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ACTUALITÉ A G R I C U L T U R E
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V I T I C U L T U R E
Changement climatique : prévenir plutôt que guérir La Chambre d’agriculture et la préfecture de Charente-Maritime ont convié le 19 novembre à la MSA de Saintes les représentants des différentes organisations agricoles et des coopératives ainsi que les banques et assurances du milieu. Objectif : anticiper les catastrophes liées aux intempéries.
La Chambre d’agriculture et les services de l’Etat étaient alors allés sur le terrain pour dresser un état des lieux. La Chambre a notamment lancé une enquête par mail et par courrier papier auprès de 2 759 agriculteurs en juin. Et pour le président de la Chambre d’agriculture 17, le résultat est édifiant. « Très peu d’exploitants étaient assurés. Seules 40 à 45% des exploitations ayant déjà été sinistrées par des intempéries l’étaient, et on tombe à 20% en comptant les exploitations ayant été touchées pour la première fois », constate, effaré, Luc Servant. Et ce malgré une communication renforcée de la part de la Chambre depuis 2013, après un épisode de
© Archives A-L Durif
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u printemps dernier, un peu plus de 30 000 hectares de cultures et 10 000 ha de vignes avaient été touchés dans le département par des épisodes successifs de grêles et de violents orages. Près de la moitié des récoltes concernées avaient été détruites à plus de 60%, tous secteurs d’activités confondus. Les cultures de céréales avaient payé le plus lourd tribu, avec un peu plus de 23 000 hectares dévastés à différents degrés. Certains viticulteurs et agriculteurs avaient perdu toute leur récolte, en particulier sur un axe Mirambeau-Rouillac.
Pour Luc Servant, les agriculteurs sont encore trop peu nombreux à s’assurer alors que les risques de perte sont de plus en plus élevés.
fortes intempéries ayant eu des conséquences catastrophiques sur les récoltes. Un manque de connaissance Depuis, rien a changé ou presque. Seules certaines coopératives proposent des assurances négociées par groupement, dont les neuf coopératives de l’Entente céréalière. Malgré tout, certains agriculteurs préfèrent encore parier sur la chance. Les raisons invoquées vont de la méconnaissance des dispositifs existants à des motifs
économiques. « Souvent, ils estiment les assurances trop chères alors qu’il en existe par exemple une pour la grêle à 10€/hectare », explique Luc Servant. Une broutille face à la perte totale de ses récoltes. Même les aides européennes pour « calamités agricoles » ne suffisent plus aujourd’hui à sauver une exploitation, ne couvrant qu’un tiers des pertes. Pour remédier à cette méconnaissance, la préfecture et la Chambre avaient convié des représentants des banques et des assurances agricoles le 19 novembre pour parler de leurs dispositifs. Des protections physiques Au-delà des outils financiers, il existe différents moyens de se prémunir contre les intempéries, que la Chambre compte bien développer. Comme le dispositif anti grêle, géré par l’Association Départementale d’Étude et de Lutte contre les Fléaux Atmosphériques (Adelfa). La Charente-Maritime compte cinquante canons anti-grêle, servant
également à protéger une partie des cultures proches de Gironde et de Charente, et inversement. L’Adelfa en prévoit treize supplémentaires en Charente-Maritime, un en Charente et quatre en Gironde, soit dix-huit nouveaux pour protéger les cultures du territoire. Quant aux orages entrainant inondations et coulées de boue comme le sud CharenteMaritime en a connues à la fin du printemps, « il faut repenser l’aménagement du territoire », pense la vice-présidente du Département en charge de l’agriculture Françoise de Roffignac. Planter des haies pourrait faire partie des solutions pour drainer l’eau et stabiliser les sols. A l’inverse, l’irrigation et le stockage de l’eau durant les fortes périodes de pluies pourraient être des solutions complémentaires pour s’éviter de subir la sécheresse estivale, qui devient de plus en plus fréquente. Anne-Lise Durif
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ACTUALITÉ A M É N A G E M E N T
Le port de la Cotinière entame sa mue
© Antoine Violette
© Département Charente-Maritime
Attendus depuis des lustres par les pêcheurs cotinards, les travaux d’agrandissement du port, troisième bassin en eau profonde et nouvelle criée, ont débuté et s’achèveront en 2021.
« Actuellement, c’est un port d’échouage. On est dépendant des marées. Avec des bateaux d’un tirant d’eau de 1,60 m, on ne peut pas sortir ou rentrer au bas d’eau à partir d’un coefficient de 60. Un vrai problème en cas de tempête, autant pour les marins que pour la S.N.S.M qui porte secours aux embarcations en difficulté, avec des conséquences qui peuvent être dramatiques » insiste Frank Méteau, président de l’organisation des producteurs. Pour cette activité en pleine expansion, 5 500 tonnes de produits de la mer débarqués par an pour un chiffre d’affaire de plus de 30 millions d’euros, c’est donc une révolution qui s’opère. « On se demande comment on arrive à être le sixième port français avec ces contraintes d’accessibilité. Ce troisième bassin va être d’un réel confort pour les pêcheurs. Ça va changer leur vie de pouvoir rentrer et sortir à n’importe quelle heure. D’autre part, la criée actuelle, qui date des années 80, a été conçue pour 2 000 tonnes de produits de la mer. L’outil est obsolète. Il nous oblige à avoir une technique de vente par défilement (lot par lot), sans avoir la possibilité de faire de la vente globale qui permet d’accélérer les ventes et d’avoir un prix garanti moyen pour le pêcheur. A un moment donné, il faut innover, moderniser, adapter l’outil aux réalités de la pêche actuelle, et optimiser la gestion du
personnel et de la vente avec des capacités de stockage suffisantes » précise Nicolas Dubois, directeur du port. « On est en phase croissante en permanence malgré les quotas. Les marins travaillent sur des pêches sélectives et appropriées aux espèces débarquées, avec un volume de pêche qui augmente. C’est la force de la Cotinière d’avoir des marins qui sont capables sur un même bateau d’avoir plusieurs types d’armement pour travailler en fonction des périodes propices et des quotas, pour une gestion mesurée et responsable de la richesse » souligne Christophe Sueur, maire de SaintPierre d’Oléron. Des dizaines d’emplois à la clé Les produits seront donc désormais traités bord à quai en circuit court, pour le découpage notamment. Avec la perspective d’aller chercher des flux extérieurs, des bateaux qui pêchent à proximité mais qui déchargent à Arcachon, Saint-Jean de Luz, Royan ou La Rochelle. « On leur proposera de faire de la « débarque » avec le choix de commercialiser leurs produits dans leur port d’origine ou de les laisser sur place. C’est un axe que nous allons développer pour attirer plus d’acheteurs, donc plus d’emplois » estime Nicolas Dubois. Actuellement, le port génère 800 emplois directs, dont 250 pêcheurs, 120 acheteurs et leurs employés, les agents de la collectivité, les mécaniciens et les transporteurs. Un véritable poumon économique qui rejaillit sur les petits commerces et les restaurants, l’impact touristique d’un port de pêche n’étant plus à démontrer.
« La carte postale est très importante. Le projet de circuit touristique avec un cheminement piétonnier permettra aux visiteurs d’assister au débarquement du poisson et à sa vente en criée grâce à une pénétrante et un promontoire » détaille le directeur de
© Antoine Violette
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epuis un mois, de 7h30 à 16 heures, une quarantaine de camions acheminent les matériaux nécessaires aux futurs aménagements. Un chantier à plus de 60 millions d’euros, investis par le Département, qui l’a confié à l’opérateur Vinci. Les travaux de terrassement démarreront en février par le rehaussement et l’allongement de la digue ouest et la réalisation du troisième bassin de plus de 4 hectares pouvant accueillir environ 70 bateaux, à proximité de la nouvelle criée, avec un quai de 200 mètres de long et un chenal accessible 24/24 heures.
Le projet avec le 3e bassin et la nouvelle criée.
Le port actuel avec au fond la criée.
Une image bientôt dépassée, un bateau bloqué à l'entrée du port.
la Cotinière, impatient de voir le nouvel outil en action. Au delà des emplois directs, c’est tout le village qui va bénéficier de cette nouvelle infrastructure génératrice d’emploi. Sa construction emploie une centaine de personnes, et à terme ce sont des dizaines d’emplois qui seront créés. « On ne prend pas bien conscience des conséquences à moyen terme du nombre d’emplois qui vont être créés par des entreprises qui vont vouloir venir s’installer (mareyeurs, entreprises de transformation, ateliers mécaniques…), avec un impact sur l’ensemble du village. S’il y a de plus en plus d’emplois, c’est l’assurance d’avoir des clients toute l’année pour les commerces de centrebourg. La création d’entreprises, d’emplois et l’économie induite nous donnera la possibilité de créer du logement et d’offrir des conditions de vie à l’année, ce qui est notre combat majeur » affirme l’édile de Saint-Pierre d’Oléron.
« Ce port est capital pour le territoire » Le Département, qui met l’argent sur la table pour réaliser le projet, compte évidemment sur ce type de retour d’investissement, la création d’emplois générant des recettes supplémentaires et des aides en moins à verser. « Je suis le dossier au quotidien. Les 60 millions d’investissement et les 8 millions de fonctionnement sont une mesure exceptionnelle pour le Département qui s’est engagé à financer ces travaux. Ce port est
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capital pour Oléron, la CharenteMaritime et la Nouvelle Aquitaine. Pour l’économie locale, c’est une activité très importante, et derrière ça, il y a un grand nombre de jeunes pêcheurs qui aiment leur métier et s’y investissent, avec à la clé des emplois non délocalisables » estime Dominique Rabelle, conseillère départementale et présidente du Conseil portuaire. Mais, indéniablement, les premiers bénéficiaires de l’opération seront bien les pêcheurs dont les conditions de travail vont s’améliorer de façon spectaculaire. « Si cela augmente notre amplitude de travail, ça ne veut pas dire qu’on va travailler plus, mais qu’on va travailler mieux. Pour la langoustine, qui est l’espèce phare du port, si les marées tombent mal, les gars abandonnent le coup du soir qui est le meilleur pour pouvoir rentrer, sinon ils ne peuvent pas vendre le lendemain matin. Avec de l’eau à toutes heures, le problème n’existe plus. Je suis très content que ce projet aboutisse enfin. J’ai passé ma carrière dans l’attente qu’il se réalise, même si je n’en profiterai pas beaucoup » conclue Frank Méteau qui se réjouit pour les jeunes marins qui vont bénéficier du nouvel outil de travail. Antoine Violette
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ACTUALITÉ M A N I F E S T A T I O N S
Les Gilets Jaunes du Pays Marennes-Oléron plus motivés que jamais
Depuis trois semaines, des Gilets Jaunes se relaient de part et d’autre du pont pour protester. Ils sont une dizaine au quotidien, côté Bourcefranc, à expliquer leurs revendications aux automobilistes souvent solidaires.
Sous l’œil bienveillant des gendarmes, la manifestation s’est donc déroulée dans les meilleures conditions qui soient, aucun incident ne venant ternir cette journée d’action. « C’est très bien encadré, les organisateurs ont été sérieux et pris contact avec nous sur les conditions du rassemblement. On veille à ce que les conditions de sécurité soient réunies et qu’il n’y ait pas de troubles à l’ordre public. Il n’y a aucun débordement, aucune agressivité » a précisé Pierre Thoumelin, commandant de la gendarmerie de Saint-Pierre d’Oléron. Dans l’aprèsmidi, de nombreux Gilets Jaunes oléronais convergeaient vers Rochefort pour une action d’ampleur au pont de la Charente.
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© Antoine Violette
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Le 17 novembre, 400 à 500 Gilets Jaunes en action à l'entré du viaduc côté Oléron.
© Antoine Violette
ar l’entremise de Facebook, entre 600 et 700 gilets jaunes se sont retrouvés le 17 novembre, aux deux bouts du pont. Dès 6h du matin, noyés dans le brouillard, les Gilets Jaunes ralentissaient la circulation pour distribuer des tracts, vendre des autocollants et faire signer une pétition. Le tout dans la joie et la bonne humeur, malgré le désagrément causé aux automobilistes, dont bon nombre arborait le gilet sur leur tableau de bord. « Nous sommes tous citoyens et responsables, il n’y a pas de chef. Aujourd’hui, on crie notre désarroi face aux taxes qu’on nous impose et à la baisse du pouvoir d’achat. Les gens qui nous gouvernent ne savent pas ce que c’est que de vivre à quatre ou cinq dans une famille. Ils mènent une politique du fric faite pour les milliardaires, alors que nous, il va bientôt falloir faire la quête pour vivre. On va tenir autant que l’on peut selon les évènements » affirmait alors Alain Karmarec, un des référents du groupe.
Le 5 décembre, des Gilets Jaunes à l'entrée du viaduc côté Bourcefranc.
« On est prêts à tout » Au fil des jours, l’action a continué à l’entrée du pont mais aussi au rondpoint du Mac Do de Marennes pour faire signer la pétition contre la hausse des taxes. Avec en ligne de mire, le rassemblement parisien du 24 novembre où certains locaux devaient se rendre. « Nous continuons pour montrer que l’action ne s’éteint pas. Ils ont estimé à 300 000 personnes le rassemblement du 17 novembre. C’est faux. 300 000 divisés par 2000 points de blocage, ça fait 150 personnes en moyenne, c’est nettement en-dessous de la réalité. Le syndicat des policiers en colère indique entre 1,3 et 1,5 millions de personnes. Nous avons monté un groupe sur Facebook (gilets jaunes 17) pour monter à Paris où tous les Gilets Jaunes de France vont se retrouver » s’enthousiasmait alors Alain Karmarec. Hélas, des débordements et des violences issus de groupuscules de casseurs d’extrême droite et de gauche ont terni l’action, même si
certains Gilets Jaunes y ont participé. « Je ne trouve pas ça normal qu’on casse. Mais le ras le bol depuis des dizaines d’années fait que les gens sortent de leurs gonds, d’autant que le gouvernement rajoute de l’huile sur le feu avec des propositions inadaptées. Ils explosent parce que quand on est pris à la gorge, on est prêt à tout » regrettait Cédric Matrat, en faction le 5 décembre à l’entrée du viaduc. Jour après jour, entre obligations professionnelles et familiales, une dizaine de personnes se relaient pour assurer une permanence qui s’est transformée en campement le 26 novembre. Des ralentisseurs ont été disposés pour ralentir la circulation sans la bloquer, aux sons des klaxons solidaires, certains automobilistes déposant vivres et boissons pour soutenir le mouvement. « Ils nous soutiennent parce qu’ils sont aussi concernés. C’est une solidarité nationale qui prend une ampleur très importante. On est désolés de faire
perdre un peu de temps aux gens, mais notre action, elle est pour tous les Français parce que c’est un ras le bol général. On ne lâchera pas » affirmait quant à lui, Patrice Henriquet qui a passé la nuit du 4 au 5 décembre sous la tente et qui ne compte pas en rester là. « Les propositions du Gouvernement ne nous satisfont pas du tout. On en a marre que tout se fasse dans notre dos, sans avoir notre mot à dire. Nous tiendrons ce campement jusqu’à ce que le Gouvernement cède. Nous sommes vraiment déterminés » concluait Patrice avant de vendre des autocollants dont les bénéfices seront versés aux pupilles des sapeurs-pompiers. « Tout ce qui arrive aujourd’hui aurait dû être préparé il y a vingt ou trente ans avec les gens, au lieu de faire les choses à la sauvette, sans même passer devant l’assemblée nationale. Aujourd’hui, on se retrouve devant quelque chose de très confus, qui monte, avec plein de revendications différentes qui se regroupent autour de « Moi, je ne peux plus ». Et on s’étonne que les gens pètent les boulons. Voilà ce qu’on écope à force de ne pas prévoir » affirme un éducateur d’Oléron venu prendre son quart. « Depuis l’Euro et l’Europe, tout a augmenté de 10 à 50%. Il y a un gros décalage entre le coût de la vie actuelle et les salaires. Résultat, pour beaucoup, il manque de 400 à 500 € nets chaque mois. De l’argent, il y en a avec la fraude fiscale, l’ISF ou les entreprises du CAC 40 taxées à 8% alors que nous c’est plus de 20%. Est-ce normal, alors qu’ils font 90 milliards de profit après impôts ? C’est injuste » se révolte Cédric Matrat, travailleur intérimaire, fidèle à son poste depuis l’origine d’un mouvement qui n’en est peut-être qu’à son début. Antoine Violette
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ACTUALITÉ M O U V E M E N T
C I T O Y E N
Les Gilets Jaunes du Pays royannais restent calmes mais mobilisés
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epuis le 17 novembre, les Gilets jaunes font partie du paysage et ils font acte de présence de façon quasi-continue au rond-point de Belmont à l’entrée de la zone commerciale Royan 2. Si le premier week-end de manifestations a été l’objet de blocages routiers comme un peu partout au niveau national, depuis, les Gilets jaunes royannais ont décidé de défiler de façon « classique » en centre-ville ou de faire acte de présence devant des lieux symboliques comme le Trésor public ou les banques. Entre 400 et 600 personnes battaient le pavé le 24 novembre puis le 1er décembre. Depuis les dernières annonces gouvernementales, ils comptent garder le cap. « Ce n’est pas l’annulation de la taxe sur les carburants pendant un an qui va nous satisfaire, affirme Johan
C O M M E R C E S
Pépin, porte-parole du mouvement royannais depuis le début. Notre combat concerne le pouvoir d’achat dans son ensemble qui est au cœur de nos revendications. Je dirais même que le gouvernement a encore attisé la flamme. » Des avis parfois différents Si à Royan, les Gilets jaunes restent en majorité calmes, Johan Pépin constate tout de même une division en plusieurs courants, certains voulant continuer les blocages d’autres ne voulant pas se mettre à dos la population. « C’est vrai que nous avons parfois des avis différents, reprend le jeune meneur. J’avoue que ce serait mieux si tout le monde était uni mais au final, le socle de notre action commune reste la bataille pour le pouvoir d’achat. » Concernant les conséquences sur
l’économie et le commerce, Johan Pépin ne se sent pas concerné. « N o u s n’avons bloqué les accès qu’une seule journée, le 17 novembre. D e p u i s les clients peuvent se rendre partout sans Les Gilets jaunes veulent rester visibles tous les jours. Ils se postent encombre. au rond-point de Belmont, axe très emprunté par les automobilistes. Evidemment, le climat peut inciter des gens à plus rien dans leur porte-monnaie ? rester chez eux mais il n’y a jamais Je crois que la vraie raison est là ! » d’actions sans inconvénients. Et Nathalie Daury-Pain puis se demande-t-on si les clients désertent les magasins car ils n’ont
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Environ 800 personnes constituent aujourd’hui le mouvement des Gilets jaunes autour de Royan. Les dernières annonces gouvernementales n’ont pas calmé leur engagement. Néanmoins, la majorité reste pacifique.
L O C A U X
Actions des Gilets Jaunes : conséquences économiques Par un communiqué notamment sur Facebook des associations de commerçants regrettent le dommage collatéral des revendications des Gilets Jaunes sur leur activité. Depuis le début des actions menées par les Gilets jaunes à la mi-novembre, les commerces locaux sont impactés. Sans prendre position et dans le respect du mouvement des Gilets Jaunes, les associations de commerçants de Royan 2, Royan Shopping et Val Lumière, épaulées par la Chambre de Commerce et d’Insustrie de Rochefort & Saintonge - Antenne de Royan, alertent sur les conséquences des blocages sur leur commerce et sur l’économie locale.
Mise en péril du commerce Les témoignages des commerçants se multiplient depuis quelques jours. Mis en difficultés, certains d’entre eux doivent faire des choix : annulation de recrutement en cours, annulation de primes, chômage partiel, fermetures… Ce ne sont pas de bonnes nouvelles pour l’économie locale. Explosion du commerce en ligne Le mouvement GJ semble s’inscrire dans la durée, il met en danger la période de consommation la plus importante de l’année. Le
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constat du Black Friday, opération très commerciale, est flagrant : les consommateurs ont commandé sur internet. Cela ne présage rien de bon pour l’économie locale.
Nos achats sont nos emplois
Les commerces sont ouverts et accessibles
Il y a certes un problème de pouvoir d’achat. Mais les actions menées nuisent à son amélioration. Un ancien slogan de la CCI très pédagogique expliquait que « nos achats sont nos emplois » et redevient d’actualité.
Les Gilets Jaunes se sont engagés à ne pas bloquer mais à filtrer les points stratégiques et à ne pas faire d’entrave au commerce. Pourtant le message se transforme dans l’esprit des clients et ils renoncent à leurs déplacements. Les commerces sont ouverts et accessibles. Il faut juste un peu plus de patience.
Le consommateur d’aujourd’hui s’intéresse aux produits, à leur composition, leur provenance et leur appartenance. Il peut influencer l’économie selon ces principes. Aujourd’hui, il faudrait utiliser ces super pouvoirs de consommateurs pour faire vivre les commerces, soutenir les emplois… ». CP
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ACTUALITÉ G E S T I O N
D E S
D É C H E T S
Bassin de Marennes : extension des consignes de tri au 1er janvier 2019 A partir du 1er janvier 2019, la Communauté de Communes du bassin de Marennes appliquera l’extension des consignes de tri, devenant, par ce fait, la 11e intercommunalité de Charente-Maritime à appliquer ces nouvelles mesures. Pour les usagers concernés, à partir du 1er janvier prochain, tous les emballages se trient.
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elon Mickaël Vallet, président de la Communauté u rtir d À pa vier 2019 de Communes n 1 ja du bassin de Marennes, « cette mesure p o u r r a i t permettre d’augmenter de façon importante le volume de Les nouvelles consignes de tri au 1er janvier 2019. déchets triés, et par conséquent de réduire le tonnage alimentaires (lait, jus de fruit, etc). des ordures ménagères. Elle pourrait Déchets auxquels s’ajouteront désoraussi rendre le tri plus facile puisque mais, à partir du 1er janvier 2019, les pots de yaourt, les barquettes, tous les emballages, depuis les pots les films plastiques et les capsules de yaourts jusqu’aux barquettes, en de café notamment, pourront être passant par les capsules de café, les mis dans les sacs jaunes ». A partir films plastiques et boîtes métalliques, du 1er janvier 2019, dans la poubelle etc. (Attention cependant à ce que grise, on continuera de placer, comme les contenants soient bien débarrasd’habitude, les ordures ménagères, et, sés de tout leur contenu avant de les dans le bac jaune, tous les emballages. placer dans le bac jaune). La poubelle jaune s’ouvre à de nouveaux déchets
Redevance incitative, petit rappel
Suite à la mise en application de l’extension des consignes de tri, la poubelle jaune recevra ce qu’elle recevait jusqu’alors, c'est-à-dire bouteilles et flacons plastiques, boîtes et emballages carton, briques de liquide
Enfin, rappelons que, depuis 2015, la CdC du bassin de Marennes applique pour ses administrés la redevance incitative. En résumé, ce type de redevance permet à ceux qui jettent moins, de payer moins, tout
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Mickaël Vallet, président de la CdC du Bassin de Marennes & Christian Guignet, président de la Régie des déchets du Bassin de Marennes.
simplement ! Comment ça marche ? Une redevance forfaitaire est d’abord appliquée à chacun, sur la base de douze sorties de poubelle par an et par foyer. Ensuite, chaque sortie de bac supplémentaire est facturée en sus de cette redevance de base. Ce qui fait que moins on jette, moins on paie. Réduire ses déchets ? Pour produire moins de déchets, la CdC du bassin de Marennes invite les habitants à poser cinq « éco-gestes » de base : transformer les déchets de cuisine en compost ; apposer un autocollant « Stop pub » sur sa boîte à lettres ; acheter en vrac, à la coupe,
et prioriser les produits ayant moins d’emballage ; éviter le gaspillage alimentaire en faisant attention aux dates de péremption, en cuisinant les restes, bref, en ne jetant pas la nourriture, et enfin, le 5e geste, concerne les meubles ou autres objets de la vie courante dont on ne veut plus (vaisselle, livres, jouets, électro- ménager, etc.) : plutôt que de les jeter, les donner à des associations caritatives ou autre de même acabit. Pour reprendre l’un des slogans de la régie des déchets de Marennes : « Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas ! » Sylvie-Carole Sauvion
E N T R E P R I S E
Les Cabanes d’ICI investissent progressivement le paysage Après deux ans d’activité, le bilan est satisfaisant pour l’entreprise de Bourcefranc-le-Chapus qui a innové en matière de mobil-home, en proposant des répliques de cabanes ostréicoles.
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Au centre, Christine Luzineau, entourée d'élus lors de la visite d'entreprise du 18 octobre.
Luzineau, secondée par Alexandre et Laurent Durand, responsables de la fabrication. Autre innovation qui apporte un plus de commandes à l’entreprise, l’aménagement de cabanes en bureau ou réfectoire, pour les ostréiculteurs en particulier, leur intégration dans le paysage local
© Cdc BM
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e succès est au rendez-vous. Pourtant, ça n’est pas la clientèle principalement visée, les 280 campings de Charente-Maritime, qui font les beaux jours de l’entreprise créée par Christine Luzineau. Si certains d’entre eux ont été séduits par le concept, qui a ravi leur clientèle, ce sont les particuliers et les ostréiculteurs qui majoritairement passent commandes. « On a un prévisionnel pour presque deux ans. On vient d’embaucher un CDI et prochainement nous engagerons un CDD. On est donc satisfaits, mais nous avons été surpris de ne pas avoir plus de commandes émanant des campings, alors que c’était le public visé. Il faut plus de temps pour convaincre les professionnels du tourisme en plein air. Mais ceci n’impacte en rien l’avenir de l’entreprise » affirme Christine
A partir de novembre, les 19 salariés de l’entreprise sont suppléés par une dizaine de saisonniers.
étant des plus naturelles. « Les retours sont positifs car les clients sont contents de leur acquisition. Les vacanciers et les particuliers adorent ce concept, et les ostréiculteurs s’y retrouvent tant d’un point de vue patrimonial que de confort pour leurs employés » s’enchante l’entrepreneuse qui attend sereinement que la majorité des campings
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soient convaincus de l’originalité et de la qualité du produit. Antoine Violette
Les Cabanes d’ICI : 1 bis route de Cagouillac 17560 Bourcefranc-le-Chapus Tél. : 05 46 38 51 04 E-mail: lescabanesdici@orange.fr
ACTUALITÉ P O L I T I Q U E
La commune nouvelle Marennes-Hiers-Brouage créée dans la confusion La fusion entre Marennes et Hiers-Brouage a provoqué la colère de certains Hiersois. Pour autant, les élus des deux communes ont voté majoritairement pour le 15 novembre.
« D’habitude on utilise les boites aux lettres pour informer les gens. On n’a pas eu le temps et on a choisi de publier un communiqué de presse qui n’est passé que le 12 novembre pour un vote le 15, semant le trouble chez certains administrés. On a fait une erreur » a reconnu en préambule Jean-Marie Petit, lors de la réunion publique du 14 novembre à la salle du jeu de paume de Brouage, comble pour l’occasion. Vent debout, une vingtaine de personnes a donc manifesté sa désapprobation et son désarroi face au projet, la plupart craignant purement et simplement la disparition de leur commune, de la mairie, de l’école et la perte d’une identité créée au fil des siècles. Interrompant fréquemment les deux maires, qui ont dû s’employer à ramener le calme et expliquer leur démarche, les opposants ont trouvé du soutien auprès des maires des communes de Bourcefranc et Saint-Just-Luzac, exhortant Jean-Marie Petit à « écouter sa population », les 200 personnes présentes, hormis le noyau de contestataires, souhaitant elles connaître les tenants et aboutissants de ce mariage de raison, à condition d’en laisser parler les instigateurs. « Dans la création d’une commune nouvelle, on n’est pas obligé de faire de réunion publique. Je l’ai voulu pour prévenir la population. Il n’y avait aucune tentative de dissimulation pour mettre les gens devant le fait accompli » s’est justifié un JeanMarie Petit très tendu, cible de la fronde des contestataires. Une fois les esprits calmés, Mickaël Vallet et son homologue ont pu décliner les raisons, avantages et bénéfices de ce regroupement. « On a une trésorerie serrée depuis plusieurs années, qui
© AntoineViolette
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’idée était dans l’air depuis de nombreux mois. Mickaël Vallet, maire de Marennes, s’en était fait l’écho à de nombreuses reprises et lancé le projet à l’échelle du bassin de Marennes en juin 2017, sanctionné par un vote négatif des élus des sept communes concernées pour n’en former qu’une (16 contre, 14 pour). Tenace et sûr des avantages d’une telle opération, l’édile marennais a donc travaillé depuis mi-septembre avec celui de Hiers-Brouage, Jean-Marie Petit, à la création de la charte, achevée le 8 novembre, posant les bases de la commune nouvelle. Pris par le temps, la communication auprès de la population des deux communes s’est faite tardivement, de nombreux habitants apprenant la nouvelle par voie de presse, laissant penser aux opposants à une « trahison » du maire de Hiers-Brouage.
De nombreuses questions ont été soulevées lors de la réunion à Brouage.
ne nous donne pas les moyens de faire ce que nous voulons en terme d’aménagement et d’investissement. La nouvelle commune nous le permettra » a plaidé Jean-Marie Petit, convaincu du bien-fondé de cette création qui ne peut qu’améliorer la vie de ses concitoyens. La charte a donc été épluchée pour satisfaire la curiosité du public, alors que des opposants quittaient délibérément la salle, sans connaître le contenu du projet. Création de mairies déléguées Historiquement riches d’un passé dont l’héritage est très visible, HiersBrouage, premier port de commerce d’Europe jusqu’au 17e siècle, capitale de l'or blanc, haut-lieu du pouvoir royal, et Marennes, ancienne sous-préfecture forte des administrations et services, située au cœur du plus important bassin ostréicole d'Europe, font de ce territoire un ensemble homogène qui allient histoire et tradition. Si elles ont en commun de porter des noms dont la renommée dépasse les limites de la Charente-Maritime, les huîtres pour Marennes, la citadelle et le label de plus beau village de France pour Hiers-Brouage, elles ont aussi en commun de faire de l'aménagement des zones humides et du marais un enjeu central, et d’avoir des habitudes de travail et de coopération renforcées par l’intercommunalité du Bassin de Marennes. Un passé glorieux et porteur de développement qui doit faire face aux évolutions de la société, aux nouveaux modes de vie et à la nouvelle organisation de l'État et des collectivités territoriales. Les deux communes réunies doivent donc adapter leur action et leur structuration en partageant leurs moyens humains, d’investissement et leurs projets, en assurant au territoire une meilleure représentation auprès de l'État et des autres
collectivités territoriales, ainsi qu’une meilleure visibilité pour le développement de projets d'attractivité, notamment touristiques. Une union qui doit permettre aux habitants de la nouvelle entité de jouir des services publics apportés par le cheflieu de canton (Marennes), comme des projets de développement dont la citadelle de Brouage est porteuse. Des principes qui s'appliqueront dans le respect de l'identité des communes historiques : maintien de communes déléguées et de maires délégués, maintien de l'accueil des administrés dans chaque commune déléguée, garantie de réalisation des programmes d'investissements pour lesquels chaque conseil municipal s'était engagé pour le mandat en cours, et progressivité dans la mise en œuvre des organisations et des fonctionnements de la commune nouvelle. Avec en ligne de mire, l'amélioration du niveau de service public grâce à une approche commune des dépenses et des recettes, l'action conjointe des services se faisant avec une fiscalité maîtrisée (voir charte complète en mairie). Des dotations revues à la hausse Concrètement, Marennes-HiersBrouage existera officiellement à partir du 1er janvier 2019. Son siège social se situera à la mairie de Marennes, les mairies actuelles devenant des annexes qui conservent l’ensemble de leurs prérogatives. Une phase transitoire sera appliquée jusqu’aux municipales de 2020, les deux maires devenant maires délégués de la nouvelle commune, au sein d’un conseil municipal réunissant les 43 élus des deux communes. En 2020, le nombre d’élus passera à 33, puis 29 en 2026. La commune nouvelle sera dotée d’un budget de fonctionnement et d’investissement et percevra la fiscalité communale. En outre, elle bénéficie des différentes parts de la dotation forfaitaire des communes
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Jean Marie Petit fait face aux mécontents avec l'aide de Mickaêl Vallet.
déléguées. Des dotations qui seront revues à la hausse, la loi permettant leurs maintiens durant trois ans avec une bonification de 5%. Si l’on ajoute la mutualisation des services et des personnels, ainsi que les économies d’échelle, il semble que le calcul soit bon, la fiscalité locale se lissant sur douze ans pour obtenir des taux équivalents. Des ajustements qui se traduiront par des hausses ou des baisses des taxes, quasiment imperceptibles pour les portefeuilles, la taxe d’habitation augmentant de 0,0175% à Marennes, celle de HiersBrouage baissant de 0,0116%. Ne restaient plus qu’à entériner la décision par les votes des deux conseils municipaux, qui se sont déroulés le lendemain à deux heures d’intervalle. A Hiers-Brouage, la tension persistait au moment du vote à bulletin secret, une poignée de contestataires faisant pression sur les élus, qui adoptèrent la création, un vote blanc et un contre étant comptabilisés. A Marennes, ils étaient trois contre lors du vote à main levée. MarennesHiers-Brouage prenait donc son envol avec des applaudissements nourris. Un début peut-être, dans ce qui pourrait bientôt faire boule de neige, les communes du Gua et de SaintSornin se déclarant vivement intéressées pour rejoindre la nouvelle entité. Chose qui ne sera pas simple, une continuité territoriale est exigée pour la formation d’une commune nouvelle, Saint-Just-Luzac séparant ces deux dernières de Marennes-HiersBrouage. Néanmoins, les deux maires envisagent de consulter leurs conseils municipaux avant la fin de l’année pour prendre le train en marche. En cas de refus, il faudra patienter jusqu’en 2021, avec le risque d’être intégré de force à une plus grande intercommunalité (Royan ou Rochefort) et ne pas peser lourd dans les futures délibérations. Antoine Violette
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ACTUALITÉ C O N S E I L
M U N I C I P A L
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T R E M B L A D E
Bientôt un projet photovoltaïque sur la commune Deux sites appartenant à la commune ont été identifiés comme idéaux pour accueillir du photovoltaïque. Le conseil municipal a confié au CRER le soin de proposer un projet, lors du conseil du 5 décembre.
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L O I S I R S
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27,8 t d’économie carbone
© DR
e centre nautique CharlinePicon et le gymnase des Bengalis ont un point commun autre que le sport. Leurs bâtiments ont tous les deux été identifiés "aptes" à recevoir une structure photovoltaïque par un technicien spécialisé de la Communauté Les deux sites pourraient accueillir des panneaux photovoltaïques. d'agglomération Royan Atlantique (CARA). Lui-même sites repérés par le technicien de la intervenait dans le cadre du Plan CARA en vue d'y porter des projets Climat Air Énergie Territorial. Cette de photovoltaïque, décision validée déclinaison de la loi sur la transiensuite par le conseil municipal du tion énergétique sur le territoire de 5 décembre. la CARA fixe un double objectif à La mairie va signer une convenl’horizon 2030 : 30% d’économies tion de partenariat avec le Comité d’énergie et 30% d’énergies renouRégional des Energies Renouvelables velables. La CARA propose donc aux (CRER). « Le CRER va aider la comcommunes une évaluation de leur mune dans la recherche d'entrepotentiel d'accueil de ces nouvelles prises adéquates, la rédaction d'un énergies. Portant déjà un projet cahier des charges et des appels à de chaufferie au bois pour sa nouconcertation des professionnels du velle gendarmerie et son EHPAD, La photovoltaïque, ainsi que pour les Tremblade veut aller plus loin dans démarches auprès d'un opérateur », ses démarches (1). Les élus de la comexplique le directeur des services mission environnement ont donc Frédéric Yvanès. statué le 23 octobre sur les deux
Les projets de panneaux photovoltaïques sur les toitures des deux sites pourraient devenir rapidement concrets. Avec une surface de 498 m2 aux Bengalis, le site aurait un potentiel de production annuelle de 107 000 KWH, soit l'équivalent de la consommation de 31 foyers. « Nous allons en profiter pour poursuivre les travaux de rénovation commencés l'an dernier : après les vestiaires et bientôt le sol, ce projet serait l'occasion de changer aussi le toit, qui a besoin d'être refait », indique la maire Laurence Osta-Amigo. Le coût total de l'opération est estimé à 164 000 € HT, toit inclus. Avec ces 229 m2 de surface sur ses trois bâtiments, le centre nautique offrirait potentiellement 47 000 KWH annuels, soit l'équivalent de l'alimentation de quatorze foyers. Budget des travaux estimé : 65 538 € HT. La production des deux sites permettrait de faire 27,8 t d'économie carbone. Un troisième site est toujours en cours d'études pour accueillir lui aussi du photovoltaïque : la plateforme conchylicole.
Un Site web récompensé
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a bonne nouvelle est tombée début décembre : le site internet de la Mairie de La Tremblade Ronce-les-Bains a reçu le 1er Prix aux Trophées de la Communication 2018 dans la catégorie « Meilleur site internet des mairies de moins de 5 000 habitants ».
Ce nouveau site, mis en ligne en juin dernier et conçu avec l’Agence Creasit propose cinq onglets principaux détaillant l'ensemble des informations et services à destination des administrés et des visiteurs sur notre commune. A-L D
Anne-Lise Durif Elle travaille notamment à la réduction de la consommation d’énergie : changement des modes de chauffage, réduction de l’éclairage public et modification des sources lumineuses. (1)
www.la-tremblade.fr
R O N C E - L E S - B A I N S
Changement de main pour le cinéma C'était la dernière séance pour le cinéma Cristal à Ronce-les-Bains, le 25 novembre. Faute de repreneur, sa gestion va être confiée à une association.
Des films « art et essai » L'association va donc louer les murs à Christian Bourroux, toujours propriétaire, et assurer le fonctionnement
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du cinéma. En accord avec la municipalité de La Tremblade, elle compte mettre en place une programmation cinématographique régulière axée sur une politique de développement culturel : films "art et essai", long-métrages étrangers en VO, films de découvertes dans le cadre de festivals comme le Printemps du cinéma, le Fête du cinéma, Semaine de la science ou Les P'tits devant l'écran ! Les habitants de la Presqu'île d'Arvert pourront profiter de neuf séances hebdomadaires minimum hors vacances, et de dixhuit séances minimum durant les vacances scolaires. La Ville et le Créa ont signé une convention sur trois ans, effective à partir du 1er janvier 2019. Si l’association s’engage à assurer l’organisation matérielle et financière de l’établissement (billetterie, animation, gestion comptable, etc.), la mairie, qui contribuait déjà au fonctionnement à hauteur de 10 000 €, va aider le Créa avec 30 000 € par
© Plein Phare
C’était la dernière séquence et le rideau sur l’écran est tombé », aurait pu chanter Christian Bourroux, son propriétaire depuis 1988, alors qu’il y travaillait avec son père depuis 1972. Il est parti à la retraite le 26 novembre sans avoir trouvé de repreneur à cet établissement d'une salle. Mais c’était sans compter l’amour des Trembladais pour ce bâtiment des années cinquante aux influences Art Déco. « On ne pouvait pas laisser péricliter cette institution ronçoise qui fait partie du patrimoine et qui est aussi l'unique cinéma de la Presqu'île d'Arvert », explique la maire Laurence Osta-Amigo. Après avoir consulté plusieurs associations et un privé, la mairie s'est rapprochée du Créa, association culturelle déjà en charge de la programmation du cinéma de Saint-Georges-de-Didonne.
Christian Bourroux et le Lions Club ont organisé une dernière séance le 25 novembre.
an, réajustable en fonction du retour d'expérience. Objectif : atteindre au moins les 18 000 entrées annuelles habituelles. Avec l'augmentation du nombre de séances, la mairie espère même atteindre les 20 000 entrées.
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La réouverture au public est prévue le 30 janvier prochain. Anne-Lise Durif
ACTUALITÉ R É S E A U
F E R R É
De nouveaux retards sur la ligne Royan-Saintes Rien ne va plus sur le réseau SNCF de Charente-Maritime, en particulier en Saintonge et sur l'axe RoyanSaintes-Angoulême, qui cumule les retards liés à des problèmes techniques.
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Début novembre lors du dernier comité de ligne de la Région (qui est en charge du fonctionnement des lignes régionales, ndlr.), c'était au tour de Jacky Emon, conseiller régional en charge des transports, de s'alarmer de l'état du réseau, devant un public d'une quarantaine de personnes réunies à l'hôtel de ville de TonnayCharente. « En Charente-Maritime, le réseau ferroviaire est dans le rouge… de par l’état des voies et non par le fonctionnement », constate-t-il, « On est là avec une performance limitée et pas la moindre annonce de travaux de maintenance de la part de SNCF Réseau ». Il évoque par-là les retards cumulés sur les lignes dus à des ralentissements, entrainant un décalage entre les correspondances habituelles, et compliquant le parcours de l'usager. Le Saintes-Niort, le Saintes-Bordeaux, le Saintes-Royan
D I R E C T I O N
Une baisse de la fréquentation
© Anne-Lise Durif
e président du Département de la Charente-Maritime avait été le premier à s'en émouvoir, lors du conseil départemental d'automne, en apprenant que le Saintes-Royan connaissait un fort recul de son temps de trajet depuis plusieurs mois. En cause : la mauvaise réalisation du ballast sur 1,5 km à la hauteur de SaintRomain-de-Benêt sur 6,5 km de voie, alors que la ligne sortait d'une vaste campagne de travaux ayant durée tout l'hiver. L'édile avait proposé aux conseillers départementaux de voter une motion priant notamment SNCF Réseau de résoudre les problèmes.
La ligne Royan-Saintes accuse de nouveaux ralentissements près de Varzay.
et le La Rochelle-Bordeaux sont à la même enseigne. Nouvelle limitation à Varzay
« Sur le Saintes-Bordeaux, on n’a pas moins de trois limitations de vitesses installées, dont une sur vingt kilomètres de long, juste après Pons, limitée à 60 km/h à la place de 110 ! », s'indigne Jacky Emon. « Une nouvelle limitation a été également mise en place en novembre après Jonzac. » Résultat, le Bordeaux-Saintes a perdu un quart d’heure de temps de trajet et ce n’est pas parti pour s’améliorer. Même scénario pour le Saintes-Royan : Jacky Emon a appris début novembre la mise en place d'une seconde limitation de vitesse à 40 km/h vers Varzay. Pour l'ensemble des lignes charentaises-maritimes, la Région a déposé
un recours auprès de l’Etat : « On leur a demandé de terminer ce qu’il avaient commencé ! ». Bien évidemment l’Etat renvoie la responsabilité à SNCF Réseau ou à la Région… SNCF Réseau se serait tout de même engagée à réaliser de nouveaux travaux cet hiver, de nuit, sur la ligne Royan-Saintes, pour un retour à la normale de la ligne en avril 2019. La motion votée par les élus du Département 17 en octobre auraitelle eu un impact sur SNCF Réseau ? « En tout cas, nous ne voulons plus voir des travaux de cet ampleur et aussi urgent avec un pareil résultat », affirme l’élu, assurant que la Région a compris la leçon : « Nous devons mettre en place des phases de surveillances plus soutenues » de l’état du réseau et des travaux réalisés.
Les conséquences sur la fréquentation, elles, ne se sont pas fait attendre. Même si l'on observe des disparités entre les lignes, elles ont toutes été moins empruntées au printemps, notamment à cause des grèves, mais ont peiner à retrouver leur niveau normal d'attractivité, alors que le taux de remplissage était encore bon un an plus tôt. La rentrée a permis de faire revenir le plus gros des abonnés, mais elle en a perdu quelques-uns dans la foulée (-6% de fréquentation sur le Saintes-Bordeaux). Pour la SCNF, la baisse de fréquentation est multifactorielle : après les grèves du printemps, le réseau paye les conséquences de « problèmes d’intempéries » obligeant à ralentir sur les lignes ; des « dégradations sur les barrières de passages à niveau cet été » ; « des problèmes de matériels défaillants ». En attendant une amélioration, la Région travaille à un « repositionnement des horaires sur l’axe La Rochelle/Saintes/Bordeaux » pour que les correspondances puissent coïncider. Pour faire revenir les usagers dans les trains, l’institution a également revu certains de ses tarifs à la baisse, en proposant depuis cet été des billets de 5 à 10 euros sur certains jours et certains horaires, disponibles sur internet. Anne-Lise Durif
A C A D É M I Q U E
Annick Baillou, nouvelle inspectrice-directrice académique de Charente-Maritime Annick Baillou a été nommée inspectrice d’académie-directrice académique des services de l’éducation nationale (IA-DASEN) de la Charente-Maritime, succédant à Gilles Grosdemange qui a fait valoir ses droits à la retraite.
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nnick Baillou a débuté sa carrière à l’Education nationale en tant qu’institutrice dans l’académie de Bordeaux. Après des études scientifiques en mathématiques pures, elle exerce en tant que professeur de mathématiques pendant dix-huit ans.
Elle occupe ensuite la fonction de chef d’établissement en Gironde puis en Dordogne pendant huit ans. Lauréate du concours d’inspecteur d’académie - inspecteur pédagogique régional spécialité établissements et vie scolaire, elle rejoint l’académie de Poitiers.
A la rentrée 2013, elle assure les fonctions de directrice académique adjointe au recteur de Guyane avant d’être nommée, en 2014, vice-rectrice de Wallis et Futuna. Elle occupe ce poste jusqu’à sa nomination comme IA-Dasen de Charente-Maritime au 1er novembre 2018. CP
Annick Baillou.
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e l’actualité, des interviews « politiques », de belles aventures économiques, des portraits de gens d’ici, du social, des saveurs... RMØ à la Hune vous propose sa sélection de sujets bien ancrés sur le territoire. Nous sommes aussi heureux de vous proposer notre traditionnel cahier « Les Essentielles des fêtes nos partenaires vous présentent de fin d’année » dans lequel et donnent le meilleur mêmes pour vous satisfaire d’euxet pour que fêtes
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Fermeture annuelle du 22 décembre 2018 à 12h30 jusqu’au mardi 8 janvier 2019 à 9h30
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OAC IIATHTÉUI O NS ÉAC À LLA NE A CSO TSU F E R M E
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Les ânes d’Oléron remettent le bât durant les vacances de Noël 2018. Une première ! Du côté de Chéray, à Saint-Georges d’Oléron, la ferme aux ânes ouvrira au public ses services de balade durant toute la période des vacances de Noël. Cette première dans l’histoire de la ferme nous donne l’occasion de présenter un lieu où les ânes & autres équidés présents ont vraiment tout pour vivre heureux.
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Handi-ânes
© SC.Sauvion
our la première fois depuis son installation sur l’île en 2008, Nicolas Séguier, éleveur, formateur et par ailleurs vice président de l’association des ânes du Poitou, a décidé d’ouvrir au public le service de promenades à dos d’ânes et en calèche durant toute la durée des vacances de Noël. Il faudra cependant impérativement réserver avant. Car même si depuis peu, Nicolas est secondé par Charlotte, (à ce jour la toute première employée de la ferme), il faut du temps pour préparer les animaux avant chaque sortie ! Des ânes bien dans leurs sabots
La fiabilité de l’âne Mû depuis l’enfance par une passion envers les équidés, Nicolas Séguier comptabilise aujourd’hui une trentaine d’années de pratique dans l’univers du cheval, des poneys, et enfin des ânes. Anes vers lesquels il est arrivé fortuitement, il y a 15 ans. Tombé sur une annonce émanant de l’âsinerie nationale du Baudet du Poitou de Dampierre, il va se passionner au point de ne plus jamais ressortir de cet univers. « J’aimais déjà beaucoup le côté joueur des poneys. Aujourd’hui, j’apprécie particulièrement la fiabilité du caractère de l’âne ». Dorénavant, c’est de son propre élevage que ce jeune entrepreneur a la charge. Fidèle, future star ? Un cheptel comprenant ânes du Poitou, ânes communs, ânes du
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Fidèle de La Grange aura 4 ans en 2019 et représentera la race Mulet Poitevin au salon de l'agriculture.
Orphée des Falaises avec son petit Isbar d'Oléron, né le 3 août dernier.
Cotentin, Normand, Pyrénées et Grand Noir du Berry. Ajouté à cela un brin d’exceptionnel avec deux juments de trait poitevine, l’une des races la plus menacée à ce jour en terme d’effectifs en France : 250 juments recensées. 45 naissances de poulains par an. Joliment peu ! Sans oublier, bonne pioche pour Nicolas : l’acquisition de Fidèle des Granges, fruit de l’accouplement d’un âne du Poitou et d’une jument poitevine, qui va représenter la race « Mulet Poitevin » au prochain salon de l’agriculture de Paris en février 2019. Travail & services
Le bonheur est dans le pré…
© SC.Sauvion
© SC.Sauvion
Organisation, préparation et bien être animal ne sont pas de vains mots à la ferme aux ânes. Ce qui saisit dès qu’on arrive, c’est d’abord une ambiance. Calme, apaisante, harmonieuse. A perte de vue, des prés, délimités par des clôtures qui séparent des groupes d’ânes sans jamais en isoler aucun. Pour d’évidentes raisons, mâles et femelles sont séparés, cependant qu’ils peuvent tout de même être en contact et communiquer les uns avec les autres. « Les ânes sont des animaux grégaires, précise Nicolas. Il faut toujours veiller à les mettre en groupes. » De plus, les prés sont nettoyés chaque jour. Ce n’est pas ici que nous verrons des animaux patauger dans leur souillure ! Calmes et doux, certains ânes viennent tranquillement vers le visiteur, signe de bien être et de bonne santé mentale.
Isbar d'Oléron, 4 mois, tient son nom du caractère fugueur dont il a fait preuve les premières semaines de sa vie.
côté d’eux ou encore en calèche. Et puis ils participent, à leur manière, à la préservation de l’environnement. En contrat avec la CDCIO, les ânes d’Oléron nettoient les plages (et parfois même d’autres endroits de l’île en ayant besoin). De mars à novembre, des petites équipées sont donc régulièrement organisées pour aller ramasser les déchets. Les ânes sont accompagnés par des bénévoles heureux d’allier l’utile à l’agréable. Intéressé pour participer ? N’hésitez pas à vous faire connaître auprès de Nicolas dès le début du mois de mars, car ce service fait une pause durant l’hiver.
Pour « gagner leur avoine », les ânes doivent travailler. Ils rendent de nombreux services, allant de la simple balade, aux nettoyages des plages, en passant par les concours, les marchés de Noël ou autres animations festives. Les balades se font sur leur dos, en marchant à
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La ferme aux ânes accueille également régulièrement des personnes du Centre Hélio marin de SaintTrojan, des groupes qui viennent trois fois par semaine. Des particuliers, comme des enfants à handicape dont les parents ont une résidence secondaire sur l’île, bénéficient également, durant leurs vacances, des multiples bienfaits du contact avec l’âne. « On voit les effets bénéfiques pour les enfants, s’émeut Nicolas. Parfois, c’est très rapide. Un enfant qui ne parlait pas, et qui s’ouvre grâce au contact avec l’animal. Certains viennent depuis des années, et les résultats sont superbes. Ça fait plaisir. » Il n’est pas facile de travailler avec des animaux, et encore moins de les rendre heureux malgré les contraintes que cette vie implique pour eux. Ce n’est pas à la portée de tous. Savoir écouter, observer ; être capable d’empathie, capable de s’adapter. Faire preuve d’une infinie patience… Des qualités essentielles si l’on veut réussir à former (et entretenir) des animaux sans les « casser » ni les frustrer. Pour Nicolas Séguier, le challenge est réussi. Et quand on a goûté à la ferme aux ânes, on n’a qu’une envie : y retourner. Pour passer du temps auprès de ces ânes qui sont si beaux, si calmes, si doux à caresser, et si bien dans leurs prés, comme dans leur tête. Une fête de l’âne sera d’ailleurs organisée par Nicolas en avril prochain. RMØ vous en tiendra bien évidemment informés. Sylvie-Carole Sauvion
Les ânes d’Oléron, La ferme aux ânes : Le Placin, Chéray, 17190 Saint-Georges d’Oléron / www.lesanesdoleron.com Ouverture du 22 décembre 2018 au 4 janvier 2019. Circuits à dos d’âne (enfants de + de 3 ans), âne guidé par les parents, 30 minutes : 12 € / 1h : 18 €, Visite de l’élevage, 30 mn : 2 € Promenade en attelage 4 à 5 personnes, 30 minutes : 35 €. Attention : Réservation impérative ! 06 81 60 29 83
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RMØ à la Hune
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Fêtes de noël : Le Château fait de la résistance Depuis plusieurs années, les pôles commerciaux de la commune tentent de dynamiser leur attractivité.
En centre-bourg, pour la troisième année, l’union des commerçants et des artisans (UDCA) déploiera un marché de noël du samedi 22 décembre au dimanche 6 janvier. Sept chalets d’idées cadeaux ou de restauration accueilleront le public, en marge des quatre manèges puis des animations qui se tiendront les 22, 23, 30 décembre et le 2 janvier. Peluches géantes, maquillage pour les enfants, balades en poneys, les festivités se dérouleront évidemment en présence du père noël et seront signées par un spectacle pyromusical les 23 et 30 décembre à 19h. Malgré la désertion de certains consommateurs dans les centre-bourgs, l’UDCA a à nouveau parié gros : « On résiste car Le Château est une
commune qui vit toute l’année et on tient à faire vivre l’économie locale. Il faut que tout le monde y croie et continue à travailler en ce sens » , commente Anthony Haye, président de l’union des commerçants. Si ces animations seront concentrées en centre-ville, place de la république, les commerçants et artisans d’art du port maintiennent le même cap. Désireux de transmettre un peu de la magie des lieux, entre village d’artistes et échoppes locales, les artistes et leurs nouveaux voisins proches de l’esplanade du port espèrent que les insulaires ne les oublieront pas. L’association Couleurs Cabanes , réunissant les créateurs, a ainsi organisé dimanche 9 décembre une journée intitulée La Farandole des lumières, mêlant déambulation musicale aux flambeaux, animations et initiations artisanales, clôturée par un lâcher de lanternes. Face aux nouvelles habitudes de consommation de fin d’année, qui font désormais davantage appel aux livraisons par internet ou au shopping dans les villes du continent, les différents pôles commerciaux casteloléronais souhaitent
© V.C.
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arché de noël, animations gratuites ou décorations thématiques, les commerçants du Château affichent avec persévérance leur volonté de dynamiser l’activité économique des fêtes de fin d’année. Un souhait qui s’accorde, en toute logique, avec l’expansion commerciale conséquente qui s’est opérée en dix ans.
Les halles du marché, l’une des places fortes commerciales du Château.
harmoniser leurs efforts puis rappeler leur présence, leur ténacité et leur éthique. « Le soleil se lève pour tout le monde et il faut parvenir à créer une dynamique entre tous » , devise Catherine Talvas, commerçante d’objets de créateurs dans sa boutique de l’avenue du port, La Strada. « Même sur le port, les commerçants font
de la résistance pour accueillir tous les visiteurs jusqu’au dimanche, toute l’année, et il ne faut pas les oublier », dit-elle dans un sourire avant de conclure « Au Château, même à Noël, il y a tout ce qu’il faut pour faire plaisir et se faire plaisir ! » . Élise Battut
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OAC IIATHTÉUI O NS ÉAC À LLA NE A CSO TSU P R O D U I T S
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Safran de Marennes, des entrepreneurs aux multiples saveurs
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Sur le bulbe, les feuilles de safran se démultiplient grâce au soleil printanier pour donner de nombreuses fleurs.
risaille et bruine étaient au rendez-vous de cette matinée. En présence de Mickaël Vallet, président de la CdC du Bassin de Marennes, de Joël Papineau, vice-président chargé du développement économique, ainsi que de partenaires économiques locaux, les invités ont cependant bravé l’humidité ambiante afin de visiter la safranière. Un champ alors un peu vide puisque la récolte était pratiquement terminée, cependant que quelques bulbes persistaient à fleurir. Le labo prend le pas sur le terrain
« On plante les bulbes en été, expliquait Stéphane Giraud, maître des lieux. Mi-septembre il faut débroussailler, de façon à ce qu'il n'y ait pas trop d'herbes au moment de la récolte. Celle-ci se fait entre octobre et novembre, et dure cinq à six semaines, avec un gros pic sur quinze jours. » Même si Stéphane aimerait y passer plus de temps, ce n'est cependant pas sur le terrain que se fait la majeure partie du travail. En effet, c'est au labo (la cuisine du pro), que s'accomplit l'essentiel de l'ouvrage. L'apogée de l'art safranier dans cette histoire, c'est sa transformation. Une tâche savamment orchestrée par Rose-Marie Le Deuff, compagne et associée de Stéphane. Tous deux passent un temps fou aux fourneaux, car, plus que le seul pistil rouge, ce sont bien les produits transformés qui vont permettre au couple de vivre de la safranière. Au départ, gourmandise et savoir faire culinaire A l'origine, il travaillait dans l'immobilier, et elle, dans une agence de relation Presse. Rien à voir avec la culture de « l'or rouge ». Sauf que, fin cordon bleu, Rose-Marie décide
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un jour de planter quelques bulbes dans son jardin, afin d'incorporer du safran dans ses recettes. Quelques temps plus tard, très surpris par la quantité de pistils récoltés, ils décident d'aller montrer leurs produits à des professionnels des métiers de bouche. Devant l'originalité et la qualité des recettes proposées, ces derniers invitent le couple à récidiver. Un virage radical et des produits fins Amateurs de nouveaux challenges autant que de gastronomie, Stéphane et Rose-Marie se décident finalement à opérer un virage assez radical, et, en 2012, ouvrent leur safranière à Marennes. Aux bulbes ils ajoutent quelques fruitiers (sureau, rhubarbe, pêches, poires, pommes, etc.), dont les produits entrent dans leurs préparations, créant ainsi des mélanges originaux et savoureux. Sirop, gelées, confitures, coulis ou nectars à base de safran et de fruits peuvent se déguster seuls ou incorporés au sein de préparations, salées ou sucrées. Des préparations que l'on peut désormais trouver en diverses boutiques de CharenteMaritime (voir sur leur site), ou encore directement à la safranière : Stéphane et Rose-Marie y accueillent volontiers le public, avec sourire et dégustation offerts en prime.
Rose-Marie Le Deuff et Stéphane Giraud partagent volontiers leur savoir en faisant goûter leurs produits.
que : « créateurs de surprises safranées ». Et il suffit de goûter pour se rendre compte que c'est vrai. La transformation requiert un talent culinaire qui n'est pas donné à tous, et dont est dotée Rose-Marie. D'ailleurs, forts de leur succès, Stéphane et Rose-Marie recherchent actuellement un terrain plus grand. A bon entendeur !
© SC.Sauvion
© SC.Sauvion
© Safran de Marennes
Début novembre, dans le cadre de ses visites d’entreprises, la Communauté de Communes du bassin de Marennes et son service Développement économique organisaient une visite au Safran de Marennes, lieu où accueil, culture & saveurs sont des maîtres mots.
Tout premier produit transformé par Rose-Marie, le sirop de Safran a donné le coup d'envoi.
Le safran de Marennes : 4 rue Jean et Louise Hay 17320 Marennes. Tél. 06 60 36 66 05 - 06 13 78 11 48 http://safrandemarennes.monsite-orange.fr Sylvie-Carole Sauvion
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Un terrain plus grand ! En plus des points de revente et des particuliers en vente directe, le couple travaille également avec les comités d'entreprises, proposant, par exemple, des coffrets cadeaux. Sans oublier les professionnels de la restauration, qui incorporent du safran ou des produits transformés dans leurs recettes. Tel qu'il est écrit sur une page de leur site, bien plus que comme producteurs, Stéphane et Rose-Marie se présentent en tant
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D ’ E N T R E P R I S E
Le saumon sur tous les tons
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’est l’un des plats de fêtes sur les tables de Noël, le saumon fumé. A Saujon, on filète, pare, sale, fume et tranche de manière artisanale les meilleurs poissons d’Europe. Tout est parti de la création en 1991 d’une entreprise de traiteur nommée les Fééries de la Mer par Jacques Peneau, établie à Vaux-sur-Mer. Dès ses débuts, la famille Peneau prépare des plats cuisinés issus des produits de la mer et son propre saumon fumé de manière saisonnière, qu’elle vend sous la marque Jacques Peneau, qui deviendra plus tard Maison Peneau. En 2006, les locaux de Vaux étant devenus trop petits, l’entreprise déménage à Saujon. Faute de repreneur à son départ à la retraite, Jacques Peneau passe la main à Géry Tison en 2011. Mais entre 2012 et 2013, les crises nationales s’enchaînent dans l’agroalimentaire (l’affaire Spanghero, la révélation d’Envoyé Spécial sur les élevages aquacoles norvégiens). Combinées à une forte hausse du cours du saumon, elles vont secouer fortement l’entreprise. Géry Tison va alors chercher des investisseurs : ce sera Euroma, une société de commerce de gros alimentaire basée à Cahors, déjà spécialisée dans la vente de produits de fêtes et de luxe comme la truffe ou le foie gras. Dès 2015, Géry Tison et Euroma repositionnent les productions de l’entreprise sur le haut de gamme. Du sauvage au bio Géry Tison va chercher les meilleurs poissons d’Europe et au-delà, dans les eaux d’Ecosse, d’Irlande, de la mer Baltique, du cercle Arctique et même de la Manche. Encore aujourd’hui, l’entreprise est fournie en saumon français par une ferme aquacole de Cherbourg. Il va surtout chercher des
élevages où les poissons ont de la place pour nager, avec une densité de 10 à 12 kg de poisson au m2. Grâce aux saumons d’Ecosse et d’Irlande, deux pays réputés pour la pureté de leurs eaux, Géry Tison lance une gamme Bio, qui représente aujourd’hui 30% de la production. Summum du luxe, le directeur trouve également du poisson sauvage, un produit rare qui ne représente que 5% du marché mondial à cause de la surpêche. La diversité des provenances permet à l’entreprise de proposer une variété de goûts et de texture. « Par exemple, le saumon d’Arctique est beaucoup plus gras qu’un saumon français, dont la chair est plus ferme », explique Géry Tison, qui a également développé une gamme de truite fumée, et dernièrement de truite saumonée. Du sel de Ré Pour atteindre l’excellence, la méthode de salage et de fumaison est également importante. Après avoir été préparé, le poisson est salé au sel de l’île de Ré. Ce sel non raffiné a l’avantage de ne posséder que 3% d’humidité et d’absorber plus d’eau qu’un sel ordinaire. Il permet également de se passer de saumure, qui apporte moins d’onctuosité et plus d’acidité au poisson. Après cinq à onze heures de salaison, les poissons sont rincés, égouttés puis séchés et fumés dans de grands fumoirs. Ici, ils sont fumés « à froid », c’est-a-dire que la fumée arrivant de la chaudière à bois est refroidie par un système de tuyaux lui permettant d’arriver à moins de 20 degrés dans le fumoir.
© Anne-Lise Durif
A Saujon, l’entreprise les Fumoirs de Saintonge est spécialisée dans la transformation de saumon et truite fumés vendus sous la marque Maison Peneau dans tout le Poitou-Charentes. Elle fabrique également des plats cuisinés vendus chez les traiteurs.
A partir de novembre, les 19 salariés de l’entreprise sont suppléés par une dizaine de saisonniers.
chair, de 24 à 48 heures. Le poisson est ensuite coupé au couteau à la main, puis emballé sous vide avant de partir dans les GMS de Poitou-Charentes. Sept à huit cent mille plaquettes de saumon et de truite fumés de 80 à 120 gr sortent ainsi des fumoirs saujonnais chaque année. Une grosse partie est écoulée durant les fêtes de fin d’année. D’ici là, l’entreprise devrait atteindre
Après la fumaison s’ensuit une période de « maturation » de la
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POLITIQUE À LA HUNE I N T E R V I E W
Pascal Massicot : « Ce qu’il faut en tant qu’élu, c’est être patient et persévérant »
© Antoine Violette
Le maire de Saint-Trojan, président de la Communauté de Communes de l’île d’Oléron, tire un bilan satisfaisant de ses mandats et fait le point sur les dossiers en cours et à venir, pour RMØ à la Hune.
Pascal Massicot, maire de Saint-Trojan et président de la CdC de l'île d'Oléron.
RMØ à la Hune : Vous venez d’apprendre que le projet éolien oléronais n’était pas d’actualité. Qu’en pensez-vous ? Pascal Massicot : Nous avons deux possibilités d’énergie renouvelable sur Oléron, le solaire et l’éolien. Les élus oléronais soutiennent depuis 2012 un projet éolien offshore au large de la Cotinière (80 éoliennes capable de produire 500 mégawatts d’énergie et alimenter 650 000 foyers, l’équivalent de la Charente-Maritime, ndlr). Le projet a été porté en son temps par Ségolène Royal, qui l’avait inscrit dans les éventuels appels d’offres, confirmé l’an passé par Edouard Philippe, le Premier Ministre. J’ai saisi le Ministre de l’Ecologie actuel il y a un mois, François de Rugy, mais mon courrier est resté sans réponse. Lors des dernières Assises de la mer, nous avons eu la surprise de découvrir qu’Oléron n’était pas nommée dans les appels d’offres. C’est une déception qui ne remet en rien en cause la volonté d’abou-
solaire en ligne (www.cdc-oleron. com) qui permet à tout un chacun d’évaluer son potentiel solaire. La CdC a sollicité toutes les communes pour qu’elles mettent à disposition leurs toitures (écoles, bâtiments…). Au niveau des particuliers, il y a une démarche en cours avec une personne dédiée qui conseille et guide les gens pour obtenir toutes les aides auxquelles ils ont droit, en particulier auprès de l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise d ‘énergie). Notre difficulté vient des problèmes d’urbanisme du fait des différents PLU (plan local d’urbanisme), de la Loi Littoral et du site naturel classé qui réduisent les possibilités d’implantation du solaire, notamment au sol, puisque cela nécessite un permis de construire et génère des impossibilités. Seuls des territoires dégradés peuvent en accueillir, comme d’anciennes décharges ou des sites industriels abandonnés. Toute la difficulté pour nous réside entre l’encouragement à le développer et les
Toute modification de la Loi Littoral peut faire jurisprudence… tir, même si l’enthousiasme initial et l’adhésion unanime risquent avec le temps de s’effilocher. La réponse apportée par Emmanuel Macron à la transition écologique à laquelle le Gouvernement semble tenir, n’est pas à la hauteur des ambitions. Il parle de démanteler le nucléaire, mais il va bien falloir trouver l’énergie ailleurs et notre projet éolien y répond. Donc on ne comprend pas. Le photovoltaïque prend-il racine à Oléron ? Son développement s’inscrit dans le cadre du TEPOs (territoire à énergie positive). Nous avons un cadastre
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contre-indications pour l’implanter. Il faut choisir ce que l’on priorise. La crainte pour les services de l’État est que toute modification de la loi Littoral peut faire jurisprudence et libéraliser les constructions, ce qui explique ce non choix. En tant que responsable politique d’un territoire, comment voyez-vous le mouvement des Gilets Jaunes ? C’est un mouvement légitime qui pose les vraies questions. La grande difficulté est l’hétérogénéité des demandes et l’absence de leaders avec qui échanger. C’est une juxtaposition d’individualités où chacun
ne représente que lui-même. Leurs revendications sont d’un niveau général. Sur Oléron, j’observe qu’il y a une précarité de plus en plus prégnante, que la classe moyenne voit son pouvoir d’achat se réduire, que les aides apportées par les retraités au niveau social et familial deviennent moindres, que le monde associatif qui apporte des réponses que le politique, les collectivités ou l’État ne sont pas en mesure d’apporter est aussi en difficulté avec la suppression des emplois aidés. Et les gens veulent moins de taxes et plus de services. On est en pleine ambiguïté. Il va bien falloir à un moment ou un autre ouvrir des négociations. De ce point de vue, les débats participatifs organisés dans les territoires pour mesurer tout ça, permettraient de clarifier, de prioriser et à terme de faire les choses. Le diagnostic chacun le connaît, maintenant il faut des réponses. En tant
j’ai obtenu auprès des ministères concernés pour l’aménagement des espaces naturels, le développement des transports doux, ou la construction de pistes cyclables. D’autre part depuis le début de ce mandat, on nous a imposé des compétences supplémentaires comme la GEMAPI (gestion des milieux aquatiques et prévention des inondation), le tourisme, l’enfance jeunesse, la gendarmerie ou la gestion des zones d’activités, dont nous nous sommes très bien sortis. Le plan Vélo III sort de terre, aujourd’hui nous avons 135 km de pistes cyclables, et nous allons passer à 200 dans les années à venir, à commencer par la route des huîtres qui reliera le Château d’Oléron à la Cotinière. Ce qu’il faut en tant qu’élu, c’est être patient et persévérant. Beaucoup de choses sont possibles à partir du moment où on prend le temps avec les administrés et avec l’administration. Il faut surtout avoir
Le lancement du Plan Oléron 21 par le Département va permettre de répondre à nos besoins spécifiques qu’élus, nous sommes également dans les incertitudes. L’élu local a été particulièrement méprisé et maltraité de la part du Gouvernement. Tout est fait sans tenir compte de sa compétence, de sa disponibilité et de sa connaissance du territoire. Nous sommes soumis aux mêmes diktats de la part de l’État que n’importe quel citoyen. La suppression de la taxe d’habitation, dont on peut se réjouir, en est le meilleur exemple, puisqu’on nous l’impose sans savoir par quoi elle sera remplacée. Pour le Gouvernement, il est peut-être temps de changer d’orientations et de choix. Je suis inquiet, parce que ce mouvement je n’en vois pas la fin. Depuis votre élection à la présidence de la CdC, de quoi êtesvous le plus fier ? On a beaucoup travaillé et un certain nombre de choses ont été faites. Certaines dans la continuité et l’accélération, d’autres déclenchées sous ma mandature. Les approches politiques et les orientations ont été maintenues dans notre Agenda 21 labellisé en 2011. Nous sommes passés à l’acte II de celui-ci, pour que la notion de développement durable ne soit pas que des mots, mais que ça s’inscrive dans des actions. L’inscription au label TEPOs pour la croissance verte en 2015 en fait partie et m’a permis de solliciter une aide de 1,8 million d’euros que
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des dossiers bien préparés qui permettent d’avoir une écoute attentive de la part de tous. Quelles sont les priorités pour la fin de ce mandat ? Que tous les engagements qui ont été pris soient lancés. Ce qui va être important et nous permettre d’y arriver c’est le lancement du plan Oléron 21, financé par le Département pour compenser le report de l’écotaxe, qui vient répondre aux besoins spécifiques d’un territoire insulaire, à équité avec les autres territoires insulaires de la Charente-Maritime. Il y a un an, le Département reportait la délibération de mise en place d’un DDP (droit départemental de passage) pour le pont d’Oléron. Notre persévérance a porté. Conscient de la spécificité et de la fragilité de notre territoire, de sa forte fréquentation, et par souci d’équité avec les îles de Ré et d’Aix, le Conseil départemental votera le 21 décembre le plan Oléron 21, soit 7,7 millions d’euros sur trois ans contre 9 millions souhaités pour compenser le retrait de l’écotaxe, qui reviendra prochainement sur le tapis. La question est de savoir si on souhaite que toutes les actions portées dans le cadre d’Oléron 21 soient financées par ceux qui consomment Oléron ou par les impôts des Charentais-Maritimes. C’est un choix.
POLITIQUE À H LUIN A CLTAU A T EÉ
Oléron est une île, et un pont n’enlève pas l’insularité. C’est un territoire parfaitement circonscrit, un pays à part entière. Jusqu’à ce jour, à aucun moment, à travers les réformes législatives de redécoupage, en particulier avec la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République), le territoire d’Oléron n’a été remis en cause, contrairement au Bassin de Marennes, qui n’a pas demandé à l’époque d’intégrer la CdC IO, voyant un certain nombre d’opportunités du côté des Communautés d’Agglomération de Rochefort ou Royan. L’identité du Bassin de Marennes et
de cohérence territorial) est un élément qui nécessite obligatoirement les deux territoires. Notre idée est de revenir à l’origine même de la création du Pays Marennes-Oléron, un syndicat mixte de schéma de cohérence territoriale auquel on garderait éventuellement le SIG (système d’informations géographiques) et l’observatoire. Ensuite, il y a la politique contractuelle qui comprend Leader, l’Europe, l’État et la Région. Nous avons un engagement jusqu’en 2021 qu’on va respecter, ensuite chacune des collectivités mettra en place le système adapté pour participer à ces programmes. Tout ça parce que le Bassin de Marennes était opposé à l’écotaxe ? La création du Pays Marennes-Oléron s’est faite sans véritable réflexion.
On ne peut pas obliger des gens qui ne le veulent pas à vivre ensemble ses limites géographiques sont un peu artificielles. La menace de devoir se réassocier avec un autre territoire est inexistante pour Oléron. Il est possible qu’un jour, toutes les communes d’Oléron forment une commune nouvelle. On pourra y tendre, mais ça n’est pas à l’ordre du jour, il n’y a pas aujourd’hui de volonté politique pour le faire. L’île d’Oléron est à taille humaine, où l’on fédère les huit communes sans difficulté parce que nous avons des intérêts communs et où chacun est dignement représenté. Ce qui n’est pas le cas dans des CdC qui regroupent 150 communes, même s’il est vrai qu’il y a des avantages financiers à en créer de nouvelles, en terme de dotations mais aussi par la mutualisation des services et des personnels. Quand est-ce que la fin du PaysMarennes Oléron sera actée ? Nous sommes en cours de rédaction du protocole d’accord de séparation et de redéfinition des compétences du syndicat mixte de Marennes-Oléron. Ce protocole devra être validé par trois instances : les CdC du Bassin de Marennes et d’Oléron et le PETR (pôle d’équilibre territorial rural) du Pays MarennesOléron, sous la validation des services de la préfecture. Sinon, on peut aussi arriver à la séparation de fait, parce
Il y a un élément que j’ai abordé tout à l’heure qui est le SCoT. Si nous avons créé le Pays Marennes-Oléron, c’était pour élaborer ce SCoT. C’est ça la raison d’existence du Pays. On a eu la chance que ce SCoT soit adopté en 2013 à l’unanimité des quinze communes concernées, dont une des prérogatives était de mettre en place l’écotaxe sur le pont d’Oléron. C’est signé par Mickaël Vallet, président du Pays, qui y a rajouté le DAC (document d’aménagement commercial). Tout a été entériné. J’estime que c’est un argument majeur. Le SCoT est un élément fondateur et il y a un non respect de l’engagement de nos anciens qui reste valable. A partir de là, l’existence du Pays Marennes-Oléron n’a plus lieu d’être.
national, pour qu’ils soient tous recyclables. Localement, il faut leur montrer ce qu’on fait. La CdC a recruté très récemment une personne en charge de ça. Quant aux circuits courts et à l’agriculture durable que nous préconisons, il faut aussi que les producteurs soient en capacité de fournir suffisamment, et nous avons un gros problème à ce niveau là, alors que nous essayons de construire un projet Pascal Massicot participe tous les ans à la fête du Mimosa alimentaire territorial. de St-Trojan. Quant aux déchets sur les plages, la personne qui produit aussi fonction de ma santé, mais je me le déchet en est propriétaire. Donc, il y porte très bien je vous rassure. Je me a toute une pédagogie et une éducaprésenterai donc sûrement pour un noution à faire auprès des consommateurs veau mandat de maire, et si j’ai la chance pour qu’ils adoptent un comportement d’être élu, je postulerai à nouveau pour la citoyen et respectueux de l’environneprésidence de la CdC. Ce qui m’intéresse ment. Ceci dit, des déchets, il en arrive le plus c’est le travail sur le terrain, et tous les jours sur nos plages sans qu’ils l’acquisition d’une parfaite connaissance soient forcément produits ici. de son territoire. Les dimensions d’une Commune ou d’une CdC sont donc tout Vous êtes partant pour un autre à fait adaptées à mes compétences, mandat de maire et de Président même si en tant que président de la de la CdC ? CdC, je dois avoir une vision qui dépasse Les expériences de maire et de président mon propre territoire pour prendre de CdC sont particulièrement formades décisions dans une globalité. trices. Le seul élément qui compte est Propos recueillis par ce que l’on peut faire aujourd’hui et ce Antoine Violette qu’on pourra faire demain, ce qui est
Oléron milite pour un territoire « Zéro gaspillage – zéro déchet », la production locale et les circuits courts. L’arrivée de Mac Donald’s va-t-elle mettre à mal ces professions de foi ? Quelles collectivités que nous soyons, nous n’avons aucun pouvoir et aucun droit vis à vis de telle ou telle enseigne. Je suis dans l’obligation de respecter le droit, et en particulier la libre concurrence. Concernant cette enseigne, avant de jeter l’anathème, il faudra rencontrer l’exploitant et lui fixer un
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qu’on ne peut pas obliger des gens qui ne le veulent pas à vivre ensemble. Ce sera plus long, plus douloureux et préjudiciable pour les uns et les autres. Donc, on a intérêt à s’entendre. Nous souhaitons que ce protocole soit validé en février, avant les débats d’orientations budgétaires 2019. Il faut trouver des orientations à cette séparation en fonction de chacune des compétences exercées par le PETR. Le SCoT (schéma
certain nombre de paramètres. Il s’est plié aux règles de l’architecture, et au niveau des déchets et des circuits courts, il y a des négociations, des tractations et des accords à obtenir. Le problème du tri au niveau de Mac Do, c’est que les emballages sont nonrecyclables à cause du film de paraffine qui les entoure. C’est là où le bât blesse. Après c’est un problème de réglementation d’emballages au niveau
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POLITIQUE À LA HUNE I N T E R V I E W
Jean-Marc Bouffard : « je ne suis pas un politique, je suis un technicien » Jean-Marc Bouffard est à la tête de Saint-Georges-de-Didonne depuis 2013. Les travaux du Front de mer, la réhabilitation de l’école qui a trois ans de retard, l’implantation du crématorium et la place de la Ville dans la nouvelle politique touristique communautaire… Le maire répond aux questions de RMØ à la Hune. Bilan et perspectives.
Jean-Marc Bouffard : Tout d’abord, je n’ai pas été un opposant farouche, j’ai fait un certain nombre de constats vérifiables et confirmés. Actuellement, nous faisons en sorte de remettre cette commune en marche. Depuis six ans, nous sommes donc très occupés et le chantier est loin d’être terminé. Je tiens à dire que les taux de la fiscalité locale n’ont pas été augmentés depuis 2012. En même temps, nous avons perdu 800 000 € de recettes en quatre ans dans le cadre de la baisse des dotations globales de fonctionnement et de plus la redevance des restaurants de plage est aujourd’hui perçue par l’Etat. Mon mandat a été marqué par cela. Nous avons dans le même temps remboursé 4 millions d’euros de dette, il nous reste 2,5 millions à rembourser. N’oublions pas que nous avons également investi 1 million de plus par an que nos prédécesseurs. Pour en revenir à votre question, en tant que maire, je me sens responsable, je ne suis pas un politique, je suis un technicien. Alors évidemment, notre action n’est pas toujours spectaculaire, nous sommes dans les fondamentaux. Quand on fait une rue, on travaille les réseaux, l’esthétique, la sécurité, le stationnement… Ça coûte, ça dure longtemps mais ça tiendra cinquante ou soixante ans ce qui est rassurant pour nos successeurs. Il est vrai que les travaux marquent votre mandat Pas seulement la voirie, nous avons refait l’office de tourisme et réaménager le bâtiment de la mairie en la rendant plus accueillante. D’ailleurs en tant que maire, j’essaie d’être le plus accessible possible pour les habitants. C’est la première vertu des maires d’être à l’écoute. La loi NOTRe a clarifié ce qu’on appelle le « mille feuille administratif ». Les compétences sont redistribuées entre les communes et les communautés d’agglomération. Le maire est donc un élu de proximité et si on n’aime pas les gens, il ne faut pas occuper cette fonction. Que pensez-vous des fusions de communes ? Ca pourrait arriver à Saint-Georges-de-Didonne ? Je ne suis pas dogmatique. Je partage l’idée que ça pourrait se faire
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dans certaines circonstances mais il n’y a pas lieu d’inciter à la chose sans raison valable. Il faut qu’il y ait un véritable projet. Parlons des travaux du Front de mer qui ont été commencés avant votre arrivée La partie entre le Relais et le Café des bains a couté 4 millions d’euros pour 600 mètres financés à 30 % par la commune, le reste par de département. Depuis que nous sommes arrivés, nous avons refait la partie des espaces verts qui était ratée. Il faut que ce soit cohérent. Tout ce qui est mobilier urbain et signalétique, c’est à charge de la commune. En 2013, nous avons refait la partie entre le Café des bains et la base nautique. L’avis des gens a été favorable. Puis nous avons fait le bd de Lattre de Tassigny jusqu’à Plume la poule en continuité de ce qu’a fait Royan. En ce moment c’est le boulevard Fresnal, je travaille toujours en concertation avec les riverains mais il y a des contraintes physiques et techniques. Vous voulez parler de l’affaire des pins parasols qui ont été abattus dans le cadre des travaux, vous avez compris l’émotion des gens ? J’ai plus que compris, il faut savoir d’où je viens et où je vis. L’arbre n’est pas pour moi un outil de polémique. Quand on plante des arbres, parfois 50 ans après, ils sont destructeurs. Exemple dans l’avenue des Tilleuls où il est devenu impossible de se déplacer avec une poussette. Je n’accepte pas les leçons que l’on me donne en la matière même si je comprends l’émotion. Quelques opposants ont surfé dessus. J’avais demandé qu’on garde ces pins parasols mais après expertise, il s’est avéré que c’était impossible. Les explications ont été largement données, les conclusions étaient claires et sans équivoques. Je suis né dans une ferme, j’ai vécu toute ma vie dans les bois, dans les champs et dans les vignes, vous pensez que je suis indifférent quand on coupe des arbres aussi magnifiques ? Revenons au calendrier du Front de mer, il reste le tronçon qui va du relais de la cote de beauté à accrobranche à faire. C’est pour quand ? A partir de 2020, il faudra envisager cette dernière partie. Et par rapport aux muriers qui en font partie. Certains s’inquiètent de leur disparition.
N.D-P
RMØ à la Hune : Vous avez été un opposant farouche avant de prendre la tête de la mairie en 2013 lors d’élections municipales anticipées. Vous avez été réélu en 2014, comment vous sentez-vous dans votre fonction ?
« Si ma santé le permet, je me représenterai en 2020 »
Les muriers avec les plaques de bétons sur la promenade ne sont pas compatibles. C’est technique, c’est comme ça. Les racines sont horizontales et plus grosses que les troncs. Aucune décision n’a encore été prise. Un des grands projets de votre mandature, les travaux de l’école ont pris trois ans de retard. Que s’est-il passé ? La responsabilité en incombe à la Ville c’est clair. Il y a eu des dysfonctionnements. Au moment du lancement des appels d’offre, on a pris du retard. Aujourd’hui, nous en sommes en fin de processus de choix du maître d’œuvre. Ensuite, ce sera le temps des analyses techniques et du permis de construire. Il y aura ensuite entre quatre et cinq ans de travaux ce qui engagera largement le prochain mandat. Je tiens régulièrement au courant la direction de l’école, les enseignants et les parents de l’évolution du dossier. Pour ce qui est des conditions de logement provisoires, elles sont conformes à ce que réclame l’Education nationale. Il y a en ce moment un problème ponctuel avec un bâtiment qui n’est pas étanche. J’ai demandé au fournisseur à ce qu’il soit remplacé. La Ville va accueillir un crématorium. Comment est né ce projet ? Après étude, je me suis aperçu qu’il y avait un besoin sur le territoire de la Cara et bien au delà. Avec seulement deux crematoriums à La Rochelle et Saintes en Charente-Maritime, les familles attendaient parfois 12 jours avant l’incinération. Saint-Georges va donc accueillir un nouveau site qui sera géré par la société OGF. Les travaux commenceront en 2019 pour une ouverture en 2020. Il n’y aura aucune pollution.
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Terminons par le tourisme. Saint-Georges-de-Didonne a fait une plutôt bonne saison. Êtes vous en phase avec la vision du nouveau directeur de l’office de tourisme communautaire Elie de Foucauld qui préconise une réduction du tourisme de masse ? Je suis totalement d’accord avec l’analyse qu’il a faite. Il faut évoluer rapidement et monter en qualité plutôt que de faire du nombre. Les conséquences environnementales et économiques seront lourdes si l’on ne change rien. Cette prise de conscience est importante mais je sais que la mise en place prendra du temps. Il faut prendre le virage pour ne pas détruire notre richesse. Quelle est votre opinion concernant l’absence de Ligne à grande vitesse ? Il faut désenclaver le territoire y compris par le ferroviaire. Cela me semble bien mal parti. C’est d’autant plus anormal que nous avons eu des personnalités politiques de premier rang qui n’ont pas réussi à obtenir gain de cause. La Charente-Maritime est le premier département touristique de France et le Pays royannais fait 40% à lui seul. Et pourtant, nous n’avons ni ligne directe vers Paris ou vers Bordeaux. Au delà du TGV, je suis un fervent défenseur du transport en commun. Je préconise même la gratuité pour les bus dans l’Agglo mais je ne suis pas suivi par mes collègues de la Cara. Vous allez vous représenter en 2020 ? Il y a encore 18 mois avant l’échéance mais si ma santé le permet, oui. Propos recueillis par Nathalie Daury-Pain
S AV E U R S À L A H U N E R E S T A U R A N T
La gastronomie d’Oléron a trouvé une perle En mars, Céline Parzys a ouvert l’établissement Au gré du vin au Château d’Oléron. Sur l’île, il existe désormais une adresse qui ne sépare résolument pas le bon grain de l’ivresse.
Une carte éphémère pour les fêtes Sept ans après son épiphanie culinaire, grâce au soutien et à l’encouragement de ses proches, Céline crée ainsi son premier établissement. Elle y décline aujourd’hui une cuisine féminine, sophistiquée, moderne, créative… « parfois ambitieuse ! », déclare-t-elle.
Gourmandise chocolat noir.
Dans un respect de la tradition gastronomique française, la jeune chef réinvente avec passion, assaisonne avec justesse, expérimente des fusions, dresse minutieusement ses créations. « La cuisine, c’est comme des tableaux », commente celle qui a su relier sa créativité artistique à son goût des parfums et des saveurs. « Comme un risotto aux morilles » côtoie ainsi un Blaye rouge, un Languedoc rosé, voire un blanc d’Oléron, tandis que « Le ris de veau selon l’humeur du chef » fait du charme au Morgon ou Mâcon-Vergisson. Evidemment, ses desserts signent cette valse d’accords avec gourmandise, féminité et ravissement des papilles : « Façon tatin », sa revisite de l’incontournable tarte aux pommes, s’accompagne avec audace d’un crémant de bourgogne… ou d’un rhum ! A mi-chemin entre dégustation les yeux fermés et balade ludique, une halte Au gré du vin a de quoi renouer avec la cuisine française remise au goût du jour. En décembre, du samedi 15 au samedi 29 inclus, le restaurant ouvrira ses portes en habits de fêtes. Céline y proposera une carte éphémère, parée de produits d’exception et de grands crus exceptionnellement servis au verre. « J’adore les festivités, les paillettes, et c’est un challenge » , annonce-t-elle. Renouvelant déjà sa carte tous les deux mois, « pour respecter la saisonnalité, et ne jamais s’ennuyer ! » , la chef spontanée évoque ainsi ses projets pour la saison prochaine, tels que cuisiner autour d’un seul vignoble, ou transmettre un savoir œnologique lors de dégustations de vin. « Un moment de partage et de plaisir. Je crois que c’est ça, la cuisine… », conclut-elle en un sourire.
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Volaille truffée, duxelle forestière, spaghetti en timbale.
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Une passion assouvie
« Passionnée de sucre » depuis l’adolescence, elle songe d’abord à devenir chef-pâtissière, et s’exerce à son péché mignon avec rigueur, inventivité et patience. Son parcours scolaire la mène en parallèle vers des études d’Arts Plastiques, puis vers une carrière dans les Ressources Humaines. Ce n’est qu’à l’âge de trente ans, après son arrivée sur l’île, qu’elle ose remettre sa voie en question puis cheminer vers sa passion. La même année, elle participe à la seconde saison du concours amateur Master Chef, se classant vingt-et-unième sur vingt et un mille candidats. Cette distinction aura pour heureux résultat de bousculer un peu son humilité, de la pousser à prendre son envol, et d’intégrer une formation adulte en cuisine. Munie d’un diplôme dans la poche de son tablier, elle pousse alors les portes de plusieurs établissements insulaires, tels que Les Jardins d’Aliénor, Le Grand Large, La Fleur de thym ou encore Les Poissons Rouges - où elle officiera plusieurs années - afin d’apprendre de nouvelles techniques, découvrir des saveurs inédites, se familiarisant avec ce qui se révèle être véritablement son univers.
© C.P.
L
’enseigne Au gré du vin , sise place de la république, inaugure un concept peu commun, où l’on peut inverser la tendance. En gastronomie, si le vin s’accorde le plus souvent aux mets choisis, il est ici possible de choisir de sélectionner ses plats en fonction du millésime. En quelques mois, le restaurant dédié à l’accord mets-vin, oui mais aussi vin-mets, se classe même en référence de la Charente Maritime, sur le site Tripadvisor. Les clients y décrivent ainsi une cuisine « succulente », « délicieuse » , « raffinée » ou encore « originale ». Une originalité comblée par une carte recensant une soixantaine de vins à la carte, dont une vingtaine au verre, amenée à s’étendre encore au fil des années. Associée en outre à des vignerons, négociants ou connaisseurs, si pour la chef de cuisine Céline Parzys « le vin est aujourd’hui devenu une évidence », ce n’est pas à travers lui que se sont incarnées son goût pour l’art culinaire et sa préférence.
Céline Parzys (à gauche), aux côtés de sa responsable de salle, Delphine Frimas.
Élise Battut
Contact : 05 46 85 02 73 / Fermeture annuelle du 30 décembre au 1er février.
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les jeunes professionnels de onze métiers de bouche mais a déjà en tête le concours de Meilleur ouvrier de France qui se déroule tous les quatre ans. Elle s’inscrit début 2017 et passe les qualifications à Sélestat en même temps que vingt autres candidats. « Lors de cette première étape, on nous juge sur la sélection des produits, les normes d’hygiène, la vente, la réglementation, bref le métier dans sa globalité », explique la commerçante. Lors de la finale qui a lieu le 22 octobre dernier à Toulouse, ils ne sont plus que huit. A l’oral, les candidats sont interrogés sur des sujets sensibles comme les pesticides ou la diététique. « Cette épreuve se fait sous la forme d’une interview, précise Charlotte. Il est important d’être entrainés à ce genre de prestations car les Meilleurs ouvriers de France sont régulièrement sollicités pour répondre à des questions dans la presse. » Puis vient le moment de l’épreuve pratique où on demande aux postulants de réaliser un étalage dont la vocation est de faire aimer les fruits et légumes aux enfants. « J’étais très contente de ma réalisation, c’était de bon augure. »
En 2014, Charlotte devient lauréate des Rabelais qui récompensent
Effectivement, le soir même, les résultats tombent et Charlotte fait partie
ertains de ses clients l’appellent « la petite blonde ». Une blondeur et une fraîcheur qui vont à merveille avec la spécialité de Charlotte Entraigues : les fruits et légumes. Cette Auvergnate d’origine est la représentante de la troisième génération familiale dans ce domaine. « Comme tous les enfants, je jouais à la marchande quand j’étais petite, raconte la jeune femme. J’avais reçu en cadeau un étal de fruits et légumes. Je suis vraiment tombée dedans mais j’ai continué après… » Son parcours reflète une tête bien faîte puisque Charlotte devient bachelière et enchaîne ensuite avec un BTS Management des Unités Commerciales. C’est avec ce solide bagage, qu’elle suit ses parents Nathalie et Christian en 2012 quand ceux-ci décident de quitter l’Auvergne pour Royan, région qu’ils connaissent bien pour y avoir passé des vacances. Tous les trois gèrent le commerce généraliste qui fait la part belle à l’agriculture raisonnée et aux producteurs locaux.
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Charlotte Entraigues, jeune commerçante royannaise est lauréate du concours de Meilleur ouvrier de France dans son domaine, la vente de primeurs. Elle réussit un parcours sans faute.
Charlotte Entraigues fait partie d’une famille de commerçants en fruits et légumes depuis trois générations.
des quatre lauréats. « J’avoue que j’ai versé ma petite larme, reconnaît la professionnelle. Mes parents et mon compagnons étaient présents, nous étions tous très heureux car c’était l’aboutissement de 18 mois de préparation. » Un titre pour la vie Dans cette troisième promotion en catégorie primeur, la Royannaise, à 27 ans, est la plus jeune récompensée. Elle considère cette distinction non pas comme un aboutissement mais comme un commencement.
Elle a, en projet d’aider les jeunes à « réaliser leurs rêves ». En attendant, Charlotte Entraigues ira au mois de mars à la cérémonie de remise des médailles. Celle-ci aura lieu à l’Elysée ou à la Sorbonne en présence des proches. Elle gardera son titre à vie et arborera le bleu, blanc, rouge sur sa veste de travail… Nathalie Daury-Pain
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SOCIAL À LA HUNE R É H A B I L I T A T I O N
Logement pour les jeunes, La Brée-les-Bains donne l’exemple
Un soutien de la CdC de l’île d’Oléron C’était le cas de la bâtisse de 1879, au cœur du village, transformée en école vers 1920, avant de devenir Mairie jusqu’en 1955. La gendarmerie saisonnière y a ensuite séjourné. « On a lancé l’idée, il y a cinq ans, mais sans avoir les moyens de la réhabiliter pour en faire des logements jeunes. La CdC nous a soutenus et guidés pour conduire ces travaux » a témoigné le 14 novembre, Chantal Blanchard, maire de La Brée, lors de l’inauguration dont le coût s’élève à 360 000 €. La municipalité, propriétaire, a confié la réhabilitation à l’association Soliha 17-79 (Solidaires pour l’Habitat), qui recycle l’immobilier vacant à usage d’habitat. La résidence propose la sous-location temporaire de quatre appartements (T2 et T3), dont trois en colocation, à une douzaine de jeunes de 16 à 30 ans, saisonniers, en premier emploi, apprentis ou stagiaires. Les durées de location vont de quelques mois pour ceux en formation, jusqu’à un an renouvelable
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pour les actifs en quête d’autonomie avant d’intégrer un vrai logement. La gestion et l’accompagnement des jeunes incombant au CLLAJ (Comité Local pour le Logement Autonome des Jeunes), soutenu par la CdC-IO à hauDiscours inaugural. En arrière-plan, un futur logement jeunes. teur de 50 000 € est de toucher les jeunes du nord de en 2018. « Nous avons aussi investi l’île qui ne disposent pas de moyens 23 275 € pour réhabiliter le bâtide transport » explique Camille ment dans le cadre du programme Frazier, accompagnatrice au CLLAJ. d’intérêt général. Il faut que les « Nous intervenons habituellement communes saisissent ces opportusur des logements pour personnes nités pour apporter une réponse au âgées ou en situation de handicap. logement des jeunes, comme ça se Ce projet est un des premiers que fait à Dolus ou Saint-Pierre » incite nous réalisons en direction des Pascal Massicot, Pdt de la CdC-IO, jeunes » précise Jérôme Bétracq, en encourageant les élus à franchir directeur administratif et financier le pas, l’ANAH (Agence Nationale de de Soliha Nouvelle-Aquitaine. l’Habitat) subventionnant ces logeUn projet soutenu aussi par la ments sous condition de petits loyers. Fondation Abbé-Pierre, qui a versé L’un des premiers projets 10% sur la facture globale. « Les preen direction des jeunes mières victimes du mal-logement L’équipe locale du CLLAJ gère le proou de l’incapacité d’y accéder, sont gramme pour construire les projets les jeunes actifs en mobilité dans logements des résidents. « On disleur parcours de formation et de trapose de deux logements avec des vail alterné. Le premier frein, c’est baux d’un an, financés par la CAF, les le logement de proximité à un prix colocataires s’acquittant chacun de décent. On n’en produit pas assez 100 € mensuels charges comprises. pour ceux qui en ont le plus besoin. Une personne seule débourse 170 €, C’est un véritable scandale de laiset un couple 370 €. Nous sommes ser de l’immobilier vacant, quand en partenariat pour deux logements il est propre à usage d’habitat » assène Pascal Paoli, directeur de la avec la Ferme du Douhet. L’objectif
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’île d’Oléron souffre d’un manque de logements accessibles aux jeunes actifs. Avec de faibles revenus, impossible pour la plupart de faire face aux loyers en cours. Les locaux disponibles, communaux ou privés, ne manquent pourtant pas. Si nombre de propriétaires de résidences secondaires sont réticents à louer leurs biens inoccupés dix mois sur douze, les municipalités comptent elles dans leur patrimoine des bâtiments souvent vétustes, impropres à une location décente.
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Un partenariat entre la commune, la CdC-IO, l’Anah, la Caisse des Dépôts et Consignation, Soliha et la Fondation Abbé-Pierre, a permis la réalisation de quatre appartements.
Pièce de vie d'une colocation.
Fondation Abbé Pierre NouvelleAquitaine. Une fondation qui investit plusieurs centaines de milliers d’euros en Charente-Maritime, à travers la mobilisation d’un programme national, « Toit d’Abord », qui soutient les porteurs de projets dans le logement d’insertion. L’implication des communes et la volonté politique de s’engager pour que des jeunes en quête d’avenir puissent se former et accéder à un premier emploi, en améliorant leurs conditions d’hébergement et de vie, sont donc nécessaires pour y parvenir. Antoine Violette
Contacts : CLLAJ Oléron : ¢Aurélie Chrétien ou Camille Frazier : 06-98-14-62-46 ou 05-46-38-11-63 cllaj.oleron@gmail.com / Service Habitat CdC-IO Séverine Lesur : 05 46 47 24 68 service.habitat.oleron@cdc-oleron.fr
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Pierre Thépot : « Dégager de la valeur ajoutée, créer un espace de confiance et des passerelles »
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«Je suis ravi d’être là», a lancé d’emblée Pierre Thépot nouveau directeur du groupe hospitalier La Rochelle-Ré-Aunis-Rochefort lors de la conférence de presse organisée le 1 4 novembre dernier à l’hôpital St-Louis La Rochelle.
De gauche à droite, Pierre Thépot, Pascale Cheron, Noémie Bourcheix, Carole Debeauce.
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Une invitation pour faire connaissance » soulignait-il entouré de Pascale Cheron, chargée de communication des centres hospitaliers de Rochefort et Marennes, de Noémie Bourcheix, responsable de la communication et de Carole Debeauce, animatrice de santé publique sur le groupement hospitalier du territoire Atlantique 17. Un parcours riche Agé de 58 ans, Pierre Thépot a pris officiellement ses nouvelles fonctions le 19 novembre dernier. Après avoir été
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enseignant et à sa sortie de l’EHESP*, Pierre Thépot, en 1994 est entré dans la fonction publique hospitalière où, successivement il fut directeur adjoint au Centre Hospitalier de Vittel, directeur des Centres Hospitaliers de Nérisles-Bains puis celui de Vierzon, ensuite celui d’Arras et après huit années passées à diriger le Centre Hospitalier de Moulins-Yzeure c’est en Guadeloupe en 2017 qu’il a pris la direction du CHU de Pointe à Pitre qu’il a quitté en septembre dernier pour devenir l’élu du poste rochelais où il succède à Alain Michel.
SOCIAL À LA HUNE Le projet du nouveau centre hospitalier achevé en 2021 au mieux
des opérations d’investissements. Le montage d’un solide dossier s’impose déclare le nouveau directeur et d’ajouter : « Cet hôpital devra dégager de la valeur ajoutée sur le plan de santé publique mais également démontrer ses garanties, je souhaite qu’on puisse passer à Bercy au premier semestre 2020 pour que dans le meilleur des cas le projet soit achevé en 2021 ».
Pierre Thépot souligne : « Ce groupe hospitalier de La Rochelle-Ré-Aunis est un groupe à consolider, il faut créer un vaste espace de confiance pour tous les parcours de soin médicaux et sociaux pour les retenir sur ce territoire charentais-maritime, un département plein d’atouts avec son territoire insulaire, son espace démographique, son image positive sur la France, ici plus qu’ailleurs, il est plus facile de recruter des médecins. Il nous faut construire plus de passerelles que de murs ».
Comme un défi lancé à Pierre Thépot, ce futur établissement territorial avec le Centre Hospitalier de Rochefort devra être pour les patients, les personnels qui y travaillent, la Ville et la Communauté d’Agglomération de La Rochelle, mais également pour les Communautés de Communes de l’île de Ré et l’Aunis, « l’hôpital de demain » se réjouit Pierre Thépot.
La future construction du Centre Hospitalier rochelais sur l’emplacement du terrain du Parc des Expositions n’affiche pas encore de date de livraison tant que le projet n’est pas passé devant le COPERMO** qui attribue des aides et l’autorisation
En 2010, il déclarait : « Un de mes collègues m’a dit un jour : Un bon directeur
D É S E R T I F I C A T I O N
est un directeur qui construit » ; son nouveau poste pourrait satisfaire cette ambition, mais bien d’autres : « ici, je sens des équipes engagées et dynamiques, l’hôpital de demain devra être aussi un hôpital “magnétique” au sens aimant et attirant », explique-t-il.
Développer l’hospitalisation à domicile Des micro-projets mécénats sont déjà mis en place : « Horizon Atlantique 17 », « Cancer du sein »… d’autres sur le point d’aboutir comme la prise de rendez-vous en ligne, la création d’équipes communes en imagerie... Rendre les parcours lisibles constitue un autre défi, pour que les patients soient soignés au plus proche de chez eux et se préparer à accentuer le développement de l’hospitalisation à domicile ayant pour objectif, de passer de 50 à 100 patients à domicile par jour
avec une prise en charge quotidienne par les personnels rattachés à l’hôpital rochelais. Dès 2019, la téléconsultation à distance financée à 150 000 euros par l’Agence Régionale de Santé (ARS) fera son entrée dans les EHPAD… Ils étaient trente et un candidats à postuler pour prendre la place d’Alain Michel, Pierre Thépot semble prouver pourquoi il a été retenu. Avant de quitter la conférence, il conclue, confiant et souriant : « Il faut anticiper et innover, l’hôpital devra mettre son curseur au plus haut, être exemplaire, devenir un hôpital de demain et d’après-demain ».
Valérie Lambert *L’École des Hautes Études en Santé Publique. **Le Comité Interministériel de Performance et de la Modernisation de l’Offre de soin.
M É D I C A L E
Docteur Alain Gendre : « Il va y avoir une carence énorme de médecins » Médecin généraliste à Dolus d’Oléron depuis 1978, Alain Gendre touche sa retraite de médecin, mais continue son activité par manque de successeurs. Il nous explique les raisons d’une pénurie annoncée et propose des solutions. D’autant que la population oléronaise est âgée, avec beaucoup de retraités qui consomme du médical. La population médicale n’est plus adaptée.
© Antoine Violette
Pourquoi les jeunes médecins ne s’installent pas à Oléron ?
Le docteur Alain Gendre dans son cabinet de Dolus.
RMØ à la Hune : Vivement la retraite ? Docteur Alain Gendre : J’aimerais bien, mais je me sens impliqué dans la vie de l’île, de Dolus et du cabinet. Il est évident que si moi et le Dr Pierre Félix avec qui je suis associé depuis 1981, arrêtons, ça s’écroule. Qu’est-ce que vous voulez dire ? Un de nos confrères du cabinet s’arrête en fin d’année, ce qui était prévu, et si nous arrêtons, il ne resterait que les docteurs Bernard Camberlein, qui a dépassé la soixantaine, et Marie Raimbault, qui n’a qu’une quarantaine d’année. Mais ils ne pourront pas tenir à deux, le travail est trop énorme. Le problème de la succession des médecins est flagrant. L’île d’Oléron est donnée pour 23 000 habitants à l’année. C’est faux. Beaucoup de résidents sont domiciliés dans d’autres villes, mais séjournent plus de six mois sur Oléron. Et l’été, elle passe à plus de 200 000. Il y a cinq ans, on comptait vingt-six médecins sur l’île, au mois de janvier 2019 on va se retrouver à quinze, dont dix de plus de soixante ans. Vous voyez le problème.
Ça n’est pas propre à Oléron. L’état d’esprit des jeunes médecins a évolué, comme celui de la société. Avant, seul le travail comptait et les vacances étaient subsidiaires. Aujourd’hui, nous sommes dans une société où le loisir, le temps libre et le bien-être personnel comptent autant que l’ardeur au travail. Il faut le prendre en compte. Les jeunes médecins ne veulent plus faire les cadences qu’on a connues, et ils ont raison. S’ajoute, la féminisation de la médecine. Les filles, plus bûcheuses, sont en majorité reçues au concours de première année de médecine. Il se trouve que la plupart d’entre elles, et c’est normal, conjuguent leur métier avec leur vie de femme, de mère, des facteurs familiaux qui nécessitent des temps dédiés. Les énarques n’ont pas anticipé le problème. Les numerus clausus à l’entrée des facs a limité le nombre d’étudiants drastiquement. D’autant qu’un étudiant ne signifie pas forcément un médecin à plein temps. Ceux qui arrivent en ce moment travaille quatre jours par semaine et font les 35 heures. Pour un poste de médecin, il en faut donc deux. Il fallait y penser au moins dix ans avant. Malgré l’ouverture du numerus clausus, on ne pourra pas rattraper ça avant 2030. D’ici là, il va y avoir une carence énorme de médecins. Existe-il des solutions ? Les jeunes médecins doivent se regrouper pour investir et mutualiser les services administratifs et de secrétariat
pour diminuer les frais de gestion, et avoir plus de temps à consacrer à l’exercice de la médecine. Des regroupements existent entre cabinets de médecins et d’infirmiers. Nous avons un projet sur Dolus en ce sens. Par ailleurs, le paiement à l’acte devient complétement obsolète. Les jeunes médecins rêvent de salariat, avec une protection sociale pour les accidents du travail, en cas de maladie ou de congé parental, et une mutuelle d’entreprise. Il y a donc une mutation à opérer, au niveau de l’Ordre des médecins et de l’Agence Nationale de Santé, qui doivent gérer ces problèmes, pour que ces jeunes médecins soient salariés dans le privé ou au sein d’une collectivité locale. Pourquoi une commune ou une Communauté de Communes n’auraient pas de médecins salariés, comme la Sécurité Sociale ou les hôpitaux ont les leurs ? Je suis salarié d’une maison de retraite en tant que médecin coordonnateur, ça ne m’empêche pas de travailler correctement. Après, c’est sa détermination face à ses obligations. C’est une piste à explorer qui devrait séduire de nombreux jeunes médecins. Ce qui se fait à Saint-Trojan-lesBains ? Cette structure a le mérite d’exister, mais elle est très limitée. Les médecins qui y exercent ne font pas de visite à domicile, alors que l’île compte une population conséquente de personnes de plus de 80 ans, qui ne peuvent plus se déplacer. Notre collègue libérale de Saint-Trojan, le Dr Simon, doit y faire face avec une surcharge de travail énorme. Ils ont du mal à recruter. Les bureaux sont vides, il y a une superbe salle de radiologie sans radiologue ni manipulatrice. Cette structure n’est
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pas assez opérationnelle et ne sert à rien. C’est de l’argent foutu en l’air. Il y a aussi un projet qui se met en place à Saint-Pierre visant à regrouper des professionnels de santé dans les mêmes locaux, ce qui est une bonne chose. Quel est la nature de votre projet à Dolus ? C’est la pérennisation du cabinet médical. D’ici une dizaine d’années, il n’y aura sur Oléron comme ailleurs, que deux ou trois structures regroupant l’ensemble des intervenants médicaux et paramédicaux. C’est l’unique manière de s’en sortir, et avoir un maillage du territoire correct, pour éviter ce qui se passe actuellement, l’envahissement des urgences par des gens qui n’ont rien à y faire, pour un coût faramineux, parce qu’en amont le filtrage n’est pas fait faute de médecins. Cette idée de regroupement est capitale, et est très bien perçue par les élus locaux, mais l’existence d’une telle structure nécessite de modifier certaines lois. La lourdeur de l’administration en faisant la lenteur, on ne pourra pas avoir de réponse rapide dans ce système très hiérarchisé, a contrario d’une entreprise où il faut décider vite. Mais nos interlocuteurs à la Sécurité Sociale, à l’ARS et au Conseil Départemental sont très ouverts à l’idée. Tout le monde a conscience qu’il faut bouger dans ce sens là. Et plus on bougera vite, moins il y aura de problèmes. Propos recueillis par Antoine Violette
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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE
Marchés et festivités de Noël MARENNES - OLÉRON - PRESQU’ÎLE D’ARVERT
Du 15 au 22 décembre : La Tremblade Place Alsace Loraine. Organisé par le comité de jumelage. Une dizaine de chalets proposants de l’artisanat et des produits gourmands : chocolats, foie gras, truffes, bijoux, santons, articles de couture faits mains ; également la présence de l’apiculteur Nicolas Hongrois (de Saint-Just Luzac) avec miel, pain d’épices et produits de la ruche. Le chalet du comité de village proposera marrons, vins et chocolats chauds. Chalet du père et de la mère Noël, pour des photos. Avec un concours de dessin ouverts aux enfants dès 3 ans. Déposer son dessin le soir dans l’urne prévue à cet effet (chalet du comité de jumelage) en y ayant inscrit son nom et ses coordonnées au verso. Récompenses des meilleurs dessins le jour de la fermeture, samedi 22 décembre en fin d’après-midi. Inauguration du
marché le samedi 15 décembre vers 17h30 en présence de madame le maire Laurence Osta Amigo. Viennoiseries offertes par la Maison Domitys. Horaires 9h/19h les samedi 15 & 22. 10h-13h & 15h30-19h tous les autres jours.
© Comité de jumelage de La Tremblade
A
vec pour vocation première d’éblouir et amuser les enfants, les marchés de Noël sont aussi pour les adultes une occasion de rencontrer les artisans et producteurs locaux. Ils constituent également une source de cadeaux originaux de faction manuelle. Petit tour des marchés proposés en cette fin de décembre.
© Comité de jumelage de La Tremblade
Les marchés de Noël de la seconde quinzaine de décembre
Magie des lumières à la tombée du soir. Marché de Noël à La Tremblade.
Le 19 décembre : Arvert, La Halle, Place du marché 8h / 13h. Père Noël, animations, produits régionaux & commerces à thème. Dégustations diverses et décorations de noël fabriquées par les enfants du centre de loisir. Nombreuses surprises et stands dédiés à Noël. Mise en jeux, par l’association ARCOM, de deux vitrines à estimer, avec vins et chocolats chauds offerts. Le 22 décembre 9h / 17h : Marennes, deux endroits : place du Marché et également place Chasseloup Laubat. Organisé par l’association Marennes Commerces. Une vingtaine d’exposants
Source de plaisir, le marché de Noël permet de rencontrer les artisans et producteurs locaux.
proposeront uniquement des produits locaux, artisanaux et de terroir. Pour les enfants : tours de poneys, avec les poneys de écuries du Carbet de SaintTrojan-les-Bains, structures gonflables, photos avec le Père Noël, sans oublier de quoi se sucrer le bec avec barbe à papa, crêpes, marrons et chocolats chauds plus vin chaud pour les parents. Le 23 décembre : Saint-Denis d'Oléron, Place du marché, 10h / 18h. Père Noël, créateurs, artisans & artistes, stands d'associations, maquillages, tombola, jeux (pêche à la ligne, jeux de l'étoile, trampoline), balade à poneys, restauration,
produits gourmands, musique et animations. Du 23 décembre 2018 au 05 janvier 2019 : Le Château d'Oléron, Place de la République. Village de Noël. Chalets de créateurs, produits régionaux, photos avec le père Noël, boîte à lettres pour lui écrire, maquillages, peluches géantes. Dimanche 23 : animations avec Les Bartos & leur petit train-chariot couvert de ballons, spectacle de cracheur de feu en clôture. Infos recueillies par Sylvie-Carole Sauvion
PAY S R OYA N N A I S
De belles fêtes de Noël en pays royannais Royan
Saint-Georges-de-Didonne Les animations en centre-ville vont être nombreuses à Saint-Georgesde-Didonne du 16 au 31 décembre. Dimanche 16 décembre, place de la Résistance, 10h / 12h : rencontre avec le Père-Noël avec l’association Didonne-Boube. Maquillage et gourmandises attendent les enfants. Du 20 au 31 décembre, place de l’église, 10h / 13h et 15h / 18h : découverte des épices et de l’artisanat de Madagascar avec J’M Vanille. © Arnaud Valli. Ville de Royan
Le Marché de Noël de Royan s’installe comme tous les ans sur la place du 4e Zouaves entre la ville et la plage. Les chalets abritent des idées cadeaux et font la part belle aux spécialités gastronomiques comme les gâteaux, les chocolats, le caviar, le foie gras et l’inoubliable boudin gris ! Le Père Noël passera le 23 décembre à 11h pour une distribution de chocolats et de cadeaux surprise. A noter la présence d’un stand Unicef. Le marché de Noël
5 €. Gratuit pour les moins de 5 ans. Possibilité de carte journée pour 10 €.
Les 20, 21 et du 25 au 31 décembre, place de l’église, 10h / 13h et 15h / 18h : dégustations « Au bon macaron ».
Samedi 22 décembre, salle Bleu du Centre La patinoire de Royan est ouverte jusqu’au 6 janvier, place Charles de Gaulle . Culturel « Le Relais de la Côte de Beauté », se tient jusqu’au 31 décembre. 16h : spectacle pour enfant « Le La patinoire est installée jusqu’au 6 Chat Botté » par la Compagnie Les janvier sur la place Charles-de-Gaulle. Nomadesques, en présence du Père Outre les 750 m² de glace, une surNoël. À partir de 3 ans. Gratuit pour face de 30 m² est dédiée aux enfants. les enfants. 2 € par accompagnateur. Pour la deuxième année consécutive, Samedi 22 décembre, 10h / 13h : le médaillé olympique et champion Chants de Noël et spots burlesques du monde Philippe Candeloro vienpar l’artiste Quinquin, en déambudra faire son show avec une partie de lation dans le centre-ville. 10h / 15h, sa troupe le dimanche 23 décembre concours Arts en Famille avec exposià 16 h. La patinoire est ouverte tous tion des autour de Noël (objets, desles jours de 10h à 22h pour des de sessions de deux heures au tarif de sins, décorations…), place de l’église.
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18h : remise des récompenses. Du 22 au 24 décembre, 10h / 13h et 15h / 19h : vin chaud et dégustations des sablés de Noël et du pain d’épice du Comité de jumelage. Lundi 24 décembre, place de l’église, de 10h30 à 12h30 : « Happy Balloons » Sculptures sur ballons. Mercredi 26 décembre, place de l’église, 10h30 / 12h30 : maquillage, pour petits et grands avec Arcs en Ciel. Mercredi 26 et samedi 29 décembre, de 15h / 18h : ateliers ludiques autour de Noël, salle Réunion du Centre Culturel « Le Relais de la Côte de Beauté ». Gratuit. Samedi 29 décembre, 10h30 / 12h30 : stand de caricatures, place de l’église proposées par l’association Fêtes et Animations de Saint-Georges-de-Didonne. Les Mathes Le 23 décembre : espace Multi-Loisirs, Avenue Pierre Ibard. Ouverture à 10h. Père Noël, exposants, restauration, produits du terroir et musique. Saint-Palais-sur-Mer Mercredi 19 décembre, 20h30 : veillée de Noël à l’église proposée par les chœurs du conservatoire de musique et de danse et le jeune orchestre en Pays royannais. Entrée gratuite. Samedi 22 décembre, 10 / 18 h : à la salle des fêtes, marché organisé par l’Association Alma, en faveur de la protection des animaux. Idées cadeaux, artisanat et créations sur le thème de Noël, démonstration de dressage canin.
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Dimanche 23 décembre, 15h 30 : arrivée du Père Noël suivie de la Parade des jouets en compagnie de la reine des Océans pour une déambulation dans les rues de la ville. 16h 30 : final place de l’Océan, avec musique de Noël et podium décoré pour prises de vue. Interventions de l’ensemble vocal du conservatoire de musique de SaintPalais-sur-Mer. La place de l’Océan sera aménagée en espace de Noël. Du 22 décembre au 7 janvier : sculptures sur sable, contes, manège, point chaud et espace convivial place de l’Océan et place du Commerce. Vaux-sur-Mer Mercredi 12 décembre, 14h : salle Équinoxe, les plus beaux contes de Noël. Gratuit Mercredi 19 décembre, 11h : salle Équinoxe, « La boîte à musique ensorcelée », spectacle jeune public. Gratuit. 20h 30 : « La boîte à musique enchantée », concert de harpe et chants avec Clotilde. Gratuit. Samedi 22 décembre, 17h30 : départ de la grande parade de Noël place François Courtot. Déambulations dans les rues avec le char du Père Noël et les 60 danseurs et danseuses de la Swinging Compagnie. 18h : conte pyromusical dans le théâtre de verdure du parc de la mairie. Le Père Noël sera ensuite disponible pour une séance photos et une distribution de friandises, chocolat chaud et vin chaud. Infos recueillies par Nathalie Daury-Pain
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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE
otre dossier « Les Essentielles - Fêtes de fin d’année » vous invite comme chaque année à découvrir toutes les animations de Noël et de fin d’année proposées par les communes et les associations sur les pays Royannais et Marennes-Oléron, ainsi qu’une sélection de saveurs du terroir et d’idées cadeaux bien de chez nous.
Fêtes, saveurs et cadeaux
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L'atelier Gourmand : ouvert pendant toutes les fêtes (sauf le 25 et le 30 décembre). Sur le parking de la pharmacie et du Crédit Mutuel, à Saujon.
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déguster font de jolies idées cadeaux. Les thés proviennent de producteurs français bio, les grains de café du Brésil, Ethiopie, Colombie, Mexique, torréfiés à l’atelier.
Pas de samedi sans bigoudi fonctionne au coup de cœur et donne priorité aux marques françaises et éthiques. Vous retrouverez ainsi Les Touristes, Athome (marque Oléronaise), Marcel et Lilly, Rice, MR et MRS Clynck (des Nantais), Arsene (basque), Une hirondelle a fait le printemps, Riffle paper and co, Mélanie Voituriez, Emile en ville, Madame Mo, Atomic soda, Mini Labo, Krama Héritage, Bodega, Marc Vidal, Simone et Georges, Sun Jellies, Naterra, Belle vague...
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Dans cet univers coloré, conçu pour tous les âges et tous les budgets, impossible de ne pas trouver une petite merveille à offrir ou à s’offrir... Les cartes cadeaux sont possibles ! Ouverte toute l'année du mardi au samedi de 10h à 13h et de 14h30 à19h et le dimanche de 10h à 14h, tous les jours en été et pendant les vacances scolaires, cette jolie boutique vous propose régulièrement des nouveautés ! Vous pouvez suivre celles-ci via les pages Facebook et Instagram et commander les bijoux en ligne sur le Site Web www.pasdesamedisansbigoudi.fr, qui va être refait complètement tout beau tout neuf dès janvier !
Ouvert toute l’année : du mardi au samedi 10h/13h - 14h30/19h. Le dimanche 10h/14h.
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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE
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LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE
Le Culte du jeu, une boutique dédiée aux jeux
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ous aimez jouer ? Vous cherchez des jeux originaux pour vos cadeaux ? A Royan, Le Culte du Jeu vous propose depuis bientôt un an, dans une ambiance chaleureuse, de très nombreux jeux de société, jeux de rôle, jeux de cartes à collectionner et des accessoires pour le jeu (protège carte, deck box, classeur, tapis de jeux, etc...)..
Boutique de jeux de société, jeux de rôle, jeux de cartes à collectionner et accessoires
Vous trouverez aussi dans ce bel espace, un coin pour jouer avec une table à disposition, sur laquelle vous pourrez essayer quelques jeux ou apporter vos propres jeux pour jouer. Il n’y a pas d’âge pour aimer jouer,
petits et grands sont ici les bienvenus. Venez-vite au Culte du Jeu : un lieu où on peut jouer, être conseillé pour choisir un jeu, participer à des journées découvertes de jeux ou encore à des tournois du jeu de cartes Magic The Gathering, découvrir un choix varié de jeux de société, jeux de rôle et accessoires pour protéger ses jeux ! Le Culte du Jeu est situé à Royan, entre le marché et la place Charles de Gaulle.
Le Culte du Jeu : Ouvert du mardi au samedi de 9h30 à 13h00 et de 15h00 à 18h30.
52 rue Alsace Lorraine 17200 ROYAN • 05 46 23 20 92 Email : le-culte-du-jeu@orange.fr • Site internet : https://lecultedujeu.fr
CrossFit Néméos, il est difficile de demander mieux !
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réée en 2018 par Uriel, professionnel du sport et porteur de projets, CrossFit Néméos est la première box affiliée de la région Royannaise avec 500 m2, dédiés exclusivement au CrossFit, à la boxe thaï et à la boxe anglaise. Il ne s’agit pas d’une salle de sport classique, mais plutôt d’un centre de conditionnement physique, dans lequel vous trouverez un univers et un service haut de gamme encadré par des coachs internationaux diplômés d’état, certifiés CrossFit ainsi que des professionnels diplômés des disciplines de boxe anglaise et boxe thaïlandaise. Dès janvier la salle va être agrandie afin de doubler sa capacité de travail et des cours spécifiques supplémentaires et toujours uniques et exclusifs à Royan seront mis en place, tels que les cours d'haltérophilie.
Venant renforcer les équipements très qualitatifs, un nouveau matériel va être mis à disposition, le tout dans une nouvelle déco. Un salon privé Néméos (mezzanine de 45 m2) va également être créé. Une inauguration bis / journée porte ouverte avec buffet sera organisée, afin de présenter le nouvel agencement. Toutes sortes d’événements sont programmés toute l’année au sein de Néméos comme des compétitions de CrossFit interclubs, l’organisation de stages de boxe anglaise, boxe thaïlandaise et CrossFit, le tout encadré par différents champions du monde professionnels connus et reconnus chacun dans leurs disciplines respectives. Découvrez dès à présent la nouvelle collection de t-shirt CrossFit Néméos !
NEMEOS • Chemin de Bel Air 17640 Vaux-sur-Mer • 05 46 36 35 20 R M Ø À L A H U N E | É D I T I O N D U 1 2 D É C E M B R E 2 0 1 8 | N ° 3 1
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Trott' Rider, une nouvelle boutique de trottinettes, des tarifs de fêtes et des idées cadeaux !
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epuis le 20 octobre dernier, Trott' Rider a ouvert ses portes à Royan pour proposer la location de trottinettes électriques tout terrain Globe 3T, ainsi que la vente de trottinettes de tous styles mais de qualité et fabrication française. Vous trouverez aussi des accessoires, comme les casques, les gants, etc. Trott' Rider assure un service après-vente toute l’année.
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La Charente-Maritime vous offre un cadre exceptionnel pour vous adonner à ce sport ludique qui plaira aux grands comme aux plus petits ! Pour toutes sortes de locations sur une courte, moyenne ou longue durée, seul, en famille ou en groupe, toute l’année vous pouvez profiter des balades en bord de mer en trottinettes électriques fat.
Sur place, Trott' Rider vous suggère plusieurs possibilités d'itinéraires libres (sans accompagnateur). Egalement, l’équipe de Trott' Rider se déplace sur le lieu de votre choix, avec le nombre de Trottinettes nécessaire. Vous souhaitez organiser un événement ? Anniversaire, fête, enterrement de vie de jeune fille ou de garçon, mariage, animation pour fête de famille ou entre amis, contactez Trott' Rider qui peut vous proposer des idées originales pour tous vos évènements.
Trott' Rider Ouvert tous les jours de la semaine, ainsi que samedi et dimanche (fermé le lundi hors vacances scolaires), de 10h à 18h.
Trott' Rider propose également des abonnements, des cartes fidélité ou des cartes cadeaux pour les fêtes de fin d’année : vous pouvez par exemple offrir une balade d’une heure ou de deux heures pour une personne, un couple ou toute la famille ! Pour ces fêtes de fin d’année et... pour fêter l’ouverture de la boutique, Trott' Rider propose en ce mois de décembre 2018 des tarifs spéciaux et des cadeaux !
Raid info : vente et réparation de matériel informatique et smartphone
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Mr BAUDRIT Jérémy 39 rue du Stade 17320 Saint Just Luzac 05 81 31 43 14 - 06 99 70 08 29 www.raidinfo.fr
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é r é m y Baudrit en a fait du chemin, depuis le démarrage de son activité en juillet 2009, son installation en 2010 dans la ZA des 4 moulins à St Just Luzac, suivie de son déménagement en 2013 dans un local plus spacieux, mieux placé et plus facile d'accès. 2013 voit aussi l’arrivée de Stéphanie, qui vient l’aider à tenir le magasin. Depuis septembre 2018, Antony, en apprentissage, les a rejoints. Raid Info est spécialisée dans la vente et la réparation d’ordinateurs et périphériques, smartphones et accessoires d’ordinateurs ainsi que de téléphonie, aux professionnels comme aux particuliers. Tous les ordinateurs vendus sont préparés avant-vente : ils sont débarrassés de tous les logiciels en version d'essai installés par le constructeur. Raid Info installe ensuite une suite de logiciels gratuits et les dernières mise à jours. Le client n'a plus qu'à allumer son ordinateur et en profiter.
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Jérémy propose aussi l’assemblage d'ordinateur sur mesure. Côté téléphonie, Raid Info assure la vente et revente des forfaits NRJ Mobile et intervient sur les smartphone. Jérémy et son équipe dispensent avec rigueur toute une palette de prestations : réparation dans leurs ateliers de votre ordinateur, imprimante, smartphone, tablette et console de jeux. Ils interviennent également en dépannage à domicile, procèdent au prêt gratuit d'un ordinateur ou d’un téléphone pendant la réparation. Paiement possible en 3 ou 4 fois sans frais.
Horaires d'ouverture : Ouvert du mardi au samedi de 9h00 à 12h00 et de 14h30 18h30
LES ESSENTIELLES - FÊTES DE FIN D’ANNÉE
L’Instant, une très belle table à Royan Après avoir travaillé ensemble de nombreuses années, au sein de la chaîne de restaurants Léon de Bruxelles, et avoir longuement mûri leur projet, Emmanuel Mallereau et Xavier Coachon ont ouvert ensemble avant l’été leur propre restaurant sur le Front de Mer, sous les arcades, à Royan.
L
oin d’être un restaurant de plus, le lieu, entièrement restauré et à la décoration simple et chaleureuse, respire la philosophie de vie des deux compères, qui entendent bien donner un sens à leur entreprise, portée par de fortes valeurs d’authenticité, de respect et d’humanisme. Côté assiette, des produits frais, de terroir, souvent labellisés : l’Instant
privilégie les circuits courts et producteurs de proximité pour ses poissons, viandes, fromages, légumes. La carte est variée, conçue pour satisfaire tous les goûts (poissons, planchas de fruits de mer, viandes, burgers, assiettes végétariennes...). Les plats goûteux et raffinés font ressentir la passion du Chef, les desserts sont succulents et originaux.
Toute l’équipe de l’Instant, patron en tête, est aux petits soins pour ses clients, qui apprécient ce contact humain chaleureux et attentionné, ainsi que les incursions dans la salle du Chef qui vient saluer chacun. Pour que l’Instant vive toute l’année, Xavier et Emmanuel souhaitent proposer très régulièrement des évènements culturels : expositions d’artistes locaux, concerts et autres animations... En quelques mois, l’Instant a acquis une réputation exceptionnelle, à l’image de la générosité de ses créateurs et a conquis tout autant les habitants que les touristes. Les stars de passage à Royan connaissent déjà bien cette belle adresse !
Notre menu du
31 DÉCEMBRE 59 € 26 Le Front de Mer 17200 Royan
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Langoustines flambées Planche de fromages Bûches glacée Plateaux de fruits de Mer à emporter, sur réservation une semaine avant. R M Ø À L A H U N E | É D I T I O N D U 1 2 D É C E M B R E 2 0 1 8 | N ° 3 1
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LES GENS D’ICI P O R T R A I T
D ’ A R T I S T E
Le goût des autres en clair-obscur Céline Aubert, photographe, jongle entre plusieurs objectifs : CI-Photographe et Clichés impulsifs.
La photographie en crédo d’existence En parallèle de ses études de l’image à Nîmes en 1991, et de son apprentissage dans un labo photo montpelliérain, Céline fait ses armes argentiques et joue du zoom lors de concerts, créant alors ses premières images artistiques, avant de finalement rejoindre d’autres univers professionnels. Ce n’est qu’en 2013, dix ans après son arrivée sur l’île d’Oléron, qu’elle décide de revenir à ses premières amours, se formant en autodidacte au monde de la photo
Magie, émoi et intensité drapent ses clichés de mariage.
Lost, extrait d’une série de prises de vue oniriques.
encore, la photographe fonctionne sans préréglages et ne s’adonne que peu à la retouche, à l’exception de ses « clichés impulsifs », dont elle durcit les ombres ou souligne les intensités. Depuis l’an dernier, c’est dans la captation des unions qu’elle s’est spécialisée. Labellisée « artisan remarquable » par le réseau Wedden ou reconnue par Zankyou, les reportages de mariage lui permettent de saisir des instants précieux, capturant l’émotion des mariés et le sourire des invités, y adaptant toujours sa touche personnelle. « Je suis là pour essayer de cerner les personnalités et ce qu’ils aiment, tout en les amenant vers mon univers », confie-t-elle. Mettant les autres en lumière, tel un miroir parfait, celle qui ne se
considère pas comme une artiste a pourtant l’art d’améliorer l’image de ceux qui la côtoient, ayant d’ailleurs dans son viseur un projet d’atelier « bien-être et valorisation de soi ». Derrière l’appareil, l’humilité de la photographe insulaire laisse toute la place à l’expression de l’autre. Elle qui n’a pas encore franchi le cap des expositions, espérons qu’une valorisation publique de son art saura prochainement lui rendre la pareille…
Céline Aubert, photographe insulaire.
devenu numérique. Elle décrit « un besoin de se retrouver soi », arguant que si elle recense déjà « pas mal de vies dans une vie », la photographie s’impose en crédo d’existence. Attirée par la peinture, le dessin et la poésie, son univers ressemble à ses inclinations, mêlant la technicité à l’évasion. La même justesse illumine tant ses portraits ou reportages de mariage que ses clichés artistiques où l’imaginaire vient se calquer sur l’image. Des séries tantôt brutes, très contrastées, voire sombres, que viennent parfois relever une volée d’instantanés lumineux et doux. Ses estampes sont comme dotées d’un filtre unique, n’appartenant qu’à elle et domptant la lumière, les souvenirs ou les chimères. Se distinguant
© Clichés impulsifs
© CI-Photographe
© Krawa de La Rochelle
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lle fige dans le temps prises de vue et morceaux de vie sans jamais omettre de valoriser ses sujets. Ce goût du cliché et des autres, Céline Aubert le conjugue au pluriel au creux de ses deux univers : CI-Photographe et Clichés Impulsifs. Dans l’un, ce sont des pans du réel que Céline immortalise, des portraits, mariages, grossesses, aux reportages ou photos d’entreprise. Son second monde, c’est finalement son tout premier, celui de l’inspiration artistique et de la créativité. Leur point commun, ce sont les hommes, les femmes, les enfants qui rentrent dans leur cadre, et que Céline finit par enluminer d’un simple clic. « J’aime photographier les personnes, tant pour révéler leurs expressions, leurs émotions, que pour parfois les mettre en scène », raconte l’auteure.
Élise Battut
Contact : 06 51 37 83 92 www.ciphotographe.wordpress.com www.facebook.com/ci.photographe
N O U V E A U T É
Un plat du jour durant l’hiver au café, de La Petite Mer à la grand-mère Rien de compliqué, nous dit Sylvain, le patron. Ce sera un plat du jour unique, cuit en cocotte, au four. C’est une cuisine, familiale, simple. Une cuisine de grand-mère ! » La motivation de Sylvain demeure modeste et tient en quelques mots : proposer aux gens du quartier, à ceux qui vivent et travaillent aux alentours et à l’année, de bénéficier sur place d’un plat chaud le midi, cuisiné sans prétention le jour même avec des produits frais, et à moindre coût. C’est donc dans cet esprit qu’il propose d’assurer désormais ce service en dehors de la saison estivale, soit de minovembre à Pâques. Une ambiance amicale Après 22 ans dans la marine marchande, les circonstances obligent un jour Sylvain à quitter la mer. Fils
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de cafetiers, il est quasiment né dans un bistrot (dans le logement au-dessus, pour être précis). C’est donc tout naturellement qu’il se tourne vers un café quand sonne l’heure de sa reconversion. En Juillet 2017, il ouvre La Petite Mer, qui devient très rapidement un point de ralliement important pour le quartier. Accueillis et servis par Sylvain, Antoine ou Yann, on s’y sent d’emblée « comme chez des potes ». La mer est sur les murs, les bateaux voguent près des fenêtres, et l’amitié flotte dans l’air. L’ambiance évoque un peu la chanson de Brassens Les copains d’abord... On y rencontre des voisins, les commerçants du coin, des amis venus d’un peu partout sur l’île, ou même des gens de passage, ravis de pouvoir bavarder un brin avec les habitants de l’île. Véritable lieu de rencontres en toute simplicité, La
© SC.Sauvion
A Saint-Pierre d’Oléron, La Petite Mer s’ouvre à la cocotte. Désormais, de mi-novembre à Pâques, le cafébar proposera un plat du jour le midi.
De gauche à droite Yann, Sylvain et Antoine, l’amitié au service !
Petite Mer renoue avec la vocation sociale du bistrot d’antan.
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Sylvie-Carole Sauvion
La Petite Mer, 90 rue de la République, 17310 Saint-Pierre d’Oléron. Ouvert à l’année, du lundi au samedi de 7h à 21h. Nouveauté : Un plat du jour servi de 12h à 15h, de mi-novembre à Pâques.
LES GENS D’ICI P O R T R A I T
D ’ A R T I S T E
Joséfine K à l’assaut de l’Europe des artistes joaillers
Le syndrome de l’imposteur Ce qu’elle aime vraiment, c’est travailler les matériaux issus de la plage, plus intéressants visuellement et plus poétique, même si ce sont des pièces qu’elle a du mal à vendre ici, leur prix dépassant souvent les 200 euros. « Je redécoupe le moins possible, en essayant de les utiliser comme je les trouve. Pour trouver une symétrie sur une paire de boucles d’oreilles, parfois c’est un peu zinzin. Par contre, ce qui est similaire dans mes deux propositions, c’est la technique d’assemblage sans colle, scotch, agrafe, épingle ou autres. J’utilise uniquement du fil de pêche, ce qui est raccord avec la plage, et c’est versatile dans le sens où l’on peut faire un tas de trucs avec (anneaux, rivets…) et je peux coudre aussi. Avec cette seule matière, je couvre tous mes besoins en construction. Je n’utilise aucun fermoir métal, mes colliers et sautoirs s’enfilent et se règlent grâce à un système de mon cru » précise Joséfine qui met un point d’honneur à tout inventer. Reste qu’il faut vivre, et les ventes à Oléron ne le permettent pas. Forte du succès recueilli depuis deux ans « Chez Gago », pour qui elle crée une collection par an, elle décide de confronter son travail au yeux
Elle va donc se rendre en 2019 à Bucarest, Munich et Amsterdam, avant de conquérir Barcelone et Londres en 2020. Un aboutissement pour une créatrice qui a su allier originalité et élégance, grâce aux petits bouts de plastique glanés de-ci de-là, au fil de balades aussi saines qu’écologiques. Antoine Violette
Joséphine K. Cabane N°18 Route d’Ors au Château d’Oléron. Ouvert tous les jours sauf le jeudi et le vendredi de 9h30 à 13h et de 15h à 19h. Instagram : jose.fine.K. Tél. 06 86 95 O9 86
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Joséphine K dans son atelier.
© J.K
Elle propose deux styles de bijoux dans son atelier. Un, haut de gamme, qui se vend très bien dans une boutique de luxe d’Aix-en-Provence (Chez Gago), mais aussi des pièces moins ambitieuses, mais tout aussi créatives, des séries faites avec des plastiques du quotidien (couvertures d’agenda, rideaux de douche…) où le temps de fabrication est moindre pour en faire des bijoux accessibles à tous (de 10 à 50 euros).
d’experts et de collectionneurs avertis. « Gago a cru en moi dès le début. J’aime beaucoup ce partenariat parce qu’il est vrai. Ils regardent mon travail avec attention et font des suggestions, notamment sur celui avec des grands personnages qui sont des sculptures assemblées à base de gros bout de plastique que je ne voulais pas découper. Ils m’ont incité à en faire des plus petits pour les porter en bijoux. Ce que j’ai fait et qui a très bien pris » se félicite l’artiste qui a postulé au salon Sieraad d’Amsterdam où elle a été sélectionnée grâce ces modèles. « J’ai vraiment du mal à trouver ma place en France. Que je fasse un salon d’artisan d’art, de créateurs ou de mode, je suis décalée. J’ai passé du temps l’hiver dernier sur Instagram pour voir le travail d’autres artistes bijoutiers, notamment du nord de l’Europe. C’est comme ça que j’ai vu revenir des noms de salon de bijoutiers contemporains » révèle Joséfine encore chamboulée par le succès rencontré. « J’y suis allée avec un petit syndrome de l’imposteur, parce qu’il y avait des des joaillers formés dont j’admire le travail, alors que je suis une autodidacte compète. Le fait d’être reconnue par mes pairs qui ont apprécié mon travail, admiratifs de la technique que j’ai inventée, ça fait du bien. Le public a très bien réagi aussi. Les gens ont été touchés par mon travail et par les matériaux de récupération multicolores et joyeux employés. Le grand écart que procure la joie de regarder les bijoux, et le côté sinistre et effrayant du problème sous-jacent de la pollution des océans, a vraiment déclenché une émotion. J’ai bien vendu contre toute attente. Ça a marché au point de changer ma vie. Je me suis dis qu’il y avait là un chemin pour moi » exulte Véronique qui a décidé de faire le circuit des salons de bijoux d’artistes contemporains en Europe.
Le stand de Joséfine au Sieraad 2018.
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nfant, Véronique Belot avait un grand-père qui l’appelait Joséphine. Quand elle a commencé à faire des bijoux il y a vingt ans, elle a choisi de s’appeler Joséfine K, pour perpétrer ce souvenir. Si au début, elle collectait du verre dépoli pour en faire des bijoux, elle s’est vite s’intéressée aux bouts de plastiques abandonnés par l’homme ou la mer. « Leur légèreté permettait de faire du volume, tout en restant confortable à porter et les couleurs vives m’inspiraient. De fil en aiguille, c’est devenu un défi. Ne plus rien acheter et ne faire qu’avec ce que je trouve. J’observe ces matières avec un œil d’enfant, sans la grille de lecture du précieux ou pas précieux, je regarde d’abord si je peux faire un truc avec. Le côté recyclage est intéressant parce que j’utilise des matières qui sinon ne le seraient pas » explique la créatrice écolo.
© J.K
Installée dans une cabane du port du Château d’Oléron depuis cinq ans, Joséfine K, alias Véronique Belot, rentre du salon Sieraad d’Amsterdam où elle a rencontré un vif succès.
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ILS BOUGENT ! F O R M A T I O N
Ateliers d’informatique à Chéray, programme étendu pour une informatique ré-humanisée A la médiathèque de Chéray, la MFSO (Maison de la Formation et des Services de l’île d’Oléron) propose des ateliers d’informatique très complets. Animés par Damien Daulny, ces ateliers permettent une acquisition de savoirs développés pour un public allant du débutant total jusqu’à des utilisateurs plus aguerris, en passant par la résolution de problèmes spécifiques.
Menu complet & évolutif La variété des modules (ou ateliers) ouvre de larges perspectives. Comme, par exemple, le module « accès libre avec animateur », qui s’adresse à ceux qui ont un besoin spécifique, quel qu’il soit. Ils viennent avec leur problématique et Damien les aide à la résoudre. L’atelier « accès libre sans animateur » offre, quant à lui, un accès libre pour les utilisateurs qui sont autonomes, mais qui ont juste besoin d’une connexion. La médiathèque la leur prête gratuitement dans le cadre de ces ateliers. Le module « Quizz informatique » permet de revoir la terminologie liée à ce domaine. Le « Double » permet de tester ses connaissances à travers deux jours d’exercices. Ou encore « l’apprentissage de matériel », (quelle bonne idée), nous apprend à démonter, nettoyer nos matériels
informatiques, différencier les composants, mais également à câbler -(qui ne s’est jamais retrouvé perdu devant l’installation de son ordi et de ses périphériques ?!)- . Le PIM Parmi tous ces modules, citons encore le PIM (Passeport Internet et Multimédia). Une formation qui permet d’acquérir un diplôme reconnu par l’Etat au niveau national. Il atteste des capacités à utiliser un équipement informatique et les services de base de l’internet. De l’appropriation et l’utilisation d’un équipement informatique jusqu’à la connaissance de ses droits et devoirs sur le Net (« Nétiquette »), en passant par la communication, les règles de bases, la sécurité ou la protection de ses données numérique, cette formation permet de devenir un utilisateur rompu à l’exercice. La touche humaine Conçu à la base de façon à permettre à tout utilisateur un tour complet de la question, ces ateliers informatiques ouvrent la voie à la résolution de nombreuses problématiques, y compris les plus spécifiques. Exemple avec le module « évènement », qui, comme son nom l’indique, se rattache à un évènement particulier. « Le dernier atelier évènement que nous avons fait était lié à la Semaine bleue, et plus spécifiquement à la gestion de handicap pour les personnes âgées.
© Photos prêtées par l’Espace Multimédia
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rganisés en plusieurs modules, les ateliers d’informatique sont regroupés en différents thèmes et niveaux. « C’est comme dans un restaurant, explique Damien. Il y a un menu avec 19 plats différents. Le niveau 1 s’adresse à ceux qui sont vraiment débutants. On leur apprend les bases, la souris, le clavier, on leur explique le fonctionnement. Après, le niveau 2, intermédiaire, s’adresse à ceux qui utilisent déjà un ordinateur, mais qui veulent approfondir ».
Très bien équipée, Oyats, la salle d'informatique, peut accueillir une douzaine de participants.
Une personne suivant cet atelier avait des difficultés visuelles. Après m’être renseigné auprès d’elle pour comprendre exactement la nature de ces difficultés, j’ai pu adapter le matériel et l’écran en fonction de ses besoins, de façon à ce que cette personne puisse utiliser l’ordi malgré une vision problématique. On peut changer les couleurs, adapter la taille du texte, éviter que ce soit flou, modifier la taille de la souris ou du
curseur, créer des raccourcis, etc … On peut faire beaucoup de choses pour adapter l’outil en fonction des besoins ». Les inscriptions sont ouvertes tout au long de l’année, et les ateliers sont gratuits. Seule contrainte : un maximum de 12 personnes présentes par module. Sylvie-Carole Sauvion
Ateliers d’informatique de la MFSO. Espace multimédia, 82 rue du Docteur Seguin. Chéray, 17190 SaintGeorges d’Oléron. 05 46 75 50 14.
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L’union nationale des combattants lutte pour rectifier l’Histoire
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En désaccord avec la datation de la fin des hostilités en Algérie, l’UNC entend réhabiliter une vérité historique.
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Gérard Vaillant souhaite pouvoir récompenser tous les combattants du Pays Marennes Oléron.
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ncore forte aujourd’hui de l’implication de ses relais locaux, l’union nationale des combattants a été fondée il y a cent par Georges Clémenceau et l’aumônier militaire Daniel Brottier, avant d’être reconnue d’utilité publique deux ans plus tard, en 1920. Dans le préambule édité à sa création, l’UNC souligne : « La République, reconnaissante envers ceux qui ont assuré le salut de la patrie, proclame et détermine le droit à réparation ». Depuis lors, l’association s’engage à défendre les intérêts moraux, sociaux et matériels de ses membres. Si l’un de ses objectifs premiers consiste à faire vivre le devoir de mémoire en participant aux commémorations et en témoignant de faits de guerre, notamment auprès des publics scolaires, sa mobilisation a donc simultanément pour but d’obtenir la reconnaissance de la Nation ainsi que le droit à réparation pour tous les combattants français. Elle a ainsi obtenu la création d’un titre spécial de reconnaissance de la Nation, de la retraite mutualiste, de la carte du combattant, de la décristallisation de la retraite du combattant et des pensions militaires d'invalidité des anciens combattants de l'armée française. Depuis des décennies, l’UNC s’est alors escrimée à rétablir une vérité historique, ne reconnaissant pas le 19 mars 1962 comme date de fin des hostilités de la guerre d’Algérie, et souhaitant faire valoir l’engagement patriotique des militaires qui, déployés sur le sol algérien jusqu’en 1967, jugulaient les crises et confrontations persistantes.
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Gérard Vaillant, président de l’antenne Aux caprices du Château Aux caprices du Viaduc Placette Chanzy (plein centre ville) 4 avenue de la Beaucoursière du Pays Marennes Oléron, estime à Distributeur de baguettes 24h/24h - 7J/7 Ouvert tous les jours du lundi (au pied du pont, côté Ile d’Oleron) plusieurs milliers de combattants le au samedi de 7h30 à 13h et de 17h30 Ouvert tous les jours du lundi à 19h30. Dimanche de 7h30 à 14h au samedi de 7h30 à 14h et nombre de soldats « restés dans un de 17h30 à 19h30. de 17h à 19h30. climat de conflits armés violents et Chauffage Sanitaires Tél. 05 46 36 21 73 Tél. 05 46 76 08 74 une insécurité permanente ». 17480 LE CHÂTEAU D’OLÉRON Entretien Zinguerie Suite à la création Sanitaires d’une commission Chauffage Climatisation La Plaine-sur-Mer - Loire AtlantiqueDépannage - Bretagne Sud Couverture d’étude au sein du ministère de la Plomberie à Saint-Palais-sur-Mer Défense il y a plus de vingt ans, et à www.entreprisegervreau.fr une régulière « opposition farouche Plomberie à Saint-Palais-sur-Mer de l’assemblée nationale » face aux www.entreprisegervreau.fr doléances de l’UNC, la Secrétaire d’Etat auprès de la Ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, a annoncé au mois de mai que la carte des anciens combattants serait, dès 2019, remise également aux militaires présents au moins 120 jours MCDONALD’S MARENNES ROYAN en Algérie entre le 1er juillet 1962 et 54 avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny le 1er juillet 1964. 17320 MARENNES : ouvert de 10h à minuit La section locale de l’UNC se met à la 39 avenue du Docteur Joliot-Curie disposition des combattants concer17200 ROYAN : ouvert de 9h à 1h du matin nés pour constituer leur dossier de Le 24 décembre : 10h30 - 17h / Fermé le 25 décembre demande de carte du combattant, de Le 31 décembre : 10h30 - 20h retraite du combattant et du titre de Le 1er janvier : 11h - minuit Reconnaissance de la Nation, maintenant néanmoins toujours le souhait d’obtenir une nouvelle extension LA VILLA historique. « On crie victoire pour le 53 rue François Arago moment car on a obtenu une parZ.I. ROYAN 2 tie de ce que l’on désirait, mais c’est Tél. : 06 21 93 99 60 désormais encore à notre charge de Du lundi au vendredi : 11h30 - 14h réclamer davantage, pour ceux qui Samedi : 18h30 - 22h30 ont combattu de 1964 à 1967, en Fermé le dimanche récompense de leurs services rendus », revendique Gérard Vaillant avant de conclure : « C’est une bataille qu’il va falloir à nouveau livrer »…
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