Ping Pong Magazine - best articles du nord

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12,00DH

Boeing crée au Maroc un écosystème d'équipementiers aéronautique

Octobre 2016


ROFAJ Communication


Sommaire

PingPong - Octobre - 3

Actualité

6

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"Énergie Électrique de Tahadart" L’atout majeur du développement à Tanger

Tourisme

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Lutte contre l’analphabétisme Coup d’envoi du programme national à Tanger

Conseil des ministres à Tanger

Interview

Actualité

28-29

Tourisme

23

Samia ROFAJ Tél: 06 11 36 85 91 E-mail: samia.pingpong@gmail.com Directrice Administratif

Chefchaouen la ville bleue

Tourisme

Directrice de publication

Samia ROFAJ

Directrice commerciale Samia ROFAJ Tél: 06 11 36 85 91

33

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Rofaj Communication Direction Artistique Amine El Kadiri Photographe

Trophée de Golf Une grande réussite signée par le CRT

L’OPE 2016 se termine avec près de trois millions de passagers

Studio HAMMOUDA Dépôt légal

2011 PE; 0028 ISSN: 2028 - 4543


Edito

PingPong - Octobre - 4

C’est le temps pour que tout le monde bouge

L

e Minzah Hotel a été et doit continuer à rester l’un des meilleurs hôtels de Tanger. Une excellente référence parmi bien d’autres. Ce qui est arrivé est arrivé et l’heure actuellement est au redressement de tout un secteur touristique qui constitue le poumon réel de l’économie de Tanger.

Une ville métropole qui ne réussira ses objectifs de croissance que si réellement ses autorités et ses opérateurs se concentrent sur les moyens de développement du tourisme, en parallèle à ce qui se fait dans le secteur industriel.

Tanger est la vitrine du Royaume et son échec ou succès dépendront des efforts établis pour atteindre une croissance digne de cette belle cité. Tanger attire les Chinois, les Américains et les Européens, cela veut dire qu’elle se transforme en une plateforme internationale de création de richesse économique et financière. Tanger se dotera bientôt de sa propre bourse, comme durant son âge d’or. Outre sa zone franche et ses zones industrielles, le TGV et les autres infrastructures très moSamia ROFAJ

samia.pingpong@gmail.com

dernes, la ville abrite désormais des hôtels gérés par des chaînes reconnues mondialement Dans quelques mois, le port Tanger-ville sera fonctionnel et accueillera en masse les plus grands paquebots de croisières au monde. Tanger est préparée pour cet événement, mais jusqu’à quel point? Avec des marchands ambulants et des guides mal guidés qui continuent à poser des problèmes au sein de ce port et derrière les murailles de la Kasbah, les touristes de croisières finiront par mettre une croix sur la destination. Avec les mendiants de plus en plus nombreux, les délinquants et les agresseurs le problème de l’insécurité est loin d’être résolu. L’insécurité règne encore dans cette ville que SM le Roi Mohamed VI veut exemplaire. Ce sont là les vrais problèmes sur lesquels, les responsables des principaux secteurs de la ville doivent se pencher. La problématique de Tanger est en effet globale et doit être revue dans sa totalité.

Le problème du Minazh Hotel; le joyau de l'architecture avec son style hispano-mauresque, patrimoine historique et lieu favori de nombreux dignitaires, politiciens et stars d'Hollywood; sera bien sûr résolu et dépassé et l’hôtel retrouvera ses 5 belles étoiles dorées qu’il mérite amplement ainsi que sa place sur le podium des meilleurs établissements touristiques de Tanger. Mais en parallèle, il est temps que tout le monde bouge pour que Tanger soit une ville 5 étoiles aussi.



Actualité PingPong - Octobre - 6

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Conseil des ministres à Tanger

e roi Mohammed VI a présidé, à Tanger, un Conseil des ministres au cours duquel ont été adoptés trois projets de lois organiques et un projet de décret-loi, indique un communiqué du porte-parole du Palais royal. Au début des travaux du conseil, le ministre de l’Économie et des finances a présenté devant le roi un exposé sur les orientations générales du projet de loi de Finances au titre de l’année 2017. Ce projet repose en effet sur quatre grandes priorités. Premièrement, l’accélération de la transformation structurelle de l’économie nationale en mettant l'accent sur l’industrialisation et l'export. Deuxièmement, le renforcement de la compétitivité de l’économie nationale et la promotion de l’investissement privé à travers la poursuite de l’amélioration du climat des affaires. Troisièmement, la qualification du capital humain à travers un ensemble de mesures relatives à la mise en œuvre de la réforme de l’enseignement et de la santé. Et quatrième et dernière priorité du projet de loi de Finances pour 2017, le renforcement des mécanismes de la gouvernance institutionnelle. Par la suite et dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles, le Conseil des ministres a examiné et adopté trois projets de lois organiques. Par la suite, et dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles, le Conseil des ministres a examiné et adopté trois projets de loi organiques. Ainsi, le Conseil a adopté un projet de loi

organique fixant les étapes de mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazigh, ainsi que les modalités de son intégration dans l’enseignement et dans les différents secteurs prioritaires de la vie publique. Ce projet, qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’article 5 de la Constitution, définit les principes généraux encadrant la mise en œuvre du caractère officiel de la langue amazighe, et les modalités de son intégration dans le secteur de l’enseignement, la législation, l’action parlementaire, l’information et la communication, la création culturelle et artistique, dans l’administration, les services, établissements publics et collectivités territoriales et dans les espaces et les services publics. Il vise également à définir les étapes et les mécanismes de suivi de cette mise en œuvre. Le Conseil des ministres a également adopté le projet de loi organique relatif au Conseil national des langues et de la culture marocaine. Ce projet, élaboré dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de l’article 5 de la Constitution, définit les attributions de ce Conseil, sa composition et les modalités de son fonctionnement. Ce Conseil va regrouper l’ensemble des institutions concernées par les langues arabe et amazighe ainsi que les autres instances chargées de promouvoir le patrimoine culturel. Comme il proposera les orientations stratégiques de l’Etat dans les domaines des politiques linguistique et culturelle et veillera à leur harmonisation, sachant que ces orientations seront soumises au Conseil

des ministres pour approbation. Le Conseil a adopté ensuite le projet de loi organique fixant les conditions et les modalités d’exercice du droit de grève. Ce projet, élaboré conformément à l’article 29 de la Constitution et conformément aux standards internationaux reconnus par l’Organisation internationale du travail, définit les conditions et les modalités d’exercice du droit de grève dans les secteurs public et privé et dans les services vitaux. Il détermine également, dans le cadre d’un équilibre entre les droits et les devoirs, les dispositions devant être respectées avant et pendant la grève, les sanctions appliquées aux contrevenants aux dispositions de cette loi organique, de même qu’il permet aux autorités publiques de garantir l’ordre public et la protection des personnes et des biens. Par la suite, le Conseil a adopté le projet de décret-loi portant assujettissement des fonctionnaires de la Direction générale de la Protection civile aux règles de discipline militaire, notamment en ce qui concerne le commandement, les droits, les devoirs et les responsabilités, la formation et l’entrainement militaires, les aspects de discipline et de conduite militaire ainsi que les primes et les mesures disciplinaires. Le projet vise également à assujettir toutes les catégories des fonctionnaires de cette Direction générale aux garanties accordées aux éléments des Forces armées royales et aux dispositions juridiques relatives à la justice militaire”.


Actualité PingPong - Octobre - 7

L

Boeing crée au Maroc un écosystème d'équipementiers aéronautique

e Roi du Maroc Mohammed VI a présidé, mardi à Tanger (nord du maroc) la cérémonie de signature d'un protocole d'accord entre son pays et l'avionneur américain Boeing, portant création d'un écosystème d'équipementiers aéronautique. Fruit d'un partenariat entre le Maroc et ce leader mondial de l'aéronautique, ce projet d'envergure consistera à structurer un écosystème formé de fournisseurs et d'organiser une plateforme de sourcing basée au Maroc. Cet écosystème générera un chiffre d'affaires annuel supplémentaire à l' export d' un milliard de dollars, et entraînera l'implantation de 120 fournisseurs de Boeing et permettra la création de 8.700 nouveaux emplois spécialisés. Pour couvrir les besoins en formation de son écosystème, des programmes de formation dédiés spécialement conçus par Boeing seront implémentés. Selon le ministre marocain de l'Industrie, du Commerce, de l'Investissement et de l'Economie numérique, Moulay Hafid Elalamy, ce projet constitue un signal fort au monde industriel, confirmant aux opérateurs les véritables capacités du pays, y compris pour les secteurs les plus complexes et à haute valeur ajoutée. Il a noté que le Maroc, qui se place au 15ème rang en termes d'investissements aéronautiques, a pu intégrer un cercle très fermé de pays opérant dans ce secteur. L'écosystème industriel Boeing s'articulera autour de deux axes majeurs, à savoir la production, avec d'une part, l'implantation de fournisseurs de rang 1 et 2, et d'autre part, le renforcement des usines existantes, par l'aug-

mentation de leurs carnets de commandes, mais aussi la formation, à travers notamment la mise en place de programmes de formation spécialement conçus par Boeing, a-t-il poursuivi.


Actualité PingPong - Octobre - 8

Lutte contre l’analphabétisme Coup d’envoi du programme national à Tanger

S

M le Roi Mohammed VI a donné après la prière du vendredi à la mosquée “Al Imam Al Boukhari” au quartier Beni Makada à Tanger, le coup d’envoi du programme national de lutte contre l’analphabétisme dans les mosquées au titre de l’année 2016-2017. A cette occasion, le Souverain a procédé à la remise du Prix Mohammed VI aux majors du programme de lutte contre l’analphabétisme dans les mosquées au titre de l’année 2015-2016. Il s’agit de Hafida Meziani (Berkane), Fatema Abbassi (Khénifra), Ayada Makhchouni (Tata), Mina Ennouini (Chichaoua), et Samira Adriouch (Guelmim). Par la suite, SM le Roi, Amir Al Mouminine, a visité, deux espaces, un pour les hommes et un autre pour les femmes, dédiés au programme de lutte contre l’analphabétisme dans les mosquées. Le programme national de lutte contre l’analphabétisme dans les mosquées a été lancé conformément aux Hautes instructions royales contenues dans le discours

du Souverain à l’occasion du 47ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple (20 août 2000), dans lequel SM le Roi avait ordonné à ce que «les mosquées demeurent ouvertes pour dispenser des cours d’alphabétisation et d’éducation religieuse, civique et sanitaire, selon un programme bien élaboré». Ce programme, qui reflète l’intérêt particulier que le Souverain ne cesse d’accorder au développement de l’élément humain, a également permis aux mosquées, ces lieux de culte et d’invocation de Dieu, de retrouver leur place d’avantgarde en matière de guidance, d’orientation spirituelle et d’alphabétisation, ainsi que leur rôle dans l’édification d’une société démocratique, moderne, ouverte et basée sur le rejet de l’exclusion et de la marginalisation, la lutte contre la pauvreté et l’ignorance. Le programme national de lutte contre l’analphabétisme dans les mosquées, dont la mise en œuvre est confiée au ministère des Habous et des Affaires islamiques, a pu, grâce à la haute sollicitude royale, en-

registrer des résultats très satisfaisants qui dépassent de loin les objectifs fixés initialement, à la faveur, notamment, d’une augmentation du nombre des mosquées qui y participent, d’une hausse du nombre des encadrants, des coordinateurs et des conseillers pédagogiques. Ainsi, le nombre des bénéficiaires du programme a atteint, au titre de l’année 20152016, 293.926 inscrits, dont 46,3 pc en milieu rural. Le ministère des Habous et des Affaires islamiques a mobilisé au titre de cette même période plus de 6.500 mosquées (52 pc en milieu rural), et a chargé quelque 6.182 encadrants, 143 coordinateurs, 729 conseillers et 370 formateurs pédagogiques pour assurer la mise en œuvre dudit programme. Parallèlement au programme national de lutte contre l’analphabétisme dans les mosquées, le ministère veille à la mise en œuvre du programme de lutte contre l’analphabétisme à travers la télévision et Internet qui a bénéficié au titre de l’année 2015-2016 à plus de 288.600 personnes.


Actualité PingPong - Octobre - 9

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Elections législatives : les chiffres de la région

e nombre des candidats en lice pour les élections législatives du 7 octobre est dans la région TangerTétouan-Al Hoceima est de 300 personnes représentant plus de 90 listes électorales. La circonscription de Tanger-Assilah s’accapare la part du lion à l’échelle de la région avec 16 listes électorales de partis politiques qui sont en lice pour pourvoir 5 sièges, suivie de Tétouan où 12 listes, dont une sans appartenance politique (SAP), sont en concurrence pour s’adjuger les 5 sièges de la circonscription. C’est le cas également des autres circonscriptions de la région où 12 listes électorales de formations politiques sont en lice. Il s’agit d’Al Hoceïma (4 sièges), de Larache (4 sièges), de M’diq-Fnideq (2 sièges), de Chefchaouen (4 sièges), d’Ouazzane (3 sièges) et de Fahs-Anjra (2 sièges). Certains observateurs estiment que les circonscriptions de Tanger, Tétouan, Al Hoceïma, Larache et Ouazzane connaitront une concurrence acharnée en raison du poids des partis politiques participant et la candidature “de grands noms” sur l’échiquier politique, dont certains assument des fonctions ministérielles et d’autres ayant déjà siégé à la Chambre des représentants durant plusieurs mandats consécutifs.

Cet avis semble relativement loin de la réalité de la concurrence, dans la mesure où l’ensemble des circonscriptions sont sur un pied d’égalité, d’autant plus que les candidats possèdent pratiquement les mêmes chances. Les candidats, qui se présentent pour la première fois, notamment les jeunes, jouissent également d’une présence inestimable ou bénéficient du soutien de leurs partis politiques respectifs, en particulier ceux ayant remporté la majorité, dans des communes, lors des échéances précédentes. Sur certaines listes, plus de 60 pc des candidats ont déjà participé à des scrutins, qu’ils soient législatifs ou municipaux. D’autres noms, par contre, mènent cette expérience pour la première fois. Ils sont majoritairement des jeunes qui ont gagné la confiance de leurs partis pour aspirer à des sièges à la Chambre basse du Parlement. Si certains estiment que l’expérience est “un acquis” de nature à contribuer à l’ascension du candidat, d’autres, fins connaisseurs de la chose politique locale et régionale, conçoivent que le facteur “expérience” est loin d’être décisif pour plusieurs considérations. Selon eux, ce sont les programmes proposés et le discours persuasif qui permettraient de gagner la confiance de l’électorat.

En matière de représentativité des femmes, l’on remarque une faiblesse au niveau de leur présence en tant que têtes de listes, dont seulement les noms de deux candidates y figurent. La première dans la circonscription d’Ouazzane (Wiam Mharchi du Parti Authenticité et Modernité) et la seconde dans la circonscription de Tanger (Ghizlane Maamouri du Parti du progrès et du socialisme), en plus d’autres candidates inscrites sur les listes d’autres formations politiques qui se comptent désormais sur le bout des doigts. Selon des observateurs, cela ne relève pas d’un “manque” de confiance de partis politiques vis-à-vis de leurs militantes ou du peu d’intérêt accordé à la gente féminine lors des élections, mais plutôt de l’enregistrement de certaines femmes “bien connues” sur les listes nationales qui leur sont dédiées ainsi qu’aux jeunes. En outre, si la première journée de la campagne électorale est “fade” et ne reflète pas le niveau et le degré de la concurrence pour pourvoir les sièges de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, les prochains jours seront, certainement marqués, par un combat rude qui opposera les candidats, dont la majorité d’entre eux, optent pour la dernière semaine pour s’y lancer avec ardeur et force.


Actualité PingPong - Octobre - 10

La position de Tanger dans le PIB national Grandes disparités entres les régions

M

algré tous les investissements réalisés à Tanger, le taux d’accroissement du PIB dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima n’ pas dépassé (4%). Les disparités du PIB entre les régions du royaume se sont accentuées. Selon le département d'Ahmed Alami Lahlimi, «l’écart absolu moyen (la moyenne des écarts absolus entre le PIB des différentes régions et le PIB régional moyen) est passé de 50,4 MMDH en 2013 à 53,2 MMDH en 2014». Ainsi, deux régions ont participé à hauteur de 48,3% au PIB national, Casablanca-Settat avec 32% et Rabat-Salé-Kénitra avec 16,3%. Cinq régions ont créé 40,3% du PIB: Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec 9,4%, Fès-Meknès (9,4%), MarrakechSafi (9%), Souss-Massa (6,6%) et Béni Mellal-Khénifra (5,8%). Les régions de l’Oriental, Drâa-Tafilalet et les trois régions du Sud n’ont contribué qu’à hauteur de 11,3% à la création de la richesse nationale, avec 4,9%, 2,7% et 3,7% respectivement. En termes de croissance, le royaume semble avancer à plusieurs vitesses. Cinq régions ont enregistré des taux d’accroissement du PIB supérieurs à la moyenne nationale. Il s’agit des régions Guelmim-Oued Noun avec (15,4%), Rabat-SaléKénitra (7,1%), Casablanca-Settat (5,3%), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (4%) et de l’Oriental (3,3%). Les régions Fès–Meknès et SoussMassa ont affiché, de leur côté, des rythmes de croissance positifs, mais inférieurs à la moyenne nationale, avec 2,7% et 2,4% respectivement. Les

régions Drâa-Tafilalet, Dakhla-Oued-Ed Dahab, Marrakech-Safi, Laâyoune-Saguia al Hamra et Béni Mellal-Khénifra ont marqué, en revanche, des croissances négatives, de respectivement 0,3%, -2,3%, -3,7%, -4,7% et -8,8%. Dépenses de consommation… Sans surprise cette fois, les régions Casablanca-Settat et Rabat-Salé-Kénitra ont participé pour 39,6% aux dépenses de consommation finale des ménages (DCFM) au niveau national, avec 24,8% et 14,8% respectivement. FèsMeknès, Tanger-Tétouan-Al Hoceima, Marrakech-Safi, Souss-Massa et Béni Mellal-Khénifra ont participé pour 47,1% aux DCFM. Cette participation a été respectivement de 11,8%, 11,4%, 11,2%, 7,1% et 5,5%. Les autres régions ont des contributions comprises entre 0,6% pour la région d’Ed Dakhla-OuedEd Dahab et 7% pour la région de l’Oriental…et l’écart continue de se creuser «Globalement, les disparités des dépenses de consommation se sont ac-

centuées. L’écart absolu moyen entre la DCFM des différentes régions et la DCFM régionale moyenne a atteint 29,9 MMDH en 2014 au lieu de 28,6 MMDH en 2013», note le HCP. Rapportées à la population nationale, les dépenses de consommation finale des ménages affichent des niveaux supérieurs à la moyenne nationale (16.379 DH en 2014) dans six régions. Il s’agit des régions Ed Dakhla-Oued ed Dahab (23.073 DH), Casablanca-Settat (20.050 DH), Rabat-Salé-Kénitra (17.914 DH), Tanger-Tétouan-Al Hoceima (17.831 DH), Laâyoune-Saguia al Hamra (17.215 DH) et de l’Oriental (16.811 DH). Dans les autres régions, ces dépenses de consommation par habitant passent d’un minimum de 11.403 DH (Drâa-Tafilalet) à 15.492 DH (FèsMeknès). Dans ces conditions, la dispersion des dépenses de consommation finale des ménages par tête a enregistré une légère augmentation. L’écart absolu moyen est passé de 2.474 DH en 2013 à 2.535 DH en 2014.


Actualité PingPong - Octobre - 11

Bilan du Ministère de la culture A Tanger les réalisations étaient ambitieuses mais insuffisantes

A

près quatre années passées à la tête du ministère de la Culture, l’heure est au bilan pour Mohamed Amine Sbihi a présenté son bilan qui rappelle entre autres projets la réhabilitation des sites historiques à Tanger Le ministre a énuméré les réalisations ainsi que les mesures prises au cours de ce mandat. Florilège en chiffres : 711 millions de dirhams C’est le budget du ministère de la culture. Il est passé de 593 millions de dirhams en 2012, à 711 millions de dirhams en 2016. Une hausse de 20% jugée « ambitieuse mais insuffisante » par Lotfi Lamrini, secrétaire général du ministère de la culture. Le responsable explique que « le budget du ministère représente 0,25% du budget de l’Etat, mais ça ne nous a pas empêché de lever des fonds. Le manque de moyens n’est pas une raison de croiser les bras. » 2,8 milliards de dirhams C’est la somme allouée en 2014 aux deux faramineux projets de théâtres à Rabat et Casablanca. Le grand théâtre de Rabat, conçu par la star de l’architecture contemporaine Zaha Hadid (décédée en mars 2016) s’est vu allouer 1,4 milliard

de dirhams. Lancés en 2014, les travaux sont toujours en cours. Le grand théâtre de Casablanca Casa Arts, conçu par le célèbre architecte français Christian de Portzamparc, nécessitera pour sa part un budget de 1,2 milliard de dirhams. La construction du théâtre prendra fin en 2017. 65 millions de dirhams Pour faire une résidence dans un pays étranger, monter une exposition, éditer un livre ou encore produire un projet culturel, le ministère de la culture débloque depuis 2014 la somme de 65 millions de dirhams, contre 10 millions de dirhams en 2011. Les projets théâtraux, de musique et d’édition sont financés à hauteur de 15 millions de dirhams chacun. Les arts plastiques bénéficient de 10 millions et les associations et festivals sont, pour leur part, financés à hauteur de 10 millions. « On a mis fin à la rente dans l’allocation des fonds d’aide à la culture. Aujourd’hui, il faut présenter un projet viable et qui tient la route pour pouvoir bénéficier de l’aide » nous précise Lotfi Lamrini. 841 C’est le nombre de projets d’édition

(création, impression, distribution de livres) qui ont été soutenus par le ministère de la Culture en 2016, contre 313 pour l’année 2014. 35 espaces culturels créés Le ministère a créé entre 2012 et 2016 35 nouveaux espaces culturels au sein des communes urbaines. Il reste encore 70 communes urbaines qui ne sont pas dotées de lieux culturels sur les 221 que compte le royaume. « On a accéléré la cadence en mettant en place une cartographie, en levant des fonds et en s’associant avec d’autres ministères et opérateurs », justifie le secrétaire général du ministère. 635,5 millions de dirhams C’est la somme levée pour la préservation et la restauration du patrimoine marocain. Un effort auquel participe le département de la culture, mais aussi d’autres ministères ainsi que le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). Les projets comprennent, entre autres, la réhabilitation de 27 sites historiques à Fès, à Rabat (site du Chellah et les Oudayas à Rabat) mais aussi à Tanger et Tétouan.


Actualité PingPong - Octobre - 12

L

Enseignement supérieur ENSA : les étudiants et leurs profs refusent la fusion

e ministre Lahcen Daoudi, a fait passer un décret portant sur un projet de fusion qui concerne l’ENSA, l’FST et l’EST. Le décret a été approuvé le 16 août dernier et le projet paraît inquiéter plusieurs responsables du secteur de l’enseignement supérieur. Certains se demandent même si la fusion ne veut pas dire la disparition de l’ENSA, l’une des meilleures écoles nationales des sciences appliquées qui produit des ingénieurs dont le Maroc a énormément besoin pour accélérer le rythme de développement de son économie industrielle, plus spécialement. Faut-il rappeler que c’est à l’Ecole nationale des sciences appliquées de Tanger (ENSAT) que l’Université Abdelmalek Essaâdi avait ouvert, en juin dernier, le deuxième Career Center au Maroc, visant à renforcer l’employabilité des jeunes. Ce projet a vu le jour grâce au soutien de l’Agence américaine pour le développement international (Usaid). Ce programme, conçu par l’Usaid en partenariat avec le ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres et le ministère de l'Education nationale et de la Formation professionnelle, a pour objectif de renforcer l’employabilité de 100.000 jeunes à l’horizon 2019. Le choix porté sur l’ENSAT n’est pas dû au hasard. La force de cette école y est bien à l’origine. Créée en 1998 en partenariat avec l'INSA de Lyon (France) et la Faculté des Sciences & Techniques (FST) de Tanger, l'Ecole Nationale des Sciences Appliquées de Tanger (ENSA Tanger) est un établissement public relevant de l'Université Abdelmalek Essaâdi et a pour mission de former des Ingénieurs d'Etat pluri-compétents, et innovants. L'ENSA Tanger conduit une politique d'excellence déclinée à tous les niveaux. Première des ENSA du Maroc a être créée avec une forte ambition d'ouverture sur l’environnement socio-économique, l' ENSA Tan-

ger se fixe aujourd'hui un nouveau défi : renforcer et consolider son positionnement parmi les meilleurs établissements d'enseignement supérieur technologiques du Maroc. L' ENSA Tanger est une école d'ingénieur à recrutement post-baccalauréat qui forme en cinq ans des ingénieurs dans 4 spécialités : le Génie des Systèmes de Télécommunications & Réseaux ; le Génie des Systèmes Electroniques et Automatique ; le Génie Informatique (Génie logiciel, Systèmes d’Information) et le Génie Industriel & Logistique. L’architecture pédagogique de l’ENSA est articulée sur deux cycles : un cycle préparatoire intégré de 2 ans (soit 4 semestres) et un cycle ingénieur de 3 ans (soit 6 semestres). L'école place l'innovation pédagogique au cœur de son dispositif de formation d'ingénieurs avec la mise en œuvre de démarches pédagogiques actives et motivantes : apprentissage par projets, réalisations personnelles, travail en équipe,

utilisation des Technologies de l'Information et de la Communication (TIC). L'école mise sur une étroite collaboration avec le monde industriel par les stages, les contrats industriels et les relations quotidiennes. L’ENSA Tanger est aujourd’hui en pleine évolution, à l’image du monde économique de Maroc. Son offre de formation dans des domaines de l’ingénierie en adéquation avec les projets structurants nationaux, son ouverture sur l’environnement socio-économique, son développement à des partenariats nationaux et internationaux, sa promotion à la formation continue, l’intérêt qu’elle porte à la recherche scientifique, l’accroissement considérable des effectifs de ses élèves, le flux de ses diplômés et leur insertion dans le marché de l’emploi, sont là des indicateurs d’actions, concrétisant sa mission, accompagnant cette évolution et s’inscrivant dans ce développement économique et scientifique.


Actualité PingPong - Octobre - 13

Boycott des cours et manifestations des étudiants « ENSAistes » au Maroc

D

es futurs ingénieurs marocains ont entamé une grève ouverte depuis une semaine. En cause, un décret occulte de “fusion de trois différentes entités : Ecole nationale des sciences appliquées (ENSA), Ecole supérieure de technologie (EST) et Faculté des sciences et techniques (FST); sorti de l’ombre et dans des conditions inappropriées, cette décision prise par Mr.Lahcen Daoudi, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Formation des Cadres, a suscité une très grande colère, chez les lauréats ,les étudiants ,les professeurs de plus encore l’administration. Face à cette vague de colère, le Ministre ne cède pas à la menace d’une année blanche de toute une promotion de futurs ingénieurs et multiplie les sorties “coup de poing” dans la presse ! Selon lui , "le Maroc ne peut se permettre de dévaloriser ses ingénieurs, bien au contraire. L’État dotera ces établissements de nouveaux équipements". Car "pour préparer le Maroc de 2020-2025, il nous faut de plus gros budgets pour la recherche et un plus grand nombre d’in-

génieurs", ’’personne ne connait cette école, ainsi et sous le nom de polytechnique, elle sera un produit international’’,plaide le ministre à certains médias. À leur tour et en réponse les étudiants prétendent que les arguments qu’il a avancés manquent de logique et de cohérence . je me présente Hala Biadi ,une étudiante au cycle préparatoire à l’ENSA-Kénitra ,je réfute vivement ce décret et je m’adresse à vous cher Mr. ‘’ Daoudi’’ ,arrêtez de donner de faux-espoirs aux futurs CADRES que vous êtes censé les aider à se développer, à se former et surtout surtout à commencer une nouvelle année scolaire avec plein d’optimisme , arrêtez de traiter notre école comme étant une école de 2ème degré ou un produit , prenez une heure de votre temps et réfléchissez , ou ne pensez même pas parce qu’à chaque fois que vous essayez , votre esprit créatif vous permet d’errer dans le monde des chiffres et vous nous sortez avec des décrets et réformes ayant comme objectif minimiser les dépenses et jamais optimiser la qualité, voilà je vous dis d’une langue

que vous pourriez comprendre : le produit que vous essayez de faire sortir au marché ne répond pas aux piliers ou pour bien dire aux facteurs principaux de l'efficacité d’un système productif qui sont bien évidemment :améliorer sa compétitivité, son organisation interne, et surtout son adaptation à son environnement et aux évolutions réglementaires et commerciales ; cependant et en dépit de vos études en économie, votre projet ne répond à aucun de ces éléments, dans ces conditions soyez surs et certains que le fruit de cette fusion aura un goût amer, vous aurez un déficit d’image et une perte de clients ,autrement dit les étudiants perdront cette réputation qu’ils ont mis des dizaines d’années à forger, perdront leur identité, perdront tout ambition et volonté, avec plus d’effectif il y’aura plus d’entassement dans les salles et surement moins de profit. Dans cette sphère d’altercations perpétuelles, nous allons continuer à protester jusqu’au jour quand vous abandonnerez ce décret .»


Actualité

Scandale au Consulat d’Espagne à Rabat

PingPong - Octobre - 14

25 visas auraient été accordés contre une grosse somme d’argent, à des jeunes ne disposant pas des conditions nécessaires pour en bénéficier. 25 jeunes marocains dont l'âge varie entre 25 et 30 ans ont "payé leur place" dans l'espace Schengen contre une somme d'argent estimée à deux millions de dirhams. Ceci, alors qu'ils ne remplissaient pas les conditions d’accès à l'espace Schengen. C'est le scandale du moment et cela se passe au Consulat d'Espagne à Rabat. L'information a été donnée par le journal espagnol "El Confidencial". Le consul espagnol à Rabat Rafael Fernandez Pita a annoncé qu'une enquête est en cours pour déterminer les coupables. Des sources évoquent même qu'une délégation spéciale d'enquêteurs

espagnols penserait à se rendre au Maroc. L'affaire a éclaté au mois de mai dernier après l'hospitalisation d'une Marocaine en Belgique. En possession d'un visa Schengen expiré et délivré par le consulat d'Espagne à Rabat, la marocaine n'était pas éligible à un visa Schengen. Le consulat belge a alors tout de suite informé la partie espagnole. Selon "El Confidencial", ce ne serait pas la première fois qu'un tel acte se produit au consulat d'Espagne mais ce serait le plus flagrant de ces 3 dernières décennies. Sur un autre plan, en Belgique quelques 637 étrangers criminels ont été renvoyés par les autorités belges dans leur pays d’origine entre janvier et mai 2016, a précisé le ministre, cité, ven-

dredi, par le journal belge Le Soir. Ce chiffre dépasse celui de l’ensemble de l’année 2014 au cours de laquelle 625 criminels étranger sont été rapatriés. Le Soir indique que bientôt davantage de criminels seront expulsés de Belgique à la faveur de l’adoption, jeudi, en Conseil des ministres belge d’une série de mesures qui devraient faciliter le renvoi de criminels étrangers. Concernant la population carcérale en Belgique, le quotidien indique que 44,8 % des détenus dans ce pays sont des ressortissants étrangers en 2015, précisant que les pays d’origine de ces ressortissants étrangers sont le Maroc (9,8%), l’Algérie (5,4%), la Roumanie (3,6%) et la France (2,2%).


Actualité PingPong - Octobre - 15

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Autoroutes du Maroc et UNICEF partenaires pour la promotion des droits de l’enfant

lusieurs accidents mortels ont été enregistrés sur l'autoroute, notamment celle reliant Tanger à Casablanca. Pour diminuer ces accidents, les Autoroutes Du Maroc (ADM) et l’UNICEF viennent de signer un partenariat pour la promotion des droits de l’enfant. Ce partenariat stratégique a pour objectif d’initier une action de communication afin d’associer les usagers des autoroutes au Maroc aux efforts de promotion des droits de l’enfant et de son environnement. A court terme, et à l’occasion de la tenue de la COP22 au Maroc, les deux organisations associeront leurs expertises respectives en vue de mener une large opération de communication sur l’ensemble du réseau autoroutier marocain. L’objectif de cette action est de sensibiliser les différents clients des autoroutes, et à travers eux leurs familles et entourages respectifs, à l’importance

de réduire l’impact du changement climatique sur les enfants. En effet, selon les données les plus récentes, 99% des décès attribués aux changements climatiques surviennent dans les pays en développement et les enfants représentant 80% de ces décès. Le changement climatique pourrait provoquer 250.000 décès supplémentaires dans le monde chaque année chez les

enfants d’ici à 2100. L’impact du changement climatique sur les enfants est chaque jour de plus en plus important. L’action conjointe de l’UNICEF et d’ADM contribuera à une plus forte prise de conscience. Cette opération à l’occasion de la COP22 devrait servir de modèle pour une coopération à plus moyen terme qui couvrira la période du nouveau cycle de coopération entre le Maroc et l’UNICEF 2016 – 2021. Les deux partenaires ont convenu d’unir leurs efforts afin d’associer les clients de ADM à la promotion et la protection des droits de l’enfant. Sur la base des priorités du programme de coopération entre le Maroc et l’UNICEF, les équipes conjointes des deux partenaires pourront identifier des thématiques objets d’actions de sensibilisation qui seront déployées tout au long du réseau autoroutier.


Actualité PingPong - Octobre - 16

Sécurité : Des taxis avec caméras de surveillance : est-ce la meilleure solution ?

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ertains chauffeurs de taxis à Tanger utilisent désormais des caméras de surveillance cachées. Alors que les citoyens jugent cette nouvelle pratique excessive, les chauffeurs de taxis, eux, avancent l’argument de la sécurité pour justifier cette décision. Pour eux, l’utilisation des caméras de surveillance cachées intervient suite à une série de vols dont ils ont été récemment victimes, le soir notamment. Le dernier cas en date concerne un chauffeur qui a été agressée le soir par un individu déguisé en femme. Par ailleurs, le suspect avait été arrêté quelques heures seulement après la déposition de la plainte. C’est une nouvelle polémique qui vient d’éclater dans la ville du Détroit. Certains taxis ont récemment équipés leurs voitures de caméras de surveillance cachées. Cette nouvelle pratique n’est pas du goût de tout le monde. De nombreux citoyens la jugent excessive et violant leur vie privée. C’est à travers les réseaux sociaux que les Tangérois ont eu vent de cette nouvelle «tendance». Les services de la Commune de la ville de Tanger n’ont à ce jour fait état d'aucune communication officielle à ce sujet. La principale mission des taxis est le trans-

port des citoyens, le recours à des moyens de surveillance qui violent la vie privée des voyageurs est contraire à la loi. Cette pratique dérange encore plus puisque les taxis n’alertent pas les voyageurs quant à leur utilisation d’une caméra de surveil-

lance. Les citoyens ont le droit de refuser d’être filmés puisqu’aucune législation n’autorise les taxis à utiliser des caméras de surveillance pour prévenir d’éventuels vols ou autres agressions.



Actualité PingPong - Octobre - 18

Un Imam écope de 10 ans de prison

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a Cour d’appel de Tanger a confirmé, jeudi dernier, le verdict rendu en première instance à l’encontre de l’imam d’une mosquée déclaré coupable de viol sur trois mineures, au sein même du lieu de culte. Il a écopé de 10 ans de prison ferme. La chambre criminelle près la Cour d’appel de Tanger a confirmé, jeudi dernier, le verdict prononcé par le tribunal de première instance à l’encontre d’un imam condamné à 10 années de prison ferme pour des actes pédophiles, rapporte Al Akhbar dans son édition de ce mardi 27 septembre. Les faits remontent, rappelle le quotidien, au mois de Ramadan de l’année dernière, quand les familles de trois victimes ont porté plainte contre le fqih de la mosquée de douar Zinat, l’accusant du viol de leurs fillettes. Durant l’enquête, les petites filles, âgées de moins de 10 ans, avaient confié qu’elles se rendaient à la mosquée pour apprendre le Saint Coran et que leur supposé précepteur abusaient d’elles. Les agressions sexuelles du fqih étaient devenues régulières et se sont répétées au moins une dizaine de fois. Les enfants ont souligné qu’il avait pratiqué des attouchements sur certaines parties de leurs corps durant la première semaine du mois sacré de Ramadan, avant de leur demander de se dénuder et de choisir l’une d’entre elles pour assouvir sa perversion, écrit Al Akhbar. A chaque fois qu’il abusait d’elles, il leur rappelait de garder le silence, sous menace de représailles. Sauf que les familles ont fini par découvrir la terrible vérité sur ce que le vénérable imam infligeait à leurs filles et porté l’affaire devant la justice, ajoute Al Akhbar. Arrêté après s'être enfui, le prévenu a nié en bloc les accusations qui pesaient contre lui, expliquant qu’il avait pris la fuite par peur de la réaction des familles. Ses propos présentant plusieurs contradictions, la Cour a décidé de le confronter à ses victimes qui ont toutes confirmé leurs accusations, renforcées d’ailleurs par des certificats médicaux attestant de graves agressions sexuelles, ainsi que par les dépositions d’autres enfants ayant aussi fait un détour par la mosquée de douar Zinate… pour apprendre le Coran!


Interview PingPong - Octobre - 19

"Énergie Électrique de Tahadart" L’atout majeur du développement à Tanger

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ans l’énergie électrique produite à Tahadart, Tanger ainsi qu’une bonne partie du territoire nord du Royaume va sombrer dans l’obscurité. La création de cette énergie vitale pour l’économie nationale et la vie quotidienne des populations passe par plusieurs procédures et nécessitent une grande attention. Désormais, avec l’organisation de la COP22 en novembre prochain à Marrakech, l’énergie électrique est aussi au centre des préoccupations majeures en matière au niveau national concernant la protection de l’environnement. Cette interview avec M. Ignacio Rodriguez, directeur général du site « Énergie Électrique de Tahadart » , explique l’importance de ce projet. Quel a été votre parcours professionnel avant d’être nommé DG de « Énergie Électrique de Tahaddart« ? J’ai commencé mon parcours professionnel dans le métier de la production d’énergie électrique en 2002 à ENDESA, une des principales utilities européennes, comme chef de maintenance de la plus grande centrale à charbon de l’Espagne située dans As Pontes (Galicia) avec 1.400 MW de puissance. En 2007, j’ai intégré la société au Portugal, comme directeur d’exploitation de la centrale thermoélectrique de Pego, deux tranches de charbon x 314 MW plus un cycle combiné de deux tranches x 419 MW. Après une période d’échange d’une année dans notre entreprise mère Enel en Italie, je suis retourne au Portugal en 2012, pour occuper des divers postes de direction dans la gestion de nos entreprises et d’administrateur dans les Conseils d’Administration respectifs. Parmi eux, on peut citer la Direction Générale d’ELECGAS pour les similarités avec Energie Electrique de Tahaddart (EET) : un cycle combiné de technologie Siemens de 840 MW de puissance, avec un contrat PPA (Power Purchase Agreement) pour la fourniture de gaz et la vente de l’énergie et la présence de plusieurs actionnaires dans le Conseil. En 2015, j’ai été nominée administrateur d’EET et je suis devenu DG en janvier 2016. Quelle est la nouvelle stratégie sur laquelle vous avez fondé votre projet depuis votre nomination à Tanger?

On a focalisé tous les efforts pour mettre sur les rails un projet de modernisation et fiabilisation de la Centrale. Il s’agit d’un investissement pour l’extension de la vie de la centrale (LTE), qui va nous permettre d’améliorer d’avantage son rendement et d’augmenter sa disponibilité pour les prochaines 100.000 heures d’exploitation au même temps une augmentation de sa puissance actuelle (369 MW) de 23 MW en plus. Cela permet à l’ONEE la substitution d’énergie obtenue avec les combustibles les plus polluants notamment le fuel, par le gaz naturel, énergie propre et moins cher. Le projet a déjà commencé avec la fabrication des pièces de rechange en Allemagne et sera exécuté dans l’arrêt majeur qui aura lieu en 2017. Le Maroc organise la COP22 à Marrakech. En matière de protection de l’environnement quels sont les avantages que présente « Énergie Électrique de Tahaddart »? L’utilisation du gaz naturel pour la production d’énergie électrique se caractérise par le fait d’être moins polluant comparé aux autres combustibles fossiles. Le gaz naturel n’a pas le soufre comme composant, les émissions de CO sont proches de zéro et le NOx sont d’environ 20 ppm, inferieures aux valeurs limitées d’émission (50 ppm). Et surtout, les émissions de CO2 sont 30 % inférieures à celles des centrales à charbon. Ses caractéristiques environnementales, la quantité de réserves dans le monde et la diversité des fournisseurs font du gaz naturel le combustible pour l’avenir. En plus des avantages suscités, l’environnement et le social ont toujours été une priorité absolue pour le management d’EET, je cite à titre d’exemple, la certification ISO 14001 de la Centrale depuis 2010, l’installation d’un important parc photovoltaïque de 22 KW en 2015, préparatif pour la Certification ISO 50001 de la Centrale relative à l’efficacité énergétique ainsi que des actions so-

ciales : donations pour l’entrée scolaire en faveur de l’école de la commune de Hjjar Nhal, réhabilitation d’une classe y compris l’ensemble des équipement à l’école du village Houara avoisinant la Centrale,…. Quel sera l’avenir de l’énergie électrique durant les prochaines années et à votre avis que doit faire le Maroc pour ne pas tomber en panne concernant cette énergie? Suite à la COP 21 à Paris en 2015, le Maroc s’est engagé à augmenter la présence des énergies renouvelables dans le mix de production jusque au 50 % en 2030. En parallèle il faut développer les autres sources de production pour maintenir la stabilité du réseau électrique et son fonctionnement comme énergie de remplacement. Le Maroc a déjà commencé à travailler dans le «Plan Gazier » qui prévoit la construction des infrastructures nécessaires pour utiliser le gaz naturel comme combustible pour la production d’électricité « Gas to Power » : un terminal GNL à Jorf Lasfar pour la réception et stockage du gaz naturel liquéfié, 2.400 MW de puissance en cycles combinés et le gazoduc de connexion de 400 km. Il s’agit d’un investissement valorise à 4,6 milliards de USD jusqu’en 2025, qui va positionner le Maroc parmi les pays les plus développes en énergies renouvelables et propres comme le gaz naturel.


PingPong - Octobre - 20

Tourisme

Tanger la perle du nord du Maroc

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anger est une ville au pouvoir d’inspiration exacerbé. Il a été alimenté à travers des siècles d’histoire et de légende, faisant de la cité un grand espace de création ayant accueilli les grands de la peinture et de la littérature. Difficile d’être autre chose que cosmopolite, telle est la remarque que l’on se fait en regardant de près Tanger et sa situation géographique.

Tanger surplombe fièrement la mer, à la rencontre de la Méditerranée et de l’Atlantique. Elle se situe à la croisée des chemins entre le Nord et le Sud. De cette position géostratégique, la ville a puisé son cosmopolitisme. Diverses cultures, nationalités, religions et langues s’y sont entrecroisées. Ses rues ont accueilli et accueillent encore des conversations en arabe, berbère, espagnol, français et d’autres langues vivantes de notre monde.

En témoigne sa Médina avec des immeubles hispano-mauresques, ses musées, jardins fleuris, ses hautes allées etc. A cela s’ajoutent ses charmes qui ont inspiré des artistes de renom: des peintres, des poètes, des romanciers, des cinéastes….

Tanger… la mythique

Carrefour des civilisations, l’histoire de Tanger a commencé, il y a 4000 ans avec la mythologie grecque et les 12 travaux d’Hercule. La légende indique que Tanger (Tingis) aurait été fondée par Tinjis et Antée. Le tombeau d’Antée aurait été une colline proche de Tanger, le Charf. Après une présence phénicienne, dont il subsiste deux petites nécropoles, la ville fut réel-

lement fondée au IVème siècle avant J.C. par les Carthaginois qui en firent un comptoir (Tingis). En 146 avant J.C., lors de la chute de Carthage, la ville est rattachée à la Maurétanie et devient une colonie romaine (Tingis) liée à la province d’Espagne. Tanger prend une telle importance, qu’elle devient, vers le IIIème siècle après J.C., la capitale de la Maurétanie Tingitane.

Tanger… le symbole

Successivement carthaginoise, romaine (capitale de la Maurétanie Tingitane), vandale, byzantine, wisigothe et arabe, Tanger a appartenu à l’Espagne aux XVIème-XVIIème siècles, entre des occupations portugaise et anglaise. Après un long siège, c’est la dynastie Alaouite qui récupère Tanger en 1684 sous le règne de Moulay Ismaïl.

Tanger… l’inspiratrice

Tanger… la convoitée

Des forts et des bordjs d’architecture différente parsèment la ville, témoins de la diversité des occupants qui s’y sont succédés. Tanger… l’internationale

Les origines du régime international de Tanger sont assez anciennes.

Le Sultan Sidi Mohammed Benabdellah avait demandé, vers la fin du XVIIIème, à ce que les ambassades des puissances étrangères s’installent à Tanger. En 1923, les négociations aboutirent à faire de Tanger une zone internationale.

Le 24 juillet 1925, le statut définitif de Tanger est signé par l’Angleterre, l’Espagne, la Belgique, la Hollande, les Etats-Unis, le Portugal, l’Union Soviétique et la France, auxquels se joindra plus tard l’Italie.

Le 10 avril 1947, le Sultan Mohammed V, accompagné du Prince Héritier Moulay Hassan, prononce à Tanger le premier discours qui fait référence à un Maroc unifié et indépendant, rattaché à la nation arabe.

En 1956, avec l’indépendance du Maroc, la conférence de Fédala (8 au 29 octobre) rend Tanger au Maroc.

La cité du Détroit a inspiré des sommités artistiques européennes et américaines: peintres, musiciens, écrivains, poètes, réalisateurs, milliardaires et autres célébrités.

C’est le cas de Delacroix, Pierre Loti, Matisse, Van Dongen, Paul Morand, William Burroughs, Paul Bowles, Malcom Forbes, etc. Dans le lot des admirateurs de Tanger, il y a également Barbara Hutton, dont la maison à Tanger est encore le symbole d’une époque d’or. Tanger… le croisement

Tanger étale une baie magnifique au pied de collines verdoyantes.

Comme s’entrelacent les eaux de la Méditerranée et de l’Atlantique au pied de Tanger, s’y mêlent également les cultures européenne, arabe et africaine.Un brassage qui étonne ses visiteurs. Des habitants polyglottes et accueillants, un climat doux, une vaste plage et une végétation méditerranéenne luxuriante font de la cité du Détroit une destination touristique de choix, à visiter et à revisiter.


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Points d’intérêt à TANGER MUSÉE KASBAH Construit à la fin du XVII siècle pour abriter le palais du sultan Dar Al Makhzen , il est transformé en 1922 en musée. Il offre un parcours à travers l’histoire de la péninsule tingitane. MAUSOLÉE BOUARRAKIA , SAINT PATRON DE TANGER C’était un Moujahid (guerrier)qui lutta contre les ibériques pendant le XVIème siècle, il est considéré par les habitants de la ville comme leur saint patron. MOSQUÉE MOHAMMED V TANGER La mosquée principale de la ville connue communément comme la mosquée Iberia, située devant le complexe espagnol.

LE PALAIS DE MOULAY HAFID À TANGER Le palais est une grande construction de style mauresque, voulu au XIXème siècle par le sultan Moulay Hafid qui n’y a pourtant jamais résidé. Le palais fut cédé aux Français qui le mirent aux enchères. En 1926, le palais ainsi que le parc environnant furent acquis par le gouvernement italien qui créa sur le site une école, un hôpital et une église. Le palais fut baptisé « Palais des Institutions Italiennes » et servit notamment dans le cadre de concerts, réceptions, expositions et représentations théâtrales. Abandonné après l’indépendance, l’édifice a été récemment restauré. Il est organisé autour d’une vaste cour à portiques, au centre de laquelle se trouve une fontaine. Un des quatre salons est considéré comme le plus beau de la ville : il est notamment pourvu d’une scène de spectacle.


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Asilah, une cité arty au Maroc

ssilah ville, au nord-ouest du Maroc d’environ 30 000 habitants, à une quarantaine de kilomètres de Tanger, dans la préfecture de Tanger-Assilah, région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.

Elle est aujourd’hui une cité balnéaire fréquentée par les Marocains et les Européens. Chaque année, des personnalités, artistes, politiciens et visiteurs se donnent rendezvous au centre Hassan-II et dans le palais Raissouni pour le festival culturel annuel, appelé « Moussem ». La médina et les remparts Les remparts portugais qui encerclent la vieille ville contrastent avec la blancheur des maisons. Asilah n’a gardé aucun des vestiges de la Kasbah bâtie par Al-Qasim Ibn Idris et Mousa Ibn Abi Al-Afiya au IXe et Xe siècles. Par ailleurs, elle présente un travail de fortifications énorme initié sous la direction de Diogo Boitaca, architecte militaire principal de la couronne portugaise au xvie siècle. Un rempart très imposant, en forme de parallélogramme, encercle la médina et s’étend sur une superficie de 7 hectares. Il est percé de cinq portes qui datent d’époques différentes parmi lesquelles deux sont d’origine portugaise : Bab al-Homer (Porta da Vila) et Bab al-Bahr (Porta da Ribeira).

Les bastions et les tours Parmi les bastions et les tours les plus spectaculaires représentant une place portugaise, existe la Coraça (borj al-Bahr) et la Torre de Menagem (borj al-Kamra). La première, construite entre 1508 et1516, avance sur la mer et servait à suivre l’arrivée et le départ de l’approvisionnement et des renforts. La seconde, tour principale du rempart, marque par son allure imposante la médina d’Asilah. Construite en 1509 et reproduite sur une gravure très célèbre d’Asilah au xvie siècle, la Torre de Menagem était couverte d’un toit à double pente et garnie d’échauguettes aux quatre angles. Ces caractéristiques architecturales renvoient au style de l’architecte militaire portugaise. Cette tour assurait une fonction publique et plus de cérémonie que militaire, véhiculant l’image du pouvoir. C’est un vestige du château du gouverneur portugais qui a repris l’emplacement du palais du gouverneur marocain d’Asilah médiévale.

Palais de Raïssouni Construit au début du xxe siècle par un fameux bandit (Moulay Ahmed Raïssouni), c’est un édifice de deux étages qui est devenu un centre culturel. On y pénètre par une porte du rempart oriental. Histoire Asilah fut d’abord une ville carthaginoise sous le nom de Zêli, puis romaine sous le nom de Zilis. Le 24 août 1471, sous le règne du roi Alphonse V de Portugal, près de 500 vais-

seaux et 30 000 soldats portugais prennent Asilah qui la baptisant Arzila. Ils y construisent une place forte, avec un donjon et une vaste enceinte et en quelques années ils la transformèrent en un comptoir commercial et stratégique important. En août 1550, le roi Jean III la fait évacuer et en 1577, elle est réoccupée par le roi Sébastien afin de préparer l’expédition d’Oued al-Makhazin, en 1578. En 1592, le roi d’Espagne et du Portugal, Philippe II, à la suite de la mort du roi portugais Sébastien en 1578 à la bataille des Trois Rois, restitue la ville au sultan le Saadien Ahmed el-Mansour. Assilah est également le lieu d’origine du guerrier Moulay Ahmed Ghailane. Les Espagnols en reprirent possession plus tard sous le nom d’Arcila, mais elle fut cette fois conquise par Moulay Ismaïl Ben Chérif en 1691. Son bombardement par l’armée autrichienne en 1829 n’a pas empêché que se maintienne une base de piraterie jusqu’en 1912 et la signature du protectorat espagnol, qui dura jusqu’en 1956, date de son intégration définitive dans le royaume marocain.


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Chefchaouen la ville bleue

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hefchaouen est une ville du nordouest duMaroc, bâtie à 600 m d'altitude au pied des monts Kelaa et Meggou, sur la chaîne du Rif. Elle est le chef-lieu de la province éponyme. Sa population est de 42786 habitants.

Le nom de la ville vient du berbère achawen, « les cornes », en raison des sommets montagneux qui dominent et l'entourent.

Histoire Initialement instiguée en 1415, Chefchaouen est fondée en 1471 puis achevée en 1480 par le chérif Ali ibn Rachid alAlami, de retour d'un séjour guerrier dans le royaume de Grenade1. La ville accueille par la suite une population composée principalement d'Andalous puis de Morisques et demeure interdite aux Chrétiens sous peine de mort. Seul l'explorateur Charles de Foucauldbrava l'interdit en 1883. Entre 1471 et 1561, la ville est gouvernée par la dynastie des Banou Rachid, descendants de son fondateur, nominalement vassaux des sultans wattassides, et sera réunifiée au Maroc par les Saadiens. En 1920, les Espagnols s'emparent de Chefchaouen, laquelle sera ensuite bombardée par les troupes de Franco. La ville ne fut rétrocédée au Maroc qu'en 1956, à la suite de l'abrogation du protectorat. Religion Chefchaouen compte un important patrimoine religieux : 20 mosquées et oratoires, 11 Zaouïas et 17 mausolées. Ceci lui a valu le nom de El-Madina Es-Saliha (la Ville sainte). La Grande Mosquée de Chefchaouen, ElMasjid El-Aadam, fut construite en 969 de l’hégire, 1471 de l'ère chrétienne, par le fondateur de la ville Ali ibn Rachid Alami.

Cette mosquée fut chargée, outre la célébration des cultes, de l’enseignement des sciences humaines et islamiques.

Tourisme La province dispose, dans le domaine du tourisme, de potentialités importantes et diversifiées constituées de monuments historiques, de nombreuses plages de sable et de vastes forêts avec une faune et une flore très variées. Les principaux sites touristiques de la province sont :

La ville de Chefchaouen La source de Ras El Maa (à 3 km de la ville de Chefchaouen) L'ancienne médina avec la kasbah Les cascades et la mosquée de Cherafat La forêt de Talassemtane La grotte de Toughoubite le pont de Dieu à Akchoure

Patrimoine de l'Unesco Le 20 novembre 2010, avec trois autres communautés méditerranéennes dont Soria en Espagne, Coron en Grèce et Cilento en Italie, la ville de Chaouen a été inscrite2 sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l'UNESCO. Cette inscription a été rendue possible grâce à sa pratique alimentaire emblématique de la diète méditerranéenne : « Celle-ci se caractérise par un modèle nutritionnel demeuré constant dans le temps et dont les principaux ingrédients sont l’huile d’olive, les

céréales, les fruits et légumes frais ou séchés, une proportion limitée de poisson, des produits laitiers et viande, et de nombreux condiments et épices ».

Climat La ville de Chefchaouen se situe à 600 m d'altitude. On distingue dans cette Province trois variétés de climat : La zone montagneuse au climat typiquement méditerranéen, pluvieux et froid en hiver et doux en été. Les précipitations y sont les plus importantes et varient entre 800 et 1 400 mm/an atteignant parfois 2 000 mm/an avec des chutes de neige même si celles-ci restent rares à 600 m. Un climat semi-aride qui domine la zone côtière avec des précipitations qui varient entre 350 et 400 mm/an. La zone Sud est caractérisée par un climat humide en hiver et sec en été avec des précipitations oscillant entre 900 et 1 300 mm/an. L'été est parfois très chaud avec des températures atteignant ou dépassant 40°C et l'hiver il fait parfois très froid comme en 2005 avec - 14°C.


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Découvrir AL HOCEIMA


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l Hoceïma appelée en langue autochtone Taghzut, ou encore Tijdit3,4 est uneville située sur la côte nord-est du Maroc (mer Méditerranée), dans le Rif (début du Rif oriental), au cœur de la baie du même nom. La ville est située à 160 km de Nador et de Melilla (autres grandes villes Rifaines à l'est), et a 330 km à l'Est de Tanger et a 300 km de Ceuta et à 300 km de la frontière algérienne. En 2004, d'après le recensement elle comptait 55 357 habitants, tandis que son agglomération, avec les villes et village voisines, approche les 200 000 habitants. La ville a connu un soulèvement de la rébellion rifaine menée par le chef Abdelkrim Al Khattabi avant de connaître un débarquement espagnol en 1925, lors de laguerre du Rif. Ajdir, qui fut la capitale de la République du Rif, est située à 10 km au sud d'Al Hoceïma. En 2004, la ville est frappée par un violent tremblement de terre.

Étymologie Le nom d'origine de la ville est Taghzout5,6, qui qualifie une terre fertile, une terre d'alluvions7, ou une parcelle de terre enberbère rifain. Elle fut aussi plus tard appelée Tijdit (qui veut dire terre sableuse), avant de prendre l'appellation espagnole Villa San Jurjo et Villa Alhucemas, la ville n'est pas loin du site archéologique de la ville médiévale d'Al Mazamma. Le nom « Al Hoceïma » lui a été attribué par les espagnols « alhucemas », un mot espagnol d'origine arabe '"al khozama" (lavande), une plante très répandue dans le Rif central. Les rifains surnomment la ville "Biya". En Algérie, la ville fut appelée en ancien arabe algérien Hadjer Ên-Nekour.

Géographie La ville d’Al Hoceïma est géographiquement située au centre nord du Maroc sur le littoral méditerranéen, avec une superficie de 3 550 km² caractérisée en majorité par une pente allant de 10 % à 40 % et 12 000 Ha de plaines. Elle est limitée à l’ouest par Chefchaouen et Taounate, à l’est par Nador, au sud par Taza et par 120 km de côtes méditerranéennes au nord. Al Hoceïma est située dans le Rif, chaine montagneuse du Maroc méditerranéen. Le Parc national d'Al Hoceïma, d'une superficie de 47 000 ha, englobe une partie terrestre, le massif des Bokkoyas, et une partie située en mer, la baie d'Alhucemas (ou baie d'Al Hoceïma). Il englobe les sites côtiers les mieux préservés de la côte nord marocaine, de hautes falaises et l'arrièrepays montagneux du Rif. L'eau de la baie

d'Al Hoceïma se distingue par une limpidité favorisant une richesse marine de biodiversité. On y trouve de nombreux groupes marins tels les cnidaires, les annélides, les mollusques, les crustacés, les échinodermes, les poissons, les reptiles, les oiseaux et les mammifères marins. La présence simultanée dans le parc de trois espèces de dauphins, dauphin commun, dauphin bleu et blanc et grand dauphin, constitue un fait remarquable en Méditerranée. Il offre également abri à des espèces très rares telles que le goéland d'Audouin et le phoque moine, espèce en voie de quasi-extinction en mer Méditerranée. Le parc présente un intérêt ornithologique particulier : soixante-neuf espèces d'oiseaux y sont dénombrées, dont spécifiquement une des plus grandes concentrations mondiales de balbuzards pêcheurs. La baie d'Al Hoceïma compte également de nombreuses îles, comme les minuscules îles de Sabaadiya et surtout de très nombreux petits îlots rocheux. L'île Peñón de Alhucemas a la particularité d'être sous souveraineté espagnole.

Langue et culture La langue parlée à Al Hoceïma est le rifain, de la famille des langues berbères, la langue vernaculaire est majoritairement le rifain (tarifit). L'Arabe dialectal marocain est parlée par environ 65% de la population de la ville en tant que deuxième ou troisième langue. La langue enseignée à l'école est l'arabe littéraire. Al Hoceïma était sous colonie espagnol, comme la majorité du nord marocain, la langue y est très parlée. Les historiens linguistes rattachent le rifain à la catégorie des langues berbères amazighes de typeZénète (Z'natiy). Comme les dialectes tamazigh et tachelhit parlés dans d'autres régions du Maroc ou le kabyle en Algérie, le rifain resté longtemps de tradition et transmission orale renaît aujourd'hui sous sa forme écrite grâce à l'alphabet amazighe, le tifinaghe.

Histoire La ville d'Al Hoceïma dans ses contours actuels a été créée en 1920 par l'Espagne. Al Hoceïma est principalement connue pour son histoire de ville rebelle contre le pouvoir colonisateur espagnol. Abdelkrim El Khattabi(issue de la tribu Aït Ouriaghel) est président d'une des premières formes démocratiques de pouvoir en Afrique, la république du Rif. Laguerre du Rif qui vit un débarquement espagnol en 1925 dans la baie est un épisode symbolique fort dans l'histoire du Maroc et de l'Afrique. Elle est la première guerre anti-coloniale du xxe siè-

cle et précède les conflits liés à la décolonisation en Afrique et dans le reste du monde. Le port fut ouvert officiellement au commerce en 1931. Al Hoceïma est aussi connue pour son histoire douloureuse et ses liens difficiles avec le pouvoir central marocain, avec notamment l'insurrection du Rif de 1958, et le sentiment d'une ville un peu livrée à elle-même après le départ des colonisateurs espagnols jusque la fin du règne de Hassan II. Dans la nuit du 24 février 2004, un tremblement de terre d'une magnitude de 6,3 degrés sur l'échelle ouverte de Richter ravage une partie de la ville ainsi que des localités avoisinantes comme Imzouren. Le bilan définitif de ce séisme est de 629 morts, 926 blessés et 15 230 sans-abris, selon un communiqué du 4 mars 2004 du ministre de la communication Nabil Benabdallah. Un vaste programme de relogement et d'infrastructures est lancé par la suite. La ville a également connu une série de secousses au début de l'année 2016. Un séisme de 4,9 sur l'échelle de Richter a été enregistré le 21 Janvier à 13h47, faisant 15 blessés.

Économie Orientée vers la pêche et le tourisme, Al Hoceïma est une des plus grandes stations balnéaires du Maroc et d'Afrique du Nord. La venue massive pendant l'été de ressortissants et touristes intérieurs est favorisée par la multitudes des plages dans la région : Quemado (complexe), Tala Youssef, Chafarina (complexe), Cala Iris, Souani, Sfiha, Cala Bonita. Al Hoceïma est la première ville au Maroc à avoir accueilli un village Club Méditerranée au début des années 1960, ouvert seulement en été, ouvrant la voie aux villages clubs d'Agadir ou Marrakech. Le village très fréquenté dans les 30 premières années va marquer le pas. Malgré des améliorations et modernisations des installations, le « Club Med » d'Al Hoceïma déficitaire sera fermé en 2003 après la saison pour cause de fréquentation insuffisante et de standing insuffisant. Al Hoceïma est stimulée économiquement aux niveaux touristique et infrastructure depuis des années grâce aux centaines de milliers de ressortissants originaires de Al Hoceima et de sa province qui viennent chaque année en masse en période estivale, ces ressortissants se sont installés en France, en Allemagne, en Espagne et surtout en Belgique et aux Pays-Bas où ils constituent l'essentiel de la population d'origine marocaine. Al Hoceïma est également connue pour ses plages et ses maisons luxueuses.


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Tétouan, fantastique joyau à visiter

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ituée à 60km de Tanger, Tétouan se trouve sur le versant nord du Rif, tout près de la Méditerranée. La province est constituée d’une région presque entièrement réservée à l’agriculture, faisant de Tétouan un centre de commerce pour les produits agricoles et de l'artisanat. En plus, ses industries comptent notamment les cimenteries et les conserveries de poisson. Mais la ville et sa région vivent également du commerce et bien sûr du tourisme. Tétouan est tellement belle que le séjour touristique y devient un vrai plaisir. Pour rentrer dans la Médina de Tétouan et franchir ses remparts, il existe un choix entre sept portes magnifiquement ouvragées, donnant accès à des ruelles qui dégagent une fraîcheur délicieuse, les bâtisses ornées de céramiques. Les balcons en fer forgé de ces maisons blanches de la grande tradition espagnole. Le touriste est automatiquement plongé dans l'histoire inévitable de la grande époque Hispano-mauresque. Le grand palais du Khalifat, édifié au XVII siècle sous le règne de Moulay Ismail, est une preuve

bien réelle, avec son patio qui sent bon le jasmin, le chant des fontaines, le visiteur est emports par cette mélodie qui rappelle l'Andalousie. Tétouan c'est aussi les souks, le souk "al Fouki" où l’on sent bon le pain frais et les mélanges d'épices, le souk "Al-houte", jolie petite place ombragée par quelques arbres où les artisans exposent leurs oeuvres amoureusement travaillées, etc. Des Souks aux grandes animations, et quelles animations!! Citadins en djellabas blanches ou vêtus en costumes et ces paysannes en "Foutas rayées rouges et blancs" vendant leurs produits fraîchement cueillis. On ne peut pas oublier de passer par "al Mellah" où mille et un artisans ventent leurs savoir-faire. Sur les hauteurs de l'Ain Bouanane un panorama magnifique de la ville est à ne pas rater. Sans oublier le "Riad al Ochak" (jardin des amoureux) où l'on peut rêver pendant des heures dans le calme et la fraîcheur de ce petit café au creux de la grotte. La Médina de Tétouan occupe aux yeux des spécialistes la première place de toutes

les médinas du Maroc. C’est dire son importance, sa qualité et le soin apportés à ne jamais pervertir son authenticité. Elle a conservé une âme andalouse qui fait d’elle la plus hispano-mauresque des villes marocaines. Pour y accéder, il suffit de se rendre sur la place Hassan II (Feddane) ; à l’Est de cette place, sous une porte, débute la rue Hadj Ahmed Torres qui débouche dans la médina. Le style hispano-mauresque prend ici toute sa dimension, notamment dans les quartiers d’habitation où les grilles en fer forgé des fenêtres donnent toute leur expression à ces épaisses façades immaculées. A visiter dans les environs de Tétouan : Cabo Negro : à 17 km de Tétouan sur la magnifique côte, Ce site est le premier à avoir accueilli des grandes infrastructures balnéaires, ou encore le magnifique balnéaire de "Cabo Negro" et Martil sur la Méditerranée. A 30 Km de Tétouan on trouve Marina Smir qui est un luxueux port de plaisance. La marina dispose d'équipements de plaisance ultra modernes qui permettent d'accueillir les plus grands yachts du monde.


Tourisme PingPong - Octobre - 27

Larache : Campagne pour transformer les points noirs de Larache en espaces verts

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es dizaines d'associations locales se sont mobilisées récemment à Larache, dans le cadre d'une campagne environnementale ayant pour objectif de transformer les points noirs en espaces verts de loisirs. Cette initiative citoyenne, qui a connu la participation du gouverneur de la province de Larache Mustapha Ennouhi et des représentants des instances élues, a ciblé le quartier de Nador situé sur la façade atlantique de Larache, dans une perspective de généralisation de l'action à l'ensemble des quartiers de la ville. Selon la MAP, cette campagne, qui a concerné également la zone rurale de Rissana, vise à associer la société civile aux préparatifs de la Conférence des

parties à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), prévue en novembre à Marrakech, et de la MedCOP Climat qu'abritera la ville du Détroit en juillet. Elle entend aussi sensibiliser la population locale aux questions environnementales et faire de la protection du milieu écologique et de la lutte contre la pollution par les déchets ménagers un comportement quotidien. Dans une déclaration à la MAP, le chef de la cellule provinciale de développement du Rif à la préfecture de Larache, Mohamed Daouli, a indiqué qu'il s'agit d'une initiative visant à traiter les points noirs dans la province de Larache, pour en faire des espaces verts de divertissement

au profit des habitants à même de leur offrir des conditions de vie décentes. La participation de toutes les associations opérant dans le secteur environnemental prouve que la préservation de l'environnement figure parmi les priorités des Marocains, afin de parvenir à un développement durable et global, d'autant plus que la propreté est un écogeste quotidien, a-t-il ajouté. Pour sa part, le président de l'Association Ifassen Isserhin pour le développement et la culture amazighe, a souligné, dans une déclaration, que cette campagne consacre les valeurs de solidarité au sein de la société et se veut une occasion pour inciter davantage la population locale à la protection du milieu écologique.


Tourisme PingPong - Octobre - 28

Trophée de Golf Une grande réussite signée par le CRT

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n matière de programmes, 2016 est pour le CRT l’année des grandes actions. En effet, le CRT compte cette année multiplier ses efforts en matière de programmation d’éductours et des voyages de presse en invitant plus de tours opérateurs et agents de voyages étrangers à venir découvrir les potentialités de la destination Nord. Le Conseil régional du tourisme compte énormément sur cette action et dans ce cadre il a effectué plusieurs actions dont l’invitation de plusieurs journalistes représentant la presse touristique et économique, ainsi que la tenue des congrès des associations professionnelles de tourisme à Tanger. En parallèle, d’autres actions ont eu lieu dont l’organisation tout récemment d’un important tournoi de golf auquel ont pris part plusieurs joueurs marocains et espagnols. Le CRT a été le principal partenaire dans l’organisation de ce tournoi qui a connu un très bon succès. Un diner de gala a été organisé samedi dernier à l’hôtel Les Almohades pour célébrer les heureux gagnants. Les résultats des trois catégories qui ont pris part à ce tournoi sont : 1ère catégorie Hommes: Rachid mdaghri, Iglesias Casquero Telesforo & Rios Sanchez Javier 2ère catégorie Hommes: Didouh Benaissa, Barona Domingo & Daoudi SalahEddine Catégorie Femmes : Mazari Adela, Garcia Bellido MariCarmen & Palma Mariola.



Tourisme PingPong - Octobre - 30

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Rallye aérien "Ibn Firnas" des villes impériales Maroc-Espagne

’hôtel Farah de Tanger a organisé, le mercredi 21 septembre, un sympathique dîner de gala à l’honneur des participants au Rallye aérien "Ibn Firnas" des villes impériales Maroc-Espagne qui a eu lieu du 20 au 25 du même mois. Ce rallye s'inscrit dans le cadre du renforcement des relations bilatérales et la consolidation du bon voisinage entre les deux peuples. La Fédération Royale marocaine d’aviation légère et sportive (FRMALS) et son homologue espagnole ont pris toutes les mesures logistiques et de sécurité aérienne pour assurer la réussite de la première édition du Rallye aérien “Ibn Firnas” des villes impériales Maroc-Espagne (20 au 25 septembre), a affirmé, à Marrakech, le président de la FRMALS, Mohamed Hachami. A noter que cette manifestation sportive a connu la participation de 80 pilotes, dont 10 espagnols, à bord de 18 avions légers, qui parcourront une distance de 1 500 miles au départ de Marrakech. Abbas Ibn Firnas est né à Ronda. Il était un humaniste, scientifique, chimiste et poète. Il était chercheur quant au moyen de permettre à l'homme de voler. En 880, à l'âge de 70 ans, il se fait confectionner des ailes en bois recouvertes d'un habit de soie qu'il avait garni de plumes de rapaces. Il se lance d'une tour surplombant une vallée, et, même si l'atterrissage est mauvais (il s'est fracturé deux côtes), il resta dans les airs un certain temps en vol plané. Il fut observé par une foule qu'il avait par avance invitée.


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Tourisme PingPong - Octobre - 32

Bab Sebta : Le nouveau poste frontière sera ouvert en début octobre

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es autorités marocaines et sebties négocient le plan d’ouverture du prochain passage douanier à Sebta. Le nouveau point, baptisé Tarajal II, de la part des pouvoirs publics sebtis, sera réservé exclusivement au passage des marchandises et des porteurs. Selon le délégué du gouvernement de Sebta, Nicolas Fernandez, les horaires d’ouverture de ce poste ne sont pas encore fixés et font l’objet de négociations avec les autorités marocaines. Toutefois, le gouvernement sebti croit savoir que ce passage sera ouvert uniquement le matin selon les premières prévisions. Quant à sa date d’inauguration, reportée à maintes reprises à la demande des auto-

rités marocaines, il est prévu qu’il soit mis en service vers début octobre, rapporte l’agence EFE en citant le responsable sebti. L’enclave et ses commerçants attendent sur du charbon ardent l’ouverture de cette nouvelle frontière afin de décongestionner le trafic au niveau de Bab Sebta, et promouvoir l’arrivée des touristes marocains à l’enclave pour faire du shoping. A rappeler que 218.892 Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont regagné le Maroc via le poste de Bab Sebta, depuis le début de l'opération Marhaba 2016, le 5 juin dernier jusqu’au 25 août. Ils étaient 217.826 durant la même période une année auparavant, soit une légère hausse de 0,48 % en glissement

annuel. Au cours de la même période, les mouvements vers la sortie au niveau du point de passage de Bab Sebta ont concerné 192.082 MRE contre 177.081 durant la même période en 2015, soit une hausse de 8,47%, alors que les véhicules ont accusé une baisse de 7,42% en passant de 45.577 en 2015 à 42.193 en 2016. La même source a assuré que la phase retour de "Marhaba 2016" s’est déroulée dans de bonnes conditions, grâce aux efforts déployés par les différents services concernés pour réussir cette opération, dont la Fondation Mohammed V pour la Solidarité, la Gendarmerie Royale, la Direction générale de la sûreté nationale et l’Administration des douanes.


Tourisme PingPong - Octobre - 33

L’OPE 2016 se termine avec près de trois millions de passagers

FRS a contribué au bon fonctionnement de l’OPE avec 6 navires, une extension de 50% de ses équipes et l’augmentation des rotations. Selon la protection civile, l’Opération de Traversée du Détroit 2016 se termine aujourd’hui avec un total de 2.822.328 passagers et 557.861 véhicules, qui ont traversé les ports entre l’Espagne et le Maroc. Sur l’étape Retour de l’OPE, du 15 juillet au 13 Septembre, les ports de Tanger Med, Tanger Ville et Ceuta, ont été le plus occupé, et ont accueilli 1.040.949 passagers et 235.873 véhicules. En nouveauté cette année, FRS a exploité la ligne Motril – Tanger Med – Motril, et a intégré un nouveau navire à sa flotte, Al Andalus Express. La compagnie maritime a contribué au bon fonctionnement de l’OPE avec six navires et une expansion de 50% de ses équipes. Afin de faciliter le voyage à ses clients et réduire le temps d’attente, FRS a augmenté ses rotations pour les lignes Ceuta-Algeciras, Tanger Ville – Tarifa et Algésiras – Tanger MED durant les week-ends qui ont connu des pics de trafic. Javier Alvarez, directeur des opérations FRS assure que le bon fonctionnement de l’OPE fût une réussite grâce à la collaboration des autorités et des compagnies maritimes.


Tourisme PingPong - Octobre - 34

Tanger-Malaga en avion dès décembre prochain Quand Air Arabia assure

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ir Arabia compte, dès l’hiver prochain, étoffer ses vols vers l’Espagne. La connexion Tanger-Malaga représentera une alternative à la traversée du Détroit en ferry, ainsi qu’au vide laissé par la RAM dans la région du Nord. Une nouvelle connexion liera, à partir de cet hiver, l’aéroport de Tanger au sud de l’Espagne. Dès le 4 décembre, Air Arabia compte ainsi connecter la capitale du Détroit avec la ville de Malaga. «Dans un premier temps, il s’agira de mettre en place trois vols par semaine pour rallier les deux rives de la Méditerranée», note le journal qui assure que la connexion, pour un trajet d’une durée de 45 minutes, représente une «alternative à la traversée du Détroit par bateau», comme le souligne la compagnie aérienne. Autre avantage de cette liaison, la possibilité de se connecter à

un aéroport international avec des correspondances directes vers plusieurs capitales européennes, ce qui permettra d’éviter le hub de l’aéroport Mohamed V de Casablanca. L’objectif est de «séduire nombre de MRE originaires de Tanger et de sa région, et qui se tournent de plus en plus vers la voie aérienne pour retourner au Maroc. C’est le cas pour un MRE sur trois». Malaga n’est la première destination desservie en Espagne par la compagnie low cost. Air Arabia atterrit à Barcelone, Madrid et Palma de Majorque. Au total, le transporteur porte à huit le nombre de destinations proposées depuis l’aéroport de Tanger et vient combler le vide laissé par Royal Air Maroc qui a annulé, en 2014, plusieurs connexions directes entre Tanger et des capitales européennes comme Amsterdam et Londres, en raison d’un manque de rentabilité.




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