Roula Magazine n°7

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N ° 0 7 e d i t i o n n at i o n a l e - M A R S 2 0 1 7 / A D A R 5 7 7 7

20₪

‫פלפלית‬

PAGE 44

LE COUP DE GUEULE :

DES RABBINS ET

DES DERIVES PAGE 08

Les tribus perduEs d'israel PAGE 22

PEOPLE :

RENAUD, LA CONVERSION ? PAGE 32

Les JUIFS d'AMAZONIE

‫היהודים מהמזונס‬ ‫שבטים אבודים בישראל‬ ‫ רבנים נסחפים‬: ‫הקטע הדוגרי‬ ‫ פרפקטו לתמיד‬: ‫אופנה‬ ?‫ ריטלין או לא‬: ‫ילדים‬


2 Roula mag


Inbal Dror Haute Couture

www.inbaldror.co.il

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N°07 edition nationale - MARS 2017 / shevat 5777 SIRET : 027844026 Siège social : Ashdod Contacts Léa Tov +972 (0)52 244 54 19 lea@roula.fr Publication - Rédactrice en chef : Léa Tov - Chef de projet : Yaël Nadjar - Correctrice : Naomie Bénétasse - Comité de relecture : L. Tov, S. Assaraf, N. Bénétasse - Direction artistique : Yael Graphic Designer Publicité - Directrice commerciale : Léa Tov

Régie publicitaire : Jean-Jacques Cohen Directeur marketing et stratégie commerciale. +972 (0) 54 700 3244

- Création & Design : Yael Graphic Designer +972 (0) 58 630 5530 Impression et Diffusion - Imprimeur : Amir Solan - Distribution : Isaac Zenouda Rédaction et Participation Léa Tov, Sandrine Assaraf Krieger, Vanessa Attali, Nili Pitchon, Patricia Hassoun, Deborah Malka Cohen, Naomie Bénétasse, Rachel Benghozi, Mégane Memoûne, Deborah Junes, Eric Elbaze, Emilie Abécassis, Daphné Soussan Mizrahi, Samantha M., Meyer Habib, Jean-Claude Elfassi, Ariel Simony, Stéphane Journo. Partenariat Jérome & Gary de EasyCom (Vidéos) L'Express (www.lexpress.fr) pour ROULASCOPE Ashdod Café BeIvrit iCinema Sarfatit.com Crédits photos et copyright Shutterstock (www.shutterstock.com) Abonnements Tarif Israël : 26 ₪* Tarif France : 32 ₪* Magazine distribué gratuitement en Israël (*les tarifs indiqués comprennent la livraison) ROULA Magazine est publié sous licence de Roula Communication et de Léa tov. Tous droits sur les contenus sous licence leur appartiennent et ne peuvent être reproduits, en partie ou entier, sans leur consentement. Malgré le soin apporté par la rédaction pour assurer l’exactitude des informations publiées provenant de sources très diverses, ni l’éditeur, ni l’imprimeur ne pourraient être tenus responsables pour les photos et les textes fournis par les annonceurs. La citation de marque, dans les articles est généralement réalisée sans aucun but publicitaire. L’éditeur s’autorise à priori à refuser toute insertion qui semblerait contraire aux intérêts moraux ou matériels de publication. La rédaction décline toute responsabilité en cas d’insertion publicitaire erronée, et seuls les annonceurs sont responsables des informations contenues dans leurs visuels garantisant ainsi le magazine contre toute condamnation prononcée à son encontre sur ce point. Instagram : roula_magazine Site :: www.roula.fr Groupe Facebook : "Je suis une roula car ..." Page Facebook : ROULA Communication


SOMMAIRE

Quelques sujets que vous allez retrouver dans ce Roula Magazine

"‫ נושאים מסוימים שתמצאו ב''פלפלית מגזין‬: ‫סיכום‬

DOSSIER Les tribus perdues d'Israël

‫שבטים אבודים בישראל‬

08 MODE Perfecto Forever

‫ פרפקטו לתמיד‬: ‫אופנה‬

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Jenifer en garde à vue !

‫ג'ניפר במשמור‬

dossier SPECIAL Les Juifs d'Amazonie

‫היהודים מהמזונס‬

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PEOPLE

COUP DE GUEULE Des rabbins et des dérives

: ‫הקטע הדוגרי‬ ‫רבנים נסחפים‬

NOS ENFANTS Ritaline or not Ritaline ?

?‫ ריטלין או לא‬: ‫ילדים‬

26 44 40

ROULA STAR Shirel

‫ שיראל‬: ‫פלפלית סטאר‬


ISRAEL SARONA MARKET REHOV KALMAN MAGEN #3 TEL AVIV


The

Edito

Salut à tous les Roulas et Rouls qui sont fidèles au magazine, et aux nouveaux lecteurs qui nous suivent en cours de route. Je suis heureuse d’éditer le numéro 7 ! Et dire que certains pensaient que Roula s’arrêterait au numéro 3…. Si Roula magazine en est arrivé à la 7ème parution, c’est bien sûr parce-que le journal est composé de professionnels. Je ne suis pas du métier, mais à force de travail, de rencontres exceptionnelles, de émouna et de Roul’attitude nous voilà. C’est une leçon de vie, et chacun peut s’armer de courage et de volonté; en faisant son alya on se bat, mais tout peut arriver. Je suis moi même étonnée d’en être là. Roula, c’est mettre en avant la French Alya, et face à la montée de talents en Israël il est devenu évident pour moi qu’il fallait créer en parallèle au journal une boîte d’événementiel : Roula Events et Roul Live Session. Déjà, nous avions organisé deux fois le concert de la fabuleuse Méléha, qui ne se produit que devant un public féminin. Beaucoup de personnes m’ont contactée par la suite et nous allons organiser des concerts mélangeant plusieurs chanteurs nouveaux, et confirmés. Pour ce mois-ci, Roula magazine, c’est toujours le journal décalé qui parle de tout : de la mode et la beauté, en passant par des dossiers culturels plus que prenants : les Juifs du Pérou et d’Amazonie, écrit par Soly Anidjar. Puis les Juifs d’Indonésie, avec l’article sur les Ninjas qui seraient les anciens guerriers du Temple… Mais je ne vous en dis pas plus... Je suis aussi très contente de mon coup de gueule du mois dernier, qui parlait de Yéhoudite de France et du guet. Elle a été très touchée par notre écrit et nous en a remercié. Cela a suscité de nombreuses réactions positives car le sujet reste plutôt tabou. Ce mois-ci mon coup de gueule concerne certains Rabbins. Je ne veux pas m’attaquer aux Rabbanim, mais il est déjà

arrivé qu’il y ait des excès dangereux et je veux en parler, pour que chacun soit vigilant. Je n’ai pas peur de dire ce que je pense. Parmi les gens que je mets en avant, je voulais faire une surprise pour Nili Pitchon, qui se bat pour notre pays et l’intégration des Français en Israël. Roula va toujours au-delà des frontières puisque Junes Davis nous envoie sa rubrique depuis New-York et le fabuleux journaliste polémique, Jean Claude Elfassi nous a rejoint ! Le paparazzi qui a travaillé pour Paris Match et qui vit Outre Atlantique fait désormais partie de la team Roula. Meyer Habib nous fait l’honneur de continuer l’aventure avec nous. Merci pour cette confiance ! C’est ça qui fait vivre le journal : un mélange de tous ces talents, que je tiens à remercier constamment. Roula vous représente tous, comme un miroir, chaque Olim peut se retrouver, grâce à tous nos articles et à la plume de nos journalistes. Merci à Naomie Bénétasse qui a rejoint l’équipe et qui s’investit à fond, ainsi qu'à notre nouveau partenaire "Be Ivrit". Enfin, bravo à Jérome et Gary d’EasyCom, mes fidèles partenaires dans Roula communication, qui font un travail magnifique. Un petit hommage à ma talentueuse graphiste Yaël Nadjar qui a su s'imprégner de la Roul’atittude et qui me supporte malgré mes 10 mille volt et mes 1000 idées à la minute, je suis dure à suivre mais elle tient le coup BH ! Bonne lecture à toutes... Et à tous ;)

Léa Tov


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LES TRIBUS PERDUES D’ISRAEL DU ROI DAVID AUX SAMOURAÏS/l’origine des arts martiaux

On a longtemps cherché à percer le mystère des tribus perdues d’Israël et nombre d’interprétations et d’hypothèses ont été avancées.

plus exposé à l’assimilation que le Royaume de Yéhouda, renfermé sur lui même, ne faisant aucune concession aux paganismes à la mode.

Beaucoup affirment qu’elles ont disparu de l’Histoire, après avoir été emmenées en captivité d’Assyrie, ou bien qu’elles sont retournées à Jérusalem aprés avoir erré de part et d’autres de la planète et devenir les Juifs d’aujourd’hui. D’autres affirment les avoir « trouvées » dans des coins retirés de la Terre. Afin de mieux comprendre comment dix tribus ont pu «s’égarer», un petit flash-back , dans les méandres de notre Histoire, s’avère essentiel.

Le monde juif actuel serait descendant des tribus du Royaume de Yéhouda. En -933, cette période de monarchie divisée fut brisée par l’invasion des Assyriens, des Araméens, des Babyloniens contraignant le peuple à subir des migrations forcées, des déportations de masse, destinées à briser leurs capacités de résistance, en les éloignant de la Terre Promise. C’est l’exil. D’abord les enfants d’Israël furent déportés vers l’Afghanistan, le Pakistan. Certains y sont restés et sont à l’origine des Pachtounes, des guerriers redoutables. Puis, une partie des dix tribus s’est divisée. Une branche s’est dirigée vers l’ouest c’est à dire la Russie, la Pologne, la Hongrie... et a donné naissance aux Juifs ashkénazes. Une autre est allée vers l’est, c’est à dire vers l’Asie, l’Inde, la Chine, le Japon, la Thaïlande, la Corée.

Après la mort du roi Salomon, on assiste à un véritable déchirement du peuple d’Israël. Une grave crise politique suivie d’une révolte populaire grandit, contestant la légitimité du successeur du roi Salomon. Le royaume ne tarde pas à se scinder en deux : au nord, rassemblant dix tribus et dirigé par Jéroboam se trouve le Royaume d’Israël avec Sichem comme capitale puis Samarie. Au sud, les tribus de Yéhouda et de Binyamin forment le Royaume de Yéhouda, dirigé par Roboam, le fils de Salomon, avec Jérusalem comme capitale. Les Lévites, consacrés au service du temple de Jérusalem le rejoignent, royaume beaucoup plus homogène et conservateur, notamment sur le plan religieux. Il est acquis que le Royaume d’Israël, au nord, fut beaucoup plus ouvert au monde extérieur et donc

A présent, revenons à notre époque et intéressons-nous à cette authentique et incroyable histoire d’un homme peu ordinaire répondant au nom de Castiel. Cet israélien, haut-gradé de Tsahal, passionné par les tous les arts martiaux, (pour lesquels il a obtenu tous les échelons dans nombre de disciplines), s’est établi à Munich en Allemagne. Là-bas, il ouvre une prestigieuse école d’arts martiaux, jouissant d’une excellente réputation.Après sa téchouva, il profite de sa renommée pour apporter, en Roula mag 9


dehors de sa connaissance sportive, un peu de spiritualité à ses élèves qui se réclament d’être des Bnei Noah. Connaissant sa passion si dévorante pour ces sports de défense et ayant passé plus de trente ans à silloner l’Asie et principalement, le Japon, il s’interroge sérieusement sur leur origine, convaincu, comme la Hassidout l’enseigne, que chaque chose possède son essence « en haut ». Alors, fort de ses convictions, il entreprend des recherches approfondies sur les fondateurs des Arts Martiaux, multipliant les voyages jusque dans de petits villages reculés japonais, contactant des Maîtres confirmés et respectés qui le dirigent à leur tour vers d’autres sources de connaissance. C’est comme cela qu’il apprend que des « lutteurs » revêtaient un habit spécifique, comportant des franges, un bandeau en tissu, autrefois en cuir, noué sur le front. Que le mot Samouraï, fameux guerrier japonais, est un mot étranger à la langue japonaise... « SaMouRaï » de la même racine que « ChoMeRim »: « les gardiens » ! (la lettre chin en hébreu peut se lire « ch » ou « s » suivant la place du daguech, placé à droite ou à gauche). Les Arts Martiaux venaient des Juifs ! Des 10 tribus exilées en Afghanistan, au Pakistan, en Inde, en Asie ! Les Chomerim représentaient la garde rapprochée du Roi David qui étaient les principaux détenteurs de cette tradition juive, de cette manière si particulière de se défendre et de se battre, régie par une éthique morale inébranlable.

Certainement, qu’en période trouble des guerres civiles japonaises, ces « Maîtres d’armes », si distinctifs, se sont fait connaître et ont transmis leur savoir aux célèbres « Samouraï ». Où étaient-ils eux-mêmes les premiers Samouraï ? D’ailleurs, dans la Michna, Rachi évoque ces braves, ces « Guiborim », 37 héros formant la garde rapprochée, l’unité d’élite du Roi David, connus pour leur force physique et leur sagesse infinie. Leur puissance spirituelle était renforcée par leurs capacités physiques et inversement : des géants de la force et de l’esprit, l’union parfaite du corps et de l’esprit ! Le texte saint nous rapporte quelques unes de leurs prouesses. Par exemple, l’un d’entre eux pouvait combattre contre 800 hommes en même temps, rien qu’en faisant tournoyer un long bâton à une allure stupéfiante. Un autre pouvait terrasser un lion par un cri puissant. Un autre encore, à la stature impressionnante, ne pouvait être désarmé lorsqu’il saisissait son épée . Elle était comme collée à sa main ! On raconte aussi l’histoire de ces deux soldats de David isolés qui ont dû se battre contre un village entier avec pour seule arme un simple fléau d’agriculteur ! Ces exemples vous auront indéniablement fait penser aux techniques du jujitsu, du bozendo, au kiai (lu ki), le fameux cri qui tue, au kendo ou à l’incontournable nunchaku ! Troublantes similitudes ! Alors, qu’en est-il aujourd’hui ? Un rabbin de Jérusalem affirme que certains peuples d’Asie centrale comme les « Chiang- Min », les « Shin-Lung », les « Pachtounes », les « Karenim », les « Cashmiriens », sont étrangement liés à certaines coutumes juives. Trente cinq millions d’individus, allant de l’Afghanistan aux montagnes sacrées chinoises du Sichuan en passant par la Birmanie appartiennent à la descendance des dix tribus d’Israël. Ce sont les « Bneï Ménaché » formellement reconnus par le grand rabbin séfarade, Rabbi Shlomo Amar, comme étant des descendants d’Israël. Aujourd’hui, ils arrivent en Terre Promise en petits groupes et doivent se convertir selon la loi, sous la supervision du ministère de l’Intérieur et du Grand Rabbinat d’Israël. Ces communautés se réfèrent à un Di-eu Unique, désignent leurs prêtres par le nom de « Cohen ». Les « Chiang-Min » ont deux symboles de sainteté : une pierre brute blanche et une feuille de papier blanc. Le blanc est un signe de pureté, la feuille est une réminiscence d’un parchemin perdu et la pierre, celle d’une transmission nécessaire. Il existe également une cérémonie d’enduction de sang d’un montant de la porte d’entrée pour protéger la maison. Les « Pachtounes » d’Afghanistan, outre leur barbe, possèdent des papillotes, pratiquent la circoncision au huitième jour, portent un habit à franges évoquant le Talith.

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Les prêtres « Yamabushi »


Omikoshi ou Arche Sainte ?

Des « Maguen David » ornent l’arche appelée « Omikoshi », une espèce de châsse portable que les fidèles transportent au cours d’une procession. Cette arche possède un couvercle en or, orné d’un oiseau aux ailes déployées. Curieuses parentés avec l’Arche Sainte, n’estce pas ? En Chine, les Juifs de Kaifeng avaient l’habitude de fabriquer des gâteaux sans levain pour Pessah. Leurs offrandes de viande ne sont pas de porc contrairement à celles des autres Chinois. Leur descendance est patrilinéaire. Le rabbin Eliyahou Avihaïl za’l fondateur de l’Association Amishav a consacré de très nombreuses années à identifier les héritiers de ces tribus. Il s’est employé à favoriser leur retour et suite à ses efforts des milliers de descendants des tribus se sont installés en Israël. Il a par ailleurs écrit six ouvrages sur le sujet et a reçu avec son épouse Rivka le prix Yakir Yeroushalayim (Citoyens d’honneur de Jérusalem). Les dix tribus d’Israël sont dispersées, certes mais pas forcément perdues car sans en avoir vraiment conscience leurs descendants se retrouvent dans divers ethnies.

Jadis, ces tribus ne travaillaient pas le Chabbath et ne cuisinaient pas ce jour là. Ils allumaient des bougies et buvaient du vin (bien que musulmans) le vendredi soir. Ils pratiquent aussi le bain rituel. Certains portent une amulette cubique dans laquelle se trouve une inscription qui commence par « écoute ô Israël... ! » Les clans pathans ou pachtounes ont des noms qui proviendraient de celui des dix tribus perdues : Rabbani/ Reuven, Shinwari/Shimeon, Daftani/Naftali, Gajani/Gad, Afridi/Efraïm, Ashouri/Asher, Youssouf Zai/Yossef. Dans la préfecture de Nagano au Japon, il existe un lieu de pèlerinage « Suwa-Taïsha » dans lequel s’est déroulé un festival pendant 78 générations, relatant « le sacrifice d’Isaac ». Le blason de la maison impériale du Japon est le même que celui trouvé sur la Porte d’Hérode à Jérusalem. Les prêtres « Yamabushi », portent sur le front une petite boîte noire ronde appelée « tokin », qui est liée à sa main par une corde noire. Ils ressemblent à des Juifs portant les Téphilines ! Les prêtres Yamabushi ont coutume de sonner, non dans une corne de bélier (élévage inexistant au Japon), mais dans un énorme coquillage dont le son est très proche de celui du Choffar. Marvin Tokayer, un rabbin qui a vécu au Japon pendant dix ans écrit : « les robes de lin que les prêtres shintoïstes portent ont le même aspect que les robes de lin blanc des anciens prêtres d’Israël », leur coiffe ainsi que l’écharpe portée à la taille du prêtre sont étonnantes de similitude avec la tenue des Cohanim.

L’essentiel est que chacune d’elles retrouve le chemin de la maison.

Connaissez-vous l’Abir Qesheth ? C’est l’art guerrier hébreu, pluri- millénaire, basé sur les 22 lettres de l’alphabet et issu des patriarches, affiné par les 12 tribus d’Israël et les grands maîtres de ce système. Des récits héroïques de combat jonchent notre Histoire, que ce soit lors des révoltes de l’époque du deuxième temple contre l’empire romain, des batailles contre les Grecs, lors du temps des Rois d’Israël, du temps des prophètes. Il ne fait aucun doute que notre peuple de Roules (et de Roulas !) était bien entrainé et possédait un redoutable système de combat ! Abir est ancré dans la sainteté et indivisible de la Thora où combattre pour sa vie est aussi important que de respecter les lois du shabath ou de la cacheroute.

Naomie Bénétasse Roula mag 11


e d o M Roula oir...

vez sav e d s u o v e u q e Tont c

ion ’hiver. La Fash d n fi e tt ce r u o allons adopter p s! moment nous de tendances à le r r e u Salut les Roula rl o a p p r is u a o m p s , n se retrouve ns les magasin a our cette saiso d p r r ve re u tu o ô Ce mois-ci, on tr cl re à se ençons uture vient de que nous comm s m iu d Week haute co o p s ce n r. le les tenda , Bershka etc. ns prêt-à-porte si M étudier ensemb a & g H a , m ra s a e d Z s tre e ce , comm et de laisser vo n les équivalen o e n yl t e st grande surface s e m tr iu vo d o dances à ez que les p opter ses ten d Ici, vous ne verr ’a d re it rb t, -a le libre , du clinquan y in sh il, Je vous laisse ta ck brillante, co développer. oraine. imagination se s è tr ergie contemp n n o é ti e ta n ré ’u d rp te in ant par un latex, en pass Cette saison, t n e e t s n e p lla ju ri b s ues t le rgen bes et des ten ro s e d de l’or et de l’a ent Palace c ve a 0 et 7 alem Ambiance ég 0 8 s e é es ann style oublié d et disco. nights fever eff

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Valentino

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La roula qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ne savait pas où faire du shopping ou alors elle ne me connaissait pas encore ! Je me présente, Shana, serial shoppeuse de 19 ans, arrivée tout droit de Paris. Passionnée de mode, ma mission est de vous dénicher les articles les plus tendances de la saison. Et pour commencer quoi de mieux que le perfecto. Un intemporel pour tous les budgets et toutes les morpho. Qu'elle soit brodée, festonnée ou même fourrée, c'est une pièce qui, une fois dans votre armoire, ne se démodera jamais .

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TopShop, 16 3

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Blake Lively 14 Roula mag

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Perfecto forever

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Un spa à la maison Par EMILY ABECASSIS "Mimi Rose" maquilleuse professionnelle emilie.abecassis@gmail.com - tel : 053 620 8223

V

ivre en Israël, c’est 330 jours de soleil et de chaleur par an. Mais voilà, le mois de janvier marque la période d’hiver et il faut bien survivre à ce mois où le froid s’installe dans nos maisons. Profitons des journées plus courtes et des températures plus basses pour prendre un peu soin de soi. Car je ne sais pas vous, mais moi, quand vient l’hiver, j’ai envie de cocooner, de rester dans mon salon cosy et de prendre un peu de temps pour moi. Même si vivre en Israël signifie vivre à 100 à l’heure (qui oserait me contredire hein ?), nous pouvons essayer de nous octroyer une petite soirée détente. Je vous propose de passer en revue tous les codes de la soirée cocooning par excellence, et vous créer un Spa à la maison. Mesdames, installez-vous confortablement dans votre canapé, le kif commence ici.

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LES INDISPENSABLES Les clichés ont la vie dure, mais quel plaisir d’allumer quelques bougies (parfumées ou non) pour créer une ambiance cosy. A 17h, la nuit est déjà installée, alors profitons-en pour s’éclairer d’une lumière douce et tamisée. S’emmitoufler dans une tenue confortable est également un pur bonheur en cette saison. On met d e

côté les bottines à talons, les jeans, les jupes droites, et on se love dans une tenue d’intérieur : jogging, sweat à capuche, pull doudou, pyjama en

pilou... Faites-vous plaisir, les volets sont fermés et personne ne vous voit ! L’option gros plaid n’est pas à bannir les amies ! Maintenant qu’on a posé les bases, j’ai envie de vous dire d’allumer un bon feu de cheminée, mais ... Désolée ce sont les restes de ma vie passée, vous savez, celle de la parisienne qui vit en doudoune et en écharpe toute l’année ! ha ha ! Quelques idées pour profiter de votre soirée cocooning.

L’OPTION VISAGE IMPEC’ Afin de redonner à votre visage l’éclat dont il bénéficie en été, je vous propose de faire un gommage suivi d’un masque. Pour le gommage, préférez-en un qui n’agresse pas votre peau, avec des grains fins et pourquoi pas une odeur fruitée qui remonte toujours le moral. Après l’avoir démaquillé, pratiquez sur


votre visage des massages circulaires avec le produit gommant, afin d’éliminer les cellules mortes qui grisent le teint, et relancer la circulation sanguine. Puis rincez à l’eau claire et essuyez votre visage avec une serviette propre, en tapotant et non en frictionnant, afin de ne pas agresser votre peau. Deuxième étape : le masque. En cette saison vous n’avez que l’embarras du choix concernant le type de masque à utiliser: anti-teint terne, hydratant, éclat, désincrustant, anti-âge ... Observez votre peau et faites votre sélection en fonction de ses besoins. Appliquez votre masque sur tout le visage et laissez poser le temps indiqué, généralement entre 10 et 15 minutes. Profitez de ce temps off pour bouquiner ou regarder votre émission préférée. L’OPTION BULLE DE SAVON ET PEAU DE BEBE Les enfants sont couchés ? Glissezvous dans un bon bain chaud que vous agrémentez de sels de bain ou de bain moussant, et oubliez le temps qui passe. Et pourquoi ne pas optimiser ce moment de plaisir et laisser poser un masque capillaire dans une serviette chaude ? (les actifs du masque sont ainsi décuplés). Vous pouvez également exfolier votre corps en insistant bien sur les zones rugueuses tels que les coudes, les genoux, les talons. Une fois votre bain terminé, pensez à hydrater votre corps, il ne demande que ça.

crème ; ajouter du cacao en poudre et une pointe de cannelle (optionnel). Versez dans un mug et parsemez de morceaux de marshmallow pour encore plus de gourmandise. Si vous testez cette recette, vous m’en direz des nouvelles ! Après tout, apprécier la beauté ET la gourmandise, ce n’est pas incompatible ! FINIR EN BEAUTE AVEC UNE MANUCURE Pour conserver une trace de votre soirée cocooning, vous pouvez terminer votre rituel par une manucure. Avoir les ongles propres et entretenus, ça booste de suite un look même un peu simple. Et lorsqu’elle est bien faite, votre manucure peut assurer une semaine entière. Les basiques d’une belle manucure : une couche de base transparente (celle de Sally Hansen « Complete care 7 in 1 » est une pure merveille), deux fines couches de la couleur de votre choix (la collection « Washington DC » de OPI est sublime, le « Black cherry 474 » de Gade cosmetics un intemporel en cette saison), et on termine par un top coat ou un accélérateur de séchage (vous en trouverez chez Essie, OPI, Gade, L’Oréal...)

MA SELECTION PRODUITS

• Bougie Yankee Candle « autumn night » • Plaid Fox Home « Sherpa » • Gommage visage Care And Beauty Line « granular face peeling gel » • Masque visage Shemen Amour « black mud facial mask », Ahava « extreme radiance lifting mask » • Pour le bain: Sabon « bain moussant jasmin » « sels de bain pêche-miel » • Masque capillaire Dove « intense care » • Exfoliant corps Body Shop « milk and honey » • Crème corps Body Shop « white musk body cream »

L’OPTION GOURMANDISE ET TV Pas envie d’associer détente et rituel beauté ? Aucun problème ! Prendre soin de soi peut prendre différentes formes. Se préparer un bon chocolat chaud et s’affaler sur le canapé devant une rediffusion de Sex and the City, ça fonctionne aussi très bien ! Si, en plus, vous disposez d’un énorme plaid roudoudou, alors vous êtes la plus chanceuse ! Pour un bon chocolat chaud maison, vous savez, celui de nos grands-mères, faites chauffer 2/3 de lait et 1/3 de Roula mag 17


Le Roul du Mois

Agé de 22 ans, Sacha vient de Paris, où il est né. Il suit le programme Massa qui le conduit en Israël en 2013, puis rejoint les rangs de Tsahal. Il est aujourd’hui le « Community Manager » de la chaîne I24 News, mais surtout sa grande passion depuis toujours c’est le rap. Il l’a dans la peau, dans les veines, et quoi de plus normal quand on entend son père rapper depuis son plus jeune âge… Même s’il est davantage influencé par le rap américain et reggae, et si son rappeur préféré du moment est Drake, il n’en reste pas moins que la passion est née près de son père Francky, qui a sorti des chansons rap avec des reprises de tubes, notamment des Black Eyed Peas avec « Chabbath Chabbath » (reprise de « Shut up », ndlr), « Tefilin » (reprise de « I gotta feeling »), et bien d’autres… Pour Sacha, le rap fait partie intégrante de sa vie, il rappe depuis plus de 10 ans avec son père et son frère Jordan, et nous confie même « qu’ils se charrient en rap ! ». Et ces dernières semaines, c’est à l’occasion de l’anniversaire de sa maman, Valérie, que Sacha a fait parler de lui. Il lui a composé une chanson, que dis-je une ode ( !), comme une magnifique déclaration d’amour d’un fils à sa mère, version rap évidemment, avec plus de 20 000 vues sur les réseaux sociaux. En voici quelques extraits :

Rencontre avec Sacha Perez Par SANDRINE ASSARAF KRIEGER

Notre Roul du mois est un jeune homme talentueux, un artiste qui manie déjà le verbe et le rythme avec aisance. Fils de Francky Perez, le chanteur et animateur de soirées enflammées qui n’est plus à présenter ( !), et Valérie Perez, notre journaliste star de la chaîne I24 News, Sacha Perez continue sur sa lancée dans le monde du rap avec une chanson pour sa « mama » à l’occasion de son anniversaire, et nous montre qu’il n’est pas qu’un « fils de » mais a déjà un talent et une empreinte bien particuliers. 18 Roula mag

« Je sais c’ qu’elle veut, c’est juste le bonheur de son fils, Je sais que pour moi elle en a fait des sacrifices (…) Pardonne-moi pour tout le mal que j’ t’ai fait, mama, Pardonne-moi pour toutes ces larmes versées… C’est vrai qu’ ça a été dur à certains moments, Pour moi tu vaux plus cher que tout l’or et le diamant (…) Besoin d’elle pour vivre comme un médicament (…) Depuis ma première respiration, tant d’abnégation pour notre éducation, J’ peux compter sur toi pour toute situation, Beaucoup de complicité dans notre relation… J’ sais pas quoi te dire, donc j’ te fais ce son, Happy birthday mama, j’ suis là de toute façon ». Aucun doute, la route est tracée pour Sacha. S’il a déjà le talent, la jeunesse mais aussi l’expérience, il peut compter également sur le soutien indéfectible de ses parents pour espérer une belle carrière… Beatzla’ha Sacha !

Avec sa mère Valérie Perez.


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La Roula d'Eilat

Sabrina a 33 ans, elle est née à Paris mais a passé son enfance à Cannes. C’est une Roula kiffeuse, ambitieuse, passionnée et volontaire qui « est capable de vendre n’importe quoi à n’importe qui », comme elle le dit elle-même ! Elle fait les marchés du sud de la France, puis décide en 2012 de venir passer quelques jours de vacances et le réveillon du jour de l’An en Eretz… Elle n’en est jamais repartie ! Après un bref passage à Jérusalem, notre Roula du Sud, qui aime la chaleur, les couleurs, le contact aux autres, décide de parcourir le pays à bord de son van… Jusqu’à Eilat, et là c’est le coup de foudre ! La communauté des olim francophones l’accueille à bras ouverts, et de rencontre en rencontre, Sabrina trouve un appart’ (« Merci Samuel Bitton ! »), un petit boulot grâce à Aviv Ness Suissa : « il était commerçant et tenait le magasin "Mon amour" à l'hôtel Herods. On s'est tout de suite plu. Lui marseillais, moi cannoise, on était tous les deux des forains… Il vendait des choses sublimes, des maillots de bain et des robes de soirée de folie et moi j'avais pas les moyens de m'acheter des nouvelles fringues, alors il m'a proposé un deal: "prends tout ce que tu veux dans le magasin, et vends le ! T'as l'air d'avoir la tchatche et y a plein de français sur la plage. Vas les voir. Si tu vends quelques articles, je t'offrirai la robe que tu veux !... Et c'est comme ça que j'ai commencé... »

Rencontre avec Sabrina Dray Par SANDRINE ASSARAF KRIEGER

Il y a certains moments et événements dans la vie que l’on veut uniques, inoubliables, qui sortent des sentiers battus et qu’on souhaiterait immortaliser par leur originalité, par les émotions extrêmes qu’ils peuvent susciter, que ce soit en famille, en amoureux ou entre amis, et dont on puisse se souvenir et parler sans se lasser… C’est le défi que s’est lancé Sabrina Dray notre Roula du mois, et son agence d’événementiel « Yakakiffer » ! 20 Roula mag

Et puis notre Roula que l’on surnomme « la doudou de Juan Eilat » fait LA rencontre, celle de Joël Oualid, qui va donner un tournant à sa carrière. Passionné de sport de mer et d’aventure, il ouvre sa propre agence d’attractions à Eilat et organise des croisières privées pour des français essentiellement. Il décide de lui laisser sa chance si elle réussit à vendre une croisière… Et banco ! Rien n’est impossible pour notre Roula Sabrina qui organise son premier événement, un anniversaire private party sur un yacht, avec DJ, buffet, la totale ! Un premier pas dans l’événementiel et quelque temps plus tard elle créé « Yakaki f fer » . Aujourd’hui Sabrina et son agence vous proposent une multitude d’activités sur Eilat, qui n’ont de limites que celles de votre imagination ! Elle est toujours à l’affût d’idées originales pour réaliser vos rêves les plus fous ! Que ce soit un anniversaire, une demande en mariage, un enterrement de vie de célibataire, sous l’eau, dans les airs, en mer, en croisière de luxe ou dans le désert, en Jeep, en quad… Elle est prête à tout pour satisfaire vos désirs les plus extravagants ! Grâce aux prestataires locaux avec lesquels elle travaille, les Rouls et Roulas d’Eilat, qui sont très soudés et travaillent main dans la main. Si vous aussi vous voulez « kiffer » n’attendez plus ! Contactez Sabrina Dray au : 054 671 02 53 depuis Israël, ou au 01 77 47 27 80 depuis la France. Page Facebook : Yakakiffer Site : www.yakakiffer.weebly.com


Les Roulas et Rouls de Eilat Sabrina avec Harry et Sophie Divine

Quelques bonnes adresses de la Roula d'Eilat Jessica Jami est maquilleuse professionnelle pour tous vos événements. Elle se déplace chez vous ou à votre hôtel et vous accompagne de A à Z : 052 37 82 015. Jessy Taieb vous ouvre son institut de beauté, coiffure et onglerie, mais vient également à domicile et vous maquille pour vos événements. L’institut Jess Look est ouvert de 10h à 21h : 054 81 78 472. Jannick Oualid est restauratrice, et vous propose chez Chicken Off des spécialités tunisiennes et poulet (KASHER TEOUDA) au Mit’ham Red (en face de l'hôtel Americana- point de distribution) : 08-935-3337. Guy Sebag est grossiste agro-alimentaire de tous les hôtels et les supermarchés de Eilat.

Sabrina avec Magda Ghanem

Danielle et Keren Seroussi, qui tiennent l’un des meilleurs SPA de Eilat, Bali Spa, centre de beauté, relaxation, spécialiste des soins du visage et des coupes énergétiques : 08 630 53 48. Miro Seroussi : Chez Danielle et Miro, Coiffeurs d'exception en ville, situés entre Café-Café et Cofix. Magda Ghanem : Emma Prestige, Conciergerie de luxe et ouverture de maison avant l'arrivée des propriétaires. Georges Cohen : Photographe et Cameraman hors pair. Hôtel Central Park, Photo Georgio, 054-700-3955. Harry et Sophie Divine : Wedding planers décalés de Eilat. Harry Divine Events, 054 426 78 75 et 054 700 72 59.

Sabrina avec Georges Cohen Roula mag 21


PEO PLE

JEAN MICHEL JARRE VEUT chorégraphie des lasers et faisceaux lumineux, musique inédite diffusée en SAUVER LA MER MORTE ! Avis à toutes les Roulas qui en ont assez de la routine ! Vous avez besoin de dépaysement ? De vous sentir transportées sur une autre planète et de vivre une expérience unique ? Retenez bien la date du 6 avril ! Pour la première fois, l'inventeur de la musique électronique JeanMichel Jarre organise un concert spectaculaire en plein air à la mer Morte, au Pavillon culturel des contreforts de Massada, intitulé « Pesanteur Zéro » ! Scène en forme de piste d'atterrissage futuriste, conçue pour créer l'illusion d'une construction suspendue dans les airs comme si elle défiait la gravité, mise en scène et effets spéciaux époustouflants, système acoustique panoramique, niveaux étagés de pistes de danse ou de places assises offrant des services exclusifs, impressionnante 22 Roula mag

direct du stade central... Plus d'une centaine de professionnels, venus des quatre coins du pays et même de l'étranger, s'attèle à la création de ce show exceptionnel de Jean-Michel Jarre qui transportera l'auditoire dans ce paysage lunaire de Massada et de la mer Morte... Sensible aux enjeux environnementaux dans le monde et ambassadeur de l'UNESCO, l’artiste légendaire a choisi d’organiser un événement inoubliable afin de sensibiliser le public au niveau international sur l'avenir de la mer Morte dont le niveau baisse en moyenne chaque année d'un mètre en raison de l'intervention de l'homme. Le compositeur sait parfaitement que la mer Morte est un lieu unique au monde – le plus bas sur Terre très riche en ressources naturelles et en phénomènes uniques et que sa

destruction serait catastrophique pour la vie de la région. En vrai Roul’gentleman, il a donc décidé de ne pas se rouler les pouces en attendant gentiment sa disparition, quitte à se rouler dans le sable du désert de Judée ! Tickets et informations : 0549718240 nir@2207.co.il. Packages comprenant le vol, l'hébergement et les billets pour le concert : 0523232769 - sashag@ flying.co.il JENIFER EN GARDE À VUE ! Rien ne va plus pour notre Roula préférée ! Récemment, Jenifer Bartoli et son compagnon corse Ambroise, étaient placés en garde à vue au commissariat du 1er arrondissement de Paris, pour "faits de violences" envers un photographe qui tentait de les prendre en photo.Ce dernier aurait été "secoué" par le couple et a porté plainte. Présumés innocents, la gagnante de la Star Academy


Crédit photo : voici

Crédit photo : www.renaud-lesite.fr

1 et son amoureux ont été remis en liberté mais ils passeront prochainement devant le tribunal correctionnel poursuivis, selon L’Express, pour « violences volontaires en réunion ayant entraîné une interruption totale de travail de cinq jours. » Traquée par les paparazzis, l’ancienne coach de The Voice avait déjà poussé un coup de gueule en octobre dernier sur le plateau de l’émission C à Vous, affirmant s’être « interdite de vivre des choses dans le passé à cause de ces rats [les paparazzis] : c'est un peu comme ça qu'ils vivent, dans leur voiture, en bas, en train de vous attendre et de vous épier ! » Mais cette fois, il semblerait que la chanteuse craque et perde tout son sang-froid ! Après l’annonce de sa garde à vue, une nouvelle révélation choc vient ternir l’image de la star. En août dernier, Jenifer se serait, paraitil, montrée violente avec une fan

à cause d'un selfie. Louis, témoin de la scène, raconte : "Jenifer se trouvait à la table d'à côté de la nôtre. Avec ma copine Amélie, on a décidé d'attendre qu'elle ait fini de dîner pour lui demander une photo ou un autographe." L’artiste aurait alors accepté en soupirant puis aurait pété les plombs lorsque les deux jeunes gens se sont permis de dire que le cliché n'était "pas très cool." "Mon amie est rentrée dans le restaurant et Jenifer l'a suivie, furieuse de sa réflexion en lui demandant d'effacer la photo. Elle a saisi le portable de mon amie, a supprimé la photo avant de lui donner une gifle et de lui arracher les cheveux." Des informations surprenantes qui ne nous font pas nous rouler par terre et à prendre avec des pincettes mais qui nous emmènent à dire : « Jenifer, reprends-toi, mets ton sang chaud corse de côté et retrouve ta Roul’attitude ! »

RENAUD BIENTÔT CONVERTI AU JUDAÏSME !

Mais qu’arrive t-il au chanteur Renaud ? Lui qui était connu pour ses positions politiques hostiles envers Israël, le voilà qu’en avril 2016, il sort la chanson « Hyper cacher » dans laquelle il rend hommage aux victimes de l’attentat du supermarché de la Porte de Vincennes et affirme clairement que Jérusalem est la Terre de leurs pères. On évoque alors une soudaine réconciliation avec la communauté juive qui lui en voulait... Le 17 décembre, le chanteur va jusqu’à porter une Maguen David autour du cou lors de son passage sur France 2 dans l’émission spéciale « Merci Renaud » qui lui est consacrée. Quelques jours après, une vidéo circule sur Youtube le montrant en train de chanter et danser à une barmitsvah avec des juifs orthodoxes sur « Acher meleh acher malah. » Dans la foulée, il évoque ouvertement Roula mag 23


sa nouvelle passion pour le judaïsme dans Causette Magazine et raconte sa rencontre avec son ami Michel, un biker juif qui l’a « quasiment converti » ! Il affirme même qu’il envisage de « porter la kippa en quelques occasions. » Ce qu’il fait en janvier dernier, lors de la cérémonie d’hommage et de recueillement aux côtés des familles des victimes et de tous ceux retenus en otage lors de la tuerie de l’HyperCasher où il confie au micro d’i24News : « Je me sens très proche de la communauté juive. Il y a un esprit de fraternité et de solidarité qui est extraordinaire chez vous. J’espère venir chanter à TelAviv (...), ce sera un grand bonheur pour moi, de découvrir ce pays, la plus belle démocratie du monde. » Mais le chanteur aux 15 millions de disques vendus ne s’arrête pas là. Aujourd’hui, il va encore plus loin dans ses déclarations et affirme dans les colonnes de Paris-Match : « il n’y a qu’Israël qui m’intéresse en ce moment parce que je n’y suis encore jamais allé. Je vais m’y rendre en octobre pour donner un concert à TelAviv. Je prendrai le temps de visiter Jérusalem, ne pas le faire serait une 24 Roula mag

hérésie. Je ne suis pas religieux mais j’ai plein de copains juifs qui m’ont parlé d’Israël, de l’histoire du judaïsme et c’est pour ça que je porte une étoile de David autour du cou. J’ai découvert trop tard la religion et la culture juives, mais elles me fascinent. Je trouve ça gai, plein de bon sens, moi qui étais pro-palestoche à mort... » Et à la question « Pourrais-tu partir y vivre ? » Il répond en riant : « Je pourrais, ouais... » Ne soyons donc pas étonnées les Roulas si bientôt, on aperçoit Renaud en mode « oulpan » en train de chercher à rouler les « r » ou à rouler du couscous pour shabath...

DÉFILÉ DE ROULAS-STARS EN ISRAËL. ..

Après les Rolling Stones, U2, Maria Carey, Elton John, Santana et bien d’autres, ils sont nombreux à rentrer dans le clan des Roulas stars internationales. Tout d’abord, c’est l'idole de la pop canadienne, Justin Bieber qui se produira le 3 mai prochain au parc Hayarkon de Tel-Aviv devant plus de 50.000 personnes dans le cadre de sa tournée mondiale « The Purpose Tour » ! Les 17 mai et 15 juillet, ce seront les légendaires groupes de rock

Aerosmith et Guns N’roses qui se feront entendre au parc Hayarkon ! Mais avant, les 17 et 18 mars, ce sont deux monstres sacrés du cinéma français, Gérard Depardieu en personne et Fanny Ardant, non moins célèbre, qui débarqueront en Israël pour interpréter une pièce de Marguerite Duras, « La Musica Deuxième » au Heichal Tarbut et à l’Opéra de Tel Aviv. Et ce n’est pas tout ! L’été prochain, on aura peut-être l’immense honneur et surprise de recevoir notre grande diva canadienne Céline Dion ! Les agents de la chanteuse dont, parait-il, le spectacle coûterait entre 5 et 6 millions de dollars, seraient actuellement en pourparlers avec plusieurs producteurs israéliens pour mettre en place un concert cette année. Avec plus de 230 millions d’albums vendus dans le monde et une carrière internationale qui ne faiblit pas, Céline est l’une des chanteuses les plus attendues par les Israëliens, la Roula Star number 1 du sacro saint monde du showbiz ! Donc un conseil les Roulas : ne roulez pas trop des mécaniques et économisez dès maintenant !

Vanessa Attali


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Shirel

Parlez-nous de votre actualité ... Il y a pile quarante ans, ma mère devenait une grande artiste en France avec la chanson « Avant de nous dire adieu ». Par conséquent, pour rendre hommage à ma maman, cette artiste que j’admire tant, j’ai décidé d’offrir une seconde jeunesse à ce titre phare qui a bercé toute mon enfance et qui est entré dans le cœur des Français. J’ai choisi pour cela de m’associer musicalement avec des artistes de talent mondialement connus, les Balkan Beat Box, et de créer un son innovant. Les gens vont adorer réentendre cette chanson, version 2017 ! D’ailleurs, tout le monde peut participer à ce projet qui me tient beaucoup à cœur car nous avons décidé pour le sortir de lancer un financement participatif, un crowdfunding*, qui est un phénomène très à la mode en ce moment ! Avez-vous d’autres projets ? Oui, je suis en train de préparer un nouvel opus : un mini album composé de morceaux très différents de ceux que j’ai faits jusqu’à présent On en est qu’au début mais je suis très excitée. Cet album va s’appeler Taylor Made et sera à priori prêt pour cet été. Mais avant, je compte bien faire des concerts pour faire découvrir mes nouveaux morceaux et notamment la reprise de « Avant de nous dire adieu »...

« J’aimerais aider les franÇais À s’ouvrir À ce cÔtÉ « Tah’les » qui existe en IsraËl ! » Jennifer Djaoui alias Shirel a été révélée en France dans le rôle d’Esmeralda dans Notre Dame de Paris, Les Enfants du Soleil, Le Sel et le Miel ou encore le film O Jérusalem d’Elie Chouraqui. Aujourd’hui, après avoir enregistré cinq albums et brillé dans The Voice en Israël, la fille de la grande chanteuse américaine Jeane Manson revient sur le devant de la scène avec une reprise très moderne du célèbre titre phare de sa mère « Avant de nous dire adieu » qui fête cette année ses quarante ans ! Mais ce n’est pas tout ! La jolie et talentueuse artiste nous concocte également un nouvel album pour cet été et met en place des « Master Class » très originales intitulées "Battements de voix" : des cours visant à apprendre non pas à chanter juste mais à chanter vrai. En exclu pour Roula Mag, notre Roula Star nous explique tout ! 26 Roula mag

Comment avez-vous vécu la célébrité de votre mère ? Je ne peux pas dire si ça fait bizarre ou non d’être l’enfant d’une star car je n’ai rien connu d’autre ! J’ai eu une mère qui sort de l’ordinaire, qui est « extra-ordinaire » et cela a été pour moi un atout incroyable car elle m’a donné la voie et la voix... Son expérience m’a aussi permis de voir l’envers du décor et de savoir ce que moi, je voulais ! Mon but ultime n’était pas d’arriver top numéro un comme elle mais de devenir juive et d’habiter en Israël, donc j’ai accompli mon but ! Depuis toute petite, Israël est le plus grand amour de ma vie. Tous les matins, je me réveille en prenant conscience de la chance que j’ai ! Sur un de vos clips intitulé Isha Yehudia, vous apparaissez en soldat, en religieuse, en Anne Franck, en Amy Winehouse... Quelle était votre intention ? Oui j’avais envie de montrer la femme juive dans toutes ses couleurs et ses paradoxes ; je voulais mettre en scène une religieuse, une non religieuse, une « Golda Meir »... afin de montrer que peu importe que l’on ait ou non la tête couverte, que l’on soit ou non shomer shabbat... On est tous des « B’nai Israël » ! Un jour, un Rav m’a dit « même si je n’ai pas le droit de t’écouter chanter, c’était une mitzva pour moi de le faire car tu chantes l’âme juive dans cette chanson. » J’étais très émue ; c’était le plus beau compliment qu’on pouvait me faire ! Vous avez participé il y a deux ans à The Voice en Israël, comment avez-vous vécu cette aventure ? Très bien. C’était un tremplin, un moyen de me faire connaître du public israélien et d’apprendre la musique israélienne


que je ne connaissais pas bien. Ce n’était franchement pas évident car le jury était très dur avec moi. J’ai été mise à l’épreuve mais cela a été pour moi un test d’humilité et un vrai challenge ! Au final, je ne retiens que du positif ! C’est vous-même qui, à présent, donnez des cours de chant... En effet, depuis janvier, j’ai ouvert des « Master Class » intitulées « Battements de voix. » Le but est de se réunir par groupes de douze personnes et de chanter des sons, des mélodies sans mot, tribales ou complètement improvisées. Il s’agit en fait d’une thérapie par la voix qui permet de rechercher vraiment à l’intérieur de soi ce que l’on ressent, où on en est, qui on est... Et de l’exprimer pas forcément avec des mots car parfois, ils nous limitent. Les sons au contraire sont complètement libres. Il suffit juste de s’ouvrir aux sons. Si, par exemple, on me demande de chanter « Ne me quitte pas » sans les mots, c’est très difficile. Mais si j’arrive à le faire uniquement avec les sons, je vais exceller car je vais réussir à trouver les endroits où c’est véritable à l’intérieur de moi sans me cacher derrière de jolis mots. Les mots sont comme une espèce de bouclier et sans eux, beaucoup d’émotions peuvent ressortir telles que des blessures, des peurs, le stress, la honte, la joie, le trac... Nous sommes tous des êtres un peu fragiles qui avons parfois peur du regard des autres et ces cours permettent de se déshabiller complètement, de se mettre à nu face à l’autre. Cette thérapie par les sons permet de se connecter à soi et de s’ouvrir aux autres, de ne plus avoir peur du regard et du jugement d’autrui. Comment vous est venue l’idée ? Tout simplement parce que pendant un an, j’ai suivi des cours de « Peimot » [« battements du cœur » en hébreu] avec un professeur israélien qui s’appelle Omer Gonen Haela. Ce professeur va partout dans le monde pour donner des concerts sans mot où le public répète les sons après lui. Lui-même a appris cette méthode d’une américaine. Ces cours m’ont permis de faire un bond en avant incroyable, de chanter mes chansons au sens strict de ce que je ressens, d’interpréter des textes avec la même intention que s’il n’y en avait pas. Même si je chante depuis des années, je sais qu’aujourd’hui, je ne serai plus jamais la même chanteuse.

Comment, concrètement, se déroulent vos cours ? On forme un cercle et chacun se met à émettre des sons sur une mélodie que je joue à la guitare, à improviser par rapport à ce qu’il ressent à ce moment là. On fait cela tous ensemble, puis un par un et ensuite par couple de filles, de garçons puis par couple mixte. Ce que l’on veut, c’est travailler sur l’énergie, la vibration des sons. Chaque cours a un thème bien précis : le lâcher prise, l’imagination créatrice, la recherche de son enfant intérieur à consoler... Il y a aussi des séances pour apprendre à écouter, quelques leçons techniques et je rajoute un peu de méditation, de philosophie et de spiritualité. Le but est que chacun se sente vraiment libéré après. Vous savez, il existe des très belles voix dans le monde mais il n’en existe pas beaucoup qui nous touchent. Il y en a qui chantent très bien techniquement et d’autres qui chantent vrai. Mon cours n’est pas fait pour apprendre aux gens à chanter juste mais à chanter vrai. C’est pourquoi, ils ne sont pas destinés qu’à des chanteurs mais à toute personne qui aime la musique, qui cherche à découvrir sa voix ou à se découvrir**... Où se déroulent ces Master Class ? A Tel-Aviv mais ce que j’aimerai, c’est ouvrir un cours à Ashdod et un à Netanya. Cela fait à présent vingt ans que je vis en Israël et j’ai pu constater que les français doivent faire face à un choc culturel en s’installant ici car les israéliens ont un tempérament un peu brut. Ils ne portent pas de masque et ne prennent pas de gants. Et ce que j’aimerais, c’est, à travers ces « master class », aider les Français à s’adapter à une mentalité vraiment différente de la leur, à s’ouvrir à cette authenticité, ce côté « Tah’les » qui existe ici ! *Vous pouvez soutenir le projet musical de Shirel sur : https://www.kickstarter.com/projects/shirel/shirel-veryspecial-new-songs-need-you **Les Master Class « Battements de voix » durent trois mois, moyennant deux heures de cours par semaine. Pour vous inscrire au prochain stage qui démarre en mars : 0539519522 ou Facebook : Shirel Battements de voix

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EILAT - LA PERLE DU GOLFE

M

agnifique, moderne, dépaysante, la station balnéaire d'Eilat est incontournable ! Célèbre pour ses belles plages, ses températures agréables toute l'année (entre 21° et 40°), ses nombreux hôtels de luxe, ses paysages contrastés et variés, Eilat n'a rien à envier aux stations balnéaires célébres : « elle a tout d'une grande ! »

Le Dolphin Reef est un site écologique unique au monde qui offre à ses visiteurs l’occasion d’observer, dans leur habitat naturel, ces créatures si intelligentes et sympathiques que sont les dauphins. Vous pourrez même nager auprès d’eux, les sentir filer dans l’eau, accompagnés d’un instructeur pour vous guider.

Lieu de villégiature prisé, elle est envahie quasiment toute l'année par des vacanciers israéliens et par des touristes venus du monde entier, désireux de se détendre et de profiter de tous les loisirs qu'offrent la ville la plus méridionale d'Israël. Son emplacement, à la pointe du golfe d'Aqaba, son port sur les rives de la mer Rouge, le désert du Néguev l'isolent un peu du reste du pays mais n'enlèvent rien de sa superbe ! Son isolement n'est pourtant qu'une question de temps puisque d'immenses travaux pour agrandir la baie et une connexion ferroviaire « Med Red » qui reliera le port d'Eilat au port d'Ashdod en Méditerrannée, sont en cours. Le petit port fait peau neuve et sera bientôt relié au centre du pays par une ligne de train rapide. Eilat est un véritable paradis pour tous et satisfera tous les goûts ! Qu'on y vienne pour l'exotisme, par soif de sensations fortes, pour la plongée et les nombreux sports nautiques ou juste pour le farniente, la bronzette, pour voir être vu sur la « Promenade »,cet éden vous séduira à coup sûr. Quelles sont les meilleures activités et les lieux magiques à découvrir ?

L’observatoire sous-marin, « Marine Park », offre à ses visiteurs une immersion dans le monde aquatique et la vie sous-marine. De gigantesques aquarium renferment plus de 500 espèces différentes de poissons et de coraux. L’observatoire se trouve à six mètres de profondeur et permet la contemplation directe des merveilles sous-marines.

Le Ranch Camel à Nachal Shlomo, existe depuis 25 ans dans la réserve naturelle «Mountain nature reserve Eilat». Tout est construit de façon écologique afin de se fondre dans le paysage désertique. Vous pourrez faire des randonnées et des visites du désert étonnantes à dos de chameaux. Mais vous pourrez aussi y organiser des soirées romantiques, des mariages, toutes sortes de festivités.

La Fontaine musicale, la plus d’Israël ! A l’instar d’autres fontaines chantantes comme à Barcelone, Prague ou Las Vegas, les 350 jets propulsent l’eau jusqu’à trente mètres de hauteur au rythme de la musique et des lumières multicolores. C’est un véritable ravissement pour tous les visiteurs !

Le jardin botanique, est une ferme biologique qui propose des parcours balisés, des lacs, des cascades artificielles. Il offre des spots exceptionnels qui surplombent la mer Rouge et les montagnes d’Edom

Le Lunapark, la vallée des rois est un parc d’attractions présentant de façon ludique des scènes bibliques à grands renforts de technologie.

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et une végétation variée, des baobabs, des arbres fruitiers, des herbes sauvages… Cette ferme écologique propose à la vente sa propre production organique sans produit chimique ni pesticide. Un bonheur pour les amoureux de la nature ! •

Le Timna Park, est un site naturel dans lequel on trouve plusieurs formations rocheuses curieuses taillées par l’érosion : un champignon, une arche naturelle des piliers colossaux, baptisés «piliers de Salomon», un sphinx…Une balade époustouflante, un paysage féérique, lieu extra-ordinaire où l’on ressent le silence du désert et la puissance de la nature. Faites-le en famille, ça vaut le détour ! Le Ice Mall, cette galerie marchande vous invite à vivre une expérience qui réjouira petits et grands de patinage sur glace dans un espace immense de 1800m2 de piste au coeur même de la galerie ! De magnifiques spectacles donnés par des professionnels, venus des quatre coins du monde, ainsi que des compétitions artistiques vous raviront. La Marina, située au centre d’Eilat, est un grand point d’amarrage pour les bateaux privés et publics. C’est aussi le rendez-vous de la plupart des sports nautiques de la ville. Elle est entourée par de nombreux hôtels, les plus exclusifs de la ville. La promenade piétonne est jalonnée de restaurants, de bars, de boutiques ouvertes jusqu’à minuit. La Marina jouit également de superbes couchers de soleil sur les eaux scintillantes de la mer Rouge et sur les montagnes colorées d’Edom.

Jordanie, sans encombres à la frontière. A noter que la Jordanie a augmenté ses tarifs d’entrée mais cette solution demeure cependant la plus économique. Les autres "plus" à connaître •

Pour les amoureux de sensations fortes et autres sports extrêmes, une panoplie délirante d’activités vous est proposée. Du jeep safari en plein désert, au skydive, en passant par les parachutes ascensionnels, au parc à cordes et autres plongées au coeur de la barrière de corail, Eilat est indéniablement faite pour les casse-cou !

Vous pourrez aussi contacter la Roula d’Eilat, Sabrina Dray, (voir article page) pour organiser une journée en bâteau ou même une croisière, un saut en parachute, une virée dans le désert ou pour toutes les demandes délirantes mais sérieuses elle saura mieux que personne vous faire plaisir et vous permettre de réaliser votre rêve !

Les transports : les avions des compagnies locales relient l’aéroport municipal d’Eilat à Tel Aviv plusieurs fois par jour et à Haïfa, trois fois par semaine. L’aéroport d’Eilat accueille aussi quelques vols internationaux d’El Al. Mais c’est l'aéroport d’Ovda qui reçoit les charters. Des navettes relient l’aéroport au centre-ville.

Manifestement, Eilat détient à elle seule toutes les clés d’un séjour de qualité mémorable.

Pétra, cette destination très souvent proposée par les hôtels. C’est l’occasion de visiter le site mythique de

Naomie Bénétasse

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Dossier Spécial

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Les juifs d'Amazonie L

'attrait pour le Brésil, qui détient le monopole du commerce du caoutchouc, s'exerce au cours du XIXe siècle, sur les juifs marocains qui veulent échapper aux conditions de pauvreté, aux épidémies et à l'insécurité politique.

L'existence d'une ligne maritime régulière entre Tanger (Maroc) et Belém (Brésil) facilite les départs d’une population qui vient surtout de la région du Nord du Maroc (Tétouan, Tanger et parfois Larache), et aussi de Rabat, Salé, Fès, Meknès, Marrakech, Mazagan, Mogador et Agadir. Au bout de vingt longs jours de bâteau, traversant l'Atlantique, le voici qu'il pénètre dans un estuaire. Le Rio Parà est un fleuve aux méandres innombrables serpentant lentement et alimentant des marécages. Il est couvert de centaines d'îles de toutes dimensions. Sillonné par des centaines de petits bâteaux larges, couverts à l'arrière avec des espèces de coques qui forment des toits arrondis, le fleuve devient un lieu de vie. Bélem Do Parà est une grande ville, c'est le plus grand port de l'Amazonie; c'est d'ici que partent tous les bateaux qui sillonnent le fleuve. Le climat tropical chaud et humide est un peu étouffant. La jungle est toute proche !

Les chrétiens évangéliques sont aujourd’hui le groupe religieux le plus dynamique du pays avec plus de 42 millions de fervents, partisans d’Israël. Il y a environ 120 000 Juifs au Brésil et le pays possède la deuxième plus grande population juive d'Amérique latine – derrière l’Argentine. C’est le neuvième foyer parmi les plus grandes communautés juives dans le monde ! Près de la moitié de la population juive du Brésil vit à Sao Paulo, la plus grande ville du Brésil, la capitale financière et culturelle. Rio est la deuxième ville avec une population juive de près de 40 000 personnes. Il y a aussi plus de 10 000 Juifs dans la ville de Porto Alegre au sud du Brésil. A Sao Paulo, la communauté juive a bien prospéré. Les Juifs se sont déplacés dans le quartier de Bom Retiro avec des résidences haut de gamme comme Higienopolis, où on compte plusieurs synagogues, des magasins cacher et des institutions juives. A Rio, les immigrants juifs se sont concentrés dans le quartier du centre-ville Praca Onze avant de passer à des zones plus huppées comme Tijuca et Copacabana, où on trouve la plupart des institutions juives. Les juifs marocains, attirés par le mirage de

Les Indiens vivent de cueillette, de chasse, de pêche et d'élevage. Ils cultivent la canne à sucre, le tabac, le maïs, la papaye, le manioc. Les juifs ne se nourrissent que de fruits, de semoule et de riz, soucieux de la cacheroute. Les Indiens brésiliens n’ont pas d'animaux domestiques qui puissent être utilisés pour le transport ou pour les travaux des champs, l’agriculture est donc totalement exercée à mains d’homme. Aujourd'hui au Brésil, il y a un peu plus de 700 000 Indiens sur une population totale de plus de 204 millions de personnes. Environ 87% d’entre eux sont chrétiens avec la plus grande population catholique du monde estimée à 124 millions. Roula mag 33


l’Eldorado sud-américain, tentent leur fortune dans de petites villes (Garupa, Cameta, Macapa, Breves, Itaituba, Santarem ), et aussi à Belèm Do Parà et Manaus. Une communauté s’installe également dans la capitale, Rio de Janeiro et, plus récemment, à Sao Paulo . La crise de l'industrie du caoutchouc entraîne un exode de la majorité de ceux qui sont en Amazonie à se diriger vers les villes où ils s’assimilent. Si, dans ces diverses communautés, la tradition marocaine demeure importante (avec le maintien de la hakétia le Judeo-Espagnol et des habitudes alimentaires), plusieurs de leurs membres se considèrent comme des Juifs d'origine ibérique, compte-tenu de leur parcours migratoire depuis l'Expulsion par la reine Isabel d'Espagne. Aujourd'hui, on peut observer un retour aux sources marocaines dans certaines de ces communautés. Les villes amazoniennes connaissent une période de prospérité relative entre 1940 et 1960, avec le développement de nombreuses firmes qui participent au développement régional, comme à Belèm Do Parà où l'industrie et le commerce dominent. Mais plusieurs de ces insdustriels quittent la région dans les années 1960 pour Rio de Janeiro où les marchés sont plus favorables. Plus récemment, des petites et moyennes entreprises commencent à prendre leur essor, dans le domaine pharmaceutique, l'immobilier et le petit commerce. A Manaus, le commerce du caoutchouc et la création d'une zone franche attirent les Juifs des villes de l'intérieur. Les générations de juifs marocains installés au Brésils'orientent nettement en faveur des professions libérales (médecins, ingénieurs et avocats), plus mobiles. L'attrait des grandes villes tend à dégarnir les élites locales ; un exode qui se poursuit aussi vers les villes américaines. C'est à travers les institutions communautaires que se transmettent un ensemble de traditions judéomarocaines. Au Pará, la communauté de Belém est particulièrement active, et fait de nombreux efforts pour maintenir ses traditions marocaines. Certains de ses membres distillent encore de la mahya de Terouel (eau-de-vie à la marocaine). Le Centro Israélita do Pará existe depuis 1918. Créé par des descendants des premiers pionniers juifs marocains, il fédère les communautés du Parà, et comprend une école, deux centres d’activités culturelles et sociales (société d’entraide) et deux synagogues, Echel Abraham et Shaar Hachamaïm dont les membres-fondateurs sont les Bentolila, Benatar, Benzékri, Larédo, Seruya, Azoulay. 34 Roula mag


La communauté de Manaus, en Amazonie, est plus éloignée de la tradition que celle de Belém Do Parà mais c'est autour de la synagogue que s’organisent des activités culturelles, communautaires et éducatives. Le Comité israélite das Amazonas, fondé en 1929 est l’oeuvre des descendants des premiers immigrés juifs marocains et profite de la prospérité de la ville. La communauté de Rio de Janeiro bénéficie des activités de l’União Israelita Chel Gemilout Hassadim, fondée en 1882 et qui poursuit ses activités aujourd'hui. Parmi les personnalités dont les ancêtres viennent du Maroc, on peut noter les noms de Abraham Ramiro Bentés, un général de l’armée brésilienne, président de la communauté juive marocaine et écrivain, le député M. Ruben Medina, réélu six fois au Congresso Nacional depuis 1967 et président du parti Frente Liberal (PFL), mais aussi les familles Anidjar, Roffe et Benarosh pionniers juifs de Arzila,( petite ville au bord de l' Océan Atlantique entre Larache et Tanger) mais aussi le professeur Méir Benchimol, auteur de l'ouvrage Eretz Amazonia, Os Judeus na Amazonia et professeur à l'Universidad da Amazonias où enseignent de nombreux Brésiliens d'origine marocaine dans différentes disciplines telles la médecine, l'économie, l'administration, l'ingiénierie, les mathématiques. Les immigrants juifs marocains d’Amazonie vivaient surtout du commerce des produits de la forêt. Ils voyageaient en bâteau dans la région pour acheter des cuirs et des peaux d’animaux, des épices, des châtaignes et d’autres produits de la forêt, et pour vendre des grains, des tissus et autres produits de la « ville ». Dans les années 1880, la découverte du caoutchouc à partir de l’hevea brasiliensis, arbre très abondant en Amazonie, engendra un vrai boom économique. Mais ce boom n’a pas duré longtemps. Les Anglais, qui étaient présents en Malaisie, ont bientôt établi des « plantations » qui rendirent obsolètes les méthodes d’extraction du latex amazonien et provoquèrent une chute du prix international du caoutchouc. Ce fut la débâcle de l’économie amazonienne et la fin de l’immigration. Les Juifs abandonnèrent leurs villages aux bords des fleuves amazoniens pour chercher de quoi vivre à Manaus, à Belém Do Parà et à Rio. Certains, pourtant, ne sont pas partis et leurs descendants ont fini par s’assimiler totalement à la population locale. Leur identité juive s’est perdue au bout d’une ou deux générations, mais aujourd’hui encore on peut trouver, répandus dans cette immense région sauvage qui couvre un territoire plus grand que celui de la France, des milliers de descendants de ces immigrants qui, malgré l’abandon de la religion de leurs aïeux, gardent des prénoms et des noms de famille typiquement juifs marocains. Le plus connu parmi eux est sans doute le chanteur aveugle David Assayag, dont le grand-père était un immigrant juif marocain. Environ mille familles juives ont quitté le Maroc pour l’Amazonie Roula mag 35


entre 1810 et 1930, parmi elles, la famille Anidjar, la famille de mon papa, Jacoby Anidjar, installée au Brésil. Dans les communautés juives de Belém Do Parà et de Manaus, on compte aujourd’hui environ quelques milliers d'âmes. Les émigrants juifs marocains qui partaient pour l’Amazonie, au XIXe siècle et au début du XXe siècle, émigraient souvent seuls, et faisaient venir leurs familles du Maroc quand leur situation le leur permettait. Les Juifs marocains, descendants directs des communautés expulsées d'Espagne par les Rois Catholiques, arrivèrent au Pernambouc, à Bahia et surtout en Amazonie, où ils s'installèrent autour de 1810. Ils s'établirent tout d'abord à Belém do Pará et de là, remontèrent le cours du Rio Amazonas et de ses affluents et colonisèrent de nombreuses localités des États du Pará et de l'Amazonas, passant par Manaus et remontant jusqu'à Iquitos au Pérou, où existe encore à ce jour une communauté juive organisée. Une étude génétique réalisée par l'Université Fédérale du Minas Gerais révèle que 16% de la population d'Amazonie qui se déclare blanche descend de Juifs et reste très attachée aux principes du Judaisme. Lors des cinq cents dernières

années, pour différentes raisons, le Brésil fut la destination de milliers de Juifs et de Nouveaux Chrétiens (Portugais d'origine juive convertis au christianisme, et pratiquant souvent le judaïsme en secret). Si, dans ces diverses communautés, la tradition marocaine demeure importante avec le maintien de la hakétia (le judeo-espagnol) et des habitudes alimentaires jusqu'à aujourd'hui), plusieurs de leurs membres se considèrent comme des Juifs d'origine espagnole, même si leur langue aujourd'hui est l'anglais et le portuguais. On peut aussi observer un retour aux sources marocaines dans certaines de ces communautés. Le Brésil ouvrit la voie aux Juifs qui fuyaient l'inquisition espagnole et qui s'installèrent en tant que Nouveaux chrétiens ou Conversos . Ces derniers développèrent avec succès des plantations de cannes à sucre en dépit du harcèlement constant de l'inquisition brésilienne. En 1624, la Hollande conquit une large partie du nord-est du Brésil et permit aux Juifs de vivre libres et sans contrainte, amorçant une vague d'immigration. Aussi, en 1636, la communauté juive put ériger la première synagogue Kahal Zur, à Recife, devenue la capitale de la colonie hollandaise. Sous la loi néerlandaise, les Juifs s'enrichirent grâce à l'industrie de la canne à sucre. Les hommes tombés en esclavage affirmaient préférer travailler pour les Juifs qui leur accordaient deux jours de repos, le Chabath et le dimanche. Ce n'est qu'en 1822, lorsque le Brésil obtint son indépendance, qu'une vague d'immigrants juifs originaires du Maroc débarquèrent à Belèm Do Parà au nord du Brésil. Ils construisirent une synagogue baptisée Porta da Ceu (Porte du Ciel) en 1824 et une seconde à Manaus, au bord de la rivière amazonienne. La communauté séfarade comptait 800 personnes en 1915. La comunauté juive d'origine marocaine, implantée au Brésil depuis près de trois siècles, fière de ses origines et de ses attaches, ne cesse de forger cette mémoire que les enfants et les petits enfants reprennent à leur compte au fil du temps. Ils célèbrent les fêtes exactement comme nous, avec nos habitudes marocaines. En 1754, déjà un premier groupe de Juifs marocains originaires de Arzila au Maroc, débarquait à Belèm Do Parà, dans le nord du Brésil après une longue et périlleuse traversée. Ils sortaient du port de Tanger. Le petit Samuel Anidjar cousin de mon papa, (né le le 2 février 1888, et décédé le 8 mai 1974, à Belèn Do Parà en Amazonie), vient de célébrer sa bar-mistva. Il ne sait pas qu'en partant du Maroc, il ne verra plus son père, sa mère et ses soeurs. Il arrive en bateau à

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vapeur, avec son oncle Avraham Roif venu voir ses parents et ses frères à Arzila. Le jeune Samuel Anidjar vivra chez son oncle maternel Avraham Roif et son épouse Anna et leur fille nommée Sol. A la maison se trouve une petite bonne orpheline de père et de mère du nom de Estrella Benarosh, née a Arzila le 25 janvier 1892 et qui décèdera le 3 septembre 1986 à Belèn Do Parà en Amazonie. Estrella Benarosh ayant perdu sa mère à l'âge de 6 ans et son père à l'âge de 9 ans, sera adoptée par la famille Roif et partira avec eux au Brésil. Le 3 janvier 1910, à l'âge de 19 ans, à Macapa, état de Para au Brésil, Samuel Anijar (Anijar, sans le « d » du milieu) cousin de mon papa, épousa la très jeune Estrella Benarosh, avec Kidouchim et lecture de la Kétouba, comme au Maroc, (j'ai une copie de leur Kétouba). Ils auront 16 enfants. Je suis en contact avec les petitsenfants qui vivent toujours en Amazonie. Depuis une quinzaine d'années, je suis aussi en contact avec un juif amazonien du nom de Kaleb BensaudBensoussan, cinquième génération de marocains en Amazonie. Il y a deux ans, il a fait son alya et s'est installé à Beer- Sheva. J'ai connu Kaleb sur mon site: http://solyanidjar. superforum.fr/ le site Maroc-Amitié, le site des juifs du Maroc dans le monde. Il y a un mois, nous avons célébré la bat-mitsva de sa fille à Ashdod, avec quelques amis de Facebook ; j'avais mis un post sur Roula, et quelques amis sont arrivés. Kaleb Bensaud- Bensoussan, n'a personne en Israël, je suis son seul lien.

Fleu membrevse Rio Amazona génératio de ma famille. s, avec les Lucas n et S génératiaomuel Anidjar 43èème n au Brési me l.

idjar, juif braham AAnrzila. Tonton Aie à relig ux né

Les Ashkénazes Un petit mot quand même sur la communauté juive ashkénaze. La population juive d'Amazonie a été enflée par les vagues de migrations de juifs russes et polonais chassés par les pogroms, la Révolution russe et la montée du nazisme en Europe. Encadrés par le « Yidishe Kolonizatsye Gezelshaft », (l'Association pour la colonisation juive, créée en 1881), ces nouveaux migrants de la pauvreté s'installent dans les colonies agricoles du Rio Grande do Sul où des bourgades entièrement juives se développent. Aujourd'hui, la communauté juive du Brésil est surtout composée de juifs ashkénazes polonais et allemands qui se considèrent comme laïcs et sionistes. Les plus grandes synagogues brésiliennes appartiennent aux juifs de la réforme comme le C.I.P (Congregaçao Israelita Paulista) de Sao Paulo et de l'ARI (Associaçao Religiosa Israelita) de Rio de Janeiro.

Paulinho, petite fillLeeozinho et Estre la à Samue l et Estre. Estrela est la lla Anidja r.

Reportage Soly Anidjar Photos : Khaleb Ben Soushan

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Le

Coup de Pouce de Roula

Par STEPHANE JOURNO

Le 16 janvier dernier, Kol Yaacov fêtait ses 15 ans d’existence au Casino de Paris. Cette association s’est donnée pour mission de venir en aide chaque année à des enfants israéliens en situation de grande précarité. Aide alimentaire, vestimentaire, scolaire, soutien et visites régulières aux enfants hospitalisés, célébrations de mariages ou encore de bar mistvot pour enfants orphelins, sont autant d’actions mises en œuvre pour accompagner des milliers d’enfants vers une vie meilleure.

ont besoin de vous : toute contribution est bienvenue pour participer à cette grande mitsva, sachant que l’association n’a aucun frais de structure.

Kol Yaacov, c’est le relais permanent entre deux équipes de bénévoles, l’une établie en France et l’autre établie en Israël, animée par la même envie de faire reculer la misère en Israël. Pierre Zaoui est à l’initiative de cette merveilleuse mobilisation, portée en Israël par Efraïm et Eliahou qui sillonnent chaque semaine le pays pour accompagner les familles nécessiteuses. Pierre Zaoui s’encadre en France d’une petite équipe de bénévoles qui investissent leur temps libre au service de cette cause. Ils coordonnent leurs énergies pour monter La Nuit des Artistes, une soirée exceptionnelle au profit de l’association, réunissant plus d’un millier de personnes. Michel Jonasz, Amir Haddad, Yossi Azoulaö, Gad Elbaz ou encore cette année Christophe Maé donnent leur soutien aux actions de Kol Yaacov en participant à ce rassemblement musical harmonisé par le talentueux orchestre « Les Cigales Paris ».

Aidez-nous à les aider ! Si vous souhaitez faire un don, vous pou vez vous rendre directement sur la page dédiée et sécurisée http://kolyaacov.com/faire-un-don/ ou contacter Pierre Zaoui en France au 0609031718 et Efraim en Israël 0508666517.

En 2016, les dons récoltés ont permis à l’association de répondre aux besoins de près de 1200 enfants. Chaque semaine, les bénévoles sur le terrain se rendent dans les hôpitaux pour entourer les enfants malades, partager un moment avec eux et les divertir. Des centaines de colis sont également distribués pour soutenir les foyers précaires et les mères veuves. Alimentation, chauffage, couvertures, vêtements et fournitures scolaires permettent ainsi à de nombreux parents d’entretenir leur famille dans de meilleures conditions. L’association a aussi vocation à permettre aux enfants orphelins de réaliser leur Bar Mitsva ou leur mariage sans préoccupations financières. Les sollicitations sont nombreuses et c’est pour cela qu’ils 38 Roula mag

Un don de 100€ collectés sont 100€ donnés aux familles. Avec un reçu Cerfa cela ne vous en coûtera que 34€ ! « Kol Israël Arevim Zé Lazé : nous sommes tous garants les uns des autres ! »

Crédit photos : http://kolyaacov.com


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Enfants

Nos

ces petits Rouls !

Mon enfant est-il « vraiment » hyperactif ? Ritaline or not Ritaline ? A mon cabinet, je reçois beaucoup d’enfants diagnostiqués hyperactifs, à qui le médecin prescrit de la Ritaline. Dès lors, la question qui se pose à moi est de savoir s’ils sont « vraiment » hyperactifs au sens « neurologique » du terme ou bien si c’est « psychologique » et qu’ils ont besoin d’être accompagnés pour apprendre à mieux gérer leurs émotions, avec ou sans Ritaline. En Israël, on estime jusqu’à 10 % d’enfants « diagnostiqués » hyperactifs ou manifestant un trouble de l’attention (TDAH), soit en moyenne, au moins un enfant par classe. Cet état psychologique et comportemental concernerait beaucoup plus les garçons que les filles et se maintient à l’âge adulte dans 65% des cas. L’hyperactivité se manifeste par un besoin de bouger en permanence, une façon de parler trop rapide parfois même agressive, une relation

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conflictuelle aux autres enfants, un besoin de toucher à tout, une grande désobéissance aux parents (...). Le trouble de l’attention, quant à lui peut être à l’origine ou la conséquence d’une hyperactivité. Il se manifeste par un manque de concentration à l’école, une difficulté à mémoriser et restituer des souvenirs, une difficulté à être ordonné, à écouter ou à discuter posément (...). S’il est à l’origine, il y a une forte probabilité que l’enfant soit « vraiment » hyperactif. Si le trouble d’attention est une conséquence, alors il se pourrait que ce soit seulement une énergie débordante qu’il apparait difficile de canaliser. Comment savoir ce qui est la cause de l’hyperactivité de son enfant ? Les études montrent que ce trouble peut être d’origine génétique (donc héréditaire), prénatale (conditions intra-


utérines) ou environnementale (par l’éducation et le contexte de développement de l’enfant). Cela suppose donc qu’un environnement scolaire nouveau peut conduire à une hyperactivité. De ce fait, un enfant olé pourrait être plus exposé au TDAH. Il n’y pas encore d’études sérieuses sur la question. Cela dit, il apparaît bien qu’un changement d’environnement scolaire, culturel ou familial peut perturber l’enfant psychologiquement et comportementalement, surtout si on ne l’aide pas à s’intégrer. Comment agir si son enfant est hyperactif mais qu’on le sent capable de se concentrer quand il le veut vraiment ? Si l’enfant est capable de se concentrer dans certaines situations, cela signifie qu’il pourrait ne pas être un hyperactif dû à un trouble de l’attention mais que c’est son hyperactivité qui l’empêche de rester concentré. Et ça, ça change tout ! Parce qu’à ce moment-là, on considère que l’enfant a surtout besoin d’être bien encadré psychologiquement, scolairement, familialement et socialement plutôt que d'avoir recours à la ritaline. Le phénomène ne serait donc pas génétique ou prénatal. Il serait environnemental, dû à l’alya et aux changements qui en découlent. Comment faire si votre enfant est déjà pris sous l’engrenage de la ritaline? En Israël, tout comme aux Etats Unis, la ritaline est prescrite quasi-systématiquement si l’enfant apparait trop agité. Il est donc difficile de savoir si l’enfant peut améliorer sa concentration et ses comportements sans ritaline. Cela dit, l’effet de la ritaline étant limité dans le temps, il est

possible d’évaluer la capacité naturelle de concentration de l’enfant 6 à 8 heures après la prise. La difficulté est de pouvoir mettre en place un encadrement quasi-simultané à la fin de l’effet du médicament pour donner à l’enfant des moyens naturels de se concentrer. Il reste possible d’agir par un accompagnement au processus de développement émotionnel, intellectuel, relationnel et comportemental. Cette action peut se faire par des structures spécialisées comme Elbaum ou Tomatis ou par des psychologues spécialistes du développement de l’enfant et de l’adolescent, comme moi. Pour conclure, un enfant « olé » pourrait être plus souvent diagnostiqué porteur du TDAH sans qu’il le soit vraiment. Il y a donc une grande attention à accorder à son enfant lors de la première année de l’alyah sous peine d’en devenir « troublé » et de crier « Ritaline! pour qu’elle ne revienne pas ! ».

Ariel Simony Psychologue Cursus : Diplôme français, homologué en Israël, plus de 10 ans d'expérience Public : Enfant, Adulte, Couple, Famille. Problématiques : confiance en soi, estime de soi, image de soi, communication, parentalité, sexualité, intégration, hyperactivité, perte de repère, échec scolaire ... Modalités : En ligne ou en cabinet à Ra'ananna. Site Web : Psy-consulting.net Mail : P-simony@psy-consulting.net Téléphone : 054 700 7407

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Gaelle, Reinvented Swimwear Par GABRIELLA BISMUTH

S’habiller pour aller à la plage, tout en étant fashion et classe, l’idée peut vous surprendre, mais vous allez très vite y prendre goût. C’est Gaëlle, la directrice des Salons Prestige sur Ashdod qui en est la fameuse auteure. Roula magazine vous fait découvrir en exclusivité comment en est-elle venue à créer une ligne de maillots de bain glamour, modulables à souhaits avec la marque : Gaëlle reinvented swimwear. Gaëlle vit depuis 16 ans en Israël, et il y a quatre ans de cela, elle a commencé à se sentir mal à l’aise en maillot de bain deux pièces, face au regard des hommes à la plage ou parmi leurs groupes d’amis. Elle fait un pas vers un modèle plus couvrant, un maillot une pièce. Elle n’est pas emballée par le côté vieillot et plutôt “mamie” des choix proposés à la vente. Elle cherche également des paréos, mais ils sont soit trop courts soit transparents. Elle souhaiterait être à l’aise et plus pudique, mais ne trouve rien à son goût, elle qui aime tant la mode et le chic. Face à ces déceptions, elle commence donc à dessiner deux, trois maillots qu’elle fait réaliser par une couturière. Elle les emporte en voyage et elle se rend compte que ses créations personnelles plaisent. De Los Angeles en passant par le Maroc ou la Thaïlande, les gens lui demandent régulièrement quelle est la grande marque qui vend ses maillots. Son mari la pousse alors à lancer le concept. Puisque les remarques sont si élogieuses, pourquoi ne pas créer des collections, pour toutes les femmes ? Les fashionistas, les religieuses qui se couvrent mais souhaitent rester féminines, les jeunes etc... Il y en aura pour tous les goûts avec ce maillot universel, et Gaëlle ne manque pas d’inspiration ! En juillet elle part à l’aventure à Tel Aviv pour diversifier ses choix de tissus, puis elle voyage dans tout Israël pour

trouver l’usine à qui elle confiera la création de tous les nouveaux modèles qu’elle a dessinés. Très vite, ses idées se multiplient et elle crée de plus en plus de séries et ça plait ! Au point qu’elle soit obligée de se rendre dans un des pays les plus connus de la mode j’ai nommé l’Italie. Les tissus sont magnifiques, d’une qualité exceptionnelle et elle peut faire réaliser des pièces splendides. Aujourd’hui, au total une quinzaine de modèles sont proposés, classes et féminins. Gaëlle va révolutionner la mode à la plage avec son trois pièces composé d’un maillot une pièce que l’on pourra rendre plus tsniout avec le haut de couleur chair qui arrive aux coudes, et de la jupe qui se place au dessus, ou pas ! Le tissu en lycra hyper léger, est vraiment agréable à porter et il sèche en très peu de temps. Chacune peut créer son style au gré de ses envies. Les clientes pourront selon l’humeur, mixer les modèles, les couleurs et créer ainsi leur propre maillot, et se sentir unique et belle, même à la plage. Ces ensembles sont de véritables vêtements, qui pourront se porter dans la rue juste avant d’aller plonger dans la mer. Roula a adoré ce style chic, branché, et très féminin qui va révolutionner notre façon d’aller à la plage. Gaëlle propose tout d’abord cette gamme en Israël puis à l’Europe, pour continuer à s’étendre avec d’autres modèles, et pour d’autres cibles, à Dubaï, dans tous les pays arabes, et les Etats- Unis. La ligne Gaëlle reinvented swimwear rivalisera bientôt avec les plus grandes marques de maillots que vous connaissiez, et vous n’irez plus jamais à la mer comme avant.

Vous pouvez découvrir les collections sur le nouveau site : www.gaelle-s.com gaelle@gaelle-s.com Facebook : Gaelle Reinvented Swimwear

Tél : 0547534047



Mon « coup de gueule » du mois touche un sujet délicat. Il n’est en aucun cas question de lancer une polémique de généralité, mais force est de constater que l’on voit et l’on parle de plus en plus, du moins on essaie, des dérives et abus de pouvoir de rabbins hélas peu scrupuleux. Ce n’est évidemment pas une généralité, mais je tiens ici à mettre en garde contre les dérives du système auxquelles nous assistons, et dont il est difficile de parler sans tabou. Mais fort heureusement la loi du silence sétiole peu à peu pour mettre en avant et surtout mettre en garde notre communauté contre les abus de pouvoir de ces représentants de D.ieu qui ne doivent pas se substituer au Tout Puissant lui-même. 44 Roula mag


COUP DE GUEULE Par LEA TOV

Ces dernières années, les langues se sont déliées et les tabous ont eu la vie dure car les personnes abusées et les médias ont osé parler des dérives de certains rabbins, entre scandales sexuels, abus de position, pots de vin, abus de confiance, blanchiment d’argent, évasion fiscale, etc... Entre autres choses. « L’habit ne fait pas le moine » comme dit le proverbe, et hélas certaines personnes ne peuvent plus aujourd’hui prendre une décision sans aller consulter un rabbin, mais surtout prendre une décision dénuée de leur libre arbitre car le conseil au départ sollicité prend des allures de directive, voire d’ordre. Et là, je dis : Attention ! J’ai entendu des personnes malades s’en remettre à des rabbins et payer pour espérer une guérison complète... Où va-t-on ? Nous avons un D.ieu qui entend nos prières. Chacun établit sa ligne directe avec lui selon son besoin individuel et la communication avec Lui n’est pas payante me semble-il ? Il faut vraiment faire la part des choses : il y a deux poids deux mesures. Les rabbins sont là pour nous aider, nous guider, nous éclairer, mais nous conservons notre pouvoir de décision et il est inadmissible de voir que certains, appartenant à diverses mouvances, sont devenus de véritables « gourous » profitant de la faiblesse de leurs fidèles. Ces dérives se vérifient notamment dans différents domaines de la vie juive. Prenons par exemple le « guet » : sujet brûlant, que nous avons déjà évoqué dans le Roula Magazine n°6. Combien de femmes sont aujourd’hui, à notre époque, prisonnières de leur mari, (il n’y a pas d’autre mot !) ne pouvant compter sur l’aide de personne devant ce chantage affectif et matériel qu’elles subissent de plein fouet, elles et leurs enfants ? Le cas de Yehoudith a lancé un pavé dans la mare et finalement grâce à l’histoire sordide de cette maman qui se bat chaque jour, les consciences s’éveillent. Les rabbins ont un réel travail à accomplir dans ce sens, pour changer les choses car hélas, ils sont encore trop nombreux à mettre des bâtons dans les roues, parce que trop Roula mag 45


conservateurs, peut-être aussi pour préserver leurs pleins pouvoirs en usant et abusant de leur ascendant moral, allant même jusqu’à dédramatiser la violence conjugale et la culpabilisation de la femme qui, au final, n’entrevoit pas de possibilité de sortir de cette sujétion. La question se pose alors de pouvoir mettre en place un « contrat de guet prénuptial » afin d’éviter tout litige religieux et moral lors d’un divorce, initiative que je soutiens, mais aussi donner l’accès à des rabbins plus jeunes, plus pragmatiques, qui oseraient et tenteraient de faire progresser les choses pour instaurer une séparation plus facile, moralement et matériellement pour toutes les parties. Néanmoins, le fait d’en parler et de relayer les informations, essentiellement par les réseaux sociaux, a eu cet effet bénéfique de sensibiliser nombre de juristes, entre autres, désireux de saisir les autorités suprêmes pour faire changer les choses... N’est-il pas dit, d’ailleurs, que chaque juif doit respecter la loi du pays dans lequel il se trouve ? Voilà un moyen légal, il me semble de solutionner cet épineux problème auquel pas grand monde n’ose se frotter... De son côté, Maître Daniel Fellous espère faire évoluer la situation en France, et a déclaré : « Si le guet n’est pas modifié par le Rabbinat, il le sera par le Conseil Constitutionnel ». Autre dérive et incompréhension dont je veux parler : la cacheroute (qui fera ultérieurement l’objet d’un dossier spécial dans le Roula Magazine). Pourquoi tant de « teoudote cacheroute » existent ? Quelles différences éelles entre les unes et les autres ? Qui décide que l’une est « supérieure » à l’autre ? Quel contrôle, quelles garanties avons-nous ? N’est-ce pas finalement réduire les juifs et moutons que nous sommes, à penser qu’il y a des juifs meilleurs que d’autres, selon le niveau de cacheroute auquel nous nous soumettons?... Enfin un autre point que je désire dénoncer : les rabbins qui vont jusqu’à dissuader leurs fidèles à faire l’alya ! Je ne dis pas que tous les juifs dans le monde doivent impérativement faire leur alya, chacun est libre de choisir où et comment il entend mener sa vie, mais je ne comprends absolument pas comment il est possible aujourd’hui d’entendre des rabbins qui tiennent des discours négatifs sur l’alya et Israël et vont même jusqu’à dissuader leurs fidèles de franchir le pas... Il y en a même 46 Roula mag

certains qui ont poussé des personnes de leur communauté à partir au Canada plutôt qu’en Israël, sous prétexte qu’ils « baisseraient en niveau de Torah » ! Tant d’inepties sont à peine croyables et pourtant entendues. Comment peut-on tenir de tels discours au sein des diverses communautés quand on regarde à peine 70 ans en arrière ? A l’époque les responsables communautaires tenaient les mêmes discours, essayant de rassurer les juifs que rien ne se passerait, que tout irait bien, qu’il ne fallait pas avoir peur du danger menaçant et grandissant... L’histoire ne nous a-t-elle pas servi de leçon ? Je le répète, comment peut-on aujourd’hui dissuader un juif de vouloir retourner sur sa Terre ancestrale, quelles que soient ses raisons ?! Chacun possède sa propre justification de faire l’alya et en quoi fuir le danger, vouloir la sécurité pour ses enfants devrait en être une moins bonne que les autres ?!` Mon coup de gueule n’a pas vocation à secouer et mettre à défaut le Rabbinat dans son ensemble, loin de là. Mais je tenais à rappeler que chacun dispose de son libre arbitre et que personne ici bas n’est intouchable. Je suis fière d’être juive, mais aussi heureuse que mon pays, Eretz Israël, soit une démocratie, un état juif certes mais aussi « laïc », car je reste persuadée que si les autorités religieuses disposaient des pleins pouvoirs, les dérives d’aujourd’hui nous amèneraient demain à une hégémonie malsaine, incontrôlée et dangereuse comme c’est le cas (que D.ieu nous en préserve) avec l’Etat Islamique, par exemple. J’exagère sûrement, mais c’est primordial de rappeler à quel point les rabbins eux aussi doivent être encadrés sans outrepasser leurs fonctions principales, sans ajouter des lois aux lois déjà écrites et se contredire même entre eux, sans régir la façon de penser de tout un chacun et par là même l’asservir. Chacun d’entre nous définit son rapport à Hachem, la Torah est Emet, et pour le reste il est de l’intérêt collectif et de la responsabilité de chacun d’ouvrir les yeux, de réfléchir soimême à ses décisions afin de ne pas tomber dans les excès.


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La Politique

Les differents PARTIS politiques, aujourd’hui à la knesset

Dans un précédent numéro, nous avons abordé le sujet du pouvoir législatif. Sans rentrer à nouveau dans les détails, j’essaierai ici de vous présenter un résumé des différents partis politiques représentés à la Knesset numéro 20 (20ème Parlement). Bien évidemment, de nombreux d’autres partis se sont présentés aux dernières élections du mois de mars 2015 mais n’ont pas de député car ils n’ont pas réussi à dépasser le seuil d'éligibilité qui est aujourd’hui de 3.25% . Pour cela, certains des partis se sont unis (voir colonne composition) afin de se renforcer . Le bas seuil d’éligibilité est un vrai problème en Israël. Bien que d’élections en élections celui-ci augmente, il demeure encore très faible et rend difficile la création d’une coalition. Le travail du gouvernement d’une période de 4 ans (durée normale de chaque parlement) devient alors très complexe puisque la foule des

petits partis complique l’établissement d’une homogénéité, chacun imposant ses conditions. En comparaison, le seuil d’éligibilité en France s’élève à 12.5%, ce qui diminue le nombre de partis politiques au gouvernement. Lors des dernières élections, une des raisons pour lesquelles nous avons augmenté le seuil d’éligibilité était de diminuer le poids des partis politiques arabes qui agissent principalement contre l’état d’Israël et le peuple d’Israël tout en oubliant les arabes de nationalité israélienne et leurs besoins. En retour, nous les avons renforcé puisqu’ils se sont

unis et forment aujourd’hui un parti proportionnellement très important. Dire que nous sommes un pays d’apartheid ?! Quelle farce ! Sur les 120 députés à la Knesset voici comment sont répartis ces sièges ainsi que quelques données de base sur chacun d’entre eux: NB: les informations concernent le parti tel qu’il est aujourd’hui. Exemple, le «herout» est l’ancien Likoud, or la date de création est celle du Likoud même. NB2: Ne comparez pas la droite et la gauche comme si elles étaient en France.

Nili Pitchon

Portrait page 55 50 Roula mag


Partis

Nombre Tête du parti de sièges

Composition

Orientation

Mode élection

Année création

Position

Droite

Primaires

1973

Tête du gouvernement

LIKOUD

30

Benjamin Netanyahu

HA MAHANE HATSIONI

24

Bougie Hertsog

Avoda Ha Tnoua (Kadima)

Gauche

Primaires des 2 parties

2014

Tête de l’opposition

HARESHIMA HAMESHOUTEFET

13

Aiman Houda

Balad Hadash Raam-Tal

Arabe

Primaire des 3 parties

2015

Opposition

YESH ATID

11

Yaïr Lapid

Centre

Dirigeant

2012

Opposition

KOULANOU

10

Moshé Kahlon

Centre

Dirigeant

2014

Gouvernement

HABAIT HAYEHUDI

8

Naftali Benett

Droite

Primaire et commission des 2 parties

2008

Gouvernement

SHAS

7

Arié Derhy

Orthodoxe séfarade

Commission

1982

Gouvernement

ISRAËL BETENOU

6

Avigdor Liberman

Droite

Dirigeant

1999

Gouvernement

YAAOUDOUT HATORAH

6

Yaakov Litsman

Orthodoxe ashkénase

Commission

1992

Gouvernement

MERETS

5

Zeava Galeon

Pro-arabe

Primaires

1992

Opposition

Mafdal Yhoud Léumi

Roula mag 51


Le

b i b a H r e y e Mot de M

n sur la r Marine le Pe a p s nu te s o p ts-Unis réagit aux pro anyahu aux Eta , Meyer Habib et er N e ng tr a is tr in l’é m e r d nçais le du Premie Député des Fra nte visite officiel ce ré la et e nn franco-israélie

NON MADAME LE PEN, JAMAIS UN FRANCO-ISRAELIEN N’AURA A CHOISIR ENTRE LA FRANCE ET ISRAEL ! J’ai été très choqué par la question posée le 9 février dernier par la journaliste franco-libanaise Léa Salamé à Marine Le Pen lors de l’émission politique sur France 2. Elle lui a demandé si elle comptait «demander aux juifs français de renoncer à leur double nationalité israélienne». Cela revient à dire : Juif = israélien, ce qui n’est pas toujours le cas ! Même si l’immense majorité des Français juifs sont viscéralement attachés à Israël, seule une petite minorité possède la double nationalité. A Mme Le Pen, j’ai voulu lui rappeler qu’après la Shoah, la France et l’Europe ont une dette éternelle et imprescriptible à l’égard du peuple Juif. On entend trop souvent qu’Israël est né de la culpabilité des nations qui ont laissé faire… C’est faux : le sionisme a plus de 2 000 ans. Ce qui est certain en revanche, c’est que si Israël avait existé, la Shoah n’aurait pas eu lieu. Israël est le certificat d'assurance-vie du peuple juif ! Qu’on soit franco-israélien, francoaméricain ou même franco-algérien, renoncer à l’une de ses nationalités est aussi absurde que choisir entre père et mère ! L’appartenance à la France, c’est une question de valeurs, pas d’origine, de couleur ou de religion. Au final, le Front national reste un 52 Roula mag

parti d’extrême-droite, basé sur le populisme, le rejet de l’autre et dont l’ADN garde les relents antisémites de son fondateur Jean-Marie Le Pen. Chassez le naturel, il revient au galop… Les propos de Marine le Pen renvoient ainsi aux dérapages antisémites de son père, encore récemment mis en examen pour ses propos ignobles en juin 2014 évoquant une "fournée" au sujet de Patrick Bruel…

ACCUEIL CHALEUREUX DE DONALD TRUMP AU COUPLE NETANYAHU. J’ai eu l’honneur – et le plaisir ! - de passer le 10 février dernier plus de deux heures en tête à tête avec le Premier ministre d’Israël Benyamin Netanyahu. Avant son départ pour les Etats-Unis, le Premier ministre m’avait fait part de son optimisme. Après huit ans de relations très difficiles avec Obama, c’est une nouvelle ère qui s’ouvre qui permettra de renforcer la sécurité d’Israël et d’avancer sur le chemin de la paix. Sur la forme, le président américain a réservé un accueil particulièrement chaleureux à Benyamin Netanyahu, qu’il connaît depuis de longues années. Avec beaucoup d’attention et de classe, il a fait acclamer Sarah Netanyahu,

lité

double nationa

très surprise et émue. Ce sont des marques de respect et d’affection. Sur le fond, Donald Trump a déclaré que "la solution à deux Etats" pour régler le conflit israélo-palestinien n'était pas la seule voie possible pour la paix. C’est très important car je crois que la création d’un Etat palestinien dans les frontières de 1967 reviendrait à créer une entité terroriste qui mettrait l’existence même d’Israël en danger. Quoiqu’il arrive, la sécurité doit rester aux mains d’Israël. Il suffit de voir ce qui s’est passé à Gaza ! Le président américain a confirmé qu’il envisageait un geste symbolique très fort : transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, capitale éternelle et indivisible d’Israël et du peuple juif. Pour lui, Israël est l’allié n°1 des Etats-Unis et le partenariat USA-Israël occupe une place essentielle. Le président américain a rappelé que son attachement à Israël et au peuple juif est d’autant plus fort qu’il est familial ! La fille de Donald Trump, Ivanka, est juive, son gendre et conseiller spécial, Jared Kushner, est issu d’une grande famille juive new-yorkaise. Le couple a donné trois petits-enfants juifs au président américain. Pas étonnant qu’il ait promis « beaucoup d’amour » pour les années à venir !


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Un portraiT A ne pas rater !

NILI PITCHON

Aujourd'hui je vais mettre à l'honneur une de nos journalistes... Nili Pitchon, notre spécialiste de la politique . Mais chut ! Elle n'est pas au courant, mon article est une surprise pour elle.

Par LEA TOV

preuve : elle est même ressortie plusieurs fois menottée de certaines manifestations… Elle n’hésite pas à aller sur le tombeaux des patriarches la nuit, dans les territoires occupés (par les Palestiniens bien sûr !).

Pourquoi lui faire spécialement honneur ? Je voudrais l'encourager et lui dire combien j'admire son parcours et sa personnalité de battante.

J'ai beaucoup d'admiration pour elle, même si je ne suis pas une spécialiste en politique, il en faut des Roulas comme elle pour faire bouger le pays !

Nili a travaillé pendant 6 ans au ministère de l'intégration pour recevoir les français à Ashdod. Elle a un amour démesuré pour Israël, comme moi !

Je la compare un peu à Golda Meir (même si elle est de droite) : investie d'un amour inconditionnel pour son pays... Et puis elle pèse lourd avec tous ses diplômes (journalisme, sciences politiques et j'en passe !). Aujourd’hui elle est la porte-parole du groupe Israël Forever, qui a pour slogan “Pour un Etat juif souverain sur l’étendue de sa terre”. Quoi de mieux ?!

Elle en est venue à participer à la vie politique après avoir été déçue par certains aspects du pays et des décisions prises d'en haut. Après l'expulsion du Goush katif, c'était clair pour elle : elle est rentrée au Likoud pour être active dans son pays et pour faire bouger les choses de l'intérieur. Grâce à ses nombreuses actions et son investissement, elle est aujourd'hui directrice du Likoud Mondial à seulement 35 ans. Elle a beaucoup d'influence car elle est vraie ! Elle n’a pas peur de dire ce qu’elle pense, même à Bibi ! Pour moi c'est une Roula! Elle n'a pas froid aux yeux ,elle manifeste, elle va jusqu'au bout des ses convictions, pour

Je ne sais pas où ses actions la mèneront, mais je lui souhaite d’être bientôt sur une liste électorale pour entrer au gouvernement. J’ai tellement confiance en son potentiel, que je voterai pour elle, quel que soit son parti politique, et je vous conseille d’en faire de même ! Les yeux fermés ! Voilà une politicienne engagée, qui pense à nos intérêts, qui n’est pas carriériste pour un sou, mais qui se préoccupe de nous, vraiment! Je n'ai qu'un mot bravo Nili ! Continue on t'aime ! Roula mag 55


Culture CULTURE..

Par NAOMIE BÉNÉTASSE

LITTÉRATURE

ÉVÉNEMENT

CULTURE

STAND-UP

ET EUX DANS TOUT CA ?

LE FIL DU COEUR 'HOUT A LEV'

Bardot, la MEPRISE

LE CASTING FAIT SON SHOW

Après le succès étonnant de « Et moi dans tout ça ? », vendu de bouche à oreille, à plusieurs milliers d’exemplaires, son auteur parle d’un sujet préoccupant : L’éducation de nos enfants. Sa carrière de mère au foyer lui a permis de collectionner réflexions et enseignements, de grande pointure en ce domaine, pour les partager avec vous. À mettre entre les mains de tous les parents et éducateurs Juifs.

Carole Chocron, née à Marseille, vit 12 ans à Paris avant de faire son alya. L’an dernier elle a monté le projet « ‫» חוט לב‬ Le concept : donner une seconde vie à des vieux vêtements ! A partir des vêtements de la boutique de la Wizo, l’idée est de les recustomiser et redesigner pour créer une nouvelle collection qui sera présentée et vendue lors d’un défilé dans la ville de Raanana. La collection sera réalisée par une équipe de bénévoles professionnels et amateurs du milieu de la mode (stylisme, modéliste, couturier) et de la communication (attaché de presse et chargé d’évènement) toutes communautés confondues. Il s’agit d’un projet écologique, social et d’intégration. Tous les bénéfices récoltés lors de cette opération seront reversés au profit des femmes et enfants en danger. La 1ère collection veut être l ‘écho du projet, un projet fédérateur entre les diverses communautés regroupées en Israël. Aussi la collection parlera d’« Israël multiculturel ». Jeux de couleurs, de styles et de tendances pour un tout harmonieux et festif. Elle s’inspirera des différents pays qui composent la population israélienne et qui dans leur diversité ont un point commun…. A découvrir lors du défilé ! Date défilé 15 Mai 2017 au Park de Ra’ananna

L’Institut français d’Israël est heureux de s’associer aux Amis français du Musée d’Art de Tel Aviv pour proposer cette projection inédite en Israël du film-documentaire du réalisateur français David Teboul « Bardot, la méprise ». La projection se tiendra le dimanche 12 mars à 19h30 au Musée d’Art de Tel Aviv. Avec « Bardot, la méprise », le réalisateur français David Teboul propose un recueil d’archives publiques et privées, un montage qui revient sur les années-lumière de l’actrice dans la réalité propre de son histoire, au-delà de la légende. David Teboul raconte la femme-enfant, l’ingénue devenue femme fatale, l’icône qui fera fantasmer durablement les français et émancipera les françaises : un portrait sans concession mais avec une douce empathie, pour une relecture subjective du mythe Bardot parfaitement assumée.

Nous vous l'avions annoncé ! Après les auditions en novembre dernier, six humoristes français ont été selectionnés : Arlette Touati, Iska Mitley, Nora de Paz, Sébastien Goeta, Eric Litman et Jérémie Talafre. Six nouveaux talents du standup vont désormais assurer un spectacle décoiffant, animé par David Smadja et à l'issu duquel vous voterez et élirez l'artiste qui vous aura le plus séduit ! Le lauréat aura le privilège de faire l'ouverture du Tel Aviv Comedy Club, le festival du rire prévu en juillet prochain. Du 14 mars au 2 avril, venez profiter d'un programme inédit en Israël avec humour, improvisations et guests stars à la clé ! Alors, qui remportera « le Casting » ?

"Et Moi Dans Tout Ça ?" Styliste, 23 ans, mariée.... Paola est belle, passionnée par son métier, la mode. Elle veut l'argent, la popularité, sortir en boîte. Elle veut surtout vivre sa vie sans aucune contrainte.... Pourtant, un beau matin de Printemps, la vérité la rattrapera.. Elle se posera cette question existentielle "à quoi rime ma présence sur cette Terre?" Une histoire intense. Une histoire vraie. Une histoire sans complaisance..... Les livres sont en vente: Chez Myriam Mettoudi www.bibooks.co.il amazon.fr 56 Roula mag

Film en français, sous-titres en anglais Débat en anglais Entrée libre Inscription obligatoire sur : bardot.lameprise@ambfr-il.org Plus d'information sur le site : http://institutfrancais-israel.com

Tel Aviv / Raanana / Jérusalem / Rishon Letsion Réservations : 054 811 19 81 ou 054 560 77 21 http://www.modjoprod.com Renseignements : 054 480 89 02 de 14h à 18h30 ou contact.lecasting@gmail.com


& Batsheva Production

present

A tribute to

GEORGE MICHAEL MUSIQUE

OR KOSKAS Un jeune artiste à découvrir et à suivre sans conteste sur la nouvelle scène parisienne : Or Koskas ! Accompagné de ses musiciens, Or Koskas vient nous « illuminer » (son prénom signifie lumière) et ravir nos cœurs, le temps d'une soirée à Tel Aviv, pour un concert unique où il interprètera les plus belles chansons de son dernier album « Partout nulle part », ainsi que de nombreuses reprises. Savant mélange d'un style qu'il définit lui-même comme étant pop-rock-acoustique et de textes soignés et touchants, Or nous transporte dans son univers dès la première note. Riche de ses deux amours, Jérusalem et Paris, de sa double nationalité franco-israélienne, il puise son originalité. Ses influences très diverses, allant des Beatles à Michael Jackson, en passant par la musique classique (grande passion paternelle) et les « grands » de la chanson française comme Piaf, Aznavour, Montant ou

encore Berger, Cabrel, Goldman, vont lui conférer son cachet. « La musique, c'est ma vie ! C'est la nourriture de l'âme ou le langage des Di-eux... D'aussi loin que je me souvienne, elle m'est indispensable ! » Musicien, chanteur, compositeur, Or se produit sur de nombreuses scènes parisiennes, a participé au Gala de la Tsédaka et au concert pour Yom Haatsmaout, assuré des premières parties (Idan Raichel), a même remporté en février 2016, le trophée Balavoine pour le prix du public au Réservoir. C'est un artiste qui monte, qui monte... Alors, laissez vous embarquer dans son univers musical, le jeudi 30 mars 2017 au théâtre Tsavta, à Tel Aviv, à 20h30. Un talent fou à découvrir absolument ! Réservations : en ligne www. israstage.com ou au 03 602 36 19 .Pour plus de détails : www.orkoskas.com ou sa page facebook : « or koskas »

by Laura Mayne from NATIVE MUSIQUE

LAURA MAYNE Vous vous souvenez sûrement du Aviv, à l'invitation de Yves Galula, groupe français « Native » ayant créateur de spectacles « Paris-Tel sorti son premier album en 1993, Aviv », concept inédit, mettant à Reservations: 053.708.48.58/l'honneur des artistes français et avec les succès incontournables booking@batshevaprod.com Nis « Si la vie demande ça » et « Tu israéliens, le100/120/150 temps d'un concert. planes sur moi ». Le duo est formé Mais Laura ne s'arrête pas là, de deux sœurs Laura et Chris puisque pendant l'année 2016, Mayne, deux sylphides aux allures elle est revenue en Israël avec une de mannequins, au style étudié, série de 3 concerts à Ashdod et hyper tendance. Tel Aviv-Yaffo. En 1994, elles obtiennent la Alors pour notre plus grand Victoire de la musique pour la plaisir, Batsheva Production et révélation du meilleur groupe Paris-Tel Aviv l'ont invitée tout de l'année. Laura Mayne sera naturellement à se produire au choisie par Walt Disney pour théâtre Tsavta à Tel Aviv pour incarner la voix chantée de nous offrir un concert-hommage l'héroïne Pocahontas dans le exceptionnel au chanteur George film « Pocahontas, une légende Michael, disparu tragiquement indienne ». Le single « L'air du le 25 décembre 2016, à 53 ans. vent » sortira en novembre 1995. George Michael, leader du L'année 1999 marque brutalement groupe Wham, interprète de la fin du duo Native, après quelques succès internationaux avec les années de succès incontestables et chansons « Careless Whisper », « plus d'un million de disques vendus. Faith », « Freedom », « Fastlove »..., En 2001, Laura Mayne se fait laissant indéniablement derrière remarquer au cinéma, au côté lui d'immenses tubes. de Patricia Kass dans le film du Laura Mayne relatera au travers célèbre Claude Lelouch « And des chansons de la star britannique, now ladies and gentleman » et sa carrière artistique. dont la musique est signée par le On a hâte d'y être et de redécouvrir non moins célèbre Michel Legrand. les tubes du regretté George Auteure, compositrice, productrice, Michael, à travers la voix chaude et Laura est sur tous les fronts. Des plus mélodieuse de Laura Mayne. belles scènes aux plus belles A savourer sans modération... collaborations, Laura continue Le 27 février 2017 à 20h. sa route qui l'emmène tout droit Réservations : 053 708 48 58 pendant l'année 2015, à se ou bien www.evenbrite.com produire en Israël, notamment au booking@batshevaproduction Café Bialik puis à The Zone, à Tel

27.02.2017.Tzavta.Tel Aviv.20:00

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‫בס‘‘ד‬

&

p résen ten t

ROULA Spéc ia journ le ée de la femm e !*

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MELEHA en concert à ashdod LE 8 MARS 2017 À 20H

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au Centre Kivounim (Hatzionut 4, City)

ENTRÉE : 90NIS

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Réservé aux femmes

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Résa Patricia: 052 226 3776, Valérie (Makolev): 054 522 8624 Karine (Hessed) : 054 838 2235 ou Léa: 052 244 5419 58 Roula mag

* A cette occasion, de nombreux exposants seront présents avant et pendant l’entracte du concert.

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MELEHA Le 8 Mars prochain, c'est avec Patricia Ouazan, alias « Méléha » que nous fêterons "la journée internationale de la femme" à Ashdod en Israël. Ce petit bout de femme ravissante est surprenante. D'ailleurs son parcours atypique l'est tout autant. Originaire de Lyon en France, elle arpente les scènes très tôt car le chant est pour elle une passion. Son talent et ses rencontres professionnelles lui permettent de faire de la télévision et des premières parties d'artistes très connus. Mais ce qu'elle ne sait pas, c'est que son destin sera lié a la Torah. Après avoir fait téchouva, elle ne peut se résigner à ne plus chanter. Elle fait la rencontre de Sydney Elancry, auteurcompositeur de talent. De cette fusion professionnelle naîtra Méléha. Sa particularité : elle ne chante que pour les femmes. Sydney lui propose immédiatement une chanson au titre évocateur ''Imma'' dont le succès fut instantané et d’autres chansons suivirent comme « Mosheile ». Depuis, elle parcourt la planète entre Paris, Londres, Los Angeles, Vancouver, Sydney, où elle transmet à chaque fois un message d’amour, de joie et de Torah. Elle chante en français mais aussi en anglais et en hébreu. Elle est à nos yeux, la première chanteuse « juive orthodoxe » contemporaine qui nous donne les frissons dès que nous entendons sa voix d'or qui nous réchauffe le cœur. Sa venue en Israël s'inscrit dans le cadre d'une tournée internationale : la Croatie, l'Autriche, Londres, Montréal, Paris, Marseille. Elle participera également à un séjour de Pessah organisé par Oneg Loisirs. En Israël elle se produira d'abord à Raanana le 6 Mars, une soirée organisée par Mme la Rabanit Elkrief qui prendra des airs de défilé avec Laurence Levy. A Ashdod, elle réservera à son public exclusivement féminin de nombreuses surprises dont l’interprétation en exclusivité de nouvelles chansons de son dernier album qui sortira prochainement mais aussi de chansons plus symboliques comme « O’ Rebbe » qui illustre son attachement au Rabbi de Louvavitch qu'elle a eu l'occasion de rencontrer. Le Rabbi disait : « la joie brise toutes les barrières » - « Je l’ai rencontré il y a 25 ans. Il m’a donné deux dollars et la Brah’a pour continuer à chanter, à diffuser « be simh’a » à travers le monde afin de réjouir le cœur des femmes, le plus humblement possible, c'est ma mission et je continuerai à la mener avec amour et humilité ». A très bientôt Meleha, le rendez-vous est pris !

Patricia Hassoun

Avec Michel Fugain.

Avec Sacha Distel.

Avec Sydney Elancry.

Avec André Manoukian. Roula mag 59


BOUCHERIE ROTISSOIRE

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LA ROULA

start-up ! Par SANDRINE ASSARAF KRIEGER

Vous avez besoin d’augmenter la présence de votre marque ? Etre trouvé facilement ? Transformer vos visiteurs en clients ? Augmenter vos ventes et vos revenus ? Augmenter votre trafic web ? Générer de nouveaux prospects ? Samuel Chemla et TS Marketing vous apportent « The Solution ». Samuel Chemla est olé ‘hadach de la région parisienne, il fait son alya avec son épouse en 2013 et travaille alors dans une société en tant que webmaster et développeur durant 3 ans environ. Fort de son expérience et de son regard pointu et moderne sur ce marché, il décide de créer, il y a 7 mois, sa propre société de Marketing et Développement, TS Marketing. La société propose une large gamme de services en marketing et web développement. Elle est principalement sollicitée pour la création de sites internet, vitrines, e-commerce, catalogues et refonte de sites entre autres : « Le web a peu de limite et laisse une grande place pour la créativité. Dans la plupart des cas il est le meilleur support de communication que l’entreprise peut avoir. Il devient ainsi la première image que vous renverrez de votre entreprise. Les sites que nous réalisons sont uniques et créés à partir d’une étude de votre entreprise. Nous nous efforçons d’assurer que tous nos sites répondent aux normes d’accessibilité exigées par le Consortium World Wide Web. Nos sites sont compatibles avec tous types de périphériques fixes et mobiles. » Mais l’agence ne se limite pas à cette fonction, puisque côté marketing elle n’est pas en reste et propose en complément et au-delà de la création internet des services de Webdesign, le développement de votre site web, le Community Management, le référencement SEO et SEA, le routage mail et fax, la génération de Lead, le Mobile Marketing (puisqu’aujourd’hui on fait tout avec et via son smartphone !), la Video Marketing (totalement dans l’air

du temps ! ) : « Mettre en place une stratégie de vidéo marketing au sein d’une stratégie d’Inbound marketing permet de communiquer avec vos visiteurs et prospects sur un support différent que le texte. En effet, de nombreux internautes préfèrent regarder une vidéo que de consulter un site Internet. La vidéo marketing permet ainsi de s’adresser à une base plus large de clients et de renforcer votre offre et votre message. » TS Marketing propose également la stratégie via les réseaux sociaux, qui constituent une nouvelle vitrine et une nouvelle façon de développer sa marque, autrement dit le « Social Media Marketing » : « Vous avez besoin d’une agence de Social Media Marketing pour attirer du trafic sur votre site web ? Publicités Facebook, LinkedIn, Twitter, campagnes de buzz, sponsorisation de contenus… TS Marketing est l’agence de Social Media Marketing qui vous accompagne pour augmenter votre visibilité, le trafic de votre site ou créer du buzz autour de votre marque. Nous mettons en place vos campagnes Social Media et vos stratégies d’acquisition. Le résultat est notre seul leitmotiv et nous nous engageons à réussir vos campagnes sur les réseaux sociaux parce que nous savons que le Social Media Marketing doit être un investissement rentable pour votre entreprise. »

L’équipe de TS Marketing s’occupe de vous de A à Z et reste à votre écoute concernant vos attentes, votre budget et vos objectifs.

Rendez-vous sur le site : www.tsmarketing-agency.com Par téléphone depuis Israël : 054 253 18 01. Depuis la France : 01 77 47 92 65. Roula mag 61


Roula'Hadacha pour tout savoir

Trucs et Astuces pour les Olim rouls

Avec un Euro à 4 shekels, les retraités comme les personnes travaillant avec la France, ont perdu 20% de leur pouvoir d’achat. Pour certains, cela n’a pas de conséquences trop importantes. Pour d’autres, comme pour beaucoup de retraités, cette situation est dramatique, surtout que l’euro risque encore de baisser ! « En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ! » Comment récupérer ce pouvoir d’achat ?

Sur la nourriture : Bien-sûr, il n’est pas question de se priver, mais cela peut être une bonne occasion pour les Roulas de faire un petit régime (lol). En Israël, à la différence de la France, les supermarchés sont autorisés à vendre à perte. Ils font constamment des promotions à des prix souvent entre 30 à 50% moins chers. Conseil aux futures Roulas : il suffit d’acheter seulement les articles en promotion ! Vous allez constituer chez vous une réserve importante de tous les produits de consommation que vous achèterez dans les divers supermarchés au fur et à mesure des promotions (anakha en hébreu). N’hésitez pas à acheter à crédit (tachloumim en hébreu) car de toutes façons, vous n’allez pas tout manger de suite. Pour les produits frais, souvent au shouk, des marchands ne veulent pas remballer en fin de journée. Les Roulas pourront acheter tous les fruits et légumes à moitié prix. Il suffit d’y aller une demi-heure avant la fermeture pour vous régaler au meilleur prix. Sur les vêtements : Le camp de nudiste, c’est l’idéal, surtout après avoir fait un bon régime.... Si vous êtes tsniout ou simplement pudique, il y a mieux à faire. ₪ ₪₪ En Israël, il y a beaucoup d’outlet de grandes ₪ ₪ ₪ marques, où les Roulas pourront se faire plaisir ₪ ₪₪ à moindre prix, certaines chaînes font des réductions allant jusqu'à -70%. ₪ Cela concerne, bien-entendu, les vêtements des ₪ Roulas, des Rouls et de tous nos petits Rouls. De toutes façons, les besoins vestimentaires sont moins importants qu’en France. ₪

Sur votre voiture : L’essence et l’assurance, essayez de trouver les moins chers. Mais surtout sur l’achat de votre voiture neuve. Il y a des filons, des sites Internet qui vendent avec des remises, comme les mandataires en France. Et cherchez aussi auprès des loueurs, qui vendent des voitures neuves car ils ont un quota minimum de voitures à acheter. Il vous feront bénéficier de remises intéressantes. Essayez aussi en fin d’année ! Les marques doivent liquider leur stock pour des avantages fiscaux, et les remises sont souvent très intéressantes. Entre la remise obtenue et l’exonération de la TVA pour les Olim, votre voiture neuve vous reviendra moins chère qu’en France. Pour plus d'infos, scanner ce QrCode >>> 62 Roula mag

Dans la vie : Il est important d’avoir sa carte TOCHAV (résident) qui vous permet d’avoir des remises dans votre ville. Chaque ville a ses règles et ses avantages, il faudra se renseigner auprès de la mairie. En Israël, les vélos et les petites voitures électriques sont très pratiques et très économiques. Il y a beaucoup de pistes cyclables et surtout vous allez régler, à votre avantage, les problèmes de stationnement. Même pour vos trajets inter-villes, le vélo est très pratique, car vous trouverez des wagons de trains équipés pour transporter les vélos. Pas d’assurance, pas d’essence, pas de permis, pas de contraventions, pas de parking... Vous comprenez pourquoi les Israéliens en sont si friands. N’oublions pas nos ainés ! Le système israélien est plus humain que le système français où la maison de retraite est la seule solution. Ici après un certain âge et après un certain degré d’invalidité, nos ainés pourront avoir l’aide d’une « métapelet », souvent prise en charge par l’état, pour les aider au quotidien, afin de leur laisser le plus longtemps possible leur autonomie. J’espère vous avoir donné le moyen de faire des économies, mais je suis certain d’avoir oublié beaucoup de combines. Donnez moi vos astuces, sur mon site www.sarfatit.com, pour les faire partager avec tous nos amis. Et n’oubliez pas de consulter tous nos conseils sur votre Alyah sur www. sarfatit.com/alyah-abc/

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PORTRAITS DE LA

FRENCH ALYAH ! Par GABRIELLA BISMUTH

E

Roula magazine vous prouve le contraire. Nous avons rencontré Elie, un Roul de 77 ans BH, qui a fait son Alya… Il y a 1 an et demi seulement ! C’est un exemple à suivre pour tous ceux qui ont peur de se lancer. Il a une volonté de fer ! C’est un vrai battant, qui n’a pas eu peur de retourner sur les bancs de l’école pour faire son Oulpan ! Quel est son parcours ? Il est né en Tunisie, puis il a quitté le pays en 1957 pour vivre à Marseille. Il est devenu tapissier ébéniste comme son père, qui a continué à exercer son métier jusqu’à ses 85 ans ! Depuis tout petit il grandit dans cet univers et apprend de son père qui travaille avec sérieux à Tunis. Les grandes ambassades lui passent commandes avec confiance et adorent le style baroque avec dorures. Notre Roul d’Elie me confie que son père était l’un des deux plus grands tapissiers de style de la ville. Il a donc de qui tenir. Lors de ma rencontre avec lui dans son atelier sur Ashdod, je vois certains de ses travaux : des têtes de lit, un beau fauteuil Voltaire qu’il répare et rénove. Quel beau travail... Sur Marseille, il avait une très grosse clientèle de restaurants et de discothèques qui lui demandent des sièges, des banquettes, des têtes de lit. 64 Roula mag

Lorsqu’il décide de monter sur Paris, c’est Rochebobois qui l’embauche pendant de nombreuses années. Puis, il ouvre son usine de fabrication de meubles de style, avec un atelier de tapisserie et les plus grands lui laissent carte blanche: l’Hôtel le Doyen, et même Régine !

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Qui ose dire qu’après 50 ans c’est difficile de trouver du travail et de s’adapter en Israël ?

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Il n’a pas hésité à tout quitter par amour pour ses enfants qui sont venus s’installer en Israël. Mais son savoir faire unique, il l’a pris avec lui et nous le fait partager. Les français raffolent de son travail. Il me confie qu’il sait qu’il est au bon endroit. Il est persuadé qu’il n’ y a pas de hasard dans la vie. Lorsqu’il s’est installé dans son local, son voisin d’en face décorateur d’intérieur comme lui, fermait ses portes. Pour lui, le message du ciel est clair ! Vous rencontrerez un personnage passionné par son métier qui vous proposera devis et conseils gratuits.

Où? L’atelier d’Elie, décorateur d’intérieur Tapissier ébéniste - ameublement. 103 rue Hashaïtim dans la galerie. Ashdod Tél: 053 279 5756

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En tous cas, Roula admire son parcours, Kol Hakavod Elie !


E Le temps d’une soirée… Salut les Roulas, vous allez adorer la Roula Hadacha de ce moisci, et devenir vraiment accro de ce concept génial qu’elle a mis en place. Roula magazine aurait bien voulu garder le secret, mais impossible, il faut qu’on le partage ! Qui est cette super, super Roula? J’ai nommé Estelle Bereby.

Estelle a fait son Alya il y a 10 ans, elle quitte Paris avec ses 3 enfants pour vivre à Raanana. Au départ, elle fait un peu de tout, comme tout bon olé Hadach que nous sommes. Puis, un jour, lors d’un déménagement, Estelle et ses filles retrouvent une caisse pleine de robes de soirée accumulées pendant de nombreuses années. De grandes marques qu’elles n’ont portées parfois qu’une seule fois. Sa fille aînée lui rappelle alors une idée géniale qu’elle avait eu quelques années auparavant : louer des robes de soirée. C’est parti! Le concept démarre, et en famille s’il vous plaît, puisque les grandes filles participent au projet au quotidien. Notre Roula Estelle parle d’un vrai conte de fées: elle adore ce travail, qui met en valeur les femmes, elle qui est passionnée par le domaine de la mode. Aider à embellir une femme le temps d’une soirée, c’est son challenge ! Une retoucheuse travaille avec elle pour faire certains raccords et les robes sont envoyées au pressing dès le retour. En général après avoir discuté avec la cliente, Estelle cible et propose 4-5 robes, et à chaque fois, ça le fait ! Elle a vu juste. La meilleure des récompenses pour notre Roula, c’est de voir sa cliente partir avec le sourire. Comment ça se passe pour louer une robe? Les filles consultent une partie des modèles sur sa page facebook ou son compte insta. Puis un contact téléphonique où Estelle cible la cliente, le type de soirée et l’aide à présélectionner des modèles, et enfin la rencontre au Show Room est prévue. Comme les prix varient entre 200 à 2000 shekels maximum, ça vaut le coup de ne pas porter la même robe à la brit du petit de notre cousine Sarah, et au mariage

y

e Be r l l e eb st

de tonton Miky la semaine qui suit! Ce travail est fait pour elle, elle s’est épanouie, et puis il y a une vraie demande ! Il y en a pour tous les goûts, toutes les tailles, tous les styles, toutes tendances religieuses… Sachez qu’Estelle a commencé avec 50 robes et qu’elle en a aujourd’hui plus de 300, donc du choix, il y en a ! Les clientes reviennent car il y a un réassort régulier . Estelle n’hésite pas à réapprovisionner le stock. Elle propose même un gagnant gagnant puisque certaines femmes ont la possibilité de déposer leurs robes en location, et elles reçoivent un pourcentage sur la location ! Trop Roula cette Estelle. Elle m’a même raconté une petite anecdote qui lui a ravi le coeur: elle est arrivée un jour à une fête et elle s’aperçoit que 5 robes de son show room sont portées à l’événement. La classe quoi... Ses projets : son site internet est en cours de construction, et chaque robe sera notée et photographiée dans le détail. Puis, ouvrir son grand show room en dehors de chez elle, où elle pourra étendre ses locations à des sacs, et développer encore plus de choix. Son énergie de battante et son sourire sont communicatifs. Sa personnalité est agréable, et met à l’aise très vite. Elle n‘a pas eu peur de changer d’activité et elle veut faire passer un message aux gens : il n’y a que de l‘espoir en Israël!

"Le temps d’une soirée" Compte instagram: Letempsdunesoiree.isra Page Facebook: Le temps d’une soiree Show room à Raanana Vous reçoit exclusivement sur rdv : 054 226 9676 Vous ne chercherez plus de robes pour aller à des soirées, mais des soirées pour porter ses robes ! Roula mag 65


ROUL ...

Par SANDRINE ASSARAF KRIEGER

© DESIGN : BYSHMOO.COM

ROUL ! Yoni Zarka a enfin prêté allégeance à Tsahal. Le

Attention Evénement !

La branche événementielle de Roula Communication, Roula Events, est heureuse et fière de vous annoncer le « Roul’ Live Music Session ». Un concert événement qui réunit divers talents de la chanson, un mélange de genres et d’artistes. Pour sa première édition seront présents sur scène : Shmoolik, Marc Benetasse, Sacha Perez (notre Roul de ce mois !), Saadya, et d’autres encore ! Le concert aura lieu le 21 mars prochain b’H, au Centre Kivounim, Hatzionout 4, à Ashdod. Renseignements et réservations au : 052 244 54 19. D’autres éditions seront prévues avec toujours différents artistes et talents à découvrir… On vous attend !

ole ‘hadach de 34 ans a pu rejoindre les rangs de l’armée en août 2016, après plus d’un an de combat acharné de démarches administratives et militaires fastidieuses. Il a enfin réalisé son rêve et sert désormais et officiellement au sein du « magav ». Arrivé en février 2015 en Eretz, ce sioniste convaincu, dont le grand-père était combattant lors de la guerre d’indépendance de 1948, était « trop vieux » pour servir dans l’armée israélienne. Mais sa ténacité et sa emouna ont fini par payer ! Beatzla’ha Yoni !

ROUL ! La nouvelle

ambassadrice américaine du gouvernement Trump aux Nations Unies, Nikki Haley, a tenu un discours éloquent et affirmé sans détours le soutien de son gouvernement à Israël. C’est lors de la conférence qui fait suite à la réunion du Conseil de Sécurité qu’elle a affirmé : « Je suis ici pour souligner notre soutien ferme envers Israël, et la détermination des Etats-Unis, devant les Nations Unies, à s’opposer à la partialité antiisraélienne ». Roula !

ROUL ! Le mannequin londonien James Hirshfield, 31 ans, égérie de la maison de couture allemande Hugo Boss, vient de quitter sa carrière pour rejoindre les rangs de l’armée israélienne. Petit-fils d’un survivant de la Shoah et bien qu’ayant dépassé l’âge limite, sa volonté a fini par payer puisqu’il intègrera Tsahal en avril prochain ! Kol hakavod !

RODJ

O

YA SAAD

ROUL ! Vous connaissiez STILL DAVIS SACHAVIBE

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peut-être ce concept en France… Il est désormais ici en Israël : se faire livrer à domicile un paniers de fruits et légumes bio ! Sur Ashdod, Netanya, Tel Aviv, Ashkelon,… Vous avez la garantie de beaux produits frais et d’un panier très bien garni pour la somme de 80 shekels, livraison incluse ! Vous avez le choix entre des paniers déjà prêts ou à composer vous-mêmes. Pour plus d’info, contactez via Facebook « Assouline Haim Mike ».


PAS ROUL

Par JEAN-CLAUDE ELFASSI

PAS ROUL ! La couverture du magazine « Les Inrockuptibles » du 1er février dernier,

où l’on voit Christine Taubira, souriant fièrement aux côtés notamment de Mehdi Meklat, ex journaliste de Bondy Blog, connu depuis plusieurs années pour ces affirmations profondément racistes, homophobes et antisémites. Mais manifestement certains du métier, dont le directeur de la publication du magazine, Pierre Siankowski, n’étaient pas au courant ou ont été frappés d’amnésie allez savoir… Quoi qu’il en soit, sa présence sur la couv’ près de l’ex Garde des Sceaux, tout sourire et complice, a fait ressurgir quantité de ses tweets haineux et abjects, relayés sur les réseaux sociaux et sur elfassiscoopblog.com que je vous invite à aller voir et partager sans plus attendre !

PAS ROUL ! L’éviction de Paul Amar de la chaîne I24 News, un an après sa

nomination. D’après le site puremedias.com, « le journaliste a été démis de ses fonctions de présentateur mais aussi de directeur de l’information sur I24News. (…) Le départ du journaliste de la chaîne serait dû à une divergence d’opinion sur la stratégie de développement de la chaîne entre le journaliste et le patron d’I24News ». Paul Amar animait l’émission « Paris/Jaffa » en quotidienne, sur l’actualité internationale vue du Proche Orient.

PAS ROUL !

Et surtout honteux et scandaleux, le titre du journal « Libération » sur le jugement rendu dans l’affaire Elor Azaria : « En Israël, le soldat ayant tué un Palestinien s’en tire avec les honneurs ». Ce torchon est signé par un certain Nissim Behar… Or il s’avère que ce journaliste haineux, qui utilise plusieurs pseudos (en Belgique il signe sous le nom de Serge Dumont), s’appelle en réalité Maurice Sarfatti. Cet extrêmiste radical, anti-sioniste, n’est autre qu’« un collabo payé à mentir sur Israël », et cela en toute impunité sur un des principaux quotidiens français ! Il salit par la même occasion le « vrai » Nissim Behar », ayant vécu à la fin du 19è siècle et début du 20è, et qui était éducateur et « surtout connu pour avoir permis a Eliezer Ben Yehuda d’enseigner l’hébreu ».

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LA VIE DEJANTEE D’UNE MèRE JUIVE -

LA ROULA BLOGUEUSE ROAD TRIP AU 770

la seconde où j’ai su que j’allais déménager à New York, j’ai noté dans mon top five des choses à faire, qu’il fallait ABSOLUMENT que je me rende à Brooklyn pour faire un tour au 770, la syna du Rabbi. Ayant fait toute ma scolarité dans une école loubavitch (Sinaï), je connais mes 12 psoukims par cœur. Chez moi, j’ai un exemplaire du Hitat/livre de prière, même si je suis plutôt Patah, et j’ai une boite de tsedaka/tirelire dans chacune de mes pièces, qui n’est pas en forme de cochon (vous imaginez, je serais un peu hors sujet !), mais en forme de Seven Seventy justement ! C’est ainsi que dès mon arrivée sur l’île, en tant que Roula relige, je me suis renseignée pour le Brooklyn et tout le toutim, et l’on m’a dit : – Le 770, oh la la, c’est super loin en métro, et le Ohel (le cimetière où est enterré le Rabbi), n’y pense même pas sans voiture. Il se trouve dans le Queens, à une heure environ de Manhattan, sur la route qui mène à l’aéroport ! Y a bien des navettes, mais faut regarder les horaires. – Ah d’accord ! Alors c’est coton pour y aller toute seule ! Attends, déjà que je me repère pour aller faire mes courses avec mon caddie de mamie ! Je me laisse ça pour plus tard, lorsque mon cerveau sera sur Gps automatique New Yorkais. Et puis, plus les jours passent, et plus mon top five se réduit petit à petit pour laisser place à mon quotidien. Alors, quand deux années plus tard, ma soeur Rebecca m’a dit : « Junes, je viens passer trois semaines chez toi !», j’ai dit banco, la voilà, ma roula partenaire d’expédition ! À son arrivée, pour ne pas la brusquer, j'ai laissé Reb’ croquer un peu de la Grosse Pomme, et un matin, je lui demande de prendre son livre de psaumes, et hop, en métro Simone, direction le 770 ! Elle a dit OK, même si je n’aurais pas dû rajouter le classique :

– On va demander une prière pour que tu te maries cette année, y a pas de raison ! Je vous épargne les «mêle toi de ta vie !», «commence pas à me soûler», « je suis très bien comme ça», que je me suis pris en pleine tête (bien mérités !), et nous voilà partis ! Pour l’occase, je n’ai pas eu d’autre choix que d’embarquer mon fils avec nous, puisque quand sa tante est là, ils deviennent littéralement siamois. Ce qui me force en tant que mère juive (ou pas !) à arrêter d’être aussi jalouse, possessive, hargneuse face à leur complicité évidente, puisque j’en ai déduit que s’ils rient aux même blagues (souvent à mes dépens) c’est qu'ils ont sûrement le même âge mental : Rebecca 29 et mon fils 9. Parfait ! Bref, on se tape toute la ligne de métro avec deux changements s’il vous plaît, et après cinquante minutes, on sort enfin de la bouche du Subway, pour rester bouche bée devant la légendaire synagogue du Rabbi. Mon fils me dit : – C’est pas un magasin de jouets ici ! Vous m’avez dit qu’on allait dans un magasin de jouets, et que c’était ma journée fun ! – Du calme petit, si t’es sage, nous irons après. Babababa, ça m’a fait tout bizarre de me retrouver devant le mythique bâtiment. Il n’y a plus qu’à y rentrer ! Et c’est là que ça devient rockn’roll : dès que nous franchissons la porte du côté des femmes, il y a quelques dames qui nous foncent droit dessus et nous demandent en quelle langue nous parlons. Elles nous proposent : français/ anglais/chinois/italien/... Stop, nous c’est le français, et une certaine Tanya avec un fort accent de je sais pas où nous dit: – Suivez-moi ! Elle nous montre un siège au premier rang, mais ma sœur refuse de s'y asseoir pour une question de principe car elle


n’est pas une première de la classe, même si elle a de la classe, et on se pose une rangée derrière. Tanya en profite pour mettre dans les mains de mon fils un livre de téhilim/ psaumes. Elle lui demande son âge, et lui ordonne dans une mixture anglais/ français de lire : – Toi, lis ça, miracle pour toi ! Avec la page ouverte qui correspond à son âge avec un an de plus. Mon fils me râle dessus : – Où tu m’as encore emmené maman ! Je préférais encore quand tu me trainais chez Zara de force. C’est quoi ici ? Je ne réponds pas car Tanya le fait à ma place : – Toi, lis ! Et mon petit Roul de fils s’exécute sans dire un mot de plus. En vrai, je suis ravie parce que je me dis qu’un peu d’autorité et de spiritualité, cela ne lui fera pas de mal à celui-la ! La dame nous montre du balcon la fameuse estrade où le Rabbi a divulgué ses merveilleux enseignements. Et c’est le choc, car ma sœur et moi crions en chœur que c’est tout petit. On en rajoute en disant qu’en vidéo ça avait l’air vachement plus grand ! Premier heurt pour Tanya (la pauvre, elle n'en a pas fini avec nous !), qui le prend mal, et nous explique que : – Ce n’est pas petit ! Savez-vous le nombre de gens qui venaient écouter le Rabbi ? Des millions ! Alors ne blasphémez pas ! Toutes confuses, on s’excuse auprès de notre guide du lieu, et j’en profite pour lui glisser que j’aimerais envoyer une lettre. C’est ma copine Nehama-Dina qui m’a informée de le faire une fois sur place. Tanya me regarde, et nous demande d’aller nous laver les mains. Elle nous désigne un lavabo dans un renfoncement, mais ma sœur proteste : – Je dois le faire aussi même si elles sont propres ? – On vient du métro, Rebecca, mais peut-être qu'avec le produit désinfectant que j’ai dans mon sac ça fera l’affaire ! Tanya s’agace et nous dit : – Non, non, allez faire nétilat/lavage de mains sans bénédiction, parce qu’on va écrire au Rabbi. – Ah...OK. Et on s’exécute. Tanya nous tend des feuilles blanches, et nous demande de noter nos demandes. Le concept est simple, et tout le monde peut le faire : lorsque tu rédiges tes demandes ou tes questions, tu te concentres très fort. Tu prends cette même feuille, tu la glisses dans l’un des livres où sont répertoriées les millions de questions auxquelles le Rabbi a déjà répondu du temps de son vivant, et par le mérite de sa mémoire bénie, tu as la réponse qui correspond exactement à ta question. C’est magique ! J’informe Rebecca qu’il m’arrive de le faire en solo parfois à l’aide mon iPhone avec l’application Iguerot, (ils sont forts ces loubavitch !). Donc ma sœur et moi voulons commencer à noter nos

requêtes, mais Tanya nous demande de dire à voix haute avant d’écrire: «Vive le roi Méleh HaMachiah le Rabbi Ménahem Schneerson toujours vivant, descendant du roi David !» Et là, on beugue ! Impossible de dire cette phrase : le rabbi#lemashiah#toujoursvivant#whatelse ? Ma sœur et moi, on se regarde super gênées, et par télépathie de sœurs, on se demande comment on va faire pour ne pas encore heurter Tanya, qui m’a l’air un poil sensible sur le sujet, alors on réfléchit, et même en se forçant, il nous est impossible de répéter cette phrase. Et vu que c’est moi la grande sœur des deux, je décide d’aller au turbin et d’annoncer à Tanya qu’on va pas pouvoir jouer le jeu : – Hum hum..., je suis désolée, mais je ne peux pas répéter ta phrase, car elle n’est pas tout à fait juste. Oh my god ! Oh boy ! Mais qu’est-ce que j’ai pas dit ! Je vois de la fureur dans ses yeux. La pauvre, j’ai dû encore la vexer en disant un truc qu’il ne fallait pas, car elle me hurle littéralement dessus, et m’affirme que le rabbi est TOUJOURS vivant, mais qu’avec mes petits yeux, je ne le vois pas. – Oui, parce qu’il est décédé, comme ma grand-mère, mon grand-père, eux aussi, je les vois pas. Mille excuses Tanya, mais je ne peux pas répéter ta phrase.

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Mais cette Roula insiste, et insiste, cette phrase a l’air méga importante pour elle, et commence à la négocier. – OK, je comprends, mais si tu la chantes ? – Non ! – Tu la dis en hébreu ! – Non plus ! – En anglais ! – C’est pareil ! – Ecris-la ! – Mais non à la fin ! – OK let’s make a deal ! Tu m’écris sur la feuille : « Vive le roi méleh HaMachiah le Rabbi Menahem Schneerson descendant du roi David qui est vivant ! » Roula mag 69


– Mais chérie, le roi David aussi est mort ! – Arrête de dire qu’ils sont morts ! Ecris juste ta question, qu’on en finisse ! Ma sœur et moi posons nos petites questions, et glissons nos feuilles, on referme le livre, et hop le rabbi me donne des réponses par des métaphores à peine voilées à ce que j’ai demandé. À chaque fois, j’en suis toute émue, alors que pour ma sœur, l’explication la laisse de marbre : – Dis moi, Junes, t’es sûre que ça marche ton truc ? Je vois pas le rapport avec ce que j’ai demandé ! – Fais un effort, tu veux te marier, oui ou mince ? Si le rabbi dit que tu dois devenir prof de Kodech* pour petits garçons pour trouver ton mazal, tu deviens prof de Kodech pour petits garçons, et tu trouveras ton mari dans le lot ! – Ça fait un peu pédophile dit comme ça, je crois pas que ce soit la bonne interprétation, tu crois que je peux le refaire ? On a le droit à combien de fois ? Tanya nous regarde, tellement choquée par nos échanges, qu’on sent qu’il vaut mieux qu’on n’abuse pas trop de son temps, et que l’on déguerpisse au galop ! Pendant tout ce temps, mon fils, qui était resté bien silencieux, exploit inouï en neuf ans de vie, a lu bien plus que son propre téhilim. Je précise que c’est la première fois de sa vie et j’en remercie chaleureusement Tanya, ainsi que pour la patience qu’elle nous a consacrée. Ma sœur me demande si c’est comme au Kotel, où l’on doit sortir sans se retourner ! Je lui dis : – Je crois pas, mais viens on fait plaisir à Tanya, et on le fait. Sauf qu’elle nous prend juste pour des folles qui marchent à reculons, et se prennent tous les bancs dans les pieds ! Nous sommes à la porte de sortie, mais Tanya nous retient et nous sort de son sac jaune plastique le kit Rabbi, avec le porte-clé, (avec son portrait, du Rabbi, pas de Tanya !) un papier avec un sujet de la semaine (avec le portrait du Rabbi), un mini-magnet pour mettre sur le réfrigérateur (avec le visage du Rabbi), un badge, et un gâteau au miel (ça se mange !) où une photo du...du....du....Rabbi est glissée dedans. En même temps, on est venues pour ça ! Elle nous demande un tip’s que l’on donne volontiers, alors pour plaisanter, moi qui n’ai jamais de monnaie, je lui demande si elle accepte les cartes bleues ou les chèques de banque, mais Tanya ne rigole pas. Je cherche au fond du fond de mon sac, mais of course, je n’en trouve pas, et inévitablement, je répands tout le contenu sur le sol du 770. (Purée on dirait celui de Mary Poppins, y a pas de fond !) et je trouve enfin un vieux billet de 20 dollars qui était dans un endroit improbable, et le lui tends. Juste avant de la quitter, et pour achever notre Tanya, Rebecca lui demande en toute innocence : – Et sinon c’est où le KEVER (la tombe) du Rabbi ? 70 Roula mag

– LE OHEL ! ON DIT LE OHEL, PAS LE KEVER, CAR LE RABBI N’EST PAS MORT. – OK, OK, je me renseignais, c’est tout, pas la peine de t’énerver ! Et nous rentrons sur Manhattan. Mes Rouls se plaignent sur tout le chemin du retour qu’ils avaient un autre programme en tête pour leur journée fun, mais moi, je reste silencieuse, pour réfléchir au message que le rabbi m’a laissé... – T’en fais une tête, Junes, ça va ? Me demande ma sœur. – Je réfléchis, c’est rien. – Oui, c’est vrai, quand maman réfléchit, elle fait toujours une tête bizarre. Papa dit que c’est parce que ça lui arrive pas souvent ! – Tu répètes vraiment tout comme un perroquet, mon neveu. Tu sais, t’es pas obligé de faire tout comme tes parents, tu peux aussi avoir ta propre personnalité. – C’est quoi une personnalité ? Etc. J’ai bien conscience que pour Rebecca, c’est plus pour l’expérience, car depuis des années, elle suit à fond les ballons différents enseignements et particulièrement ceux du Rav Gay, qui lui conviennent très bien. Mais perso, j’ai un lien qui me relie au Rabbi, comme une sorte de fil rouge... Car il y a deux célèbres phrases que je me suis collée sur mon ordi, écrites sur un post-it rose fushia que je regarde systématiquement avant de répondre aux incroyables messages que vous m’écrivez chaque jour (en passant merci de m’écrire, c’est l’un des mes plus gros kiffs de ma vie, la folle !) La première étant un booster : «Il n’y a pas de problèmes dans la vie, il n’y a que des défis à relever». Et la deuxième qui est de la douceur à l’état pur : «Hitler a cherché dans le monde chaque juif par haine, nous les rechercherons à notre tour par amour !» Ce qui en dit long, très très long, sur le travail acharné de toute la vie du Rabbi. Alors non, Tanya, le Rabbi n’est pas mort, car ses enseignements ont toujours un impact aussi fort sur notre quotidien et tous niveaux de relige confondus, car le Rabbi aimait tout le monde sans exception, et c’est à nous d’essayer simplement de lui ressembler... Sur ce, énorme bisou mes chéris et foncez lire mon autre article : La Bible selon Roula chapitre 7. Voilà ! Pour d’autres explications, n’hésitez pas à me contacter sur junesdavis55@gmail.com et mon livre toujours dispo sur junesdavis.com.

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La Bible

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CHAPITRE 7 : YOSSEF ET SES FRÈRES Chers lecteurs, je suis très heureuse de vous retrouver, et j’espère que vous avez passé de bonnes fêtes de Hanouka. En ce qui concerne notre article d’aujourd’hui, nous arrivons à un moment crucial de notre histoire ! Mais oui rappelez-vous que dans le dernier numéro nous étions restés à Yaakov, père des douze tribus, qui avait fait prospérer les terres de son beau-père Lavan, au fil des années. Malgré tout et sans pitié ce Roul de Lavan n’avait pas hésité à rouler son beau-fils, non pas dans la farine mais dans un mariage qui n’était pas prévu. En effet, Lavan envoya tête voilée, Léa, sa fille ainée, sous la houppa et non Rachel comme le contrat l’avait prévu à la base. Le lendemain, Yaakov très en colère par cette supercherie sans nom partit taper un gros scandale à cet infâme de Roul de beaupère. Celui-ci lui répondit que genre on ne marie pas la première avant la deuxième. Yaakov a dû penser que le proverbe avait bon dos parce qu’en attendant, c’est lui qui a dû travailler vachement dur pour avoir le droit d’épouser sa Rachel. Quelques années plus tard, tandis que Léa lui donnait enfant après enfant, elle se rendit compte qu’elle n’arrivait plus à tomber enceinte, jusqu’à penser être carrément stérile. Alors, elle partit voir son mari Yaakov et lui proposa de prendre sa Roula de servante Zilpa. Ensemble, ils pourraient continuer de perpétuer la descendance et Yaakov accepta. De son côté, enfin mariés, Rachel et Yaakov ont dû user de beaucoup de patience pour avoir leurs deux fils. Rachel eut Yossef en premier et bien plus tard, Benjamin, qui d’ailleurs, en lui donnant la vie, perdit la sienne. En attendant, elle utilisa le même procédé de procréation que sa grande soeur, en proposant de procréer par procuration et donna sa servante, Bilha. De nos jours, et dans certains cas, on fait aussi appel à des mères porteuses. Il parait qu’il y a une paperasse cauchemardesque à fournir mais à l’époque, j’imagine qu’ils ne se cassaient pas trop la tête. Je dirais même que 72 Roula mag

c’était monnaie courante d’avoir plusieurs concubines. Allez hop ! Ca ne vient pas, on ne va pas attendre mille ans, tu prends ma servante et c’est comme si c’était moi ! Tout en vous écrivant cet article et en regardant ma propre femme de ménage, passer l’aspi, j’ai mûrement réfléchi à cette méthode. Je me suis dis que le taux de jalousie entre épouse et servante de l’époque devait être nettement moins élevé que le mien, parce que rien qu’à l’idée, j’ai failli me lever et enrouler le fil de l’aspirateur autour du cou de ma femme de ménage qui travaillait en toute insouciance ! Enfin bref, tout ça pour dire qu’avec l’aide de ces quatre femmes sont nées les douze tribus. Le mieux c’est que je vous énumère les prénoms comme ça, cela peut donner des idées à tous ceux qui attendent des baby-boys : on commence avec les enfants de Léa : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issachar, Zébulon et Dinah, la seule fille qui soit mentionnée. On a Bilha qui a eu : Dan et Naphtali, puis pour Zilpa encore deux garçons Gad et Aser. Rachel a eu donc Yossef et Benjamin. Perso, mon préféré c’est Yossef mais après c’est chacun ses goûts ! Donc, nous avons tous ces frères qui vivent ensemble, et s’entendaient plus ou moins les uns avec les autres sauf avec un : Yossef. Il était le fils préféré de Yaakov. Au tout début, Yossef a grandi sereinement parmi ses frères mais très vite il s’est distingué en étant clairement le chouchou de son papa, lequel, je le rappelle était le fils de sa bien-aimée Rachel. Un jour devant tout le campement, Yaakov offrit une supermega top fashion tunique à Yoyo et là les autres frères qui étaient en pleine partie de "puissance quatre" ont été piqués par la jalousie puissance quatre mille. Mais s’il n’y avait qu’une histoire de préférence, le comportement de Yossef serait passé. Le problème, c’est qu’en plus de tout cela, Yossef avait un don : celui d’interpréter les rêves mais genre version haute définition SFR 3G. Une nuit, D... lui


même lui envoya le Rouah- Hakodech, et lui montra ce qui allait lui arriver dans le futur, mais aussi à ses frères et même à son propre père. Que tous allaient se prosterner devant lui ! Si j’avais été à sa place, même pas en rêve, (même si c’est en rêve) que je balance cela devant mes frères, car rien de mieux pour se faire proprement détester et c’est malheureusement ce qui arriva. La fratrie commença à avoir une haine profonde pour le petit Yoyo jusqu’à en faire une obsession. Un jour, Yaakov demanda à Yossef de rejoindre ses frères dans les champs où ils faisaient pâturer le bétail loin du camp. En arrivant, ils étaient en train de comploter justement contre le petit dernier, qui leur tapait franchement sur les nerfs. Alors, quand Yossef s’est pointé, avec sa super mega jolie top fashion tunique, les Rouls furent tous morts de jalousie jusqu’à le vouloir mort. Seul, l’un des frères, Ruben, s’opposa à ce meurtre et proposa une solution de repli qui fut de jeter Yossef dans un puits et de le laisser moisir dedans (en vrai, il voulait attendre que les frères dorment pour aller le sauver !). Le paramètre que Ruben n’avait pas pris en compte c’est que les frères étaient déterminés et avaient monté la garde devant cette prison improvisée, empêchant Ruben d’agir. Toute la nuit, les Rouls entendirent les cris déchirants de Yossef les appeler : – À l’aide, aidez-moi mes frères ! Allez, sortez- moi de là, on peut s’arranger et si vous me remontez, promis, je vais m’arranger. Mais les frères firent abstraction totale des demandes et des plaintes de Yossef. Au petit matin, n’en pouvant plus, ils décidèrent qu’il était temps de mettre fin à ses plaintes. Mais soudain, par miracle, Hakadoch Barouhou fit apparaitre une caravane où se trouvaient des acheteurs d’esclaves qui revendaient de la main-d’oeuvre en Egypte. C’est là que Ruben toujours déterminé à sauver son frérot proposa l’alternative de vendre Yossef et non de le tuer, ce qui leur épargnera d’avoir du sang sur les mains, ce qui peut faire tâche ! D’un commun accord et pensant à l’argent de poche, les Rouls de frères acceptèrent le deal et c’est ainsi que notre Yossef se retrouva en route vers le Nil. Il eut un incroyable destin en Egypte alors que s’il était allé voir une diseuse de bonne aventure, cette Roula blata lui aurait promis un destin des plus tragiques. Mais n’est pas Yossef Hatsadik qui veut et ô combien fut sa force mentale et son attachement à Hashem qui nous ont montré que rien n’est figé, rien n’est écrit et que c’est notre émouna qui peut nous sauver des situations les plus dramatiques. La vie de Yossef est une inspiration sans fond qu’il me tarde de vous raconter dans le prochain numéro de Roula Mag’. Gros bisous mes chéris. Junes Davis, auteur de : « La vie déjantée de Junes Davis » sur Déborah junesdavis.com, rubrique first book. Malka Cohen N’hésitez pas à me contacter sur :junesdavis55@gmail.com junesdavis55@gmail.com

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CHAPITRE 5 : LA FORCE DU QUESTIONNEMENT Le verset « Genèse 1,24 » qui dit « Totséh ha Haréts Néfèsh ‘Haya Léminah Béhémah » ; « que la terre produise des êtres animés selon leur espèce », est un Souhait, que le Saint Béni Soit-Il adresse à sa création.

être un handicap, décrit de façon allégorique l'opportunité pour la « Béhémah » d'acquérir une connaissance ; c'est en rampant, que l'être animal aura accès aux secrets de la terre ... Mais pas à ceux du ciel.

Dans son Désir, D.ieu aimerait que la terre, en vertu du libre arbitre accordé, participe, par une évolution, à la réalisation de Son Projet créateur. Si cette invitation à l’évolution rejoint parfaitement la théorie scientifique sur l’évolution des espèces, le Texte va toutefois préciser quel sera le projet d’être pour la créature vivante, en le désignant : « Néfèsh ‘Haya ».

La parole du serpent, le « Nakhash », exprime une pensée « Néfèsh », qui est la pensée propre, dépourvue du niveau « ‘Haya » qui connecte à la Pensée divine ; cette pensée terre à terre, c’est à dire qui vient de la terre pour retourner à la terre, est la pensée carpe diem, étrangère au projet d’être.

La Kabbale nous enseigne à ce sujet que si l'âme est une et indivisible, elle a cependant cinq nuances ou colorations différentes qui correspondent à des niveaux de rayonnement dans les mondes spirituels. La première nuance , la plus basse est le « Néfèsh », le petit souffle ou l’âme végétative, qui donne le branle à la vie. Quant à la quatrième nuance, c’est la « ‘Haya », la vivante, le niveau de l’âme qui prend directement naissance dans la Pensée divine ; c’est par la « ‘Haya », que s’épanche le flux de la vie éternelle ( voir notre chapitre précédent sur la Téchouva). A partir de cet enseignement, la traduction littérale du verset « Genèse 2,24 » va se préciser en devenant ; que la terre produise le niveau « Néfèsh » et le niveau « ‘Haya » de la vie. Ainsi, dès son début, la Torah nous apprend qu’un être n’est véritablement vivant, que s’il possède les deux niveaux « Néfèsh » et « ‘Haya », qui lui permettront de vivre une vie tant matérielle que spirituelle. En s'adressant à l’homme dans ce qu’il a de rationnel et d’irrationnel (la foi), la Torah permet à l’être de devenir. Mais pour que ce projet puisse se réaliser et parce qu’il s'agit du même homme, les deux faces humaines, celles de la rationalité et de l’irrationalité devront à un moment donné se rejoindre ; c’est là que se situe le Projet divin et où la notion de libre arbitre va prendre toute sa dimension. La suite du texte va cependant nous dévoiler que la terre ne put produire dans sa libre évolution et au mieux d’elle même, qu’un être dépourvu de toute spiritualité ; il s’agit de la « Béhémah », qui correspond dans le verset précité à l’espèce ou la créature animale. Cette créature particulière, assimilable à la nature profonde de l’homme va, en poursuivant son évolution, aboutir à une forme élaborée appelée « Nakhash » ; le serpent. Le « Nakhash », est décrit dans le récit biblique comme : être parlant qui se tient debout mais qui sera condamné après la malédiction divine à ramper. Ce qui semble à priori 74 Roula mag

La pensée « Néfèsh », est pour la Torah une « Qlipah », c’est à dire une écorce, qui tient prisonnière la sainteté de la Pensée divine, en ne considérant pas le ciel et en refusant de connaître Qui a créé cela ? Aussi, à la question fondamentale « Mi Bara Elé » « Qui a créé cela » ? (Isaïe 40,26), la Kabbale va répondre ; « E.lohim Bara », « D.ieu créa », en inversant les lettres mêmes de la question. Et à l’autre question Il a créé « Quoi » ? ou « Bara Mah », la réponse qui sera donnée est « Abraham », anagramme de « Bara Mah ». Ainsi, la sagesse du premier Patriarche d’Israël, est née la force de son questionnement; Voilà pourquoi la sagesse qui se dit en hébreu « ‘Hokhma », a pour autre lecture « Koa’h Mah », la « puissance du Quoi ». La pensée « Néfèsh », à l’opposé de la Pensée créatrice, refuse donc le questionnement du « Mi » du Qui, et du « Mah », du Quoi. Cela explique pourquoi le « Nakhash » va devoir séduire « Eve », car elle était une émanation de la Pensée divine. « Eve », qui s’appelait originellement « ‘Haya » la vivante, portait le même nom que la quatrième nuance de l’âme qui rayonne dans le Monde de la Sagesse créatrice ; lorsque la pensée du serpent ensemença « ‘Haya », Eve devint alors « ‘Hava », qui dérive de « ‘Hivia », le serpent en araméen. Au final, la Torah nomme la parole du Serpent « ‘Houts-Pa », la parole insolente, car elle est littéralement « ‘Houts-Pé », en dehors du Verbe divin créateur. Mais « ‘Houts-Pé », la parole extérieure à la Parole créatrice, désigne aussi la bouche envenimée qui va la prononcer ; la mauvaise bouche qui se dit en hébreu « Pé-Ra », peut aussi être lue « Pa-Ro », le Pharaon, qu’il faudra affronter pour libérer la Pensée divine. Kol Touv à vous tous. Eric Daniel El-baze


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- IN THE KITCHEN -

Roula

Kitchen... Bon Appétit !

M a g r e t d e c a n a r d ( o u d 'o i e ) f a ç o n T H E B U TC H E R * Magret de canard sauce au miel « Les magrets de canard se marient à merveille avec le miel. Cette viande a été créée pour les sucrés-salés ! La sauce est géniale car elle ne demande quasi aucune cuisson. »

PRÉPARATION 1

Préchauffez votre four à 180°

2

Entaillez la peau des magrets en croisillons à l'aide d'un couteau.

3

4

5

Faites chauffer une grande poêle et déposez-y les magrets côté peau. Laissez cuire jusqu'à ce que presque toute la graisse du canard soit fondue, tout en l'éliminant au fur et à mesure. Saisissez quelques instants l'autre côté du magret.

Dans un bol , mélangez : • 4 cuillères à soupe d'huile d'olive. • 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique. • 2 cuillères à soupe de miel. • 1 gousse d'ail écrasée.

Badigeonnez vos magrets et enfournez 5 minutes de chaque côté.

Lorsque le magret est cuit, ni trop saignant, ni trop cuit, le couper en fines tranches et les disposer sur chaque assiette de service. Parsemer de fleur de sel et servir sans attendre. Idéal avec une purée maison ou des petits légumes croquants.

*The Butcher Bar&Grill KIKAR CITY - REHOV HAKLITA 1, ASHDOD

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Lettre d'une lectrice Roula – « Tiens tiens : « Roula Mag » ! En français ! Assise à une belle terrasse au coeur de ma nouvelle vie. Soudain, un inconnu m'offre des fleurs ! Non, pas des fleurs, je plaisante, mais un magazine qui sent bon l'innovation francoisraélienne. Rien qu'à la brillance de la couverture, j'ai envie de le dévorer. Je le feuillette très vite en me disant que je le lirai bien confortablement installée dans ma nouvelle maison mais ma curiosité ne me laisse pas de répit. Comme dans une recette de cuisine, tous les ingrédients sont au rendezvous pour nous concocter un délicieux moment de plaisir, n'en déplaise aux grincheux qui ne lui avaient pas donner trois mois à vivre. Deux cuillères de nouveautés, une cuillère d'information, un verre d'actualité nationale, une pincée de news craquantes, un soupçon de pub, un brin de conseils pour les nouveaux olims, un bouquet de déco, un sachet d'humour, le tout, arrosé de découvertes de nouveaux talents et d'endroits incroyables ! Bien mélanger et servir entre amis ou en famille de toutes catégories confondues. Régalez vous ! Calé entre les nouveaux restos à la mode et les derniers potins people. Il est là : le sujet qui m'intéresse : "Le Journal de Bridget Plus Très Djeune's". Ça me parle ! Le magazine « 15 ans » : la première fois que je l'ai lu, j'avais vraiment l'impression d'être devenue une adulte. Quelques années plus tard, j'ai bien-sûr lu « 20 ans » . Je ne dirai pas que j'ai lu « 30 ans » ni « 40 ans » curieusement ils n'ont pas existé ! Bon, il faut dire qu'à cet âge-là en général c'est plutôt « Parents magazine » ou « Psy » qu'on dévore pour essayer de naviguer entre les bobos du dernier qu'on a eu sur le tard et comment régler la crise d'ado de la troisième qui ne sait pas vraiment où est sa place ! Il y a eu aussi tous les « Voici » et autres qu'on a achetés avant de voyager : un sac plastique bien lourd rempli de : "Quoi ? , Comment ? " Elle a succombé à son charme ? Moche comme il est ?bMais c'est pas possible !" Bref ! Nous étions les premières à ne pas vouloir qu'on regarde chez nous mais on aimait bien regarder chez les autres et même parfois un peu hypocritement dans le train, on cachait le dernier « Closer » dans un grand « VSD ». Ce n'était pas du tout notre genre de lire ces commérages ! Et puis vient ta période « Elle » : le bronzage en 10 questions , le régime en 10 questions , le couple en 10 questions les enfants, les parents, les amis, les vacances, les divorces, bref la vie. Tu es en plein dans le panel de la ménagère de moins de 50 ans et là je dis STOP ! Je vais avoir 50 ans ! Alors quoi ? Mon avis ne vaut plus rien ? Je ne peux plus dire si j'ai aimé un film ou un livre ? Ou je ne sais pas moi, dire ce que je pense de tout et de rien ! Hier, je pouvais ... Aujourd'hui : interdit ! Et bien, je ne suis pas d'accord ! A partir du moment où on est une ménagère, on a le DROIT de donner son AVIS ! Alors, avis aux annonceurs : la ménagère de moins de 50 ans n'est plus d'actualité ! Vive les femmes de tous les âges, avec leurs expériences et rendez-vous, non plus dans « Femmes Actuelles » mais dans « ROULA MAG » ! Une compilation de tous ces magazines qui nous ont accompagnés tout au long de notre ancienne vie mais à la pointe de l'actualité de notre nouvelle identité. Un kaléidoscope de cette Alya française qui vient booster notre merveilleux pays ,un allié chic et choc où chacun et chacune se retrouvent : la signature rock and roll de notre Teouda. Je finis mon café : je suis heureuse. Chaque mois, je t'attendrai avec impatience mon nouvel ami : ROULA MAG ! » Sabrina Hattab

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ROULASCOPE DU MOIS DE MARS

Mars démarre bien. La première semaine, vous prenez à bras le corps vos dossiers professionnels et vos démarches personnelles (paperasse, gestion quotidienne) en souffrance pour trancher, décider et avancer. Une bonne chose de faite! La deuxième partie du mois se corse, vos relations avec les autres se tendent. Au boulot comme à la maison, vous pourriez trouver que vos "associés" se montrent trop butés sur leurs principes, trop focalisés sur les questions d'argent, pas assez subtils. Evitez de vous engager dans un bras de fer, temporisez.

Tout feu tout flamme, vous abordez Mars sur un mode conquérant, optimiste. A raison: beaucoup de situations longtemps figées pourraient se débloquer soudainement en votre faveur. Vos relations gagnent en franchise, fluidité et liberté sans pour autant perdre en profondeur. Professionnellement, vous êtes en bonne position pour prendre la direction d'un projet ou d'une équipe. Côté coeur, même si la situation n'est pas toujours simple, qu'il peut y avoir quelques doutes et va-et-vient, vous vivez vos relations avec enthousiasme.

Vous serez beaucoup moins raisonnable, prudent et réfléchi que d'habitude la première semaine du mois. Professionnellement, en cas de désaccord trop marqué, vous serez tenté d'aller à la rupture. Des bras de fer avec la hiérarchie sont possibles dans la seconde moitié du mois. En couple, il sera sans doute compliqué de concilier les désirs de liberté de l'un et les aspirations plus conventionnelles de l'autre... Mais le jeu en vaut la chandelle. Les solos pourraient vivre une passion intense, qui leur fera remettre en question leurs certitudes les mieux ancrées.

Un mois très constructif, propice aux affaires. Jusqu'au 14, Mercure vous permet de négocier toute en finesse: professionnellement vous "sentez" bien les besoins et les failles de vos interlocuteurs, fournisseurs, prospects ou clients. Mars vous aide ensuite à concrétiser matériellement votre avantage. Des résultats tangibles, voire des rentrées d'argent sont possibles dans la deuxième moitié du mois. Côté coeur, l'ambiance est un peu agitée mais très charnelle, propice à d'intenses réconciliations sur l'oreiller en deuxième partie de mois.

Les choses bougent, et dans le bon sens! Vif et réactif, vous serez particulièrement doué pour saisir les opportunités professionnelles qui se présenteront dans les dix premiers jours du mois. Jusqu'au 14 vous pourriez un peu vous disperser, manquer d'organisation et de rigueur mais cela vous permettra de brasser un maximum de contacts; ensuite vous redeviendrez plus "carré". Des relations (amitiés, amours) ayant récemment démarré en fanfare pourraient rétrograder ou pédaler un peu ce mois-ci... Patience, ça va revenir!

Le mois ne sera pas de tout repos: la première semaine, vous pourriez vous sentir balloté par des événements sur lesquels vous avez peu prise. Votre entourage peut vous réserver des surprises! A partir du 11 vous reprenez le contrôle, avec pragmatisme et bon sens. Même s'il y a quelques sérieuses prises de bec dans la deuxième moitié du mois, avec une bonne dose de mauvaise foi et de manipulation chez vos interlocuteurs, plus particulièrement dans la dernière semaine, vous tenez fermement la barre, notamment sur le plan matériel.

Un mois punchy: il y aura de l'action, sans doute un peu de bagarre, mais pour la bonne cause. Les dix premiers jours vous sont très favorables: au boulot, vous faites preuve de leadership et d'esprit d'équipe, une combinaison gagnante qui devrait vous permettre de faire avancer de manière hardie vos dossiers. A partir du 14, certaines contraintes matérielles peuvent vous mettre des bâtons dans les roues... mais au moins la dynamique sera lancée. Côté coeur, rivalités et jalousies sont dans l'air. Accroc? Battez-vous pour votre amour!

Le mois démarre sur un tempo intense, à vous donner le tournis: vous avez l'impression que l'on vous demande de griller les étapes. Le rythme devient plus régulier et rassurant dès la deuxième semaine: vous prenez le temps de poser des actes mûrement réfléchis et vous attelez à bâtir des projets ancrés dans la réalité, visant à améliorer votre situation matérielle. Côté coeur, vous n'aurez pas envie de vous laisser aspirer par des passions flamboyantes mais torturées. Face à un(e) prétendant(e) trop fougueux(se), vous aurez tendance à freiner.

Vos relations continuent à générer beaucoup de mouvement et de rebondissements. Professionnellement, vous êtes confronté à de sérieux défis. En début de mois, on testera votre autorité, alors qu'en fin de mois, vous ferez sans doute face à une opposition plus sourde, à des manoeuvres très "politiques". Ne perdez pas votre sang froid, puisez dans votre sens du dialogue pour retourner les choses en votre faveur. Côté coeur, l'être aimé pourra se montrer bien contradictoire: un pas en avant, deux pas en arrière... De guerre lasse, vous pourriez l'envoyer balader!

L'idéaliste que vous êtes démarre fort le mois. Pr o f e s s i o n n e l l e m e n t , vous devriez parvenir à faire valider par votre boss des innovations très audacieuses, et ce, grâce à un intense travail collaboratif: l'union fait plus que jamais la force. Certes, à partir du 11, vous devrez ré-atterrir un peu et mettre les mains dans le cambouis -budgétisation, mise en place sur le terrain, etc.- mais que de progrès! Côté coeur, si vous vous êtes laissé aller à la passion en février, vous commencez à vous méfier: l'Autre semble devenir un peu trop "crampon" à votre goût...

Bonne réactivité: la première semaine du mois, des événements extérieurs vous stimulent positivement -même s'il y a un risque de clash concernant des questions d'argent, il permettra de remettre les choses à leur juste place. Vous saurez par ailleurs faire preuve d'éloquence et de persuasion pour défendre vos positions. Les trois semaines suivantes vous voient avancer patiemment, à un rythme lent mais stable, très constructif. Sentimentalement, vous êtes partagé entre la prudence et des désirs un peu fous, mais tellement romantiques...

Les dix premiers jours sont potentiellement explosifs. Hyper entreprenant, vous serez en permanence sur la brèche, sous tension, affirmant votre indépendance, allergique aux compromis ou aux concessions. Professionnellement, ça passe ou ça casse... Les portes risquent de claquer mais de grandes avancées sont possibles aussi! Attention néanmoins aux accidents. A la mi-mars, la situation se calme; la dernière semaine indique des conflits de pouvoir, plus feutrés cette fois. Côté coeur, des atermoiements à partir du 4: vous êtes obligé de brider vos sentiments enflammés.

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- JEUX DU MOIS DE JUIILLET -

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CORBEAU CORNEENNE CORRIGEUR COUTIL CURSEUR DECEMBRE DECIMETRE DIFFERER DRAINER DURETE EFAUFILER EFFARER EGER ELOGE EMIGRER EMPHASE ENTENDUE ENTREPONT ENVIEE ETALE FELER FEVRIER

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Son nom est attaché à la lutte contre la maladie du sommeil en Afrique.

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