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L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n g r a t u i t d e l’ Î l e d e R é

84 édition du

2 mai 2013

É D I T O

L’île de Ré est-elle une île ?

C’est la question que l’on peut légitimement se poser depuis la construction du Pont, qui a sensiblement modifié la sociologie de l’île et bouleversé ses équilibres. Ce petit territoire qui voudrait préserver sa ruralité tout en bénéficiant de tous les services, infrastructures et confort urbains est souvent confronté à des attentes contradictoires, émanant tant des Rétais que des vacanciers. La fastidieuse élaboration du SCoT qui a cristallisé tous les antagonismes en est la parfaite   illustration. Pour que l’île de Ré reste unique, sachons tous y vivre ensemble. Nathalie Vauchez


actualité M e r

Un projet qui va faire du bruit

© IGN - SHOM

Le 26 décembre 2012, le Préfet de Région a pris un arrêté établissant le SRDAM (Schéma Régional de Développement de l’Aquaculture Marine) en Poitou-Charentes. Les associations nautiques de l’île de Ré ont été alertées par l’UNAN CM (Union Nationale des Associations de Navigateurs de Charente-Maritime). Cette dernière vient de déposer un recours gracieux contre l’arrêté préfectoral. des îles de Ré et d’Oléron ! Bien que nous ne soyons pas opposés au développement de l’aquaculture, un tel schéma régional doit être le fruit d’une réelle concertation avec l’ensemble des acteurs. Il ne doit pas être démesuré au point de réduire considérablement la navigation dans les Pertuis, ni avoir pour conséquences de modifier l’aspect, la vie et l’environnement sur et autour des îles de Ré et d’Oléron ». Parallèlement, l’UNAN CM est montée au créneau en Sites potentiels de production conchylicole s’interrogeant : «  Vers un Grosses inquiétudes autour développement massif des du SRDAM filières conchylicoles en eau profonde Début décembre dernier, lorsque les et de l’aquaculture marine dans les professionnels régionaux du nauPertuis charentais et breton ? ». tisme et les associations rétaises Lors de l’AG de l’Urcan qui s’est tenue d’usagers ont découvert quasi fortuile 17 avril à Saint-Martin-de-Ré, les tement le SRDAM Poitou-Charentes, nombreux questionnements des uns porté à la connaissance du public via et des autres, montraient la mobilisa mise en ligne, suite à une consulsation générale que ce projet est en tation publique, les inquiétudes ont train de générer. Étaient présents, commencé à pointer. Lionel Quillet, président de la CdC, Jean-Claude Perin, président de accompagné de Sylvie Dubois, direcl’URCAN (Union Rétaise des Clubs et trice de l’environnement à la CdC et Associations Nautiques) a alerté ses Stéphanie Costa, attachée parleadhérents : « Une telle réalisation mentaire d’Olivier Falorni, député reviendrait à confisquer pas moins de Charente-Maritime. de 14 000 hectares de mer dans les Les impacts d’un vaste projet Pertuis Breton et d’Antioche en faveur de l’aquaculture marine (conchyliculUn épais dossier, rédigé par la ture, mytiliculture, pisciculture) autour DIRMSA (Direction InterRégionale de

la Mer Sud-Atlantique) en explique La partie n’est pas gagnée pour les raisons : « la nécessité de l’acautant. Avant de lancer une mobiliquaculture et la préconisation de la sation générale, il y a matière à bien Commission européenne d’adopter poser le problème. Des concertations une politique volontariste de plavont avoir lieu avec, entre autres, nification spatiale des activités de Maxime Bono, président de la CdA de cultures marine ». La Rochelle, Dominique Bussereau, président du Conseil général, JeanLes cartes des sites potentiels et François Fountaine, président de intensifiables ont fait bondir les La FIN (Fédération des Industries acteurs rétais (voir carte ci-contre). Nautiques). Elles aboutiront vraiDes arguments contre sont mis en avant, essentiellement d’ordre sociosemblablement à des rendez-vous en économiques : Préfecture, voire l’envasement des à des débats au plages, des milConseil général. liers de tonnes Face à ce prode rejet de fèces blème, Lionel (vases) par jour, la Quillet a réafdestruction de la firmé la volonté faune existante, de la CdC de un déséquilibre mener à bien le irrémédiable de Schéma de Mise l’écosystème et en Valeur de la Discussions lors de l’AG de l’URCAN Mer, enfant du une atteinte à la biodiversité, l’entrave à la navigaSCoT. Mais aussi de retravailler sur tion, un désastre pour l’économie le Parc Naturel Marin « un des outils touristique et nautique régionale possibles qui permettrait d’avoir une qui emploie 4000 personnes, avec vision des choses ». en plus tous les conflits d’usages Nous n’en sommes qu’au début de qu’un tel développement pourrait l’histoire. Elle fait écho à ce qui est engendrer. Et surtout, le manque de arrivé à la Malconche à l’île d’Oléron, concertation certain en amont est et également dans la baie d’Yves. souligné. Ces dossiers ont fait s’élever élus et De leur côté, les élus rétais ont, public, contre ce type de projet, avec lors du conseil communautaire du pour supports d’importantes mani28  mars, émis un « avis défavorable festations. Et par ailleurs les pêcheurs sur le SRDAM dans sa version souprofessionnels ne se sont pas encore mise à consultation et au vu des éléfait entendre sur ce SDRAM. ments présentés ». Maryline Bompard

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / B.P. 43 / 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C  /  Mise en page  : Peggy Landon / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Jean-Pierre Pichot, Michel Lardeux, Maryline Bompard, Nathalie Vauchez, DR / Dessins : Philippe Barussaud, Jean-Louis Rémy Régie publicitaire : Rhéa Marketing - Valérie Darcy : 05 46 00 09 19 - 06 14 29 47 21 - rhea@rheamarketing.fr Imprimeur : Imprimerie Mingot / Dépôt légal initial : Décembre 2007, puis à chaque parution / N° ISSN 1961-6147

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actualité C o n s e i l

co m m u n a u t a ir e

« Le prochain mandat sera celui de la refondation des compétences » Le conseil du 25 avril dernier fut quelque peu décalé en soirée, pour cause de « Mission Pitié » sur La Rochelle et l'île de Ré, notamment (lire l’encadré).

L

e vote de subventions pour la promotion des produits du terroir (une ligne de 100 000  € a été inscrite au budget primitif 2013) soient 40 000  € à la cave coopérative Uniré pour la promotion de la pomme de terre AOP, 25 980  € à la Coopérative des Sauniers pour la promotion du sel de l'île de Ré et –  pour la 1ère fois – 500  € à l'association l'Oursine de Ré, fut l'occasion d'un débat. Anne Deniel s'interrogeant sur le bien-fondé du financement public

La « Mission Pitié » Pour faire suite aux alertes données par Dominique Bussereau et Lionel Quillet, mais aussi par les élus vendéens, la Ministre Delphine Batho a missionné –  comme elle l'avait promis – Christian Pitié et Annick Hélias avec un triple objectif : >  Comprendre sur le terrain où en est la réalisation des travaux dans le cadre des PAPI. >  Envisager de compacter les procédures environnementales qui rallongent fortement les délais de démarrage des travaux. >  Voir comment travailler hors PAPI. Ceux-ci ont entamé un tour de France –  de Nice à Dunkerque en passant par la Vendée et la Charente-Maritime  – afin de rendre à la Ministre pour début juin un rapport national comportant des préconisations pour une réelle efficacité en matière d’entretien et construction de digues. Reçus jeudi 25  avril au Conseil général, ils ont fait le vendredi 26 avril une visite au pas de charge des sites les plus problématiques de l’île de Ré, avant d’aller à la rencontre des élus d’Esnandes et de La Rochelle, sans oublier d'échanger avec les Députés Olivier Falorni et Suzanne Tallard.

de ces actions « commerciales », les artisans rétais n’ayant pas, eux, droit à de telles aides et se sentant ainsi moins « légitimes ». Patrick Rayton a confirmé que l’on arrivait « au bout du système » et Lionel Quillet a rappelé qu’à côté de ses compétences entières telles l’environnement ou le social, par exemple, la CdC avait des « bouts de compétences hybrides », notamment en matière d’économie, de tourisme ou encore des activités primaires, ce qui n’est pas satisfaisant. Aussi, le second mandat communautaire, s’il est réélu, sera celui de la « refondation des compétences », pour que la CdC se dote de compétences à part entière. Des subventions ... Le vote d’une subvention de 40 000  € à la Chambre de commerce et d’industrie (pour 50 000  € demandés, visant à compenser la baisse de participation du Département) en soutien aux lignes aériennes « lowcost » de l’aéroport de La Rochelle - île de Ré fut acquis sans enthousiasme ni conviction, tant les élus trouvent déplaisantes les « pressions » des compagnies aériennes qui menacent – faute d’aides – de quitter les aéroports qui n’apportent pas de contribution. Si certaines réactions peuvent paraître excessives   –  «  c’est encore et toujours la pression du pouvoir économique sur le politique  »  ! a lancé un délégué – l’exaspération des élus est teintée de lucidité. Comme l’a exposé Lionel Quillet même si le fonctionnement d’un aéroport est très difficile à cerner et qu’il est très contestable que de l’argent public aille financer des compagnies low cost, même si le « chantage » fait aux chambres de commerce par ces compagnies est intolérable, ou encore s’il est acquis que l’aéroport est

amené à partir sur Rochefort - St-Agnant (à un horizon de temps flou et de long terme), il n’en demeure pas moins que l’île de Ré n’a jamais participé, alors que le Conseil général et la CdA de La Rochelle financent à hauteur d’environ 170 000  € chacun. Or l’île de Ré serait la première bénéficiaire des 37  millions d’€ de retombées économiques générées par les 237 000 passagers annuels de l’aéroport, puisqu’elle en récupérerait près de 50  %, selon les études. ... Et encore des subventions Le financement du Conseil général en matière culturelle au travers notamment de la labellisation « Sites en Scène » a diminué fortement pour 2013, passant selon Christian Bourgne de 900 000  € à 500 000  €. Pour le coup, seuls deux événements culturels rétais ont obtenu pour 2013 le « label » et le financement afférent (70 000  € au total), le Site en Scène de La Flotte et « Musique en Ré », au grand dam de certains élus au 1er rang desquels Christian Bourgne, « indigné de l’injustice et du manque d’équité dans ces choix ... ». Les travaux de défense des côtes hors PAPI concernent les seules digues pérennes, de compétence communautaire, déclarées d’intérêt général, et relèvent d’une convention signée entre l’État et la CdC en 2008. Les travaux sur ces digues sont réalisés par la CdC et peuvent faire l’objet d’une aide du Conseil général à hauteur de 50  %, bien que celui-ci ait désormais du mal à investir hors Papi du fait des financements importants apportés dans les Papi. Les élus CdC ont ainsi dressé une liste de travaux pour lesquels ils

envisagent de demander une subvention de 407 500  € au CG 17 (les 50 % restant étant financés par la CdC). A aussi été votée lors de ce conseil la bagatelle de près de 12 millions d’€ pour les études et travaux dans le cadre du PAPI (Quartier des Doreaux à St Clément, Fosse de Loix et surtout Digue du Boutillon)... Ainsi que beaucoup d’autres travaux concernant les pistes cyclables, le site du Défend, la Maison du Fier, la future gendarmerie, l’ancienne maison de retraite de St-Martin ou encore les Brises Marines. Les questions diverses furent l’occasion pour Patrice Raffarin de rappeler la chronologie dans les recours contre la société Holcim, depuis les requêtes introductives contre l’autorisation préfectorale déposées conjointement par la CdC et la Commune de Rivedoux le 5 décembre 2011. Ces requêtes vont être fusionnées et les élus estiment qu’un jugement en 2014 serait satisfaisant en termes de délai... Quant à la pérennité d’une activité de radiologie sur l’île de Ré tout sera fait pour qu’elle perdure, soit en facilitant sa reprise par un autre privé, soit par une création publique. L’Agence Régionale de Santé a à cet égard assuré le Président de son soutien et lui a rappelé le caractère obligatoire en termes de santé de la présence d’une telle activité... Nathalie Vauchez

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social à la hune S e m a i n e

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p e tit e

e n f a n c e

« Les p’tits se réveillent » Acteurs et structures œuvrant pour la petite enfance rétaise sont fortement impliqués dans l’animation de la semaine de la petite enfance qui se déroulera du 21 au 25 mai sur l’île de Ré. Des artistes étonnants émerveilleront les tout petits et des spécialistes de la petite enfance dialogueront avec les parents. Annabelle Bariteau, médiatrice culturelle à la direction des affaires sociales, éducatives, culturelles et sportives de la Communauté de Communes de l’île de Ré, coordonne cette semaine et nous en a détaillé le programme complet. 17h30 à 18h30 à l’école maternelle de Saint-Martin : Conférence «  Jouer à l’école, jouer à la maison  » par Mme Libergé, psychologue. Parents, professionnels de la petite enfance et de la culture sont les bienvenus. Entrée gratuite.

crèches et les enfants accueillis par les assistantes maternelles du RAM.

Mercredi 22 mai à 10h00 à

14h15 à La Couarde, à La Maline  : Spectacle de la Compagnie Le Théâtre des Deux Mains Opéra Vinyle pour les enfants à partir de 3 ans. C’est payant, sur inscription.

10h30 également, au Foyer du Bois  : Atelier arts plastiques pour les enfants de plus de 4 ans.

15h30 à 17h30 au Relais d’Assistance Maternelle de Saint-Martin  : Atelier motricité par l’animatrice du RAM, pour les enfants de 0 à 4 ans. Gratuit, accès libre.

15h30 et 17h, au Bois-Plage : Spectacle de la Compagnie Carré blanc sur fond bleu Le petit pinceau de Klee pour les enfants de 12 mois à 4 ans. Gratuit. Sur inscription.

20h au Bois-Plage : Soirée parents «  Quand les parents se rencontrent  » – jeu sur les relations parents-enfants. Soirée animée par les crèches de l’île de Ré, le RAM et la CAF. Tous les parents y sont conviés. Gratuit.

15h30 à 17h, au Foyer du Bois  : Atelier arts plastiques pour les enfants de plus de 4 ans.

Rivedoux, salle du bar : Spectacle Compagnie Les Éclats Jouer dans les lumières du vent pour les enfants de 0 à 3 ans des crèches et les enfants accueillis par les assistantes maternelles du RAM.

La compagnie Les éclats

Mardi 21 mai de 9h30 à 12h à Sainte-Marie, dans la salle des cérémonies  : Atelier musical pour les enfants de 0 à 4 ans, avec Les Petites Couleurs – Lucien Debrus. C’est gratuit et en accès libre. 16h30 à La Couarde, salle des associations : Spectacle de la Compagnie Les éclats Jouer dans les lumières du vent, pour un public d’enfants de 0 à 3 ans des crèches et les enfants accueillis par les assistantes maternelles du RAM.

15h30 à 17h30 au Relais d’Assistance Maternelle de Saint-Martin  : Atelier arts plastiques avec la compagnie  Carré blanc sur fond bleu  – Emmanuelle Marquis, pour les enfants de 0 à 4 ans. Gratuit, accès libre. 20h30, CdC Île de Ré à Saint-Martin  : Rencontre-débat avec Patrick Ben Soussan «  Et si on cultivait les petits enfants !  ». Parents, professionnels de la petite enfance et de la culture sont invités à s’inscrire préalablement. C’est gratuit.

Jeudi 23 mai à 10h00 à SaintClément, salle du VV Odésia : Spectacle de la Compagnie Les éclats Jouer dans les lumières du vent, pour un public d’enfants de 0 à 3 ans des

10h à 10h30 Crèche Les P’tits Drôles  : Atelier lecture animé par le personnel de la médiathèque municipale de Sainte-Marie, pour les enfants de la crèche Les P’tits Drôles.

Vendredi 24 mai à 10h00 à Sainte-

Marie, salle des cérémonies de la mairie : Spectacle de la Compagnie Les éclats Jouer dans les lumières du vent, pour un public d’enfants de 0 à 3 ans des crèches et les enfants accueillis par les assistantes maternelles du RAM. 15h30 à 17h30, au Relais d’Assistantes Maternelles d’Ars : Atelier

livre avec Christine Chabot, pour les enfants de 0 à 4 ans. Gratuit, accès libre.

Samedi 25 mai à 10h30 au Bois-

Plage  : Spectacle avec la Compagnie Carré blanc sur fond bleu Le petit pinceau de Klee pour les enfants de 12 mois à 4 ans. Durée 30 min. Gratuit. Sur inscription.

Samedi 25 mai de 11h à 18h  à l’espace des Gollandières au Bois-Plage  : Fête des Jeux, avec la participation des centres de loisirs, des structures «  ados  » de l’île de Ré, des associations qui vous accueilleront en famille pour des jeux et des attractions inédites. Une semaine à consommer sans modération, par les enfants, les parents et les professionnels de la petite enfance.

Michel Lardeux

I l l e ttri s m e

Réapprendre à compter, lire et écrire dans l’île de Ré

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n 1995, Le docteur Jean-Claude Artus a constitué l’association Ré-Clé-Ré pour lutter contre l’illettrisme et les difficultés rencontrées par un grand nombre de personnes en lecture, écriture et calcul. Président d’honneur de l’association, il peut se féliciter de la bonne gestion et de l’action de l’association présidée par Jean-Claude Bonnin, entourée par un conseil d’administration solide et d’une équipe de formateurs professionnels et bénévoles, compétente et disponible.

Une demande de formation forte Avec un bilan global de 98 adultes, 25 jeunes et 80 enfants accueillis annuellement, Ré Clé Ré répond bien aux demandes de formation et d’accompagnement social et professionnel des Rétais. La proximité et la compétence de l’équipe pédagogique qui entoure Aude Juin sont particulièrement appréciées par le public

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concerné. Avec des financements de la Communauté de Communes, des partenaires institutionnels, de la CAF, du Lions Club et des employeurs, les formations ainsi que l’accompagnement social et professionnel sont gratuits. Le site internet reclere.fr mis en ligne récemment, informe le public sur la vie de l’association et les différentes actions proposées. Ré à la Hune a rencontré des apprenants motivés À Saint-Clément, au rythme de 1h30 par semaine, une salle de l’ancienne poste accueille un groupe de dix adultes d’origine portugaise, très motivés pour apprendre la langue française. L’ambiance est conviviale autour de Christine, la formatrice, très expérimentée en français langue étrangère. Chacun apprend à son rythme, conscient que la maîtrise de la langue est indispensable à la

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réussite de l’intégration sociale et professionnelle. Au siège, rue la Blanche au BoisPlage, Delphine, 21 ans, titulaire d’un Bac scientifique prépare son concours d’entrée en formation d’éducatrice de jeunes enfants. Si l’écrit ne lui pose pas de problème, après deux échecs à l’oral par manque d’assurance, elle vient à Ré Clé Ré pour apprendre à gérer son stress, travailler sa prise de parole et sa technique d’entretien pour réussir son oral. Emilie, 20 ans, prépare son DAUE, diplôme universitaire équivalent du Bac L, avec sa formatrice. Elle a arrêté ses études en 1ère sanitaire et sociale depuis 3 ans. Emilie travaillait en grande distribution et depuis 6   mois elle vient à Ré Clé Ré perfectionner son français et les maths, en complément de ses cours par correspondance du CNED. Très timide, Emilie apprend à s’organiser,

Une assemblée générale très suivie

à s’affirmer, et s’oriente vers un travail auprès des personnes âgées. Trois belles rencontres qui illustrent la diversité et l’intérêt des nombreux parcours accompagnés par l’équipe formatrice de Ré Clé Ré. Formateurs et accompagnateurs, professionnels ou bénévoles, s’investissent avec une grande disponibilité auprès d’apprenants qui s’engagent avec la volonté d’atteindre leurs objectifs. Une réussite que les apprenants appellent pour eux d’abord, pour leur famille souvent, mais aussi comme une reconnaissance du dévouement et de la compétence de leurs formateurs. Michel Lardeux rheamarketing.fr


social à la hune E m p l oi

Un tremplin professionnel pour les jeunes Le Ministère du Travail a fixé, à l’échelon national, un objectif de 100 000 contrats de ce type d’ici la fin de l’année. Rencontre avec Bénédicte Beconnier, conseillère à la Mission locale La Rochelle, Ré, Pays d’Aunis, déléguée pour l’île de Ré.

Aux Portes, Thomas Amelin, nouvel employé municipal, aux côtés de Christian Bourgne, Maire, et de Bénédicte Beconnier, Mission locale

Huit emplois d’avenir déjà signés dans l’île de Ré « Au plan national la signature des emplois d’avenir, on dit des EAV, passe par les Missions locales. C’est la première fois que nous avons la main  » explique Mireille Beconnier, ardente partisane du projet. Les jeunes de 16 à 26 ans, sortis du système scolaire, sans qualification, sont concernés au premier chef. Certains se sont découragés en route en se trompant d’orientation, d’autres n’ont pas fait d’études ou bien ont le bac en poche mais ne savent pas trop quoi en faire. Tous les cas de figure existent, la conseillère en rencontre tous les jours. Il est proposé à ces jeunes un vrai emploi de 35 heures, en CUI (Contrat Unique d’Insertion) de trois ans, rémunéré au SMIC, avec une formation obligatoire. En contre-partie, l’État apporte une aide financière aux collectivités, aux entreprises et aux associations pour mettre le pied à l’étrier à ces jeunes, afin de les lancer dans le grand bain de la vie active. 90 jeunes Rétais potentiellement détectés L’objectif de la Mission locale de La Rochelle - Ré - Pays d’Aunis est d’atteindre 340 emplois d’avenir. Depuis deux mois, quatre contrats ont été signés dans trois communes rétaises  : Ars pour un polyvalent

voirie-nettoyage, Rivedoux pour deux jeunes hommes, un dédié aux espaces verts et le second en espaces verts et polyvalent bâtiment, et un dernièrement aux Portes pour les espaces verts. À Saint-Clément, un emploi devrait être signé à la rentrée prochaine. Dans les communes, des pistes d’emploi devraient s’ouvrir : aides à domicile, aide-ménagères, entretien des espaces verts, maintenance des bâtiments et des campings, animateurs pour accompagner les changements des rythmes scolaires. Cela peut permettre également d’anticiper des départs à la retraite. « C’est un bon début » commente la dame, «  d’autant que les communes viennent juste de voter les budgets 2013  ». Du côté des entreprises rétaises, quatre contrats ont été signés en polyvalence restauration, service, plonge. Le tout premier au VVF de Montamer et depuis le 1er  avril trois jeunes ont débuté au VVF Ré La Blanche (voir encadré). Quant aux associations, elles commencent à s’informer. Les jeunes sont obligatoirement encadrés par un tuteur. Dans les trois mois qui suivent la signature, un plan de formation doit être acté. Un livret de l’accompagnateur, dossier d’engagement et de suivi, se remplira au fil des trois années, avec à la clé une attestation d’expérience professionnelle.

de tous milieux » conclut Bénédicte Béconnier, optimiste au vu des premiers contrats signés, car actuellement 80 % des offres proposées par Pôle Emploi sont plutôt des contrats de quelques jours. Là il s’agit d’un engagement sur le long terme. « Trois ans, cela laisse le temps à un jeune. Il peut prendre un appartement, passer son permis de conduire, devenir autonome et même retrouver de la dignité et de l’estime de soi ». Reste à trouver les candidats et de faire correspondre offres, demandes et opportunités. Maryline Bompard

Commencer une vie « On a déjà un vrai job, il n’y a plus qu’à se mettre en oeuvre. Nous avons été recrutés sans préjugés, même sans expérience. On a tout à apprendre » disent Aurélie, Noëlla et Manu, récemment engagés au VVF Ré La Blanche au Bois-Plage. Ils apprécient l’occasion de rebondir qui leur est donnée. Ils vont maintenant devoir choisir leur formation, pour eux ce sera animation ou service.

Permanences de la Mission locale sur l’île de Ré : > Sainte-Marie (locaux de Pôle Emploi) : lundi de 14 h à 17 h et mardi de 9 h à 12 h > Le Bois-Plage (locaux Ré Clé Ré)  : mardi et jeudi de 14 h à 17 h > La Flotte (locaux MJA) : un vendredi matin sur deux de 9 h à 12 h Prendre RV au 05 46 27 65 20

Soizic, directrice adjointe du VVF Ré La Blanche au Bois-Plage, avec Aurélie, Noëlla et Manu

Le salaire, le coût, les charges Le jeune est rémunéré sur la base du SMIC brut de 1425  €, soit en net 1122  €. Pour l’employeur collectivité ou association, 75  % du salaire brut est pris en charge par l’État. Ce qui revient à dire qu’il lui en coûtera 565  € par mois. Pour l’entreprise privée, l’aide de l’État est de 35  %, il reste donc à charge pour cet employeur 1544  €. «  Tout cela, correspond à des parcours de vie. Ces jeunes sont de tous bords,

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t o u r i s m e C o m m u n e s

Un label convoité

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eux villages Ars-en-Ré et la Flotte sont labellisés « Les Plus Beaux Villages de France ». Chaque année, l’assemblée générale des maires des 157 communes labellisées, se réunit dans l’une d’entre elles. Du 5 au 7 avril, c’était au tour des deux villages rétais de recevoir. Avoir ce label revêt une grande importance pour tous ces maires. «  Il est très recherché. C’est le meilleur des labels, le seul à caractère national » explique Maurice Chabert, président de l’association, et maire de Gordes. « C’est la reconnaissance de la qualité de nos villages. C’est extraordinaire » affirme Léon Gendre,

Maire de La Flotte. « Appartenir à un tel réseau, c’est une fierté. Le classement est très strict, il est ré-évalué tous les six ans, il nous oblige à ce que le village soit bien tenu. En 2010, Ars a été renouvelé sans réserve » relate le maire Jean-Louis Olivier. Emile Gaudin, ancien Maire d’Ars, a connu le début de l’histoire : « Il y a 30 ans, Sélection du Reader Digest avait édité un livre qui montrait de beaux villages de France. C’est à la suite de cela que l’idée d’un label est née. Nous étions très fiers d’en faire partie ». Clairement ce label a une signification au plan de l’activité touristique. Sur les 32 000 villages que compte la France, 157 villages ainsi labellisés c’est peu. « Il ne suffit pas d’être

beau  » ainsi que le disait un des Maires lors de l’assemblée générale. Il faut attester d’une dimension rurale et possèder deux sites ou momuments protégés, inscrits ou classés. La grille d’obtention est filtrée au travers de 27 critères. Le logo officiel accueille le visiteur à l’entrée des villages. Ils sont par ailleurs répertoriés sur une carte de France. Un guide officiel de l’association, les montre chacun sur une double page, indiquant les visites, les hébergements, les balades à faire, le plan pour s’y rendre. Le site internet a reçu un million de visiteurs en 2012. Les Plus Beaux Villages de France sont aussi sur FaceBook. Chaque année une dizaine de villages sont candidats, l’année dernière un seul a obtenu le

label. Deux objectifs prioritaires pour les maires, faire savoir et communiquer, pour accroître la visibilité de leurs villages et conserver le label, gage de crédibilité. De nombreux maires de France ont ainsi découvert le territoire rétais sous toutes ses formes. À Ars ils ont pu déguster les spécialités locales à L’épicerie La Tour Sénéchal et goûter les bonnes huîtres de la Cabane Océane et le vin blanc rétais, et de nouveau sur le port de La Flotte, en assistant à un concert de Harmony Swing. Ils se souviendront aussi sans doute du climat atlantique, bien frisquet ces deux jours-là, qui les a bien tous surpris. À l’île de Ré, il y a du vent, c’est une île ! Maryline Bompard

s a v e u r s « K a b o s s e

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C a c a o

D o u c e u r s

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Lo u i s e »

Un nouvel « écrin sucré » quai Nicolas Baudin pour participer à l’inauguration de la nouvelle boutique Kabosse et Cacao en incitant les invités présents à découvrir son savoir-faire en matière de pâtisserie, et quoi de mieux que de découvrir en dégustant ! Pour une pâtisserie à l’esthétique gourmande

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Philippe Andrieu et Magaly

a collaboration née l’an passé entre Magaly (Kabosse et Cacao) et Philippe Andrieu (Douceurs de Louise) s’intensifie cette année pour permettre à la clientèle rétaise de trouver quai Nicolas Baudin, sur l’îlot du port martinais, les mêmes pâtisseries, confiseries, chocolats et glaces qu’en plein cœur de Bordeaux, place des Grands Hommes. L e soleil printanier retrouvé, Philippe Andrieu était à SaintMartin vendredi 19 avril dernier

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Invité par Magaly à dire quelques mots, Philippe Andrieu s’est présenté « comme faisant de la pâtisserie pour le plaisir et pour faire plaisir. Il ne s’agit pas de réaliser un objet mais de faire quelque chose d’esthétique qui suscite la gourmandise ». Né le 14 octobre 1968 à SaintCirgues, dans le département du Lot, son arrière grand-père lui fera partager son goût pour les trésors de la nature comme les poires, les châtaignes, les noisettes... Entré au Lycée Hôtelier Quercy-Périgord de Souillac il passe son CAP et BEP de cuisinier et complète sa formation par un CAP de pâtissier-confiseur-

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chocolatier-glacier. Entré en qualité de pâtissier au restaurant Georges Blanc à Vonnas, Philippe Andrieu est rapidement attiré par une pâtisserie créative mariant recherche et esthétisme. Le moment est alors propice pour aller à Laguiole à la rencontre de celui qui va devenir son maître : Michel Bras. En 1993, décidé à trouver un poste dans la capitale, Philippe entre chez Fauchon, mais après cinq mois passés en tant que commis pâtissier, l’autonomie et les responsabilités lui manquent. En 1997, Philippe Andrieu entre chez Ladurée où en 1998, à tout juste trente ans, il se voit confier la responsabilité de la création de la pâtisserie de la prestigieuse enseigne. Puis l’envie de retrouver ses racines a poussé Philippe Andrieu, fort de 14 années passées chez Ladurée, à choisir Bordeaux pour implanter sa propre enseigne, «  Douceurs de Louise », en plein cœur de la ville, place des Grands Hommes.

Des fleurs, des fruits et des classiques entièrement revisités Philippe Andrieu aime l’association des fruits et des fleurs exhalés notamment dans sa gamme de macarons (pétales de rose, fleur d’oranger, jasmin mangue, coquelicot fraise etc.) et dans certaines de ses pâtisseries (rose-framboise). Il a également le goût des produits exotiques qui viennent réveiller des saveurs endormies. Enfin, il réinvente les grands classiques en retravaillant complètement leur texture et en concevant des saveurs inattendues (éclair velouté à la framboise, Saint Honoré pistache griotte, tarte citron vert cédrat meringuée…). Des créations tout à la fois gourmandes, raffinées, subtiles et très poétiques qu’il est désormais possible de consommer chez Kabosse et Cacao. Jean-Pierre Pichot

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s a v e u r s s a lo n

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Le vin à la bouche

Le succès va grandissant pour « Fleur de Vigne en Ré », le seul salon du vin dans l’île, organisé par l’office de tourisme des Portes-en-Ré. La 5ème édition se tiendra pendant le pont de l’Ascension, du jeudi 9 au samedi 11 mai. Jean-Luc Pouteau, élu meilleur sommelier du monde en 1983, aura testé les vins que 26 producteurs feront déguster pendant ces trois jours.

Jean-Luc Pouteau dans sa cave à La Couarde

Jean-Luc Pouteau, commentavez vous connu ce Salon ? La première fois, j’y suis allé incognito. J’ai eu ensuite envie d’aider Marilyne Hernandez, responsable de l’office de tourisme. Nous en sommes venus à créer un verre de dégustation, à l’effigie du Salon, d’une bonne contenance, et à ce que je propose mes sélections. Malgré mon métier qui me fait voyager à travers le monde, je ne connais pas tout. Je suis devenu une caution pour ce Salon, mais je fais cela avant tout pour le plaisir. Aux Portes j’ai découvert de belles choses, et aussi des vins à des prix très abordables. Quoi par exemple ? L’année dernière, j’ai indiqué « à découvrir absolument » pour un cépage Arinarnoa, un vin de pays

charentais délicieux, en culture bio, que je goûtais pour la première fois. J’ai aussi souligné un Pacherenc-duvic-bilh, une production entre Gers et Béarn. Le nom en soit est un poème, il signifie « piqué en rangs du vieux pays », il est moëlleux, pas trop sucré, avec des arômes de fruits exotiques. D’une année sur l’autre les viticulteurs sont fidèles à Fleur de Vigne en Ré. Il n’y a qu’un seul vigneron par appellation.

rencontrer les propriétaires exploitants. Je me fais une joie d’y être présent. C’est un Salon où on ne se prend pas la tête ! Vous résidez à l’île de Ré ? Je suis à La Couarde, d’avril à septembre. Les autres mois, je suis en Chine ou au Japon. Je viens de goûter

1300 échantillons pour faire la sélection de La Foire aux Vins de Leclerc pour la Région Parisienne, de visiter des vignobles du Maroc, et d’être juré au dernier concours du meilleur sommelier du monde à Tokyo. Propos recueillis par Maryline Bompard

Quels conseils donneriez-vous aux visiteurs du Salon ? Les viticulteurs ont de la fierté à présenter leurs productions. C’est un moment de partage. Il ne faut pas hésiter à s’arrêter, leur poser des questions sur le terroir et leur façon d’élaborer le vin. Beaucoup de gens n’osent pas aller à leur rencontre, mais les vignerons adorent cela. Il ne faut pas se sentir obligé d’acheter, il faut juste goûter... et recracher. Sinon, au bout de quelques verres, le palais ne sent plus rien. Je dis souvent « Ne soyez pas des buveurs d’étiquette ! », plein de vins inconnus ou quasi inconnus sont des pépites. Serez-vous sur le Salon ? Le premier jour, le jeudi, de 16 h à 19 h, afin de conseiller les visiteurs et

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foire expo ré A n i m a tio n

co m m e rci a l e

À la découverte de professionnels dans une ambiance conviviale En avant-première, Ré à la Hune continue de vous présenter quelques uns des exposants qui vous accueilleront à la Foire Expo de l’île de Ré les 17, 18 et 19 mai, au Parc de la Barbette, à côté du port de Saint-Martin-de-Ré.

Sur la cime des arbres

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hristophe Chabrier a réussi à concrétiser un rêve d’enfant. Il aimait grimper aux arbres, ne voulait pas être enfermé dans un bureau, adorait la nature et les arbres en particulier. Il est devenu élagueur grimpeur, un métier difficile, mais surtout passionnant. Difficile car grimper au sommet des arbres les plus hauts, quel que soit le temps, nécessite d’être en bonne forme physique. D’autant que, en plus de son propre poids, on transporte une tenue protectrice assez lourde plus le matériel. En fait le métier d’élagueur grimpeur, relativement récent, tient compte de la nature et des arbres, êtres vivants, qu’il faut respecter. Les arbres se

remettent rarement bien des tailles sévères qui leur sont infligées et dont l’origine remonte à l’époque où tout leur bois était utilisé pour le chauffage. Une taille mal réalisée peut causer des dommages durables et amener des champignons ou des pourritures qui affaiblissent les arbres. L’élagueur grimpeur arrive au plus près du corps de l’arbre, là où les nacelles n’ont pas accès, la taille est ainsi affinée et seul le bois mort est enlevé. Christophe collabore, en particulier pour les grands arbres, avec un autre élagueur qui partage sa conception du travail. Il réalise beaucoup d’abattage d’arbres gênants ou dangereux mais aussi de la taille de formation sur des

sujets jeunes et d’éclaircie sur des arbres adultes pour laisser passer la lumière et réduire la prise au vent. C’est un métier qui ne s’improvise pas, Christophe possède un certificat de spécialisation de taille et soins aux arbres, diplôme décerné par le ministère de l’Agriculture. Sa participation à la Foire Expo Ré va lui permettre, matériel à l’appui, de faire auprès du public un travail pédagogique sur les conséquences des mauvaises tailles infligées aux arbres. Il fera également des démonstrations de grimpes d’arbres qui attireront sans aucun doute un public nombreux. Catherine Bréjat

Oz’Arbres 114 rue des Chênes Verts 17940 Rivedoux Mobile : 06 40 21 66 00

Vivre dedans - dehors

L

e jardin s’inscrit désormais dans la prolongation de la maison et a donné naissance à un art de vivre dedans-dehors. L’Esprit Jardin répond totalement et de manière spectaculaire à ce nouveau mode de vie tant apprécié dans notre région ensoleillée.

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L’enseigne présente dans son vaste show-room d’Angoulins les dernières nouveautés des grandes marques de mobilier parmi lesquelles Kettal, Gloster, Vlaemynck et Manutti. Lignes épurées, matériaux résistants aux intempéries, couleurs dans l’air du temps : l’élégance est au rendezvous. L’Esprit Jardin propose également de beaux objets de déco et des luminaires spécialement conçus pour l’extérieur et correspondants à ce nouvel art de vivre. Indispensable pour la décoration, vous découvrirez l’univers de la marque SIA et ses dernières nouveautés : bougies, photophores, bougeoirs, vases, coussins, arts de la table, linge de table, fleurs

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plus vraies que nature et les grandes tendances des collections printempsété dont Ocean Treasures avec ses meubles en bois blanchi s’adaptant parfaitement à la côte Atlantique ! Vivre à l’extérieur signifie aussi cuisiner dehors et la cuisine d’été devient une pièce à part entière. L’Esprit Jardin possède tout ce que l’on peut souhaiter en la matière, depuis un simple barbecue jusqu’à une complète cuisine extérieure mobile en passant par de nombreux modèles de planchas. À l’occasion de Foire Expo Ré, L’Esprit Jardin exposera sur son stand une intéressante sélection de ses produits, avec différentes offres promotionnelles

durant ces trois jours, afin de les faire découvrir et apprécier du public qui lui rendra visite. À ne pas rater, il y aura des affaires à faire ! L’équipe de professionnels d’Esprit Jardin présente sur le stand sera à votre écoute. N’hésitez pas à venir les interroger, ils sont à votre disposition pour vous conseiller et vous accompagner dans tous vos projets d’aménagement. CB L’Esprit Jardin Zone commerciale d’Angoulins La Rochelle Sud Tél.  : 05 46 42 05 77 www.lesprit-jardin.fr

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foire expo ré

Des entrepreneurs dévoués et compétents à votre service

A

près une formation de charpentier couvreur pendant quatre ans chez les Compagnons du Devoir et une expérience

professionnelle de plus de dix ans, David Gilles a fondé avec Christophe Driancourt la société «  G & D Rénovation ». Leur credo  : répondre aux attentes du client et réaliser un travail soigné qui lui donne satisfaction. Pour ce faire, les deux associés tiennent à totalement garder le contrôle de leurs chantiers et sont les seuls interlocuteurs de leurs clients depuis le début jusqu’à la fin des travaux. Ils proposent quatre prestations essentielles pour les bâtiments. L’isolation des combles qu’ils réalisent

avec le produit adapté à l’habitat que ce soit de la laine minérale, végétale ou animale ou bien encore un isolant synthétique. La rénovation des toitures ; celles-ci nécessitent un entretien régulier et spécifique qui, s’il est négligé, peut amener la toiture à se détériorer plus rapidement et générer des travaux de remaniement. Le traitement de la charpente contre les termites ou tout autre parasite. Les traitements sont effectués en fonction du degré d’infestation et sont soit préventifs soit curatifs. Le

traitement des façades qu’il faut également entretenir si on ne veut pas qu’elles se détériorent rapidement. Présent à Foire Expo Ré, David Gilles sera en mesure de répondre à toutes les questions que vous vous posez à propos de l’entretien de la toiture et des murs de votre maison. CB G & D Rénovation 31 allée du Foc - 17000 La Rochelle Tél.  : 09 83 78 97 37 Mobile  : 06 78 69 16 21

Un assureur au plus près de ses clients

C

yril Andrieu est agent général d’assurances, ce qui signifie que c’est un professionnel indépendant qui n’est pas salarié de la compagnie avec laquelle il travaille, en l’occurrence le GAN. Il assume la triple responsabilité de commercial, gestionnaire et manager au sein de son cabinet. Mandataire du GAN pour distribuer les produits de cette compagnie et régler des sinistres, il aide ses clients à bien cerner leurs besoins en matière de protection des biens et des personnes. Cyril Andrieu a repris, il y a deux ans, le cabinet de Marie-Hélène Catherinet

implanté dans l’île depuis plus de quarante-six ans. Sa volonté forte était de rester au plus près de ses clients pour les accompagner depuis la souscription du contrat jusqu’au règlement d’un éventuel sinistre. Assureur généraliste, il propose à sa clientèle aussi bien des contrats d’assurance auto, qu’habitat ou de prévoyance s’adressant aux particuliers et aux professionnels que luimême et son équipe accompagnent en permanence. Une équipe dynamique et compétente anime cette agence. Elle est composée d’Axelle, présente au

quotidien : elle accueille, renseigne et informe les clients. Le domaine particulier de Géraldine est l’offre comparative d’assurances. En un seul rendez-vous, elle analyse votre contrat d’assurances et le compare aux offres qu’elle est en mesure de vous faire. Delphine est la spécialiste des assurances dites de la personne, c’est-à-dire de toutes les solutions de prévoyance, épargne, contrat retraite pour les professionnels comme pour les particuliers. Quant à Cyril Andrieu, votre agent général, il vous accompagne pour le suivi de vos dossiers sinistres ainsi que pour la mise en

place de solutions adaptées aux besoins des professionnels. Tous sont à votre écoute pour vous proposer des garanties parfaitement adaptées aux risques et répondront à vos interrogations dans le cadre de leur stand à Foire Expo Ré. CB Cyril Andrieu GAN – Agence de l’Île de Ré Rue de l’Hortie 17670 La Couarde-sur-Mer Tél.  : 05 46 29 84 65 Mobile  : 06 62 33 47 94

Un nouveau concept de décoration

P

ascal Mathieu développe depuis plusieurs années un étonnant concept de décoration. Il travaille des enduits à la chaux, qui, façonnés à la main ont, une fois secs, le rendu de la pierre naturelle sur quelques centimètres d’épaisseur. Le procédé s’utilise à l’intérieur comme à l’extérieur des bâtiments, sur du neuf ou de l’ancien et peut s’appliquer sur tous types de supports (brique, agglo, enduit existant, placo, vielles pierres...) après une préparation adéquate. Le client peut choisir la forme des pierres et la pigmentation exacte qu’il souhaite pour la pierre et le joint. Méga Pierres lui apporte ses conseils par rapport à l’architecture du bâtiment et tient compte de l’environnement au moment de la conception du projet. Ensuite, l’équipe interne de maçons décorateurs formée par Pascal Mathieu, applique un enduit spécial hydrofuge à base de chaux naturelle, granulat de marbre... et le sculpte à la main pendant qu’il est encore frais. Il est ainsi possible de réaliser toutes

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sortes de décorations : façades, clôture, murets, encadrements, chaînes d’angle, piliers, arcades, trompes l’œil. Outre l’aspect esthétique très réussi, ce procédé artisanal a l’avantage d’être moins onéreux que la pierre naturelle et se marie bien avec le bois et le fer forgé. Il est très apprécié de ce fait en décoration. Pascal Mathieu est le seul interlocuteur de son client depuis la conception jusqu’à la livraison du projet et la qualité de son enduit spécial, alliée au savoirfaire de son équipe, assure la pérennité de ses réalisations qui bénéficient d’une garantie décennale. Afin d’être au plus près de ses clients, Pascal Mathieu dispose de deux agences à Luçon et Aigrefeuille d’Aunis. CB Méga Pierres 16 Impasse des Carrières 85400 Luçon Tél.  : 02 51 29 40 93 Mobile  : 06 74 10 92 33

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ils bougent ! S e r v ic e s

a u x

p a rtic u l i e r s

e t

p ro f e s s io n n e l s

« Axeo Services : l’engagement du service rendu » À Saint-Martin-de-Ré extra-muros, au 28 de l’avenue du Général de Gaulle, une agence multiservices à domicile sous franchise « Axeo Services » a ouvert ses portes depuis la mi-mars 2013.

Benoît Dutemple, gérant d’Axéo Services

S

on gérant, Benoît Dutemple, 40 ans, fils de commerçants, est issu de la grande distribution. Après une quinzaine d’années passées à la direction de magasins Carrefour dans tout l’ouest de la France, Benoît Dutemple, recherchant plus de stabilité dans sa vie professionnelle et

L e

v e rr e

d a n s

familiale, a décidé de poser ses valises dans l’île de Ré voilà trois ans. Directeur de L’Intermarché La Flotte les deux premières années, envie lui a pris l’an passé de monter sa propre entreprise en choisissant un métier s’adressant aux particuliers pour des services à domicile ainsi qu’aux professionnels. Franchisée «  Axeo Services  », l’agence rétaise fait partie des 200 agences du 1er réseau d’entreprises généralistes prestataires de services à domicile. Un réseau fondé en 2006 par

to u s

s e s

un jeune chef d’entreprise, Julien Moineau, dont le siège social est situé à Marly-le-Roi. Une centaine de services proposés L’équipe formée par Benoît Dutemple depuis novembre 2012, aujourd’hui forte de sept personnes expérimentées et diplômées recrutées en CDI, recouvre tous les corps de métiers. Elle propose ainsi des prestations dans des domaines divers et variés allant du ménage au multimédia en passant par

le repassage, le bricolage, le gardiennage, le jardinage, la nounou, etc. L’agrément préfectoral dont bénéficie l’agence lui permet dans le cadre de la loi Borloo de faire bénéficier à sa clientèle de 50  % de réduction fiscale et d’un taux de TVA de 7  %. Jean-Pierre Pichot Axeo Services île de Ré 28 avenue du Général de Gaulle 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél : 05 46 69 25 82 Courriel : ile-de-re@axeoservices.fr

ét a t s

Bien plus que la lumière Filiale du Groupe Saint-Gobain, Glassolutions (ex Miroiteries de l’Ouest) est présente à La Rochelle depuis plus de 60 ans, assurant distribution et mise en œuvre des produits verriers signés Saint-Gobain.

S

i le verre apporte l’éclairage à l’intérieur des bâtiments et offre la vision vers l’extérieur, il possède également un pouvoir de protection contre les diverses intempéries, le chaud et le froid. Il s’avère donc primordial de savoir choisir convenablement les vitrages de ses fenêtres, baies vitrées ou vérandas. À chaque vitrage sa spécificité > Ainsi

pour des ouvertures orientées nord ou est, la réglementation thermique 2012 en matière de construction recommande la pose de doubles vitrages à isolation thermique renforcée (ITR), trois fois plus performants que des doubles vitrages ordinaires, d’où des dépenses énergétiques réduites. Et pour tendre vers le confort absolu, il existe des triples vitrages ITR qui sont encore cinq fois plus performants. > En exposition sud et ouest, des verres de contrôle solaire Planistar arrêteront jusqu’à 60% de la chaleur,

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d’où cette fois des économies de climatisation et donc d’énergie. De plus, plus besoin de vivre dans le noir en fermant tous les volets afin d’éviter que la chaleur ne rentre ! > Si l’isolation thermique est possible, l’isolation phonique l’est aussi avec un verre acoustique qui divise le bruit par deux. Ainsi, sommeil, tranquillité, repos ou travail garantis ! > Pour des vitrages en toiture (vérandas, puits de lumière, etc.), la couche « Bioclean » intégrée à la face extérieure du verre rend celui-ci autonettoyant. Adieu la corvée de nettoyage de vitres ! De plus, c’est un bon point pour l’environnement, car moins de détergents utilisés. > Afin de prévenir d’éventuels risques d’intrusion ou bien d’éviter des blessures en cas de bris accidentels du verre, il peut être intégré à des vitrages isolants un verre feuilleté de sécurité. > Quoi de mieux que de pouvoir observer ce qui se passe à l’extérieur, par

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exemple en prenant son bain, sans pour autant être vu de l’extérieur. Voir sans être vu ! C’est pourquoi, pour éviter tous regards indiscrets, un verre translucide ou décoratif, donnant par là-même une touche personnalisé à votre intérieur, est intégré à un vitrage isolant. À l’intérieur, le verre se fait élément de décoration > Osez l’audace architecturale en juxta-

posant des verres de couleur différente afin de rythmer des projets résolument contemporains. Moins audacieux, en séparation de pièces le verre Mirastar jouera le rôle du miroir espion, permettant d’une pièce sombre d’observer l’intérieur d’une pièce plus claire sans être vu. > Magiques les verres Priva Lite et Électrochrome qui, sous l’effet d’un commutateur électrique, se teintent ou s’opacifient. C’est l’intimité ou la transparence sur commande ! > Valoriser son intérieur en habillant

L’équipe de pose à l’œuvre

de laque les murs d’un hall d’entrée, d’une cuisine ou d’une salle de bain, c’est encore possible avec les 26 couleurs de la collection de verre laqué Décolaque. Soucieux de préserver l’environnement, Glassolutions ne cesse d’améliorer la connaissance de son empreinte écologique au quotidien en réalisant des analyses de cycle de vie de ses vitrages que récompense le logo FDES Vérifiée (fiche de déclaration environnementale et sanitaire). Une signature Saint-Gobain. Jean-Pierre Pichot Glassolutions – Saint-Gobain Rue de Québec – ZI Chef de Baie 17041 La Rochelle Tél : 05 46 00 12 11 Fax : 05 46 67 06 46 Site : www.glassolutions.fr

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ils bougent ! Lo ï c

D e l a b r e

D écor a t e u r

d ’ i n téri e u r

Laissez-vous coacher ! La lassitude d’un premier métier dans le monde de l’automobile et la nécessaire rénovation, pièce par pièce, d’une maison acquise voilà six ans ont décidé Loïc Delabre à totalement changer de cap pour se reconvertir dans la décoration d’intérieur. toutes les normes en vigueur en matière d’agencement. Quitte à changer, autant tout changer  ! Loïc Delabre

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ans cette optique, Loïc suit la formation pour adultes dispensée par l’école Grégoire Ferrandi à Paris, où il apprend «  l’Art dans l’Histoire » à travers le mobilier, les couleurs, les matériaux ; la réalisation de plans en 3D et de mises en situation afin que le client puisse mieux visualiser l’espace, ainsi que

Loïc Delabre décide alors de déménager du Mans pour venir s’installer à La Rochelle en janvier 2012 afin d’y créer deux mois plus tard sa propre entreprise : «  Loïc Déco  », en tant qu’auto-entrepreneur. Aujourd’hui, un an après, Loïc travaille en réseau avec un groupe d’artisans et de fournisseurs, mais précise-t-il, «  dans le secteur d’activités privilégié qu’est le bassin La Rochelle/Île

de Ré, le bouche à oreille fonctionne parfaitement bien. Par ailleurs, il faut reconnaître que toutes les émissions télévisées de déco ont permis de bien mettre le métier en avant. Pour moi, l’avenir immédiat, c’est de me faire connaître et reconnaître. Alors, que vous soyez particulier ou professionnel, désireux d’harmoniser ou de relooker un ensemble immobilier, en manque de temps ou d’inspiration... contactez-moi ! ». «  Dans ce métier comme dans d’autres, pour instaurer la confiance, il est nécessaire d’être à l’écoute des gens. Avant de me lancer dans une

quelconque restauration, un quelconque aménagement, j’ai pour habitude de rencontrer tous les personnels d’une entreprise ou tous les membres d’une famille pour savoir qui travaille ou qui vit dans telle ou telle pièce. Connaître les habitudes d’un groupe, d’une famille, permet de mieux répondre à leur attente  ».   Jean-Pierre Pichot Loïc Déco Tél. : 06 88 21 28 92 Courriel : loic.delabre@yahoo.fr

C O NFE C T I O N

De tendres couleurs pour réveiller votre quotidien Une ravissante petite boutique totalement consacrée à la marque BAOBAB vient d’ouvrir à La Flotte. On l’attendait depuis longtemps, elle répond enfin à nos espérances !

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errière ce nom se cache l’histoire d’une rencontre entre Christophe Chopin, parti à la découverte de l’Inde en 1993 et Ramesh, un jeune indien possédant

une bonne connaissance du textile. Les deux hommes s’entendirent plutôt bien et montèrent un atelier qui est à l’origine d’une des spécificités de la marque : BAOBAB crée les motifs de ses tissus et tisse ellemême ses tissus tout en ayant une démarche éthique. C’est dans des couleurs estivales, allant du bleu lagon au jaune tournesol en passant par du rose framboise et du turquoise, que BAOBAB nous propose ses différentes collections : du prêt à porter pour femmes et fillettes, du linge de maison, des accessoires, des sacs et pochettes, carnets et autres petites choses irrésistibles, de beaux objets de décor, quelques bijoux et même, désormais, des meubles. Des matières

eé lieu h c i Le R Ile de R

nobles comme toujours, le lin côtoie le coton et la soie, s’inscrivent dans un univers doux et coloré, car ici il y a de la couleur mais jamais criarde et vulgaire. La mode femme est hyper féminine avec des robes volantées, de nombreuses tuniques idéales pour cette saison, des petits chemisiers, des écharpes et des paréos pour la plage. Les robes pour petites filles sont à craquer et on a envie de toutes les acheter ! Au-delà des articles relevant des collections, BAOBAB propose quelques pièces uniques d’une rare qualité fabriquées au Rajastan comme ces superbes jetés de lit. C’est véritablement une adresse qui mérite le détour ne serait-ce que pour profiter jusqu’au 12 mai d’une promotion

qui déduit 30  % sur le deuxième article acheté, le moins cher des deux bien évidemment ! Catherine Bréjat BAOBAB 8 rue du Général de Gaulle 17630 La Flotte Tél.  : 05 46 01 77 73

REMINERALISEZ-VOUS AVEC LES BIENFAITS DES ALGUES…

Un enveloppement d’algues apporte une reminéralisation du corps, une relaxation et un bien-être… Pour un excellent résultat : - faites un gommage du corps au préalable pour éliminer les cellules mortes et favoriser le passage des oligo-éléments - pratiquez 5 à 10 minutes de sauna avant l’enveloppement pour dilater les pores de la peau Les algues sont chauffées et appliquées en couche fine sur l’ensemble du corps, ce qui a pour effet de décontracter mais aussi de revitaliser et d’hydrater.

La personne est ensuite recouverte d’un film plastique et d’une couverture chauffante afin d’augmenter la sudation et d’optimiser le processus. La durée du soin est de 20 minutes pendant laquelle la chaleur produite ouvre les pores de la peau, qui absorbent alors plus rapidement les sels minéraux, oligo-éléments, protéines et vitamines contenus dans les algues. Venez profiter de ce soin au centre de thalassothérapie Le Richelieu.

Le Richelieu - 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte-en-Ré - Tél. 05 46 09 49 40 R é à l a h u n e | éditio n d u 2   m a i 2 0 1 3  | N °  8 4

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ils bougent ! P l a c e m e n t s

Construisez l’épargne retraite qui vous ressemble ! Installé depuis près de 25 ans à La Rochelle, le Cabinet Camille Annereau – courtier conseil en gestion de patrimoine affilié à l’AFER et au Cercle France Patrimoine  – accompagne près de 3000 Rochelais et Rétais dans leurs démarches pour construire leur capital, le valoriser et équilibrer leurs investissements en matière de placements financiers.

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ne enquête menée fin 2012 auprès de plus de 2000 français et publiée par l’Agefi a confirmé le peu d’enthousiasme manifesté pour les produits risqués, de long terme, telles les actions, par les investisseurs privés, doublé d’une certaine défiance vis à vis du monde financier. Toutefois conscients de leur méconnaissance et de l’expertise nécessaire pour gérer leurs revenus, ils sont 43 % à se tourner vers un conseil financier. À l’origine d’un concept unique, au carrefour du mutualisme et du capitalisme, l’Afer est une Association Libre et Indépendante qui propose un contrat à versements et retraits libres avec 8 possibilités d’investissement, dont un Fonds Garanti en euros depuis 1976. Elle propose les frais parmi les plus bas du marché,

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100 % des bénéfices distribués aux adhérents avec une garantie de rentabilité (3,45 % net garanti* en 2012, 8,10 %* de rendement moyen annualisé depuis 1976). L’adhérent verse et retire à sa convenance et le compte Afer bénéficie du cadre favorable juridique et fiscal de l’assurance vie. C’est le premier compte d’Assurance Européen. Entité associative adossée au groupe Aviva, partenaire assureur de premier plan et leader de l’assurance vie, l’Afer garantit ainsi de gérer les capitaux paritairement dans l’intérêt des épargnants. Depuis 1976, 740  000 adhérents sont venus rejoindre l’AFER et la cooptation concerne plus de 30 % des adhérents, ce qui est unique. Dans le but de faire le point sur les évolutions économiques et

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financières concernant les comptes à versements et retraits libres Afer de ses clients, et plus largement sur les nouvelles fiscalités de l’assurance vie, placement préféré des français, Camille Annereau invite tous les Rétais intéressés à une réunion d’information organisée en partenariat avec l’Afer le mercredi 15 mai à 15 heures aux Gollandières (av des Gollandières) au Bois-Plage. Outre les interventions des responsables d’Aviva et de l’Afer, les Rétais auront le plaisir de rencontrer le très apprécié Lucien Ottolenghi, ancien directeur du Crédit Mutuel Océan sur l’île de Ré, qui a rejoint depuis

Camille Annereau, Nicole Annereau et Lucien Ottolenghi

début 2012 Camille Annereau, dont il est le bras droit. Nathalie Vauchez Cabinet Camille Annereau 8 rue Gargoulleau 17000 La Rochelle Tél. : 05 46 50 66 67

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territoire L e ç o n

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v oc a b u l a ir e

La langue des sigles ! Les sigles sont partout. SNCF, RATP, LPO, ONF, SVP, etc., tout le monde est capable de dire ce à quoi cela correspond. Mais NGF, PADD, SCoT, PLU, DOO, SRU, PPRL, etc., là, ça se corse. Alors, révision ! Et attention, risque et aléa ne sont pas synonymes ! Le plan local d’urbanisme (PLU) est le document qui réglemente les possibilités de construire. Il remplace l’ancien Plan d’Occupation des Sols (POS). C’est un document d’urbanisme qui, à l’échelle d’une commune ou d’un groupement de communes (EPCI), établit un projet global d’urbanisme et d’aménagement et fixe en conséquence les règles générales d’utilisation du sol sur le territoire considéré. Le règlement et les documents graphiques sont opposables à toute personne publique ou privée pour l’exécution de tous travaux ou constructions. Les PLU susceptibles d’avoir des effets notables sur l’environnement doivent faire l’objet d’une évaluation environnementale. Le PADD (projet d’aménagement et de développement durable), «  clé de voûte » du PLU et du SCoT. Le PLU comprend un document nommé PADD qui n’existait pas dans le POS. Outil de prospective territoriale, document politique exprimant le projet de la collectivité à horizon de 10 à 20 ans, document d’orientation stratégique, le PADD a pour vocation d’exposer les choix de la collectivité en matière d’urbanisme, d’aménagement et de protection de l’environnement du territoire. Lesquels objectifs sont traduits dans les autres documents s’imposant à toute personne désireuse de construire ou d’aménager. Le DOO (document d’orientation et d’objectifs) est la mise en œuvre du PADD. Dans le respect des orientations définies par le PADD, le DOO détermine les orientations générales de l’organisation de l’espace

et les grands équilibres entre les espaces urbains et les espaces ruraux, naturels (agricoles et forestiers). Il définit les conditions d’un développement urbain maîtrisé et les principes de restructuration des espaces urbanisés, de revitalisation des centres urbains et ruraux, de mise en valeur des entrées de ville, de valorisation des paysages et de prévention des risques. Le SCoT (schéma de cohérence territoriale) est un document d’aménagement, élaboré par un ou plusieurs établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre (communautés de communes, communautés d’agglomération), s’étendant sur les moyens et longs termes (héritier des schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme (SDAU), instauré par la loi SRU du 13  décembre 2000. Il détermine, à l’échelle de plusieurs communes ou groupements de communes, un projet de territoire visant à mettre en cohérence l’ensemble des politiques sectorielles notamment en matière d’urbanisme, d’habitat, de déplacements et d’équipements commerciaux, dans un environnement préservé et valorisé. La loi SRU (loi solidarité et renouvellement urbain) ou loi Gayssot du 13 décembre 2000 a modifié en profondeur le code de l’urbanisme. Le texte aborde trois thèmes principaux  : l’urbanisme, l’habitat (l’article  55, notamment, impose aux agglomérations de plus de 50 000 habitants dans un souci de mixité sociale de disposer d’au moins 20% de logements sociaux

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par rapport au parc de résidences principales), le déplacement urbain  : les transports avec une philosophie tendant à réduire l’«  invasion » de l’automobile dans les zones convenablement desservies par les transports en commun. Les PPRL (Plans de Prévention des Risques Littoraux) vont devoir être approuvés d’ici 2014. Les différents aléas littoraux vont être étudiés dans le cadre de l’élaboration de ces documents (submersion marine, érosion, inondation) en vue d’identifier les zones à risques et de définir des règles d’urbanisme et de construction adaptées. Des actions de réduction de la vulnérabilité des constructions existantes seront également à mettre en œuvre dans les secteurs bâtis les plus exposés au risque afin de limiter les conséquences négatives des phénomènes naturels prévisibles. Aléas : Hasard, événement imprévisible. Risque : Le concept de risque, tel que défini par la Commission européenne, prend en compte deux éléments : la probabilité que survienne un élément dangereux et la sévérité de ses conséquences. La sévérité des risques est classée en 4 catégories : catastrophiques, dangereux, marginaux, négligeables.

Cote NGF : La cote NGF, établie sous le contrôle de l’Institut Géographique National (IGN), est la référence. Le NGF (nivellement général de la France) permet en effet l’expression des altitudes dans un même et unique système de référence, c’est-à-dire par rapport au même et unique point fondamental (ou « zéro origine  »). Le niveau « 0 » correspond au niveau moyen de la mer à Marseille. Ce point permet de déterminer l’altitude de tout autre point. À suivre... Jean-Pierre Pichot

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environnement C o n f u s io n

s e x u e l l e

Vignoble rétais : un projet environnemental pour supprimer l’emploi des insecticides ! Depuis 3 années, la protection de la vigne par la méthode dite de «  confusion sexuelle  » supprime l’utilisation des produits phyto-sanitaires pour les parcelles équipées. L’opération 2013 confirme le succès de cette méthode. « La confusion sexuelle » : comment ça marche ? Des capsules rack conçues par la société BASF, sont accrochées aux fils tendeurs des vignes, un rack tous les quatre pieds de vignes et tous les deux rangs, soit 560 diffuseurs à poser à l’hectare. Ces racks, diffusent des phéromones de synthèse reproduisant la substance naturelle émise par la femelle des « tordeuses de la grappe  » (Cochylis et Eudomis) qui causent des dégâts importants. Cette diffusion naturelle de phéromones brouille les pistes : le mâle n’arrive pas à localiser la femelle et l’accouplement ne peut avoir lieu. L’avantage indéniable de la méthode dite de « confusion sexuelle » réside dans la suppression des insecticides chimiques dans les vignes équipées qui réunissent les conditions requises, 5 hectares minimum de surfaces regroupées. 180 hectares du territoire viticole rétais protégés 70 vignerons et bénévoles convaincus de l’intérêt écologique de cette

méthode, ont participé les 8 et 9  avril au succès de l’opération 2013. Avec 30  hectares couverts de racks la première année en 2011, 80 ha en 2012 et 180 ha en 2013, le vignoble rétais est sain et bien protégé. Seules les vignes des communes de SaintMartin, Le Bois et La Couarde sont encore dans le périmètre de lutte obligatoire contre la flavescence dorée, qui nécessite un traitement par insecticide. L’année prochaine, elles pourront être protégées par les racks, selon JeanJacques Enet, président de la cave coopérative vinicole Uniré et Jérôme Poulard, technicien en charge de l’opération. Un projet environnemental fédérateur Les associations Ré Nature Environnement et Trait d’Union de Sainte-Marie réunissaient de la main d’œuvre bénévole pour épauler les vignerons dans cette opération. L’aide financière de la Communauté de Communes d’un montant, de 30  000  e via l’écotaxe,

Jérôme Poulard, un vigneron, Jean-Jacques Enet, le technicien BASF et Lionel Quillet en action dans les vignes à Ars

réduit à 50  e par hectare le coût de la protection à la charge des vignerons. Lionel Quillet venu saluer vignerons et bénévoles en pleine action, annonçait le prochain retour de la vigne à Loix. La pause déjeuner offerte par la cave, prise sous un hangar agricole, était appréciée de tous. Jean-Jacques Enet exprimait sa satisfaction, au nom des vignerons, en

remerciant tous les participants et la CdC : après Xynthia, c’est encourageant de voir tous les vignerons au travail dans leurs vignes et réunis pour s’entraider sur l’opération. Les consommateurs sont aussi les premiers bénéficiaires de cette méthode de protection qui participe à l’excellente qualité sanitaire des vins rétais. Michel Lardeux

h a b it a t

Halte aux termites ! Destructeurs masqués, les termites menacent votre patrimoine bâti. Avec leur appareil buccal broyeur, ils dévorent  ! En Charente-Maritime, plus d’un immeuble sur cinq, aussi bien neuf qu’ancien, est contaminé par les termites.

Termites piégées, qui contamineront la termitière

Le risque termite : Avec l’utilisation croissante de bois dans l’habitat le développement des parasites ne se fait pas que chez les voisins. Vous pouvez être concernés sans le savoir, car la discrétion du termite est la marque de son action dévastatrice. Chez nous, c’est le termite de Saintonge qui prospère en se nourrissant de cellulose. De la cave au grenier, dans les plâtres, l’isolant, la maçonnerie, il attaque indifféremment vos bois d’œuvre, vos meubles et leurs contenus, les circuits électriques, vos plantations... Rien ne lui résiste. Des signes révélateurs : Il faut être vigilant et inspecter régulièrement les bois d’œuvre dans la maison pour découvrir visuellement les traces

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microscopiques qui affleurent parfois à la surface des bois, des murs, des cloisons. Des affleurements terreux, des petits cordons, des traces de galeries, des boursouflures, sont autant indices qui peuvent témoigner de la présence indésirable du termite. Avec un poinçon fin, une aiguille, vous pouvez vérifier la résistance normale ou anormale du bois à la pénétration. Le coup d’œil et les outils diagnostics du spécialiste sont très souvent nécessaires. Des méthodes préventives et curatives adaptées : la protection des bois est aujourd’hui réglementée à tous les niveaux, par des prescriptions techniques de mise en œuvre à la construction, lors de transactions immobilières etc...Avec les normes environnementales, de nouvelles techniques de protection contre les termites se développent. Les entreprises spécialisées mettent en œuvre des techniques et des produits efficaces. Avant construction, pose d’un film anti-termites à double action répulsive et létale, intégré aux fondations et à la chape. Après construction, selon le diagnostic et l’importance de

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l’attaque, plusieurs techniques seront conseillées : injection chimique dans charpente et murs, interception et élimination par la technique des pièges constitués de stations contenant de l’insecticide, disséminées sur la zone à surveiller, afin d’ éliminer la colonie et détecter en permanence de nouvelles infestations. Ces pièges agissent sur plusieurs années et leur mise en

œuvre rapide est sans dégâts pour votre habitation. Un conseil : surveillez votre maison, elle n’est pas protégée indéfiniment. Informez-vous et choisissez en confiance un professionnel sérieux qui vous établira un devis préalable. N’attendez pas qu’il ne soit trop tard. Michel Lardeux

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environnement L u tt e

co n tr e

l ’ éro s io n

d e s

R éi m p l a n t a tio n d u h o m a rd

p l a g e s

Mon cher sable…

À

Rivedoux est testé sur la plage sud un procédé chargé de répondre non seulement à des attentes environnementales (lutte contre l’érosion), mais également à des attentes économiques : optimiser la surface de plage sèche, développer la capacité d’accueil touristique, réduire les coûts de gestion et d’entretien de la plage, récupérer l’eau filtrée pour la valoriser. Si la volonté politique de la Communauté de Communes de l’île de Ré en matière de défense des côtes est de protéger l’intégralité du trait de côte, au niveau de l’État, tous les types de traits de côte ne sont pas considérés ni traités à égalité. En effet, il n’existe toujours pas à ce jour de solution labellisée sur dunes et falaises. Ainsi, tous travaux les concernant ne peuvent être réalisés qu’hors PAPI (Programme d’Actions et de Prévention contre les Inondations). Pour le président de la CdC, Lionel Quillet, « il s’avère impératif de mettre en place un vrai programme dunes, lesquelles dunes, en de nombreux secteurs du littoral rétais, jouent le rôle de véritables digues ».

consiste à poser des drains à deux mètres de profondeur, parallèles au trait de côte et reliés à une station de pompage. Le drainage ayant pour effet d’assécher l’estran, il en résulte une meilleure cohésion du sable, ce qui freine l’érosion et favorise ensuite l’engraissement de la plage en sable  » précise Arnaud Ballay, directeur du bureau d’études Écoplage. Le procédé a déjà fait ses preuves sur des plages soumises à différents types de marnage. Ainsi à Villerssur-Mer (marnage fort), Les Sables d’Olonne (marnage moyen), SaintRaphaël (marnage faible). À Rivedoux, l’étude préliminaire (d’un coût de 175 000 €) consiste en la pose de 11 sondes piézométriques chargées de tester la perméabilité de la plage, de mesurer la nappe phréatique marine dans l’estran sableux et de calculer le débit de drainage du milieu. Si les résultats de cette étude (connus en juin) s’avèrent positifs et si en aval l’état donne son accord à la réalisation de travaux sur le domaine maritime, la CdC pourra alors décider de la mise en place ou non du procédé Écoplage.

Un procédé écologique contre l’érosion

Désalinisation de l’eau récupérée envisagée

Sur la plage sud de Rivedoux, la société Écoplage teste actuellement un procédé de lutte contre l’érosion. « Il s’agit d’un procédé écologique contre l’érosion des plages qui

« On ne s’imagine pas le volume d’eau de mer filtrée que l’on peut récupérer en une heure de temps. À Rivedoux, je pense que l’on peut raisonnablement envisager un débit

Plus de 1000 homards adoptés

E L’engraissement de la plage dû au drainage agrandira l’espace de jeu

de l’ordre de 800 m3 / heure » affirme Arnaud Ballay. Outre la lutte contre l’érosion, le procédé permet de valoriser l’eau de mer filtrée. Ostréiculture, conchyliculture, infrastructures touristiques pourraient être intéressées par cet apport en eau propre. Cette eau pourrait aussi être destinée à l’alimentation d’une unité de désalinisation par osmose inverse. Sachant qu’il faut 2 m3 d’eau de mer pour obtenir 1 m3 d’eau douce, Rivedoux pourrait ainsi bénéficier d’une production de 400 m3 / heure. Un procédé qui, du fait de sa pérennité, serait à court terme bien moins onéreux qu’un ré-ensablement répétitif et que l’écotaxe se chargerait de financer. Coût estimé de l’implantation du procédé Écoplage à Rivedoux  : 1,5  million d’euros. Jean-Pierre Pichot

Mi s e e n a p p l ic a tio n d u C R E - Z B

Pour une balade bucolique

L

Réouverture du chemin cadastré des Ridelles

a réouverture du chemin des Ridelles à Sainte-Marie est dans le cadre du CRE-ZB le premier exemple d’entretien de voie communale d’intérêt communautaire. Dans le cadre de la politique de gestion environnementale menée par les élus communautaires, et grâce à la perception de l’Écotaxe depuis le 1er  janvier 2012, des actions de protection, d’entretien et de gestion des espaces naturels intéressant l’ensemble du territoire sont régulièrement programmées par la Communauté de Communes de l’île de Ré. L’entretien des zones boisées et des friches en fait partie. Si plusieurs opérations ont déjà été menées

comme la lutte contre les plantes invasives (ailante, baccharis, etc.) et le ramassage des dépôts inertes, à la demande de 9 communes de l’île, la CdC s’est donnée compétence pour également entretenir des voiries communales d’intérêt communautaire, lesquelles représentent un linéaire total de 50 kilomètres. Ainsi, dans le cadre du Contrat de Restauration et d’Entretien des Zones Boisées (CRE-ZB), des travaux d’entretien et de défrichage du chemin des Ridelles situé sur la commune de Sainte-Marie-de-Ré ont débuté vendredi 19 avril 2013. Se réapproprier la forêt par les chemins L’objectif de ceux-ci étant de réouvrir l’accès à ce chemin cadastré d’un kilomètre deux cents mètres de longueur qui, faute d’entretien, avait disparu sous la végétation. Et le président de la CdC, Lionel Quillet, de bien préciser qu’ « il ne s’agit là, ni d’une création, ni d’une ouverture, mais de rendre de nouveau accessible aux piétons un chemin qui ne l’était plus ».

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Après un piquetage fidèle au plan cadastral effectué par les écogardes et une expertise des arbres assurée par le cabinet d’études Oreade Breche en collaboration avec les écogardes, élagage et abattage sont actuellement en cours de réalisation par la société rochelaise ISS. À savoir que tout ce qui est coupé est broyé sur place pour être ensuite mélangé au sable afin de donner plus de compacité au substrat du chemin, d’autant plus que celui-ci aura été préalablement légèrement décapé pour avoir une meilleure lisibilité du tracé. Pour Sainte-Marie-de-Ré qui est une commune plus tournée vers la terre que vers la mer, il s’agit là pour la Maire Gisèle Vergnon, « d’une volonté communale : se réapproprier la forêt par les chemins qui l’empruntent. Cela à la plus grande joie de l’association maritaise Pédibus en Ré et du centre équestre des 4  fers à l’air. » Coût de l’opération : 8 500 €. Fin des travaux : Fin mai 2013. Jean-Pierre Pichot

n fin d’année dernière, la Communauté de Communes a proposé à qui voulait, enfants et adultes, d’adopter un homard. Cette opération vise à sensibiliser le public à la quasi disparition de l’espèce sur l’estran rétais. Elle est financée par l’écotaxe, qui permet de faire aboutir des projets environnementaux. Tout le mois d’avril, Mois de l’environnement dans l’île de Ré, les Écogardes sont allés au-devant du public pour informer et faire adopter.

Tirage au sort du nom du homard du VVF d’Ars

La première phase, celle de l’adoption, est maintenant terminée. Les homards sont nés il y a quelques semaines dans une écloserie de Cornouailles, en Angleterre. Afin d’assurer le brassage génétique, les bébés homards sont issus de plusieurs femelles, sachant qu’une femelle peut pondre de 5 à 50 000 œufs. La réintroduction se fera cet été, lorsque les conditions de température seront favorables à l’alimentation des petits homards en milieu naturel. Un site, interdit à la pêche, au large du Phare des Baleines, a d’ores et déjà été repéré pour les y déposer. Le programme s’inscrit sur une durée de cinq années, autant de temps qu’il est nécessaire à un homard pour atteindre sa taille adulte. Les Écogardes ont sensibilisé à l’environnement dix sept classes d’écoles rétaises, soit près de 400 élèves, et ils ont fait adopter un homard à chaque enfant. Par ailleurs, fidèle à son engagement en faveur du développement durable, Patricia Caillaud, responsable du village de vacances VVF Villages La Salicorne à Ars-en-Ré, a tenu à ce que son établissement adopte son propre homard. Le 16  avril, Fabienne, écogarde, est donc venue rencontrer les vacanciers qui séjournaient là. «  Beaucoup de nos fidèles résidents avaient signé la pétition pour le maintien du péage du pont. Je pensais normal de les informer sur l’usage de l’écotaxe » explique Patricia. Au vu des nombreuses questions posées par les résidents, le sujet homard amuse et suscite à la fois la curiosité. Les vacanciers ont donc proposé des noms, un a été tiré au sort. Le homard du VVF s’appelle Elinor, c’est une fille ! Celui personnel de Patricia Caillaud s’appelle Sharif (car Omar Sharif), et celui des Écogardes s’appelle Reviens, cela va de soi ! Maryline Bompard

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zap ’arts s a i s o n

c u l t u r e l l e

Programmation à la Maline Vendredi 3 mai – 20h30 « Mais n’te promène donc pas toute nue  ! » de Feydeau par le Théâtre de l’Instant Volé L’excellence de Feydeau éclate avec ses pièces courtes. Celle-ci est un petit bijou. Ici, le couple, pour coléreux qu’il soit, est heureux. C’est rare chez Feydeau… Certes, Julien et Clarisse Ventroux se disputent sans cesse mais on sent vite que tout s’arrange. Lui, député, tient compte des préjugés. Sa femme, jeune et jolie, a mis une croix sur les

bienséances. A-t-elle chaud ? Elle se déshabille. Elle est chez elle, non ? Les comédiens ont vraiment le sens du burlesque aux effets réglés au millimètre près. Ils atteignent la perfection et sont irrésistibles. Adhérent : 15  € / Adh. réduit : 10 € Plein tarif : 20 € / Tarif réduit : 15 €

Vendredi 10 mai 20h30 « Maudit karma » Comédie

« Kim Lange, célèbre journaliste, meurt brutalement écrasée sous le lavabo de la station Mir pour se

réincarner en fourmi. Nous sommes bien peu de choses entre les mains des puissants. J’ai su en refermant ce livre que mes aventures avec Kim Lange n’étaient pas terminées et j’ai fait le rêve d’être sa nouvelle réincarnation. Elle n’était plus à une vie près et moi j’avais envie d’un nouveau départ. Maudit Karma fut le meilleur des Prozac. J’espère vous faire autant de bien qu’elle m’en a fait. » Trinidad C’est un véritable coup de cœur pour le best seller de David Safier qui a motivé Trinidad à adapter cette histoire drôle, tendre, absurde et pleine de sens et d’émotion. La tornade Trinidad, seule en scène, endosse tous les rôles du livre. Cette

Plus d’infos : www.lamaline.net ou tél. : 05 46 29 93 53

rouquine au débit de mitraillette a fait ses classes au café-théâtre à la fin des années quatre-vingt avant de faire le bonheur, pendant huit ans, des auditeurs du « Fou du roi » aux côtés de Stéphane Bern sur France Inter. Une adaptation de Trinidad, d’après le roman de David Safier et la traduction de Catherine Barret L’Arche est éditeur et agent théâtral du texte représenté. Création lumière : Olivier Coudun Conception sonore : Maxime Hellner Présenté par M.F.E. / Monsieur Max Production et JE DE PAROLES Adhérent : 15  € / Adh. réduit : 10 € Plein tarif : 20 € / Tarif réduit : 15 €

Société

Analyse rurbaine de l’île de Ré, territoire rural et urbain

A

près Tours, Rennes, Béthune, Marseille, l’Agence Nationale de Psychanalyse Urbaine (ANPU) est venue en juin 2012 sur l’île de Ré puis de nouveau en fin d’hiver, afin de coucher la terre rétaise sur le divan. Les résultats ont été présentés et commentés à Loix, le 13 avril, lors d’une conférence très sérieuse... mais surtout cocasse. Étonnamment, tout ce qui était dit sur le mode de la dérision était tellement vrai ! Le Cas Ré, humour, dérision et vérités D’emblée, on est un peu surpris lorsque Laurent Petit, le conférencier en blouse blanche débute ses propos en trébuchant sur les mots. Il hésite, il se reprend. Et il faut le suivre, car il remonte loin dans le temps, depuis la création géologique de l’île, pour expliquer les névroses urbaines que l’ANPU a détectées sur le territoire rétais. Entre autres un syndrome

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maniaco-défensif et une bi-polarité nord/sud. Sans cesse, il se réfère aux « Experts du Café du Commerce » qui ont aidé les équipes à travailler sur le Cas Ré. Est-ce vrai, est-ce faux  ? Le conférencier est-il un vrai ou un faux psychanalyste ? Où veut-il nous emmener ? Quand il raconte que Palais de Buckingham n’aurait jamais existé sans les Rétais, on finit par le croire. Et le Banc du Bucheron qui n’a ni arbre, ni banc, ni bûcheron, on se dit, comme lui, que ce n’est pas normal. Un des dangers qui guette l’île c’est sa « fausse-îlisation », assène-til au public, médusé d’entendre ces vérités nébuleuses, mais paradoxalement claires et justes. Fort heureusement il existe des solutions thérapeutiques, quelque peu subversives, qu’il propose sous forme d’ordonnance de médecin, puisqu’il est là en tant que psychanalyste. Ça soulage de savoir que tout n’est pas perdu ! Dans les friches,

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installer une NAPPE, pour Néo-Agroalimentaire Prospectif Particulièrement économique. Mettre en place un PREAU, pour Pôle de Recherche d’Architecture d’Urgence, sur pilotis bien sûr. S’inspirer de la loi de Saint-Martin, un saint exemple de générosité, afin que les propriétaires de résidences secondaires logent les étudiants et les saisonniers, lorsqu’eux-mêmes sont absents. Avez-vous des questions, dit-il à la fin de sa conférence. Non, le discours est imparable, les applaudissents fusent. On dit qu’il faut rire 5 minutes par jour pour être en bonne santé. 45  minutes, comme ce fut le cas à 11  heures du matin à Loix, c’est encore mieux, psychanalytiquement parlant. C’était un moment à prendre au 2ème, voire au 3ème degré, où la poésie a même eu sa place. Maryline Bompard

Ré, un cas diFficile Laurent Petit et Charles Altorffer, son complice architecte urbaniste enchanteur, ont déjà disséqué 40 territoires français. « Analyser le Cas Ré a été un cas difficile. Nous ne savions pas par quel bout le prendre tant nous avions récolté d’informations. Nous étions dans le tourbillon de la carte postale ! » affirment-ils sérieusement.

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z ap ’ arts EXP O S I T I O N

Un véritable hymne à la vie Jean-Pierre Dussaillant peintre, sculpteur et designer de renom, sera l’hôte de la Galerie Glineur à SaintMartin à compter du 10 mai.

Jean-Pierre Dussaillant dans son atelier

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’est une exposition qui fera date, d’abord parce qu’il s’agit de Jean-Pierre Dussaillant, mais aussi parce que c’est la première fois qu’il consent à exposer ses œuvres dans une galerie rétaise. S’il ne l’a pas fait jusqu’à maintenant, c’est en raison de la pudeur qui caractérise ce grand artiste. « Nul n’est prophète en son pays » comme il aime à le répéter et sans l’amitié qui le lie à Martine et Patrick Glineur, cette manifestation n’aurait jamais vu le jour. Artiste complet, il utilise différents modes d’expression : peinture, sculpture et gravure. Il aurait tout aussi bien pu être musicien, le choix a été difficile. Il imagine également des bijoux qu’il réalise lui-même en petites séries limitées.

C h a n s o n s

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et du bas relief. Son aptitude à sty Vin, amour et autres fantaisies… liser les formes pour leur donner mouvement et vie, (voir « Nue N°  1 » Cette exposition montrera l’aboutisou « Vendanges N°  3 »), est excepsement actuel de son talent et, au tionnelle et sous l’apparente facilité travers des idées récurrentes qu’il d’une courbe, il y a la rigueur d’un affectionne, dévoilera l’homme, car homme qui, bien elle est porteuse d’un seul que transcendant message : la joie de vivre la technique, veut et de partager. Dussaillant qu’elle soit la plus aborde, en peinture et en parfaite possible. sculpture, le thème du vin S’il n’a pas vraià boire convivialement ment modifié sa entre amis, du baiser et manière de trade la tendresse à vivre vailler au fil des ensemble, des femmes et ans, la volonté de leurs bijoux et des poisde Dussaillant de sons, série qui l’avait fait connaître du grand public « Baiser n° 32 B » (acier pigments pérenniser l’œuvre à l’huile) d’art par une techet a fait école dans l’île de nique parfaite s’est affirmée. On Ré en tout cas ! retrouve cette rigueur dans la comInventeur des « plans plaques », c’estposition de ses tableaux, dans la à-dire d’un bas relief composé de fermeté du trait qui sait où il va et... plaques de métal superposées donplus prosaïquement dans la manière nant de la profondeur à l’œuvre dont il range et nettoie son atelier ! comme dans « La robe » en bronze Il est nécessaire, dit-il, de se donet cristal, il a créé quelque chose ner une hygiène de travail et une d’unique à mi-chemin de la sculpture

« La robe » (bronze et cristal)

discipline quotidienne pour se lancer sur le difficile chemin de la création. Dix-sept expositions dans des musées ou des centres d’art contemporain, une participation aux plus grands événements artistiques contemporains  : Foire de Bâle, F.I.A.C., Jean-Pierre Dussaillant est exposé et vendu dans les galeries internationales les plus en vogue et cependant continue à faire le tour des conservateurs de musée pour organiser, dans la mesure du possible, une exposition par an dans un musée, car « la vie nous donne ce qu’on lui prend ». Catherine Bréjat

t a l e n t s

Finale 4ème Tremplin Soleil de Ré

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Sylvie Adaridi, Michel Gatreau – Monsieur Loyal – et les six finalistes

amedi 20 avril, il a fallu plus d’une demi-heure pour que le jury départage les six finalistes du Tremplin Soleil de Ré dans la salle Vauban de Saint-Martin de Ré. Ils ont tous du talent, une personnalité, un timbre de voix, et du potentiel, chacun à leur façon. à la clé, pour le gagnant, un week-end au Royal Hôtel Barrière à Deauville et une séance d’enregistrement au Studio 6 à Paris pour réaliser une maquette. Le succès est peut-être à portée de mains... Cinq filles, Ana, Anouck, Delphine, Louise et Manon, et un garçon Christophe, se sont présentés devant une salle remplie d’amis, de copains et des familles, venus soutenir leur poulain. Choisir le ou la gagnante n’a apparemment pas été aisé. C’est finalement Anouck, jeune Flottaise de 18 ans, qui l’a

emporté. Un choix qui a décontenancé plus d’un spectateur dans la salle. La persévérance d’Ana a fini par payer. Au bout d’une troisième participation au Tremplin, elle emporte le Prix du public, qui votait par SMS ou par téléphone. Les autres candidats n’ont pas démérité, ils sont repartis les bras pleins de cadeaux offerts par les partenaires de la manifestation. Un joli bouquet de fleurs de la boutique Fleurs d’Acanthe à SaintMartin-de-Ré était remis à Anouck et à également à Christophe, unique candidat masculin, pour sa femme, qu’il aurait bien aimé emmener à Deauville. Depuis quatre ans, le Tremplin accueille sur scène bon nombre de jeunes, des Rétais mais aussi du continent, qui viennent s’évaluer, se faire plaisir, partager un moment, se dire peut-être qu’un jour leur talent éclatera... Être finaliste du Tremplin Soleil de Ré, c’est sans doute un moment de stress, le  cœur bat un peu plus vite devant des spectateurs et un jury qui ne demandent qu’à être convaincus, mais c’est à coup sûr un moment dont les six candidats se souviendront. Rendez-vous l’année prochaine ! Maryline Bompard

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JEU x e t s e r v i c e s

Le jeu des 7 erreurs, par Rémy Solution : 1. Le phare avant 2. Le feu arrière 3. Le nœud de la corde sur le toit 4. Le conducteur à l’arrière plan 5. Le retroviseur 6. L’antenne 7. La langue du gamin

Les mots-croisés n° 56, par JPP 1

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Horizontal : 1. Aime les matières en décomposition. 2. Partie du Monde. Société mondaine. 3. Amener à reconnaître un fait. 4. S’expose à Saint-Martin. Logeait Place Saint Marc. 5. Ne laisse pas de marbre. 6. Ré n’en possède qu’un. Caustique. 7. Familles nombreuses et encombrantes. 8. Feinté. Sélectionner. 9. Désir soudain. Pascal. 10. Adeptes du reggae. Un d’Outre-Rhin.

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VERTICal : 1. Dessiné par Paul Abadie. 2. Appartient à la ceinture de feu. Sur la portée. 3. Oiseaux gais. Docteur. 4. Protection. 5. Gendre de Mahomet. Convient. 7. Vingt-troisième grecque. Région de l’Île de France. 7. Personne désavantagée. 8. Ethylotest de marque déposée. 9. Gaver. Mèche rebelle. 10. Porteur d’Anchise. Peut être total.

Grille sudoku 9x9,  calculée par LM 6 2

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Solution : La rose

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Le jeu pêche, par Rémy

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les gens d’ici p ortr a it

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l e b l e u

« Je suis un auto-stoppeur de l’Histoire et de l’espace ! »

A

vant-dernier d’une fratrie de cinq enfants Olivier Lebleu est né le 19 novembre 1966. Passionné de lecture, il sautera vite le pas pour s’essayer, très jeune, à l’écriture. Après des études de langues (anglais), il se passionne pour les médias. Débutant sur une radio libre, il explore ensuite la presse écrite avant de travailler dans la production audiovisuelle pendant dix ans, cela tout en menant une activité parallèle de comédien semi-professionnel au sein de la Compagnie de la Grange. C’est en 2002 qu’Olivier s’installe à La Rochelle où en tant que formateur il enseigne le français et l’anglais. Puis se consacrant pleinement à son travail d’écrivain, il est alors animateur d’ateliers d’écriture, conférencier, documentariste et traducteur littéraire. « “Auto-stoppeur de l’Histoire et de l’espace”... Je réside provisoirement à Poole, près de Bournemouth, sur la côte sud de l’Angleterre, pour des raisons à la fois personnelles et professionnelles, mais La Rochelle reste mon port d’attache. Quant à l’île de Ré, j’y vais très régulièrement, particulièrement à Ars où j’ai de bons amis. En septembre 2005, j’y ai même été invité comme Conseiller écriture par les Ateliers du Cinéma d’Ars-en-Ré («  Ré-écrire, Ré-aliser  »). Sinon, dès qu’on me sollicite, je viens avec plaisir pour y présenter mes ouvrages, dans les écoles, les bibliothèques. Et j’espère cette année pouvoir être enfin présent sur le Salon du Livre du Bois-Plage, car lors des précédentes éditions, je me suis toujours inscrit trop tard ! ». De Mike Brant aux mémoires de la duchesse Consuelo Vanderbilt Balsan Bien que pas « fan » au sens strict du terme, Olivier Lebleu a commencé sa

carrière d’auteur par une biographie du chanteur Mike Brant afin d’expliquer qu’il est impossible de comprendre pourquoi un homme de 28 ans décida, au faîte de sa gloire médiatique, de mettre fin à ses jours, si l’on ne prend pas en compte la transmission du traumatisme de ses parents, tous deux rescapés de la Shoah. « J’avais eu la chance de rencontrer Nathalie Zajdé, qui a écrit sur les enfants de la 1ère génération des rescapés des camps pour sa thèse en ethnopsychiatrie : “Souffle sur ces morts et qu’ils se réveillent”. Devenus adultes, ces enfants présentent tous le même profil psychopathologique  : une grande puissance d’expression créative combinée à un aussi grand potentiel d’autodestruction, le syndrome du rescapé en quelque sorte, en passant par de lourds épisodes dépressifs ». N’ayant que 9 ans au moment de son suicide, Olivier a perçu une qualité d’émotion, une authenticité qui l’a remué. « Même s’il chantait des bluettes, je sentais que cet homme y mettait son cœur et ses tripes, sans économie ». « J’ai donc voulu comprendre... Ce fut un long et passionnant travail de deux ans entre Israël, la France et la Suisse. Au résultat, mon approche “psychogénéalogique” (même si j’ignorais ce terme à l’époque) a distingué mon travail des autres biographies plus classiques et m’a valu une reconnaissance particulière de la famille, notamment du frère de Mike, Zwi, qui a signé ma préface ; et deux ans plus tard, je recevais un coup de fil d’un réalisateur israélien qui souhaitait s’inspirer de mon ouvrage

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pour réaliser un documentaire. Ce film franco-israélien, “Laisse-moi t’aimer, Mike Brant”, réalisé par Erez Laufer, pour lequel je fus son conseiller historique, a remporté plusieurs prix en Israël et sélectionné en France pour la “Quinzaine des Réalisateurs” au Festival de Cannes ! Ultime clin d’œil du destin, ce documentaire fut projeté dans l’ancien palais du Festival, devenu l’hôtel Noga, à l’endroit même où Mike avait remporté le Gala du Midem en 1970 avec ce titre qui a lancé sa carrière française  : “Laisse-moi t’aimer”  ! Mike Brant n’a vécu que six ans en France, où sa carrière ne dura que cinq petites années, pourtant des compilations ressortent toujours, une comédie musicale a même été créée et les chaînes de télévision me sollicitent régulièrement pour évoquer son parcours ». Le lien, la transmission, l’héritage Olivier a ensuite creusé ce sillon de la transmission avec un premier récit historique, sur la libération de la ville de La Rochelle, « Meyer & Schirlitz, les Meilleurs Ennemis ». Un ouvrage qui lui a permis de mettre en évidence non seulement l’héritage d’un antagonisme franco-allemand menant à la seconde Guerre Mondiale, mais ensuite, les ravages d’une culpabilité transmise aux nouvelles générations allemandes. La dernière victime de cette transmission nocive étant malheureusement Tom Gerberding, l’arrière-petit-fils de l’Amiral allemand Schirlitz, devenu un ami d’Olivier et qui s’est suicidé en 2009. L’histoire de la girafe « Zarafa » est encore et toujours une histoire de transmission, de l’Egypte à la France, de l’Orient à l’Occident. S’il n’a pas écrit le scénario du dessin animé

© GF

« La notion qui guide mon travail d’auteur et maintenant aussi de traducteur, c’est celle du lien, de la transmission, de l’héritage – qu’il soit positif ou négatif ! »

Olivier Lebleu à Bournemouth beach, février 2013

(«  je   ne me serais pas permis certaines libertés avec la vérité historique  »), Olivier a accepté d’imaginer et d’accompagner sa promotion de sortie, justement dans le but de rétablir les détails authentiques ! Grâce au succès du film et à l’accueil reçu précédemment par son ouvrage «  Les Avatars de Zarafa » (Arléa, 2006), Olivier est disons, devenu « le spécialiste de cette histoire et une sorte d’ambassadeur rochelais » pour des conférences et des recherches. Un second volume illustré, consacré aux premières girafes d’Europe, devrait paraître prochainement, et pour ceux qui souhaiteraient suivre ses pérégrinations zarafesques, Olivier leur donne rendez-vous sur son blog «  Les Amis de Zarafa » ! Relativement à son dernier livre, la traduction des mémoires de Consuelo Vanderbilt Balsan (« Une Duchesse américaine », Tallandier, octobre 2012), Olivier Lebleu s’avoue fasciné par le parcours de cette femme qui part dans la vie avec de très lourds «  mandats » : l’ambition sociale d’une mère sans scrupule, la pression d’une classe sociale, une éducation corsetée, un mariage forcé, un choc de cultures, et malgré tout cela, elle a réussi à trouver son propre chemin, embelli d’un authentique altruisme. Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

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