SAS News no 112

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n ews N°112 – hiver 2018-19

Le magazine du Ski-Club Académique Suisse Das Magazin des Schweizerischen Akademischen Skiclubs

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LE MOT DU PRÉSIDENT

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LES NOUVEAUX MEMBRES

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INTERSECTIONS 11

L’une des personnalités les plus audacieuses de son époque, elle a élevé son style au rang de performance artistique. Auteur, compositeur, chanteuse, actrice et icône de la mode, sa force créatrice est sans égal. Etre unique n’était pas son ambition mais son destin. Certains se contentent de suivre.D’autres sont nés pour oser. #BornToDare

SASLER AUF GROSSEM FUSS

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SPITZENSPORT UND STUDIUM

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WINTERUNIVERSIADE 2021

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SPONSORING SPORTIF

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EXCURSION À SÖLDEN

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NACHRUF – ALEXANDER FABER

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NACHRUF – PETER SPRENGER

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STAMMS 27 CARNET ROSE

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SCHNEEHASE 32 SAS KALENDER 2018-2019

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MARKUS-PASSION 38

BLACK BAY 36

IMPRESSUM SAS News erscheint viermal jährlich in einer Auflage von 1700 Exemplaren (WEMF/REMP). Es ist das offizielle Organ des Schweizerischen Akademischen Skiclubs SAS. Le SAS News, organe officiel du Ski-Club Académique Suisse SAS, paraît quatre fois par an, avec un tirage contrôlé (WEMF/REMP) de 1’700 exemplaires. www.sas-ski.ch Redaktion Redaction Skriving Marc Walpoth Sagiweg 15 – 8810 Horgen +41 78 681 67 52 – sasmagazin@sas-ski.ch Inserate Publicité Annonsering Emanuele Ravano & Didier Von der Mühll sponsoring@sas-ski.ch Produktion Production Produksjon Patrick Favre PIM Sportsguide SA – 1293 Bellevue +41 22 774 32 21 – info@pim-sa.ch – www.pim-sa.ch Adressmutationen Changements d’adresse Adresseendring Steve Forrer admin@sas-ski.ch

LADY GAGA

Druckerei Impression Trykkeri Atar Roto Presse SA – 1214 Vernier

La vie s’en vient, la vie s’en va… Cette édition vous conte le début et la fin et, entre deux, les changements de statuts. Au début de la vie académique, à la fin de celle de candidat, au début de la vie de membre, puis le passage au statut de moins jeune et… la fin. En effet, la vie de SASlers débute logiquement à la naissance et, dans cette édition, nous souhaitons la bienvenue à de nombreux futurs membres, ceci sans compter les deux jumeaux de la rédaction. La vie continue en principe avec la vie de kid (dont la photo ci-dessus) et le fameux Kids Camp. Il faut ensuite se poser la question des études ou du sport et même des Universiades pour les plus doués. En vous penchant sur les articles des pages 15 et 17, le choix peut vous être facilité. En parallèle, le Schneehase skie également sur les traces des premières Universiades en Suisse, à Villars. Finalement, la dure vie de candidat qui se termine par l’acceptation au sein d’une section. Nos très nombreux nouveaux membres peuvent être découverts après le mot du président. Un petit intermède se trouve aux pages 12 et 19 consacrées à l’un de nos meilleurs athlètes, Ramon Zenhäusern, et aux effets de congruence fonctionnelle et d’image sur le sponsoring. Il faut en outre relever que Tanguy Nef a porté à Val d’Isère les couleurs du SAS sur son casque. A noter par ailleurs que le fabuleux camp InterSection a connu une forte augmentation des participants d’outre-Sarine. Hélas, il faut aussi évoquer la fin d’une vie de SASler et, au moment de tourner la page de cette année 2018, nous devons malheureusement dire au revoir à quatre de nos amis. Diese letzte Ausgabe des Jahres befasst sich mit dem Beginn, den verschiedenen Änderungen und dem Ende. Wir finden am Anfang vier Seiten über die neuen Mitglieder und zur Abrundung am Schluss eine Doppelseite mit Geburten. Vor jeder Mitgliedschaft gibt es für die Sportlichsten von uns Möglichkeiten, noch mehr Sport zu treiben, sogar an Universiaden teilzunehmen und dann aus der Ferne zu studieren. Hierüber werden unsere Jeunes-SAS und Kandidaten auf den Seiten 15 und 17 orientiert. Natürlich fehlen auch die klassischen sportlichen Ereignisse wie das Camp InterSection mit einer erfreulichen Steigerung der Teilnehmerzahl aus der Deutschschweiz nicht. Am Ende dieser Winterausgabe ist noch einiges über den Schneehasen und ein Rückblick zur ersten Universiade in der Schweiz, in Villars zu finden. Im Abendlicht des Lebens kommt es leider zu traurigen Trennungen; dieses Jahr bedauern wir den Abschied von vier SASlern. Nichts desto trotz freuen wir uns alle mit grosser Begeisterung auf die Saison 2018/19 und die ganze Redaktion wünscht Euch bereits jetzt einen Winter mit viel Schnee, Sonne und traumhaften Verhältnissen. Viel Spass beim Lesen und «bonnes fêtes de fin d’année»,

Photo de couverture Maria Gräfnings (SAS Berne) tout sourire après sa formidable e victoire lors du 45 Tartu Maraton en Estonie début février 2018.

Marc Walpoth

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LE MOT DU PRÉSIDENT

longtemps des Romands chantant les Lacs du Connemara sur scène à 3h du matin avant de céder la place à nos collègues alémaniques pour une reprise de Patent Ochsner d'anthologie ! Quelle ambiance ! C’est aussi cela le SAS, oublier les courses et savoir garder notre esprit unique.

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«SWISS UNIVERSITY TEAM», LE DÉBUT D'UNE BELLE AVENTURE L’annonce des équipes a été faite, pour cette première version et première saison, lors d’un rendez-vous avec Swiss University Sports (ex FSSU/SHSV) à Zurich le 14 novembre. Les équipes «1re version» sont formées et composées de neuf skieurs alpins et d’une fondeuse, Lea Fischer, qui d'ailleurs s'entraîne en Norvège et que nous avons pu mieux connaître via nos contacts auprès du SAS Norge. Pour l’alpin, deux SASlers, Tanguy Nef et Nicola Niemayer, sont accompagnés des skieurs Gilles Roulin, Yannik Dobler et Thierry Sinnesberger. Quatre filles complètent l’équipe: Vanessa Kasper, Rahel Kopp, Martina Toscano et Elena Stoffel.

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La saison est lancée ! Après le succès du camp intersection (plus de 80 participants, dont Tanguy Nef qui ira décrocher, peu de temps après, une magnifique 11e place à Levi pour son 1er départ en Coupe du Monde), place à l’hiver et au traditionnel rendez-vous de Zermatt début décembre. Les courses de l’Opening à Zermatt ont malheureusement été annulées dû à la force du vent, ce qui a permis à certains SASlers de se détendre avant la soirée du samedi et à d’autres de participer à une «Sie&Er» organisée pour l’occasion sur la patinoire de Zermatt, un relais en patinage et vin chaud, rires garantis. Un succès confirmé, avec plus de 215 participants réunis dans une Triftbachhalle magnifiquement décorée pour l’occasion, qui aura permis de pouvoir vivre ce moment partagé plus longtemps. Le Comité Central tient à remercier tous les participants qui ont rendu cette fête mémorable (on se souviendra

Rappelons que le SAS est à l’origine et à l'initiative de ce projet, et j’aimerais remercier les acteurs principaux, Thomas Pool, Thomas Zumbrunn (maintenant responsable alpin chez Swiss University Sports) et Urs Schüpbach (pour son rôle clé de «super-Götti» – super-parrain). Il est important de relever que ce projet est financé en grande partie par le SAS, à travers le comité central, mais aussi et surtout grâce à nos deux fondations, la fondation SAS et la fondation Eric & Monica Wilhelm.

DE STRICTS CRITÈRES DE SÉLECTION Cette première saison permettra de rendre visible cette nouvelle structure et se focaliser sur les Universiades de Krasnoyarsk (même s'il est évident qu'être membre de cette équipe ne donne aucune garantie de qualification pour les Universiades). Dès l’année prochaine, le niveau s’élèvera probablement encore d’un cran avec certains athlètes commençant leurs études maintenant. Rappelons ici que les critères de sélection pour l’entrée dans cette équipe sont stricts et qu’un minimum de crédits d'études doivent être obtenus chaque année pour se qualifier. Rappelons également que, par exemple, le SAS Lausanne accueille cette saison deux candidats membres des cadres C alpins, Amélie du Pasquier et Arnaud Boisset. En outre, la saison prochaine, cette Swiss University Team va se développer pour également accueillir des athlètes des autres sports couverts par Swiss Ski qui seront présents aux Universiades de Lucerne en 2021: le biathlon (nouvelle discipline présente au SAS), le ski-cross (notons que le candidat du SAS Bern, Noah Käch, s'est classé 4e des Universiades d’Almaty) et le snowboard. Un beau projet pour le SAS, un beau projet pour les athlètes étudiants ! Longue vie à la Swiss University Team ! Au plaisir de vous retrouver lors des prochains week-ends SAS ! Vive le SAS !

Sandro Jelmini Président Central

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NOUVEAUX MEMBRES

s e t i Fa es l

c e v a e ! c s n e a r s b s i m a e n m n co veaux nou

SAS GENEVE Alicia de Vinck Alicia, 23 ans, a décidé de s’attaquer à la médecine après avoir obtenu un Bachelor en Économie. Enthousiaste et souriante, elle est toujours là pour partager des moments uniques.

Antony Wavre Antony a 24 ans et est en deuxième année de Microtechnique à l'HEPIA. Content de pouvoir se remettre à la compétition, il se réjouit par ailleurs de découvrir les joies du comité.

Arnaud de Weck

Catherine Sottas

Laurent Hey

Lisa Beaud

Agé de 23 ans, Arnaud est étudiant en première année de master en commerce de matières premières à l’Université de Genève. Le SAS lui a permis de renouer avec joie avec les piquets de slalom. Ce qui est tout aussi important pour lui, ce sont la convivialité et la bonne humeur qui règnent après les courses autour d’une bonne bière.

en ski de compétition. De nature positive et enthousiaste, elle aime aussi les fins de semaine pour faire la fête avec les SASlers.

Louise Villars Louise, 22 ans, est dynamique et impliquée dans tous les challenges qu’elle entreprend. L’étudiante en droit est en troisième année de Bachelor à l’Université de Genève.

Benoît Lagneux Étudiant de 1re année en faculté de droit à Genève, Benoît ski depuis son plus jeune âge. Il a par ailleurs pratiqué la voile au niveau international et explique aujourd'hui que «le SAS est une grande famille à laquelle j’aimerais bien appartenir.»

Charles Tournier 21 ans et en 2e année de droit à l'université de Genève, Charles est une personne souriante qui aime la compétition et apprécie partager la pratique du ski avec d'autres adeptes motivés.

Éléonore de Haller L’étudiante en droit de l’université de Genève a 22 ans. Enthousiaste à l'idée de participer à des événements sportifs uniques, elle aime partager des moments conviviaux dans l’esprit familial du SAS.

Maryam Hassan Maryam a 24 ans et effectue un Master en droit à l’Université de Genève. Spontanée et de bonne humeur, elle est toujours prête à donner un coup de main. Skiant habituellement à Saas-Fee, elle se réjouit d’intégrer la famille du SAS et de nouer de nouvelles amitiés.

Sophie Halpern 19 ans, étudiante en première année de Géographie et Environnement à l’Université de Genève, Sophie est souriante et toujours prête à aider. «Je suis très heureuse de côtoyer un groupe aussi dynamisant et divertissant que le SAS dès ma première année en Suisse», explique notre jeune compatriote expatriée à Londres depuis son enfance.

Thomas Jacaccia

Basile Maret

Louis Roetheli

Patrick Cometta

Sarah Muller

SAS FRIBOURG Basile Maret Personne ne se doutait que Basile était promis à un avenir brillant dans le monde de l’informatique à travers l’ETHZ. Aujourd’hui, à 25 ans, il s’est construit des valeurs militaires: ne jamais laisser un homme derrière soi ! – Hors de question de quitter la discothèque si un SASler y est encore présent...

Catherine Sottas En cas de bobo, adressez-vous à Catherine. Cette charmante médecin fraichement diplômée est née à Charmey. Mais attention, hormis sa passion pour le ski, Catherine s’est montrée très à l’aise avec un pistolet P220 à la main lors du Stamm Tir-Fondue. Elle vient d’avoir 27 ans.

Laurent Hey Né en 1993 à Cossonay, Laurent est parti vivre en Afrique où la région ne lui a pas forcément correspondu. C’est finalement

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à Neyruz que cet amateur de fromages et boissons a trouvé pied à terre. Il étudie désormais à Fribourg l’économie d’entreprise, tout en travaillant à 50%.

Lisa Beaud Fribourgeoise de sang, Lisa décide de rester sur sa terre natale pour étudier le droit et l’économie. Sa passion est la descente. Que ce soit à ski ou à vélo, cette rideuse hors pair née en 1991 ne dira jamais non à une dernière piste. Fraichement intégrée au comité de la section de Fribourg.

Louis Roetheli Louis, né en 1991, a grandi à Genève et étudie désormais le droit à Fribourg. Grand rameur, Louis a quitté son lac et ses avirons pour venir se frotter au Matterhorn et à sa région pittoresque. Que ce soit à ski, à coup de rame ou simplement à pied, Louis est pour sûr un sportif dans l’âme.

Patrick Cometta

Arthur Sauvin

Layla Schriber

Étudiant en master de Génie Civil à l’EPFL, Arthur a 24 ans. Motivé et enthousiaste, il aime l'esprit de compétition et d'amitié qui règne au SAS.

Amoureuse de la montagne, Layla – 22 ans, en Master en droit à l’Université de Genève – se réjouit de pouvoir à nouveau faire de la compétition et partager sa passion avec d’autres skieurs.

Audrey Ciucchi

A 23 ans, Thomas est dynamique, sociable et toujours enchanté de faire de nouvelles rencontres. Grand amoureux de la montagne et du ski, ainsi que des nombreux weekends SAS auxquels il a pris part, Thomas est en fin d'études de droit en Master bilingue Genève-Bâle.

En dernière année de bachelor en droit à l’Université de Genève. Audrey, 22 ans, adore retrouver toute l’équipe du SAS les weekends pour progresser

Originaire du Tessin, Patrick Cometta a grandi à Gurmels. Après son diplôme de maturité, il s’en est allé découvrir le Canada. Membre coriace de l’équipe suisse universitaire, Patrick s’entraine en avalant de belles bouchées de kilomètres sur son vélo. Né en 1996, Patrick étudie à l’ETHZ Gesundheitswissenschaften und Technologien.

Antony Wavre

Arnaud de Weck

Arthur Sauvin

Audrey Ciucchi

Éléonore de Haller

Layla Schriber

Sophie Halpern

Thomas Jacaccia

Sarah Muller C’est lors du Stamm «Descente de l’Aare» que Sarah a rencontré l’équipe. Depuis lors, la Fribourgeoise convaincue brille au sein de l’équipe telles les étoiles de la full moon au Riffelberg. Elle étudie la Médecine à l’université de Berne et vient de fêter ses 26 ans.

Alicia de Vinck

Benoît Lagneux

Louise Villars

Maryam Hassan

Charles Tournier


NOUVEAUX MEMBRES

SAS LAUSANNE

SAS BASEL

Alexey Lyasota

Flavio Frei

Samuel Meyer

Le nouveau membre russe du SAS, âgé de 29 ans, a terminé son doctorat en physique des nanostructures à l’EPFL et poursuit actuellement des recherches dans le domaine des micro- et nanotechnologies. Alexey a commencé le ski de fond en compétition il y a deux ans avec l’aide de son parrain SAS, Evgeny Bogdanov.

Le Genevois (22 ans) étudie les sciences économiques en première année à l’Université de Lausanne. C’est par son frère que Flavio a connu le SAS, et il a rapidement réussi à se faire sa place au sein du groupe.

Samuel hat das Potenzial zu einem grossartigen SASler, weil er mit seiner geselligen Art auf und neben der Piste für Stimmung sorgt. Er ist 29jährig, absolviert das Sportstudium und pflegt in der Freizeit die Hobbies Salsa, Motocross, Ski und Sport allgemein.

Clyde Engel Le Neuchâtelois (26 ans) est étudiant en sciences économiques à l’Université de Lausanne au niveau Master. Clyde a tutoyé le rêve de passer professionnel et a vécu cinq ans en internat de sport à Brigue: «Aujourd’hui, je me fixe des objectifs de course, mais pas de performance. Mes résultats sont du coup meilleurs, avec moins de pression.»

Damien Bouduban Le Valaisan (24 ans) est étudiant de première année en psychologie à l’Université de Lausanne. Ancien skieur de niveau FIS, Damien s’est reconverti dans la formation et est titulaire d’un brevet fédéral de professeur de ski. Ses frères Colin et Yann sont tous deux membres du SAS Lausanne.

Sandra De Kalbermatten

Nadine Engeler Louise Thilo

Die Unterstützung schlechthin für mehr Frauenpower im SAS. Nadine ist 22, Sportstudentin (Sport, Bewegung und Gesundheit) und nennt als liebste Freizeitbeschäftigungen Volleyball, Eisschnelllauf und Ski.

La Vaudoise (21 ans) étudie à la HauteÉcole de Santé de Lausanne. Louise est une passionnée de voile et de ski, elle a su charmer les membres par son sourire et sa joie de vivre communicative.

Tim Lüscher Membre de l’équipe nationale avant d’arrêter le ski pour commencer ses études, Tim a décidé de se relancer dans le sport de haut niveau. A 28 ans, il a terminé ses études en géographie à l’Université de Lausanne.

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SAS BERN

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Vincent Luzuy Le Genevois de 24 ans est étudiant de l’École Hôtelière de Lausanne. Skieur confirmé, il a cependant officié comme starter officiel du closing et des ItaloSuisse, démontrant ainsi qu’on pouvait compter sur lui tant sur la piste que pour l’organisation.

Mario Dolder Sympathisch, bodenständig und zielstrebig. Der 28jährige Spitzen-Biathlet aus dem Oberbaselbiet ist ein sportlicher Erfolgsgarant und in jeder Beziehung eine Bereicherung für den SAS. Er bildet sich an der FHNW Muttenz aus (Bautech. Ingenieur).

Maria Gräfnings Die 33jährige Schwedin studierte an der GIH Stockholm Sportwissenschaften und liebt Marathon-Langlaufrennen. Ihr Bruder Kalle ist Trainer des SAS-Langlauf Pro Teams.

Reto Hammer 26 Jahre alt, studierte an der Fachhochschule Bern Betriebsökonomie. Reto liebt neben dem Langlauf die Fotografie, unter anderem auf Fotoreisen in Island.

Samuel Meyer

Nadine Engeler

Seraina Boner

La Vaudoise (21 ans) étudie la biologie en première année à l’Université de Lausanne. Sandra est une ancienne skieuse de haut niveau, membre des cadres interrégionaux. Elle constitue l'un de nos meilleurs atouts pour récupérer le Coniglio des Italo-Suisse !

36 Jahre alt, studierte an der Eidgenössischen Hochschule für Sport in Magglingen Sport. Als Schweizermeisterin, Olympionikin sowie dreifache Gesamtsiegerin der Skiclassics Serie ist Seraina eine der erfolgreichsten Langläuferinnen des SAS.

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SAS ZÜRICH Elena Weder

Alexey Lyasota

Clyde Engel

Damien Bouduban

Die 23 jährige Elena studiert an der Zürcher Hochschule für angewandte Wissenschaften in Winterthur International Management. Reist gerne und spielt Golf und Tennis.

Sandra De Kalbermatten Elena Weder

Marc Rudin 22 Jahre alt, studiert im 4. Semester Betriebsökonomie an der ZHAW School of Management and Law in Winterthur. Der Bruder von SAS-Zürich-Vorstand Michael Rudin ist polysportiv aktiv und geniesst die kollegiale Atmosphäre des SAS.

Lars Beglinger

Flavio Frei

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Louise Thilo

Tim Lüscher

Vincent Luzuy

Marc Rudin

Lars Beglinger

22 Jahre alt, studiert an der ETH Zürich im letzten Semester Maschinenbauingenieurswissenschaften. Nach der Rekrutenschule will Lars mit einem Master in Robotik beginnen. Er gehört im Ski-Orientierungslauf dem Nationalkader an.

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NOUVEAUX MEMBRES

SAS NORGE Louise De Lavallaz Louise studiert Architektur an der ETH. Sie ist eine SkiAllrounderin. Während der letzten Saison hat sie ein Praktikum in Oslo absolviert und dabei das Langlaufen in der Nordmarka entdeckt! Louise ist eine offene und fröhliche Persönlichkeit und Schwester von Cecile De Levallaz (SAS Fribourg) sowie Tochter von Jacques (SAS Genf).

Peder Stadaas Peder studierte Bauingenieur in Oslo. Er ist ein Langläufer und gehört dem Student Ski Team Norway an und hat so an mehreren Wettkämpfen in der Schweiz teilgenommen. Er arbeitet bei «Superski» am Holmenkollen und beschäftigt sich mit dem Verkauf und der Präparation von Langlaufskis auf Weltklasseniveau. Peder ist freundlich, sachlich und seriös.

INTERSEKTIONS

Jørgen Grav Jørgen hat Mechanic Ingenieur an der Universität Dartmouth studiert. Er ist Langläufer und gehört auch zum Student Ski Team Norway. Er konnte zweimal an der Universiade (Strebske Pleso und Almaty) teilnehmen. Jørgen war im Ski Team der Universität Vermont und später Dartmouth.

Petter Reistad Petter arbeitet an seinem Master in Finance an der Universität Colorado. Er ist Langläufer im Student Ski Team Norway und an der Universiade in Strebske Pleso dabei gewesen. 2013 wurde er Juniorenweltmeister mit der Langlauf-Staffel und Dritter über 10 km. Dazu ist er Verfasser eines Buchs über Langlauftraining. Petter ist im Ski Team der Universität Colorado. Er ist eine sehr offene und fröhliche Persönlichkeit, seriös und voll Humor.

Sverre Waaler Kaas Sverre hat einen Master in Sportwissenschaften der Universität Oslo. Er ist Langläufer und auch im Student Ski Team Norway und konnte auch an mehreren Wettkämpfen in der Schweiz starten. Er ist jetzt Nationaltrainer des norwegischen FrauenNationalteams im Biathlon. Sverre ist ein offener Teamplayer.

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R E N E G N E U I L D E G KT IN N TA SAISO F U A E U E N Während im Flachland noch immer sommerliche Temperaturen von über 20° Celsius erreicht wurden, zog es über 80 SASler ins wunderschöne Zermatt. Der Schnee hatte es noch nicht bis ins Dorf geschafft, wo herbstliche Temperaturen herrschten. Das weisse Matterhorn liess es erahnen; rund 2000 Meter höher auf dem Gletscher sah es für Wintersportbegeisterte schon deutlich besser aus.

Am frühen Samstagmorgen, bei strahlend blauem Himmel, zog es alle in Richtung Gondelbahn. Einmal auf dem Gletscher angekommen, gab es kein Halten mehr. Als sich alle wieder mit ihrem Material vertraut gemacht hatten, stand ein Riesenslalomtraining an. Die Pistenverhältnisse liessen dabei nichts zu wünschen übrig. Nach einem späten „Zmittag“ im Restaurant Furri (und einem kurzen Vor- oder Nachholschlaf) traf man sich zu einem Apéro in der Gees Bar und anschliessend zum Abendessen im Restaurant Grampis. Auf das Dessert folgte die Präsentation der Kandidaten inklusive Witzen, welche für viele Lacher und eine tolle Stimmung sorgten. Etwas später wurde im gegenüberliegenden Club das Tanzbein geschwungen und einige Nachtschwärmer machten Zermatt bis in die frühen Morgenstunden unsicher. Am nächsten Morgen traf man sich an der Talstation der Gondelbahn wieder. Leider verunmöglichte der Wind, welcher auf dem Gletscher mit über 60 km/h blies, den Transport ins Skigebiet. Das lange Warten und viele Bitten an den Wettergott lohnten sich. Der Wind liess glücklicherweise nach, so dass wir bei frostigen Temperaturen doch noch zum sonntäglichen Riesen- und Slalomtraining kamen. Zum Abschluss des gelungenen Wochenendes fanden sich alle erneut im Restaurant Furri ein. Ein wirklich gelungener Auftakt in die neue Wintersaison!

Nadine Engeler SAS Basel

Während die Motiviertesten bereits zwei Tage in Zermatt verbracht hatten, stiessen viele am Freitagabend dazu. Nach einem geselligen Abendessen im Hotel Pollux mit „Züri Gschnätzletem“ und gutem Wein liessen wir den Abend in der Gees Bar ausklingen. Dabei wurden Wiedersehen gefeiert, Freundschaften gepflegt und neue Bekanntschaften geschlossen.

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SAS SAS FRIBOURG PEOPLE

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Ramon Zenhäusern (SAS Bern) ist nach Didier Plaschy (SAS Lausanne) der zweite Unterwalliser der Neuzeit, der für den Schweizerischen Akademischen Skiclub Weltcup-Siege einfährt. Für seinen Erfolg konnte der Zwei-Meter-Mann Ramon schon früh auf die Unterstützung seines Vorgängers zählen. Zu Beginn seiner Karriere glaubten nur wenige, dass „Riese“ Ramon das Zeug zum Skiprofi hat. Zu gross, zu «gschtabig» für einen gelenkigen Skikünstler, so die allgemeine Einschätzung. Einst hätte sogar zur Debatte gestanden, sein von klein auf überdurchschnittliches Wachstum medikamentös zu bremsen, erklärte seine Mama Bea kürzlich in einem Artikel der Sportausgabe der Schweizer Illustrierten. „Aber ein Kinderarzt meinte, Ramon könnte einer werden wie der lange

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Tennisspieler Marc Rosset. Weshalb also ins Wachstum eingreifen?“

SUPPORT VOM VATER – UND DIDIER Von allem Anfang an Ramon geglaubt haben sein Papa Peter – und schon früh auch der einstige Weltcup-Fahrer und Lausanner SASler Didier Plaschy. Der heute 45-Jährige studierte von 2003 bis 2005 an der Universität Bern Psychologie, Pädagogik und Philosophie, kehrte

dann aber zugunsten eines sportlichen Comebacks auf die Skipiste zurück. „Ich war überzeugt, dass er seine Statur mit den enormen Hebeln gerade im Slalom zu seinen Gunsten nutzen kann“, erklärte Plaschy dem Reporter des Schweizer Boulevard- und People-Blatts. Als Nachwuchstrainer machte Didier öfters durch unorthodoxe Trainingsmethoden auf sich aufmerksam. Neider betitelten den Hobby-Psychologen deswegen auch mal als „Bla-Bla-Plaschy“. Dass es durchaus nicht immer ganz einfach sein kann, seinen elaborierten Gedankengängen zu folgen, wissen die Teilnehmenden des SAS-Pentathlons 2004, als der Lausanner SASler als Ehrengast eingeladen war und eine ziemlich ausladenden Rede hielt.

2 METER, SCHUHGRÖSSE 48 In der vergangenen Saison hat sein 200 Zentimeter grosser und rund 100 Kilogramm schwerer Schützling mit zwei Medaillen an Olympia nun voll eingeschlagen: Und das in speziell für ihn angefertigten Skischuhen in Grösse 48. Keiner flitzt auf grossem Fuss so elegant durch die Kippstangen wie der 26-Jährige. Und auch neben der Skipiste läuft es dem Berner SASler: Im vergangenen Jahr schloss er sein Wirtschaftsminister-Fernstudium mit einer Bachelor-Arbeit zum Thema „Einfluss der IOC-Agenda auf die Vergabe von Olympischen Winterspielen“ erfolgreich ab.

Der Erfolg gibt dem fokussierten Unterwalliser SASler-Team sogar doppelt recht: Seit dieser Saison trägt Didier Plaschys einst belächelte Redseligkeit im Deutschschweizer Fernsehen den Experten-Status. Er fungiert bei der Übertragung der technischen Alpin-Disziplinen als Co-Kommentator. Hoffen wir, dass er schon bald den ersten Weltcupsieg seines Protegés live am Bildschirm kommentieren kann.

Mario Wittenwiler SAS Genève

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SPITZENSPORT UND STUDIUM

Begeisterung? «Volles Engagement für ein Ziel.»

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2011 hat die SPLISS Studie aufgedeckt, dass sich 40 Prozent aller studierenden Top-Sportler in der Schweiz schlecht unterstützt fühlen. Dieser Wert ist alarmierend, darf man doch davon ausgehen, dass jeweils zwischen 30 und 40 % aller Olympiateilnehmenden nebst dem Sport auch studieren. Seither ist einiges passiert: 2015 lancierte der Schweizer Hochschulsport-Verband (neu Swiss University Sports) im Auftrag von Swiss Olympic ein Projekt zu Gunsten von verbesserter Vereinbarkeit von Spitzensport und Studium. Verschiedene Massnahmen wurden umgesetzt: Auf Seite „Hochschulen“ wurde das Netzwerk von Koordinationspersonen gestärkt und ausgebaut, mit dem Ziel, die Beratung und Betreuung studierender Spitzensportler zu verbessern. An jährlichen Treffen werden „best practices“ vorgestellt und der Austausch gefördert. Weiter wurde in enger Zusammenarbeit mit Swiss Olympic diverses Infomaterial für Sportler mit Studiumsabsicht entwickelt und aufbereitet, welches sich an angehende Studierende richtet (www.swissolympic.ch/studium).

Laurien Van der Graaff, Nathalie von Siebenthal, Dario Cologna | Langlauf

Ein Meilenstein war die 2017 veröffentlichte „Gemeinsame Erklärung“ von Swiss Olympic und swissuniversities (Dachverband der Schweizer Hochschulen), welche sich für die Ermöglichung von dualen Karrieren in Spitzensport und Studium und die Verbesserung der Rahmenbedingungen für studierende Leistungssportler ausspricht. Seit 2018 liegt die Verantwortung des Programms „Spitzensport und Studium“ bei Swiss Olympic und mit Simon Niepmann zeichnet neu ein Olympiasieger mit Masterabschluss verantwortlich, unterstützt durch Swiss University Sports.

Wieso wählen Sportler parallel zu einer Leistungssportkarriere zusätzlich die Herausforderung eines Studiums? Weil die berufliche Ausbildung nach Erlangen der Matura nicht zwingend vernachlässigt werden muss und im Gegenteil für viele einen wertvollen Ausgleich zum Sport bietet. Dank optimalem Zeitmanagement, Disziplin und vorausschauender Planung ist eine solche Doppelbelastung möglich, sogar auch in aufwändigen Sportarten wie dem Skisport. Wenn es Schneetrainings und internationale Wettkämpfe nicht erlauben, ein reguläres Präsenz-Studium zu absolvieren, sind Fernstudiengänge die Lösung. Diese erfordern zwar ein erhöhtes Mass an Selbstdisziplin, ermöglichen aber eine anerkannte Qualifikation mit einem individuell angepassten Fahrplan. Ganz ohne Präsenz geht es auch da nicht, aber durch individuelle Betreuung können optimale Lösungen gefunden werden. Die aktuellen Beispiele der aktiven Weltcupfahrer wie Ramon Zenhäusern und Gilles Roulin, aber auch Vanessa Kasper, Rahel Kopp und Elena Stoffel zeigen, dass es möglich ist, parallel zum Skisport zu studieren. Nicht allen läuft es sportlich bereits so rund wie Olympiasieger Zenhäusern und leider erhalten nicht alle von deren Universität die gewünschten Flexibilisierungen. Von ihren Erfahrungen können aber kommende Topfahrer profitieren. Es bleibt noch viel zu tun, diese herausragenden Sportler auch in deren Ausbildung auf tertiärer Ebene besser zu unterstützen, aber ich bin überzeugt, dass die erneute SPLISS Studie 2019 ein positiveres Bild zeigen wird.

Marilen Matter Graf Chefin Leistungssport Swiss University Sports Programm Spitzensport und Studium

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WINTERUNIVERSIADE 2021

s d n a b r z e i e v t w l h e c W S s e i e d d e n i n t h Fa komm

Vom 2. bis 12. März 2019 findet im russischen Krasnojarsk die 29. Winteruniversiade statt. Für die Schweiz hat diese einen ganz besonderen Stellenwert: Es ist nämlich die letzte Universiade, bevor der Event vom 21. bis 31. Januar 2021 für die 30. Austragung in die Zentralschweiz kommt. Das Team der Winteruniversiade 2021 wird in Krasnojarsk vor Ort sein und als nächster Austragungsort die Fahne übernehmen. Am 12. März 2019 ist es soweit: Die Fahne des Internationalen Hochschulsportverbandes FISU wird an die Schweiz übergeben. Die feierliche Fahnenübergabe findet im Rahmen der Schlussfeier der 29. Winteruniversiade 2019 im russischen Krasnojarsk statt. Mit einer rund zehnminütigen kulturellen Darbietung wird sich das Gastgeberland der 30. Winteruniversiade auch ein erstes Mal der internationalen Hochschulsport-Familie präsentieren. Zu viel verraten will der Geschäftsführer Urs Hunkeler noch nicht. Nur so viel lässt er sich entlocken: „Wir werden das Publikum auf eine spielerische Reise von Sibirien in die Schweiz mitnehmen und einen visuellen und kulturellen Vorgeschmack auf die Winteruniversiade in unserem Lande bieten.“ Bevor es soweit ist und der Universiade-Tross im Januar 2021 in die Schweiz kommt, wird das Team der Winteruniversiade 2021 während den Studierendenspielen in Krasnojarsk ein letztes Mal die Möglichkeit nutzen, den Multisport-Anlass an Ort und Stelle live mitzuerleben. Dabei stehen einige Aufgaben und Termine auf dem Programm. Neben der Schlussfeier nimmt das Team am sogenannten Observer Programm teil, bei welchem das Organisationskomitee von Krasnojarsk den Schweizer Kolleginnen und Kollegen wichtige Erfahrungen

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weitergeben wird. Zudem sind der Verein Winteruniversiade Luzern-Zentralschweiz 2021 zusammen mit Swiss University Sports und der Schweizer Botschaft in Russland Gastgebende beim „Swiss Evening“, zu welchem sämtliche in Krasnojarsk anwesenden Delegationen und weitere Repräsentanten der internationalen Hochschulsport-Szene empfangen werden. Neben diesen Programmpunkten bringen sich Mitglieder des OK der Winteruniversiade 2021 aktiv in die Organisation in Krasnojarsk ein. So wird Hochschul-Praktikant Joel Bieri einen Monat lang für das Sport-Team der FISU arbeiten und wichtige Erfahrungen für seine Tätigkeit in der Organisation der Winteruniversiade 2021 sammeln. Zudem unterstützt Quentin Aeberli aus dem Kommunikationsteam die Schweizer Delegation von Swiss University Sports direkt vor Ort. Geleitet wird das Kommunikationsteam des Verbandes von Benjamin Blaser, der gleichzeitig Projektleiter Kommunikation bei der Winteruniversiade 2021 ist. Die perfekte Ausgangslage also, um zwei Jahre vor der eigenen Austragung «Wettkampferfahrungen» zu sammeln.

Regula Schweizer Leiterin Headoffice Winteruniversiade 2021

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Les effets de la congruence fonctionnelle et d’image sur l’impact d’une action de sponsoring. La présence de McDonald’s en tant que sponsor dans le monde du sport m’a toujours étonnée. La chaîne de restauration rapide américaine parraine l’équipe suédoise de ski alpin par exemple. Par conséquent, je trouvais intéressant de faire une recherche empirique sur les effets de la congruence fonctionnelle et d’image sur l’impact d’une action de sponsoring. On parle de congruence fonctionnelle lorsque l’entité sponsorisée peut profiter des produits ou services du sponsor (le partenariat entre Dynafit et la Patrouille des Glaciers par exemple) et de congruence d’image lorsque le sponsor et l’entité sponsorisée sont perçus de manière similaire. Une action de sponsoring peut agir sur trois niveaux: cognitif, affectif et conatif. Mon étude se concentre sur l’impact

cognitif, soit la notoriété, mesurée à l’aide de la reconnaissance spontanée et assistée du sponsor. Les résultats ont montré que seule la congruence d’image a un effet positif, mais celle-ci est faible sur la notoriété du sponsor. En d’autres termes, plus les images véhiculées par le sponsor et l’entité sponsorisée sont semblables, plus les gens associent l’entité sponsorisée avec l’entreprise ou la marque. Il est donc primordial de définir comment on veut être perçu, mais aussi comment on est réellement perçu avant toute recherche de sponsors et de s’assurer qu’il y a une compatibilité d’image entre le sponsor et nous.

(que ce soit en compétition ou non) sur la notoriété. La relation entre l’intérêt pour le sport en question et la notoriété du sponsor est positive, et le taux de reconnaissance du sponsor est meilleur lorsqu’on s’adresse à des pratiquants du sport en question.

Alexia Siegwart SAS Lausanne

L’intérêt pour le sport en question ne vient pas modérer cette relation. Cependant, j’ai pu observer une influence directe de l’intérêt pour le sport en question et la pratique de celui-ci

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e l l e b e e i n t U r so Mardi, 30 octobre 2018, rendezvous à la gare de Lucerne avec notre entraîneur Hans Erni. Au départ, nous n’étions qu’un petit groupe de six personnes de tous âges. L’une de nos coéquipières n’avait pas encore de matériel de ski, mais pas de panique, en quelques coups de téléphone, le tour est joué. Après un long voyage, nous arrivâmes sains et saufs. Nous découvrîmes ce soir-là le restaurant «die Alm». Celui-ci se trouvait théoriquement à 100 mètres en direction du glacier depuis l’hôtel… puis à 200 mètres en sens inverse ! Un vrai périple. Mis à part les soupes présentant le plus souvent un bouillon dans lequel baigne une consistance douteuse, ce restaurant offre une grande qualité au niveau des repas et du service. Et, bien sûr, à bon prix.

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Le lendemain, notre petit groupe prit la voiture et fonça en direction des pistes (bon, pas trop, le but étant d’arriver vivants au sommet). Malheureusement, il fut décidé de ne pas tourner dans les portes, la neige étant trop molle. Ce qui, cependant, ne nous a pas empêchés de profiter de cette belle journée. L’après-midi étant libre, chacun put vaquer à des occupations estudiantines, sportives ou reposantes. Pour la journée de jeudi, le «beau temps, belle neige» ne s'avéra que

Jessica et Nina, SAS Zürich

partiellement valable: de la poudre et une visibilité d'environ 1 mètre ! Déterminés, nous n’allions pas laisser la météo avoir raison de notre motivation et attendîmes devant l’entrée des télécabines. Notre groupe de skieurs de l’extrême fut le premier sur la piste (eh oui, il n’y en avait qu’une seule d'ouverte !). L’après-midi, atelier fartage. Les journées de vendredi et samedi se déroulèrent au mieux: de très belles journées ! Je regrette presque de ne pas être restée plus longtemps et j’espère remettre ça l’année prochaine.

Ariane Sierro Candidate SAS Basel

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NACHRUF

SAS ZÜRICH

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Am 5. April 2018 ist Alex Faber an seinem 74. Geburtstag durch einen Herzinfarkt gestorben. Er kam 1944 als Sohn von Paul Faber, einem prominenten Zürcher Sportarzt, und Gabriela Odermatt, einer begeisterten Skifahrerin und Freundin des damaligen SAS aus Engelberg, zur Welt. Er und sein jüngerer Bruder Marc zogen mit der Mutter nach der frühen Trennung nach Genf und er kehrte erst fürs Gymnasium als „francophone“ nach Zürich zurück. Während Marc eher seinem Vater glich, war Alex äusserlich von einem waschechten „Odermatt“ nicht zu unterscheiden. Mitte der 60er Jahre wurden er und Marc in den SAS-Zürich aufgenommen, Alex hatte schon sein Jus-Studium aufgenommen.

Wir wurden rasch Freunde, trafen uns in den Sommerferien an der Costa del Sol, wo Alex mit seiner Vespa eintraf. Da er gut erzogen und charmant war, vertraute ihm die Gastgeberin für die Rückreise ihren Porsche an. Gemeinsam kamen wir bis Cordoba und besuchten abends eine Flamenco-Schule. Alex, vom Tanz verzückt und von den Mädchen angetan, brachte den Kutscher dazu, uns zum Camp ihres ZigeunerClans zu bringen. Der Chef gab sich streng und die Mütter argwöhnisch, aber für wenig Geld ging der Flamenco weiter bis in alle Nacht. Alex hatte sich wohl in eine derartige Begeisterung für den Tanz hineingesteigert, dass er darob am nächsten Tag vergass, die Öldruck-Warnlampe im Porsche zu beachten und mit einem „Kolbenfresser“ irgendwo in der Gluthitze Andalusiens liegen blieb. Erst in Zürich trafen wir uns wieder, Handy gabs damals nicht.

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Im Winter waren Skirennen angesagt, wenn möglich Meisterschaften von und mit ausländischen Fakultäten, so mehrmals CEIFDE (Campeonado Europeo Interfacultades de Esqui) in den Pyrenäen, St. Moritz, Mayrhofen etc. Legendär war sein Auftritt an den JUP (Jeux Universitaires de Paris) im Februar 1969 in Villars de Lans als „Chef de l’équipe suisse“. Er stellte sich so vor, weil sein Französisch in unserer Mannschaft wohl das beste war. Nach dem Sommer 68 war das Treiben der Pariser Studenten in Frankreichs Herbergen berüchtigt. Wir jungen Zürcher warfen uns tagsüber auf der Rennpiste zwar ins Zeug, aber abends wollten wir unseren Kommilitonen aus Paris und Grenoble (GUC) keineswegs nachstehen. Eine Unterkunft nach der anderen warf uns hinaus, so dass sich die „équipe suisse“ Mitte Woche im ganzen Tal ohne Obdach mit einem Massenlager irgendwo in einsamer Höhe begnügen musste. Alex’s perfektes Französisch hatte uns an den Réceptions noch verdächtiger gemacht. Ende desselben Winters wurde die SAS-Sektion Zürich vom SAS-Norge zu einer „Expedition“ eingeladen und so machte sich ein Quintett mit Präsident Hans Nater, Berni Hagenbach, Alex Faber, Sepp Gammeter und mir per Zug und Fähre auf nach Oslo. Wir waren privat beherbergt und vor allem abends wurden uns norwegische Tischmanieren, wie die richtige Wahl zwischen Wein und Aquavit beim Zuprosten, beigebracht. In Nurefjell (Austragungsort der Olympischen Alpinbewerbe 1952) fanden die obligaten Skirennen mit Hopplom statt. Höhepunkt war ein Rennen auf Ski durch die norwegischen Wälder mit allgemeiner Richtung. Ziel auf einer Anhöhe war Aksel Gresvigs Hütte mit Glühwein etc. Die Wahl der Ski war frei, alpin oder nordisch, Alex wählte Langlauf und wurde Zweiter. Noch viele Jahre war Alex seither mit Norweger SASlern in herzlicher Freundschaft verbunden und war mit dem einen oder anderen auf einem Segeltörn. (Von den „Norge’s Five“ des SAS-Zürich sind nun leider drei von uns gegangen.)

Alex war sehr sportlich, auch als Judoka, Velofahrer etc. aber vor allem als höchst unterhaltsamer Tänzer. Wenn er eine Solo-Einlage aufs Parkett legte, schloss sich jeweils das ganze Publikum im King’s Club zu einem Kreis und feuerte ihn frenetisch an. Unvergesslich sind auch die rauschenden Partys im Chalet seines Vaters am See in Stäfa, wo Alex sein Können auf Wasserskis demonstrierten konnte. Mit der Dissertation über das hochaktuelle Thema „Doping als unlauterer Wettbewerb und Spielbetrug“ schloss Alex sein Studium ab und arbeitete nach dem Anwaltspatent als Delegierter für das IKRK 1973-76 und 1978-79 in Lateinamerika und Israel. Dazwischen war er Mitarbeiter in einer renommierten Genfer Anwaltskanzlei. Mit drei Kollegen nahm er auch am traditionellen „rallye des avocats“ teil, eine der Aufgaben bestand in einer

Präsentation auf einem öffentlichen Platz in Genf. Mit seiner Gitarre legte Alex eine hinreissende und überzeugende Gesangs- und Tanzeinlage aufs Pflaster und gewann. Er wechselte zur SAS-Sektion Genève und blieb ihr treu. Nach vier Jahren als Rechtskonsulent bei Motor-Columbus machte sich Alex 1983 als Anwalt im Herzen Zürichs selbständig. Zur gleichen Zeit bezogen auch Jojo Stutzer und ich als alte SASund Studienfreunde unsere Büros am Bellevue. Alex Faber schlug vor, dass wir drei uns doch von Zeit zu Zeit zum Lunch treffen sollten, um neben Beruf die alte Sportfreundschaft und den famosen SAS-Geist zu pflegen. Kurt Sieger kam später aus den USA zurück und Fredi Wittenwiler komplettierte unser SASler Juristen-Quintett. Während 35 Jahren, bis zum traurigen 5. April 2018, sind die Lunches, Skitage und kulturellen Exkursionen unserer sog. „ERFA-Gruppe“, meist auch mit SASler Gästen, zu wichtigen Orientierungspunkten in unserer Agenda geworden.

Alex hatte zwar einen ausgeprägten Familiensinn, in der Umsetzung war er aber ein Nachzügler. Erst als er 1996 mit einem Genfer Freund und Anwaltskollegen die Geschäftschancen einer Niederlassung in Hanoi ausloten wollte, begegnete er der schönen Studentin Hoa Nguyen und Leidenschaft stellte sich wieder ein. Nach zwei Jahren hin und her zwischen Zürich und Vietnam war es soweit, die zwei haben geheiratet und Tochter Linh und Sohn Vincent kamen hier zur Welt. Alex wurde so, wenn auch spät, zum fürsorglichen und engagierten Familienmenschen. Als Anwalt und Onkel hat er sich in den letzten Jahren in einem tragischen Gerichtsfall aus seiner Verwandtschaft engagiert und selbstlos verausgabt, was seiner Gesundheit sicher nicht zuträglich war. Als der Pfarrer seine in England aufgewachsene Halbschwester fragte, wie sie Alex beschreiben würde, meinte sie: „He was a Mensch!“

Guolf Gattiker SAS Zürich

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NACHRUF

©Archiv Markus Fiechter

Am frühen Morgen war Peter von zuhause zu einer einfachen Bergtour in den ihm vertrauten, heimatlichen Bergen aufgebrochen. Gemeinsam mit einem Freund wollte er ein neues Gipfelbuch auf dem Vorder Grauspitz, dem höchsten Liechtensteiner Gipfel, deponieren. Für einen erfahrenen Alpinisten wie Peter ist der Weg dorthin zwar lang, aber nicht wirklich schwierig. Dennoch, an einer exponierten Stelle machte Peter einen Fehltritt und konnte den Sturz nicht mehr vermeiden. Schwere Kopfverletzungen führten zum sofortigen Tod. Seine Frau Silvia, die Kinder Petra und Martin verloren innert Sekunden den Menschen, der ihr Lebensmittelpunkt war und ihnen Rückhalt gab. Wir sprechen ihnen unser tiefempfundenes Beileid aus.

R E G 8 REN

1 P 0 S 2 . 0 R 1 . E 3 T PE 53 bis 2

19 . 2 1 . 29 24

Peter Sprenger wurde am 29. 12. 1953 geboren. Der Vater war Liechtensteiner, die Mutter Schweizerin, weshalb Peter beide Nationalitäten besass. Nach der Matura begann er 1976 ein Jura-Studium an der Universität Zürich, das er 1981 mit dem Lizentiat abschloss. Im gleichen Jahr trat er in die renommierte Anwalts- und Treuhandkanzlei von Dr. Ivo Beck in Vaduz ein, wo er vorerst hauptsächlich forensisch tätig war. 1985 bestand er das Examen als Dr.iur. Als 1991 sein Arbeitgeber unerwartet verstarb, konnte Peter als junger Anwalt dessen Kanzlei mit zahlreichen Angestellten übernehmen. Dies war einerseits eine grosse berufliche Chance, verlangte andrerseits aber auch von Peter recht viel Selbstvertrauen, denn das Treuhandgeschäft und die Gründung und Verwaltung von Off-Shore-Gesellschaften waren ihm vorerst eher fremd. Dank viel Einsatz und einer für ihn typischen Konzentration auf das Wesentliche wurde Peter einer der führenden Liechtensteiner Treuhänder. Wie schon sein Vater war Peter auch politisch tätig. Als Vertreter einer der beiden grossen Parteien in Liechtenstein, der Vaterländischen Union, wurde er 1997 in den Landtag gewählt, 2001 erfolgte die Wiederwahl. In diese Zeit fiel der sogenannte „Verfassungsstreit“. Der Fürst hatte einen Verfassungsentwurf vorgelegt mit zahlreichen neuen Rechten zu seinen Gunsten. Peter hingegen trat im Gegenteil für eine Stärkung der Volksrechte und für die Gewaltenteilung ein. Inzwischen Sprecher seiner Partei geworden, hielt er mit dieser Meinung nicht zurück. Zu seiner grossen Enttäuschung und Ernüchterung nahm Liechtenstein in einer Volksabstimmung mit grossem Mehr die neue Verfassung an. Als Konsequenz zog sich Peter aus der aktiven Politik zurück. Nach Studiumsbeginn trat Peter Sprenger 1977 in den SAS ein und verstärkte die aufstrebende Gruppe der Nordischen. Er war ein erfolgreicher Langläufer. An Zürcher- und Schweizer Hochschulmeisterschaften erzielte er zahlreiche Podestplätze. Er war Teilnehmer an verschiedenen internationalen Studentenrennen, u.a. der Universiade 1981 in Spanien. Sehr gute Resultate erzielte er an den zahlreichen Volksläufen. Den „Engadiner“ beendete er dreimal in den Top 100, bei insgesamt 29 Teilnahmen. Über die zahlreichen Zwischenfälle an solchen Läufen berichtete Peter mit viel Humor am damals

noch wöchentlich stattfindenden, viel besuchten SAS-Stamm. Man spürte, mit wieviel Freude er den Sport betrieb. An den zahlreichen Unternehmen im Rahmen von „SAS Alpinismus“, an denen Peter dabei war, übertrug sich diese Freude und sein Optimismus auf die gesamte Gruppe. Mit unerschöpflichem Humor sorgte er für gute Stimmung. Nicht unerwähnt sei auch, dass er die SAS Alpin-Stiftung mit grosszügigen Spenden finanziell unterstützte. Peter war schon beinahe 50, als ihn mehr und mehr die hohen Berge in ihren Bann zogen. Es begann 2001 mit einer Besteigung des Alpamayo (5‘947 m) in den peruanischen Anden, einem der anerkannt schönsten Berge der Welt. 2004 folgte die Besteigung von Sechstausendern in der Atacama Wüste, dem Grenzgebiet zwischen Chile und Bolivien. 2006 bestieg er mit Ski einen „grossen Brocken“, den 7‘500 m hohen Muztagh Ata in der chinesischen Provinz Xinjiang. Nach weiteren Touren in Neuseeland und Alaska wurde der Himalaya die logische, grosse Herausforderung. Sein ambitiöses Ziel war der Mount Everest, dessen Gipfel er am 25. Mai 2012 zusammen mit seinem Bergführer Diego Wellig im Rahmen einer von Kobler&Partner organisierten Expedition erreichte. Nach der Besteigung des Everest nahm sich Peter die „Seven Summits“ zum Ziel, die höchsten Gipfel aller Kontinente mit u.a. Aconcagua und McKinley. Auch hier hatte er Erfolg; es fehlte ihm nur noch der Mount Vinson in der Antarktis, den er im kommenden Dezember besteigen wollte. Dies blieb jedoch ein Traum. Der SAS hat einen ausgezeichneten Langläufer und leidenschaftlichen Alpinisten verloren, einen unterhaltsamen, interessanten und grosszügigen Freund. Wir hofften, dass er nach Abschluss seiner beruflichen Tätigkeit und nach dem Erreichen der „Seven Summits“ wieder vermehrt mit uns unterwegs sein würde. Es schmerzt sehr, dass er nicht mehr unter uns ist.

Christoph Jezler Jürg Schweizer Hansjörg Lutz

©Archiv Markus Fiechter

In erster Linie war Peter Sprenger ein Familienmensch und so traf die Mitteilung von seinem Tod die Familie, die in Harmonie unter dem gleichen Dach zusammen wohnte, jählings und mit unsäglicher Härte.

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Ce fut fort intéressant de regarder tous ces SASlers jouer, sans oublier de participer au match lorsque certains avaient besoin d’une petite pause. Cela m'a même permis de revoir un phénomène que j’avais étudié en cours, qui se nomme l’asymétrie d’informations. D'un côté les actifs sont presque tous arrivés avec un sac de hockey, une tenue adéquate, des gants et leurs propres cannes, qui d’ailleurs ne devaient pas être toutes en bon état puisque leurs palettes étaient recouvertes de scotch… De l'autre, certains de nous, candidats, arborant de beaux pantalons de toile, pulls ou encore des chemises. Team Lausanne „EY“ bezieht sich auf die Ernst & Young AG, Basel, ein Mitglied von Ernst & Young Global Limited, London, einer Gesellschaft mit beschränkter Haftung nach englischem Recht. ED 0617.

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C’est en terrain neutre à Nyon, au bord du lac de Genève, que le SAS Genève et le SAS Lausanne se sont retrouvés le jeudi 25 octobre pour un Stamm Hockey. Conscient de l’importance qu’allait être ce premier Stamm pour ma candidature, je suis arrivé en avance afin de bien m’échauffer, étant novice des patins. Assez confiant, car beaucoup de personnes m’avaient dit que cela serait comme le ski, j’ai appris à mes dépens que ce n’est absolument pas le cas ! Néanmoins, cela m’a permis de passer la plupart du temps sur le bord extérieur du terrain, afin de prendre des notes et produire cet excellent article…

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Heureusement, personne ne s’est blessé, malgré quelques chutes rocambolesques, et je pense que c’est en grande partie grâce à la règle de notre nouveau président, qui avait intelligemment décrété qu’aucun puck ne devait décoller du sol, ce qui fut assidument respecté… jusqu’au premier tir ! Ce fut une très sympathique soirée sportive, sans oublier la traditionnelle fondue après un score de 18 à 18 qui mit tout le monde d’accord sur les bords du Léman. Merci pour cette belle découverte et vive le SAS ! SAS Team

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Augustin de Jamblinne Candidat SAS Lausanne

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Ma première sortie avec le SAS a été la fameuse descente de l’Aare, organisée chaque été par le SAS Fribourg. À vrai dire, avec la météo qu’il faisait ce jourlà, j’ai un peu hésité à y aller. Arivé à Thoune, j’étais bien trempé et... presque à l’heure.

Une heure plus tard, il suggéra d’aller faire le plein. Nous nous sommes alors arrêtés à la station d’autoroute de Münsingen West. Assez mythique comme moment ! Après 5 heures de voyage, quelques pertes d’équipage et un arrêt dans un charmant restaurant au bord de l’Aare, nous sommes tous arrivés à Berne. Nous avons même eu droit à quelques rayons de soleil vers la fin de notre périple. C’était bon de voir la motivation et l’investissement de chaque Sasler. Cette énergie communicative m’a donné l’envie de me présenter en tant que candidat cette année.

Julien Tinguely Candidat SAS Fribourg

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Au départ de la descente, nous avons fait des grillades, installés sous un abri juste devant une caserne militaire. Tout le monde était d’humeur joviale. De bonnes grillades et des bières, le tout préparé par notre cher comité, que demander de mieux ! Quelques heures plus tard, le temps semblait enfin s’améliorer. Nous étions fins prêts à partir et nous sommes donc répartis dans quatre bateaux: deux de Fribourgeois-Genevois et deux autres de... Genevois-Fribourgeois. Le courant impétueux nous a rapidement séparés, mais par chance, le capitaine du

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Félicitations aux parents SASlers et bienvenue à tous ces candidats d’avenir !

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SCHNEEHASE

w e i v r Inte hase ee n s h m c a S Te des

A priori haben Sie alle ein Schreiben des Schneehase Teams erhalten in welchem Ihnen die neue Ausgabe präsentiert wird und Sie gebeten werden an dessen Erfolg teilzuhaben. Eine ideale Gelegenheit die beiden Hauptverantwortlichen des Schneehasen, Ivan Wagner, Chefredaktor, und Robert Kessler, Finanzbeauftragter, zu interviewen und einige Fragen zu stellen. Was stellt der Schneehase für Euch dar? Ivan Wagner: Der Schneehase ist die wichtigste Bücherreihe in meinem Leben und teilweise ein Fulltime-Job. In meinem Leben habe ich sehr viel vom SAS erhalten und möchte viel zurückgeben. Indem ich als Schriftleiter des Schneehasen helfe, Skisportentwicklung zu dokumentieren, versuche ich einen wichtigen Teil der grossartigen Geschichte unseres SAS fortzuschreiben. Robert Kessler: Es ist eine weltweit einmalige Publikation, welche den Schneesport seit seinen Anfängen sehr umfangreich dokumentiert. Was konnte mit den 40 Bänden des Schneehasen erreicht werden? Ivan: Schwer zu sagen. Der Schneehase ist das literarische Spiegelbild des SAS, schreibt seit bald 100 Jahren Skigeschichte und bildet den einzigartigen SAS-Geist ab! Robert: Ich als Inhaber aller Bücher bin stolz über die Sammlung, aber seit der Digitalisierung und Publikation auf www.sas-ski. ch/schneehase.html bin ich besonders glücklich, dass jedermann auf dieser Welt Zugang hat. Und die digital natives lieben dies sicher.

Welches sind eure Lieblingsartikel des Schneehasen? Ivan: Das kann ich nicht sagen, denn es gibt so viele spannende und einzigartige Artikel. Meine Lieblingsautoren kann ich verraten: Es sind dies meine vier Schriftleiter-Vorgänger Walter Amstutz, Arnold Kaech, Raoul Imseng und Martin Hodler, die alle viele wunderbare Beiträge geschrieben haben. Robert: Besonders beeindruckend finde ich mehrere Artikel über die SAS-Expeditionen und -Reisen in ferne Länder, dies besonders deshalb, weil ich es selbst nicht oft erleben konnte.

Übersetzungs-, Korrektorats- und Druckkosten (alles in Schweizer Qualität), die Fotorechte, externen Autorenkosten, Versandkosten, sowie Aufwendungen für Vernissage und Vermarktung betragen ungefähr CHF 170'000. Bei gut 1'000 SASlern brauchen wir neben dem freiwilligen späteren Beitrag von CHF 60 pro Empfänger spendenbereite Sponsoren (ab CHF 2'500), Gönner (ab CHF 1'000) und Donatoren (ab 200). Auch bei der 40. Ausgabe unterstützt uns die FIS. Die SAS Stiftung übernimmt quasi das hoffentlich möglichst kleine Defizit.

Warum engagierst du dich so sehr für den Schneehasen? Ivan: Weil der SAS und Der Schneehase eines meiner Hobbys sind und ich mich verpflichtet habe, den Schneehasen herauszugeben bis er im Jahre 2024 dann 100-jährig wird. Robert: Es ist für mich eine Ehre, die enorme Initiative von Ivan Wagner unterstützen zu dürfen, dort wo ich es kann, nämlich mit dem Archiv und bei den Finanzen. Es funktioniert und die neu aufgenommenen Aktivmitglieder erhalten seit über zehn Jahren die jeweils letzten zwei Bücher „zum Einlesen“.

Ivan Wagner, stolz nach der Veröffentlichung der 39. Ausgabe des Schneehasen.

Vous avez a priori tous reçu une lettre de l’équipe Schneehase pour vous présenter la nouvelle édition et vous demander de participer à son succès. Une occasion idéale d'interviewer les deux principaux responsables du Schneehase, Ivan Wagner, rédacteur en chef, et Robert Kessler, responsable financier, et de leur poser quelques questions.

Warum braucht der Schneehase finanzielle Unterstützung und welche Ziele werden mit diesem Geld erreicht? Ivan: Diese Antwort überlasse ich gerne dem Finanzchef des Schneehasen, Robert Kessler. Aber ich hoffe, dass wir mit der Herausgabe des Schneehasen bestmöglich die Geschichte und Entwicklung unseres einzigartigen Clubs erfassen und so den künftigen Generationen aufzeigen. Robert: Wir konnten die externen Kosten über die letzten Ausgaben stets reduzieren, durch Effizienzsteigerungen und mehr Eigenleistungen (von Ivan), aber die Design-, Layout-,

Das 39. Schneehase Team 2015. Von links nach rechts: Robert Kessler, Jean-Claude Falciola, Ivan Wagner, Martin Hodler und Jojo Stutzer

Robert Kessler bei der Vernissage des 39. Schneehasen.

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SCHNEEHASE

In order to be ready for this big moment, we are starting with this article a throw back in the history of the Universiade through the different reports in the Schneehase. The SAS has been linked to the Universiade since the beginning, and 2021 should not be different. Once more the SAS wants to be part of that event and is therefore counting on your support. Different topics are already of actuality, namely supporting the Alpine and Nordic Teams, finding donators and helpers. This is a chance for every one of you to be part of ski history! In Villars the SAS contributed a great deal to the event. In fact, SAS oversaw the technical organisation of the ski races. Following that engagement, several articles were published in the Schneehase Nr. 26 (1960-1962), whose summary you will find here.

CONCLUSIONS DU PRÉSIDENT DU COMITÉ D’ORGANISATION, HANS RUDOLF SCHULTHESS

: 2 6 9 1 s r s a s l e l cc y Vi u S S r A o S t S A In 1962, in a difficult political climate, Villars was chosen to hold the Winter Universiade. In 2021, in a very different time, Lucerne and Central Switzerland are going to host the second Universiade ever to take place on swiss ground.

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En raison des fortes tensions politiques entre les pays du bloc communiste et les nations capitalistes, les organisateurs ont effectué tous les efforts possibles pour promouvoir l’esprit de collégialité et supprimer la dimension étatique et politique de l’évènement. C’est pourquoi, entre autres, il a été convenu de ne pas exposer les drapeaux des nationalités présentes et de renoncer à jouer les hymnes nationaux. Et c'est ainsi que, durant la cérémonie des médailles, on jouait le «Gaudeamus igitur», LA chanson estudiantine par excellence. Ce qui a beaucoup frappé le comité d’organisation, ce sont les relations très froides entre les pays satellites de l’Union Soviétique et cette dernière. Les Russes ont été décrits, jusqu’au bout de cette Universiade, comme étant une des équipes participantes les moins sympathiques. Les membres des autres formations émanant du bloc communiste ont clairement été les chouchous du comité d’organisation, la palme revenant en l'occurrence aux Hongrois.

DIE UNIVERSIADE AUS DER SICHT DES ZV LAUSANNE UND INSBESONDERE JEANJACQUES FATTON Wie bereits erwähnt, wurde der SAS gebeten, die Zuständigkeit für die Organisation sämtlicher Skirennen zu übernehmen. Um die Zusammenarbeit zwischen dem OK und dem SAS zu vereinfachen, wurden Jean-Jacques Fatton, damals Präsident des ZV und Gil Schwaar, Chef technique des SAS, als Vize-Präsidenten des Organisationskomitees ernannt. Im SAS erfolgte ein Aufruf, um Helfer zu finden. Der Erfolg war so gross, dass nicht alle, die sich meldeten, auch Verwendung fand und teilnehmen durften. Am Ende standen 30 fleissige SASler während der ganzen Dauer der Universiade in Villars als Helfer im Einsatz. Angesichts der Anzahl Teilnehmer (inkl. Begleiter circa 600 Personen aus 23 Ländern) waren Improvisation und Organisationsprobleme tabu. Selbstverständlich meisterte der SAS diese Herausforderung.

UNE RÉFLEXION SUR LA TACTIQUE ET L’ORGANISATION DES ÉQUIPES PAR PETER M. SUTER, RENNCHEF SAS En tant que Rennchef SAS, Peter Suter a décidé d’officier comme fonctionnaire lors de cette Universiade de Villars. Il nous a fait part, dans un article très détaillé, de ses observations. Tout d’abord, il a été très étonné par le niveau des coureurs, rivalisant avec la classe mondiale, et notamment par leur prouesses «acrobatiques» en slalom. Un tel niveau est selon lui atteignable uniquement en s’adonnant totalement au sport. Le seul talent et une certaine prédisposition physique ne suffisent de loin plus. L’auteur se pose alors la question de savoir si un tel dévouement

à son sport est encore compatible avec le but premier de chaque étudiant, c’est-à-dire la réussite de ses études. Selon lui, il était plus facile avant 1962 de combiner la pratique d’un sport de haut niveau avec les études, alors que de plus en plus il s’agit maintenant de faire un choix entre les deux.

OBSERVATIONS ET RÉFLEXIONS DE FRITZ HOLZER, COUREUR DE L’ÉQUIPE SUISSE DE SKI DE FOND Les courses de ski de fond ont eu lieu au-dessus de Villars, dans les environs de Bretaye à une altitude de plus de 2'000 mètres. Ce fut là pour de nombreux coureurs une difficulté surmontable uniquement par un entrainement sur place durant une certaine période. L’auteur nous raconte que, durant la période de l’Universiade, il se trouvait au service militaire et avait obtenu de son Regimentskommandant l’autorisation de se rendre deux jours avant l’épreuve à Villars, histoire de s’entrainer et s'acclimater aux conditions régnantes. En ski de fond, il a été remarqué que la Norvège et la Suède n’ont pas envoyé d’équipe à Villars. Elles étaient malheureusement dans l’incapacité de trouver des étudiants pour ces épreuves. Ce qui est tout de même un comble quand on pense qu'il s'agit là des plus grandes nations de la discipline. Du coup, les sportifs russes, tchèques et polonais firent une démonstration de leur savoir. A la grande différence des athlètes de bien d’autres nations, ceux-ci s’entrainaient déjà en 1962 spécifiquement toute l’année avec une période destinée à la préparation. C’était à l’époque un concept tout à fait novateur et pas encore établi en Suisse où les athlètes avaient plutôt l’habitude de skier de décembre à mars sans réellement préparer spécifiquement ensuite la saison suivante.

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SCHNEEHASE

SAS Kalender 2019

Ländern zwar kürzere Semester vorsah, aber dafür diese voll mit Vorlesungen füllte, was im Semester wenig Zeit für das Training liess. In seiner Karriere als Trainer habe er nie erlebt, dass eine Mannschaft vollständig an einem Training oder zu einer Qualifikation erschienen ist. Prüfungen, Militärdienst usw. lauteten dabei häufig die Ausreden. Derweil die guten Resultate an Wettkämpfen in der Schweiz ziemlich gleichgültig begutachtet werden, werden diese im Ausland mit allen Mitteln angestrebt. Dazu zählen u.a. kleine praktische Vorteile wie die Möglichkeit, viel und billig zu reisen oder das Material zur Verfügung gestellt zu erhalten (schicke Klamotten usw.). Weiter werden die Mannschaften anderer Länder durch ein Profiteam begleitet, das den Athleten zur Verfügung steht. Viele dieser Möglichkeiten standen den Schweizern nicht offen. Die Schweizer Athleten sind „echte Hochschulabsolventen“, die mal Anwälte, Ärzte und Ingenieure werden und die den Sport später nur als Hobby sehen werden. Dagegen sind die meisten Teilnehmer der Konkurrenznationen Sportstudierende. Diese Superspezialisten des Sports sind nach Auffassung des Autors meistens menschlich weniger interessant und sympathisch als ihre Vorgänger, da sie von ihrem Streben nach dem Erfolg verblendet sind. Sie sind sicher nicht in Villars, um Spass zu haben, aber um zu gewinnen. 1962 ist die Kluft zwischen diesen zwei Visionen des Universitätssports so gross, dass die Chancengleichheit leider nicht immer gewährleistet werden kann.

Cécile de Lavallaz Schneehase Ambassador SAS Fribourg

Im OK Villars 1962 haben mitgewirkt: Volle Konzentration am Rennen

Le revers de la médaille, c'est qu’une compétition qui se basait jusqu'alors essentiellement sur un certain esprit de camaraderie, s’oriente toujours davantage vers une obligation de résultat et, dès lors, comme ce fut le cas à Villars, peut servir un certain intérêt politique.

BEMERKUNGEN DES SCHWEIZERISCHEN MANNSCHAFTSKAPITÄNS, JEAN BRECHBÜHL Sehr schnell musste der Autor feststellen, dass die Schweizer grundsätzlich weniger trainierten als die ausländischen Delegationen. Dabei gab es nur wenige Ausnahmen. Der erste Grund dafür liegt seiner Meinung nach beim damaligen Uni-System, das im Vergleich zu den anderen

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• Der SAS war zuständig für die Organisation sämtlicher Skirennen

• Jean-Jacques Fatton, SAS Lausanne, damaliger ZV-Präsident, als OK-Vizepräsident

• Gil Schwaar, SAS Lausanne, damaliger Chef Technique ZV, als OK-Vizepräsident

• Franz Obrecht, SAS Bern, als Chef Nordisch • 30 SASler als Helfer während der ganzen Dauer

05. Januar 2019 Einlauftour West – TBD

16./17. März 2019 Pentathlon – Grindelwald

11./12. Januar 2019 U-Games Alpin: FIS(U) – Saas Fee

22.-24. März 2019 CSU/SHM & SWUG (Uni Games) – Saas-Fee

12./13. Januar 2019 TBC Skitouren-Wochenende – Zwächten & Krönten

27.-31. März 2019 Semaine SAS – Lenzerheide

19./20. Januar 2019 TBC Langlauf-Wochenende – Lenzerheide

30./31. März 2019 WE SAS CUP 5 – CLOSING & Kids Cup – Lenzerheide

26./27. Januar 2019 WE SAS CUP 2 – BEBBI CUP (BE/BS) & Kids Cup – Hoch Ybrig

Ende März 2019 TBC Langlauf Wochenende / SAS Cup Cross Country – Oslo (NO)

30. Januar-03. Februar 2019 Skitouren “SAS Plaisir” – Wergenstein

04.-07. April 2019 Skitouren-Wochenende – Arolla

31. Januar 2019 Anglo-Swiss – St-Moritz

06./07. April 2019 TBC Memorial LMMW (GE/LA) – Chamonix (FRA)

09./10. Februar 2019 WE SAS CUP 3 – JAUN CUP (GE/FR) – Jaun

20./21. April 2019 TBC Ski-Golf (avec sponsors) – Villars/Crans-Montana – TBD

09./10. Februar 2019 Variantenfahren – Andermatt

04./05. Mai 2019 TBC Marathon des candidats (GE/LA/FR) – Genève

23./24. Februar 2019 WE SAS CUP 4 – ZÜRI-CUP (ZH) – Davos Rinerhorn

25./26. Mai 2019 Kletter-Wochenende – TBD

02. März 2019 Clubmeisterschaft mit Hopplom (NO) – Oslo (NO)

15./16. Juni 2019 ASSEMBLÉE DES DÉLÉGUÉS & FÊTE CENTRALE – Gurten

02.-12. März 2019 UNIVERSIADES – Krasnoyarsk (RU)

05.-07. Juli 2019 Sommertour – Cabane de Moiry

03. März 2019 U-Games Nordique – Les Rasses

13.-29. September 2019 Skitouren-Reise Chile – Chili

07.-10. März 2019 Skitouren-Wochenende – Binntal

GEBEN UND ERLEBEN:

Ein Legat macht doppelt Freude. Was spendet Ihnen Freude zu Lebzeiten statt nur Ehre posthum? Ein Legat an die SAS-Stiftung. Sie unterstützt Jahr für Jahr die Trainings und Wettkämpfe der Alpinen und Nordischen mit einem namhaften Betrag. Spenden und Legate sind notwendig, um diese wichtige Funktion weiterhin zu erfüllen. Ob aus besonderem Anlass oder aus Freude am Schenken oder auf Empfehlung Ihres Steuerberaters. Herzlichen Dank.

Ihre Ansprechpartner: Andreas Zuber (BE), Christoph Vock (BS), Eric Bersier (FR), Alexander Troller (GE), Nicolas Weinmann (LA), Robert Kessler & Hans Grüter (ZH) Direkteinzahlungen an Bordier & Co., IBAN: CH44 0876 7017 7903 A000 A

der Winteruniverside

Als Athleten haben folgende SASler teilgenommen:

• Franz Thomet, SAS Zürich, Alpin • Fritz Holzer, SAS Bern, Nordisch, heute EM • Christoph Jezler, SAS Zürich, Nordisch • Andrin Urech, SAS Zürich, Nordisch

Ihre Spende macht das Rennen.

FONDATION

STIFTUNG

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oder dann Muskelkater an Montagen. Sonst fühle ich mich mit dem Virus im Blut pudelwohl. Mittlerweile sind seit dem Befall über 18 Jahre vergangen und ich durfte in dieser Zeitspanne viele Leute mit einer ähnlich ansteckenden «Krankheit» kennenlernen, mit ihnen interessante Gespräche führen sowie unzählige Wochenenden teilen. Seit 2000, direkt nach meinem SAS-Beitritt, bin ich mehrere Jahre im Vorstand der Sektion Fribourg tätig gewesen und anschliessend direkt in den Zentralvorstand gewählt worden. Nach einer so aktiven Zeit war das Mitwirken im Lausanner Zentralvorstand (ZV) mit Schwerpunkt Leitung der SAS News (drei Jahre) für die Kommunikationskommission (ComCom) eine schon fast logische Folge. Dies wird im Sommer 2019 zu Ende gehen… Schuld an der lang andauernden „Krankheit" ist das Virus, das immer aktiv ist und bleibt. So auch anlässlich des SAS Opening 2018 in Zermatt, als eine Gruppe Gleichgesinnter den Ursprüngen des Virus nachgegangen ist und ganz viele Zeitgenossen mit ähnlichen Symptomen angetroffen hat. Im ganzen SAS sind „Virusbefallene" ständig daran, weitere attraktive und gemütliche Wochenenden oder Skirennen auf die Beine zu stellen. Wir würden uns freuen, wenn Du mit uns eine spannende Reise tief in die Sektionen antrittst. Du wirst beeindruckt und begeistert sein und vielleicht mit einem besonderen Virus befallen werden. Mit dieser Ausgabe der SAS News hat die neue Saison begonnen, ist das Jahresende nahe und die Freude auf Treffen mit alten und neuen Freunden gross.

on i s s Pa n s e u h k e r s r e Ma s d o ie r e W und ahr-Ap uj e N an Es ist bereits einige Zeit her, als ich von einem ansteckenden Virus befallen wurde. Doch keine Angst, dieses Virus ist, in den meisten Fällen, gutmütig. Das Virus hat mich erstmals um 1992, aber richtig dann um das Jahr 2000 erfasst – und bis heute nicht mehr losgelassen. Damals hatte ich meinen ersten Kontakt mit der Bezeichnung „SAS" und seither hat mich das Virus im Griff; es gibt keinerlei Gegenmittel. Gesundheitliche Problem haben sich seither bei mir keine gezeigt ausser einige Müdigkeitsanfälle oder Kopfweh an Sonntagen

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La banque privée suisse appréciée des connaisseurs L’entrepreneuriat se nourrit d’innovations et d’idées captivantes qui grandissent avec succès. Avec nous, les entrepreneurs disposent d’un véritable interlocuteur, car nous considérons non seulement les chiffres mais aussi et surtout l’engagement et la responsabilité qui les sous-tendent. Nous soutenons votre enthousiasme.

Der Zentralvorstand, die verschiedenen Sektionsvorstände und die ganze Redaktion der SAS News würden sich freuen, Dich an den diesjährigen Neujahr-Aperos in den Bergen und auch in den Städten begrüssen zu dürfen. Für die Weihnachtstage wünsche ich Euch, liebe SASler, eine besinnliche Zeit, alles Gute und einen guten Start in ein erfolgreiches Jahr 2019. Gruss von einem Virus geplagten SASler,

Marc Walpoth SAS Fribourg

ah J S SA s o r é Ap

nd e s e r

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Zermatt

Hôtel Albana Real Donnerstag 27. Dezember 2018, 18h30 Serge Neyroud, 079 433 00 20

Crans-Montana

Café du Centre, Montana Samstag 29. Dezember 2018, 19h00 Olivier Brunisholz, 079 200 36 57

Bergün/Bravuogn „Chesa Juvalta”, Sot Tuer 45 Sonntag 30. Dezember 2018, 17h30 Guolf Gattiker, 079 407 67 27

Genève (siège) Avenue de Miremont 22 1206 Genève T +41 58 218 60 00 Lugano Riva Antonio Caccia 1 6900 Lugano T +41 58 218 68 68 Zurich Sihlstrasse 20 8001 Zurich T +41 58 218 69 11 www.banquecramer.ch info@banquecramer.ch

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