Der gratuliertBalgristdem SAS zum 100-jährigen Jubiläum!
Rund um die Uhr für Sie da.
Der gratuliertBalgristdem SAS zum 100-jährigen Jubiläum!
Rund um die Uhr für Sie da.
Mit Sportmedizin, Leistungsdiagnostik und einem spezifischen Angebot für Frauen bieten wir eine optimale Unterstützung für Freizeit- und Leistungssportlerinnen und -sportler. Sie als SAS-Mitglied können von unserer direkten Hotline profitieren – 24/7.
Muskuloskelettale Sportmedizin Analyse der Ursache von Gelenkproblemen und gezielte Behandlung, um die Funktion wieder herzustellen.
Kinder-Sportmedizin Betreuung junger Leistungssportler sowie Kinder und Jugendlicher mit chronischen Krankheiten.
Internistische Sportmedizin zur Prävention und Rehabilitation. Fundiertes Know-how aus der jahrelangen Betreuung von Spitzensportlern. Leistungsdiagnostik zur Ermittlung der Leistungsfähigkeit, breite sportmedizinische Abklärung und Beratung – abgestimmt auf das Trainingsziel.
Bewegungsanalyse für Kinder und Jugendliche sowie Erwachsene mit Bewegungsstörungen. Ausserdem bieten wir Analysen für Sport und Arbeitsalltag.
Frau und Sport Behandlungskonzepte zugeschnitten auf die Frau, u.a. Fitness in der Schwangerschaft oder bei hormonellen Störungen.
Für Sie betreiben wir Spitzenmedizin. www. balgrist.ch
Weitere Informationen:
Le Jubilé, mais
La saison s'est clôturée de manière spectaculaire avec une semaine de Jubilé dédiée à célébrer les 100 ans de notre club en apothéose.
Cette semaine passée à Wengen, qui a réuni jusqu'à 510 passionnés au même endroit, est mise en valeur dans cette édition. Nous ne vous en disons pas plus !
Mais ce n’est pas tout. Si vous avez manqué nos événements emblématiques tels que la Züri Cup, l’AICC ou le Pentathlon, vous pourrez en avoir un aperçu dans ces pages. Durant la semaine du Jubilé, nous avons aussi eu le privilège d'accueillir nos amis du SC18 pour la traditionnelle rencontre italo-suisse. Côté ski nordique, Marcel Ott revient sur les championnats suisses universitaires de ski de fond 2024, tandis que Carla Wohler nous partage son expérience du mythique Marathon de l'Engadine.
En cette année de centenaire, Cécile de Lavallaz nous plonge dans les origines de notre club et fait revivre les moments marquants de toutes ces années. Nous saisissons également l'occasion de rendre hommage à un SASler, Kevin Holdener, parti beaucoup trop tôt. Enfin, Ivan Wagner s'est prêté au jeu du questionnaire de Proust dans les dernières pages de cette édition.
Nous vous souhaitons une agréable lecture et vous donnons rendez-vous fin juin à Berne pour clôturer en beauté cette année d'anniversaire.
100 Jahre SAS Jubiläum
Die Saison endete auf spektakuläre Weise mit einer Jubiläumswoche, die der Apotheose des 100-jährigen Bestehens unseres Vereins gewidmet war. Diese Woche in Wengen, in deren Verlauf bis zu 510 Enthusiasten am gleichen Ort zusammenkamen, wird in dieser Ausgabe beleuchtet. Mehr verraten wir nicht!
Aber das ist noch nicht alles: Wenn Sie unsere legendären Events wie den Züri-Cup, den AICC oder den Pentathlon verpasst haben, erhalten Sie einen Eindruck davon. Während der Jubiläumswoche hatten wir das Privileg, unsere Freunde vom SC18 zu einem weiteren ItaloSuisse zu begrüssen. Was den nordischen Skisport betrifft, blickt Marcel Ott auf die Schweizer UniversitätsLanglaufmeisterschaften 2024 zurück und Carla Wohler schildert eindrücklich ihre Erfahrungen am traditionellen Engadin Skimarathon.
In diesem Jubiläumsjahr führt uns Cécile de Lavallaz in die Ursprünge unseres Clubs und erweckt die bedeutenden Momente all dieser Jahre zum Leben. Wir widmen uns auch einem viel zu früh verstorbenen SASler: Kevin Holdener. Auf den letzten Seiten dieser Ausgabe stellt sich Ivan Wagner den Proust-Fragen.
Wir wünschen Ihnen eine angenehme Lektüre und sehen uns Ende Juni in Bern, um das Jubiläumsjahr gebührend abzuschliessen.
Alexandra, Elina et Ségolène | L’équipe rédactionnelle Das Redaktionsteam
Le SAS News, organe officiel du Ski-Club Académique Suisse SAS, paraît quatre fois par an, avec un tirage contrôlé (WEMF/ REMP) de 1’700 exemplaires. Il est envoyé individuellement à tous les membres du SAS.
SAS News erscheint viermal jährlich in einer Auflage von 1700 Exemplaren (WEMF/REMP). Es ist an allen SASMitgliedern versandt und ist das offizielle Organ des Schweizerischen Akademischen Skiclubs SAS. www.sas-ski.ch
Editeur | Herausgeber
SAS Ski-Club Académique Suisse
c/o PIM Sportsguide SA Av. de Choiseul 23 | 1290 Versoix
Rédaction | Redaktion
Alexandra Yeterian, Elina Neyroud et Ségolène Brunisholz sasmagazin@sas-ski.ch
Publicité | Inserate
Lorenzo Frei | sponsoring@sas-ski.ch
Impression | Druckerei
Atar Roto Presse SA | 1214 Vernier
Production | Produktion
Patrick Favre
PIM Sportsguide SA | 1290 Versoix +41 22 774 32 21 | info@pim-sa.ch www.pim-sa.ch
Changements d’adresse | Adressmutationen
Elina Neyroud admin@sas-ski.ch
Alle Rechte vorbehalten. Nachdruck ohne Genehmigung verboten. Tous droits réservés. Reproduction, même partielle, interdite sans l'autorisation des éditeurs.
helvetia.ch/mitglieder-swiss-ski
Profitieren Sie mit dem neuen Helvetia Vorteilspaket für Swiss-Ski-Mitglieder unter anderem von:
30% Willkommensrabatt
Doppelte Versicherungssumme
Reduziertem Selbstbehalt
In Kooperation mit
Für mehr Informationen QR-Code scannen
Chers amis,
Je tiens à tous vous remercier d’avoir fait de notre 100 e saison une saison des milles merveilles.
Avoir réuni toutes les générations, de notre club à Wengen, lieu rempli d’histoire pour le SAS, a été un privilège. Tout cela n’aurait pas été possible sans un effort démesuré de tous. Tout d’abord le comité d’organisation, composé de membres dévoués au sein du CC, des représentants des sections qui nous ont préparé un programme varié et d’excellentes joutes sportives, de nos généreux donateurs à travers le club sans lesquels cette semaine n’aurait pas été possible, ainsi que de nos sponsors et en particulier de Julius Bär qui nous a offert un formidable apéritif.
En outre, comme nombre d’entre vous nous l’ont dit, mettre sur pied un repas pour 450 personnes sous une tente dans un village inaccessible par la route n’est pas une mince affaire. Mais un de
nos membres, Gregory Braillard (SAS Fribourg) a su brillamment relever le défi. Merci du fond du cœur à tous et à toutes d’avoir fait de cet évènement un souvenir qui restera à jamais gravé dans nos mémoires et dans nos cœurs.
Ensuite, je tiens à remercier tout particulièrement nos comités de sections. En effet, malgré le manque de neige critique cette saison, ils ont su organiser des SAS Cup dignes de ce nom toute la saison et relever des défis en termes de sel et de neige molle.
J’aimerais également féliciter nos athlètes, ceux qui ont su relever le défi d’étudier tout en continuant leur ascension sportive sur les courses FIS et le circuit Coupe du Monde. Ils ont fait briller de milles étoiles notre SAS ! Arnaud Boisset (SAS Lausanne) est
monté, durant les finales de Coupe du Monde à Saalbach, sur le podium. Et Marc Rochat (SAS Lausanne) a également su trouver les clés pour que sa saison soit un succès. Tout cela laisse présager de belles courses pour nos athlètes la saison prochaine.
Finalement, le CC aura été témoin, tout au long de la saison, de beaucoup de sourires, de nouveaux liens d’amitié, en particulier entre les différentes sections, de compétitions et d’entraide. Pour tous ceux qui n’ont pas pu se joindre à nous, j’espère que la lecture de ce SAS News vous permettra de découvrir tous les récits de cette 100 SASionelle saison.
Vive le SAS !
Pour le comité central Alix Marxer
510 personnes ! C’est le nombre total de participants qui étaient présents à Wengen à l’occasion de notre Semaine du Jubilé, pour fêter le centième anniversaire de notre Club. Cet évènement mythique, organisé par le comité central genevois en place, a mis à l’honneur l’ensemble des sections du SAS, lesquelles étaient toutes bien représentées.
La semaine, qui suivait notre traditionnel Pentathlon à Grindelwald, a commencé sous un ciel capricieux, défiant les attentes des skieurs les plus intrépides. Malgré cela, les participants à la course nordique ont affronté courageusement les éléments, défiant la neige et les rafales de vent pour tenter de remporter les prix spéciaux ramenés directement de Norvège. Leurs efforts ont été suivis d'une partie enjouée de curling et de hockey, créant ainsi un début de semaine énergique et plein de défis.
Mardi, après une première manche de qualification pleine de suspense, tout le monde s'est rassemblé pour applaudir les équipes du parallèle qui se sont affrontées sur la piste Figeler, sous la houlette du SAS Bern. L'atmosphère était électrique alors que les concurrents dévalaient la piste avec agilité et détermination, offrant un spectacle palpitant à tous les spectateurs présents.
Le SAS Lausanne a organisé mercredi un rallye SAS qui en a poussé plus d’un dans ses retranchements. Saut à ski, lancer de ski, quizz sur l’histoire du SAS, quizz sur la topographie de nos montagnes, chasse au trésor ou encore biathlon ont ponctué cette journée. Les participants au dîner ont également pu se replonger dans les archives et autres photos souvenirs de la section autour d’un délicieux papet vaudois concocté par Grégory Braillard, membre du SAS Fribourg, et son équipe !
Dès le jeudi, les passionnés de descente ont pu défier les pentes abruptes de la mythique Streif, tandis que les adeptes du slalom ont rivalisé sur des parcours techniques, mettant à l'épreuve leur agilité et leur précision. Vendredi après-midi, les adeptes du ski de randonnée ont pu se mesurer dans une course-relais haletante tenue sur la piste Figeler dans le village (sur laquelle la neige commençait gentiment à se faire désirer). Mais au-delà de la compétition acharnée sur les pistes, c'est l'esprit de camaraderie qui a véritablement brillé lors de cette semaine spéciale, notamment autour d’une fondue le vendredi soir, après un bel apéritif offert par notre sponsor Julius Bär.
Malgré quelques changements de programme qui se sont imposés en fin de semaine en raison des conditions météo, nous avons tout de même pu mener à bien nos traditionnelles joutes Italo-Suisse, qui se sont soldées par une victoire pour le SAS ! Ce sont donc nos amis du SC18 qui ont ramené le Coniglio avec eux à l’issue de la semaine. Nous avons également pu organiser au pied levé un tournoi de jass pour les participants déçus de ne pas pouvoir courir le géant, tournoi qui s’est achevé après plusieurs manches acharnées.
Les membres du club, qu'ils soient jeunes ou moins jeunes, supporters ou chevronnés, ont partagé à Wengen des moments uniques de convivialité et de partage. Les histoires
vécues sur les pistes ont été échangées à l'après-ski à la Kleine Scheidegg ou au bas des pistes, créant ainsi des liens indéfectibles entre les participants. Nous avons eu la chance de voir voler la patrouille aérienne suisse lors de notre Super G, ajoutant une touche spectaculaire à notre célébration.
De manière toute aussi significative, nous avons organisé, en collaboration avec notre partenaire Summit Foundation, une conférence visant à sensibiliser nos membres à l'importance cruciale de la protection de nos montagnes et glaciers. Cette initiative a souligné notre engagement envers la préservation de l'environnement alpin et renforcé notre conscience collective des défis auxquels nos régions de montagne sont confrontées.
Ces moments de compétition et d’amitié ont mis en lumière l'un des aspects les plus précieux de notre club: nos liens intergénérationnels très forts. De jeunes skieurs ont partagé leur passion du ski avec des membres plus anciens, échangeant conseils et anecdotes, créant ainsi une véritable famille sur et hors des pistes.
Si les programmes organisés pendant la journée étaient riches en émotions, les soirées de cette semaine mythique n’étaient pas en reste: les dîners organisés sous une grande tente aux couleurs du SAS ont compté parmi les temps forts de la semaine. Ces moments de convivialité ont permis aux membres du club de se retrouver dans une atmosphère détendue et festive, échangeant des anecdotes et des rires autour de délicieux repas préparés par Grégory et sa brigade. Les participants ont également pu déguster les vins de la Cuvée du Centenaire, soigneusement sélectionnés par le comité central pour cet évènement. Soulignons que rien de tout cela n’aurait été possible sans le soutien de notre coordinateur, Roger Klausberger, qui a veillé au grain toute la semaine pour que notre programme se déroule sans anicroche.
En conclusion, la Semaine du Jubilé à Wengen a été bien plus qu'une simple compétition de ski. C'était une célébration vibrante de l'amitié, de la passion pour le sport et de l'héritage exceptionnel de notre club. Nous souhaitons exprimer notre profonde gratitude à tous les participants, skieurs passionnés, membres dévoués du club ou supporters enthousiastes. Votre présence et votre engagement ont contribué à faire de cette Semaine du Jubilé une expérience inoubliable et enrichissante pour chacun d'entre nous. Les quelques sportifs qui ont enchaîné directement Wengen après avoir pris part à notre traditionnel Pentathlon méritent d’ailleurs une mention toute spéciale, tout comme la délégation de membres du SAS Norge qui a fait le voyage spécialement pour l’occasion. Merci à vous tous !
Un immense merci également à nos précieux sponsors et donateurs, dont la générosité et le soutien indéfectible ont rendu cet événement possible. Sans vous, notre centième anniversaire n'aurait pas pu être célébré avec autant de splendeur et de succès. Vos contributions ont véritablement été le socle sur lequel cette semaine exceptionnelle s'est construite.
Alors que nous tournons la page, nous regardons vers l'avenir avec optimisme et détermination. Que les années à venir soient remplies de moments de joie, de camaraderie et de découvertes sur les pistes enneigées. Ensemble, continuons à faire rayonner l'esprit du ski et les valeurs qui nous unissent, pour de nombreuses décennies à venir.
1 Dernière soirée à Wengen. Le comité central réuni pour la traditionnelle photo souvenir.
2 Roman Savi (Julius Bär) lors de l'apéritif du vendredi soir.
3 Beat Walpoth et Marc Rochat lors de la projection de leurs films respectifs.
C’est avec le cœur rempli de nostalgie, les paupières lourdes, les jambes flageolantes et la voix cassée que je me prête à l’exercice de nous remémorer des instants privilégiés que nous avons vécus, ensemble, en cette fameuse semaine de mars qui marquait le centenaire de notre club.
Daniel Yarden l candidat SAS Lausanne
Pour ma part, c’est tout en douceur que celle-ci a commencé. Arrivé à 21h30 mardi, malheureusement trop tard pour le visionnage de Galipette, c’est avec un briefing de «bienvenue» qu’Andrea Gabus, notre raïs à nous, nous dressait le décor pour le lendemain: Un rallye lausannois sous un soleil radieux à travers la station de Wengen.
Accompagné par une migraine dont je ne saurais trouver l’origine, le premier réveil à l’aube sur la station annonçait la couleur pour le reste de la semaine. Les équipes se munissent de leur matériel et entament l’idyllique transhumance vers la
Kleine Scheidegg. Et pourtant, la beauté de la Jungfrau, du Mönch et de l’Eiger n’a su égaler celle de nos collègues ayant entamé leur périple quatre heures plus tôt, le matin même.
Chacun à nos postes, nous avons vu défiler les 22 équipes participantes, les unes «pas» après les autres, avec toute la volonté de battre les précédentes. Elles ont enchaîné, à leur rythme, un Quiz sur les 100 ans, un ski-flip à la Didier Cuche, un biathlon – dont Arnaud du Pasquier n’a pas le secret –, un test de géographie suisse, une recherche de DVA, un saut à ski, une estafette et un apprentissage de maçonnerie. Tout cela a précédé un après-ski mémorable et un repas de derrière les fagots dont les détails sont encore vagues.
Météo
Le lendemain, une journée fribourgeoise de slalom, dont le bulletin météo aurait fait pâlir toute la Grande-Bretagne, pointait le bout de son nez. Néanmoins, c’est sous les égides de la générosité et de la camaraderie que les «hilfers» et participants ont fait de ces deux
Le vendredi était réservé aux événements tant attendus. Pour certains le Super G, pour d’autres la Mountaineering Race, mais pour beaucoup la Sie und Er. Chacune de ces courses a permis à nos membres d’illustrer leurs innombrables talents: Une ode à leur dextérité, leur application, leur maîtrise technique et leur goût du risque. Et si l’on devait ne retenir qu’une poignée de faits marquants…
• Durant le Super G, un passage éclair de notre patrouille suisse au-dessus de nos têtes a su rappeler avec tact et élégance à nos membres de bien remplir leur déclaration d’impôts 2023.
• La Sie und Er nous a remémoré les grandes leçons du consentement et de la tolérance.
• Quant à la Mountaineering race, elle nous a rassuré qu’il est presque aussi bien d’encourager les participants, une bière à la main, que de participer à l’évènement.
S’en est suivie une soirée riche en célébrations, rires et calories – fondue et meringue crème double oblige –,
courses, au sommet du Lauberhorn, le succès qu’elles méritaient. Le chocolat chaud goût «eau tiède» en haut de la piste a certainement prodigué le carburant nécessaire pour pousser les coureurs à se dépasser en ce jeudi 21 mars 2024. Bien joué les Dzodzets ! Le slalom a ensuite laissé place à un après-midi plus calme, voir réparateur pour certains. Le soir, les réservations de tables enflées contrastaient avec les rassemblements clandestins privés, mais chacun a su profiter de l’unique soirée libre de la semaine.
et le calice nomade a recherché jusqu’à bien tard dans la nuit son nouveau foyer d’adoption.
Et voilà déjà que samedi arrive… Au réveil, la météo nous rappelle à sa façon que c’est notre dernier jour sur place. Quoi de mieux que des rafales de vent à 100 km/h et une visibilité empêchant de voir le bout de ses skis pour s’élancer dans l’Open Race de la semaine. Malheureusement, après avoir fait durer le suspense,
les organisateurs ont été contraints d’annuler la course, certainement trop occupés à jouer au Uno dans la cabane du haut de la piste. Ce n’est que plus tard dans l’aprèsmidi que la célébration du ski a repris grâce à nos amis genevois. Avec les conseils experts des membres de la Swiss Demo Team durant deux heures d’entraînement intense, chacune des six équipes a préparé une chorégraphie à exhiber à des SASlers déchaînés en bas des pistes. Et ce fut chose faite… En revanche, à cause d’un jury totalement impartial, les deux meilleures équipes furent uniquement départagées par la barrière de rösti, ce qui prolongea les hostilités pour désigner le vainqueur au karaoké, plus tard dans la nuit.
Le gala qui suivait a tenu toutes ses promesses. Les mets somptueux ont été ponctués de remerciements étouffés par quelque 120 décibels, les tenues chics ont fait bonne figure jusqu’aux aurores et les occasions d'immortaliser ces instants n’ont pas manqué. Mais surtout, le repas a laissé place aux célébrations, avec l’épreuve du karaoké pour commencer. Une belle prestation zurichoise sur fond de musique de foire allemande n’a pas pu rivaliser face à la chenille vaudoise. Celle-ci a englouti la vaste majorité des 450 membres présents dans la tente et, malgré l’absence du Guinness Book des records, la chenille la plus longue de Suisse a certainement vu le jour ce 23 mars 2024. Et à l’image
des rockstars, c’est en surfant dans le public que l’équipe vaudoise a construit son triomphe. Mais la soirée ne faisait alors que commencer. Des chansons emblématiques qui ont traversé les âges ont été entonnées sous la tente d’une voix collective, parfois cassée, parfois fausse, mais toujours pleine d'émotions… Cette interprétation des Lacs du Connemara qui nous aura fait vibrer donne encore des frissons à bon nombre d’entre nous. Et une fois n'est pas coutume, la soirée s’est poursuivie avec le même souhait de partager des instants forts, comme nos pairs il y a 100 ans déjà, jusqu’au petit matin, et au-delà.
La 59e édition des Italo-Suisse a eu lieu pendant la semaine inoubliable du centenaire du SAS à Wengen. Résumé.
Alexandra, Andrej, Grégoire, Julien, Nina, Yanick et Valentine l L'équipe SAS des 59e Italo-Suisse
Le jeudi soir, nous avons chaleureusement accueilli nos adversaires du Ski Club 18 autour d'un verre pour faire connaissance et élaborer notre stratégie. Le lendemain matin, rendez-vous sur les pistes pour la première épreuve, le Super G. Sofia Pizzato (SC 18) a triomphé chez les femmes, tandis que Yanick Mani a préservé l'honneur du SAS chez les hommes. Lors de la soirée fondue, l'excitation était palpable. La tension était alors à son comble, le comité révélant une légère avance du SAS sur son rival italien.
Le samedi était réservé au géant. Malheureusement, une tempête de vent et de neige a contrarié les plans. Heureusement, le remarquable comité des Italo-Suisse a organisé à la dernière minute un skicross improvisé. L’épreuve consistait à courir en chaussures de ski, puis à chausser rapidement les skis avant de foncer en poussant sur les bâtons le long d’une piste plate pour atteindre en premier l'arrivée. Julien Hermann (SAS) a triomphé avec une avance impressionnante chez les hommes, tandis que Sofia, déjà brillante la veille, a signé le doublé côté féminin.
Le soir venu, sous la tente, en présence de quelque 450 SASlers, le résultat final a été révélé. Et les soussignés sont fiers d'avoir dignement représenté le SAS en remportant cette 59 e confrontation italo-suisse. Mais le plus important demeure: au final, nos adversaires sont devenus des amis avec lesquels nous partageons désormais d'excellents souvenirs. Rendez-vous pour le 60 e Italo-Suisse en 2026 à Cortina !
Grégory Braillard l SAS Fribourg
Remise des prix de la SAS Cup du Jaun. Alix Marxer, d’un pas décidé et sûre d’elle, s’approche de moi, ancien Rennchef du SAS Fribourg, et me demande: «Greg, je sais que tu aimes les challenges avec le Service Traiteur
La Passion… Serais-tu tenté de cuisiner pour le 100 ans du SAS à Wengen, du 20 au 23 mars prochain ?»
Un silence, puis un sourire, Alix venait de piquer ma curiosité.
Suivirent quelques minutes de questions-réponses. Les nombreuses informations commencèrent à s’organiser dans mon esprit, dessinant les contours de cet incroyable événement à venir. Un event au cœur de Wengen sur 4 jours; sous tente; avec…
• entre 250 à 500 convives;
• deux remorques réfrigérées;
• 10 tonnes de matériel et vaisselle à conditionner, transporter en camion, puis en train avant de tout transférer jusqu’à la tente;
• 1’200 repas à produire, transférer, stocker et dresser;
• 55 employés à trouver, transporter, nourrir et loger;
Mon esprit venait de quitter mon corps pour partir dans son palais mental afin de tout visualiser dans les moindres détails et d’évaluer l’ampleur de la tâche qui attendait mon équipe et moi-même. Il y avait tant à faire et tant de questions restées alors sans réponse. Grâce à la collaboration active d’Alexandra Yeterian et Roger Klausberger, les zones d’ombres furent vite levées, et l’organisation a pu entrer dans sa phase concrète.
Ma vision locale faite, les offres techniques validées, les listes de matériel bouclées, les commandes de marchandises passées, les plans de productions alimentaires confirmés, les horaires du personnel complétés, une dernière visioconférence avant le «Grand Départ» leva les derniers doutes.
Dimanche 16 mars
J-3. Les 30 rolls de matériel et vaisselle, soit plus de 12 tonnes, sont chargés sur le camion du transporteur. Les deux remorques réfrigérées sont attelées et prêtes à partir le lendemain au petit matin. Nous y sommes, sous une pluie battante, le convoi s’engage sur l’autoroute et avale les 130 kilomètres jusqu’à Lauterbrunnen. À l’arrivée sur place, après quelques échanges avec le chef de gare, le matériel est transféré sur le train jusqu’au village, puis à la tente. La planification a porté ses fruits. Malgré la pluie, tout le matériel est sur place en parfait état, et il ne manque presque rien ! Le montage et le branchement de la cuisine peuvent commencer ainsi que la répartition du matériel et de la vaisselle dans les différents secteurs de la tente. La journée se termine pour moi et mes cinq collègues. Nous rentrons à notre laboratoire d’Epagny afin de préparer le second transport, prévu le mardi.
Mardi 19 mars
J-1, nous reprenons la route de Wengen à bord du camion et du bus réfrigéré qui contient la nourriture pour la soirée du mercredi ainsi que le matériel manquant. Sur place, les remorques frigorifiques sont organisées par événement.
Chaque caisse, échelle, box isotherme porte une étiquette de couleur propre à chaque événement avec les informations indispensables pour retrouver rapidement la marchandise. Du genre «Mercredi/desserts/ tartelette caramel». À la mi-journée, tout est prêt. Les frigos sont remplis, le chauffage opérationnel, tandis que le sanitaire a terminé ses derniers raccordements. Chaque poste est passé en revue en simulant les gestes du prochain service. La cuisine est mise en marche à 100% pour tester la puissance électrique afin de ne pas connaître de panne le jour J. Tout est
opérationnel ! Notre équipe redescend au logement de Lauterbrunnen pour un repos bien mérité.
Mercredi 20 mars
Jour J, le réveil sonne, la tension monte gentiment, mais sûrement. Ce soir, nous commençons par la soirée lausannoise avec un menu typiquement vaudois, cuisiné par un Fribourgeois. Je n’ai clairement pas droit à l’erreur. Sur place, la cuisine est mise en branle, le personnel est accueilli pour le repas de midi, et les mises en place vont bon train. Il est 17h30, la salle est prête. Le briefing
général est fait afin que chaque personne connaisse son poste, ses responsabilités et ses tâches de la soirée. La brigade de service accueille les premiers des 250 convives alors que la cuisine termine le dressage des salades «malakoff». Les différents constituants du papet vaudois sont en chauffe, et je fais les 100 pas dans ma cuisine avant le coup d’envoi de 19h30. Roger et Alexandra passent en cuisine pour me donner le top départ et les différentes variantes de la soirée qu’il faudra gérer. La coordination entre l’animation, la cuisine et le service est un facteur clé pour la réussite de la soirée. L’entrée est débarrassée, le papet vaudois est envoyé ! Le premier retour de la salle est bon. Le papet «valdo-fribourgeois» est excellent. Je suis soulagé ! Pendant que le coup du milieu, à la saveur de «Ricola» est servi, l’équipe de pâtisserie s’affaire au dressage du dessert composé d’une tartelette à la raisinée, d’une tranche de gâteau à la crème et d’un palet tatin. Le service du café terminé, toute l’équipe de cuisine nettoie la vaisselle pour les prochains événements alors que la brigade de service sert au bar et termine le débarrassage de la salle. Il est 1h00, dernier délai pour quitter la tente et sauter dans le train pour rentrer à Lauterbrunnen. La tente se vide, le calme revient. Rapide débriefing avec Alexandra et Roger avant de rejoindre ma chambre à Wengen. Le petit luxe de fermer la cuisine dans le calme et de s’assurer que tout est en ordre pour le lendemain.
Jeudi 21 mars
C’est une journée clé pour mon équipe. J’ai fait le choix de produire à Wengen tout le repas du samedi durant la journée de jeudi. Tout est minuté et planifié. Alors que l’équipe de cuisine épluche, pare, découpe, assaisonne, précuit, refroidit, compte, conditionne et stocke chaque élément du menu de samedi, l’équipe de service nettoie la tente, fait la mise en place des bars. Tout le monde est concentré, et les tâches avancent bien. Nous sommes dans le timing. En fin de journée, la brigade de service sert l’apéritif à la suite d’une conférence donnée sous la tente. L’équipe de cuisine termine les dernières préparations,
pesées et mises en place pour le lendemain. La soirée est libre pour tous, sauf pour moi qui revois ma planification et distribution des tâches pour le reste du week-end.
Vendredi 22 mars
Tables nappées de blanc et d’un chemin de table noir ! Il ne fait aucun doute, il s’agit de la soirée fribourgeoise. La pression est d’autant plus forte que je ne peux me permettre de rater les 453 portions de fondue moitié-moitié après avoir aussi bien cuisiné le papet vaudois. Ce soir, il n’y a pas d’entrée, mais un apéritif riche qui sera suivi d’une fondue moitié-moitié accompagnée d’une ardoise de viande froide. Pour terminer en légèreté, deux coques de meringue et notre fameuse crème de Gruyère. Depuis le début d’aprèsmidi, l’équipe s’est lancée sur le dressage des 2’200 amusebouches ainsi que sur la conception des 104 ardoises de viande froide. Les plus gourmands ont rempli les verrines de crème de la Gruyère et les plus forts ont opté pour la découpe des 65kg de pain et le brassage des 100kg de fondue répartis dans 104 caquelons. À 18h30, les premiers SASlers font leur apparition.
L’apéritif est ainsi lancé. La pression monte. Les 104 caquelons doivent être envoyés le plus rapidement possible. La tâche est complexe. Il faut pré-fondre les
100kg de fromage dans les bainsmarie en incorporant le liquide nécessaire. Ensuite, il faut peser et transférer la bonne masse de fondue dans chaque caquelon. En effet, 100g de trop par caquelon débouchera sur un manque de 10kg de fondue au final. La précision est de mise. Roger me donne le top départ 20 minutes avant l’envoi des fondues pour que nous puissions leur donner un dernier «coup de chaud» sur les plaques à induction afin que les fondues soient onctueuses et bien chaudes.
Les caquelons défilent alors que je dresse les différentes assiettes véganes et végétariennes, sans fromage, sans lactose et sans ail... 35 minutes plus tard, toutes les fondues sont parties et la salle semble satisfaite. Je me permets de sortir quelques minutes de la cuisine pour saluer mes amis des différentes sections du SAS avant de donner le signal pour l’envoi du dessert. La soirée se termine sur une ambiance digne du SAS, mais certains diront qu’à 1h00, la soirée ne fait que commencer. La cuisine fermée, je m’en vais rejoindre Morphée avant la dernière soirée.
Samedi 23 mars
La salle revêt les couleurs bleu et blanche du SAS. Mes équipes commencent à sentir la fatigue, mais la belle énergie de cet événement et les sourires des participants nous
reboostent. C’est la dernière ligne droite. Tous redoublent d’efforts pour respecter le timing et soigner les détails. Les premiers rangements du matériel s’allient aux derniers dressages. Les échelles accueillent les 453 salades panachées et les 453 ardoises de bûchettes chocolat pré-dressées dans notre laboratoire d’Epagny. Il n’y a eu que trois bûchettes abîmées durant le transport entre Epagny et Wengen sur 470 dressées ! 17h, dernier repas du personnel et dernier briefing. Les mots sont bien choisis afin que tout le monde reste concentré jusqu’à la fin. Il y a un cocktail d'émotions. On sent une légère nostalgie et la satisfaction d’une prestation réussie jusqu’à maintenant, mais également la pression de la soirée.
Les minutes filent, et il est temps d’accueillir les convives. Chacun prend place à table, et le top départ nous est donné. L’entrée est aussitôt servie, puis débarrassée. Les médaillons de filet de bœuf ont atteint les 55°C à cœur, et tout est prêt dans les bainsmarie. Roger nous donne le top du plat. La valse des serveurs commence, partant avec les assiettes en direction de la salle. On les entend demander «Chef, 1 végé et 1 sans gluten !», alors qu’on entend les chefs de ligne de dressage s’écrier «légumes, s’il vous plait», «recharge purée, s’il vous plait !»,
demandes aussitôt quittancées par le responsable du réassort, le tout sous l’œil et l’oreille attentive du Chef. Les assiettes reviennent vides. Les desserts sont envoyés. Je félicite toute la brigade pour son magnifique travail. Cependant, je leur demande un dernier effort pour nettoyer la vaisselle le plus rapidement possible et ainsi commencer à la ranger sur les bons rolls. Pendant que toute l’équipe de cuisine se défonce pour les nettoyages et rangements, Roger me demande de le suivre car il veut «me présenter un convive». Roger fait mine de chercher quelqu’un dans la salle mais, d’une oreille, j’entends Alix remercier les personnes qui ont contribué au succès de cet événement. Lorsque j’entends prononcer les mots «1’200 repas servis», je comprends que Roger m’a bien eu et que «je vais y passer…» Je n’ai pas les mots pour dire à quel point j’ai été touché et ému d’être acclamé en standing ovation par plus de 450 personnes.
Je profite de ces quelques lignes pour vous en remercier une nouvelle fois et exprimer toute ma gratitude à mon équipe pour le travail effectué. Les émotions passées, la réalité m’a fait rapidement revenir sur terre. Il faut gérer les rangements et les nettoyages, car le temps file et, à 1h13, le train quitte le quai. Un dernier remerciement au personnel et les directives pour ceux qui remontent le lendemain, et la soirée se termine.
Ça y est, tout le monde est parti. Je ferme une dernière fois ma cuisine. Il est 2h48, je me couche le cœur rempli d’émotions avec la satisfaction d’un travail réussi. Je ferme les yeux et revis chaque instant de ces merveilleuses soirées qui resteront à jamais gravées dans ma mémoire.
Vive le SAS !
Veni, Vidi, Winter: Viel Neuschnee sorgte am diesjährigen Züri-Cup nicht nur für malerische Verhältnisse. Pünktlich zum Kalenderhöhepunkt des SAS Zürich gab der an manchen Orten bereits fast in Vergessenheit geratene Winter sein Comeback und beehrte den Züri-Cup 2024 mit einer (nahezu zu) grosszügigen Portion Pulverschnee.
Christopher Buck | SAS Zürich
Der diesjährige Züri-Cup war geprägt von herausfordernden Abfahrten, neu geknüpften Freundschaften, viel Schnee und ausgiebigem Feiern. Ein besonderes Highlight bildeten die Preisverleihung und das Nachtessen. Bei starkem Schneefall konnten die Teilnehmenden von tollen Preisen, warmem Glühwein und bester Gesellschaft profitieren.
Weisser Schnee und schwarzer Kaffee
Um 7.15 Uhr früh ging der ZüriCup für die tüchtigen Helferinnen und Helfer los. Die frühe Uhrzeit
war einigen anzusehen: offensichtlich war der Vorabend nicht nur damit verbracht worden, die Skikanten zu schleifen. Doch die frische Bergluft machte schnell wach, und spätestens der Gedanke an den heiligen Wachmacher in der Berghütte machte auch die letzten startklar für den Tag. Das war auch zwingend nötig, denn das Programm hatte es in sich: bis zum frühen Nachmittag gab es zwei Durchgänge im Riesenslalom, gefolgt vom Sie&Er-Rennen, der Preisverleihung und schliesslich dem beliebten Nachtessen. Ein bisschen Koffein sollte dafür in die Gänge helfen.
Nach vollständiger Versammlung ging es also schnell mit dem Bügellift Richtung Pedra Grossa, um pünktlich mit den Vorbereitungen für den Riesenslalom zu beginnen. Die ersten versuchten abzuschätzen, wie die Pistenverhältnisse denn so sein könnten, wenn es, wie angekündigt, am Morgen kräftig zu schneien beginnen würde. Mit der zunehmenden Verdichtung der Wolken vermuteten die meisten, dass es keine Bestzeiten geben würde.
Oben angekommen und nach erster Verpflegung wurde angepackt: Tore aufgestellt, die Piste abgesteckt und das Messmaterial vorsichtig hochgetragen und vorbereitet. Währenddessen intensivierte sich der Schneefall dermassen, dass bald mehrere Zentimeter Neuschnee auf den Pisten lag. Was zu einer malerischen Winterlandschaft führte, machte die Piste träge und schwer – nicht gerade ideal für ein Skirennen. Zum Glück waren die Helferinnen und Helfer der Situation antizipierend einen Schritt voraus und versuchten mit Schneerechen eifrig, die eisige Unterlage zu finden. Wenig später war es dann so weit und der Riesenslalom konnte beginnen. Trotz den schwierigen Verhältnissen zeigten die erprobten Rennenden Ihr Können und freuten sich über die herausfordernde Abfahrt. Darunter gab es auch einige Kandidaten, die weniger wegen Ihren schnellen Zeiten, aber mehr durch Ihre Begeisterung auffielen, da sie zum ersten Mal seit langem wieder an einem Skirennen teilnahmen.
• Viel Neuschnee und schlechte Sicht machten die Rennen herausfordernd, aber interessant.
Nach dem Sport folgt der Spass. Preisverleihung und Nachtessen boten beste Gelegenheit, sich mit den SASlern der anderen Sektionen auszutauschen. Bald wurde klar, dass sich die verschiedenen Sektionen auch kulturell unterscheiden: Wer das Glück hatte, mit einer der welschen Sektionen am Esstisch zu sitzen, wurde mit mehr als nur lustigen Anekdoten verpflegt. Bei bester Kost wurde das Zusammensein in vollen Zügen, vollen Gläsern und später bei regem Tanzen genossen. So sehr, dass am Folgetag so mancher etwas länger im Bett liegen blieb, um sich vom ganzen Spass zu erholen. Umso beindruckender waren jene, die sich dennoch das Ski Nordic zutrauten!
Zum 100-jährigen Vereinsjubiläum durften wir das 16. AICC (Amateur Inter-Club Team Championship) in St.Moritz organisieren. Das OK um Thomas Pool, Michael Toneatti, Giorgio Gattiker und Nina Bertsch hatte bereits im Sommer 2023 mit der Verteilung der Aufgaben begonnen.
Nina Bertsch | SAS Zürich
Am Mittwoch, 13. März 2024 konnte dann endlich der Startschuss gegeben werden. Ein kleines Team mit ca. zehn SASlern und weiteren Mitwirkenden traf sich am Mittag in der Alpinahütte bei winterlichen Bedingungen. Unter der Leitung von Martin Berthod, welchem wir die ganze Koordination vor Ort mit den Bergbahnen und Pisten zu verdanken haben, wurden nach Pistenschluss die Netze auf der Piste Plateau Nair aufgebaut. Nach getaner Arbeit konnte die
Fahrt ins Tal kurz vor Einbruch der Dunkelheit absolviert werden. Später wurde gemeinsam im Restaurant Sonne gegessen und Instruktionen für den nächsten Tag abgegeben.
Am Donnerstag, 14. März konnte bei strahlendem Wetter das Training vorbereitet werden. Thomas Pool, Michael Toneatti und Werner Lüthi waren jeweils die ersten am Berg und flaggten den Kurs aus. Die Pistenverhältnisse waren sensationell
und deshalb der Andrang am Start riesig. Nach dem Mittagessen in der Alpinahütte machte sich ein kleines Team um Nina Bertsch auf den Weg ins Tal, um die 250 Startnummern ins Hotel Laudinella zu bringen und die Mannschaftsführersitzung vorzubereiten. Nach der Sitzung, bei welcher wir jedem Teilnehmer unter aderem einen Jubiläumsschneehasen abgeben durften, fand ebenfalls im Hotel Laudinella ein WelcomeApero für alle statt. Beim anschliessenden Nachtessen im Restaurant Sonne war die diesjährige SAS-Mannschaft komplett.
Am Freitag, 15. März stand zuerst der Super-G auf dem Programm, welcher bei bestem Wetter glücklicherweise ohne Zwischenfall durchgeführt werden konnte. Am Nachmittag startete dann der Parallelslalom am Bügellift Sass Runzöl mit 37 unter
den Clubs gemischten Teams à je vier Personen. Dank der kleinen Festwirtschaft im Ziel war es nicht nur für die Fahrer ein tolles Spektakel. Kurz vor Pistenschluss konnte der Finallauf ausgetragen werden, welcher ex-aequo endete und ein paar SASler auf dem Podest landeten. Für das Nachtessen trafen sich die meisten Teilnehmer im Dracula Club. Im prestigeträchtigen Club durften wir nach dem Nachtessen gleich auch weiterfeiern.
Am Samstag, 16. März standen zwei Läufe Riesenslalom auf dem Programm. Nachdem es zu Beginn neblig war, wurde das Wetter auf den Rennstart hin immer besser und es konnten zwei faire Läufe ausgetragen werden. Kurz vor Pistenschluss war der letzte Läufer im Ziel und die Rangliste konnte erstellt werden. Die Wertung bestand aus der Gesamtzeit von Super-G und beiden Läufen Riesenslalom, wobei die drei besten Zeiten genommen werden. Die Kategorien sind jeweils in Herren und Damen nach Alter aufgeteilt.
Das Motto für das Gala Dinner im grossen Saal des Hotels Laudinella war «roaring twenties», was perfekt zum Jubiläum des SAS passte. Nach dem Eintreffen der toll verkleideten Gäste begann das Dinner. Es erwartete uns ein abwechlsungsreiches internationales Buffet, für welches wir als Organisatoren nur Komplimente einheimsen durften. Nach dem Hauptgang fand die Rangverkündigung statt, welche vom bereits anwesenden DJ musikalisch bestens untermalt wurde und damit ein voller Erfolg war. Noch selten haben wir eine so tolle Stimmung erlebt – die Gäste tanzten schon vor dem Dessert auf den Tischen.
Der SAS konnte in diversen Kategorien überzeugen. Die Männer 60+ mit Urs Schüpbach, Werner Lüthi, Stefan Dellenbach und Hans Grüter gewannen ihre Kategorie und auch die jungen Frauen konnten mit einem Team um Nina Bertsch, Chiara Krebs, Madlaina Muntwyler und Jessica Setz den Sieg einfahren. Leider war das zweite Team Bonnie Graf, Julia Schmid und Eleonora Cerutti nur zu Dritt und hat das enge Duell um den Sieg im zweiten Riesenslalomlauf durch einen Sturz vergeben. Bei den jungen Männern konnte der SAS gar einen Dreifachsieg feiern. Das Team um Michael Toneatti, Simon Heinzmann, Aron Oehrli und Matteo Piazza konnte hauchdünn vor Lukas Brawand, Raphael Fend, Robin Thürig und Adrian Sommer den Sieg feiern. Aber auch das dritte Team mit Sandro Wiggenhauser, Luca Schütz, Lars Ackermann und Joel Kiener war nur drei Prozent langsamer.
Nach dem Genuss des spektakulären Dessert-Buffets startete auch schon die Party, die bis in die Nacht hinein keine Einbusse an guter Stimmung machen musste. Am nächsten Morgen fand noch das Schlussmeeting unter den Teamcaptains statt, bevor man sich verabschiedete und nach Hause fuhr. Einige SASler fanden den direkten Weg von St.Moritz nach Wengen, wo das nächste Highlight wartete.
Dank der tollen Organisation hat der SAS laut Feedback der anderen Clubs eine neue Messlatte gesetzt.
Weak sunlight casts long shadows across the empty slope. As the sun climbs higher in the morning sky, it strengthens. The valley below, shrouded in shadow by the towering peaks of the Wetterhorn and Schreckhorn, gradually lightens as the first rays of sunlight fight their way over the summits. The day has dawned with a fresh layer of snow blanketing the pistes, wind-buffeted but welcome.
Anna Bolton | SAS Pentathlon photographer
Everything is quiet. Only the wind disturbs the otherwise absolute stillness. It is early, and the tranquility on First is soon to be interrupted by nervous anticipation for the start of the 2024 SAS Pentathlon. With the Giant Slalom setup postponed the previous day by an inclement forecast, the piste is bare. Only the bundles of nets and flags, waiting patiently at the sides of the run to mark out the course, indicate what is to come.
The previous evening, competitors and team captains had gathered
at the Hotel Sunstar Grindelwald, ready for the competition briefing. Organising Committee President Rolf Ringdal took to the floor, introducing the event, program, and important rules to the cheers, laughter and rapt attention of the competitors. This year, 51 international competitors are entered to ski, jump, curl, and swim their way through the 45 th SAS Pentathlon (with 48 final starters). Honorary guest this year is champion Swiss biathlete Selina Gasparin, who was unfortunately held up in traffic on
the way to Grindelwald and unable to make the opening ceremony.
This is my third year with the SAS Pentathlon, and something that has always stood out to me is the sense of camaraderie amongst competitors and the technical crew that flows throughout the weekend. This year is no different, as volunteers, competitors and the technical support team arrive in groups early on Saturday morning, wrapped up against the wind. It is true that many hands make light work, and
as the starting time draws closer, the Giant Slalom course rapidly takes shape against the majestic backdrop of Grindelwald and the surrounding mountains. This year, the Giant Slalom course has been shortened slightly after feedback from previous years, and despite the setback from Friday’s weather, there is only a short delay from the official start time as the final touches are put on the course.
It is time for me to take up my position, too. Photographing events like this gives you (I think) a unique perspective. You are always present, witness to every competitor, for a fleeting moment fully engaged in their race and their race alone. It is just you, them, and the mountain – until they are gone, and the next person approaches. It is an equally intimate, and anonymous, position to be in. The incredible landscape surrounding Grindelwald is, of course, an added bonus. Anyone yet to visit this beautiful mountain region should add it to their bucket list immediately.
I set up at the top of the steepest part of the slope, white snow and blue sky filling my viewfinder. The soft new snow from the day before and the gusting wind will add challenges to the race, but at least the sun is shining. The flags, red and blue stark against the white snow, flail in the unrelenting wind. It is time.
The first competitor, Lars Beglinger from the Jetsdream Team, exits the start gate and onto the course. Within seconds, he is in my sight, and with the click-click-click of a rapid-fire shutter, he is gone again. The rest of the field quickly follows, one by one tackling the ever softening, ever deepening snow. Alpine and telemark skiers alike charge downward, weaving back and forth across the slope and around the gates. Before long, the final skier (number 45, Constant Sarott representing the Organizers) has passed me, indicating the end of the first phase of the competition.
It is time for the competitors to shift their focus to the Ski Jump. It returns to its original home this year, at Berme below the First Bergstation. Final preparations take place in thick cloud that threatens to postpone or cancel the start of the event; however, this thankfully lifts just in time, revealing the breathtaking panorama of Grindelwald.
Always a nerve-wracking event for some, this year is no exception with a fast take-off and steep landing. The mandatory practice jump takes a few by surprise, but with the initial shock out of the way, everyone is prepared for the two official jumps. The landing area is soft, but the field is strong, with a maximum distance of 25.5m for individual champion (and ski jump pro) Christian Erichsen from Pirates of the Nussschale. The crowd of spectators and competitors collectively holds their breath when they witness a few spectacular falls on landing, which fortunately do not result in any injuries.
On to the ancient Scottish sport of curling! The curling hall in the centre of Grindelwald comes alive on Saturday evening, with smiles spreading throughout the teams as they showcase their finesse and strategy on the ice. The team spirit evident earlier in the day has not faded as team members encourage their comrades with shouts, cheers, and wild applause. Some are seasoned competitors, while others are learning the ropes as they go. Thomas Almer from Polaris takes an easy individual victory with 72 points. An interesting development this year was several handstands demonstrated at the end of the rounds – the competitors this year are not just capable on ice and snow; they are also adept while upside-down!
More than half of the events are now complete, but Saturday is not yet over! After a short pause, we reconvene in the Sunstar bar for dinner and drinks. Selina Gasparin takes the floor with an inspirational and informative speech about the history of Biathlon in Switzerland, the inclusion of women in the sport in 1984, and of course her exceptional career as Switzerland’s most successful biathlete. After her talk, we tuck into a range of delicious appetizers from the Sunstar kitchen, then
finally on to Day 1 results with some individual prizes to be distributed. Most competitors retire at a reasonable hour in preparation for Sunday’s cross-country start.
Sunday dawns with the sun trying woefully to pierce through the cloud that has settled over Grindelwald. After a warm winter, the cross country phase of the competition has once again been relocated to high on First, near the Ski Jump. The prepared course is short – only 500m – as it will be shared by the SAS 100 Year Jubilee Week celebrations kicking off the following day. Due to the reduced length, competitors will complete three laps of the circuit, starting individually rather than in pairs. Muscles burn and hearts pount with every stride as the athletes tackle this gruelling event. The Eiger looms dark overhead, creating a dramatic backdrop for this test of endurance. To nobody’s great surprise, Selina Gasparin comes out victorious, demonstrating why she dominated the biathlon competition circuit. Despite a cloudy start to the day, the weather holds – the Pentathletes fare much better than the Jubilee competitors tackling the course the following day in the pouring rain.
After the conclusion of the crosscountry, it is time for everyone to head down the mountain one final time. For me, that means racing home to sift through the thousands of photos I have captured over the last couple of days in time for the prize giving ceremony. For everyone else, it means donning their swimsuits for the final discipline in this year’s Pentathlon – Swimming. It has been a gruelling weekend for competitors, and exhaustion must surely be kicking in. Konrad Herbert representing New Family Affair pushes through the tiredness to boast the fastest time, and just like that, the 2024 SAS Pentathlon is over. All that remains now is the prizegiving!
Thomas Almer and the Zielsicher
Individual and team prizes are distributed for each discipline, and for the combined event high scorers. Thomas Almer claims the highest individual score once again, with the team prize going to Zielsicher (Selina Gasparin, Gaudenz Flury and Martina Gebert). From my perspective, everyone should be proud of their achievements over the weekend, regardless of whether they walk away with a prize or not.
The SAS Pentathlon is not just a competition. It is a celebration – of teamwork, of sportsmanship, of possibility. This final meeting is always special. It celebrates the incredible athletes that have participated in the Pentathlon. It also celebrates the people who make the event possible. The Organizing Committee does a fantastic job making the event run smoothly, assisted by the local crews on First and at Grindelwald Tourismus to secure the locations, prepare the slopes and allow the magic to happen. And, of course, where would an event be without participants?
In diesem Jahr beinhalteten die Swiss University Championships (SUC) eine Neuerung: Zum ersten Mal wurden Titel für die Hochschulmeister*innen im Rahmen von Elite Schweizermeisterschaften verliehen, nämlich jene über die Langdistanzen (30 km Frauen, 50 km Männer). Die Veranstaltung wurde vom Skiclub Horw in Realp durchgeführt. Unter den 30 in der Rangliste geführten Studierenden waren auch einige Junioren, die aufgrund der Distanzunterschiede nicht für Medaillen berücksichtigt werden konnten.
Marcel Ott | SAS Zürich
Die Idee, die SUC in die Elite Schweizermeisterschaften zu integrieren, entstand aus Gesprächen zwischen Marco Isenschmid von Swiss-Ski und Matthias Leibundgut vom SAS. Diese Integration soll den Terminkalender entlasten und mehr Studierenden die Teilnahme ermöglichen. Der SAS organisierte dies in enger Abstimmung mit dem Veranstalter und sicherte sich durch ein grosszügiges Sponsoring die Durchführung der SUC während der LangdistanzTitelkämpfe. Die Ausschreibung wurde sowohl bei Swiss-Ski als auch auf Swissuniversitysports.ch veröffentlicht, um eine breite Teilnahme zu bewirken. Trotz einiger Herausforderungen bei der Anmeldung und der Zuordnung der
Universitäten gelang es, den Geist des Wettkampfs zu bewahren und wertvolle Erfahrungen zu sammeln, besonders wegen der herausfordernden Bedingungen. Die positive Resonanz deutet auf die Fortsetzung dieser Praxis hin, wobei Verbesserungen im Anmeldeprozess angestrebt werden.
Die meisten Teilnehmer waren entweder Mitglieder eines Regionalverbands oder des SAS. Besonders hervorzuheben sind zwei ambitionierte Hobbyläufer, die ohne Vereinszugehörigkeit direkt beim SAS gemeldet waren und sich der Herausforderung des 50-km-Rennens stellten. Einer dieser Läufer erreichte aufgrund der extrem herausfordernden Wetterbedingungen – erst Regen bei 0°C, dann Schnee – das Ziel nicht, empfand die Teilnahme jedoch als grossartiges Erlebnis. Ein ASVZ-Mitglied missverstand die Ausschreibung vollständig und erreichte den Startort Realp erst zwei Minuten vor Beginn.
Gewonnen wurde die SUC von Beda Klee von der Fernuni Schweiz, der auch im Weltcup beeindruckende Leistungen zeigte. Avelino Näpflin von der FFHS und Nicola Wigger von der Fernuni Schweiz belegten die Ehrenplätze zwei und drei. Starke Leistungen zeigten auch die SAS-Athleten:
Nicola Müller von der Uni Bern, Robin Locher von der Ostschweizer Fachhochschule und Tobias Trapletti von der Uni Zürich folgten auf den Rängen 4, 5 und 6.
Bei den Frauen setzte sich Giuliana Werro von der deutschen Fernuni IUBH an die Spitze, dicht gefolgt von Alina Meier von der FFHS und Carla
Nina Wohler von der Uni Luzern, die auch das SASTeam vertrat. Mit Gianna Chiara Wohler folgte die nächste SASlerin bereits auf Rang 5. Insgesamt starteten 11 SASler und zeigten starke Leistungen.
Das Organisationsteam bewies erfreuliche Flexibilität bei der Durchführung der Rangverkündigung, indem diese nicht direkt nach dem Rennen bei miserablem Wetter, sondern im Anschluss an die Medaillenzeremonie der Elite-Schweizermeisterschaft während des Galaabends stattfand. Diese Anpassung sorgte für erhöhte Aufmerksamkeit für die SUC-Wertung. Ein Nachteil war allerdings, dass nicht alle SUCLäufer bis zum Galaabend bleiben konnten, da die Hochschulsportorganisationen (HSO) üblicherweise nur für eine Übernachtung aufkommen, nicht für zwei.
SCHWEIZER LANGLAUFMEISTERSCHAFTEN
2023/24
Die Langlauf-Schweizermeisterschaften finden jährlich an zwei Wochenenden statt. Der erste Teil der diesjährigen Titelkämpfe erfolgte mit einem 10-km-Rennen Klassisch am Samstag und einem 10-km-SkatingVerfolgungswettkampf am Sonntag in Klosters.
Selina Bebi | SAS Zürich
Die Strecke in Klosters musste wegen Schneemangels angepasst werden und schien auf den ersten Blick harmlos flach zu sein. Dies verleitete einige Athleten dazu, sich im Klassisch-Rennen mit Skating-Skiern und der Doppelstock-Technik zu versuchen. Doch für manche endete dieser Entscheid in einer unglücklichen Disqualifikation, da ihnen das "Tännelen" (kein Gleiten erlaubt) in der Technikzone misslang.
Glücklicherweise war darunter aber niemand vom SAS. Bei den Frauen konnten am Samstag gleich vier TopTen-Platzierungen erzielt werden. Aita Kaufmann lief auf den sensationellen 3. Rang, gefolgt von Carla Wohler auf dem 4. Platz. Auch Gianna Wohler sowie Flavia Lindegger zeigten starke Leistungen und erreichten gute Platzierungen in den Top 10. Bei den Männern lief Nicola Müller auf den guten 15. und Matthias Leibundgut auf den 22. Rang. Bei den Junioren zeigte Jan Lauenstein ebenfalls ein sehr gutes Renen mit dem 10. Schlussrang. Jan lieferte am Sonntag
eine eindrückliche Verfolgungsjagt und konnte nochmals einige Athleten hinter sich lassen, so dass er sich den 7. Schlussrang erkämpfte. Auch Carla Wohler holte auf und konnte sich die Bronzemedaille sichern.
Vom 22. bis 24. März 2024 fand dann der zweite Teil der SM in Realp statt. Der erste Schock kam gleich schon am Donnerstag, als eine unserer Athletinnen bei der Wettkampfvorbereitung noch auf der Loipe erbrechen musste. Schnell kam wieder ein ,,Corona-Feeling’’ auf. Müssen wir uns nun isolieren oder hat sie nur etwas Falsches gegessen?
Zum Glück war sie schnell wieder auf den Beinen und die Wettkämpfe konnten ohne weitere gesundheitliche Zwischenfälle bestritten werden.
Wir hatten eine wunderschöne Unterkunft mit vier Ferienwohnungen in Andermatt. Wir kochten gemeinsam
und stellten unsere Kochkünste unter Beweis. Nach unserem Einkauf im Coop musste wohl eine neue Lieferung Pasta angefordert werden.
Das Wetter verhielt sich als hätte der April einen verfrühten Start hingelegt. Während wir zu Beginn frühlingshafte Temperaturen genossen, kämpften wir uns am Samstag beim Langdistanzrennen, das gleichzeitig als Swiss University Championship zählte, durch Regen, Schnee und Wind. Am Sonntag präsentierte sich die Landschaft erneut frisch verschneit, was nicht nur für uns Athleten, sondern auch für die Wachser eine Herausforderung darstellte. Es kam schliesslich zu einer Last-Minute-Entscheidung um den perfekten Ski zwischen gutem Grip, aber dem Risiko von ,,Stollen’’, oder schnellen Skis mit der Gefahr von zu wenig Grip zu finden. Letztlich hat das Wachsteam aber einen super Service hingelegt. Es konnten einige
gute Resultate erzielt werden: Carla Wohler und Flavia Lindegger erreichten beide den Halbfinal beim Sprint am Freitag. Im 30 km Skating-Rennen der Frauen lief Carla auf den sehr guten 5. Platz und Gianna klassierte sich als Achte. Bei den Männern erreichte Gian-Andri Müller über 50 km den guten 17. Rang, direkt gefolgt von seinem älteren Bruder Nicola Müller als 18. Jan Lauenstein erreichte bei den Junioren im Langdistanzrennen den guten 10. Rang. Am Sonntag verpasste die Frauenstaffel mit Flavia Lindegger, Gianna und Carla Wohler als viertbestes Team leider knapp das Podest.
Wir blicken auf zwei erfolgreiche Langlauf-Wochenende voller toller Erlebnisse und sportlichen Herausforderungen zurück, welche uns noch lange in Erinnerung bleiben. Wir freuen uns bereits auf die kommende Saison und danken jedem Einzelnen, der uns unterstützt hat.
1 Staffel Team 2 Eliane Deininger, Selina Bebi und Sophia Velicer
2 Carla Wohler bei ihrer Aufholjagd zu SM-Bronze.
3 Das versammelte Team nach der überstandenen SM in Realp.
4 Das Podest vom Samstag mit Aita Kaufmann als 3. und Carla Wohler als 4.
Meine Begeisterung für das Erlebnis des Engadin Skimarathons und mein Ehrgeiz sind die Hauptgründe, warum ich mich jedes Jahr für diesen besonderen Wettkampf anmelde. Diese Begeisterung teile ich mit vielen anderen; allein vom SAS gehen über 30 Athleten an den Start.
Carla
Wohler | SAS Bern
Zu den Vorbereitungen für den Engadin Skimarathon gehören für mich vor allem die letzten Abschlusstrainings und der Vorbereitungstag, Samstag. Am Morgen haben wir in Pontresina die Ski getestet und eine Vorbelastung gemacht. Obwohl ich die Marathon-Strecke kenne, hilft es mir, ein Gefühl für den Schnee zu kriegen. Danach folgt ein Besuch des Marathon-Village zum Abholen der Startnummer sowie gutes – und genügend – Essen.
Am Wettkampftag des Engadin Skimarathon standen wir um 03:45 Uhr auf. Zum zweiten Mal durfte ich gemeinsam
mit meiner Zwillingsschwester, meinem Bruder und meinem Vater am Engadin Skimarathon teilnehmen. Dies ist ein Privileg und machte auch meinen diesjährigen ESM zu etwas ganz Besonderem. Von Scuol im Unterengadin aus machten wir uns mit Zug und Bus gemeinsam mit vielen anderen Teilnehmern auf den Weg zum diesmal nach Sils verlegten Start. Grund für die Verlegung war die grosse Schneemenge auf den Seen, die das Eis unter dem Gewicht zum Brechen zu bringen drohte. Die Stimmung im Zug am Morgen ist angespannt. Alle haben das gleiche Ziel: Pünktlich am Start zu stehen und das Ziel in S-chanf zu erreichen.
Kurz vor 7 Uhr trafen wir in Sils am Start ein. Dort trafen wir auch das SASTeam. Die gute Organisation durch das Team nahm mir ein Teil der Nervosität vor dem Start. Vor Ort wurden noch einmal Skis getestet und nach der finalen Präparation der Skis wurden diese dann im Startblock platziert.
Um 08:13 Uhr fiel der Startschuss für den 54. Engadin Skimarathon. Genau zum Startzeitpunkt begann es zu schneien, und der Schneefall intensivierte sich stetig über die gesamten 40 Kilometer. Unter diesen anspruchsvollen Bedingungen nahmen wir die Strecke in Angriff. Der Start war hektisch und dieses Jahr auch sehr wichtig, weil es kurz nach dem Start in die erste Steigung zur OlympiaSchanze bei St. Moritz ging. Genau dort musste man gut platziert sein, um den Anschluss nicht zu verlieren. Die Abfahrt nach St. Moritz war dann der erste Skivergleich mit den Konkurrentinnen – die gute Arbeit von Matthias und seinem Team bescherten mir an diesem Tag schnelle Skis, die mir den Wettkampf bei Wind und Schneefall stark erleichterten.
Im Aufstieg in den Stazerwald gab es bereits die ersten Angriffe, wodurch das Feld der Frauen in die Länge gezogen wurde. Ich entschied mich, zu investieren, um an eine Gruppe Anschluss zu finden. Diese Entscheidung hat mir im Nachhinein auch geholfen, den 4. Rang am Engadin Skimarathon zu erreichen. Denn mit vier weiteren Teilnehmerinnen konnte ich so bis nach Zuoz mitlaufen. Unterwegs überholten mich auch Teamkollegen aus dem SAS. Mit Windschatten und motivierenden Worten unterstützten wir uns gegenseitig. Auch das ist
ein Aspekt des ESM, der dieses gemeinsame Erlebnis so schön macht. Die gute Verpflegung durch den SAS mit Gels und Getränken auf der ganzen Strecke half entscheidend mit, um bei den Golan-Höhen die letzten Konkurrentinnen abzuschütteln. Am Schluss reichte es für den vierten Rang. Mit diesem Ergebnis war ich sehr zufrieden, zumal ich mir für den ESM in diesem Jahr ein Ergebnis in den Top 8 als Ziel gesetzt hatte.
Zeitpunkt vertraute ich den Fluortests – das heisst, wenn ein Skitest positiv ausfällt, gab es für mich keinen Zweifel daran, dass Fluor auf dem Ski ist.
1 Trotz Schneegestöber konnte ich eine gute Gruppe finden.
2 Golanhöhen in Zuoz.
3 Als 3. durfte ich an die Flower Ceremony, bevor ich später wieder auf den 4. Platz zurückversetzt wurde.
Kurz nachdem meine Skis auf Fluor getestet wurden, erfuhr ich, dass ich aufgrund der Disqualifikation der Erstklassierten auf den 3. Rang vorrückte. Es ging daher direkt mit der Flower-Ceremony weiter. Erst nach der Dopingkontrolle und der richtigen Rangverkündigung konnte ich mich mit dem Geschehenen auseinandersetzen. Zu diesem
Fünf Tage später erhielt ich dann die Nachricht, dass die Disqualifikation rückgängig gemacht wurde und ich auf der Rangliste nun doch als 4. rangiert werde. Ich war nicht enttäuscht ob der Entscheidung, denn schliesslich hatte ich die Ziellinie als Vierte erreicht. Ich war jedoch enttäuscht, keine definitive Erklärung bekommen zu haben und diese habe ich bis heute nicht.
Trotzdem dem Auf und Ab bleibt mir der 10. März 2024 in sehr guter Erinnerung und ich bin sehr dankbar für die vielseitige Unterstützung durch den SAS, die ich an diesem Tag und während der ganzen Saison erhalten habe.
Immer wieder taucht er auf, wird er erwähnt, wird gepriesen, als hätte er ein eigenes Leben. Doch wenn einer nachfragt, was es mit dem SAS-Geist auf sich hat, gibt es wahrscheinlich genauso viele Definitionen wie Mitglieder. In diesem besonderen Jubiläumsjahr will ich diesem Geist endlich auf die Spur kommen.
Cécile de Lavallaz | SAS Fribourg, Schneehase Ambassador
Schon sehr früh in der Geschichte des SAS haben sich einige SASler mit ihm befasst. So erschien bereits im Schneehase No. 8 (1934) der erste Artikel zu diesem Thema, geschrieben von Oskar Hug (SAS Zürich). Im Schneehase No. 33 (1984-1986) befasste sich die selbstgenannte AK (Alte Kusine) Suzanne Troller damit und last but not least wurde im Schneehase No. 38 (2008-2011) das Thema nochmals von Jojo Stutzer (SAS Zürich) aufgegriffen. Diese drei Artikel habe ich als Quelle dieses Artikels erwähnt, aber natürlich hat der SAS-Geist auch in zahlreichen weiteren Artikeln und an Ereignissen seine Spuren hinterlassen.
Gemäss Oskar Hug liegt die Besonderheit des SAS-Geistes bereits darin, dass es sich hier um einen Club handelt und nicht um einen Verein oder sonst was. Der Ausdruck Club stammt aus dem Angelsächsischen, verweist auf eine „englische“ Lebensart. Diese enge Beziehung zu England wird auch
von Jojo Stutzer sowie teilweise von Suzanne Troller hervorgehoben. Bei Vereinen sollen, so Hug, die materiellen Vorteile für Mitglieder prägend sein. Ziel sei es, so viele Mitglieder wie möglich zu haben. Diese Mitglieder sind aber selten treu und Wechsel häufig. Nicht so bei einem Club. Dieser bevorzugt Qualität statt Quantität. Das Auswahlprinzip bewirkt eine gewisse Exklusivität und die Mitglieder sind oftmals treuer, stärker an den Club gebunden. Dazu ist der Club laut Oskar Hug ein demokratisches Gebilde mit quasi natürlicher aristokratischer Tendenz. Vielleicht gar nicht so abwegig…
Laut Jojo Stutzer ist der SAS-Geist nicht in den Statuten zu suchen, sondern in seinen Bestandteilen.
• S wie Skiclub
Das heisst dem Skirennsport verpflichtet zu sein. Diese Meinung würde wahrscheinlich auch Oskar Hug vertreten, wenn er uns an den Gedanken hinter der Gründung des SAS erinnert: „Die damals noch recht unbekannten alpinen Rennformen in der Schweiz zur Geltung zu bringen.“
• A wie Akademischer
Als Merkmal seiner Besonderheit. Dies fügt sich auch laut Jojo Stutzer zusammen mit dem modernen Geist, der sich im SAS spiegelt Aber Achtung! Modern heisst nicht modisch. Modern steht für entwicklungsoffen und ermöglicht trotzdem die Hochhaltung der Traditionen. Wäre der SAS modisch, meint Stutzer, hätten wir in 100 Jahren Geschichte sicher nicht denselben Pulli wie zu Gründungszeiten.
• S wie Schweizerisch
Also ohne Röstigraben oder Sprachbarrieren. Der SAS-Geist soll dadurch laut Jojo Stutzer seine (Welt-)Offenheit erlangt haben.
Diese Offenheit wird auch von Suzanne Troller in ihrem Artikel „Was mir am SAS gefällt “ gepriesen. Sie bemerkte, wie sie als Cousine von diesem sich elitär gebenden Club empfangen worden ist. Sie beschreibt die SASler als unvoreingenommen, vorurteilslos, herzlich, freundlich, offen und gutwillig. Ein weiteres Merkmal der Offenheit sei das Zusammenleben im Club von Jung und Alt. Ihrer Meinung nach ist dies darauf zurückzuführen, dass jedes Mitglied bereits mit 28 Jahren als Alt “ gilt und dies sich nie mehr ändern soll.
Am Ende ist ein Clubgeist vielleicht tatsächlich nur eine Ansammlung verschiedener Sichtweisen mit der Basis eines gemeinsamen Ziels und einer gemeinsamen Leidenschaft, die zum Zement des SAS gemischt wurden. Da aber jede und jeder die eigenen Empfindungen mit sich bringt, ist der SAS-Geist so wechselhaft und unterschiedlich, wie die Menschheit sein kann. Und trotz all dem sind wir uns in Freundschaft verbunden.
1 Kandidaten-Marathon 2019 in Genf.
2 Dr. H. Gurtner, Dr. O. Hug, Arnold Lunn, Dr H. Hoek, Dr. Roesen.
3 Norge-Suisse 2022. 4 Pentathlon 2018.
35.95
Prix pendant 10 ans
Commandez ici sunrise.ch/swiss-ski
Up Mobile L: 50% de réduction pendant 10 ans (soit CHF 35.95 au lieu de 71.90, et 71.90/mois par la suite). Pas de durée minimale contractuelle. Voir les conditions contractuelles sur sunrise.ch/swiss-ski
Du bist im SAS, weil…
Tu es SASler parce que…
Der SAS einfach der beste Sport-Club ist, den ich mir vorstellen kann…
Le SAS est tout simplement le meilleur club sportif que je puisse imaginer !
Dein liebstes Skigebiet ?
Quelle est ta station de prédilection ?
Lenzerheide, Engadin, für Alpin, Nordisch und Alpinismus. Lenzerheide, en Engadine, pour le ski alpin et nordique ainsi que pour l’alpinisme.
Dein Lieblingsessen im Pistenrestaurant?
Quel est ton plat préféré dans un restaurant sur les pistes ?
Spaghetti Carbonara mit Parmesan und dazu Panache. Des spaghetti carbonara avec du parmesan et… une panachée.
Dein schönstes Erlebnis im SAS?
Quel est ton meilleur souvenir au SAS ?
Sehr viele, meine Top 3: Bronzemedaille in der Abfahrt an den SHM 1970 in Flims-Laax, SAS-Expedition 2007 in den Kaukasus mit der Besteigung des Mt. Elbrus (5’642 m), Vernissage des 100-Jahre Jubiläums-Schneehasen 2024 am Gründungsort des SAS in Bern. Il y en a beaucoup. Mon Top 3: ma médaille de bronze en descente aux championnats de Suisse 1970 à Flims-Laax, l’expédition SAS au Caucase en 2007 avec l’ascension du Mt.Elbrus (5’642m) et le Vernissage pour les 100 ans du Schneehase cette année, au lieu de création du SAS à Berne.
Wie bereitest du dich auf ein SAS-Rennen vor?
Quelle est ta préparation avant une course SAS ? Nicht besonders, bin aber froh, dass ich immer noch ab und zu starte, wie an allen bisherigen Pentathlons… Rien de spécial, mais je suis heureux de pouvoir encore être de la partie ici et là, comme à tous les Pentathlons depuis leur origine.
Du steckst in einer Seilbahn fest. Wen oder was möchtest du bei dir haben?
Tu es coincé dans une télécabine. Que/qui veux-tu avoir avec toi ?
Meine alten SAS-Freunde, um schöne Erinnerungen aufzufrischen.
Mes anciens amis SAS afin d’évoquer avec eux de beaux souvenirs.
Slalom oder Riesenslalom ?
Slalom ou géant ?
Ursprünglich Abfahrt, heute Slalom am Anglo-Swiss. À la base la descente, aujourd’hui le slalom aux Anglo-Swiss.
Schnaps oder Ovomaltine?
Abricotine ou Ovomaltine ?
Ovomaltine! Weil es unsere Ahnen immer wieder empfohlen haben… Ovomaltine, parce que nos ancêtres l’ont toujours recommandée.
After-ski oder Spa ?
Après-ski ou Spa ?
Après-Ski, heute schon etwas früher… Après-ski, un peu plus vite aujourd’hui qu’autrefois…
Berghütte oder Palace?
Cabane ou Palace ? Beides, je nach Event. Les deux, selon les circonstances.
Didier Cuche oder Marco Odermatt?
Didier Cuche ou Marco Odermatt ?
Marco Odermatt und Lara Gut-Behrami.
Marco Odermatt et Lara Gut-Behrami.
Matterhorn oder Jungfrau?
Cervin ou Jungfrau?
Mönch und Finsteraarhorn, 1971 auch mit Walter Amstutz bestiegen.
Le Mönch et le Finsteraarhorn que j’ai escaladé en 1971 avec Walter Amstutz.
Not just another asset management company.
Asset Management can happen in many ways.
At Patrimonium, we take an active entrepreneurial approach.
To achieve excellence in our mission we seek talents who share our passion for private markets and look for commitment and creativity –qualities that the work environment at Patrimonium helps foster
Real Estate - Private DebtPrivate Equity - Infrastructure
Discover our current openings: www.patrimonium.ch/careers We are hiring
3. FEBRUAR 1990 22. FEBRUAR 2024
AUFNAHME IM SAS: 2016
„Es tut weh, sagt das Herz. Es wird vergehen, sagt die Zeit. Aber ich komme immer wieder, sagt die Erinnerung.“
Mit diesen rührenden Worten verabschiedete sich Kevins Familie an seiner Abdankung auf dem Hoch-Ybrig am 4. März 2024. Ganz in seinem Sinn und Geist wurde diese in seiner Heimat auf den Skiern abgehalten.
Manuela Kiener | SAS Bern Res Breitenmoser | SAS Zürich
Aufgewachsen ist Kevin im Unteriberg im Kanton Schwyz mit seiner jüngeren Schwester Wendy, seinem älteren Bruder Steve und seinen Eltern Daniela und Martin. Schon früh hat er zielstrebig auf seine SkiprofiKarriere hingearbeitet. Durch seine ausgezeichneten sportlichen Erfolge gelang es ihm, sich für einen Platz an der renommierten Sportschule in Brig zu qualifizieren. Nach zwei Jahren hat er jedoch das Wallis gegen die Bündner Berge eingetauscht und hat seinen grossen Traum an der Sportschule in Davos weiterverfolgt. Mit der Aufnahme ins C-Kader von Swiss-Ski im Jahre 2010 kam er diesem zum Greifen nah. Der letzte Schritt wurde ihm dann aber verwehrt, da er im gleichen Jahr unerwartet die erste Krebsdiagnose erhielt und seine gesamte Energie umgehend in einen neuen Kampf eingeben musste.
Menschen wie Kevin sind selten. Obwohl er 14 lange Jahre gegen den Krebs ankämpfte, hat er seinen Lebenswillen und die Lebensfreude nie verloren. Er hat sich diesem Kampf gestellt, das Beste aus jeder Situation gemacht und sich neue Ziele gesteckt.
Im Jahre 2013 hat er sein Betriebswirtschaftsstudium an der ZHAW in Winterthur begonnen und ist 2014 dem SAS als Kandidat beigetreten. Trotz seiner Krankheit hat er mit seinen schnellen Schwüngen stets alle begeistert und dabei bei den SAS-Cups zahlreiche Siege für den SAS Zürich herausgefahren. Auch am AngloSwiss 2018 hat er den SAS siegreich vertreten als erfolgreichster Athlet.
Nebst dem Studium und seinen schnellen Schwüngen auf dem Schnee war das Reisen eine grosse Leidenschaft von Kevin. So unternahm er mit seinen Freunden immer wieder Reisen – ob Asien, Amerika, Afrika oder Europa, Kevin war stets für jedes Abenteuer bereit.
Nach dem erfolgreichen Abschluss seines Studiums und ersten Berufserfahrungen bei der Migros Ostschweiz trat er im Jahr 2020 eine neue Herausforderung als Mitglied der Geschäftsleitung von Swissbiomechanics in Einsiedeln –zurück in seine Heimat – an. Zudem war er auch erfolgreich als Manager von Wendy tätig. So konnte er seinen Traum vom Skiprofi mit Wendy mitleben.
Sei es beim SAS, bei der Arbeit, oder in seinem Freundes- und Familienkreis – Kevin inspirierte so manchen Menschen. Trotz der zahlreichen Steine, die ihm das Leben in den Weg legte, hat er stets an sich gearbeitet sich weiterentwickelt, neue Ziele verfolgt und mit seiner positiven Einstellung und seinem unvergleichbaren Humor die Menschen um sich berührt.
Seine ungebremste Lebenslust zeigte er auch an diversen SAS-Events, wo so mancher von uns die Ehre hatte, mit ihm das Leben zu feiern.
Für Kevin war der SAS ein Ort, an dem er zahlreiche neue Freundschaften schloss, mit denen er seine Leidenschaft für das Skifahren teilen konnte. Vor allem aber war der SAS der Ort, wo er stets Kraft tanken konnte. Die Wertschätzung dem SAS gegenüber hat er mit seiner stetigen Hilfsbereitschaft immer wieder zum Ausdruck gebracht. Durch sein Legat zeigte er dies ein Letztes Mal.
Auch wenn er der Krankheit stets tapfer die Stirn bot, hat er im Alter von nur 34 Jahren den Kampf gegen den Krebs verloren. Er hinterlässt im SAS für viele von uns eine grosse Lücke. Wie seine Familie jedoch geschrieben hat: „ich komme immer wieder, sagt die Erinnerung“ – in diesem Sinne bleibt er in unseren Herzen bei jedem schönen Schwung auf dem Schnee für immer dabei.
Mahé Griot, né le 11 février 2024, fils de Tania Witschard et d’Olivier Griot (SAS Genève)
Hugo Bordes (SAS Lausanne) et Mélanie Le Normand se sont dit oui le 25 mai 2024
Alexia Siegwart (SAS Lausanne) et Rafaël Haller (SAS Genève) se sont dit oui le 8 juin 2024
OPENING ZERMATT 14-15 DÉCEMBRE 2024
SAVE THE DATE
Vous avez des nouvelles à communiquer, des articles que vous souhaitez publier ? sasmagazin@sas-ski.ch
Le calendrier complet est régulièrement mis à jour sur sas-ski.ch.
29 Juin 2024 | Berne (Kursaal)
FÊTE CENTRALE 100 ANS SAS
Assemblée des Délégués SAS & Swiss-Ski
8-14 Juillet 2024 | Sentiero Roma (ITA)
Trekking-Woche
TBD Octobre 2024 | Zermatt
Camp intersection
14-15 Décembre 2024 | Zermatt
WE SAS Cup 1 – Opening & Kids Cup
TBD Janvier 2025 | St. Moritz Anglo-Swiss
25-26 Janvier 2025 | Hoch Ybrig
WE SAS CUP 2 – BEBBI CUP (BS) & Kids Cup
25-26 Janvier 2025 | Les Diablerets FISU / SHM ALPIN
TBD Février 2025 | Jaun ( TBC )
WE SAS CUP 3 – JAUN CUP (GE/FR)
TBD Février 2025 | Gstaad ( TBC )
WE SAS CUP 4 – BÄRE CUP (BE) & Kids Cup
TBD Février 2025 | Lenzerheide
WE SAS CUP 5 – ZÜRI CUP (ZH) & Kids Cup
5-9 Mars 2025 | TBD Semaine AH
8-9 Mars 2025 | TBD
WE SAS CUP 6 – CLOSING (LA) & Kids Cup
14-16 Mars 2025 | Grindelwald Pentathlon
20-23 Mars 2025 | Klosters ( TBC ) AICC
NR. 135 14 Août 2024
Automne | Herbst 2024
NR. 136 14 Novembre 2024 Hiver | Winter 2024-25
NR. 137 14 Février 2025 Printemps | Frühling 2025
VERBIER AGENCY
Rue de Medran 21 – 1936 Verbier T. +41 27 565 19 30 alpes@naefprestige-knightfrank.ch
CRANS-MONTANA AGENCY
Route du Rawyl 25 – 3963 Crans-Montana
T. +41 79 928 23 94 mol@naefprestige-knightfrank.ch