignotants liés à l’exercice 2012 de la CdC sont au vert. Celle-ci présente une situation financière excellente du fait d’une gestion équilibrée et dynamique qui a généré des résultats particulièrement favorables tant en fonctionnement qu’en investissement. Cette situation très favorable
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actualité
Combien coûte la défense de côtes rétaises et qui finance ? 1 Sur la période de 1999 à 2007, les travaux ont été réalisés dans le cadre de conventions de travaux de défense des côtes passées entre la Communauté de Communes de l’île de Ré (30 %) et le Conseil général (70 %) pour un coût global de travaux de 6 283 608 €.
devrait permettre d’aborder avec sérénité le financement des investissements majeurs déjà actés. Pour la 4ème année consécutive, tous les indicateurs de référence sont en progression et en parfaite cohérence avec ceux mis en évidence sur moyenne période (2008 à 2012) ». Moment fort de la vie publique, le vote des budgets permet de faire le bilan de l’action passée et d’afficher la politique que les élus entendent mener. Ce vote des budgets 2013 de la Communauté de Communes de l’île de Ré est à n’en point douter à marquer d’une pierre blanche, tant il conforte la politique de
territoire très volontariste voulue (et menée) par 18 des 20 délégués communautaires, qui approuvent ainsi et renforcent encore le rôle très prééminent pris par la CdC au regard des politiques communales. Il confirme aussi la bagarre qui se profile en coulisses pour les prochaines élections municipales et intercommunales, l’enjeu politique du territoire étant désormais essentiellement centré sur la CdC, et non plus ni sur les communes, ni au niveau du Conseil général, affaiblis par les réformes de décentralisation en cours et les restrictions financières. Nathalie Vauchez
2 Sur la période de 2008 à 2012 : coût global de travaux de 17 580 735 €, avec une répartition des enveloppes budgétaires comme suit : 2.1. Dans le cadre des conventions de travaux signées avec le CG 17 (70 % CG et 30 % CdC) ont été réalisés 4 294 007 € de travaux, soit une participation CdC de 1 288 202,26 €. 2.2. La période Xynthia (la plus belle période pour les travaux) • réalisation de travaux d’urgence par la CdC, financés par elle, pour un montant de 437 687 € • travaux de niveau 1 : financement État 100 % : 4 587 950 € • travaux de niveau 2 : financement état 40 %, Europe 40 %, CG 20 % : 7 376 856 € 2.3. Convention avec les brigades des digues : CdC 50 % / CG 50 % Elles interviennent à l’année sur l’île de Ré pour un montant de travaux de : 420 968 €, soit une participation CDC de 210 484 €. 2.4. Convention de gestion conjointe avec l’État : CDC 50 % / CG 50 % Un arrêté préfectoral déclare d’intérêt général la prise en charge des digues pérennes par la CDC, après remise en état par le Conseil général. Les travaux réalisés par la CdC se montent à 441 426 €, avec une participation CdC de 50 % soit 220 713 €.
3 année 2013 (Une volonté, une seule action, un seul financement CdC ; les communes ne feront que les accès des descentes à bateaux.) Montant global des travaux réalisés 6 440 000 €, avec participation CdC de 1 780 000 €. Répartition des enveloppes budgétaires comme suit : 3.1. PAPI 2013 : global 4 140 000 € avec participation CdC 1 000 000 € • programme digue du Boutillon : 3 925 000 €, avec participation 20 % CdC soit : 785 000 € • programme des Axes 1 à 6 pour l’année 2013 : 215 000 € 3.2. Travaux hors PAPI : global 1 450 000 € avec participation CdC de 780 000 € • travaux d’urgence liés à un arrêté de péril secteur du Peu des Hommes (50 % / 50 %) : 300 000 €, participation CdC 150 000 € • travaux d’urgence dans le secteur de la Pyramide (50 % / 50 %): 200 000 €, participation CdC : 100 000 € • travaux programmés (50 % / 50 %) : 760 000 €, participation CdC : 380 000 € • brigades digues, programmation 2013 (50 % / 50 %) : 80 000 €, participation CdC : 40 000 € • travaux dragage du fier d’Ars (CdC 100 %) : 110 000 € 4 PAPI 2013 - 2017 : 45 121 000 € Axe 7 : 11 projets de travaux sans aucune charge communale : 44 595 000 €, avec la répartition suivante par commune : Commune
Montant travaux PAPI
Montant Commune travaux PAPI
Rivedoux-Plage
1 976 000 E
La Couarde-sur-Mer
La Flotte
4 007 000 E
Loix
Saint-Martin-de-Ré
907 000 E
Sainte-Marie-de-Ré
965 000 E
Le Bois-Plage-en-Ré
–
3 326 000 E
Ars-en-Ré
10 070 000 E
St-Clément-des-Baleines
10 000 000 E
Les Portes-en-Ré
2 955 000 E
Total travaux PAPI
R é à l a h u n e | éditio n d u 1 2 a v ri l 2 0 1 3 | N ° 8 3
10 389 000 E
44 595 000 E
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ça bouge à... l oi x
Être Cittaslow – Un Art de vivre
Cittaslow a démarré en Toscane
Un drôle de nom a fait son apparition à Loix en fin d’année dernière. Ça se prononce Tchita Slo. Il est l’agrégation de deux mots : « città » en italien qui signifie cité et « slow » en anglais qui signifie lent. La proposition d’adhérer au label international Cittaslow a été votée à l’unanimité en conseil municipal.
En 1999, trois maires du nord de l’Italie en ont eu l’initiative. Le président actuel de l’association, à but non lucratif, est Gian Luca Marconi, maire de Castelnovo ne’Monti. Le mouvement s’est inspiré du Slow Food, à l’opposé du Fast Food. 168 villes dans 25 pays ont reçu le label. En France, Segonzac en Charente a été la première à l’obtenir en 2010. La commune est ainsi devenue tête de pont française du réseau international. Depuis, six autres villes ont été labellisées. Un comité scientifique international, composé de chercheurs, juristes, professeurs d’université et autres spécialistes, fournit aux membres des informations scientifiques et culturelles afin d’améliorer les activités entreprises.
L’escargot, emblème du label
Label Cittaslow, ralentir le rythme de vie À l’horizon 2014, Loix espère être le premier village de CharenteMaritime à obtenir ce label, dont l’emblème est... l’escargot. Il est cependant précisé qu’il n’est pas significatif de lenteur molle, mais plutôt d’anti-stress, de culture et de zen attitude. Et faire que ce label conforte la personnalité du village. Karoline Eberwein, responsable de l’office de tourisme, a suggéré l’idée : « Loix est déjà une Citta Slow sans le savoir ! » s’enthousiasme t-elle. « Plus qu’un label, c’est une philosophie de vie. Il s’agit d’une
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démarche de qualité, globale et a politique. C’est un concept novateur mais exigeant ». Il s’agit de souligner l’identité existante. « Rester tout simplement un village où chacun à sa place et où il fait bon vivre » indiquait déjà en amont le maire, Lionel Quillet dans La Lettre de Loix, le bulletin annuel paru l’été dernier. Pour obtenir le label, le cahier des charges est très strict. 70 recommandations sont édictées. Protection et sensibilisation à l’environnement, valorisation des productions autochtones et des traditions locales, hospitalité, réhabilitation des oeuvres à caractère culturel, urbanisme, seront passés au peigne fin par le jury chargé de décerner le label. En fait, plein de petits détails, qui font la vie quotidienne de Loix hiver comme été, sont répertoriés dans le dossier en cours de peaufinage : propreté du village, économies d’énergie, qualité des eaux de baignade, limitation de vitesse, développement du bio en agriculture et en ostréiculture, métiers artisanaux et aussi métiers
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ancestraux du marais salant, jardin de l’école, cantine scolaire bio, manifestations telles Fourchettes et Binettes, accessibilité du village aux personnes à mobilité réduite, restaurations de l’église et de l’écluse à poissons La Verdonnais, transports gratuits, navette électrique, pistes cyclables, village piéton, implication des associations, et même la fibre optique. Et bien d’autres justifications encore.
Pour le moment la vache s’appelle Clochette
Vache et marais pédagogique Ils sont les derniers événements du village. Ils seront intégrés au dossier de candidature. Une vache est arrivée le 16 mars, elle séjourne dans un champ clôturé où elle paît en toute
sérénité. Il y a 50 ans, la production laitière de Loix était la plus importante de l’île, avec 96 têtes. Les écoliers rendront visite régulièrement à la vache et vont lui trouver son nom définitif. Une chèvre et des poules lui tiendront compagnie. Par ailleurs un ancien marais ostréicole a été acquis par la commune afin que les jeunes du village se l’approprient et apprennent comment élever crevettes huîtres et gérer ce marais à vocation pédagogique, sous la supervision d’adultes et de professionnels du sujet. Maryline Bompard
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ça bouge à... l a
f l ott e
Après, restera à changer les pavés pour des pavés en or ! « Si j’osais, je dirais qu’à La Flotte, en matière de voirie, il n’y a presque plus rien à faire ! » ironise le Maire Léon Gendre.
E
n effet, après un tour rapide en voiture dans les principales artères de la commune on se rend vite compte que la grande majorité des rues est en excellent état et que les ruelles et venelles, très nombreuses ont toutes été repavées. Toutefois, malgré ce diagnostic très positif, « de petites choses » restent à faire. Ainsi, un marché de 950 000 € a été passé en 2012 avec le groupe Eiffage pour la mise en place d’un stabilisé sur les trottoirs d’une cinquantaine de rues de La Flotte. Si pour les rue Camille Magne, Gaston Lem et Gustave Dechézeaux cette réfection a déjà été effectuée, les travaux sont en cours partout ailleurs.
« La voirie, cela relève d’une intention politique, d’une proposition du maire à ses adjoints et conseillers. Suit l’estimation, et selon les possibilités budgétaires de la commune, on y va, ou on n’y va pas. C’est un travail d’équipe. Et le chef d’équipe en matière de travaux, c’est Marc Thivenin. Il suit tout ce qui se fait sur le territoire communal » précise Léon Gendre. Bien calé dans le temps, un gros chantier vient de s’achever avec la refonte totale du mail du cours Félix Faure pour un coût d’environ 150 000 €. « Cette nécessaire réhabilitation du mail sera ensuite complétée, après la
Le mail du cours Dechézeaux en travaux
saison, par le repavage des bandes de roulement du cours Félix Faure et de l’allée de la mairie pour une mise en conformité de l’accessibilité PMR (personne à mobilité réduite), ce pour un montant de 300 000 €.
Puis, d’ici la fin du mandat, d’autres rues seront repavées. Ainsi, les rues du Temple, du Parc, du Général Goguet et la ruelle de l’Airmorin. Coût de l’opération : 200 000 €. Jean-Pierre Pichot
ri v e do u x - p l a g e
À 85 ans, la plus jeune commune de l’île de Ré veut séduire ! Rivedoux-Plage, ironiquement surnommé « le paillasson de l’île de Ré », se transformerait-elle en tapis rouge ? De la pointe de Sablanceaux, jusqu’à la route de La Flotte, les chantiers sont nombreux, perturbants, mais les transformations seront visibles pour les habitants, Rétais et visiteurs qui transiteront par le centre du bourg. Rivedoux - Sainte-Mariede-Ré, se greffera à cette distribution, comme la piste cyclable actuelle qui conduit vers la Flotte. Le centre-bourg n’est qu’au début de sa transformation. Après la démolition partielle des ateliers Projet de construction Office du tourisme et Maison des Associations rue du Comte d’Hastrel à Rivedoux municipaux pour laisser place au nouveau tracé Avec la démographie la plus active du CD 735, les tranchées s’ouvrent de l’île de Ré, la participation d’une pour enfouir des réseaux d’eau plupopulation dynamique qui suit son viale, de câbles électriques et de travail, le conseil municipal a engagé conduite d’eau à rénover. La construcavec audace des opérations d’urbation des locaux commerciaux de la nisation, d’aménagement des infrasplace de la République est très avancée. tructures routières, d’équipements En automne, la halle couverte sera collectifs, pour améliorer la qualité construite et une esplanade s’ouvrira de vie des tous ses résidents. sur la mer prolongeant l’aménagement Les travaux de la pointe de de cette place. Le nouvel office du Sablanceaux, domaine du Conseil tourisme et la maison des associagénéral de Charente-Maritime, impactions seront construits rue du comte teront directement le trafic du CD 735 d’Hastrel, à l’emplacement de l’ancien qui traverse Rivedoux-Plage. Patrice marché couvert, face à l’ancienne poste Raffarin, maire, et Didier Henry du CG qui déménagera au début de l’été dans 17 on présenté en réunion publique son nouveau bureau de la place de la du 22 mars ce vaste chantier qui République. Les services techniques changera la vision d’entrée sur l’île seront reconstruits dans l’extension de de Ré et offrira des fonctionnalités la zone artisanale et un hangar agrinouvelles pour les transports publics, cole devrait être livré en 2014. les cyclistes, le stationnement. Le plus gros chantier à venir sera Le futur tronçon de piste cyclable incontestablement la création du R é à l a h u n e | éditio n d u 1 2 a v ri l 2 0 1 3 | N ° 8 3
quartier du château et du bois des chênes verts, au cœur historique de Rivedoux, intégrant 20 à 25 logements, un complexe sportif, des parkings, le tout sur trois hectares. L’acquisition amiable ou juridique des terrains se poursuit. Avec les tranches de travaux terminées, ou en attente de finition, sur le CD 735, les logements sociaux récemment livrés, une école active et innovante, l’entretien courant des voiries, les travaux divers de propreté avec
zéro pesticide, le fleurissement, l’entretien des plages, la sécurité, l’animation associative dans le village... la charge de l’équipe municipale est importante. Pour toutes ces réalisations, la commune s’est assurée des concours financiers de la CDC de l’île de Ré, du Conseil général, du Conseil régional, de l’État. Et sur le plan opérationnel, interviennent de nombreux prestataires qu’il faut coordonner. Michel Lardeux
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etour en arrière. À la création du pont, en 1988, une partie des recettes de péage, 3,05 €, avait été attribuée à l’écotaxe. Elle était alors mutualisée. Au fur et à mesure de leurs besoins, les communes devaient faire des demandes à la CdC (Communauté de Communes). Depuis 2011, chaque village dispose de sa propre écotaxe communale, un budget géré directement. En septembre 2009, l’Assemblée nationale a voté un amendement déplafonnant nationalement l’écotaxe.
appartenant au Département, au Conservatoire du Littoral et à l’ONF. Un forfait de base, 50 000 €, est d’ores et déjà acquis, toutefois la part de chaque commune va audelà. Chacune doit faire acte de développement durable sur son territoire. Le montant est relativement modeste dans les budgets
communaux totaux, puisqu’en gros il n’en représente que 1 à 2 %, mais c’est une manne financière, un ballon d’oxygène comme le soulignent plusieurs maires. Très vite, les communes ont compris son intérêt pour la gestion de leur environnement. Maryline Bompard
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« Un bon coup de mains »
Sauvegarder la dune-digue
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’est prioritairement pour l’entretien de l’espace dunaire et des plages que la commune d’Arsen-Ré utilise le produit de l’écotaxe, 67 120 €. L’année dernière, il a été fait appel à l’AEMA (Association des Étangs et Marais) afin de déplacer les algues accumulées sur la plage de La Grange, d’un côté à l’autre de la digue pour qu’elles repartent à la mer. Pour retenir le sable éolien sur les plages de Motronne, La Grange et Beauregard, 530 m de ganivelles ont été posées. Les accès de la forêt de la Combe à l’Eau, propriété de l’ONF, ont été débroussaillés. De même les pieds de digues, côté terre. Des broyages de végétations sauvages ont été menés dans le cadre du Plan de Prévention du Risque Feu. Des tamaris ont été plantés pour reboiser l’arrière des digues. Un employé a été recruté, spécialement affecté à l’entretien des espaces naturels, dont la vaste superficie s’étend de Bas-Rhin, à la lisière de Saint-Clément, jusqu’au Martray. Chaque jour d’été ce permanent ramasse les poches poubelles, nettoie les pas. « Cela a permis de libérer l’équipe technique, qui jusqu’à présent ne pouvait palier à tout » constate le Maire, Jean-Louis Olivier. Plusieurs fois dans la saison, il lui faut créer des passages dans
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Par la suite, l’île de Ré a acté que le péage du pont soit remplacé par l’écotaxe, on ne paie donc plus le passage du pont mais on paie une écotaxe. Son revenu a été réparti à 45 % pour le Conseil général et à 55 % pour la CDC. Sur la part des 3,3 millions € qu’a reçue la CDC en 2012, 657 300 € ont été reversés aux dix communes de l’île, selon une clé de répartition (voir tableau). L’écotaxe communale est définie au prorata des espaces naturels recensés sur chaque commune,
Source : Journal de la CDC N° 4
À quoi sert l’écotaxe communale ?
les algues au moyen du tracto-pelle communal, nettoyer le sable sur les passages piétons des digues. En 2013, la commune a acquis une mini-pelle pour intervenir directement sur le sable et enrayer l’érosion. Un gros investissement, 39 785 €. Cet engin vient se rajouter au véhicule électrique et à la tondeuse auto-portée, acquis l’année dernière.
Bastien, employé communal avec la minipelle qui vient d’être achetée grâce à l’écotaxe
Une convention a également été signée avec l’ONF pour la restauration du parking de Bas-Rhin. Depuis deux ans, l’écotaxe n’a pas été entièrement dépensée, en prévision d’opportunités d’achat de terrains en milieu naturel. Ainsi il est projeté d’acquérir des parcelles à Motronne. « L’écotaxe a une utilité certaine. Un vrai bon coup de mains, mais qu’il ne faut pas la gaspiller » ajoute le Maire. Maryline Bompard
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b ois - p l a g e - e n - ré
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e 28 mars dernier, le Conseil municipal votait la répartition du budget de son écotaxe pour l’année 2013, un budget rappelle le Maire, Jean-Pierre Gaillard, « spécifiquement destiné à la gestion des espaces naturels du territoire communal ». En fonctionnement, sont pris en compte les travaux d’entretien des espaces boisés, des plages et de l’espace dunaire effectués par La Verdinière ; ceux réalisés par l’ONF comme la pose de ganivelles, la remise en état des chemins piétons et des caillebotis permettant l’accès aux plages ; et des opérations ponctuelles relatifs très souvent à l’enlèvement des déchets et dépôts sauvages. En investissement, il s’agit plus spécifiquement de projets lourds ayant pour but d’améliorer la sécurité, comme la suppression du blockhaus de Gros Jonc, ou bien de certaines remises en état de constructions maçonnées, notamment les pas d’accès du Petit Sergent, des Sauzes, de Gouillaud et des Brémaudières. Des travaux pour la plupart déjà en cours de réalisation et qui s’inscrivent dans la continuité de ceux déjà effectués l’an passé, tel le repiquetage de tout le linéaire de bas de dune et
Plage après tempête. Apport de déchets et érosion de pied de dune.
d’une partie de la tête de dune entre le Gouillaud et Gros Jonc. « Avec les excédents cumulés des années précédant le déplafonnement dont le versement de la subvention se faisait alors à n+1, en 2012 la commune a touché l’écotaxe 2011 et l’écotaxe déplafonnée 2012 (désormais versée à n), soit un reliquat de 133 054 €, d’où un budget écotaxe en ce début d’année 2013 d’un montant de 193 585 € (comprenant l’écotaxe 2013 évaluée à 60 531 €). À noter, précise Jean-Pierre Gaillard, que sur cette somme de 193 585 €, 84 000 € ont déjà été engagés. Par ailleurs, des travaux importants sont prévus pour être réalisés après la saison. Il s’agit de la remise à l’état naturel de tout l’espace du parking des Gollandières avec le souci majeur de privilégier les circulations piétons et vélos ». Jean-Pierre Pichot
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Dunes et plages l’entretien des clôtures de dunes et les descentes de plages. Par ailleurs, à la plage de la Pergola, il a été prévu du brouettage pour remonter du sable sur la dune afin que ce soit propre pour une somme de 20 000 €. L’arrière-plage de la Pergola Une subvention a été accordée à l’ONF pour appelons que si la dotation mener à bien l’aménagement de la annuelle de l’écotaxe est de plage des Prises. Le projet qui ne 50 000 € pour la part fixe à sera réalisé qu’en 2014 doit être laquelle vient s’ajouter une part financé par la commune à hauteur variable, cela ne signifie pas que de 20 %, la CdC 60 % et le Conseil ce soit exactement ce montant que général 20 % . Il n’en est qu’à sa l’on retrouve dans les budgets des phase d’étude pour laquelle il a été communes pour la simple raison accordé à l’ONF 4 000 €. Au plan que certaines dotations ont pu être des investissements, de gros postes encaissées tardivement. C’est le cas sont prévus : les aménagements des de la commune de La Couarde qui abords de la plage des Prises pour n’a pris en compte le montant de un montant de 50 000 €, la création l’écotaxe qu’après l’avoir encaissée. d’un parking en arrière plage à la La dotation annuelle de La Couarde Pergola avec entre autres des tois’élève à environ 62 000 €, celle lettes pour également 50 000 € et figurant au budget 2013 est de une enveloppe globale de 20 000 € 129 931 €. Comme dans les autres pour différents travaux. L’écotaxe va communes, elle sert à l’entretien permettre à la commune en 2013 de des espaces naturels à hauteur de réaliser d’importants travaux pour 20 000 €. Une autre tranche de l’entretien de l’environnement. 20 000 € est utilisée dans le cadre Catherine Bréjat d’une convention avec l’ONF pour
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Une double gestion des espaces naturels
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i La Flotte au titre du montant global de l’écotaxe allouée à l’île de Ré perçoit comme les neuf autres communes rétaises ses 50 000 € de base minimale et un supplément proportionnel relatif à sa surface en espaces naturels acquis de 28 143 €, la commune a par ailleurs souhaité gérer en direct sur son territoire L’ailante, une essence colonisatrice à éradiquer les espaces naturels dont est propriétaire le Conseil général de Elle assure par ailleurs le salaire de Charente-Maritime (soit 220 hectares deux gardes, et participe au combat des 440 hectares qu’il possède dans engagé envers les plantes invasives. l’île). À cet effet, selon une estima« En 2013, nous concentrerons plus tion de l’ONF (Office National des particulièrement nos efforts afin Forêts) elle perçoit un complément de mener à bien une grande camannuel de 700 € par hectare boisé pagne d’arrachage de ces végétaux géré, soit un total de 154 000 €. Une non désirables, de même que nous gestion indépendante assurée par le souhaiterions pouvoir débarrasser biais d’une convention signée entre nos sous-bois de tout le bois mort, la commune, la LPO (Ligue pour la tombé lors de la tempête de 1999. Protection des Oiseaux, l’ONF, Ré À ce programme s’ajoute le dégaNature Environnement et l’ACCA gement et l’entretien des chemins flottaise. forestiers et la récupération des Concernant la part des 78 143 € dépôts sauvages que nous laissent d’écotaxe communale, ils sont utilicertains entrepreneurs peu soucieux sés au nettoyage des sous-bois, des de l’environnement » précise le Maire bords de côte, des hautes falaises Léon Gendre. qu’assurent les employés commuJean-Pierre Pichot naux et l’association La Verdinière.
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« Un plus, mais pas du luxe » « Un bon coup d’oxygène »
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a somme de 62 244 € allouée en 2012 est relativement conséquente pour une des communes rétaises les moins peuplées. Mais les espaces naturels y représentent 87 % de la surface du village. « On n’imagine pas tout ce qu’il y a à faire pour entretenir cette importante surface. Autrefois les personnes privées s’en occupaient, mais la vie a changé. L’environnement ça coûte des sous et ça ne rapporte rien » commente le Maire, Lionel Quillet. À Loix, se sont donc une foultitude de petites dépenses qui sont couvertes, au quotidien, par l’écotaxe. Tels des travaux de clôtures et de grillages contre les lapins, l’achat de piquets, de fassines, de girondines et de ganivelles pour retenir le sable dunaire. Et même la reconstitution, au fil du temps, du parc de petit matériel, entièrement dévasté après le passage de Xynthia, tel une brouette ou un vélo pour le travail des employés municipaux. Un agent permanent est affecté plus spécialement à l’entretien des espaces naturels, pour la taille et la plantation des haies, la limitation des plantes invasives, le nettoyage des micro-déchets de la pointe du Grouin... Il est projeté de l’équiper d’un véhicule
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Le marais pédagogique est en cours d’aménagement
électrique pour ses interventions d’un bout à l’autre de la commune. Un écogarde est en soutien, en CCD, pendant la saison. Dans les derniers investissements, l’acquisition d’une vache (350 €) et un marais pédagogique (6 395 €) destiné aux jeunes du village. La nécessité d’une présence humaine quotidienne sur les sites et les paysages fait ajouter au Maire : « Nous sommes dans un petit éco-système. Si rien n’était fait, notre territoire communal serait une immense friche. Cela impacterait directement le cadre de vie. Il faut y être tous les jours, comme dans un jardin. Nous sommes dans des espaces naturels mais pas sauvages. L’écotaxe communale c’est un plus et pas du luxe ». Maryline Bompard
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Commune labellisée
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a commune de Rivedoux-plage a reçu en 2013 une enveloppe de 56 176 € sur la part fixe forfaitaire de l’écotaxe versée par la CDC aux communes. En 2012, ce montant était de 101 487 €, car il incluait un exercice de retard. Ces fonds sont affectés pour partie à la gestion environnementale qui mobilise du personnel communal, des prestataires spécialisés (la Verdinière, AI 17) et du matériel. L’entretien des espaces verts fait l’objet d’une démarche écologique conduite avec le FREDON Poitou-Charentes, pour limiter l’utilisation des produits phyto-sanitaires et tendre vers le zéro pesticide. Ce soutien financier est aussi affecté au nettoyage des plages, comprenant
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n 2012, la commune s’est vue attribuer 76 006 €. Avec ce montant elle occupe le deuxième rang de l’ensemble des dotations. Pour entretenir très vaste territoire naturel, deux conventions ont été signées, avec l’ONF et avec la Verdinière. L’ONF entretient le Lizay, le Petit Bec, Trousse Chemise, entre la Conche et le petit Marchais, après qu’un diagnostic et un cahier des charges aient été menés conjointement avec la commune.
À La Chiouze, des essais de protection viennent d’être réalisés
Beaucoup de sable s’est accumulé ces dernières années sur les plages. Pour le retenir des ganivelles ont été posées à maints endroits, et notamment aux accès de plages. « Grâce à l’écotaxe communale, nous pouvons envisager des travaux sur une année, là où il nous fallait deux ou trois ans. Nous prenions tout cela sur le budget communal au détriment d’autres
actions. Ça commence à porter ses fruits » explique le Maire, Christian Bourgne. La Verdinière débroussaille les entrées de côte et nettoie les promenades tout le long. Pendant l’été la population passe de 650 à 16 000 habitants, plus ceux qui viennent profiter des plages à la journée. En 2013, les équipes interviendront trois fois par semaine, quand l’été dernier elles ne passaient qu’une fois. Sur les onze plages, il faut enlever les déchets, ramasser les poubelles de plages matin et soir. L’achat de 20 000 sacs poubelles chaque année et des produits d’entretien des sanitaires installés sur toutes les plages, sont imputés sur le budget écotaxe. Un contrat d’avenir a été signé le 11 avril avec la Mission locale, spécialement dédié aux espaces naturels. Son rôle, surveiller l’environnement, entretenir les zones humides, sensibiliser la population, être en alerte et en relais avec ses collègues agents techniques. « L’écotaxe communale est un bouclier environnemental fort pour le bien être de tout le monde, hiver comme été, qui nous permet d’avoir les moyens d’agir » conclut le Maire. Maryline Bompard
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Plus citadine que rurale
Arrière plage sud fraîchement tondue
l’achat d’une machine (qui sera livrée fin mai) et le salaire, au prorata du temps passé, de l’employé conducteur de la machine. « La volonté d’agir pour l’environnement communal et de l’île de Ré, avec le soutien de l’écotaxe, est distinguée par l’obtention des labels officiels “Station Classée de Tourisme”, “Village Fleuri”, “Charte Terre Saine”. Autre effet induit du “zéro pesticide” : la qualité des eaux de baignade, qui répond aux critères d’aptitudes contrôlés par le Ministère de l’Écologie et l’Union Européenne » explique Patrice Raffarin, Maire de Rivedoux-Plage. Michel Lardeux
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omparativement aux autres communes de l’île, plus rurales, Saint-Martin ne possède sur l’ensemble de son territoire que d’une faible surface d’espaces naturels acquis : 15 hectares. Par contre du fait de sa richesse patrimoniale historique la cité compte de vastes surfaces enherbées autour et au sein de ses fortifications qu’il est nécessaire d’entretenir. Grâce aux reports budgétaires des années antérieures et au versement différé de la subvention 2011 début 2012 s’additionnant à la part 2012, la commune a, sur un budget global de 93 000 €, investi en 2012 dans l’achat d’un véhicule électrique destiné au service propreté (30 767 €) et inscrit à son budget de fonctionnement le
Travaux de débroussaillage dans les remparts
débroussaillage des hauts et des bas de remparts effectué par les associations d’insertion AI 17 et La Verdinière, pour un montant de 44 048 €. En cette année 2013, sur un budget estimé à 138 000 €, il est prévu en investissement l’acquisition d’un engin de nettoyage des plages et en fonctionnement, tout laisse à penser qu’une très large part de la somme allouée sera consacrée aux travaux de débroussaillage et de nettoyage. Jean-Pierre Pichot
Retour aux fondamentaux (suite) : mais qu’est-ce donc que le spa ?
L’article du mois dernier a été consacré à la thalassothérapie. Les clientes, et de plus en plus aujourd’hui les clients, en quête de bien être se voient proposer des SPA, sans que l’on soit toujours en mesure de comprendre à quelle activité cela correspond. En réalité, il ne s’agit pas à proprement parler d’une activité, mais plutôt d’un concept marketing, correspondant à ce que l’on appelait autrefois la remise en forme. Ce concept marketing a été créé à l’origine par la grande hôtellerie internationale, pour remplacer l’appellation moins séduisante de « centre de remise en forme », l’objectif étant de proposer à la clientèle une activité attractive de nature à augmenter la durée des séjours. Le SPA consiste alors à adjoindre une ou des activités de bien-être à une structure hôtelière. Cela peut être de l’esthétique, comme en font les instituts de quartier en ville et de la balnéothérapie. La balnéothérapie consistant à faire de la thalassothérapie ou du thermalisme avec l’eau du robinet. La thalassothérapie, le thermalisme et le SPA n’ont donc en commun que la partie esthétique de ces établissements, où des professionnelles diplômés dispensent des soins visages et corps, en général en collaboration avec des fabricants de produits esthétiques.
Ils différent en revanche sur l’essentiel : la matière première avec laquelle les soins d’eau sont réalisés. Il ne s’agit pas d’en tirer de conséquences définitives : il existe de très bon SPA et de mauvais centre de thalassothérapie ou thermaux. Il est en revanche certain que sur le plan curatif une bonne eau thermale ou une eau de mer de bonne qualité ne seront jamais égalées par de l’eau du robinet quelque soit les huiles essentielles et autres substances à la mode qui pourront y être ajoutées. Encore une fois, le propos n’est pas critiquer un mode d’exercice, mais simplement d’informer les clients : chacun doit être en mesure de choisir librement en pleine connaissance de cause, ce que le marketing ne permet pas toujours.
Richard GENDRE L’Institut Île de Ré par THALGO au Richelieu
Le Richelieu - 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte-en-Ré - Tél. 05 46 09 49 40 10
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Une aubaine pour l’environnement
Une aide non négligeable
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’écotaxe a représenté, en 2012, une somme de 126 963 € dont 60 000 € de dotation fixe comme pour les autres communes et le solde
L’écotaxe est utilisée pour l’entretien de l’environnement, de tout ce qui concerne le défrichage et le nettoyage des dunes et des plages.
E La Conche des Baleines
calculé en fonction de la surface des espaces naturels de la commune. Les dépenses enregistrées en 2012 au titre de l’écotaxe ont été de 130 000 €, utilisant un solde de l’année précédente. Elles sont réparties selon trois axes principaux, les charges de fonctionnement à caractère général pour 47 000 €, les charges de personnel pour 30 000 € et les investissements pour 60 000 €, dont un gros investissement de 40 000 € pour un tractopelle d’occasion pour les travaux réalisés dans les dunes.
Les travaux sont effectués en partie par l’association de reconversion La Verdinière. L’écotaxe est également employée pour tout ce qui concerne la bonne tenue du Phare des Baleines ainsi qu’une partie des salaires des policiers et de certains personnels qui y sont affectés en raison du grand nombre de visiteurs. Cette dotation a été l’an passé une aubaine pour la préservation de l’environnement. Catherine Bréjat
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n 2012, la dotation de 64 291 € au titre de la part communale de l’écotaxe a été utilisée prioritairement pour le nettoyage des plages et le débroussaillage des aires qui le nécessitaient. C’est ainsi que le ramassage des déchets sur les plages de Basse Benaie et Montamer a été effectué, à raison de trois fois par semaine en juillet et août, grâce à un cheval de trait poitevin, avec des résultats probants et toute la sympathie du public, pour un coût de 14 000 €. Des tâches, le plus souvent de nettoyage et de débroussaillage des plages et espaces naturels, sont confiées à longueur d’année à La Verdinière et A.I.17, associations de réinsertion et financées par l’écotaxe pour un montant de 38 000 €. Le total dépensé en 2012 s’élève à 57 208 €.
Plage de la Basse Benaie, 8 heures du matin
La dotation 2013 devrait être d’un montant pratiquement identique. Elle continuera d’être utilisée en priorité pour l’entretien des espaces naturels et le nettoyage des plages. Cette année, le cheval de Bénédicte Touchard sera conservé ainsi que les prestations de La Verdinière. Par contre la mairie ne fera pas appel aux services de AI 17. Une aide a été accordée sur cette ligne budgétaire à un jeune agriculteur qui laboure certaines parcelles, propriétés de la commune, dans lesquelles seront implantées des jachères fleuries susceptibles d’attirer papillons et insectes. Au final, l’écotaxe apporte une aide non négligeable à la réalisation de chantiers axés sur l’environnement. Catherine Bréjat
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foire expo ré A n i m a tio n
c o m m e r c i a l e
À la découverte de professionnels dans une ambiance conviviale En avant-première, Ré à la Hune vous présente sur ce numéro et sur ses prochaines éditions, quelques uns des exposants qui vous accueilleront à la Foire Expo de l’île de Ré.
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a 4ème édition de la Foire Expo Ré, ouvrira ses portes pour la Pentecôte, les vendredi 17 mai, samedi 18 mai et dimanche 19 mai, dans le magnifique parc de la Barbette à Saint-Martin-de-Ré, jouxtant le port, en bordure des remparts. Organisée par Rhéa Marketing, avec le concours de la Commune de SaintMartin-de-Ré et de la Communauté de Communes de l’île de Ré, Foire Expo Ré accueillera gratuitement sur ces trois journées, les visiteurs rétais qui trouveront là les dernières innovations et des professionnels
compétents. 70 exposants seront présents pour vous conseiller autour des thématiques de développement durable, des économies d’énergie, du confort, de la qualité de vie, dans les domaines de l’habitat, du jardin et plein air, des loisirs, de l’automobile ou de la gastronomie, sans oublier l’environnement. En visitant en famille Foire Expo Ré, vous apprécierez – dans un cadre agréable et une ambiance conviviale – les compétences des exposants, des produits innovants, et des conseils utiles à vos projets.
Des animations commerciales permettront de gagner de très beaux lots, tandis que les démonstrations et ateliers culinaires autour de produits du terroir rétais seront aussi l’occasion de redécouvrir les saveurs locales. Et pour l’agrément de votre visite, vous trouverez sur place la restauration du Palais de la Gourmandise de la famille Fricot, les jeux et manèges pour les enfants, les promenades à dos d’âne de Régis Léau, des animations pour tous les âges avec l’initiation à la Zumba, cette danse qui
fera fureur sur nos plages cet été, et d’autres surprises. À chaque édition 5000 à 6000 visiteurs ont fait le succès de cette vitrine du dynamisme local et régional. À l’entrée de Saint-Martin, outre les parkings habituels, le glacis sera ouvert pour le stationnement et des navettes gratuites proposées. Les exposants de Foire Expo Ré et l’ensemble des commerçants de Saint-Martin-de-Ré vous attendent nombreux en ce week-end de Pentecôte. Michel Lardeux
Monter les marches… avec élégance
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L’escalier Castice Blue
’escalier est une pièce maîtresse de l’intérieur d’un bâtiment. Il lui donne son style et peut être un véritable objet de décoration à condition de s’adresser à un professionnel reconnu pour définir sa forme et choisir les bons matériaux pour le réaliser. Échelle 17 est, comme son nom ne
l’indique pas, le spécialiste de l’escalier depuis plus de trente ans et le savoir-faire de ses équipes, la qualité de ses productions en ont fait le leader européen de l’univers de l’escalier. 300 références, du traditionnel au contemporain, standard ou sur mesure, s’adaptent à toutes les configurations. Hélïcoïdaux, droits, tournants, suspendus, modulaires… leurs escaliers nous font monter et descendre les marches en toute sécurité, avec le maximum de confort et en dépensant le minimum d’énergie. La large palette de matériaux proposés est exceptionnelle : verre (verre trempé, verre stratifié, verre trempé et stratifié), cristal structural, métal (fer, fonte d’aluminium, acier inox), résine, ou bois (hêtre, chêne, merisier, bois exotiques). Pour
les garde-corps, Échelle 17 propose des solutions alliant sécurité et esthétique s’intégrant harmonieusement à votre intérieur. Parmi les nouveautés un étonnant garde-corps introduisant des tissus design dans les panneaux de verre trempé et stratifié. Romain Bertrand, gérant d’Échelle 17 couvre le secteur Charente-Maritime, Charente et Deux-Sèvres depuis quinze ans. Professionnel expérimenté, il vous apporte l’assurance d’un produit conforme à la réglementation en vigueur et des prix maîtrisés. Il est avec son équipe à votre écoute, vous conseille à propos de votre projet et le prend en charge depuis l’étude préliminaire jusqu’à la livraison et la pose, en passant bien sûr, par un devis gratuit. CB
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es Garages Neveur, unique Agent Renault sur l’île de Ré, sont implantés depuis 1976, d’abord à Saint-Martin puis à Ars en 2005, avec un établissement secondaire au Bois-Plage depuis 2009, ce qui fait que le pôle Renault est présent dans les deux cantons, sud et nord.
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La marque Renault a toujours été vecteur d’innovation et c’est sur
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ce créneau et celui du développement durable que se positionnera le Garage Neveur lors de la Foire Expo Ré en présentant ZOE et Renault Captur. ZOE est une voiture 5 places, 100 % électrique, de grande série, très bien équipée avec zéro bruit moteur, zéro émission de CO2 et totalement révolutionnaire dans sa conception. Une voiture propre dehors et propre dedans, qui se recharge comme un smartphone à partir d’une borne de charge publique. Eddie Neveur va installer, pour alimenter cette petite merveille, une wallbox facile d’accès à l’extérieur de son garage d’Ars, dès le mois de mai prochain. Cette wallbox permettra de faire le lien entre la borne de la concession de La Rochelle et Ars. ZOE possède un seul et unique chargeur
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« Caméléon » qui permet de la brancher sur tous les types de bornes : charge standard (6-9h), charge accélérée (80 % en 1h) ou charge rapide (80 % en 30 minutes). On pourra notamment recharger ZOE sur les bornes de charge rapide nouvelle génération. Renault Captur participe d’une autre aventure et incarne une nouvelle manière d’envisager l’automobile. Ce crossover compact réunit la personnalité et la robustesse d’un SUV, la fonctionnalité d’un monospace et le plaisir de conduire d’une berline. Renault Captur se faufile aussi bien dans la jungle urbaine qu’il assure vos escapades sportives. Le Garage Neveur assurera par ailleurs ses activités traditionnelles de carrosserie, peinture, vente de véhicules neufs et occasions. CB
La Renault ZOE
Garage Naveur Route de la Prée 17590 Ars-en-Ré Tél. 05 46 09 44 22 Agent Renault - Agent Dacia
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foire expo ré
Un pisciniste à votre service
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Comores 38
u-delà de l’aspect ludique et de la séduction que représente une piscine dans un jardin, il est primordial avant sa construction de bien réfléchir au projet ne serait-ce qu’en raison de son coût mais pas seulement. Consulter un professionnel, compétent et sérieux, est un impératif qui bénéficiera à la
longévité et à la qualité de votre installation. L’entreprise de Stéphane Debert, à Aytré est spécialisée dans la pose de piscines. Elle offre des garanties de sérieux et d’efficacité indéniables. Stéphane, technicien expérimenté et perfectionniste, prend en charge votre projet depuis la commande jusqu’à la mise en route et effectue le raccordement hydraulique. Il est votre seul interlocuteur avec son terrassier pendant toute la durée des travaux. Il travaille avec deux fabricants français, existant depuis de nombreuses années et reconnus pour la qualité et la fiabilité de leur production : Aboral et Mediester. Ceux-ci apportent à l’entreprise une complémentarité dans
le choix des formes qui permet de satisfaire pleinement les désirs de la clientèle. Stéphane propose ainsi une large gamme, allant de la très grande piscine de 10 mètres par 4 mètres à une petite unité de 4 mètres par 2,80 mètres, qui s’adapte à tous les terrains. Par ailleurs Mediester est le leader des piscines avec couverture immergée. Au niveau traitement tout est automatisé et la pose de ces piscines à coque en polyester est rapide : en moins d’une semaine votre piscine est prête à l’emploi. Quant au rapport qualité-prix, il est particulièrement intéressant. L’entreprise assure le service après vente et comme le dit Stéphane avec humour : « Le matériel est de bonne
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qualité, il est correctement installé, donc je suis rarement sollicité pour le service après vente ! » CB Stéphane Debert Les Jardins Québécois Piscines ZAC de Belle Air Sud 15 rue Le Verrier - 17440 Aytré Tél. 05 46 56 06 21 Portable : 06 31 96 42 01
Les baignades naturelles clair lagon
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ort d’une expérience de plus de trente ans en création de plan d’eau, Paul Héraudeau a déposé un brevet national et européen « Baignade Naturelle Clair Lagon » et créé un procédé permettant la mise au point de piscines, étangs de baignade ou plages artificielles de sable blanc pour particuliers ou collectivités.
Piscine privée avec plage
Le procédé utilisé est biologique et la filtration de l’eau s’effectue non
par des plantes aquatiques mais par des filtres à sable bactériologique, si bien que l’eau est toujours claire et de grande qualité sans avoir à ajouter de produits nuisibles à l’environnement. Par ailleurs, le volume d’eau du bassin est renouvelé par filtration toutes les huit heures et un robot fonctionne depuis cinq ans pour laver le bassin et le système de filtration et un nouveau modèle complètement automatisé sera au point pour la saison 2013. Le pourtour de ces bassins est en pente douce, très appréciable pour les enfants et leur profondeur peut atteindre 1,50 mètre à deux mètres, éventuellement plus au centre en fonction de la largeur du bassin. Toutes les formes de bassins peuvent être envisagées, elles dépendent de la configuration du terrain. Quant aux tailles, elles évoluent de 200 m2 à 1 000 m2 ou plus. La réalisation
de ces bassins tombe dans la même législation que celle des étangs. Une simple déclaration de travaux préalables suffit jusqu’à 1 000 m2 en eau (surface au miroir). Le prix au m2 en eau, mise en route comprise, de ce système de baignade, revient environ trois fois moins cher qu’une piscine classique collective sans compter l’économie de produits chimiques pour une saison d’été. C’est pourquoi ces baignades naturelles tant appréciées des particuliers pour leur aspect écologique le sont aussi des collectivités. Actuellement, 17 campings du territoire national sont équipés de ce procédé. Paul Héraudeau, présent lors de Foire Expo Ré, se tient à la disposition de
Étang de baignade public
tout ceux que ce procédé intéresse pour leur donner toutes les explications nécessaires. CB Paul Héraudeau Chemin des Sources 17700 Saint Germain de Marencennes Tél. 05 46 00 00 85 Portable : 06 09 35 29 57 www.paul-heraudeau.com
Le sel de Ré à l’honneur
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a Coopérative des Sauniers de l’île de Ré profitera de Foire Expo Ré pour présenter ses désormais célèbres galets de sel, ce sel sans lequel nous ne pourrions vivre, mais qui en excès est dangereux pour la santé. C’est justement en pensant à notre santé que la Coopérative a conçu ces galets de sel aggloméré (100 % sel marin gris, sans colorant ni additif) qui ne pèsent que 7 g, c’est-à-dire le dosage idéal pour un litre d’eau de cuisson. Les professionnels se sont intéressés aux galets dès leur création. Ils ont d’abord été présentés au Grand Concours des Innovations Intermarché 2012-2013 puis proposés au Salon International de l’Agroalimentaire (SIAL) en octobre 2012.
Sur les 138 produits en compétition au Grand Concours des Innovations Intermarché, le jury en a sélectionné 12 dont les galets arrivés en 7e position. Ce référencement a ouvert la voie à une vente dans tous les Intermarché de France depuis le début 2013 et jusqu’à fin avril. Cette première sélection était suivie d’un vote des consommateurs dont les résultats en février 2013 ont donné les galets de sel deuxième du Grand Prix des Innovations PME Intermarché, mais premier des produits alimentaires. Cette opération a permis d’accroître la notoriété au plan national des galets et d’enregistrer d’excellentes ventes. Et puis cela donne une image différente de l’île, qui n’est plus seulement un lieu touristique, même si
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et différentes recettes de sel aux aromates élaborées par Daniel Massé, Chef du restaurant Le Chat Botté à Saint Clément-des-Baleines. CB
le tourisme est très important pour l’économie et démontre que ses sauniers, dynamiques et créatifs, jouent un rôle important dans le développement de la filière agroalimentaire. La Coopérative proposera également aux visiteurs la gamme complète de ses sels, depuis le traditionnel gros sel gris, idéal pour les cuissons des viandes et poissons en croûte de sel, la Fleur de Sel incontournable sur les bonnes tables mais aussi du sel fin
Coopérative des Sauniers de l’Île de Ré Route de la Prée 17590 Ars en Ré Tél. 05 46 29 40 27 www.sauniers-iledere./com
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Des vétérinaires rétais à la pointe du progrès
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nstallé depuis plus de 25 ans sur l’île en France, sur une trentaine de chiens de Ré, le vétérinaire Thierry Poitte et de chats, lors de 200 séances. À rais’est toujours intéressé à la prise en son de deux fois par semaine, puis charge de la douleur chez les animaux. une fois par semaine, puis grâce à son Titulaire d’un DMV DIU Douleur et effet cumulatif, une fois par mois. Les d’un CES traumatologie trois effets majeurs du laser : et chirurgie ostéo-artiantalgique, anti-inflammaculaire il a mis en place toire et cicatrisant, avérés, depuis plusieurs années s’expliquent par le fait qu’il une consultation douleur agit avec plusieurs longueurs à la clinique vétérinaire d’ondes proches de l’infrade La Flotte (voir encadré rouge, en fréquence contici-dessous). Il peut ainsi nue ou pulsée. Il pénètre en constater au quotidien zones profondes, plus loin Thierry Poitte qu’un laser classique, et à que si arthrose, complexe gingivo stomatite félin, otites, pododifférents niveaux d’absorption, sans dermatites et autres pathologies douaccumulation de chaleur en surface. loureuses chroniques sont rencontrées Quelques contre-indications, dont fréquemment chez nos animaux, elles notamment l’application au niveau sont souvent rebelles aux traitements des yeux, nécessitent une attention allopathiques conventionnels. particulière pour son utilisation. Des grilles d’évaluation de la douleur Un laser révolutionnaire chez le chien et le chat, permettent américain, en avant-première de suivre des scores de douleur et de à La Flotte confirmer d’excellents résultats dans 90 % des cas au bout de 4 semaines Voulant proposer une nouvelle prise en charge efficace de la douleur, le de traitement. Thierry Poitte a ainsi Docteur Poitte s’est intéressé à la théfait part des résultats de son étude rapie K-Laser, qui semble très efficace. lors du congrès annuel des vétérià partir d’octobre 2012 et pendant 4 naires à Paris et entreprend depuis un mois, il a testé ce laser froid de physiocycle de conférences dans les Écoles thérapie de nouvelle génération venu Vétérinaires et différentes villes de des USA, encore inconnu et inutilisé France et de Suisse.
Le Docteur Poitte entreprend un « tour de France » dans les écoles vétérinaires Organisé par le Laboratoire Mikan qui commercialise ce nouveau laser doté d’un puissant logiciel de procédures cliniques, ce Tour de France initié par Thierry Poitte l’a déjà conduit à Nantes, Paris, Lyon, Rennes, et tout récemment Lille. Évidemment, les chats et chiens rétais bénéficient dès à présent de ce traitement de pointe pour la prise en charge de leurs pathologies douloureuses, en avant-première en France. Le laser constitue une thérapeutique alternative ou complémentaire très séduisante dans la prise en charge des douleurs, des syndromes inflammatoires et des retards de cicatrisation. Convaincu de son utilité dans l’amélioration du suivi médical et de l’observance des traitements chroniques en médecine vétérinaire, Thierry Poitte sait aussi que cette technique de physiothérapie participe à revaloriser et diversifier l’offre de soins. Car partout en France, face aux évolutions démographiques tant des populations animales que des vétérinaires, mais aussi des pratiques de consultation des propriétaires d’animaux, les cliniques vétérinaires
Évolution du modèle économique vétérinaire Les cliniques vétérinaires doivent s’adapter à un contexte démographique et économique plus tendu. Voici quelques chiffres issus de PanelVet (février 2013) : • Avec 16 102 vétérinaires en France, leur nombre a progressé de 20 % ces 10 dernières années et progressera de 24 % les 10 prochaines années selon les estimations. • Les écoles vétérinaires « produisent » chaque année 420 nouveaux vétérinaires, sans compter les diplômés d’écoles étrangères (souvent sans concours d’entrée). • Si la population des chats a progressé de +1 million en 6 ans, celle des chiens a régressé de - 700 000 en 4 ans. Or les chats ne sont « médicalisés » qu’à 50 %, alors que les chiens le sont à 75 %. • Entre 2008 et 2011 les consultations vétérinaires ont ainsi régressé de -3 %, les vaccinations de -11 % et les opérations chirurgicales de -3 %. • Globalement le chiffre d’affaires des cliniques vétérinaires, composé à 60 % d’actes médicaux, 25 % de ventes de médicaments et 15 % d’aliments, reste stable.
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Certains pays européens privilégient la délivrance des médicaments vétérinaires par les pharmacies, et certains professionnels de santé en France font pression pour que cette délivrance devienne du seul ressort des pharmacies même si les compétences requises restent du domaine de l’art vétérinaire.. La vente des aliments pour animaux en clinique vétérinaire subit la concurrence directe des ventes sur Internet, qui représenteraient 15 % du marché en France. L’ensemble de ces données mitigées doivent – selon Thierry Poitte – pousser les vétérinaires à se recentrer sur les actes médicaux. Il faut toutefois noter que l’espérance de vie des chats a presque doublé en 30 ans, puisqu’elle est passée de 6 ans ½ en moyenne dans les années 1980 à 11 ans ½ en 2012. Celle des chiens a aussi significativement progressé de 9 ans ½ à 12 ans, en moyenne. Révélant là les progrès de la médecine vétérinaire. Cet allongement de la durée de vie de nos animaux traduit et conduit tout à la fois à une prise en charge vétérinaire plus longue et plus dense.
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Séance de laser pour des lombalgies d’un chat de 11 ans
doivent s’adapter et innover pour maintenir leur activité (lire cidessous). Nathalie Vauchez
consultation douleur Cette Consultation Douleur s’adresse à vous si : • Votre chien présente des troubles locomoteurs chroniques (boiterie, intolérance à l’effort, difficultés à se lever ou à sauter) en relation avec de l’arthrose ou suite à un accident. • Votre chat montre des troubles du comportement (anxiété, agressivité), semble paresseux, ne fait plus sa toilette, fuit votre compagnie ou réagit avec douleur si vous cherchez à le caresser. • Votre animal a subi une ou plusieurs interventions chirurgicales et montre un trop grand délai de récupération. • Votre chien ou votre chat suit une chimiothérapie. • Votre animal est âgé et présente plusieurs pathologies : Problèmes de dents, affections cutanées, troubles locomoteurs, infections urinaires... • Votre animal est en fin de vie et votre préoccupation majeure est l’absence de souffrance. Les objectifs de cette Consultation Douleur sont : • De réaliser un examen clinique complet, assorti d’analyses complémentaires si nécessaire, afin de rechercher avec précautions toute affection potentiellement douloureuse. • De vous apprendre à reconnaître et évaluer les signes de douleur, basés sur l’observation de troubles fonctionnels et de modifications comportementales spécifiques du chien ou du chat. • De choisir ensemble les moyens médicamenteux et les thérapeutiques complémentaires ou alternatives (Physiothérapie, Diététique...) pour soulager durablement votre animal.
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« La Manufacture » tourne à plein régime Classée en 2012 dans le Top 5 des meilleurs glaciers de France par Gault Millau, en 2013, La Martinière pousse les murs en allant s’implanter dans la zone d’activités des Clémorinands à Sainte-Marie-de-Ré où elle concentre désormais toute sa fabrication dans de nouveaux locaux : « La Manufacture ».
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Le labo glace avec Xavier Cathala, Sébastien Lagarde et Anthony Dumas
our Xavier Cathala, « en choisissant le nom de “Manufacture” nous souhaitions affirmer par là le fait que nous conservions une dimension artisanale. Quant au pourquoi de ces nouveaux locaux, il y a plusieurs raisons. La plus évidente, c’est qu’en ayant développé la pâtisserie glacée et la biscuiterie en ouvrant voilà cinq ans “L’Atelier” de la rue de Sully à SaintMartin et en ayant acquis par la suite ”L’Atelier La Flotte”, cela devenait très difficile de travailler tous nos produits
dans, disons, l’arrière-boutique de la maison mère “La Martinière”. Il nous fallait non seulement plus d’espace, mais un espace répondant aux nouvelles tendances organisationnelles des lieux de travail, et cela dans un but bien précis, celui d’aller toujours plus loin dans la recherche de la qualité. En concentrant désormais toute la fabrication en un seul lieu, fini l’éclatement entre les différents établissements, et par là même nous résolvions les petits problèmes de cohabitations que pouvaient poser deux métiers bien différents : la vente et la fabrication ».
académique traditionnelle. Trois chefs qui sont de vrais passionnés, soucieux de la qualité et sans cesse à la recherche d’éventuelles nouveautés.
3 labos, 3 chefs
Le labo pâtisserie classique/biscuiterie avec Alexis Delvaux et Solène
En effet, ces nouveaux locaux ne ressemblent en rien à une usine ! Il y a de la couleur, de la transparence, avec au rez-de-chaussée trois laboratoires high-tech aux normes européennes : le labo glaces placé sous la responsabilité de Sébastien Lagarde, le labo de pâtisseries glacées de Jérôme Jauffrais et celui de la pâtisserie classique et de la biscuiterie qu’anime Alexis Delvaux. Trois chefs qui ont tous des approches différentes du métier, en ce sens qu’ils ne sont pas issus de la filière
devienne la vitrine de La Martinière. Avec “L’Atelier La Flotte” nous nous sommes positionnés salon de thé/ salon de glace. Ma femme, Cécile, et moi, souhaitions que chaque commune ait son identité. Par exemple, dans l’établissement flottais que nous venons de complètement réaménager, nous servons la glace en coupe, fabriquée devant le client. » Une histoire d’Hommes
« L’aspect scientifique de la fabrication nous est apporté par les meilleurs Ouvriers de France avec lesquels nous travaillons en étroite relation. Actuellement, par exemple, Anthony Dumas suit une formation chez le Champion du Monde de pâtisserie, Alain Chartier, à Vannes. Mais dotés de ces nouvelles installations, nous pouvons envisager de voir les meilleurs Ouvriers de France, Alain Chartier ou bien encore David Capy de Bordeaux, venir animer des stages chez nous, dans l’île » précise Xavier.
« Aujourd’hui, la “Manufacture” c’est la cerise sur le gâteau, et si La Martinière a pu se doter d’un tel outil, c’est que derrière, il y a 40 années de travail, celui de mes parents, Roger et Colette, et le notre, le mien et celui de Cécile. Un travail auquel je me dois d’associer celui de toute mon équipe de permanents qui m’a aidé sans compter, comme d’ailleurs après Xynthia. Pour moi, La Martinière, c’est une histoire d’Hommes ».
Du cornet à la verrine cheese-cake Depuis douze ans qu’il a repris l’affaire familiale, Xavier a fait évoluer le métier. « Pendant 5/6 ans, même si nous n’avons fait que du cornet, nous avons sans cesse cherché à mettre l’image de La Martinière au goût du jour au travers d’une charte graphique, du packaging, du design, etc. Puis nous nous sommes dit que nous n’allions pas vendre des cornets toute notre vie ! Pourquoi alors ne pas faire avec la glace ce que l’on sait faire en pâtisserie ? De là est né “L’Atelier”, dans le but d’y faire de la pâtisserie glacée sans concession pour qu’il
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La pâtisserie glacée « D’île en île »
À la « Manufacture », les nouveautés 2013 y sont testées depuis fin février et peuvent être dégustées depuis le 30 mars à Saint-Martin comme à La Flotte. Ainsi, la glace en cornet riz au lait et son coulis de caramel fleur de sel, les pâtisseries glacées « D’île en île » et la verrine « cheese-cake », et les pâtisseries classiques avec une nouvelle gamme de biscuiterie et de nouveaux parfums de macarons. Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot
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Détermination et combativité, au service d’un projet commercial sur le nord de l’île
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ean-Jacques et Olivier Montagne sont des hommes heureux puisque le vendredi 29 mars dernier ils ouvraient à l’entrée d’Arsen-Ré la station-service U Express, à quelques centaines de mètres du magasin alimentaire. L’ancienne station Avia, vendue aux Montagne par ses propriétaires, a été rasée et l’ensemble a été réaménagé (le garage Beauregard continue son activité). Le projet a été rondement mené, puisqu’il a été bouclé en à peine 3 mois, travaux compris. Ce qui tranche avec d’autres projets de l’enseigne, qui n’avancent que très lentement, voire sont dans une impasse.
La station de lavage, la boutique et les 4 pompes de carburants
Depuis l’ouverture, la station de carburants discount – avec ses 4 pompes, dont 2 sont en fonctionnement 24h/24 – ne désemplit pas. Il est vrai qu’elle correspond à un vrai besoin du canton nord de l’île de Ré. Si la station Avia avait le mérite d’exister et d’être la seule sur le nord (à partir de Loix), elle ne proposait pas pour autant de prix compétitifs, ce qui fait qu’un grand nombre de « nordistes » se rendaient sur le canton sud pour faire leur plein. Et en profitaient pour y faire leurs courses. Au grand dam des commerces des Portes-en-Ré, de Saint-Clément-des-Baleines et d’Ars-en-Ré. Contenir l’évasion commerciale vers le sud de l’île de Ré L’objectif de U Express est ainsi de limiter l’ « évasion commerciale » vers le sud, au profit de tous les
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commerçants du canton nord. Afin de rentabiliser et donc de pérenniser l’activité – les marges sur la vente de carburants à prix discount sont quasi nulles – la station U Express propose également une station de lavage (haute pression et rouleau classique), la boutique U avec toute une gamme d’accessoires de voitures et de vélos, ainsi que du « petit » alimentaire classique. À partir du mois de mai, cette offre sera complétée par un service de location U de véhicules, à petits prix. U Express sélectionné pour le projet du Moulin Rouge Un autre grand motif de satisfaction pour Jean-Jacques Montagne est d’avoir été sélectionné in fine par le conseil municipal pour le futur supermarché du Moulin Rouge à Saint-Clément-des-Baleines. Cela fait plus de 10 ans que le dirigeant affiche sa volonté forte de créer ce magasin. Parmi les nombreux candidats ayant postulé à l’appel d’offres de la Commune, U Express d’Ars et Carrefour Contact des Portes ont été les deux finalistes. Le permis du futur magasin, faisant partie d’un permis groupé pour le Moulin Rouge, est prêt à être déposé. De taille raisonnable (600 m2), conçu par l’Architecte Pajot dans le respect de l’urbanisme local, ce supermarché sera ouvert à l’année et emploiera du personnel rétais (jusqu’à 10/12 personnes en été). Il disposera d’un grand nombre de places de parking et désengorgera ainsi le magasin d’Ars, dont les capacités de stationnement sont saturées. Toutefois les deux magasins seront complémentaires, les rayons boucherie-charcuterie, poissonnerie et fromager d’Ars-en-Ré continueront de garantir l’attractivité du magasin (qui emploie en moyenne 25 personnes, avec des pics estivaux de 50 salariés), celui de Saint-Clément étant nettement plus saisonnier.
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De même, les journées et horaires d’ouverture se compléteront. Ce nouveau magasin sera intégré dans la structure administrative, comptable et logistique d’Ars-en-Ré, les frais de transport et d’approvisionnement étant ainsi mutualisés. La connaissance des Montagne du contexte saisonnier spécifique à l’île de Ré, et plus encore à son canton nord, garantit aussi leur capacité à s’adapter à une élasticité de 1 à 10 entre la saison creuse et la haute saison. Reste à savoir quand le projet global du Moulin Rouge pourra aboutir, entre menaces d’inconstructibilité liées au PPRL (Plan de prévention des risques littoraux) et recours juridiques d’associations environnementales. Avec tout l’optimisme du monde, il pourrait voir le jour au plus tôt dans les deux ans.
Olivier Montagne, entouré de l’équipe de la station
Un déménagement en zone artisanale rétoqué au nom de l’« intérêt général » A contrario de ces deux motifs de satisfaction, auxquels s’ajoute un très bon niveau d’activité en 2012, le projet de déménagement de U Express en zone artisanale à Ars (en face des Pépinières Guilbon), afin de s’agrandir et de proposer une offre commerciale en non alimentaire,
Olivier Montagne, à l’entrée de la boutique
a été retiré du SCOT afin que celui-ci ne soit pas retoqué, annihilant tout espoir de développement sur Arsen-Ré, au grand dam de Jean-Jacques Montagne. Enfin presque, puisque le magasin va s’agrandir en hauteur, les 100 m2 ainsi gagnés au rez-de-chaussée sur les bureaux et le réaménagement complet devant apporter une petite bouffée d’oxygène à l’activité, d’ici un an. L’autre cheval de bataille des Montagne est enfin d’obtenir que soit aménagé un rond-point devant leur magasin, afin de sécuriser l’accès et de fluidifier les entrées et sorties de véhicules, qui se font actuellement directement sur la départementale. Le manque de fonds – et de volonté ? – fait que ce projet n’est toujours pas d’actualité, même si les services de l’État et la Mairie peuvent compter sur la pugnacité de JeanJacques Montagne pour régulièrement remettre à l’ordre du jour cette demande. Car il lui en faut de l’énergie et de la combativité – comme à beaucoup de chefs d’entreprise rétais – pour espérer mener à bien ses projets de développement sur le territoire « fini » qu’est l’île de Ré. Nathalie Vauchez
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Thé sur le quai
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Un nouveau design pour la boutique
our Pâques 2012, Magaly ouvrait quai Nicolas Baudin, sur l’îlot du port de Saint-Martinde-Ré, « KC Chocolatier » où elle proposait à la vente des chocolats haut de gamme 100% pur beurre de cacao de fabrication belge.
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Ayant mis un terme à son partenariat avec la société belge Kim’s Chocolat, Magaly, pour Pâques 2013, propose, toujours à la même adresse, un nouveau concept sous forme d’un salon de thé : « Kabosse et Cacao – Douceurs de Louise ». Non seulement l’aménagement intérieur de la boutique a été entièrement repensé, mais dorénavant, Magaly dispose d’une terrasse avec vue imprenable sur le bassin à flot. Nouveau partenariat, nouveaux produits Soucieuse d’offrir des produits de grande qualité à sa clientèle, c’est désormais avec Philippe Andrieu,
l’ancien pâtissier de chez Ladurée à Paris, que Magaly travaille. À Kabosse et Cacao, on trouvera donc la spécialité de Philippe Andrieu, aujourd’hui Bordelais, « Douceurs de Louise » (un macaron tout fruits rouges) ainsi que d’autres pâtisseries de la même provenance tels cannelés, cakes, sablés, etc. Glaces et chocolats auront également la même origine. À table, en terrasse, les clients pourront déguster des thés Dammann frères, des cafés Nespresso, des chocolats chauds Valrhôna, coupes de
Une terrasse extérieure exposée plein sud
glaces, smoothies et confitures de chez Lydie. « Kabosse et Cacao – Douceurs de Louise » sera ouvert à l’année. Ouverture de 10 heures à 19 heures, et jusqu’à 22 heures l’été. Fermeture le mercredi. Jean-Pierre Pichot
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Bastion or not Bastion ? Après la fermeture de La Playa à Sainte-Marie et depuis le décès d’Alexandre Brunner entraînant ipso facto la fermeture du Bastion et du Boucquingam, le monde de la nuit ne compte plus qu’une seule discothèque située à La Couarde : La Pergola. C’est nettement insuffisant en saison.
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e qui d’ailleurs a causé de nombreux soucis à cet établissement qui a vu déferler sur ses infrastructures insuffisantes pour y faire face, tous les jeunes et moins jeunes noctambules de l’île en saison. Avec tous les inconvénients que cela génère dans un lieu dont la population apprécie de dormir tôt et dans le calme. Sans oublier l’aspect sécuritaire pour lequel Denis Chatain, gérant de La Pergola, peut être déclaré responsable. Une bagarre, un accident, il n’en faut parfois pas plus pour fermer un établissement. Ce que personne ne souhaite, ni Denis Chatain, ni la municipalité, ni les parents des jeunes gens fréquentant cet endroit. En effet, La Pergola offre un lieu de vie nocturne relativement rassurant pour les familles car il évite aux jeunes de
parcourir de nombreux kilomètres en voiture ou de sortir de l’île pour aller s’amuser. De plus la discothèque est desservie par les navettes du Magic Bus dont les chauffeurs sont parfois mis à rude épreuve. Mieux recevoir la clientèle en toute sécurité Il est probable que les choses changent cette année, car le Bastion ne restera pas indéfiniment fermé. On peut même s’attendre à ce qu’il ouvre avant l’été, mais ce ne sont que des conjectures et l’île n’a pas encore récupéré ses deux lieux emblématiques de distraction nocturnes qui ne datent pas d’hier puisque la Pergola, simple piste de danse à l’origine ouvrait en 1936 alors que Jo Hugerot obtenait la concession du Bastion en 1963.
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La Pergola
La Pergola a beaucoup évolué depuis l’époque comme la législation d’ailleurs, elle a cependant besoin de pouvoir accueillir plus de clientèle dans les meilleures conditions sécuritaires. Actuellement l’autorisation, établie sur le critère de quatre personnes pour 3 m2 de bâti, ne permet de recevoir que 280 personnes. Denis Chatain a fait une demande depuis environ trois ans pour augmenter son quota et souhaiterait que l’on tienne compte de la surface de sa terrasse dans le calcul car bon nombre de ses clients s’y installent en été quand ils ne dansent pas. Denis voit grand : il aimerait obtenir une autorisation pour 800 personnes. La préfecture lui a répondu que cette autorisation était du ressort de la municipalité de la Couarde. De son côté Patrick Rayton, interrogé par
nos soins, confirme que la mairie ne donnera pas son accord à la légère et s’entoure de toutes les précautions et vérifications nécessaires tant au plan purement sécuritaire qu’à celui de la tranquillité des citoyens couardais. Une commission devait recevoir Denis Chatain le 8 avril et entendre ses arguments avant de statuer sur une éventuelle modification de l’autorisation actuelle. Depuis Pâques, l’établissement est ouvert tous les week-ends de printemps et le sera quotidiennement en juillet et août. En bordure de mer, La Pergola garde tout son charme d’antan avec de plus un bon restaurant. Fabien, le chef, est de retour cette année encore ainsi que le reste de l’équipe et tous sont prêts à concocter des soirées inoubliables pour leurs clients ! Catherine Bréjat
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zap ’arts T o u r n a g e s
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Cinéma, quelles retombées pour l’île ? Des plages superbes, des paysages variés évoquant du sud au nord l’Italie ou la Bretagne, un ensoleillement annuel conséquent et une lumière très particulière ont favorisé les tournages de films dans l’île de Ré.
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ela a commencé, il y aura bientôt 53 ans par Le jour le plus long, qui fit découvrir l’île à toute une génération. Plus tard, en 1970, ce seront Les choses de la vie, puis en 1992, Tout ça… pour ça dans lequel figurait déjà Fabrice Luchini.
Depuis les années 2000, le rythme des tournages de films, téléfilms et séries s’est accéléré. L’île n’est plus seulement utilisée pour ses décors naturels, l’action s’y déroule véritablement et elle devient même dans Alceste à bicyclette, le troisième personnage. Il y a plusieurs raisons à cet état de choses. Tout d’abord, Ré implose sous le nombre des vacanciers et résidents secondaires en juillet et août, mais elle est praticable le reste de l’année. Si bien qu’il est aisé, de loger les équipes et de bloquer l’accès à certains sites pendant les tournages.
Le fait qu’il existe en Poitou-Charentes une filière cinéma dynamique (cf. encadré) bénéficiant du soutien sans faille du Conseil régional et de la Région attire des sociétés de productions. Enfin, la présence à La Rochelle des Studios de l’Océan est un plus car tout ne se passe pas en extérieur ! Des retombées intéressantes pour l’île Il est difficile d’appréhender les retombées économiques. Poitou Charentes Cinéma estime que l’on peut appliquer un coefficient de 4 à 6 aux subventions accordées pour évaluer les retours. Cette activité pérennise des emplois de comédiens, techniciens, réalisateurs et intermittents du spectacle. Certains vivent maintenant à l’année sur l’île parmi lesquels : Julie Lipinski, réalisatrice, Anne Sophie Duplessis, régisseur adjoint, toutes deux installées à Loix, Anaïs Coué, directrice de casting et assistante mise en scène, Yves Morin, réalisateur, ces deux derniers résidant au Bois-Plage. Une centaine de figurants ont ainsi participé à la réalisation d’Alceste à bicyclette dont David Canard, journaliste et Monique Schlumberger, peintre, qui ont apporté
leur contribution à la réception finale du film. Les retombées indirectes touchent les restaurants, l’hôtellerie, les commerces ainsi que les locations de résidences secondaires servant de décors. La Maline aussi profite du phénomène. Les entrées pour Alceste à bicyclette ont été de 2033, ce qui est une excellente performance pour un film sorti en janvier. À titre de comparaison, La Maline n’a enregistré que 1610 entrées pour The Artist. L’image de l’île dans les films tournés sur son territoire représente un vecteur de promotion touristique intéressant. Il n’est pas rare que des spectateurs, séduits par la beauté de ses paysages et sa douceur de vivre, profitent de leurs vacances pour nous rendre visite. Par contre les Rétais ne sont pas toujours satisfaits de l’image que l’on donne d’eux. C’est le cas d’Alceste à bicyclette, le plus récent des longs métrages. Si des spectateurs estiment que le film gomme la réputation bourgeoise de l’île, certains n’apprécient pas la façon dont les personnages secondaires sont caricaturés. Il faut reconnaître qu’à côté de la propriétaire de l’hôtel d’Ars un peu stupide,
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Tournage dans l’île de Ré pour Échappées Belles
du Conseil général de Charente-Maritime qui arrive en deuxième position derrière la Charente. La totalité des projets soutenus s’élève à 113 en 2012 contre 104 en 2011, soit une augmentation de 9 %. La répartition des crédits montre une prépondérance des projets audiovisuels (71 % des aides) au détriment des projets cinématographiques, ce qui s’explique par l’attrait pour les séries télévisées. L’ensemble des retombées économiques pour les productions accueillies en Charente-Maritime a été de 5,2 M € pour 963 500 € investis par la Région, le Département et le CNC. Catherine Bréjat
Catherine Bréjat
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Programmation à la Maline Vendredi 19 avril – 20h Ciné Passion 17 présente « Quand les Beatles vont au cinéma (et inversement) »
Ciné pop performance par François Ribac et Eva Schwabe
British cake & drinks offerts à l’entracte > Film : A Hard Day’s Night Film britannique de Richard Lester, sorti en 1964. Il s’agit d’une comédie-reportage mettant en scène les Beatles. Musique : The Beatles. Durée : 1h28 Trois jours dans la vie des Beatles en tournée en Grande-Bretagne. En 1964, les Beatles prennent le train pour donner un concert. Le grand-père de Paul, qui partout sème le désordre et la zizanie, déstabilise Ringo. Celui-ci quitte le groupe et erre dans Londres. Débute alors une course folle pour le retrouver avant que le concert ne commence.
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Catherine Bréjat
L’équipe de l’émission Échappées Belles diffusée sur France 5, a tourné du 27 mars au 2 avril un magazine totalement consacré à la Charente-Maritime, ses paysages et ses activités. Jérôme Pitorin, animateur de l’émission, a sillonné notre département de La Rochelle à Saint Dizant du Gua en passant par Châtelaillon, Rochefort et les carrières de Crazannes. Samedi 30 mars, il était avec son équipe dans l’île de Ré, à Ars le matin du côté du manège à Donin et l’après-midi à Loix. Le temps n’était pas de la partie et l’émission qui sera projetée le 11 mai prochain risque de donner un aperçu maussade de l’île.
Poitou-Charentes : terre de cinéma Avec Poitou-Charentes Cinéma, implanté à Angoulême, la Région souhaite favoriser et renouveler la création cinématographique et audiovisuelle française. Cette régie composée d’un pôle production (fonds d’aide et bureau d’accueil), d’un pôle éducation à l’image et d’un pôle diffusion, accompagne la production sous toutes ses formes : cinéma, fiction, documentaire, animation, multimédia à tous les stades de la production, de l’écriture à la réalisation. Le fonds d’aide Poitou-Charentes se maintient au 3e rang des régions françaises et s’est élevé au total, en 2012, à 4 684 000 € dont 2 230 000 €, soit 48 % des aides allouées, émanant de la Région et 338 333 € provenant
sa nièce actrice de films X et l’agent immobilier niais, les personnages parisiens s’en sortent bien. Au sein d’une filière cinéma en plein développement malgré la crise, l’île de Ré tire plutôt bien son épingle du jeu.
> Ciné pop conférence : En résumé, cette ciné pop conférence agrémentée de nombreux extraits de sons et d’images se propose de présenter tant les différents apports des Beatles au cinéma que la façon dont ce dernier a influencé l’univers et l’œuvre du groupe, de leurs débuts à la fin de la formation à l’orée des années 70. Elle est présentée par François Ribac et Eva Schwabe que La Maline a déjà reçu en 2005 pour la création Petit traité pop du jardin botanique. Adhérent : 15 € / Adh. réduit : 10 € Plein tarif : 20 € / Tarif réduit : 15 €
Vendredi 26 avril – 21h BP Zoom « Mélange 2 temps » Théâtre burlesque, humour
« Il y a du Buster Keaton mâtiné d’un Tati-Groucho-Marxisé dans
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ce duo épique. Un pur moment de théâtre clownesque »
Arts de la piste
Philippe Martz (Mister P.) et Bernie Collins (Mister B.) forment un très bon duo de comiques fonctionnant sur la complémentarité : d’un côté, le grand naïf, la tête dans les étoiles, de l’autre, le petit pince-sansrire, malin comme tout. Dans ce nouveau spectacle qui scelle vingt ans de création, le burlesque rencontre le poétique, comme toujours. Il ne s’y passe pas grand-chose et, en même temps, il s’y passe tant de petites choses : des rêves qui filent comme des bulles de savon… En plus, c’est vraiment drôle ! Un drôle de délire à voir en famille, à partir de 7 ans. Adhérent : 15 € / Adh. réduit : 10 € Plein tarif : 20 € / Tarif réduit : 15 €
Plus d’infos : www.lamaline.net ou tél. : 05 46 29 93 53
Vendredi 3 mai – 21h Mais n’te promène donc pas toute nue ! de Feydeau par le Théâtre de l’Instant Volé
L’excellence de Feydeau éclate avec ses pièces courtes. Celle-ci est un petit bijou. Ici, le couple, pour coléreux qu’il soit, est heureux. C’est rare chez Feydeau… Certes, Julien et Clarisse Ventroux se disputent sans cesse mais on sent vite que tout s’arrange. Lui, député, tient compte des préjugés. Sa femme, jeune et jolie, a mis une croix sur les bienséances. A-t-elle chaud ? Elle se déshabille. Elle est chez elle, non ? Les comédiens ont vraiment le sens du burlesque aux effets réglés au millimètre près. Ils atteignent la perfection et sont irrésistibles. Adhérent : 15 € / Adh. réduit : 10 € Plein tarif : 20 € / Tarif réduit : 15 €
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Musique classique, engouement et effervescence
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a tradition musicale sur l’île remonte à 1850, lorsque chaque commune avait sa propre Philharmonie, qui jouait en plein air dans les kiosques à musique. Aujourd’hui avec l’accès facile à Internet, la musique classique s’est popularisée, les radios nationales thématiques la démocratisent. Les chefs d’orchestre et les musiciens ne sont plus des êtres distants, les spectacles pas seulement réservés à une élite d’initiés. La jeune génération de musiciens l’a bien compris, le public doit rajeunir, sous peine de jouer dans quelques années devant des salles vides. Musique en Ré a rapproché public et professionnels au travers des spectacles donnés gratuitement en juillet. Les novices qui y sont allés, ont d’ailleurs confié avoir été agréablement conquis. Toute l’année, beaucoup d’associations rétaises organisent des concerts, à l’issue desquels les musiciens se mêlent volontiers au public. D’un bout à l’autre de l’île de Ré, la musique classique est présente, touchant un public élargi. Des artistes de qualité exceptionnelle, s’y produisent. Ils viennent par souvent par amitié pour les organisateurs et par cooptation. Avant, il fallait monter à Paris pour assister à de grands concerts, ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le Printemps Musical en Ré, du mardi 30 avril au jeudi 2 mai Sa 3ème édition ouvre la saison. Il est organisé via Ar4s (Association Rhétaise des 4 saisons) que Bernard Dorin, préside : « Ce Festival de musique classique et contemporaine est un hommage à mon père natif du Bois-Plage, hautboïste professionnel. En vacances sur l’île, il jouait avec ses copains des Philharmonies lors du festival d’août. Il donnait aussi des cours aux jeunes ». Le festival a une vocation éducative. Ainsi l’école de musique de l’île de Ré, le Conservatoire de La Rochelle et la Philharmonie de l’île sont invitées
gratuitement à deux master-class, flûte et guitare. Le collège Les Salières se joindra à eux pour la répétition générale du concert de clôture. Deux quatuors se produiront dans la salle Vauban de Saint-Martin-de-Ré. Bernard Dorin « n’est pas pour autant pour la gratuité. Le ratio qualité/prix de nos concerts est exceptionnel » affirme t-il.
Bernard Dorin, passionné de musique
3 jours en mai : du jeudi 9 au samedi 11 mai Le dernier né, est sous pavillon Musique en Ré, déjà organisé par Kiamar Kian. Priorité est donnée à la musique de chambre. Sarah Nemtanu, jeune violoniste prometteuse, en est à l’initiative. Autour d’elle six grands musiciens, pianistes et violoncellistes, pour deux concerts, à Loix et à La Flotte. Et toujours fidèle à la volonté de gratuité, un concert offert par la mairie de Saint Martin Folklore de l’Est et un concert-apéritif au Serghi, consacré aux jeunes talents.
© Yann Werdefroy
Ces deux dernières années, deux festivals de musique classique ont vu le jour, Ré Majeure et Le Printemps Musical en Ré, s’ajoutant à Musique en Ré, qui existe depuis 25 ans, et aussi Les Nuits Romanes en août, parrainées par la Région. A voir la foule qui s’y presse, le succès est flagrant.
Marc Minkowski, chef d’orchestre mondialement reconnu
Ré Majeure : du samedi 18 au lundi 20 mai Marc Minkowski, directeur artistique et créateur du Festival, a été le premier à proposer de l’opéra et d’investir la salle des sports, dite de la Prée, d’Ars-en-Ré. Cette année, l’aventure se perpétue à la Pentecôte. Deux grands rendez-vous : la Grande messe en ut de Mozart et le Vaisseau Fantôme de Wagner, avec toujours en appui les Musiciens du Louvre Grenoble. Les concerts sont payants. Toutefois la master-class animée par Rachel Lecocq, chanteuse lyrique Loidaise et Marc Minkowski, avec les élèves du Conservatoire de Paris, est gratuite. « De tout, pour tous, sans cérémonie mais sans compromis : c’est la règle que nous nous étions fixée, il y a trois ans. Rien que du plaisir » souligne ce dernier.
Quant à Musique en Ré, rendez-vous est donné du samedi 21 au mercredi 31 juillet, dix soirs de concerts, dont cinq gratuits. La programmation est en cours. Cette année, une grande soirée Offenbach à Saint-Martin et une soirée tango aux Bois-Plage, sont d’ores et déjà engagées. Maryline Bompard Programmes et réservations : • Le Printemps Musical en Ré : www.ars4s.fr • Ré Majeure : www.iledere.com La Coursive : 05 46 51 54 02 La Maline : 05 46 29 93 53 • 3 jours en mai et Musique en Ré : www.musique-en-re.com
Monter de tels festivals a un coût, entre les cachets, les frais de transport et de séjour. Les trois organisateurs reconnaissent que sans subventions des collectivités et sans partenaires privés, il ne serait guère possible de mettre sur pied de telles programmations. Pour 2013, la CDC a attribué 2 500 € au Printemps Musical en Ré, 8 000 € à Ré Majeur et 40 000 € à Musique en Ré. Les bénévoles participent également au succès, en appui à la logistique.
Kamiar Kian s’investit sans compter
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JEU x e t h u m o u r
Le jeu des 7 erreurs, par Rémy Solution : 1. Le lampadaire 2. La hache 3. Le caillou 5. L e nœud de la corde 5. Le voilier 6. L’essieu 7. L ’oreille de l’homme
Les mots-croisés n° 55, par JPP 1
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Horizontal : 1. Image déformée. 2. Fictif. 3. L’est parfois de l’humanité. Fragment mélodique jazzy. 4. Chrome. Coopérative de l’ex URSS. 5. Déesse marine. On le trouve sur le web. 6. Parcourent. 19e grecque. 7. Plaisante lecture. Un bébé peut l’être. 8. Inerte. Saint bigourdan. 9. Repliée sur la vie intérieure. 10. Lettres ou Sciences. Légumineuse. Berges.
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VERTICal : 1. Courrier administratif. 2. Liqueur. Appartiennent à l’esprit depuis la naissance. 3. Supplément. Patriarche biblique. 4. Reptile saurien herbivore. Sans effet. 5. Apprécié des ébénistes. 6. Révolution. Sas. 7. Défectuosité physique ou psychique. Blocage. 8. Aptitude à servir à quelque chose. Indication précise. 9. Eut sa guerre de 1921 à 1926. Agriote. 10. Frôlées.
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Le RÉ-bus, par Rémy
La semaine du 16 au 24 mars 2013 était la semaine de la « Défense de la langue française ». Qui en a entendu parler ? La Magayante bien sûr, notre Germaine nationale, non pardon, rétaise, qui, de retour sur ses terres après un exil outre-Manche chez ses enfants, souhaitait nous adresser un petit clin d’œil. « Ah ! Malvina, ce come-back, que d’émotions ! Ne t’avises jamais de prendre un low-cost dans ton package tour qui, par ailleurs, risque fort d’être blacklisté. Attention danger* ! Comme mon jet était overbooké, j’ai alors bénéficié d’un siège dans le cockpit avec un pilote au look plutôt borderline. Au départ, pas de check-list avant le décollage. En vol, tout d’un coup, ce fut le blackout total. J’envisageais déjà le crash, je flippais grave, et lui, ne cessait de me répéter ”cool, cool, my dear, it’s nothing, c’est le gas-oil, it’s no good”. Je crois que j’aurais préféré un highjacking. Après 2/3 minutes de big stress, le pilote a enfin pu reprendre les choses en mains, suite à quoi le steward m’a servi un plateau type fast food, autrement dit de la junk food, avec un milk-shake fraise en guise de drink. Et moi qui ne rêve que de déguster un verre de rosé des dunes bien frais ! Arrivée à destination, sur le tarmac, on nous a fait descendre dans une espèce de no man’s land, sans même le moindre shuttle pour rejoindre le hub où le jet pour La Rochelle m’attendait. En standby dans la salle d’embarquement, je pensais, là, c’est l’overdose totale… le tour operator va m’entendre. “Cool, cool, ma belle”. J’ai ensuite sorti mon walkman de mon sac et les écouteurs sur les oreilles j’ai ainsi pu m’isoler de mon voisin, un trader de retour de la City accompagné d’un top model auprès de qui il faisait son one-manshow. Enfin, 1h30 plus tard j’arrivais enfin à SainteMarie. Home sweet home ! ».
Solution : Lit - ver - haie - masse 16 - on - pré - fer - haie (L’hiver est ma saison préférée)
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Humour à la Hune
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à la découverte de l’autre Diplômée d’une école de commerce spécialisée dans l’alimentation (ECAL), Brigitte Viollet est à la tête de La Case Bleue qu’elle a créée en 1995. La Case Bleue, c’est une crémerie fromagerie installée dans la halle du marché couvert du Bois-Plage et qui a essaimé des bancs sur les marchés d’Ars, de a Flotte, de Saint-Clément, des Portes et, en été, de Loix et de Rivedoux. De la production à la vente, Brigitte s’occupe de tout, seule. Ce qui représente un énorme travail. Il est étonnant de découvrir comment cette dynamique et élégante chef d’entreprise se ressource chaque hiver.
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Brigitte Viollet dans un temple dédié à Hanuman à Konark en Orissa, Inde
ac à dos, tenue kaki, chaussures confortables, Brigitte part à l’aventure de la mi-novembre à la mi-février sans avoir véritablement préparé son voyage. Elle achète tout juste un guide pour les pays qu’elle ne connaît pas. Elle a attrapé le virus jeune, mais ne commencera à sillonner le monde qu’avec son mari, jusqu’au jour où, il y a seize ans, celui-ci, séduit
par Madagascar, s’y posera définitivement. Elle continuera de voyager, mais différemment. Lorsque l’on se déplace en couple, on a tendance à moins aller vers les autres que lorsque l’on est seule. Elle constate désormais que les relations avec les personnes croisées sont plus authentiques et qu’elles perdurent malgré les distances et le temps qui passe. C’est le plus important :
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la découverte de mondes nouveaux le cas du Mexique ou du Guatemala passionne notre aventurière, mais qu’elle trouve un peu trop « améril’essentiel reste pour elle l’échange canisés ». Elle ne souhaite pas que et le partage avec les femmes et les les choses soient trop organisées et hommes rencontrés. Et si la langue veut rester libre d’aller où elle veut, est une barrière, si l’anglais n’est pas quand elle le veut bien. En 2005, elle se rend pour la première fois en Chine entendu, elle se fait comprendre par gestes et sourires. Il faut un mental à l’occasion d’une visite à l’une de ses très solide pour partir ainsi à l’aventure filles y séjournant. Depuis, elle prend sans savoir à l’avance plaisir à découvrir les où l’on dormira le soir, différentes civilisations en comptant uniquedu continent asiatique ment sur ses capacités et l’Inde fait partie de à communiquer avec ses destinations priviautrui pour être héberlégiées. Elle est encore gée dans une famille sous le charme de et faire si possible un l’Odisha, (un état peu petit bout de route touristique sur le Golfe avec ses membres. Il Lors d’une cérémonie de du Bengale au sud de bienvenue dans une famille Calcutta nommé Orissa faut également une indienne d’Orissa jusqu’en 2011), de ses santé de fer. Marcher, prendre des transports en commun tribus, de son grand pôle culturel et qui n’ont rien à voir avec les normes de son école de danse. Cependant, en européennes, manger des nourritures Asie à la différence de l’Afrique, elle auxquelles le corps n’est pas habitué reste spectatrice. et trouver de l’eau potable trois mois Durant ses voyages elle réalise de durant n’est pas une sinécure. superbes photos dont elle fait de grands books à son retour. Elle les Voyager pour vérifier regarde en compagnie de ses amis et ses rêves ils sont, à l’autre bout de la chaîne, La première destination que Brigitte le nouveau point de départ à des découvrit fut le Maroc, à une époque échanges et des discussions. Vous ne où le pays baignait encore dans la serez pas étonnés d’apprendre qu’elle splendeur authentique de sa culture. sait déjà où elle s’envolera l’hiver proLe continent africain fera l’objet de chain : c’est ce qui lui permettra de nombreux voyages avec un coup de beaucoup travailler cet été. Brigitte cœur pour le pays Dogon, ses contrerepartira pour vérifier ses rêves comme forts déchiquetés, sa population et l’écrivait Gustave Flaubert, une maxime leurs traditions. L’Afrique répond à sa à laquelle elle souscrit totalement. recherche de vérité. Elle s’y sent chez Catherine Bréjat elle et en fait partie. Ce ne sera pas
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On va enfin pouvoir observer les étoiles ! Samedi 16 mars, la commune de Sainte-Marie était labellisée « Village étoilé ». Une première étoile est venue couronner la démarche de la municipalité et a été apposée à l’entrée du village en présence des élus, des représentants des associations concernées, des enfants des écoles et des Maritais qui n’avaient pas craint d’affronter le mauvais temps.
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out a commencé, comme le rappela Gisèle Vergnon lors de son intervention, avec ces grands lampadaires aux mâts de 8 à 10 mètres de haut qu’elle trouve inesthétiques et inappropriés. Lors de la réflexion sur la rénovation du centre-bourg, la municipalité décide de les remplacer progressivement par des modèles plus esthétiques et permettant surtout, de réaliser des économies d’énergie complétées par l’extinction de l’éclairage public de 1h à 5h du matin. C’était le début d’une aventure, qui, lancée en août 2012, vient d’aboutir à la labellisation de la commune en « Village étoilé » avec une première étoile. Ce label est octroyé par l’Association nationale pour la protection du ciel et de l’environnement nocturne (ANPCEN). Créée il y a quinze ans, cette structure se préoccupe du gaspillage d’énergie et de l’impact des éclairages
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artificiels sur la santé de l’homme, de la faune et de la flore. Les astronomes eux-mêmes, gênés par les éclairages publics et la lumière des enseignes, se réjouissent car ils ne voyaient plus aussi bien les étoiles à l’œil nu ! Anne-Marie Ducroux, présidente de l’ANPCEN depuis octobre 2010, a insisté pendant son discours, sur l’importance de travailler sur la qualité de la nuit et de traiter tous les impacts des nuisances nocturnes en même temps et non séparément. Depuis 2010, elle promeut les actions à mener contre les nuisances lumineuses et s’appuie sur les élus pour qu’ils remplissent pleinement leur rôle pédagogique auprès de leurs administrés. Jusque-là, il n’y avait en CharenteMaritime, que Courcoury, Charron et Gourvillette à détenir ce label. Les maires de chacune de ces communes étaient présents à la réception qui a suivi la pose de la plaque et firent part
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de leur expérience. Jean-Paul Augustin (Gourvilette 2 étoiles) indiqua que certains de ses concitoyens râlaient encore mais que l’on avait constaté le retour dans la commune de certaines espèces animales, dont les chauvesouris. Jean-François Faget, (Charron 2 étoiles) expliqua qu’il lui avait paru intéressant au départ de conjuguer les problèmes économiques avec des actions sur l’environnement mais que sa municipalité avait eu du mal à faire admettre le bien-fondé de sa démarche. Anne-Marie Ducroux remit un diplôme à chacune des communes avec en plus pour Sainte-Marie un prix spécial du jury dans la catégorie les enjeux du littoral. La série d’animations prévues pour l’après-midi et la soirée a dû être repoussée à cet été en raison d’un temps exécrable et d’un plafond bas de nuages opaques… sans parler de la pluie ! Catherine Bréjat
sé l a c i e n s
L’île des raies
La raie brunette
Fin mars, à l’occasion de son Assemblée générale l’APECS (association pour l’étude et le conservation des sélaciens), association basée à Brest, a fait escale dans l’île de Ré à l’invitation de la Communauté de Communes, laquelle appartient au réseau des six structures relais de Charente-Maritime du programme CAPOERA. Mondiale pour la Nature et désormais interdit de pêche depuis 2007, il n’est pas rare d’observer au printemps et en été ce deuxième plus gros poisson du monde, pouvant mesurer plus de dix mètres, totalement inoffensif car ne se nourrissant que de plancton, le long de nos côtes. L’un d’eux s’étant même échoué l’an passé sur une plage du nord de l’île. La raie, un requin aplati !
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Écogardes et administrateurs de l’APECS réunis
equins et raies, poissons marins à squelette cartilagineux et à la peau recouverte de denticules à l’émail très dur, appartiennent tous deux à la famille des sélaciens. L’APECS, association à vocation scientifique, a pour finalité d’agir à la conservation de ces poissons en contribuant par ses recherches à l’amélioration des connaissances scientifiques et en développant des actions d’éducation et de sensibilisation afin de changer l’image que l’on peut avoir de certaines espèces, notamment des requins. Si le requin pèlerin, classé comme « vulnérable », inscrit sur la liste rouge des espèces menacées par l’Union
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relevés à la CdC ou bien encore par e-mail à l’adresse suivante : capoera@asso-apecs.org Pour Alexis Wargniez, administrateur de l’APECS, « l’interdiction de la pêche de la raie brunette entre Gironde et Irlande décrétée par Bruxelles en 2009 a fait que nous avons décidé de centrer nos recherches sur cette espèce afin de mieux la connaître. Fort de cette connaissance, il nous
Une nouvelle directrice à la Communauté de Communes En provenance de la DDTM (Direction Départementale des Territoires et de la Mer) de CharenteMaritime où elle animait la Sylvie Dubois, Délégation Inter Directrice de Services de l’Eau l’environnement à la CdC et de la Nature (DISEN), Sylvie Dubois est depuis mardi 2 avril 2013 la directrice de l’environnement de la Communauté de Communes de l’île de Ré, ce sous la direction de Florence Durand, directrice générale des services. Forestière à la base, Sylvie Dubois est Ingénieur en agriculture et environnement. Installée depuis vingt ans dans le département, elle coordonnait au sein de la Préfecture toutes les actions en matière de police de l’eau et de la nature, s’occupant notamment de chasse, de pêche, de Natura 2000, d’urbanisme, etc. Autant dire que Sylvie Dubois possède une vision transversale de l’environnement. À la CdC de l’île de Ré, elle recevra prochainement l’aide d’une assistante, afin de diriger toute l’équipe des écogardes (bientôt dix gardes) et les administratifs du SCoT, soit treize personnes au total. Avec pour mission d’élaborer et de mettre en œuvre la stratégie environnementale de l’île de Ré, en coordination avec les élus. Jean-Pierre Pichot sera alors possible de négocier en faveur d’une pêche raisonnée et réglementée. L’interdiction s’étant révélée très pénalisante pour les pêcheurs-artisans de nos littoraux. De tels diktats de l’Europe, quant à eux, ne pouvant qu’encourager le braconnage ». Jean-Pierre Pichot
Là où l’île est très intéressante en matière de sélaciens, c’est pour la présence importante de deux types de raies : la raie bouclée (raja asterias) et la raie brunette (raja undulata). Le département de Charente-Maritime étant par ailleurs le premier département français en terme d’échouage de capsules d’œufs de raies. Structure relais entre le public et l’APECS, la Communauté de Communes a depuis deux ans intégré le programme CAPOERA dans ses animations auprès des centres de loisirs et des écoles sous forme de « chasses aux œufs ». Une façon ludique pour motiver le public à rechercher des capsules et faciliter le retour des données qui peut se faire soit par la poste, soit en déposant sa fiche de
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Redécouvrir notre territoire La Semaine du développement durable a lieu chaque année du 1er au 7 avril. Nationalement, associations, services publics, collectivités et établissements scolaires sont invités à promouvoir les principes du développement durable. Cette année la Communauté de Communes (CdC) a décidé de prolonger cette semaine pendant tout le mois d’avril, qui de surcroît intègre les vacances scolaires.
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n mois pour découvrir ou redécouvrir le milieu ambiant, dans lequel nous vivons, pour être sensibilisé à notre territoire. Tel est le programme affiché dans la brochure qui a été éditée, avec quasiment quotidiennement une animation. Découvertes des espèces et des milieux, gestion des déchets, expositions, sont multipliées, pas vraiment possible de passer au travers, environnement oblige.
Dès le 1er avril, le programme a démarré avec le rallye nature à vélo (voir encadré). Il se terminera le samedi 27 avril avec l’opération Estran, mise en place chaque année depuis 2009, occasion de sensibiliser les pêcheurs à pied directement sur les sites. Entre temps, 17 classes des écoles, y compris les tout-petits, ont commencé à venir dans les locaux de la CdC. Là, des panneaux ludiques et des ateliers leur expliquent le mode de vie du homard,
Rallye nature à vélo, première édition Il fallait être bigrement courageux avons aussi mieux compris le travail et motivé, en ce lundi de Pâques, des écogardes ». L’objectif de ce pour affronter de bon matin la bise rallye était la présentation du patriglacée venue de l’Est, afin de partimoine naturel rétais et la préservaciper à la première édition du rallye tion de celui-ci. Livret en mains, les nature à vélo organisé par la CDC. équipes se sont soumises aux jeux, Le mois de l’enviénigmes, quizz ronnement était et cueillette sur ainsi lancé sur l’île l’environnement. de Ré. Plusieurs Il y avait de vraies équipes s’étaient questions-pièges, inscrites, mais pas faciles à devideux seulement ner, alors qu’il se sont présens’agit de notre tées à la salle des environnement fêtes de Loix : Le immédiat, qu’on Souffle du vent et pense plutôt Avant le départ, Eglantine, les Guignettes loi- ambassatrice du tri, explique les étapes bien connaître. daises. Le rallye, Aux trois étapes, avait été finement et soigneuseAlix, Fabienne, deux écogardes ment préparé par le service Gestion et Sandrine assistante technique, des déchets et le service Environneproposaient des animations, là enment de la CDC. Un énorme boulot core elles nous apprenaient moult en amont, que reconnaissaient les informations très intéressantes. Les participants après avoir bien pédaéquipes méritantes sont reparties lé pour se réchauffer : « Très sympa avec du sel rétais, sous toutes ses avec un choix judicieux de quesformes, des caramels et des livres. tions. Nous avions des idées préC’était une première, un galop conçues au sujet du tri sélectif et d’essai. Il sera renouvelé, lorsque nous avons appris plein de choses, la météo sera plus clémente. car apparemment ça évolue. Nous Maryline Bompard
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son habitat, sa croissance. Ils vont aussi en adopter chacun un. L’atelier des Petits Débrouillards attire par ailleurs leur attention sur les déchets et la nécessité du tri. 400 enfants seront sensibilisés. Les associations rétaises, dédiées à l’environnement, l’ADEPIR (Association de Défense des Écluses à Poissons de l’Île de Ré) et l’ANCRE Maritaise, les Écogardes, les partenaires la LPO et l’ONF, sont aussi sur le pont. Entre les sorties à la découverte de l’estran, des algues, de la laisse de mer et de leur utilité, les randonnées florales, celles en milieu humide, la découverte de l’estran à marée haute et à marée basse, la chasse aux œufs de raies, les balades en forêts et dans les dunes, celles à la rencontre des oiseaux, l’explication de l’érosion, la causerie sur le recyclage des coquilles d’huîtres, des contes autour de l’environnement, il y en a pour tous les goûts, pour tous les intérêts, pour tous, en famille ou seul. Le compostage n’est pas oublié.
La brochure est disponible dans les mairies, les offices de tourisme et chez les partenaires des actions
Dans les locaux de la CDC, des aquariums reproduisent l’estran rétais
Un atelier de fabrication d’un composteur avec des palettes est proposé. Et pour ajouter une note d’humour, les vrais faux psychanalystes qui ont interrogé des Rétais en février dernier, viendront rendre compte du résultat de leur enquête, au cours de deux conférences spectacles gratuites, intitulées « le Cas Ré » à Saint-Martin et Loix. Y sera t-il question de lapins, ainsi que l’indique l’illustration de ces conférences ? Maryline Bompard
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