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L e j o u r n a l d ’ i n f o r m a t i o n g r a t u i t d e l’ Î l e d e R é

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É D I T O

De l’information et de l’inventivité !

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oin des préoccupations des «  grands  », les petits Rétais ont été à la fête une édition du semaine durant, avec le festival 5 juin 2013 «  Les P’tits se réveillent  ». Nous sommes tous redevenus pour quelques heures des enfants, et ça fait du bien au moral ! À l’occasion de l’anniversaire de son élection, nous avons rencontré le député Olivier Falorni et vous livrons ses réflexions. La   vie politique rétaise s’accélère depuis quelques semaines, en vue des prochaines échéances électorales. Tandis que la quasi-totalité des Maires actuels se présenteront pour un nouveau mandat, les «  oppositions  » s’organisent, les rues des villages bruissent de

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pendant 10 jours ! * Bulletin de jeu en page 14

rumeurs sur la constitution de listes dissidentes et les conciliabules vont bon train. Nous espérons que notre «  mode d’emploi  » des prochaines élections municipales aidera chacun à mieux cerner leurs enjeux, même si certaines zones d’ombre demeurent. Ré à la Hune entend rester fidèle à sa ligne éditoriale : de l'information de fond, de l'inventivité et de la réactivité.

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Nathalie Vauchez

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LE 20 JUIN PROCHAIN Lancement du sité d’actualité et d’information de l’île de Ré

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´ à la


actualité P o r t

d e

L a

P a lli c e

Quel est l’enjeu ? Le retrait du projet

Holcim ou déboulonner Patrice Raffarin ? Samedi 18 mai dernier, l’association MAT-Ré (Mer Air Terre Ré) tenait en la salle des fêtes de la mairie de La Flotte une réunion publique d’information afin de faire le point à propos de l’action en justice qu’elle a engagée contre l’unité de broyage de ciment Holcim dont les tours en construction font face à Rivedoux.

B

ien que recensant 300 adhérents, l’association fut en ce samedi très loin d’avoir rempli la salle où seulement une petite quarantaine de personnes a assisté dans un premier temps à la conférence de presse et aux attaques ciblées du président Frédéric Jacq à l’encontre du maire de Rivedoux, Patrice Raffarin ; puis à l’exposé de Dominique Chevillon, président de Ré Nature Environnement, relatif aux conséquences éventuelles du déroctage récemment entrepris aux abords du Grand Port Maritime (GPM) sur les écosystèmes marins et littoraux, et sur les activités primaires et touristiques des zones limitrophes. «  Nous demandons la démission de Patrice Raffarin.  » Les propos de Frédéric Jacq allant jusqu’à exiger la démission du maire de Rivedoux, il a été demandé à ce dernier de bien vouloir répondre point par point aux attaques portées contre lui et de justifier sa position. « Frédéric Jacq demande ma démission. Soit, mais pourquoi ne demandet-il pas aussi celle du maire de La Rochelle, Maxime Bono, qui a signé le permis de construire de l’unité de broyage ? Pourquoi ne tacle-t-il pas Léon Gendre, conseiller général

Le projet Holcim

et membre titulaire du Conseil de Développement du GPM au titre du Conseil général (lequel affirme que le projet Holcim ne leur a jamais été présenté) qui aujourd’hui, outre Holcim, n’informe en rien les élus et la population rétaise sur les autres projets en cours ou à venir : quid du méthanol et du méthylate de sodium ? D’ailleurs, que fait MAT-Ré à ce sujet ? Bref, tout cela m’interpelle ». Une bataille de procédures Une démission demandée par Frédéric Jacq sur le fait que « le certificat d’affichage obligatoire concernant l’enquête publique n’ait été adressée à la préfecture qu’en janvier 2011, soit 10 mois plus tard, une fois la demande d’autorisation d’exploiter entérinée ».

À quoi Patrice Raffarin rétorque que «  si les élus rivedousais n’ont pas donné d’avis durant l’enquête publique, c’est qu’ils n’avaient pas à le faire puisque la commune de Rivedoux n’était pas dans le périmètre de celle-ci. C’est pourquoi la présence d’un commissaire enquêteur à Rivedoux n’avait pas lieu d’être. Seules les mairies de La Rochelle et de Laleu l’étaient. Rivedoux n’était concernée que par l’affichage de l’enquête publique menée à La Rochelle. Affichage exécuté par mes services administratifs le 11 mars 2010, et certifié dans le mémoire en défense de la préfecture suite au recours commun déposé contre Holcim par la commune de Rivedoux et la Communauté de Communes de l’île de Ré. Frédéric Jacq m’accuse par ailleurs d’avoir voulu dissimuler les choses alors même que la dite enquête publique constituait le 13e point à l’ordre du jour du Conseil municipal du 30 avril 2010. Point sur lequel les conseillers rivedousais par 15 voix pour et 3 voix contre donnaient un avis défavorable à l’installation d’Holcim. Un avis qui est par ailleurs purement informatif et que nous avons comme de coutume communiqué à

la préfecture par téléphone. Quant à l’enregistrement le 18 novembre 2010 en préfecture de la délibération en date du 30 avril concernant cet avis, je rappelle qu’en la matière il n’existe pas de délai de transmission pour une délibération avec avis simple. Et n’oublions pas qu’une séance de Conseil municipal reste ouverte à tout citoyen, d’où son équivalence avec une réunion publique.  » « Les Rivedousais, les Rétais jugeront. » « Et permettez-moi de rebondir sur la date d’affichage du certificat, le 11  mars 2010, soit à peine une dizaine de jours après le passage de Xynthia, alors que nous avions 114 familles sinistrées à gérer. Dans ces moments là, je suis désolé, mais il y a des priorités. Je déplore que monsieur Jacq ne veuille prendre cet argument en considération. Les Rivedousais, les Rétais jugeront ». Cette mise au point faite, Patrice Raffarin a confirmé « ne pas vouloir poursuivre Frédéric Jacq en diffamation. Ce serait lui donner trop d’importance et ce serait par ailleurs gaspiller inutilement de l’argent public. Je préfère l’ignorer ». Jean-Pierre Pichot

F e s ti v ité s

Le Port de Saint-Martin à l’honneur À l’occasion de l’achèvement des travaux de réfection du Parking de la Courtine, la municipalité de SaintMartin inaugurera officiellement les nombreux travaux de modernisation du port réalisés depuis 2009.

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Quai des Torpilleurs – avril 2013

armi ceux-ci figurent notamment le creusement de l’ancienne cale pour un agrandissement du port, l’agrandissement et la mise aux normes

environnementales (récupérations des eaux de carénage) de l’aire de carénage, l’acquisition d’une remorque élévatrice et la création d’une rampe adaptée à son usage, les modernisation et remise en service d’une station de carburants (la seule de l’île de Ré), l’électrification et le renforcement des pontons au grand môle, la reprise de tous les réseaux (assainissement, eau, électricité) et le pavage du Quai Daniel Rivaille et du Quai des Torpilleurs, sans oublier la création d’une déchetterie pour les déchets de carénage. Il restera à réaliser l’agrandissement de la capitainerie.

Le Maire Patrice Déchelette et l’adjoint au port, Bernard Garcia, donnent ainsi rendez-vous aux Martinais et à tous les usagers du port le 22 juin à partir de midi sur le parking de la Courtine, pour une journée d’animations gratuites. Les discours officiels seront suivis de l’inauguration du port en musique avec le jazz d’ambiance de Swing Roul’Hot, de l’embrasement diurne par millefeux, puis du pot d’accueil. Ensuite place à la fête… de la musique toute la journée et jusqu’à 23 heures sur le port et dans les rues, avec Jazz Band 007, des animations de salsa cubaine

Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / B.P. 43 / 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C  /  Mise en page  : Peggy Landon / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Jean-Pierre Pichot, Michel Lardeux, Maryline Bompard, Lolita Prieur, Nathalie Vauchez, DR / Dessins : Philippe Barussaud, Jean-Louis Rémy  /  Régie publicitaire : Rhéa Marketing - Valérie Darcy : 05 46 00 09 19 - 06 14 29 47 21 - rhea@rheamarketing.fr Imprimeur : Imprimerie Mingot / Dépôt légal initial : Décembre 2007, puis à chaque parution / N° ISSN 1961-6147

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Aire de carenage et rampe – avril 2012

et un groupe folklorique du Thou. C’est sur la Place de la République que se déroulera le Feu de la SaintJean à partir de 23 heures. Nathalie Vauchez

Toutes nos publications sont sur www.rheamarketing.fr

LOGO N°:Mise en page 1

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actualité A g r i c u lt u r e

Haro sur les lapins et sur les bernaches Trop c’est trop. Rémi Caillaud, agriculteur à Ars-en-Ré, a décidé d’agir face à la prolifération des lapins, catastrophique pour les cultures. Depuis quatre ans le sujet le fâche.

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etour en arrière. En 1999, le lapin est déclaré nuisible sur le territoire rétais. En février 2010, la tempête Xynthia décime une partie des colonies et elle en déplace là où il n’y en avait pas. Depuis les lapins pullulent. « À l’automne 2012, j’ai planté 20  ha de blé, je n’en récolterai que 4,5. La culture du blé sert à reposer le terrain en rotation de la pomme de terre. Elle est essentielle pour ne pas recourir aux phytosanitaires. Ma perte d’exploitation est estimée à 11 200  € » assure Rémi Caillaud, qui ne passe pourtant pas pour belliqueux. En mars, il écrit à Groupama, l’assureur de la GAEC La Pinaude dans laquelle il est associé

Les traces de lapins sont visibles dans les blés

avec son frère Christophe, qui mandate un expert. Un constat, de nombreux terrains sont en jachère ou à l’abandon alors que la loi fait obligation de leur entretien. Parallèlement, l’ACCA est tenue à la gestion du territoire et donc la régulation des espèces. Autrefois, les agriculteurs étaient chasseurs. A Ars, le nombre de chasseurs est passé de 170 en 1990 à 54 aujourd’hui. Chaque année, 1000 à 1400 lapins sont tirés. Des furetages ont été organisés, mais seulement cinq chasseurs élèvent un furet. Cela ne suffit pas à régler le problème. Deux battues aux lapins avaient été prévues, mais elles n’ont pas eu lieu. Une histoire similaire s’est produite au Bois-Plage. En 2010, Jean-Marie Viollet, horticulteur excédé par les dégâts des lapins a porté plainte via son assureur contre l’ACCA locale. Laquelle a perdu le procès en appel. Il a reçu 18 500 €, en dédommagement, mais il avoue son impuissance, le problème n’est pas réglé pour autant, les lapins sont toujours là. Une lapine met bas 30 lapereaux par an. À six mois, une lapine atteint sa maturité sexuelle, et rebelote...

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Le   problème des lapins est posé à Ars, mais nombreux s’en plaignent dans les autres communes, y compris des particuliers qui ont renoncé à cultiver leurs jardins. Des solutions ? Avant que les esprits ne s’échauffent encore plus, la Le 31 mai, les propriétaires de parcelles sur la bande de littoral entre Foirouse et la Grange, la commune et l’ACCA d’Ars, ont concertation et été convoqués sur le terrain pour étudier l’affaire. le dialogue s’imchoses bougent. Mon propos est de posent. Le problème ne peut être faire réagir les politiques pour bâtir réglé que par une volonté commune. un programme d’actions et qu’on s’y Des solutions sont à mettre en place  : tienne. Il ne s’agit pas d’éradiquer le nettoyage ou exploitation des terrlapin, mais que chacun puisse vivre rains, interventions du lieutenant de intelligemment et économiquement louveterie, furetages multiples, batensemble » affirme t-il. tues, déplacements des lapins dans Quant aux bernaches, l’oiseau est des territoires demandeurs de leur protégé. La LPO indique que chaque réintroduction. «  C’est une quesannée 10 000 hivernent sur l’île. tion d’organisation et de moyens » Quand elles ne trouvent plus pitance observe un chasseur. dans le Fier, elles se rabattent sur les La Gaec La Pinaude fait actuellement jeunes pousses des champs. cavalier seul, ce que regrette Rémi Caillaud. Les confrères agriculteurs Maryline Bompard sont dubitatifs. « Je cherche que les

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politique à la hune R e n c o n t r e

Le député, un an après Voilà bientôt un an qu’Olivier Falorni a été élu député de la circonscription La Rochelle/ Île de Ré. Désormais apparenté au groupe PRG (parti radical de gauche), nous avons voulu savoir quel bilan il tirait de cette première année. RALH : Un an déjà ! Quel bilan tirezvous de cette première année ? Olivier Falorni : D’abord, dire que je suis passionné par ce que je fais et je trouve beaucoup de plaisir dans l’exercice de mon mandat. Le travail de législateur est passionnant. Il permet d’aborder l’ensemble des dossiers majeurs qui concernent la société française. Il y a déjà eu beaucoup de textes de lois sur lesquels je me suis investi, où j’ai fait un travail d’amendement, où je trouve la satisfaction de pouvoir être acteur. RALH : Pouvez-vous nous préciser comment à l’Assemblée Nationale vous exercez votre rôle de député? O.F. : Mes interventions, je les fais au nom du groupe des radicaux de gauche (PRG), ce qui pour moi a été une véritable opportunité. Certaines mauvaises langues m’avaient prédit un isolement total  ! C’est tout le contraire, et me retrouver aujourd’hui sur les bancs de l’hémicycle avec mes amis radicaux de gauche, c’est presque une logique historique, car

c’est Michel Crépeau qui m’a donné l’envie de m’engager en politique. Le fait d’appartenir à un petit groupe, puisque nous ne sommes que seize, ça laisse plus de temps de paroles. Ainsi, j’ai pu intervenir à de nombreuses reprises lors de questions d’actualité. Par ailleurs, être membre de la commission « Aménagement du territoire et développement durable » était mon premier souhait car elle traite des sujets de transports, d’infrastructures, de développement durable, et de toutes les questions liées au littoral. RALH : À propos d’une loi fortement médiatisée, celle du mariage pour tous, comment avez-vous voté ? O.F. : J’ai voté favorablement car je considère qu’il est légitime qu’un couple d’homosexuels puisse s’unir civilement, qu’il puisse bénéficier des mêmes droits, et que, concernant l’adoption on puisse enfin sortir d’une forme d’hypocrisie sachant que les homosexuels célibataires peuvent adopter s’ils cachent le fait

d’être en couple. Par contre, je ne voterai pas une loi autorisant la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (mères porteuses). Ce serait légaliser une commercialisation du ventre de la femme. RALH : Dans votre circonscription, et plus particulièrement sur Ré, comment concevez-vous votre rôle sur le terrain ? O.F. : Durant ma campagne j’ai toujours veillé à faire en sorte de ne jamais oublier l’île de Ré. Il est pour moi essentiel d’associer les Rétais à mon action. En tant que parlementaire j’essaie d’être un relais, un facilitateur de projets, de ne pas être un député dit « hors sol » ; et si je ne suis pas un élu local décisionnaire sur les questions liées aux communes, je peux aider. Cela passe par la réserve parlementaire. Ainsi, cette année, je vais aider trois projets dans l’île de Ré : à Ars (20 000  €), à Loix (20 000  €) et à Rivedoux (10 000  €). C’est là ma façon de participer à la vie des communes. Sinon, en tant que

Olivier Falorni et ses deux attachées parlementaires : Karine Lison (à gauche) et Stéphanie Costa dans sa permanence rochelaise

parlementaire, les portes des ministères s’ouvrent plus facilement. Cela me permet de porter certains dossiers avec des élus locaux, notamment des dossiers liés au littoral, la protection des côtes. Le travail de parlementaire, c’est aussi un travail de représentation, de participation à des assemblées générales et à des débats où l’on y prend le pouls d’un territoire. Cela permet de mieux s’imprégner des réalités locales. Sinon dans l’île j’y viens par plaisir. J’ai 40 ans et cela fait 40 ans que je la connais. Quand j’étais petit et que je prenais le bac, c’était pour moi la traversée de l’Atlantique ! Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot

eé lieu « Le Modelage à 4 mains » h c i Le R Ile de R Après un printemps assez maussade, nous sommes fatigués, stressés et en manque de chaleur... Nous attendons l’été avec impatience ! Aussi, est-ce la période idéale, propice au ressourcement, à la relaxation totale et ce, pour nous redynamiser. Le modelage à 4 mains répond tout à fait à ce besoin de détente et nous vous invitons dès à présent à pousser les portes de l’Institut Île de Ré par Thalgo au Richelieu pour découvrir cette parenthèse de bien-être !

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L’Institut Île de Ré par THALGO au Richelieu - 44 avenue de la Plage - 17630 La Flotte-en-Ré - Tél. 05 46 09 49 40

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politique à la hune r éfo r m e

él e c to r a l e

Élections municipales, des

changements en perspective

Les prochaines élections municipales devraient avoir lieu les dimanches 9 et 16 mars 2014, les dates sont encore à confirmer. D’importants changements se profilent pour les communes rétaises. Voici un premier mode d’emploi, pour tenter d’y voir un peu plus clair sur les nouveautés liées à la réforme des élections locales. Le 16 mai le Conseil constitutionnel a validé la loi votée le 17 avril. Elle s’applique aux communes de plus de 1 000 habitants. Sept communes rétaises sur dix (voir tableau) sont concernées. Trois nouveautés : le scrutin de liste, la parité et la proportionnelle Le scrutin de liste, impossibilité de panachage. Sept des dix communes vont voter pour une liste entière. Le nombre de conseillers varie en fonction des sièges à pourvoir. ll n’est plus admis de modifier les listes, ni de présenter des candidatures individuelles ou des listes incomplètes. Barrer un ou plusieurs noms de la liste, comme il était jusqu’ici possible de le faire, est irrecevable. Tout bulletin comportant une rature ou un nom barré est considéré comme nul. Les habitants des grandes villes y sont habitués depuis longtemps, mais en territoire rural comme l’île de Ré, cela peut ne pas aller de soi. La parité, place aux femmes. Sur chaque liste le nombre d’hommes et de femmes doit être identique. Prenons l’exemple d’une liste de 19  conseillers. Si la tête de liste est

Communes

Nombre d’habitants au dernier recensement

Nombre de conseillers municipaux à élire (y compris le futur maire)

un homme, se présenteront donc 10 hommes et neuf femmes. Et l’inverse dans le cas d’une tête de liste féminine. Hommes et femmes sont inscrits en alternance : si un homme est tête de liste, en suivant c’est une femme, puis un homme et ainsi de suite. Ce qui ne va pas d’évidence pour composer une liste, car jusqu’à présent les conseils municipaux rétais étaient majoritairement masculins. La proportionnelle, vecteur d’opposition. Si une seule liste se présente, elle s’appliquera en totalité. Dans le cas de plusieurs listes, une même liste ne passera pas dans son intégralité. Le conseil municipal intégrera forcément des candidats d’autres listes, au prorata du pourcentage obtenu par chaque liste. Les candidats inscrits en fin de liste ont peu de chance d’être élus. Avec ce mode de scrutin, l’opposition sera, à coup sûr, représentée au sein des conseils municipaux. Il est vraisemblable que ce type d’élecNombre de tion politisera le délégués communautaires débat, alors que ce n’était pas tou4 jours le cas dans 3 les petites com3 munes, a contrario 3 de ce qui se passe 3 dans les grandes 2 agglomérations. 2

Sainte-Marie-de -Ré

3 186

23

La Flotte

2 889

23

Saint-Martin-de-Ré

2 526

23

Le Bois-Plage

2 358

19

Rivedoux-Plage

2 302

19

Ars-en-Ré

1 330

15

La Couarde-sur-Mer

1 251

15

Loix

727

15

2

Saint-Clément-lesBaleines

720

15

2

Les Portes-en-Ré

651

15

2

de moins de 1  000 habitants, pas de proportionnelle, il sera possible de rayer ou d’ajouter un nom. Pour la parité, la loi n’en fait pas mention. Autre nouveauté : le vote pour les conseillers communautaires. Les mêmes jours, nous allons élire à la fois nos maires et nos délégués à la Communauté de communes. Et ce, pour les dix communes de l’île de Ré. La liste des candidats aux sièges de conseiller communautaire figurera de manière distincte sur le même bulletin que la liste des candidats au conseil municipal dont elle sera issue. La première liste sera celle des candidats au conseil municipal. La deuxième récapitulera les candidats au conseil communautaire, qui

devront nécessairement être conseillers municipaux. Les futurs délégués communautaires ne seront pas nécessairement les élus figurant en tête des listes municipales. Le maire gère sa commune au quotidien, cependant les décisions importantes en terme d’aménagement sont de plus en plus prises au niveau de la structure intercommunale, la CdC, dont par ailleurs les compétences s’élargissent au fil des ans. Ceci est une première approche. Des questionnements se posent sur le mode opératoire. Des modifications peuvent encore intervenir. Une chose est sûre : les inscriptions sur les listes électorales se font avant le 31  décembre 2013. Maryline Bompard

Pour Loix, SaintClément, Les Portes, communes

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éco à la hune A n i m a tio n

c o m m e r c i a l e

Une foire expo toute en nuances Réalisée avec le soutien de la municipalité de Saint-Martin et celui de la CdC, la Foire Expo a été inaugurée le 17 mai en fin de matinée, sous le soleil, par Lionel Quillet, président de la CdC, Olivier Falorni, député de la circonscription, tous les maires et des élus des communes de l’île sauf Léon Gendre, retenu au Conseil général. 70  exposants issus de l’île, de La Rochelle et du grand ouest de secteurs d’activité très variés et liés au thème «  l’art de vivre » se sont installés dans le parc de la Barbette.

Arrêt des élus au stand des vélos électriques

Les animations sur place Certaines démonstrations ont été particulièrement suivies dont celle de Christophe Patat des Cuisines de SainteMarie avec son four V-ZUG, combivapeur-ménager, permettant de régler automatiquement la durée, le mode de cuisson et l’humidité pour un résultat optimal. Dans un registre différent Fabrice Béchemin, traiteur à La Rochelle, invité par Sébastien Riou, a réalisé de délicieuses bouchées de poisson et de volaille sur la plaque de cuisson teppanyaki de la cuisine d’été inventée par l’équipe de Basy Création. Les jeunes et les moins jeunes ont admiré la manière dont Christophe Chabrier

d’Oz’Arbres et Thierry Zenhacker, élagueurs, préparaient leurs ascensions et grimpaient aux arbres. Christophe de Relook’Form à La Flotte exécuta avec l’un de ses professeurs des initiations à la Zumba dont le rythme endiablé entraîna même les seniors ! Les visiteurs intéressés pouvaient chez Ecovélo et Cycle Élec emprunter des vélos à assistance électrique et les tester dans les allées du parc. Côté voitures, l’électricité était à l’honneur avec Mia, Aixam et la Renault Zoé que l’on pouvait également essayer. Sur le stand de l’Arrosoir bleu, Vincent Lafon montrait les capacités du Robowmow, une tondeuse entièrement programmée. Enfin les ânes de Léau et les manèges ont ravi les enfants. Les exposants Au milieu des fidèles exposants que sont le garage Neveur, les Jardins Québécois, Iso Renov, Heating by stang..., on pouvait en découvrir de nouveaux, de jeunes entrepreneurs rétais comme Denis Raulet d’Ars, Rhida Guérin, webmaster, Christophe Chabrier d’OZ’Arbres, Cyril Andrieu qui a repris le cabinet Gan Assurances de La Couarde ou des entreprises établies de plus longue date

comme Océan Nautique dont la participation a été très remarquée. D’autres, ayant entendu parler de Foire Expo Ré étaient venus d’horizons plus lointains, pour apprécier les retombées que pouvait apporter la manifestation. Les gagnants de la loterie ont apprécié les beaux lots offerts par Ecovélo, Leclerc, Relook Form et la Coopérative des Sauniers. La météo venteuse et la

crise n’ont pas facilité la fréquentation de la manifestation, mais les visiteurs venaient de tous horizons et plusieurs secteurs étaient contents de la qualité des contacts. Rendez-vous est pris pour 2014, cette fois lors du week-end de l'Ascension, pour une nouvelle édition de Foire Expo Ré à La Barbette.

Catherine Bréjat

auté de Communes

Le Coin de la Commun

À l’attention des résidentes et résidents secondaires des communes d’Ars-en-Ré et du Bois-Plage-en-Ré Charente-Maritime Tourisme, la CCI de Rochefort et de Saintonge et la CCI de La Rochelle se sont associés au groupement CNRS-Université de La Rochelle pour concevoir une étude sur les résidences secondaires de Charente-Maritime. L’objectif est d’évaluer à travers cette étude le poids, le rôle et la dynamique des résidences secondaires au sein de l’économie résidentielle locale. Cette étude doit permettre de mieux connaître : • les résidences secondaires (surface, localisation...) et leurs propriétaires (nombre, âge, origine géographique...) • le marché immobilier que représentent les résidences secondaires • l’usage qui est fait des résidences secondaires (nombre de jours pendant lesquels les résidences secondaires sont occupées, par les propriétaires et leur famille, par des amis, par des locataires...) • les activités pratiquées localement, les services, tant publics que privés, qui sont utilisés par les occupants des résidences secondaires, le niveau de satisfaction par rapport ces services. Ainsi, il sera possible d’adapter, d’optimiser voire de créer des activités et des services, privés ou publics, répondant aux attentes de cette population. Pour mieux connaître vos besoins et vos attentes, un questionnaire vous sera adressé conjointement par votre mairie de résidence et la Communauté de Communes de l’Ile de Ré à partir du 15 juin 2013. Vous aurez alors jusqu’au 15 septembre inclus pour y répondre. Une première restitution de cette étude se fera au mois de décembre 2013. En 2014, l’enquête sera déployée auprès des propriétaires de résidences secondaires de l’ensemble des communes de la Charente-Maritime engagées dans la démarche.

renseignements  : Communauté de Communes de l’Ile de Ré – 05 46 09 00 97

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éco à la hune

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F

ondée en 1992, la société Clair Azur est reconnue dans son secteur d’activité et assure la fabrication, la vente et l’installation de spas, spas de nage, saunas et hammams. En tant que

spécialiste du bien-être, Clair Azur propose une large gamme d’équipements pour particuliers et professionnels et attache une grande importance à l’innovation qui lui permet d’améliorer chaque

année ses équipements et de rester la référence dans son domaine d’activité. Grégory Teissier suivra votre projet et vous conseillera depuis la conception jusqu’à la réalisation.

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social à la hune Sp e c t a c l e s

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a t e li e r s

Dossier réalisé par Nathalie Vauchez - Michel Lardeux - Maryline Bompard

Les petits enfants à la fête ! Dans le cadre du festival «  Les P'tits se réveillent  », spectacles, animations, rencontres, débats ont été proposés aux petits de 0 à 4 ans, à leurs parents et aux professionnels de la petite enfance durant une semaine, qui s’est clôturée avec la fête des jeux, pour les enfants de 0 à 77 ans, samedi 25 mai. Et il aurait été dommage que petits et grands ne soient pas à ces rendez-vous culturels et festifs auxquels les conviaient sur sept communes la Communauté de Communes de l’île de Ré, les multi-accueils, le relais d’assistantes maternelles, et de nombreux partenaires. Parce qu’il n’y a pas d’âge pour développer la sensibilité des enfants et les ouvrir sur le monde.

© Annabelle Bariteau

de soutenir les professionnels de la petite enfance, et de sensibiliser les parents à l’importance du spectacle vivant et d’accompagner leurs enfants dans cette découverte. Jouer dans les lumières du vent Les enfants entrent dans cet univers de lumières et de danse

A

vec 40 à 50 enfants à chaque représentation, des ateliers musicaux, arts plastiques, lecture ou encore motricité très suivis, nos petits Rétais ont vécu une semaine pleine d’enthousiasme et d’éveil artistique. Les professionnels et les parents ont aussi largement participé, avec notamment 75 personnes à la conférence du pédopsychiatre Patrick Ben Soussan. Le budget global de 12  000 e consacré à ce festival « Les p’tits se réveillent », dont une participation de 6000 e du conseil régional et de 1000 e du Lion’s Club de l’île de Ré, en valait la chandelle, tant cette ouverture des tout petits aux spectacles et à la culture constitue pour eux un facteur de développement et d’enrichissement émotif incomparable. Il s’agissait également

À la porte des salles de spectacle, les poussettes bien garées côtoyaient trottinettes et vélos d’enfants. Certains étaient venus au bras de maman, de papa, de grand-mère ou de la nounou. Dès l’ouverture des portes, coussins et tapis confortables étaient pris d’assaut par ces jeunes spectateurs de 0 à 4 ans, oubliant vite leurs accompagnateurs, le regard tourné vers la lumière des projecteurs. Tous les artistes qui se sont produits dans les différents spectacles ont un talent incomparable pour capter l’attention et faire travailler l’imaginaire des tout petits. Quand les projecteurs s’allument, que la musique commence, l’artiste entre en scène devant de petits yeux écarquillés et la salle se tait. La danse, mieux que des mots, touche directement la sensibilité et la curiosité des enfants. Jouer dans les lumières du vent, est un spectacle dansé, créé en crèche. Très vite

les enfants entrent dans cet univers de lumières, de gestes et de rythmes doux que l’artiste sublime par un talent et une douceur naturels. La danseuse sent bien lorsque l’attention se relâche, et change de registre corporel. À la fin, elle s’assoit au milieu d’eux, en silence, et lorsqu’elle se lève, ils se lèvent spontanément pour aller danser sur la piste et imiter ses contorsions, ses roulades, ses petits sauts. C’est magique..., ils sont dedans. Comme le dit Patrick Ben Soussan, présenter un spectacle pour les enfants est ce qu’il y de plus difficile (lire ci-dessous), celui-ci fut une vraie réussite aux yeux des petits comme des grands ! De La Couarde à Rivedoux, de Saint-Clément à Sainte-Marie, les enfants des crèches et accueillis par les assistantes maternelles de toute l’île ont vécu un moment inoubliable. Au rythme des premiers apprentissages L’histoire du petit personnage de papier tiré d’une peinture de Paul Klee, appelé Petit Klee, qui ne veut pas aller dormir, se cache sous son lit et découvre là un autre monde peuplé, fut aussi captivant pour les petits.

Ce conte autour de la peinture est un spectacle entre théâtre d’objets et manipulation de couleurs et de formes, accompagné d’univers sonores, chansonnettes et bruitages. Le spectacle « Opéra vinyle » proposé par La Maline, mélange d’opéra, de marionnettes et d’objets, pour les enfants à partir de 3 ans a joué à « guichets fermés » ses 3 représentations. Plus que des mots ou des représentations d’adultes, spectacles et ateliers ont fait appel d’abord à la sensibilité et à la curiosité des enfants, avec une succession de rythmes différents et un éventail riche de stimuli. Les ateliers pratiques d’arts, de motricité ou encore musical et de lecture sollicitent l’enfant, mettent en éveil des qualités différentes chez chacun et créent une nouvelle relation au monde. Cette première édition du Festival les P’tits se réveillent, proposée par la CdC dans le cadre de sa compétence petite enfance et de sa politique culturelle, a rencontré un réel succès, faisant le bonheur des enfants rétais… et des organisateurs – Christian, Annie, Annabelle, Delphine – récompensés à la hauteur de leur créativité et de l’énergie déployée.

P s y c h olo g i e

« Et si on cultivait les petits enfants ? »

Un public nombreux et quasi-exclusivement féminin est venu suivre la conférence interactive du pédopsychiatre Patrick Ben Soussan, qui a expliqué et déroulé son exposé à partir des questions posées, maniant tour à tour la complicité, l’humour ou encore la confidence, devant une salle ravie.

D

’emblée il a séduit son auditoire avec cette évidence « C’est vous qui savez, qui connaissez votre enfant, interprétez le mieux ses réactions et ressentis, ne vous laissez pas déposséder de ce savoir intuitif et charnel, par des intervenants divers, faites-vous confiance ». Ponctué de références à d’autres psychiatres, analystes ou auteurs de livres tels Françoise Dolto, Freud, Marie Bonnafé, Willy Pasini, Boris Cyrulnik, ou encore Aldo Naouri, son propos fut aussi illustré par la présentation de coutumes et histoires. Ainsi a-t-il relaté que chez les gitans aux Saintes Marie de la Mer chaque jour un chanteur et un musicien venaient voir la maman enceinte et le bébé à naître et continuaient à venir après la naissance pour s’inscrire dans la transmission d’une histoire et d’une culture. Et aussi l’histoire de la nounou de

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François  1er, une « co-mère », une grosse dame qui s’esclaffait tout le temps, ce qui a fait de lui un roi particulièrement rieur. Pour lui, tout se joue pendant la grossesse et bien avant et pas seulement avant 6 ans, et comme ce n’est qu’à la fin de la première année que l’enfant a une vision colorée et tridimensionnelle les propositions mobiles sont intéressantes pour les tout petits : « si c’est trop loin, ça n’existe pas ». Les parents et l’entourage sont des « éveilleurs », il leur incombe d’entretenir l’enfant de belles paroles et de belles couleurs pour qu’il ait une belle vie, car ce qu’on transmet est engagé à vie. La culture ne peut se valider que par les expériences et un petit enfant a besoin d’expérimenter le fait culturel, il ne peut pas être spectateur lointain. Son expérience première du monde est sensorielle.

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Quand les parents vont au spectacle avec un enfant ils travaillent la séparation, en lui proposant un autre centre d’intérêt qu’eux. Nos enfants sont censés réaliser nos rêves les plus fous, ils jouent un rôle de réconfort narcissique, alors qu’il faut les aimer pour demain. La rencontre avec l’art doit être la plus précoce possible, elle est nécessaire, et l’expérience culturelle est subjective, elle se fait par le biais d’un adulte. C’est une combinaison à trois  : un adulte, un livre ou un spectacle, un enfant. Le vocabulaire premier du petit ce sont les émotions, la musique des mots, il perçoit vite l’ambiance autour de lui. Ce n’est pas anodin d’aller au spectacle, et un spectacle pour les enfants c’est très exigeant. Plus ça révèle de questionnement, de curiosité, plus ça suscite de l’intérêt. L’art et la culture développent l’instinct de

Patrick Ben Soussan

curiosité des autres, de la relation et des choses. Les premiers souvenirs remontent à l’âge de 2 ans et 8 mois, d’où l’importance de proposer le plus de choses possibles à son enfant tôt, d’autant que la culture permet de se délier des liens familiaux un peu fous. La soif de connaissance des petits enfants est aujourd’hui reconnue et intarissable, la « nidation culturelle » constitue un temps capital du développement de l’enfant. Il ne faut pas hésiter à les combler de ces « objets culturels » : livres, peinture, théâtre, expression corporelle, éveil musical, pour « leur offrir le monde ». Il ne s’agit pas de « gaver » les tout-petits, mais d’embellir leur vie, les aider à grandir, comprendre le monde qu’ils habitent et lier de belles relations. Les parents doivent croire aux génies qu’ils sont. Ce fut une belle soirée pleine d’enseignements et de questionnements...

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social à la hune F ê t e

d e s

J e u x

Des aventuriers sous le soleil Organisée par la CdC avec les 9 centres de loisirs, les 3 centres adolescents, le RAM, Ré Clé Ré et le Foyer du Bois, la fête des jeux a démarré doucement entre 11 heures à 15 heures, du fait du temps frais et gris, mais elle fut ensuite un succès, puisque le soleil aidant ce sont entre 500 et 600 enfants et adultes qui jouaient sur les 18 stands du site de 15 heures à 18 heures et dévoraient crêpes, barbes à papa et gâteaux proposés par les adolescents. Toutes les médailles des aventuriers avaient été distribuées à 18 heures.

L

e parcours libre à travers les différents stands, la conception et la lisibilité des jeux sur le thème des aventuriers, bien adaptés aux enfants dans le créneau d’âge des centres de loisirs, la feuille de route pour s’évaluer et la photo de famille en costumes d’aventuriers du Ré photo club ont fortement plu aux familles, tout comme les jeux en accès libre d’Aunis 2i qui affichaient complet, sans oublier les stands du RAM et de Ré Clé Ré, conçus pour les plus petits.

Cette belle édition était élaborée sur des jeux cohérents et bien construits autour des aptitudes requises pour faire un bon aventurier : courage, réflexion, intuition, camouflage, force, débrouillardise, orientation, rapidité, connaissance de la nature... bref, 18 compétences qui constituaient le profil du super aventurier. Un bon cru d’aventuriers car beaucoup d’enfants ont obtenu les médailles certificatives délivrées par chacun des stands. Les enfants étaient franchement ravis, et les

animateurs épuisés ! Au-delà du thème porteur, le professionnalisme affirmé des animateurs très impliqués dans leur stand respectif, une présentation logistique de stand uniforme avec bâches blanches et une implantation exploitant bien la qualité du site, expliquent le succès de la journée. Le goûter offert par la CdC et préparé par les adolescents du Bois Jeunesse a été servi aux enfants présents sur le site, tandis que Christian Bourgne, Jean-Pierre Gaillard, Lionel Quillet,

Les aventuriers

Patrice Raffarin, Patrick Rayton et Pierre-Simon Berthomes sont venus tout au long de la journée, soutenir les aventuriers ou même participer avec leurs enfants.

T é m oi g n a g e

« Moi, Manon, 2 ans et 2 mois, je dis : C’est Chouette ! »

«M

aman m’avait bien mise en condition : “Ma beauté, cette semaine tu vas te cultiver et t’amuser”. Bien sûr depuis toute petite je lis des livres, j’écoute des comptines et chansons, je regarde Léo et Popi, Petit Ours brun ou encore Babar... Évidemment, avec ma nounou Corinne et avec mon animatrice Valérie au RAM je participe à des tas d’ateliers animés et colorés. Maman m'entraîne aussi un peu partout, pour son travail. Bref, le quotidien... Mais alors là, je ne m’attendais pas à un tel bouquet de spectacles, animations, jeux... j’ai même eu droit à la conférence du psychiatre et si je n’ai pas tout compris... je me suis bien éclatée dans la grande salle de la Communauté de Communes et j’ai un peu défié les grands pour voir ! Mardi cela a commencé fort, à La Couarde, avec Corinne et Malo, j’ai été subjuguée par la danseuse Anne,

j’ai ouvert grands mes yeux et mes oreilles et j’ai virevolté avec elle sur la piste, même que Michel – le journaliste-animateur – a dit à Maman que j’avais sacrément dansé et apprécié… Elle était contente Maman ! Mercredi ce fut l’atelier d’arts plastiques au RAM, avec Valérie et les copains on a appris différentes façons de peindre, en nous inspirant de grands peintres, si, si ! et nos œuvres étaient exposées le soir à la Conférence. Maman est repartie avec de beaux dessins. Je n’ai d’ailleurs pas compris pourquoi il n’y avait que des femmes qui assistaient à cette conférence – même que Lionel a parlé de parité et tout ça, moi la politique... j’ai beau baigner dans Ré à la Hune matin, soir et week-end, ce n’est pas mon sujet – mais Maman et les dames avaient l’air tellement captivées que j’ai dû monter sur scène pour me faire remarquer. Jeudi, j’ai raté l’atelier motricité du RAM – forcément vue l’heure à

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laquelle j’avais veillé, la sieste avec Corinne s’est un peu prolongée – mais je me suis rattrapée samedi avec Maman. Cela a été le bouquet final. Sur le pied de guerre de bon matin, pour être à l’heure au spectacle d’Emmanuelle, avec plein d’autres enfants et parents, j’ai bien rigolé et applaudi aux facéties du Petit bonhomme Klee. Puis pas le temps de souffler, on a enchaîné direct sur la Fête des Jeux. Là c’était top. J’ai fait le parcours du combattant sur le stand du RAM – il paraît que ça s’appelle la motricité !  – puis Martine et Christine de Ré Clé Ré m’ont aidée à fabriquer un trésor avec plein de paillettes et de couleurs et un coffre au trésor, trop beaux. Après, j’ai joué avec tous les jeux en bois. Puis j’ai pique-niqué – ça veut dire manger que des choses d’habitude interdites et avec les mains  – refait un peu de motricité pour digérer et me réchauffer, fait un brin de causette avec

Michel – décidément il est partout et je L'atelier arts créatifs crois que son métier c’est de parler, parler et parfois écrire un peu – mais il a été un peu distrait par l’arrivée de Julie, l’animatrice de Rivedoux, déguisée en Cat Woman, c’est vrai qu’il était très réussi son déguisement à Julie ! Et ensuite on est parties faire un dodo. Excitée comme une puce avec tout ça, j’ai eu du mal à m’endormir. Du coup, je me suis réveillée trop tard pour aller au goûter offert par la Communauté de Communes et pour regarder les plus grands faire le parcours des aventuriers… Dimanche, pour se reposer de cette semaine épuisante, on a été en vélo à la plage – il y avait du soleil ! – et là ce fut d’autres formes d’apprentissages. Au retour, je me suis endormie dans le siège vélo. Dure, dure, la vie d’une petite Rétaise de 2  ans et 2 mois ! »

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ils bougent ! l e s

B O U T I Q UES

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SA I N T - MAR T I N

Une nouvelle papeterie de charme Depuis le 15 avril dernier, Jackie Freitas a ouvert les portes de sa propre boutique. Elle avait décidé de changer de vie et de travailler en se faisant plaisir. C’est fait.

S

a papeterie installée dans la zone des Boutiques Saint-Martin dispose d’un large éventail de fournitures au détail pour particuliers et en gros pour les professionnels et si par hasard l’article que vous recherchez précisément n’était pas en stock, elle vous le commandera et vous pourrez en disposer dans un délai de 72 heures. Jackie a voulu répondre aux souhaits des Rétais en leur évitant un déplacement sur La Rochelle et elle restera ouverte à l’année.

Un rayon éco-responsable avec des carnets en papier recyclé, des stylos bio-dégradables et un astucieux rayon pour gauchers sont les caractéristiques de sa boutique. Côté Loisirs créatifs : des collages Décopatch et des supports de décoration comme des boîtes ou des plateaux. Un rayon carterie, des serviettes en papier avec de nombreux décors et que l’on peut acheter à l’unité, car ici tout se vend à l’unité, des boîtes petites et grandes et de charmants

calepins qui feront de petits cadeaux appréciés, complètent l’offre de cette boutique. Côté services, elle effectuera dès cette année, une opération «  panier écolier  » pour faciliter la rentrée scolaire aux parents qui pourront déposer leurs listes à partir du mois de juillet et récupérer la marchandise fin août. Toujours au service de la clientèle, un petit rayon poste avec colissimo et enveloppes pré-payées, de la reprographie, de la plastification et reliure de documents,

Jackie Freitas

brochures ou thèses d’étudiants sans oublier les cartes de visite. Toujours pleine d’idées, Jackie mettra en place des ateliers création pour enfants et adultes à partir de septembre. Catherine Bréjat Little Notes ZA les Boutiques de Saint-Martin Tél. : 06 62 12 39 04

N O UVEAU T É S

Le plaisir avant tout L’Atelier Bio de Saint-Martin est devenu La Coccinelle. C’est le signe d’une évolution ne reniant pas ses racines, puisque la Coccinelle est l’emblème de l’agriculture biologique, mais qui casse le côté laboratoire induit par le précédent nom d’Atelier Bio. Bertrand et Françoise Rhein

D

epuis que Françoise a rejoint Bertrand, son époux, en 2011 afin de présider aux destinées de la cuisine du restaurant, les plats proposés ont évolué en douceur vers un plus large choix et une plus grande qualité gustative. Plaisir et saveurs sont les maîtres mots de Françoise qui déclare que pour que le client prenne plaisir à ce qu’il dégustera, le chef doit en avoir eu en préparant le plat. Un métier aux multiples facettes

On connaît l’implication du couple dans le développement durable et en particulier dans les Amapiades de

I NS T I T U T

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l’île de Ré. Il n’est donc pas étonnant que la conception de Françoise soit globale et rigoureuse. Le produit doit être frais, ayant parcouru peu de kilomètres, issu de l’agriculture Bio sinon raisonnée ou en tout cas d’un producteur local dont les méthodes de travail sont bien connues. La structure de l’assiette est importante en couleurs, en saveurs et en équilibre nutritionnel. Le plat quand il est présenté doit surprendre et séduire le client. Tout cela est loin de la connotation clinique qui colle encore au Bio en France. Passionnée par ce métier aux aspects multiples, Françoise s’investit en permanence dans la technique qu’elle optimise chaque jour. La création n’est pas en reste et son œil bleu pétille

lorsqu’elle parle de ses essais pour élaborer de nouvelles associations de saveurs ou de nouveaux plats qu’elle inscrit à la carte chaque semaine tout en tenant compte de la saison. Les formules du midi sont nombreuses et variées allant de la Formule Express à 13 € au Menu Gourmand à 28 €, en passant par la Formule Tarte à 17 € et la Formule de l’Atelier à 18 €. À la carte, comptez 7 € pour une entrée et 12 € pour un plat. Côté desserts, des incontournables comme la somptueuse mousse au chocolat noir de République Dominicaine et actuellement la tarte aux fraises. Le succès des tartes salées et sucrées de Françoise ne se dément pas, elles sont disponibles sur commande ou

à la vente à emporter et proposées aux professionnels du tourisme et de la restauration. À noter : le « duo de douceurs  » à 7 € permettant de composer son assiette avec deux desserts au choix, les plats végétariens et ceux sans gluten. Un service traiteur répond aux demandes pour toute réception privée ou professionnelle, de 20 à 150 personnes et il est également possible de venir chercher et d’emporter les plats du jour. Une adresse à tester ou à ré-essayer sans tarder pour apprécier son évolution. La Coccinelle 16 bis avenue Charles de Gaulle Saint-Martin - Tél. : 05 46 66 41 82 Recommandé par le Guide du Routard

B EAU T É

Loix : une intéressante escale beauté

Il y a quatre ans, Carole s’est installée dans le village artisanal de Loix, où elle a pu enfin concrétiser son rêve et créer un institut de beauté qui réponde à toutes les attentes de ses clients.

Le salon oriental de l'institut de beauté Carole

V

oici un institut de beauté qui doit beaucoup à la personnalité de la femme qui l’a créé : détente, bien-être et beauté constituent le credo de Carole, esthéticienne expérimentée

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installée à Loix depuis toujours. Elle a conçu ce lieu de façon à ce que sa clientèle puisse trouver ici un havre de paix où se ressourcer et se faire belle. Trois cabines spacieuses, un hammam (non collectif) et un ravissant salon oriental où boire un thé à la menthe, structurent l’espace lumineux de l’institut et invite à la relaxation. Carole, Élodie et Tatianna, ses collaboratrices, vous accueillent, du lundi au samedi, dans une ambiance musicale soft, pour vous faire vivre un moment exceptionnel de détente et de beauté. Dépositaire de Sothys et Yon-Ka, deux marques françaises résolument tournées vers la nature et distribuées exclusivement en instituts et spas, Carole propose tous les soins

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de base du visage et du corps. Des modelages aux noms évocateurs vous feront traverser les continents : Asie, Afrique, Orient... subtiles voyages sensoriels dont vous ressortirez rajeunis et reposés. Au fil du temps et à l’aune de son expérience, Carole a enrichi et personnalisé les soins qu’elle effectue. Ainsi, un modelage aux pierres chaudes ou aux coquillages pourra vous sembler différent pratiqué par ses mains expertes. C’est qu’elle y aura apporté des innovations toutes personnelles. De même, elle a élaboré un protocole particulier et bien à elle pour la beauté des pieds, qui n’est plus une simple pose de vernis, mais bel et bien une mise en beauté des pieds. Côté amincissement, l’institut vous aidera

à remodeler votre silhouette grâce à la technologie du SP3 développée par Starvac et qui s’attaque aux zones les plus rebelles ou bien à l’aide d’Arosha, une ligne professionnelle de bandes pré-imbibées de principes actifs dont les résultats sont visibles dès la première séance. Notre conseil : avant de vous faire maquiller, laissez-vous tenter par un soin aux ultrasons avec le L300, il vous apportera un effet antiâge immédiat, une peau purifiée et un éclat véritablement incroyable. Catherine Bréjat Institut de Beauté Carole Village Artisanal de Loix Tél. : 05 46 29 04 52

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ils bougent ! i n a u g u r a tio n

Une saga familiale remarquable

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ls étaient nombreux à être venus les amis, confrères, clients, fournisseurs, partenaires de La Martinière le vendredi 24 mai, pour découvrir les nouveaux labos de développement et de fabrication de La Manufacture à La Noue, dans la zone des Clémorinands. Gisèle Vergnon, maire de Sainte-Marie et Léon Gendre, conseiller général, ont pu apprécier aussi le professionnalisme et le dynamisme de Xavier et Cécile Cathala, qui ont su développer et dynamiser l’affaire transmise par Roger et Colette Cathala, tout en potentialisant sur ses atouts historiques. Dans ces vastes locaux design, fonctionnels, et répondant aux normes strictes de l’agroalimentaire, sont

désormais fabriquées toutes les glaces, pâtisseries glacées et pâtisseries traditionnelles vendues dans les trois établissements rétais : « La Martinière » sur le port de St Martin, « l’Atelier » dans la rue de Sully et « l’Atelier La Flotte ». La Manufacture pourrait désormais facilement doubler sa production, précédemment localisée quai de la Poithevinière, dans l’« arrière-boutique » du port de Saint-Martin. Mais Xavier Cathala n’entend pas se lancer dans une fabrication industrielle, ni développer des franchises, encore moins s’affranchir du caractère artisanal de son activité auquel il reste très attaché.

Cerise sur le gâteau, classée en 2012 dans le top 5 des meilleurs glaciers de France par Gault Millau, La Martinière a été récemment repérée par le rédacteur en chef de l’émission Sept à Huit de TF1, qui petit était venu manger une glace sur le port et a voulu longtemps après savoir ce qu’était devenue l’affaire familiale. Sur le thème de la transmission familiale d’entreprise, un reportage a été réalisé courant mai à La Martinière : 5 jours durant l’équipe de tournage a suivi Xavier Cathala dans son activité quotidienne. Le reportage de 15 minutes qui devrait être diffusé fin juin ou début juillet dans l’émission à grosse audience de TF1 fait

Etienne et Isabelle, Thierry et Hélène Poitte, Martine et Patrick Glineur aux côtés de la famille Cathala : Colette, Xavier, Cécile et leurs deux filles, Roger

un parallèle entre le développement de l’île de Ré et celui de l’entreprise familiale des Cathala. Ce reportage devrait donner de l’île de Ré et de sa vie économique une toute autre image que celle parfois véhiculée par certains médias nationaux et l’on s’en réjouit. Nathalie Vauchez

s a v e u r s

Esprit du Sel fait peau neuve Curieusement, ce sont parfois les années censées être difficiles qui génèrent le plus de créativité dans les entreprises. En tout cas, un vent de renouveau a soufflé sur Esprit du Sel en ce début d’année. Le magasin de Saint-Clément

N

Les nouveaux contenants

ouveau look, mais aussi nouvelles contenances afin de mieux répondre aux desiderata de la clientèle et en particulier pour la fleur de sel qui est réclamée en quantités de plus en plus importantes. Deux nouvelles boîtes cylindriques ont fait leur apparition, l’une, bleu océan pour le gros sel marin et l’autre, coq de roche pour la fleur de sel. Les couvercles sont transparents et permettent de vérifier que la boîte est totalement remplie tout

en jouant sur l’effet de matière des différents sels. Esthétiques et didactiques à la fois, ces emballages, qui font un clin d’œil au passé en nous présentant des sauniers en vêtements d’autrefois, expliquent en français et en anglais les caractéristiques de la fleur de sel et la manière si particulière dont nous la récoltons dans l’île. La fleur de sel bénéficie également d’un charmant coffret en bois naturel avec son logo marqué à chaud et fermé par un sceau à la cire rouge. Ce coffret de 100 g, s’inscrivant dans la tradition avec l’aspect raffiné que lui confère son sceau, est idéal pour les petits cadeaux. Une nouvelle boîte, métallique cette-fois, décorée de personnages en habits traditionnels, sera remplie soit de caramels, soit de sels ou de tout autres marchandises à la demande du client. Elle perdurera à son contenu sans aucun doute car

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elle rappellera d’agréables souvenirs à ses acheteurs. Nouveaux aussi de petites poteries ventrues avec bouchon de liège et personnage rétais en décoration. Et ce n’est pas tout... Côté produits, du nouveau également puisqu’Esprit du sel commercialise désormais « Le Bisou de Ré », un délicieux biscuit pur beurre à la fleur de sel de l’île et le « Petit Bain de Mer », sels de bains déclinés en trois fragrances : lavande, vanille et verveine citronnée. Les infrastructures ne sont pas en reste et se recentrent sur Ars où vient d’ouvrir, 52 rue de la Prée, un nouveau local comprenant un atelier totalement consacré aux différentes étapes du traitement de la fleur de sel : séchage, ensachage et conditionnement ainsi qu’un show-room présentant la totalité des produits d’Esprit du Sel. Enfin, le magasin

se trouvant au pied du Phare des Baleines a été totalement relooké et les deux sauniers grandeur nature qui encadrent l’entrée ont un visage évidé dans lequel les clients et visiteurs du Phare peuvent insérer leur tête pour se faire photographier en costume de saunier ou de saunière! Cette animation, gratuite, est très appréciée. Jean-Michel et Michèle Pelin aiment à dire « À Esprit du Sel, nous développons chaque jour une idée : une bonne c’est mieux ! ». Ils ont mis en pratique toutes les bonnes idées qui leur sont passées par la tête l’hiver dernier et préparent déjà en fait leur vingtième anniversaire qui sera célébré en 2014. Catherine Bréjat Esprit du Sel Zone artisanale – Ars-en-Ré Tél. : 05 46 29 64 89

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zap ’arts s a i s o n

c u lt u r e ll e

Programmation à la Maline Vendredi 7 juin – 20h30 : Audrey et les faces B

Audrey et les faces B c’est un éventail de charme, de générosité et de bonne humeur. L’année dernière, le festival Jazz au Phare a dédié une scène aux jeunes talents jazz de la région, et les lauréats étaient... Audrey et les faces B  ! Raison de ce succès unanime : la leader du groupe,

Audrey Joumas. Une personnalité forte, charismatique et un talent éblouissant. Audrey et ses excellents musiciens savent captiver leur auditoire et embarquent rapidement le public dans leur univers blues, rhythm’ and blues et swing. Sur scène ils sont cinq dont quatre musiciens au service de la voix d’Audrey. « (...) une voix qui fait penser à Janis Joplin, mais aussi à Etta James, qui était considérée comme la James Brown féminine. Elle a une présence scénique incroyable et beaucoup d’humour. Elle a mis le feu en

plein milieu de l’après-midi, à 16h. Un horaire pas facile pour un concert en plein air. Notre choix, ce n’est pas seulement celui du jury. C’est aussi celui du public. » estime Jean-Michel Proust, programmateur du festival Jazz au Phare. À votre tour de découvrir ces talents prometteurs ! Adhérent : 5 € / Plein tarif : 10 €

Vendredi 21 juin : Fête de la Musique

La Maline vous invite à fêter La Musique !

Plus d’infos : www.lamaline.net ou tél. : 05 46 29 93 53

Rendez-vous sur la place de La Maline autour d’une scène ouverte en plein air à partir de 17h. Informations : 05 46 29 93 53

Samedi 22 juin à 20h30 et dimanche 23 juin à 14h : Contemporé Danse Spectacle de fin d’année Tarifs : 5 € / 8 € Informations, réservations : 06 78 80 33 74

AC T UA L I T É S

Association du patrimoine rétais et du patrimoine artistique vivant Les 7, 8 et 9 juin prochains, l’association M’L’art présentera, dans le cadre de la deuxième édition du Festival des Arts Actuels, une cinquantaine d’artistes représentatifs des courants d’arts actuels.

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e succès rencontré l’année dernière par cette manifestation de qualité a poussé l’association à renouveler l’expérience malgré la crise et ses contingences

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financières. Toutes les formes d’art seront concernées : peintres, sculpteurs, photographes, plasticiens... et incarnées par des artistes de l’île, des environs et d’ailleurs.

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Les œuvres ont été sélectionnées par une commission regroupant des artistes, des commissaires d’expositions et des organisateurs de festivals. L’exposition se déroulera dans les quatre sites patrimoniaux de Saint-Martin : l’Hôtel de Clerjotte, le bâtiment de la Poudrière, la salle des Colonnes rue de l’Hôpital et la porte des Campani. En partenariat avec la municipalité de Saint-Martin et le musée Ernest Cognacq, M’L’art s’est fixé de créer des liens entre le patrimoine rétais et le patrimoine artistique vivant. En amont du festival, depuis quelques jours déjà, certaines oeuvres ont été exposées dans les écoles, dont celles de Catherine Métais (une série sur les couleurs de la mer), Pierre Devien (des sculptures animalières) et Jean-François Grand qui travaille sur le thème de la Joconde au collège des Salières à Saint-Martin. Des œuvres de détenus seront également présentées sur les

différents sites du festival. D’autres œuvres sont exposées dans certaines agences de l’île du Crédit Agricole, partenaire de l’événement. Le musée accompagnera l’exposition de projections, vidéos et portraits d’artistes qui auront lieu dans l’espace multimédia et l’office de Tourisme de Saint-Martin organisera des visites guidées. Un hommage particulier est rendu à Émile Hecq, décédé en 2009, dans la salle haute du musée Ernest Cognacq, depuis le 1er et jusqu’au 30 juin. Catherine Bréjat

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z ap ’ arts C u lt u r e

« Nous avons vécu trois ans avec l’Empereur Napoléon III. »

Jacques Vergnaud et Catherine Salez

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crire le roman « 1870, L’année terrible » a nécessité trois années aux co-auteurs, Jean-Jacques Vergnaud et Catherine Salez, entre les recherches historiques et l’écriture à quatre mains. Le sujet de ce livre tient particulièrement à coeur à Jean-Jacques : « Mon arrière-grandpère, surnommé Badinguet, était le fils naturel de Napoléon III. Il habitait près de Limoges, ville où étaient limogés

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ceux dont on voulait se débarrasser. De cela, il reste une épingle en or dans la famille. Je me suis mis à fond dans la peau du personnage ». À travers les lignes, on sent la volonté marquée de réhabiliter le neveu de Napoléon 1er, Louis-Napoléon Bonaparte, premier président de la République française, avant d’être nommé Empereur des Français sous le nom de Napoléon III. La fin de son régime est scellée par la bataille de Sedan le 2 septembre 1870, cette guerre perdue contre les Prussiens dans laquelle il a été contraint de s’engager. «  Il est mal connu, mal aimé, décrié. Victor Hugo l’a traité de petit, alors qu’il a accompli des tas de choses positives pour la France » s’emballe Jean-Jacques. « J’aime le personnage honnête et droit. Il a été l’empereur des pauvres en s’intéressant à eux. Les Français l’ont plébiscité et lui en ont

voulu après. C’était un humaniste, un généreux, un progressiste. L’homme était malade d’un calcul de la vessie qui l’a prématurément vieilli et affaibli. Il est mort à 53 ans. » Le livre débute le 2 janvier 1870 et se termine le 20 septembre 1870. Dans les premiers chapitres, les frivolités et moeurs de l’époque sont décrites en détails. « Tout est exact, rien n’est inventé » affirment les auteurs. Seuls deux personnages sont fictifs, Jacques ordonnance de l’empereur et son épouse Clara. Ils servent de fil rouge à ce livre historique. Le lecteur suit leur parcours, leurs interrogations face au drame qui se prépare alors que la vie était facile. La forme du roman est une idée de Catherine, « afin que ce soit plus digeste », tout comme les descriptions de la vie parisienne de l’époque. Les chapitres consacrés à la guerre, les analyses politiques sont

L’actualité de Jean-Jacques Vergnaud est dense. Jusqu’à fin septembre, il expose l’autre face de son talent à Rivedoux, dans la Galerie du Port, de Gérard Burkhalter. Des aquarelles colorées, sorte d’instantanés photographiques, « je peins ce que je vois  », côtoient des toiles dont les contenus sont porteurs de messages « elles sont proches de ce que j’écris ». Autant les aquarelles sont pacifiées, autant les toiles révèlent une violence sourde. Dimanche 7 juillet, toute la journée, un happening est organisé, avec musique et séance de dédicace, en partenariat avec la mairie de Rivedoux, sur le port, face à la galerie. écrits de la main de Jean-Jacques. Une de ses pièces de théâtre « Le Portrait  » traitait déjà du sujet. Ce roman se déroule comme un film. Il inaugure une nouvelle collection des Éditions de l’Opportun. Maryline Bompard

p h oto

Une pépinière du 8e art Créé il y a moins de deux ans, « L’île de Ré Photo-Club », association loi 1901 que préside Richard Merlet, réunit désormais une vingtaine de Rétais passionnés d’art photographique. Affilié à la Fédération Française de Photographie (FFP), le jeune club a de suite montré son dynamisme en organisant une première exposition en 2012 et en participant à de nombreux Concours régionaux et nationaux.

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n ce printemps 2013, du vendredi 31 mai au dimanche 2 juin, le club pour sa deuxième exposition présentait ses plus belles images numériques et argentiques en la salle des Oyats, au Bois-Plage. Une remarquable exposition sur laquelle planait l’ombre de Pascal Goumard, photographe-aviateur-plongeur, membre du Club, disparu le 27 février 2013. Des lundis thématiques Dans le cadre du Foyer des jeunes et de la Culture du Bois-Plage, l’association bénéficie de l’accès à un laboratoire argentique et à une

salle informatique. Cela aura permis la mise en place d’un groupe d’Art et de création photographique dont les membres en se réunissant tous les lundis peuvent partager leur passion commune, échanger leurs points de vue de différentes manières et bénéficier d’un équipement performant de traitement de l’image. Sont ainsi programmées des lundis thématiques autour de présentations de photographies sur chevalet. Une façon de montrer ses clichés en les livrant à une critique amicale et constructive. Sont également organisées sous la houlette d’un

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animateur des projections d’images numériques afin de sélectionner les photographies qui représenteront le club dans les concours nationaux organisés par la FFP. En alternance avec les réunions habituelles, certains lundis sont consacrées à la formation à la technique photographique (logiciels de traitement de l’image Photoshop CS et Lightroom). Des sorties à thème permettent à chacun d’exprimer sa créativité, sa propre vision des choses avec son matériel photographique personnel. Un ensemble d’activités dont la finalité est de promouvoir ce magnifique

Pascal Goumard

mode d’expression créatif qu’est la photographie contemporaine. Jean-Pierre Pichot Pour en savoir plus sur le club : http://ilederephotoclub.unblog.fr/

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JEU x e t s e r v i c e s

Le jeu des 7 erreurs, par Rémy

Le jeu labyrinthe,  par Rémy

Solution : 1. L ’huître dans le panier 2. L ’antenne du phare 3. La porte du phare 4. L ’écusson de la casquette 5. Le cordon du tablier 6. La mouette 7. L e nœud du foulard

Les mots-croisés n° 58, par JPP

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Horizontal : 1. Ne peut se contenir. 2.  Dysphonie. 3. Moitié de fils. D’ExtrêmeOrient. 4. Quantité à ingurgiter. 5. Fond à 960°. Nana. 6. Ville sur le Saale. Sur un transistor. 7. Chimiste américain. Mince. 8. Un peu dérangées. 9. Mû par la bise. Noyau d’une sculpture. 10. Héros de Virgile. Regroupement de sociétés.

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VERTICal : 1. Négligée. 2. Furieuse. La rumeur. 3. Belles filles. Se consomme blet. 4. Vallée des Pyrénées. Aimable recueil. Gardienne du temple. 5. Mouvement de quadrupède. Front de Libération Egyptien. 6. Gonflement s’atténuant. 7. Presque un frère. Bouleversés. 8. Rien. Vendit son droit d’aînesse. 9. Explosif. Objets protecteurs d’un groupe social. 10. Enlever le haut. Se met à table.

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Pour tenter votre chance, remplissez le bulletin et renvoyez-le par courrier (le cachet de la poste faisant foi) ou envoyez-nous un mail avec pour objet : Jeu Concours Ré à la Hune + vos nom et prénom sur realahune@rheamarketing.fr avant le 17 juin 2013 minuit.

* Jeu gratuit sans obligation d’achat. Chaque foyer (même nom, même adresse) ne peut participer qu’une fois. La participation au jeu concours implique l’acceptation entière et sans réserve du règlement. En application de la loi n° 78-17 du 6 janvier 1978, vous disposez d’un droit d’accès, de rectification et de suppression des informations personnelles vous concernant. Ces informations personnelles ne sont pas cédées. En indiquant mon email, j’accepte de recevoir les informations relatives au site Ré à la Hune (désinscription possible). Le règlement est consultable à l’adresse : Rhéa Marketing, 19 avenue de Philippsburg, BP 43, 17410 SAINT-MARTIN-DE-RÉ

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sports à la hune D ép a r t e m e n t

Des chèques-sport pour les collégiens

Plus d’infos : www.charente-maritime.fr

Les conseillers généraux Stéphane Villain et Alain Galteau officialisaient vendredi 24 mai, le lancement des Chèques-Sport. La démarche a pour but de faciliter aux collégiens l’accès aux pratiques sportives.

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l’origine de ce projet, les premiers concernés, les collégiens de la première mandature du Conseil Général des Jeunes. L’idée, en adéquation avec la politique générale du département, a été vite adoptée par « les grands ». Ce chèque vient remplacer la subvention de 4,70  E par jeune de moins de 16 ans, qui était jusque là reversée aux organismes sportifs par le Conseil Général. Après avoir constaté que cette aide, une fois versée, ne participait à aucune politique visant à aider les premiers concernés, il a donc été décidé d’aller directement vers le jeune sans passer par des intermédiaires. Le but de la manœuvre est d’aider les familles, car pour certaines le prix d’une licence

peut représenter un coût non négligeable. Le département a octroyé un budget de 210 000 euros à ce dispositif, augmentant ainsi de 60 000 euros l’enveloppe qui était jusqu’ici dédiée à la subvention de 4,70  E. L’estimation a été faite sur l’existant, c’est-à-dire en se basant sur les 8 100 licenciés en sport scolaire (UNSS) et 12 000 licenciés fédéraux enregistrés, que comptent nos 29  000 collégiens. Certains, évidemment, faisant partie de ces deux catégories. Comment ça marche ? La première étape, déjà finalisée, a été d’envoyer les 29 000 courriers contenant deux chèques aux 61 établissements, publics et privés du

département. Le premier, d’un montant fixe de 5  E est destiné à des associations sportives scolaires. Le deuxième, qui lui est crédité de 10 ou 15  E, selon si l’élève est boursier ou non, pourra être utilisé dans un club fédéral. Ils seront distribués lors des inscriptions et réinscriptions, aux futurs élèves. Ensuite, ces derniers devront vérifier dans la rubrique sport du site www.charente-maritime.fr, si l’association et/ou le club sportifs qu’ils convoitent sont bien enregistrés comme partenaires. Ils remettront alors leur(s) chèque(s) complété(s) lors de l’adhésion. Puis, les Chèques-Sport seront retournés au Conseil Général, qui paiera les sommes dues. Lolita Prieur

Des chiffres Le prix d’une licence UNSS varie de 5 à 20 e, et sur l’ensemble du département la moyenne est de 7 euros. > Le prix d’une licence fédérale commence à 50 e et peut grimper jusqu’à plusieurs centaines d’euros, suivant le sport pratiqué. > La Charente-Maritime c’est environ 1600 clubs qui sont affiliés à un comité sportif, et un budget de 4 millions d’euros consacré au développement des pratiques sportives, à la réhabilitation et à la construction d’équipements. >

Aq u a Ré

Du neuf à la piscine Aquaré

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ranck Legendre, maintenant aux commandes, a décidé de faire évoluer l’image du centre aquatique avec une nouvelle campagne d’affichage que vous découvrirez bientôt. Mais aussi par des partenariats, avec la carte privilège d’I love Ré, et île de Ré TV pour une série de reportages. Il y aura dès juin, une nouveauté, avec 14 heures supplémentaires d’accès à l’espace balnéo, lorsque les bassins seront fermés, pour un tarif de 4  E. Ce service est principalement destiné aux parents accompagnant leurs enfants pour leurs activités aquatiques. Pour la rentrée, des projets sont en cours, comme la création d’une activité aqua-step, et de cours pour femmes enceintes. Le but serait d’aider les futures mamans à ressentir les nouvelles sensations auxquelles elles sont sujettes et de leur apprendre à contrôler leur respiration et leur stress. La direction aimerait également développer le concept des soirées Zen, avec une programmation plus régulière, et en proposant de nouveaux services dont le maître mot sera relaxation. La piscine s’anime En juin, vous pourrez assister à un gala de natation synchronisée, le vendredi 14 à 20h30. Puis, les adhérents se verront convier à une Fête des activités, le 15 juin. Le mois se finira tout en douceur par une soirée Zen, le 27. Durant juillet et août, la piscine vous donne rendez-vous tous les mercredis. Venez marcher sur le tapis flottant le 2 juillet, ou participer à la course de

La piscine a accueilli début avril un nouveau directeur qui déborde d’idées pour développer l’établissement, et proposer au public rétais de nouvelles activités. Mais la clientèle estivale ne sera pas mise de côté avec un programme d’animations hebdomadaires. toboggan le 28 août. Il y aura également des initiations au volley sur herbe avec le Ré Beach Club, les 10 et 27 juillet, ainsi que les 7 et 21 août. L’activité se déroulera autour du bassin de plein-air, et la première journée découverte du mois d’août accueillera également un tournoi de badminton. Côté compétition, le water-polo sera mis à l’honneur lors d’un tournoi le 31  juillet ; puis ce sera le tour de la natation, le 14 août. Si vous êtes un cycliste dans l’âme, glissez-vous dans la peau de Thomas Voeckler pour une «  étape » en aquabike, lors de la célébration des 100 ans du Tour de France, le 17 juillet. Lolita Prieur

LES JOURNÉES DU SAUVETAGE Du 17 au 23 juin, la société Vert Marine organise pour la 5ème année, une semaine de sensibilisation au sauvetage et à la sécurité en milieu aquatique. Au programme, ateliers ludiques et démonstrations en collaboration avec la CdC et les acteurs locaux du secourisme. Les animations de la semaine seront réservées aux scolaires ainsi qu’aux adhérents dans le cadre de leurs activités. Le week-end, lui, sera tout public, avec entre autres, ateliers de sauvetage et initiation aux gestes de premiers secours.

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