Focus 50+

Janvier ’25

Elodie Frenck

L’actrice nous parle de son parcours, de ses engagements et de sa vision de l’âge dans le monde artistique.

Alain Huber

Cap vers de nouveaux horizons

La génération des 50 ans et plus se trouve à un tournant fascinant de sa vie : une étape où s’entremêlent de nouvelles opportunités et des défis inédits. Alors que les changements liés au départ à la retraite approchent, des questions cruciales s’imposent : comment vivre une fois abandonné le rythme de la semaine de travail – et l’environnement social qui y est associé ? Comment rester actif physiquement, mentalement et socialement tout en assurant sa sécurité financière ? Ces interrogations prennent une importance croissante dès la cinquantaine, et il est judicieux d’anticiper ce passage pour se préparer aux nouveaux défis et plaisirs qui en résultent.

Dans ce que l’on appelle l’« âge d’or », les priorités évoluent souvent : la santé et les liens sociaux deviennent primordiaux. Si la retraite est synonyme de liberté, elle peut également susciter des incertitudes et nécessiter des ajustements. Une vision d’ensemble de sa situation financière est essentielle pour préparer son « viatique » : AVS, caisses de pension et prévoyance privée doivent être planifiés idéalement dix à quinze ans avant cette transition. Si l’on sait que la rente sera insuffisante, il est sage de se renseigner tôt sur les prestations complémentaires et autres aides financières afin de garantir un quotidien autonome et serein. Nouveaux horizons, nouvelles libertés Nombreux sont ceux qui se réjouissent de cette troisième phase de vie, mais il devient clair que tous ne souhaitent pas abandonner leur carrière à 65 ans. L’idée d’un arrêt brutal de l’activité professionnelle est aujourd’hui dépassée. Beaucoup préfèrent rester actifs, que ce soit par passion, pour maintenir

un lien social ou pour des raisons financières. Travail à temps partiel, réduction progressive du temps de travail ou changement de fonction : ces modèles permettent de conjuguer flexibilité et épanouissement. Les employeurs et les législateurs devraient encourager ces évolutions, en valorisant l’expérience des seniors, pour répondre aussi au manque croissant de main-d’œuvre qualifiée.

Ce nouvel âge s’accompagne également d’aspirations renouvelées. Les « best agers » d’aujourd’hui privilégient un mode de vie actif et la joie de vivre. Ils aspirent à des expériences enrichissantes : voyages, découvertes culturelles, développement personnel… Cette liberté retrouvée devient une opportunité de renforcer les liens sociaux et de s’investir dans des activités significatives. Flexibilité et autonomie sont les maîtres mots, tout comme la quête de sens au sein de la société.

L’aventure continue

Une retraite épanouie nécessite une préparation minutieuse. Anticiper ses loisirs et cultiver ses relations sociales permet de rester actif au fil des années. Des organisations comme Pro Senectute proposent une large gamme d’activités – cours, groupes de loisirs, événements – pour découvrir de nouvelles passions et nouer des contacts. Le bénévolat, quant à lui, offre une manière gratifiante de donner un sens à son expérience et à ses compétences. Cet engagement enrichit autant celui qui donne que la société dans son ensemble.

Prendre soin de sa santé reste une priorité après 50 ans. En effet, nous faisons face de manière inégale aux problèmes des santé. Des contrôles réguliers, une activité physique adaptée et une alimentation équilibrée sont essentiels pour préserver son bien-être. Activités physiques douces, interactions sociales et stimulation intellectuelle contribuent à prévenir les maladies liées à l’âge, comme la démence, tandis qu’une alimentation saine fournit les nutriments dont le corps a besoin. Enfin, un sommeil réparateur constitue le socle d’une bonne santé et d’un quotidien actif et épanouissant.

La retraite : un voyage en soi La période qui précède la retraite constitue une occasion unique de concrétiser ses rêves, de réinventer son quotidien et de donner un nouveau sens à sa vie. Bien préparée, cette transition devient un voyage riche en découvertes, où autonomie, diversité et joie de vivre s’entrelacent harmonieusement. L’ouverture aux changements et une attitude positive sont les meilleurs outils pour naviguer avec assurance vers un avenir épanouissant.

Texte Alain Huber, directeur de Pro Senectute Suisse

Contenu. 06 Possibilités de logement 10 Interview : Elodie Frenck 14 Rester en forme 16 Rééquilibrer son microbiote 18 Vacances actives 24 Donations particuliers

Focus 50+ L’âge d’or. Chef de projet

Thomas Rietsch

Responsable National Pascal Buck

Rédactrice en chef Romandie & France

Laurane Saad

Responsable Graphique

Mathias Manner

Graphiste

Marie Geyer

Journalistes

Laurane Saad, Océane Ilunga, Maévane Mas, Patrizia Robert Image de couverture

François Berthier

Canal de distribution Tribune de Genève et 24Heures

Imprimerie CIL Centre d’Impression Lausanne SA

Smart Media Agency.

Gerbergasse 5, 8001 Zurich, Suisse Tél +41 44 258 86 00 info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss

Préserver son autonomie à domicile

Daniel Weibel Directeur général

En dépit de l’âge, chacun souhaite rester le plus longtemps possible dans le lieu qui lui est cher. Leader mondial des monte-escaliers et ascenseurs domestiques, Stannah propose des solutions adaptées pour rendre le quotidien plus sûr et accessible et préserver la qualité de vie des personnes en perte de mobilité. Daniel Weibel, directeur général, présente comment ces équipements peuvent changer la vie.

Pourquoi l’autonomie à domicile est si importante à préserver pour nos aînés ?

Pouvoir rester chez soi est essentiel pour le bienêtre et la dignité des personnes qui rencontrent des difficultés de mobilité. Monter ou descendre un escalier peut paraître simple, mais quand l’âge ou la santé empêchent de le faire, le quotidien devient

difficile et limité. Nos solutions, notamment les montes-escaliers, visent à supprimer ces obstacles pour permettre à chacun de rester dans son environnement familier, avec ses repères et ses habitudes de vie.

En quoi les montes-escaliers offrent-ils une réponse simple et économique ?

Ils évitent d’avoir à déménager, d’entreprendre des travaux lourds d’aménagement, ou encore d’entrer en maison de retraite ou dans un établissement de soins, des choix bouleversants et coûteux. Nos équipements s’intègrent facilement à la maison, ils rendent à nouveau accessibles en toute sécurité les espaces à l’étage, comme la chambre ou la salle de bain. L’impact sur la vie de nos clients est considérable. Certains ont l’impression de revivre.

Nous proposons également des monte-escaliers extérieurs, pour accéder facilement à sa maison ou

son jardin, ainsi que des ascenseurs domestiques et des plateformes élévatrices pour les personnes en fauteuil roulant. Tous nos équipements sont conçus pour assurer une sécurité optimale. Enfin, nous proposons plus de 200 combinaisons possibles de design, matières et coloris, pour personnaliser son fauteuil selon ses goûts et son intérieur.

Que proposez-vous pour rendre vos solutions accessibles à tous ?

Chaque monte-escalier est fabriqué sur mesure, adapté à l’architecture de la maison et aux besoins spécifiques de l’utilisateur. Nos conseillers sont à l’écoute de nos clients pour leur proposer des solutions personnalisées, qu’il s’agisse d’un escalier droit, tournant ou en colimaçon. Nous proposons également diverses options de règlement, telles que les paiements échelonnés, pour rendre ces équipements abordables, y compris pour les foyers avec un budget limité.

Les besoins en mobilité augmentent avec le vieillissement de la population et la prise de conscience accrue de l’importance de rester à domicile. Nous cherchons constamment à améliorer nos produits, en matière de design et de technologie. Par exemple, nous développons des modèles encore plus compacts, écoresponsables et intuitifs. L’objectif est toujours le même : rendre la mobilité à domicile facile et accessible au plus grand nombre.

stannah.ch 021 510 45 65

Fondée à Londres en 1867 par Joseph Stannah, l’entreprise est devenue la référence mondiale en matière de solutions de mobilité à domicile, implantée dans soixante pays. Aujourd’hui, un million de foyers dans le monde, dont 7000 en Suisse, sont équipés d’une solution Stannah. L’entreprise est gérée par la cinquième génération de la famille qui continue de défendre les valeurs de qualité et de service que Joseph a fondées il y a plus de 150 ans.

Bonne lecture ! Thomas Rietsch Chef de projet

Image iStockphoto/Jacob Wackerhausen

Brandreport • Stannah

Vivre pleinement sa vieillesse

Comment vivre sa vieillesse ? Comme une période de nouvelles libertés, d’opportunités et de défis ?

Les réponses à cette question sont certainement multiples. Mais une chose est sûre : la vieillesse offre une multitude d’expériences de vie.

«Prenez la vie comme elle est, mais ne la laissez pas telle qu’elle est », conseille Franz Müntefering (84 ans), ancien ministre fédéral allemand, en appelant à rester toujours actif. Car les personnes âgées sont un trésor d’expériences et de connaissances, une ressource sociale centrale qu’il convient d’utiliser et de mettre à profit.

Pourtant, dans notre société, la vieillesse est souvent assimilée à un déclin physique et mental - une idée reçue qui a la vie dure. Des slogans tels que « vieillissement » dénigrent les personnes âgées comme un fardeau social dont on voudrait se débarrasser. Ce sont ces stéréotypes négatifs qui conduisent à l’âgisme, par exemple à l’idée de restreindre le droit de vote des personnes âgées. Cela a des conséquences désastreuses sur les soins de santé, où l’absence de recherche entraîne trop souvent des erreurs et des sur-médications, ou dans le domaine de la sécurité. La Confédération estime qu’en Suisse, plus de 300 000 personnes de plus de 65 ans subissent chaque année des violences physiques ou psychologiques. Dans ce contexte, il va de soi que des organisations de personnes âgées actives comme la FARES sont nécessaires. Celle-ci s’engage pour la cogestion plutôt que pour la discrimination des personnes âgées, pour des soins de santé de qualité et contre les tendances au rationnement, pour des retraites sûres et contre

la pauvreté des personnes âgées. Un engagement dans l’intérêt des générations d’aujourd’hui et de demain, un avenir pour tous, y compris pour les jeunes d’aujourd’hui, car ils sont les vieux de demain.

La vieillesse dans un monde numérisé Les seniors sont aujourd’hui bien informés, actifs et engagés dans des projets, des organisations et dans le bénévolat. Et ils se déplacent généralement par voie numérique, même à un âge avancé, comme le montre une enquête de la FARES.

Toutefois, il n’est pas facile de suivre le rythme effréné de l’évolution numérique. Certaines personnes se sentent de plus en plus délaissées, exclues de services importants, par exemple lorsque la vente de billets dans les transports publics ne doit plus être possible que via des applications. Du point de vue de la FARES, il doit rester possible de payer partout en espèces.

D’autre part - et de nombreux seniors en sont conscients - la numérisation offre des opportunités passionnantes de vivre plus longtemps de manière autonome entre ses quatre murs et d’entretenir des contacts sociaux via Internet, même en cas de mobilité réduite. Il convient donc de veiller à ce que des offres soient proposées pour l’acquisition de compétences numériques.

Comment souhaitez-vous vivre votre vieillesse ?

La plupart d’entre nous souhaitent vivre le plus longtemps possible chez soi, dans leur environnement familier. Mais que se passe-t-il lorsque les forces diminuent, que les courses deviennent pénibles et que l’on a besoin d’aide au quotidien ? On ne veut pas imposer une charge supplémentaire à ses proches, pris par leur travail et leurs obligations familiales. Aujourd’hui, les personnes âgées qui ont besoin d’un peu d’aide doivent l’organiser et la financer

elles-mêmes. Mais pour beaucoup, ce n’est pas possible financièrement. Concernant la politique de la vieillesse, il y a un vide politique - il manque des offres de prise en charge auxquelles on peut avoir recours à un âge avancé. La FARES, la Fédération des associations des retraité-e-s et de l’entraide en Suisse, s’engage pour l’autodétermination des personnes âgées. L’une des clés pour y parvenir est la possibilité de recourir à un encadrement choisi individuellement. Peu à peu, la politique reconnaît qu’un bon encadrement renforce l’autonomie, la qualité de vie et la santé des personnes âgées. Cela réduit le risque d’hospitalisation et d’entrée prématurée et coûteuse en institution. Une bonne prise en charge des personnes âgées contribue à freiner les coûts de la santé et à soulager les proches. Moderniser la politique de la vieillesse dans la cohabitation des générations L’augmentation de l’espérance de vie est une évolution positive. C’est à la fois un défi et une chance de développer des stratégies d’avenir pour la vieillesse des générations futures sur la base des expériences des personnes âgées d’aujourd’hui. Il existe des exemples inspirants. Ainsi, le canton de Vaud a invité des personnes âgées à participer à sa planification de la vieillesse, en plus des spécialistes. Il en est ressorti un concept qui vise à promouvoir la santé et l’autodétermination des personnes âgées, de nouvelles formes d’habitat ainsi que la participation et les possibilités de formation de et pour les seniors. En outre, un conseil cantonal des seniors intégrera les préoccupations et les expériences des personnes âgées. Le canton de Neuchâtel place également la participation active des personnes âgées au centre de son plan d’action « Communes amies des aînés ».

L’expertise des personnes âgées est tout aussi nécessaire que les idées des jeunes. Car seule la cohabitation des générations permettra de relever les défis actuels.

La FARES défend une vieillesse dans la dignité et

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l’autodétermination et s’engage pour une politique intergénérationnelle qui n’exclut personne. Avec ses 20 organisations membres régionales et plus de 120 000 membres, la FARES est ancrée aussi bien en Suisse romande qu’en Suisse alémanique et italienne. Elle se veut le porte-parole des personnes âgées, en multipliant les idées et les concepts novateurs et comme interlocuteur de la Confédération, des cantons et des communes. L’adhésion à la FARES offre aux seniors la possibilité de participer à différents groupes de travail et de faire part de leurs préoccupations et de leur expérience.

Texte Béatrice Heim, Ancienne conseillère nationale et présidente de la FARES

Nos solutions modernes permettent aux personnes nécessitant aide et soins de vivre de manière autonome et de rester plus longtemps chez elles. Nos solutions offrent également une tranquillité d’esprit à vous et à votre famille. www.certas.care

Béatrice Heim

Ancienne conseillère nationale et présidente de la FARES

Planifier l’avenir pour soulager ses proches : des familles racontent leur expérience

En Suisse, où la prévoyance funéraire demeure encore peu connue, organiser les obsèques d’un proche représente souvent un fardeau émotionnel et administratif pour les familles endeuillées. Contrairement à certains pays voisins où ces pratiques sont bien ancrées, la Suisse accuse un certain retard, laissant les familles seules face à des démarches complexes qui vont bien au-delà de la simple organisation des obsèques. Heureusement, ce paysage est en pleine transformation.

C’est dans ce contexte qu’Everlife.ch, une entreprise suisse novatrice et résolument tournée vers l’humain, transforme en profondeur l’approche de la prévoyance funéraire. Anticiper ses obsèques n’est désormais plus perçu comme une épreuve, mais comme une démarche simple, accessible et porteuse de sérénité. L’entreprise se soucie des besoins concernant les obsèques bien sûr, mais va surtout bien au-delà :

Pourquoi faire une prévoyance funéraire ?

Opter pour une prévoyance funéraire, c’est faire preuve d’amour et de responsabilité envers ses proches. Cette démarche permet de les soulager des décisions difficiles, des contraintes financières et des démarches administratives en des moments éprouvants. Elle garantit que vos dernières volontés seront respectées et offre à vos proches la possibilité de se concentrer pleinement sur leur deuil, sans stress supplémentaire. « Saviez-vous ? 70 % des clients d’Everlife. ch déclarent vouloir soulager leurs proches en souscrivant une solution de prévoyance funéraire. »

Faire ses choix maintenant ou plus tard, c’est possible

Chez Everlife.ch, chacun avance à son propre rythme. Vous avez le choix : décider dès maintenant chaque détail de vos dernières volontés, ou souscrire sans rien déterminer immédiatement. Avec la formule « Touten-un », il est possible de commencer à préfinancer vos obsèques, tout en attendant d’être prêt pour définir les aspects spécifiques avec un conseiller. Cette solution complète et clé en main couvre l’ensemble des besoins, offrant à la fois flexibilité et sérénité, tout en soulageant vos proches des contraintes futures.

Rencontre avec des familles qui ont fait le choix de préparer l’avenir autrement. Claire M. face à l’urgence des décisions Lorsque Claire M. a perdu son père, elle s’est retrouvée confrontée à une réalité qu’elle n’avait jamais envisagée. « Je savais que perdre un proche était difficile, mais je n’avais pas conscience de la quantité de décisions qu’il fallait prendre dans l’urgence. À qui s’adresser ? Quel type de cérémonie choisir ? Où l’inhumer ? Vers quel prestataire se tourner ? Tout devait aller vite, mais moi j’étais encore sous le choc. »

En plus de ce flot de décisions, Claire a dû se débattre avec les démarches administratives : « Résilier les abonnements, clôturer ses comptes bancaires… Je n’y connaissais rien, et ça m’a pris des heures pour faire le tri dans ses papiers. J’ai même dû engager quelqu’un pour m’aider. Ça a été une période éprouvante, émotionnellement et financièrement. » Quelques mois plus tard, Claire a découvert Everlife.ch.

« Je voulais éviter à mes enfants de vivre ce que j’avais traversé, que ce soit pour l’organisation des obsèques ou la gestion administrative. Je m’attendais à une procédure compliquée, mais j’ai été agréablement surprise par la simplicité du processus. En quelques minutes, tout était clair grâce à Alexandra, qui m’a accompagnée et expliqué chaque étape avec clarté. Aujourd’hui, je me sens sereine et soulagée. »

Sophie L. : anticiper pour épargner ses proches

Sophie L., une trentenaire passionnée de randonnée, reconnaît que la mort est un sujet qu’elle avait toujours préféré éviter d’aborder. « On pense toujours qu’on a le temps, ou qu’au pire, la famille s’occupera de tout. Mais ce n’est pas leur rôle d’assumer des choix qu’on aurait dû faire nous-mêmes. »

La réticence à parler de la planification des obsèques reste encore forte en Suisse, où les tabous culturels et un manque de transparence rendent le sujet difficile à aborder. Pourtant, comme le souligne

Sophie : « Laisser ce poids à nos proches, c’est égoïste. Everlife.ch m’a permis de tout organiser sans pression et de choisir des prestations qui me correspondent vraiment. En plus, grâce à leur

coffre-fort numérique, j’ai pu stocker mes documents importants. Aujourd’hui, je sais que mes proches pourront se concentrer sur l’essentiel : vivre leur deuil. »

Robert T. la sérénité grâce à une solution flexible Robert T., 54 ans, avait repoussé cette démarche pendant des années. « Je savais que je voulais soulager mes enfants, mais réfléchir à mes obsèques me bloquait complètement voire me déprimait. Je ne savais pas quoi choisir. » C’est en échangeant avec Guillaume d’Everlife. ch qu’il découvre la formule « Tout-en-un ». « J’hésitais à me lancer et la formule « Tout-en-un » a été un vrai soulagement. J’ai commencé à préfinancer mes obsèques sans avoir à décider de tous les détails immédiatement. Je sais que mes enfants n’auront rien à gérer, et ça me suffit amplement. »

Chez Everlife.ch, chacun peut avancer à son rythme. Pour ceux qui ont des idées précises, la formule « Surmesure » permet de définir chaque détail des prestations et de les organiser en toute simplicité. Et pour ceux qui préfèrent réfléchir ou attendre, il existe une solution qui assure dès maintenant que leurs proches seront soutenus le moment venu, sans avoir à tout décider tout de suite.

Patrick B. : « En Suisse, il y a encore des idées reçues sur la prévoyance »

Patrick B., 42 ans, observe une nette différence culturelle entre la France, où vivent ses parents depuis 10 ans, et la Suisse. « En France, c’est presque un réflexe. Mes parents ont tout organisé dès la cinquantaine, et ça leur semblait naturel. Beaucoup de leurs amis l’ont fait aussi, c’était une évidence pour eux d’anticiper. »

Il pointe du doigt les nombreuses idées reçues encore ancrées en Suisse : « Ici, les gens pensent que c’est réservé aux personnes âgées ou qu’il suffit de mettre de l’argent de côté. Mais cette épargne n’est pas sécurisée, et elle ne règle pas la question des démarches administratives ni des décisions à prendre. »

Avec Everlife.ch, Patrick a trouvé une solution moderne qui répond à ces lacunes : « Tout peut être réglé en quelques minutes. C’est une question de responsabilité. »

Le jour venu, ses proches n’auront rien à gérer, ni même la résiliation des différents contrats dont Everlife.ch se chargera.

Une réponse moderne à un besoin universel Finalement, que l’on soit un jeune actif débordant de projets, un parent attentif au bien-être de ses enfants, un couple désireux de préparer l’avenir en toute sérénité, ou encore une personne seule qui souhaite éviter de laisser des questions en suspens, la prévoyance funéraire concerne chacun d’entre nous. En démocratisant la prévoyance funéraire, Everlife.ch s’impose comme une réponse concrète aux besoins des familles suisses, allégeant la charge émotionnelle et organisationnelle

qui accompagne ces moments difficiles. Surtout, Everlife va bien plus loin que les offres traditionnelles. Comme le rappelle Patrick : « Prévoir, c’est permettre à ses proches de vivre leur deuil dans la sérénité, sans se sentir seuls. »

Avec des milliers de familles qui ont fait ce choix éclairé, Everlife.ch révolutionne un secteur resté longtemps figé et offre une nouvelle manière d’anticiper l’avenir en toute confiance. « Aller au-delà des prestations traditionnelles afin d’offrir une solution globale, clé en main, couvrant tous les aspects de la fin de vie.»

Everlife c’est bien plus qu’une prévoyance funéraire

– Garantie des prix à vie : Les coûts fixés au moment de la souscription restent inchangés, quels que soient les aléas économiques.

– Résiliation des contrats : Épargnez à vos proches des heures d’administration et des frais liés à la résiliation des contrats à la suite d’un décès.

– Coffre-fort numérique : Un outil pour centraliser vos informations importantes et faciliter l’accès aux documents essentiels, tant pour vous que pour vos proches.

– Assistant de testament : Un service précieux pour organiser vos dernières volontés, afin qu’elles soient clairement exprimées et exécutées comme vous le souhaitez.

Agir aujourd’hui pour soulager demain Aujourd’hui, avec Everlife.ch, il est possible d’agir, et ce en quelques clics seulement. L’entreprise propose des formules accessibles dès 12,90 CHF par mois, adaptées à tous les budgets et toutes les situations, il suffit de franchir le pas pour offrir à ses proches – et à soi-même – une véritable tranquillité d’esprit.

Le plus important est d’initier la démarche, pour ce faire, un simple appel suffit.

Contactez-nous www.everlife.ch

058 255 27 00

Alexandra Rodriguez Responsable Customer Care, Everlife

Des soins tout en douceur pour une mobilité retrouvée

La physiothérapie en piscine est une solution précieuse pour toutes personnes, notamment les seniors, souffrant de douleurs chroniques ou de troubles de la mobilité. À l’occasion de l’ouverture du centre Aquamed Vernier à Genève en novembre 2024, Thierry Mur, directeur clinique de la physiothérapie du groupe Aquamed, explique comment cette approche, qui allie expertise clinique et bienfaits de l’eau, permet de retrouver souplesse et confiance en soi.

Thierry Mur

Physiothérapeute, acupunteur et directeur clinique de la physiothérapie du groupe Aquamed

Thierry Mur, quelle est la mission d’Aquamed ?

Chez Aquamed, nous utilisons les piscines comme outil thérapeutique, avec des bassins de 70 à 100 mètres carrés en moyenne. Notre réseaux de 6 bassins thérapeutiques intégrés dans 6 centres de physiothérapie de Genève à Montreux, est unique en Suisse Romande.

Notre mission est d’offrir des soins de haute qualité, centrés sur le patient. La piscine est un outil parmi d’autres : nos centres disposent également de plateaux techniques de 70 à 400 mètres carrés et, pour certains, d’espaces de fitness santé. Ces installations permettent le travail cardio-respiratoire, le renforcement musculaire, ainsi que des thérapies manuelles comme le massage ou le drainage.

Cette diversité d’infrastructures nous permet de développer une approche globale de la santé, en misant sur la prévention pour réduire les coûts liés

aux traitements curatifs. Prévenir les pathologies est non seulement plus efficace, mais aussi moins onéreux que de les guérir. C’est ce que nous proposons, notamment dans le cadre de nos cours d’aquagym, d’aquabike, et par la mise en place de nos fitness santé.

Pourquoi avoir choisi d’inclure la physiothérapie en piscine parmi vos services ? La piscine est un outil précieux en physiothérapie. Chez Aquamed, nous nous efforçons à appliquer une approche scientifique rigoureuse, basée sur des données issues de la recherche clinique.

Bien que la recherche en physiothérapie aquatique soit limitée, peut-être par le manque d’intérêt et de financement, nous observons chaque jour l’efficacité de cette méthode. Adaptée aux défis liés au vieillissement et à la sédentarité, la piscine permet aux patients de bouger avec moins de contraintes, dans un environnement accueillant et sécurisant. La chaleur de l’eau facilite les mouvements et diminue les douleurs, rendant possibles des exercices souvent difficiles à sec.

Cette approche permet de débloquer des situations pathologiques stagnantes et offre une solution pour les patients ayant connu des échecs thérapeutiques. En mobilisant le corps avec moins d’effort et plus d’amplitude, l’eau contribue au renforcement de la mobilité et améliore la qualité de vie.

Quels sont les avantages spécifiques de la physiothérapie en piscine comparée aux méthodes traditionnelles sur sol ?

L’un des principaux avantages de la physiothérapie en piscine est le déchargement des articulations. Grâce à l’eau, les mouvements sont facilités et les contraintes réduites, ce qui est idéal pour les personnes souffrant de douleurs même légères.

L’eau contribue également au renforcement musculaire de manière douce et homogène grâce à la pression

uniforme qu’elle exerce, contrairement aux méthodes traditionnelles avec poids. L’aspect psychologique est aussi essentiel : la chaleur des piscines à 32 degrés procure un environnement apaisant. La stimulation sensorielle de l’eau améliore la conscience corporelle et facilite une reconnexion au corps sans douleur.

Enfin, la physiothérapie en piscine complète les méthodes sur sol. Selon le diagnostic, elle peut être intégrée à certaines étapes de la rééducation pour débloquer des pathologies spécifiques. Les traitements sont personnalisés pour offrir le meilleur parcours de soin possible. Quels types de pathologies ou de conditions sont les plus adaptées à cette forme de thérapie ?

La physiothérapie en piscine convient particulièrement aux personnes souffrant d’arthrose des membres supérieurs ou inférieurs, ainsi qu’à celles qui présentent des douleurs articulaires ou des inflammations, comme dans le cas de l’arthrite. Elle est également bénéfique pour les patients souffrant de kinésiophobie, c’est-à-dire une peur du mouvement qui les fige dans leur quotidien. Grâce à l’effet porteur et apaisant de l’eau, nous parvenons à débloquer ces situations. Enfin, cette approche est recommandée pour traiter les douleurs chroniques ou en cas d’échecs thérapeutiques. Le fait de se remettre en mouvement dans l’eau permet souvent de retrouver de la mobilité et de débloquer des situations complexes.

Comment rassurez-vous les personnes qui pourraient hésiter à s’essayer à la physiothérapie en piscine, notamment si elles ne sont pas à l’aise dans l’eau ?

Même si une prescription spécifique est généralement nécessaire pour bénéficier de la physiothérapie en piscine, certaines personnes peuvent ressentir des craintes, souvent liées à la peur de ne pas savoir nager. Il est important de préciser que les séances se déroulent dans des bassins thérapeutiques conçus pour garantir sécurité

et accessibilité. La profondeur ne dépasse pas 1,34 mètre, et chaque séance est encadrée par un physiothérapeute.

Nous constatons que même les personnes anxieuses au début se sentent rapidement en confiance et rassurées. Certaines finissent même par apprendre à nager chez nous (rires). La piscine est un environnement ludique où la détente est naturelle. Les patients réussissent à refaire des mouvements qu’ils croyaient impossibles, dépassant leurs douleurs et retrouvant une qualité de vie améliorée. Y a-t-il des projets de développement ou d’innovation prévus pour ce service chez Aquamed ?

Nos projets visent à développer des partenariats de confiance et à renforcer notre réseau. Nous collaborons avec des structures hospitalières pour mutualiser les prestations et les formations. La formation continue est essentielle pour garantir des soins efficaces et innovants. Chaque centre dispose de responsables scientifiques qui partagent les bonnes pratiques avec leurs équipes.

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Plus d’informations sur www.aquamed.ch

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Interview Océane Ilunga

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Logement des aînés en Suisse romande : quelles solutions pour vieillir sereinement ?

La question du logement pour les personnes âgées est un enjeu crucial en Suisse romande, où le vieillissement de la population et l’allongement de l’espérance de vie nécessitent des solutions adaptées à chaque situation. Face à cette réalité, plusieurs options s’offrent aux aînés, chacune avec ses spécificités et avantages. Parmi elles, le viager, les logements protégés, les résidences pour seniors, les soins à domicile et les EMS (établissements médico-sociaux) sont les plus populaires.

Le viager : une option peu connue, mais intéressante

Le viager, souvent méconnu, est une alternative pour les propriétaires qui souhaitent monétiser leur bien tout en continuant à y vivre. « Dans ce cadre, le vendeur (crédirentier) cède sa propriété en échange d’un capital et d’une rente viagère versée par l’acheteur (débirentier). L’acheteur devient ainsi propriétaire dès la vente, mais le vendeur bénéficie d’un droit d’habitation à vie gratuit (qui sera inscrit au registre foncier). » explique Sabrina Reynier, spécialiste de la vente en viager en Suisse. L’intérêt du viager réside dans le fait que le senior perçoit des revenus réguliers, tout en conservant son lieu de vie jusqu’à la fin de ses jours. « C’est une option attractive pour les aînés disposant d’un patrimoine immobilier, mais nécessitant des liquidités pour améliorer leur qualité de vie ou pour financer des services à domicile » ajoute l’experte.

Les logements protégés : entre indépendance et sécurité Pour les personnes âgées en quête d’un environnement sécurisé tout en restant autonomes, les logements protégés constituent une solution idéale. Ces logements, souvent situés dans des complexes dédiés aux seniors,

offrent des appartements adaptés (accessibilité, sécurité) tout en mettant à disposition des services comme une conciergerie, des soins à domicile, ou des espaces communs pour les activités sociales. Cette option permet aux aînés de vivre de manière indépendante, mais avec une assistance disponible en cas de besoin, ce qui peut rassurer tant les résidents que leurs proches. « Nous observons effectivement une demande croissante pour les logements protégés en Suisse romande. Actuellement, le canton de Vaud compte environ 1 600 logements adaptés avec accompagnement (LADA), accueillant plus de 1 800 personnes. Le canton prévoit de presque doubler ce nombre d’ici 2030, preuve que les seniors privilégient des solutions alliant sécurité, confort et services adaptés pour préserver leur autonomie le plus longtemps possible », précise Marie-Louise Béglé, responsable 1ère Location & Location Résidentielle chez deRham.

Les résidences pour seniors : un cadre convivial et social

Plusieurs résidences pour seniors ont vu le jour en Suisse romande, offrant un cadre de vie pensé pour favoriser les interactions sociales. Ces résidences sont conçues pour des personnes relativement autonomes, qui souhaitent vivre dans un environnement convivial et adapté à leurs besoins. Les résidents peuvent profiter d’activités collectives, de restaurants sur place et de divers services (soins, transport, etc.) selon la formule choisie. Contrairement aux logements protégés, les résidences pour seniors mettent l’accent sur l’aspect communautaire, permettant aux aînés de briser l’isolement tout en bénéficiant de prestations adaptées.

Les EMS : un encadrement médicalisé pour les aînés dépendants Pour les seniors dont l’état de santé nécessite un encadrement médicalisé, les établissements

Brandreport • AllianceImmo Suisse Sàrl

médico-sociaux (EMS) sont une solution incontournable. En Suisse, les EMS accueillent des personnes âgées en perte d’autonomie, souvent atteintes de maladies chroniques ou nécessitant des soins constants. Ce type d’institution offre un suivi médical quotidien, ainsi qu’une prise en charge complète des résidents, avec du personnel soignant qualifié disponible 24 heures sur 24. Cependant, l’entrée en EMS peut être perçue comme une étape difficile à franchir, car elle est souvent associée à la perte d’autonomie totale. C’est pourquoi, en général, les aînés ou leurs familles privilégient d’abord d’autres solutions, comme les soins à domicile, avant d’envisager cette option. « Une évolution intéressante est que l’on voit émerger des nouveaux modèles, plus multifonctionnels, où un EMS s’ouvre sur la cité avec par exemple un restaurant accessible à tous, des possibilités de participer aux activités sans être résident ou qui dispense des soins à domicile dans un périmètre donné autour de lui. Un exemple souvent cité est le Parco San Rocco au Tessin, (TI). » ajoute Sonia Pellegrini, directrice suppléante de l’Observatoire de la santé.

Les soins à domicile : une solution pour rester chez soi Pour les aînés qui souhaitent vieillir dans leur propre maison tout en recevant une assistance adaptée, les soins à domicile représentent une alternative flexible et personnalisée. Ce service permet aux personnes âgées de continuer à vivre dans leur environnement familier tout en bénéficiant de l’aide de professionnels de la santé pour les actes quotidiens (toilette, administration de médicaments, soins infirmiers). En Suisse romande, de nombreuses organisations offrent ces prestations, souvent en collaboration avec les assurances sociales, les cantons, et les services communaux. Ce dispositif est particulièrement

apprécié par ceux qui veulent préserver leur autonomie tout en retardant une éventuelle entrée en institution. Les soins à domicile s’adaptent à l’évolution des besoins des seniors, allant de quelques heures de soutien par semaine à une prise en charge quotidienne, voire 24 heures sur 24, en fonction de l’état de santé. « Le maintien à domicile n’est souvent possible que si des proches sont présents », rappelle Sonia Pellegrini, directrice suppléante de l’Observatoire de la santé. De plus en plus de possibilités de soutien des proches aidants se mettent en place, sous forme de conseils, de soutien financier ou d’offres de répit comme l’accueil à la journée.

Quelle solution choisir ?

Le choix du type de logement dépend de nombreux facteurs, tels que le niveau d’autonomie de la personne, ses ressources financières, ses préférences en termes de cadre de vie, et la disponibilité des structures adaptées dans sa région. En Suisse romande, les cantons proposent des aides pour faciliter l’accès aux logements protégés ou aux EMS, comme des subventions ou des allocations pour couvrir une partie des frais d’hébergement. Il est important pour les familles et les personnes concernées de s’informer sur les différentes possibilités avant de prendre une décision, en tenant compte de l’évolution probable des besoins avec le temps. Qu’il s’agisse du viager pour maintenir une indépendance financière, des logements protégés et des soins à domicile pour un cadre sécurisé, des résidences pour seniors axées sur le bien-être social, ou des EMS pour un soutien médicalisé, l’important est de bien évaluer les options disponibles pour assurer aux aînés une vie sereine, en adéquation avec leurs aspirations et leur état de santé.

Devenir agent immobilier : un rêve accessible

Fort de son expérience de plus de 20 ans dans le métier, David Padilla lance en ligne une formation qui conjugue webinaire, visites sur le terrain et suivi personnalisé. Se former dans le métier, à son propre rythme, et à un prix raisonnable est aujourd’hui possible.

À55 ans dont 20 passés comme agent immobilier, David Padilla a de grandes compétences dans le métier et l’envie de les partager avec le plus grand nombre. En effet, avec plus de 450 ventes à son actif dont, entres autres, des biens vendus à deux légendes, Charles Aznavour pour la musique et Sébastien Loeb neuf fois champion du monde de rallye, David Padilla sait de quoi il parle et le fait bien. Et si lui a dû faire ses gammes seul, apprenant tout sur le terrain en véritable autodidacte touche à tout, il a depuis toujours à cœur d’offrir et de partager sa vaste expérience à qui le souhaite. Et

notamment – principalement même – à celles et ceux qui ne voient dans le métier pas la seule raison de faire de l’argent, mais bien une vocation. Celle de réaliser les rêves de leurs clients. « En réalisant les rêves de ma clientèle, j’ai réalisé les miens », constate-t-il en affirmant qu’« on peut tout à fait bien vivre de ce métier si on le fait honnêtement et sincèrement ».

Formation sur mesure

« En 20 ans de carrière, je me suis aperçu que beaucoup de gens rêvaient de faire ce métier, mais que pour des questions de temps et/ou d’argent, ce rêve restait inaccessible », constate-t-il et poursuit : « J’ai alors créé et mis sur pied une formation digital où ils et elles pourraient suivre les cours à leur rythme depuis chez eux, tout en étant accompagné, chaque semaine en visio-conférence et sur le terrain par un professionnel et ainsi apprendre et assimiler le métier plus rapidement.» La formation qui promet à celui ou celle qui l’entreprend de découvrir son propre potentiel avant de devenir son propre patron vient d’être mise sur le marché en ce début d’année 2025. « Je l’ai testée avant, bien sûr, à la satisfaction totale de mes quelques premiers expérimentateurs », tient à préciser David Padilla.

Quatre étapes

Plus simplement, parlons maintenant de la formation elle-même et de sa structure. Elle est découpée en quatre étapes (Mind-Set Pro+Focus, Ambassadeur, Agent apprenti et Agent avancé). Chacune de ces étapes devant être accomplie avant de pouvoir passer à la suivante. La première est consacrée au travail à faire en profondeur sur les barrières personnelles et mentales qui empêchent l’accomplissement de soi.

La seconde étudie la question de « comment trouver des biens immobiliers à vendre », quand la troisième permet de comprendre « comment faire des visites qui amènent à un accord de vente ». Enfin, l’« Agent avancé » pourra être capable de gérer l’entier de la transaction, de l’obtention du bien à la signature chez le notaire, voire même de créer sa propre équipe.

Services d’une agence

L’aspirant agent immobilier est suivi tout au long de sa formation pour autant qu’il y consacre au minimum cinq heures par semaine. Celle-ci comprend un coaching en groupe chaque semaine, un suivi sur une année, ainsi que – fait à relever ! – les services d’une agence, soit secrétariat,

envoie des demandes de visites automatisé, estimations des biens, et l’utilisation de la marque AllianceImmo Suisse, reconnue sur le marché qui permets à tous d’avoir une plus grande confiance dès leurs début.

Texte Patrizia Rodio

Plus d’informations : www.allianceimmo.ch

David Padilla Fondateur, AllianceImmo

Succession immobilière : hériter d’un bien, une chance…

Véronique Campiche

Experte en estimations immobilières, DeRham

Membre Expert CEI

Donations, hoiries, stratégies à adopter :

comment éviter les déconvenues ?

Recevoir un bien immobilier en héritage ou en donation est souvent perçu comme une bénédiction. Mais derrière ce cadeau, des défis concrets et complexes surgissent : gérer un bien à plusieurs, s’accorder sur sa valeur ou encore définir une stratégie commune. C’est là que l’expertise d’un acteur expérimenté comme deRham devient indispensable.

Une succession, une équation à plusieurs héritiers

Lorsqu’un bien immobilier est transmis, les héritiers doivent rapidement s’entendre sur son avenir. Que faire ? Garder, vendre, ou rénover pour valoriser ? La tâche devient d’autant plus complexe lorsque plusieurs personnes sont impliquées. Comment s’accorder sur la stratégie à adopter sans créer de tensions ?

« Les successions peuvent vite devenir sources de conflits familiaux. Notre rôle chez deRham est d’accompagner les héritiers pour trouver une solution juste et équitable », explique Véronique Campiche, Experte en estimations immobilières avec Brevet fédéral, Fondée de pouvoir - Membre Expert CEI. Estimer la valeur : le point de départ Avant de prendre toute décision, il est essentiel de connaître précisément la valeur réelle du bien. Une expertise immobilière indépendante et

transparente, comme celle proposée par deRham, permet d’évaluer le bien au prix du marché. C’est la première étape afin de poser les bases d’une discussion constructive entre les héritiers.

Se mettre d’accord sur une vision commune Gérer un bien à plusieurs est souvent une épreuve : faut-il louer le bien, le vendre ou le conserver comme patrimoine familial ? Chaque héritier peut avoir une vision différente, influencée par des besoins financiers ou des émotions personnelles. L’expérience de spécialistes permet de structurer les échanges et d’élaborer une stratégie qui convienne à tous.

Un service sur-mesure pour chaque étape Chez deRham, des experts guident les héritiers tout au long du processus :

– Expertise du bien pour en déterminer la valeur du marché.

–

Définir les attentes et les besoins de chacun pour parvenir à un accord.

– Stratégie patrimoniale : vendre, louer ou valoriser le bien ?

–

Soutien et conseil dans la gestion des démarches administratives et immobilières.

Anticiper pour mieux décider Avec plus de 125 ans d’expérience, deRham offre un accompagnement neutre, indépendant et transparent pour transformer cette étape délicate en une réussite patrimoniale.

IMMO-VIE-AGEE DÉVELOPPE

ET RÉINVENTE

LA VENTE EN VIAGER EN SUISSE DEPUIS PLUS DE 10 ANS

Juriste et passionnée d'immobilier, Sabrina Reynier a créé avec le soutien de ses notaires la société IMMO-VIE-AGEE en 2013 à Rolle dans le canton de Vaud avec l'objectif de remettre la vente en viager au goût du jour. C'est aujourd'hui la meilleure alternative pour que les personnes âgées puissent rester chez elles sans changer leurs habitudes tout en recevant un capital financier. Les demandent affluent car les retraites sont souvent « maigres » et beaucoup de personnes ont déjà utilisé leur 2ème pilier. De plus les banques accordent rarement des crédits hypothécaires après l’âge de 60 ans.

Le viager c’est simple : il s'agit de vendre son logement en conservant le droit d'y

habiter jusqu'à la fin de ses jours (seul ou en couple). Au moment de la vente, le vendeur perçoit une somme en capital qu’on appelle le « bouquet ». Il peut aussi opter en plus, pour une rente mensuelle à vie qui complètera sa retraite, fiscalement très intéressante.

La vente en viager concerne les propriétaires de plus de 70 ans (idéalement 80 ans ou plus), avec ou sans enfant, qui vendent leur appartement ou leur maison afin d'obtenir un capital puis un complément de revenus réguliers tout au long de leur vie. C’est une façon pour eux de régler une partie de leur succession, de vivre mieux financièrement et d’aider leurs proches de leur vivant.

Sabrina Reynier s’occupe de tout le processus, de la demande initiale de renseignements à la finalisation de la vente chez le notaire. De nombreux acteurs de la vie quotidienne comme les notaires, les avocats, les banques, les curateurs et d’autres font régulièrement appel à IMMO-VIE-AGEE pour orienter leurs clients vers une solution de vente en viager.

IMMO-VIE-AGEE - Avenue Général Guisan, 9 - 1180 Rolle

Tél. 078 635 58 57

contact@immo-vie-agee.ch

www.immo-vie-agee.ch

et

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LA PREVOYANCE FUNÉRAIRE

“ Nos obsèques c’est notre affaire ”

Qu'est-ce qu'est la prévoyance funéraire ?

Devenue avec le temps une démarche habituelle, de plus en plus de personnes anticipent l’organisation de leurs obsèques

Le principal but étant de libérer financièrement nos proches de son financement, et surtout avoir la certitude que vos volontés soient respectées

Pourquoi la prévoyance funéraire ?

Soulager vos proches du financement de vos obsèques

Les obsèques coûtent moins chères lorsqu'elles sont anticipées

Certaines démarches administratives peuvent être organisées à l'avance

La possibilité d'opter pour le paiement échelonné

Comment ça marche ?

E t a p e 1

D é f i n i s s e z vos souhaits en prenant contact avec un de nos conseillers funéraires au +41 22 809 56 00

E t a p e 2

R e c e v e z une offre sur mesure ainsi que de la documentation

*Vous avez la possibilité d'avoir accès à vos informations personnelles et à vos paiements sur notre site internet.

E t a p e 3

F i n a l i s e z votre *contrat de prévoyance funéraire

La Maison Murith pompes funèbres depuis 1888

Depuis le début de son existence, la maison Murith est active dans la prévoyance funéraire

A ce jour, ce sont plus de 3000 personnes qui nous ont fait confiance dans le cadre de la prévoyance de leurs obsèques

Particulièrement attachés à l’humain nous espérons apporter une pierre à l’édification de la chaîne d’entraide qui, du personnel soignant jusqu’aux administrations, assistent les familles en deuil

Pour plus d informations veuillez consulter notre site internet www murithpre voyance ch ou nous contacter:

Murith SA 89, boulevard de la Cluse 1205 Genève murith@murith ch +41 22 809 56 00

Investir dans l’immobilier pour préparer sereinement sa retraite

Alors que les taux d’intérêt amorcent une baisse, le marché immobilier helvétique retrouve une attractivité qui n’échappe pas aux investisseurs avertis. Pour les particuliers soucieux de préparer leur retraite, l’immobilier s’impose comme une stratégie judicieuse, alliant sécurité, rendement et potentiel de plus-value. Échange avec Proximmo, un acteur reconnu du secteur en Suisse romande, qui accompagne ces investisseurs dans la constitution d’un patrimoine adapté à leurs ambitions.

Les taux en baisse : une opportunité à saisir

Après une période de hausse marquée des taux hypothécaires, ces derniers sont descendus depuis le début de l’année et devraient poursuivre sur cette tendance en 2025. Cette dynamique redonne un élan au marché, offrant aux investisseurs une fenêtre favorable pour accéder à des biens immobiliers à des conditions plus avantageuses. « La baisse des taux réduit le coût global des emprunts, augmentant ainsi le pouvoir d’achat des acquéreurs. C’est une conjoncture idéale pour envisager des investissements stratégiques », explique Laurent Pannatier, fondateur de Proximmo. Une réponse aux défis de la retraite

Alors que les incertitudes sur les rentes et la pérennité des systèmes de prévoyance se multiplient, l’immobilier se présente comme une valeur refuge. Acquérir un bien génère non seulement des revenus locatifs réguliers, mais aussi un capital qui, à terme, peut être revendu avec une plus-value significative. Proximmo, avec son approche personnalisée, aide ses clients à identifier les opportunités les mieux adaptées à leurs objectifs. « Nous constatons un intérêt croissant de la part des investisseurs âgés de 50 ans et plus, qui cherchent à sécuriser leur avenir financier.

L’immobilier offre une réponse concrète à leurs préoccupations », souligne le directeur de l’entreprise.

Une gestion complète pour des investisseurs sereins

L’une des forces de Proximmo réside dans sa capacité à proposer un accompagnement global. De la recherche du bien à la signature chez le notaire, en passant par l’analyse financière et juridique, l’entreprise met son expertise au service de ses clients. Cette approche personnalisée rassure des investisseurs parfois hésitants face à la complexité du marché.

Pour les seniors souhaitant diversifier leur portefeuille, Proximmo conseille notamment des biens dans des zones à forte demande, où le rendement locatif est optimisé. « Il est essentiel de privilégier des emplacements stratégiques,

combinant dynamisme économique et qualité de vie, pour garantir une rentabilité sur le long terme et une liquidité sur le marché », explique Laurent Pannatier.

Des perspectives de croissance à long terme L’immobilier reste une classe d’actifs résiliente face aux fluctuations des marchés financiers. En Suisse, où la demande dépasse souvent l’offre, les perspectives de plus-value sont particulièrement attrayantes. Investir aujourd’hui dans un bien locatif peut générer des revenus confortables à l’âge de la retraite, tout en constituant un héritage précieux pour les générations futures.

La connaissance du marché local est nécessaire pour qu’un conseil puisse être objectif et prendre toute sa valeur. L’agence qui occupe une place confirmée sur le marché

romand, est en mesure de trouver des produits ciblés et adaptés aux objectifs de chacun, tout en y apportant une expertise précise en matière de stratégie d’investissement. Un choix éclairé pour un avenir serein Investir dans l’immobilier à l’approche de la retraite est par conséquent une décision stratégique qui demande un accompagnement d’un professionnel avisé. Comme le souligne Laurent Pannatier, « l’immobilier est avant tout une histoire humaine, où chacun tient une place centrale avec sa sensibilité et ses besoins. La clé réside dans l’idée de trouver une approche personnelle, conforme aux attentes des futurs propriétaires en y apportant des solutions adaptées et porteuses ».

Alors que les taux d’intérêt offrent d’excellentes opportunités, c’est sans doute le bon moment pour réfléchir à acheter ou à constituer un patrimoine immobilier capable de conjuguer rendement, sécurité et tranquillité d’esprit.

Plus d’informations sur www.proximmo.ch

Laurent Pannatier

Fondateur & directeur, Proximmo

Elodie Frenck

L’art de rester vivante

Élodie Frenck, actrice suisse-péruvienne-française, est bien plus que l’inoubliable Marlène des Petits Meurtres d’Agatha Christie. À l’aube de ses 50 ans, elle nous livre une réflexion sincère et profonde sur sa carrière, la maternité et la place des femmes dans le monde du spectacle. Mère accomplie, elle aborde les défis de son métier avec optimisme, tout en revendiquant une juste représentativité des femmes de son âge à l’écran. Une artiste libre, passionnée et résolument « vivante », qui refuse les compromis et valorise l’expérience de la vie.

Interview Océane Ilunga Image François Berthier

Elodie Frenck, si vous deviez utiliser quelques mots pour vous décrire, lesquels choisiriez-vous ?

Optimiste et désespérée, paradoxale et surtout vivante.

Pourquoi vivante ?

Parce que j’ai l’impression de vouloir profiter pleinement de chaque instant, consciente que c’est une chance de se sentir vivante, d’exprimer ma gratitude envers la vie.

Si vous deviez choisir des moments importants de votre vie qui vous ont marquée, lesquels choisiriez-vous ?

Trois moments marquants ont véritablement jalonné mon parcours professionnel : l’obtention de mon baccalauréat en 1993, condition sine qua non pour pouvoir partir ; la réussite du concours de la classe libre qui offre la gratuité des cours Florent ; et enfin, mon rôle dans Les Petits Meurtres d’Agatha Christie.

Vous êtes justement connue pour votre rôle de Marlène, un personnage à la fois attachant et dynamique. Qu’est-ce qui vous a attirée dans ce rôle, et pourquoi représentet-il un tournant dans votre carrière ?

Ce qui m’a attirée, c’est qu’il s’agit d’un véritable rôle de composition. C’était de la comédie, un genre exigeant qui demande beaucoup de travail et de précision. Marlène est un personnage à la fois irréel et profondément sincère. Elle oscille entre glamour et humour, tout en étant inatteignable et pourtant très proche. Ce mélange subtil a constitué un beau défi et a marqué un tournant dans ma carrière.

Vous avez survécu au tsunami de 2004 en Thaïlande. Comment cet événement a-t-il marqué votre vie ?

Pendant dix ans, il m’était impossible d’en parler. Aujourd’hui, je l’accepte comme une partie intégrante de mon histoire. Une épreuve de cette ampleur laisse forcément des traces : elle transforme profondément. J’ai longtemps attendu de pouvoir en tirer quelque chose de positif, et je crois qu’il y en a malgré tout. Cet événement a été terrible. Il m’a renforcée sur certains aspects, mais il m’a aussi rendue plus vulnérable. Par exemple, je voyage beaucoup moins depuis. Être une femme dans le milieu du spectacle représente parfois un défi. Comment parvenez-vous à jongler entre votre vie de mère et votre carrière d’actrice ? Je ne sais pas vraiment (rires) ! C’est une prise de tête constante. Heureusement, j’ai une nounou fidèle depuis huit ans et un compagnon qui est aussi un formidable papa. Les solutions viennent avec le temps. Bien sûr, il faut être consciente des difficultés et chercher des alternatives, mais on finit toujours par trouver des solutions.

Quand mon bébé avait seulement deux mois, j’ai dû tourner, et les équipes se sont adaptées. Aujourd’hui, la maternité, la grossesse ou l’allaitement ne sont plus des tabous. J’ai choisi de faire passer mes enfants avant ma carrière, du moins jusqu’à ce qu’ils aient cinq ou six ans. Cela a parfois ralenti mon rythme de travail, et j’ai dû refuser certains projets, mais ce n’est pas grave : c’était un choix qui me semblait évident. Quelles leçons de maternité tirezvous de votre propre expérience ?

Je pense que c’est l’enfant qui nous fait mère. Il est préférable d’avoir résolu certaines choses personnelles avant, car avec les enfants, tout ressurgit : nos blessures, nos chemins de vie, nos incidents de parcours. L’enfant devient un miroir de soi. Il est nécessaire de trier ce que l’on souhaite transmettre et ce que l’on préfère laisser derrière soi. Il faut être prêt à tout, et surtout à voir sa propre existence passer au second plan. À partir du moment où l’on devient parent, ce qui compte le plus, c’est l’existence de cet autre être, indissociable de la nôtre, et parfois même plus importante. Il s’agit d’un équilibre délicat : penser à soi tout en pensant à l’autre d’abord. C’est une forme de générosité que l’on apprend avec le temps. Quand on est jeune, il est facile de ne penser qu’à soi, mais devenir parent implique de déplacer cette priorité vers quelqu’un d’autre.

Tout en assumant cette responsabilité, il est crucial de conserver sa propre identité. Cet équilibre est passionnant, mais parfois épuisant. Je n’imaginais pas une vie sans enfants. J’ai eu le premier à 37 ans et le second à 42 ans. Je les ai eus tard, car pour moi,

Ce qui compte le plus, c’est l’étincelle qui brille dans les yeux, cette capacité à s’émerveiller, à réfléchir et à rester consciente du chemin parcouru.

– Elodie Frenck

ans : elles semblent être moins considérées, perçues comme moins intéressantes. À l’inverse, lorsqu’un homme a 50 ans, on le voit souvent accompagné d’une femme beaucoup plus jeune. Ce n’est absolument pas représentatif de la société, et cela me dérange.

Certes, même si l’on vend du rêve à travers le cinéma et la télévision et que l’on ne fait pas de documentaires, nous avons une responsabilité de vraisemblance. Il est nécessaire de briser ce tabou, ce mystère, autour de la femme de 50 ans, qui n’est plus mère, mais qui ne ressemble pas non plus à une grand-mère. Cette tranche d’âge est trop peu valorisée, notamment en raison du manque de reconnaissance de l’expérience de vie. Il y a cette idée erronée que si une femme n’est plus fertile, elle perd tout intérêt. Pourtant, il est grand temps de valoriser cette expérience et de reconnaître le potentiel du temps qui reste à vivre à 50 ans, d’autant plus que l’espérance de vie augmente.

La discrimination positive pose aussi des questions. Il est dérangeant d’imposer systématiquement des femmes à des postes sous prétexte d’équité. Nous traversons une période de transition où ces pratiques semblent nécessaires pour briser le plafond de verre. Mais il est essentiel de rappeler que ces femmes sont à ces postes parce qu’elles sont compétentes. Malheureusement, cette discrimination positive peut occulter leurs compétences réelles. Certains de mes amis hommes se sentent désespérés parce qu’ils estiment être dépassés uniquement en raison de leur genre, et je comprends leur frustration. On ne parle pas assez des difficultés que cela engendre pour eux. Il est donc crucial d’assurer une vraie représentativité et une continuité dans la valorisation des personnes, quel que soit leur genre ou leur âge.

Comment définiriez-vous le concept de vieillir dans le milieu artistique, et comment avez-vous abordé ce changement au fil des années ?

Bien vieillir, c’est être en accord avec soi-même. C’est presque comme avoir «mérité» les rides qu’on porte. Prendre ce virage n’est pas toujours simple. Par exemple, je suis une inconditionnelle des jeans et je me demande souvent si je pourrai en porter jusqu’à la fin de mes jours (rires). Mais ce qui compte le plus, c’est l’étincelle qui brille dans les yeux, cette capacité à s’émerveiller, à réfléchir et à rester consciente du chemin parcouru. Vieillir, c’est assumer pleinement son expérience et continuer d’avancer avec curiosité.

Y a-t-il des personnalités qui vous ont particulièrement inspirée ?

Parmi les actrices, Gina Rowlands, pour son humanité incroyable, et Romy Schneider ont beaucoup compté pour moi. Mais il y a aussi des figures intellectuelles et engagées qui sont, pour moi, des lumières dans la nuit : la philosophe Hannah Arendt, la femme rabbin Delphine Horvilleur, et l’essayiste, journaliste et réalisatrice Caroline Fourest.

Si vous deviez donner un conseil à votre « vous » plus jeune au début de votre carrière ?

faire un enfant ne devait pas être pris à la légère : je n’aurais pas pu faire un enfant n’importe quand.

À 50 ans, comment percevez-vous l’évolution de votre carrière ? L’âge influence-t-il vos choix de rôles ou vos priorités professionnelles ?

Par moments, j’ai eu l’impression d’avoir tout le temps du monde, mais en réalité, j’en ai parfois perdu. J’ai toujours fait en sorte de rester fidèle à mes valeurs, de ne jamais entreprendre quelque chose dont je ne serais pas fière, et je compte bien continuer ainsi. Même si je n’ai pas toujours poursuivi un idéal précis, aujourd’hui, j’ai besoin que mes choix aient du sens.

Avec le temps, j’ai appris à initier mes propres projets, ce que je n’osais pas faire auparavant. Désormais, je réfléchis à ce que je souhaite exprimer, aux causes que je veux soutenir et aux personnes avec lesquelles je veux travailler. Il m’a fallu attendre mes 50 ans pour oser dire aux autres que j’avais envie de collaborer avec eux, pour me sentir enfin leur égale.

Y a-t-il quelque chose que vous regrettez de ne pas avoir fait plus tôt ?

J’ai des regrets, bien sûr, mais je sais aussi que certaines choses étaient hors de ma portée à ce moment-là.

Par exemple, j’aurais aimé poursuivre mes études, car j’en ressentais le besoin. Mais la vie m’a emportée

dans son tourbillon, et je n’ai pas pris ce chemin-là. Rien n’est jamais complètement perdu, même si le champ des possibles se resserre avec le temps. Ce n’est pas grave ; chaque étape a sa raison d’être.

Qu’êtes-vous fière d’avoir accompli avant vos 50 ans ?

Je suis fière d’avoir su préserver mon âme d’enfant, d’être restée fidèle à celle que j’étais petite et à ses rêves. Je suis aussi fière d’avoir eu des enfants, de les voir grandir en bonne santé et de pouvoir subvenir à leurs besoins chaque jour.

Je suis heureuse de prendre soin de mes amis, d’être présente pour eux et de m’intéresser sincèrement à leur vie. Cela demande du temps et de l’énergie, mais c’est essentiel pour moi. Si j’avais un pouvoir magique, j’adorerais pouvoir être partout à la fois et me téléporter pour ne rien manquer de ceux que j’aime.

Pensez-vous que les femmes continuent à obtenir des rôles intéressants lorsqu’elles atteignent un certain âge ?

Il y a dix ans, j’ai participé à une table ronde sur une étude portant sur le « tunnel des 50 ans ». J’étais fascinée par les échanges entre sociologues et historiens. Ce qui me préoccupe aujourd’hui, c’est l’égalité salariale et la représentativité des femmes dans la société. Il existe une invisibilité persistante des femmes de 50

Arrête de te préoccuper de ce que les autres pensent de toi. Écoute-toi, aime-toi et sois attentive à l’effet que les autres te font plutôt qu’à l’effet que tu leur fais. Détache-toi du besoin de plaire ou de paraître, et concentre-toi sur ce que tu ressens face aux autres. Apprends à faire le tri et à garder autour de toi ceux qui t’apportent vraiment quelque chose.

Quels sont les projets ou les passions que vous souhaitez explorer à l’avenir ?

Je me consacre davantage à mes projets personnels. Je reste très investie dans le domaine social : j’aide des associations qui soutiennent les migrants et je milite pour la laïcité. Mes enfants occupent aussi une grande partie de mon temps. Je me suis remise à l’improvisation théâtrale en rejoignant la ligue d’impro parisienne, et je co-anime un cours de théâtre pour adultes autistes. J’aimerais pouvoir tout faire à la fois ! J’ai également envie d’apprendre un instrument de musique. Et bien sûr, je continue les tournages avec passion.

Quel est votre mantra ?

« Tu ne peux agir que sur toi. » Ce n’est pas de l’égoïsme, mais une prise de conscience : vouloir changer les autres est souvent vain. Il est plus efficace d’agir sur soi, car chacun est responsable de sa propre vie. J’aime aussi beaucoup la phrase : « Ce sont les pas qui font le chemin. »

L’Orchestre de Chambre de Genève

Vivre l’une des plus grandes histoires d’Amour en symphonie

Fleuve raconte l’histoire mythique de l’amour entre Clara et Robert Schumann, deux âmes passionnées par la musique. Durant ce concert, leurs échanges épistolaires se mêlent aux doux échanges entre violoncelle et piano. Ce chef-d’œuvre sera présenté par l’Orchestre de Chambre de Genève le 14 janvier 2025 à 20h au BFM.

Clara et Robert se rencontrent très jeunes. Lui a 18 ans et elle n’est encore qu’une enfant. Robert est d’abord fasciné par l’enfant prodige qu’est Clara, puis leur amour ne fait que croître au fil du temps. Cet amour n’est toutefois pas vu d’un bon œil par le père de la jeune femme, qui rêve d’un autre destin pour sa fille prodige. Un échange épistolaire naît alors entre les deux amants, avant de se concrétiser par leur mariage en 1840. Retour sur cette romance incomparable qui traverse les époques.

Christian-Pierre La Marca, vous êtes violoncelliste soliste et l’initiateur du concert Fleuve proposé par l’Orchestre de Chambre de Genève (l’OCG) le 14 janvier 2025 à 20h au BFM. Comment l’idée de ce projet est-elle née ?

Tout a commencé lorsque j’ai initié mon projet Love Letters, un album regroupant les œuvres de Schumann et quatre pièces contemporaines. À travers cet album, j’ai voulu raconter en musique l’une des histoires d’amour les plus mythiques et poignantes de l’histoire de la musique, celle qui a lié Clara et Robert Schumann.

Le concert Fleuve, imaginé pour l’Orchestre de Chambre de Genève, poursuit cette quête narrative. J’ai souhaité plonger au cœur de cette relation intemporelle en la transposant sur scène, comme un voyage à travers les correspondances et les

journaux intimes de Clara et Robert Schumann. L’idée est de montrer l’évolution de leur amour dans le temps, et même au-delà de leur vie.

Pour donner vie à cette histoire, j’ai invité Raphaël Merlin, directeur artistique et musical de l’OCG, à diriger cette œuvre. Nous avons imaginé une présentation à la fois musicale et scénique, où les textes deviennent des personnages à part entière. Raphaël a eu l’idée de relier ce récital à une thématique plus vaste : celle de la nature. Cette connexion nous a permis de créer une dramaturgie originale, ponctuée de récits portés par deux comédiens, Caroline Cons et LoupDenis Elion (alias Cédric dans Scènes de ménages).

Pouvez-vous détailler le programme de ce concert ? Quelles œuvres ont été sélectionnées et pourquoi ?

Le programme de ce concert se déploie en quatre pièces qui reflètent la profondeur de la correspondance entre Clara et Robert Schumann, et la manière dont leur amour s’est incarné à travers la musique. Chaque œuvre a été soigneusement sélectionnée pour évoquer les émotions et les moments clés de leur relation.

L’Adagio pour violoncelle de Woldemar Bargiel, peu connu mais d’une beauté rare, sert d’introduction à ce voyage musical. Cette œuvre joue un rôle crucial en présentant Bargiel, le demi-frère de Clara, dont la musique reste souvent dans l’ombre de celle des Schumann. Ce morceau délicat prépare l’âme à recevoir le Concerto pour violoncelle de Robert Schumann, qui résonne comme un écho de ses dernières lettres d’amour à Clara.

Puis vient Romanze, une pièce de jeunesse de Clara écrite alors même qu’elle s’éprend de Robert. Dans le mouvement lent de ce Concerto pour piano, magnifiquement interprété par Audrey Vigoureux, le dialogue entre le piano et le violoncelle devient une étreinte sonore. Les deux instruments, tels des

amants, se répondent, se cherchent, et s’entrelacent avec une tendresse qui semble suspendre le temps.

Enfin, la lettre d’amour ultime, celle de Robert à sa femme. La Symphonie n°3 « Rhénane », fait le lien avec la folie qui enveloppe Schumann à la fin de sa vie. Cette symphonie, écrite alors même qu’il se jette dans le Rhin, porte en elle l’empreinte indélébile de son amour pour Clara. En clôturant le programme, la symphonie tisse le dernier fil entre amour, nature et tragédie, laissant résonner une histoire où la musique dépasse le temps.

Quel est, selon vous, le point fort de ce concert ?

Ce concert a la qualité d’être universel, accessible à tous. Il raconte une histoire d’amour intemporelle dans laquelle chacun peut trouver un écho, une résonance personnelle. Les mots, comme la musique, portent une douceur qui effleure l’âme, une sensualité subtile, un romantisme à fleur de peau. Les œuvres choisies sont d’une beauté saisissante, presque envoûtante, et tissent entre elles un fil invisible qui invite à une immersion totale dans l’émotion.

Quels sont les messages transmis à travers cette performance ?

Il y a avant tout le message puissant de Clara Schumann, une figure extraordinaire de son époque. Son parcours est profondément symbolique : mère de huit enfants, compositrice, pianiste internationale, elle incarne une force rare dans un contexte contraignant pour les femmes. Cette performance rend hommage à cette détermination et à la puissance de son art.

Au-delà de cela, le concert relie cette force à la nature, à l’environnement, et invite à un tourbillon d’émotions qui pourrait bouleverser profondément le public. À travers cette musique de l’âme, nous espérons toucher le cœur des spectateurs. Schumann, souvent qualifié de « poète des sons », saura, je pense, révéler sa magie à chacun.

Votre dernier album, Love Letters, reprend cette histoire d’amour poignante. En quoi le concept de l’album diffère-t-il de celui du concert ? En plus des pièces de Schumann, j’ai commandé quatre compositions aux compositrices Patricia Kopatchinskaja et Michelle Ross, ainsi qu’aux compositeurs Fabien Waksman et Jean-Frédéric Neuburger. Chacun a réfléchi à la question « qu’est-ce qu’une lettre d’amour à l’ère moderne ? ». Ils se sont inspirés de divers éléments contemporains, comme une application de rencontres ou une autre qui dialogue avec une Intelligence Artificielle. Je trouve fascinant d’observer que chaque créateur répond à la question avec les histoires de son temps. Ce regard en miroir singulier permet d’avoir une vision de l’amour à 360 degrés. C’est ainsi que j’aime raconter des histoires : ici, en mêlant l’intemporalité d’un couple mythique à une perspective des temps modernes, essentielle à mes yeux aujourd’hui.

Fleuve, mardi 14 janvier 2025 à 20h au BFM / locg.ch

Interview Maévane Mas

Le viager : la solution pour sécuriser sa retraite

Portée par l’inflation et le vieillissement de la population, la vente en viager est en plein essor. Souvent méconnue en Suisse, elle présente pourtant de nombreux avantages pour l’acquéreur comme pour le vendeur : explications avec Geoffrey Pascal, fondateur et gérant de Bien en viager.

Le viager, qu’est-ce que c’est ? La vente en viager est une opération immobilière idéale pour les propriétaires seniors souhaitant optimiser leur bien et leurs revenus. S’il existe différentes solutions et bien que la procédure soit complexe, le principe, lui, est simple. À la signature du contrat, le vendeur perçoit un capital, appelé bouquet ; il reçoit ensuite chaque mois une rente viagère et ce pour le reste de sa vie. « Le viager est la plus ancienne forme de retraite du monde, explique Geoffrey Pascal. Il répond parfaitement aux enjeux économiques actuels et aux besoins des seniors. Il s’adresse tout particulièrement aux propriétaires à la recherche d’une forme d’épargne plus efficace et surtout plus humaine ». Créée en 2017, Bien en viager est aujourd’hui le leader suisse du secteur grâce à son expertise, son implication et sa bienveillance.

Quid des avantages ?

Le viager est une option financière pertinente pour les seniors désireux de profiter sereinement de leur logement et de leur retraite. « Alors que leurs revenus diminuent, ils doivent faire face à une augmentation des frais hypothécaires et des coûts de l’énergie et de la santé, souligne Geoffrey Pascal. Grâce au viager, ils sont assurés de rester chez eux jusqu’à la fin de leur vie ». Le vendeur conserve en effet un droit d’usage et d’habitation

De son vivant, le vendeur peut verser tout ou une partie de son capital à ses enfants.

de son logement. Il perçoit un capital à la signature du contrat puis une rente mensuelle, indexée sur le coût de la vie chaque année ou tous les deux ans. La donation est un autre avantage du viager. « De son vivant, le vendeur peut verser tout ou une partie de son capital à ses enfants pour les aider à concrétiser leurs projets.»

Concrètement, comment ça marche ?

La vente en viager peut prendre différentes formes en fonction du type de bien, de l’âge des propriétaires, de leur canton de résidence, de leur besoin, de leur situation familiale et hypothécaire. Estimation gratuite, montage et suivi du dossier, recherche et mise en relation avec des acquéreurs potentiels, mise à disposition d’un conseiller fiscal, rédaction des actes, Bien en viager accompagne ses clients de A à Z avec une approche sur mesure. Intervenant dans toute la Suisse romande, l’entreprise indépendante place l’humain et la satisfaction client au cœur de ses préoccupations. Les équipes de Bien en viager écoutent, expliquent, rassurent, et réalisent des estimations gratuites pour aider chacun à tirer le meilleur parti de son bien. L’avenir s’annonce plein de promesses…

Bien en viager

Chemin des Recluses 8 1213 Petit-Lancy 022 575 66 66

Bien en viager by Free concept Avenue des Sciences 3 1400 Yverdon-les-Bains 024 524 33 33 viagers.ch info@viagers.ch

Geoffrey Pascal Fondateur et gérant, Bien en viager

Image iStockphoto/shapecharge

Bien En Viager • Brandreport

Christian-Pierre La Marca Violoncelliste soliste

Anticiper la retraite : le guide pour une transition réussie

Face à la hausse continue de la population senior en Suisse, Maël Joly, Référent seniors régional, joue un rôle clé pour anticiper et répondre aux enjeux liés à la retraite. Il met en place des initiatives visant à améliorer la qualité de vie des retraités, tout en prenant en compte des différentes réalités présentes dans la région lausannoise. Dans cette interview, il partage les défis et les projets régionaux qui sont déployés pour soutenir cette génération dans un contexte social et économique en constante évolution.

Maël Joly Référent seniors régional

Maël Joly, pouvez-vous nous en dire plus sur le rôle de référent seniors régional ?

Mon rôle consiste à mettre en place des projets régionaux de politiques sociales et accompagner les communes dans leur mise en œuvre. Le poste de référent régional a d’ailleurs été souhaité par les 27 communes de Lausanne Région, qui le financent, et il est également soutenu par le Canton de Vaud. Bien que je n’interagisse pas directement avec les retraités, je coordonne ainsi les actions entre les Municipalités et les différents acteurs locaux. Et je veille à ce que les politiques locales soient alignées avec les directives cantonales sur des thématiques telles que la cohésion sociale, le logement ou la mobilité.

Brandreport • MdA Vaud

Quel a été l’objectif principal de la création du guide « Préparer sa retraite » ?

L’arrivée à la retraite représente un vrai défi économique pour les seniors et demeure un sujet très complexe. Sans oublier que les lois changent souvent. Ce guide « pour une transition économique réussie » a été créé pour offrir aux préretraités une ressource pratique et claire. Le premier, le deuxième et le troisième pilier sont expliqués, en tenant compte des particularités de l’ensemble des parcours de vie possible. Ensemble, le premier et le second sont supposés permettre d’atteindre environ 60 % du revenu d’avant la retraite. Mais l’on constate que, dans de nombreuses situations, cela ne suffit pas pour couvrir l’essentiel.

Comment ce guide se distingue-t-il des autres ressources disponibles sur la retraite ?

L’information sur ce sujet est soit très détaillée, soit trop simplifiée, ne permettant pas forcément au plus grand nombre de s’y retrouver. Nous avons voulu rassembler toutes les informations disponibles dans un document, en y intégrant des exemples concrets pour mieux illustrer les concepts et les rendre compréhensibles à toutes et tous. C’est un enjeu majeur, sachant que près de 50’000 habitantes et habitants de la région lausannoise atteindront l’âge de la retraite dans les quinze années à venir.

Quels retours avez-vous déjà reçus sur l’impact de la brochure ?

Ce guide est le fruit d’un effort concerté. De nombreuses actrices et de nombreux acteurs gravitant autour du sujet ont été inclus dans sa réalisation. Ces personnes, issues du monde associatif, académique, institutionnel et politique, ont apporté leur expertise et leurs différentes perspectives. L’un des objectifs de cette brochure est de servir de support dans des évènements communaux organisés pour parler de la thématique. Il sera principalement distribué dans ce contexte et nous verrons alors comment il est perçu par les seniors.

De nouveaux projets pour la suite ?

Tout d’abord, mettre en place ces évènements dédiés à l’aspect financier de la retraite ! Nous organisons déjà depuis 2022 des accueils pour les nouvelles et nouveaux retraités, qui répondent à une vraie demande. En parallèle, nous créons un état des lieux des besoins et de envies des seniors via une série de questionnaires grand public. Les réponses nous permettent d’adapter nos projets régionaux au plus près des réalités locales.

Plus d’informations sur lausanneregion.ch/seniors

Créer du lien et rester actif : une mission au service des aînés

Forte de ses 1600 membres, le Mouvement des Aînés est une association à but non lucratif qui vise à améliorer la qualité de vie des seniors du Canton de Vaud en promouvant la santé physique et mentale. Pour atteindre cet objectif, elle propose des activités dans les domaines des sports, du bien-être, des formations, des loisirs, du bénévolat et de la culture. Denise Mammino, Adjointe et Chargée de communication de l’association, nous en dit plus dans cette interview.

Denise Mammino, quelle est la raison d’être de l’association Mouvement des Aînés Vaud ?

Née il y a 50 ans, notre association se veut être le fil rouge qui unit les seniors vaudois dans un esprit de coopération, d’investissement dans le bénévolat et d’épanouissement lors du passage à la retraite, et même avant ! En effet, il n’y a pas de limite d’âge pour devenir membre ou pour participer à nos activités. En quoi les activités sportives et de bien-être que vous proposez permettent-elles

d’enrichir la qualité de vie des seniors ?

Nos activités permettent aux seniors de se maintenir en bonne santé, qu’elle soit physique ou mentale. En allant marcher ou en intégrant un petit groupe de douze personnes maximum pour une activité ayant lieu une fois par semaine, ils rencontrent d’autres personnes, tissent des liens et sont motivés à revenir régulièrement.

Au-delà de ces activités régulières, des conférences, des ateliers et des mini-cours sont donnés tout au long de l’année afin de permettre à celles et ceux qui le souhaitent d’en apprendre davantage sur des thématiques spécifiques telles que le stress et la dépression ou encore le yoga des yeux.

Qu’en est-il des sorties culturelles ?

Avec les années, nous avons remarqué que nos membres adorent les événements culturels. Nous avons ainsi réussi à constituer un groupe de bénévoles qui proposent des sorties centrées sur la culture et l’histoire à des prix tout à fait accessibles. Qu’il s’agisse de la découverte d’une ville, d’un musée, d’une expo ou d’un bâtiment,

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nous avons décidé de miser sur les transports publics pour les déplacements. En 2025, nos membres auront ainsi l’occasion de découvrir Einsiedeln et son abbaye illuminée, les villes de Bienne et d’Yverdon, l’expo Plonk et Replonk à Monthey, pour ne citer que quelques exemples. En plus de ces propositions, nos Guides d’Accueil font visiter la ville de Lausanne toute l’année et proposent, dans le cadre de l’agenda « Lausanne à l’heure d’été » mis en place de juin à septembre, des visites thématiques gratuites et ouvertes à tout le monde.

Avez-vous des retours de seniors à nous partager ?

La plupart de nos participants sont des fidèles qui ont développé un lien avec les autres membres et avec leurs moniteurs. Souvent, en dehors du cours lui-même, ils s’appellent, sortent manger ensemble ou boire un café. Nous recevons parfois des mails ou des appels de membres qui sont tellement contents de leur cours qu’ils nous demandent de leur garder la place pendant des absences prolongées. D’autres personnes s’inquiètent quand un membre du groupe n’est pas

venu depuis un certain temps et nous demandent de ses nouvelles. C’est une dynamique qui nous est chère parce que nous savons qu’au-delà du bien-être physique, les seniors (et pas seulement !) recherchent la richesse du partage et l’appartenance à un groupe soudé.

Interview Léa Stocky

Plus d’informations sur www.mda-vaud.ch

Denise Mammino

Adjointe et Chargée de communication

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a le plaisir de vous convier à découvrir l’exposition «Potentiels» de l’artiste ghanéen Kelvin Ansong. À travers une série de paysages, l’artiste vous invite à prendre conscience du potentiel inexploité qui sommeille en vous ainsi que de l’énergie intérieure nécessaire pour servir une cause ou initier un changement.

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Rester en forme depuis chez soi : des solutions pratiques pour améliorer sa condition physique

Lorsque l’on cherche à maintenir une activité physique régulière, les conditions extérieures peuvent parfois constituer un obstacle : intempéries, pollution, manque de temps ou d’infrastructures adaptées. Cependant, il est tout à fait possible de continuer à bouger et à prendre soin de son corps, sans quitter le confort de son domicile. Les sports d’intérieur sont une excellente solution pour ceux qui souhaitent améliorer leur forme physique, leur bien-être mental et leur vitalité, tout en restant dans un environnement sûr et adapté à leurs besoins.

Les bienfaits des sports d’intérieur

Les sports d’intérieur présentent une série de bénéfices considérables pour le corps et l’esprit. Ils permettent non seulement de travailler le physique, mais aussi de maintenir une bonne santé mentale et émotionnelle. Voici quelques-uns des principaux avantages de pratiquer un sport chez soi :

– Renforcement musculaire et cardiovasculaire Même en restant chez soi, il est possible de renforcer tous les groupes musculaires et de travailler sa condition cardiovasculaire. Des activités comme le renforcement musculaire avec des poids ou des exercices au poids du corps (squats, pompes, fentes, etc.) permettent de tonifier les muscles, d’améliorer l’endurance et de renforcer les articulations. En plus, des exercices cardio comme la danse, le step ou le vélo d’appartement stimulent le cœur et la circulation sanguine, tout en étant accessibles à tous, quel que soit le niveau de départ.

– Prévention des douleurs chroniques et amélioration de la mobilité

Le maintien de l’activité physique est essentiel pour prévenir les douleurs chroniques, notamment celles liées au dos, aux articulations ou à la posture. Des sports comme le yoga, le Pilates ou la gym douce permettent de gagner en flexibilité et en mobilité articulaire, tout en réduisant le risque de blessures. Ces pratiques sont également idéales pour améliorer la posture, essentielle pour lutter contre les effets de la sédentarité.

–

Réduction du stress et de l’anxiété

Bouger est un excellent moyen de libérer les tensions accumulées et de se détendre. Les sports d’intérieur, en particulier ceux qui intègrent des techniques de respiration et de relaxation comme le yoga ou le tai-chi, sont particulièrement efficaces pour apaiser l’esprit. Ils permettent de réduire les niveaux de stress, d’améliorer la qualité du sommeil et de favoriser un état de bien-être général.

– Accessibilité et confort

L’un des plus grands avantages des sports d’intérieur est la possibilité de les pratiquer chez soi, sans avoir à sortir, quelles que soient les conditions climatiques ou la pollution extérieure. Il est

possible de choisir librement ses horaires, sans être contraint par ceux des salles de sport ou la disponibilité des infrastructures extérieures. De plus, il est facile de créer un environnement agréable pour pratiquer, en écoutant de la musique ou en suivant des vidéos motivantes.

Les sports d’intérieur à pratiquer chez soi

De nombreux sports peuvent être pratiqués confortablement à la maison, quel que soit l’espace dont vous disposez. Voici quelques idées d’activités simples à mettre en place chez soi.

– Le yoga

Le yoga est une discipline complète qui combine exercices physiques, respiration et relaxation. C’est une pratique idéale pour améliorer la flexibilité, l’équilibre, la force musculaire et la gestion du stress. Il existe plusieurs types de yoga qui conviennent à tous les niveaux, des débutants aux pratiquants expérimentés. Des vidéos en ligne ou des applications permettent de suivre des séances guidées, de manière progressive, depuis chez soi.

– Le Pilates

Le Pilates est une méthode douce mais puissante de renforcement musculaire qui met l’accent sur les muscles profonds et la posture. C’est un excellent moyen d’améliorer la souplesse et la tonicité musculaire, notamment au niveau du tronc, tout en respectant les articulations. Les séances peuvent être réalisées à l’aide de simples accessoires comme un tapis de sol, des ballons ou des bandes élastiques.

–

Les exercices au poids du corps

Les exercices au poids du corps sont parfaits pour renforcer la musculature et améliorer la condition physique générale sans nécessiter d’équipement coûteux. Des mouvements comme les squats, les fentes, les pompes ou les abdos sollicitent efficacement tous les muscles et peuvent être réalisés à la maison, dans un espace limité. L’intensité peut être augmentée progressivement en variant les exercices et les séries.

– La danse

La danse est une activité joyeuse et énergisante qui peut être pratiquée à la maison. Que ce soit avec des vidéos en ligne, des applications ou simplement en écoutant de la musique, danser permet de brûler des calories, d’améliorer la coordination et la condition physique. C’est aussi un excellent moyen de se libérer du stress et de se faire plaisir tout en bougeant.

– Le vélo d’appartement

Si l’on dispose d’un vélo d’appartement, il est possible de travailler l’endurance et la circulation sanguine sans quitter la maison. Il suffit de s’installer confortablement, de régler l’intensité de l’effort et de pédaler pendant 20 à 40 minutes, selon son

niveau. De nombreux appareils modernes offrent des programmes d’entraînement interactifs pour aider à progresser de manière ludique et motivante.

– Les entraînements HIIT à la maison

Les entraînements HIIT (High-Intensity Interval Training) sont basés sur des alternances de périodes d’effort intense et de récupération. Ils permettent de brûler beaucoup de calories en peu de temps et sont particulièrement efficaces pour améliorer la condition cardiovasculaire et la force musculaire. Ces entraînements peuvent être réalisés à la maison en utilisant simplement des mouvements de base comme des jumping jacks, des burpees ou des sprints sur place.

Comment bien débuter ? Pratiquer un sport à la maison présente de nombreux avantages, mais il est essentiel de démarrer sur de bonnes bases. Voici quelques conseils pour se lancer en toute sérénité.

– Établir une routine

Il est important de fixer des objectifs réalistes et de planifier des sessions régulières. Même 20 à 30 minutes par jour peuvent suffire pour commencer à ressentir les bienfaits. Il est conseillé de commencer doucement, puis d’augmenter l’intensité et la durée au fur et à mesure que la forme s’améliore.

– Choisir des exercices adaptés au niveau

Il est essentiel de sélectionner des activités et des exercices qui correspondent au niveau de forme physique. L’utilisation de ressources en ligne peut être utile pour guider les séances, tout en évitant de forcer au début et de vouloir en faire trop rapidement.

– Écouter son corps

Il ne faut pas forcer en cas de douleur ou d’inconfort. L’exercice doit rester une source de plaisir et de bien-être. Il est crucial de respecter les signaux du corps et d’adapter les séances en fonction des besoins et des capacités du moment.

– Créer un espace agréable

Si possible, aménager un coin calme et agréable dans la maison pour pratiquer. Que ce soit dans le salon, la chambre ou même dans un petit coin d’appartement, il est important que l’espace soit propre, bien éclairé et propice à la détente.

Les sports d’intérieur offrent une manière accessible, efficace et agréable de rester actif et de préserver sa vitalité tout au long de l’année. Que ce soit pour améliorer sa condition physique, renforcer ses muscles, réduire le stress ou simplement bouger de façon ludique, il existe une multitude de possibilités pour faire de l’exercice à la maison. En intégrant ces pratiques à sa routine quotidienne, il est possible de favoriser son bien-être global et améliorer sa qualité de vie.

Exercice pratique : séance de 10 minutes pour bien démarrer

Cette séance rapide combine renforcement musculaire et cardio, idéale pour une routine quotidienne à domicile. Aucun matériel n’est nécessaire, seulement un tapis ou une surface confortable. Chaque exercice dure 45 secondes, avec 15 secondes de récupération entre chaque mouvement.

1. Squats : Debout, pieds écartés à la largeur des épaules, fléchir les jambes en poussant les hanches vers l’arrière, puis revenir à la position initiale. Maintenir le dos droit.

2. Gainage (planche) : En appui sur les avantbras et la pointe des pieds, garder le corps bien aligné. Maintenir la position en respirant profondément.

3. Fentes alternées : Faire un pas en avant avec une jambe, fléchir le genou jusqu’à ce que les deux jambes forment un angle de 90°, puis revenir en position debout et alterner.

4. Mountain climbers : En position de planche, amener les genoux vers la poitrine de façon alternée, en maintenant un rythme soutenu.

5. Étirements : Terminer par des étirements simples des jambes, du dos et des bras pour relâcher les muscles et favoriser la récupération.

Cette routine peut être répétée deux ou trois fois selon le niveau et le temps disponible. Un excellent moyen d’intégrer le sport à la maison, sans prise de tête !

Image iStockphoto/AzmanJaka

i Plus ages, plus en forme

Maison de Retraite du Petit-Saconnex

Un modèle de vie pour les retraités autonomes

À la tête de la Maison de retraite du Petit-Saconnex depuis huit mois, Adrien Bron, ancien haut-fonctionnaire de l’administration cantonale, évoque avec enthousiasme les spécificités de la résidence Colladon. Située au sein d’un ensemble qui regroupe également un EMS, cette résidence pionnière en Suisse romande se distingue par son concept novateur, pensé pour répondre aux besoins des retraités autonomes tout en garantissant un cadre de vie sûr et stimulant. Trente ans après sa création, elle reste une référence, alliant confort, services personnalisés et une intégration harmonieuse dans la vie sociale et culturelle genevoise.

Adrien Bron, quels éléments ont contribué au succès et à la pérennité de la résidence Colladon ?

Il y a 30 ans, le concept de résidence protégée pour personnes âgées autonomes était innovant et répondait à un besoin non couvert. Colladon a su offrir un environnement sécurisant et sociabilisant, permettant de lutter contre l’isolement tout en garantissant une qualité de vie exceptionnelle. Ce succès repose sur une combinaison gagnante : un accueil chaleureux, des soins adaptés, une restauration de qualité et des animations variées. Ce modèle a non seulement comblé un vide à l’époque, mais il continue aujourd’hui à séduire les séniors grâce à la qualité irréprochable des services qu’il comprend.

Comment la résidence Colladon

se distingue-t-elle des autres établissements pour personnes âgées autonomes ?

La résidence Colladon propose un standing accessible. Nous ne sommes ni dans le luxe ostentatoire ni dans une offre minimaliste : c’est un équilibre entre qualité et coût. Les résidents bénéficient d’un cadre hôtelier et de services personnalisés, qu’il s’agisse de sorties, d’événements culturels ou d’animations. Cette variété, alliée à une ambiance collective « familiale », est une force indéniable qui fait toute la différence.

Le parc de six hectares et les appartements spacieux apportent-ils un impact particulier sur la qualité de vie des résidents ?

Absolument. Le parc et les appartements spacieux constituent des atouts majeurs. Nous sommes proches du centre-ville, mais les résidents profitent d’un écrin de verdure calme et apaisant. Cela facilite la transition pour ceux qui quittent leur maison ou leur appartement. Chaque résident aménage son logement à sa guise, avec ses meubles et souvenirs, ce qui lui permet de se sentir réellement chez soi.

En quoi le restaurant « Fait maison », avec son chef anciennement étoilé, participe-t-il à l’identité et à l’attrait de la résidence ?

Le restaurant est une vitrine essentielle de la résidence. Les occupants bénéficient d’une demipension ou d’une pension complète si souhaité, avec des repas dignes d’un bon établissement. Nous

avons également un restaurant ouvert au public, où résidents, familles et amis peuvent partager un repas bistronomique à un prix abordable. Le label « Fait maison », le choix de produits locaux et l’expertise du chef donnent une âme et une histoire aux plats. C’est un véritable point fort de notre établissement.

Quels services ou activités proposés à Colladon marquent le plus les résidents et leur quotidien ?

La gentillesse et la bienveillance du personnel ressortent unanimement dans les retours des résidents. Cela contribue à un sentiment de sécurité et de sérénité.

La qualité de la cuisine est également souvent mentionnée, tout comme la flexibilité de nos équipes pour répondre de manière personnalisée aux besoins de chaque résident. Nos activités variées, de la chorale aux excursions, sans oublier l’accueil des animaux, renforcent cette ambiance chaleureuse et familiale tant appréciée.

Formulations complètes pour le cartilage, les tendons, les ligaments, les os et les muscles.

Pouvez-vous nous parler des événements et des animations prévues pour les périodes des fêtes de fin d’année ?

Comment ces moments contribuent-ils à la vie communautaire de la résidence ?

Décembre est un mois festif et intense. Nous proposons un marché de Noël, des concerts (jazz, gospel, chorale), et des ciné-goûters intergénérationnels. Ces événements ne sont pas seulement pour nos résidents : ils ouvrent la résidence au quartier, favorisant la création de liens avec la communauté. Tout au long de l’année, nos animations sont riches et diversifiées : gym, tai-chi, visites culturelles, conférences, soirées au coin du feu, et bien plus encore. Notre marché hebdomadaire de producteurs frais et locaux qui se tient tous les mercredis est également très apprécié.

Un dernier mot pour conclure ?

La résidence Colladon est un lieu où les gens se sentent bien, en sécurité et entourés de bienveillance. J’aime leur dire : « Venez, vous ne le regretterez pas ! » (rires).

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Interview Laurane Saad

Adrien Bron Directeur général

Rééquilibrer son microbiote : un atout pour bien vieillir

Avec l’âge, le corps évolue, et nos besoins nutritionnels changent. Le microbiote, ce monde invisible qui habite nos intestins, joue un rôle fondamental dans notre santé globale. Deux expertes en nutrition, Magalie de Preux et Sophie Balestra, partagent leur parcours, leurs connaissances et leurs conseils pour adapter notre alimentation à ces transformations et préserver notre bien-être.

Magalie de Preux, Sophie Balestra, quelles sont les principales transformations physiologiques qui affectent l’organisme après 50 ans, et comment cela influence-t-il nos besoins nutritionnels ?

Magalie de Preux : Un changement bien connu, notamment chez les femmes, est la ménopause, qui s’accompagne de déséquilibres hormonaux et peut affecter considérablement le quotidien. Pour les hommes, c’est l’andropause qui s’installe progressivement, avec ses propres effets physiologiques.

Sophie Balestra : Avec l’âge, plusieurs changements physiologiques se produisent. Parmi eux : une diminution de la masse musculaire, une perte de densité osseuse, un ralentissement du métabolisme, et des modifications hormonales. Ces transformations influencent nos besoins nutritionnels. Par exemple, les besoins en protéines de qualité augmentent pour préserver la masse musculaire. Le calcium et la vitamine D deviennent également essentiels pour maintenir la santé des os et prévenir l’ostéoporose. Enfin, il faut surveiller la consommation de glucides pour éviter les résistances à l’insuline, le diabète ou encore la prise de poids.

Quels sont les nutriments particulièrement importants à partir de cet âge, et pourquoi ?

Magalie de Preux : Le calcium est essentiel pour la santé des os. On le trouve dans des aliments comme les sardines, les oléagineux et les légumes verts. Les protéines de qualité sont aussi cruciales, mais beaucoup de personnes n’en consomment pas suffisamment. Chez les seniors, les problèmes de dentition peuvent compliquer la mastication, entraînant une diminution de la consommation de certains aliments. Cela peut rapidement mener à la dénutrition. Les fibres prébiotiques, présentes dans les végétaux, nourrissent notre microbiote intestinal. Contrairement à certaines croyances, le gras ne doit pas être banni, mais il faut privilégier les bonnes graisses comme les oméga-3.

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Sophie Balestra : Il est aussi important d’avoir une assiette colorée, riche en antioxydants, qui permettent de lutter contre le vieillissement cellulaire. Ces antioxydants, que l’on trouve dans les fruits et légumes variés, sont également précieux pour préserver les fonctions cognitives.

Est-ce possible de « réinitialiser » son microbiote à un âge plus avancé ?

Magalie de Preux : Oui, on peut rééquilibrer le microbiote intestinal, quel que soit l’âge. Le corps a une capacité d’autoguérison incroyable quand on lui en donne les moyens. J’ai accompagné des personnes de plus de 80 ans qui, après des années de troubles du transit et de laxatifs, ont pu retrouver un équilibre intestinal grâce à une alimentation adaptée. La méthode consiste à commencer par assainir l’intestin et calmer l’inflammation. Ensuite, on introduit des probiotiques naturels à travers l’alimentation. En quelques jours seulement, on peut influencer positivement le microbiote et observer des résultats.

Qu’est-ce que le microbiote ?

Magalie de Preux : Le microbiote est l’ensemble des micro-organismes qui peuplent nos intestins. Chez l’adulte, il pèse environ 2 kg. Cet écosystème influence directement notre immunité, qui dépend à 80 % de la santé intestinale. Un microbiote équilibré renforce notre tolérance immunitaire et nous protège des allergies, par exemple.

De plus, il communique en permanence avec notre cerveau via le nerf vague. Ce lien, souvent appelé « deuxième cerveau », explique pourquoi un microbiote en bonne santé est crucial pour notre bien-être global.

Vieillir en bonne santé, est-ce vraiment possible ?

Sophie Balestra : Absolument. Contrairement à ce que beaucoup pensent, le déclin de la

santé n’est pas une fatalité liée à l’âge. Avec une alimentation adaptée, un microbiote équilibré et une attention portée à ses besoins spécifiques, il est tout à fait possible de vieillir en pleine forme et de prévenir de nombreuses pathologies.

Magalie de Preux : En s’appuyant sur une nutrition fonctionnelle, chacun peut améliorer son bien-être. Mon propre parcours en est la preuve : aujourd’hui, je suis en bien meilleure santé qu’à 15 ans, malgré des débuts difficiles. Notre corps est une formidable machine, et il suffit parfois de peu pour le remettre sur les rails de la vitalité. Pourriez-vous nous parler de votre ouvrage ?

Magalie de Preux : Ce livre a été conçu comme un véritable guide pratique. La première partie est éducative et accessible : nous avons pris soin de vulgariser les aspects théoriques pour permettre au lecteur de comprendre les fondements de notre approche et de devenir autonome dans ses choix alimentaires. Ce n’est pas un régime. Nous souhaitons éviter toute frustration ou sentiment de contrainte. L’objectif est d’intégrer des changements progressifs et durables dans le quotidien, dans une optique d’hygiène de vie globale.

Quelle est l’importance des probiotiques et existe-t-il des règles spécifiques pour les consommer ?

Sophie Balestra : Les probiotiques sont essentiels, mais nous privilégions toujours leur apport via l’alimentation plutôt qu’en compléments. Certains aliments sont de véritables «thérapeutiques», comme le yaourt probiotique fermenté pendant 24 heures, qui permet de prédigérer le lactose et de réduire l’inflammation liée à certaines protéines du lait.

D’autres incontournables incluent les fromages au lait cru, les légumes fermentés comme le

kimchi, ou encore des boissons fermentées comme le kombucha, le kéfir, ou des préparations comme le levain de gingembre (ginger bug).

Nous mettons également l’accent sur l’importance des fibres prébiotiques, présentes dans les fruits, légumes, et oléagineux, qui servent de terreau aux bactéries bénéfiques. L’idéal est de combiner les deux : des probiotiques pour enrichir le microbiote et des prébiotiques pour nourrir ces micro-organismes.

Une ou deux recettes à retenir pour les seniors ?

Magalie de Preux : Le bouillon d’os est une pépite que beaucoup de seniors connaissent déjà. Il contient des protéines ultra-digestes et un jus riche en minéraux et en collagène. La préparation est simple : des os de jarret de porc ou de bœuf, des légumes, de l’eau, du sel marin, et du vinaigre de cidre pour extraire les nutriments. C’est un remède ancestral, peu coûteux, délicieux et bénéfique pour tous.

Quel est votre mantra ?

« Bien dans mon ventre, bien dans ma tête. »

Interview Océane Ilunga

Ouvrages à lire, pour en savoir plus :

– Microbiote friendly, 100 recettes gourmandes conçues par des nutritionnistes pour ne plus avoir peur d’avoir mal au ventre, Magalie de Preux et Sophie Balestra

– Le syndrôme entéropsychologique GAPS (Gut and Psychology Syndrome) , Dr Natasha Campbell-Mc Bride, spécialiste en neurologie et en nutrition

Redécouvrir le plaisir de manger à tout âge

À mesure que l’on avance en âge, les besoins nutritionnels évoluent et l’alimentation devient un enjeu majeur pour préserver la santé et le bien-être. Pauline Solioz, responsable de projet à la Fondation Senso5, nous livre ses conseils précieux pour que les seniors retrouvent plaisir et vitalité à travers une alimentation adaptée.

Pauline Solioz

Responsable de projet, Fondation Senso5

Pauline Solioz, quels sont les principaux besoins nutritionnels des seniors ? Avec l’âge, le métabolisme ralentit, ce qui diminue les besoins caloriques, mais accentue la nécessité de consommer des aliments plus riches en nutriments. Les protéines deviennent particulièrement importantes, car elles aident à maintenir la masse musculaire et soutiennent le système immunitaire. Il est également essentiel de veiller à un apport adéquat en vitamines et minéraux tels que la vitamine D, le calcium, la vitamine B12, ainsi que les fibres pour favoriser un bon transit intestinal. Enfin, l’hydratation, souvent négligée, reste primordiale,

car la perception de la soif diminue avec l’âge, bien que les besoins en eau demeurent les mêmes.

Comment peut-on les aider à redécouvrir le plaisir de manger ?

Il est essentiel de comprendre les causes de la perte d’appétit, qu’elles soient d’origine physique, psychologique ou liée à une maladie. Une fois ces facteurs identifiés, il est plus facile d’adapter l’approche. Pour redonner du plaisir à manger, il est important de proposer des choix alimentaires et d’impliquer les seniors dans la préparation des repas. Cela permet de rendre l’acte de manger moins contraignant et plus agréable.

Quels conseils donneriez-vous pour transformer les repas en moments de convivialité ?

Le repas est souvent un moment difficile pour les personnes vivant seules. Il est donc essentiel d’encourager les seniors à partager ces moments avec d’autres, que ce soit en famille, entre amis, ou même avec des voisins.

Certaines institutions et services communautaires, comme le CMS ou l’IMAD, proposent des repas communautaires ou des livraisons à domicile, ce qui peut contribuer à

briser l’isolement. Dans les institutions, il est également important de repenser l’environnement des repas, d’adapter la disposition des places à table et de proposer aux résidents de personnaliser leur repas avec des épices ou des assaisonnements, afin d’en faire un moment plus agréable.

Quelles astuces proposez-vous pour stimuler les cinq sens ?

Les cinq sens sont essentiels dans l’expérience culinaire, et il est crucial de les stimuler, surtout lorsque les capacités sensorielles diminuent. La présentation de l’assiette doit être soignée, avec des couleurs vives et une disposition appétissante. Les textures doivent varier pour offrir une expérience en bouche, variée et agréable. Concernant l’odorat et le goût, souvent altérés chez les seniors, il est important de les encourager à bien sentir les odeurs et à ajouter des herbes, épices et aromates pour rehausser les saveurs.

Quelles solutions la Fondation Senso5 met-elle en place pour faire de l’alimentation une source de plaisir ?

La Fondation Senso5 propose plusieurs outils et services pour les seniors et leurs proches, ainsi que pour les

professionnels. Pour les particuliers, nous avons mis en place un site internet, une brochure et des vidéos éducatives qui abordent des problématiques courantes comme la perte d’appétit, la déshydratation, et les troubles digestifs. Nous proposons aussi des recettes et des conseils pratiques pour améliorer l’expérience culinaire. Pour les professionnels, nous organisons des formations de sensibilisation sur des thématiques telles que la dénutrition, l’alimentation équilibrée, ou encore le déclin sensoriel. Nous prévoyons également la mise en ligne d’un module de formation gratuit sur l’alimentation des seniors, disponible dès le printemps 2025 sur notre site internet.

Interview Laurane Saad

Plus d’informations sur www.senso5.ch

Solutions d’appel d’urgence : vivre en toute sécurité et indépendance

Dans l’interview, Beat Brändle, responsable de Care pour les personnes vivant seules, explique comment fonctionnent les systèmes d’appel d’urgence modernes et pour quels groupes cibles ils sont particulièrement utiles.

Pour quels groupes cibles une solution d’appel d’urgence est-elle judicieuse ?

Typiquement des personnes qui vivent seules et qui sont exposées à des risques quelconques. Les personnes handicapées qui ont régulièrement besoin de faire un appel à l’aide.

Les personnes âgées en particulier souhaitent vivre le plus longtemps possible chez elles, de manière autonome. Une solution d’appel d’urgence peut-elle retarder l’entrée dans une maison de retraite ou de soins ?

Oui, Certas care est la solution parfaite pour une vie autonome en toute sécurité à domicile. À tout moment, on est immédiatement en contact avec des personnes qui peuvent aider et/ou appeler à l’aide.

Restons-en à la personne âgée. Si, par exemple, elle tombe et appuie sur le bouton d’urgence, que se passe-t-il exactement ?

Immédiatement après avoir appuyé sur le bouton d’urgence ou sur la couronne de la montre, un appel d’urgence est déclenché soit vers la centrale d’appels d’urgence 24/7 de Certas (service Centrale 24/7), soit vers des membres de la famille ou amis (jusqu’à cinq personnes, service Famille). Si un détecteur de chute est utilisé, il déclenche automatiquement un appel d’urgence après l’expiration de la pré-alarme, pendant laquelle l’appel d’urgence peut être stoppé. La fonction mains libres de l’appareil d’appel d’urgence permet alors de communiquer avec la centrale ou avec les proches et de demander de l’aide.

À tout moment, on est immédiatement en contact avec des personnes qui peuvent aider et/ou appeler à l’aide.

Les fausses alertes sont-elles fréquentes ?

Cela peut-il coûter cher à ceux qui les déclenchent ?

Bien que les fausses alertes soient fréquentes dans les appels à l’aide, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Elles n’entraînent aucun coût supplémentaire pour le client. En fait, bien au contraire, les fausses alertes ont l’avantage de mettre le client en communication avec la centrale et ainsi de s’assurer que tout fonctionne correctement.

Proposez-vous également des solutions pour les clients professionnels, c’est-à-dire pour les maisons de retraite, les maisons de soins ou les hôpitaux ?

Oui, nous pouvons aussi réaliser des projets complets avec planification, installation et mise en service. Nous collaborons volontiers avec l’installateur local souhaité ou avec la personne responsable, nos solutions peuvent être adaptée aux besoins spécifiques de toute organisation et sont flexibles pour pouvoir répondre à tous besoin en termes d’appel à l’aide et d’alarmes.

Les collaborateurs sont-ils formés de manière à pouvoir demander immédiatement l’aide la plus rapide et la plus appropriée ?

Les collaborateurs de la centrale d’alarme Certas ont une longue expérience dans la mise en place de l’aide la plus rapide et la plus efficace possible. Pour ce faire, ils se basent sur les consignes, qui décrivent la procédure exacte pour chaque client - les personnes à contacter par exemple et les points auxquels il faut faire particulièrement attention.

Vous proposez différents produits. Quel appareil recommandez-vous pour quel cas ou quelle situation ?

Ma longue expérience sur ce marché m’a appris que le simple bouton généralement disponible, dans notre cas l’Enzo, n’est pas très populaire en raison de sa stigmatisation. C’est pourquoi nous proposons l’amulette « Ellis » et la montre Swiss Made « montresa. Secure » dans notre offre. Tous les deux ont exactement la même fonction qu’Enzo, mais ils peuvent être plus jolis à porter.

Comment vous assurez-vous que les appareils fonctionnent de manière fiable à tout moment ? Existe-t-il un service de maintenance ou de surveillance ?

Careium, notre fournisseur dont nous utilisons les appareils, est présent depuis plusieurs décennies et assure une bonne qualité de produits. De plus, un service de surveillance 24h/24 et 7j/7 fonctionne en arrière-plan et s’assure qu’une information sera transmise au client en cas des annonces techniques.

La nouveauté est une montre dont on ne voit pas du tout qu’il s’agit d’un appareil d’urgence. A-t-elle les mêmes fonctions qu’un appareil habituel ?

L’anonymat, comme on en a l’habitude avec l’agent 007, est l’idée derrière la montre : une simple pression sur la couronne de la montre et tous les problèmes possibles sont immédiatement résolus. Et en parlant de 007, un dispositif d’urgence ne protège pas seulement en cas d’urgence médicale ou de chute, mais aussi en cas d’agression ou si un incendie se déclare.

D’autres solutions « invisibles » seront-elles développées à l’avenir ?

Bientôt, nous pourrons également proposer des solutions pour les appels d’urgence hors du domicile, c’est-à-dire lorsqu’on est en déplacement.

Quel service « Centrale 24/7 » ou « Famille » recommandez-vous ?

Grâce à notre longue expérience en matière d’alarmes et d’urgences, nous recommandons le service « Centrale 24/7 », qui permet de transmettre les appels d’urgence directement à la centrale d’alarme de Certas. La plupart des appels d’urgence déclenchés s’avèrent être de fausses alertes, alors que les urgences réelles surviennent souvent au milieu de la nuit, lorsque les amis et la famille ne sont pas disponibles. De plus, les accidents surviennent généralement à des moments inopportuns, comme pendant des réunions, des vacances ou des voyages d’affaires. Dans de tels cas, les personnes de contact sont souvent surprises, nerveuses et initialement dépassées, ce qui pourra les empêcher d’aider et de réagir rapidement. Comment votre offre se distingue-t-elle de celle de vos concurrents ?

Certas fait partie du Groupe Securitas et est le numéro 1 de l’alarme en Suisse. Depuis plus de 100 ans, le groupe propose une solution professionnelle adaptée à chaque besoin de sécurité. La centrale est certifiée EN 50518:2019. De plus, avec l’amulette, le détecteur de chute et la montre Swiss Made, nous utilisons des touches innovantes que d’autres fournisseurs n’ont parfois pas. Certas care a toujours une longueur d’avance décisive !

Plus d’informations sur certas.ch

Beat Brändle Responsable de Care

Vacances sportives à la croisée des chemins suisses

Dans l’ombre des majestueuses Alpes et des lacs cristallins, la Suisse dévoile ses trésors aux amateurs de voyages sportifs. Qu’ils soient randonneurs ou cyclistes, les amoureux de nature et de découvertes y trouveront des parcours aux multiples facettes, où chaque étape est une invitation à repousser ses limites. Des sentiers pédestres du Chemin de Compostelle à l’aventure à vélo de la Via Rhôna, ces itinéraires offrent bien plus que des paysages : une immersion totale dans un monde où le sport et l’histoire se croisent, où la nature et la culture s’entrelacent. L’âme de la Suisse se dévoile à chaque tournant, pour ceux qui osent s’aventurer hors des sentiers battus.

Le Chemin de Compostelle : une quête entre Genève et le Puy-en-Velay

Le Chemin de Compostelle n’est pas seulement une traversée géographique, mais aussi un voyage intérieur. Il traverse la Suisse sous le nom de via Jacobi, avant de se poursuivre sur le GR65 jusqu’au Puy-en-Velay, en France, dans un périple qui s’étend sur 19 jours. Chaque étape se dévoile sous un angle unique, où le pèlerinisme se mêle à la beauté des paysages alpins. La vue des montagnes, des vallées verdoyantes et des villages pittoresques n’est pas qu’un simple décor : elle fait partie de l’expérience. Les randonneurs qui s’élancent sur ce chemin, qu’ils soient en quête spirituelle ou simplement de tranquillité, auront l’occasion de côtoyer une histoire millénaire, tout en prenant conscience de l’effort nécessaire pour parcourir ces routes.

Brandreport • Salzano Hotel

Le défi physique est indéniable, mais la récompense est à la hauteur. La traversée des Alpes, la descente dans la vallée du Rhône, et la traversée des plateaux du Velay sont des étapes où le temps semble suspendu et où l’esprit se libère. À l’arrivée, le Puy-en-Velay n’est qu’une étape avant de poursuivre vers Compostelle, un voyage qui se prolonge bien au-delà des frontières suisses.

La Via Rhôna : à vélo, du Léman à la Méditerranée

Pour ceux qui préfèrent l’effort des jambes sur deux roues, la Via Rhôna est une aventure cycliste incontournable. Ce parcours long de 815 kilomètres, reliant Genève au Grau-du-Roi, suit le fleuve Rhône et nous plonge dans une variété de paysages époustouflants. En onze jours, le voyageur parcourt les collines suisses, les gorges de l’avant pays savoyard, les plaines de la vallée du Rhône, avant de se faufiler dans le sud de la France, où le climat méditerranéen commence à souffler.

Pour un vélo électrique, ce périple devient une balade sportive à portée de tous. Toutefois, pour les cyclistes aguerris, l’option du vélo classique sera une véritable épreuve de force. Les étapes traversent des régions viticoles où le paysage se pare de vignobles en terrasses et de villages provençaux. Les arrêts à Lyon, Avignon et Arles permettent d’allier sport et culture, le temps d’une pause gastronomique ou d’une immersion dans l’histoire locale.

Les cyclistes qui choisissent cette voie n’ont pas seulement l’opportunité de parcourir des kilomètres ; ils redécouvrent une France secrète, riche de traditions et de savoir-faire. La Via Rhôna se veut un voyage de contrastes, alliant la majesté du Rhône et l’intimité des petits chemins de campagne.

D’autres itinéraires, entre montagnes et lacs Si le Chemin de Compostelle et la Via Rhôna ne sont que deux exemples de ce que la Suisse a à offrir, de nombreux autres itinéraires font tout autant rêver. Parmi eux, le Sentier des 3 Lacs, une boucle tranquille autour des lacs de Neuchâtel, Bienne et Morat, offre une belle alternative pour les familles ou ceux en quête de sérénité. À travers des plages idylliques et des vignobles pittoresques, ce parcours de quelques jours permet de profiter pleinement des trésors naturels du pays, tout en étant à l’abri des foules. Pour les randonneurs expérimentés, la Via Alpina est une traversée épique des Alpes suisses. Ce sentier de grande randonnée, qui relie le Liechtenstein à Montreux, met à l’épreuve le courage et la résistance des plus aguerris. Des cols alpins aux lacs d’altitude, chaque étape permet de s’imprégner de la grandeur des Alpes. C’est un voyage au bout du monde, en plein cœur de l’Europe, où la nature règne en maître et où l’humain se mesure à sa force.

Une expérience sportive au cœur des Alpes

La Suisse, avec ses paysages grandioses et ses sentiers d’une diversité rare, invite à une exploration totale de ses richesses naturelles. Que ce soit à pied ou à vélo, chaque itinéraire offre bien plus qu’un simple parcours physique : il s’agit d’une véritable rencontre avec l’âme du pays. L’authenticité des villages, le silence des montagnes et la beauté des lacs offrent un cadre inégalé pour ceux qui recherchent à la fois l’effort, la contemplation et la découverte. Pour ceux qui cherchent à combiner sport et vacances, ces itinéraires offrent une parfaite occasion de vivre une aventure hors du commun. Marcher sur les traces des pèlerins ou pédaler au fil de l’eau, c’est plonger dans un univers où chaque étape est une promesse de découverte et de dépassement de soi.

En Suisse, les vacances sportives prennent une nouvelle dimension. Au-delà des paysages exceptionnels, c’est une expérience humaine, un véritable cheminement qui attend ceux qui osent s’aventurer sur ses sentiers. Le tout, avec le confort de savoir que chaque effort est récompensé, par une nature préservée, des rencontres authentiques et des paysages à couper le souffle.

Texte Laurane Saad

Un lieu enchanteur en hiver

Au cœur de l’Oberland bernois, niché dans la magie hivernale d’Interlaken, le Salzano Hotel – Spa – Restaurant offre une pause ressourçante loin du quotidien. Authentique, proche de la nature et empreint de chaleur, c’est un lieu qui offre détente et plaisir au plus haut niveau.

Notre espace spa de 450 mètres carrés devient en janvier une oasis parfaite pour chasser la fatigue hivernale. L’endroit parfait pour s’accorder un moment de bien-être dans le sauna en bois d’arolle, le hammam Swarovski ou le jacuzzi extérieur chauffé avec vue sur les montagnes enneigées. Point fort : des soins bienfaisants aux essences alpines qui harmonisent corps et esprit.

Cuisine alpine : régionale, créative et durable Laissez-vous séduire par notre « cuisine alpine d’expérience ». Le chef Jan-Philipp Wesemann et son équipe marient des ingrédients régionaux à une cuisine moderne et inventive. Nos menus surprennent avec des arômes naturels et offrent une expérience gustative incomparable – parfait pour les soirées d’hiver gourmandes.

L’hiver, un temps pour l’âme

Le mois de janvier est parfait pour se ressourcer et faire le plein d’énergie après les fêtes. Promenades au bord du lac de Thoune, rayons de soleil dans les montagnes enneigées – tout

cela est possible. Que ce soit pour une escapade romantique ou une pause du quotidien, le Salzano est l’endroit idéal pour célébrer l’hiver.

30 ans de Salzano : un anniversaire festif 2024 est une année spéciale : depuis trois décennies, Salzano accueille ses hôtes avec passion et hospitalité. Cette année anniversaire, ils invitent à découvrir la magie de l’hiver et l’unicité de leur établissement. Chaque séjour devient une expérience inoubliable.

Salzano Hotel – Spa – Restaurant : pour des moments mémorables.

Plus d’informations sur www.salzano.ch.

Départ Voyages

Partir à

l’autre bout du monde en toute sérénité

Caraïbes, île Maurice, Bora Bora - autant de destinations qui font rêver. Toutefois, trouver le meilleur hôtel, dénicher le vol idéal et organiser en détail ses vacances n’est pas une mince affaire. C’est là qu’intervient l’agence Départ Voyages, prenant tout en charge pour offrir un voyage paisible et sur mesure.

Stéphanie Degallier, directrice-propriétaire de Départ Voyages, présente les destinations idylliques proposées au sein de l’agence de voyages spécialisée des îles lointaines.

Stéphanie Degallier, qu’est-ce que Départ Voyages ?

Départ Voyages a été fondée en 1976 et a été le premier tour opérateur à lancer la destination des Antilles françaises en Suisse romande. Avec les années, nous avons étoffé la palette de nos destinations avec d’autres îles des Caraïbes, puis l’Océan indien en 2000, et enfin la Polynésie française en 2007. Depuis une dizaine d’années, nous proposons également des séjours au Mexique.

Chez Départ Voyages, nous pensons que voyager dépasse un simple séjour dans un bel hôtel. C’est pourquoi nous offrons, en plus de la gestion du logement, des vols et de la location de véhicule, une réelle immersion dans la culture locale à travers des excursions uniques. Nos clients peuvent séjourner chez l’habitant, explorer des lieux méconnus des touristes, ou encore naviguer en kayak jusqu’à des lieux paradisiaques. Notre objectif est de proposer quelque chose de différent et de transformer chaque voyage en une aventure riche en rencontres et en découvertes.

Qu’est-ce qui distingue la qualité de vos services ?

Départ Voyages se distingue par une approche immersive et personnalisée. Nous privilégions des partenariats à taille humaine et chaque membre de notre équipe visite régulièrement nos destinations pour évaluer les nouveautés et maintenir une relation étroite avec les partenaires locaux. Cette démarche garantit un service de haute qualité et une réactivité optimale en cas d’imprévus.

Chez Départ Voyages, nous renforçons en outre la sérénité de nos clients avec un service d’urgence disponible 24h/24 et 7j/7. En cas d’annulation de vol, notre équipe prend également en charge

la recherche d’une alternative sans délai. En tant qu’unique interlocuteur pour le client, nous simplifions en somme l’organisation de leur voyage et nous gérons tous les imprévus pour eux.

Comment définissez-vous les itinéraires que vous proposez ?

Nous organisons d’abord des voyages de prospection en équipe qui nous permettent d’évaluer les destinations ainsi que les expériences. Nous collaborons en outre étroitement avec des agences de voyages, les invitant à explorer nos itinéraires pour qu’elles puissent, à leur tour, témoigner de leur valeur auprès de leurs clients.

Parallèlement, nos voyages personnels nous permettent de découvrir des aspects uniques des destinations, souvent différents de ceux perçus lors des missions officielles. Ces expériences enrichissent notre compréhension des lieux et nous inspirent à créer des itinéraires qui résonnent vraiment avec les désirs de nos clients. Ainsi, chaque voyage que nous proposons est le fruit d’une exploration approfondie et d’une passion partagée pour découvrir le meilleur de chaque destination.

Sur quels critères sélectionnezvous les hôtels partenaires ?

Départ Voyages sélectionne ses hôtels partenaires selon des critères précis afin de satisfaire une clientèle diversifiée. La gamme d’hôtels proposée couvre tous les budgets, allant des établissements deux étoiles à cinq étoiles. Nous cherchons en outre des produits qui s’adressent à la clientèle romande avec des prestataires plutôt francophones. Les petites structures, agréables et cosy, sont particulièrement appréciées par les Suisses romands, qui recherchent une atmosphère intime et accueillante.

Quelles sont vos destinations les plus populaires ?

L’ouverture récente des vols directs entre les aéroports de Genève et de l’île Maurice a donné un vrai coup de boost à la destination. De plus, cette île francophone mixe tant du balnéaire que de la découverte culturelle, attirant un public très diversifié. Nos séjours combinés avec l’île de la Réunion ont également beaucoup de succès. Les voyageurs commencent par une exploration de la Réunion, parcourant l’île en voiture de location, avant de se détendre sur les plages de l’île Maurice.

Évadez-vous à l’île Maurice !

La Polynésie française est également l’une de nos destinations phares. Ses archipels ont longtemps été perçus comme une destination de luxe réservée aux lunes de miel. Mais cela a beaucoup changé. Alors que les hébergements se limitaient auparavant à des pilotis haut de gamme, on trouve aujourd’hui des hôtels de charme et des petites structures familiales. Nous pouvons donc proposer tant des hôtels qui sortent du lot que des options plus abordables, permettant à des voyageurs avec des budgets plus restreints de découvrir ces destinations qui ont pu, autrefois, paraître inaccessibles. Quelles sont vos offres pour les voyages de noces ?

Nos destinations se prêtent particulièrement bien aux voyages de noces. Nous arrivons à proposer des tarifs intéressants car certaines compagnies aériennes offrent des réductions sur le billet de la mariée tandis que certains hôtels proposent des rabais sur le séjour. Mais l’essentiel de notre offre réside dans les prestations supplémentaires et les petites attentions tout au long du séjour. Par exemple, une chaîne hôtelière à l’île Maurice propose aux jeunes mariés un dîner romantique ou une excursion au coucher du soleil. Nous veillons en somme à ce que chaque détail soit parfait, afin de garantir une lune de miel inoubliable.

Interview Maévane Mas

Pour plus d’informations : DEPART VOYAGES SA Place de l’Ancien-Port 1 CH-1800 Vevey

Tél. +41 21 729 50 00 info@depart.ch

Vols directs Air Mauritius de Genève 2 fois par semaine

A partir de CHF 1‘795.- par personne en chambre double incluant vols, transferts, 6 nuits en demi-pension et taxes.

Dès votre arrivée, laissez-vous séduire par le raffinement des hôtels Beachcomber, nichés au cœur de décors enchanteurs. Des plages de rêve, un confort incomparable et un voyage direct pour un séjour parfait. Ne tardez plus, réservez votre escapade au soleil dès aujourd‘hui !

Santé, durabilité et sérénité : trio gagnant pour l’âge avancé

À Magliaso, au bord du lac de Lugano, une résidence pour seniors repense la longévité à travers une approche innovante. Alimentation durable, soins personnalisés, bien-être global… l’établissement propose une vision moderne de la retraite où chaque aspect de la vie quotidienne est pensé pour favoriser une longévité en bonne santé, dans un cadre respectueux de l’environnement et adapté aux besoins de ses résidents.

Socialisation, mouvement et alimentation sont les trois piliers de la longévité. À la Résidence Rivabella, maison de retraite nichée au bord du lac de Lugano, ces principes prennent vie au quotidien. Avec ses 47 suites et ses appartements modulables, l’établissement ne se contente pas d’héberger ses résidents : il cultive leur bien-être à travers une approche globale où la cuisine occupe une place centrale. « Nous sommes convaincus que la qualité de vie passe par celle des repas, c’est pourquoi nous proposons une alimentation savoureuse, équilibrée et adaptée », souligne Alexandre Aleman, directeur de la résidence. Chaque repas répond aux besoins spécifiques des résidents, prenant en compte allergies, intolérances ou préférences. « Être fragile avec l’âge ne signifie pas être malade ».

Mais l’assiette n’est qu’un élément d’un accompagnement bien plus vaste. Chaque résident bénéficie ici d’un plan personnalisé qui répond non seulement aux besoins physiques, mais aussi aux exigences psychologiques, émotionnelles et relationnelles. Ergothérapie, physiothérapie, art-thérapie et massothérapie s’inscrivent dans des programmes individualisés, allant de la réhabilitation cognitive à l’adaptation des espaces de vie. Depuis son agrandissement en 2021, Rivabella a également enrichi son offre avec un spa et des installations modernes : bio-sauna, bain turc, piscine chauffée ou encore parcours Kneipp. Ces équipements permettent une personnalisation accrue des programmes de réhabilitation et de relaxation, contribuant à créer un environnement apaisant et thérapeutique. Dans la Résidence Rivabella, chaque détail est soigneusement pensé pour offrir à ses résidents un refuge propice à la récupération et au bien-être. Sur place, les résidents peuvent aussi effectuer des examens, bilans, traitements

Brandreport • Nous Deux

et soins, évitant ainsi le stress des déplacements. Loin des clichés des maisons de retraite austères, la Résidence Rivabella conjugue soins médicaux et art de vivre. Dans un cadre enchanteur, elle accompagne ses résidents vers une vie épanouie et sereine, où la fragilité de l’âge devient synonyme de douceur et d’attention.

Residenza Rivabella www.rivabella.ch

residenza@rivabella.ch

+41 (0)91 612 96 96

Une réponse authentique aux désillusions de l’amour moderne

À Genève, alors que les relations amoureuses semblent se diluer dans l’instantanéité des écrans, Isabelle Makil propose une alternative précieuse : renouer avec la profondeur des rencontres authentiques. Fondatrice de l’agence matrimoniale Nous Deux, elle offre un espace où chaque individu peut explorer l’amour loin des clichés et des faux-semblants numériques. Depuis six ans, cette conseillère en relations humaines et amoureuses met son expertise et sa sensibilité au service de ceux qui cherchent à bâtir une relation sincère et durable.

Une approche humaine dans un monde numérique

Les promesses des applications de rencontre sont séduisantes : rapidité, abondance de choix, algorithmes censés garantir une compatibilité parfaite. Pourtant, beaucoup d’utilisateurs en ressortent désenchantés. « Les plateformes en ligne ont transformé l’amour en produit de consommation. On « swipe » comme on feuillette un catalogue, mais l’essentiel manque : l’authenticité » explique Isabelle Makil.

Les témoignages de ses clients confirment cette tendance : profils trompeurs, échanges éphémères, attentes mal alignées, et une superficialité omniprésente qui ne laisse pas de place aux vraies connexions. Pour beaucoup, ces expériences aboutissent à un sentiment de solitude et de lassitude, exacerbant les doutes sur la possibilité de trouver à nouveau l’amour.

C’est face à ce constat qu’Isabelle a bâti son agence, avec une philosophie simple : privilégier la qualité des rencontres à la quantité. « Chaque individu mérite de rencontrer quelqu’un qui partage ses valeurs et ses aspirations. Mon rôle est de permettre des connexions profondes et respectueuses, là où les algorithmes échouent. »

Rencontrer quelqu’un ne doit pas être un jeu, mais une démarche sérieuse et enrichissante.

L’amour après 50 ans : un second souffle Si l’amour est souvent idéalisé dans la jeunesse, il prend une dimension plus riche et plus apaisée après 50 ans. Isabelle en est convaincue : « C’est à cet âge que les gens savent véritablement ce qu’ils veulent. Ils recherchent moins l’euphorie et davantage une relation stable, basée sur le respect et une compréhension mutuelle. »

Cependant, les défis ne manquent pas : le poids des expériences passées, les blessures émotionnelles, ou encore l’évolution des modèles relationnels modernes. Ces obstacles peuvent décourager, mais Isabelle voit dans ces histoires une opportunité de renaissance. « L’amour après 50 ans est non seulement possible, mais

souvent plus authentique, car il s’appuie sur une maturité affective et une vision claire des attentes de chacun.»

Chez Nous Deux, cette approche se traduit par un accompagnement personnalisé. Chaque client bénéficie d’un temps d’écoute et de conseil, permettant d’identifier ses aspirations profondes. Les profils proposés sont ensuite soigneusement sélectionnés pour correspondre aux critères et aux valeurs partagées. Une réponse aux attentes modernes

Alors que la conception du couple évolue sans cesse à travers le monde, Nous Deux s’adapte aux attentes de ses clients tout en restant fidèle à ses valeurs : sincérité,

respect et engagement. Contrairement à la frénésie des applications, Isabelle privilégie une démarche réfléchie : « Rencontrer quelqu’un ne doit pas être un jeu, mais une démarche sérieuse et enrichissante. »

Pour Isabelle, chaque rencontre est une opportunité unique de réinventer sa vision du couple. « Nous ne vendons pas des rêves, mais nous aidons les gens à construire des histoires solides et réalistes. Mon engagement est de les guider vers des relations où ils se sentent compris et valorisés. »

Un moment propice à l’amour

Alors que la Saint-Valentin se profile, c’est le moment idéal pour redonner une chance à l’amour. Isabelle voit dans cette fête bien plus qu’un simple événement commercial : « C’est une invitation à se reconnecter à ses désirs profonds, à retrouver l’espoir et à croire à nouveau en une belle rencontre. »

Chez Nous Deux, cette période est l’occasion de rappeler que l’amour n’a pas d’âge. « Je vois tant de clients découvrir ou redécouvrir l’amour après des années de célibat. Ces histoires me confirment qu’il n’est jamais trop tard pour écrire un nouveau chapitre. » Que ce soit pour un premier rendez-vous ou pour construire une relation épanouissante, l’agence offre bien plus qu’un service : une philosophie où l’humain et l’authenticité priment.

Isabelle Makil et son agence sont une réelle invitation à croire à nouveau en l’amour. Parce qu’à tout âge, il est possible de raviver ses rêves d’une belle histoire à deux.

Isabelle Makil

Fondatrice, agence matrimoniale Nous Deux

Des solutions innovantes pour une accessibilité sans limites

Créée en 2016, Lsm Mobility est une entreprise spécialisée dans les solutions pour s’affranchir des escaliers et garantir un accès facilité aux personnes à mobilité réduite (PMR). L’entreprise est située à Montanaire (VD) et propose ses services dans toute la Suisse romande. Son objectif est de rendre les espaces publics ou privés accessible à tous.

Monsieur Kung, quels types de services propose Lsm Mobility ?

Nous proposons trois types de services : –

Notre service d’installation : notre conseiller vient sur place sans engagement pour comprendre les besoins du client et voir les caractéristiques des lieux. Nous soumettons ensuite une offre qui répond au plus proche de leurs besoins. Le montage est effectué par nos techniciens, des professionnels qualifiés, ce qui permet d’optimiser la fiabilité des installations. –

Notre service de maintenance est là pour garantir la longévité des installations. Ces interventions préventives sont là pour s’assurer du bon fonctionnement en toute sécurité et augmenter la fiabilité, en prévenant les pannes avant qu’elles ne surviennent.

– Notre service de dépannage, qui est disponible 24h/24 et 7j/7, est là pour assurer la sérénité de nos clients. Notre call-center répond aux appels à tout moment. Ce service assure une remise en route rapide des installations tout en garantissant la sécurité. La réactivité de nos interventions permet de réduire le temps d’indisponibilité des installations.

Et qu’en est-il de vos produits ? Nous disposons de quatre gammes de produits distinctes :

– La première est consacrée aux sièges monteescaliers, principalement utilisés par les séniors. Ces fauteuils permettent de monter le long des escaliers.

– La deuxième gamme propose des plateformes monte-escaliers, souvent installées dans des lieux publics. Le plateau de la plateforme permet d’accueillir une chaise roulante ou autre. Le fonctionnement est similaire à notre gamme de siège.

– Notre gamme de plateforme verticale est large et permet des élévations verticales autant dans des gaines ouvertes que des gaines fermées avec une multitude de configurations possible.

– La dernière gamme se spécialise dans les ascenseurs privatifs, principalement installés chez des particuliers. Faciles à utiliser, ils permettent à nos clients de se réapproprier tous les espaces de leur maison tout en augmentant sa valeur. Ces installations fonctionnent sur le même principe que les ascenseurs d’immeuble. Les normes sont néanmoins moins contraignantes : elles ne nécessitent pas de fosse et présentent un coût de maintenance réduit.

Comment Lsm Mobility se démarque des autres entreprises ?

Nous portons une grande importance à la satisfaction de nos clients en étant réactif à leur demande. Notre service de dépannage 24h/24 et 7j/7 est un plus et aussi un gage de sérénité pour nos clients et leurs proches.

La fidélité de nos collaborateurs nous a permis de former une équipe de professionnels qualifiés et de confiance pour intervenir chez nos clients, qu’il s’agisse de privé ou d’entreprise.

Notre large gamme de produits et notre écoute nous permettent de proposer l’installation la plus adaptée à la situation de nos futurs clients.

De nouveaux produits vont-ils compléter votre gamme dans les mois ou les années à venir ?

En effet, nous avons déjà complété notre gamme de plateforme verticale avec « le Code ». Ce produit optimise au mieux l’espace et offre une multitude de configurations possibles. Le « homelift Code » est une plateforme verticale qui assure un confort maximal à tous les utilisateurs grâce à son système d’entraînement

par courroies qui permet un déplacement doux, extrêmement silencieux et sans vibration. Un soin particulier a été apporté à la finition de ce produit avec des éclairage LED, une tablette tactile personnalisable et une main-courante innovante. Cette dernière évite de devoir maintenir le bouton de l’étage appuyé lors du déplacement. Le simple maintien de la main-courante permet d’autoriser le déplacement de la cabine.

Sentez-vous que vous faites une différence dans le quotidien des gens ? Oui, notre vocation est de voir le plaisir de nos clients une fois leur autonomie retrouvée. C’est très gratifiant de les voir se déplacer en toute sécurité. Parfois, certaines personnes restaient enfermées chez elles pendant plusieurs semaines ou mois parce qu’elles n’arrivaient plus à se déplacer sereinement. Après notre installation, elles retrouvent une vie sociale et leur sourire. C’est la meilleure des récompenses pour nous !

Puressentiel • Brandreport

L’air que l’on respire à l’intérieur peut être jusqu’à 100 fois plus pollué. Toutes les occasions sont « bonnes » pour que les polluants s’additionnent chez soi ou dans son cabinet médical : outre les virus et les microbes en tout genre, les moisissures et champignons peuvent se multiplier à la faveur de la chaleur ou de l’humidité, sans compter la poussière accumulée. Alors que nous passons vingt heures par jour en moyenne enfermés entre quatre murs, des études montrent aujourd’hui le lien direct entre la pollution de notre environnement et l’apparition de plus en plus fréquente de problèmes respiratoires ou d’allergies, généralement accompagnés de : rhinites, gêne respiratoire, irritation des yeux... Mais ces maux d’hiver qui minent ne sont pas une fatalité. Les huiles essentielles peuvent aider à renforcer les défenses naturelles. Celles-ci sont en effet des très bonnes alliées contre les agressions que peut subir l’organisme. Depuis toujours, les essences d’arbres et de plantes sont utilisées pour leurs propriétés thérapeutiques et préventives. Mais aussi pour leurs vertus assainissantes.

Pour respirer un air plus pur et limiter les sources d’épidémies dans les espaces de vie, il est recommandé d’utiliser le Spray Aérien Assainissant Puressentiel, une formule brevetée de 41 huiles essentielles 100 % naturelles, sans gaz propulseur, colorants, conservateurs ni parfums de synthèse.

Sa tolérance et son efficacité sont démontrées par 12 études (1), entre autres sur des virus, des bactéries, mais aussi sur des acariens et des champignons microscopiques. À la maison, en voiture, au bureau… il est idéal pour purifier et assainir les espaces de vie. Le spray est à pulvériser aux quatre coins de la pièce à vivre, plusieurs fois par jour. Laisser agir au moins 30 minutes et aérer ensuite.

Le Réflex Air Pur pour toute la famille à partir de 1 an !

« Puressentiel Assainissant Spray aérien » est à utiliser avec précaution. Avant toute utilisation, lire l’étiquette et les informations concernant le produit.

* Environmental Agency, 2009, source EPA Indoor Air Quality Tools. (1) Études scientifiques Puressentiel.

ASSAINISSANT

L’Efficacité à l’état Pur pour une maison saine, naturellement

Monsieur Xavier Kung Co-gérant, Lsm Mobility

Une qualité hôtelière d’exception : bienvenue chez vous

Le Domaine de la Gracieuse en plus d’un cadre exceptionnel au cœur des vignobles propose des appartements en préservant indépendance et en favorisant quotidiennement bien-être et lien social Récemment rénovée, la résidence vous offre un large choix de prestations adaptées à vos besoins : cuisine gourmande, activités culturelles et sportives, Spa d’exception et soins esthétiques.

Un service médical disponible 24h/24 en cas de besoin

L’unité de soins fait partie intégrante du Domaine de La Gracieuse. Elle comprend 31 chambres et 10 appartements médicalisés. Pour un séjour de convalescence, réadaptation ou longs séjours, l’équipe pluridisciplinaire médicale accompagne les résidents sous le contrôle du médecin responsable.

Découvrez ainsi un nouveau confort de vie, serein et l’esprit libre.

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Filafriques est un acteur engagé dans la promotion de l’art contemporain africain. Depuis le mois de septembre, la galerie a finalement ouvert son propre espace à quelques pas de la gare de Genève, invitant à découvrir la richesse, la diversité et la pluralité de l’Afrique contemporaine. Ce sont des œuvres singulières d’artistes résidant principalement en Afrique que sa directrice Carine Biley nous fait découvrir. Entre les oeuvres majestueuses du sud-africain Reggie Khumalo avec le tissu débordant du cadre ou les oeuvres à 4 mains résultant d’une collaboration inédite de frères jumeaux ivoiriens, levoyage continue et les univers interpellent. Jusqu’au 2 février, ce sont les oeuvres du nigérian Joseph Ezé, dont la présence fut remarquée lors de la foire AKAA à Paris, qui sont dévoilées pour la première fois en Suisse. Cette fois, l'artiste invite les visiteurs à interagir avec son travail. Regarder, toucher, questionner et mieux comprendre cet aspect presque sacré de la tradition nigériane, si chère à l'artiste. Plus qu'une exposition de ses œuvres, c'est une nouvelle expérience culturelle entre tradition et modernité que Joseph Eze et Filafriques proposent.

En Février, PEINTRE OBOU dévoilera THE POWER OF LOVE !

Filafriques

Bd James-Fazy 18 1201 Genève

geneve@filafriques.com

076 714 58 01

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Mardi au Samedi de 10h à 19h

Ne pas détourner le regard

Et si c’était un proche ? L’Afghanistan est confronté à une crise humanitaire qui s’aggrave. Il fait maintenant partie des 12 pays les plus touchés par l’insécurité alimentaire. Plus d’un tiers de la population, soit 14,2 millions de personnes, souffre actuellement de la faim. Cette situation est provoquée par des chocs climatiques (sécheresse) et la flambée des prix des denrées alimentaires.

L’histoire de Bébé Sami

En octobre 2024, Sami, un garçon de huit mois, originaire du sud de l’Afghanistan, a été reçu dans un centre de santé de Medair pour la sixième fois. Son histoire est celle de l’espoir et de la guérison.

Lors de sa première visite, l’équipe médicale a mesuré la circonférence de son bras à l’aide du bracelet MUAC, un outil simple mais efficace pour détecter la malnutrition sévère chez les enfants. À cette époque, Sami ne pesait que 5,6 kg, montrant des signes évidents de malnutrition.

Grâce aux interventions de Medair, qui lui a donné des suppléments nutritifs et prodigué les soins essentiels, Sami a pris du poids. Il pèse maintenant 6,4 kg ! Et la santé de Sami a commencé à s’améliorer.

La mère de Sami, Sabera, nous a exprimé son soulagement : « Mon fils pleurait tout le temps, et son poids était faible. J’étais tellement inquiète pour sa santé que je ne pouvais pas dormir la nuit. Puis, je

l’ai amené à la clinique de Medair. Ils lui ont donné des suppléments nutritifs, et après quelques semaines, mon fils a commencé à prendre du poids. Cela me rend heureuse et pleine d’espoir pour son avenir. »

La semaine dernière, le médecin nous a informé que Sami pèse désormais 7,7 kg ce qui correspond au poids normal d’un enfant de son âge. Et sa maman, Sabera, peut voir la lumière revenir dans ses yeux.

Grâce aux programmes de santé et de nutrition de Medair, l’histoire de Sami témoigne de l’efficacité des soins et traitements prodigués au bon moment. Des familles comme celle de Sabera retrouvent espoir et force.

Les dons à Medair

« Un véritable retour sur investissement »

Pierre-Yves Lécureux est directeur financier d’ERFISA, une société de gestion de patrimoine qui met l’accent sur l’éthique et soutient généreusement Medair depuis 2005.

Pierre-Yves Lécureux, racontez-nous la première fois que vous avez soutenu Medair et pourquoi vous l’avez fait ?

« En 2005, nous avons décidé d’arrêter de faire des cartes de vœux de Noël coûteuses ou d’envoyer une boîte de chocolats à nos clients. Nous avons choisi à la place de soutenir deux organisations, dont MEDAIR, pour manifester concrètement notre philosophie à nos clients. Nous avons envoyé une lettre mentionnant

notre soutien à Medair, le montant de notre don et l’utilisation des fonds qui allaient permettre à des enfants d’être soignés ou vaccinés. Nous le faisons désormais chaque année, et nous continuons à choisir Medair parce que nous pensons qu’elle est réputée pour être une organisation sérieuse, qui offre un soutien au-delà des frontières de la Suisse. »

Que diriez-vous aux entreprises qui envisageraient de faire comme vous ?

« Lorsque nous disons à nos clients que nous soutenons une organisation comme Medair, nous recevons des réactions très positives. Les gens apprécient cette démarche. Certains n’ont jamais entendu parler de Medair et veulent ensuite soutenir directement cette ONG. Tandis que d’autres connaissent Medair depuis longtemps et sont heureux d’entendre parler de notre soutien. Cependant, comme toute entreprise, nous ne sommes pas seulement philanthropes ; nous voulons aussi un retour sur investissement. Chaque fois que les gens donnent, ils veulent une certaine forme de réciprocité, qu’il s’agisse de gratitude ou d’autre chose. Ce qui est important pour nous, c’est que notre soutien pour Medair, rayonne auprès de nos clients. Aussi, j’encourage d’autres entreprises à faire des dons et à en parler à leurs clients, plutôt que de faire de la publicité, des petites annonces ou de parrainer des événements. Lorsque vous soutenez des organisations comme Medair, vous bénéficiez d’un réel retour sur investissement. Ce retour n’est pas toujours immédiatement mesurable, il passe par le bouche-à-oreille, mais il compte et vaut la peine d’être mis en place.» À Ecublens, l’ONG suisse MEDAIR existe depuis 35 ans. Medair est une organisation humanitaire qui vient en aide aux personnes les plus vulnérables et isolées dans des contextes de conflits, d’épidémies et de catastrophes naturelles, pour leur permettre de retrouver espoir et dignité. Medair est prête à intervenir en 24h pour fournir une aide d’urgence de qualité, répondant aux besoins vitaux grâce au déploiement d’une équipe d’experts (santé,

nutrition, accès à l’eau, soutien psychosocial et reconstruction). En cette fin d’année, Medair répond à la crise humanitaire en Afghanistan.

L’impact des dons doublé

Une crise sans précédent frappe l’Afghanistan : la moitié des enfants de moins de 5 ans souffre de malnutrition aiguë. Les crises multiples, les conditions de vie qui s’aggravent et la réduction drastique des montants alloués à l’aide humanitaire engendrent des situations catastrophiques.

Depuis des années, Medair travaille sans relâche en Afghanistan pour offrir un accès à l’eau potable, des soins de santé et de nutrition gratuits, ainsi qu’un soutien psychologique. Nous aidons également les familles à traverser la période de l’hiver en leur fournissant une aide financière pour acheter de la nourriture et des articles essentiels.

Cette année, chaque don compte double ! Grâce au soutien d’Aligro, toutes les donations faites pendant la période de Noël seront doublées à concurrence de CHF 50’000.

Il est important de saisir cette chance d’avoir deux fois plus d’impact. Ensemble, nous pouvons sauver des vies et maintenir nos programmes vitaux pour les familles les plus vulnérables.

120 CHF nous permettent de financer le traitement d’un enfant malnutri durant 12 semaines.

Pour plus d’informations sur nos mission : medair.org

Ensemble, nous faisons une différence !

Un enfant est sauvé !

Avec votre don, vous pouvez offrir un repas. Ce n’est pas seulement un don mais c’est vraiment un repas qui sauve une vie !

NE DÉTOURNONS PAS LE REGARD

En Afghanistan, la moitié des enfants de moins de 5 ans souffre de malnutrition aiguë.

Offrir un repas via Twint !

Nos médecins sauvent des vies.

Votre testament aussi.

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Utilisez Puressentiel Spray Aérien Assainissant aux 41 huiles essentielles avec précaution.

*En Suisse. Données IQVIA 2024. Marché Assainissant.