Ping Pong - Les Nouvelles de Tanger et Régions by Samia Rofaj

Sommaire

PingPong - Septembre - 3

Festival Culturel d'Assilah

6-7

Inauguration de la 37ème édition du Moussem culturel d'Assilah Festival Culturel d'Assilah 16-17

« Etre ou ne pas être », l’avenir du monde arabe en questions

Festival Culturel d'Assilah

22-25

Clôture du Moussem culturel d'Assilah L’hommage d'une ville à ses habitants

Festival Culturel d'Assilah 12

L’âme de l’artiste Farid Belkahiya, invité d’honneur

Festival Culturel d'Assilah

Ghita Khamlichi crée la peinture « Transpassion »

Actualité

34-37

Soirée Tangérois du monde Chahin Benayad signe des exploits

Edito

Comment construire une bonne génération ?

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a rentrée s’annonce difficile pour ce mois de septembre que nous entamons. Finies les vacances, les Marocains referont face à leurs réalités. Il y a eu plusieurs événements qui invitent à la réflexion. La montée de la délinquance et des crimes, dont les statistiques font peur, mérite, entre autres, une réelle volonté de changement. Par où commencer ? L’éducation via l’enseignement. Un secteur délaissé durant des décennies et qui mérite amplement la révision totale des objectifs et des systèmes. Ecoles primaires, collèges, lycées et universités nécessitent une refonte totale afin de sauver les futures générations. Mais au lieu d’y aller pas par pas, les experts marocains foncent sur des détails de seconde importance. Exemple : L’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur constitue également une priorité. À cet effet, le ministère Samia ROFAJ

samia.pingpong@gmail.com

de l’Enseignement Supérieur a publié une circulaire faisant de la maîtrise de la langue anglaise une obligation pour les enseignants chercheurs des filières scientifiques de l’enseignement supérieur. En améliorant son enseignement supérieur, le Maroc peut aspirer à devenir un centre éducatif pour d’autres pays de la région. Tout cela est « beau », mais est-ce nécessaire et primordial actuellement ? En effet, en dépit des efforts considérables, qui ont été déployés ces dernières années en vue d’améliorer la qualité du système éducatif, les compétences des jeunes diplômés sont toujours déconnectées des besoins réels de l’économie globale. Malheureusement, on cherche à renforcer les compétences pour répondre aux besoins du marché de l’emploi, mais on oublie toujours que la compétence passe d’abord par l’éducation. On oublie l’école primaire et on passe directement à l’université. On forme des générations faibles, sans base, sans éducation, alors que dans tous les pays développés on démarre d’abord par apprendre à l’enfant de bien se comporter, via l’amour et le respect de soi et des autres. Et c’est là la grande différence !

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Inauguration de la 37ème édition du Moussem culturel d'Assilah

e colloque organisé sous le thème "le passé en avant: vers une nouvelle guerre froide",a signifié le coup d’envoi de la 37ème édition du Moussem culturel international d'Assilah, qu’organise annuellement la Fondation du Forum d'Asilah présidée par l’ancien ministre des Affaires étrangères, M. Mohamed Benaissa. Dans son allocution inaugurant cet événement, M. Benaissa a déclaré que le Moussem d’Assilah bénéficie du patronage royal et de la volonté de SM le Roi Mohamed VI d’assurer à la ville comme au Royaume le développement qu’ils méritent. »Le patronage royal est un grand soutien pour la réussite et la continuité de cet événement », a-t-il signifié. Et d’ajouter que les mêmes principes du Roi sont retracés dans chacun des thèmes qui font le programme du Moussem depuis sa création durant les années 70, jusqu’à nos jours. Des thèmes de discussion et des débats libres regroupant les intellectuels du monde entier, notamment du monde arabe et de l’Afrique, qui servent à revoir certaines phases du développement socio-économique et culturel.

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Même tonalité chez Mustapha El Khalfi, le ministre de la communication, présent lors de la journée inaugurale de cette édition, qui a mis en exergue les principaux objectifs de ce Moussem. Le Moussem s'est ouvert vendredi soir, en présence de plusieurs personnalités du monde de la diplomatie, de la politique, de la culture, des arts et des médias. Le programme de cette édition prévoit notamment des conférences sur "les médias arabes à l'ère de l'information numérique", "le film et le roman dans le cinéma du Sud" et " les arabes: être ou ne pas être". La nouvelle édition sera l’occasion pour rendre également hommage à l'artiste Farid Belkahia, ainsi que pour la remise du prix Buland Al Haidari de la jeune poésie arabe, en plus d'une série de rencontres-débats. Cette édition invite le public à apprécier une palette d'expositions d'arts plastiques, des ateliers de peinture et de gravure pour enfants, des présentations de nouvelles publications, mais aussi des soirées musicales animées par une constellation d'artistes et de troupes nationaux et étrangers.

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La ministre déléguée Mbarka Bouaïda au Moussem d’Assilah parmi les personnalités invitées

armi les personnalités marocaines présentes lors de l’inauguration de l’actuel Moussem culturel d’Assilah, la ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, Mme Mbarka Bouaïda, a attiré l’attention des participants à cette cérémonie en faisant une intervention des plus importantes. En effet, tout en saluant le choix des thématiques du forum, notamment celle liée à «la guerre froide», la responsable marocaine a indiqué dans ce sens que les discussions lors de ce forum constituent une réelle occasion pour mettre en avant l’exemple marocain et analyser les différents facteurs

géostratégiques qui le sous-tendent. Mme Mbarka Bouaida est également revenue sur les relations qu’entretient le Maroc avec son environnement international, spécialement dans la région du Maghreb et a rappelé que la région reste l’une des moins intégrées au monde, avec tous les inconvénients économiques et géostratégiques qu’induit cette situation. De son côté, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a affirmé que l’occasion était adéquate pour discuter de plusieurs problématiques de dimension internationale, tel que le terrorisme. Le

ministre est revenu sur les différentes initiatives prises par le Maroc, notamment le lancement par le Souverain de la Fondation des oulémas africain récemment. A rappeler que Le Moussem culturel international de la ville d’Assilah se déroule du 24 juillet au 9 août et bénéficié du soutien de Sa Majesté le Roi Mohammed VI qui l’a entouré de sa sollicitude en accordant son Haut Patronage à toutes les éditions.Comme l’a indiqué M. Mohamed Benaissa, cet événement se veut un espace d’échange et de dialogue autour des problématiques qui préoccupent la communauté internationale.

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Conférence: Allons-nous vers une 2ème guerre froide ?

« Tel a été le sujet du premier débat de la nouvelle édition du Moussem international culturel d’Assilah, qui a remis en question la responsabilité des Etats-Unis, de l’Occident, de l’ONU et du monde arabe divisé dans la dégradation de la situation mondiale. Plusieurs politologues de renommée ont exprimé leurs craintes à Assilah de voir la « tragédie » de l’Ukraine transformer ce conflit entre d’un côté les Etats-Unis et l’Europe et de l’autre la Russie en une possible 2ème guerre froide. Concernant le terrorisme, de nombreux orateurs ont pointé du doigt les Etats-Unis et l’Occident les accusant d’avoir semé leurs germes à travers les conflits entre Israël et le

monde arabe, de l’Irak, de la Syrie, de la Libye et du Yémen ainsi que celui du Sahel. Durant son intervention à l’occasion, le ministre de la Culture du Qatar, Hamad bin Abdulaziz Al Kuwari, a estimé pour sa part que le monde vit actuellement une crise culturelle avant une crise politique. « Je suis triste du fait de la destruction du patrimoine culturel arabe en Syrie et en Irak causée par les guerres”.

Prenant la parole de la ministre déléguée aux Affaires étrangères, M’Baraka Bouaida, elle a reflété la position de la diplomatie marocaine en regrettant la situation de crise que traverse le monde. « Les conflits se sont multipliés (…) le terrorisme

fragilise les structures étatiques et les frontières », a-t-elle affirmé avant d’appeler à « la construction impérative du Maghreb », la région la « moins intégrée dans le monde ».

Pour conclure, M. Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication, a regretté lui aussi les conflits qui secouent le monde arabe. « Le monde arabe, frappé par le terrorisme, a connu six guerres civiles outre les autres tensions. Entre 2000 et 2014, quelque 14.000 personnes ont été tuées dans ces guerres civiles », a-t-il observé, se félicitant que le Maroc, sous la clairvoyance du roi Mohammed VI, constitue « un modèle dans le monde arabe et en Afrique ».

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Le cinéma du Sud cherche son développement à Assilah

. Mohamed Benaissa a appelé les professionnels du cinéma et de la littérature à se rassembler dans le cadre d’un projet visant le développement de ce secteur. Ce vœux a été partagé par l’ensemble des participants au colloque organisé samedi dernier portant sur leurs regards croisés sur la relation entre le film et le roman dans le cinéma du Sud. En effet, des écrivains, réalisateurs et scénaristes marocains ont pris part, samedi soir à Assilah, à une importante rencontre tenue dans le cadre d’un colloque organisé en marge de la 37è édition du Moussem culturel international d’Assilah. L’objectif de ces professionnels est d’atteindre le niveau de création déjà existant dans les pays développés, notamment en Europe et aux USA où les romanciers et les scénaristes et réalisateurs sont arrivés à faire du cinéma une industrie très forte qui influence sur les principales préocupations des spectateurs. Pour la cas du Maroc, M. Benaissa a souhaité que les professionnels du secteur cinématographique et les écrivains puissent s’unir dans le cadre d’une association permettant l’échange des expériences et des points de vue, ainsi qu’un meilleur développement de l’industrie cinématographgique nationale. Le même responsable a également souhaité que la ville d’Assilah, à travers son Moussem continue d’être le point de rencontre entre les experts dans ce domaine et les artistes tous genres confondus.

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Conférences d'Assilah. «Les médias arabes à l'ère de l'information numérique»

es médias numériques ne représentent pas une menace, mais une opportunité à saisir pour faire face aux mouvements terroristes qui utilisent le numérique pour détourner les jeunes et promouvoir la violence». C’est ce qu’ont souligné les participants à une conférence organisée lundi, dans le cadre de la 37e édition du Moussem culturel international d'Assilah, sous le thème «Les médias arabes à l'ère de l'information numérique». Selon le secrétaire général de la Fondation du Forum d'Assilah, Mohamed Benaissa, cette conférence vise à jeter la lumière sur l'évolution des médias dans le monde arabe. Elle a «pour objectif de réfléchir sur la capacité des médias arabes classiques d'accompagner la révolution numérique», a-t-il indiqué. Le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, et le ministre de l'Information et ministre d’État à la Jeunesse du Koweït, Salman Sabah Al-

Salem Al-Hamoud Al-Sabah, étaient présents à la conférence. Intervenant à cette occasion, Mustapha El Khalfi a signalé que le développement de ce secteur aidera à effacer le rôle traditionnel des moyens de communication qui sont actuellement soumis à une forte transformation concernant les moyens logistiques. Le ministère de la communication se voit luimême obligé de changer de modèle à cause de ce développement qui ne lui réserve plus les mêmes ‘’droits’’ de garder l’information ou de la camoufler comme c’était le cas au passé. La stratégie et la politique de développement, menées depuis 2012, ont modifié cet objectif ainsi que ce rôle non déclaré. Le ministre a par ailleurs présenté les principales modifications apportées au secteur de la communication au Maroc, qui font que le Royaume devient un pays leader dans la liberté d’expression et le droit à l’information, contrairement à ce qui se passe dans plusieurs pays arabes.

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L’âme de l’artiste Farid Belkahiya, invité d’honneur

ors de la séance inaugurale de la 37ème édition du Moussem culturel d’Assilah, M. Mohamed Benaissa, le la Fondation du Forum d'Assilah organisatrice de l’événement a déclaré que l’invité d’honneur de cette édition n’est pas un pays, comme il était de coutume durant les précédentes éditions, mais un personnage qui mérite ce grand hommage. Il s’agit de l’artiste peintre Farid Belkahiya, imminente personnalité des arts et de la culture, bien connue dans le monde entier par l’ensemble de

ses travaux artistiques et dont la plus part des thèmes du Moussem s’inspireront de son héritage. M. Mohamed Benaissa a également indiqué que le Moussem culturel d’Assilah verra la tenue des plusieurs tables rondes, séminaires et rencontres auxquelles prendront part des politologues et des personnalités représentant les secteurs de l’économie, des arts et de la littérature qui auront à discuter de plusieurs sujets traitant les problématiques mondiales et régionales, spécialement dans le monde arabe. Le président de la Fondation

d’Assilah a ainsi expliqué que cette 37ème édition sera caractérisée par des débats portant notamment sur la possibilité de vivre une nouvelle guerre froide dans le monde, spécialement au niveau de la zone du Moyen Orient, de l’Europe et de l’Afrique. Le développement du secteur de la communication numérique dans le monde arabe sera également débattu, ainsi que celui de l’industrie cinématographique qui sera débattue dans le cadre d’une rencontre rassemblant les principaux experts arabes et étrangers travaillant dans ce secteur.

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Assilah rend hommage à Farid Belkahia

’artiste Farid Belkahia, figure incontournable de l’art contemporain au Maroc a été aussi la figure incontournable de la 37ème édition du Moussem culturel international d’Assilah, lors d’un hommage qui lui a été rendu le mardi 4 août, avec la présence de nombreuses personnalités. Un hommage haut en couleurs a été rendu à feu Farid Belkahia, a été en effet l’occasion de célébrer l’héritage culturel de ce grand artiste et de reconnaître sa contribution au rayonnement de l’art contemporain aussi bien au Maroc qu’à l’étranger.

Parmi les personnalités qui ont participé à cet hommage, outre M. Mohamed Benaissa, secrétaire général de la Fondation du Forum d'Assilah, il y avait Farid Zahi, critique d'art et directeur de l'Institut universitaire de la recherche scientifique (IURS) de Rabat, Moulim El Aroussi, philosophe et critique d'art, et Mourad Montazami, commissaire d'expositions et chercheur au musée Mate à Londres. Les intervenants ont ainsi profité de cette ocasion pour exprimer leur admiration envers cet artiste singulier, comme étant l’une des valeurs artistiques nationales fixes, un initiateur

de projets culturels collectifs et un novateur, dans la mesure où il a su développer une expérience artistique allant de la peinture au travail à la base du cuir, du henné et du cuivre. La ville d’Assilah n’a pas été choisie par hasard. En effet, le défunt y a laissé une marque indélébile dès la première édition du Moussem international d'Assilah en 1978. A cette occasion, M. Benaissa a indiqué que certaines créations de Farid Belkahia seront recueillies pour être exposées dans le musée d'Assilah, qui sera inauguré prochainement.

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L’état de la poésie dans les pays arabes

’état de la poésie et des poètes dans le monde arabe a été étudié lors d’une conférence organisée en marge de la 37ème édition du Moussem culturel international d’Assilah. Etat critique, voire même déplorable certes mais qui invite à la réflexion profonde pour un meilleure avenir. C’est la conclusion générale des débats des experts dans ce domaine littéraire qui ont pris part à cette rencontre. Intervenant à ce débat, le poète marocain Adnane Yassin a déploré l’état actuel de la poésie dans le monde arabe qui reste très critique et qui est

due notamment au rôle négatif des responsables de ce secteur, à savoir les intellectuels arabes. Pour cet intervenant, la crise littéraire conduit à la mort subite dans la majorité des pays arabes alors qu’elle devienne une raison pour réagir positivement chez les autres cultures occidentales. Telle serait donc la raison de cette situation dans laquelle se retrouve la poésie arabe en général. Azzeddine Chentouf, autre poète marocain, a indiqué que l’état développé de la poésie dans certains pays comme la Turquie ou l’frique du Sud revient à la conscience générale exis-

tant dans ces pays concernant le rôle important que peut jouer la poésie dans le développement social et politique des pays qui en aspirent. Une adéquation qui devient possible notamment en se basant sur une stratégie culturelle très solide et un enseignement aussi développé. Même constat fait le critique et expert Ahmed Hachim Raissouni qui voit dans le développement socioéconomique, politique et culturel une garantie pour le développement de la création en général.

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Poésie Prix Buland Al Haïdari de la jeune poésie arabe

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a 5e édition du Prix Buland Al Haïdari de la jeune poésie arabe, organisé dans le cadre de la 37e édition du Moussem culturel international d'Assilah a été remportée en ex aequo par la Marocaine Soukaina Habiballah et le Jordanien Abdalla Abdelrahman. Le prix leur a été décerné mercredi soir par Le jury présidé par le poète marocain, Mehdi Akhrif et composé par le secrétaire général de la Fondation du Forum d'Assilah, Mohamed Benaissa, le chercheur et littéraire mauritanien, Abdalah Ould Bah, la poétesse, Ouafaa Lamrani, le poète et critique litté-

raire, Mohamed Boudouil Benamar, la poétesse jordanienne, Zuleikha Abdulrahman Aburisha, et le poète bahreïni, Ali Abdula Khalifa. Le choix des deux poètes dans ce concours tant apprécié par les intellectuels qui assistent à ce Mousem, a pris en considération la sensibilitépoétique remarquable des gagnants, qui se base sur une vision célébrant l'expérience dans sa relation avec l'aventure de l'écriture, avec une parfaite maîtrise des techniques rédactionnelles, linguistiques et artistiques. Ainsi, les membres du jury ont souligné que les œuvres de Soukaina Ha-

biballah se sont distinguées par une créativité dans l'écriture, notamment à travers des poèmes "ouverts" et en "prose", notant que les écrits de Abdalla Abdelrahman se particularisent par la beauté et la fluidité de leurs lyriques. A rappeler que ce prix, doté de 10.000 dollars, est destiné à récompenser un talent prometteur qui s'est distingué par une oeuvre d'une grande valeur artistique à travers un recueil ou plus et dont l'apport permet d'ouvrir d'autres horizons dans cette discipline et est à même de mettre en exergue l'importance de la poésie dans la vie.

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« Etre ou ne pas être », l’avenir du monde arabe en questions

amais les pays arabes n’ont vécu une situation aussi pire et désordonnée depuis la chute de l’empire Ottomane. C’est la conclusion tirée de la rencontre qui a débattu l’état du monde arabe actuellement et les solutions pour assurer son développement et sa renaissance. Le débat a été animé par plusieurs responsables politiques et experts représentant plusieurs pays et institutions, notamment arabes. Des anciens ministres à l’instar de l’expremier ministre libanais Fouad Assanioura, ou encore Zyad Abdellah Idriss, président de la stratégie culturelle arabe au sein de l’Unesco et Mohammed Aoujar, l’Ambassadeur représentant du Maroc au bureau des Nations Unis à Genève, ont tous plaidé pour le renouvellement des politiques arabes permettant un meilleur développement socio-économique et politique. La dernière rencontre organisée dans le cadre de la 37e édition du Moussem culturel international d’Assilah a été sûrement la plus pertinente pour

avoir invité les experts participant à ce forum à repenser le poids et les politiques du monde arabe. Modèle à suivre : le Maroc. Le Royaume constitue en effet un modèle à suivre dans la région, à la faveur de la dernière génération de réformes d’envergure qui y sont lancées et l’engagement responsable des citoyens et des institutions dans le processus de développement

socio-économique. La nouvelle Constitution du Maroc est d’ailleurs considérée actuellement comme un modèle dans le monde arabe », a souligné le secrétaire général du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Yasser Abed Rabbao, lors de son Intervention durant cette rencontre tenue sous le thème «Les Arabes : être ou ne pas être». Le res-

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ponsable palestinien a indiqué que le Maroc reste «l’espace idoine pour engager un dialogue ouvert et responsable» autour de la question de «l’existence arabe», vu son expérience en matière de transition vers la démocratie et la pluralité. A travers l’organisation de cette rencontre, a-t-il dit, le Maroc, sous la conduite éclairée de S.M. le Roi Mohammed VI, affirme son rôle important dans l’engagement d’un dialogue libre, profond et réaliste entre les responsables du monde arabe. De son côté, l’Algérien Waciny Laredj, romancier et critique littéraire, a déclaré que le Maroc joue un rôle important dans ce débat ouvert, vu son expérience et le saut qualitatif qu’il a su réaliser, soulignant l’impératif que l’effort marocain soit couplé à celui arabe, pour réaliser les objectifs escomptés. Laredj a souligné la nécessité d’une relation forte entre les expériences arabes, de nature à se transformer en une force symbolique permettant aux pays arabes d’aller de l’avant dans le processus de leur développement. Pour sa part, l’ancien ministre soudanais des affaires étrangères, Mustapha Osman Ismaiel, a salué le rôle efficace du Maroc, estimant qu’«en tant que pays arabes nous devons être, mais à condition de relever les défis et d’instaurer un climat de stabilité et de paix pour les générations montantes».

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Concerts de musique et ateliers artistiques Les autres volets du Moussem d’Assilah

a 37ème édition du Moussem culturel d’Assilah est également l’occasion pour les habitants de cette belle ville balnéaire et leurs hôtes de découvrir les rythmes de différentes animations musicales et artistiques. Tout au long de son programme, incluant des tables rondes et des débats réunissant d’éminents experts, intellectuels et chercheurs dans divers secteurs, le Moussem organise chaque soir des concerts de musique animés par de grands artistes marocains et étrangers.

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Cet été 2015, les Zaïlachis ont eu droit à plusieurs concerts dont celui animé par la chanteuse tétouanaise Saloua Chaoudri qui était accompagnée par le groupe Al Hilal. L’artiste a émerveillé le public par ses belles chansons notamment du répertoire andalou. Même constat et impression de la part du public du Moussem d’Assilah concernant le concert de la musique andalouse présenté par la troupe de Mohammed Larbi Temsamani du Conservatoire de musique de Tétouan que dirige le grand maestro Mohamed Amine Al Akrami. Un émerveillement total. Sur le plan artistique, l’édition actuelle du Moussem d’Assilah n’a pas rompu sa tradition d’inviter les jeunes à exprimer leurs talents en leur organisant des ateliers d’art. Dessin, peinture, créations diverses, enfin de quoi attirer les enfants vers le monde des arts.

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Ghita Khamlichi crée la peinture « Transpassion »

ssilah durant son Moussem culturel international c’est aussi et surtout une magie recherchée et apportée par de jeunes artistes qui donnent couleurs à la ville. C’est le cas cette année de la jeune artiste marocaine Ghita Khamlichi, 19 ans à peine, qui a su donner des notes musicales en couleurs, formes et mouvements, à cette 37ème édition en développant une méthode unique de peinture avec un mixte de musique du monde entier. En s'inspirant de la musique, la jeune talentueuse artiste crée des tableaux magnifiques qui sont le résultat d’une rencontre entre les rythmes explosant les formes et les mélodies qui s'éparpillent en créant une constellation de couleurs.

Participant pour la première fois au Moussem culturel international d'Assilah, Ghita Khamlichi entre dans un état de transe où seuls les instruments musicaux, les mots et les couleurs ont un effet sur son âme. Comme l'expressionniste américain Jackson Pollock, la jeune artiste n'utilise pas de chevalet pour peindre. Elle pose sa toile à même le sol et s'affaire dessus, en y jettant la peinture de ses propres mains avec force mais et une exceptionnelle doigté. Depuis son enfance, l’artiste a été attirée par la musique soufie, notamment marocaine, turque et pakistanaise. UN genre musical l’a poussé vers la peinture. L'idée est venue d'un jeu créé par

Ghita et sa sœur, également artistepeintre, qu'elles ont nommé "transpassion". «On mettait notre passion en transe. On s'amusait à mettre de la musique et jeter des couleurs partout», explique la jeune artiste-peintre. Au fur et à mesure, Ghita a développé cette méthode artistique originale, notamment avec l'évolution de la peinture et la musique. La jeune artiste a ansi réalisé, lors de cette édition du Moussem d'Assilah, six tableaux (1,60m sur 1,20m) qui ont formé une grande fresque, sous le thème "Interactions musicales plastiques". Cette fresque a été réalisée devant le public sous les rythmes de six performances de la musique du monde entier.

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La Hadra Chefchaounia parmi les pauses musicales du 37ème Festival Culturel d'Assilah

u 37ème Moussem Culturel d'Assilah, les chanteuses de l'ensemble Rhoum El Bakkali de la Hadra chefchaounia, toutes vêtues du costume traditionnel de Chefchaouen, ont livré un spectacle haut en couleurs rythmé de chants et de balancements en jouant avec délicatesse différents instruments tel que la derbouka, le bendir et le tam tam. Les habitants de Chefchaouen, d'Assilah, de Tanger, de Tétouan et de la région sont familiers de l'art de la « Hadra » féminine qui est considérée comme partie intégrante du patrimoine spirituel de la ville petite ville historique de Chefchaouen.

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Clôture du Moussem culturel d'Assilah L’hommage d'une ville à ses habitants

élébrer les habitants d’Assilah durant la dernière journée de la 37ème édition du Moussem culturel international de la ville est une tradition que personne ne veut rater. Pour M. Mohammed Benaissa il s’agit d’une reconnaissance des sources et des origines, ainsi que du rôle pertinent que joue chaque habitant d’Assilah pour assurer, chacun à sa manière, le succès de ce ren-

Festival Culturel d'Assilah PingPong - Septembre - 23

dez-vous culturel et intellectuel qui redonne à la belle localité ses couleurs, ses sens et son effervescence. Un hommage pour la population locale qui assure à cette ville l’image de marque implacable qu’elle a su toujours garder intacte et développer dans les quatre coins du monde.

Festival Culturel d'Assilah PingPong - Septembre - 24 La « meilleure femme travailleuse », la « meilleure maman », le « meilleur pêcheur de l’année», le « meilleur et la meilleure sportive de l’année », les « meilleurs artisans » catégorie homme et femme, « l’Enfant de l’année », le « Prix de l’environnement », le « Prix Ahmed Maher pour la meilleure société civile »

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et le « Prix Ibrahim Aouiss récompensant les meilleurs bacheliers de l’année». Ce sont là des hommages rendus par les organisateurs du Moussem d’Assilah qui reconnaît son succès dans celui des population de cette belle ville.

Actualité PingPong - Août - 26

14 juillet 2015 Fête Nationale de France à Tanger

e Consulat de France de Tanger a abrité, mardi 14 juillet, la cérémonie de la fête nationale française. La Consule générale de France à Tanger, Mme Muriel Soret, a organisé une magnifique réception à cette occasion à laquelle elle a été conviée la communauté française installée à Tanger, en plus des autorités locales et les amis du Consulat français. Les invités de la Consule générale de France à Tanger ont été très nombreux à être présents à cette cérémonie. Outre les autorités locales, le Wali de la région M. Mohamed El Yacoubi, le maire, Fouad El Omari, le préfet de la Sûreté Nationale et les responsables d’autres corps civiles et militaires, plusieurs opérateurs économiques et acteurs de la société civile de la région Tanger-Tétouan ont

pris part à cette sympathique occasion. L'organisation de cette soirée était parfaite grâce spécialement à l’appui de plusieurs entreprises installée à Tanger. Pareil pour l’animation musicale, puisque l’artiste Hamid el Hadri est à lui seul une grande garantie, ajouter à cela le groupe Alegria de Tétouan et ‘’Elle et Lui’’ et la joie est totale. Concernant le côté officiel de la fête de ce 14 juillet, Mme Muriel Soret a insisté dans son discours sur les relations très dynamiques, malgré tous les revers, reliant le Maroc avec la France. C’est comme pour dire que les deux pays sont inséparables et condamnés à améliorer leur relation et devenir des partenaires assurant le meilleur développement à leurs peuples.

Le développement économique a donc été souligné à plusieurs reprises dans ce discours, rappelant que la France reste le principal partenaire économique du Maroc et mettant en exergue les principaux projets en cours appuyant les privilèges de cette relation entre les deux pays. Mme Soret a ainsi rappelé l’importance de la ligne LGV et l’arrivée des premières rames du train français au dépôt installé tout près de la gare ferroviaire de M’ghougha. Mme la Consule a également tenu à remercier toutes les personnes, associations, organismes et établissements ayant pris part à toute action permettant un meilleur développement des relations d’amitié existant entre la France et le Maroc.

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Actualité

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Tanger Métropole Une commission d’inspection en ville

es soupçons pèsent sur le mode de réalisation du projet du Grand Tanger. Une commission d’inspection centrale du ministère des Finances a été dépêchée sur les lieux et est sur le point d’achever sa mission. Une commission centrale d’inspection du ministère des Finances mène une enquête sur le projet du Grand Tanger dont le budget s’élève à des milliards de DH. A en croire certaines sources de presse, les inspecteurs du ministère de l’Economie et des Finances se sont arrêtés sur de "graves" irrégu-

larités qui entachent ce projet. Ainsi, des marchés ont été octroyés à des entrepreneurs sans aucune procédure d’appels d’offre, des dossiers ont été retirés à certaines entreprises pour être remis à d’autres et des travaux entamés sans les études préalables nécessaires. De plus, certaines compagnies ont exécuté des travaux avec une rapidité qui a sérieusement affecté la qualité des routes et des projets réalisés. Les milieux tangérois estiment que le recours à une mission d’inspection centrale du ministère des Finances plutôt qu’à l’inspection générale de l’administration territo-

riale est un message inquiétant lancé aux autorités de la ville. Et d’ajouter que des parties influentes de la ville veulent la tête du wali en question à cause de ses conflits avec le maire de Tanger. D’après les mêmes sources, les missions de bons offices pour mettre fin aux divergences entre le wali et le maire de la ville ont échoué. Mohamed Yacoubi reste cependant un responsable très apprécié par la majorité absolue des Tangérois. Contrairement au maire Fouad El Omari dont l’image de marque a été très secouée durant ces derniers mois.

Actualité

PingPong - Septembre - 29

Une maison de l'architecture pour tanger

anger devrait abriter une Maison de l’Architecture, entrant dans le projet immobilier privé de Malabata Hills, lancé en 2007 par les sociétés KLK Khayatey Living et Chaimaa, situé à l'est de la ville. Ce complexe devrait s'étendre sur 58 hectares, avec vue sur la mer. Objectif de cette maison : "développer et élargir la culture de l'architecture et de l'urbanisme auprès du grand public." "L'idée prend source dans la volonté de créer des lieux particuliers de valorisation de notre patrimoine culturel dans des domaines très divers répartis dans toutes les villes du royaume et situés dans l'enceinte des nombreux projets immobiliers", expliquent les deux groupes dans un communiqué. Pour les porteurs de ce projet, cette maison doit avoir un rôle majeur culturel, dans la "sensibilisation au rôle de l'architecture dans la société marocaine et de promotion de la recherche dans ce domaine." Une fois construite, elle sera un lieu d'échange

culturel et de formation. Les groupes immobiliers souhaitent aussi que cet endroit soit "un étendard de son identité tangéroise, cette ville ouverte depuis toujours aux quatre vents des civilisations." Fouad Akalay, directeur général d'Archimedia, éditeur de la revueArchitecture et environnement au Maroc et partenaire média du projet, rappelle que "sous le régime international, Tanger a été une ville cosmopolite et multiculturelle." Cette cité attire particulièrement l'attention du roi Mohammed VI depuis son arrivée sur le trône. Pour le design de cette maison de l'architecture, les groupes immobiliers ont organisé un concours avec l'appui d'Archimedia, permettant à de jeunes architectes de concevoir le projet. Sur une centaine de candidats, c'est Youssef Lahkim, un jeune architecte de 30 ans diplômé de l'école nationale d'architecture de Rabat, qui a été retenu. Fouad Akalay justifie ce choix : "le projet de Youssef Lahkim est claire-

ment ouvert sur la ville et son détroit. Il l'a appelé, à juste titre, le Belvédère de Tanger. Il a mis la Maison de l'Architecture au centre du projet et elle devient son cœur battant." Le budget prévu pour la réalisation de cette maison de l'architecture s'élève à 2,2 millions d'euros, selon Fouad Akalay, qui explique que celui-ci sera "entièrement financé par les fonds privés du promoteur" en assurant qu'aucun financement public n'est prévu. "Une fondation ad hoc devrait être créée dans un second temps pour gérer cet espace à vocation méditerranéenne", selon le directeur d'Archimedia. "La location des espaces commerciaux servira à financer partiellement le fonctionnement de ce lieu." Il affirme que les procédures en vue de la construction du projet ont déjà débuté. Une fois l'autorisation de construction obtenue, il espère voir "démarrer les constructions au premier semestre 2016 pour une livraison fin 2017 ou début 2018."

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Inauguration de nouveaux projets Ferroviaires a l’occasion de la fête de Trone

l’occasion des festivités de commémoration du 16ème anniversaire d’intronisation de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu Le Glorifie, Monsieur Mohamed Rabie Khlie, Directeur Général de l’Office National des Chemin de Fer (ONCF), accompagné de Madame Zineb El Adaoui, Wali de la Région du Gharb Chrarda Béni Hssen et de Monsieur Brahim Abouzeid, Gouverneur de la province de Sidi Kacem, ont procédé le Mercredi 29 Juillet 2015, à l’inauguration de deux nouvelles gares ferroviaires à Souk El Arbaa et Mechraa Belksiri ainsi qu’au lancement des travaux de construction de deux pontsroutes en remplacement des passages à niveau n° 3062 et 3064. Deux nouvelles gares à Souk El Arbaa et Mechraa Belksiri….. Situés sur la ligne desservant le Nord du Royaume, la réalisation de ces deux nouvelles gares ferroviaires a nécessité un investissement de 30 millions de dirhams (15 millions de dirhams chacune) pour une durée de travaux de 36 mois. Elles ont été dotées de multiples équipements et commodités modernes : hall voyageurs spacieux, affichage et tableaux électroniques des horaires, guichets de vente, guichets automatiques bancaires, parking, bancs d’at-

tente, commerces,… Ces réalisations permettront de répondre au mieux aux attentes des clients, d’améliorer la qualité des prestations offertes, et aussi de faire face efficacement à la demande, sans cesse croissante, de et vers ses destinations. En 2014, le trafic a atteint 350 000 voyageurs (88 000 en 2005) pour la gare de Souk El Arbaa et 400 000 voyageurs (83 000 en 2005) pour celle de Mechraa Belksiri, correspondant respectivement à une offre quotidienne de 25 et 29 trains reliant chacune de ces villes avec Casablanca, Rabat, Fès, Oujda, Tanger et Nador. Rappelons que la construction de ces deux nouvelles gares s’inscrit dans la stratégie ONCF de modernisation aussi bien des grandes, moyennes que petites gares. Objectif : faire de ces édifices un repère au sein des villes, un point de rencontres et d’échanges. Parallèlement et dans un souci de développer davantage l’inter-modalité et renforcer son offre de transport dans la région de Chaouen, l’ONCF lancera à partir du 1er Août 2015, avec sa filiale Supratours, une nouvelle liaison « rail –route » qui reliera Souk El Arbaa, Ouezzane à Chaouen. De nouveaux ouvrages en remplacement de PN….. A cette même occasion, il a été procédé

au lancement des travaux de construction de deux ponts-routes en remplacement des passages à niveau n° 3062 et 3064 au niveau de Souk El Arbaa. La réalisation de ces ouvrages nécessite un investissement global de 46 Millions de DH, à travers un partenariat entre l’ONCF, la Région du Gharb Chrarda Béni Hssen et la Commune Urbaine de Souk El Arbaa et ce, dans le cadre d’un ambitieux programme mobilisant près de 1,5 milliard de dirhams entre 2010 et 2015 pour lequel l’ONCF s’est allié avec les différents partenaires concernés (Ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, Communes, Régions…). Ces actions s’inscrivent dans le cadre du déploiement de la stratégie ONCF visant le renforcement de la sécurisation des emprises ferroviaires, présentée à Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, Que Dieu l’Assiste en Novembre 2012. Celle-ci avance conformément au planning prévu et ses retombées positives sont désormais perceptibles au regard de la diminution notable du nombre d’accidents tant au droit des Passages à Niveau (PN) qu’en pleine voie. Ce sont ainsi 134 PN supprimés et 170 sécurisés sur un total respectivement de 180 et 260 prévus. Le reste du programme suit sa réalisation conformément au planning arrêté.

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Sécurité citadine Une situation mieux contrôlée

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’été 2015 a été très chaud à Tanger. Jamais la ville n’a enregistré un taux si élevé en matière de criminalité sous toutes des diverses formes. Meurtres, vols, agressions, etc. le nombre des victimes a également enregistré une hausse vertigineuse, donnant peur et faisant monter d’un cran l’angoisse des populations. Plusieurs meurtres ont effectivement eu lieu à Tanger depuis le début de cet été, faisant de la capitale du Nord l’une des villes où l’insécurité règne le plus. Du 1er mai 2015 au 30 juillet, la police de Tanger a arrêté 16.620 personnes dont 3438 individus recherchés, 774 arrestations pour vols avec violence sur la voie publique et 1126 arrestations pour détention d’arme blanche. Chez la police, les responsables ne sont pas restés les bras croisés. Le phénomène dérangeait tout le monde à plus d’un titre et la ville qui se prépare à devenir une grande métropole voyait son importance en jeu chez les touristes et les investisseurs. La réaction des responsables de la préfecture de la Sûreté Nationale était donc très attendue. En effet, depuis plusieurs mois, des efforts considérables pour assurer la sécurité des citoyens et des touristes marocains et étrangers ont été réalisés. A la préfecture de police de la capitale du Détroit le message est plus que rassurant et la réponse des responsables sécuritaires ne s’est pas fait attendre. En effet, après les accidents qui ont eu lieu dernièrement dans la ville, les responsables affirment avoir renforcé la présence des agents de la police un peu partout, notamment dans les quartiers dits « chauds », et les lieux et espaces touristiques. Première cible, les quartiers périphériques de Tanger qui enregistre désormais une présence sans précédent de policiers. Il s’agit entre autres de Casabarata, l’ancienne médina ainsi que Bir Chaïri ou Ard Dawla à Béni Ma-

kada. A ce titre les statistiques relatives aux arrestations effectuées durant la dernière semaine du mois de juillet font état de plus de 500 affaires liées à la détention et l’utilisation d’armes blanches, dont près de 90 cas d’agression sur la voie publique. A la plage et sur les autres espaces publics très fréquentés en été, pas moins de 500 éléments de police qui ont la responsabilité d’assurer la sécurité rien qu’au niveau de la corniche. La présence des agents de la police encadrés par de hauts gradés est remarquée depuis les dernières semaines. En matière de statistiques, les chiffres officiels sont plutôt rassurants. Durant

la période allant du 1er janvier 2015 au 30 juillet, il y a eu 38.497 personnes arrêtées, dont 2.899 pour détention d’arme blanche et 2.793 autres pour vols avec violence sur la voie publique. 6.890 personnes recherchées ont également été arrêtées durant cette même période. La même source fait part que les services de police ont réussi, au cours de ces sept mois de l’année, à mettre hors état de nuire quelque 10.590 personnes pour trafic de stupéfiants. A rappeler que du 1er juillet 2014 au 341 décembre 2014 le même corps avait arrêté 65.000 personnes à Tanger.

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Soirée Tangérois du monde Chahin Benayad signe des exploits

a rencontre internationale des Tangérois du monde a connu un vif succès dans sa seconde édition organisée samedi dernier à l’hôtel Royal Tulip City Center. L’un des principaux projets de l’agence Private Events que dirige le jeune Chahin Benayad, l’événement a pu rassembler tous les Tangérois de cœur en leur offrant la possibilité de se rencontrer et de passer ensemble une agréable soirée. Il s’agit en effet d’une grande soirée agrémentée par des groupes musicaux représentant le

monde artistique et du spectacle de Tanger et d’ailleurs. Les Tangérois distribués à travers le monde ont la volonté de converger à Tanger comme démonstration des racines profondes qui les lient à notre ville, Tanger, en tant que lieu de rencontre d’Amis pour la Paix et la fraternité. Avec des collaborateurs hôteliers et quelques médias étrangers, Chahin Benayad a ainsi pu mettre en place un projet qui consiste à amener des célébrités internationales à Tanger. Le but étant de montrer un Tanger ouvert, moderne et terre de bonheur.:

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À cette occasion, Benayad Chahin rend un vibrant hommage à:

l'actrice Nadia El Alami

Hicham Hamdouchi, champion du monde d'échecs, (trophée remis à sa sœur Farida Hamdouchi).

Mohamed Saroukh El Ayachi Athlète international

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Ahmed Fadli ex champion du Maroc sport-auto

Driss Kadiri handicapé a fait le tour du monde à vélo

Youness El Hassani, champion du Maroc du golf, (trophée remis à son frère)

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Nour-Eddine Saoud

Abdelhamid El Hadri artiste chanteur

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Une auberge écologique ‘’Djebli’’ à Chaouen

’idée est excellente et le projet invite à la découverte une fois qu’il soit réalisé. Plusieurs jeunes de la région de Chefchaouen ont lancé, en effet, une campagne de financement participatif pour donner vie à un projet d’auberge écologique. Intitulé Djebli, le projet entend faire renouer avec la nature et la vie en communauté. Cette auberge se veut un lieu de partage, de rencontre et d’apprentissage. En concertation avec les habitants

de la région de Chefchaouen. Djebli prévoit des résidences artistiques, des ateliers ainsi que des formations destinées aux enfants de son village. Pour récolter les 50 000 DH nécessaires au lancement du projet de cette auberge, les initiateurs du projet ont lancé via la plateforme Smala&co.com, un appel au financement participatif. Ils invitent les artistes, promoteurs touristiques, amoureux de la nature ou simples rêveurs à soutenir leur projet.

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TRAFIC AU PORT TANGER MED : PREMIER SEMESTRE 2015

e trafic de conteneurs s’est établi à la fin du premier semestre 2015 à 1 550 000 EVP (Equivalent Vingt Pieds), soit une progression de 4% par rapport à la même période de 2014. Le port Tanger Med 1 affiche une progression continue grâce à la performance de l’ensemble des opérateurs et à l’implication forte et la fidélité des armateurs. TRAFIC VEHICULES : EN CONSTANTE PROGRESSION Le trafic du terminal

voiturier de Renault s’est établi à 127 000 unités dont 107 000 produites dans l’usine Renault Mellousa soit une progression de 35 % par rapport à la même période de 2014. Le terminal voiturier Common user a enregistré quant à lui un trafic de 30 000 unités semestre 2015 soit une progression de 20 % par rapport au premier semestre er pendant ce 1 2014. TRAFIC PASSAGERS ET ROULIERS : UNE NETTE CROISSANCE Le port Tanger Med Passagers a atteint

un trafic de 135 000 unités TIR correspondant à 6% de croissance par rapport à l’année 2014. Le trafic passagers quant à lui reste stable avec 740 000 passagers à fin juin 2015. LE TERMINAL HYDROCARBURES AFFICHE UNE ACTIVITE STABLE Le trafic des produits raffinés au niveau du terminal hydrocarbures a atteint 2 000 000 tonnes. Pour cette activité, le premier semestre a connu une progression de 1% par rapport à la même période de 2014.

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McDonald’s™ Maroc ouvre un nouveau McCafé à Tanger au sein du restaurant de Tanger Malabata.

tous les moments de la journée, du petit-déjeuner à la fin de repas ou tout simplement en pause gourmande, le McCafé est l’endroit idéal où les clients peuvent venir savourer un bon café en toute tranquillité. L’offre café est variée et s’adapte à tous les goûts. Le café peut, entre autres, se déguster seul ou accompagné par des viennoiseries pur beurre et cuites sur place. Des pâtisseries, tartes, macarons, smoothies, chocolats chauds, macchiatos et cappuccinos font également partie de notre offre McCafé. Le McCafé est donc un nouveau concept où les amateurs de pause plaisir à l’ancienne peuvent se retrouver pour partager dans une ambiance chaleureuse des moments de grande convivialité. Le McCafé répond ainsi aux attentes d’une clientèle exigeante avec la prestation offerte d’un service à table et dont les produits sont servis dans de la vaisselle en porcelaine.

McCAFE, DES PRODUITS ET UN SERVICE EXCEPTIONNELS •Un café 100% arabica Le concept McCafé c’est aussi des produits de très grande qualité qui requièrent une préparation soignée, experte et rigoureuse. Son café est un mélange principalement composé de prestigieux cafés naturels du Brésil, associés aux milds les plus délicats d’Amérique du Sud, et aux cafés les plus aromatiques du Sud-Est asiatique. Les arômes rappellent le chocolat et les épices. Toutes les origines proviennent de cultures responsables certifiées UTZ « good inside » selon

des paramètres reconnus au niveau international.

• Nos Baristas sont des experts Nos Baristas sont spécialement formés à exercer ce métier. Ils deviennent ainsi incollables sur l’art du café tout en maîtrisant à la perfection la complexité de sa préparation. En plus d’avoir le sens de l’accueil et de l’autonomie, nos Baristas sont habiles, rigoureux et maitrisent un grand nombre de variétés de boissons qui sont préparées sur place et servies devant les clients. Ils suivent une double formation théorique et pratique à la McCafé École, ce qui leur permet d’acquérir toute l’expertise nécessaire à la préparation des produits McCafé. Travaillant avec du matériel professionnel afin de servir des boissons respectant la plus pure tradition, les baristas McCafé ont tous à leur disposition un moulin leur permettant de moudre les grains à la demande, garantissant ainsi tous les arômes du café, ainsi qu’une machine à café manuelle La Cimbali, véritable institu-

tion en Italie, permettant d’offrir des cafés et produits toujours plus savoureux à tous ses clients. LE McCAFE TANGER EN BREF : • Situé au sein du restaurant Tanger Malabata en face de la mer sur une superficie de 20 m² (pour le McCafé) • 20 places assises •Un accès wifi gratuit et illimité 24h/24h •Un espace design intégré à la nouvelle déco du restaurant Lim Family • Une carte originale et innovante •Des prix accessibles A propos de McDonald’s™ Maroc Fidèle à cette politique, McDonald’s™ Maroc s’est imposé au fil des années comme l’enseigne préférée des Marocains avec désormais 35 restaurants répartis sur 14 villes du Royaume. Une réussite opérationnelle mais également humaine, avec un staff 100% marocain ; un effectif de 2900 hommes et femmes qui veillent chaque jour au plaisir et à la satisfaction des clients.

Tourisme

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Assilah Marina Golf Un monde de joie et d’attractions avec le nouveau Aqua Park

ivre des vacances inoubliables, différentes et toutes pleines de bons souvenirs est désormais possible à Asilah. Un séjour de grande classe face au magnifique paysage de l’Atlantique dans un complexe qui répond aux exigences de ses hôtes. Ce rêve s’appelle Asilah Marina Golf ! Asilah Marina Golf est le projet touristique rénovateur qui a révolutionné le mode de vie des touristes marocains et étrangers aspirant à une vie pleine de bonheur et de loisirs. Durant l’été ou à travers toute l’année, le complexe est devenu en quelques années une référence en matière de bien-être offrant diverses prestations de grande qualité. Vivre à Asilah Marina Golf c’est savoir profiter d’un emplacement de rêve face au magnifique grand bleu atlantique de Asilah, notre petite ville balnéaire, culturelle et authentique du nord du Maroc, à seulement 600m de la sortie de l'autoroute et à moins de 40Km de l’aéroport international de Tanger ! Asilah Marina Golf ce sont des appartements de 1, 2 ou 3 chambres et salon avec des superficies allant de 45 à 150m² offrant des vues imprenables

sur l'océan, le golf ou les jardins des résidences. Une offre répondant à tous les goûts et à tous les prix ! Asilah Marina Golf c’est aussi un golf de 9 trous, des cours de tennis, des jardins, un centre de fitness, une supérette.

bouts de choux. Enfants, jeunes et parents y trouvent la réponse à leurs exigences en matière d’accueil et de services de grande qualité. Il est possible de se restaurer sur place, on y trouve aussi une cafétéria, des vestiaires avec

Ouvert au public depuis cet été 2015, l’Aqua Park d’Asilah Marina Golf est situé au cœur d’un domaine arboré et plein de verdure, où les parents peuvent s’installer pour bronzer sur des transats confortables et sous des parasols pour des moments de détente unique tout en surveillent leurs petits

douches pour enfants et adultes. Une animation super diversifiée,des jeux, ainsi que de nombreuses attractions. En matière de sécurité, des maîtres nageurs assurent tout le temps la sécurité des enfants permettant ainsi aux parents de profiter pleinement de leurs vacances.

Culture

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Ouverture du premier centre d'art contemporain à Tétouan

ans le cadre du renforcement des infrastructures culturelles, notamment celles liées à l'art plastique, un Centre d'art contemporain sera inauguré fin juillet à Tétouan. Ce premier centre comporte des salles d'expositions et de conférences, un restaurant spécialisé dans la gastronomie méditerranéenne et marocaine authentique et un espace dédié

à l'exposition des photos, des enregistrements audiovisuels et des livres. La cérémonie d'ouverture sera marquée par l'exposition des œuvres de l'artiste plasticien Hassan Echair, dont les thèmes choisis s'inscrivent en droite ligne avec la vision générale du centre visant à promouvoir les créations des écoles d'art plastique marocaines et internationales.

Le centre verra également l'exposition des œuvres de plusieurs artistes tétouanais, dont Saïd El Massari, Selfati Ilyas et Mounya Touiyis, qui seront par la suite présentées dans des galeries mondiales, dont Dubai Art, Arc Fiac et Art Basel, et ce, dans le cadre de l'échange d'expériences et du renforcement des liens culturels au niveau du monde arabe.