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L’île de Ré porte haut les couleurs de la démocratie !
andis que le 1er tour des élections municipales approche à grands pas, édition du l’île de Ré revit avec les premiers et 12 MARS 2014 généreux rayons de soleil, à l’image de ses plages et de ses terrasses qui ont fait le plein ce dernier week-end... et du Pont qui a saturé devant l’afflux de visiteurs ! Dans une atmosphère politique nationale délétère, qui n’inspire guère plus de respect de nos élites ni de confiance dans les partis politiques et ce jusqu’au sommet de l’État, les élections municipales dans les zones rurales et les petites communes semblent faire figure d’exception. Très peu politisées, ces élections de proximité y restent un moment fort de la vie démocratique, et ne sont « confisquées » ni par les appareils politiques, ni par les médias, autant d’ « intermédiaires » entre les candidats et les électeurs des grandes villes – ou lors des scrutins nationaux – qui interfèrent parfois fortement sur la transmission des messages... On nous dit que de nombreuses communes rurales se retrouveraient sans candidat, tant la fonction de maire est devenue lourde en responsabilité, et difficile à exercer dans le cadre de contraintes croissantes. Avec 18 listes et 334 candidats, les 10 communes de l’île de Ré portent haut les couleurs de la démocratie.
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Car sur l’île de Ré, comme partout en France, les élus municipaux, avec à leur tête les maires et leurs adjoints, font non seulement de la résistance, dans une abnégation quasi quotidienne, mais témoignent aussi souvent d’un fort engagement et d’un volontarisme constant. Sur le terrain. Ré à la Hune, simple spectateur et commentateur de la vie rétaise, en profite pour « tirer son chapeau » à tous ces candidats qui se sont lancés dans cette campagne des municipales, allant ainsi au bout de leurs convictions, et à tous ces élus d’hier, d’aujourd’hui et de demain, dont l’engagement jamais ne faiblit, malgré les obstacles et souvent au détriment de leur vie personnelle. RESPECT !
Nathalie Vauchez
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ACTUALITÉ R E D É C O U P A G E
C A N T O N A L
Saint-Martin restera le Chef-lieu du canton de l’île de Ré Patrice Déchelette a pu découvrir avec satisfaction dans le décret 2014-269 du 27 février 2014, publié au Journal Officiel du 1er mars 2014, que l’article 6 précise que concernant le Canton N° 5 de Charente-Maritime (qui compte 27 cantons), soit celui regroupant les 10 communes de l’île de Ré, le « Bureau centralisateur », nouvelle appellation du Chef-lieu de Canton, est finalement fixé à Saint-Martin-de-Ré, alors que le projet de texte le situait à SainteMarie-de-Ré, commune la plus peuplée de l’île de Ré.
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e maire de Saint-Martin, avait écrit dès le 14 décembre 2013 à la Préfète, au Président du Conseil général et au Député, pour marquer sa forte opposition à ce « transfert », du fait de la prééminence de Saint-Martin aux plans historique, administratif, patrimonial, institutionnel… Fort du soutien des deux conseillers généraux de l’île de Ré, Léon Gendre et Lionel Quillet, du Président du Conseil général et de l’Assemblée départementale qui avait voté une motion dans ce sens le 24 janvier dernier, et du Président de la Communauté de Communes et de 18 délégués communautaires qui ont aussi voté une motion favorable à Saint-Martin-de-Ré le 20 février, il était prêt à porter un recours devant le Conseil d’État s’il n’obtenait pas satisfaction. Des actions convergentes de tous… « Je tiens à remercier tout le monde, Olivier Falorni, Député, qui en a parlé au Ministre de l’Intérieur Manuel Valls, le Président de la CdC et mes collègues du Conseil communautaire,
P É D A G O G I E
le Président du Conseil général, Dominique Bussereau » nous a précisé le 2 mars le maire de SaintMartin-de-Ré, pour qui évidemment la bonne nouvelle tombe à un bon moment. « Je me réjouis d’éviter ainsi un recours auprès du Conseil d’État ». Le Député Olivier Falorni, joint également ce 2 mars, nous a confirmé qu’il en avait parlé personnellement à Manuel Valls et qu’il lui avait écrit que la capitale historique, administrative et de cœur de l’île de Ré ne pouvait être ainsi gommée en tant que Cheflieu de canton. « Manuel Valls m’a expliqué qu’il s’agissait plutôt d’un choix administratif basé sur le simple décompte de population et qui ne correspondait pas à la réalité du territoire. C’est le rôle des Parlementaires et des élus locaux que d’apporter leur connaissance de terrain que les technocrates de la Place Beauvau ignorent quand ils établissent les cartes. Je me réjouis de cette décision, il s’agissait du seul cas de ce type sur ma circonscription, aujourd’hui il y a 3 cantons intra-muros La Rochelle et d’autres cantons sur l’Agglomération ».
Léon Gendre, Conseiller général, nous a de son côté rappelé que le Conseil général s’est fortement mobilisé et confirmé qu’il se réjouit de cette décision, le choix de Sainte-Marie n’étant pas cohérent par rapport à la réalité historique et administrative de l’île de Ré. Gisèle Vergnon, Maire de SainteMarie-de-Ré, commune qui était désignée comme nouveau bureau centralisateur pour l’île de Ré « s’associe à la déception des Maritais. On a fait globalement beaucoup de bruit pour pas grand-chose »… Toutefois, Patrice Déchelette a tenu à la remercier pour son bon état d’esprit dans ce dossier. …mais des élections cantonales probablement repoussées à 2016 Lionel Quillet, de son côté, se félicite de « l’action convergente de tous sur ce dossier avec notamment la motion du conseil général et celle de la CdC de l’île de Ré, et ce n’était pas un point très important probablement pour le Ministère de l’Intérieur qui n’avait pas de raison de ne pas donner
Léon Gendre, Olivier Falorni et Lionel Quillet ont assuré de leur soutien les Martinais, lors des vœux de Patrice Déchelette, en janvier dernier
satisfaction sur ce point aux élus locaux. Par contre, des bruits insistants, y compris dans les Ministères, font penser que le Ministère est très juste et ne va pas arriver à préparer la réforme d’ensemble pour l’échéance 2015 ce qui reporterait les élections cantonales à l’année 2016… ». Quoi qu’il en soit, cette décision de maintenir le « Chef-lieu » de canton, qui deviendra « bureau centralisateur » à Saint-Martin de Ré, si elle est surtout d’ordre symbolique – la dotation financière versée étant appelée à disparaître dans 2 ans – est tombée au meilleur moment pour les élus locaux, 3 semaines avant des élections municipales. Nathalie Vauchez
E N V I R O N N E M E N T A L E
Une charmante inauguration
Samedi 15 février a vu l’inauguration, fort heureusement après la pluie, de ce jardin pédagogique qui a séduit tant de monde : le P’tit Clos, un lieu où les enfants vont pouvoir se livrer aux joies du jardinage.
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ls étaient tous là, ceux qui ont participé de près ou de Le Jardin du P’tit Clos va loin à la créafaire des heureux tion de ce jardin pour voir Martine Recher, adjointe à l’environnement, couper le ruban tricolore et en particulier Allain Bougrain-Dubourg, président de la LPO, Dominique Chevillon, président de Ré Nature Environnement accompagné de Christine Malbosc, Alain Renaldini, président de la Verdinière, les Jardiniers de l’île de Ré dont le président François Bertin et les Maritais Jacqueline Cottet, Jean-Paul Chaigne et Michel Fiquet, Mireille Baqué, présidente d’île Arts et Culture et Philippe
Gouble. Et puis tous les bénévoles qui ont travaillé par tous les temps pour que le jardin prenne forme. Aujourd’hui le lieu a pris tournure. Il a été clôturé par les membres de La Verdinière, dans les carrés à légumes installés depuis quelque temps déjà figurent dans l’immédiat des plants de choux et de salade, les arbres fruitiers sont également plantés ainsi que les 12 pieds de vigne avec l’aide de Jacques Davy. Les enfants de l’association Île Arts et culture ont dessiné et peint des légumes et des fruits en bois pour orner et signaler les rangs ensemencés ou plantés. Le résultat est à la fois efficace et charmant. Grâce à la tombola organisée lors du bal de l’association des Jardiniers de l’île de Ré le 9 février dernier, tout le
matériel nécessaire au jardinage a été offert au P’tit Clos. Les enfants n’ont plus qu’à remonter leurs manches ! Dans un premier temps le jardin sera ouvert les mercredis et samedis matins aux enfants accompagnés de leurs parents, puis il fera partie des activités périscolaires. Catherine Bréjat
Ré à la Hune est une publication gratuite éditée par Rhéa Marketing : 19 avenue de Philippsburg / B.P. 43 / 17410 Saint-Martin-de-Ré Tél. 05 46 00 09 19 / Fax : 05 46 00 09 55 / Mail : realahune@rheamarketing.fr Ce journal vous est offert par les Annonceurs, nous les en remercions vivement. Il est mis à votre disposition par tous les commerçants et lieux qui le souhaitent, merci à eux. Directrice de la Publication : Nathalie Vauchez / Maquette : RC2C / Mise en page : Peggy Landon / Rédaction, photos : Catherine Bréjat, Jean-Pierre Pichot, Michel Lardeux, Nathalie Vauchez, DR / Dessins : Philippe Barussaud / Régie publicitaire : Rhéa Marketing - Valérie Darcy : 05 46 00 09 19 - 06 14 29 47 21 rhea@rheamarketing.fr / Imprimeur : Imprimerie Mingot / Dépôt légal initial : Décembre 2007, puis à chaque parution / N° ISSN 1961-6147
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Inauguration du jardin
L’association des Jardiniers de l’île de Ré et Jacqueline Cottet, tiennent à remercier les généreux donateurs de la tombola : Les musées, les centres de thalasso, les coopératives, les confitures du Clocher, les Établissements Guilbon, la savonnerie et la miellerie de Loix, Intermarché, Bricomarché et Brigitte Coiffure à La Flotte, Île de Ré Chocolats à Saint-Martin, Abâbord, les Bières de Ré, l’Institut du bien-être, la Biscuiterie de Ré, Carrefour Contact, les restaurants Les Grenettes et les Tilleuls et l’association Loisirs créatifs à Sainte-Marie.
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ACTUALITÉ C O N S E I L
C O M M U N A U T A I R E
Une belle unanimité de fin de mandat pour le vote des budgets ! Le dernier conseil communautaire de ce mandat qui s’est tenu le 20 février dernier a été très consensuel, puisque les 3 budgets ont été votés à l’unanimité, ce qui n’avait pas été le cas depuis 2010 : en 2012 Léon Gendre avait voté contre le budget principal, à la suite d’élections cantonales houleuses face à Patrice Raffarin, et en 2013 il s’était abstenu à la fois pour le budget principal et pour le budget de l’écotaxe, pour des raisons très périphériques. Les municipales étaient déjà dans toutes les têtes, la mise en place du nouveau conseil communautaire qui sera directement issu des élections étant prévue pour le jeudi 17 avril.
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et 62 300 € à La Verdinière, pour ne citer que les plus importantes. Les associations environnementales reçoivent elles 168 300 € de subventions sur le budget Écotaxe, dont 60 000 € au GDAD (groupement d’agriculture durable), et 50 000 € respectiLes 9 maires qui se représentent vement à la LPO et à l’AEMA. Seuls 4 ou 5 dossiers émanant de nouvelles associations ont été mis en attente pour être examinés par les nouveaux élus au printemps prochain. Le Président est passé rapidement sur le PEL 2014-2017 (lire notre article en page 5) et sur la défense des côtes de l’île de Ré (lire Les élus et les équipes de la CdC en page 4).
es élus communautaires ont fait le point sur le traitement et l’évacuation des boulettes d’hydrocarbures échouées sur les plages rétaises, puis ont voté à l’unanimité moins une abstention, celle d’Anne Deniel, la motion de contestation du redécoupage cantonal proposée par le Conseil général (lire sur www.realahune.fr). La motion de la Commune de SaintMartin de Ré souhaitant rester « cheflieu de canton » fut également votée à l’unanimité moins deux abstentions des deux délégués de Sainte-Marie (commune pressentie pour être le nouveau bureau centralisateur du canton île de Ré), sachant que l’enjeu était essentiellement symbolique, puisque la dotation de l’Etat de 80 000 € est appelée à disparaître en 2017. Saint-Martin a depuis obtenu gain de cause comme nous l’annoncions dès le 2 mars sur www.realahune.fr (lire aussi notre article en page 2). Les élus ont renouvelé les subventions aux associations déjà en place : soit près de 1 072 000 € sur le budget général, dont 280 000 € à l’ARDC, 165 000 € à île de Ré Tourisme, 140 000 € à l’Ecole de Musique, 95 000 € à l’USV, 78 000 e aux Petits Drôles
3 budgets d’un volume global de 69,3 millions d’€, en progression de + 25 % Mais, le principal sujet de ce conseil communautaire était de taille, puisqu’il s’agissait de voter les 3 budgets pour un montant total de 69,3 millions d’€, alors que les 3 budgets de début de mandat représentaient à peine plus que 36 millions d’€. Cette forte évolution liée au plus que doublement du budget principal passé de 23,5 millions d’€ à 49,9 millions d’€ et au budget écotaxe passé de 0,86 million d’€ à 8,34 millions d’€, s’est faite sans aucune augmentation de la fiscalité durant 6 ans et sans aucun emprunt souscrit depuis 2010 (voir schéma ci-dessus). Ainsi entre 2008 et 2013, les dépenses d’investissements ont représenté 35,5 millions d’€, la salle de La Maline, les bâtiments de l’ex DDE et des Brises Marines, les constructions de l’Aile St Michel, la piscine, les crèches, la gendarmerie, la défense des côtes, le centre de transfert des ordures ménagères en représentant l’essentiel. Pour l’année 2014, ce sont 24,7 millions d’€ d’investissements qui sont programmés dont 19,8 millions inscrits au budget principal. La défense des côtes représente un tiers
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de ceux-ci, les logements un autre tiers, les crèches 15 %, les bâtiments dont la gendarmerie 7 %, les pistes cyclables 6 %, les équipements sportifs 3 %. Une situation financière excellente Ces investissements bénéficient d’un autofinancement en augmentation constante qui se monte à 1,43 million d’€, et l’endettement de la CdC est très faible lié au solde des emprunts contractés pour la construction de la piscine et l’acquisition et travaux de l’aile Saint-Michel. Comme les années précédentes, le Receveur Communautaire, Dominique Oriou, a qualifié l’ensemble des budgets et ratios de la CdC d’excellents dans l’absolu et comparativement aux autres collectivités territoriales de la Région. Léon Gendre, après avoir estimé que la très bonne situation financière de la CdC est en partie la conséquence de décisions prises sous son mandat de Président de la CdC (achevé en 2008), telles que l’augmentation de la fiscalité et la préparation du passage à la Taxe Professionnelle Unique, et après s’être déclaré satisfait de voir une continuité dans la gestion et la réalisation des principaux projets lancés sous son mandat : construction
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de la piscine, projet de centre de transfert, construction de la gendarmerie, a tenu à rendre hommage au travail réalisé par Lionel Quillet, Patrick Rayton et Gilles Duval sur la défense des côtes et a voté les 3 budgets 2014, tout comme son adjoint Simon-Pierre Berthomes. Lionel Quillet, mi-amusé et mi-ravi de cette belle unanimité de fin de mandat… a rappelé que celui-ci avait été finalement très consensuel avec 96 % des 1047 délibérations communautaires prises à l’unanimité durant ces 6 ans, et 4 % à la très grande majorité. « Quelles que soient les divergences, les sensibilités de chacun, nous œuvrons tous pour l’île de Ré, et les collectivités qui avancent aussi bien sont plutôt rares en ce moment » a-t-il conclu, après avoir remercié l’ensemble des délégués et des personnels de la CdC. Nathalie Vauchez
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ACTUALITÉ P R O T E C T I O N
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100 millions d’euros pour défendre le territoire 100 millions d’euros, c’est le montant estimé, et d’ores et déjà quasiment budgété à l’horizon 2020, des travaux nécessaires à la protection de l’île contre d’éventuels nouveaux vimers.
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our le président de la Communauté de Communes, Lionel Quillet, commentant le projet de financement des digues rétaises pour la période 2010/2020, « L’île de Ré a les moyens de faire et d’entretenir des digues. Elle y participera à hauteur d’environ 20 millions d’euros. Ré est donc un territoire défendable que l’on va défendre contre les assauts de l’océan ». Jusqu’en 2017, terme du PAPI 1 (programme d’action de prévention des inondations), devant l’urgence de la situation, 70 millions d’euros (la contribution CdC étant de 14,5 millions d’euros) ont été immédiatement alloués pour être affectés à certaines opérations achevées ou toujours en cours de réalisation. Suite au désengagement progressif de l’État…
Jusque vers les années 1960, l’île de Ré a bénéficié de 800 ans d’aide de l’État dans sa politique de grands travaux de défense et d’entretien de ses digues suite aux nombreux vimers répertoriés entre le 16e siècle et 1941. Au total, selon Jacques Boucard, 57 vimers, notamment ceux de 1711, 1924 et 1941 frappèrent durement l’île. Vinrent dans les années 1950 des travaux de remise à niveau des digues
D É F E N S E
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d’État et de consolidation de la digue du Boutillon. Mais l’absence de vimer jusqu’à Xynthia en 2010, va causer un désengagement progressif de l’État qui se contentera d’effectuer du ponctuel et des petits travaux d’entretien. Si bien qu’en 2006 le Groupe BRL signalera que 85% des digues maçonnées sont en mauvais état. En 2010, c’est donc sur des digues « fatiguées » que s’est produit le phénomène Xynthia. ...les collectivités territoriales prennent le relais Depuis Xynthia, s’est mis en place à l’initiative des collectivités territoriales, un plan de défense. Dans l’urgence, des travaux de niveau 1 et de niveau 2, d’un coût de 13 millions furent immédiatement engagés. Deux phases post-Xynthia que Lionel Quillet nomme « phases de précipitation et d’hésitation », au cours desquelles les digues détruites sont refaites à l’identique et vite. Diverses réparations sont réalisées, ainsi qu’un entretien classique, pour un montant de 7 millions d’euros. Au total, durant la période 2010/2013, 20 millions d’euros ont été affectés à ces travaux (part de la CdC : 3 millions d’euros).
L’année 2014, année où la dune vaut digue 2014 se présente comme sans doute l’année essentielle du plan global de défense, avec le lancement ou la continuité des travaux de type PAPI 1 validés par l’État à hauteur de 26 millions d’euros. Ceux-ci comprennent la reconstruction totale de la digue du Boutillon (10 millions d’euros), les travaux du port de La Flotte, de la Fosse de Loix et de la digue des Doreaux à Saint-Clément-des-Baleines. Par ailleurs, les tempêtes à répétition de ce début d’année 2014 ont eu pour conséquence un net recul du trait de côte (dunes et falaises). Le danger est désormais réel pour les hommes et les biens situés en arrière de ces dunes littorales. D’un commun accord, CdC et Conseil général ont dans l’urgence, lancé des travaux de protection par enrochement. L’accord verbal donné à la réalisation de ces travaux par la Préfecture et le fait que l’État accepte de participer à hauteur de 30% au financement de ceux-ci (2 millions d’euros), font que désormais la dune vaut digue. Avec un total de 30 millions d’euros de travaux engagés en 2014 incluant 2 millions d’entretien courant, la part de la CdC s’élève à 7 millions d’euros.
La loi « Métropole » sera-t-elle appliquée dans le futur ?
En janvier 2014, est passée inaperçue une loi, dite « Loi Métropole », dont un article autorise désormais les collectivités à lever l’impôt à hauteur de 40 € par personne et par an. « Certes, il n’est pas question aujourd’hui dans l’île de lever ce nouvel impôt, mais cette nouvelle disposition fiscale s’avère être pour l’État un moyen de responsabiliser les collectivités et par là même de se désengager encore un peu plus en disant aux collectivités : vous avez dorénavant la possibilité de lever l’impôt, alors à vous de jouer ! ». C’est là l’entrée dans la troisième phase dite de « responsabilisation ». Avec un financement de son plan digues assuré jusqu’en 2017, l’île de Ré a, par rapport à d’autres collectivités, un temps d’avance dans sa politique de défense du territoire. Toutefois, une légère incertitude plane quant à son programme prévisionnel de travaux estimé à 30 millions d’euros (PAPI 2 et entretien) prévu jusqu’en 2020. Si la part financière de la CdC (5,5 millions d’euros) ne semble a priori pas poser de problème, reste à savoir de quelle manière l’État participera à ce PAPI 2. Jean-Pierre Pichot
C Ô T E S
Les travaux de protection du littoral, 4 ans après Xynthia Tout juste 4 ans après Xynthia, le 28 février dernier, le Président du Conseil général, Dominique Bussereau, et le Président de la Mission Littoral, Lionel Quillet, ont fait le point sur les travaux engagés et à venir.
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ynthia a marqué un tournant important dans la défense des côtes, après 60 années sans grand évènement climatique en submersion marine, durant lesquels l’État s’est progressivement désengagé, le Conseil général de Charente-Maritime a pris le relais des travaux... et de la responsabilité.
Xynthia a été un fort accélérateur pour la défense des côtes en Charente-Maritime Le Président Bussereau a rappelé que l’ensemble des dépenses mandatées par le Département au lendemain de Xynthia, en faveur des ménages, des entreprises et des communes sinistrées, ainsi que les travaux déjà engagés pour la protection du littoral et la remise en état de notre patrimoine, ont représenté 50 millions d’€ entre 2010 et 2013, dont 15,5 millions pris en charge directement par le Conseil général. Les travaux d’urgence menés en janvier 2014, sur les enrochements de dunes notamment, ont coûté 4 millions d’€, le Ministère de l’Écologie ayant aidé ces travaux à hauteur de 30 % car « nous avons été les premiers à demander, nous avons forcé la marche » a précisé Lionel Quillet. Au-delà de ces travaux d’urgence, dits de niveau 1 et 2, la Mission Littoral a retenu une stratégie de renforcement des protections littorales dite de niveau 3, soit un programme de 400 millions d’€.
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Des PAPI longs à se mettre en place, compte tenu des lourdeurs administratives Par ailleurs, les collectivités de CharenteMaritime ont pu faire labelliser leurs PAPI auprès de la Commission Mixte Inondation (nationale) pour 146 millions d’€, financés à hauteur de 40 % par l’État et de 20 % respectivement par le Département, la Région et la collectivité territoriale (CDA, CDC, Syndicat Mixte, etc.). Là où le bât a blessé, comme on le sait, est la lourdeur des procédures administratives et environnementales qui ont obligé le Président du Conseil général et le Président de la Mission Littoral à intervenir à plusieurs reprises auprès des Ministres successifs de l’Écologie, pour aboutir à des procédures compactées. En Charente-Maritime, les 146 millions d’€ relèvent de plusieurs maîtrises d’ouvrages, le Conseil général assumant cette maîtrise pour 90 millions d’€ (30 opérations de travaux, 100 dossiers) : « grâce à une vision politique d’avenir et au volontarisme de Dominique Bussereau en la matière, la CharenteMaritime a pris un temps d’avance important et a le plan de défense de son littoral le plus important en France » a souligné Lionel Quillet. Et du volontarisme il en faut, pour assumer non seulement la charge financière de ces travaux, mais aussi la forte
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responsabilisation que leur maitrise d’ouvrage implique de facto.
Ce 28 février 2014, des dossiers ont été déposés en Préfecture, pour 40 millions d’€ de travaux C’est ainsi que ce 28 février 2014, les élus ont signé et déposé auprès de la Préfecture des dossiers bouclés, intégrant toutes les études techniques, environnementales, etc, représentant déjà 40 millions d’€* de travaux sur les 90 millions relevant du Conseil général. Cette 1ère vague concerne « les projets prioritaires inscrits sur liste et pour lesquels les souplesses prévues au Code de l’Environnement pourraient être appliquées » : par une note du 24 octobre 2013 le Ministre de l’Écologie a demandé aux Préfets de Région et de Département de veiller à leur instruction réglementaire. « Maintenant, le délai et la responsabilité du démarrage de ces travaux sont entre les mains de l’État qui devra prendre des arrêtés, le Conseil général ayant lui pris la sienne » a précisé Lionel Quillet. Quant aux autres dossiers représentant encore 50 millions d’€ de travaux, ils seront déposés fin 2014 ou tout début 2015, et en tout état de cause avant la fin de la mandature de Dominique Bussereau au Conseil général. Pour Dominique Bussereau « le Département prend ses responsabilités,
la Région aussi d’ailleurs, car il lui paraît naturel de mettre en œuvre cette solidarité d’aménagement du territoire ».
Nathalie Vauchez
* LES TRAVAUX CONCERNÉS ET CEUX DÉJÀ EN COURS, EN PROCÉDURE D’URGENCE Le Conseil général espère pouvoir démarrer ces travaux au 1 trimestre 2015, qui concernent sept sites : > Esnandes, digue des Mizottes (1 million d’€) > Saint-Clément des Baleines, digues Ouest (10 millions d’€) > Loix, digue de la Tonille (6 millions d’€) > La Flotte, secteur du Port (5 millions d’€) > Aytré et Angoulins, secteurs Aytré-Plage et Pointe du Chay (6 millions d’€) > Saint-Pierre et Saint-Georges d’Oléron, Boyardville (8 millions d’€) > Saint-Trojan les Bains (2 millions d’€) Soient 40 millions d’€ si on inclue les études. Rappelons que dans le cadre du Plan Digues, 17 millions d’€ de travaux sont déjà réalisés ou en cours, dans le cadre de PSR (Plans de submersion rapide) : > Charron Bas Bizet (544 000 €, achevé) > Charron Digue Ouest (3,5 millions d’€, 1ère tranche achevée, 2ème tranche en cours) > Port des Barques phases 1 et 2 (4 millions d’€, phase 1 achevée) > Boutillon Ars en Ré (11 millions d’€, travaux en cours)
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ACTUALITÉ SOCIAL
Un Projet Éducatif Local concertatif, pour
l’épanouissement et la citoyenneté des jeunes Rétais Le nouveau PEL – Projet éducatif local – 2014-2017 a été validé le 10 février dernier par le Bureau de la Communauté de Communes de l’île de Ré, à l’issue d’un long processus de préparation et de concertation, sous l’égide d’Annie Léauté, directrice des affaires sociales et culturelles, aux côtés de Christian Bourgne, vice-président.
© Annabelle Bariteau
des enfants de 0 à 25 ans qui ont un vrai sens et de rendre les jeunes acteurs de leur temps de loisir, afin qu’ils soient davantage citoyens que simples consommateurs… Des orientations et des objectifs clairement définis
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Un spectacle donné lors du festival « Les p’tits se réveillent »
l va être présenté de façon officielle aux partenaires institutionnels - la CAF, la Direction de la Cohésion Sociale, l’Education Nationale, la PMI – qui lors d’une réunion de restitution ont déjà félicité la CdC pour ce travail. « Fédérer les intentions éducatives de tous les partenaires » Il s’agit du 4e PEL de l’île de Ré, qui a élaboré dès 2002 le premier à l’initiative de la CdC. Ce type de document, qui n’est pas mis en œuvre partout en France, « représente une vraie plus-value pour un territoire et la mise en place de sa politique sociale. Il crée une dynamique qui fédère les intentions éducatives exprimées par tous les partenaires » selon Annie Léauté. Cet outil qui permet ainsi de concevoir une politique éducative pour tous les jeunes de 0 à 25 ans, a aussi pour grand intérêt de créer des rencontres, des échanges entre tous les acteurs de cette politique. Pour aboutir au PEL 2014-2017, de nombreuses réunions de bilan du PEL précédent et des actions ont été organisées durant l’année 2013 avec tous les partenaires sociaux que sont les accueils de loisirs, les élus, les associations, les partenaires institutionnels. Il ‘en ressort notamment que les partenaires se connaissent de mieux en mieux, que les directeurs d’Accueil de Loisirs se sont mis à travailler ensemble, naturellement. L’objectif fondamental du PEL est de mettre en œuvre des actions en faveur
Ainsi tout nouveau projet fait l’objet d’une réflexion détaillée et est passé au crible de la grille des orientations et des objectifs généraux du PEL. Et la CdC aimerait que les projets éducatifs de territoire (PEDT) et que les projets mis en place lors des temps d’activités péri-scolaires (TAPS) dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires, s’appuient sur ces mêmes objectifs, afin de renforcer la cohérence territoriale des actions éducatives. C’est pourquoi, même si l’application de la réforme relève des compétences communales, la CdC a proposé aux élus de s’appuyer sur ce projet éducatif. Les orientations sont au nombre de trois : >
Favoriser l’épanouissement, l’autonomie et la citoyenneté des enfants et des jeunes ;
>
Renforcer la qualité de l’accueil des jeunes enfants ;
>
Favoriser le lien social.
Et se déclinent en douze objectifs parmi lesquels figurent en bonne place « favoriser l’accès des enfants à la culture et aux loisirs éducatifs », « encourager leur implication lors des actions menées », « favoriser les rencontres entre jeunes » ou encore les accompagner vers la réussite scolaire… Mettre en œuvre un accueil collectif de qualité pour les jeunes enfants, contribuer à leur éveil, mais aussi accompagner les assistantes maternelles dans le cadre du RAM et les parents dans leur fonction éducative dans le cadre du LAEP, sans oublier la vie associative locale, sont autant d’objectifs du PEL.
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Pour la mutualisation d’actions ayant un réel intérêt éducatif La CdC finance au travers du PEL des actions qui ont ainsi un réel intérêt éducatif et complémentaires de celles des communes, qui ne pourraient de plus être organisées à l’échelle d’un seul centre de loisirs : stages artistiques, marionnettes, théâtre, sculpture, vidéo dans les accueils de loisirs… et elle encourage les échanges entre centre de loisirs car les enfants se retrouveront ensuite dès l’école primaire et jusqu’au collège et sauront ce que solidarité veut dire. La notion d’équité est aussi en toile de fond, puisque tous les enfants peuvent accéder à ces offres, comme par exemple lors des séjours adolescents pour lesquels sont prioritaires ceux qui ne sont jamais partis à la montagne ou en vacances, puis ceux qui n’ont pas déjà fait un séjour organisé par la CdC. Tous les jeunes de toutes les communes peuvent en bénéficier. La CdC organise ainsi des stages en accueil de loisirs en février et en avril, 3 séjours adolescents, des mini-camps d’été en concertation avec les accueils de loisirs dès 4/5 ans, la Fête des Jeux (qui aura lieu cette année le 24 mai à Ars), le Festival de la Petite Enfance (du 19 au 24 mai 2014) « Les P’tits se réveillent ! », la Fête des Associations à la rentrée chaque année.
LES ENFANTS SCOLARISÉS EN 2014 * 1165 enfants dans les écoles primaires, maternelles et élémentaires auxquels il faut ajouter les 22 enfants du Jardin d’Éveil de La Flotte et les 60 enfants de l’École privée Sainte-Catherine 550 enfants au Collège de la 6ème à la 3ème * Source : Éducation Nationale
La future ludothèque, « cerise sur le gâteau », devrait être vite plébiscitée D’autres actions sont en cours avec la médiathèque de Sainte-Marie, la bibliothèque de La Couarde, le Musée. La « cerise sur le gâteau » pour Annie Léauté sera la future ludothèque prévue pour 2016 sur le site de l’ancienne maison de retraite de Saint-Martin, qui regroupera aussi la future crèche et accueillera le RAM. Cette ludothèque, ouverte environ 15 h par semaine au public prévoira aussi des animations le vendredi soir jusqu’à 23 heures. « Une telle structure manquait sur l’île de Ré, elle sera dédiée aux jeux pour les bébés, les enfants, les adultes, les seniors, les personnes handicapées et permettra de jouer sur place et d’emprunter des jeux pour la maison et sera porteuse de lien social. Bien entendu, elle pourra accueillir le matin des groupes sur réservation, le CDAIR, travailler avec les accueils de loisirs, les écoles. Là où elles existent, les ludothèques sont plébiscitées par les populations » précise Annie Léauté. Enfin, la CdC entend organiser un café des parents dans les crèches, deux ou trois fois par an, afin de favoriser des échanges autour d’un thème et d’un professionnel. Les enfants rétais ont au final des offres culturelles et de loisirs riches, complémentaires selon les structures et qui permettent un maillage social intéressant. Propos recueillis par Nathalie Vauchez
LE BUDGET PEL (y compris associations) de 332 700 € se répartit ainsi : Enfants : mini-camps, stages, actions culturelles, Fête des Jeux, Semaine Petite Enfance, Fête des Associations – 67 000 € Subventions éducatives et crèches : 150 700 € (y compris les subventions à des associations comme Ré Clé ré ou la Tête dans les Nuages...) Séjours adolescents : 57 000 € Transports : locations des minibus : 58 000 €
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Six années entièrement dévouées au village, mais aussi six années de combat permanent Ré à la Hune : Déjà à mi-mandat, en privé, vous évoquiez le fait de ne pas vous représenter aux Municipales de 2014. Quelles sont les raisons de cette décision et pouvez-vous nous dire comment vous allez désormais occuper votre temps de libre ? Christian Bourgne : Six ans à la tête d’une commune et de vice-présidence à la Communauté de Communes, c’est à la fois long et court quand on désire voir aboutir tous les projets que l’on a lancés. Si le travail s’est révélé intéressant, enrichissant, cela demande beaucoup d’engagement et d’investissement personnel. Si bien qu’arrive un jour où l’on se dit : « Y’a pas que la mairie dans la vie ! » Existe à côté tout un monde associatif, notamment rugbylistique. Intervenant au sein du Comité départemental de rugby et de la Commission nationale du rugby scolaire, il m’était impossible de m’y investir comme je l’aurais souhaité. Idem au sein du Comité olympique et sportif (C.O.S.) de Charente-Maritime que je préside, et d’associations caritatives dont je suis membre actif : Lions Club de l’île de Ré, association Des Portes à Télouet. Et surtout, il y a la vie familiale... et là, le temps passe vite. Alors, tant que je suis en bonne forme, je tiens à en profiter, avec tous. Certes, je me retire, mais ce n’est pas pour autant que je vais me désintéresser de la vie de mon village. J’y vis à l’année ; alors, si l’on veut bien encore de moi, pourquoi ne pas me rendre utile au sein d’une ou deux commissions municipales ? Au début du mandat, en 2010, il y a eu Xynthia. En 2013, arrive un PPRL (plan de prévention des risques littoraux) censé vouloir dire « plus jamais ça ». Comment avez-vous vécu et comment
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vivez-vous aujourd’hui ces deux faits de mandat ? La preuve est là qu’un mandat ce n’est pas de tout repos ! Xynthia, pour moi, a changé la donne. Ce fut un moment fort qui nous a rappelé que nous vivions sur une île. Un moment très fort de solidarité alors que 48 heures durant la commune s’est retrouvée totalement isolée, coupée du monde. En une matinée, tout notre plan de sauvegarde était mis en place et fonctionnel, et les entreprises locales du bâtiment parvenaient à colmater la brèche de la Patache. Pendant dix jours, nous avons fonctionné en quasi autonomie, et cela a, je pense, marqué tous les Portingalais. Ensuite, au fil du temps sont apparues des divergences de points de vue avec l’État car, durant les trois années qui ont suivi, rien ne s’est passé, aucune mise en sécurité n’a été réalisée, RIEN. Aujourd’hui, c’est le retour à la case départ. On le constate avec les intempéries de ce début d’année 2014. Tous les Portingalais, tous les Rétais, peuvent le constater, de tout ce que nous avions signalé, rien ou presque n’a été fait, si bien que l’on a été obligé de travailler dans l’urgence pour faire face aux dernières grandes marées. Il faut être face à l’incident ou à l’accident pour que cela bouge enfin. C’est la France ! Si, suite à Xynthia, l’État, de son côté, a décidé de faire un PPRL, seul, sans concertation, ce qui donne aujourd’hui pour le canton nord de l’île des projections dignes d’un scénario à la Spielberg ! Ce sont là de nouvelles réglementations qui nous posent d’énormes problèmes en matière de gestion de l’urbanisme. En bloquant systématiquement tous les permis de construire dans toutes les zones de notre PLU (plan local d’urbanisme), l’État freine notre stratégie de développement communal. Nos projets de zones d’activités et de logements sont aujourd’hui au point mort. Si bien que
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certains Portingalais, notamment des artisans, se demandent si cela vaut encore le coup de vouloir rester vivre aux Portes. On est là dans un combat face à des décisions qui nous sont imposées par l’État et qui de plus ne tiennent pas la route, que, pour ma part, je ne lâcherai pas. Pourtant, en six ans, sans en dresser un catalogue à la Prévert, de nombreuses réalisations ont vu le jour. D’autres non. Sans doute faute de temps ou de nouvelles contraintes administratives ? Mais le budget que vous allez voter le 20 mars ne s’inscrit-il pas dans la continuité, afin justement que les opérations non encore réalisées puissent se faire avec la prochaine équipe ? Établi durant la campagne électorale de 2008, l’équipe a pu, en matière de voirie, lancer son programme de redynamisation du village dès son entrée en fonction. Si l’un des objectifs était d’embellir le centre-bourg, il s’est révélé nécessaire de remettre aux normes le réseau d’évacuation des eaux pluviales et d’enfouir les réseaux électriques et téléphoniques avant d’entreprendre toute réfection de chaussée ou création de parking. Si la voirie était en piteux état à notre arrivée, celui des bâtiments communaux ne valait guère mieux. Ainsi avons-nous décidé de mettre fin à une pratique de petits bricolages successifs qui à terme se révèlent vite plus onéreux que de réels travaux de refonte. Aujourd’hui, la réhabilitation complète de la salle des Marais de la Prée offre aux Portingalais une salle multi-usages digne de ce nom. Il en est de même pour le club house du TCBI (Tennis Club du Bout de l’Île) et les ateliers communaux, dont seulement la première tranche a été réalisée. En partenariat avec la commune, l’Association Pour la Protection du Patrimoine des Portes (A4P) a, après la réhabilitation de la Maison de la Dune, poursuivi « sa mission » en
s’attaquant à la restauration du petit patrimoine portingalais que sont les puits communaux. À mon arrivée à la mairie, je m’étais engagé à relancer l’économie du village. Le marché quotidien estival en est l’exemple avec entre 4 et 5 000 personnes qui, l’été, le fréquentent entre 11 heures et 13 heures. De plus, en centre-village, quelques commerces restent ouverts à l’année, créant ainsi un peu d’animation durant les longs mois d’hiver. Mais que les futurs élus de mars 2014 se rassurent, ils ne chômeront pas ! Des projets tout ficelés mais aujourd’hui conditionnés au verdict de la révision du PPRL, comme la zone d’activité ou bien encore les 21 logements prévus dans le cadre du SCoT et les 8 autres envisagés sur des terrains communaux, les attendent. Également à achever, la refonte du camping municipal. L’un des tous derniers campings de l’île sans mobil-home à encore accueillir tentes et caravanes dont le caractère « nature-nature » plaît énormément aux jeunes et à une certaine clientèle étrangère. Les raisons de ce retard, le fait de devoir travailler durant une fenêtre très courte, entre novembre et le 15 mars, et pour des entreprises du continent de venir travailler tout au bout de l’île ! Ne nous voilons pas la face, tout le programme envisagé n’a pas été réalisé. Mais je suis satisfait qu’un de mes adjoints, Jean-Pierre Blanchard, veuille bien prendre la relève avec autour de lui une équipe déjà en place et désireuse de travailler dans la continuité et dans l’innovation. C’est pourquoi le budget 2014 tient le cap. Les échéances électorales ne doivent pas être un frein à la marche en avant d’une collectivité. Sera donc voté un budget ambitieux mais rigoureux qui permettra à l’équipe élue prochainement de poursuivre le travail. Propos recueillis par Jean-Pierre Pichot
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ÉLECTIONS À LA HUNE CHRONIQUE
L’île de Ré porte haut les couleurs de la démocratie ! Dans une atmosphère politique nationale délétère, qui n’inspire guère plus de respect de nos élites ni de confiance dans les partis politiques et ce jusqu’au sommet de l’Etat, les élections municipales dans les zones rurales et les petites communes semblent faire figure d’exception.
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rès peu politisées, ces élections de proximité y restent un moment fort de la vie démocratique, et ne sont « confisquées » ni par les appareils politiques, ni par les médias, autant d’ « intermédiaires » entre les candidats et les électeurs des grandes villes – ou lors des scrutins nationaux – qui interfèrent parfois fortement sur la transmission des messages... On nous dit que de nombreuses communes se retrouveraient sans candidat, tant la fonction de maire est devenue lourde en responsabilité, et difficile à exercer dans le cadre de contraintes financières qui se resserrent fortement, sans oublier l’ingratitude des administrés plus prompts à dégainer leur mécontentement qu’à couvrir leurs édiles de louanges ! Et pourtant, sur l’île de Ré, comme partout en France, les élus municipaux, avec à leur tête les maires et leurs adjoints, font non seulement de la résistance, dans une abnégation quasi quotidienne, mais témoignent aussi souvent d’un fort engagement et d’un volontarisme constant. Sur le terrain.
Mais il y a « opposition et opposition » tant la signification de ce terme peut varier, selon la taille des communes, et aussi de la conception que se fait chacun de son rôle. Ainsi, au détour d’une rencontre rochelaise, qu’elle ne fut pas notre surprise de nous entendre dire par une éminente journaliste politique locale « Quelle opposition ? Mais il n’y a pas d’opposition sur l’île de Ré, tout le monde y vote à droite ! ». Comme quoi, il n’y a pas que les journalistes parisiens pour avoir une vision caricaturale de notre territoire ! Il fut difficile de lui suggérer que l’opposition pouvait revêtir bien des habits, au-delà des couleurs
Il est également frappant de voir que la grande majorité des équipes en lice sur l’île de Ré dans cette campagne 2014 évoquent la concertation avec la population. Bien au-delà d’un simple argument électoral, cette incantation à une expression citoyenne continue tout au long du prochain mandat tend à conforter l’idée que nos édiles – confrontés à des conflits administratifs durs mais aussi à la gravité de la situation socio-économique sur le terrain et aux difficultés liées à l’appauvrissement d’une partie croissante de la population – vont avoir de plus en plus besoin du soutien de leurs administrés. Une parfaite illustration
politiques, et que, malgré tout, des sensibilités de gauche étaient aussi en course dans ces élections rétaises… Car dans nos petites communes, il s’agit le plus souvent d’oppositions d’idées et de personnalités. La conception de chacun est aussi importante, puisque comme on l’a vu sous ce mandat qui s’achève, certains opposants – élus minoritaires ou non élus – ont su respecter la vie démocratique voire y participer de façon constructive, même si ce ne fut pas le cas de tous.
en a été donnée depuis les étés 2012 et surtout 2013, où la mobilisation par la CdC des Rétais a largement porté ses fruits, même si elle a pu « crisper » le débat. Une autre contrainte forte de ce prochain mandat pour les communes rétaises sera liée à leur taux d’endettement relativement élevé : ayant souvent surévalué leur richesse, elles vont devoir exercer un mandat de gestion plus que d’expansion, comme ce fut le cas ces 6 dernières années. Évidemment, le débat qui a agité l’île de Ré depuis 2 ans, lié à la révision du PPRL, aura un impact fort puisque les élus vont être confrontés à une économie îlienne bouleversée par la culture du risque… ou plus exactement par le principe de précaution, qui se ressentira entre autres sur
L’expression des sensibilités différentes au sein des conseils municipaux sera limitée Avec 18 listes et 334 candidats aux municipales 2014, l’île de Ré porte haut les couleurs de la démocratie, même si ça et là le ton se durcit et les attaques « volent bas ». Il est vrai toutefois que certaines listes ont été bouclées non sans difficultés ou que certaines candidatures ont été dévoilées bien tardivement. On peut regretter que seules deux têtes de liste soient des femmes, à Sainte-Marie et à Saint-Clément… ce qui confirme que la parité ne se décrète pas. On peut aussi trouver dommage que – résultat une fois de plus d’élucubrations technocrates ou de calculs politiques ? – le nouveau mode de scrutin qui concerne 7 communes rétaises sur 10 ne favorise guère l’expression démocratique des oppositions au sein des conseils municipaux. En effet, pour les communes de + de 1000 habitants n’ayant que 2 listes en lice, les élections ne comporteront qu’un seul tour et la liste arrivée en tête, même avec une très infime majorité, raflera la mise, l’opposition étant réduite à la portion congrue. L’élection au « suffrage direct » des délégués communautaires, puisqu’ils apparaîtront sur le même bulletin de vote que celui des conseillers municipaux, ouvrira – a contrario – davantage l’expression de sensibilités diverses…
Comment s’annonce ce prochain mandat municipal ? Même s’il serait présomptueux de vouloir tirer dès maintenant des plans sur la comète, avec 9 maires sortants sur 10 qui se présentent, et des têtes de liste d’opposition ayant le plus souvent exercé un rôle d’adjoint ou de conseiller impliqué, on imagine que la plupart des maires élus pour ce prochain mandat auront déjà une expérience significative de la « chose publique » ce qui n’était pas le cas lors du précédent mandat où une bonne partie des maires expérimentaient pour la 1ère fois cette fonction.
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l’instruction des permis de construire y compris pour les projets collectifs. Chapeau bas à nos élus municipaux d’aujourd’hui et de demain ! Le transfert de compétences communales vers la Communauté de Communes de l’île de Ré et la mutualisation des politiques et des services à la population s’en trouveront encore renforcés, par l’Acte de décentralisation certes et par le fléchage de nombre de subventions vers les intercommunalités, mais aussi parce que les communes n’auront plus les moyens de mener seules la plupart de leurs actions, tant en termes de compétences techniques et humaines, qu’en termes financiers. Enfin, c’est sous ce prochain mandat que l’île de Ré deviendra un seul et unique canton, mené par un binôme « chabada ». Même si les compétences des Départements vont probablement se réduire comme peau de chagrin, celles de l’action sociale et des infrastructures restent prééminentes. Il est fort à parier qu’en 2015 ou en 2016 – l’échéance pourrait être retardée d’une année – le combat sera rude entre les prétendants à cette fonction. Et soit on assistera à une concentration forte du pouvoir, soit la bi-polarité Président CdC - Conseiller général risque d’être source de radicalisation des positions. Mais l’enjeu crucial pour l’île de Ré sera aussi et surtout, avec le basculement possible de la majorité du Conseil général, d’obtenir le maintien d’un niveau d’écotaxe « dissuasif » au passage du Pont, ce qui passe par une offre de transports alternatifs à la voiture irréprochable, afin que l’île de Ré, tout en continuant de se préserver, s’offre à tous. Ré à la Hune, simple spectateur et commentateur de la vie rétaise, en profite pour « tirer son chapeau » à tous ces candidats qui se sont lancés dans cette campagne des municipales, allant ainsi au bout de leurs convictions, et à tous ces élus d’hier, d’aujourd’hui et de demain, dont l’engagement jamais ne faiblit, malgré les obstacles et souvent au détriment de leur vie personnelle. RESPECT ! Le Comité de Rédaction
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« Ensemble construisons l’avenir de Saint-Clément-des-Baleines » Êtes-vous sûr d’avoir fait le bon choix et de ne pas vous retrouver dans les mois à venir avec des problèmes similaires à ceux que vous avez connus durant ce mandat ? Il est vrai que lorsque l’on vit ensemble six ans, il y a des caractères qui s’affirment. J’ai choisi les membres de cette liste en tenant compte de ce que m’a appris ma première expérience de maire. La liste « Ensemble construisons l’avenir de Saint-Clément-des-Baleines »
Ré à la Hune : Vous avez rassemblé une nouvelle liste autour de vous pour vous présenter au suffrage des Villageois en mars prochain. Gilles Duval : Oui, j’ai eu la chance de convaincre de me rejoindre des personnalités différentes et pouvant chacune apporter quelque chose à la vie communale. Il y a des entrepreneurs actifs, de jeunes retraités et des personnes dévouées à Saint-Clément.
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Quels sont les conseillers qui repartent avec vous dans cette future mandature ? Jean-Jacques Blanc, 2e adjoint chargé du budget et des finances, Catherine Jacob 3e adjoint qui s’occupe de tout ce qui fait bouger la commune et Alain Berchoteau 4e adjoint. Tous dynamiques et compétents et possédant un caractère bien trempé… comme moi. On dit que je suis autoritaire, mais dans une mairie il faut l’être sinon on se fait manger.
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Oui mais on dit que vous avez du cœur... C’est vrai. C’est peut-être ce qui me perdra. Quelles seront les grandes lignes de votre programme ? Terminer le Moulin Rouge. Puis m’occuper de la défense des côtes et de la Conche des Baleines qui est en train d’être mangée. Un enrochement a été fait mais ce n’est pas suffisant et je souhaite reprendre l’idée d’un briselames qui existait en d’autres temps et faire disparaître les blockhaus autour desquels il y a un effet Venturi. Nous devrions pouvoir obtenir les aides nécessaires du Conseil général, de la DDTM, de la CdC et de la DREAL. Enfin, il faut tout mettre en œuvre pour que Saint-Clément puisse disposer de l’Internet à haut débit. Propos recueillis par Catherine Bréjat
Michel Vimont et Bernadette Mathieu
Les grandes lignes de leur projet
Saint-Clément, certains conseillers élus en 2008 n’ont pas caché leurs désaccords et les tensions existantes qui les opposent au maire depuis plusieurs mois, la situation s’étant particulièrement dégradée depuis un an. À l’initiative de Michel Vimont et
Ils souhaitent travailler démocratiquement, dans l’intérêt général des habitants de la commune et les décisions seront prises par l’ensemble des élus. Mettre en place une gestion réfléchie et rigoureuse de l’argent public, avec un plan de financement pluriannuel et
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Catherine Jacob, 65 ans esthéticienne, Jane Grosdemouge, 29 ans serveuse, Lina Besnier, 54 ans artisan, Laurence Plaire, 44 ans assistante maternelle, Manuela Nogueira, 37 ans chef d’entreprise, Dominique Watbled (F), 59 ans cadre
infirmier.
Gilles Duval, tête de liste et maire sortant, 74 ans chef d’entreprise, Jean-Jacques Blanc, 67 ans, trésorier d’entreprise, Alain Berchoteau, 65 ans, administration pénitentiaire, Jacques Omédès, 67 ans consultant d’entreprise, Claude Fourrier, 61 ans commerçant, Thierry Giraudeau, 45 ans cuisinier, Gildas Jacquot, 37 ans chef d’entreprise, Alain Viguier, 64 ans photographe, Thierry Bréal, 65 ans directeur marketing
Dans le cadre d’une commune de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont le maire et le 1er adjoint. Réunions publiques : Samedi 15 mars à 16h – salle municipale Jeudi 20 mars à 18h – Café du Phare
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L’assurance d’engagements raisonnables Daniel Mathieu des conseillers sortants ont décidé de rassembler autour d’eux une liste d’opposition « L’Alternative pour Saint-Clément », dont la tête est Bernadette Mathieu, accompagnée par Daniel Massé et Séverine Trouvé, élus sortants. Quant à Alain Poirier, 1er adjoint sortant, il nous a fait savoir que sa non-participation à cette liste, qu’il soutient activement, était due à de sérieux problèmes de santé. Les quatre élus sortants qui se représentent ont souhaité réunir des personnes désireuses de travailler en équipe et prêtes à coordonner leurs bonnes volontés.
LISTE : « Ensemble construisons l’avenir de Saint-Clément-des-Baleines »
des priorités. Améliorer l’information de la population avec la reprise du bulletin communal « Le Chant des Baleines » ainsi qu’à travers des réunions d’information sur des sujets précis. Rationaliser l’attribution des logements sociaux et rendre les services publics plus performants. Mettre en place un meilleur fonctionnement des commissions avec des réunions régulières et l’ouverture de certaines commissions aux villageois. Redynamiser les conseils municipaux. Pour les projets importants comme le Moulin Rouge ou le parking du Phare des Baleines, ils consulteront la population afin d’avoir son avis. Enfin, il est prévu que la délégation du maire soit minimale afin de renforcer le rôle des commissions et les pouvoirs du conseil municipal et que la répartition des indemnités se fasse en fonction des délégations et des missions. Catherine Bréjat
LISTE : « L’Alternative pour SaintClément »
Bernadette Mathieu, 65 ans, retraitée cadre assurances, Michel Vimont, 73 ans, retraité professeur et chef d’entreprise, Séverine Trouvé, 43 ans directrice camping, Daniel Massé, 63 ans restaurateur, Christiane Fauvet, 70 ans, retraitée chercheur en biologie, Alain Nizard, 65 ans, retraité, inspecteur d’académie, Marie Lamarque, 28 ans doctorante en droit et maître nageur, Rémy Motard, 59 ans garde champêtre principal, Gaydu Michelle, 51 ans graphiste et scénographe, Daniel Mathieu, 63 ans retraité Équipement, Marie-Marcelle Gaudin, 50 ans, salariée du tourisme, Rémi Léoni, 28 ans, salarié coopérative des sauniers Arlette Sarthou, 64 ans, retraitée institutrice, Paul-Jacques Panet, 64 ans, médecin hospitalier et Christophe Durand, 50 ans designer. Dans le cadre d’une commune de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont le maire et le 1er adjoint.
Réunion publique : Vendredi 14 mars à 19h – salle municipale www.electionsmunicipalessaintclement.info
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Pour une vision partagée du devenir du Bois-Plage Comment ces engagements se déclineront-ils ? Nous allons poursuivre les projets en cours, comme le programme de 40 logements du « Hameau de Rochefort », sur les terrains acquis par la CdC et avec le bailLa liste « Vivre ensemble » leur social Vilogia, en tout locatif. La rénovation et la réhabiliRé à la Hune : Comment avez-vous tation du centre bourg pour composé votre équipe ? y conserver le commerce de proximité, et notamment celles de l’îlot derrière Jean-Pierre Gaillard : À partir de la motil’église, qui est en état de grande insaluvation, de la disponibilité et des compébrité, est une urgence : la réfection totale tences de chacun, en dehors de toute de la poste et la création d’une vraie place considération politique. Cette liste – qui publique piétonne permettra la remise en comporte 6 conseillers sortants – se veut valeur de ce quartier. respectueuse de l’identité du village. La réalisation d’une structure d’habitat Quel programme proposez-vous aux intergénérationnel a du mal à trouver Boitais ? son assise juridique et les garanties, pour deux raisons : la commune ne veut pas Nous prenons 4 engagements pour vendre le terrain mais le mettre à dispoconstruire un avenir équilibré et raisonné. sition via un bail emphytéotique, et elle Défendre la qualité de vie et l’idenveut avoir des garanties sur la gestion tité de notre village, en soutenant les d’une telle structure. Nous avons donc actions en faveur de la vie à l’année, préféré avancé avec prudence sur ce proen termes d’activité, d’emploi, de logejet qui se fera sous le mandat à venir. ment, de vie associative, de vie scolaire Pour la vie économique, nous voulons et de lien intergénérationnel, est le prefaire aboutir l’extension de la zone artisamier d’entre eux. nale (inscrite dans le SCoT), en s’appuyant Poursuivre la maîtrise de la fiscalité et sur une association foncière et en faisant contenir les dépenses est également du petit parcellaire de 1000 m2, afin de essentiel à nos yeux, tout comme répondre aux demandes des artisans accroître la préservation de notre envilocaux. Il faut aussi programmer la mise ronnement et protéger nos dunes. en place de la fibre optique, et soutenir la Enfin, nous entendons continuer les transmission des exploitations agricoles. actions engagées au niveau communal, En matière environnementale, il nous particulièrement en faisant aboutir le faut protéger et valoriser le patrimoine programme de logements locatifs en naturel (les dunes) et architectural dans cours.
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le cadre du futur PLU et de l’AVAP (aire de mise en valeur architecturale et paysagère) qui concernera tout le vieux bourg ancien, mais aussi tout ce qui est intéressant en matière paysagère, sans oublier certaines parties de la zone agricole pour favoriser l’insertion du bâti par rapport aux terres cultivées. Parmi les autres projets figurent pour la jeunesse la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires dans un esprit d’ouverture aux activités, associer les jeunes à la vie locale, sans oublier la nouvelle DSP pour la cantine, afin d’accentuer la diététique et le suivi qualité. Pour la circulation, nous voulons définir un projet global pour sécuriser les déplacements, favoriser les liaisons douces – limiter la vitesse – et développer l’offre de navettes entre les villages toute l’année. Côté voirie, deux choses sont importantes : faire face à la gestion des eaux pluviales et établir une programmation pluri-annuelle des travaux neufs. Conserver et valoriser tous nos labels est important. Pavillon bleu, certification de la qualité de nos eaux de baignade, classement de l’office de tourisme catégorie 2 et label tourisme et handicap, et enfin statut de station classée – qui a une bonne répercussion sur la fiscalité puisqu’elle amène environ 350 000 € pour 2014, contre 70 000 € avant – sont la fierté de la commune. Nous voulons mener tous ces projets dans le cadre d’une fiscalité modérée, avec un endettement communal maîtrisé et des taux d’imposition stabilisés. Évidemment, nous adhérons à tous les
projets intercommunaux qui permettent l’harmonisation et la création de lien entre les communes.
Propos recueillis par Nathalie Vauchez
LISTE : « Vivre ensemble »
Jean-Pierre Gaillard, 68 ans, commissaire de police en retraite, maire sortant, Marlyse Palito, 66 ans, présidente de l’office de tourisme du Bois-Plage, François Morin,
53 ans, gestionnaire d’entreprise, adjoint au maire sortant, Elisabeth Bredel-Cognacq, 56 ans, pédicure-podologue, Claude Astiez, 49 ans, retraité de la gendarmerie, Sandrine Perchais, 47 ans, commerçante, Stéphane Guillot, 46 ans, pépiniériste-paysagiste, Isabelle Carduner, 57 ans, artiste peintre, Georges Guillet, 75 ans, fonctionnaire retraité, adjoint au Maire sortant, AnnyFrance Leyrit, 63 ans, ingénieure retraitée, Sébastien Trichet, 36 ans, commerçant, Séverine Chanclou, 36 ans, directrice de l’école élémentaire du Bois-Plage, Alain Gauriaud, 72 ans, principal de collège en retraite, adjoint au maire sortant, Maguy Dorin, 48 ans, assistante commerciale, Philippe Trennec, 53 ans, ancien inspecteur du trésor et ancien huissier de justice, Martine Corbinus, 33 ans, artisan menuisier, Bernard Marsollet, 61 ans, commerçant, conseiller municipal sortant, Brigitte Lavergne, 57 ans, chef d’exploitation agricole, Aurélien Ravet, 31 ans, directeur d’exploitation de camping Réunion publique : Mercredi 12 mars à 18h30 – salle des Oyats/Eridolles
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Construire un avenir équilibré et concerté pour le Bois-Plage Ré à la Hune : Comment avez-vous constitué votre liste ? Gérard Marieau : J’ai composé une liste atypique de gens compétents, disponibles et libres, qui est ouverte et ne fait appel à aucun parti, avec 4 critères le rayonnement sur la commune, la compétence personnelle ou le parcours professionnel et associatif, l’âge et la couverture de tous les quartiers du Bois-Plage. Quels seront vos priorités ? La concertation et le travail sur les idées sont les grandes valeurs sous-jacentes à notre programme. Nous voulons redonner à la population le droit à la parole et l’informer régulièrement sur les choix, au travers de commissions élargies, de réunions publiques de village et de quartier. Il faut que les cabinets d’experts puissent présenter des projets évolutifs, afin d’intégrer la concertation. La jeunesse et le temps scolaire sont une priorité, avec des démarches éducatives d’initiation et de découverte, un apprentissage progressif de la protection de sa santé. Un conseil des jeunes ciblé sur les 14-17 ans, un conseil des sages pour les + 65 ans, le développement du centre des adolescents, sont quelques-uns de nos axes. Développer les activités primaires, en diversifiant les cultures par le maraîchage, en offrant au moins 3 zones équipées pour les agriculteurs, en optimisant la voirie agricole et les arrosages, est essentiel. Nous voudrions ouvrir un
commerce de valorisation des produits de l’île de Ré, complémentaire du marché et de la cave coopérative. Pour favoriser une vie des 4 saisons, il faut intégrer des logements aidés dans le centre du village et pas seulement en périphérie, consolider les commerces du centre mais aussi attirer des activités tertiaires. Le projet de bâtiment derrière l’église a pris des proportions énormes avec 3 étages, or nous pensons qu’il faut le reconsidérer, maintenir une place tout autour de l’église et associer les Boitais à la redéfinition du projet. De même nous voulons que les 3 très beaux terrains de la commune avenue du Pas des Bœufs ne soient pas « gagés » par un bail emphytéotique destiné à accueillir une résidence seniors ; nous préférerions y envisager un éco quartier qui accueille des générations différentes : jeunes actifs, seniors. Pour les seniors et la santé de tous, l’aide à domicile – avec le recrutement d’un nouveau profil de policier municipal chargé de visites régulières aux personnes isolées - et un vrai pôle médical qui semble répondre à des attentes fortes des professionnels de santé et des habitants, sont prévus. En matière environnementale, même si la protection du littoral relève en grande partie de la CdC et de l’ONF, je pense qu’il faut aménager les pas qui représentent des trouées à gros risques. Réaménager le sens des pas qui descendent face à l’est, les fermer par des
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batardeaux, mais aussi protéger la dune face à la mer et aménager l’interdune relèvent des actions communales. Pour l’entretien des bois, qui est l’un des patrimoines de notre commune, il faut aller au-delà de l’entretien par la centaine de propriétaires et là aussi trouver un profil de policier municipal qui remplisse les fonctions de garde-champêtre.
Comment vous positionnerez-vous au sein de l’intercommunalité ? Nous sommes favorables au projet de salle de spectacles inscrit au SCoT, s’il existe une opportunité intercommunale, mais placée à l’entrée de la commune, avenue du Pas des Bœufs. Une vraie compétence tourisme de la CdC est indispensable pour définir une politique touristique avec des orientations à moyen et long terme pour l’île de Ré. En matière de logement, il faut un travail plus concerté avec les programmes communaux et en matière sociale il y a à réfléchir à une politique d’accompagnement des actions sociales déjà menées au niveau communal. Nous vivons une période de grande crispation des enjeux, il faut calmer le jeu. Enfin, je n’ai pas le sentiment que la commune du Bois-Plage ait été suffisamment défendue et valorisée au sein de l’intercommunalité... Propos recueillis par Nathalie Vauchez
La liste « Le Bois, votre village »
LISTE : « Le Bois, votre village »
Gérard Marieau, proviseur hors classe, ordonnateur, retraité, conseiller sortant (tête de liste), Jean-François Beynaud, 47 ans, chef d’entreprise ostréicole, Amandine Bouhier, 30 ans, esthéticienne, vendeuse, Nanou de Bournonville, 68 ans, professeur retraitée, Annie Cottard, 65 ans, assistante de direction retraitée, Annick Delalleau, 63 ans, chef d’entreprise commerçante, Gérard Dupeux, 69 ans, agent général d’assurances retraité, conseiller sortant, Gérald Durand, 58 ans, expert bâtiment, Jean-Paul Fonck, 62 ans, directeur de sociétés, retraité, Gérard Juin, 48 ans, médecin national équipes de France de handball, adjoint sortant, Annette Massé, 63 ans, puéricultrice retraitée, JeanRoch Meslin, 51 ans, réalisateur de films, Annie Paturaud Gatard, 63 ans, infirmière retraitée, Catherine Pichot, 57 ans, adjointe
du patrimoine chargée de la bibliothèque de Saint-Martin, Jean-Jacques Regaudie, 63 ans, cardiologue, retraité, Nicole Renaudin, 56 ans, employée de sécurité sociale, Ismaïl Trabelsi, 31 ans, fonctionnaire d’état police, Anne-Claire Veillon, 30 ans, praticienne en psychothérapie, Bernard Verez, 69 ans, notaire honoraire Réunions publiques : Les vendredis 14 et 21 mars à 19h – salle des Oyats
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Engagement et passion, pour la seule femme maire sortant de l’île de Ré
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près un mandat « rude mais passionnant », Gisèle Vergnon entend continuer le travail commencé sous son premier mandat. Pour cela elle doit affronter la liste de Francis Villedieu, qui ne l’a pas ménagée, et celle constituée in extremis par Jacques Boucard, dont nous avons déjà présenté les programmes dans Ré à la Hune 97. Ré à la Hune : Comment avez-vous constitué votre liste ? Avec 6 conseillers sortants, des gens actifs qui globalisent tous les corps de métiers, agriculture, commerce, artisanat, médecine, et quelques retraités. J’y ai travaillé depuis le mois d’août et elle a été finalisée courant novembre. Qu’est-ce qui vous motive à vous présenter de nouveau et quel sera votre programme ? Un mandat de 6 ans, c’est court pour mettre tout un programme en route, je souhaite en assurer la continuité et finaliser les projets amorcés tels l’extension de la zone artisanale, la nouvelle salle des fêtes et encore l’atelier Dazelle, sans oublier la réhabilitation du cours des Écoles avec le Conseil général, pour laquelle l’une des deux esquisses présentées a été validée en conseil municipal à l’unanimité. La réhabilitation intérieure de l’ancienne école de la Noue en salle associative dédiée aux animations et expositions, et qui servira également de bureau de vote, est aussi prévue en 2015. Le projet du bassin d’irrigation, loin d’être finalisé en 2008 lorsque nous avons été élus, reste une opportunité évidente pour la commune avec pour objectif de rapprocher le producteur du consommateur, mais il ne pourra
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se faire que si nous obtenons les subventions et il s’inscrit dans un enjeu national. C’est pour cette raison que je voudrais mobiliser des personnalités telles le Député José Bové. Une fois que le projet sera lancé, d’autres agriculteurs viendront, et des terres seront mises à disposition des Maritais. L’harmonie du village est et sera au cœur de notre action. Les actions concrètes menées sous ce mandat en termes d’environnement, de patrimoine et de cadre de vie font que Sainte-Marie de Ré a l’atout le plus durable sur l’île de Ré. La ZPPAUP va permettre de continuer à préserver la qualité architecturale, même si elle induit des contraintes fortes. Nous irons au bout de cette réflexion déjà engagée sous ce mandat. Qu’entendez-vous mettre en œuvre pour la jeunesse, le logement et la politique sociale ? Je regrette de n’avoir pu accorder plus de temps à la jeunesse. Avec l’agrandissement de l’espace du centre de loisirs, nous repensons l’ensemble école, centre de loisirs, gymnase, crèche (qui va arriver en 2015 à côté des écoles). Nous réfléchissons à un pôle enfance/ jeunesse, y compris pour les 15/17 ans avec le recrutement d’un éducateur dédié aux adolescents maritais. En matière de logements intermédiaires, que ce soit avec la CdC ou dans le cadre strictement communal, au-delà du logement locatif nous voulons favoriser l’accession à la propriété avec la création de 50 maisons locatives et en accession à la propriété sociale. Avoir déjà une expérience communale est important, de même que la connaissance des compétences et des rouages de la Communauté de
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Communes, par exemple pour le projet de crèche. La protection du littoral est un sujet majeur de la CdC. Sous le prochain mandat, la compétence tourisme sera un autre sujet essentiel au niveau intercommunal, sur lequel je m’investirai à plein pour que l’île de Ré ait une image d’excellence durable. Enfin en matière d’économie, plusieurs réflexions pourraient être utilement menées. Je pense par exemple à « découvrir une formation/ un métier » autour de métiers d’artisanat ainsi qu’à une réflexion sur l’immobilier sur l’île de Ré, qui est un métier à recentrer sur les cœurs de bourg, en trouvant avec les communes des conditions pour des contrats moins draconiens. Faire évoluer les règles d’urbanisme en centre bourg sera un vrai sujet. Avez-vous des regrets par rapport à ce mandat et qu’entendez-vous développer encore si vous êtes élue ? Même si les élus ont été très présents sur les manifestations des associations, par faute de temps, nous n’avons pas assez communiqué, nous allons organiser plus de réunions sur des thèmes et être toujours aussi disponibles. Car être à l’écoute d’une population de 3300 habitants nécessite un travail à plein temps, c’est pourquoi je continuerai à me consacrer à 100 % à Sainte-Marie. Sinon mon regret le plus fort est évidemment les attaques personnelles à mon encontre, au lieu d’avoir un débat sur des idées, car sur le fond il n’y a guère de divergences sur les sujets majeurs. Ce serait certainement moins violent si je n’étais pas une femme. Propos recueillis par Nathalie Vauchez
La liste « Pour Sainte-Marie-de-Ré »
LISTE : « Pour Sainte-Marie-de-Ré, Engagement et Passion » (De gauche à droite sur la photo) : Évelyne Ménagé, 51 ans, Agricultrice, Productrice de safran, Pascal Dron, 45
ans, Conseiller sortant, Caviste coopérative viticole, Guillaume Foulard, 44 ans, Coach d’entreprises, Enseignant, Brigitte Ledey, 59 ans, Employée commerce prêt à porter, Laure Cottet, 49 ans, Assistante armement bateaux croisières, Isabelle Ronté *, 57 ans, Comptable, Élue 3e adjointe sortante, Daniel Vallegeas *, 64 ans, Artisan commerçant biscuiterie, Noëlle Rayneau, 43 ans, Mère au foyer, Quartier 14 juillet, Patrick Bendimerad, 46 ans, Médecin hospitalier, Patrick Oscar, 56 ans, Directeur groupe industrie pharmaceutique - Élu 4e adjoint sortant, Gisèle Vergnon *, 58 ans, Maire sortant, Thierry Dron, 58 ans, Gérant société tourisme, Yann Maitre *, 38 ans, Chef d’entreprise sport, Élu 1er adjoint sortant, Gilles Tombo, 33 ans, Électricien, Françoise Le Grand, 72 ans, Retraitée, Sage femme hospitalière, Christelle Etienne, 33 ans, Assistante commerciale immobilier, Franck Sarrion, 59 ans, Chef d’entreprise société transports, Conseiller sortant, Liliane Droin, 66 ans, Retraitée, Entreprise TP, Grégory Poussard, 36 ans, Commercial société poids lourds, Anne Pawlak, 70 ans, Retraitée, Libraire, Valérie Laulanet, 44 ans, Assistante service social cabinet comptable, Stéphane Poully, 44 ans, Artisan carossier, Joëlle Franrenet, 61 ans, Retraitée, Animatrice centre équestre Candidat à l’élection communautaire.
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Réunions publiques : Mardi 11 mars à 20h30 – salle de réunion Hôtel des Grenettes Vendredi 14 mars à 20h30 – salle communale des Tilleuls, place des Tilleuls Vendredi 21 mars à 20h30 – salle des fêtes, place Antioche
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Loix, ensemble ! Et dans la continuité… comme Julie Lipinski, jeune réalisatrice, et Benoît Bonnet, jeune menuisier. Fabrice Provendier sera le 1er adjoint et Frédéric Guerlain m’accompagnera à la Communauté de Communes, comme il l’a déjà fait sous ce mandat. Quelles sont les actions envisagées pour ce prochain mandat ?
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La liste « Loix ensemble »
vec une seule liste menée par Lionel Quillet et composée de 12 sortants et seulement 3 nouveaux candidats, les élections municipales de Loix seront sans surprise d’autant que le programme s’inscrit dans la continuité du mandat qui s’achève. Même si le « panachage » y est possible, les voix ne pourront pas se porter ailleurs, puisque désormais on ne peut voter que pour des candidats préalablement déclarés en préfecture.
Ré à la Hune : Comment avez-vous composé votre liste ? Cela a été simple avec 12 conseillers sortants qui souhaitent conforter les actions de ce mandat, nous accueillons trois nouveaux candidats, ce qui donne aussi l’occasion de rajeunir et diversifier encore un peu plus les profils et les compétences. Michèle Roilland, infirmière retraitée nous a rejoints, tout
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Si mes précédents mandats ont permis de réaliser les investissements fondamentaux pour la vie du village, il reste toutefois à maintenir et conforter la dynamique engagée en faveur de la vie à l’année. L’emploi sur la commune reste une priorité. Nous avons déjà 104 emplois sur le village, dans les activités primaires, sur les commerces et l’artisanat. Il faut maintenir les activités du centre bourg et préserver l’équilibre économique. L’isolation de la halle sera reprise. Le logement est tout aussi important, les travaux pour la construction de 21 nouveaux logements à la place de l’ancienne colonie vont débuter en avril. Cela portera à 40 le nombre de logements à loyer maîtrisé. Nous avons déjà 76 demandes de Rétais ayant un lien professionnel ou familial avec Loix. Ce qui fait que nous n’en resterons pas là, nous allons déjà réfléchir à de nouveaux projets, avec pour objectif de
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stabiliser à 800 habitants la population permanente, afin de garder l’école ouverte et des commerces à l’année. Quelles seront les autres priorités de votre équipe ? Maintenir une vie de village solidaire et animée est notre leitmotiv au quotidien, avec une équipe municipale très présente sur le terrain. Accompagner les besoins de services pour les personnes âgées, trouver des solutions avec le CCAS pour répondre aux difficultés de chacun, soutenir nos 14 associations est un travail de proximité. L’embellissement du village et de notre patrimoine est un autre axe de notre action. Outre la voirie, l’accessibilité de nos arrêts de bus, ou encore la promenade littorale et le port, nous entendons conforter la spécificité environnementale de Loix dont plus de 80 % du territoire est en zone naturelle. Enfin les loisirs contribuent au bien vivre dans notre commune. Nous allons enrichir le panel des activités proposées aux jeunes, renforcer les animations culturelles et développer l’offre sportive, pour tous, toute l’année avec le complexe sportif qui sera livré en 2015 et comprendra deux tennis couverts, le club de gym, deux courts de squash, et un départ de boulodrome.
Évidemment nous jouerons la carte intercommunale et de la mutualisation pour tous les projets structurants. Propos recueillis par Nathalie Vauchez
LISTE : « Loix ensemble »
Lionel Quillet*, maire sortant, 50 ans, chef d’entreprise, Benoît Bonnet, 27 ans, menuisier, Carole Bonnet, 48 ans esthéticienne, Alain Bourdie, 71 ans, chef d’entreprise retraité, Patrick Boussaton, 57 ans, commerçant, Guy Cochin, 66 ans, cadre financier retraité, Frédéric Guerlain*, 43 ans, gérant de chambres d’hôtes, Michel Héraudeau, 58 ans, maître d’œuvre, Julie Lipinski, 41 ans, réalisatrice, Erick Martineau, 60 ans, commerçant, Fabrice Provendier, 32 ans, artisan électricien, Michèle Roilland, 67 ans, infirmière retraitée, Patrice Roilland, 58 ans, artisan taxi, André Roullet, 74 ans, ingénieur retraité, Francis Vion, 56 ans,
agriculteur, paysagiste
Candidat à l’élection communautaire.
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Réunion publique : Vendredi 21 mars à 19h – salle des fêtes
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ÉLECTIONS À LA HUNE L I S T E
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« Notre bilan est notre meilleure communication » Tous sont engagés, motivés et sauront tisser un lien de proximité avec les Martinais.
Quelles sont les principales lignes de votre programme ?
La liste « Pour Saint-Martin : Initiative volonté - énergie »
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ontrairement aux précédentes municipales pour lesquelles les Martinais avaient eu l’embarras du choix avec 4 listes, cette fois-ci le Maire sortant affrontera une seule liste menée par l’un de ses adjoints.
Ré à la Hune : Qu’est-ce qui vous motive à vous présenter pour un second mandat de maire ? Patrice Déchelette : Nous avons un bilan à défendre, des projets engagés à terminer, d’autres à concrétiser pour l’avenir avec en toile de fond une envie d’améliorer pour tous le bien-être et le bien-vivre dans Saint-Martin. Un mandat de 6 ans c’est très court comptetenu des procédures administratives, et la maîtrise budgétaire oblige à travailler sur des priorités. Comment avez-vous composé votre liste ? 7 des conseillers municipaux actuels repartent sur ma liste, que j’ai ensuite constituée par affinités, en veillant à représenter l’intra et l’extra-muros, avec des compétences complémentaires...
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Nous serons dans la continuité de ce qui a déjà été engagé sous ce mandat. Le projet de réaménagement de la plage de la Cible et la mise en place de jeux pour enfants, la réalisation d’un théâtre de verdure à la place des tennis des douves qui seront supprimés seront faits dans le cadre du plan de gestion et de valorisation du patrimoine Unesco.Au niveau des finances, il faut anticiper les réformes de l’État en matière de dotation et d’imposition et maintenir la stabilité des taux d’imposition locale, tout en limitant le recours à l’emprunt. Tout ceci alors que nous allons avoir de nouvelles charges, comme le financement du fonctionnement des rythmes scolaires. Tout ce qui concerne le social, la proximité et la solidarité : initiation à l’informatique, renforcement des liens entre résidents principaux et secondaires, cinéma pour les aînés, service civique pour les jeunes avec en contrepartie le co-financement du permis de conduire, le maintien à domicile... reste une priorité. En matière d’urbanisme, achever la révision du POS en PLU, initier l’AVAP, suivre les projets de logements déjà initiés (ancienne maison de retraite), ou en cours d’étude (ancienne gendarmerie), développer les espaces verts, mais encore participer activement aux projets de crèche et de ludothèque qui démarreront en 2014 sous l’égide de la CdC sont autant de tâches qui nous attendent.
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Avez-vous d’autres projets de proximité, dans les domaines de la circulation, du commerce ou encore de la jeunesse ? Nous voulons repenser la signalétique toute la commune, relier les deux zones commerciales extra-muros par un cheminement sécurisé, améliorer les cheminements piétons, finaliser le projet de vidéo-surveillance et continuer la réfection de la place de la République, que nous voudrions aussi animer avec un kiosque à musique. Le commerce représente l’âme d’un village, il faut assurer la présence d’un boulanger en centre-ville. Le projet de shipchandler est en cours, le restaurant de la plage de la Cible et de nouveaux commerces de proximité situés place de la Poterne verront le jour sous le prochain mandat. Il faudra aussi revitaliser le marché et repenser le marché nocturne estival... Pour les jeunes nous réfléchirons à une salle dédiée à la musique, nous devons finaliser les différents projets de rythmes scolaires, poursuivre les aides aux associations. La mise en place d’équipements sportifs et ludiques plage de la Cible, et l’équipement de l’école en informatique font aussi partie de nos projets. Ce mandat a été celui des combats, gagnés : préemption de la maison de retraite, maintien de la Maison Centrale sur l’île de Ré, maintien de Saint-Martin comme Chef-lieu de canton, entre autres. Propos recueillis par Nathalie Vauchez
LISTE : « Pour Saint-Martin – Initiative – volonté – énergie » Patrice Déchelette*, 64 ans, retraité
de l’Éducation Nationale, maire sortant,
Chantal Zely-Tordjmann, 66 ans, retraitée, adjointe sortante, Alain Bednarek, 48 ans,
fonction publique d’État, adjoint sortant, Francine Cousot, 67 ans, opticienne, Bernard Garcia, 68 ans, retraité, ancien gérant d’entreprise, Valérie Devaux-Ribot, 47 ans, conseillère principale d’éducation à La Rochelle, Vincent Lebaron, 55 ans, chef d’atelier, conseiller municipal sortant, Karina Corbet, 42 ans, conseillère principale d’éducation Collège de Saint-Martin-de-Ré, Geoffroy de la Crouée, 65 ans, administrateur, Florence Bouthillier, 51 ans, avocate, conseillère municipale sortante, Michel Clouet, 73 ans, conseiller municipal sortant, Belinda Martin, 54 ans, commerçante, Luc Normand de la Tranchade, 54 ans, commerçant, Mireille Herbin, 67 ans, retraitée, Thierry Fradet, 47 ans, fonctionnaire territorial, écogarde CdC, Françoise Corbet, 57 ans, auto-entrepreneur, Gaëtan Perdriel, 28 ans, cuisinier, Edwige Pinocheau, 53 ans, responsable accueil magasin, Jacques Amiot, 64 ans, fonction publique d’État Candidat à l’élection communautaire.
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Réunion publique : Lundi 17 mars à 18h – salle des fêtes
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Un travail concertatif pour améliorer l’attractivité de Saint-Martin
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our illustrer sa volonté de travailler de façon concertative, Henry-Paul Jaffard, actuel adjoint de Patrice Déchelette qui a monté sa propre liste pour les municipales, est venu accompagné de ses co-équipiers : Marcel Rogé, Daniel Lagarde, Françoise Célérier et Thierry Poitte, pour une interview collective. Ré à la Hune : Comment avez-vous constitué votre liste ? Henry-Paul Jaffard : Avec un noyau dur de sortants, et la recherche de compétences. Et une innovation puisque je céderai ma fonction de délégué à la Communauté de Communes à Thierry Poitte, je serais dans ce cas le seul Maire à ne pas siéger à la CdC. Cela nous permettra de travailler dans la transversalité.
Quelles seront vos priorités ? L’ensemble des interviewés : La 1ère priorité sera de gérer les projets en concertation avec les Martinais, et avec une maîtrise financière rigoureuse. Faciliter pour tous la vie quotidienne en redonnant de l’attractivité à nos écoles, à nos lieux associatifs et à nos zones d’activités économiques constitue un autre enjeu majeur. Que l’ensemble des Martinais puissent se réapproprier les espaces communaux : port, zone artisanale, plage, musée… nous semble aussi essentiel. Enfin projeter notre commune dans la prochaine décennie, et ses défis environnementaux et économiques passe par un renforcement de l’influence de SaintMartin dans la politique intercommunale.
LISTE : « Vivre ensemble à SaintMartin »
Comment celles-ci vont se décliner concrètement pour les Martinais ?
Par exemple, nous avons un vrai projet pour la plage de La Cible appréhendé dans sa globalité – aménagement, parking, plantations, accessibilité, jeux pour les enfants – en lui redonnant son caractère familial et rural, avec un financement étalé sur plusieurs années. Ou encore, pour la zone artisanale travailler sur un plan de circulation, l’aménagement des espaces et la sécurisation de la route départementale de façon concomitante… La concertation avec les Martinais passe par des commissions de travail ouvertes à tous, par des conseillers municipaux responsables de quartiers, des réunions publiques régulières et de mi-mandat... Maîtriser les finances sous-entend d’aller chercher toutes les subventions et sources de financement possibles. Nous nous engageons aussi à réduire les indemnités du maire de – 30 % et celles des adjoints de – 20 %, soit une économie programmée de 75 000 € sur 6 ans. Il faut aussi mieux défendre la commune au niveau de la CdC, il serait par exemple normal qu’elle aide Saint-Martin à entretenir son patrimoine, car le Pays Label d’Art et d’Histoire repose à 90 % sur celui-ci et 2500 Martinais ne peuvent seuls supporter financièrement l’entretien de ce label. De même, il convient de renégocier avec la CdC la mise à disposition des 2 étages de l’Aile Saint-Louis de l’hôpital, contre la réfection et l’entretien du bâtiment par la CdC…
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Jean-Bernard Audebert, 61 ans, retraité de la fonction publique, Philippe Berriau, 51 ans, infirmier, Angélique Berrod, 43 ans, comptable, Françoise Célérier *, 65 ans,
La liste « Vivre ensemble à Saint-Martin »
Pour la vie quotidienne, un vrai projet pour l’école et la préparation de la réforme des rythmes scolaires sera une de nos priorités. Se battre pour maintenir le nombre de classes, mettre à disposition des enfants des tablettes tactiles et du matériel pédagogique moderne, mettre en place la réforme des rythmes scolaires à travers un vrai projet éducatif sont essentiels, tout comme améliorer le confort des enfants par l’insonorisation du réfectoire, la réfection du préau, une nouvelle aire de jeux. Au-delà du projet de la Cible, il faut animer davantage le port, faire vivre la Barbette avec des jeux pour les enfants et un parcours de santé pour tous et nous voulons implanter un city park, qui permettra la pratique de tous les sports pour les adolescents, sur une partie du parking du Stade. Il faut aussi mieux concilier tourisme et vie à l’année, définir une zone de préemption des baux commerciaux pour maintenir des commerces de proximité à l’année, travailler sur la souplesse des durées de stationnement selon les quartiers. La proximité passe aussi par un accompagnement de tous les instants auprès des personnes isolées. Propos recueillis par Nathalie Vauchez
retraitée ancienne directrice générale des services à Saint-Martin, Saint-Palais et Saintes, Pascaline Debaisieux, 30 ans, aide-soignante, Delphine Deslogets, 42 ans, aide à domicile, Jean-Pierre Domenjoz, 68 ans, * architecte naval, Marie-Noëlle Dunais , 57 ans, responsable de magasin, Stéphanie Durand-Lagord, 34 ans, maman au foyer, Cathy Fabert, 42 ans, chargée de projet web, Aline Guffroy, 39 ans, éducatrice de jeunes enfants, Henry-Paul Jaffard * (tête de liste), 64 ans, retraité cadre supérieur de santé (Hôpitaux de Paris, adjoint sortant), Daniel Lagarde, 66 ans, retraité de l’éducation nationale, conseiller sortant, Michel Memin, 64 ans, retraité de la régie des transports rochelais, Thierry Poitte, 54 ans, vétérinaire, conseiller sortant, Caroline Pouech, 40 ans, chargée de mission en santé publique, * Marcel Rogé , 68 ans, trésorier principal honoraire, conseiller sortant, Philippe Stanislas, 46 ans, artisan photographe et restaurateur, Franck Texier, 54 ans, ostréiculteur Candidat à l’élection communautaire.
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Réunion publique : Vendredi 14 mars à 20h – salle des fêtes www.saint-martin2014.com
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Continuons ensemble ! Ré à la Hune : « Aujourd’hui », le mandat se termine, vous en avez fait le bilan dans notre N° 97. Comment préparez vous « demain » pour Rivedoux ? Patrice Raffarin : Je suis fier de l’équipe qui m’entoure, du travail accompli, de notre bilan très positif. Les projets présentés en 2008 sont réalisés, nos engagements tenus. En respectant le caractère et l’identité du village, avec le souci du développement durable de la vie permanente, nous avons fait le choix collectif, avec la population, de construire sur ce mandat les fondations du Rivedoux de demain, un village tourné vers l’avenir, avec une qualité de vie sociale, économique et culturelle, dans un environnement reconnu par nos labels. Pour réaliser les projets structurants qui accompagnent la vie permanente, lotissements, zone artisanale, voirie... vous avez dû réaliser des acquisitions foncières importantes. Les finances rivedousaises suiventelles ? Pour réaliser les logements attendus par les familles, l’extension de la zone artisanale, le quartier du château... nous devions faire prioritairement ces acquisitions foncières. C’est une étape indispensable, réalisée au bon moment. Ces investissements productifs apporteront des ressources importantes à la commune. Nous avons réalisé 9 577 636 s d’investissements de 2008 à 2013, dont 2 967 684 s d’acquisitions foncières (31 % de l’investissement), et reçus 2 121 196 s de subventions. Cela, sans augmenter les taux de la fiscalité locale au delà de l’augmentation du coût de la vie, dans le cadre des budgets votés par
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le conseil municipal, qui rappelons le, sont contrôlés par le trésorier payeur général, audités périodiquement par la Cour des Comptes. Je le dis avec force et sérénité: notre gestion est saine et soutient la comparaison avec les ratios de gestion d’autres communes rétaises, ou avec la strate nationale. Le patrimoine communal de Rivedoux s’est incontestablement enrichi, sans augmenter la fiscalité !
adaptations d’équipements urbains et touristiques nécessaires au « vivre ensemble » qui nous est cher, en direction des handicapés, des personnes âgées. La petite enfance, la jeunesse, les strucRéunion de travail de la liste « Rivedoux, aujourd’hui et demain » tures scolaires et, Photo dédiée à la mémoire de Liliane Pignol, quatrième au premier périscolaires, la garrang à gauche de l’écran, prise quelques heures avant sa disparition derie, la vie associaqui a bouleversé Rivedoux. Ré à la Hune présente ses condoléances tive, nos aînés, sont attristées à toute la famille de Madame Liliane Pignol. autant d’engagements bien ancrés que les Rivedousais LISTE : « Rivedoux aujourd’hui perçoivent. Nous serons actifs avec l’inet demain ! » tercommunalité pour poursuivre notre protection contre la submersion, avec Patrice Raffarin *, maire sortant, 54 la digue du bourg et l’enrochement ans, professeur, Maire-Noëlle Binet *, 53 linéaire de la plage sud. ans sans profession, Didier Bouyer *, 67 ans,
Quels seront vos engagements pour le prochain mandat ? Avec une équipe forte de 11 élus expérimentés qui se représentent, et la compétence de 8 nouveaux candidats motivés, nous souhaitons travailler en binôme pour faciliter leur intégration opérationnelle. Le prochain mandat verra l’aboutissement de beaucoup de projets très avancés. Nous continuerons de maîtriser la fiscalité, les finances locales, l’endettement, en donnant priorité aux investissements structurants qui génèrent des recettes, comme nous l’avons fait avec les locaux commerciaux et leurs loyers. Notre centre bourg dynamisé, le commerce, l’artisanat, les logements, le port et les activités de nautisme, les sites ostréicoles, sont inscrits dans la continuité de notre programme. Les aménagements des services techniques, de la maison des activités associatives et de l’office de tourisme, le quartier du château et l’espace communal sportif couvert et en extérieur, sont sur de bons rails. La gestion de la circulation automobile sur les axes routiers sud et nord, complétée par un plan de circulation intra-muros protecteur, est en réflexion pour éviter les dangers d’une circulation excessive. Nous continuerons les
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Une liste concurrente se présente. Comment votre équipe ressent-elle cette opposition? C’est la démocratie. Notre village et la population méritent une campagne électorale digne, des réunions de bonne tenue. Au cours de nos réunions publiques trimestrielles pendant tout le mandat, chacun a pu suivre nos travaux, s’informer de nos choix et de l’évolution des projets. Regrettons que nos concurrents ne s’y soient pas exprimés. Je donne même la parole au public, en fin de conseil municipal, mais nous ne les avons pas vus. Nous espérons que les Rivedousais et Rivedousaises nous donneront mandat pour finaliser notre action et faire de Rivedoux-Plage un village agréable à vivre, qui leur ressemble et nous rassemble. Propos recueillis par Michel Lardeux
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retraité, Simone Julie Foulquier *, 59 ans, Marc Chaigne, 60 ans, retraité capitaine de la marine marchande, Colette Piveteau, 64 ans, retraitée de France Télécom, Serge Kindel, 63 ans, retraité, Marie-Françoise Bernard, 67 ans, gérante de société, Pierre Nivois, 69 ans, 40 ans de carrière bancaire, Claudine Lebon, 57 ans secrétaire notariale, David Neveur, 39 ans , administrateur sytème et réseau informatique, Monique Verne, 60 ans, cadre de santé, Guy Messager, 66 ans, carrière commerciale, Perrine Pignol, 32 ans, secrétaire comptable, Claude Devaux, 68 ans retraité, responsable de manutenutions, Linda Dessed, 45 ans, secrétaire comptable, Freddy Melle, 66 ans, commerçant retraité, Sylvie Turbe, ostréicultrice, Gilbert Caduc, 77 ans, retraité de la poste. Candidat à l’élection communautaire.
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Réunion publique : Vendredi 21 mars à 19h – salle des fêtes
R I V E D O U X - P L A G E
Faire vivre la démocratie ! vivre le débat démocratique au sein de la commune, et corriger la trajectoire municipale avec l’adhésion réelle de la population. Quels sont vos axes politiques prioritaires ?
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Liste « Unis pour Rivedoux »
ean-Louis Jouillerot vit à Rivedoux avec sa famille depuis 30 ans. Officier supérieur de l’Aéronautique navale à la retraite, il se porte candidat aux élections municipales du 23 mars prochain, avec les compétences associées de Rivedousais et de Rivedousaises, de professions et de conditions diverses, qui ont une autre vision de l’évolution de la commune et de la gestion de la vie municipale. Ré à la Hune : Pourquoi une seconde liste sur Rivedoux ? Quelles sont vos motivations ? Je suis très attaché à Rivedoux. Si mes impératifs professionnels m’en éloignaient en activité, je retrouvais ma famille et la vie du village chaque fin de semaine. Observateur de transformations qui m’interpellent et inquiètent les Rivedousais, après le temps de l’écoute et de la réflexion, j’ai souhaité porter une vision et une conception différentes de la gestion municipale, faire
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Nous travaillerons sur trois lignes fortes de notre programme. Priorité des priorités : réduire l’endettement de la commune tout en maîtrisant la fiscalité. Rivedoux est endettée de manière inquiétante, des indicateurs sont dans le rouge. Il faut freiner l’investissement et les acquisitions, économiser en mutualisant des équipements intercommunaux, réduire les charges municipales, différer des projets... Les projets d’aménagement urbains structurants nécessitent en amont une large concertation, on évitera ainsi bien des conflits qui font l’objet de procédures en cours. Rivedoux doit suivre l’évolution des besoins de la société, mais pas seule ou au nom d’une vision univoque. Les Rivedousais tiennent aux caractéristiques traditionnelles de leur village et se sentent bousculés. La vie économique et sociale du village sera soutenue. Rivedoux est un lieu de passage où l’on ne s’arrête que rarement. Premier village à l’entrée de l’île nous devons le rendre attractif, en encourageant l’implantation commerciale entre le Port et le Platin, la vente
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des commerces actuellement libres. Il faut reconsidérer le fonctionnement des transports collectifs, la gestion de la circulation nord et sud, le stationnement au cœur du village. Nous étudions aussi les dossiers du logement, du tourisme, de l’hôtellerie de plein air, du port, de la pointe de Sablanceaux, des services à la personne... avec une vision et des suggestions différentes. Nous apporterons notre contribution efficace aux compétences intercommunales, et déjà notre équipe planche sur l’évolution du dispositif sanitaire de proximité (hôpital, labo, radiologie, foyer logement) indispensable pour la population réthaise. Vous contestez démocratiquement la gestion de l’équipe actuelle ? Nous ne pouvons pas vivre au-dessus de nos moyens. Les Rivedousais pourraient le payer très cher à court terme et nous prenons nos responsabilités. Mes fonctions publiques ou privées m’ont appris les vertus de la rigueur et de la vérité, reconnues par les distinctions reçues dans les ordres de la légion d’honneur et du mérite national. Nous voulons faire vivre la démocratie à Rivedoux, par le débat d’idées, en écoutant, pour faire des choix en conscience, dans l’intérêt général de tous les habitants de Rivedoux, permanents et secondaires. Rivedoux est un village de 2300 habitants qui doit cultiver un esprit villageois, avec un lien social
fort, une solidarité et une vie culturelle authentiques. Nous vous présenterons notre programme lors de notre réunion publique. Propos recueillis par Michel Lardeux
LISTE : « Unis pour Rivedoux » Jean-Louis Jouillerot *, 63 ans, officier supérieur à la retraite, Corinne Parnaudeau, 45 ans, factrice, Cyril Marty, 64 ans retraité cadre DRH, Claudine Chaigne *, 55 ans, femme d’ostréiculteur, François Collon, 60 ans coiffeur, Isabelle Loquet, 48 ans, commerçante, Benoit Bernard *, 53 ans chef d’entreprise, Jacqueline Lavaud *, 55 ans, adjoint administratif principal, Jannick Jemin, 55 ans, cadre bancaire, Virginie Casareggio, 53 ans, gestionnaire de locations, Alain Porsain, 44 ans, ostréiculteur, Sophie Mottu, 43 ans, psychologue de l’éducation nationale, Franck Bonnet, 47 ans, technicien son, Nicole Roche,
63 ans, retraitée administrative et commerçante, James Henry, 72 ans, commerçant à la retraite, Jacqueline Leblond, 71 ans, retraitée, Jean-Pierre Serrand, 59 ans, retraité, Nolwenn Guedeau, 19 ans, étudiante, Jacques Lemarinel, 72 ans retraité, de l’enseignement supérieur Candidat à l’élection communautaire.
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Réunion publique : Jeudi 20 mars à 19h – salle des fêtes
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ÉLECTIONS À LA HUNE Nous publions ci-dessous les listes et les photos de groupe des candidats pour lesquels le programme a déjà été présenté dans Ré à la Hune 97, sans ces informations qui n’étaient pas encore disponibles.
Suivez les campagnes des municipales dans les 10 communes sur www.realahune.fr L I S T E D E J E A N - L O U I S A R S - E N - R É
O L I V I E R
LISTE : « Cap sur l’avenir »
Françoise Caillaud, Rémi Caillaud, Ghislaine Doeuff*, Danielle Gros, Robert Heraudeau, Michel Jauffrais, Jean-Philippe Lucas, Elisabeth Flichy, Charline Mazenq-Duval, Frédéric Moa, Corinne Neveur, Jean-Pierre Neveur, Yvonne Neveur, Jean-louis Olivier*, Yannick Palvadeau * Candidat à l’élection communautaire.
L I S T E D E J E A N - P A U L L A F L O T T E
H É R A U D E A U
LISTE : « Pour l’avenir de La Flotte »
Jean-Paul Héraudeau*, 56 ans, commerçant, élu de 1995 à 2008, Véronique Bichon*, 48 ans, chargée de clientèle à Ile de Ré tourisme, Joel Menanteau*, 68 ans, boulanger en retraite, Annie Bergeron*, 63 ans, agent des écoles en retraite, Bernard Tivenin, 59 ans, pensionné, ancien pompier de Paris, Martine Fradet, 56 ans, employée de banque, Daniel Pinaud, 68 ans, ancien officier marinier, cadre commercial en retraite, Marie France Dupeux-Bourdejeau, 54 ans, femme au foyer chargée d’activités locatives, Sébastien Reglin, 42 ans, ostréiculteur, élu de 2002 à 2008, Nathalie Desfosse, 50 ans, artiste calligraphe, Hervé Boucher, 49 ans, directeur de l’école de voile, élu de 2002 à 2008, Beatrice Jousselot, 65 ans, retraitée du secteur pharmaceutique, Patrick Chevrier, 60 ans, patron de pêche en retraite, Sophie Desormeaux, 43 ans, artisan fleuriste, Alexandre Racaud, 29 ans, ostréiculteur, Alexia Patin, 26 ans, gérante de centre équestre, Christophe Le Floch, 44 ans, surveillant brigadier de l’administration pénitentiaire, Adeline Fevre, 31 ans, mère au foyer, Pierre-Frédéric Bournat, 44 ans, réalisateur, Bérengère Boury-Levisage, 34 ans, mère au foyer, Georges Ott, 63 ans, chef d’entreprise construction piscines et espaces verts, Valérie Boulbin, 51 ans, agent commercial, Daniel Gourdon, 62 ans, responsable de secteur matériel médical en retraite * Candidat à l’élection communautaire.
Réunions publiques : Dimanche 16 mars à 16h – salle des fêtes de la mairie Samedi 22 mars à 17h – salle des fêtes de la mairie Jean Paul Heraudeau 2014
L I S T E D E J A C Q U E S B O U C A R D S A I N T E - M A R I E - D E - R É
LISTE : « Une nouvelle dynamique pour la commune » Jacques Boucard*, Marie-France Casala*, Jacques Collin*, Catherine Oudin, Thierry Pairel, Sabine Simon, Jean Bureau, Manolita Boucherie*, Christian Orillard, Josette Gelezau, Dominique Ancelin*, Martine Lejeau, Laurent Perrollaz, Martine Goumard, Elie Bonnaudet, Céline Leprince, Sami Belaïba, Emilie Callejon, Gérard Relet, Annie Jaufrais, Marc Guilloteau, Françoise Fortier, Julien Desitter * Candidat à l’élection communautaire.
Réunions publiques : Jeudi 13 mars à 20h30 – salle d’Antioche (Sainte-Marie) / Samedi 15 mars à 20h30 – salle des Tilleuls (La Noue) / Samedi 22 mars à 20h30 – salle d’Antioche (Sainte-Marie) Une nouvelle dynamique pour la commune
L I S T E D E L É O N L A F L O T T E
G E N D R E
LISTE : « La Flotte, une passion à partager »
Léon Gendre*, maire sortant, retraité de l’hôtellerie, Marie-Thérèse Epaud, conseillère sortante, secrétaire comptable retraitée, Roger Zélie adjoint sortant, retraité EDF, Maryse Vanoost, adjoint sortant, secrétaire de direction, retraitée, Simon-Pierre Berthomes, adjoint sortant, collaborateur en ressources humaines, retraité, Isabelle Masion/ Tivenin*, professeur d’histoire-géographie, Alain Croci, conseiller sortant, commerçant retraité, Michèle Drouin, conseillère sortante, cadre supérieur du secteur banque, retraitée, Olivier Friloux, conseiller sortant, directeur d’école, Anne-Marie Bertranet, conseillère sortante, retraitée de l’hôtellerie, Patrick Salez*, expert en aménagement du territoire, Céline Rivière*, agent administratif, Bernard Perrain, conseiller sortant, ostréiculteur, Françoise Salin, retraitée du secteur bancaire, Jacky Oger, conseiller sortant, retraité de la gendarmerie, Elisabeth Balmas, paysagiste, retraitée, Philippe Le Baron, conseiller sortant, fonctionnaire de l’Équipement, Elsa Robinel, commerçante, Didier Lefant, chirurgien, Dominique Ouvrard, commerçante, Eric Bastier, conseiller sortant, boucher-charcutier, Danielle Rigaudiat, anthropologue, retraitée, Jacques Djeddi, conseiller sortant, moniteur de sport Candidat à l’élection communautaire.
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Réunion publique : Dimanche 16 mars à 17h30 – salle de la base nautique www.leongendre-laflotte-2014.com L I S T E D E F R A N C I S V I L L E D I E U S A I N T E - M A R I E - D E - R É
LISTE : « Réagir pour Sainte-Marie »
Francis Villedieu*, 49 ans, chef
d’entreprise, ingénieur des Arts et Métiers, Marie-Noëlle Mounier*, 40 ans, professeur d’histoire géographie, Dominique Levaux Thomas* (M), 62 ans, retraité, chef d’entreprise, Murielle Courtois*, 42 ans, cadre marketing et communication, Fabrice Maupilier, 52 ans, chef d’entreprise, Florence Henry, 56 ans, adjointe de gîte au VVF, Anthony Cordon, 37 ans, viticulteur, Annie Clavel-Sarrazin, 58 ans, chef de service à l’Agence Régionale de la Santé, Marc Pillard, 46 ans, pompier, Stéphanie Monnereau, 40 ans, cadre à la Caisse d’Allocations Familiales, Rémi Quenton, 21 ans, étudiant, Edithe Mounier, 64 ans, retraitée, infirmière libérale, William Donny, 49 ans, chef de cuisine, Simone Thibaut, 62 ans, retraitée Éducation nationale, Michel Florentin, 49 ans, inspecteur de l’Éducation nationale, Dominique Cornic (F), 70 ans, retraitée, ressources humaines, Jérémy Cordeau, 28 ans, animateur, Corinne Géraudel, 44 ans, chargée de recrutement, Olivier Tourillon, 49 ans, photographe aquatique, commerçant, Laurence Campes, 40 ans, ingénieur agroalimentaire, Christophe Vinatier, 36 ans, moniteur sportif, Caroline Gourvellec, 41 ans, professeur de mathématiques, Jean-Mathieu Deslandes, 43 ans, médecin généraliste * C andidat à l’élection communautaire.
Réunions publiques : Vendredi 14 mars à 20h30 – salle des Tamarins / Dimanche 16 mars à 16h – salle des Tamarins / Jeudi 20 mars à 20h30 – salle Antioche / Vendredi 21 mars à 20h30 – salle des Tilleuls www.reagirpoursaintemarie.fr Réagirpoursaintemarie 2014
DROIT DE RÉPONSE DU GROUPE LÉA NATURE
DÉMENTI DE GISÈLE VERGNON, MAIRE DE SAINTE-MARIE-DE-RÉ
Le groupe Léa Nature dément les propos de M. Jacques Boucard. Léa Nature n’a jamais étudié ni été approchée pour s’implanter avec ses propres employés sur l’île de Ré. Léa Nature a participé à une réunion d’informations en novembre 2011 à la mairie de Sainte-Marie portant sur le projet de création d’un bassin d’irrigation pour mise en culture de 40 ha sur la commune de Sainte-Marie-de-Ré. Elle y était en tant qu’accompagnatrice d’un producteur bio local pour étudier la possibilité de cultiver des plantes aromatiques par le producteur pour le compte de l’entreprise. Il n’a jamais été question que Léa Nature acquiert ou loue des terrains, ni ne fasse de la mise en culture sur l’île de Ré, ce qui est du ressort des producteurs. Les subventions de la Région non obtenues pour l’île de Ré relèvent d’autres problématiques. Ces propos farfelus sont sans aucun doute liés à un amalgame.
Tout comme le groupe Léa Nature, je démens les propos tenus par monsieur Boucard (interrogé en qualité de candidat aux élections municipales de 2014) sur l’implantation de Léa Nature dans la commune, et plus généralement sur le bassin d’irrigation et la remise en agriculture des terres en friche sur Sainte Marie, dans le numéro 97 de Ré à la Hune. - Il est mensonger de la part de monsieur Boucard de prétendre « le projet était bouclé en 2008, il restait à déposer les dossiers pour les subventions ». - Il est mensonger de prétendre « Lors de la campagne de 2008, l’équipe actuelle était opposée au projet ». Je tiens à la disposition de monsieur Boucard un exemplaire où il pourra lire dans nos propositions, je cite « trouver avec les agriculteurs en place et les jeunes qui souhaitent s’installer, les moyens de réussir durablement et d’être acteurs dans l’économie du village ». - Il est mensonger de prétendre « l’objectif de Madame Vergnon est d’implanter de grosses sociétés [...] une grosse
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boîte qui n’est pas implantée sur le territoire. » « De plus le projet a été dévoyé [...] l’opération n’apportera ainsi ni emploi, ni paiement d’impôts à la municipalité. » - Il est mensonger et encore plus grave de la part d’un candidat de surcroît ancien maire, de prétendre que l’avis défavorable de la Région au versement de la subvention de 200 000 € serait dû, je cite « C’est pourquoi la Région ne versera pas de subvention pour soutenir ce projet favorisant une entreprise privée ». Je tiens à la disposition de Monsieur Boucard le courrier adressé par la Région le 19 décembre dernier. Courrier en tous points identiques, reçu par le maire de La Flotte, avec le même avis défavorable. Monsieur Boucard devrait à l’avenir, tant sur le fond que sur la forme, maîtriser les sujets qu’il souhaite aborder, Il en va du respect dû aux Maritais, voire de sa crédibilité. Pour ma part, il me semble primordial de dire la vérité aux électeurs... Nous n’avons pas décidément les mêmes valeurs.
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LES ESSENTIELLES J A R D I N A G E
Le printemps au jardin À l’arrivée du printemps, le moment est venu de reprendre votre jardin en main, de le nettoyer, d’en retracer les grandes lignes et d’y faire les aménagements que vous souhaitez lui apporter afin d’en profiter pleinement cet été. À faire en mars et avril Entre mars et avril, la terre est encore trop froide pour accueillir de nouvelles plantes. Durant ces mois vous pouvez la préparer en bêchant les parcelles que vous comptez ensemencer. Cette action a pour avantage d’aérer le sol, mais le bêchage présente certains inconvénients : le tranchant de la bêche tue les vers de terre nécessaires au sol ainsi qu’une partie de la mini-faune. Même si elle est plus onéreuse qu’une bêche, utilisez une grelinette. Vous constatez déjà que vous avez moins mal au dos qu’avec une bêche et que son mouvement déracine les mauvaises herbes et n’endommage ni la flore ni la faune dont le sol a besoin pour son
équilibre. Ensuite désherbez le jardin et le potager en privilégiant les méthodes naturelles à commencer par l’huile de coude et moins fatigant en versant l’eau de cuisson de vos pâtes, pommes de terre ou riz sur les herbes récalcitrantes. N’oubliez pas de scarifier vos pelouses pour retirer la mousse. Binez la terre de votre potager pour l’aérer et enrichissez-là avec du terreau. Puis taillez les arbustes des haies persistantes et les arbustes qui fleuriront en été. Il est temps également de traiter les arbres fruitiers de manière préventive, en utilisant de préférence des produits naturels comme l’huile blanche dont les propriétés insecticides sont reconnues ou de la bouillie bordelaise. Ne perdez
rien, broyez les déchets obtenus à la suite de vos tailles et faites un paillis végétal que vous déposerez au pied des plantes afin de freiner la pousse des mauvaises herbes. Dernier carat pour planter les rosiers Il est encore possible de planter des rosiers en mars, en avril il sera trop tard. L’important est de bien choisir l’endroit. Les rosiers s’ils supportent bien le froid ont besoin de soleil pour fleurir. Plantezles dans un lieu à l’abri du vent et bien ensoleillé. Ils s’adaptent à pratiquement tous les sols à l’exception des sols calcaires et argileux et apprécient une terre riche, légère et bien drainée.
En mars, il est encore temps de planter des rosiers
Un mini-jardin aromatique Si vous aimez le parfum des herbes aromatiques fraîches dans votre cuisine d’été, faites-vous, dès mars, un petit coin aromatique dans un carré de petite dimension ou dans plusieurs jolis pots que vous installerez sur une terrasse ensoleillée. Commencez par planter les herbes que vous utilisez le plus souvent comme le basilic, la ciboulette, la menthe et la sauge. Arrosez régulièrement, ces plantes ont besoin de pas mal d’eau. Au-delà de la facilité à les avoir sous la main pour cuisiner, vous apprécierez de sentir le parfum qu’elles exhalent. Catherine Bréjat
B R I C O L A G E
Le printemps arrive, le temps du nettoyage aussi ! Les intempéries de l’hiver ont laissé traces et salissures sur les façades, les murs, les terrasses et les cours. Avec l’humidité record, mousses, lychens rouges, coulures de tuiles ne manquent pas. Pour les bricoleurs, il est temps de commencer les travaux d’entretien d’extérieur.
Les intempéries de l’hiver ont laissé traces et salissures sur les murs
Comment nettoyer ses murs, sa façade et les sols extérieurs ? Ce sont des opérations simples, qui demandent de la méthode, des produits adaptés et de l’huile de coude. Commencez par dégager les surfaces à traiter et protéger la végétation environnante qui pourraient souffrir de projections. Bâches plastiques ou vieux cartons feront l’affaire. Volets et autres accessoires (stores, lanterne, etc.) peuvent être endommagée par l’eau ou les produits que vous utiliserez. Cette protection effectuée, équipez vous avec ciré, gants étanches, casquette et lunettes de protection. La première opération sera d’effectuer un lavage à l’eau à l’aide du
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nettoyeur (type karcher) à faible pression, jet large et doux, sans insister, pour ne pas endommager enduits, crépis, revêtements de toute nature. Vous apprécierez ainsi la ténacité des tâches qui déterminera, avec la nature du revêtement de façade ou du sol, le choix de produit de nettoyage à appliquer. La méthode courante à la javel de façade, diluée dans de l’eau froide, est agressive pour l’environnement. Vous pouvez procéder de manière écologique en remplaçant la javel par un produit nettoyant, type destructeur de mousse naturel, à base de composants naturels en phase aqueuse préventif et curatif, très efficace également. C’est plus onéreux, mais respectueux de l’environnement. Vérifiez que le produit choisi convienne aux surfaces que vous traitez. Faites un essai sur un petit coin caché pour vérifier que la surface à traiter supporte le chlore de la javel. Si vous utilisez un produit de nettoyage de façades ou de murs, vérifier que votre enduit ne change pas de teinte. Appliquez la javel ou le produit
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de nettoyage par pulvérisation (évitez les jours de vent) ou étendez au rouleau à grands poils sur la surface à traiter. (moins de projections). Laissez le produit agir quelques heures, le changement de couleurs des moisissures apparait, et recommencer une deuxième fois sur les salissures tenaces. Procédez ensuite à un rinçage général si vous utilisez la javel, ou selon les recommandations de la notice d’emploi pour un autre produit. Pour les murs moins salis, un bon brossage avec un mélange d’eau chaude et de lessive Saint-Marc peut parfois suffire. Une fois le nettoyage effectué, si vous n’envisagez pas de repeindre, il est recommandé de pulvériser sur toute la surface traitée un produit protecteur qui vous évitera de recommencer tous les ans le nettoyage complet. Déjà fatigué rien qu’à l’idée de faire vos travaux printaniers ? Optez alors pour la solution la plus simple : faites appel à un professionnel pour redonner un coup de jeune à votre extérieur. Michel Lardeux
Pour respecter l’environnement, demandez à votre vendeur conseil, un produit type :
Destructeur de mousse naturel : pour assainir et traiter les surfaces dégradées par les mousses et autres micro-organismes (algues, lichens, moisissures et le rouge de façade). Son application est particulièrement recommandée pour traiter en profondeur les surfaces avant la mise en peinture d’une façade, d’une toiture, d’un sol ou avant l’utilisation d’un revêtement d’étanchéité ou d’imperméabilisation. Préventif et curatif, sa formule est biodégradable. La forte concentration en matières végétales actives donne un résultat rapide et purifie le support en profondeur de tous les germes et micro-organismes. Algicide, bactéricide, fongicide. Respecte l’aspect et la couleur des matériaux. Sans rinçage. Non corrosif pour les métaux (crochets, vis, clous). Recouvrable. Destination : Tous les matériaux du bâtiment : enduit extérieur, béton, crépi, pierre, pierre de parement, brique, tuile.
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ILS BOUGENT ! C O M M E R C E
M A R K E T I N G
île de Ré Chocolats : Esprit du Sel chez les
réouverture du magasin people Comme chaque année, les produits d’Esprit du Sel de Saint-Martin étaient présents à l’Espace Glamour Chic, les 26 et 27
î
Le magasin de Saint-Martin, spacieux
le de Ré Chocolats, la société d’Eric Vallegeas, a connu ces dernières années une forte progression due à la qualité de sa production. Le magasin de Saint-Martin étant devenu trop étroit, Eric s’est installé l’été dernier dans un superbe emplacement dans la zone des Rivauds Nord à La Rochelle où il dispose d’un immense laboratoire et d‘une vaste boutique. La rumeur a immédiatement conclu qu’Île de Ré Chocolats quittait l’île pour ne s’installer que sur le continent. Ayant transféré une partie de son outil de travail à La Rochelle, Eric Vallegeas a pu repenser et entièrement réaménager la maison mère à Saint-Martin. Depuis la mi-février, le magasin de Saint-Martin est à nouveau ouvert avec une surface de vente et d’exposition qui a doublé au rez-de-chaussée et toujours vue sur les ateliers de fabrication. Au premier étage une salle
vidéo est réservée aux visiteurs où sont projetés des films didactiques sur le chocolat. Les visites et dégustations reprendront d’ailleurs à partir de mai. D’ici là, vous découvrirez dans ce nouvel espace qui fleure bon le chocolat toutes sortes de douceurs, l’extraordinaire gamme de bonbons au chocolat, les caramels et les spécialités au cognac ou encore les pilotes de sel, les pommes de terre rétaises ou les Fort Boyard. Catherine Bréjat
L’une des créations chocolatées
île de Ré Chocolats 15 av de Philippsburg – Saint-Martin Tél. : 0 5 46 09 22 09 Visite à 10h30 et 16h Du mardi au vendredi de mai à septembre Du lundi au vendredi en juillet et août
février avant la nuit des César.
N
athalie Dubois, une franco-américaine, pionnière dans le monde du placement des produits, avait quitté ses collines d’Hollywood pour venir organiser à Paris le « Gift Lounge » de la semaine des César. C’est elle qui organise tous les célèbres « Gift Lounges » à travers le monde. Elle a accueilli deux jours durant des personnalités françaises et des vedettes de cinéma dans les salons de l’Hôtel Napoléon, leur remettant toutes sortes de cadeaux élitistes. Esprit du Sel était en bonne place avec ses sels aromatisés qui ont fait la réputation de la maison, la fleur de sel dans son coffret bois naturel fermé par un sceau à la cire rouge, les condiments et caramels et les nouveautés comme « Le Bisou de Ré » un délicieux biscuit pur beurre à la fleur de sel de l’île et le « Petit Bain de Mer » sels de bains déclinés en trois fragrances lavande, vanille et verveine citronnée. Nathalie Dubois ne sélectionne que des cadeaux de haut niveau qu’elle offre aux stars afin de créer le buzz et d’augmenter leurs ventes. C’est la base de ce concept marketing appelé « suites-cadeaux ». C’est donc une excellente promotion pour les produits d’Esprit du Sel mais aussi pour l’image des marais salants rétais
Jean-Paul Rouve avec les produits
et de l’île, que d’être présentés dans ce « Gift Lounge ». On a pu croiser lors de cette 9e édition, dégustant des petits fours et buvant du champagne, Karin Viard, Valérie Kaprisky, Frédérique Bel, JeanPaul Rouve, Pascal Elbé ou le sportif Kevin Rolland. Ces artistes connaissent pour la plupart l’île de Ré et ils ont accepté volontiers de se faire photographier avec les produits d’Esprit du Sel. Catherine Bréjat
G É N É R O S I T É
La Croix Michaud : un chèque généreux !
L’Association des Artisans et Commerçants de la Croix Michaud (AACCM 17) a tenu son engagement : reverser une participation sur les entrées payantes à la patinoire de Noël, à l’association « La tête dans les nuages ».
Arnaud Cante (à gauche) remet le chèque à Véronique Bonnaud à ses côtés
Un gros chèque d’un montant de 1008 E La mairie de La Flotte servait de cadre le 13 février à une cérémonie conviviale et sympathique. En présence du maire de La Flotte Léon Gendre, Véronique Bonnaud présidente de l’association « La tête dans les nuages » qui gère la classe alternative pour enfants différents, recevait des mains d’Arnaud Cante, président de l’AACCM 17, un chèque d’un montant de 1008 e, correspondant à la participation promise sur les entrées payantes de la patinoire de Noël.
Une aide précieuse pour le budget de « La tête dans les nuages » Claude Neveur président d’honneur d’AACCM 17, et les membres des deux associations présents applaudissaient ce geste généreux. En quelques mots chaleureux, le président Arnaud Cante, avec à ses côtés Marina Lecuyer la trésorière, dit combien la Croix Michaud était fière et heureuse de remettre ce chèque qui accompagnera le fonctionnement de la classe de la tête dans les nuages. Avec émotion, Véronique Bonnaud, présidente de « La tête dans les nuages », remercia l’Association des Artisans et Commerçants de la Croix Michaud pour sa générosité, et dit combien le budget de la classe alternative était délicat à réunir avec l’aide de nombreux partenaires et donateurs, en attendant l’agrément
de l’éducation nationale. Léon Gendre félicitait les donateurs, soulignait le dynamisme de la Croix Michaud, et regrettait que l’Éducation Nationale ne s’engage pas financièrement dans des projets exemplaires comme celui de cette classe alternative, soulignant au passage que sa commune se trouvait dans une situation similaire avec le Jardin d’Éveil.
des surprises agréables aux nombreux clients de la Croix Michaud. Et nous reparlerons d’une démarche en cours qui pourrait bien être récompensée par un label !
La Croix-Michaud : une identité commerciale dynamique
classe alternative pour enfants différents est de 5 enfants maximum pour un enseignant. Les enfants ont entre 7 et 12 ans et chacun reçoit une éducation individualisée et personnalisée. Nous avons un statut de classe privée hors contrat éducation nationale pendant 4 années » précise l’institutrice Stéphanie Labbé-Riou. Cette classe accueille les enfants dans une salle de la maison de l’enfance jouxtant l’école primaire et mise à disposition par la municipalité de Saint-Martin. Elle reçoit les soutiens financiers ou logistiques du Conseil Régional, de la Communauté de Communes de l’île de Ré, de la commune de Saint-Martin, du Golf des Portes, de Ré-Energie Full, du Crédit Mutuel, de toutes les familles, des clubs Rotary de La Rochelle, La Rochelle Atlantique, La Rochelle Aunis et Inner-Wheel, et de donateurs privés.
Le succès des animations de l’année 2013 à la Croix Michaud donne de nouvelles ambitions à l’association aujourd’hui forte de plus de 40 membres. Pour célébrer les 30 ans de la Croix Michaud, le programme des actions commerciales et animations 2014, en cours d’élaboration, réservera
Lors de la réunion de Bureau du 20 février dernier et de la démission pour raisons personnelles à la fonction de président d’Arnaud Cante, il a été procédé à une nouvelle élection de bureau composé de : Président : Thibaud Léger Président d’honneur : Claude Neveur Vice-président en charge des commercants : Arnaud Cante Vice-président en charge des artisans : Maurice Jorge
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Secrétaire : Florent Blondet Secrétaire adjoint : Jean Marie Olicard Trésorier : Alexandre Druet Trésorier adjoint : Marina Lecuyer Consultants : Séverine Desmereau Christophe Bourgoin
Michel Lardeux
LA CLASSE ALTERNATIVE DE LA TÊTE DANS LES NUAGES : « L’effectif d’une
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A SS SSOOCCI AI T A ITOINOSN S P P R L
Une séance du Conseil de Développement bien suivie
L
e 28 février dernier, devant près de 60 personnes, les membres du Conseil de Développement (4ème génération) ont exposé leur vision du PPRL et du territoire, très opposée à celle des élus rétais. Pierre Bot, qui a pris la tête des opposants aux élus communautaires dans le cadre du SCoT et de la révision du PPRL, a apporté ses arguments. Pour lui, la défense des côtes de l’île de Ré est inappropriée et est l’une des causes des ravages de Xynthia, avec la dérive littorale, les tempêtes, vents, vagues, courants. Le recul du trait de côte, l’abaissement du niveau de l’estran, l’érosion à la base des dunes sont des effets directs, que des protections efficaces pourraient freiner.
« L’État a tout bon…, l’île de Ré tout mauvais ! » S’interrogeant sur le fait que « fin 2013 notre PAPI n’était pas encore passé par les services de la Préfecture », il a mis le doigt sur les relations tendues entre les élus rétais et la Préfète, en citant des PPRL qui se passent « normalement » selon lui, avec « un dialogue à chaque étape entre la collectivité, l’État (DDTM) et son bureau d’études ». « Sur l’île de Ré, deux camps s’affrontent dès le début. Pourquoi ? Est-ce une conséquence du SCoT » a-t-il demandé, la question valant déjà réponse. Citant l’objectif de l’État « délimiter les zones exposées aux risques… jusqu’à interdire tout type de construction,
d’ouvrage, d’aménagement », puis une société d’assurance, la MAIF : « Faire construire en zones inondables est un non-sens qui dédouane les véritables responsables de situations dramatiques pour les victimes » il a ensuite explicité ce qui est – selon lui – l’objectif de la CdC : « Maintenir au maximum la constructibilité dans les 20 % constructibles ». Rebondissant sur différents propos de Lionel Quillet tenus lors de la réunion publique du 31 janvier dernier, il a contesté la notion d’ « infaillibilité d’une digue » qui ne peut se jauger qu’à l’aune d’un temps de retour de 10 000 années ou a minima… de 1250 ans, selon les écrits de l’expert J. Van der Meer. Estimant que la construction de la digue du Goisil était une provocation inutile, que la politique de l’État est « ancienne, constante et évolutive », relevant que le Conseil général est maître d’œuvre et d’ouvrage délégué des digues depuis 1988… et que plusieurs études sur l’état des digues ont été faites par celui-ci, il a aussi repris les propos plusieurs fois tenus par la Préfète : Casagec c’est 8 personnes sur le 64, Artelia, est un cabinet international de 2400 personnes, et enfin « il n’y a pas de fortes contestations ailleurs en Charente-Maritime » ! Soupçonnant une confusion entre la carte de niveau d’eau (sans digue) et la carte d’aléa – de hauteur d’eau – qui définira la classification en zone constructible il a encore mis en avant un autre argument de la Préfète sur le
auté de Communes
Le Coin de la Commun
HORAIRES D’OUVERTURE DES DÉCHÈTERIES EN HAUTE SAISON À partir du 1er avril 2014 Horaires d’ouverture des déchèteries : passage en haute saison La Communauté de Communes de l’Ile de Ré vous informe qu’à compter du 1er avril 2014, les déchèteries de l’Ile de Ré seront ouvertes comme suit :
Du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 18h30 Déchèteries d’Ars-en-Ré, de Sainte-Marie-de-Ré et du
Bois-Plage-en-Ré
Du lundi au samedi de 9h à 12h et de 14h à 17h30 Déchèteries des Portes-en-Ré et de Loix
Les déchèteries sont fermées les dimanches et jours fériés. Pour tous renseignements, n’hésitez pas à contacter le service Gestion des Déchets de la Communauté de Communes de l’Ile de Ré : 05 46 29 01 21 / infodechet@cc-iledere.fr
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fait que les éléments techniques de la CdC ne lui étaient toujours pas parvenus (lire notre article « Les élus rétais répondent aux attaques de la préfète » sur www.realahune.fr). Pour lui, « la charge de la preuve n’est pas inversée ». En deux mots, l’État a tout bon et l’île de Ré tout mauvais avec « une perte de temps » liée à son attitude, « une communication technique sur le PPRL très discutable », « une contre-publicité pour l’île de Ré et le canton nord », « une provocation illégale inutile » et enfin « un climat dégradé entre les services de l’État (Ministère et Préfecture) et les communes et la CdC ».
« Le PPRL a-t-il un impact sur l’économie ? » L’apport de la seconde partie de réunion resta de même tonalité, puisqu’à la question « Le PPRL a-t-il un impact sur l’économie de l’île de Ré » la réponse apportée par le président du CdV, Bernard Bordier, fut « aujourd’hui ce ne sont que des supputations et des données imprécises souvent énoncées sans fondement. Seule la carte des aléas validée par toutes les parties pourra permettre de faire une analyse précise et objective de son impact sur l’économie ». Les professionnels et particuliers déjà impactés depuis plusieurs mois apprécieront… Toutefois, l’apport de données chiffrées – qui ne vont pas forcément dans son sens d’ailleurs – fut un élément intéressant. Selon la FDBTP (Fédération du Bâtiment et des travaux publics), dont le président M. Sabouraud était présent et avait communiqué ses chiffres, environ 959 emplois concernent le bâtiment sur l’île de Ré : 619 salariés d’entreprises dont le siège est basé sur Ré, 150 indépendants et artisans seuls, 145 salariés d’entreprises basées en Charente-Maritime et 45 salariés d’entreprises basées hors Charente-Maritime, et travaillant quotidiennement sur Ré. Il faut selon la FDBTP ajouter à ce nombre un coefficient multiplicateur
Au 1er plan : le Président du Conseil de Développement, Bernard Bordier, et le Secrétaire, Michel Terrasson
d’emplois induits (entre 0,7 et 1) ce qui représente directement et indirectement pour le secteur du bâtiment entre 1630 et 1918 emplois. Pour l’INSEE, le secteur du bâtiment représente directement 15,6 % des emplois de l’île (sur 6122 emplois) et indirectement entre 26 et 31 % des emplois. Les sources sont donc cohérentes entre elles. Selon le Ministère de l’Équipement, un emploi dans le secteur du bâtiment génère 98 400 € de chiffre d’affaires, soit pour 959 emplois directs pas loin de 100 millions d’€ de chiffre d’affaires direct. L’autre apport intéressant du CdV concerne le nombre de logements commencés chaque année : 133 en 2009, 146 en 2010, 267 en 2011, 238 en 2012 et 191 en 2013. Soient 975 constructions neuves ou travaux d’extension ayant nécessité un permis de construire de fin 2009 à fin décembre 2013 et un net infléchissement de la tendance en 2013. Le président du CdV a conclu : « Il a fallu la carte des hauteurs d’eau en juin 2013 pour que l’on commence à mobiliser les gens. Le SCoT n’aurait jamais dû être validé sans révision du PPRL » et a regretté « le manque d’écoute et de considération du Conseil de Développement par les élus de la CdC ». Conclusion un peu surréaliste après 2 heures de critique systématique de la stratégie et de la politique menée par la CdC et compte tenu de l’opposition continue des intervenants aux élus rétais. Un Conseil de Développement n’est-il pas censé travailler en bonne intelligence avec les élus, condition sine qua non de la prise en compte de ses réflexions ? Nathalie Vauchez
ÉCONOMIE
Le Laboratoire Léa Nature révèle
la beauté précieuse de l’Atlantique avec une nouvelle gamme cosmétique aux ingrédients de l’île de Ré
Léa Nature, entreprise rochelaise implantée depuis 1996 dans le département, va lancer prochainement, en avril 2014, une nouvelle gamme beauté 100 % régionale avec des ingrédients emblématiques de l’île de Ré. Après avoir lancé en 2011 en partenariat avec la ville de Jonzac, une gamme de soins dermatologiques bio démontrant les vertus cosmétiques de l’eau thermale, Léa Nature propose de nouveaux soins cosmétiques et d’hygiène valorisant les richesses du terroir rétais. Depuis 2011, l’équipe de Sourcing et du laboratoire de Recherche et Développement cosmétique travaillent de concert à son élaboration. Cette gamme a été conçue en partenariat avec des producteurs locaux, qui assurent la production et la récolte des ingrédients de l’Ile de Ré
entrant dans les compositions de la ligne cosmétique. La formulation et la fabrication de cette nouvelle gamme sont 100 % locales, entièrement réalisées sur le site de production de Léa Nature à Périgny, avec jusqu’à 99 % d’ingrédients d’origine naturelle. La gamme îLE DE RÉ du Laboratoire Léa Nature sera composée d’une dizaine de produits au sein de trois gammes : jeunesse, hydratation/beauté et remise en forme. Destinée à être distribuée dans toute la région, dans les chaînes nationales de parapharmacies et sur le site www.leanatureboutique.com, elle offre des soins naturels hautde gamme issus des trésors de l’île de Ré. À découvrir lors du lancement le 1er avril !
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ASSOCIATIONS C U L T U R E
La Maline : un déficit conjoncturel À l’occasion de l’Assemblée générale de l’ARDC- La Maline, le 11 février, Ré à la Hune a rencontré son président Paul Neveur, pour faire le point sur un déficit qui s’avère plus conjoncturel que structurel comme l’a déclaré Lionel Quillet. Ré à la Hune : Le bilan octobre 2012-octobre 2013 montre un déficit de 25 000 €. À quoi attribuez-vous ce résultat négatif ? Paul Neveur : À différents facteurs. Tout d’abord nous n’avons pas eu, comme l’année précédente, de films qui dopent le chiffre d’affaires tels Intouchables par exemple ou The Artist. Même les films d’animation n’ont pas rempli la salle. La Maline n’est pas la seule dans ce cas, la moyenne nationale de fréquentation a subi une baisse de 8 %. Dans l’île, c’est dû pour partie au temps. Les spectateurs ne sortent pas plus lors d’un hiver de froidure et de pluie qu’ils ne viennent se mettre à l’ombre lorsque l’été est radieux. Les travaux étant retardés, il y a eu plus de frais d’entretien du matériel et moins de « spectacles debout » qui représentent des salles d’environ 600 personnes, car il n’est plus possible de débloquer le gradin. Au plan du spectacle vivant, la fréquentation s’est tout juste maintenue grâce à de belles soirées aux salles
pleines comme pour Susheela Raman. L’activité reste néanmoins déficitaire car les cachets des artistes ainsi que leurs frais de déplacements sont à la hausse. Malgré une rigoureuse gestion, les frais généraux ont tendance à augmenter et nos prix n’ont pas évolué depuis plusieurs années. Ajoutez à cela, la hausse de la TVA de 5,5 % à 7 % que nous n’avons pas répercutée. L’ARDC-La Maline reçoit des subventions. Il était question depuis un certain temps que celle de la DRAC s’arrête. Qu’en est-il exactement à l’heure actuelle ? En l’espace de trois ans les subventions allouées à La Maline ont baissé de 35 000 €. La DRAC s’est complètement retirée, l’État privilégiant les Scènes Nationales et le Théâtre missionné. Le Conseil général nous a attribué 55 000 €, ce qui représente une baisse de 7 500 € par rapport à l’année précédente et la Région nous accorde 26 000 €. Fort heureusement nous bénéficions du soutien important de la CdC qui nous
accorde 248 300 €. C’est d’ailleurs la CdC qui absorbera notre déficit de 25 000 €. Comment se profile selon vous l’exercice 2014 ? On devrait équilibrer et l’année ne se présente pas trop mal. Catherine Wojcik a prévu des résidences d’artistes qui nous permettent de programmer de bons spectacles à moindre coût. Ne connaissant pas la date des travaux, nous avions l’an passé pris moins d’artistes en résidence, le résultat financier s’en ressent. Quand commenceront les travaux qui devraient solutionner un certain nombre des problèmes de La Maline ? Ils ne devraient débuter qu’en septembre 2015. L’architecte sera sélectionné après les élections puis il y aura une enquête publique pour choisir le projet et les travaux dureront bien un an. Comme il n’est pas question de fermer La Maline durant tout ce
Paul Neveur, président de L’ARDC La Maline
temps, nous sommes à la recherche d’une solution pour continuer à fonctionner malgré tout. Nous avons eu connaissance d’un chapiteau qui ferait notre affaire mais, dont le coût est un peu élevé. Nous continuons à chercher. Propos recueillis par Catherine Bréjat
SERVICE PUBLIC F O R M A L I T É S
A D M I N I S T R A T I V E S
Saint-Martin-de-Ré, station de recueil de l’île
de Ré, gère une demande croissante de passeports emploie une personne à l’année (80 % de temps), Dominique Gilbert qui a travaillé en mairie sous les mandats de nombreux maires Messieurs Bouthillier, Guénon, Lagane, Rieux, Madame Lafontaine et Monsieur Déchelette. Elle prendra très prochainement sa retraite et sera remplacée en Dominique Gilbert gère les demandes de passeports pour interne. toute l’île de Ré Les demandes de passeports sont ainsi passées de tation de recueil de l’île de Ré, 821 en 2010, à 1238 en 2013, avec Saint-Martin de Ré centralise les un fort pic de septembre à janvier passeports biométriques pour chaque année et une répartition des les 10 communes depuis le 26 juin demandes des habitants des 10 com2009 et traite une demande croismunes conforme à celle de la popusante. Il y a au total 27 stations lation. 988 passeports dont délivrés en Charente-Maritime et il n’existe à des majeurs et 250 à des mineurs. aucune limite de territoire pour La présence du demandeur est oblifaire un passeport : un continental gatoire au dépôt du dossier et au en vacances ou de passage sur l’île retrait du passeport, car il y a prise peut faire sa demande de passeport d’empreintes à partir de 12 ans, pour à Saint-Martin et inversement. ces passeports très sécurisés. L’enfant La capitale de l’île de Ré, qui reçoit mineur doit être présent et accompaune dotation annuelle de l’État de gné de son représentant légal. 5000 € et a été évidemment équipée Le formulaire de demande de passepar celui-ci en scan, micro, lecteur port est fourni par la mairie ou est d’empreintes, récépissés de dépôts,
S
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téléchargeable et remplissable en ligne sur www.service-public.fr Il faut le déposer rempli en mairie (avec ou sans rendez-vous), accompagné d’un original de justificatif de domicile (EdF, SAUR, téléphone ou impôts), d’une carte d’identité sécurisée ou de la copie intégrale d’acte de naissance (de moins de 3 mois), d’une photo d’identité aux normes type photographe ou photomaton, de timbres fiscaux à acheter au trésor public, au bureau de tabac ou de timbres dématérialisés sur Internet (86 € pour un majeur, 42 € pour un mineur de 15 ans et plus, 17 € pour un mineur de moins de 15 ans). En cas de demande de renouvellement, il faut se munir de l’ancien passeport. Enfin pour les mineurs, le dossier est encore plus sécurisé puisqu’il faut fournir l’autorisation de délivrance du passeport à l’intérieur
du formulaire de demande, le livret de famille ou la carte d’identité sécurisée de l’enfant, la carte d’identité du représentant légal et en cas de garde alternée, le jugement ou l’accord entre les parents et les justificatifs de domicile des deux parents. Les délais de délivrance ont été sensiblement raccourcis depuis l’arrivée des passeports biométriques, et sont de l’ordre de 15 jours. Le passeport n’est débloqué qu’après nouveau contrôle des empreintes. À noter que la durée de validité d’un passeport est de 10 ans pour un majeur et de 5 ans pour un mineur. Nathalie Vauchez Contact : Mairie de Saint-Martin-de-Ré 05 46 09 38 90 d.gilbert@saint-martin-de-re.fr
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ZAP ’ART S EXPOSITION
CULTURE
Le musée Ernest Cognacq sort ses collections
Programmation
La Maline
« Terres en vue », c’est le nom que porte cette nouvelle exposition du musée Ernest Cognacq inaugurée vendredi 22 février et axée sur deux thèmes majeurs, les objets de marine et la céramique.
L
’exposition, installée dans les deux salles basses de l’Hôtel de Clerjotte, présente dans une jolie mise en scène de Laurent Martin des maquettes de bateaux dont une grande partie ont été réalisées par Jean Cartier et données au musée en 1995. À travers ces élégants vaisseaux, parmi lesquels
Assiette polychrome à la corne d’abondance, faïence de grand feu (Rouen), fin XVIIIe siècle
La Couronne , navire amiral de Richelieu et Le Géographe, navire du Rétais Nicolas Baudin lors de son expédition en terres australes, c’est toute l’histoire navale, commerciale et militaire du XVIe au XVIIIe qui est contée. Héritée de la collection Théodore Philippot grand collectionneur, la céramique est l’une des collections phares du musée. Elle propose ici à peu près autant de pièces françaises issues des grands centres faïenciers comme Nevers, Rouen, Moustiers ou La Rochelle ainsi que des pièces étrangères dont la « kraak porcelain » bleue et blanche fabriquée pour le marché européen et qui tire son nom de la caraque portugaise, grand navire de la fin du Moyen Âge, navigant entre l’Europe et l’Asie. Patrice Déchelette indiqua lors de l’ouverture de l’exposition que la fréquentation du musée était à la
Le Géographe, navire du Rétais Nicolas Baudin
hausse de 6,9 % grâce aux expositions temporaires et que ce dernier accueillait à l’année 12 887 visiteurs. L’exposition fermera ses portes le 31 décembre 2014. Catherine Bréjat Le catalogue de l’exposition
« L’ Î L E A U X L I V R E S »
Une 8e édition les vendredi 8 et samedi 9 août 2014 « L’île aux Livres », le salon du livre de l’île de Ré fait aujourd’hui partie du circuit incontournable des salons du livre français dont l’édition 2014, 8e du nom, se tiendra les 8 et 9 août prochain. fait de son ouverture sur le monde et sur l’actualité. Les rencontres avec les lecteurs, les échanges avec le public lors des séances de dédicaces ; mais également les conférences et les tables rondes sur des thèmes allant de la littérature aux questions sociales et économiques, sont également des rouages de ce succès. Gaspard fait le buzz
«L
Rebecca Vaissermann Concours jeunes auteurs
’île aux livres », c’est une belle histoire qui perdure depuis la rencontre d’une femme, Madeleine Chapsal, et de deux hommes, Joschi Guitton et Stéphane Guillot. Un trio auquel s’est joint le parrain de la manifestation : Patrick Poivre d’Arvor. Si la gratuité et la convivialité figurent en bonne place sur la carte de visite du salon, son succès réside aussi du
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« L’île aux livres » est un salon qui ne se contente pas de ronronner, un salon qui chaque année innove. Ainsi, afin de donner à l’événement une stature élargie, un Prix littéraire national a été créé en 2012 en partenariat avec le restaurant parisien « La Petite Cour ». Quant à l’année 2013, elle a vu non seulement la naissance d’un petit ouvrage collectif et pédagogique intitulé « Gaspard le homard », mais également l’ouverture d’un concours pour jeunes écrivains dont la 1ère lauréate fut Rebecca Vaisserman pour son roman « Oubliés ». Devenez écrivain Reconduit cette année, ce concours demande aux candidats de répondre
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aux conditions suivantes : avoir écrit un texte original ne dépassant pas 300 000 signes (roman, essai, document), ne jamais avoir été publié ni en format papier ni en numérique, ni mis en vente par une maison d’édition, une association, ou en autoédition. Il convient donc d’envoyer son fichier (sous Word) par courriel avec ses coordonnées complètes (âge, adresse, téléphone) avant le 15 avril 2014 à l’adresse mail suivante : ileauxlivres@gmail.com Le ou la gagnant(e) sera alors contacté(e) courant mai 2014 pour la signature de son contrat d’auteur. « L’île aux Livres » 2013 en chiffres 114 auteurs présents, 600 ouvrages présentés au public, 12 000 visiteurs, environ 3 000 livres vendus, 12 débats/tables rondes avec 45 intervenants, 10 organes de presse écrite présents, 8 organes de presse radio/TV présents, plus de 50 entreprises locales partenaires, et 100 bénévoles sans lesquels le salon n’aurait pas lieu. Jean-Pierre Pichot
Jeudi 13 mars à 20h30 :
Le Manteau, d’après une nouvelle de Nicolas Gogol
Fantaisie baroque pour quatre comédiens : masques, vidéos, ombres chinoises couleurs et chanteur. L’histoire d’un employé de bureau fondu dans l’anonymat de l’Administration de la ville de St-Petersbourg. Ville au froid si violent que notre modeste « héros » est contraint de remplacer son vieux manteau. La première nuit où il le porte on le lui dérobe... il meurt. Son fantôme va alors hanter la ville et traquer dans une impitoyable sarabande les propriétaires de manteaux. Dans un pays où la meilleure des eaux de baptême est la neige, après la vodka. Par le Théâtre Onyx Durée : 1h15 Adhérent : 10 € Plein tarif : 20 € / Tarif réduit : 15 €
Vendredi 4 avril à 20h : Escale en Inde
Un spectacle, un encas suivi d’un film . DANSE avec Ladha Sivanandame : Le Bharatanatyam Ladha Sivanandame pratique le Bharatanatyam depuis 10 ans. Originaire de l’Inde du Sud, le Bharatanatyam est considéré comme la plus ancienne forme de danse classique indienne. Ladha Sivanandame nous présentera un éventail de différentes danses. CINÉMA The Lunchbox VOSTF Un film de Ritesh Batra. Avec Irrfan Khan, Nimrat Kaur... Film indien, romance. Durée : 1h42. Ila, une jeune femme délaissée par son mari, se met en quatre pour tenter de le reconquérir en lui préparant un savoureux déjeuner. Elle confie ensuite sa lunchbox au gigantesque service de livraison qui dessert toutes les entreprises de Bombay. Ce film a été primé dans de nombreux festivals : Cannes, Londres, Sundance... 05 46 29 93 53 www.lamaline.net
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LES GENS D’ICI PORTRAIT DU MOI
Arnaud Cante : un brillant sujet Cela fait un peu plus de deux ans que la présence d’Arnaud Cante anime la partie nord de la Croix Michaud grâce l’ouverture de Par’a la Plage.
E
nfant de la région, Arnaud Cante a toujours vécu à La Rochelle où il a été élevé avec son frère dans une famille aimante entre un père pharmacien et une mère cadre infirmier. Ses parents lui ont inculqué de bonnes valeurs : l’écoute des autres, le respect de l’argent gagné grâce à son travail. C’est un enfant souriant et plein de vie. Intelligent, il absorbe tout ce qui passe à sa portée et se retrouve au Collège Guitton avec un an d’avance. Ses années d’études lui forgeront un caractère bien trempé.
est né sous une bonne étoile car les choix qu’il opère sont toujours fructueux et lui font côtoyer des professionnels de grande qualité qui lui apprennent beaucoup. Il se fait d’ailleurs un devoir de transmettre à son tour ce qu’on lui a enseigné. À chaque nouveau poste, il progresse dans son métier : d’assistant-chef de produit, il passe chef de produit puis chef de gamme chez Meda Pharma à la fin des années 2000 où il est responsable de la communication de 120 produits.
Des années studieuses
Création de Par’a la Plage
Docteur en Pharmacie, après six ans d’études, il obtient un DESS Marketing et essais cliniques. Il souhaite alors aller vers l’industrie pour compléter ses connaissances médicales en s’attachant à découvrir de nouvelles aires thérapeutiques. Il débutera sa carrière en cancérologie, puis étudiera la sclérose en plaques avant d’effectuer cinq années en dermatologie où il acquiert un œil infaillible pour décrypter et comprendre les pathologies visibles. Après la dermatologie, ce sera la médication familiale : les produits contre la fatigue, la douleur, le rhume, les problèmes de constipation… Arnaud
L’arrivée de son premier enfant va tout chambouler. Ce jeune père, élevé à La Rochelle au bord de la mer, ne conçoit pas d’élever sa fille avec pour horizon les squares parisiens. Il complète son cursus par un MBA Master Administration des Entreprises IAE de Paris à la Sorbonne, décroche en 2011 un Diplôme Universitaire de Nutrition à la faculté de Paris, puis embarquant femme et enfant, revient dans la région où il va ouvrir, à La Flotte, la parapharmacie Par’a la Plage. Par’a la Plage n’a que peu à voir avec les parapharmacies que l’on rencontre habituellement.
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Arnaud Cante dans sa parapharmacie de La Croix Michaud
La parapharmacie de demain Dermatologie, Médication Familiale, Nutrition, son parcours lui a conféré des compétences diverses qu’il va exploiter pour donner une orientation originale à Par’a la Plage. D’abord l’accueil. Arnaud aime les gens, il leur offre une écoute souriante et bienveillante pour bien appréhender leur problème et y apporter une réponse satisfaisante. Il utilise le vaste choix des produits thérapeutiques naturels pour remédier à nos soucis de santé courants allant d’une gastro à un rhume. Sa compétence et son expérience lui permettent de déterminer en fonction des symptômes la meilleure technique à utiliser : l’aromathérapie et ses huiles essentielles, la phytothérapie, les probiotiques ou encore les fleurs de Bach pour gérer les émotions. Ces thérapies douces sont de plus en plus reconnues pour leurs vertus. Elles évitent parfois l’utilisation de médicaments mal tolérés ou abrutissants. Convaincu qu’avec la parapharmacie on peut aider des personnes à tirer le meilleur parti d’elles-mêmes et faire en sorte qu’elles aillent mieux et reprennent confiance en elles, il obtient d’excellents résultats associant à un bon diagnostic des produits pointus. Assistant aux congrès de dermatologie, il est toujours à la pointe de l’innovation et a choisi pour Par’a la Plage 4 000 références sélectionnées en fonction de leurs
principes actifs et non selon leur surface publicitaire. À la parapharmacie s’associe un institut de beauté qui continue et complète cette démarche de soin personnalisé et pour cela il a recruté Leititia et Aurélie qui choisissent et utilisent pour la clientèle les meilleurs produits qui lui correspondent dans les cabines de soins de beauté. Avoir monté cette affaire avec la conception qu’il en a est un pari audacieux. On peut dire aujourd’hui que c’est un pari réussi. Compétent et responsable, il sait aussi orienter vers un médecin lorsque c’est nécessaire. Cet homme jeune, dynamique qui déclare que si l’on veut quelque chose il faut savoir aller le chercher, ne pouvait que s’intéresser à l’Association des Artisans et Commerçants de la Croix-Michaud à laquelle il a apporté son dynamisme en tant que président l’an passé, puis actuellement vice-président. L’association pratique une dynamique mutualisée qui donne des résultats positifs puisque le nombre d’adhérents en 2013 est passé de 19 à 41 et son bureau est fermement décidé à continuer son action. Arnaud Cante bien qu’ayant démissionné de la présidence pour développer son entreprise est lui aussi bien décidé à faire partie de ce mouvement. Catherine Bréjat
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