SOUTH AFRICA: THE UNTOUCHED GEM TRANS

AFRICA IS CONSTANTLY GROWING, WITH SEVERAL INDUSTRIES LOOKING AT IT AS A MARKET WITH HIGH POTENTIAL. WITH EMERGING TECHNOLOGIES AND MAJOR INVESTMENT PROPELLING THIS GROWTH, WILLIAM SCOTT, A VETERAN OF SOUTH AFRICA’S GAMING INDUSTRY DELVES DEEP INTO WHY OFFSHORE COMPANIES SHOULD LOOK AT COUNTRIES IN AFRICA SUCH AS SOUTH AFRICA AS A PLACE TO CONDUCT BUSINESS

Africa is the second largest continent in terms of number of people but is one of the poorest. Africa currently accounts for only 1% of global GGR.

Statistics such as these in theory should make investing in the continent not very attractive. However, there are a number of reasons why Africa is a great market to invest in. These reasons include the following:

• Large population of 1.3 billion people over 54 countries

• Relatively low impact of COVID compared to other markets except Asia

• Gambling GGR expected to grow at around 3.2% CAGR between 2019 and 2022

• Reported GGR of $4.4 billion in 2019 but the real number is expected to be higher (significantly) due to issues collecting data and reporting challenges

• Market moving from largely unregulated/loosely regulated to regulated

However, it is worth noting that despite it being an attractive market, there are challenges. These include the fact that Africa is made up of 54 very different countries. Despite regulation being relatively easier when compared to other markets, taxation policy in a number of countries has been incoherent.

Sports betting is offered in 41 of the 54 countries in Africa and continues to grow in popularity. It is projected that around 66% of the growth between 2019 and 2022 is to come from sports betting. Lotteries account for a quarter of all GGR in Africa with 36 of the 54 countries in Africa offering some form of lottery. A large component of the lottery GGR is pool betting and only 10% coming from instant games. Casinos account for around 45% of the GGR in Africa, largely generated in physical casinos. However, online casino games segment is growing in popularity.

There are no major international brands in Africa and South Africa. Only local or regional brands. This is expected to change as international operators start focusing on the region.

L'AFRIQUE EST EN CONSTANTE CROISSANCE ET PLUSIEURS INDUSTRIES LA CONSIDÈRENT COMME UN MARCHÉ À FORT POTENTIEL.

WILLIAM SCOTT, UN VÉTÉRAN DE L'INDUSTRIE DES JEUX D’ARGENT EN AFRIQUE DU SUD, EXAMINE EN PROFONDEUR LES RAISONS POUR LESQUELLES LES SOCIÉTÉS OFFSHORES DEVRAIENT CONSIDÉRER DES PAYS AFRICAINS

TELS QUE L'AFRIQUE DU SUD COMME UN ENDROIT OÙ FAIRE DES AFFAIRES.

L'Afrique est le deuxième plus grand continent en termes de nombre d'habitants mais aussi l'un des plus pauvres. L'Afrique ne représente actuellement qu’1 % des recettes brutes mondiales des jeux d’argent.

De telles statistiques devraient en théorie rendre peu attrayant l'investissement sur le continent. Cependant, il y a un certain nombre de raisons qui font que l'Afrique est un excellent marché pour investir, les voici :

• Une population importante de 1,3 milliard de personnes dans 54 pays

• Impact relativement faible de la COVID-19 par rapport aux autres marchés, à l'exception de l'Asie

• Les recettes annuelles moyennes brutes des jeux d’argent (GGR) devraient croître d'environ 3,2% entre 2019 et 2022

• Les GGR déclarées s'élèvent à 4,4 milliards de dollars en 2019, mais le chiffre réel devrait être beaucoup plus élevé en raison des problèmes de collecte des données et des difficultés de déclaration

• Le marché passe d'un marché non réglementé/peu réglementé à un marché réglementé

Toutefois, bien qu'il s'agisse d'un marché attrayant, il y a des défis à relever, comme le fait que l'Afrique soit composée de 54 pays très différents. Bien que la réglementation soit relativement plus facile à appliquer que sur d'autres marchés, la politique fiscale d'un certain nombre de pays est incohérente.

Les paris sportifs sont proposés dans 41 des 54 pays d'Afrique et leur popularité ne cesse de croître. Il est prévu qu'environ 66 % de la croissance entre 2019 et 2022 provienne des paris sportifs. Les loteries représentent un quart de l'ensemble des GGR en Afrique, une grande partie des GGR de loterie est constituée de paris de pool et seulement 10 % proviennent de jeux instantanés. Les casinos représentent environ 45 % des GGR en Afrique, principalement générés par les casinos physiques. Cependant, le secteur des jeux de casino en ligne gagne en popularité.

Il n'y a pas de grandes marques internationales en Afrique et en Afrique du Sud, uniquement des marques locales ou régionales. Cela devrait changer à mesure que les opérateurs internationaux se concentrent sur la région.

South Africa accounts for close to 50% of the total GGR generated in Africa. Despite being a complex regulatory environment with multiple regulators, it is both an effective regulatory environment and is taxed at a reasonable level.

Casinos accounted for the largest share of the gambling market (pre- COVID). Betting is the fastest growing segment of the market on a mix of betting on sports and number games including the betting on the outcome of lotteries. Casino games are currently only legal in physical casinos. However, the betting market has evolved to take bets on the outcomes of live casino games such as roulette and blackjack.

L'Afrique du Sud représente près de 50 % de l'ensemble des GGR produites en Afrique. Il s'agit d'un environnement réglementaire efficace et il est taxé à un niveau raisonnable. Les paris constituent le secteur du marché qui connaît la croissance la plus rapide, ce qui comprend les paris sportifs et les jeux de chiffres, y compris les paris sur les résultats des loteries. Les jeux de casino ne sont actuellement légaux que dans les casinos physiques. Le marché des paris a évolué, il est désormais possible de placer des paris sur les résultats de jeux de casino en direct.

Distribution channels for gambling across Africa vary from jurisdiction to jurisdiction. The variations depend on local legislation and regulations and the prevalence of mobile money. Online has a wider definition in Africa. It includes traditional online – desktop, laptop, smartphone and tablet – but also includes SMS and USSD. In the case of SMS and USSD a message is sent to the operator placing a bet with cash deducted (or charged to) from the player’s mobile balance. The difference between SMS and USSD is that USSD uses short code entry or menus to place the bet.

Internet growth in Africa has been significant. In 2020, internet penetration was 39.3% (world 58.8%). This was a 11,567% increase from 2000. Mobile phone penetration was estimated to be 44% in 2019 and this continues to grow. The challenge Africa has is that in mobile data is relatively expensive hence the use of USSD and SMS which is cheap. However, the sale of smart phones is growing faster than feature phones.

Mobile gambling in Africa is growing rapidly. It is estimated that it accounts for around 15% of the total GGR generated in Africa. With COVID, the move towards online and mobile gambling has driven the growth significantly. This has all been helped by the payment processing options that are available to the operators.

A significant proportion of the population in Africa is unbanked. As a result, the major mobile operators across the continent have stepped in to put a bank in the hands of everyone who has a mobile phone. Mobile money had its origins in Kenya and has expanded to most countries in Africa. Mobile money is largely accepted as a de facto payment method across the continent. People deposit, transfer funds, purchase goods and services etc; using their mobile money accounts.

All gambling operators who operate online include a form of mobile money. Integrations into the mobile phone operators eco system is key to their success. The processing rates for payments vary from country-to-country and are very competitive when compared to payment processing rates in Europe and elsewhere.

Les canaux de distribution des jeux d’argent en Afrique varient d'une juridiction à l'autre. Ces variations dépendent de la législation et des réglementations locales et de la prévalence de l'argent mobile. En Afrique, le terme "en ligne" comprend les jeux en ligne traditionnels (sur ordinateur, smartphone et tablette) mais aussi les SMS et l'USSD. Dans le cas des SMS et de l'USSD, un message est envoyé à l'opérateur qui place un pari dont l'argent est déduit (ou facturé) du solde du téléphone portable du joueur. La différence entre le SMS et l'USSD est que l'USSD utilise un code court ou des menus pour placer le pari.

En 2020, la pénétration d'Internet était de 39,3 % (58,8 % dans le monde), ce qui correspond à une augmentation de 11,567 % par rapport à 2000. Le taux de pénétration des téléphones portables était estimé à 44 % en 2019 et il continue d'augmenter. Les données mobiles sont relativement chères, d'où l'utilisation de l'USSD et des SMS, qui sont bon marché. Cependant, la vente de smartphones augmente plus rapidement que celle des “feature phones”.

Les jeux d'argent sur téléphone portable en Afrique représentent environ 15 % de l'ensemble des GGR générées en Afrique. L’épidémie de COVID-19 a accéléré l'évolution vers les jeux d'argent en ligne et sur mobile. Tout cela a été favorisé par les options de traitement des paiements dont disposent les opérateurs.

Une grande partie de la population africaine n'est pas bancarisée, les principaux opérateurs de téléphonie mobile du continent sont donc intervenus et ont mis en place l’argent mobile. L'argent mobile a vu le jour au Kenya et s'est étendu à la plupart des pays d'Afrique. L'argent mobile est accepté comme méthode de paiement sur tout le continent, permettant ainsi de déposer, transférer des fonds, acheter des biens et des services.

Tous les opérateurs de jeux d'argent qui opèrent en ligne incluent une forme d'argent mobile. L'intégration dans l'écosystème des opérateurs de téléphonie mobile est la clé de leur succès. Les taux de traitement des paiements varient d'un pays à l'autre et sont très compétitifs par rapport à ceux en Europe et ailleurs.