#LA CYBERSÉCURITÉ POUR TOUS Faites le Security Check sous securitycheck.suissedigital.ch
U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
NOV ’23
ÉNERGIE & DÉVELOPPEMENT DURABLE
Christian Petit Le directeur général du Groupe Romande Energie nous explique les enjeux de la production d’une énergie verte.
AUTOCONSOMMATION
VOTRE ÉLECTRICITÉ PROPRE
SUR VOTRE TOITURE Bertrand Piccard Ambassadeur de PrimeEnergy
www.pet-sa.ch | info@pet-sa.ch | +41 22 566 52 22
En lire plus sur focus.swiss
U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
2
ÉDITORIAL
FOCUS.SWISS
04
06
12
14
CONTENU.
Catherine de Noyelle
Une éducation au développement durable à l’école pour l’avenir de la planète
04 06 10 12 14 16
Écologie et technologie Énergie solaire Interview : Christian Petit Agenda 2030 Formation Innovation et Énergie verte
FOCUS ÉNERGIE & DÉVELOPPEMENT DURABLE. CHEF DE PROJET
LOÏC DANZ
COUNTRY MANAGER
PASCAL BUCK
L
e développement durable nécessite un engagement fort au quotidien aussi bien qu’une vision stratégique à long terme. Sans vouloir rappeler tous les maux de notre planète, il est aujourd’hui impératif de mener une politique concrète et ambitieuse allant dans le sens de la durabilité. En cela, les écoles ont un rôle majeur à jouer et peuvent participer à la création d’un monde plus juste et respectueux du vivant, elles qui forment les citoyens et les citoyennes de demain.
multiples projets se développent aux quatre coins de notre pays, de la crèche au gymnase/collège, comme autant de graines plantées pour un avenir durable et rempli d’espoir. Entre autres initiatives valeureuses, des jardins pédagogiques se créent dans les alentours scolaires, des fleurs et plantes colorent des bâtiments et des cours de récréation accueillent la biodiversité en aménageant des habitats pour la faune. Un apprentissage de la patience salutaire dans un monde de zapping ! Les campagnes de ramassage de déchets sont également devenues courantes et permettent l’apprentissage du vivre ensemble ainsi que d’une citoyenneté active. Nous constatons avec joie l’engagement des milieux scolaires qui, à leur échelle, prennent part à l’économie de nos précieuses ressources. Par la sensibilisation et l’action, les communautés scolaires repensent leur consommation de papier, font le choix de l’économie circulaire ou se tournent vers une alimentation locale et durable.
Une éducation au développement durable se réalise dans l’invention et l’adoption de pratiques éducatives innovantes, dans le travail coordonné des hautes écoles pédagogiques, des directions d’écoles, du corps enseignant, des élèves, des parents et des partenaires externes. Le développement durable est une corde à laquelle nous devons toutes et tous tirer, nous habitants et habitantes de cette bille bleue qu’est la Terre. Soulignons l’importance d’un apprentissage en nature et par la nature. C’est en faisant l’expérience de cette dernière que nous pouvons l’apprécier, et c’est l’émerveillement qu’elle procure qui nous pousse à la protéger. Favorisons donc l’enseignement en extérieur dès le plus jeune âge, par le biais de promenades d’observation de la faune et de la flore locales par exemple. Des moments passés en extérieur riches de découvertes et d’enrichissements, développant l’attention visuelle et auditive, stimulant la curiosité, permettant d’acquérir une pleine conscience de l’environnement naturel et partagé dans lequel nous vivons. De nombreuses disciplines enseignées et objectifs pédagogiques peuvent également se réaliser au contact du monde extérieur, à l’image des compétences transversales que sont la collaboration, la pensée critique ou la communication.
Soulignons l’importance d’un apprentissage en nature et par la nature.
Ces nombreux projets réalisés au sein des établissements scolaires rejaillissent, la plupart du temps, dans la sphère familiale, renforçant et alimentant les réflexions, proposant de nouvelles solutions et perspectives, et invitant les parents à rejoindre cette dynamique de durabilité. Réjouissons-nous de ces initiatives de moins en moins isolées, de ces projets concrets qui fleurissent et participent à la protection de notre planète. L’école est un lieu d’apprentissage, de vie, et plus que jamais une actrice essentielle d’un développement durable.
HEAD OF CONTENT ROMANDIE
LÉA STOCKY
LAYOUT
MATHIAS MANNER, SARA DAVAZ
JOURNALISTES
LÉA STOCKY, MAÉVANE MAS
IMAGE DE COUVERTURE
PEDRO RIBEIRO PHOTOGRAPHY
CANAL DE DISTRIBUTION
TRIBUNE DE GENÈVE ET 24HEURES
IMPRIMERIE
CIL CENTRE D’IMPRESSION LAUSANNE SA
SMART MEDIA AGENCY.
GERBERGASSE 5, 8001 ZURICH, SUISSE TÉL +41 44 258 86 00 INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH REDACTIONFR@SMARTMEDIAAGENCY.CH
FOCUS.SWISS
À nous toutes et tous de remonter nos manches, de donner de l’espoir à la jeunesse et de continuer à croire qu’avec la volonté, l’enthousiasme, la persévérance et le collectif, tout est possible.
Bonne lecture!
Texte Catherine de Noyelle, Directrice générale de l’association J’aime ma Planète Images màd
En Suisse, ce sont de nombreuses écoles qui, participant au programme international Eco-Schools, font germer des actions incitatrices et engagent les élèves dans la création d’un monde durable. De
Loïc Danz
Project Manager
BRANDREPORT • AGRIDEA
La durabilité au cœur des constructions agricoles
L
Dans un contexte de préservation des ressources naturelles, d’explosion des coûts et d’évolution de la main d’œuvre, les constructions agricoles intégreront demain nécessairement encore plus le principe de durabilité. Lors du projet et tout au long du cycle de vie du bâtiment. Éclairage avec Monsieur Claude Gallay, responsable du projet « Vision 2030 pour des constructions agricoles durables ».
es bâtiments agricoles comportent de nombreuses spécificités auxquelles les outils d’évaluation actuels issus d’autres domaines de la construction ne répondent pas. Pourtant, garder une vision globale des enjeux de la durabilité tout au long du projet est un réel défi pour la maîtrise d’ouvrage et le conseil. Pour les accompagner, AGRIDEA et ses partenaires travaillent à l’élaboration d’un guide pratique pour des projets de construction agricole durables.
Se poser les bonnes questions Le guide est un outil d’orientation utile pour toutes
les phases de projet jusqu’à la déconstruction. Il rassemble les questions essentielles concernant les domaines sociaux, économiques et environnementaux. Pour commencer, l’accent est particulièrement mis sur les constructions d’étable. Claude Gallay précise : « Grâce à la consultation approfondie des acteurs clés de la branche, nous avons développé une vision commune de la durabilité. En conséquence, nous disposons maintenant d’une compilation des thèmes, des questions centrales, des indicateurs et des informations existantes.»
Ce contenu riche sera la base du développement de l’outil-web final, aujourd’hui à l’état de prototype. Outil de dialogue Facilitant le dialogue entre les parties prenantes, le guide constituera la colonne vertébrale d’un projet de construction et permettra également de faire le lien avec des outils existants. Il offrira en outre de consigner les informations importantes d’un projet. Le guide intègrera également un accès centralisé à l’information spécialisée et à de bons exemples.
Un guide facile à utiliser Facile à utiliser, le guide pratique trouvera sa place dans la boîte à outils des acteurs de la construction agricole. La démarche de conseil structurant les projets sera également revue lors de la deuxième phase du projet, en 2024 –25. « Nous cherchons activement des partenariats pour cette phase finale, toujours dans notre principe de co-création » conclut Claude Gallay . Plus d’infos sur le projet : https://url.agridea.ch/construction-durable
Belaria® pro Chauffage, rafraîchissement et préparation de l’eau chaude sanitaire. Dans le respect de l’environnement et en silence.
Hoval | Responsabile per l’energia e l’ambiente
Avec la pompe à chaleur air/eau Belaria® pro, l’avenir s’installe chez vous. Elle chauffe, refroidit et fournit de l’eau chaude – de manière remarquablement efficace, écologique et silencieuse. Elle adapte automatiquement sa puissance en fonction des prévisions météorologiques, assurant ainsi une réduction notable des coûts énergétiques. Grâce à TopTronic® E, vous pouvez confortablement commander la Belaria® pro avec le module de commande d’ambiance, un ordinateur ou l’app pour smartphone. Pour en savoir plus : www.hoval.ch/fr_CH/belaria
Impliquez et structurez votre management au service d’une gouvernance responsable de votre organisation Formation en emploi : janvier 2024
DAS Systèmes de gouvernance responsable
U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
4
ÉCOLOGIE & TECHNOLOGIE
FOCUS.SWISS
Image iStockphoto/koya79
Des technologies vertes pour un monde plus durable Nous sommes aujourd’hui au tournant d’une transition numérique avec le développement de technologies telles que l'intelligence artificielle et l’internet des objets. Dans le rapport sur la technologie et l'innovation 2023 de la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED), ce ne sont pas moins de 17 technologies de pointe qui ont été mises en lumière, toutes façonnant un avenir durable et empreint d'opportunités économiques sans précédent.
Wai Kit Si Tou
Responsable des affaires économiques à la CNUCED
A
vec un marché estimé à 1 500 milliards de dollars - et une projection à plus de 9 500 milliards de dollars d’ici à 2030 - ces technologies d’avant-garde promettent le progrès pour chaque pays. Wai Kit Si Tou, responsable des affaires économiques à la CNUCED, l’affirme fermement dans cette interview.
Wai Kit Si Tou, quelle est la situation actuelle du développement et de l’utilisation des technologies pour le développement durable ? En 2018, les pays développés et les pays en développement ont exporté approximativement le même nombre de technologies vertes dans le monde, soit environ 60 milliards. Toutefois, nous constatons que la plupart des opportunités sont aujourd’hui saisies par les pays développés. En 2021, nous avons observé une augmentation de ces exportations dans les pays développés (près de 156 milliards) alors que les pays en développement accusent un fort retard avec seulement 75 milliards d’exportations. Leur part dans les exportations mondiales de technologies vertes est passée de plus de 48 % à moins de 33 %. Ces pays ont cependant un énorme potentiel notamment au niveau de l’énergie solaire et éolienne. Cette divergence peut donc être rattrapée. Quel est le rôle des technologies telles que l’Intelligence artificielle et l’Internet des objets dans la lutte contre le réchauffement climatique ?
Un pays aura beau avoir une politique proactive, son développement dépendra beaucoup du soutien et de la collaboration avec d’autres pays. Ces technologies ouvrent une fenêtre à des opportunités plus durables et permettent d’accélérer la transition verte. Au niveau du processus de production, elles nous aident par exemple à mieux contrôler les normes, à améliorer les déficiences opérationnelles et à fournir de meilleures données d’analyse. Elles permettent également d’optimiser la logistique et de réduire la consommation d’énergie tout au long du processus de production. En ce qui concerne la conception d’un produit, ces technologies nous aident à mieux comprendre les besoins réels du consommateur. Nous pouvons également réfléchir à comment améliorer les produits, concevoir des produits recyclés et remplacer les composants nocifs par des composants plus respectueux de l’environnement. Enfin, ces technologies permettent de contrôler de manière efficace le système électrique grâce à un système de communication qui lui permet de reconnaître nos comportements. Elles savent par exemple lorsque nous éteignons la lumière et lorsque nous avons besoin de l’allumer, ce qui permet des économies énergétiques. L’IA et l’IdO peuvent aussi améliorer notre capacité à utiliser les énergies renouvelables en analysant par exemple les données météorologiques et en faisant des prévisions sur la production d’énergie.
Comment ces nouvelles technologies peuvent-elles améliorer les économies, en particulier dans les pays du Sud ? Premièrement, ces technologies permettent le développement et le déploiement d’énergies vertes et renouvelables. Notre rapport contient de nombreux exemples montrant comment les pays en développement peuvent mettre en place des politiques fortes pour tirer parti de ce potentiel vert, en particulier en Afrique où les énergies renouvelables telles que les énergies solaire et éolienne sont abondantes. Nous parlons également de la « twin transition », c’està-dire que les transitions numérique et écologique peuvent se soutenir mutuellement. Nous soutenons qu’avec ces technologies, les pays en développement peuvent réaliser cette double transition et contribuer à l’écologisation des chaînes de valeur mondiales. Finalement, les technologies vertes de pointe offrent la possibilité aux pays de se diversifier dans un produit ou un secteur plus complexe et écologique. Dans notre rapport, nous soulignons les étapes permettant aux pays d’identifier les secteurs qui ont le plus de potentiel. Sur cette base, les pays peuvent sélectionner les possibilités de diversification en fonction de leurs
priorités nationales telles que la création d’emplois, l’égalité des sexes ou l’économie sociale, par exemple. Existe-t-il un soutien au développement de ces technologies ? La CNUCED propose un système de soutien et différents projets pour aider les pays à développer ces technologies. Nous proposons également des programmes de formation à l’intention des décideurs politiques et nous leur fournissons des évaluations technologiques qui les aident à identifier les forces et faiblesses du pays. Nous fournissons aussi un bilan très complet sur la politique en matière de technologie et d’innovation qui engage les parties prenantes du pays et leur montre comment améliorer le système d’innovation. Comment voyez-vous le développement de ces technologies vertes dans les années à venir ? Nous avons assisté à une augmentation très rapide de l’utilisation de ces technologies vertes. Nous observons cependant des divergences et des occasions manquées dans de nombreux pays en développement. Nous espérons sincèrement qu’ils rattraperont leur retard et qu’ils tireront parti de ces possibilités. S’ils ne se préparent pas réellement à saisir ces opportunités, ils pourraient manquer le coche et se retrouver à la traîne. De plus, la coopération internationale est primordiale. Un pays aura beau avoir une politique proactive, son développement dépendra beaucoup du soutien et de la collaboration avec d’autres pays. Les pays développés doivent apporter un soutien technique ou financier aux pays en développement pour les aider à rattraper leur retard à ce niveau. Le développement et l’utilisation de ces technologies vertes devrait combler le fossé actuel entre les pays développés et les pays en développement, tout en déployant une économie durable. Interview Maévane Mas
Chauffage | Ventilation | Climatisation | Réseau de Chaleur | Pompe à chaleur Installation | Maintenance | Facilities Management | Concept Energétique
Exploitation et maintenance d’installations de chaleur ou de froid intégrant 50 à 100% d’énergies renouvelables Réseaux de chaleur, contracting Création d’écoquartiers Exploitation et manufacture industrielle Nouveauté !
CGC Energie sa Chemin du Foron 14 Case postale 216 CH 1226 Thônex (GE)
Tél. +41 (0)22 869 06 00 - Fax +41 (0)22 869 06 10 Dépannage 24h24 +41 (0)22 869 06 20
Genève | Lausanne | Yverdon-les-Bains | La Chaux-de-Fonds | Bâle | Zürich
E-mail: cgcenergie@cgcenergie.ch
U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
6
ÉNERGIE SOLAIRE
FOCUS.SWISS
L'énergie solaire à domicile : un investissement rentable pour un avenir écologique
Image iStockphoto/SimonSkafar
La crise énergétique qui sévit dans le monde, le réchauffement climatique qui s'accélère, et surtout, la hausse incessante du coût de l'électricité, poussent de plus en plus de particuliers à se tourner vers l'installation de panneaux solaires photovoltaïques chez eux.
A
u-delà de la simple réduction de la facture énergétique, cette démarche s'avère être non seulement rentable, mais également écologiquement responsable. Cependant, avec la prolifération d'entreprises œuvrant dans le domaine des énergies renouvelables, il devient impératif de prendre en considération les différents labels et gages de qualité pour garantir la fiabilité et l'efficacité des installations solaires.
L'énergie solaire : une alternative économique et écologique L'énergie solaire s'impose progressivement comme une alternative prometteuse pour répondre aux enjeux actuels de l'alimentation électrique. Face à une augmentation constante des tarifs de l'électricité, à la dépendance aux énergies fossiles, et à l'urgence climatique, l'installation d'un système solaire photovoltaïque à domicile s'avère être une solution économique et respectueuse de l'environnement. Les avantages de cette transition énergétique sont multiples : •
•
Réduction des coûts énergétiques : L'installation de panneaux solaires permet de générer de l'électricité à partir de l'énergie solaire, réduisant ainsi significativement la facture d'électricité mensuelle. Les économies accumulées au fil des années permettent généralement de compenser rapidement l'investissement initial, transformant ainsi les coûts énergétiques en investissement rentable. Énergie renouvelable et écologique : L'énergie solaire est une source d'énergie propre et renouvelable, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la préservation de l'environnement. Le soleil, ressource inépuisable, devient ainsi un allié dans la lutte contre le réchauffement climatique.
La quête de la qualité Il est essentiel de garder à l'esprit que la qualité des panneaux solaires et de leur installation peut varier considérablement d'un prestataire à l'autre. Afin de garantir un investissement solaire fiable, il est vivement recommandé de prendre en compte des critères de qualité rigoureux, notamment l'appartenance à Swisssolar, une association suisse dédiée à la promotion de l'énergie solaire, ainsi que le partenariat éco-21 chez SIG, un acteur majeur dans le secteur de l'énergie en Suisse.
L’investissement dans une installation solaire photovoltaïque à domicile représente une solution à la fois intelligente et responsable pour faire face à la crise énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre. Swisssolar est une association qui regroupe des professionnels du solaire en Suisse et garantit un savoir-faire de qualité. Les entreprises membres de Swisssolar s'engagent à respecter des normes élevées en matière d'efficacité, de durabilité et de fiabilité des installations solaires. Le label Swisssolar est synonyme de compétence et de performance, offrant ainsi la tranquillité d'esprit aux particuliers souhaitant investir dans l'énergie solaire. SIG, établissement de droit public régi par la constitution genevoise, offre un partenariat éco21 incluant des critères stricts de performance et d'efficacité énergétique. Les installations solaires certifiées par SIG sont synonymes de qualité, de
durabilité et de performances optimales. Choisir un prestataire affilié à ce partenariat permet de s’assurer de disposer d'un système solaire performant, fiable, et respectueux de l'environnement. Concrétiser le passage à l'énergie solaire : une décision éclairée L'investissement dans une installation solaire photovoltaïque à domicile représente une solution à la fois intelligente et responsable pour faire face à la crise énergétique et réduire les émissions de gaz à effet de serre. En optant pour cette transition vers l'énergie solaire, les particuliers se positionnent en tant qu'acteurs du changement, contribuant ainsi activement à la réduction de l'empreinte carbone.
En optant pour cette transition vers l’énergie solaire, les particuliers se positionnent en tant qu’acteurs du changement.
Le passage à l'énergie solaire représente également une opportunité d'indépendance énergétique, réduisant la dépendance aux fournisseurs d'énergie traditionnels et à leurs tarifs en constante évolution. Les défis énergétiques auxquels le monde est confronté sont immenses, mais chaque installation solaire à domicile représente un pas de plus vers un avenir plus durable. Anna Zambeaux, responsable communication chez PrimeEnergy Group, précise : « Il est essentiel de connaitre la consommation d’électricité annuelle, le type de chauffage, l’état du toit et les éventuels projets de rénovation de la maison avant de proposer une installation solaire photovoltaïque en adéquation avec les besoins énergétiques du consommateur final. » Une solution efficace et économique : le contracting solaire Le contracting solaire est un modèle d'affaires révolutionnaire dans le domaine de l'énergie solaire. Ce concept émerge comme une solution innovante pour permettre à un large éventail d'entreprises et d'organisations d'adopter l'énergie solaire de manière économique et efficace. Le principe du contracting solaire est relativement simple, mais extrêmement puissant. Il permet à une entreprise ou à une institution de faire appel à un tiers, souvent une entreprise spécialisée dans l'énergie solaire, pour concevoir, financer, construire et exploiter un système solaire sur sa propriété. Le propriétaire du bâtiment ou de l'installation ne supporte aucun coût d'investissement initial, ce qui élimine l'un des principaux obstacles à l'adoption de l'énergie solaire. L'entreprise qui fournit le système solaire, également appelée le fournisseur d'énergie solaire tiers, finance la conception et la construction du système, ainsi que ses coûts d'exploitation et de maintenance. En retour, le propriétaire du bâtiment ou de l'installation s'engage à acheter l'électricité produite par le système solaire à un tarif avantageux, souvent inférieur aux tarifs électriques traditionnels. Cela permet au propriétaire de réduire ses coûts énergétiques et de bénéficier d'une source d'énergie propre et renouvelable, sans avoir à supporter les coûts initiaux. Texte SMA
LES POMPES À CHALEUR LABELLISÉES DEPUIS 25 ANS
La qualité des pompes à chaleur, des sondes géothermiques, des installations de chauffage et des prestations de service a toujours été au centre des préoccupations du Groupement professionnel suisse pour les pompes à chaleur (GSP) et de ses membres depuis sa création en 1993. Dès 1998, cette préoccupation a été confirmée par l’entrée en vigueur du premier règlement relatif au label qualité. Jusqu’à aujourd’hui, la technologie des pompes à chaleur, mais aussi leur certificat de qualité, n’ont cessé d’évoluer. En votant la «Loi fédérale sur les objectifs de plit les caractéristiques jugées indispensables Pour la pompe à chaleur, l’efficacité énergé-
la protection du climat, l’innovation et le renforcement de la sécurité énergétique» le 18 juin dernier, les citoyens suisses se sont prononcés en faveur de la neutralité climatique d’ici 2050, de l’objectif « zéro net « ainsi que des objectifs intermédiaires correspondants. Dans ce contexte, il est indispensable de passer aux énergies renouvelables, notamment pour le chauffage. Stephan Peterhans, directeur du GSP, en est convaincu : «La qualité des produits et des artisans spécialisés est donc encore plus importante dans le secteur des pompes à chaleur». Le domaine de la construction d’aujourd’hui est lié à de nombreuses obligations, prescriptions et directives qui doivent être respectées. Cela peut parfois s’avérer difficile et exige de la part des mandants une grande confiance dans les professionnels. Un label de qualité indique qu’un produit a été contrôlé par un organisme officiel et indépendant. Qu’il rem-
dans son contexte et qu’il remplit son objectif de manière prescrite. Que ce soit en termes de technique, d’efficacité ou de design. En bref, un label de qualité confirme la qualité et crée ainsi la confiance.
tique et la sécurité de fonctionnement sont des caractéristiques déterminantes en termes de qualité. En conséquence, les bons appareils se distinguent par leur fiabilité et leur longévité. L’association des propriétaires fonciers parle d’une durée de vie de 20 ans pour les pompes « Le label de qualité est une preuve impor- à chaleur, tandis que la norme SIA prescrit au tante de la qualité des pompes à chaleur » moins 50 ans pour les sondes géothermiques. L’investissement dans une installation de Depuis un quart de siècle, le GSP est respon- chauffage doit donc être considéré sur la base sable de l’assurance qualité des pompes à cha- de ce cycle. leur, des entreprises de forage et des chauffeeaux à pompe à chaleur. Dans le cadre de Un système de chauffage doit pouvoir maincette mission, elle a joué un rôle décisif dans tenir de manière fiable la température définie, le développement du module système pour même sans surveillance. Il est indispensable pompes à chaleur PAC-SM et est responsable que le client final puisse modifier lui-même les de son application. Le PAC Système-module réglages grâce à une utilisation simple. est le standard suisse pour la planification, la réalisation et la mise en service optimales d’installations de pompes à chaleur jusqu’à 15 kW de puissance de chauffage. Le PAC-SM est aujourd’hui une condition d’encouragement dans tous les cantons pour le remplacement des chauffages à énergie fossile. pompe à chaleur
La qualité grâce à la formation continue du GSP En ce qui concerne les entreprises d’installa- tallation, des associations et des organisations tion, le GSP s’engage dans l’assurance qualité cantonales. L’association compte aujourd’hui en proposant des formations et des formations plus de 750 membres. Les entreprises qui s’encontinues. Les chauffagistes acquièrent leurs gagent en faveur des énergies renouvelables connaissances dans le cadre de la formation sont réunies sous un même toit www.pac.ch. de base, des cours de maîtrise et de technicien ainsi que des études en technique du bâtiment. Les membres du Groupement professionnel Il existe toutefois un savoir-faire spécifique qui suisse pour les pompes à chaleur soutiennent n’est pas traité dans les formations mention- l’association dans ses activités. Ils s’engagent nées. C’est sur ces connaissances ainsi que ainsi dans le développement et la formulation sur les développements technologiques que se de normes, directives, lois et ordonnances raiconcentrent les offres d’enseignement du GSP, sonnables et applicables. Ils apportent ainsi élaborées en collaboration et avec le soutien une contribution importante à la réalisation des objectifs climatiques conformément à l’Accord de professionnels du secteur. de Paris sur le climat. Ils s’engagent en faveur Le GSP est un groupement d’entreprises is- d’une technologie d’avenir adaptée aux enfants sues des secteurs des fabricants/fournisseurs et participent aux efforts autour de thèmes tels de pompes à chaleur, des entreprises de fo- que l’utilisation efficace de l’énergie primaire et rage, des entreprises de planification et d’ins- les émissions sonores.
CERTIFICAT DE QUALITE INTERNATIONAL
Aide à la décision lors de l’achat d’une pompe à chaleur Le label de qualité d’une pompe à cha-
leur aide les consommateurs à évaluer les différentes marques. Les critères d’évaluation sont clairement définis et standardisés, ce qui permet une comparaison efficace. Il n’est pas nécessaire d’être un spécialiste, car le produit contrôlé par un organisme indépendant possède, avec le label, une importante attestation de qualité. Les caractéristiques prescrites par le domaine sont remplies avec une pompe à chaleur portant le label de qualité. De plus, l’achat d’un produit de haute qualité permet de sécuriser son investissement dans l’installation de chauffage.
U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
8
BRANDREPORT • GEBÄUDEHÜLLE SCHWEIZ
FOCUS.SWISS
Sponsored.
Un triple écart pour le tournant énergétique
Silvia Gemperle
Responsable de la stratégie énergétique chez Enveloppe des édifices Suisse
Comment exploiter le potentiel de durabilité des bâtiments ?
L
es gymnastes artistiques ne sont pas les seuls à maîtriser le grand écart. Au sens figuré, cette forme physique et mentale est souvent requise dans le quotidien professionnel des spécialistes de l’enveloppe des édifices - un pull en laine combiné à une robe de gala, combiné à une centrale électrique. Grâce à leurs connaissances techniques approfondies et à leur mental, ils sont littéralement des acrobates de l’enveloppe des édifices. Ils conseillent et planifient tout autour du projet de construction de manière transparente et fiable, de sorte que l’immobilier du futur devienne une réalité. On passe ainsi d’un bâtiment avec des pertes d’énergie à un édifice qui produit de l’électricité grâce aux énergies renouvelables comme une installation photovoltaïque. Les spécialistes expliquent les mesures possibles et évaluent les coûts de construction et les économies d’énergie. Les objectifs fixés peuvent ainsi être atteints main dans la main. Avec et sur la voie royale e+, ils fournissent des travaux de bonne qualité et proposent des solutions éprouvées pour l’isolation des toits en pente, des toits plats et des façades. La voie royale e+ comprend des étapes parfaitement adaptées les unes aux autres, qui peuvent être réalisées ensemble ou dans l’ordre. En combinaison avec des fenêtres adaptées et un système de protection solaire adéquat, on obtient des températures ambiantes agréables en été comme en hiver. On peut ainsi économiser jusqu’à deux tiers de la consommation d’énergie sans devoir renoncer au confort ni à l’esthétique. Car utiliser l’énergie de manière efficace, cela signifie créer le meilleur confort possible avec le moins d’énergie possible. L’immobilier du futur se transforme en centrale électrique en combinant la modernisation de l’enveloppe du bâtiment avec, par exemple, une installation photovoltaïque intégrée. On devient ainsi plus indépendant et l’immeuble devient automatiquement une pièce du puzzle qui contribue à la réussite du tournant énergétique. Qu’y a-t-il de plus agréable que d’agir pour les générations futures et de contribuer au renouvellement du parc immobilier suisse ?
Pour que la Suisse puisse atteindre les objectifs de durabilité qu'elle s'est fixés, elle doit actionner le levier dans différents domaines. Les bâtiments jouent un rôle essentiel à cet égard, car ils sont à l'origine d'environ un quart des émissions de gaz à effet de serre dans le pays. La modernisation des bâtiments construits avant 1990 offre de grandes opportunités.
D
’ici 2050, la Suisse vise le « zéro net » pour ses émissions de gaz à effet de serre. Le secteur du bâtiment joue un rôle clé dans la réalisation de ces objectifs, car il fait partie des plus gros émetteurs de CO2 de Suisse. Mais si l’on considère les efforts de durabilité déployés jusqu’à présent dans ce domaine ainsi que leurs effets, le tableau est mitigé : en 2015, l’objectif intermédiaire de moins 22% d’émissions de CO2 par rapport à 1990 (selon l’ordonnance sur le CO2) a été atteint. Toutefois, en 2020, la contribution attendue de moins 40 % par rapport à 1990 selon l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) n’a pas été atteinte - malgré de bonnes conditions grâce à un temps doux. Le potentiel de durabilité du secteur immobilier n’est donc pas encore suffisamment exploité. À quoi cela est-il dû ? Cela s’explique notamment par le fait qu’une grande partie des bâtiments en Suisse sont encore chauffés au pétrole ou au gaz fossile. Cette situation rend difficile la réalisation des objectifs de la loi sur le climat, qui prévoit que le parc immobilier de la Suisse doit être exempt de CO2. Ce qui aggrave encore
le problème, c’est le nombre de bâtiments résidentiels et utilitaires construits dans le pays : la Suisse compte environ 1,8 million de bâtiments et, selon les experts de la Confédération, à peine 1 % de ce parc immobilier est modernisé chaque année. Il faudrait donc environ 100 ans pour rénover l’ensemble des bâtiments du pays, ce qui est nettement trop lent. Selon les experts, un taux de rénovation de 3,6 % serait nécessaire pour réussir le tournant énergétique. Quelle procédure convient à quel bâtiment ? Comme le temps presse, il convient d’optimiser les mesures à prendre et de les coordonner entre elles. Afin de prioriser les travaux nécessaires et de définir les étapes appropriées, le Conseil fédéral a fait analyser le parc immobilier existant en Suisse. Il en est ressorti une palette de différents archétypes de bâtiments, qui se distinguent les uns des autres par leur type de construction et leur emplacement. Après un travail de tri approfondi et coûteux, les mesures de modernisation adaptées à chaque archétype ont pu être élaborées. Conclusion : il vaut la peine d’entreprendre rapidement la modernisation
des toits et le remplacement des fenêtres des maisons anciennes. Rien que cela permettrait de réduire les besoins en énergie de 20 à 30 %.
d’intégrer des modules solaires directement dans l’enveloppe du bâtiment, sur le toit ou dans la façade, ce qui ne nécessite pas de surface supplémentaire.
La combinaison fait la différence Les recherches menées par la Confédération montrent que les façades et les enveloppes de bâtiment recèlent un énorme potentiel pour une plus grande durabilité dans le secteur immobilier. Cela est également lié aux technologies modernes qui ouvrent de nouvelles possibilités dans ce secteur. Pour obtenir par exemple la réaction souhaitée à la chaleur et au froid, à l’obscurité et à la lumière, les façades misent sur une interaction de composants techniques, dont des systèmes de protection solaire réglables. Ceux-ci combinent aujourd’hui l’apport de chaleur, la protection contre l’éblouissement et les regards indiscrets, l’utilisation de la lumière du jour ainsi que la production de chaleur. L’isolation thermique de la façade représente donc déjà un énorme pas en avant vers la réduction des émissions. La combinaison avec l’installation de panneaux solaires peut même renforcer cet effet : Grâce aux matériaux et aux technologies modernes, il est par exemple possible aujourd’hui
Les spécialistes de l’enveloppe des bâtiments travaillent avec précision et professionnalisme et proposent des solutions qui produisent de l’électricité de manière efficace tout en étant agréables pour les yeux. Il existe en effet désormais des modules solaires de différentes couleurs et formes et de différents matériaux. Aujourd’hui, la durabilité ne doit donc plus être en contradiction avec les exigences esthétiques des bâtiments. La modernisation de l’enveloppe des bâtiments combinée à l’installation de panneaux solaires représente donc une solution idéale pour la réduction des émissions de CO2 dans le secteur immobilier. D’autant plus que les éléments et matériaux utilisés aujourd’hui ont une durée de vie extrêmement longue. Un toit plat équipé de modules solaires peut ainsi fonctionner pendant environ 30 ans, voire plus. Lorsque les composants utilisés atteignent la fin de leur cycle de vie, leurs matières premières peuvent être réintroduites dans l’économie circulaire.
VOTRE BATIMENT NOTRE METIER Moderniser aujourd’hui, profiter demain.
enveloppe-edifice.swiss
Economisez de l‘énergie et de l‘argent
U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
#FOCUSÉNERGIE&DÉVELOPPEMENTDURABLE
VILLVERT SA • BRANDREPORT
9
Opter pour le bois, une solution durable et économique Savoir répondre aussi bien aux promoteurs qu’aux clients privés en s’adaptant aux besoins de chacun, tel est ce qui fait l’identité de Villvert SA, entreprise générale spécialisée dans la construction de bâtiments en bois, mais aussi en béton. d’un « non » bienveillant. Par exemple, lorsque nous doutons de la longévité d’un produit ou d'un concept.
une maison un peu plus prestigieuse, ou bien encore le promoteur qui cherche à construire un immeuble, nous savons répondre à ses attentes.
Charlotte Schnepp
Responsable administrative
Luca Schnepp
Responsable développement
D
ans cette interview, Luca et Charlotte Schnepp, duo de frère et sœur qui ont pour ambition de pérenniser l’entreprise, nous expliquent comment Villvert SA fait de la relation et du suivi du client sa priorité.
Charlotte et Luca Schnepp, quelles sont les valeurs de Villvert ? Notre père a fondé l’entreprise il y a bientôt trente ans. Depuis, elle a beaucoup évolué : ayant commencé par de petites villas en ossature bois, nous construisons aujourd’hui également des immeubles et des lotissements, le tout de façon écologique et humaine. Le fait d’être une entreprise familiale est en effet très important pour nous, de même que le respect de nos collaborateurs et de leur différent métier.
Quels sont les avantages environnementaux et économiques associés à la construction en bois ? Nous nous rendons compte que beaucoup de personnes portent un intérêt pour l’écologie, mais que l’aspect financier reste souvent une priorité. Dès lors, il est primordial pour nous de proposer à nos clients des solutions écologiques à moindre coût, voir économiques ! Construire une maison en ossature bois permet de gagner plusieurs mois de chantier, ce qui n’est pas négligeable pour les clients qui peuvent ainsi économiser près d’un quart de leurs frais intercalaires et le loyer qu’ils paient en attendant d’emménager. Les promoteurs ont, quant à eux, la possibilité de mettre le bien en location plus rapidement. Trois mois de revenus locatifs supplémentaires, ce n’est pas rien ! Au niveau de l’exploitation, nos maisons en bois sont de base très proches des standards Minergie. Elles sont ainsi plus performantes énergétiquement, avec des économies en termes de chauffage. Si le béton est une source de CO₂ très importante, le bois, en stockant le CO2, a un effet opposé.
Finalement, lors des grosses chaleurs par exemple, une maison en bois reste plus fraîche le soir, tandis qu’une maison en béton a tendance à emmagasiner plus de chaleur durant la journée. Comment sélectionnez-vous les types de bois et les fournisseurs pour vos projets ? Nous développons autant que possible des relations de partenariats. En termes d’approvisionnement, nous travaillons au maximum avec des partenaires locaux qui utilisent des matériaux durables. La majorité du bois que nous utilisons provient du Canton de Vaud, et le solde de pays voisins. Nous avons à cœur de faire tourner l’économie locale, en travaillant avec les différents corps de métiers des environs. Quelles sont les options de personnalisation offertes aux clients qui souhaitent des caractéristiques spécifiques dans leur bâtiment en bois ? Chez Villvert, nous tenons à offrir un maximum de liberté à nos clients. Nous les accompagnons dans la personnification de leur projet. Tout se fait en interne, notamment le travail avec les dessinateurs, ce qui nous donne une flexibilité et une réactivité très appréciée de tous. Nous ne répondons par la négative que lorsqu’il y a des barrières législatives ou qu’il s’agit
Dans quelles activités vous êtes-vous spécialisés ? Le spectre de nos activités est très grand, autant en termes de standing que de taille. Nous savons construire des villas simples ou luxueuses, des lotissements et des immeubles. En béton ou en bois. Que ce soit pour un client individuel qui souhaite construire une maison familiale, ou celui qui, accompagné d’un architecte, veut construire
Quels sont les avantages pour les promoteurs de travailler avec vous ? Ce qui plaît beaucoup aux promoteurs est le fait que nous savons les aiguiller pour construire intelligemment. D’un point de vue économique, technique et architectural, des idées d’options et optimisations sont annexées à chacune de nos offres. Ceci est une valeur ajoutée que nous offrons aux promoteurs. En effet, nous nous rendons compte que les performances financières d’un projet sont étroitement liées à l’intelligence que nous mettons au niveau du dessin. Ensuite, ils apprécient également le fait qu’une fois le projet lancé, ils peuvent pleinement se concentrer sur leurs prochains développements, car nous prenons tout en main, de l’accueil du client jusqu’à la remise des clefs. Pouvez-vous nous parler plus en détail de certains des projets que vous menez ou avez menés ? Récemment, nous avons proposé au maître d’ouvrage un espace de bureaux de 2500m2 où nous avons remplacé le béton par du bois. Ceci nous a permis de délivrer le bâtiment au même prix, tout en gagnant trois mois sur le planning. Par-dessus cela, nous avons aussi pu augmenter la surface commercialisable, et par conséquent, le revenu locatif. In fine, on a donc un projet qui coûte plus ou moins la même somme à construire, mais avec davantage de mètres carrés, une remise des clefs plus rapide et des charges d'exploitation diminuées. Interview Léa Stocky
SWISS INTERNATIONAL AIR LINES • BRANDREPORT
Voyager de manière plus durable Le transport aérien est un catalyseur de croissance à l’échelle mondiale. Il donne accès aux marchés, génère des emplois et favorise le tourisme. L’aviation civile revêt une importance majeure pour la Suisse et le monde. Si le transport aérien exerce d’importants effets positifs pour l’économie nationale, il produit également des effets négatifs sur l’environnement. compensation. Sur les vols long-courriers, ces offres sont également disponibles durant le trajet. Quant aux membres Miles & More, ils peuvent utiliser leurs Miles de prime pour soutenir des projets de protection du climat via l’application Miles & More.
SWISS fait avancer la réalisation de ses objectifs par la mise en œuvre d’un grand nombre de mesures innovantes.
C
onsciente de sa responsabilité environnementale, SWISS déploie des efforts importants pour réduire son impact sur le climat et place la responsabilité environnementale au cœur de sa stratégie d’entreprise. SWISS s’engage pour un développement durable et soutient les objectifs de l’Agenda 2030 des Nations Unies en la matière.
Des objectifs environnementaux Pour la compagnie aérienne, la durabilité n’est pas un vain mot. Grâce à la mise en œuvre de mesures de réduction globales et à des investissements complémentaires dans des projets de protection du climat, SWISS prévoit de réduire de moitié ses émissions de CO₂ d’ici 2030 et vise la neutralité carbone en 2050. Les innovations techniques ainsi que l’utilisation de carburants durables d’aviation (SAF) jouent un rôle central à cet égard. C'est pourquoi la compagnie suisse s’engage aux côtés du groupe Lufthansa dans la recherche, l’expérimentation et l’utilisation des carburants durables. Soutenir la recherche SWISS est consciente que l’impact global du transport aérien sur le climat ne se limite pas à l’effet des émissions de CO₂. Dès lors, en collaboration avec le groupe Lufthansa, elle accompagne des projets de recherche qui étudient spécifiquement l’effet sur le climat des émissions dites non CO₂ ainsi que des mesures d’atténuation envisageables. Derrière chacun de ces projets et coopérations, des individus font preuve d’un grand dévouement et d’une implication sans réserve. Innovations et progrès SWISS fait avancer la réalisation de ses objectifs par la mise en œuvre d’un grand nombre de mesures innovantes. Des avions modernes et économes en
Texte Maévane Mas Images swiss
carburant ainsi que des optimisations opérationnelles sont en effet le moyen le plus rapide de réduire les émissions de gaz à effet de serre. SWISS est par exemple la première compagnie aérienne au monde à utiliser la technologie innovante AeroSHARK sur ses vols passagers. Le film transparent AeroSHARK appliqué sur le fuselage des avions reproduit la peau hydrodynamique d'un requin afin de réduire la traînée aérodynamique et, par conséquent, la consommation de carburant et les émissions de dioxyde de carbone. Des vols plus durables avec SWISS Pour rendre leur voyage plus durable, les passagers SWISS disposent de plusieurs options à choix. L’une d’entre elles consiste à réserver le « Tarif Green » qui prévoit une réduction de 20 % des émissions de CO2 grâce à l’utilisation de SAF ainsi que la compensation des 80 % restants par une contribution à d’importants projets de protection du climat. Avant de valider la réservation sur www.swiss.com, les clients sont invités à choisir l’option de compensation des émissions de CO₂ émis par leur vol en recourant aux SAF et/ou en soutenant des projets de
Vous souhaitez en savoir plus et découvrir les coulisses de la compagnie ? SWISS organise pour la première fois en Suisse romande un circuit découverte pour présenter les initiatives sur le développement durable mises en place au sein de la compagnie. Cet événement exceptionnel aura lieu le 23 novembre 2023 à Genève aéroport au hangar SWISS. Pour y participer, il suffit d’envoyer un mail à gva.marketing@swiss.com en mentionnant votre nom, prénom et adresse email. À noter qu’un passeport ou une carte d’identité valide est nécessaire pour pouvoir participer. Les places sont limitées et seront réservées aux 10 premières personnes inscrites. Délai d’inscription au 19 novembre 2023. Plus d’information sur : https://www.swiss. com/corporate/fr/company/corporate-responsibility/environmental-responsibility
U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
10 INTERVIEW • CHRISTIAN PETIT
FOCUS.SWISS
Christian Petit
Énergie renouvelable en Suisse : Entretien avec Christian Petit Avec 57 milliards de kilowattheures consommés en Suisse en 2022, l’électricité est une source majeure d’énergie qui, malgré une augmentation des prix notamment due à la crise énergétique, va continuer à prouver son importance dans les années à venir. Entre voitures électriques, panneaux solaires, centrales hydroélectriques, parmi tant d’autres solutions, l’électricité représente un rôle clé en matière d’énergies renouvelables. Interview Léa Stocky Image Jonas Weibel
É
conomiste de formation, Christian Petit a passé près de 20 ans dans les télécommunications et a été membre de la direction générale de Swisscom pendant 10 ans. Aujourd’hui directeur général du Groupe Romande Energie depuis plus de quatre ans, il nous explique dans cette interview les enjeux de la production d’une énergie verte.
La crise climatique et la crise énergétique sont étroitement liées et il ressort que l’humain a de la peine à changer ses habitudes de consommation. – Christian Petit, Directeur général du Groupe Romande Energie Christian Petit, quels sont les domaines d’expertise et les missions de Romande Energie ? Romande Energie, en sa qualité d’acteur local de la décarbonisation, accompagne ses clients dans leur propre transition énergétique, qu’ils soient des particuliers, des entreprises, des collectivités ou encore des professionnels de l’immobilier. Romande Energie est également le premier fournisseur d’électricité de Suisse romande et propose une production propre d’énergie renouvelable couvrant 40 % de l’électricité distribuée à ses clients. Quelles valeurs défend l’entreprise ? Romande Energie base sa stratégie sur les trois piliers de la durabilité (environnemental, sociétal et économique) et défend les valeurs de sa raison d’être que sont la collaboration, l’authenticité, la fiabilité, l’audace et la simplicité. Où en est la Suisse en matière d’énergie renouvelable ? La Suisse est très en retard en comparaison avec les pays voisins, mais aussi sur un plan européen. Les objectifs de la Stratégie énergétique 2050 du Conseil fédéral sont-ils réalisables ? Ils peuvent l’être, pour autant que la Confédération s’en donne les moyens. Que faut-il faire aujourd’hui pour les garantir ? Il faut accompagner les gestionnaires de réseau dans la préparation du réseau d’électricité de demain, accélérer les procédures en matière d’autorisation de construire afin d’augmenter notre capacité à produire des énergies renouvelables, accompagner les particuliers, les entreprises et les communes afin de les intégrer dans la nécessaire transition énergétique. Il s’agit également d’accompagner le changement de comportement en y intégrant efficience énergétique et sobriété et assouplir les lois. Toutes ces solutions sont autant d’éléments qui pourraient permettre la réussite de la Stratégie énergétique 2050. Quelles sont les récents développements en matière d’installations innovantes ? Quels sont les projets en cours ? Nous avons innové avec le projet pilote de parc solaire flottant sur le lac des Toules à Bourg-St-Pierre (VS), une première mondiale en milieu alpin. Dans le domaine de l’agriculture, nous avons également participé à un projet agrivoltaïque en Valais, permettant de
protéger la culture de petits fruits tout en produisant de l’énergie. Nous avons également été pionnier dans la gazéification du bois humide local utilisé pour produire de la chaleur dans notre centrale à Puidoux, avons développé pour les communes un programme de coaching des citoyens pour baisser leurs émissions carbone, avons anticipé l’équipement des parkings souterrains collectifs privés en vue de l’explosion à venir des véhicules électriques ou encore en développant un outil permettant d’analyser les parcs immobiliers dans le but de planifier les rénovations. La crise énergétique a-t-elle eu des impacts sur ces développements ? Nos recherches liées à l’hydrogène pourraient être freinées dans la mesure où la fabrication d’hydrogène demande beaucoup d’énergie par exemple. Nous travaillons à contourner ce problème. Plus concrètement, dans le quotidien de chaque Suisse, la crise a des répercussions sur les tarifs de l’électricité. La hausse est ressentie de tous, elle est très désagréable mais incite aussi à faire rapidement des économies d’énergie. Que met-elle en lumière et quels enjeux soulève-t-elle ? La crise climatique et la crise énergétique sont étroitement liées et il ressort que l’humain a de la peine à changer ses habitudes de consommation. Or, même si nous ne devrions pas craindre une pénurie cet hiver, il est primordial que les habitants prennent des habitudes de sobriété pour baisser leur consommation d’électricité de manière pérenne et ainsi préserver une matière qui est appelée à se raréfier et qui, de fait, prend toute sa valeur. Comment soutenir les particuliers et les entreprises pour l’installation de solutions renouvelables ? Nous proposons différents programmes et solutions clés en main comme le programme complet Commune Rénove qui accompagne les communes et les propriétaires immobilier dans la nécessaire transition énergétique. Nous proposons aussi des solutions de rénovation et de remplacement de chauffage pour réduire les dépenses énergétiques tout en décarbonant le bâti, lui permettant ainsi d’être aux normes
Le problème aujourd’hui est lié au fait que nous exportons beaucoup d’électricité en été mais devons en importer pratiquement la même quantité en hiver. actuelles et futures. Enfin, le programme « Ma commune et moi » propose, par le biais de la commune, de sensibiliser les habitants à la nécessité de consommer mieux et consommer moins et permet ainsi d’identifier, à l’aide de coachs, les mesures d’économie et de sobriété applicables dans un foyer. Développer les énergies renouvelables en Suisse passe aussi par une meilleure prise de conscience de la population de leur importance. Comment sensibiliser les Suissesses et les Suisses aux thématiques de développement durable ? Nous travaillons à cette sensibilisation afin que tout un chacun puisse agir en pleine conscience de la fragilité de notre planète. La valeur de l’énergie est un élément important et le développement des sites de production d’énergie renouvelable indispensable à la Stratégie énergétique 2050. Il en va par exemple d’une meilleure acceptation de l’éolien qui complète parfaitement le mix énergétique puisque lorsque les panneaux solaires produisent moins en hiver, le vent est plus fort. Aussi, en plus de nos campagnes de sensibilisation, un signal fort de la part de Berne et des cantons sera nécessaire. Quelles sont les pratiques simples et efficaces pour améliorer sa consommation énergétique individuelle ? Un audit permet d’identifier les zones de votre
maison qui nécessitent une amélioration, par exemple le système de chauffage et l’isolation. Si vous êtes en copropriété, l’analyse peut se faire de manière plus globale. Il importe de pouvoir proposer des solutions énergétiquement efficientes. Celles-ci permettront à confort égal, une consommation maîtrisée. Pour les locataires, des gestes du quotidien comme le chauffage, le réglage des électro-ménagers, le remplacement des ampoules par des LED, une mobilité repensée et douce, une alimentation locale sont autant d’éléments qui peuvent contribuer à améliorer voire baisser sa consommation énergétique individuelle et ses émissions de CO2. Comment voyez-vous l’évolution de l’utilisation des énergies renouvelables en Suisse ? Celles-ci doivent se développer et se suffire à ellesmêmes en se complétant les unes les autres, tout miser sur le solaire est potentiellement risqué et l’éolien doit pouvoir faire sa part. Le problème aujourd’hui est lié au fait que nous exportons beaucoup d’électricité en été mais devons en importer pratiquement la même quantité en hiver. C’est cet équilibre qu’il faudra trouver pour nous affranchir de notre dépendance des pays voisins. Toutefois, avec l’électrification de la société, et bien qu’en augmentant notre offre en matière de production d’énergie renouvelable, la clé résidera dans la sobriété et l’adaptabilité de notre société à de nouveaux paradigmes.
En découvrir plus sur
focus.swiss #focusénergie&développementdurable
SOLAIRE ROMAND INFINICON SÀRL • BRANDREPORT
Le solaire au zénith En à peine quelques années d’activité, une entreprise valaisanne se positionne parmi les leaders romands sur le marché du photovoltaïque. Gros plan sur les clés d’un succès familial, avec Maria Vocat, responsable de la communication de Solaire Romand.
L
’élan entrepreneurial fut initié par la vision d’un avenir respectueux de l’environnement. C’est ainsi qu’est née l’idée, en 2015, de créer une société spécialisée dans l’installation de panneaux photovoltaïques, nous confie notre interlocutrice. Son engagement envers la qualité, la durabilité et l’excellence lui confère une solide réputation dans toute la Romandie.
à du très haut de gamme. La provenance des matériaux est essentiellement basée en Europe pour le très haut de gamme et en Asie pour le milieu de gamme. Solaire Romand a l’exclusivité sur le haut de gamme pour la Suisse avec la marque « Denim ». Cette dernière offre une garantie fournisseur de 35 ans et confère le meilleur rendement du marché photovoltaïque.
Proximité, stabilité et professionnalisme Solaire Romand compte aujourd’hui une cinquantaine d’employés sous contrat fixe, répartis dans différents départements. Ils font partie de la famille, ils se connaissent et partagent les mêmes valeurs. Chaque installation est traitée avec soin comme on le ferait pour sa propre maison. « À ce jour, ajoute-t-elle, nous comptabilisons plus de 1000 installations », donc autant de suivis en termes de maintenance.
Quelle que soit la nature du projet, Solaire Romand est en mesure de satisfaire toute clientèle en proposant des matériaux et services sur la base de tarifs étudiés et concurrentiels.
Ce que l’on fait de mieux Côté matériaux, Solaire Romand propose un large panel de matériaux allant au milieu de gamme
Un service premium Du projet à la maintenance, en passant par les demandes de permis de construire, la coordination du chantier et autres démarches techniques ou administratives, tout est pris en charge. À ce titre, le client se voit attribuer un responsable de projets et une assistante de projets comme seuls interlocuteurs, et bien entendu, la même équipe de montage du début à la fin du chantier.
Subventions fédérales et éventuellement communales Entrent également en ligne de compte les subventions fédérales et éventuellement communales, tout comme la possibilité de revendre les excédents d’électricité auprès de divers gestionnaires de réseau d’électricité. Ainsi, certaines installations peuvent déjà être amorties en 7-8 ans, conclut Maria Vocat, au terme de ce sympathique entretien. Texte Emmanuel Viaccoz Image màd Solaire Romand 0800 800 003 ventes@solaireromand.ch www.solaireromand.ch
U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
Image iStockphoto/SvetaZi
12 AGENDA 2030
FOCUS.SWISS
Le soutien des entreprises dans le développement durable : mesures et outils Un certain nombre d’organisations internationales ou nationales recommandent aux entreprises de suivre les principes de développement durable. Il est cependant facile de se perdre face à toutes ces mesures.
S
ouvent non contraignantes, les mesures des organisations internationales offrent des pistes d’action aux entreprises. Dans les grands principes, on compte celles de l’OCDE à l’intention des entreprises multinationales et des Nations Unies relatives aux entreprises et aux droits de l’Homme.
Parmi les développements internationaux, l’Agenda 2030 pour le développement durable fait figure de proue. Développé en 2015, il est composé de 17 objectifs et de 169 cibles qui doivent être atteints par les États membres de l’ONU d’ici à 2030. Ils concernent aussi bien les problématiques liées à la santé, à l’éducation, à la faim, à l’énergie ou au travail, pour ne citer que quelques secteurs. « L’Agenda 2030 est très important pour la Confédération car il lui donne un cadre » explique Fabrice Burri, collaborateur
Au niveau national, le Conseil fédéral a adopté en 2021 sa Stratégie pour le développement durable 2030 qui se réfère à l’Agenda 2030. scientifique au sein de l’Office fédéral du développement durable. Au niveau national, le Conseil fédéral a adopté en 2021 sa Stratégie pour le développement durable 2030 qui se réfère à l’Agenda 2030. Le Conseil fédéral a identifié les trois thèmes
prioritaires « consommation et production durables », « climat, énergie et biodiversité » ainsi qu’ « égalité des chances et cohésion sociale ». Des plans d’action complémentaires aux stratégies existantes sont mis en place tous les quatre ans, le prochain étant en 2024. Le Conseil fédéral a aussi nommé deux délégués à l’Agenda 2030. L’un s’assure de la coordination du développement durable au niveau national et de garantir la cohérence entre les différentes politiques sectorielles (DETEC), l’autre est en charge de la coordination de l’engagement suisse au niveau international (DFAE). En plus, un comité directeur interdépartemental coordonne les activités de la Confédération pour aboutir à ces objectifs. Enfin, un groupe d’accompagnement avec des représentants de la société civile, de l’économie et de la science conseille ce comité directeur et soutient les différents chantiers. Aider les entreprises de façon concrète Pour atteindre les 17 objectifs de développement durable, il est crucial de découpler autant que possible
les bénéfices engendrés par l’activité économique des coûts écologiques et sociaux indésirables. Dans ce contexte, la mise en place de conditions-cadres de politique économique appropriées joue un rôle particulier, tout comme les approches proposées par l’économie privée. « Face à l’Agenda 2030, il est souvent difficile pour les entreprises, et notamment pour les PME, de s’y retrouver. Elles ne savent pas vers quel organisme se tourner et quelles mesures suivre ». L’ARE est donc en train de développer une Toolbox Agenda 2030 pour les entreprises afin de présenter les informations et outils les plus importants concernant la mise en œuvre de l’Agenda 2030, la Stratégie pour le développement durable 2030 et en citant des exemples de bonnes pratiques et des mesures concrètes. Elle est lancée ce mois de novembre lors du Swiss Impact Forum à Berne. Les objectifs principaux sont de permettre aux entreprises de comprendre la plus-value que les ODD leur apportent, de réduire leurs craintes à ce sujet et de leur faire connaître les offres de soutien. In fine, cela permettra à de plus en plus d’entreprises d’inclure les objectifs dans leurs activités commerciales. L’Office fédéral du développement durable ARE travaille en étroite collaboration avec les autres départements et offices en charge des politiques sectorielles. Il est en effet de plus en plus important pour ces dernières d’implémenter des mesures durables car de nombreuses directives sont mises en place par les organisations internationales, telles que le devoir de diligence par exemple, ce qui peut représenter une certaine pression.
Un placement à valeur ajoutée • profil risque/rendement attractif • faibles coûts futurs de décarbonisation • grand impact social • potentiel de valeur garanti ...et ouvert aux nouveaux investisseurs
utilita.ch
Fondation de placement pour l‘immobilier d‘utilité publique
Texte Léa Stocky
THIS IS FOR A NEW GENERATION. L’EQA 250, 100% électrique. Neuf de stock, équipé et disponible immédiatement.
À CHF 350.-
/mois
ou à CHF 49’000.- au lieu de CHF 57’426.-
EQA 250, 190ch (140kW), 16,9kWh/100 km, catégorie de rendement énergétique : A. Prix de vente au comptant : CHF 49’000.- (valeur du véhicule de CHF 57’426,72 moins Prime star 2%, petite flotte 4%, Prime spéciale Stock Chevalley de CHF 4’400.-, Prime de crédit de recharge de CHF 1’000.-, arrondis, forfait livraison de CHF 600.-). Ex. leasing : durée: 48 mois, kilométrage : 10’000 km/an, taux annuel effectif: 1,9%. 1er versement plus élevé : CHF 8’200.- versement mensuel à partir du 2e mois : CHF 349,60. Une offre de Mercedes-Benz Financial Services Schweiz AG. Assurance casco complète obligatoire. L’octroi d’un crédit est interdit s’il est susceptible d’entraîner le surendettement du preneur de leasing. Recommandation de prix sans engagement. Sous réserve de modifications dans la limite des stocks disponibles. Voir conditions en agence. Offre valable jusqu’au 31.12.2023.
ATHÉNÉE COINTRIN
ÉTOILE GENÈVE
MARBRERIE CAROUGE
A B C D E F G
A
A&S CHEVALLEY NYON
U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
14 FORMATION
FOCUS.SWISS
Image iStockphoto/Petmal
Former les professionnels pour réussir la transition énergétique Notre économie actuelle s’est développée sur la base d’une énergie fossile abondante et bon marché aux effets délétères pour la planète. Dès lors, pour rendre notre développement durable, ce qui passe notamment par la neutralité carbone d’ici 2050, nos pratiques sont complètement à revoir. Pour y parvenir, adapter la formation à ces enjeux est impératif.
n’est pas chose aisée pour les entreprises. Des changements en profondeur seront nécessaires et remettront en question la chaîne logistique, la chaîne de production, voire même le design des produits ou des services livrés par l’entreprise.
Olivier Epelly
Responsable du Conseil en stratégie énergétique et durabilité chez Amstein + Walthert
C
’est en effet ce qu’explique Olivier Epelly, responsable du Conseil en stratégie énergétique et durabilité chez Amstein + Walthert et codirecteur du CAS en stratégie et management des énergies à l’Université de Genève. Olivier Epelly, quel est le rôle de la formation dans le développement d’un monde plus respectueux du climat ? Développer la formation est essentiel pour réussir la transition énergétique, car il faut des professionnels à même de mettre en œuvre de nouvelles solutions. Dans le domaine de la construction, par exemple, les élèves en architecture ou génie civil suivent déjà des cours sur la construction durable dans leur formation de base. Ces connaissances nouvelles doivent aussi être transmises aux professionnels déjà en activité qui ont été formés à l’ancienne et qui sont bien plus nombreux que les nouvelles générations. C’est là le rôle de la formation continue. À l’échelle des entreprises, la réduction des consommations d’énergie et le remplacement des énergies fossiles par des énergies renouvelables n’est pas qu’une affaire de spécialistes. L’Université de Genève propose depuis plusieurs années une formation continue sur six mois en stratégie et management des énergies qui forme des gestionnaires de l’énergie pour mettre en place notamment les processus d’analyse des consommations, d’audit et de planification des actions de performance, en plaçant l’efficacité énergétique au cœur des processus d’innovation des entreprises. Comment la formation suisse s’adapte-elle aux nouvelles thématiques de développement durable ? Dans le domaine de la construction, il y a une mise à jour permanente de l’offre de formation continue dans le domaine technique (chauffage, production photovoltaïque, matériaux d’isolation, etc.), en lien avec le renforcement des exigences légales ou normatives et en lien avec l’évolution des matériaux et des technologies. D’autre part, des labels de construction durable tels que SNBS-Bâtiment se sont développés en compléments de labels qui ne concernaient au
Développer la formation est essentiel En effet, la consommation d’énergie est transverpour réussir la transition énergétique, sale et concerne toutes les activités d’une entreprise, raison pour laquelle elle n’est généralement pas car il faut des professionnels à même de gérée par une personne en particulier. L’absence de responsabilité sur cette question rend les chanmettre en œuvre de nouvelles solutions. gements très difficiles. Une personne en charge du départ que l’énergie (par exemple Minergie-Bâtiment). Ces nouveaux labels prennent en compte les thématiques environnementales, sociales et économiques du développement durable. Il va également falloir construire et rénover en adaptant les bâtiments à des températures plus chaudes : comment assurer le confort en été sans recourir à une climatisation énergivore ? Des nouvelles formations commencent à apparaître sur ces thématiques. Dans quelles mesures la formation influence-t-elle l’innovation dans le domaine du développement durable ? La formation est primordiale pour transférer les connaissances nécessaires à l’innovation. Pour
prendre l’exemple du bâtiment, il y a une innovation permanente au niveau des matériaux, que ce soit les matériaux d’isolation ou les vitrages. C’est vrai aussi au niveau des technologies avec l’électrification du chauffage et de la mobilité, le développement de l’autoproduction / l’autoconsommation d’énergie et la gestion plus intelligente de l’offre et de la demande énergétique. Vous êtes codirecteur du CAS Stratégie et management des énergies à l’Université de Genève. Pourquoi, selon vous, est-il essentiel de former des personnes au management de l’énergie ? Réduire d’un facteur 2 ou 3 sa consommation d’énergie et passer à 100 % d’énergie renouvelable
Il n’y a pas qu’une formation sur le développement durable mais plutôt des formations complémentaires pour les différents acteurs qui vont contribuer à la transformation de notre société vers une société plus durable.
management de l’énergie n’a pas de baguette magique, elle va devoir mettre en place les conditions pour qu’émergent des améliorations sur le long terme et de façon continue. En somme, le management de l’énergie est un nouveau métier appelé à un bel avenir et cette formation de l’Université de Genève comble un manque dans l’offre de formation.
L’organisation internationale de normalisation a bien identifié l’importance de la conduite du changement en adoptant la norme ISO 50001 qui place de facto l’énergie comme un facteur essentiel à manager et à intégrer dans tous les échelons de décision de l’entreprise. Pensez-vous que de nouvelles formations centrées sur le développement durable verront le jour ces prochaines années ? Dans quels secteurs en particulier ? Le développement durable englobe toutes les dimensions de la durabilité et par conséquent tous les secteurs sont concernés. Il n’y a pas qu’une formation sur le développement durable mais plutôt des formations complémentaires pour les différents acteurs qui vont contribuer à la transformation de notre société vers une société plus durable. Le développement durable sera probablement intégré à tous les cursus de formation, qu’il s’agisse des sciences de l’ingénierie, des sciences de la vie, des sciences sociales ou encore du droit, puisque la transformation de notre société en une société plus durable remet en cause tout notre mode de vie. En ce qui concerne le secteur du bâtiment, l’enjeu essentiel est la rénovation car le parc bâti existant porte l’essentiel du bilan carbone des bâtiments en Suisse (env. 40 % des émissions de gaz à effet de serre en Suisse). Nous ne pouvons certainement pas nous permettre de tout démolir et reconstruire à neuf, il faut donc développer les compétences pour rénover durablement. Interview Maévane Mas
U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
#FOCUSÉNERGIE&DÉVELOPPEMENTDURABLE
MAGENTA • BRANDREPORT 15
Changer la donne dans la construction : l'alliance pour un avenir durable Le secteur de la construction actuel est celui qui émet le plus de CO2. Face à ce constat, une seule option possible pour trouver des solutions efficaces et répondre aux objectifs de réduction des émissions de CO2 d’ici à 2050 : réunir les expertises.
Les différentes compétences et les différents métiers qui composent Magenta Eko constituent en effet sa force. Aujourd’hui, un promoteur ne peut pas faire face seul à l’ensemble des enjeux de l’industrie. Fort de ce constat, Magenta Eko propose une vision sous le même toit. Magenta Eko propose donc à ses clients d’intégrer la durabilité dans leurs projets immobiliers, tant
dans la conception, dans l’exploitation ou dans la rénovation. Pour ce faire, elle guide les maîtres d’ouvrages et les équipes de projet vers des choix constructifs visant à optimiser les performances de durabilité grâce à une analyse approfondie du contexte entourant le projet. L’accompagnement passe aussi par le fait de conseiller l'équipe de projet en lui faisant des recommandations qui partent d’exemples concrets et de la matériauthèque. La mise en place de solutions durables De nos jours, un nombre croissant de propriétaires choisissent l'énergie solaire pour diverses raisons telles que l'atteinte de l'indépendance énergétique, la conformité à la réglementation ou une approche plus respectueuse de l'environnement. Magenta Eko facilite l'accès à cette source d'énergie renouvelable, en accompagnant les propriétaires depuis l'évaluation initiale du projet jusqu'à l'exploitation de l'installation solaire. Grâce à ses modèles de financement
novateurs, Magenta Eko permet d'entamer la transition énergétique sans nécessiter de dépenses initiales et avec une gestion des risques optimale grâce à des solutions clés en main ou de contracting solaire. Magenta Eko lance également le 20 novembre prochain un nouveau package énergétique qui permet de démocratiser l’accès aux rénovations énergétiques et donner accès à tous les propriétaires aux bénéfices de la transition énergétique novateurs. Cette offre est partie d’un constat : les prix de l’électricité vont continuer d’augmenter et tout le monde n’aura pas les moyens d’assumer cette hausse. Remettre aux normes sa maison est donc une réelle plus-value qui permet de réduire ses charges fixes d’électricité et de chauffage. Avantage non négligeable, cette solution fait aussi prendre de la valeur à son bien immobilier. Dans les pays limitrophes en effet, la transition énergétique dans le secteur du bâtiment est déjà bien entamée grâce à un système de classe énergétique. Si la maison ou l’appartement consomme trop d’énergie, il est nécessaire de l’indiquer dans les tarifs de location et cela fait perdre de la valeur au bien.
Image iStockphoto/Dilok Klaisataporn
Miser sur des nouveaux matériaux durables Les équipes travaillant sur des projets de construction sont confrontées à diverses contraintes lorsqu'il s'agit de sélectionner les matériaux nécessaires, telles que la préservation des ressources, la minimisation de la pollution de l'environnement local, la garantie de la santé des utilisateurs, et bien d'autres encore. Dans ce contexte, Magenta Eko propose une matériauthèque qui offre la possibilité de comparer différentes solutions affichant des performances similaires. Cela permet de déterminer celles qui auront le moindre impact sur l'environnement, sur l'empreinte carbone, ou sur des aspects liés à la santé, par exemple.
Le langage subtil du silence.
Magenta Eko rassemble une vaste palette de matériaux, ainsi que des options et des intervenants alignés sur les impératifs d'une économie durable. La matériauthèque propose des échantillons de matériaux provenant de sources géologiques et biologiques, accompagnés de leurs indicateurs de performance respectifs, ainsi que des prototypes grandeur nature. Des innovations pour aujourd’hui et demain Toutes ces évolutions ne peuvent se faire sans une attention particulière portée à la formation ainsi qu’à la recherche et au développement. En effet, si de nouveaux matériaux et de nouvelles méthodes sont utilisés, il faut les connaître et être en mesure de travailler avec. C’est pourquoi Magenta Eko travaille aussi en relation étroite avec les grandes écoles suisses. L’entreprise propose des formations pratiques et démonstratives centrées sur des projets réels. Elle accompagne également des jeunes start-ups proposant des solutions durables afin de leur permettre d’intégrer le marché. Tous les corps de métiers doivent être formés à ces nouvelles formes de construction si l’on veut continuer à transformer le secteur, des architectes et ingénieurs aux entreprises et artisans. MAGENTA EKO SA Chemin des Lentillières 24 1023 CRISSIER +41 848 000 111
agenturamflughafen.com
M
agenta Eko est née de la rencontre de promoteurs, de constructeurs et de développeurs, qui, face à l’urgence de trouver des solutions durables dans le secteur de la construction, ont décidé de réunir leur force pour faire évoluer le secteur. Magenta Eko regroupe donc aujourd’hui une équipe d’experts d’architectes, ingénieurs, scientifiques, chefs de projets qui travaillent sur la transition énergétique afin d’offrir aux clients tout un pan de solutions durables sur le plan énergétique.
elco-pompeachaleur.ch
elco_Inserat_F_H1_290x218.indd 1
09.11.23 13:47
U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
16 INNOVATION ET ÉNERGIE VERTE
FOCUS.SWISS
Innover pour profiter au mieux des énergies vertes Dans la lutte contre le réchauffement climatique, l'innovation au niveau des énergies s'impose comme un élément majeur. L’enjeu principal réside aujourd’hui dans l'élimination des énergies fossiles utilisées notamment pour le chauffage et les transports.
Sophia Haussener
Professeur et responsable du Laboratoire de la science et de l’ingénierie des énergies renouvelables (LRESE)
S
ophia Haussener, professeur et responsable du Laboratoire de la science et de l’ingénierie des énergies renouvelables (LRESE) de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur à l’EPFL, met en lumière l'importance de l'innovation dans le développement d'un environnement plus durable.
Sophia Haussener, pourquoi l'innovation est-elle particulièrement importante dans la lutte contre le réchauffement climatique ? Notre société, en Suisse mais aussi ailleurs, utilise beaucoup d'énergies non renouvelables pour répondre à ses besoins énergétiques. Au niveau de l’électricité, la Suisse est plutôt bonne élève avec une électricité majoritairement issue de l'hydraulique et du nucléaire, qui produisent peu d'émissions de CO2. Mais nous utilisons encore massivement du pétrole, du mazout et du gaz notamment pour le chauffage et les transports.
C'est à ces niveaux que les innovations essaient d'avoir un impact. Dans notre laboratoire par exemple, l'innovation porte sur la conversion de l'énergie solaire en carburant. L'idéal serait d’obtenir un combustible liquide comme le kérosène ou l'essence, mais nous n'en sommes pas encore là. Comment arriver à ce combustible liquide et d’origine renouvelable ? À l'aide d'un processus photoélectrochimique, l'énergie solaire est utilisée pour convertir l'eau ou du dioxyde de carbone en hydrogène ou en gaz de synthèse, qui peut ensuite être converti en carburant liquide. Le principal facteur qui limite sa mise en œuvre à grande échelle est l'économie, car il s'agit de créer un système capable de produire des carburants qui puissent concurrencer ceux d'origine fossile. Ces derniers sont bon marché, il faut donc trouver des moyens pour rivaliser avec des prix aussi bas. Mettre au point un système capable de décentraliser la production de carburant peut par exemple s'avérer extrêmement intéressant. En Suisse, nous importons une grande quantité de notre énergie, ce qui est extrêmement onéreux (en termes de dépenses économiques et énergétiques). En développant un système qui ne nécessite pas de transport du produit au client, nous gagnons un avantage.
Quels sont d’autres aspects qui doivent être améliorés ? En plus de devoir trouver une alternative aux énergies issues du pétrole, il s’agit de trouver comment stocker l’énergie renouvelable. Il y a un grand décalage entre le moment où nous produisons le plus d'électricité et le moment où nous l'utilisons. Pour le solaire, il peut s'agir par exemple du jour et de la nuit, mais le décalage saisonnier entre l’hiver et l’été est encore plus important. Nous devons encore faire des améliorations à ce niveau-là. Quelles sont d’autres sources d'énergie durable exploitables en Suisse ? Il existe cinq ressources renouvelables qui n’ont toutefois pas le même potentiel en Suisse. La première est la géothermie. Cette énergie a un potentiel modéré car très peu d’endroits sont exploitables en Suisse. L'énergie géothermique peut toutefois s’utiliser pour le chauffage avec les pompes à chaleur par exemple. Bien sûr, la pompe à chaleur nécessite de l'électricité pour fonctionner. Il s’agit donc de s’équiper en plus d’électricité renouvelable. L’énergie hydraulique, quant à elle, est déjà bien exploitée en Suisse. Cependant, elle ne peut être utilisée que pour produire de l'électricité. Un potentiel d'augmentation de production à ce niveau serait envisageable, mais nous arrivons gentiment à la limite.
Pour l'éolien, il y a quelques opportunités en Suisse. Des ressources éoliennes existent déjà pour la production d'électricité à Mont-Soleil, par exemple. La production n’est certes pas énorme, mais nous devons tirer le maximum d'avantages de chacune de ces ressources renouvelables. Ensuite, nous avons l’énergie biomasse. Il s'agit d’une énergie issue des matières organiques telles que le bois, certains déchets alimentaires ainsi que le fumier. Nous pouvons utiliser la biomasse notamment pour le chauffage, mais il est également possible de la convertir en carburant (biogaz). Le potentiel de cette énergie est aussi limité en Suisse car on ne peut pas détruire des forêts pour leur bois. Cependant, beaucoup de déchets agricoles peuvent être utilisés, ce qui peut donc avoir du sens dans certains environnements. Et finalement, le solaire; une énergie utilisée pour produire tant de l'électricité que de la chaleur et des carburants. Elle a un potentiel énorme en Suisse et dans beaucoup d’autres pays. Les panneaux photovoltaïques pour l'électricité et les capteurs solaires pour la chaleur sont aujourd’hui des technologies matures et sont financièrement viables. Pensez-vous que ces énergies vertes pourront un jour couvrir 100 % des besoins en énergie de la Suisse ? Je suis fermement convaincue que nous parviendrons à remplacer les énergies fossiles par des énergies solaire, éolienne et hydraulique en combinaison avec des options pour le stockage. La question porte plutôt sur les besoins énergétiques en chaleur et en carburant. Pour le chauffage, je suis une fervente partisane de la géothermie avec la pompe à chaleur. Je pense qu'il y a beaucoup de potentiel dans ce domaine. Les capteurs solaires peuvent être très utiles à ce niveau également, il suffit de pouvoir stocker cette chaleur. Pour les combustibles, la question est plus complexe. Les besoins étant particulièrement importants, nous devons également envisager d'installer des stations dans les pays du sud qui sont plus ensoleillés et d'importer par la suite les combustibles. Cela dépendra de l'économie et de l'espace disponible. Finalement, je pense qu’il est primordial de réduire notre consommation d'énergie de manière générale. Nous pouvons le faire en utilisant par exemple des processus de conversion plus efficaces, c’est-à-dire en utilisant des processus industriels plus efficaces ou en remplaçant son véhicule à essence par un véhicule électrique ou une pile combustible.
Image LRESE@EPFL et SoHHytec
Interview Maévane Mas
U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
#FOCUSÉNERGIE&DÉVELOPPEMENTDURABLE
APROTEC SA • BRANDREPORT 17
L’expérience comme vecteur puissant du changement Aprotec SA est une entreprise familiale basée à Carouge, leader suisse de l’éclairage de secours et de sécurité. La troisième génération marque son ère par le renforcement de la responsabilité sociétale de l’entreprise. La directrice générale, Anne-Sophie Dunand-Blaesi, est une femme pragmatique. Avec la conviction que les expériences sont plus parlantes, elle dessine un programme riche en activités pour embarquer l’ensemble de ses équipes sur les sentiers de la transition. Consciente qu’il s’agit d’une course d'endurance, elle est active sur tous les plans avec douceur et bienveillance : « C’est la somme des petits pas qui vous mène au sommet ! ». Découvrez comment une tradition familiale devient un pilier stratégique du management.
Directrice générale de la société Aprotec SA
L
a directrice générale, connue pour son énergie positive, a les yeux qui brillent quand elle raconte son ascension du Kilimandjaro au mois d’octobre : « Dormir sous tente, manger sainement, vivre au rythme du soleil et marcher dans la nature : c’est toute ma vie ! » déclare-t-elle. Cet exploit sportif, qui pourrait simplement apparaître comme une coche sur sa longue liste d’accomplissements marquants, vient en fait illustrer à la fois une attitude intime et une ligne directrice pour l’entreprise.
Quand Anne-Sophie Dunand-Blaesi prend les rênes en 2015, elle choisit son angle : le développement de la responsabilité sociétale de l’entreprise. Si Aprotec fait déjà énormément, un audit externe met en évidence que le recensement, la systématisation et la quantification peuvent être améliorés. Rien de mieux que le passage dans le répertoire Swiss Triple Impact pour se structurer. Ce marchepied vers B-Corp permet aussi la mise en place d’outils fondamentaux pour la suite : la green team, nouveau département formé de volontaires qui portent les réformes écologiques, économiques et sociales, et l’« AproAcadémie », qui se charge de la formation continue de l’ensemble des effectifs. Elle relève ainsi le défi que rencontre tout chef d’entreprise qui souhaite changer des habitudes bien ancrées : comment embarquer les équipes sans laisser personne à quai ? Si la green team se lance dans de nombreux projets : changer les machines à café et élaborer un système où les personnes qui ont un jardin récupèrent le marc pour alimenter leurs composts ; installer des
Anne-Sophie Dunand-Blaesi est convaincue : « Les expériences parlent mieux que toutes les théories ! ». Elle débloque donc parallèlement d’importants budgets et de nombreux espaces-temps pour créer des moments qu’elle espère charnières dans les prises de conscience face aux enjeux RSE. Aprotec soutient par exemple l’association Printemps d’abeilles, par le parrainage d’une ruche. La directrice générale est ainsi en mesure d’offrir un pot de miel à chaque membre de la société. Mais ce pot prend une tout autre valeur quand elle convie l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs à venir visiter les ruches et passer un moment privilégié en compagnie des abeilles. L’enthousiaste cheffe d’entreprise embarque la green team dans le Jura, par un jour de pluie d’automne, pour planter 75 arbres avec Almighty Tree, afin de cultiver les esprits sur l’état des forêts en Suisse. L’équipe visite aussi Serbeco pour comprendre les subtilités du tri des déchets. Sensibilisés, les membres seront en mesure d’expliquer aux autres les enjeux d’une erreur d’aiguillage. L’ensemble de la direction est de son côté conviée par l’ORIF à une journée thématique sur l’intégration socioprofessionnelle des personnes atteintes dans leur santé ou en difficulté. Un enseignement nécessaire pour des personnes amenées à prendre des décisions sans biais validiste. Souhaitant toujours faire la balance entre sélectionner les personnes concernées et toucher le plus grand nombre, plusieurs lunchs « AproDéj » sont organisés afin d’accommoder les agendas et intérêts de toutes et tous. Suite à une conférence de l’association Zéro Waste, des interventions sont proposées en interne par les collègues : discussions autour de la seconde main, recettes maison pour les produits d’entretien ou encore réflexion autour des boîtes repas réutilisables.
La représentante de la troisième génération conclut : « Il est fréquent que les souvenirs d’un moment partagé soient évoqués dans des échanges informels avec les collaboratrices et collaborateurs. Je crois en la force de conviction des expériences ! ». Embarquer les équipes sur les sentiers helvétiques n’est donc pas uniquement une tradition familiale, mais bien un vecteur puissant pour valoriser la nature. Difficile en effet de ne pas tomber sous le charme de la vue sur le lac Léman depuis les Rochers de Naye ou celle offerte depuis la terrasse du restaurant panoramique de Leysin ou encore celle au sommet du Moléson.
Plus d'informations sur aprotec.ch
Nez bouché? Libère sans effet d’accoutumance!
✁
ProSens® Spray nasal protect & relief
BON DE CHF 5.–
· Protection hydratante et antivirale · Raccourcit la durée du refroidissement · Réduit la charge virale · À base d’algue rouge (
)
Vous bénéficiez d’une réduction de CHF 5.– lors de l’achat de ProSens® Spray nasal protect & relief 20 ml dans votre pharmacie ou droguerie. Offre valable jusqu’au 31.12.2023, non cumulable.
Information pour le commerce spécialisé: remboursement par le service externe, conservez le bon avec le quittance jusquˇà la prochaine visite (TVA 7.7 % incluse).
www.prosens.ch
Follow us on:
prosens.gebro
TG24hrs-PRO-1123
Anne-Sophie Dunand-Blaesi
bacs pour trier les déchets ; changer l’intégralité des luminaires des locaux pour des solutions moins gourmandes en énergie ; offrir des bouteilles en verre à remplir dans les fontaines d’eau filtrée et que toutes et tous voient la nécessité et les bienfaits de ces mesures, c’est ailleurs que l’authenticité se construit.
En découvrir plus sur
focus.swiss #focusénergie&développementdurable
Le partenaire régional pour votre installation photovoltaïque • plus de 30 ans d’expérience en tant que pionnier de l’industrie solaire • des solutions énergétiques clés en main et sans coûts supplémentaires • un conseil personnalisé et un service après-vente • des solutions élaborées individuellement Souhaitez-vous un rendez-vous de conseil sans engagement ?
T +41 (0) 21 804 85 00 lausanne@tritec.ch www.tritec.ch
tritec-winsun SA Chemin de Budron H 11 CH-1052 Le Mont-sur-Lausanne
18-21 AVRIL 2024 ESPACE GRUYÈRE BULLE
Solstis, depuis un quart de siècle leader suisse en matière photovoltaïque
solstis.ch
LO R S Q UE L’ IN N OVATION ET L’I SOL ATI ON T E R M IQU E N E FOR M EN T PLUS QU’UN
W W W.VITROCSA .COM SYSTÈME VITROCSA COULISSANTE AVEC SEUIL INVISIBLE