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Pour vibrer au rythme de l’actualité !
près avoir proposé à ses lecteurs depuis plusieurs mois de revenir sur le bilan de mandat de la Communauté de Communes de l’île de ÉDITION DU Ré, puis de chacune des équipes muni12 FÉVRIER 2014 cipales en place, Ré à la Hune vous présente sur ses numéros de février et de mars le programme et la composition de l’ensemble des listes en lice pour les élections municipales et communautaires de mars prochain. Loin de potins de campagne, nous avons comme à notre habitude choisi d’aborder l’actualité électorale en privilégiant le fond, pour que chacun puisse facilement et en toute objectivité se forger une opinion sur les candidats en lice et leurs propositions pour leur commune. Au-delà de la réforme complexe du mode de scrutin des municipales, sur laquelle nous reviendrons encore, une petite révolution est passée assez inaperçue jusqu’ici, l’élection des délégués communautaires au scrutin direct qui concerne 7 communes rétaises sur 10. Que ceux qui pensent que cela évitera les « petits arrangements et stratégies d’alliances » ne se réjouissent pas trop vite, on voit poindre ici ou là des candidatures « d’opportunité », les têtes de liste municipale étant presque certaines de se retrouver ainsi délégués communautaires. Ce sera donc à
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chaque électeur de s’assurer que la liste sur laquelle se porte sa préférence a d’abord pour préoccupation la vie communale, même si politiques communales et intercommunale sont désormais fortement imbriquées et le seront de plus en plus. Une autre particularité n’a pas échappé à la liste d’ « opposition » de Saint-Martin, puisque – cas unique sur l’île de Ré à ce jour – Henry-Paul Jaffard, tête de liste municipale, ne sera pas candidat à l’élection intercommunale, mais cède sa place à Thierry Poitte, l’un de ses co-listiers. S’il était élu, il serait probablement le seul des 10 maires à ne pas siéger au conseil communautaire... Que ce soit pour les alertes météo, l’actualité du PPRL, les campagnes municipales ou pour bien d’autres sujets, vous êtes très nombreux à suivre en temps réel l’actualité rétaise sur notre Site : www.realahune.fr qui – entre deux publications du Journal papier – vous fait vibrer au rythme des évènements et des hommes qui font la vie de notre territoire.
realahune.fr
Nathalie Vauchez
ACTUALITÉ A S S E M B L É E
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Un bilan satisfaisant, mais… Exposant aux adhérents et à ses invités le rapport d’activité concernant l’exercice du 1er août 2012 au 31 juillet 2013, Jean-Jacques Enet, président de la société coopérative agricole UNIRÉ, a rappelé que les aléas climatiques demeuraient des éléments déterminants aussi bien pour la culture de la pomme de terre que pour la vigne.
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a récolte 2012 espérée moyenne fut décevante en raison de vents salés en avril qui ont brûlé jusqu’à 70% des raisins, avec pour l’ensemble des cépages seulement 3 255 tonnes collectées, soit la deuxième plus mauvaise récolte après celle de 1951 (1 375 tonnes). Côté pommes de terre, le printemps 2013, dans des conditions fraîches et humides, ne fut guère favorable à la précocité. Ainsi, les premières pommes de terre AOP « île de Ré » ne furent présentées à la vente que le 7 mai 2013. Les stocks sauvent la mise En 2012, les volumes vinifiés furent donc particulièrement faibles avec un total de 25 416 Hl (41 960 Hl en 2010), ce qui nécessita de faire des choix lors des vinifications et de fortement puiser dans les stocks afin d’assurer les mises en bouteilles pour répondre à la demande de la clientèle durant l’été 2013. « Le rosé représentant 50 % de nos ventes de vins a été privilégié par rapport aux rouges pour lesquels une
seule cuve a été élaborée pour ce millésime » a précisé Jean-Jacques Enet. Parallèlement, tous les marchés étant demandeurs de vin, de pineau et de cognac, les ventes restent stables, voire bonnes avec un chiffre d’affaires qui avoisine les 10 millions d’euros. « Mais, car il y a un mais, si nous avons passé le cap sans rupture, on le doit à nos stocks, lesquels ont fondu de façon inquiétante. On s’était dit, on se rattrapera sur une récolte 2013 qui ne pourra pas être pire. Hélas, celle-ci s’est révélée catastrophique. » Un chiffre d’affaire en hausse de 24 % pour l’AOP « île de Ré » Si la précocité n’était pas au rendez-vous pour l’AOP « île de Ré », l’humidité printanière aura permis d’améliorer les rendements moyens par rapport à ceux de 2012 (16,6 t / ha pour l’Alcmaria, 15,9 t/ha pour le Charlotte). « Compte tenu de son arrivée tardive sur le marché, la commercialisation a démarré difficilement, mais
la bonne communication qui a suivi, a finalement permis à la coopérative de commercialiser 1 906 tonnes à un prix moyen de vente de 1,33 € / kg en 2013, contre 1 586 tonnes à un prix moyen de 1,29 € / kg en 2012. » Toujours plus de qualité pour objectif UNIRÉ poursuit ses activités en matière de recherche et de développement, notamment dans le cadre du programme national CASDAR SysPID sur l’évaluation des dégâts causés par le rhizoctone brun sur la production de pommes de terre de primeur. Étant par ailleurs les seuls en France à cultiver l’Alcmaria, l’approvisionnement en semences devient de plus en plus difficile. C’est pourquoi la coopérative recherche actuellement une nouvelle variété de tubercule à chair ferme proche des caractéristiques de l’Alcmaria. Contre les tordeuses de la grappe, la lutte collective par confusion sexuelle a concerné 178 hectares en 2013 contre 62 en 2012. Cette lutte visant
L’impressionnant stock de fûts de cognac
le vecteur de la flavescence dorée pourrait concerner 380 hectares de vignes dès cette année. Au cours de l’exercice 2013/2014, après les trois années nécessaires pour convertir une parcelle en bio, UNIRÉ accompagnera le développement d’un premier noyau de culture biologique de la vigne qui pourra bénéficier suite aux travaux de réfection de la salle des pressoirs d’un tout nouveau pressoir inerté à l’azote afin d’éviter l’adjonction d’anhydride sulfureux dont les doses demandent à être de plus en plus faibles non seulement dans le bio mais également dans les vinifications des Sauvignon, des Chardonnay et des rosés. Parmi les nouveautés 2014, une nouvelle bouteille de Pineau moins lourde et doté d’un habillage redessiné sera mise en vente au printemps. Et pour fêter le printemps 2014, une cuvée de Trousse-Chemise blanc millésimé 2009 sera également mise en vente. Jean-Pierre Pichot
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Les professionnels créent un nouveau réseau Un groupe de 15 professionnels a bien l’intention de mutualiser moyens et compétences pour redonner de l’attractivité aux entreprises du plateau technique du nautisme à La Rochelle. Réunis en une association baptisée La Rochelle Nautic Network (LR2N), ces chefs d’entreprises fondent un nouvel état d’esprit pour développer leur coopération au sein d’un réseau solidaire, épris d’innovation, d’écologie, de développement local et durable.
Le président Fabrice Faure à droite, Jérôme Charles (milieu) et Philippe Jonneau à gauche
Une ambition : faire de LR2N un label fédérateur des entreprises Innovantes et souvent à la pointe de la technologie et des procédés dans le nautisme, la visibilité des PME devenait un besoin exprimé par beaucoup, cachée par les grands chantiers industriels de la filière nautique qui occupe le devant de la scène. Le président Faure et son conseil d’administration ont déjà tracé les grandes lignes de forces de leurs actions. Ils veulent rassembler les dirigeants d’entreprises et encourager un développement dynamique et collectif, partager, capitaliser de l’information et des pratiques professionnelles, faire émerger des projets communs et créer du lien, développer à l’international, encourager les
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initiatives les plus respectueuses de l’environnement, renforcer la communication sur les savoir-faire des entreprises... Mais aussi mettre en place des actions collectives et de formation, et toutes opérations industrielles, commerciales, financières, mobilières ou immobilières de nature à participer à la croissance économique du nautisme sur la région Poitou-Charentes.
trois vice-président: Jérôme Charles (Nethuns), Philippe Jonneau (Naval Force 3), David Roy (AFEP Marine). Le secrétaire est Antoine Dessirier (Formes et Volumes), le trésorier Pierick Layec (Voileries Services) et les membres du conseil Bruno Barbara (Candela), Patrice Boisgontier (APPEP) et Alain Fouet (Esprit Nautic).
Avec le soutien de la Chambre de Commerce et d’Industrie de la Rochelle, l’association pourra ouvrir de nouveaux horizons professionnels à ses adhérents, conquérir de nouveaux espaces et développer les relations institutionnelles nécessaires à son action. Michel Lardeux
Un nouvel état d’esprit Le maillage de ce réseau aura a terme des effets positifs sur la prise en charge de clients, porteurs de projets à la recherche de compétences, et sur la diversification de productions qui bénéficieront de la capitalisation des innovations. En un mot, un fonctionnement de « société de fait » , ou de « groupements d’employeurs » ou chacun garde sa liberté, mais apporte sa compétence au projet ou à la réalisation. Une tradition d’entr’aide et de progrès héritée des anciens qui travaillaient autrefois sur les cales des chantiers, avec les différents corps de métiers associés à l’œuvre.
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La défense des côtes et la carte des aléas enfin sur de bons rails
Après des mois de forte crispation entre les services de l’État et les élus de l’île de Ré, l’heure semble enfin au dialogue constructif et le PPRL de l’île de Ré devrait fortement bénéficier de l’énorme travail réalisé par la Communauté de Communes et ses experts. Notre Site www.realahune.fr a ainsi publié dès mardi 4 février au soir le communiqué de presse commun de la préfecture de Charente-Maritime, du Ministère et de la Communauté de Communes.
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e qui justifierait a posteriori la « méthode forte » employée par Lionel Quillet et les Maires rétais depuis l’été 2012 et surtout l’été 2013, que certains détracteurs et médias ont souvent contestée ou raillée, prouvant là au mieux une forte méconnaissance du dossier, au pire une opposition systématique et personnelle, alors que l’enjeu est bien le maintien d’une vie permanente sur l’île de Ré. Retour sur le calendrier de ces derniers jours, où tout s’est accéléré Acte 1 – 27 janvier 2014 : La Préfète laisse entrevoir des évolutions Lors de ses vœux à la presse, le 27 janvier dernier, interrogée par Ré à la Hune, la Préfète, Béatrice Abollivier, laissait déjà entrevoir une évolution sensible des positions de l’État. Rappelant les échéances des grandes marées de fin janvier, puis de début mars et début avril, elle a confirmé que la première priorité était de protéger les populations et qu’elle ne s’opposait pas à de l’enrochement de dunes là où cela s’avère la solution technique la plus viable, y compris en site classé. « La protection des populations ne doit en
aucun cas souffrir des procédures, dans l’urgence ». Elle prévient : « évidemment il n’est pas question d’enrocher toute l’île de Ré », de plus en s’exonérant des procédures, d’autant que « les enrochements déplacent et parfois aggravent le risque. On est sur un territoire fragile, il faut être prudent quant aux conséquences de l’aménagement ». Et avoue : « On constate une évolution depuis 2012/2013 de la doctrine très figée du ministère jusque-là sur les dunes, le dossier est ré ouvert au regard des enjeux pour les populations. De même, une participation financière de l’État est vraisemblable ». Toujours interrogée par Ré à la Hune sur la non publication des cartes d’aléas de l’État prévue en décembre et de la CdC prévue le 31 janvier, elle confirme : « les modélisations et les cartes d’aléas sont en discussion au Ministère... » Acte 2 – 31 janvier 2014 : Les experts confirment que leur travail de modélisation aura un fort impact sur le PPRL En point presse, puis en réunion publique, Didier Rihouey, Casagec, et J Van der Meer viennent cautionner et conforter les déclarations de
COMMUNIQUÉ DE LA PRÉFECTURE DE CHARENTE-MARITIME DU 4 FÉVRIER 2014 « Les 16 janvier et 4 février 2014, Francis Rol-Tanguy, directeur de cabinet du Ministre de l’Ecologie, du Dévelopement Durable et de l’Energie, a reçu Lionel Quillet, président de la CdC de l’île de Ré, en présence d’Elisabeth Borne, préfète de la région Poitou-Charentes, de Béatrice Abollivier, préfète de la CharenteMaritime, et de Patricia Blanc, directrice générale de la prévention des risques, pour évoquer le PPRL de l’île de Ré en lien avec le développement maîtrisé de l’île, ainsi que les dommages liés aux tempêtes de début janvier et de ce week-end. À l’issue de ces réunions, il a été convenu plusieurs mesures à mettre en œuvre. S’agissant de l’élaboration du PPRL, la Communauté de Communes s’est engagée à transmettre les éléments techniques relatifs aux études diagnostics des ouvrages de défense contre la mer dès qu’elles seront disponibles, afin qu’ils puissent être analysés par les services spécialisés de l’État et les bureaux d’étude. Ces éléments pourront, selon les résultats de l’expertise réalisée, être pris en compte dans l’établissement de la carte d’aléas par la direction départementale des territoires et de la mer. L’objectif est de finaliser pour l’été 2014 au plus tard une carte d’aléas publiée par l’État et s’appuyant notamment sur les données transmises par la CdC. D’ici là, il sera évité de diffuser de nouvelles cartes d’aléas ou de niveaux d’eau... » Il a été également retenu de reporter à l’automne prochain le transfert de l’instruction des permis de construire à la communauté de communes. D’ici là, les demandes de permis de construire resteront instruites par l’État selon les documents en vigueur. Ce processus conjoint entre l’État et les collectivités de l’Ile de Ré sera conduit pour l’État sous l’autorité de la Préfète de Charente-Maritime dans le cadre du comité de pilotage qui se réunira très régulièrement pour examiner ensemble l’avancement des expertises et des travaux de modélisation. Parallèlement et tout au long de cette procédure, une concertation avec la population sera organisée sous différentes formes (documents d’information, site internet, réunions publiques, enquête publique...). À la demande des élus, un réexamen de quelques dossiers de refus de permis de construire, sélectionnés par la communauté de communes, a été conduit par les services de l’État. Les éléments complémentaires apportés vont permettre de donner une suite favorable à certains dossiers. L’État réaffirme l’objectif du plan de prévention des risques littoraux : définir, en étroite association avec les collectivités des règles permettant un développement du territoire adapté aux risques littoraux. Enfin, les coups de vent et les grandes marées de janvier et de début février ont montré la très forte sollicitation des digues et dunes de l’île, et la forte préoccupation des élus et de la population. L’État a d’ores et déjà annoncé qu’il financera à hauteur de 30 % les travaux d’urgence sur les ouvrages protégeant des habitations et des activités économiques. Il reste également mobilisé auprès des collectivités concernées et les accompagnera dans la démarche d’élaboration de programmes d’action pertinents de remise en état des digues.
Maître Février, Didier Rihouey, J. Van der Meer et Lionel Quillet, confiants et satisfaits du travail d’expertise en cours
Lionel Quillet, quant aux avancées très importantes obtenues sur deux fronts : d’une part les modélisations – même si elles doivent encore être précisées – révèlent une « emprise de submersion » qui n’a plus rien à voir avec celle découlant de l’analyse forfaitaire de l’État (équivalente à un scénario informatif en l’absence d’ouvrages !). D’autre part, l’État a suspendu la publication de sa carte pour prendre le temps d’étudier les modélisations et fondements techniques présentés par les experts de la CdC. « On ne peut inverser la nature, mais on peut la domestiquer, il existe des côtes défendables... L’État co-financera une partie des travaux mais une nouvelle loi celle du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale – passée totalement inaperçue – donne la possibilité aux collectivités type EPCI de créer un impôt pour financer la défense contre les submersions, plafonné à 40 € par personne et par an. Ce qui signifie clairement que l’État a déjà entériné que la défense des territoires incombe aux collectivités, ainsi que la responsabilité juridique afférente. Dans 3 ou 4 ans les territoires vont se réveiller avec l’ensemble du coût financier de défense à leur charge. C’est pourquoi l’île de Ré a anticipé depuis Xynthia ». « Évalué à 100 millions d’€, le budget du plan de défense de l’île de Ré correspond à ce qui n’a pas été fait entre 1965 et 2015, il aurait fallu mettre 2 millions d’€ par an sur la défense de l’île de Ré depuis 50 ans. Au-delà de 2015, on fera chaque année 1 à 2 millions d’€ de travaux, ce qui représente à peine 5 % du budget actuel de la CdC. Mais il faut jusqu’en 2015 rattraper le retard ». Pour le Président, « tout n’est pas défendable, mais le réchauffement climatique ne justifie pas d’abandonner un territoire ».
Acte 3 – 4 février 2014 : une carte d’aléas commune et finalisée pour fin juin 2014 Il semble ainsi que le dialogue avec l’État se soit largement ouvert depuis l’arrivée du Ministre Philippe Martin, alors que ses positions étaient figées jusque-là, malgré le travail d’alerte et de sensibilisation fait depuis 2010 auprès des Ministres successifs : Nathalie Kosciuszko Morizet, Delphine Batho, etc, faisant dire à Lionel Quillet qu’il ne s’agit pas d’une affaire politique « droite ou gauche » mais d’une « absence de doctrine de l’État qui se forge au fur et à mesure », avec il est vrai une propension au dialogue accrue avec le dernier Ministre en date. Philippe Martin et son Directeur de cabinet ont ainsi « jugé souhaitable de prendre le temps d’examiner les études-diagnostics des digues réalisées par et pour le compte de la CdC de l’île de Ré. Il a inversé la charge de la preuve : la CdC fournit sa carte d’aléas et ses études, à charge pour l’État de les valider ou non ». Ainsi une carte commune est attendue pour fin juin, « on s’est fait confiance, car on est crédibles ». Et effectivement les 700 rétais présents à la réunion publique du 31 janvier ont pu découvrir le gigantesque travail réalisé par Casagec et J Van der Meer. Le cabinet d’Ingéniérie a déjà pu aboutir à des résultats significatifs et très impactants pour l’île de Ré puisque là où le « REX » (retour d’expérience) de l’État évoque 23 km2 d’emprise submergée suite à Xynthia, Casagec aboutit à 19 km2 avec ses calages mathématiques... « L’État a travaillé par l’absurde, alors que nous avons travaillé sur un modèle robuste pour proposer une emprise de submersion fiable » confirme Didier Rihouey. « 9 mois de travail et de calages mathématiques changent totalement > suite en page 4
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ACTUALITÉ > suite de la page 3
la carte PPRL » a ainsi confirmé Lionel Quillet. Et ces modèles sont confortés par les nombreux tests opérationnels réalisés par J Van der Meer, même si « c’est très difficile de mettre une digue en modèle, les formules mathématiques ont été établies sur la base d’une multitude de tests (canal à houle, stabilité des murs, des revêtements…) ». Le bon équilibre entre protection des populations, aménagement du territoire et environnement La CdC et l’État disposeront ainsi dans les prochaines semaines d’un outil précis d’aide à la décision, avec un triple objectif : - Définir un scénario de défaillance des ouvrages pour le PPR « raisonné et raisonnable » ; - Mettre à l’épreuve les digues PAPI sur ce modèle ; - Améliorer le dispositif de protection de l’île de Ré. En attendant, les Rétais – particuliers, élus et professionnels – doivent tenir le coup. Certes, sur les environ 110 permis de construire actuellement bloqués, essentiellement sur le canton nord, 13 ont pu être débloqués lors d’un examen au cas par cas entre la CdC et le Cabinet du Ministère et 17 sont en cours de négociation. Il n’empêche que le maire des Portes,
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Christian Bourgne, qui est l’un des seuls maires rétais à avoir signé tous les permis de construire qu’il estime concerner des zones non submersibles, et ce malgré l’avis négatif des services de l’État, a aujourd’hui à gérer près de 20 recours devant le Tribunal Administratif. Et ne décolère pas contre l’État. Patrick Rayton, maire de La Couarde, reste aussi très prudent quant à la suite, constatant que sur le terrain les permis ne sont pas débloqués et que l’activité économique souffre. Le chemin entamé au lendemain de Xynthia, qui a pris des allures de croisade contre l’État à l’été 2012, puis à l’été et à l’automne 2013, avant l’instauration de ce nouveau dialogue plus équilibré entre les parties, sera encore long et sans doute semé d’embûches. Car tout le territoire n’est pas défendable, certains propriétaires et professionnels seront fortement lésés et aucune spoliation ne pourra être juridiquement reconnue et donc aucune indemnisation possible – comme l ‘a très bien expliqué Maître Jean-Marc Février. Et enfin, les « droits de mitigation » à la charge des propriétaires et/ou locataires des habitations en zones submersibles risquent fort de mobiliser les acteurs du territoire, dans le cadre du nouveau PPRL, dans les années à venir. Nathalie Vauchez
OBSERVATIONS DE L’ASSOCIATION DE PROPRIÉTAIRES RÉ-VEILLE, DU 7 FÉVRIER 2014 1. Sur les 13 permis débloqués + 17 en cours de déblocage = 30 (sur plus de 120/130 permis refusés aujourd’hui)... combien dans le canton Nord ? À notre connaissance zéro aux Portes... combien ailleurs ? 2. La carte publiée par le Ministère en Juin 2013 et que tout le monde considère comme pour le moins « inexacte » sera appliquée jusqu’au 30 juin 2014... au mieux ! Y compris par les tribunaux administratifs... les artisans doivent patienter. 3. La carte qui devait être présentée au cours de la réunion publique du 31/01 n’est pas publiée, en attendant une « concordance » de vue avec l’état ; elle est aux dires du Président de la CdC beaucoup plus favorable. Nous devrions donc avoir de bonnes surprises pour les terrains aujourd’hui dans des zones à la limite. 4. Nos élus refusent de prendre en charge les « rejets de » permis de construire… initialement les instructions devaient être faites par la CdC à partir du 1er avril 2014 ; la date est repoussée au 1er septembre 2014... toujours au mieux ! 5. Que fait-on pour les successions qui doivent être déclarées d’ici cet été 2014 et pour les ISF au 1er janvier 2014... pas de réponse ! La seule question « juridique » posée par une personne présente à la réunion du 31.01.2014, n’a pas reçu de réponse. 6. Nous avons retenu une réflexion du Président Quillet, appuyée par l’expert Hollandais, « tout est protégeable sur l’île de Ré » c’est une question de moyens alors dans quel délais pouvons-nous envisager qu’il n’y ait plus aucune « zone rouge » ?... du moins dans les fameux 20 % de l’île de Ré constructibles dans le cadre des PLU et du SCOT... la question est posée. Le bureau NDLR : Les associations ont rencontré Lionel Quillet ce mardi 11 février.
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Le projet de carte cantonale contesté Au bout de 5 heures 45 de débats, le Conseil Général de Charente-Maritime a formulé vendredi 24 janvier un avis contraire au projet de redécoupage des cantons proposé par décret (32 voix contre, 16 pour et 3 abstentions). Il adopte le rapport soutenu par son Président Dominique Bussereau, ainsi qu’un amendement tendant à ce que Saint-Martin-de-Ré soit désigné bureau centralisateur et non Sainte-Marie.
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’est toute l’organisation territoriale française qui est en jeu derrière cette délibération locale. Pour preuve, environ 250 maires et élus locaux sont venus assister à la séance. Beaucoup répondaient à l’invitation de la majorité départementale à s’opposer au projet de réforme. Pour la Préfecture, un découpage objectif Selon la Préfète Béatrice Abollivier, trois critères ont présidé au découpage : représentation égale des habitants (de valeur constitutionnelle), limites des nouvelles intercommunalités (mais aussi prise en compte de celles des anciens cantons), notion de bassin de vie. Répondant aux critiques dénonçant une attaque contre la ruralité, elle argumente par le fait que les 6 cantons les plus urbains représentent 25 % de la population mais seulement 22 % des conseillers départementaux. Elle « entend les craintes » liées aux changements de chefs-lieux mais énonce que les nouveaux bureaux centralisateurs ne sont pas une notion administrative. Ils n’ont pas d’influence sur le rayonnement de ces communes et la répartition des services publics et ne servent qu’à centraliser les résultats électoraux des différentes communes.
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Pour la majorité départementale, une sousreprésentation des zones rurales L’influence du critère démographique étant dominante, certains cantons ruraux deviennent extrêmement vastes (63 communes pour celui de Matha). La majorité de droite du Conseil Général dénonce un projet « ruralicide » à visée électoraliste, comme l’illustreraient certaines différences de traitements au sein de la région Poitou-Charentes. Ainsi, le rapport de Dominique Bussereau évoque une « délimitation très arbitraire », « une prime sans précédent à la représentation des agglomérations au détriment de la ruralité et de l’aménagement du territoire » qui « aura des conséquences lourdes sur les politiques qui seront menées ». Pour Daniel Laurent, cette carte ne correspond ni à la proximité, ni à la ruralité, ni aux bassins de vie, ni aux intercommunalités, ni aux services aux populations. Le Rétais Léon Gendre considère qu’il y a beaucoup plus de problèmes d’aménagement (et de coûts associés) en zone rurale. Indirectement, il y a la crainte que les futurs budgets soient davantage dépensés dans les grandes villes (pourtant mieux équipées). Les écarts démographiques en termes de représentation persistent
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d’ailleurs entre départements différents (écart de 1 à 9 entre la Creuse et la Seine-Saint-Denis). Des critiques largement partagées Certains points de la réforme suscitent une hostilité plus générale, partagée par des membres de différents groupes politiques : > le binôme de deux conseillers départementaux par canton (un homme, une femme), avec le risque de conflits entre eux : « Il n’y a pas deux maires par commune » déclare le vice-Président Jean-Louis Frot ; > l’augmentation du nombre d’élus (54 au lieu de 51), s’opposant aux discours sur la limitation des coûts ; > l e mépris des limites des intercommunalités. Au nom des radicaux de gauche, Pascal Ferchaud décrit la carte proposée comme « bâtarde ». Les bassins de vie auraient dû représenter le premier critère. Le département : « chronique de la mort annoncée » Pour Lionel Quillet, la réforme, c’est pour le département la « chronique de la mort annoncée ». Il ne se justifierait plus face aux métropoles et aux grandes intercommunalités. Pourtant, il considère que cette collectivité a son
rôle en matière de proximité, comme on l’a vu avec les travaux d’urgence engagés sur de nombreuses digues en janvier. Dominique Bussereau approuve : « À terme, c’est la mort du département ». Des amendements plutôt consensuels Le choix de Sainte-Marie au détriment de Saint-Martin « touche profondément » Léon Gendre. « Cela ne respecte ni nos traditions, ni les intérêts économiques et sociaux ». Son amendement (soumis également par Lionel Quillet de son côté) tendant à faire de Saint-Martin-de-Ré le bureau centralisateur est adopté. D’autres amendements au projet de décret et à la carte sont ainsi votés, certains à l’unanimité (changement de bureau centralisateur, par exemple La Jarrie au lieu de Sainte-Soulle, de nom, modifications du périmètre). Ceux concernant des propositions assez complexes sont rejetés. L’opposition du Conseil Général au projet ne représentant qu’un vœu, c’est à la Préfecture et au Ministère de décider quels découpages et bureaux centralisateurs ils retiennent. Le Conseil d’État appréciera alors la légalité du futur décret. Laurent Kaczmarek
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ACTUALITÉ B I L A N D E S A C T I O N S S O C I O - É D U C AT I V E S D E L A C D C
Des concertations sportives aux actions prioritaires
Seul maire rétais à ne pas se représenter en mars prochain, Christian Bourgne a piloté depuis 2008 les actions de la Communauté de Communes de l’île de Ré dans les domaines du social, des sports, de la culture, de l’éducatif et du monde associatif. Ré à la Hune a été à sa rencontre pour dresser avec lui le bilan de son action à la Communauté de Communes et révéler en avant-première le résultat des concertations sportives menées en 2012 et 2013. a permis de résoudre la problématique du transport dans les activités sociales, sportives, culturelles et associatives. Évidemment, la politique de logement définie dès 2008 était une autre épine dorsale de la politique sociale, pour maintenir les jeunes sur l’île de Ré.
Christian Bourgne avec Bernard Laporte, alors Ministre des Sports, venu sur l’île de Ré
Ré à la Hune : Pourquoi ce long silence durant ces six dernières années ? Christian Bourgne : J’ai bénéficié d’une grande liberté d’action pour définir le fil rouge de notre politique sociale, sportive et culturelle dès 2008 puis pour la mettre en œuvre sans en dévier. Les délégués communautaires de ce mandat se sont donné les moyens de leur politique, en recrutant une équipe de professionnels pour mener les actions. Ainsi, j’ai pu m’appuyer sur une équipe très compétente, avec Annie Léauté, directrice, Annabelle, responsable culturelle, Clément pour le PEL et Delphine, adjointe au PEL. L’ensemble de ces dossiers se croisent et sont complémentaires, ils ne pouvaient s’appréhender de façon dissociée, nous avons eu une confiance totale de Lionel Quillet et de mes collègues élus qui ont toujours voté les projets à l’unanimité. Ce n’était pourtant pas gagné au départ. Toutes ces compétences communautaires que je pilote représentent un budget global, tout compris, de près de un million d’euros. Quel a été le premier dossier que vous avez traité au début du mandat ? Nous avons d’emblée abordé le problème du transport, qui était sous-jacent à l’ensemble du projet socio-éducatif et qu’il fallait résoudre préalablement à la mise en place de notre projet. Ainsi, dès 2009 avons-nous mis à disposition des centres de loisirs des mini-bus, sous la responsabilité du monde associatif. Ces 12 véhicules sont désormais complétés par ceux pris en charge par les communes, et cela
Les concertations culturelles menées entre 2010 et 2012 ontelles été concluantes ? Elles ont été très enrichissantes, en nous permettant d’accueillir et d’écouter des centaines de personnes investies dans le monde associatif, et ont permis des échanges fructueux de part et d’autre. C’est sur cette base qu’a été bâti l’axe culturel. Il en est ressorti plus d’écoute entre tous les acteurs, la découverte de tout ce qu’il se faisait déjà sur l’île, la mise à disposition de matériel mutualisé géré par La Verdinière sous convention avec la CdC, les axes de développement. Ainsi, en partenariat avec la Région Poitou-Charentes, dans le cadre du CRDD (Contrat régional de développement durable) nous avons pu développer les arts de la rue et du cirque, de façon intelligente, avec les accueils de loisirs, les écoles, le collège, le Foyer du Bois, mais aussi les musiques actuelles avec La Maline et la Sirène. Il faut encore développer l’apprentissage du théâtre, qui n’est pas trop avancé car nous manquons de professionnels, disponibles, sur le territoire afin de monter ensemble une école de théâtre. Cela ne nous empêche pas d’accompagner les artistes et troupes locales tels Donin, L’ilôt théâtre, la danse brésilienne. Et la CdC a développé de nombreuses découvertes culturelles, pour les tout petits (semaine de la petite enfance), les ados (hip hop, musiques actuelles...), les grands... Nous faisons en sorte qu’avant un spectacle il y ait toujours une période d’apprentissage/découverte pour les jeunes qui participent, font un petit spectacle en 1ère partie.
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Vous n’avez pas du tout communiqué jusqu’ici sur les concertations sportives menées en 2012 et 2013, en quoi ont-elles consisté ? En prenant comme point de départ le diagnostic réalisé par la DDCS (direction départementale de la culture et du sport), le CDOS (comité olympique et sportif) et l’APSL 17, les objectifs étaient d’aborder les freins rencontrés par les associations dans leur fonctionnement, de recueillir leurs propositions et de réfléchir aux pistes pour l’amélioration des fonctionnements à court, moyen et long termes. Sur 78 associations affiliées sur l’île de Ré, les plus importantes en nombre de licenciés sont la voile, le golf, le handball, le tennis, le surf, le football, avec un fort taux de licenciés (5,6 % des licenciés du 17, pour 3 % de la population). L’île de Ré est le plus petit territoire du département et propose donc le moins de diversité dans l’offre de pratique sportive, mais elle est paradoxalement la plus équipée avec 180 équipements sportifs recensés. Et enregistre une pratique très importante des activités nautiques. Quels sont les axes prioritaires définis ? Lors de 9 réunions – une commune à tous les sports, puis des réunions séparées pour le nautisme, les sports de grand terrain et les sports d’intérieur – et accompagnés par François Gourmel, ancien directeur sport et culture du Conseil général, nous avons ressorti les axes prioritaires, grâce à la participation de 46 associations. La formation des dirigeants bénévoles des associations est indispensable, aussi la CdC a-t-elle commencé à proposer des formations gratuites dans ses locaux en fin d’année 2013, en informatique et en comptabilité. En février, deux autres stages auront lieu, l’un sur « basic compta » (un logiciel spécifique pour les associations et que la Trésorerie générale valide), l’autre sur la gestion d’une association Loi 1901. À la rentrée, ces formations pourront être ouvertes à tout le monde associatif, sportif, culturel, etc. Nous réfléchissons aussi pour accompagner les clubs qui sont dans une démarche de formation des jeunes. Après l’inventaire des matériels de toute l’île de Ré, très disparates selon les communes, la mutualisation, a commencé – via La Verdinière – avec notamment le matériel sono et l’acquisition en 2014 de 5 petites tribunes modulables pouvant accueillir chacune 15 à 20 personnes et gérées pour le compte de la CdC par cette association. Malheureusement la mutualisation des moyens humains en éducateurs entre différents clubs est difficile du fait des besoins sur les mêmes créneaux horaires. Pour ce qui concerne les équipements sportifs, l’île de Ré est plutôt bien pourvue, mais on constate une
disparité de fonctionnement et de gestion des salles, d’une commune à l’autre. L’objectif serait d’approcher le plein emploi des équipements existants, et la réforme des rythmes scolaires devrait permettre un certain rééquilibrage. Quant aux projets subventionnés par la CdC à hauteur de 30 %, ils doivent concerner les sportifs de plusieurs communes voire de toute l’île : c’est le cas de la halle des sports de St Martin (toute l’île de Ré), de la future halle couverte de Loix (canton nord) ou encore du club house du tennis club des Portes (Ars, St Clément, Les Portes). Ce qui manque sur l’île de Ré est une grande salle multi-activités, pouvant accueillir des manifestations sportives, des spectacles, etc., qui seraient aussi des sources de revenus pour les clubs associatifs. Sainte-Marie et Le BoisPlage sont candidats, mais ce projet n’a pu voir le jour sous ce mandat, beaucoup d’investissements ayant déjà été réalisés. Évidemment, les Trophées sportifs et la fête des associations – qui a pu être pérennisée grâce à Rhéa Marketing et à la volonté de la CdC qui a repris le flambeau – sont deux moments forts de partage et de solidarité pour les associations sportives. En 2014, la mise en place d’un référentiel sur le Site Internet de la CdC va permettre de lister toutes les associations et leurs manifestations, afin de mieux les planifier et d’éviter la concurrence entre elles, surtout hors saison. Sur les autres thématiques abordées, les aspects financiers ont évidemment été évoqués : la CdC subventionne déjà nombre d’associations sportives mais celles-ci ont besoin parfois d’être aidées dans le montage de dossiers de demandes de subventions à l’extérieur. La CdC pourrait aussi accompagner les évènements sportifs d’intérêt territorial qui contribuent au rayonnement de l’île de Ré, comme elle le fait pour l’USV ou le tournoi de tennis handisport. Les frais de déplacements pèsent souvent lourd et les difficultés de passage du pont ont été régulièrement soulevées. Beaucoup a été fait en 5 ans, quels seront les enjeux pour votre successeur ? Le Plan Éducatif Local 2014-2017 sera soumis à la délibération communautaire en février. Il prévoit de développer davantage encore des actions initiées sur ce mandat, à destination des petits, des collégiens, des adolescents avec pour fil conducteur la volonté de responsabiliser encore plus les participants aux projets, afin qu’ils en soient des acteurs et pas seulement des spectateurs. Nous voulons aussi développer un suivi des familles, avec par exemple les cafés-débat de la parentalité que nous comptons organiser sur différents thèmes... Propos recueillis par Nathalie Vauchez
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Un grand A pour acharnement, ambition et amour du village Ré à la Hune : Qu’est-ce qui a le plus marqué cette mandature selon vous ? Gilles Duval : Xynthia. C’était un phénomène hors-normes auquel nous n’étions pas préparés. Quels ont été vos plus grands regrets et contrariétés durant cette période ? Aujourd’hui on est en train de tuer mon village. La commune est basse, mais si nous avons des digues en bon état, la mer ne rentrera pas. Le village craignait la mer par les marais, or les travaux dans les marais ont été faits. Et les digues vont être refaites donc le danger n’existera plus. À la suite des différentes démarches entreprises par la CdC, si des avancées ont été obtenues, nous restons néanmoins dans l’attente des cartes définitives. Ma plus grande contrariété tient aux recours systématiques de l’association APSSC qui ont mis un frein perpétuel à nos actions. Vous avez néanmoins réussi à mener un certain nombre de réalisations, quelles sont-elles ? L’ancienne mairie a été rénovée pour accueillir l’office de tourisme et la bibliothèque. La place de l’église finalisée cet hiver, refaçonne le cœur du village. On peut mieux voir et apprécier la beauté du bâtiment de l’église et ses vitraux. Et le marché ne s’en porte que mieux d’autant que les marchés nocturnes et les animations pour enfants ont été très appréciées. Les ateliers municipaux ont été terminés malgré le recours de l’APSSC et s’intègrent bien dans le paysage.
Un ensemble de toilettes propres est en cours de réalisation dans les anciens locaux des ateliers. Lors des travaux en centre bourg, nous avons rendu accessibles aux handicapés différents bâtiments (office de tourisme, église, police) et nous avons reçu les compliments d’associations de handicapés pour le travail effectué. La commune a acquis le terrain (1700 m2) et la maison Tassel. Le terrain scindé en trois parcelles dont une avec la maison permet de recéder deux terrains de 350 m2 pour un prix de moins de 100 000 €. C’est une opération importante car pour garder une vie permanente dans le village, il faut que les jeunes puissent se loger et accéder à la propriété. J’envisage de faire une deuxième opération de ce genre et j’ai en tête des terrains mais je dois attendre de savoir s’ils sont en zone submersible ou non. Nous avons repris la gestion du Tennis Club et construit un mur d’entraînement, réhabilité le minigolf et remis en valeur notre aire de loisirs qui dormait. Nos équipes de basket obtiennent de bons résultats puisque la première est en National 2 et l’autre en National 3. Pour qu’elles puissent bien s’entraîner nous avons remis la salle aux normes, refait le parquet en bois, installé des éclairages neufs et on est en train de terminer les locaux pour les arbitres et l’infirmerie de premiers soins et contrôle dopage. Durant cette mandature, nous avons également assuré la protection des agriculteurs par la réalisation d’un fossé récupérateur d’eau de mer, acheté le Clos Bénoni pour en faire un jardin pour les particuliers et les enfants des écoles,
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construit un chemin piétonnier entre la Pyramide et la descente à bateaux. Par ailleurs nous avons été honorés par la médaille du 2e prix du fleurissement de la commune ainsi que par la médaille de la Marianne d’Or du Civisme pour le taux record de participation des habitants aux élections 2012. Le plan de sauvegarde communal est réalisé et la sirène a été installée sur le toit des ateliers municipaux, j’espère que je n’aurai pas à m’en servir. Concernant la zone du Moulin Rouge, qui me tient particulièrement à cœur car elle est indispensable à la vie permanente du village, je n’ai pas pu avancer comme je le souhaitais. J’espère y arriver dans la prochaine mandature, les nouvelles lois sur les recours abusifs tempèreront peut-être l’ardeur de celles et ceux qui ne veulent pas de cette zone. Quelles ont été vos plus grandes satisfactions durant ces 6 années ? Ma plus grande joie a été de réussir à bloquer la mer le 28 février grâce au tractopelle de la préfecture et avec l’aide des entreprises du village. La population s’est sauvée elle-même en empêchant la mer de rentrer à la marée du soir. L’inauguration de la place de l’Église et des ateliers municipaux font partie de mes grandes satisfactions. J’ai apprécié aussi, durant ces années, l’entente entre les maires des Portes, d’Ars et moi-même qui nous a permis de bien travailler et de faire avancer les choses.
Gilles Duval
est en train de se détériorer de façon importante. Tout est lié, pas de vie permanente sans logements à loyers modérés pour les jeunes, ni sans permis de construire. Nous avions l’État comme interlocuteur. Bientôt c’est la CdC qui instruira les permis. Nous verrons ce que cela va modifier. C’était votre premier mandat en tant que maire. Qu’est-ce qui vous a le plus surpris dans le fonctionnement d’une mairie ? À l’époque où j’étais chef d’entreprise, je prenais une décision et le lendemain elle était exécutée. Dans une mairie, les choses se passent différemment, elles prennent plus de temps. On consulte, on décide et on exécute. Sans parler des freins extérieurs comme ceux que nous avons connus durant cette mandature. Vous représenterez-vous devant les électeurs pour un nouveau mandat ? Oui car je n’ai pas pu finir ce que j’avais entrepris. J’ai en main toutes les données et suis au fait de tous les dossiers et j’aimerais terminer cette tâche. Propos recueillis par Catherine Bréjat
En dehors de la mer, quelles sont vos craintes pour Saint-Clément ? Le chômage m’inquiète beaucoup. Le tissu des activités économiques
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Des enjeux communaux et intercommunaux fortement imbriqués Ré à la Hune : Comment avez-vous composé votre liste ? Patrick Rayton : 9 élus de ce mandat sur 15 se représentent, et j’ai fait appel à 6 nouveaux. L’équipe municipale était déjà paritaire, les nouveaux sont 3 hommes et 3 femmes. Ma liste est constituée de personnes impliquées dans la vie économique, sociale, associative de la commune et toutes expérimentées. Mon seul regret est de n’avoir pas d’artisan, parmi ceux que j’avais pressentis un seul s’est manifesté, mais trop tardivement, la liste était bouclée. Vous semblez étonné des déclarations de têtes de liste parfois tardives dans certaines communes, est-ce à dire qu’une liste et un programme se préparent longuement et ne s’improvisent pas ? Oui, au-delà de la très bonne connaissance de l’équipe sortante des dossiers de la commune et des enjeux intercommunaux, j’ai rencontré longuement les nouveaux pour faire avec chacun un tour d’horizon complet de la politique communale et intercommunale et toute l’équipe se réunit une fois toutes les trois semaines. Aussi pour expliquer notre façon de travailler – je délègue facilement mais je veux tout savoir, tous les élus en charge de dossiers en cours se réunissent chaque vendredi pour faire une synthèse des dossiers de la semaine passée et de celle à venir – vérifier qu’on se retrouve sur l’essentiel. C’est ainsi que sur ce premier mandat qui s’achève nous avons travaillé dans une ambiance extraordinaire, d’amitié et de travail. Quels sont les principaux enjeux du prochain mandat ? Notre implication sur l’intercommunalité sera essentielle, au-delà des enjeux communaux, même s’il n’est pas question de perdre de vue notre forte proximité avec les administrés.
La Communauté de Communes, qui joue un rôle fondamental depuis 2008, prendra encore plus d’ampleur du fait des besoins de mutualisation territoriale et des contraintes financières des communes. Le transfert des compétences des communes vers l’intercommunalité n’est pas prêt de s’arrêter. Ainsi l’enjeu essentiel pour La Couarde concerne la protection des côtes, la mise en place du PAPI, l’entretien des côtes c’est-à-dire la mise en sécurité de notre territoire. Et il passe par l’action intercommunale. Bien que cela ne soit pas encore acté, on se dirige vers des PLU intercommunaux, dans le cadre de la loi Duflot/ ALUR. Tout comme je pense qu’on va vers un CCAS territorial et un office de tourisme de l’île de Ré. La politique de logement, du tourisme, l’extension des ZA etc passeront nécessairement par une mutualisation intercommunale. La commune a vu sa DGF baisser de 38 000 €, alors que l’État continue de nous transférer des charges, comme dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, par exemple. Et la plupart des financements sont désormais fléchés vers les EPCI. Au niveau communal, notre politique d’aménagement sera tournée vers la vie quotidienne : économie, école, vie sociale, autant de sujets qui doivent rester locaux et traités dans une logique de proximité avec la population. Les élus intercommunaux doivent aussi être les porte-paroles des besoins des jeunes et des aînés. La commune de La Couarde continuera d’accompagner le développement de tous les secteurs économiques, d’améliorer l’offre de services et de commerces de proximité, soutenir la vie associative… Parmi les projets immédiats figurent la reconstruction de la halle du marché d’été, la construction du pôle de santé, l’agrandissement de la zone artisanale dans le cadre du PLU, si
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À son image de force tranquille, Patrick Rayton a composé une liste expérimentée et équilibrée, et élaboré un programme compact et structuré, pour proposer à La Couarde de faire face aux enjeux communaux et intercommunaux. Dans la continuité de son premier mandat et à ce jour sans opposition déclarée.
La liste de Patrick Rayton, expérimentée et équilibrée
toutefois il y a toujours des souhaits de création/extension d’activités. La zone d’activité différée est pour le moment bloquée par la Préfecture. Il faut a minima – et au vu de l’impact de la révision du PPRL – maintenir le tissu existant. Nous avons aussi en septembre 2013 voté la possibilité de préemption de la commune pour maintenir les fonds de commerce du centre bourg, du Mail et du Peu Ragot.
simplification administrative, car les obligations pour les communes sont de plus en plus lourdes. Propos recueillis par Nathalie Vauchez
Croyez-vous que l’on se dirige vers des « mairies d’arrondissement » qui seraient essentiellement des bureaux d’état civil et une mairie de l’île de Ré via la CdC ?
LA LISTE : Patrick Rayton *, 55 ans, com-
Les gens n’y sont pas prêts psychologiquement, même si la question se posera sur le principe et que l’esprit des élus doit évoluer dans ce sens. Tout est de plus en plus mutualisé, parfois sans que personne ne le relève : ainsi, par exemple, les syndicats locaux qui assuraient la gestion de l’eau et de l’assainissement, ont disparu au 1er janvier 2014, au profit d’un syndicat départemental, dans un silence quasi-total. Mais la vraie réforme nécessaire est la
Une réunion publique de la liste se tiendra le vendredi 21 mars à 20h30, salle des associations
merçant, Béatrice Turbé *, 50 ans, agricultrice, Tony Berthelot*, 47 ans, ostréiculteur, Véronique Héraud, 66 ans, retraitée (médecin), Rémy Palito, 58 ans, commerçant, Peggy Luton, 37 ans, chargée d’information, Jacques Duret, 57 ans, cadre de banque, Emmanuelle Curan, 45 ans, commerçante, Alain Clément, 66 ans, retraité (assurance), Virginie Canard, 39 ans, vendeuse à domicile, Philippe Marsac, 57 ans, agent immobilier, Dominique Baesjou, 64 ans, retraitée, Thierry Turbé, 49 ans, agriculteur, Annick Charles-Devaud, 71 ans, retraitée (immobilier), Jean-Claude Brochard, 66 ans, retraité (cadre). * Aussi candidat à l’élection communautaire
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« Notre priorité sera d’assurer la meilleure qualité de vie pour tous »
La liste « Les Portes - Ensemble continuons » menée par Jean-Pierre Blanchard, l’actuel adjoint chargé des finances et de la sécurité, s’affiche dans la continuité de l’action municipale actuelle. Ré à la Hune : Comment avez-vous constitué votre liste ? Jean-Pierre Blanchard : J’insiste pour parler d’ « équipe », plutôt que de liste. Elle est composée de 7 élus du conseil municipal qui repartent et de 8 nouveaux, choisis notamment pour leurs compétences et leur implication dans la commune, de tous âges, actifs et retraités. Quel est votre programme ? En matière d’urbanisme et de développement économique, nous avons mené à bien lors de ce mandat la rénovation du centre bourg, avec le maillage des eaux pluviales. Outre la révision du POS en PLU, nous souhaitons faire sortir de terre au plus vite la 1ère tranche de la zone d’activités en veillant à ce que le dossier soit juridiquement et financièrement sans reproche. De même nous serons disponibles pour accompagner les propriétaires de commerces alimentaires ou d’activités de services, en vue de leur maintien. D’un point de vue éducatif et social, outre le maintien de notre école et du RPI avec St Clément, nous voulons proposer aux familles un accueil de loisirs communal, continuer à développer les projets de construction de logements subventionnés locatifs et avec accession à la propriété, mais aussi maintenir et
développer un service d’aide à domicile et d’aide administrative pour nos seniors. Pour entretenir la vie du village, vous souhaitez mettre l’accent sur la communication ? Oui, notre action de proximité et de soutien à la vie associative doit être relayée par une communication et une consultation efficaces sur tout le mandat. Le seul reproche que j’ai à faire est un certain défaut de communication durant ce mandat qui s’achève : nous développerons les réunions d’information, le Site Internet, le bulletin municipal et la communication rédactionnelle, destinés tant aux résidents permanents que secondaires. Une concertation très ouverte sera aussi mise en place. Comment articulerez-vous les actions en matière de défense des côtes et d’environnement avec la CdC ? En relation étroite avec le Conseil général et la CdC nous créerons une commission surveillance du littoral, des employés communaux seront spécialisés pour la surveillance, l’alerte, l’entretien du littoral et le suivi des travaux. Le développement durable sera intégré dans l’approche de l’ensemble des dossiers, nous devrons aussi travailler avec la CdC sur le projet de Schéma de mise en valeur de la mer (SMVM).
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Quelles seront vos priorités pour les bâtiments communaux, la voirie et les réseaux ? Constituer une équipe structurée d’agents techniques communaux et disposant d’un matériel performant est une nécessité, de même que veiller à la mise aux normes de tous les bâtiments communaux. Nous voulons construire un poste de police indépendant de la mairie et facile d’accès, reprendre le projet de maison médicale, créer une maison des associations, restructurer la mairie, lancer la 2e tranche de travaux des ateliers communaux, poursuivre la réhabilitation de la salle des Marais de la Prée... En matière de voirie, il nous faudra poursuivre le programme de réhabilitation du centre bourg et finir la réfection de certaines voies. Pour les réseaux, il s’agit de réaliser la dernière phase de travaux de réhabilitation des eaux pluviales et de continuer le programme d’enfouissement des réseaux (électricité et téléphone). Comment abordez-vous cette campagne ? J’y vais pour gagner et faire élire l’intégralité de la liste, bien sûr. Pour cela, nous avons démarré tôt en communiquant très en amont sur la constitution de l’équipe, nous tenons des permanences* régulières depuis janvier et prévoyons
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Une équipe dans la continuité
plusieurs réunions** publiques et avec les acteurs de la commune. Notre priorité sera, avec l’aide de chaque Portingalais, d’assurer la meilleure qualité de vie pour tous aux Portes et y maintenir une vie permanente dans un cadre agréable. Propos recueillis par Nathalie Vauchez * Permanence située au 20 rue Jules David. ** Réunion publique le jeudi 27 février à 18 h, réunion avec les acteurs économiques le mercredi 12 mars à 20h30, réunion avec les associations le jeudi 13 mars à 18h et réunion publique autour d’un café/thé le mercredi 19 mars de 16h à 20h. Toutes ces réunions auront lieu à la salle des fêtes de la mairie.
LA LISTE : Jean-Pierre Blanchard, 70 ans, retraité (consultant et gérant),
Stéphan Campion, 59 ans, conseil et directeur général, Jean-Luc Chêne, 67 ans, retraité (directeur de société), Claude Chevalier, 62 ans, retraité (directeur juridique), Anne Deniel, 64 ans, architecte, Tony Faria de Abrieu, 36 ans, menuisier, Jean-Christophe Laplace, 36 ans, responsable technique camping, Sandrine Morin, 42 ans, commerçante, Youri Mosio, 36 ans, directeur club nautique, Patrick Péan, 53 ans, commerçant-restaurateur, Marion Péan-Dorrani, 49 ans, bénévole associative, Marie-Françoise Penaud, 64 ans, éducatrice spécialisée, Elisabeth Régrény, 49 ans, commerçante, Gilles Sournac, 63 ans, conseil auprès de start-up, Michel Terrade, 67
ans, professeur de lycée.
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Faire profiter les Portes-en-Ré d’une longue expérience Michel Auclair
Ré à la Hune : Suite à un break de 8 années après 31 années de vie politique intense sur le continent, vous décidez en 2014 de revenir aux affaires dans la commune du bout de l’île. La mairie vous manque-t-elle tant que cela ? Michel Auclair : Si pendant 31 ans j’ai œuvré aux côtés du maire de Puilboreau, Jacques Proust, c’est que, je l’avoue, je trouvais dans la fonction élective plus de satisfaction que dans ma profession d’enseignant de sports. D’autant plus que dans ces années là, Puilboreau était en plein développement, voyant sa population passer de 1 500 âmes en 1974 à plus de 5 000 en 2008. À la retraite depuis 2004, décision fut alors prise en 2008, d’un commun accord avec mon épouse, de nous ancrer définitivement aux Portes. Donc oui, un break. Mais durant ces six années sans mandat, cela ne m’a pas empêché de participer à différentes commissions municipales portingalaises et de m’impliquer dans la vie associative locale À la question, la mairie me manquet-elle autant que cela ?, la réponse
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Après 31 années en tant que 1er adjoint (1977/2008) à Puilboreau, Michel Auclair a en 2008 fait le choix de venir vivre définitivement aux Portes-en-Ré. En vue des prochaines municipales de mars 2014, il a décidé de revenir en politique. est oui, sans doute. Disons que j’ai surtout envie de me présenter afin de faire avancer certaines choses sans pour autant vouloir détricoter ce qui a été réalisé par l’équipe précédente.
À vous écouter, vos critiques envers l’équipe précédente menée par Christian Bourgne sont, disons, plutôt soft. En 6 ans, n’y a-t-il rien eu qui vous ait tout de même un peu fâché ? Si. La réalisation de la nouvelle piste cyclable de la route du Fier. Il y a 35 ans, on parlait déjà de faire une piste cyclable, soit en front de mer, soit dans les marais. Alors je pense que quand une idée n’arrive pas à son terme en 35 ans, c’est qu’il y a un problème ; et là, soudainement, décision est prise de réaliser cette piste, cela sans concertation ; et un beau jour de 2013, les camions arrivent et les travaux commencent. Aujourd’hui, la piste existe et beaucoup s’accorde pour dire qu’elle est dangereuse. Personnellement je ne comprends pas pourquoi une telle précipitation, alors qu’ailleurs, en centrebourg par exemple, la réfection de la voirie a été réalisée comme il se doit, en concertation avec les riverains.
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Un autre grief concerne le nouveau club house de tennis. On a rasé l’ancien pour en construire un nouveau, soit. Ce que je reproche, en tant que secrétaire du club, c’est le manque de disponibilité de l’élu responsable sur le terrain que l’on n’arrivait jamais à joindre rapidement quand il y avait un problème quelconque.
domicile ; de coordonner les actions avec l’ONF et la LPO ; d’assurer une bonne maîtrise des dépenses et des futurs investissements, etc. Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot
Si au soir du 30 mars 2014 vous êtes élu et si ensuite le Conseil municipal vous élit comme maire quelles seront alors les grands axes de votre politique ?
LA LISTE : Michel Auclair (69 ans, retraité de l’Éducation Nationale), Colette Nicolas (63 ans, retraitée de chez « Maisons et Jardins »), Elisabeth Bidard (61 ans, diplômée de droit public et de droit privé), Valérie Séjourné-Charpentier (51 ans, Saunière, Coach sportif), Denise Martin (68 ans, retraitée agricultrice), Alain Briand (73 ans, Chef d’entreprise retraité), Michel Oger (68 ans, retraité des Assurances, président de l’A4P), Nicolas Bries (67 ans, retraité, consultant en management d’entreprise), Laetitia De Pracomtal Ginolhac (47 ans, mère de famille), Xavier de Boissard (64 ans, retraité, consultant en stratégie et ressources humaines), Laurence LabondeMavier (54 ans, négociatrice en immobilier), Cyril Lescure (40 ans, conseiller formations en hôtellerie restauration), François Trocellier (51 ans, artisan), Laurent Bommart (61 ans, retraité avocat).
Pour faire court, ces axes seront au nombre de trois : l’humain, le cadre de vie et la maîtrise budgétaire. En clair, cela sous-entend notamment de réhabiliter des espaces de logements existants qui seraient liés à la fonction ; de rechercher la meilleure façon pour de jeunes primo-accédants portingalais d’acquérir un logement ; de résoudre le problème d’avoir un médecin à demeure aux Portes ; de mieux soutenir les associations villageoises ; de demander avec l’appui des résidents secondaires un renforcement de la liaison informatique qui permettrait ainsi à certaines personnes de pouvoir travailler depuis leur
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ÉLECTIONS À LA HUNE L I S T E
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Il est inoxydable ! Léon Gendre
Léon Gendre est l’un des 10 maires qui, en Charente-Maritime, a été réélu sans interruption depuis 1977. Âgé de 77 ans, il sera de nouveau candidat aux Municipales de mars prochain.
Ré à la Hune : 37 ans maire, ça use, non ? Il en faut de la motivation pour à chaque fois repartir ? Alors, en 2014, qu’est qui fait encore courir Léon Gendre ? Léon Gendre : Certes, il faut bien le reconnaître, c’est un peu usant, mais imaginez tout ce que l’on peut faire et réaliser pour son village durant toutes ces années. Il suffit de se promener dans La Flotte pour s’en rendre compte. Je sais, je viens tout juste d’avoir 77 ans et je m’attends à ce que l’on me fasse le reproche de repartir à cet âge là, mais bon, la motivation, et non seulement la mienne mais celle que je partage avec les treize anciens élus qui repartent avec moi, cette motivation, elle est toujours là, et sans faille. Si j’ai décidé de briguer un nouveau mandat, c’est tout simplement pour pouvoir achever le travail mis en chantier ces six dernières années et qui demande encore un peu de temps pour être définitivement accompli. À ce titre figure la poursuite de la reconquête des espaces agricoles et viticoles et l’installation de jeunes agriculteurs
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sur ces terres, lesquelles seront très bientôt dotées d’un réseau d’irrigation à partir des eaux traitées en provenance de la station du « Clos Martin ». Rajeunir la population flottaise s’avère être une nécessité. Pour cela, la zone de la Maladrerie sera aménagée en vue de recevoir des pavillons locatifs à loyers modérés ou en accession à la propriété. De même, la mise à disposition de terrains sur le site du Preau à de jeunes ostréiculteurs une fois leur équipement en voirie et en réseaux réalisé reste une source de motivation supplémentaire. Reste bien sûr, l’indispensable projet de défense contre la submersion marine qui devrait être réalisé d’ici fin 2015 dans le cadre du PAPI (Programme d’Action de Prévention des Inondations). Ces quatre importants dossiers sont actuellement en cours de réalisation et donc connus de tous les Flottais. Qu’ils se rassurent, d’autres projets sont envisagés pour être mis en application si nous gagnons et si nous sommes majoritaires au sein du prochain Conseil municipal, mais je ne tiens pas encore à déflorer tous ces beaux projets.
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Disons seulement que nous mèneront des actions aussi bien en direction des aînés que des jeunes ; que nous pensons développer les actions sportives et culturelles ; et que nous souhaitons réactiver le secteur associatif. Certains candidats, dans l’île comme ailleurs, avouent avoir eu quelques difficultés à établir leurs listes, mettant en cause la parité obligatoire. Avez-vous rencontré ce genre de problème ? À vrai dire, non. Pour moi la difficulté est venue du fait que je n’ai pas pu offrir de places à toutes les femmes qui souhaitaient venir me rejoindre sur la liste, et j’ajoute qu’il en a été de même pour les hommes. On peut d’ores et déjà dire que le renouvellement vient pour beaucoup des femmes. Si 13 adjoints ou conseillers sortants sur 23 ont décidé de repartir avec moi, 7 des 9 nouveaux noms de candidats venus complétés la liste sont des noms de femme. Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot
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LA LISTE : 1. Léon Gendre (maire sortant,
retraité de l’hôtellerie), 2. Marie-Thérèse Epaud (conseillère sortante, secrétaire comptable retraitée), 3. Roger Zélie (adjoint sortant, retraité EDF), 4. Maryse Vanoost
(adjoint sortant, secrétaire de direction, retraitée), 5. Simon-Pierre Berthomes (adjoint sortant, collaborateur en ressources humaines, retraité), 6. Isabelle Masion/ Tivenin (professeur d’histoire-géographie), 7. Alain Croci (conseiller sortant, commerçant retraité), 8. Michèle Drouin (conseillère sortante, cadre supérieur du secteur banque, retraitée), 9. Olivier Friloux (conseiller sortant, directeur d’école), 10. Anne-Marie Bertranet (conseillère sortante, retraitée de l’hôtellerie), 11. Patrick Salez (expert en aménagement du territoire), 12. Céline Rivière (agent administratif), 13. Bernard Perrain (conseiller sortant, ostréiculteur), 14. Françoise Salin (retraitée du secteur bancaire), 15. Jacky Oger (conseiller sortant, retraité de la gendarmerie), 16. Elisabeth Balmas (paysagiste, retraitée), 17. Philippe Le Baron (conseiller sortant, fonctionnaire de l’Équipement), 18. Elsa Robinel (commerçante), 19. Didier Lefant (chirurgien), 20. Dominique Ouvrard (commerçante), 21. Eric Bastier (conseiller sortant, boucher-charcutier), 22. Danielle Rigaudiat (anthropologue, retraitée), 23. Jacques Djeddi (conseiller sortant, moniteur de sport).
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« Une élection, c’est une visée d’avenir. » Élu de 1995 à 2008 à La Flotte, Jean-Paul Héraudeau fut lors de son dernier mandat (2002/2008) le premier adjoint du maire Léon Gendre mais également vice-président à la Communauté de Communes en charge des déchets. « Absent des écrans radar » après sa défaite aux municipales de 2008, Jean-Paul Héraudeau sera de nouveau candidat et tête de liste à La Flotte en mars prochain. Ré à la Hune : Pourquoi ce long silence durant ces six dernières années ? Jean-Paul Héraudeau : La réponse est simple. Je suis un républicain, fana de démocratie, alors pour reprendre un vocabulaire sportif je dirai que l’arbitre c’est l’électeur, et quand la fin du match est sifflée il faut en accepter le résultat, en l’occurrence le verdict des urnes. C’est ce que j’ai fait. Par ailleurs, je sais ce que représente le travail d’élu. C’est lourd et parfois même très lourd, alors je ne me voyais pas aller sans cesse les « titiller ». Je les ai laissés travailler, tout en m’informant, dans l’ombre, des opérations et actions qui étaient menées. C’est pour cette unique raison que l’on ne m’a pas beaucoup vu, mais dès lors que l’on arrive au terme du mandat, les échéances de mars prochain font que je juge le moment opportun pour sortir de ma réserve et m’exprimer, cela en revenant sur le devant de la scène politique flottaise, et ce, avec l’appui de mon épouse. Mais qu’il soit bien dit que je ne repars pas avec un esprit revanchard. Si j’y vais, c’est pour porter un projet non seulement d’avenir pour La Flotte en travaillant différemment
mais pour mettre en place un vrai projet de territoire. On entend souvent dire : « Mais qu’est-ce qui reste à faire à La Flotte ? Tout est fait ». Je suppose que vous n’êtes pas tout à fait d’accord avec ce genre de questionnement ? Bien évidemment, même si je reconnais que La Flotte est loin d’être une commune « à la traîne ». Mais tout de même, ce qui manque cruellement à La Flotte si l’on veut relever correctement les défis du quotidien et construire l’avenir en toute sérénité, ce sont les échanges, la concertation entre les élus et la population. L’homme, le citoyen, se doit d’être au centre des préoccupations. Bien sûr qu’il faut maintenir notre jeunesse dans le village, mais je pense qu’en matière de logements il s’avère nécessaire de revoir notre politique sociale, notamment en réduisant la part réservée aux organismes sociaux, en favorisant l’accession à la propriété, en augmentant la part des logements communaux, et en créant du logement non pas simplement pour créer du logement mais en les réalisant là où il y a du travail. C’est pourquoi, en matière d’aménagement, Léon
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Gendre a tout faux. Ce qu’il faut faire, c’est équilibrer, partager à l’échelle du territoire et ne pas vouloir tout concentrer sur sa seule commune. Par ailleurs, on pourrait peut-être utiliser les deniers publics autrement qu’en faisant et en refaisant des giratoires ! Un centre médical avec un central d’écoutes pour les personnes âgées, à titre d’exemple, serait sans doute plus utile et il ne servirait pas que deux mois dans l’année. N’en déplaise à certains, il y a encore beaucoup de choses à réaliser ou à terminer sur l’ensemble du territoire communal. Redonner du dynamisme à l’économie sera l’une de nos priorités, en réinjectant de l’énergie dans des activités liées à la mer ; en faisant en sorte de poursuivre la renaissance de l’agriculture et de booster l’ostréiculture sur le site du Preau ; de veiller au maintien d’un commerce diversifié en centre-village tout en modernisant le village artisanal de la Croix Michaud. Parmi les autres priorités, il nous appartiendra de conserver et même d’améliorer ce cadre de vie que beaucoup nous envient, car le bien-vivre et le bien-travailler ne peuvent exister que si l’on a réussi à faire oublier les petits tracas du quotidien.
Jean-Paul Héraudeau
La Flotte, c’est 16 % de la population rétaise. Un pourcentage qui me fait dire que la commune devrait pouvoir apporter beaucoup plus à l’intercommunalité qu’elle n’apporte aujourd’hui. Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot
LA LISTE : Dans l’équipe qui s’était enga-
gée à mes côtés en 2008, la parité hommes/ femmes était déjà respectée avec 12 femmes et 11 hommes. Une moyenne d’âge de 49 ans pour des candidats connus de tous, parmi lesquels une grande majorité d’actifs. L’équipe qui m’entoure aujourd’hui présente les mêmes caractéristiques, mais je n’en communiquerai les noms que plus tard car je tiens à ce que mes colistiers connaissent une campagne plus sereine qu’en 2008, c’est-à-dire sans réception de lettres anonymes et sans petits cercueils dans les boîtes aux lettres.
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ALSESCOTCI O É I ANTSI O À NL S A HUNE L I S T E
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De la nécessité d’une forte concertation avec la population
Jacques Boucard, maire de Sainte-Marie de 2001 à 2008, devrait se soumettre ainsi que les membres de sa liste, au vote des Maritais en mars prochain. Ré à la Hune : Qu’est-ce qui a motivé votre décision de vous présenter aux prochaines élections municipales ?
Jacques Boucard : L’enjeu actuel est la poursuite de la construction d’un village, dont la population n’a cessé de croître depuis vingt ans avec l’installation de nouveaux venus qui apportent des besoins nouveaux et une réflexion adaptée. Il me paraît important de développer du lien social, c’est la base de la réussite de la vie d’un village pour que les gens s’y sentent bien. La population a connu avec ce mandat qui se termine une fracture et a subi les répercussions des tensions du conseil municipal. Ce n’est pas de la sorte que je perçois la vie de mon village et si je me présente, c’est non seulement pour apaiser les tensions, mais surtout pour engager une concertation forte et régulière avec la population. Quel est le profil des candidats qui constituent votre liste ? Ma liste rassemble des personnalités très différentes avec des compétences affirmées, parce que c’est ce qui manque actuellement pour engager un développement cohérent et rigoureux . Je suis par ailleurs heureux de cette parité obligatoire, même si
cela a manifestement compliqué la constitution des listes. Les femmes apportent une réflexion différente de celle des hommes et c’est important dans une équipe. Quels sont les éléments forts de votre programme ? Le lien social passe par les solutions apportées aux problèmes du logement et de l’emploi. Depuis trente ans, le foncier a été multiplié de 12 à 15 fois à SainteMarie alors que le Smic horaire était multiplié par 2,6. C’est tout dire ! Les actions engagées par la Communauté de communes de l’île de Ré pour les logements à loyer modéré aideront, mais resteront insuffisantes. L’expérience de La Flotte est intéressante, d’autres peuvent être mises en place, cependant le lotissement des Hauts de Ré, où le quota réservé à la vente reste très cher avec un prix plancher à 600 000 e, n’apporte pas de réponse satisfaisante. Il faut réfléchir aux trois publics à aider : les jeunes, les actifs et aussi les séniors qui ne sont, nulle part, prioritaires. Les communes ne créent pas directement d’emplois, mais elles se doivent de mettre en place la logistique facilitant l’implantation de sociétés créatrices d’ emplois.
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Prenons le cas du bassin d’irrigation. Le projet était bouclé en 2008, il restait à déposer les dossiers pour les subventions. Le projet de La Flotte n’avait pas débuté à l’époque. Aujourd’hui, le bassin de La Flotte est terminé et celui de Sainte-Marie n’est pas commencé. De plus, le projet a été dévoyé. Il était prévu à l’origine pour donner une activité complémentaire aux jeunes agriculteurs maritais. Actuellement, on envisage l’implantation de Léa Nature qui installera ses propres employés sur place. L’opération n’apportera ainsi ni emploi, ni paiement d’impôt à la municipalité. C’est pourquoi la Région ne versera pas de subvention pour soutenir ce projet favorisant une entreprise privée. De même, l’extension de la zone artisanale est impérative. Mais elle est prévue en site classé, alors qu’il y a des terrains disponibles ailleurs. Aucune autorisation ne sera délivrée pour une extension en site classé. Un point qui me tient à cœur est la recherche de subventions. C’est le rôle d’un maire d’obtenir le maximum de subventions, sinon ce seront les impôts locaux de demain qui devront être augmentés. Il est vrai qu’une antériorité dans la fonction permet de se créer des réseaux facilitant la recherche de financements.
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Jacques Boucard
Le renforcement de l’intercommunalité est nécessaire et la CdC est un partenaire indispensable. Or j’estime que Sainte-Marie n’a pas, aujourd’hui, le poids qu’elle devrait avoir au sein de cette collectivité. Les futurs délégués doivent être des gens solides et capables d’apporter des idées. Enfin, si le tourisme est indispensable pour la commune, il ne s’agit pas d’un tourisme de plage. Les vacanciers viennent ici pour l’authenticité de notre commune, sa tranquillité, le caractère sauvage de ses plages, la beauté de ses espaces naturels et plus sportivement, pour le spot des Grenettes qui n’a pas besoin d’être bétonné. Je souhaite que ce type d’espace ne soit pas aménagé. Que pensez-vous du fait que SainteMarie devienne éventuellement capitale du futur canton ? Que c’est étonnant, tous les éléments structurants étant à Saint-Martin. Mais si cela se fait, la commune devra saisir cette chance d’être mise en lumière et cela demande que l’on soit encore plus exigeant sur le fonctionnement de l’institution publique. Propos recueillis par Catherine Bréjat
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« Réagir pour Sainte-Marie » repart à la conquête de la mairie A contrario de ce qu’il avait annoncé lors d’une réunion publique, Francis Villedieu repart et devrait être la tête de la future liste « Réagir pour Sainte-Marie ». Nous l’avons rencontré avec Marie-Noëlle Mounier pour savoir ce que leur liste propose.
Francis Villedieu et Marie-Noëlle Mounier
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n piste depuis les élections partielles de 2011, tous les membres de Réagir ne sont pas prêts à se réinvestir dans la vie municipale et c’est une liste modifiée pour partie qui sera déposée le 6 mars. Des Maritais et Maritaises sont venus se présenter spontanément pour constituer cette nouvelle liste que les futurs candidats sont entrain d’ajuster en fonction des compétences de chacun. L’équipe, dont la fourchette d’âge va de 21 à 72 ans, est constituée de manière à être la plus représentative possible de Sainte-Marie et comprend des éléments déjà aguerris à la vie municipale. Les grands chantiers restent pratiquement les mêmes : la vie à l’année et par conséquent le logement et
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l’emploi sans lesquels le village ne gardera pas une population jeune dont les enfants fournissent le quota nécessaire à la conservation de toutes les classes. Les candidats estiment qu’il est nécessaire d’être à l’écoute et d’aider tous les corps de métier. L’environnement, l’écologie, la préservation des espaces naturels et entre autres de la Côte sauvage, l’aspect communautaire du travail municipal sont autant de sujets qu’ils privilégient. Leur cheval de bataille reste depuis le début de leur mandat l’aboutissement des projets car, comme le précise Francis Villedieu « trop de dossiers ont stagné durant ce mandat dont le bassin d’irrigation pour lequel nous craignons de ne plus pouvoir trouver de financement de la part de la Région ou bien encore la salle d’Antioche dont le lancement du marché a été voté en conseil municipal le 24 janvier avec pratiquement un an de retard par rapport à ce qui était prévu ». Il faut d’ailleurs se donner les moyens de faire aboutir
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ces projets, savoir rechercher les financements et aller dans les services des différentes institutions se battre pour les obtenir. Vigilance, transparence, compétence, débats fructueux d’où naissent les idées, restent les mots d’ordre et
qualifient l’action que Réagir veut mener tout en gardant le contact avec les Maritais grâce à une communication de proximité. Propos recueillis par Catherine Bréjat
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ÉLECTIONS À LA HUNE L I S T E
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Jean-Louis Olivier : « Ars-en-Ré est une commune préservée, avec un développement maîtrisé » En 1995, Jean-Louis Olivier succède à Emile Gaudin comme maire d’Ars-en-Ré. Village de caractère, avec une vie associative active et un environnement exceptionnel, Ars compte aujourd’hui 1332 habitants, dont 40 % ont plus de soixante ans.
Jean-Louis Olivier
Ré à la Hune : Monsieur le Maire, vous vous représentez pour un quatrième mandat, quelles sont vos priorités ? Jean-Louis Olivier : Notre priorité est de faciliter l’installation de jeunes dans notre village. Avec la confiance de la population, notre prochain mandat verra la poursuite des chantiers en cours et de nouvelles actions qui conforteront la qualité de vie de la population permanente d’Ars en ré, des résidents secondaires, en harmonie avec la vie touristique. Pour les jeunes ménages, la création de logements est lancée, par tranches de 14 logements par la commune et 29 avec le concours de la Communauté des Communes. La réaffectation des locaux des Brises Marines, inscrite au SCOT, prévoit l’accueil de la petite enfance et un centre de santé qui regroupera les professions paramédicales, kiné, dentiste, infirmières. La construction d’un bassin de rétention des eaux pluviales avant renvoi dans la nappe phréatique impose l’acquisition de terrains réservés au POS. Nous continuerons la remise en état de la voirie engagée sur Grignon
et le centre-bourg, coordonnée avec l’enfouissement des réseaux. La réfection de l’intérieur de l’église est inscrite dans le cadre de la réhabilitation des bâtiments historiques, suivie par la DRAC. Les associations ont besoin d’un bâtiment de stockage pour leur matériel. La jeunesse sportive bénéficiera d’une aire de jeux multisports à côté du foyer des jeunes. Sur le port, le stockage à terre de bateaux est à l’étude. Une provision est faite depuis deux ans dans le budget du port pour prévoir le dragage des bassins, l’aménagement du Chenal du Curé, selon le Schéma de Mise en Valeur de la Mer. Nous engagerons un aménagement paysager et la mise aux normes des sanitaires de notre camping municipal, un des derniers campings naturels, très appréciés des touristes. Et puis, nous avons une intervention permanente sur la protection contre la submersion, en collaboration avec la communauté de communes. Il faudrait aussi parler de notre réflexion pour le maintien d’activités à l’année et de vie permanente, conditionnées par la présence de commerces en centre bourg, l’activité du marché...et de notre volonté d’accompagner le développement des acteurs économiques sur notre commune y compris les activités primaires (agricoles, salicoles...).
Le projet de rénovation des maisons communales dites « Maison des Docteurs » et « Maison Caillaud » vous tient à cœur ? J’ai écouté, consulté, car je connais l’attachement de tous à ce patrimoine et à la mairie. C’est un projet cohérent qui redonnera à tous des espaces fonctionnels et agréables. Notre mairie n’est pas fonctionnelle et manque cruellement d’espace, de confidentialité, pour le travail de notre personnel et des élus. Les maisons communales rénovées accueilleront, à la maison des Docteurs: la nouvelle mairie, et à la maison Caillaud: l’office de tourisme avec salle d’exposition. La police municipale occupera les locaux actuels de l’office du tourisme. La bibliothèque s’installera dans la mairie actuelle, qui pourra aussi abriter des associations. Une salle de réunion pour les activités des anciens sera installée dans l’ancienne bibliothèque. Qu’en est-il de votre convention avec le VVF, Village Vacances ? La commune va sortir de la convention avec le VVF qui se porte acquéreur de l’immeuble. Cette vente interviendra avec une clause protectrice, garantissant la continuité d’une activité résidentielle de tourisme à cet emplacement stratégique
pour le village. Les charges de maintenance devenaient trop lourdes pour la commune et impossibles à répercuter intégralement sur le loyer supportable par le VV F. C’est une transaction « gagnant-gagnant » pour notre commune et le VVF qui assure le maintien du potentiel de chalandise sur notre village et son dynamisme touristique. Avec le nouveau mode d’élection et la parité des listes, comment constituez-vous votre équipe? Depuis 1995, un grand nombre des conseillers actuels ont travaillé avec moi dans l’intérêt de la communauté arsaise. Pour des raisons personnelles ou professionnelles, quelques conseillers cesseront et ne se représenteront pas sur la liste que je conduis. Ils soutiennent notre action et restent proches de nous. Sur 15 conseillers municipaux, la moitié du Conseil Municipal sera renouvelée et 7 femmes nous rejoignent. Au moment de cette interview, nous ne connaissons pas d’autre liste déclarée. Pour la quatrième fois consécutive, nous espérons obtenir la confiance des Arsaises et des Arsais. Propos recueillis par Michel Lardeux
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3ème Trophées Emergence : la prime à l’innovation
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Les lauréats et les membres du jury
rganisée conjointement par la Chambre de Commerce et d’Industrie de La Rochelle et le journal Sud Ouest, la cérémonie a d’abord permis de constater que le département ne manquait pas d’entrepreneurs aux idées nouvelles pour accélérer leur développement. Ainsi, ce ne sont pas moins de 117 candidats qui avaient déposé un dossier et brigué le prix de la jeune entreprise, ceux de l’innovation produit et de l’innovation marché, ou encore les prix de l’entreprise numérique et de l’international. D’après Robert Butel, le Président de la CCI rochelaise qui l’a affirmé dans son discours, cette vague entrepreneuriale innovante ne peut que faire du bien dans cette morosité ambiante. Empruntant le « Yes we can » à Barack
Le 30 janvier dernier, plus de 800 dirigeants et décideurs charentaismaritimes avaient rendez-vous dans l’amphithéâtre de l’Espace Encan pour assister à la remise des prix Emergence. Au final, ce sont sept entreprises faisant preuve d’innovation qui ont été récompensées.
Obama, il en aussi profité pour faire un état des lieux des actions de sa structure et des entités qui y sont rattachées : si des travaux vont démarrer à l’aéroport de La Rochelle pour en améliorer l’attractivité, l’ancien « mauvais élève » de la CCI, à savoir le port de pêche de la ville, tend vers une stabilisation de son activité et un accroissement des bateaux qui y sont accueillis. Du côté du groupe Sup de Co, le temps est au beau fixe, avec cette appartenance au cercle mondial très fermé des business schools accréditées AACSB. Une reconnaissance internationale qui ne va cependant pas sans poser le problème de l’accueil de tous ces étudiants qui veulent profiter de la qualité de l’enseignement qui y est prodigué. À suivre.
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Pour Patrick Venries, directeur général délégué de Sud Ouest, l’innovation constitue une obligation dans un secteur de la presse en pleine mutation. En relookant et en rendant payant le site du quotidien, le journal va de l’avant. Pendant les deux heures de cette réunion où l’esprit d’initiative était l’invité d’honneur, les deux maîtres de cérémonie, soient Stéphane Vacchiani le directeur départemental de Sud Ouest et Thierry Praud le directeur de la communication de la CCI La Rochelle, n’ont cessé de le marteler : le dynamisme économique de la Charente-Maritime est évident et n’a aucune raison de s’éteindre. La meilleure preuve : plutôt que de récompenser cinq chefs d’entreprise
comme autant de trophées prévus, ce sont en fait, au vu de la pertinence des candidatures déposées, sept entrepreneurs qui ont convaincu le jury, dont deux coups de cœur. Ponctuée par les improvisations théâtrales des comédiens d’Aline et Compagnie, la soirée envoyait ainsi un souffle d’optimisme à l’assistance. Une assistance ensuite conviée à un cocktail signé Grégory Coutanceau. Yann Vrignaud
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ILS BOUGENT ! I N I T I A T I V E
Une future Maison de l’Artisanat à La Couarde Né dans une famille couardaise il y a 46 ans, Rodolphe Blandin ne se verrait pas vivre ailleurs que dans l’île de Ré. Homme de passion, il nourrit aujourd’hui le projet d’une Maison de l’Artisanat qui devrait voir le jour en mai.
Rodolphe Blandin
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on père Tieno le forme dès son plus jeune âge au travail bien fait. « Si on est moyennement bon », lui dit-il « ça ne marche pas. Il faut être le meilleur dans ce que l’on fait ». À sa sortie de l’École de la Marine, Rodolphe travaille durant vingt-cinq ans ans avec son père en poissonnerie sur le marché de Limoges. Ce sera le seul métier qu’il aura véritablement appris, il abordera en autodidacte toutes les activités dans lesquelles il se lancera par la suite. En 1990, il reprend la poissonnerie de La Couarde, en plein centre ville, qu’il transforme en restaurant. La Cabine de Bains est née. Épaulé
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par son épouse Corinne, il en fera un restaurant connu où la clientèle vient pour bien manger mais aussi pour l’ambiance. Il cède la Cabine de Bains en 2002 et se prépare à une autre aventure, la création d’Au Jardin du Pélican, un restaurant en périphérie de La Couarde. Le concept est totalement décalé et le succès immédiat. Quelques années plus tard, il abandonne la restauration pour se consacrer à une autre de ses passions : la décoration. Le Nid du Pélican Ce que certains ignorent encore, c’est que depuis toujours, en plus d’un métier qui lui permet de faire vivre sa famille, Rodolphe s’adonne à ses passions que sont le bricolage et la décoration. Il a commencé par tordre des bouts de ferraille, puis il a étudié seul et de manière empirique les différentes techniques de travail du métal. Il possède un œil averti, le
sens d’une courbe élégante et le goût de la matière qu’il utilise brute ou bien travaillée. Il a ainsi donné libre cours à sa création dans sa maison personnelle. La décoration du Jardin du Pélican lui devait beaucoup. Mais c’est une passion dont il est difficile de vivre. Aujourd’hui, installé dans la zone artisanale de La Couarde, « RB Création Intérieur » réalise des portes, des portails, des escaliers, du mobilier, des consoles en métal… et des sculptures. Cette société, qui le fait vivre, lui a permis de fréquenter des artisans du bâtiment, un monde qu’il ne connaissait pas très bien jusque-là. Certains de ces artisans possédant parfaitement une technique, qui évolue sans cesse en fonction des desiderata de leurs clients, rêvent aussi de pourvoir s’exprimer différemment. Ils ont donné envie à Rodolphe de travailler en équipe dans un lieu commun où chacun s’adonnerait à sa passion
apportant ses idées tout en se nourrissant de celles des autres. Rodolphe souhaite que ce soit un lieu de rencontre, de partage où il sera possible de s’arrêter pour discu- L’une des réalisations de RB Création Intérieur ter. Les artisans qui viendront là ne le feront pas pour travailler mais pour s’éclater. « On sera dans le fun » renchérit Rodolphe. Cette idée séduisante a fait son chemin. L’endroit est choisi, il se trouvera à la place de l’ancien restaurant Au Jardin du Pélican et s’appellera d’ailleurs Le Nid du Pélican. Les choses sont en route et se mettent en place pour une ouverture prévue début mai. Catherine Bréjat
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AACCM : un bilan positif L’assemblée générale de l’Association des Artisans et Commerçants de la Croix Michaud s’est tenue vendredi 24 janvier dans les salons de la mairie de La Flotte. L’occasion de constater le résultat positif des actions entreprises en 2013 et l’accroissement du nombre d’adhérents.
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rnaud Cante ouvrit la séance en procédant au bilan moral, expliquant que l’année 2013 avait été une année expérimentale durant laquelle un certain nombre d’activités, de relations et de contacts avaient été mis en place, plutôt avec succès, mais qu’il fallait transformer l’essai. Le programme des manifestations, reprenant des activités existantes et en créant de nouvelles, débuta à Pâques puis fut suivi d’une tombola, d’une brocante particulièrement réussie, d’une journée de l’occasion roulante et d’un pique-nique de fin de saison, la soirée d’Halloween intervenant plus tard. La patinoire, qui représente un budget de 15 000 €, a été la grande innovation des vacances de Noël, innovation plébiscitée par tous. Il n’a été possible de mettre cette animation en place qu’avec le concours de tout le monde : la mairie de La Flotte, la CCI de La Rochelle, l’Office de Tourisme, le Moulin Moreau, Bricomarché et Intermarché pour le prêt gracieux de leur parking , Arfeb pour la confection des panneaux et tous les bénévoles. Résultat 800 personnes sont venues patiner. De même, la manifestation organisée en partenariat avec l’UDAF, la Farandole, les écoles et les commerçants du centre a fait découvrir à 300 enfants et leur
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famille la Croix Michaud en la parcourant à pied. L’association est devenue en 2013 l’interface des institutions comme de tous les utilisateurs de la Croix Michaud. Sur son insistance le nettoyage de la Croix Michaud, a été effectué, l’installation de toilettes publiques finalisée, une nouvelle signalétique a vu le jour et une sonorisation permettant d’accompagner les événements d’un fond sonore musical a été installée. L’avenir Arnaud Cante expliqua que la ligne directrice du fonctionnement de l’association devrait se décliner en 2014 selon trois axes principaux : augmenter le nombre d’adhérents qui est passé de 19 à 41 en 2013, continuer à communiquer de manière innovante et travailler le nom de la Croix Michaud comme une marque. La progression et la visibilité de l’association passent par une étroite collaboration avec tous les acteurs économiques et institutionnels. La liste des événements prévus en 2014 comprend une page Face book en février, la reprise de la manifestation de Pâques, une semaine commerciale en juin, la journée de l’occasion roulante revue sous un
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angle différent peutêtre celui des voitures anciennes, Halloween et Noël. À l’étude : un pot d’accueil pour les nouveaux arrivants, un macaron spécifique pour les membres de l’association et des « Welcome back » à traArnaud Cante, président de l’AACCM, a ouvert l’AG vailler en concertation en présence de Léon Gendre, maire de La Flotte avec l’Office de Tourisme vice-président, Alexandre Druet, tréet les campeurs. sorier, Marina Lécuyer, trésorière-adMarina Lécuyer, trésorière, présenta jointe, Florent Blondet, secrétaire, ensuite le résultat financier. Ayant Jean-Marie Olicard secrétaire-adjoint, démarré l’année avec 3 300 €, l’asSéverine Desmereau et Christophe sociation au 31 décembre dispose sur Bourgoins, consultants. son compte bancaire de 3615,48 € Léon Gendre prit la parole en dernier, plus 1 580,68 € sur son livret bleu assurant l’association de son soutien après avoir versé 310,50 € à la moral et financier pour les maniFarandole et 1008 € à la Tête dans les festations à venir et la poussant à Nuages. De son côté, Claude Neveur, organiser un événement pour la fête président d’honneur, informa l’asde la musique. Il annonça qu’il avait sistance qu’il avait élaboré un quesobtenu l’accord du Conseil général tionnaire qu’il ferait parvenir à tous et attendait celui de la CdC pour la les adhérents et dont les réponses mise en circulation d’une navette serviraient de canevas à l’action du électrique qui tournera à longueur futur bureau en 2014. Le bureau d’année et desservira l’est de La s’étant réuni le 30 janvier pour défiFlotte depuis le port jusqu’à la Croix nir les responsabilités de chacun, il Michaud en passant par le camping se compose désormais de : Arnaud des Peupliers. Cante, président, Claude Neveur, président d’honneur, Thibault Léger, Catherine Bréjat 1er vice-président, Maurice Jorge, 2e Suivez l’actualité de l’île de Ré sur realahune.fr
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Sapeurs pompiers volontaires : pleins feux sur le recrutement !
© SDIS 17 - Sylvain Roussillon
360 sapeurs-pompiers professionnels, 2000 sapeurs-pompiers volontaires, 100 jeunes sapeurs-pompiers et 125 personnels administratifs répartis dans 72 centres de secours veillent sur la sécurité civile, les personnes et les biens de notre département. Sur l’île de Ré, 3 centres de secours (CS) : Sainte-Marie, Saint-Martin, Ars et 3 centres de première intervention (CPI) : La Flotte, Le Bois, Les Portes, sont prêts à intervenir en toute circonstances et en toutes saisons. de s’engager sur la base de valeurs partagées. Une visite médicale interne au sdis confirmera la possibilité de s’engager dans les sapeurs pompiers volontaires. Le postulant sapeurpompier sera accompagné et formé en caserne Le centre de formation CFIS du SDIS 17 et au centre de formation, avant La sécurité insulaire : une de se voir confier des interventions tradition de volontariat à en fonction de ses aptitudes, ou de sa relancer dans nos villages spécialisation au sein du corps. La fourchette des effectifs est de 12 à L’engagement volontaire : 24 sapeurs pour un CPI et de 24 à 48 un acte civique valorisant et pour un centre de secours, rappelle le gratifiant moralement capitaine Loïc Maurin, chef du service formation et ressources humaines du Le respect populaire pour le corps groupement nord à La Rochelle. des sapeurs pompiers, volontaires et « Sur l’île de Ré, nous sommes au professionnels, est à la hauteur des seuil minimum des effectifs par valeurs de dévouement, de solidacentre. Sachant que pour 1 pompier rité et d’esprit de corps mis au seropérationnel il faut 5 pompiers dispovice de la protection des biens et des nibles », ajoute le lieutenant Philippe personnes. L’engagement volontaire Lacoste, chef de centre de Sainteest aujourd’hui accompagné par une Marie. « Notre besoin de recrutement formation initiale qui dure environ est urgent, pour mieux répartir mis4 semaines, programmée et étalée sions et astreintes sur l’ensemble des sur une à trois années. Indispensable sapeurs du centre de secours et être et pluridisciplinaire, elle comprend capable de répondre aux demandes secourisme, lutte contre les incende secours. » dies domestiques, industriels, feux de forêts, etc. Le nouveau centre de Qui peut s’engager dans les formation, CFIS, implanté au coeur sapeurs pompiers volontaires ? de la base aérienne BA 721 à SaintToutes personnes, hommes ou Agnant, accueille pompiers volonfemmes motivés, peuvent se présenter taires et professionnels pour toutes à la caserne de leur commune. les formations. Lors d’un premier entretien avec le Porter l’uniforme des pompiers se chef de centre, le candidat devra mérite, et c’est significatif d’une montrer sa motivation et sa volonté capacité humaine et technique à
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affronter les situations à risques de la vie quotidienne, variées et évolutives avec le progrès technologique. La pompe à bras actionnée fièrement par nos anciens fait désormais partie de l’album des photos souvenirs! Le matériel a considérablement évolué. Un corps de volontaires qui s’adapte aux nouvelles exigences de la société La loi de décentralisation de 1996 a réformé en profondeur l’organisation des pompiers de proximité aujourd’hui gérée par le département, précisant les critères de recrutement et les conditions d’interventions, en collaboration et en complémentarité avec différents niveaux de la protection civile. Les sapeurs-pompiers volontaires tiennent un place prépondérante dans cette organisation et leurs compétences sont reconnues de tous. Les rejoindre, c’est l’assurance de se sentir utile, d’apprendre beaucoup sur soi et sur les autres, en partageant des moments intenses. Un parcours réfléchi et encouragé, où la mixité a sa place Le sapeur pompier volontaire, homme ou femme, s’engage pour une période 5 ans, renouvelable tacitement, sous réserve que les conditions d’âge et d’aptitude physique demeurent remplies. L’engagement peut être suspendu par le sapeur pour raisons personnelles, pendant une ou plusieurs périodes, dans la limite d’un cumul de 5 ans. Après la période probatoire de 1 an, le sapeur-pompier volontaire suit une formation continue programmée pour maintenir ses compétences et développer ses spécialités.
De nombreuses dispositions ont été prises pour favoriser le volontariat, concilier missions et impératifs de la vie professionnelle. Employeur et sapeur volontaire reçoivent des compensations, indemnisations et avantages financiers en conséquence. Alors pourquoi pas vous ? Si vous y aviez pensé mais n’osiez pas, si vous souhaitez vous informer en toute liberté, allez à la rencontre de nos sapeurs-pompiers volontaires à la caserne. Profitez aussi des journées portes ouvertes pour vous informer. Les critères de candidatures sont accessibles et votre engagement vous apportera humainement beaucoup. Michel Lardeux
CONDITIONS À REMPLIR POUR DEVENIR SAPEUR-POMPIER VOLONTAIRE :
- être âgé de 17 ans au moins (dérogation avec accord des parents si moins de 18 ans) et de 60 ans au plus ; - avoir une condition physique compatible avec une activité opérationnelle et être vacciné contre l’hépatite B (visite médicale de recrutement interne SDIS) ; - jouir de vos droits civiques ; - fournir le casier judiciaire N° 2 ; - être citoyen européen (il n’est pas nécessaire d’être de nationalité française) ; - instruire un dossier de candidature ; - s’engager pour 5 ans (après période probatoire de 1 an) ; - suivre la formation étalée sur 1 an. Le service formation-ressources humaines du SDIS 17 vous accompagnera dans vos démarches. Contact : Groupement nord - Capitaine Loïc Maurin Avenue du Général Mangin - 17000 La Rochelle Tél. : 05 46 00 45 43 Mail : recrutementspv@sdis17.fr
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ZAP ’ART S P R O G R A M M AT I O N 1 ER T R I M E S T R E
La Maline : de belles distractions en perspective Vendredi 24 janvier, Catherine Wojcik dévoilait la programmation de La Maline pour le premier trimestre de l’année 2014. Un choix diversifié qui devrait convenir et divertir un large public.
L
a difficulté réside dans la nécessité de plaire au plus grand nombre tout en satisfaisant ceux qui s’intéressent à des créneaux plus pointus. En général La Maline réussit assez bien cette quadrature du cercle. Vendredi avaient lieu à la fois la présentation des spectacles d’hiver, le vernissage d’une exposition très gaie « Les chaises qui s’amusent » et un concert du quartet de Bartholo Claveria, guitariste flamenco, accompagné de la chanteuse Rona Hartner. Une jolie soirée qui nous proposait par ailleurs le programme concocté par Catherine Wojcik pour ce début d’année. Quatre spectacles tout public devraient entrainer l’adhésion du plus grand nombre. Il s’agit de l’humour de Vincent Roca avec « Vite, rien ne presse ! » qui a eu lieu le 7 février. Le 21 février à 20h30, « Triwap et si on s’en mêlait ? », toujours dans un registre humoristique
Kenny Wayne La Baule Jazz 3
Le Manteau
mais musical cette fois, trois musiciens, chanteurs et comédiens sachant se moquer d’eux-mêmes jonglent avec les instruments comme avec les mots. Kenny Wayne et son « Fats Domino Tribute » rend hommage, le 7 mars à 20h30, à Fats Domino, pianiste et chanteur de la grande tradition neo-orléanaise du rythm’n blues. Cela nous ramène assez loin en arrière du côté des années 50/60 mais ça déménage. Pour les jeunes : à découvrir absolument ! Dans un registre totalement différent, « Le Manteau » de
Nicolas Gogol, par le théâtre Onyx. L’histoire d’un employé de bureau de la frigorifique et frigorifiante ville de Saint-Pétersbourg qui est obligé de remplacer son manteau. Il s’en procure un tout neuf qui lui tient enfin chaud. On le lui vole et... il meurt. Son fantôme hantera le reste de la pièce et plus particulièrement les propriétaires de manteaux. Deux autres spectacles pour adultes complètent la programmation de ce début d’année : un concert de musique classique avec Élisabeth Herbin, Isabelle Lesage,
Olivier-Pierre Vergnaud et Honoré Béjin qui reviennent à La Maline le 28 février à partir de 19h pour célébrer Schumann, Rachmaninoff, Debussy, Satie et René Herbin et le 15 avril à 21h, une lecture musicale « L’Or Noir », fruit d’une nouvelle collaboration entre Arthur H et Nicolas Repac, qui est un album lu de poésie noire, essentiellement caribéenne. Le jeune public, quant à lui, adorera se faire peur avec « Mooooooooostres » de Laurent Fraunie les 13 et 14 févier lors des représentations scolaires. À noter, une exposition particulière, du 7 février au 4 avril, issue d’un partenariat entre le service Pénitentiaire d’Insertion et de Probation de Charente-Maritime et l’ARDC - La Maline qui proposera des œuvres, dessins et sculptures réalisés par des détenus de la Maison Centrale de Saint-Martin. Catherine Bréjat
WEB ARNAQUES SUR INTERNET
Une arnaque en progression dite « Rançongiciel » Que l’on soit internaute confirmé ou néophyte, la navigation sur le WEB peut être risquée. Face à des escrocs imaginatifs et experts en informatique, qui connaissent toutes les arcanes du WEB et vos faiblesses, il faut rester vigilant et ne pas faire preuve de naïveté. Malgré la vigilance de la gendarmerie et des cyber-gendarmes, les victimes abusées par différentes formes d’escroqueries sont chaque jour plus nombreuses. La technique de l’arnaque Un virus informatique bloque votre ordinateur et vous demande une rançon, ou de payer une amende via un mode de transfert de paiement en usurpant l’identité d’un organisme officiel (gendarmerie, police...).
informatique) le message affiché vous demande, pour débloquer votre ordinateur, de régler immédiatement un montant d’environ 100 e en moyenne, par un moyen monétique de transfert d’argent type Paypal, Western Union... par exemple.
Comment se produit-elle ? En cours de navigation sur internet à la recherche d’un site, votre ordinateur devient subitement inopérant et apparaît alors à l’écran un panneau d’avertissement ou une image à caractère officielle, imitant parfaitement une entête administrative de gendarmerie ou de police. L’avertissement menaçant apparaît sous différentes formes, vous accusant d’avoir commis une infraction à la législation française. Alors que votre navigation est toujours neutralisée par le « rançongiciel » (virus
Comment sortir de ce piège « sans y laisser de plumes » Il est évident que cette pratique ne relève pas d’un service de police, mais est bien l’œuvre de cybercriminels ingénieux et malveillants. Vous aurez beaucoup de mal à sortir de cet écran. Suite à un échange téléphonique ce jour là avec le gendarme Pardy de la brigade de gendarmerie de l’île de Ré, j’ai retenu ces précieux conseils : - Ne versez pas d’argent via ce « rançongiciel », car même si vous « obéissez », votre ordinateur ne
sera pas débloqué pour autant. Vous serez au contraire de plus en plus « taxé » par les escrocs qui abuseront de votre naïveté. - Débloquez au plus vite votre ordinateur, par vos propres moyens, ou en faisant appel à un professionnel, car il est important d’éradiquer l’intrusion virale. Vous pouvez suivre la démarche ci-dessous (sur PC) : - Éteignez votre ordinateur. - Redémarrez-le et appuyez immédiatement sur F8. - Dans le menu apparu, choisissez « Invite de commande en mode sans échec ». - Dans la fenêtre qui s’est ouvert, tapez : c:\windows\system32\restore\rstrui.exe et appuyer sur « entrée ». - Suivez alors les instructions de la fenêtre « restauration du système ».
Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / B.P. 43 / 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Peggy Landon / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Jean-Pierre Pichot, Michel Lardeux, Maryline Bompard, Nathalie Vauchez, DR / Dessins : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing - Valérie Darcy : 05 46 00 09 19 - 06 14 29 47 21 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Mingot / Dépôt légal initial : Décembre 2007, puis à chaque parution / N° ISSN 1961-6147
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Écran type Rançongiciel
Pour ma part (c’est du vécu), je suis sorti avec un peu de chance de cette infection virale en allant dans le menu de pomme de mon Mac et en cliquant sur le sous-menu « Forcer à quitter ». Et n’oubliez pas de protéger votre ordinateur et vos données par un pare-feu efficace, un anti-virus. Faites aussi des sauvegardes et des mises à jour régulières de vos logiciels. Michel Lardeux
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Votre journal est imprimé sur du papier écologique sans chlore et issu de forêts gérées durablement, avec des encres végétales, les déchets sont recyclés. Le logo Imprim’Vert et la certification PEFC de notre imprimeur le garantissent. Écolo, le journal s’engage pour un avenir positif et durable sur notre île !
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LES GENS D’ICI PORTRAIT DU MOI - FRANCIS GOUSSEAUD
Que de cordes à son arc ! Rochelais, âgé de 50 ans, Francis Gousseaud est depuis novembre 2009 le Directeur des Services techniques de la Communauté de Communes de l’île de Ré. Arrivé quelques mois avant Xynthia, il est à nouveau sur le pied de guerre avec les tempêtes de janvier et de ces derniers jours.
Francis Gousseaud
Ré à la Hune : Pour avoir vécu en « live » à vos côtés un bref moment d’une rare matinée passée non pas sur le terrain mais au bureau, je peux confirmer que le téléphone n’a pas cessé de sonner. Alors, pouvez-vous nous décrire la journée d’un Directeur des Services techniques quand le ciel lui tombe sur la tête ? Francis Gousseaud : Il est certain que depuis le 1er janvier 2014, 16 heures, c’est un peu speed, le téléphone sonne avec à l’autre bout du fil des élus inquiets malgré le fait qu’aucune alerte n’ait encore été lancée par la Préfecture. C’est que le syndrome post-Xynthia est encore dans toutes les têtes, et c’est tout à fait normal. Alors que les services de secours ne
sont pas d’astreinte, de l’eau est arrivée sur la RD 735 au niveau du Martray, il y a donc urgence à ce que les pompiers interviennent. Depuis, tous les dispositifs d’alerte se sont mis en place, et face aux importants dégâts causés par la houle sur tous les massifs dunaires de l’île, décision a été prise par la CdC d’un commun accord avec le Conseil général d’unir nos forces afin d’intervenir en urgence en protégeant hommes et biens par la réalisation de travaux d’enrochement dans les secteurs les plus durement touchés. « En urgence », il le fallait car des marées de forts coefficients et des coups de vent violents étaient attendus pour début février. Alors, ma journée type... disons que depuis un mois, aucune journée ne se ressemble vraiment. Oubliés les horaires ! Je peux très bien arriver à la CdC ou sur le terrain à 6 heures, à 7 heures, voire même être appelé durant la nuit. Sinon, la journée, le téléphone ne cesse de sonner car il se passe toujours quelque chose de nouveau quelque part dans l’île comme là, pendant que vous m’interviewez (le 3 février 2014), où ce
sont les épis en bois situés au droit du Peu Ragot et de la Pergola à La Couarde qui sont victimes du sapement des vagues et qui sont sur le point de lâcher. Il me faut donc immédiatement appeler les entreprises et parer au plus pressé pour que tout ne parte pas à la mer. Tout ça, c’est parfois un peu stressant, mais disons certaines satisfactions viennent compenser, comme par exemple le fait que les enrochements mis en place en à peine deux semaines dans les zones les plus menacées ont bien rempli leur rôle. Restera à peaufiner le travail durant tout février et ensuite à reconstruire la dune derrière. Un Directeur des Services techniques, c’est certes un homme de terrain, mais c’est également un homme de dossiers. Alors, en dehors de la défense contre la mer, quels sont les autres compétences qui vous incombent ? Pour conclure avec la défense contre la mer, sachez que dans le cadre du PAPI (programme d’actions de prévention des inondations), nous allons devoir mettre en place un plan de gestion du risque en définissant des prescriptions de construction spécifiques en cas de submersion (utilisation de BA 13 vert, rehaussement des prises électriques, nomenclature des bâtards d’eau), poser des repères de crues, passer une convention avec Soleil de Ré en cas d’alertes météo, etc.
Un autre dossier important concerne la gestion des déchets ménagers dans l’île : la CdC ayant la compétence déchets ordures ménagères et déchèteries (lire article dans Ré à la Hune n° 96). Pour cela, cinq personnes du service sont détachées au Centre de transfert. Sinon, le service a également pour tâches de gérer, en partenariat avec le Conseil général, le transport estival. La gestion du patrimoine immobilier intercommunal fait également partie de nos attributions afin d’en assurer l’entretien et la maintenance (CdC, piscine, centre de transfert, crèches, Ile de Ré Tourisme, Maison du Fier, La Maline, anciens locaux de la CdC au Bois-Plage, etc.). La CdC est aussi maître d’ouvrage pour la construction de bâtiments neufs (gendarmerie, logements sociaux, nouvelles crèches, la nouvelle Maline, reconstruction de l’ancienne DDE d’Ars, etc.). Le SIG (système d’information géographique) ; la gestion des pistes cyclables, des espaces verts, des chemins d’intérêt communautaire ; les marais et tous les ouvrages hydrauliques, cela en partenariat avec l’AEMA (association des étangs et marais du canton d’Ars-en-Ré), dans le cadre du CTMA (contrat territorial milieux atlantiques) sont également des compétences placées sous ma responsabilité. Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot
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