« Repenser le métropolisation, construire un monde en transition » OBERLÉ Carla S7- Article – Janvier 2022 Quel impact le tourisme urbain a-t-il sur l’organisation socio-spatiale de la métropole de Porto ?
Figure 01, photo prise à la gare routière de Porto le 08/12/21 par Carla Oberlé
A partir des années 1980, la pratique du tourisme urbain prend une importance majeure dans le secteur du tourisme et engendre de grands changements tant sur le plan urbain que sur les plans sociaux, architecturaux et économiques des métropoles. Le tourisme devient un moteur de transformation des villes, autrefois industrielles et en pleine crise économique. Malgré l’ampleur de ce phénomène, le terme de tourisme urbain reste flou et les relations qui le définissent très complexes. La Conférence nationale permanente du tourisme urbain1 créée en 1989 définit cette notion par la formule suivante : « Le tourisme urbain est l’ensemble des ressources et activités touristiques implantées en ville, stations mises à part, et proposées aux visiteurs extérieurs. De ce fait il concerne toute personne visitant une ville en dehors de son environnement habituel à des fins de loisirs, d’affaires et autres motifs ». Cette définition n’établit pas la nature “des ressources et activités”, ne précise pas de temporalité, ne tient pas compte de l’envergure des espaces et des villes et n’énonce aucune caractéristique particulière visà-vis des voyageurs. Du fait du manque de prise en compte de ce phénomène, le tourisme urbain reste souvent perçu comme un élément anecdotique dans l’organisation des villes et ne possède pas la même importance que les autres fonctions urbaines. Depuis les années 1980, la pratique du tourisme urbain n’a cessé de croitre et s’est majoritairement développée avec l’ouverture des échanges de biens et de personnes, l’augmentation des vols à bas prix et l’éclosion d’une « classe moyenne mondialisée ». En effet, en 2005, la classe moyenne Assoc. L. de 1901. Fédération de collectivités territoriales (une quarantaine de villes et structures communautaires), née en vue de prolonger la réflexion initiée lors des premières assises nationales du tourisme urbain de Rennes, en 1988. - Objectifs : faire reconnaître la ville comme une destination touristique à part entière et le tourisme urbain comme un secteur d'activités fondamental pour le tourisme français, poursuivre la recherche fondamentale sur le tourisme urbain en favorisant tous travaux d'investigation, et favoriser l'adaptation de l'offre urbaine à la demande touristique 1
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représentait 25% de la population mondiale. Actuellement, elle représente plus de la moitié de la population mondiale et les prévisions pour 2030 estimeraient à 65% la proportion de la classe moyenne dans la population mondiale. Cela s’explique notamment par une homogénéisation des revenus moyens, avec un phénomène d’appauvrissement dans les pays développés et un phénomène d’enrichissement dans les pays émergeants (DAMON, 2019). La ville de Porto ne fait pas exception à la règle. Depuis la crise économique de 2008, le tourisme est l’un des principaux moteurs de la reprise économique du pays et a permis de modifier l’image de la ville via un processus d’urbanisation. En 2017, le trafic aérien a augmenté de 17% à l’aéroport de Porto. Le processus de “touristification” (BALLESTER, 2018) ou “mise en tourisme” de la ville est devenu vecteur d’une imbrication complexe et duale entre la ville et le tourisme. Le présent article vise à analyser l’impact du tourisme urbain sur l’organisation socio-spatiale de la métropole de Porto. Entre frénésie économique, transformations urbaines et architecturales et sauvegarde de la culture portugaise, comment la ville de Porto peut-elle s’adapter pour répondre au nouveau modèle de la ville contemporaine adaptée au tourisme urbain de masse ? Pour ce faire, nous étudierons de quelle manière le droit à la ville s’est transformé en droit au tourisme ainsi que la dualité de l’impact du tourisme sur la métropole de Porto. Finalement, nous questionnerons l’opposition entre touristes et habitants.
Du droit à la ville au droit au tourisme Entre 1974 et 1976, le Portugal connait une grande instabilité à la suite de la chute du système autoritaire de Antonio de Oliveira Salazar et à la mise en place d’un nouveau système politique républicain. Dans tout le pays, la reconquête de l’espace public devient un moyen et un symbole de liberté. Cette incarnation n’est que plus forte dans les grandes métropoles que sont Lisbonne et Porto. La ville devient alors un projet politique, un moyen pour la population de montrer ses aspirations à la liberté et un moyen pour le nouveau pouvoir mis en place de se légitimer. Entre 1914 et 1962, plus d’une dizaine de plans d’aménagement de la ville est proposé et inspirera certainement le premier plan directeur de la ville de Porto réalisé par Robert Auzelle2 en 1962. Bien que les travaux indiqués sur ce plan ne soient finalement pas réalisés à la suite de pressions économiques et politiques, ce plan incitera par la suite la municipalité de Porto à questionner son plan urbain et à établir un nouveau « Masterplan » de la ville (SRU, 2010). La ville de Porto fait alors face à un remaniement urbain afin de compenser les inégalités sociospatiales, vestiges du système autoritaire. Il est à noter que même si les transformations urbaines ont été nombreuses à cette période dans la ville de Porto, leurs ampleurs ne restent cependant pas comparables à d’autres travaux urbains réalisés dans d’autres métropoles étrangères à la même époque. Nous pouvons prendre le cas de Barcelone, qui sort du régime franquiste à la même période et dont les chantiers urbains resteront plus emblématiques, notamment avec le plan Cerda (BALLESTER, 2018). Ainsi, le processus d’urbanisation est un moyen d’établir un nouveau système politique mais aussi économique. Par les transformations urbaines réalisées, la ville de Porto se transforme progressivement en une nouvelle ville post-moderne libérale, plus ouverte et unificatrice. L’ouverture de la ville et des espaces publics aux habitants entraine aussi l’ouverture au monde et donc progressivement l’arrivée du tourisme dans ces villes. Le droit à la ville se transforme progressivement en un droit au tourisme dans les années 1980 (BALLESTER, 2018). 2
Né en France en 1913 et mort à Paris en 1983. Architecte et urbaniste, connu pour ses travaux d'ensembles urbains et pour la valorisation, en France, des cimetières comme éléments patrimoniaux. Il sera l’un des initiateurs des premières transformations urbaines de Porto en rompant avec la philosophie du Plan Régulateur d'Almeida Garrett.
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Une relation économique ambiguë entre tourisme et métropole Afin de comprendre l’organisation socio-spatiale d'une ville, il est nécessaire de comprendre le fonctionnement de son économie. Dans le cas du secteur touristique, la relation économique duale avec la ville participe à la compréhension de l'organisation des lieux et des usages. Il existe une réelle complémentarité entre les usages, les mobilités des personnes (pendulaires, cycliques, absents, présents, ...) et la configuration des espaces (DELAPLACE, SIMON, 2017). Au Portugal, le tourisme direct représente 7% du PIB et dans la ville de Porto 20% des actifs travaillent dans le secteur du tourisme. L'activité économique de la ville repose donc d'une manière importante sur l'activité touristique. Ce pouvoir économique confère un pouvoir décisionnel sur l’organisation urbaine et architecturale de la ville. Dans la ville de Porto, nous observons un phénomène de gentrification ou « gentritouristification » (BALLESTER, 2018). Ce phénomène se traduit par la transformation de quartiers populaires en quartiers plus aisés par l'arrivée de services destinés à l'accueil et l'activité touristique. Ainsi le centre historique est peu à peu investi par les chaînes hôtelières, les appartements destinés à la location saisonnière et les commerces touristiques. C'est ainsi qu'à Porto le prix à l'achat a augmenté de 13% en 2017 après une hausse de 5,6% en 2016 et que l'augmentation des loyers a été de 26% durant l'année 2017. Cette vertigineuse élévation des prix de l'immobilier est notamment due à un nouveau concept qui est la location d'appartements individuels tels que Airbnb. Du fait de ce phénomène, les habitants du centre historique de Porto sont poussés en dehors de la ville par l’augmentation des prix de l’immobilier. Ainsi depuis le début des années 1980, l’histoire de la ville de Porto est intimement liée à celle de la ville de Gaia, qui lui fait face depuis l’autre rive du Douro. Gaia, initialement un petit village de pêcheur et de production du vin de Porto, connait un développement fulgurant depuis le début des années 1980 (SRU, 2010). Les constructions de logements sociaux s’organisent dans toute la ville de Gaia et sa population passe de 50 000 en 1981 à 300 000 résidents en 1990. Ces dates concordent avec le développement du tourisme urbain à Porto et l’augmentation des prix de l’immobilier dans le centre-ville de Porto. Bien qu’aucun document ne fasse directement le lien entre l’augmentation des prix de l’immobilier à Porto et l’augmentation du nombre d’habitants dans la ville de Gaia, nombreux sont les témoignages de cette réalité. Aujourd’hui encore, le processus de gentrification se poursuit par la création d’hôtels et le système de location saisonnière pour de courtes durées (type Airbnb). En effet, entre 2011 et 2017 le nombre d’hôtels au Portugal a augmenté de 37% et 120 hôtels sont encore attendus pour l’année 2023 comme le détaille l’ambassade de France au Portugal en 2018. Nous assistons donc à une désertification du centre historique de Porto dû au prix de l’immobilier trop élevé. Dans le centreville, nombreux sont les bâtiments laissés à l’abandon trop chers pour être achetés, loués ou rénovés tandis que fleurissent les hôtels et les boutiques de souvenirs à leurs pieds. Quant au développement d’infrastructures majeures telles que les aéroports ou les lignes à grande vitesse, il reste difficile d’en calculer les retombées au niveau du développement local de la ville. Le développement de l’activité touristique à Porto reste un phénomène à double tranchant. D’un côté, il participe à sortir le Portugal d’une crise économique majeure et à l’amélioration de l’image du Portugal, mais de l’autre, ce développement participe entre autres à l’expulsion des populations en dehors de leurs lieux de vie. Il devient difficile de mettre en balance les aspects négatifs et positifs liés à l’économie du tourisme. Cette dualité dans l’économie de ce secteur se traduit dans l’organisation et les modifications de la ville de Porto.
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La culture comme première ressource touristique Dans les années 1900, la tendance des vacances orientées sur un retour à la nature voit ses débuts et sera à son apogée dans les années 1950. Ainsi certains lieux tels que les stations balnéaires ou de ski deviennent très prisées. Dans les années 1980, une nouvelle tendance se développe dans le milieu du tourisme : l’attrait pour la culture et le patrimoine. Ainsi, les touristes reviennent peu à peu vers la ville comme lieu de vacances (KADRI, 2007). Les interventions urbaines vont peu à peu modifier la ville en un lieu important postmoderne. « La ville postmoderne ne se limite plus à être un lieu de concentration de populations, d’activités […] et de pouvoirs »3 mais devient un lieu d’activité touristique et de loisir. Le tourisme urbain se développe alors autour de parcours patrimoniaux dans la ville. Autour de ces parcours, une cristallisation du patrimoine va peu à peu se mettre en place dans l’objectif de conserver l’architecture et l’urbanisme d’antan. Progressivement, cette cristallisation culturelle (DELAPLACE, SIMON 2017) va s'étendre à d'autres domaines tels que la culture culinaire, musicale, etc. Les usages et coutumes vont être accentués, exagérés pour donner au touriste une vision de ce qu’il est venu chercher : le charme d’une ville pittoresque. De cette manière, vous pourrez déambuler sur les rives du Douro sur la mélodie du Fado, observant des « moliceiros » ou des « rabelo », bateaux « traditionnels » portugais. Ainsi la ville n'est plus vécue, elle est donnée à voir, la ville est devenue une vitrine de ce qu'elle fut. Ce système de cristallisation va notamment s'effectuer à l'échelle architecturale et urbaine. Les interventions urbaines viennent mimer les stéréotypes de la ville ou bien encore des systèmes urbains fonctionnels présents dans d’autres grandes métropoles. Les hôtels et les plateformes de location d’hébergements favorisent l'uniformisation des lieux afin de permettre une adaptation plus aisée aux touristes (ravalements de façades, décorations impersonnelles). De cette manière, la ville tend à ressembler à un pastiche de ce qu'elle fut. A Porto nous pouvons prendre l'exemple des façades avec des “azulejos”, carré de céramique typique portugais collés comme parement sur les façades des bâtiments. Initialement, les « azulejos » étaient réalisés dans la région de Porto (connu pour sa céramique) et positionnés sur les façades faisant face au vent ou à la mer. Cette tendance s’est peu à peu perdue avec l’arrivée de nouveaux moyens de construction plus efficace. Cependant, l’arrivée du tourisme urbain à Porto s’est accompagnée du retour massif de ces “azulejos” provenant cette fois-ci d’autre pays et reproduisant grossièrement les dessins originaux des « azulejos » portugais. Nous faisons face à un nouvel urbanisme touristique qui met en avant la consommation et le loisir à la façon d'un parc à thème. De quelle manière la ville de Porto peut-elle conserver son identité culturelle tout en répondant aux attentes des touristes ? Reconnaissant l'importance de la sauvegarde du commerce local et traditionnel, la Mairie de Porto définit et met en œuvre des politiques visant à la revitalisation durable des activités économiques qui mettent en valeur le patrimoine historique et les expériences traditionnelles de la ville. Dans ce contexte, un programme nommé « Porto de Tradiçao » a été créé. Ce programme a pour objectif de distinguer les activités, les patrimoines matériels et immatériels valorisants la culture portugaise ou ayant participés au développement de la ville de Porto. A ce jour, 94 établissements commerciaux et 4 entités ont été reconnus. Ce statut procure à ces établissements une protection juridique valable 4 ans et renouvelable automatiquement sauf exception. Toute opération d’urbanisme ou d’architecture doit prévoir le maintien de ces établissements selon le régime juridique de l’urbanisation et de la construction comme il est inscrit dans le code réglementaire de la municipalité de Porto4. 3
KADRI, 2007, p.77 Le site officiel de la mairie de Porto donne accès à la liste complète des établissements détenant le statut « Porto de tradiçao » ainsi qu’au règlement et aux normes d’accès à ce statut : https://comercioturismo.cmporto.pt/comercio/porto-de-tradicao 4
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La culture de la ville de Porto est aussi menacée par l’uniformisation des métropoles européennes. Les métropoles copient entre elles leurs systèmes urbains, leurs architectures et leurs organisations. A cela s’ajoute le marché capitaliste de la mondialisation. Par tous ces procédés, il est possible pour les touristes qui le désirent de visiter une ville étrangère en résident dans un appartement similaire à celui dans lequel ils vivent, avec le même mobilier, en mangeant la même nourriture. Italo Calvino évoque cette problématique dans Les villes invisibles (1972) : « Pour finir, le voyage conduit à la ville de Tamara (…) l’homme ressort de [la ville de] Tamara s’en en avoir rien appris »5.
De l’incapacité d’appropriation des espaces à la « tourismophobie » Avec l’augmentation du tourisme urbain à Porto, les habitants doivent faire face aux changements entrepris dans la ville pour accueillir ces voyageurs. A Porto, le tourisme est le principal moteur des travaux urbains. Ces transformations peuvent aussi être bénéfiques pour le développement local de la ville. Cependant, les résidents observent une rapide modification de leur espace de vie, des usages et un détournement des activités et commerces auxquels ils ne sont pas toujours favorables. Ces modifications de l’espace public bousculent les habitudes des usagers qui se retrouvent dans une incapacité à se réapproprier l’espace public. De ce malaise résulte souvent des conflits entre habitants et touristes. Un sentiment d’envahissement s’empare progressivement des habitants qui ont le sentiment de ne plus être pris en compte par les pouvoirs publics au profit du secteur touristique. Bien que certains aménagements soient mis en place à la fois pour ce secteur et pour les habitants, ils restent souvent insuffisants pour une bonne fonctionnalité face à la masse importante d’utilisateurs étrangers. Peu à peu, la population locale développe une aversion vis-àvis des touristes ; ce phénomène est appelé « tourismophobie » (BALLESTER, 2018). Ce phénomène est notamment visible dans la ville de Porto par le street-art ; de nombreux graffitis dénoncent ou accusent le tourisme (voir Figure 1). Il est maintenant nécessaire de prendre en compte une troisième catégorie d’acteurs qui possèdent des profils hybrides. Ce ne sont ni des touristes, ni des habitants. Ils peuvent être des habitants temporaires avec une résidence secondaire, des travailleurs saisonniers ou encore des étudiants en échange international. Cette catégorie hybride tend à questionner l’origine des conflits entre touristes et habitants. Cette opposition réside-t-elle uniquement entre le caractère permanent ou éphémère de ces acteurs ? Déconstruire les notions de “touristes” et “habitants” permet de mettre en avant les situations conflictuelles liées aux tourismes urbains plutôt qu’envers les acteurs euxmêmes. Ces situations sont la plupart du temps le résultat d’une incapacité à s’approprier l’espace, qu’il soit public ou privé. L’espace public reste le symbole du droit à la ville et du retour à la liberté tandis que l’espace privé, et par extension, l’accès au logement est l’une des principales conséquences des inégalités sociales. Le malaise ressenti ne proviendrait-il pas d’avantage d’une distinction sociale que d’une distinction du mode d’habiter ? Cette « tourismophobie » ne résiderait-elle pas davantage dans la confrontation entre le besoin et l’opulence ?
Par la suite, le sujet de mon futur mémoire continuera d’interroger le sujet de l’organisation sociospatiale de la ville de Porto en fonction du tourisme urbain et les moyens mis en place par les différents acteurs pour s’adapter à l’évolution de la métropole.
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Les villes Invisibles, les villes et les signes, Italo Calvino, Seuil, 1972
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Afin de poursuivre ces recherches, il serait intéressant de se documenter sur les écrits portugais à ce sujet ; la différence culturelle pouvant apporter une compréhension différente de l’organisation des espaces et des usages. De plus, il serait intéressant d’étudier certains lieux clefs de la métropole de Porto, leurs évolutions dans le temps que ce soit du point de vue de l’économie, des usages et de ses modifications. Cette étude pourrait s’effectuer par l’observation ainsi qu’un questionnaire de type « micro-trottoir » afin de pouvoir étudier et comparer les réponses obtenues. Finalement, la réalisation d’entretiens semi-directifs avec certains acteurs de la ville pourraient aider à compléter la compréhension du point du vue portugais. Ce sont certains de mes précédents échanges avec des personnes portugaises qui m’ont conduit à m’intéresser à ce sujet, qui semble être une réelle problématique pour les habitants de la métropole. J’ai notamment déjà pu parler de ce sujet avec un commerçant d’un établissement « Porto de Tradiçao » ou encore avec certains personnels de mon école. Mon école est elle-même victime du processus de « gentritouristication ». Initialement située dans le centre historique de Porto, l’école de l’ESAP est relocalisée pour la rentrée de janvier 2022 dans des locaux en périphérie du centre-ville. Les anciens locaux du centreville vont être reconvertis pour laisser place à un hôtel. Ce sujet impacte chaque jour le quotidien de nombreuses personnes de la métropole de Porto.
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Bibliographie Articles Ballester, P. (2018). Barcelone face au tourisme de masse : ensemble. Téoros, 37(2). https://doi.org/10.7202/1055643ar
« tourismophobie » et vivre
Bigando, E. (2012). L’expérience ordinaire et quotidienne d’un paysage exceptionnel. Habiter un “ paysage culturel ” inscrit au patrimoine mondial de l’Humanité (Saint-Émilion). Patrimoine et désirs d’identité, L’Harmattan, https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01362006/document Damon, J. (2019). Un monde de classe moyenne. Institut https://www.institutmontaigne.org/blog/en-chiffres-un-monde-de-classes-moyennes Damon, J. (2012). Les classes moyennes : définitions et situations. Études, https://www.cairn.info/revue-etudes-2012-5-page-605.htm
Montaigne. 416,
605-616.
Kadri, B. (2007). La ville et le tourisme : relation ancienne, complexité nouvelle et défi conceptuel. Téoros, 26(3), 76–79. https://doi.org/10.7202/1071011ar Martin, E. (2014). Les villes moyennes face à la présence touristique - De l’engagement des élus aux représentations des habitants. Métropolitique. https://metropolitiques.eu/Les-villes-moyennes-face-a-la.html
Livres Calvino, I. (1972). Les villes Invisibles. (Chapitre « la ville et les signes »). Seuil. Delaplace, M ; Simon, G. (2017) Touristes et habitants. Conflits, complémentarités et arrangements, Gollion, Infolio Éditions.
Rapports Geoffroy, S. (2018). Le secteur touristique portugais continue sa forte croissance, Ambassade de France au Portugal, Service Économique de Lisbonne. https://www.tresor.economie.gouv.fr/Articles/961aadfc-1b244f96-bf80-6479f96e9dc9/files/1e577d96-ccc4-4111-982d-e67756272d0e Plano de gestão urbana do centro histórico do Porto patrimônio mundial. (2010). SRU Porto (Sociedade de Reabilitação Urbana do Porto. (Plan de gestion urbaine du centre historique inscrit au Patrimoine mondial de Porto) – SRU
Porto
(Société
de
Réhabilitation
Urbaine
de
Porto
–
2010).
https://www.portovivosru.pt/files/uploads/cms/sru/5/files/16/pgestao_.pdf Regulamento Porto de Tradição, Diário da República, 2.ª série — N.º 85 — 3 de maio de 2019. (Règlement de l’appellation “Porto de Tradiçao”, Journal de la République, 2ème série — N. º 85 - 3 mai 2019)
https://comercioturismo.cm-porto.pt/files/uploads/cms/1590160453-gzgE7iFA5f.pdf
Thèse Duprat, L. (2019). La ville touristique, dialogue entre ville quotidienne et ville vitrine – cas de la ville de Bordeaux. [Mémoire de maitrise, École Nationale Supérieur d’Architecture et de Paysage de Bordeaux] https://issuu.com/seminairerlm/docs/duprat_lucie_me_moirefinal_janvier2020
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Liens complémentaires Data BnF Conférence nationale permanente du tourisme urbain. https://data.bnf.fr/fr/15539205/conference_nationale_permanente_du_tourisme_urbain_france/
France
PDM- Plano Diretor Municipal Do Porto – https://geopdm.cm-porto.pt/dendrograma/pdm2021
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