Le tourisme rural, seule voie de développement pour la ruralité française en 2021 ?

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Séminaire « Repenser la métropolisation » / Article – Semestre 7 Dorian Martin-Houssart

Le tourisme rural, seule voie de développement pour la ruralité française en 2021 ? Introduction « La ruralité est-elle archaïque, ou ringarde, à l’heure de la mondialisation et de la métropolisation ? » (Dubourg, 2014). Cette question abrupte nous interpelle pour nous partager la vision d’une ruralité défavorisée, un tableau où ses territoires, autrement désignés comme la « France périphérique » (Guilluy, 2014), sont discriminés dans le cadre de la métropolisation. Ces inégalités d’une France divisée peuvent être mises en exergue au regard de la crise sanitaire du COVID-19, qui serait « le révélateur d’une espèce de réflexe pavlovien en France qui consiste à toujours, quand il y a une crise, quand il y a une difficulté, quand il y a des défis, toujours regarder en premier lieu les grandes métropoles et leurs banlieues »1. Ce postulat fait référence aux mesures prises par le gouvernement français pour endiguer la propagation de l’épidémie, appliquées à toute la France métropolitaine, sans prendre en compte les différences entre ses territoires. Ces mesures ont aussi entraîné le déplacement d’habitants des métropoles, notamment parisienne, vers des territoires ruraux où les conditions de vie seraient plus agréables (Dumont, 2020). Ce phénomène concerne des territoires précis, qui ont su développer une identité touristique, favorable à leur attractivité (Vanier, 2008). Or, tous les territoires qui composent la ruralité n’ont pas de prédispositions pour se rendre attractifs, ou n’en ont pas l’ambition. On est alors en droit de se demander dans quelle mesure le tourisme doit avoir sa place au sein de la ruralité ? Est-il sa seule opportunité de développement dans le cadre d’un processus de métropolisation toujours en action ? 1. La place de la ruralité dans la métropolisation La métropolisation est un processus qui désigne la concentration progressive de populations et d’activités dans des centres urbains de grandes tailles, les métropoles 2. Ces dernières constituent les pôles majeurs structurant du territoire, dans une logique de centralisation qui renforce leur influence. Avant de se pencher sur les notions de développement local et de tourisme rural, tâchons dans un premier temps de définir la ruralité et sa place dans la métropolisation en France. Des territoires opposés aux métropoles On pourrait introduire la ruralité par une approche spatiale de celle-ci (Blanc, 1997), en la considérant dans sa dimension spatiale, composée de points, de lignes et de surfaces. L’espace rural serait défini comme « l'ensemble des petites unités urbaines et communes rurales n'appartenant pas à l'espace à dominante urbaine »3. Cet ensemble de points fonctionne en réseaux internes, essentiellement routiers, structurés par des axes majeurs qui connectent les principaux pôles urbains. Enfin, la majeure partie des territoires ruraux est constituée d’espaces naturels et d’espaces 1 Voir entretien accordé à la chaîne de radio privée Europe 1 par Salomé Berlioux, présidente de l’association Chemins d’Avenirs, dans le but d’aborder le sujet des territoires périphériques face à la crise sanitaire du COVID-19, mis en ligne le 27 novembre 2020, 2 Voir définition donnée sur le site Géoconfluences : http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/metropoles-statutadministratif-en-france 3 Comme défini par l’Insee : https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1034

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agricoles, qui sont confrontés l’un comme l’autre aux conséquences de la métropolisation, à savoir des enjeux de préservation face au tourisme de masse et à l’étalement urbain, ainsi qu’une modernisation du monde agricole et de ses acteurs. En effet, le vieillissement de la population dans les espaces ruraux, conséquence de la métropolisation et de l’exode rural, concerne principalement la population travaillant dans le secteur agricole (Gucher, 2014). Ce phénomène va de pair avec une perte de vitesse économique et sociale dans de nombreux territoires de cette France périphérique (Jamet, 2009). Ces deux indicateurs, pour ne citer qu’eux, mettent en lumière les fractures qui existent entre ces territoires et les métropoles qui sont inversement ancrées dans une mondialisation globale (Guilluy, 2014). Cependant, les dynamiques peuvent parfois s’inverser. Portons notre regard sur les populations, les activités économiques et les représentations de la ruralité. Des dynamiques qui tendent à s’inverser Si les activités économiques de la ruralité sont historiquement liées au secteur agricole, elles se renouvellent progressivement au profit du secteur tertiaire, un renouvellement qui s’applique aussi aux populations (Di Méo, 2005). On observe effectivement, depuis le début des années 2000, un mouvement de migration résidentielle, d’une population urbaine qui décide de quitter la ville pour s’installer à la campagne. Leurs raisons sont multiples, mais elles relèvent d’une volonté d’adopter un mode de vie rural, parfois idéalisé (Dubourg, 2014). La vie à la campagne représente pour certains le retour à la terre et à la nature, les villages ruraux y incarnant des valeurs d’authenticité qui semblent faire défaut aux métropoles, dont la majorité des habitants ne constitue aux yeux des autres qu’une foule anonyme. Ces valeurs et cette proximité constituent une représentation de la ruralité aux yeux de nombreux habitants urbains. Ceux qui font le choix d’une migration résidentielle vers ces territoires (Guieysse, Rebour, 2012) sont alors confrontés à leur intégration au sein de communautés parfois bien établies (Dubourg, 2014). Ils permettent néanmoins de montrer que la ruralité peut être attractive, même dans le cadre d’une métropolisation favorable au développement des grandes villes, au détriment des campagnes. En ce sens, la crise sanitaire du COVID-19 a pu jouer un rôle de révélateur des fractures qui existaient déjà… Malgré tout, il faut garder à l’esprit que tous les territoires de la ruralité possèdent leurs propres caractéristiques, et ne sont pas égaux face à cette attractivité (Gucher, 2014). Il s’agit donc pour ces territoires de trouver les voies de développement qui s’offrent à eux afin de trouver leur place dans la métropolisation. 2. Mécanismes et acteurs du développement local Nous développerons ici les mécanismes qu’impliquent le développement local d’un territoire, sans être exhaustif mais sous ses principaux angles. Tout d’abord, tâchons de comprendre quelles sont les infrastructures administratives qui font lien entre les territoires ruraux dans un contexte de métropolisation. Exister dans un processus de métropolisation Le découpage administratif de la France place sous le pouvoir de l’État celui des Régions, découpées en départements qui accueillent les 36.000 communes françaises. Un échelon intermédiaire permet aux communes de se regrouper entre elles. Depuis 2015, chaque commune doit appartenir à un EPCI4, avec d’autres communes implantées sur le même territoire. Cette intercommunalité permet de structurer des initiatives locales en rassemblant des moyens dispersés, 4

Établissement public de coopération intercommunale

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et ainsi favoriser le développement économique du territoire en question. Les EPCI s’inscrivent finalement dans la continuité de la métropolisation, qui regroupe les champs de compétences et décisionnaires. Ils sont d’ailleurs critiqués pour cela, ôtant certaines compétences aux communes, forme de démocratie la plus proche des citoyens (Dubourg, 2014). Ils n’en restent pas moins, avec le monde associatif, la structure administrative, sans doute imparfaite, la plus apte à offrir aux territoires ruraux des opportunités de développement local. Cependant, pour que ces regroupements de communes puissent coexister avec les grandes métropoles, ils doivent bénéficier d’infrastructures d’échange fonctionnelles. Les mobilités internes des territoires ruraux sont encore très largement dépendantes de l’usage de la voiture, du fait de leur densité de population très faible par rapport à leur superficie. Les mobilités externes, elles, connectent les métropoles entre elles et traversent ces territoires, facilitant leur développement. Les bourgs ruraux desservis bénéficient d’un rayonnement à l’échelle de leur territoire car ils constituent un point de contact qui assure un échange avec ces métropoles. De plus, le développement de mobilités alternatives à l’usage standard de la voiture permet d’intégrer la métropolisation à travers l’un de ses principes : celui d’offrir aux personnes une liberté de mobilité, indispensable à leur autonomie et à leur insertion dans la société (Jagorel, 2019). Une démarche locale qui participe d’une identité Selon l’échelle du projet de développement local, l’acteur sollicité le plus important pourra être l’État ou la Région, le plus souvent l’EPCI du territoire concerné. Les enjeux du projet dépendent alors de sa cohabitation avec les différents acteurs de la vie locale, impliqués à des degrés différents selon la nature de ce projet. Le niveau d’implication de ces différents acteurs, politiques, économiques ou associatifs, entre autres, dépend de la volonté de mettre en place un dispositif participatif (Zumbo-Lebrument, 2017). En effet, la démocratie participative permet d’associer politiques publiques et compétences des citoyens, mobilisés autour d’un projet commun. Cela constitue par la même occasion une opportunité de renforcer liens sociaux entre citoyens et sentiment d’appartenance à une communauté. Cet idéal participatif, sans être inaccessible, doit néanmoins être confronté à la réalité du terrain (Jouve, 2007). Ces différents acteurs, issus d’ancêtres historiquement ancrées dans ce territoire ou installés plus récemment, contribuent tous à façonner l’identité de leur territoire. Si celle-ci est construite autour d’une histoire, d’une culture, d’une activité qui lui est propre, le renouvellement de populations et d’activités, vient la réinterroger en permanence (Di Méo, 2005). Il n’appartient alors à ces acteurs qu’à s’emparer des éléments constitutifs de cette identité pour la transcender, perpétuer ses valeurs et ses pratiques traditionnelle, les conjuguant à des enjeux contemporains. Par conséquent, le développement local d’un territoire rural, peut y générer de l’attractivité et de nouvelles dynamiques. 3. La voie du tourisme rural Le tourisme est un secteur d’activité qui était en plein essor mondial jusqu’à la pandémie du COVID-19, qui a très nettement stoppé cette progression 5. Prépondérante en France (Fabius, 2015), une grande part de cette activité touristique était concentrée dans les grandes métropoles6. Dans la continuité des parties précédentes, étudions dans quelle mesure le tourisme a sa place dans le développement des territoires de la ruralité. 5 La crise du COVID-19 aurait provoqué un repli d’au moins 60 % du tourisme international en 2020 selon les données de l’OCDE au 2 juin 2020 6 D’après une étude publiée par Atout France sur les données de l’année 2018 publiée en juillet 2019

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Entre développement et préservation : agir à l’échelle du territoire Les territoires ruraux possèdent des voies de développement qui leur sont propres. Il leur est nécessaire, aujourd’hui plus que jamais, d’intégrer à la notion de développement celle de durabilité. Les dérives du tourisme de masse, par exemple, sont multiples, autant environnementales qu’économiques et sociales (François, 2004). Il faut donc savoir, en fonction des circonstances, où se trouve la limite au développement d’un territoire pour ne pas lui nuire. L’importance d’un projet mené par des organismes locaux dans une démarche d’authenticité est peut-être plus que jamais prépondérante. Dans le cas du tourisme, la perspective d’un tourisme « respectueux de l’environnement, des cultures, des traditions et des hommes » (Demessine, 2000) n’est pas nouvelle, et doit à présent composer avec des enjeux de proximité relative. S’il est déjà bien entamé, le développement des territoires ruraux en France a encore du potentiel et de nouvelles réflexions à mener. Ces réflexions peuvent être dans la continuité des dynamiques d’un territoire, ou bien émerger d’initiatives citoyennes ou associatives (Jamet, 2009). Le développement de l’intercommunalité dans le secteur du tourisme peut lui aussi jouer un rôle important dans l’élaboration d’une identité touristique pour un territoire (Perrin-Malterre, 2014). Elles peuvent être de natures diverses et cible des populations précises ou pas. Le développement local à travers la pratique sportive par exemple (Perrin-Malterre, 2014) peut être décliné sous de nombreuses formes, s’accordant avec la géographie ou avec les équipements (existants ou à créer), s’adressant aux populations locales ou s’inscrivant dans une démarche de tourisme sportif. Les possibilités pour un territoire de développer son attractivité sont multiples. Néanmoins, certains territoires possèdent des atouts qui peuvent y être propices. Un patrimoine remarquable comme support de développement La notion de tourisme est intimement liée à celle de patrimoine. Chaque territoire, par son histoire et sa géographie, possède un patrimoine qui lui est propre, un site naturel, un monument historique ou une réalisation artistique remarquable. Il peut aussi consister en un patrimoine culturel immatériel, comme une tradition festive (Di Méo, 2005) ou un savoir-faire gastronomique par exemple7. Ces spécificités donnent envie aux gens de se déplacer pour en faire l’expérience, et sont une opportunité de développement pour leurs territoires. Mais tous ne sont pas égaux, devant l’excès d’attractivité ou la concentration de patrimoines au sein d’un même territoire (PerrinMalterre, 2014). Cependant, peut-on dire que certains patrimoines en valent plus que d’autres ? D’un point de vue économique, c’est sûrement vrai. À titre d’exemple, les bastides de Monpazier ou de Monflanquin constituent un patrimoine architectural, certes remarquable, mais isolé et méconnu des grandes métropoles (Calmettes, 2007). Face à ces dernières, dont le rayonnement culturel est vieux de plusieurs siècles, la comparaison économique est sans appel. Néanmoins, l’importance culturelle d’un patrimoine est plus difficilement quantifiable, et sa richesse ne se limite pas à ses retombées économiques. De plus, des voies de développement existent pour ces territoires qui ne sont pas dépourvus d’atouts. La ville de Mirepoix par exemple, une autre bastide, a su tirer parti de sa spécificité architecturale, tout en innovant sur le plan artistique. Son festival de marionnettes a su créer une nouvelle dynamique à la base d’un rayonnement culturel de son territoire 8. Cet exemple, parmi tant d’autres, peut être une source d’inspiration pour les territoires dotés de patrimoines similaires sans savoir comment en tirer parti. 7 8

Notion de patrimoines détaillée sur le site de l’UNESCO : http://www.unesco.org/new/fr/culture/themes/illicittrafficking-of-cultural-property/unesco-database-of-national-cultural-heritage-laws/frequently-asked-questions/ definition-of-the-cultural-heritage/ Festival ‘MIMA’ fondé en 1988 à Mirepoix en Ariège (09) par l’association à but non lucratif Filentrope

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Conclusion À l’heure de la mondialisation, la ruralité ne semble pas si archaïque ou ringarde qu’on pourrait le penser. Nombre de ses territoires peinent à tirer parti de leurs atouts, par manque de moyens, d’initiatives ou de considération, et requièrent la mobilisation de leurs acteurs locaux pour se développer. À cet effet, le tourisme peut être une forme de réponse, mais il est loin d’être la seule. Il est cependant un secteur qui doit repenser ses modes de fonctionnement, pour s’adapter à un contexte qui a, au moins provisoirement, vu ses codes être bouleversés. Si les conséquences de la crise sanitaire s’annoncent désastreuses sur quasiment tous les plans, une lueur d’espoir est permise pour croire en un futur qui en tire des leçons. Reste à voir quel y sera le rapport des territoires de la ruralité avec les métropoles. L’objet de mon mémoire pourra être tourné vers le développement local de bastides, s’appuyant sur un cas précis éclairé de différents exemples comme le cas de Mirepoix, cité en fin d’article, qui pourrait tout aussi bien constituer mon cas d’étude. La méthodologie employée pourra mêler entretiens et investigation de terrain, dans la mesure du réalisable.

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Bibliographie Blanc, M. 1997. « La ruralité : diversité des approches », Économie rurale, n°242, p. 5-12, Url : https://www.persee.fr/doc/ecoru_0013-0559_1997_num_242_1_4892 Calmettes, C., 2007. Le livre blanc des bastides, Centre d’Études des Bastides. Di Méo, G. 2005. « À l’écart des métropoles : l’émergence de nouvelles territorialités », Sud-Ouest Européen, n°19. Dubourg, P. 2014, « La ruralité est-elle archaïque ? », Métropolitiques, Url : https://metropolitiques.eu/Laruralite-est-elle-archaique.html Dumont, G-F., 2020. « Covid-19 : l’amorce d’une révolution géographique ? », Population & Avenir, n°750, p.3, Url : https://www.cairn.info/revue-population-et-avenir-2020-5-page-3.html Fabius, L., 2015. « Le tourisme : quelle ambition pour la France ? », Annales des Mines - Réalités industrielles, Août, p. 3-4, Url: https://www.cairn.info/revue-realites-industrielles-2015-3-page-3.htm François, H., 2004. « Le tourisme durable une organisation du tourisme en milieu rural [*] », Revue d’Économie Régionale & Urbaine, Février, p. 57-80, Url : https://www.cairn.info/revue-d-economieregionale-et-urbaine-2004-1-page-57.htm Gucher, C. 2014. « Vieillissement dans les espaces ruraux en France et « effets de milieu » : enjeux humains et territoriaux des mutations démographiques », Cahiers québecois de démographie, vol.43, n°1, p. 103-131, Url : https://www.erudit.org/fr/revues/cqd/2014-v43-n1-cqd01442/1025492ar/ Guieysse, J-A., Rebour, T. 2013. « Villes et campagnes : comment les différencier ? », Population & Avenir, n° 712, p.14-16, Url : https://www.cairn.info/revue-population-et-avenir-2013-2-page-14.htm Guilluy, C. 2014. La France périphérique, Paris, Flammarion. Jagorel, Q. 2019. « Quelle politique pour nos campagnes ? », Esprit, Novembre, p. 51-61, Url : https://www.cairn.info/revue-esprit-2019-11-page-51.html Jamet, C. 2009. « Voyage au pays de la diversification rurale », Pour, n° 201, p. 36-42, Url : https://www.cairn.info/revue-pour-2009-2-page-36.htm Jouve, B. 2007. « La gouvernance urbaine : vers l'émergence d'un nouvel instrument des politiques ? », Revue internationale des sciences sociales, n° 193-194, p. 387-402, Url :https://www.cairn.info/revueinternationale-des-sciences-sociales-2007-3-page-387.htm Perrin-Malterre, C. 2014. « Identité touristique des stations de sports d'hiver de moyenne montagne et recompositions territoriales », Annales de géographie, n° 697, p. 935-955, Url : https://www.cairn.info/revue-annales-de-geographie-2014-3-page-935.htm Zumbo-Lebrument, C. 2017. « Les dispositifs de marketing territorial comme vecteur de participation : une approche arnsteinienne d’une marque de territoire », Gestion et management public, Volume 6, n° 1, p. ??- ??

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