Développement durable
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Chief Sustainability Officer de la Banque J. Safra Sarasin, il revient sur l’évolution de l’investissement durable, alliant finance, impact et innovation.
Geoffrey Orlando
L’année 2024 marque un tournant pour la mobilité électrique en Suisse. Après une croissance fulgurante, le marché a soudain ralenti, avec seulement 19,3 % des ventes attribuées aux voitures électriques, légèrement en deçà de 2023. Ce frein, bien que prévisible, interpelle : sommes-nous réellement prêts à surmonter les obstacles qui entravent notre transition énergétique ?
Dès le début de l’année, l’introduction d’une taxe d’importation sur les véhicules électriques et l’absence de nouvelles mesures pour atteindre les objectifs climatiques ont perturbé le marché. Les quotas de CO2 pour les importateurs de véhicules, restés inchangés par rapport à 2023, n’ont pas incité à une augmentation significative des ventes de voitures électriques. De plus, la lenteur des avancées politiques, notamment l’adoption du « Droit à la prise » pour faciliter l’installation de bornes de recharge dans les immeubles locatifs et copropriétés, a accentué ces défis. Ces facteurs ont clairement mis en lumière la fragilité des conditions cadres en Suisse. De plus, l’imposition de la part privée des voitures de service constitue un frein supplémentaire. Actuellement, cette taxation est basée sur le prix d’achat des véhicules, ce qui pénalise particulièrement les utilisateurs de voitures de société électriques. Alors que nos voisins européens ont adapté leurs réglementations fiscales, la Suisse maintient un système désavantageux, limitant ainsi les incitations à adopter ces véhicules plus respectueux de l’environnement. Pourtant, l’avenir est loin d’être sombre. Nous disposons du meilleur réseau public de recharge en Europe, un élément essentiel pour les conducteurs. Les ventes de véhicules utilitaires lourds électriques ont continué de croître, témoignant de la confiance des professionnels dans ces solutions durables. Et malgré les vents contraires, des succès notables comme celui de la Tesla Model Y montrent que l’attrait pour l’électrique persiste.
Mais soyons clairs : la Suisse est à la traîne par rapport à ses voisins européens. Des pays comme la Norvège ou les Pays-Bas montrent qu’une stratégie ambitieuse et cohérente porte ses fruits. Chez Swiss eMobility, nous appelons à des actions concrètes et audacieuses :
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Des règles claires et incitatives : Le développement des bornes de recharge à domicile doit devenir une priorité. Pour cela, il est nécessaire de lever les blocages administratifs et de simplifier les procédures pour les copropriétés et les locataires en instaurant le Droit à la prise au plus vite.
– Un cadre fiscal attractif : Supprimer les barrières comme la taxe d’importation sur les véhicules électriques et renforcer les incitations pour l’achat et l’utilisation de ces véhicules sont des étapes indispensables.
– Une vision collective : La transition énergétique ne peut pas se réaliser sans un véritable partenariat entre les secteurs public et privé, les cantons, les communes et les citoyens.
L’année 2025 s’annonce prometteuse avec l’arrivée de nouveaux modèles compétitifs et un durcissement des seuils d’émissions pour les concessionnaires. Ce cadre réglementaire, combiné à une offre élargie de solutions électriques adaptées à tous les besoins, donne un nouvel élan au secteur. D’ici 2035, une voiture sur deux en circulation pourrait être électrique, si nous relevons les défis actuels avec audace.
La Suisse a une chance unique de redevenir un modèle à suivre, à condition de renforcer la coopération entre le secteur public et privé, d’accélérer les investissements dans les infrastructures, et d’encourager les citoyens à adopter des modes de transport plus durables. Ce n’est pas simplement une opportunité économique, mais une nécessité environnementale et sociale pour les générations futures.
Je suis convaincu que nous pouvons transformer les défis de 2024 en opportunités pour 2025. La mobilité électrique représente bien plus qu’une solution technologique. Elle incarne une vision pour un avenir durable et innovant. Ensemble, faisons de cette vision une réalité.
Texte Geoffrey Orlando
Responsable romand, Swiss eMobility
Contenu.
06 Énergie solaire en altitude
08 Sortir de la crise du carbone
12 Interview : Dr Daniel Wild
16 Installations photovoltaïques
18 Nouvelle loi énergétique
20 L’avenir de l’immobilier durable
Focus Développement durable.
Chef de projet
Maxime Roux-Paris
Responsable national
Pascal Buck
Rédactrice en chef Romandie & France
Laurane Saad
Responsable graphique
Mathias Manner
Graphiste
Marie Geyer
Journalistes
Laurane Saad, Océane Ilunga, Cedric Keiser, Pascal Boivin, SMA
Image de couverture
iStockphoto/gionnixxx
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Tribune de Genève et 24Heures
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Recouvrir sa maison d’une belle toiture est le vœu de nombreux propriétaires. Si le toit produit en même temps de l’électricité, c’est encore mieux. L’entreprise romande Freesuns a ainsi réussi le pari de créer des tuiles à la fois élégantes, qui s’adaptent à tous les types de toiture et rendent l’habitat autonome énergétiquement. Dans cette interview, l’équipe de la start-up nous donne les détails de cette épatante innovation.
Quelle est l’histoire derrière la création de Freesuns ?
Tout commence en 2014 lorsque John Morello et Deborah Learoyd, un couple d’Australiens installés en Suisse depuis 2010, décident de refaire le toit de leur maison. Sensibles à l’écologie, ils souhaitent équiper ce dernier d’une solution solaire, ce qui se révèle impossible à l’époque, en raison du manque d’options pouvant répondre à son design irrégulier. Ingénieur mécanique de carrière, John a alors l’idée de créer ses propres tuiles solaires. Cette prouesse technique suscitant l’intérêt des voisins et des amis du couple, John et Deborah décident de fonder Freesuns en 2019 pour répondre à la demande grandissante. Basée à Colombier-sur-Morges dans le canton de Vaud et forte de onze employés, l’entreprise a depuis rénové une centaine de toits aux tailles et aux couleurs différentes.
Quand peut-on faire appel à vos services ?
Nos clients nous contactent au moment de rénover leur toiture ou lors de la construction d’un bâtiment. S’ils tiennent à l’esthétique de leur bâtiment, la mise en place de tuiles solaires marque également leur premier pas vers l’autonomie énergétique. Nos clients partagent en effet une vision future commune, celle d’un monde où chacun sera à même de produire sa propre électricité. C’est aussi pourquoi nous essayons d’améliorer en permanence l’efficacité et la performance de nos tuiles solaires. Nous souhaiterions qu’à terme, une tuile solaire coûte le même prix qu’une tuile classique. Quels sont les types de tuiles que propose l’entreprise ?
La première tuile créée, aujourd’hui nommée Solaris Classic, ressemble à un petit panneau solaire avec sa couleur noire et ses lignes argentées. Nous avons ensuite mis au point trois autres produits pour répondre
au mieux aux besoins des clients. Entièrement noire et sans lignes apparentes, la tuile Solaris Premium Black est parfaite pour les bâtiments modernes tels que les villas résidentielles ou les bâtiments publics. Les toitures en ardoise étant assez prisées, nous avons également mis au point une tuile qui imite ce type de revêtement, la Solaris Heritage. Elle séduit les propriétaires de chalets et les autorités qui souhaitent rénover des bâtiments publics classés. Enfin, la tuile Solaris VDiamond Terracotta, de couleur brune, rappelle les tuiles traditionnelles en terre cuite. En quoi vos tuiles sont-elles différentes des autres solutions solaires ?
La force de Freesuns réside dans sa capacité à recouvrir l’entièreté d’un toit, ce qui est assez unique sur le marché. Petites, nos tuiles s’adaptent à toutes les surfaces, même les plus complexes. De plus, nous avons la possibilité de créer des tuiles sur mesure pour contourner les éventuels obstacles présents sur les toits. Cette flexibilité nous permet de conserver l’intégrité architecturale et l’esthétisme des bâtiments. En effet, nos tuiles sont apposées de la même façon que des tuiles classiques, par recouvrement et en quinconce, et procurent donc le même effet visuel.
Les tuiles solaires permettent-elles d’atteindre des niveaux énergétiques suffisants ?
En réalisant une toiture complète en tuiles solaires, la production d’énergie sera plus élevée que la consommation de la villa. Nos tuiles produisent en effet entre 90 et 170 watts par m². Cela revient à produire la même quantité d’énergie que des panneaux solaires sur un toit entier, car ceux-ci ne peuvent recouvrir toute la surface d’un toit. D’une durée de vie de 50 ans, nos tuiles sont avant tout un investissement. Si elles sont plus chères à l’achat que des tuiles normales, elles permettent in fine de gagner de l’argent sur sa consommation d’électricité. Pour un toit composé de tuiles Classic, l’achat est rentabilisé au bout de 13 ans.
Pouvez-vous nous donner des exemples de projets que vous avez menés ?
Nous avons rénové des toits dans de nombreuses communes dans le canton de Genève telles que Versoix, Avully, Bellevue, Chêne-Bougeries, Bernex, Confignon, Vessy, Conches ou encore Corsier. En 2024, nous avons mené trois rénovations d’envergure sur des bâtiments publics neuchâtelois, la Faculté des sciences économiques, le Lycée Jean-Piaget,
ainsi que le Collège des Parcs. Les tuiles noires se mariant parfaitement avec l’architecture ancienne du bâtiment, ce dernier s’est revêtu de tuiles Solaris Premium Black sur 1’900 m2.
Quelle est la procédure pour installer son toit solaire ?
La personne intéressée nous contacte par téléphone ou par email. La première étape est un estimé préliminaire qui prend en compte la superficie et la tuile souhaitée. Nous disposons d’ailleurs d’un calculateur en ligne sur notre site internet. Nous nous déplaçons ensuite pour scanner le toit à l’aide d’un drone, ce qui nous permet de connaître la superficie exacte, de vérifier le potentiel d’ensoleillement et d’établir un budget plus précis. Si celui-ci est accepté, nous nous occupons de tout, des livraisons au branchement électrique, en passant par le choix de l’électricien et du couvreur et par l’élaboration des demandes de subventions.
Interview Léa Stocky
Pour plus d’informations : freesuns.com
Fondée il y a 25 ans par Thomas Labarthe et Stéphane Dentand, Metaloïd est devenue une référence genevoise dans la construction métallique et la tôlerie industrielle et l’entretien dépannage. Avec des ateliers ultramodernes à Plan-les-Ouates et une volonté affirmée de se développer, cette entreprise dynamique conjugue savoir-faire artisanal, innovation technologique et respect de l’environnement.
Lorsque Stéphane Dentand rejoint Thomas Labarthe, l’un fraîchement diplômé et l’autre déjà expérimenté, ils n’imaginent pas encore tout ce qu’ils accompliront ensemble. « Très jeune, à l’âge de 21 ans, après mes études supérieures dans le secteur de la construction métallique, j’ai eu l’opportunité de retrouver Thomas Labarthe, qui avait déjà monté une petite infrastructure, » raconte Stéphane Dentand. Rapidement, ils s’associent et ouvrent un atelier du côté des Eaux-Vives.
Pendant deux décennies, Metaloïd SA s’est imposée comme un acteur incontournable de la construction métallique en Suisse romande, alliant passion pour le travail artisanal et ouverture à l’innovation. Puis, en 2024, un nouveau chapitre s’écrit avec un déménagement stratégique dans un atelier et des bureaux modernes à Plan-les-Ouates. Ce changement marque une étape clé pour l’entreprise, qui investit massivement dans des technologies de pointe, tel que plieuse à commande numérique et découpe laser fibre de dernière génération.
Nous réalisons des vitrines, des fenêtres, des portes, des façades d’immeubles, des escaliers métalliques, des garde-corps et bien d’autres éléments pour des projets de grande envergure.
Une diversification stratégique
Metaloïd ne se limite pas aux ouvrages métalliques traditionnels. En ajoutant la tôlerie industrielle à ses compétences, l’entreprise élargit son éventail de services et gagne en autonomie. « Nous avons voulu rationaliser nos activités et ramener en interne des compétences que nous sous-traitions auparavant, comme la tôlerie industrielle » explique Stéphane Dentand. Cette diversification permet à l’entreprise de proposer des solutions globales et personnalisées. Les projets typiques de la société reflètent cette polyvalence. « Nous réalisons des vitrines, des fenêtres, des portes, des façades d’immeubles, des escaliers métalliques, des garde-corps et bien d’autres éléments pour des projets de grande envergure » détaille Stéphane Dentand. Mais Metaloïd ne s’arrête pas là. « Notre identité repose aussi sur la création d’objets majestueux et uniques, où l’esthétisme est au cœur du projet. Nous aimons sortir du standard et offrir des solutions innovantes aux architectes, architectes d’intérieurs et designers » ajoute Thomas Labarthe.
Artisanat et transmission du savoir-faire Malgré son expansion et sa modernisation, Metaloïd SA reste profondément attachée à ses racines artisanales. « Nous défendons le milieu artisanal et la dextérité manuelle, qui a tendance à se perdre » souligne Stéphane Dentand. L’entreprise valorise le travail manuel et s’efforce de le transmettre aux nouvelles générations.
Pour cela, la société investit depuis toujours dans la formation professionnelle. En 2021, nous avons été élus meilleure entreprise formatrice, soulignant notre investissement continu dans le développement des jeunes. « Nous accueillons régulièrement des apprentis, que ce soit dans la construction métallique ou dans les fonctions technico-administratives (dessinateur, Maturité Professionnelle). Ces jeunes talents contribuent à pérenniser notre expertise » explique-t-il. Chaque année, quatre apprentis en moyenne rejoignent l’équipe pour se former dans un environnement exigeant mais enrichissant.
Une démarche écoresponsable
Alors que la durabilité s'impose comme une priorité essentielle, Metaloïd SA adapte ses pratiques pour réduire son empreinte écologique. « À Genève, l’accent est mis sur les métiers du bois, mais nos activités métalliques sont tout aussi responsables. Nos matériaux sont entièrement recyclés ce qui facilite le réemploi, et nous travaillons de plus en plus avec des matières déjà recyclées » explique Stéphane Dentand.
Le déménagement à Plan-les-Ouates a été l’occasion de mettre en place une gestion des déchets exemplaire. « Nous sommes sensibles à ces questions et intégrons cette réflexion dans tous nos projets » ajoute-t-il.
Les atouts écologiques du métal sont aussi mis en avant par l’entreprise. Matériau durable par
excellence, il peut être recyclé à l’infini sans perdre ses qualités. L’établissement fait le choix d’utiliser ces propriétés pour concevoir des ouvrages respectueux de l’environnement et répondant aux normes actuelles les plus exigeantes.
Un bureau d’études, clé de l’innovation Pour accompagner son expansion et garantir la qualité de ses réalisations, Metaloïd SA s’appuie sur un bureau d’études performant. Véritable centre névralgique de l’entreprise, il joue un rôle crucial dans la conception et la coordination des projets.
« Le bureau d’études nous permet de répondre aux attentes des architectes et designers tout en optimisant nos processus » explique Thomas Labarthe. Grâce à des outils de conception et de modélisation 3D et des logiciels de pointe, l’équipe peut visualiser en détail chaque composant et anticiper les éventuels défis techniques.
Ce service s’avère particulièrement précieux dans des projets complexes impliquant plusieurs corps de métier. « Nous coordonnons les différentes étapes du chantier pour garantir une exécution fluide et rapide » ajoute Stéphane.
Une ambition tournée vers l’avenir Aujourd’hui, Metaloïd est en pleine effervescence. Avec ses nouveaux secteurs d’activité, son service d’entretien et de dépannage, et une expansion envisagée sur le canton de Vaud, l’entreprise ne cesse d’élargir son horizon. « Nous remplissons progressivement tous les spectres du métier. Cette diversification nous rend plus réactifs et compétitifs » précise Stéphane Dentand.
La fidélisation des clients reste bien entendu au cœur de la stratégie de l’entreprise. « Nous privilégions les relations solides. Travailler avec des partenaires qui partagent nos valeurs permet d’obtenir des résultats durables et de qualité » souligne-t-il.
Avec 25 ans d’expérience, Metaloïd SA est prête à relever les défis de demain. « Nous sommes une entreprise de 1ère génération dynamique et nous voulons étendre notre présence sur le territoire » conclut Stéphane Dentand. Une ambition à la hauteur des projets spectaculaires qu’elle réalise et des valeurs qu’elle défend avec passion.
Comment construire aujourd’hui pour demain ? Comment les exigences mondiales et locales en matière d’environnement et de durabilité se traduisent dans la construction de logements neufs ? Pour Tassilo Boscacci, directeur et fondateur de l’agence Attica Immobilier, la réponse réside dans une réflexion prospective de manière à anticiper les attentes et les exigences d’après-demain.
Tassilo Boscacci, quelle est la spécificité de votre agence ?
Attica Immobilier est une agence de courtage et de développement immobilier active en Suisse romande. Nous accordons beaucoup d’importance à l’écoute attentive de nos clients et aux services personnalisés. Pour ce faire, nous restons à taille humaine, pour préserver la proximité et la flexibilité dans l’accompagnement de nos clients. Dans le cadre de nos développements, nous sommes portés par l’enthousiasme de construire un bâtiment sur un terrain nu et de participer à la remise des clés à des clients dont le rêve se concrétise. C’est aussi laisser une empreinte sociétale, esthétique, architecturale et dorénavant avec sa contribution écologique et durable. En quoi la durabilité et les enjeux environnementaux sont importants pour vous ?
Personnellement, j’y suis extrêmement sensible, étant père de deux petits garçons. La famille, la transmission des valeurs, et surtout le monde que nous leur laisserons, sont très importants pour moi. Nous nous efforçons donc de nous aligner au mieux sur les exigences écologiques tout en envisageant les besoins fondamentaux de demain. Il s’agit, à notre échelle, de concilier qualité esthétique et respect des recommandations environnementales. Notre ambition est de construire des bâtiments qui traverseront le temps. C’est un enjeu essentiel pour les générations futures.
Comment vous y prenez-vous pour avoir cette vision prospective ?
Comme le sujet interpelle aussi les communautés municipales, cantonales, fédérales et privées, le questionnement est général, partagé. Je reste à l’écoute des professionnels et partenaires du secteur, notamment les architectes et les entreprises générales du bâtiment avec lesquels nous collaborons. L’objectif de durabilité concerne l’ensemble des acteurs de l’immobilier et de la construction. Nous devons partager la même vision et échanger sur les enjeux et normes environnementaux, qui font désormais presque partie de notre quotidien. La réflexion étant collective, elle est portée beaucoup plus loin.
De quelle manière intégrez-vous cet enjeu de durabilité ?
C’est un équilibre à trouver entre différentes dimensions. D’abord, nous essayons de tendre vers une architecture intemporelle. Nous réfléchissons à l’aménagement des espaces intérieurs au regard des habitudes de vie futures et des besoins réels des prochains occupants. Les réglementations environnementales augmentent les coûts de construction ou de transformation-rénovation, mais il nous est difficile de répercuter cette hausse
sur le prix de vente des biens. Nous essayons donc de trouver un équilibre entre risque et marge, pour offrir des biens de qualité accessibles à tout public.
Dans nos choix constructifs, cela concerne par exemple les ouvertures, l’isolation périphérique, la toiture, la production de chaleur, les panneaux solaires et photovoltaïques, etc. Ces choix représentent un coût supplémentaire, mais le bâtiment sera encore plus efficient, les charges moindres dans l’immédiat et dans le temps. Il continuera de répondre aux normes d’aprèsdemain sans nécessiter de nouvelles interventions.
Quels choix opérez-vous pour réduire l’empreinte écologique ?
Les réglementations visent la neutralité carbone d’ici 2050. Cet objectif se traduit dans les exigences émises par les communes, les cantons et la confédération en matière d’isolation, de production de chaleur et d’énergie. Par exemple, nous n’avons d’autre choix que de renoncer aux énergies fossiles. Dès la conception du projet, nous équipons nos constructions principalement de pompes à chaleur et de panneaux solaires ; le chauffage à pellets étant une alternative.
Les techniques évoluent très rapidement. Par exemple, la construction en ossature bois était décriée il y a 10 ans. Mais aujourd’hui, elle s’envisage en fonction des projets. Le bois est un très bon isolant, facile à mettre en œuvre. Le béton est responsable de fortes émissions de carbone, mais à présent, des entreprises innovent pour utiliser du béton recyclé, issu notamment de démolitions. Les acteurs de la construction sont mis au diapason, en raison des normes qui s’appliquent. En réalité, nous avons peu de flexibilité sur le sujet, et peut-être tant mieux. En matière de courtage, quelles évolutions observez-vous en lien avec le développement durable ? Les clients sont sensibles au classement énergétique du bien. Les banques également. D’une part, par curiosité, mais aussi parce que le bilan peut avoir des répercussions financières importantes, en fonction de l’état du bien et des exigences à venir. Concrètement, lors de la revente d’appartements en copropriété, nous sommes de plus en plus amenés à adapter significativement le prix de vente en fonction de la note. Nous devons en effet intégrer cette donnée, en raison des coûts de rénovation énergétique qui incomberont au nouveau propriétaire. Par ailleurs, certains sont contraints de vendre leur bien, ne pouvant assumer des frais supplémentaires si le fonds de rénovation de la copropriété est insuffisant pour assainir le bâtiment. Voilà aussi pourquoi, en matière de construction, nous devons tout anticiper, pour que les générations futures ne soient pas confrontées à des difficultés similaires. Plus d’informations sur www.atticaimmobilier.ch
SO ÉLEC : L’EXCELLENCE DU DESIGN SUISSE AU SERVICE DE VOS PROJETS ET DE VOS ESPACES
Depuis 2021, So élec transforme interrupteurs et prises en objets de design. Alliant savoir-faire suisse et matériaux nobles, nos créations sur-mesure subliment chaque intérieur, alliant esthétique et performance.
a montagne, souvent perçue comme un simple lieu de loisirs, devient un terrain propice à l’innovation durable. L’exemple de la station supérieure du Scex Rouge, au Glacier 3000, dans les Alpes vaudoises, en témoigne. Conçue par l’architecte Mario Botta, cette station incarne l’alliance de l’esthétique, du tourisme et de la transition énergétique, tout en respectant la beauté naturelle des Alpes.
Solstis SA, qui célèbre ses 30 ans d’existence en 2025, est au cœur de ce projet ambitieux. Spécialisée dans les solutions énergétiques résidentielles, industrielles et architecturales sur tout l’arc lémanique, l’entreprise continue de démontrer son expertise en matière d’innovations durables.
Des conditions optimales pour l’énergie solaire
Les zones montagneuses offrent un potentiel souvent négligé pour l’énergie solaire. À 3000 mètres d’altitude, le rayonnement est plus intense et direct qu’en plaine, favorisant ainsi un meilleur rendement des panneaux solaires. L’absence de pollution et des températures plus fraîches contribuent à maximiser cette production. La station de Glacier 3000, célèbre pour son panorama sur les Alpes bernoises, valaisannes et vaudoises, bénéficie d’un ensoleillement exceptionnel. Pour en tirer parti, Solstis SA a conçu et installé une façade solaire de grande envergure, un projet pionnier dans un tel environnement.
Un défi technique et logistique relevé
L’installation de cette façade solaire n’a pas été sans défis. Les conditions climatiques extrêmes, avec des vents pouvant atteindre 260 km/h et des températures changeantes, rendaient l’accès au site difficile.
« L’adaptation aux conditions météorologiques était essentielle, parfois l’accès au chantier était impossible », souligne Valentin Bieber, chef de projet chez Solstis SA. Malgré ces contraintes, l’équipe a réussi à installer 596 panneaux solaires sur 655 m², conçus en double vitrage pour résister à la grêle et aux conditions sévères de la montagne. L’expérience de Solstis dans les installations en haute altitude a été un atout crucial. « La réussite tient à notre capacité à concevoir des systèmes adaptés aux conditions extrêmes », ajoute Valentin Bieber.
Une démarche durable et stratégique
Au-delà de l’aspect technique, ce projet s’inscrit dans une logique de durabilité et d’autonomie énergétique. Après la crise de l’hiver 2022-2023, marquée par une
pénurie d’électricité, Glacier 3000 a souhaité réduire sa dépendance énergétique. L’installation solaire permet ainsi une production estimée à 100 mégawattheures par an, l’équivalent de la consommation de 28 foyers suisses. Bien que l’autonomie totale reste un objectif complexe, le restaurant Botta y parvient grâce à l’énergie solaire. « Intégrer l’énergie solaire dans la reconstruction s’est imposé comme une évidence », affirme Bernhard Tschannen, PDG de Glacier 3000. Cette initiative montre que même dans des environnements isolés, les solutions durables sont non seulement réalisables, mais bénéfiques.
Une contribution à la transition énergétique
Les panneaux solaires contribuent à limiter l’empreinte carbone de la station, réduisant ainsi son impact environnemental. Cette démarche s’inscrit dans la lutte contre le changement climatique, notamment face au réchauffement accéléré du glacier des Diablerets, observé par Bernhard Tschannen. « Nous vivons le réchauffement climatique de près », souligne-t-il. Le projet illustre comment des solutions énergétiques locales peuvent devenir un modèle pour des régions de montagne soucieuses de leur avenir environnemental.
Un modèle inspirant pour le secteur du tourisme alpin
Ce projet de Glacier 3000 a pour ambition de démontrer qu’il est possible de concilier développement économique et préservation de l’environnement. L’industrie du tourisme alpin, avec ses besoins énergétiques élevés et ses impacts écologiques, doit évoluer vers un modèle plus durable. « Nous voulons montrer ce qu’il est possible en matière de durabilité pour inspirer d’autres entreprises »,
affirme Bernhard Tschannen. Solstis, quant à elle, renforce sa réputation en réalisant des projets complexes, et ce, dans des conditions extrêmes. « C’est une grande fierté pour nous de contribuer à un tel projet, un témoignage architectural pour les générations futures », déclare Raphaël Parera, Directeur de Solstis SA.
Des projets à venir
L’installation sur le Scex Rouge est le fruit d’une collaboration entre plusieurs partenaires, et Solstis s’est distinguée par son expertise en conception et gestion de projets dans des environnements exigeants. L’entreprise, déjà primée à de multiples reprises pour ses initiatives, vise à étendre l’utilisation des panneaux solaires aux bâtiments alentours et à développer de nouvelles infrastructures énergétiques. Ces efforts visent à poser de nouveaux standards pour la région alpine, influençant l’intégration des énergies renouvelables dans le paysage montagnard.
Une vision pour l’avenir
L’initiative de Glacier 3000 est un modèle pour les stations de montagne et le secteur du tourisme. Avec l’énergie solaire comme levier, il est possible de transformer les Alpes en un espace de durabilité et de résilience. Ce projet va au-delà de l’innovation technologique ; il envoie un message fort sur la possibilité de préserver la beauté de nos montagnes tout en répondant aux défis énergétiques et climatiques contemporains. Les stations de montagne et leurs visiteurs ont désormais un modèle à suivre pour un avenir plus vert et plus durable.
Texte SMA
«Être vigilant à ce que l’on consomme englobe non seulement les aliments, mais aussi l’eau. Depuis son robinet, on peut retrouver les propriétés d’origine d’eau de source, soit une eau pure, soyeuse et énergétique : il suffit d’installer le système Sonatec Plus sur l’arrivée d’eau de sa maison ou de son immeuble. Alternative à l’adoucisseur, ce dispositif est un procédé naturel de traitement de l’eau qui combine filtration et purification.
J’ai développé le système Sonatec Plus conjointement avec un chimiste, chargé d’adapter la formule de fonctionnement à l’eau, un physicien de l’EPFL qui l’a élaboré, et un mécanicien de précision qui l’a construit, puis l’ai testé pendant une dizaine d’années », raconte Gilbert Sonnay, directeur de Sonatec, une société implantée à Lucens, dans la Broye vaudoise. Depuis sa création en 1982, cette technologie brevetée à plusieurs reprises n’a cessé de s’améliorer : la 27e version est aujourd’hui commercialisée avec quelque 1600 installations révisées chaque année. Une maitrise parfaite de l’appareil écologique qui a valu à son inventeur 18 distinctions, dont plusieurs médailles d’or, obtenues lors de Salons des inventions en Suisse et à l’étranger.
Un système unique au monde
Entièrement naturel, Sonatec Plus fonctionne sans sel, sans gaz et sans adjonction de produits chimiques. Aucun apport d’électricité n’est nécessaire. Le
Cette solution s’adresse aussi bien aux particuliers qu’aux collectivités, commerces, hôtels, industries, etc., avec une garantie de remboursement si les résultats ne sont pas atteints. Elle permet de protéger les appareils ménagers et de sublimer la qualité de l’eau potable. La maîtrise de la germination calcique évite jusqu’à 80 % de dépôts de calcaire et 98 % de la corrosion (effet antirouille). L’eau ne montre plus de traces de chlorure et autres sédiments tels que le fer, la fonte, les éléments plastiques, tout en gardant ses propriétés intactes, en particulier les minéraux. La structure de l’eau en est modifiée: elle devient « souple » et agréable à boire. Les avantages pour la santé ? Des minéraux et vitamines mieux assimilés, une peau plus souple, la disparition des démangeaisons et rougeurs dues aux allergies au calcaire... et bien plus encore !
traitement de l’eau est obtenu en quatre phases ; la première consiste en une filtration au charbon actif (trois types de charbon sont utilisés, chacun ayant leurs bénéfices) dont le but est d’éviter que des chlorures, des particules ferriques ou tout sédiment provenant du réseau public ne pénètrent dans l’installation. La seconde opération est un traitement magnétique, la troisième consiste en un ajustement du débit.
Enfin, un « vortex-venturi » permet de sublimer et de maîtriser l’harmonie de l’eau pour obtenir une énergétisation maximale, ceci à débits variables. Entretien minimal Les débits variables des installations sont contrôlés chaque année. «Ainsi, pour un même réseau de distribution d’eau, nous faisons des réglages différents d’une villa à l’autre selon la pression, la température, les diamètres de conduites, etc.», explique Gilbert
Sonnay. Pour un prix très raisonnable, l’installation est réadaptée en fonction des spécificités de l’eau du moment, un entretien qui évite toute usure; seuls les filtres et les charbons sont changés. Gilbert Sonnay se fera un plaisir de vous présenter son invention. N’hésitez pas à le contacter !
Plus d’informations sur www.sonatec.com
Installée en Suisse romande, Macullo Solar se distingue par une double expertise rare et complémentaire : celle de couvreur-ferblantier-étancheur, et celle d’installateur photovoltaïque. Cette combinaison unique permet de proposer des solutions sur mesure, parfaitement intégrées aux bâtiments, alliant esthétique, durabilité et performance énergétique. Grâce à une approche personnalisée et une maîtrise totale des toitures, l’entreprise propose des installations solaires qui respectent les exigences techniques tout en valorisant l’architecture locale, pour des projets à la fois innovants et respectueux du patrimoine.
Maximilien Grandjean, pourriez-vous nous présenter Macullo Solar et nous expliquer ce qui vous a conduit à combiner les métiers de couvreur-ferblantier-étancheur avec celui d’installateur photovoltaïque ?
Chez Macullo Solar, on s’occupe de tout ce qui touche à l’étude, l’installation et l’intégration de systèmes photovoltaïques dans le bâtiment. À l’origine, on a créé cette entreprise pour répondre à la demande grandissante en énergies renouvelables, en s’appuyant sur nos compétences historiques en couverture, ferblanterie et étanchéité. Concrètement, ça nous permet de proposer des solutions globales et sur mesure, parce qu’on maîtrise toutes les étapes du processus.
Pourquoi combiner ces métiers ? C’est simple : un système photovoltaïque doit être parfaitement intégré à l’enveloppe du bâtiment pour être performant et durable. En plus d’assurer une bonne étanchéité et une intégration esthétique, on protège aussi l’ensemble du bâtiment. Et comme tout est géré en interne, on peut garantir une prestation complète et maîtrisée de A à Z.
Cette approche répond exactement aux attentes de nos clients : ils cherchent des solutions fiables, durables et rentables, tout en contribuant à une transition énergétique respectueuse de l’environnement. C’est cette synergie de compétences qui fait la force de Macullo Solar.
En quoi cette double expertise vous différencie-t-elle sur le marché ?
Je dirais que notre plus grand atout, c’est vraiment la maîtrise totale des métiers de la toiture, alliée à une solide expertise électrique. En tant que couvreurs, ferblantiers et étancheurs, on garantit la solidité et la longévité de la toiture, tout en intégrant les solutions photovoltaïques de façon harmonieuse et durable.
Cette combinaison de compétences nous permet d’offrir des solutions clé en main, sans que le client ait besoin de faire appel à plusieurs prestataires. Non seulement on assure une étanchéité parfaite, mais on veille aussi à l’aspect esthétique et à la performance globale du système photovoltaïque, pour un résultat à la fois fiable et respectueux de l’environnement.
Quels types de projets réalisez-vous le plus souvent ?
Nous profitons et bénéficions de l’expertise de Macullo SA, installée en Suisse romande depuis 1957, et grâce à cette solide expérience, nous avons su bâtir une
réputation de confiance auprès des professionnels du bâtiment. Nous sommes spécialisés dans l’installation de solutions photovoltaïques de 1 à 200 kWc, qu’elles soient ajoutées ou intégrées à la toiture, et nous veillons toujours à adapter nos prestations aux besoins spécifiques de nos clients. Même si nous travaillons aussi avec des particuliers, notre principal marché reste celui des professionnels, avec lesquels nous collaborons pour proposer des solutions fiables, durables et parfaitement adaptées à leurs projets.
Quels bénéfices vos clients retirent-ils de votre savoir-faire artisanal ?
Grâce à notre expérience et à notre savoir-faire artisanal, nous sommes en mesure de proposer à nos clients des installations photovoltaïques d’une grande fiabilité, conçues pour durer dans le temps. Nous prêtons une attention toute particulière à l’étanchéité, afin de prévenir tout risque d’infiltration et de protéger durablement le bâtiment.
Chaque projet est pensé en fonction des spécificités du lieu : on tient compte des contraintes architecturales, techniques et réglementaires, pour offrir une solution parfaitement adaptée. On ne se contente pas d’installer des panneaux solaires : on veille aussi à ce que le résultat final soit à la fois performant, esthétique et conforme aux normes en vigueur.
Au bout du compte, cette approche globale permet à nos clients de bénéficier d’une installation fiable, qui ne leur causera pas de problèmes à l’avenir. Ils peuvent ainsi avoir l’esprit tranquille, avec la certitude d’avoir un système pérenne, efficace et en harmonie avec l’architecture existante.
Quels sont les principaux défis que vous rencontrez lorsqu’il s’agit d’intégrer des solutions photovoltaïques à des bâtiments existants ?
L’intégration de solutions photovoltaïques sur des bâtiments existants peut poser plusieurs défis. D’abord, l’état de la toiture peut imposer une rénovation préalable pour garantir la durabilité et la sécurité de l’installation. Ensuite, l’étanchéité est un enjeu majeur : à chaque intervention, il existe un risque d’infiltration qui demande une parfaite maîtrise des techniques pour rester sous contrôle. Enfin, il y a l’aspect esthétique, surtout lorsque le bâtiment est soumis à des contraintes architecturales ou patrimoniales. Dans ces cas, on travaille en étroite collaboration avec le service des monuments et sites pour que l’installation soit en harmonie avec l’existant.
Comment garantissez-vous la pérennité et l’efficacité énergétique des installations solaires tout en respectant les normes architecturales locales ?
Nous assurons la durabilité et l’efficacité de nos installations solaires en combinant plusieurs éléments essentiels. D’abord, on privilégie des matériaux de haute qualité et des équipements certifiés, pour s’assurer que
le système photovoltaïque soit fiable sur le long terme. Ensuite, on étudie chaque projet dans ses moindres détails, en tenant compte de l’architecture et de la structure du bâtiment, afin d’installer un système parfaitement adapté. On travaille aussi main dans la main avec les architectes et les autorités locales, pour que les panneaux s’intègrent harmonieusement et respectent toutes les normes en vigueur. Enfin, on propose un suivi régulier et des services de maintenance, parce que notre objectif est que les installations restent performantes et fiables pendant de nombreuses années.
Quels sont les matériaux et technologies que vous privilégiez dans vos projets ?
Dans nos projets, on privilégie des matériaux et des technologies qui allient durabilité, esthétique et performance. Par exemple, pour les panneaux solaires, on sélectionne des modèles bénéficiant de garanties solides, aussi bien sur le produit que sur la production, pour assurer un haut rendement énergétique et une longue durée de vie.
Côté intégration, on mise sur des panneaux intégrés au toit, conçus sur mesure, qui s’adaptent parfaitement à l’architecture et remplacent même la couverture traditionnelle. Enfin, on reste constamment à la pointe de l’innovation en proposant des systèmes de suivi et de gestion de l’énergie, afin d’optimiser les performances de nos installations sur le long terme.
Comment accompagnez-vous vos clients dans les démarches administratives ?
Nous soutenons nos clients tout au long des procédures administratives liées aux installations photovoltaïques, en leur apportant un accompagnement personnalisé pour leur simplifier la vie. Concrètement, nous les aidons à naviguer parmi les différentes subventions et aides disponibles, qu’elles proviennent des autorités cantonales, fédérales ou des gestionnaires de réseaux de distribution (GRD). Grâce à notre statut de partenaire officiel de SIG Éco21, nous pouvons même leur faire bénéficier d’un bonus de subvention supplémentaire, ce qui représente un avantage financier non négligeable.
Notre équipe se charge de toutes les formalités : nous vérifions l’éligibilité de chaque projet, préparons les dossiers techniques et financiers et nous occupons d’obtenir les autorisations nécessaires. Nous travaillons également en collaboration étroite avec les autorités locales pour garantir le respect des réglementations en vigueur et maximiser les aides auxquelles nos clients peuvent prétendre. Cette approche globale leur permet de se concentrer pleinement sur leur projet, en ayant l’assurance que toutes les démarches administratives et les possibilités de financement sont gérées de manière optimale.
Selon vous, quels sont les principaux freins à l’adoption de l’énergie solaire ?
Les principaux freins à l’adoption de l’énergie solaire se résument généralement au coût initial de l’investissement, à la complexité des démarches
administratives et à certaines idées reçues sur la rentabilité et l’efficacité des installations.
Pour ce qui est du coût, il est vrai que l’investissement de départ peut parfois paraître élevé. C’est pourquoi, chez Macullo Solar, nous proposons des solutions adaptées à différents budgets, en aidant nos clients à maximiser les subventions et aides financières disponibles afin de réduire cette charge.
Ensuite, la partie administrative peut rapidement devenir un casse-tête : il faut souvent demander des permis, remplir des dossiers de subvention… Nous prenons donc tout ça en main, en accompagnant nos clients tout au long du processus et en leur expliquant clairement les avantages fiscaux ainsi que les aides auxquelles ils peuvent prétendre. Ça leur permet de mieux comprendre le retour sur investissement à long terme.
Enfin, pour lever les doutes sur la rentabilité, nous réalisons des études chiffrées qui tiennent compte des spécificités locales et des économies d’énergie possibles. Nous prouvons ainsi concrètement que l’énergie solaire est un investissement valable. Grâce à notre expertise et notre accompagnement personnalisé, nous voulons rendre l’énergie solaire accessible et attractive pour un large public.
Quelles sont les perspectives d’évolution pour votre entreprise dans les années à venir ? Dans les prochaines années, chez Macullo Solar, nous souhaitons développer plusieurs axes de croissance. D’une part, nous souhaitons intensifier nos collaborations avec les architectes, les entreprises et la clientèle privée, en leur proposant des solutions toujours plus adaptées à leurs besoins spécifiques. L’idée, c’est de capitaliser sur notre solide expérience et notre savoir-faire artisanal pour accompagner des projets plus complexes ou techniques, où notre expertise fait vraiment la différence.
Ensuite, l’innovation reste au cœur de notre démarche : on garde un œil sur toutes les nouvelles technologies en matière d’énergies renouvelables et on s’adapte en permanence aux évolutions du marché. Enfin, nous comptons continuer à améliorer notre service client, avec un suivi plus poussé et une maintenance optimisée, pour que nos installations solaires restent performantes sur le long terme et satisfassent pleinement nos clients.
Interview Laurane Saad
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egroupant des partenaires aussi différents que Nestlé, le WWF, les faîtières agricoles helvétiques et plusieurs hautes écoles, l’association AgroImpact soutient la transition climatique de l’agriculture suisse. Pour comprendre les bases scientifiques sur lesquelles s’appuie cette entité, Pascal Boivin, professeur à l’HEPIA et président de l’European Confederation of Soil Science Societies, nous explique les principes derrières le programme AgroImpact.
En quoi AgroImpact se distingue-t-elle des autres méthodes de calcul du carbone dans le sol ?
L’association introduit plusieurs innovations fondamentales. Tout d’abord, le bilan des pertes ou gain de carbone organique du sol est réalisé sur des bases scientifiques solides, et la marge d’incertitude est prise en compte. Ensuite, il n’y a pas de vente de crédits carbone mais une valorisation du produit agricole selon son impact en CO2. Enfin, la réversibilité de la séquestration de carbone n’entre pas en ligne de compte.
Vous parlez de réversibilité, en quoi ce concept est-il fondamental ?
On pourrait stocker du CO2 atmosphérique dans les sols, sous forme d’humus, au point de stopper l’élévation des gaz à effet de serre. Mais les critiques, souvent le fait de promoteurs de technologies concurrentielles, pointent que la séquestration n’est pas irréversible.
AgroImpact valorise le bilan carbone annuel d’une production. Les chaînes de valeur dont le bilan carbone est majoritairement dû à leurs achats sont acquéreurs de ces produits décarbonés. Ils peuvent ainsi converger vers la neutralité, sans que des crédits carbone n’aient été émis et sans que l’irréversibilité ne soit un problème. Le flux net de séquestration est globalement garanti par les achats de la filière et par l’amélioration des conditions des agriculteurs.
Certaines voix critiquent votre méthode. Pourquoi ?
D’un point de vue scientifique, cette procédure fait consensus. Son caractère innovant peut nécessiter explication. Au-delà de l’incompréhension, elle peut déranger les prestataires privés qui ne respectent pas l’orthodoxie nécessaire à l’établissement des stocks de carbone. D’autre part, AgroImpact redessine les relations commerciales au sein des filières, puisque les acteurs qui ne réduisent par leurs émissions ou qui utilisent des procédés critiquables, ne font pas partie du processus.
Certains écologistes considèrent aussi que l’on ne sauvera pas la planète sans passer par l’étape décroissance. Que leur répondez-vous ?
C’est un débat profond. La finitude de la planète pose des contraintes multiples qui doivent être respectées. La transition climatique qui se construit
sols et des services qu’ils nous rendent, ces progrès proposent une réduction d’empreinte forte mais sans décroissance des rendements et des revenus agricoles.
Certaines recherches laissaient entendre que le stockage du carbone dans le sol n’était pas durable. Qu’en est-il réellement ?
On en revient à la réversibilité. La situation est analogue à celle des ressources fossiles. Le fait de ne plus les utiliser demain ne garantit pas que ce sera toujours le cas. C’est une affaire de régulation par une société consciente et mature. De même, les sols ont perdu leur carbone au 20e siècle et pourront le perdre à nouveau. Le dispositif AgroImpact contourne cette difficulté, mais c’est à la société de garder actif un rapport vertueux avec l’agriculture. Il y a d’autre part une crainte que les sols ne se « saturent » en carbone et ne puissent plus en stocker. Cette éventualité renvoie bien au-delà des échéances climatiques de ce siècle, mais nos descendants ne devront pas la perdre de vue s’ils ont la chance que nous leurs léguions des sols restaurés.
Vous êtes l’un des tenant de l’initiative 4/1000. Pouvez-vous expliquer ce qu’elle préconise ?
L’initiative préconise une augmentation de la teneur en matière organique des sols à l’échelle planétaire dont personne n’est en mesure de dire si elle est
pilotée par AgroImpact a un effet considérable sur le bilan des gaz à effet de serre, car le potentiel est grand, et elle régénère les sols pour le bénéfice commun.
Est-ce que l’agriculture pourrait atteindre cet objectif de 4/1000 ?
L’agriculture suisse le fait déjà en terres ouvertes ! Les cantons pour lesquels nous avons fait le bilan (Vaud, Genève, Jura) ont dépassé le 4/1000 en 2012 et sont entre 8 et 10/1000. C’est heureux car le déficit de matière organique est de l’ordre de 50 %, cheminer à 4/1000 serait beaucoup trop lent, qu’il s’agisse de neutralité carbone ou de l’ensemble des enjeux sociétaux qui dépendent des sols, à commencer par la maîtrise des excès et manques d’eau. De combien peut-on imaginer augmenter la teneur en humus des sols §? Et avec quels impacts négatifs ? À l’échelle mondiale cela dépend fortement des agroécosystèmes. Un producteur de café en Côte d’Ivoire gagne moins de 200 - CHF par an : quels investissements peut-il faire ? Or ses sols sont acides, lessivés par des pluies tropicales. Dans nos terres ouvertes, on peut et doit augmenter les teneurs de 50 à 100 % pour restaurer les sols. Cela peut être difficile quelques années et demande un soutien. Puis les rendements sont stabilisés et maintenus, l’érosion est supprimée, les sols stockent plus d’eau, rechargent mieux les nappes, les risques d’inondation à l’aval sont réduits. En un
Pascal Boivin
Née au cœur de la Suisse et pilotée par son fondateur visionnaire Willy Lionel Pomathios, Aquama bouscule les standards du nettoyage et de la désinfection. Avec son approche unique à base d’eau électrifiée, l’entreprise transforme un simple courant électrique en un puissant allié contre les agents pathogènes, tout en respectant la santé humaine et l’environnement. Forte d’une croissance à couper le souffle et d’une présence dans des marchés stratégiques tels que la France, les Émirats arabes unis, Singapour et bientôt les États-Unis, Aquama se positionne aujourd’hui comme un leader incontournable de son secteur.
Une technologie au service de l’écologie L’électrolyse est au cœur de l’innovation signée Aquama. Ce procédé permet de transformer de l’eau pure, sous l’effet d’un courant électrique, en une solution capable de nettoyer et de désinfecter avec une efficacité remarquable. Non toxique et biodégradable, cette eau électrifiée constitue une alternative sûre et durable aux produits chimiques traditionnels, souvent accusés de polluer et de nuire à la santé. Déployée dans des secteurs exigeants comme l’industrie, la santé, la restauration ou l’hôtellerie, cette technologie répond aux normes les plus strictes en matière d’hygiène. En associant à son offre une application mobile intuitive pour gérer et localiser les machines, Aquama réduit également l’impact carbone lié à la logistique. Une idée qui prend tout son sens à l’ère de la transition écologique. Une présence internationale Après avoir conquis des clients de renom comme Veolia, IKEA, l’École Hôtelière de Lausanne à Singapour, ou encore l’Aéroport de Genève, Aquama s’apprête à relever un nouveau défi : le marché américain. En 2024, l’entreprise a été sélectionnée parmi les 20 meilleures entreprises mondiales pour s’implanter aux États-Unis.
Pour Willy Lionel Pomathios, cette étape est d’une importance capitale : « Nous sommes fiers de voir nos solutions adoptées à l’échelle mondiale et de figurer parmi les entreprises sélectionnées pour intégrer le marché américain. Cela représente une étape majeure dans notre mission de révolutionner le nettoyage et la désinfection à l’échelle mondiale avec des solutions naturelles et non polluantes. » En Suisse, les résultats sont déjà probants. Les EPI (Etablissements Publics pour l’Intégration) à Genève ont adopté la dernière génération de machines Aquama, garantissant une autonomie sanitaire totale tout en améliorant le bienêtre des 1500 bénéficiaires et collaborateurs. De son côté, Manor propose aux Genevois de réaliser leur propre solution écologique directement en magasin, dans un espace dédié.
Des solutions pour tous les secteurs
Les applications de l’eau électrifiée d’Aquama se déploient à travers des secteurs variés. Dans l’industrie, elle garantit le nettoyage des usines agroalimentaires et des entrepôts avec une hygiène sans compromis. Dans le domaine de la santé, elle permet la désinfection des surfaces hospitalières en limitant les contaminations croisées. Pour la restauration et l’hôtellerie, cette solution assure l’entretien écologique des cuisines et des espaces publics, créant un environnement sain. Enfin, pour les particuliers, elle constitue une alternative naturelle et sécurisée, qu’il s’agisse du nettoyage des sols ou de la désinfection des fruits et légumes. De nombreuses communes suisses, françaises et asiatiques bénéficient également de cette
million de vues, Aquama s’impose aussi comme un acteur en pointe dans la recherche et le développement. De nouvelles applications, notamment basées sur l’intelligence artificielle, sont en cours de déploiement pour élargir encore les possibilités offertes par l’eau électrifiée.
Démocratiser l’utilisation de l’eau électrifiée pour un nettoyage plus propre, plus sûr et plus respectueux de l’environnement, et ainsi contribuer à un monde plus durable.
technologie grâce à des solutions d’éco-partage. Cette approche communautaire permet de mutualiser les ressources tout en réduisant les coûts, un atout majeur dans une époque où les budgets environnementaux doivent être optimisés.
De plus, certaines collectivités ont développé des programmes d’éducation à l’utilisation de l’eau électrifiée afin de sensibiliser les citoyens à ses avantages. Cela inclut des ateliers pour les écoles et des sessions d’information pour les entreprises locales, renforçant ainsi l’adoption de cette technologie.
Un impact écologique à l’échelle planétaire
L’adoption des solutions d’Aquama constitue un levier important pour réduire l’empreinte carbone globale. Selon les estimations de l’entreprise, le recours à l’eau électrifiée pourrait éviter l’émission de plusieurs millions de tonnes de CO2. Pour illustrer cet impact, Willy Lionel Pomathios rappelle : « En 2020, 39’000 milliards de tonnes d’éthanol ont été produites aux ÉtatsUnis. Si tout le monde utilisait Aquama, nous
aurions évité l’équivalent de 8,5 millions de vols Londres-New York, ce qui est gigantesque. »
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La consommation annuelle moyenne d’une famille suisse équipée de cette technologie correspond à seulement 0,06 kg CO2. Une performance remarquable qui permet à l’entreprise de répondre aux attentes des entreprises et des collectivités en quête de solutions durables. Les rapports éco-responsables préparés par Aquama sont également un outil stratégique pour les grandes organisations souhaitant communiquer sur leurs engagements environnementaux.
En outre, Aquama s’implique dans des partenariats avec des ONG et des gouvernements afin de déployer des solutions dans les régions les plus touchées par les crises sanitaires. Ces initiatives humanitaires témoignent de l’engagement social de l’entreprise au-delà de ses activités commerciales.
Une vision tournée vers l’avenir Très active sur les réseaux sociaux, où certaines de ses vidéos TikTok atteignent près d’un
Pour l’entrepreneur suisse, l’objectif est clair : « démocratiser l’utilisation de l’eau électrifiée pour un nettoyage plus propre, plus sûr et plus respectueux de l’environnement, et ainsi contribuer à un monde plus durable. » Une ambition qui s’accompagne d’une volonté de collaborer avec des institutions académiques pour pousser encore plus loin les frontières de l’innovation.
Les récompenses internationales décrochées par l’entreprise, allant du Forbes Best Swiss Startup au World Impact Summit de Bordeaux, viennent consacrer cette approche novatrice. En mettant l’accent sur une technologie verte et accessible, Aquama se positionne ainsi non seulement comme un leader du nettoyage, mais aussi comme un catalyseur de changement pour un avenir plus durable.
Une application au service des utilisateurs L’application d’Aquama, disponible sur les principales plateformes, permet aux utilisateurs de géolocaliser les machines et de réduire l’impact logistique tout en garantissant la conformité avec les normes locales et internationales. Pendant la pandémie de COVID-19, ce système a permis de répondre à une forte demande en solutions de désinfection, contribuant ainsi à protéger la population contre de possibles contaminations. Aujourd’hui, de nouvelles fonctionnalités sont en développement pour anticiper les crises futures.
Avec une présence mondiale, des innovations constantes et une vision claire, Aquama s’affirme comme une entreprise au carrefour de l’écologie et de la technologie, prête à façonner un futur plus propre et plus durable.
Pour plus d’informations : ch.aquama.com
Réduire son empreinte écologique et réaliser des économies d’énergie grâce à l’installation de solutions durables dans ses bâtiments, telle est l’offre que propose Energys Sàrl, un bureau d’ingénieurs actif sur l’ensemble de la Suisse romande dans les secteurs du bâtiment, de l’énergie et de l’environnement. Dans cette interview, deux des quatre associés, Bernardo Calatayud et Cédric Vinay, nous expliquent comment l’entreprise répond aux défis énergétiques de ses clients.
Bernardo Calatayud est responsable de la succursale de Vaud. Il s’occupe notamment des prestations liées aux installations électrotechniques et à la protection incendie. Cédric Vinay, responsable de la succursale de Genève, gère les prestations liées aux installations thermiques et énergétiques.
Bernardo Calatayud et Cédric Vinay, comment est née Energys ?
Energys a été fondée en 2010 par Yannick Sanglard, aujourd’hui président, avec quelques collaborateurs de l’arc jurassien. Petit à petit, l’entreprise a pris de l’ampleur, notamment en accueillant de nouveaux associés au sein de la direction. Cela a permis d’améliorer nos compétences et d’élargir le rayon d’action d’Energys. Aujourd’hui, nous comptons en effet près d’une vingtaine de collaborateurs dans nos succursales des cantons du Jura, de Neuchâtel, de Vaud, de Genève et du Valais.
Quelles sont les missions de l’entreprise ?
Energys Sàrl est un bureau d’ingénieurs spécialisé dans le secteur du bâtiment, notamment dans les domaines liés à l’énergie, à l’efficacité énergétique, au développement durable et aux installations électriques. Actifs sur l’ensemble de la Suisse romande, nous concevons et fournissons des solutions personnalisées, innovantes et durables, adaptées aux besoins croissants de nos clients tout en respectant l’environnement, les normes et les règlements. En tant qu’organisation à taille humaine, nous gérons des projets de moyenne à grande envergure ainsi que divers mandats ponctuels. Quels sont vos domaines d’actions et quelles prestations proposez-vous ?
Nous sommes actifs sur un large éventail de compétences, notamment :
– Planification chauffage, ventilation, climatisation & sanitaire
– Planification électrique et automatisation du bâtiment
– Expertise et optimisation énergétique
Physique du bâtiment
Demande d’autorisation de construire, CECB+ & subventions
Énergie du territoire & conseils aux collectivités publiques
Écologie de la construction
– Protection incendie
– Accompagnement stratégique pour la décarbonation
Nous accompagnons également les maîtres d’ouvrage en coordonnant des projets dont les prestations sont réalisées par nos confrères. De plus, nous réalisons des analyses techniques approfondies en tant qu’experts dans le cadre de mandats judiciaires.
Qui peut faire appel à vous ?
Nos prestations s’adressent aux collectivités publiques ou aux clients privés, et concernent les bâtiments administratifs, scolaires, commerciaux, industriels et d’habitations (bâtiment ou quartier). Ces services s’appliquent autant aux rénovations qu’aux nouvelles constructions.
Quelles sont les attentes spécifiques des collectivités publiques et des clients privés ?
De façon générale, les collectivités publiques et les clients privés cherchent avant tout des solutions qui garantissent des économies immédiates et un retour sur investissement à court ou moyen terme. Les collectivités publiques souhaitent mettre l’accent sur des projets durables, respectueux des normes environnementales, accessibles et créateurs de valeur sociale. Nos clients privés se concentrent quant à eux sur des solutions rentables, qui assurent des économies d’énergie à court et moyen terme, tout en offrant un confort optimal et une adaptation à leurs besoins spécifiques.
Quels sont les principaux défis que vous rencontrez dans la mise en place de vos solutions ?
Les principaux défis incluent la complexité technique
de certains projets, notamment le fait de coordonner les différents systèmes énergétiques (chauffage, ventilation, climatisation, éclairage, etc.) tout en respectant à la fois les normes strictes liées à l’énergie et à l’environnement et le budget de nos clients. Pour les rénovations, l’enjeu est de réussir à adapter des solutions énergétiques à des bâtiments existants tout en préservant l’intégrité de la structure.
Comment conciliez-vous impératifs économiques et objectifs environnementaux dans vos prestations ?
Nous nous concentrons sur la recherche de solutions qui permettent de réaliser des économies d’énergie tout en assurant une rentabilité à long terme. Par exemple, nous intégrons des systèmes énergétiques efficaces (comme les énergies renouvelables et les technologies LED) tout en optimisant les coûts d’exploitation et en répondant aux exigences de durabilité des clients. Nous utilisons également des outils de simulation énergétique pour anticiper les gains et minimiser les investissements.
Quels sont les avantages d’une structure décentralisée dans la gestion de projets ?
Le principal avantage d’une structure décentralisée est de pouvoir agir sur une zone géographique importante, qui couvre tout l’arc lémanique et jurassien. Autonome et co-responsable, chaque équipe peut réagir en toute agilité aux besoins spécifiques du projet et se déplacer facilement et rapidement grâce à cette plus grande proximité. Ce modèle permet aussi d’encourager l’intelligence collective, en favorisant les échanges d’idées et la résolution rapide des problèmes, ce qui se traduit par des projets plus efficaces et mieux adaptés aux attentes des clients.
Pouvez-vous nous donner des exemples concrets de vos réalisations ?
Nous avons participé à la construction des immeubles Suter à Chêne-Bougeries. Afin
d’assurer une production de chaleur durable et rentable, deux pompes à chaleur ont été installées dans cet ensemble de six appartements qui proposent une finition de haut standing tout en répondant à la pénurie de logements à Genève. À Mont-sur-Rolle, nous avons construit une œnothèque, la Maison des Vins de la Côte, dont la surface de 450m2 s’incruste dans le sol. Les murs, réalisés en pierre sèche, sont identiques à ceux des bâtiments avoisinants, ce qui permet au bâtiment de s’intégrer parfaitement au paysage.
Un autre exemple de projet a été la rénovation du restaurant du Centre Espoir de l’Armée du Salut à Genève, dont les travaux ont été effectués tout en gardant le site en activité. Afin de répondre à l’affluence grandissante du lieu, nous avons agrandi la salle à manger et la cour intérieure du bâtiment, et rénové la cuisine industrielle et les locaux annexes du secteur. Aujourd’hui, la cuisine possède ainsi un nouveau groupe froid, par exemple.
Avez-vous un mécanisme de suivi pour évaluer l’impact environnemental des projets réalisés ?
Nous effectuons un suivi des mesures d’économie d’énergie, une évaluation des réductions d’émissions de CO2 et un suivi des performances des systèmes installés (comme les panneaux photovoltaïques et autres solutions d’énergies renouvelables). Nous utilisons également des outils de monitoring à distance pour suivre en temps réel les consommations des bâtiments et effectuer des ajustements si nécessaire. Quels sont vos futurs projets ?
Nous souhaitons rester une entreprise à taille humaine. Toutefois, dans un avenir proche et avec la palette de prestations que nous proposons déjà, nous projetons de maintenir notre activité avec une légère hausse des effectifs, le tout de façon saine et pérenne. En effet, nous désirons par-dessus tout conserver la qualité de notre travail. Il est important pour nous de rester à l’écoute de nos clients afin de continuer de répondre à leurs besoins de manière rapide et efficace.
Interview Léa Stocky
Fondée en 2004, l’entreprise suisse Positive Coating, basée à La Chaux-de-Fonds, est devenue une référence incontournable dans les traitements de surfaces de haute précision. Pionnière dans l’utilisation des technologies ALD (Atomic Layer Deposition) et experte en PVD (Physical Vapor Deposition), elle conjugue esthétique, innovation et durabilité, répondant aux besoins variés de secteurs tels que l’horlogerie, la bijouterie, la maroquinerie et le médical.
Une évolution portée par l’innovation
Dès ses débuts, Positive Coating s’est imposée comme une force motrice dans l’évolution des traitements de surface. En répondant aux exigences des maisons de luxe, elle a rapidement popularisé les traitements PVD dans l’horlogerie, un secteur où la précision rencontre l’élégance. Cette capacité à anticiper les besoins du marché s’est confirmée en 2014, avec l’introduction de la technologie ALD et le lancement de NanoDeCo, un traitement révolutionnaire pour des colorations homogènes sur des pièces complexes.
Dans le cadre de son expansion, Positive Coating a également noué des collaborations stratégiques avec des laboratoires de recherche et des écoles d’ingénieurs pour perfectionner ses procédés. Ces partenariats, couplés à une veille technologique active, lui permettent de rester à la pointe de l’innovation.
Une stratégie durable au cœur de l’ADN
Positive Coating s’engage activement dans la transition énergétique en consommant une électricité verte 100 % neuchâteloise issue de centrales hydroélectriques locales. Depuis 2023, l’entreprise a installé plus de 300 panneaux solaires sur 1 000 m² de toiture. L’adoption des normes
Quels nouveaux secteurs ou applications envisagez-vous d’explorer grâce à vos récentes innovations, comme le NanoDiamond Color ?
La poudre de nanodiamants colorés offre une brillance exceptionnelle et des applications variées pour sublimer des pièces d’horlogerie, bijouterie, maroquinerie :
– Pluie fluide et scintillante de NanoDiamonds colorés jouant avec la lumière dans une enveloppe de verre pour un bijou par exemple.
– Voile précieux NanoDiamonds colorés tapissant délicatement des surfaces, un cadran de montre par exemple.
Comment l’entreprise adapte-t-elle ses procédés pour anticiper les futures réglementations environnementales, comme l’interdiction du chrome hexavalent ?
Le chrome hexavalent, toxique et cancérigène, présente des risques majeurs pour la santé et l’environnement, ce qui a conduit à son interdiction imminente par la réglementation REACH. En réponse, Positive Coating propose une alternative innovante offrant des revêtements
REACH, visant à éliminer des substances nocives telles que le chrome hexavalent, reflète également cet engagement. En interne, des ateliers comme la Fresque du Climat permettent de sensibiliser les collaborateurs aux enjeux environnementaux. Toutes ces initiatives sont regroupées sous le programme « Positive Impact », témoignant de l’alignement de l’entreprise avec les objectifs de développement durable. Ce souci de durabilité ne se limite pas à l’environnement, mais s’étend à des initiatives sociales, favorisant un cadre de travail éthique et inclusif.
L’art de maîtriser les couleurs
L’innovation colorimétrique est au cœur de l’identité de Positive Coating. En 2024, l’entreprise a franchi une nouvelle étape avec le développement de NanoDiamond Color, une technologie unique permettant d’appliquer des revêtements à base de nanodiamants colorés sur des composants miniatures. Parallèlement, elle a perfectionné des traitements offrant des effets iridescents et métalliques, idéaux pour les maisons de luxe à la recherche de designs audacieux et distinctifs. Cette expertise unique positionne Positive Coating comme un partenaire privilégié pour les marques souhaitant se démarquer par des esthétiques originales.
Les applications de ces innovations vont au-delà du luxe : des secteurs comme l’aéronautique et la microtechnique commencent également à explorer le potentiel des traitements colorimétriques, élargissant les horizons de l’entreprise.
Une reconnaissance au-delà de l’horlogerie Bien que l’horlogerie reste le fer de lance de son activité, Positive Coating a su étendre son savoir-faire
aussi résistants, durables et esthétiques que le chrome dur, mais sans utiliser de substances nocives. Respectueuse des normes environnementales, cette solution s’impose comme une option sûre et durable pour des secteurs tels que l’horlogerie, la bijouterie et le médical.
Quels enseignements tirez-vous de ces 20 années en matière de collaboration avec des marques de luxe et d’autres industries ?
Positive Coating tire plusieurs enseignements majeurs de ses 20 années de collaboration avec des marques de luxe et d’autres industries :
– Co-développement sur mesure : La clé du succès réside dans une étroite collaboration avec les clients pour créer des solutions personnalisées répondant aux exigences techniques et esthétiques les plus élevées.
– Excellence et innovation : Le maintien de standards élevés et l’investissement continu en R&D permettent de rester à la pointe des tendances et des technologies.
– Durabilité : L’intégration précoce de pratiques respectueuses de l’environnement et de l’humain est un atout incontournable pour répondre aux attentes des marques de luxe en matière de responsabilité sociétale aujourd’hui.
En quoi les avancées récentes en matière de revêtements décoratifs répondent-elles aux attentes des consommateurs d’aujourd’hui ? Les avancées récentes en revêtements décoratifs chez Positive Coating répondent aux attentes des clients en offrant des produits personnalisés et exclusifs.
à d’autres domaines. Dans la maroquinerie, ses traitements magnifient boucles et fermoirs, tandis que dans le médical, elle offre des solutions biocompatibles pour des dispositifs implantables. Cette diversification a été consacrée en 2019 lors du Challenge « Watch Medtech Innovation », qui a récompensé l’essor de l’entreprise dans le domaine de la technologie médicale, où la précision nanométrique est essentielle. En s’appuyant sur une approche transversale, Positive Coating continue d’investir dans la recherche pour répondre aux besoins spécifiques de chaque industrie, consolidant ainsi sa position d’acteur polyvalent et visionnaire.
Célébrer deux décennies d’excellence
Pour marquer son 20e anniversaire, Positive Coating a organisé une série d’événements illustrant sa passion pour l’innovation et la couleur. La « Positive Color Night » a vu Jean-Gabriel Causse, expert en couleurs, partager son expertise sur leur pouvoir transformateur, tandis qu’une exposition temporaire au Musée International d’Horlogerie a mis en lumière les innovations chromatiques de l’entreprise.
La couleur devient un élément essentiel du design, permettant aux marques de luxe de créer une identité unique et d’innover esthétiquement en anoblissant leurs pièces. Mais les revêtements fonctionnels de Positive Coating proposent également des solutions innovantes et variées selon l’objectif désiré : biocompatibilité, protection contre la corrosion, anti-ternissement etc. Ces revêtements améliorent la durabilité des matériaux sensibles, augmentent la résistance à l’usure et offrent une lubrification accrue. Ils s’appliquent sur une large gamme de matériaux, y compris les implants médicaux.
Quelles seront les prochaines étapes pour consolider la position de Positive Coating sur le marché international ?
– Innovation et développement produit : en intégrant les nouvelles technologies, Positive Coating proposera des revêtements toujours plus innovants, en s’assurant de proposer des solutions durables.
– Diversification sectorielle : Explorez et développer davantage d’autres secteurs d’activité où les produits de revêtements de précision répondent à des besoins comme l’aérospatial et la Medtech par exemple.
– Veille stratégique, technologique, économique et réglementaire : afin d’anticiper les besoins futurs, cela permet d’intégrer ces tendances dans l’innovation produit et la gestion opérationnelle pour optimiser l’efficacité et la rentabilité.
L’entreprise reste attentive aux évolutions du marché afin d’adapter sa stratégie. Pour les 20 prochaines années, l’objectif est de renforcer sa position de leader dans les revêtements PVD et ALD de haute qualité.
Quelques dates sur l’introduction des technologies
PVD (Physical Vapor Deposition) et ALD (Atomic Layer Deposition) et ses applications dans l’horlogerie
– 1960 : Introduction de la technologie PVD Technologie utilisée dans les domaines de l’aérospatial, l’électronique, l’optique et les outils de coupe, pour ses propriétés fonctionnelles.
– 1970 : Introduction de la technologie ALD Technologie qui répond aux besoins de l’industrie des écrans à couches minces électroluminescents, et ensuite dans d’autres domaines notamment les semi-conducteurs pour ses propriétés fonctionnelles.
– 1980 : Apparition de la technologie PVD dans l’horlogerie
L’horlogerie s’intéresse aux traitements PVD dès le début des années 80. A la fois fonctionnels et esthétiques, les premiers traitements noirs sur boîtes de montres donnent un aspect plus technique aux produits horlogers, offrant une alternative aux matériaux classiques comme l’acier, l’or ou le platine.
– 2014 : Apparition de la technologie ALD dans l’horlogerie
Positive Coating devient alors pionnière de la technologie ALD dans l’industrie horlogère. L’entreprise est en mesure de produire de manière industrielle les revêtements utilisant la technologie ALD.
La parfaite maitrise des technologies PVD et ALD permet à Positive Coating de proposer des revêtements décoratifs et fonctionnels à des clients exigeants en termes de précision et de qualité d’exécution.
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Dr Daniel Wild
Daniel Wild, Chief Sustainability Officer de la Banque J. Safra Sarasin, incarne l’engagement d’une institution pionnière dans l’investissement durable depuis plus de 30 ans. Avec un parcours scientifique d’excellence et une expertise reconnue en gestion ESG, il supervise une stratégie où innovation et impact positif se rejoignent. À travers cet entretien exclusif, il partage sa vision des enjeux cruciaux à prendre en compte pour conjuguer performance financière et responsabilité environnementale, ainsi que les initiatives phares de la banque pour façonner l’avenir de la finance durable.
Interview Océane Ilunga Image màd
Daniel Wild, la Banque J. Safra Sarasin a une longue expérience de l’investissement durable qui remonte à 1986. Comment cet engagement initial a-t-il évolué au fil des décennies ?
Le déclencheur, à la fin des années 80, a été l’incendie de l’usine chimique de Schweizerhalle à Bâle, qui a causé un déversement massif de produits chimiques dans le Rhin, détruisant toute vie dans le fleuve. Pour la banque Sarasin, basée à Bâle, cet événement a marqué un tournant. À l’époque, l’approche consistait principalement à exclure les activités problématiques, mais nous avons beaucoup évolué depuis.
Dix ans plus tard, nous avons compris qu’il était essentiel d’aller au-delà de l’exclusion en analysant la manière dont les entreprises gèrent les risques et les opportunités liés à la durabilité, car cela influence leur performance future. C’est ainsi que ces considérations ont été intégrées dans nos modèles financiers.
Depuis une quinzaine d’années, une nouvelle étape s’est développée : l’orientation vers l’impact. Nous sommes passés de l’éthique, qui consiste à éviter les problèmes, à une connexion entre finance et réalité, en analysant comment la durabilité affecte les entreprises. Enfin, nous avons inversé la perspective pour examiner comment les entreprises influencent le monde. Aujourd’hui, la plupart des stratégies combinent ces trois approches.
Parmi les nombreux jalons listés par la banque, du lancement de votre premier mandat durable à votre récente innovation sur les notations ESG des pays en 2023, lequel pensez-vous avoir eu l’impact le plus transformateur sur votre stratégie d’investissement, et pourquoi ?
La durabilité est un domaine en constante évolution et il est difficile de répondre précisément à cette question. À mon sens, il s’agit davantage d’une évolution que d’une révolution. Si je regarde en arrière, un jalon important a été l’établissement de nos indicateurs de durabilité exclusifs, qui reflètent notre vision du monde de la durabilité. Ces indicateurs nous permettent de classer les entreprises par secteur, tout en tenant compte des risques et des opportunités. Un autre moment clé a été en 2009, lorsque nous avons intégré l’investissement durable comme approche standard, convaincus qu’elle représente la meilleure voie à long terme.
Enfin, l’après-2015, avec l’Accord de Paris et les Objectifs de développement durable des Nations Unies, a introduit une nouvelle perspective, celle de la contribution. Pour certains clients, il ne s’agit plus seulement des rendements ajustés aux risques, mais aussi de la contribution positive que leurs investissements peuvent avoir sur la planète et les populations.
Avec plus de 30 ans d’expérience, comment votre banque parvient-elle à rester à la pointe des pratiques d’investissement durable et à maintenir son leadership face à de nouveaux acteurs et technologies dans le domaine ?
La durabilité fait partie de notre approche par défaut. Nous n’avons pas deux offres distinctes, mais un message cohérent pour nos clients.
Un autre facteur clé est notre approche d'investissement à long terme. Nous restons ancrés dans la continuité, sans changer constamment d’orientation en fonction des tendances.
Il est aussi crucial de rester centrés sur nos clients. Nous les écoutons pour comprendre leurs attentes spécifiques, car celles-ci varient selon leurs besoins. Par exemple, un fonds de pension ou un client institutionnel aura des contraintes de risque précises, tandis qu’un client privé pourra avoir des priorités comme le développement social, l’environnement, la santé ou le climat. Nous avons ainsi l’opportunité de leur proposer des solutions adaptées.
Enfin, pour rester à la pointe, il est essentiel d’affirmer notre leadership dans ce domaine.
Dans 10 ans, l’investissement durable sera probablement une norme, sans même qu’on le mentionne.
– Daniel Wild,
Chief Sustainability Officer, J. Safra Sarasin
Il ne s’agira pas seulement de ce qui est déjà durable, mais aussi de la transition et de la façon dont nous atteindrons cet objectif.
La transparence est essentielle pour instaurer la confiance dans les investissements durables. Quelles mesures J. Safra Sarasin prend-elle pour garantir un reporting clair et complet des résultats ESG et d’impact à ses clients ?
Nous avons développé un rapport de transparence sur la durabilité très détaillé. Cependant, nous souhaitons éviter de submerger nos clients avec trop d’informations. Ainsi, le rapport standard inclus dans nos fonds est beaucoup plus court et met en avant les points les plus importants de notre stratégie. Néanmoins, lorsque c’est demandé, nous pouvons fournir une vue complète et détaillée grâce au rapport exhaustif.
Comment la banque équilibre-t-elle la recherche de croissance et son engagement fort envers la durabilité, en particulier dans les marchés où les réglementations et les incitations à la durabilité sont moins développées ?
Quel est, selon vous, le défi le plus urgent pour les institutions financières axées sur la durabilité, et comment J. Safra Sarasin y répond-elle ?
L’un des principaux défis reste la régulation, qui bien qu’encourageant la transparence et luttant contre le greenwashing, est complexe et en constante évolution. Cela rend la conformité difficile, surtout en matière de données et de reporting, et peut détourner l’attention des investissements durables. De plus, les réglementations varient selon les pays, comme en Suisse où la terminologie diffère de l’Union européenne. Pour y faire face, nous restons pragmatiques et transparents, et participons activement aux dialogues politiques, notamment au sein de Swiss Sustainable Finance (SSF) et de l'Association suisse des banquiers (ASB).
Un autre défi réside dans la diversité des attentes des clients. Nous devons écouter, être transparents et créer des outils adaptés. Enfin, le contexte économique actuel et la volatilité liée au cycle économique, complique les stratégies d’investissement durable. Par exemple, l’exclusion totale des énergies fossiles rend certains portefeuilles vulnérables à la volatilité des prix du pétrole. Chez J. Safra Sarasin, nous privilégions une réduction progressive de ces expositions, reconnaissant que la transition énergétique prendra du temps.
Étant donné l’urgence des défis mondiaux tels que le changement climatique et la perte de biodiversité, comment la banque priorise-t-elle ses initiatives au sein du vaste paysage de la durabilité ?
Nous devons être sélectifs et concentrer nos efforts sur des domaines où nous pouvons avoir le plus grand impact. Par exemple, nous nous focalisons sur deux thématiques principales : la chaîne de valeur des matériaux, en particulier les métaux nécessaires à la transition énergétique, et la chaîne de valeur agricole. Pour les matériaux, il s’agit d’améliorer leur gestion, notamment dans l’industrie minière et l’économie circulaire. Pour l’agriculture, les enjeux concernent la biodiversité, la déforestation, les émissions de gaz à effet de serre, et le gaspillage alimentaire, un tiers des produits étant perdus tout au long de la chaîne. Ces domaines offrent des opportunités pour des changements significatifs. Quels sont, selon vous, les grandes tendances ou innovations qui redéfiniront l’investissement durable au cours des dix prochaines années ? J’espère que l’investissement durable sera démystifié. Ce n’est pas différent de l’investissement traditionnel, mais il intègre de nouvelles informations pour guider les décisions. Ce n’est pas une classe d’actifs à part. Dans 10 ans, l’investissement durable sera probablement une norme, sans même qu’on le mentionne.
Nous ne considérons absolument pas cela comme une contradiction, sinon nous n’aurions pas adopté cette stratégie pour le long terme. Intégrer la durabilité dans tout ce que nous faisons constitue pour nous un avantage concurrentiel clé. Cela nous aide à prendre de meilleures décisions d’investissement, et nous voyons cela comme faisant partie de notre devoir fiduciaire. Bien sûr, il est vrai que dans différentes régions, les attentes des clients varient, ce qui explique pourquoi nous proposons une gamme de solutions adaptées. Cependant, ce que nous constatons, c’est que ce sujet prend de l’importance presque partout aujourd’hui. Des réglementations émergent même à Hong Kong, à Singapour et en Amérique latine, ce qui montre que ce n’est pas seulement une préoccupation européenne. Les jeunes générations sont de plus en plus conscientes de leur impact environnemental et cherchent des investissements alignés avec leurs valeurs. Comment J. Safra Sarasin se positionne-t-elle pour séduire ce groupe émergent d’investisseurs ? Il est crucial pour nous de prendre en compte le transfert générationnel de richesses, car on estime que 30 000 milliards de dollars seront transférés aux jeunes générations dans les années à venir. Il est également important de noter que ces générations héritières ne sont pas toujours si jeunes, mais il est vrai que les jeunes générations, selon des études, accordent beaucoup d’importance aux résultats non financiers de leurs investissements. Cela ne signifie pas qu’elles sont prêtes à sacrifier les rendements, mais elles se soucient des contributions négatives et positives de leurs investissements. Pour répondre à cela, nous voulons être transparents dès le départ. Nous engageons des discussions intéressantes avec ce groupe et devons développer des solutions qui répondent à leurs attentes, souvent avec une connaissance approfondie des enjeux. Quel message souhaiteriez-vous transmettre aux clients ou parties prenantes qui restent sceptiques quant aux bénéfices concrets de l’investissement durable ? Peut-être que le message principal est que l’investissement durable ne constitue pas une classe d’actifs distincte. Les règles des marchés financiers s’appliquent également aux stratégies gérées de manière durable. Ce n’est pas une question de tout ou rien : intégrer les critères ESG signifie simplement disposer de plus d’informations pour prendre des décisions d’investissement en accord avec vos objectifs stratégiques. Si nous conservons une perspective à long terme, conformément aux résultats du Forum économique mondial indiquant que 7 des 10 principaux risques mondiaux sont étroitement liés à la durabilité, il semble essentiel d’embrasser ce sujet. Il n’est pas nécessaire de bouleverser votre portefeuille du jour au lendemain. Mon conseil serait de faire un premier pas : mettez un pied dans la porte, découvrez ce que cela signifie d’investir dans une stratégie durable. Défiez vos conseillers, votre banque et vos gestionnaires d’actifs. Demandez une transparence totale et discutez de ce sujet avec vos proches et votre famille.
Au croisement de la technologie, du design et de l'engagement humain, Home Automation by NJ, dirigée par Nawsad Joomratty, redéfinit l'habitat intelligent. Grâce à des solutions domotiques innovantes et durables, cette entreprise fusionne confort, sécurité et efficacité énergétique. L’histoire et la vision d’un entrepreneur engagé démontrent comment la technologie peut être mise au service du bien-être.
Une vision portée par un ingénieur passionné Derrière Home Automation, se cache un homme au parcours exceptionnel : Nawsad Joomratty, ingénieur de formation et entrepreneur visionnaire. Avec un début de carrière marqué par la recherche scientifique en Suisse, notamment sur un fauteuil roulant intelligent, il a vite compris que la technologie devait être au service de l’humain.
« Le rôle d’un ingénieur est de comprendre qu’il détient les manettes. La technologie doit simplifier la vie et non l’asservir », affirme-t-il. Une conviction qui l’a conduit à créer une entreprise où l’innovation n’est pas un gadget, mais une réponse concrète aux besoins du quotidien.
Une maison connectée pensée pour le bien-être Depuis plus de dix ans, Home Automation s’adresse à une clientèle exigeante, allant des villas haut de gamme aux yachts et jets privés. Chaque projet est conçu sur mesure pour intégrer les dernières avancées technologiques tout en respectant l’esthétique et la simplicité d’utilisation.
Une gestion optimale de l’énergie L’efficacité énergétique, désormais au cœur des priorités, se révèle indispensable dans notre quotidien moderne. Home Automation propose des solutions intelligentes qui permettent des économies d’énergie pouvant atteindre 30 % par an. L’utilisation d’une IA générative, développée en interne, analyse ainsi les consommations et propose des recommandations adaptées aux habitudes des habitants.
Les maisons connectées intègrent également des panneaux solaires pour optimiser l’autoconsommation, réduisant ainsi l’impact écologique tout en maximisant le confort.
Sécurité et confort à portée de main Que ce soit pour la gestion de l’éclairage,
Nous combinons le design et l’art avec la technologie pour créer des espaces où celle-ci est invisible, mais omniprésente.
des stores, de la température ou encore de la vidéosurveillance, les systèmes installés par Home Automation offrent une expérience fluide et intuitive. En un seul geste, les clients peuvent contrôler leur environnement depuis une interface tactile ou leur smartphone.
Domotique, design et durabilité : un trio gagnant
L’une des particularités d’Home Automation est son approche multidisciplinaire. « Nous allions la technologie, l’art et le design pour créer des espaces où la technologie est invisible, mais omniprésente », explique Nawsad.
Les interrupteurs se fondent dans le décor, les écrans disparaissent derrière des tableaux, et chaque élément est pensé pour préserver l’harmonie des lieux. Cette attention portée au détail s’appuie sur des partenariats avec des marques reconnues pour leur capacité à combiner innovation et esthétique.
Un engagement constant pour l’innovation Le parcours de Nawsad Joomratty témoigne de sa quête incessante d’apprentissage et d’innovation. Formé en ingénierie en France et au Canada, il a enrichi ses compétences en participant à des programmes prestigieux comme le MIT Bootcamp. Il y a également suivi des formations en intelligence artificielle générative, un domaine qu’il considère comme crucial pour l’avenir.
Cette expertise se traduit par des initiatives concrètes :
– IA et domotique : une solution pour prédire et ajuster automatiquement les besoins énergétiques des bâtiments.
– Formations pour les entreprises : cette année 2025, il a lancé des sessions dédiées aux cadres pour vulgariser les enjeux de l’IA et aider les entreprises à adopter des stratégies technologiques durables.
Des projets récompensés à l’international En 2024, Home Automation a reçu plusieurs distinctions prestigieuses à Londres et Dubaï, en reconnaissance de son impact dans le domaine de la domotique et du mentorat. Nawsad a également été nominé à Hong Kong pour ses efforts de transmission auprès des jeunes générations, notamment lors de séminaires en France.
Une technologie au service de tous Home Automation se distingue avant tout par l’humanité derrière l’innovation. Pour Nawsad, la technologie n’a de sens que si elle améliore la vie des individus. Qu’il s’agisse de rendre les bâtiments plus accessibles aux personnes en fauteuil roulant ou de simplifier les tâches quotidiennes grâce à l’IA, chaque projet porte une vision profondément humaniste.
« Ce qui m’importe, c’est que mes solutions soient utiles et durables. Il ne s’agit pas seulement de domotique, mais d’un mode de vie où confort et responsabilité coexistent harmonieusement. » Construire un avenir durable avec Home Automation
Avec des solutions à la pointe de l’innovation et un engagement fort pour le développement durable, Home Automation redéfinit la maison connectée.
Portée par une vision où la technologie sert l’humain, cette entreprise s’impose comme un acteur majeur dans l’intégration de la domotique au quotidien.
Texte Océane Ilunga
Pour répondre à l’urgence climatique, les entreprises doivent aujourd’hui concilier exigences environnementales et impératifs de compétitivité.
Climate Services, spécialiste de la transition bas carbone basé en Suisse, se positionne comme un acteur clé pour les accompagner dans cette transformation. En associant expertise technique et accompagnement personnalisé, l’entreprise aide ses clients à mesurer, réduire et maîtriser leur empreinte carbone. Adrian Douillet, chef de projet et consultant CO₂, présente les solutions mises en œuvre pour relever les défis du développement durable.
Adrian Douillet, Climate Services accompagne les entreprises dans leur transition climatique. Quels outils employez-vous pour mesurer leur empreinte carbone ?
Nous avons développé notre propre outil en ligne, la Plateforme CO₂, pour la collecte de données et le calcul des émissions. Nous continuons aussi à concevoir de nouvelles solutions pour accompagner les entreprises dans leur transition. Toutefois, notre priorité reste le conseil : nous ne proposons pas de logiciel seul, sans suivi personnalisé.
Cette approche nous différencie de nombreuses jeunes sociétés qui misent avant tout sur le développement de logiciels. À nos yeux, le principal écueil de cette approche réside dans la complexité de la comptabilisation du carbone. Contrairement à la comptabilité financière, bien établie et maîtrisée par de nombreux experts, la comptabilité CO₂ demeure relativement méconnue, surtout au sein des PME, qui manquent souvent de ressources internes. C’est pourquoi un accompagnement est indispensable pour assurer la réussite de cette transition. Quelles sont les étapes clés pour aider une entreprise à réduire ses émissions de CO2 ?
Le célèbre adage « on ne gère que ce que l’on mesure » illustre parfaitement la première étape : réaliser son bilan carbone. Il s’agit d’identifier les activités émettrices de CO₂ et de les quantifier. Une fois ce diagnostic établi, on repère les principales sources d’émissions sur lesquelles l’entreprise peut agir. On définit alors des objectifs de réduction, puis on élabore un plan d’action (ou plan de décarbonation) pour atteindre ces cibles.
Prenons l’exemple d’une entreprise dont les déplacements professionnels représentent 60 % de ses émissions totales. Pour réduire cet impact, on peut notamment adapter le règlement (en privilégiant le remboursement des notes de frais pour les trajets en transports publics) et électrifier la flotte de véhicules. Bien entendu, ces mesures doivent tenir compte des investissements nécessaires afin d’être pleinement réalisables. Comment assistez-vous vos clients pour respecter les objectifs de la loi sur le climat et l’innovation (LCI) ? Nous accompagnons nos clients dans la compréhension des obligations imposées par la LCI, dont beaucoup n’ont pas encore pleinement conscience. La première
étape consiste à établir un bilan CO₂ afin de mesurer précisément les émissions concernées par cette réglementation. Sur cette base, des objectifs conformes aux exigences de la LCI sont définis, servant de référence pour orienter les actions à venir. Enfin, un plan d’action détaillé est élaboré, comprenant une liste de mesures spécifiques assorties d’une quantification des réductions attendues. L’ensemble de ces démarches constitue la feuille de route recommandée par l’Office Fédéral de l’Énergie (OFEN), avec pour finalité d’assurer l’atteinte des objectifs de neutralité carbone à l’horizon 2050.
Comment définissez-vous les objectifs de réduction d’émissions pour chaque client ?
Nous définissons des objectifs « basés sur la science », en cohérence avec une trajectoire limitant le réchauffement à 1,5 °C. Pour ce faire, nous avons mis au point la méthode « ACB » (Activity-Based Carbon Budget). Concrètement, nous établissons un budget carbone pour chaque client, c’est-à-dire la quantité de CO₂ qu’il peut encore émettre pour respecter les objectifs fixés par les Accords de Paris. Ce budget est calculé en allouant à l’entreprise une part du budget carbone national (celui qui est disponible pour l’ensemble de la Suisse), et en le répartissant par catégorie d’émission (chauffage, électricité, mobilité, achats, etc.).
Il faut imaginer le budget carbone comme un grand gâteau, à partager entre différents acteurs économiques, dont les entreprises. Cette approche valorise les efforts déjà consentis et offre une plus grande souplesse dans la mise en place des mesures, contrairement à une trajectoire de réduction linéaire. Cette méthode a été reconnue par l’OFEN pour l’établissement de feuilles de route de décarbonation en Suisse.
Quelles méthodes utilisez-vous pour élaborer des stratégies de décarbonisation adaptées aux besoins spécifiques des entreprises ?
D’une part, nous avons établi un catalogue de mesures de réduction, que nous adaptons en fonction du secteur d’activité et de la structure de chaque entreprise. D’autre part, nos clients participent activement à l’élaboration de leur propre stratégie, en proposant leurs idées innovantes, dont nous évaluons ensuite l’impact potentiel. Cette démarche collaborative, menée en plusieurs itérations, aboutit à un plan d’action sur mesure, parfaitement adapté aux enjeux et aux besoins de l’entreprise.
L’optimisation de la mobilité est un enjeu récurrent. C’est pourquoi nous accompagnons également nos clients dans la réalisation de leur plan de mobilité (obligation légale dans plusieurs cantons à partir d’une certaine taille d’entreprise).
Comment mesurez-vous l’efficacité des actions mises en place par vos clients ?
Lors de l’élaboration du plan d’action, nous estimons l’impact attendu de chaque mesure (par exemple, la quantité de carburant économisée) et procédons à une simulation de l’évolution des émissions dans le temps.
Une fois ces mesures mises en œuvre, nous vérifions les simulations à travers un suivi régulier. La quantification de l’impact réel passe par le renouvellement du bilan carbone, qui permet le suivi de l’évolution des émissions.
Quels défis fréquents rencontrez-vous lors de la mise en œuvre de plans de décarbonation en entreprise ?
La principale difficulté concerne souvent les émissions « indirectes » générées tout au long de la chaîne de valeur. Par exemple, une entreprise qui achète de l’acier pour fabriquer ses machines dépend des méthodes de production de son fournisseur, qu’elle ne peut pas contrôler. Ses marges de manœuvre sont donc limitées. Elle peut néanmoins choisir un producteur d’acier moins émetteur (mesuré en tonnes de CO₂ par tonne d’acier) ou agir sur la quantité d’acier commandée.
Les normes actuelles de comptabilisation du CO₂ ne permettent pas toujours de prendre en compte les réductions d’émissions qu’une entreprise permet à ses clients. Ainsi, une société produisant des éoliennes aura un bilan carbone élevé, puisqu’elle utilise d’importantes quantités de matières premières, alors même qu’elle contribue à la décarbonation globale via l’électricité produite. Le Standard international utilisée pour le calcul des bilans CO₂, le Greenhouse Gas Protocol (GHGP) n’intègre pas encore ces « émissions évitées », ce qui pousse certains à proposer un « Scope 4 » pour les inclure.
De quelle manière aidez-vous vos clients à rester compétitifs tout en se conformant aux réglementations écologiques ?
La décarbonation renforce souvent la compétitivité d’une entreprise. C’est avant tout une question de gestion des risques : si l’on est fournisseur d’une grande entreprise qui impose des critères de durabilité pour respecter ses propres engagements climatiques, il faut pouvoir prouver sa performance environnementale afin de préserver la relation commerciale et se démarquer de la concurrence.
Bien que cela puisse sembler paradoxal, car on redoute des coûts d’investissements élevés et un retour sur investissement plus long, la réduction des émissions peut générer d’autres avantages : au-delà des économies d’énergie, on peut attirer une clientèle prête à payer davantage pour un produit ou un service décarboné.
Enfin, l’attractivité vis-à-vis du personnel est de plus en plus déterminée par l’engagement sociétal et environnemental des entreprises. De nombreux jeunes professionnels se soucient des valeurs de leur futur employeur et veulent contribuer à un impact positif. Ainsi, décarboner ses activités peut représenter un atout majeur pour recruter et fidéliser des talents.
Quelles stratégies proposez-vous aux PME pour amorcer leur transition écologique ?
Notre approche consiste à construire une solution
spécifique pour chaque entreprise, ce qui rend toute généralisation délicate. Cependant, nous conseillons systématiquement de cibler d’abord les actions « faciles » à mettre en place et qui offrent un fort potentiel de réduction. Cela peut sembler évident, mais on observe parfois que de grands efforts sont consacrés à des mesures moins impactantes (par exemple l’impression recto-verso ou le tri des déchets pour une entreprise de service), alors que la mobilité peut représenter une part nettement plus importante des émissions totales. Le but étant à la fois de réduire les émissions le plus vite possible, mais dans une approche progressive pour ne pas trop bousculer l’organisation établie. Des petits succès vont permettre de motiver les équipes et de dynamiser la démarche.
Quelles sont, selon vous, les clés pour réussir la transition vers un modèle bas carbone ? La gestion du changement est déterminante. Lorsqu’on parle de transition, il faut comprendre que l’entreprise doit adapter son mode de fonctionnement. Un plan d’action sur papier, c’est bien, mais le vrai défi réside dans l’opérationnalisation de la stratégie : cela implique que l’ensemble du personnel incarne les nouvelles valeurs et les applique au quotidien. Pour fixer les bonnes priorités, la sensibilisation aux ordres de grandeur est aussi essentielle. Mais surtout, il faut que toutes les personnes impliquées de près ou de loin comprennent le « pourquoi » de la démarche et y adhère. Si cette dernière est juste perçue comme une contrainte supplémentaire, il sera d’autant plus difficile d’affronter ces résistances. La communication en interne est donc essentielle, ce qui a parfois tendance à être négligé lorsqu’on se focalise sur la communication aux parties prenantes externes (clients, fournisseurs, investisseurs). Nous recommandons en outre de s’associer à des partenaires et d’échanger avec d’autres acteurs du même secteur. Lorsqu’un groupe d’entreprises fait face aux mêmes enjeux, la coopération peut faciliter la mise en place de solutions communes et leur permettre de profiter d’économies d’échelle.
Interview Laurane Saad
L’énergie géothermique profonde est considérée comme une ressource au potentiel immense en Suisse. Selon les experts, elle pourrait même jouer un rôle clé dans la transition énergétique. C’est pourquoi un projet pilote utilisant une nouvelle méthode est actuellement en cours de réalisation dans le Jura. L’issue de cette initiative déterminera si, et dans quelle mesure, l’énergie géothermique pourra être exploitée à grande échelle en Suisse.
Une perspective prometteuse, car le principe est séduisant : en termes simples, la géothermie profonde consiste à pomper de l’eau à plusieurs milliers de mètres de profondeur, où elle est chauffée par la chaleur terrestre, avant d’être ramenée en surface dans un circuit fermé. Une fois en surface, la chaleur est extraite de l’eau pour produire de la vapeur, qui est ensuite utilisée pour la production d’électricité. « Cette approche nous permet de valoriser de manière efficace et durable l’énergie déjà présente dans le sous-sol », explique O livier Zingg, directeur de Geo-Energie Jura
Les premières tentatives dans ce domaine en Suisse avaient échoué, car les forages profonds avaient provoqué des secousses sismiques. C’est pourquoi une nouvelle méthode, développée par Geo-Energie Suisse, est mise en œuvre dans le Jura : de l’eau est injectée sous pression dans la roche, élargissant progressivement les fissures existantes et permttant ensuite à l'eau de circuler à travers la roche et de se réchaffer à son contact. « Cette technique est appelée stimulation hydraulique
multi-étapes, explique », explique Olivier Zingg. Elle promet de minimiser le risque de tremblements de terre constatés par le passé, car de petits réseaux de fissures sont progressivement reliés au forage. Le potentiel de cette approche est illustré par des projets aux États-Unis, où une première centrale pilote est en service et une centrale de grande envergure est en construction. Si tout se passe comme prévu, une centrale géothermique pourrait être mise en service dans le Jura d’ici 2029, fournissant de l’électricité à environ 6 000 foyers.
Le gouvernement suisse soutient également ce projet, soulignant son importance : la géothermie profonde permettrait de compléter l’offre en énergies renouvelables du pays.
Plus d’informations sur geo-energie.ch
geo-energie-jura.ch
DeRham • Brandreport
Le projet de rénovation de l’immeuble Fauvette 4, situé dans le quartier de Chailly à Lausanne et orchestré par deRham, illustre une approche efficace de modernisation immobilière tout en maîtrisant les coûts. Voici les étapes clés qui ont transformé cet immeuble.
1. Diagnostic complet : exploiter le potentiel constructible Tout commence par une analyse approfondie. Pour Fauvette 4, l’étude a révélé l’opportunité d’exploiter les droits à bâtir disponibles. Cette possibilité d’ajouter des appartements en toiture a été l’élément déclencheur de l’ensemble du projet, visant à optimiser la valeur de l’immeuble.
2. Maîtriser le budget : une planification rigoureuse grâce à notre Direction des Travaux (DT) La stratégie de rénovation de Fauvette 4 a été pensée pour optimiser chaque intervention. Le savoir-faire de notre Direction des Travaux (DT) a joué un rôle crucial dans la gestion des différents prestataires et fournisseurs. Cette expertise nous a permis de maîtriser le planning, malgré des aléas comme les conditions météorologiques, tout en assurant un contrôle rigoureux des coûts.
3. Surélévation et création de revenus supplémentaires
L’ajout d’un étage supplémentaire a permis de créer de nouveaux appartements, augmentant ainsi la surface locative. Cet investissement a généré des revenus supplémentaires, permettant de couvrir une partie significative des coûts de rénovation, tout en valorisant l’immeuble.
4. Suivi des travaux et communication sur le terrain
DeRham a assuré une gestion attentive du chantier, avec une communication régulière et transparente envers les locataires. Bien que des perturbations aient été inévitables, nous nous sommes efforcés de minimiser les désagréments grâce à notre présence sur place et une information continue.
Vous souhaitez moderniser votre bien et en maximiser la valeur ?
Plus d’informations sur www.derham.ch/nos-métiers/ renovation-valorisation
Fauvette 4 : un projet qui inspire Grâce à un accompagnement personnalisé et une approche pragmatique, Fauvette 4 démontre comment un assainissement énergétique bien pensé peut transformer un immeuble et optimiser sa valeur.
Faites confiance à deRham pour vous accompagner dans chaque étape.
La Suisse, malgré sa densité de population, continue de lutter contre l’étalement urbain pour protéger ses espaces naturels. Au cœur de la transition énergétique, les installations photovoltaïques occupent une place de choix. Mais leur déploiement massif, que ce soit en montagne ou sur des terres agricoles, se heurte à quelques défis. Quel est donc le véritable potentiel de développement pour l’énergie solaire en Suisse, et quelles surfaces peuvent réellement être rendues disponibles pour y installer des panneaux photovoltaïques ?
e recours aux énergies renouvelables, et en particulier à l’énergie solaire, constitue une solution clé pour réduire la dépendance aux énergies fossiles et rendre l’approvisionnement énergétique plus autonome. Grâce à son caractère décentralisé, l’énergie solaire permet de produire l’électricité directement là où elle est utilisée, allégeant ainsi les réseaux électriques. Cela permet de réduire les risques de surcharge en période de pointe, tout en améliorant la fiabilité du système.
Un potentiel solaire encore inexploité Malgré ses montagnes et ses vastes espaces, la Suisse dispose d’un potentiel considérable pour développer l’énergie solaire. La géographie du pays offre en effet de nombreuses possibilités d’installations photovoltaïques, tant sur les toits des bâtiments que sur des terrains non cultivés. Les objectifs sont ambitieux : selon l’Office fédéral de l’énergie, plus de 40 % de l’électricité en Suisse devrait provenir de l’énergie photovoltaïque d’ici 2050.
Cependant, ce potentiel ne dépend pas seulement de la disponibilité des surfaces. Il faut aussi tenir compte de facteurs cruciaux comme le soutien politique, les investissements financiers et les avancées technologiques. Bien que des progrès aient été réalisés dans le domaine des énergies renouvelables, il reste
encore un chemin à parcourir pour atteindre les objectifs de la Suisse en matière de photovoltaïque.
Le défi de l’espace disponible
L’une des grandes questions qui se pose pour l’extension de l’énergie solaire en Suisse est la disponibilité des terrains adaptés. Le pays étant déjà densément peuplé, trouver suffisamment d’espace pour les installations photovoltaïques est un défi majeur, notamment dans les zones urbaines. Pour y faire face, de grandes installations sont de plus en plus envisagées en montagne. Selon la Haute École spécialisée de Berne, les toits du plateau suisse offrent les installations les plus rentables, mais leur production d’électricité est faible en hiver. À l’inverse, les installations photovoltaïques en montagne, bien que plus coûteuses, génèrent un rendement plus élevé en hiver. Un atout majeur pour faire face à la demande d’électricité pendant cette saison.
Le changement climatique apporte des étés de plus en plus chauds, mais ces températures croissantes offrent également une opportunité pour l’énergie solaire.
Des toits sous-exploités
Le potentiel de développement des installations photovoltaïques sur les toits des bâtiments en Suisse est considérable. De nombreux bâtiments
résidentiels et commerciaux possèdent des toitures inutilisées, prêtes à accueillir des panneaux solaires. En particulier dans les zones urbaines, où l’espace est limité, les toits représentent une solution efficace pour produire de l’énergie. L’énergie produite localement permet de réduire les besoins en transmission, tout en améliorant le rendement. De plus, les installations photovoltaïques sur les toits sont souvent plus faciles à obtenir en termes de permis et suscitent moins de réticences esthétiques que les installations au sol. Avec des subventions supplémentaires, les propriétaires pourraient être encouragés à investir dans l’installation de panneaux solaires.
La créativité au service de l’innovation
Tandis que de plus en plus de particuliers et d’entreprises choisissent d’installer des panneaux photovoltaïques sur des bâtiments existants, il est nécessaire de pousser la recherche de solutions encore plus innovantes. Par exemple, les panneaux photovoltaïques peuvent être installés sur des terrains inutilisés comme des friches industrielles. Par ailleurs, les panneaux solaires ne doivent pas forcément être installés à plat : ils peuvent aussi être montés sur des surfaces plus inclinées. En 2022, un rapport de l’Office fédéral de l’énergie a mis en lumière le potentiel des installations photovoltaïques sur les murs et les barrières de protection sonore le long des routes. Ces surfaces inutilisées représentent
une alternative intéressante, sans nécessiter de nouvelles constructions. Enfin, des solutions comme les installations photovoltaïques flottantes sur des plans d’eau ouvrent également de nouvelles perspectives.
Le réchauffement climatique, avec ses étés de plus en plus chauds, peut également être un atout pour la production d’énergie solaire. Selon un rapport de 2022, la production photovoltaïque atteint son pic durant ces périodes, et peut même alléger la charge de travail des stations de pompage des centrales hydroélectriques en période de chaleur, lorsque celles-ci sont souvent contraintes de réduire leur capacité à cause du manque d’eau. En somme, la Suisse détient un potentiel solaire encore largement sous-exploité. Pour en profiter pleinement, il faudrait accepter une évolution de l’aspect de certains paysages, notamment avec des installations photovoltaïques en montagne. Les solutions créatives, telles que les panneaux flottants ou l’utilisation de surfaces inutilisées le long des routes, représentent une alternative innovante. En développant efficacement ces espaces disponibles, la Suisse pourrait faire un pas de géant vers une production énergétique durable.
Texte Cedric Keiser
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La Suisse, pionnière en matière de transition énergétique, s’apprête à franchir une étape majeure avec l’adoption de sa nouvelle loi sur l’approvisionnement en énergie. Ce cadre législatif ambitieux affirme la volonté du pays de renforcer son autonomie énergétique tout en limitant son empreinte carbone. Au-delà des intentions, cette loi s’attaque concrètement aux défis cruciaux de notre époque : sécuriser un approvisionnement stable, améliorer l’efficacité énergétique et soutenir l’innovation technologique dans un contexte de crise climatique et d’incertitudes géopolitiques. Un cadre de sécurité énergétique renforcé La loi se donne pour objectif de réduire la dépendance de la Suisse aux énergies fossiles et d’accélérer la transition vers une consommation plus propre et durable. Elle repose sur trois piliers principaux : augmenter la production locale d’énergie renouvelable, encourager l’efficacité énergétique, et garantir l’équilibre entre offre et demande même lors des périodes de forte consommation.
La production nationale d’énergie renouvelable, qui inclut principalement l’hydraulique, mais aussi le solaire, l’éolien, et la biomasse, se voit ainsi fortement encouragée. En parallèle, l’État prévoit de renforcer les investissements dans les technologies de stockage d’énergie, comme les batteries et l’hydrogène, pour pallier l’intermittence de certaines sources renouvelables. Cette
stratégie de diversification vise à sécuriser un approvisionnement constant en énergie, malgré les variations climatiques et de demande.
Un soutien accru à l’innovation et aux entreprises locales
L’innovation se trouve au cœur de cette législation, qui encourage les entreprises suisses à développer des solutions avancées dans le secteur de l’énergie.
Des subventions sont ainsi allouées aux entreprises technologiques qui se concentrent sur l’efficacité énergétique, la réduction des émissions et l’optimisation des infrastructures existantes. Ce soutien pourrait bien consolider la position de la Suisse en tant que leader de l’innovation énergétique en Europe, en attirant des talents et en favorisant les partenariats entre entreprises, chercheurs et institutions publiques.
Des mesures pour les consommateurs et les entreprises
La loi impose également des normes plus strictes en matière de consommation énergétique, incitant les ménages et les entreprises à adopter des pratiques plus économes. Les bâtiments, responsables d’une part importante de la consommation d’énergie en Suisse, devront progressivement se conformer à des standards de performance énergétique plus élevés. De nouveaux fonds seront également dédiés aux aides pour la rénovation énergétique, permettant ainsi aux propriétaires d’optimiser leurs infrastructures tout en réduisant leur facture énergétique.
Par ailleurs, les entreprises sont incitées à opter pour des processus de production plus durables. La loi met en place des incitations fiscales pour les entreprises réduisant leur consommation d’énergie ou investissant dans les énergies renouvelables, un levier qui pourrait accélérer l’adhésion du secteur privé à la transition énergétique.
Une transition encadrée et ambitieuse
Cette loi marque un tournant pour la Suisse en définissant un cadre légal clair et ambitieux. Mais pour que la transition soit couronnée de succès, le gouvernement devra surveiller de près l’évolution du marché de l’énergie, réévaluer les objectifs à intervalles réguliers et ajuster les mesures selon les progrès réalisés.
De plus, un suivi rigoureux des projets énergétiques permettra de garantir l’atteinte des objectifs dans les délais prévus et de maintenir la confiance des citoyens et des entreprises dans la viabilité de ce modèle énergétique.
Un impact positif attendu pour le climat et l’économie
En réduisant sa dépendance aux énergies fossiles et en stimulant les énergies renouvelables, la Suisse se positionne comme un acteur proactif face aux enjeux climatiques mondiaux. Cette transition devrait non seulement contribuer à limiter les effets du changement climatique, mais aussi renforcer la résilience économique du pays. Le secteur de l’énergie, porté par cette nouvelle loi, pourrait ainsi devenir un moteur d’emploi et d’innovation.
Texte SMA
En 2025, Oikocredit fête ses 50 ans d’impact investing. Véritable pionnière dans le domaine, la coopérative internationale a su créer un instrument d’investissement responsable qui œuvre pour améliorer durablement les conditions de vie des communautés dans les pays à faible revenu, le tout en suivant des principes de transparence, de participation aux décisions et de solidarité.
Née à la fin des années 1960 dans un contexte d’apartheid en Afrique du Sud et de guerre du Vietnam, l’idée derrière Oikocredit était de créer un canal d’investissement éthique soutenant la paix et la solidarité universelle. Depuis, la coopérative apporte son soutien aux micros, petites et moyennes entreprises grâce à des partenaires sur le terrain. Son but est de favoriser le développement des communautés grâce à l’amélioration des moyens de subsistance, à la création d’emplois, à l’augmentation des revenus et à l’accès à l’énergie. En cinq décennies, Oikocredit a ainsi gagné la confiance de 47 000 investisseurs et de 500 partenaires dans 52 pays, qui ont permis d’améliorer l’inclusion financière de 53 millions de personnes en 2023.
L’investissement à impact : un produit social et viable Oikocredit concentre principalement ses investissements sur trois secteurs : la finance inclusive, l’agriculture et les énergies renouvelables. Concrètement, Oikocredit finance ses partenaires – des institutions de microfinance, des coopératives et des entreprises spécialisées dans les énergies renouvelables – grâce à des prêts et des prises de participation. À titre d’exemple, cela permet à des personnes ne réunissant pas les conditions pour souscrire à des crédits dans des banques traditionnelles d’avoir accès à des ressources financières, ce qui, au-delà d’aider
à la réalisation d’un projet, stimule in fine l’économie locale. En plus de l’aspect financier, les échanges avec les organisations de terrain ont également montré l’importance de la formation en tant qu’instrument efficace de lutte contre la pauvreté. Les partenaires d’Oikocredit acquièrent donc de nouvelles compétences et technologies grâce à des formations sur la gestion d’entreprise, la gestion des risques, la fluctuation des prix dans l’agriculture ou encore sur les normes qui préviennent le surendettement des clients finaux.
Son 50e anniversaire est l’occasion pour Oikocredit de renouveler ces missions, face aux inégalités mondiales qui continuent de se creuser et face aux difficultés provoquées par le changement climatique. La coopérative accélère ainsi ses investissements dans les technologies propres, les énergies renouvelables, les solutions de microfinance numérique et l’agriculture régénératrice, tout en continuant de soutenir les initiatives WASH et de logement abordable. Oikocredit entend également améliorer la transparence, l’accessibilité et l’engagement de ses parties prenantes grâce à la création d’un nouveau site web, à la modernisation de sa charte graphique, à la mise en place d’une série de webinaires et d’ateliers ou encore à l’organisation d’une journée mondiale de réflexion et de vision le 4 novembre 2025. Cette dernière, qui se tiendra le jour même de l’anniversaire, réunira la communauté mondiale d’Oikocredit et apportera un regard neuf sur le chemin parcouru, avant de donner un aperçu sur ses objectifs futurs. En effet, l’investissement durable est un investissement d’avenir : aujourd’hui, déjà plus d’un milliard d’euros de financement du développement sont alloués par Oikocredit à ses partenaires. Des investissements aux conséquences positives tangibles Ce qui caractérise Oikocredit, c’est l’impact social positif et réel de ses actions envers les entrepreneurs des Pays du Sud. Ces entrepreneurs ont des visages, des noms et des commerces. Ainsi, grâce à un partenariat entre
Oikocredit et Genesis Empresarial, la plus grande institution de microfinance du Guatemala, Clara Ofelia Archila a pu contracter des prêts qui lui ont permis de développer son entreprise. La Guatémaltèque se confie : « Avant, je n’avais rien. Genesis m’a donné l’occasion de me développer. J’ai créé une entreprise, puis une autre et encore une autre. Aujourd’hui, je vends des tissus traditionnels, des vêtements et de la nourriture. J’ai une papeterie et une grande épicerie ». Le partenariat avec Genesis lui permet en outre d’apprendre à investir et à entreprendre. Aujourd’hui, ses affaires se sont développées et elle emploie désormais du personnel, ce qui lui permet de prendre du temps pour elle. Clara a ainsi pu réaliser son rêve et donner à ses enfants ce qu’elle n’a pas eu.
Autre exemple au Bénin cette fois, où Oikocredit soutient l’entreprise Weziza dont la mission est de fournir une énergie solaire fiable, propre et abordable aux habitants des zones rurales. Dans un pays où seulement 42 % de la population a accès à l’électricité, l’installation de mini-réseaux alimentés par l’énergie solaire dans les villages permet non seulement d’y apporter l’électricité, mais aussi d’y développer l’activité économique. Alphonse Eto, un apprenti soudeur de 25 ans, a ainsi pu se connecter au réseau d’électricité solaire de Weziza au lieu d’utiliser un générateur diesel pour alimenter ses outils, ce qui lui permet aujourd’hui de travailler plus efficacement.
Cet exemple témoigne de la volonté d’Oikocredit d’accélérer ses investissements dans les technologies propres et les énergies renouvelables pour permettre la réalisation de projets d’avenir, durables dans le temps.
Un produit d’investissement à la portée de tous
Tout particulier ou toute organisation qui souhaitent que leur argent ait un impact social et environnemental positif peuvent investir auprès d’Oikocredit. Accessible dès 250 francs suisses, le produit d’investissement proposé par la coopérative est transparent, sans frais et résiliable mensuellement. S’ils peuvent générer un dividende, les investissements d’Oikocredit sont
avant tout un instrument de changement positif pour les personnes les plus démunies. Grâce aux fonds, elles se créent un avenir durable, pour elles-mêmes, pour leur famille et pour leur communauté.
Oikocredit Suisse Avenue Charles Dickens 6 1006 Lausanne 021 701 26 74 info@oikocredit.ch oikocredit.ch
Propulser la transition énergétique tout en simplifiant la vie de ses clients : c’est le pari audacieux de Littoral Énergie. Koljic Ilija, son cofondateur, nous ouvre les coulisses de cette entreprise visionnaire, qui transforme chaque projet en un levier pour un avenir plus durable.
Koljic Ilija, pouvez-vous nous en dire plus sur Littoral Énergie ?
Littoral Energie est née en 2019 d’une volonté commune, partagée avec mon frère, de contribuer activement à la transition énergétique. Dès le départ, notre ambition était claire : fournir des solutions énergétiques globales et accessibles, tout en garantissant qualité, efficacité et durabilité. Nous avons commencé avec une forte conviction que le secteur du chauffage et du photovoltaïque offrait des opportunités concrètes pour réduire les émissions de CO₂ et promouvoir une énergie propre. Aujourd’hui, notre entreprise réalise environ 60 à 70 installations par an et accompagne des clients variés, allant des particuliers aux entreprises. Quels services proposez-vous pour répondre aux attentes de vos clients ?
Nous proposons des solutions clés en main couvrant l’ensemble du processus de réalisation d’un projet, depuis l’analyse de faisabilité jusqu’à la définition de la solution optimale. Nous assurons ensuite l’installation complète des équipements, leur mise en service, et offrons des contrats d’entretien sur mesure. Cette approche garantit à nos clients des installations performantes et durables, avec une assistance disponible 24h/24, 365 jours par an. Nos domaines d’expertise englobent les pompes à chaleur air/eau et sol/eau, y compris les systèmes géothermiques de pointe.
Notre partenaire, la Société Electriques des Forces de l’Aubonne (SEFA), propose une gamme complète de prestations, incluant les installations électriques, les panneaux photovoltaïques, les bornes de recharge ainsi que les batteries de stockage. Grâce à notre
parfaite maîtrise de l’ensemble des travaux, nous offrons à nos clients un service intégré, fluide et sans contraintes. Cette approche nous permet de leur apporter une forte valeur ajoutée en garantissant des solutions performantes et adaptées à leurs besoins.
Quels sont les bénéfices pour les clients qui choisissent de franchir le pas vers la transition énergétique ?
Les avantages sont multiples. Tout d’abord, il y a la réduction de leur empreinte écologique grâce à des systèmes durables et modernes. Ensuite, les économies réalisées sur leurs factures énergétiques sont significatives, surtout dans un contexte où les prix des énergies fossiles sont volatils. Enfin, un bâtiment équipé de telles technologies prend de la valeur sur le marché immobilier. Nos clients profitent aussi des subventions cantonales et communales, ainsi que d’avantages fiscaux, ce qui allège encore davantage l’investissement initial.
Comment accompagnez-vous vos clients face aux démarches administratives souvent perçues comme complexes ?
Nous savons que ces démarches peuvent être un frein pour de nombreux propriétaires. C’est pourquoi nous prenons tout en charge : les demandes d’autorisations les dossiers pour obtenir des subventions, et même les certificats de performance énergétique. Notre objectif est de simplifier au maximum le parcours de nos clients, afin qu’ils puissent se concentrer sur les bénéfices de leur projet.
Votre entreprise collabore avec SEFA. Qu’apporte ce partenariat ?
La Société Électrique des Forces de l’Aubonne ne se limite pas à un rôle de partenaire ; elle a également rejoint notre projet en devenant actionnaire de Littoral Énergie. Une opportunité précieuse qui renforce non seulement notre crédibilité, mais aussi nos compétences, nous offrant ainsi
un soutien de poids dans notre développement. Cette collaboration est un atout majeur pour Littoral Energie. Elle nous permet de renforcer notre expertise, notamment dans les domaines de l’électricité et du photovoltaïque. Ensemble, nous offrons des solutions globales, durables et locales.
Cette synergie garantit à nos clients des prestations de haute qualité et une flexibilité accrue pour répondre aux besoins spécifiques du marché.
Quelles sont les valeurs qui guident votre entreprise ?
Nous sommes profondément ancrés dans des valeurs comme l’honnêteté, la transparence et la confiance. Ces principes se reflètent dans notre approche client et dans nos partenariats. Nous croyons également en l’importance de l’innovation et de l’optimisation continue, que ce soit dans nos processus ou dans les compétences de nos collaborateurs afin de maintenir notre création de valeur tout en répondant aux attentes de nos différents parties prenantes.
Quels défis identifiez-vous dans la transition énergétique en Suisse romande ?
Le principal défi est d’ordre culturel. Beaucoup de propriétaires hésitent encore à adopter des solutions durables, souvent par manque d’information ou par crainte des coûts initiaux. Il est essentiel de continuer à sensibiliser le public aux avantages de ces technologies, tant sur le plan écologique qu’économique. Par ailleurs, les évolutions réglementaires nécessitent une capacité d’adaptation rapide, tant pour les entreprises du secteur que pour les clients. Cela implique une veille constante, une anticipation des changements et une communication claire pour accompagner les propriétaires dans cette transition. De nouveaux projets pour la suite ? Absolument. Nous souhaitons devenir leader du secteur en Suisse romande dans les projets de rénovation liés à la production de chaleur. Notre
ambition est d’être un acteur de référence pour les projets complexes, comme la rénovation de bâtiments en forte densité ou d’autres bâtiments historiques. Nous avons la capacité de maîtriser l’ensemble du processus en internalisant un maximum de tâches et grâce à des partenariats solides, ce qui nous permet de relever ces défis ambitieux.
Récemment, Grégory Feret et Laurent Balsiger ont rejoint notre conseil d’administration. Grégory Feret est un entrepreneur chevronné, reconnu pour son expertise en croissance des PME et en stratégies d’acquisition. Laurent Balsiger, quant à lui, est un ingénieur spécialisé en environnement très dynamique et visionnaire, ayant occupé des postes clés dans différents domaines et secteurs de l’énergie. Il a notamment été Directeur de l’Energie du Canton de Vaud. M. Balsiger occupe actuellement la fonction de Directeur de la Société Électrique des Forces de l’Aubonne. Ces arrivées stratégiques marquent une étape importante dans le développement de Littoral Energie. Grâce à leur expertise et à leurs compétences spécifiques et humaines, ils nous permettent de nous positionner de manière encore plus forte sur le marché, tout en renforçant notre capacité à répondre aux besoins croissants du secteur. Pour plus d’informations : littoralenergie.ch
Selon la Confédération, le secteur du logement représente près d’un quart des émissions de gaz à effet de serre des ménages suisses. Alors que l’objectif de neutralité carbone pour 2050 semble encore lointain, des initiatives locales comme celles de Lehmann Eco Constructions montrent qu’un avenir durable est possible.
La construction écologique n’est plus une option, mais une nécessité. Il devient impératif de repenser nos façons de construire et d’habiter. Comment bâtir des logements capables de répondre aux défis climatiques tout en restant accessibles et adaptés aux besoins des individus ? C’est précisément là qu’intervient Lehmann Eco Constructions, une entreprise pionnière en Suisse romande, spécialisée depuis plus de vingt ans dans la construction de maisons écologiques. Son fondateur, Philippe Lehmann, a construit son expertise autour d’une philosophie simple : bâtir durablement, c’est bâtir intelligemment. L’entreprise ne se contente pas de répondre aux normes énergétiques : elle propose un accompagnement personnalisé à ses clients, depuis la faisabilité du projet jusqu’à la livraison finale, en passant par des choix de matériaux respectueux de l’environnement et une optimisation énergétique.
Mais l’engagement de Lehmann Eco Constructions va bien au-delà des maisons individuelles. À une époque où l’on sait que la majorité de la population mondiale vivra en milieu urbain d’ici 2050, l’entreprise s’intéresse désormais aux habitats collectifs et aux projets d’écoquartiers. Ces initiatives visent à mutualiser les ressources, minimiser l’empreinte écologique et recréer des liens humains au sein de communautés plus respectueuses de l’environnement.
Pour Philippe Lehmann, la construction écologique n’est pas seulement une question de technique ou de réglementation : c’est un état d’esprit, une manière de réconcilier l’humain et la nature. C’est dans cet esprit qu’il continue à repousser les limites de ce qui est possible, avec une ambition claire : montrer que le changement commence ici et maintenant, à travers chaque projet réalisé.
Rencontre avec le fondateur de cette entreprise pionnière en construction écologique, qui partage son expérience, ses convictions et ses projets pour un habitat plus respectueux de l’environnement.
L’écologie, c’est aussi construire juste ce dont on a besoin. Pas trop grand, mais utile. C’est un concept de partage et de communauté, où l’on apprend à consommer moins pour laisser plus aux autres.
Philippe Lehmann, quels sont les critères essentiels d’une maison écologique selon vous ?
La première étape, c’est le choix du terrain. Un bon terrain, orienté au sud et bien intégré dans son environnement, est la base de tout projet durable. Ensuite, il faut construire en fonction des besoins réels, sans excès de surface. Enfin, nous privilégions des matériaux locaux et biosourcés, comme le bois lamellé, et des isolants sains. Nos finitions, par exemple, incluent des peintures à base de chaux, qui sont très écologiques. Nous allons jusqu’à récupérer l’eau de pluie pour des usages domestiques comme les toilettes ou l’arrosage. Si une maison est bien conçue, bien isolée et bien orientée, elle peut même se passer de chauffage supplémentaire.
Le bois lamellé semble central dans vos constructions. Pourquoi ce choix ?
Le bois est un matériau vivant, ce qui peut poser des problèmes de stabilité si on ne le traite pas correctement. En le lamellant et en le collant, on élimine ces inconvénients tout en garantissant une excellente performance structurelle et thermique. Cela permet aussi une grande liberté architecturale.
Quels sont, selon vous, les plus grands défis de la construction durable en Suisse aujourd’hui ?
Je pense qu’il s’agit d’un état d’esprit. Les modèles actuels favorisent encore trop souvent les grandes entreprises et les projets standardisés, ce qui limite l’innovation écologique. De plus, le système de financement ne facilite pas toujours l’accès à la propriété pour des projets durables. Il faudrait repenser ces mécanismes pour encourager des initiatives à impact positif.
Vous avez récemment lancé un écoquartier à La Côte-aux-Fées. Comment répliquer ce modèle dans des contextes urbains ?
Les villes ont des contraintes spécifiques, mais les solutions restent similaires : mutualiser les ressources, intégrer des jardins partagés, optimiser les énergies. Nous travaillons actuellement sur un projet d’écoquartier à Genève qui inclura ces aspects. Partager des espaces et des moyens de transport, par exemple, peut être une voie pour réduire l’impact environnemental des zones urbaines.
Quelle place prend la question de l’environnement dans votre vie personnelle ?
En 2022, après une lourde opération cardiaque, j’ai redécouvert l’importance de la nature. J’ai passé trois mois à me promener chaque jour dans la forêt, et cela a profondément changé ma perspective. La forêt est une source d’énergie incroyable, un écosystème vivant qui inspire respect et humilité. C’est cette connexion avec la nature que j’essaie d’intégrer dans chaque projet.
Pour Philippe Lehmann, l’objectif va bien au-delà des performances énergétiques : « L’écologie, c’est aussi construire juste ce dont on a besoin. Pas trop grand, mais utile. C’est un concept de partage et de communauté, où l’on apprend à consommer moins pour laisser plus aux autres. »
Avec ce projet, Lehmann Eco Constructions propose une alternative innovante et humaine à la manière de penser et de vivre le logement de demain.
Texte Océane Ilunga
Un modèle d’habitat durable à la Côte-aux-Fées
Dans le Jura neuchâtelois, à proximité d’Yverdon et de Neuchâtel, Lehmann Eco Constructions développe un projet ambitieux : Charmes Écoquartier, un espace de vie résolument écologique et communautaire.
Le projet prévoit la construction de dix maisons, intégrées dans un cadre naturel privilégié, avec un jardin communautaire au cœur du quartier. Ce qui distingue cet écoquartier, c’est l’utilisation de matériaux locaux, notamment du bois issu directement des forêts de la commune, et la collaboration avec un constructeur bois local. Une véritable approche en circuit court, qui réduit l’empreinte carbone tout en dynamisant l’économie régionale.
Les habitations, personnalisables selon les besoins des résidents, incarnent une vision durable : – Prix de départ : 650’000 CHF (terrain et autorisations inclus)
– Surface habitable : 105 m², avec terrasse (20 m²), abri voiture (30 m²) et terrain d’environ 400 m²
– Équipements écologiques : panneaux solaires, triple vitrage, citerne de récupération d’eau de pluie (3’000 litres), et isolants de haute qualité.
15 appartements neufs de 4,5 pièces de 138 m2 à 189 m2, avec terrasse, loggia ou balcon. 1 attique exceptionnel de 295 m2 avec terrasse de 180 m2.
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1 attique exceptionnel de 295 m2 avec terrasse de 180 m2.
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Finitions extrêmement luxueuses et de très haut standing.
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Vue exceptionnelle et très dégagée tout autour du bâtiment.
Vue exceptionnelle et très dégagée tout autour du bâtiment.
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Localisation extraordinaire (AAA) à proximité immédiate de la nouvelle gare de Genève EauxVives (Airport) et de ses commerces 7/7 (60m), des lignes de bus et de tramway 12 et 17 (70m) et de la nouvelle Comédie de Genève (100m).
Localisation extraordinaire (AAA) à proximité immédiate de la nouvelle gare de Genève EauxVives (Airport) et de ses commerces 7/7 (60m), des lignes de bus et de tramway 12 et 17 (70m) et de la nouvelle Comédie de Genève (100m).
Localisation extraordinaire (AAA) à proximité immédiate de la nouvelle gare de Genève EauxVives (Airport) et de ses commerces 7/7 (60m), des lignes de bus et de tramway 12 et 17 (70m) et de la nouvelle Comédie de Genève (100m).
Sans aucune nuisance sonore, accès par une impasse très peu fréquentée.
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Grandes hauteurs sous plafond de 2,80m. Équipement domotique haut de gamme.
Grandes hauteurs sous plafond de 2,80m.
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Équipement domotique haut de gamme.
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Ouverture automatique de toutes les portes d’entrées grâce à la reconnaissance faciale.
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Construction Minergie, haute performance énergétique HPE.
Construction Minergie, haute performance énergétique HPE.
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Bâtiment en phase finale d’achèvement, avec des livraisons déjà en cours.
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#focusdéveloppementdurable
Face aux enjeux écologiques croissants, l’association HabitatDurable accompagne les propriétaires vers une gestion immobilière plus responsable. Grâce à des solutions concrètes et une sensibilisation active, elle transforme les défis du logement en opportunités pour bâtir un avenir immobilier pérenne.
Veronika Walliser, responsable de projet à HabitatDurable Suisse, présente l’association et comment celle-ci redéfinit le rôle des propriétaires.
Veronika Walliser, qu’est-ce qu’HabitatDurable et quelle est sa mission ?
HabitatDurable est une association suisse regroupant des propriétaires immobiliers engagés. Présente sur l’ensemble du territoire, elle offre une alternative aux pratiques immobilières traditionnelles, en mettant l’accent sur une approche à la fois écologique, sociale et économique. Dans cette optique, elle soutient activement le développement durable dans le secteur de l’habitat et invite ses membres à adopter des pratiques responsables.
Pour accompagner ses membres, HabitatDurable regroupe divers experts en son sein et publie régulièrement des newsletters électroniques ainsi qu’un magazine. Les conseils des experts offrent aux membres des solutions concrètes et applicables, et les publications abordent des thèmes variés, tels que les différents modèles de vie communautaire, les matériaux durables pour la construction ou la rénovation, ou encore les aspects juridiques liés au droit du bail. Comment l’association intègre-t-elle le développement durable dans ses actions ?
Sur le plan écologique, nous promouvons l’utilisation de matériaux biosourcés, tels que la terre, la paille ou l’argile.
L’association encourage également le réemploi des structures existantes plutôt que leur démolition, pour ainsi réduire les déchets. Par exemple, des murs anciens peuvent être isolés et adaptés au lieu d’être entièrement détruits. Si la déconstruction est nécessaire, nous appelons à la récupération et à la réutilisation des matériaux.
L’association milite en outre pour une transition énergétique, en sensibilisant à l’utilisation des énergies renouvelables comme les panneaux solaires et le remplacement des chauffages fossiles par des alternatives durables. L’aménagement du territoire fait également partie de notre champ d’action. Préserver les sols et limiter l’emprise des constructions sur l’environnement sont des éléments essentiels à prendre en compte pour une propriété plus respectueuse. Et sur les plans social et économique ?
Au niveau social, HabitatDurable valorise les initiatives favorisant le vivre-ensemble, comme la création d’espaces communs, des jardins ou des aires de jeux permettant aux habitants de se retrouver et de renforcer le lien communautaire. Quant au droit du bail, l’association défend une relation équilibrée et équitable entre les parties. Elle prône des loyers
nuances complexes, cet outil offre une première base indicatrice pour fixer un loyer juste. Pour des cas spécifiques, les conseillers d’HabitatDurable sont disponibles pour fournir des réponses sur mesure.
Notre outil phare est le calculateur de loyer juste, accessible à tous et conçu pour estimer un loyer équitable pour les biens récemment acquis ou construits.
calculés sur la base des coûts, et non en fonction du marché immobilier. L’objectif d’HabitatDurable n’est pas la maximisation des profits, mais une gestion saine des revenus locatifs. Cela permet aux propriétaires de financer l’entretien et l’amélioration de leurs biens, tout en offrant aux locataires un loyer juste. Ce modèle garantit ainsi une viabilité économique, tant pour les propriétaires que pour les locataires.
L’association intervient-elle aussi au niveau politique pour faire passer ses idées ? Oui, nous intervenons activement sur le plan politique.
L’association a récemment soumis quatre propositions au Parlement, dont une appelant à supprimer la fixation des loyers basée uniquement sur le marché lors de période de pénurie de logement. Une autre demande une étude des mesures pour lutter contre les discriminations sur le marché du logement en fonction de l’âge, du statut, du séjour, de l’appartenance religieuse ou culturelle. Nous militons aussi pour un système de loyers transparent et uniforme. Ces initiatives reflètent les valeurs de l’association et son engagement pour un habitat durable.
Quels sont les avantages à devenir membre et comment procéder pour adhérer ?
Rejoindre HabitatDurable, c’est accéder à un réseau unique de conseillers et de spécialistes indépendants. Nous regroupons des experts couvrant tous les aspects liés à l’habitat: des architectes, des ingénieurs, des paysagistes, mais aussi des avocats et des notaires. Chaque membre bénéficie d’un premier conseil gratuit, après quoi et en cas de besoin, la relation directe entre le spécialiste et le membre prend le relais.
Bon pour une année d’adhésion à demi-prix*
L’adhésion ouvre également la porte à divers avantages : des rabais sur l’installation de panneaux solaires, des partenariats privilégiés avec des compagnies d’assurances, et bien plus encore. Ces bénéfices concrets renforcent l’engagement d’HabitatDurable à soutenir ses membres dans une gestion immobilière écologique et économique.
L’association propose des cotisations annuelles à partir de 85 CHF, un montant ajusté en fonction du nombre de logements concernés. L’offre s’adresse aussi bien aux propriétaires individuels qu’aux coopératives, gérances ou même aux non-propriétaires. Ces derniers, en tant que membres soutiens, peuvent participer aux activités de l’association et partager leur intérêt pour le développement durable. Cela peut aussi être intéressant s’ils envisagent un futur achat immobilier. En somme, HabitatDurable s’impose comme une ressource précieuse pour quiconque s’intéresse à une gestion réfléchie de l’habitat.
Quels outils mettez-vous à disposition des propriétaires pour les aider à gérer leurs biens immobiliers de manière plus responsable ? HabitatDurable propose une gamme d’outils destinés à aider les propriétaires et les bailleurs à mieux gérer leurs biens. Parmi ces ressources figurent notamment des formulaires de droit du bail, ainsi que toutes les formules cantonales. Nous proposons en outre des guides pratiques pour la location ou la propriété par étage (PPE).
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HabitatDurable, l’association des propriétaires responsables
De A comme Assurance jusqu’à Z comme Zéro émission, chez nous, vous êtes toujours conseillé de manière compétente, durable et éthique.
habitatdurable.ch/ adhesion
L’association organise finalement des événements thématiques variés comme la visite de maisons écologiques en paille ou des conférences sur les regroupements pour l’énergie solaire, le droit du bail ou encore la fiscalité immobilière. Ces initiatives permettent d’informer et d’inspirer les propriétaires dans leurs démarches.
Avez-vous des projets à venir ?
Présente dans toute la Suisse avec huit sections, dont deux en Suisse romande, HabitatDurable s’efforce de se faire connaître auprès des propriétaires suisses qui n’ont pas encore connaissance de son existence. Nous aspirons à sensibiliser un public plus large à nos valeurs et à nos solutions, et à accompagner encore davantage de personnes dans leur démarche. Dans cette lancée, la section Suisse romande de l’association participera à la Journée romande des propriétaires qui aura lieu le 4 avril 2025 à l’EPFL. Elle présentera le lancement d’un guide inédit consacré aux défis des assainissements énergétiques dans les propriétés par étages (PPE), un sujet encore plus complexe que pour les maisons individuelles. Des cas pratiques et les spécificités cantonales, notamment les subventions disponibles, seront également abordés.
Interview Maévane Mas Pour plus d’informations : habitatdurable.ch
Adhésion découverte ½ prix à HabitatDurable pour Personne 1 : nom/prénom
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Rue, no
NPA, lieu
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1 à 2 logements > Fr. 42.50.– au lieu de Fr. 85.–/an
HabitatDurable, des propriétaires
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3 à 6 logements > Fr. 55.– au lieu de Fr. 110.–/an
7 à 19 logements > Fr. 100.– au lieu de Fr. 200.–/an
20 logements et plus > Fr. 175.– au lieu de Fr. 350.–/an
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* offre valable uniquement pour les nouveaux membres.
Les entreprises en sont conscientes : l’avenir repose sur une économie respectueuse du climat. C’est pourquoi elles s’engagent non seulement à rendre leurs produits plus écologiques, mais aussi à réduire leurs propres émissions et à optimiser leurs chaînes d’approvisionnement afin d’atteindre progressivement l’objectif du net zéro. Swisscleantech les accompagne dans cette démarche et s’engage à mettre en place un cadre adéquat pour ces changements.
haque produit génère des émissions de CO₂ – non seulement lors de sa fabrication, mais aussi durant son utilisation. Les entreprises disposent ainsi de nombreux leviers pour optimiser leurs produits, en tenant compte de leur cycle de vie complet. Pour limiter au maximum les émissions durant la phase d’utilisation, des aspects tels que l’efficacité énergétique, la motorisation électrique, la durabilité et la réparabilité sont essentiels à prendre en compte dès la conception. Ces principes s’inscrivent dans l’économie circulaire, qui contribue de manière significative à l’atteinte du net zéro. Des études estiment ainsi que la fermeture des cycles de production pourrait, à elle seule, réduire de plus de 20 % les émissions actuelles de CO₂.
Réduction des émissions de CO2 sur l’ensemble de la chaîne de valeur Il est tout aussi crucial de réduire les émissions générées durant la phase d’utilisation des produits que celles produites lors de leur fabrication. Ces dernières sont appelées émissions grises. Pour les diminuer, l’optimisation des chaînes d’approvisionnement est un levier essentiel. L’exemple de Siemens Suisse illustre cette démarche. L’entreprise a procédé à une analyse complète des émissions de CO₂ liées à la production, en prenant en compte non seulement ses propres étapes de fabrication, mais aussi l’achat de composants semi-finis.
Actuellement, Siemens Suisse mène des discussions avec l’ensemble de ses principaux fournisseurs. Le défi est de taille : ces fournisseurs s’appuient eux-mêmes sur des sous-traitants, notamment pour l’approvisionnement en matières premières. Dans certains cas, cette chaîne de valeur peut comporter une dizaine de niveaux. Ce processus est complexe, mais porteur de résultats prometteurs. L’entreprise se montre ainsi confiante quant à sa capacité à réduire de 20 % les émissions des étapes amont
de sa chaîne d’approvisionnement d’ici 2030 et à atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050.
Transparence grâce à l’empreinte carbone des produits
À moyen terme, il sera indispensable de pouvoir déterminer facilement les émissions de CO₂ sur l’ensemble de la chaîne de valeur, via ce que l’on appelle « l’empreinte carbone des produits ». Cette transparence permettra d’optimiser progressivement les produits. SAP, leader des solutions logicielles pour la gestion des flux logistiques, soutient l’idée que les émissions de CO₂ devraient être automatiquement transmises du fournisseur au client, à l’instar des prix. Cela permettrait aux acheteurs de comparer les offres en fonction de leur empreinte carbone et de prendre des décisions plus éclairées. SAP milite ainsi pour la mise en place d’interfaces standardisées afin de faciliter l’échange de ces données entre les entreprises.
Un règlement en faveur de la décarbonation
La réduction des émissions grises ne concerne pas uniquement les entreprises, elle est également d’ordre politique. Aujourd’hui, les produits à forte empreinte carbone restent souvent plus compétitifs
en raison du faible coût des énergies fossiles. Un prix du CO₂ plus élevé pourrait accélérer la transition vers des flux de marchandises plus propres, sans pour autant entraîner une hausse significative des prix pour les consommateurs. En effet, la majorité des émissions surviennent dès le début de la chaîne de production, lors de l’extraction des matières premières, qui ne représentent qu’une fraction du coût final du produit. Swisscleantech est convaincu que cette décarbonation est réalisable et s’engage en faveur de la mise en place d’un règlement et d’une tarification carbone appropriée.
Encourager l’innovation via la loi sur le climat et l’innovation (LCI) Les entreprises doivent également prendre leurs responsabilités en Suisse. La loi sur la protection du climat et l’innovation (LCI) définit clairement la voie à suivre : d’ici 2050, toute production nationale devra abandonner les énergies fossiles. Cela représente un défi particulier pour les procédés nécessitant des températures élevées, comme dans l’industrie agroalimentaire, le séchage des peintures ou le revêtement en poudre. Une solution réside dans l’adoption de pompes à chaleur haute température capables de fournir une chaleur jusqu’à 200 °C à partir de la récupération de chaleur résiduelle. Toutefois, cette transition exige des investissements conséquents. Le programme de soutien de la LCI, avec une enveloppe de 200 millions de francs suisses par an sur six ans, constitue donc une opportunité majeure pour renforcer la compétitivité du site de production suisse. Pour atteindre le net zéro, toutes les entreprises doivent agir, même celles sans activité de production propre. Cela inclut l’optimisation énergétique des bâtiments grâce à des rénovations et l’installation de panneaux photovoltaïques, comme l’a fait Ikea. Fin octobre 2024, le centre de distribution d’Itingen a mis en service la plus grande installation solaire de l’entreprise en Suisse, et la deuxième plus grande du canton de Bâle-Campagne, avec 6214 modules solaires produisant plus de 2,4 millions de kWh d’électricité par an – de quoi alimenter 480 maisons individuelles pendant un an. 70 % de cette énergie bénéficiera à la population locale.
Développer une logistique durable
La décarbonation de la logistique est tout aussi essentielle. Des entreprises membres de swisscleantech sont à l’avant-garde dans ce domaine. Ikea vise par exemple à assurer 98 % de ses livraisons par véhicules électriques d’ici fin 2025. De son côté, Griesser, fabricant de solutions de protection solaire, prévoit de convertir l’ensemble de sa flotte de 400 véhicules – comprenant des bus de service et des voitures – aux énergies propres d’ici 2030. Cette transition a également permis d’optimiser les transports logistiques, réduisant de 30 % le nombre de kilomètres parcourus par an.
Un chemin encore long, mais prometteur Il reste beaucoup à faire, mais de plus en plus d’entreprises prennent conscience des enjeux et des opportunités liés à la protection du climat, et s’engagent résolument dans cette voie.
À propos de swisscleantech swisscleantech regroupe des entreprises soucieuses du climat. Cette association économique influence la politique et la société afin que la Suisse atteigne son objectif de neutralité carbone le plus rapidement possible. Acteur clé des politiques énergétiques et climatiques, swisscleantech soutient ses membres en leur fournissant des services tels que l’établissement de bilans carbone et l’organisation de plus de 30 événements annuels pour favoriser les échanges et la mise en réseau. L’association compte plus de 600 membres issus de divers secteurs et représente, avec ses associations partenaires, plus de 24 000 entreprises suisses et environ 400 000 employés.
Plus d'informations sur www.swisscleantech.ch
Directeur général, Linde Gas Suisse SA
Monsieur Britschgi, Linde est un leader dans le secteur des gaz industriels.
Comment définissez-vous la durabilité dans votre stratégie d'entreprise ?
Chez Linde, la durabilité est au cœur de nombreuses de nos activités. Nous sommes fermement engagés à rendre notre monde plus productif et plus durable. Nous y parvenons à la fois en réduisant nos propres émissions et en aidant nos clients à réduire les leurs. Nous nous sommes fixés des objectifs ambitieux et sommes sur la bonne voie pour les atteindre. Notre initiative « 35 d'ici 35 » est particulièrement notable : nous visons à réduire nos émissions directes et indirectes de 35 % d'ici 2035, avec un objectif de neutralité climatique à l'horizon 2050. Par ailleurs, nous avons réalisé des progrès significatifs dans d'autres domaines du développement durable, notamment la réduction des déchets à la source, l'atteinte de sites zéro déchet et le soutien aux communautés dans lesquelles nous vivons et travaillons.
Vous avez évoqué la réduction des émissions pour vos clients : quelles collaborations Linde a-t-elle déjà mises en place avec succès ? Nous aidons de nombreuses entreprises à réduire leurs émissions grâce à nos applications de gaz industriels, ce qui leur permet d'améliorer leur efficacité énergétique. Nos solutions permettent à ces entreprises d'éviter plus du double des émissions que nous produisons nous-mêmes. Nous nous concentrons particulièrement sur l'accompagnement des secteurs difficiles à décarboner, comme l'industrie lourde, la sidérurgie, la cimenterie, la chimie et les raffineries, en mettant à leur disposition nos technologies d'hydrogène et de captage du carbone. Un exemple notable est notre collaboration avec Galliker Transport, Emmi et CKW à Dagmersellen, où nous développons un écosystème unique en Suisse basé sur les énergies renouvelables. Le projet repose sur une grande centrale à biomasse qui, dès 2027 au plus tôt, produira chaleur et énergie renouvelable. Linde prévoit de récupérer du CO₂ biogénique issu du processus de combustion, par exemple pour sa propre production de glace carbonique et de gaz industriels. Ce projet est un pas important vers la réalisation des objectifs énergétiques des entreprises participantes et de la Suisse.
Depuis environ un siècle, Linde est le partenaire de référence pour les gaz utilisés dans de nombreuses industries. Grâce à son expertise en hydrogène vert, en récupération de CO₂ et en installations Power-to-Gas, l'entreprise joue un rôle de plus en plus central dans le domaine de la décarbonisation. Pour plus d'informations www.linde.ch
Nous aidons de nombreuses entreprises à réduire leurs émissions grâce à nos applications de gaz industriels, ce qui leur permet d'améliorer leur efficacité énergétique.
L'hydrogène vert est souvent qualifié de technologie clé pour la transition énergétique. Pourquoi ?
L'hydrogène est l'élément le plus abondant de l'univers. Bien qu’il soit léger et de petite taille, il constitue un puissant vecteur d’énergie : un kilogramme d’hydrogène contient trois fois plus d’énergie que le kérosène. De plus, l’hydrogène vert est un vecteur énergétique neutre en carbone, produit par électrolyse de l’eau à l’aide d’énergies renouvelables. Il permet de stocker l’énergie renouvelable excédentaire et peut être transporté via des réseaux de pipelines souterrains ou par camion pour être utilisé dans divers domaines, de la mobilité à l’industrie lourde. Grâce à sa polyvalence, l’hydrogène s’impose comme un élément clé de la transition vers une énergie à faible ou zéro émission de carbone, et constitue un facteur déterminant pour atteindre les objectifs climatiques mondiaux.
Comment Linde met-il concrètement l'hydrogène à la disposition des entreprises ?
Chez Linde, nous disposons d’un solide portefeuille dans le domaine de l’hydrogène, d’une valeur de plus de 30 milliards de dollars à l’échelle mondiale. Nous possédons une expertise couvrant l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène : de la production à la distribution en passant par le stockage. Nous exploitons plus de 150 reformeurs à vapeur (SMR) et unités d'adsorption modulée en pression (PSA) dans le monde, et avons installé plus de 80 électrolyseurs.
Quels sont les défis liés à l'industrialisation de cette technologie ?
Le principal défi actuel réside dans les coûts. Les technologies et les matériaux nécessaires à la production d’hydrogène vert sont disponibles, et sa production est techniquement réalisable. Une alternative plus abordable est l’hydrogène bleu, qui n'est pas totalement exempt d'émissions, mais permet déjà des réductions substantielles. Nous considérons cette solution comme judicieuse, car elle est à la fois économique, durable et pragmatique.
Linde mène de nombreux projets de décarbonisation à travers le monde.
Pouvez-vous donner un exemple de projet réussi ?
Un projet particulièrement réussi se trouve en Allemagne, où notre partenaire exploite une installation de captage du carbone dans une grande cimenterie. Chaque année, 70 000 tonnes de CO₂ y sont récupérées. D'autres projets d'envergure sont en cours aux États-Unis, avec des investissements atteignant un milliard de dollars, ainsi qu’au Canada.
Vous avez mentionné à plusieurs reprises le captage du CO2. Pourquoi est-ce si essentiel ?
Pourquoi Linde est-elle le partenaire idéal pour les entreprises visant la neutralité carbone ?
Nous avons plus de 100 ans d’expérience dans la gestion des molécules d’hydrogène et de CO₂. Cette expertise devient de plus en plus essentielle dans le domaine des énergies propres. Outre notre expérience, nous disposons d’un vaste réseau, de nombreux sites et d’un système logistique dense, ce qui permet à nos clients d’être plus réactifs. Nous sommes également experts en sécurité, ce qui fait de nous un acteur clé pour des solutions comme les installations Power-to-Gas.
Pouvez-vous expliquer le concept des installations Power-to-Gas ?
Une installation Power-to-Gas transforme l’excédent d’électricité renouvelable en vecteurs énergétiques gazeux. L’eau est d’abord décomposée en hydrogène et oxygène via électrolyse, à l’aide d’électricité verte. L’hydrogène produit peut être utilisé directement ou combiné au CO₂ pour produire du méthane, principal composant du gaz naturel. Ce méthane ou hydrogène peut être injecté dans le réseau gazier, stocké ou utilisé comme carburant. Cette technologie permet de stocker l’énergie renouvelable sur le long terme et de l’utiliser de manière flexible pour l’industrie, la mobilité ou le chauffage.
Le captage du carbone est crucial pour les industries énergivores qui ne peuvent réduire rapidement leurs émissions. Cela concerne notamment la sidérurgie, la verrerie et certaines raffineries. Nous proposons des solutions dites « End of Pipe », qui capturent directement le CO₂ émis. Celui-ci est ensuite liquéfié et utilisé dans l’industrie, par exemple pour la production de carburants synthétiques, de produits chimiques ou dans l’industrie alimentaire et des boissons. La collaboration avec un acteur comme Linde est précieuse, car nous disposons d’une vaste expérience et d’un savoir-faire approfondi.
Lorsque l'on parle d'énergies renouvelables, l'attention se porte généralement sur l'énergie éolienne et solaire. Pourtant, une autre ressource majeure est souvent ignorée : la géothermie. En Suisse, l'entreprise Enerdrape démontre comment cette source d'énergie peut être exploitée de manière innovante pour le chauffage et la climatisation.
rès de la moitié de notre consommation énergétique est consacrée au chauffage et à la climatisation des bâtiments. C'est précisément là qu'intervient Enerdrape en proposant une solution de décarbonation efficace, axée sur l'utilisation optimisée de la chaleur terrestre. Mais que signifie réellement cette approche ?
Une ressource sous-estimée
L'utilisation de la géothermie est variée. En Suisse, la géothermie de faible profondeur, qui extrait la chaleur grâce à des sondes enfouies à des profondeurs de 100 à 200 mètres, est déjà bien implantée. Cependant, elle atteint progressivement ses limites de capacité. Une alternative prometteuse réside dans la géothermie de surface.
Cette méthode n’implique pas de forages profonds, mais exploite la température constante qui est présente à quelques mètres sous la surface du sol. Ainsi, en hiver, le sous-sol est plus chaud et en été plus frais que la température en surface. Contrairement à d'autres énergies renouvelables, la géothermie de surface ne produit pas d'électricité, mais fournit directement de la chaleur et du froid, ce qui la rend idéale pour les systèmes de chauffage et de climatisation des bâtiments.
Les avantages par rapport aux énergies renouvelables
Un atout majeur de la géothermie est sa disponibilité locale. Les sources de chaleur telles que les parkings souterrains, les tunnels ou les réseaux de transport en
Pcommun peuvent être exploitées pour fournir de l'énergie directement sur place. Bien que cette technologie soit encore peu répandue, elle offre un potentiel significatif pour la transition vers une énergie plus propre.
La géothermie présente plusieurs avantages par rapport aux énergies renouvelables comme l’éolien et le solaire. Elle n'est pas dépendante des conditions météorologiques et fonctionne 24 heures sur 24. De plus, la durée de vie des installations géothermiques, estimée à environ 50 ans, en fait une solution durable et efficace, contrairement aux panneaux solaires qui perdent en rendement au fil du temps.
Un pas vers la décarbonation des bâtiments existants « La plupart de nos efforts en terme de durabilité et d'efficience énergétique se concentrent sur les nouvelles constructions. Or, dans les villes, la plupart des constructions sont déjà existantes et ce sont précisément ces constructions qui ont le plus grand potentiel de décarbonation. Il est donc essentiel d'orienter nos efforts vers la rénovation.», explique Margaux Peltier, directrice et cofondatrice d'Enerdrape. Avec ses panneaux géothermiques innovants, l'entreprise se positionne comme un acteur de premier plan dans ce domaine.
Ces panneaux peuvent être installés sur les murs d'infrastructures souterraines existantes, telles que les parkings ou les tunnels. Connectés à une pompe à chaleur intégrée au système de chauffage du bâtiment, ils jouent un rôle de capteurs thermiques, captant la chaleur du sol pour la redistribuer. Le principe est simple et efficace : de l'eau circule dans les panneaux, se réchauffe au contact de la chaleur terrestre et est ensuite acheminée vers la pompe à chaleur, qui multiplie cette énergie par un facteur de cinq à six. Ce système fonctionne également pour le refroidissement.
« Nous avons délibérément opté pour des panneaux plutôt que des sondes, car ces dernières posent des contraintes dans les zones urbaines », précise Margaux Peltier. Avec cette approche simple et facile à mettre en œuvre, Enerdrape se distingue comme un pionnier de la décarbonation des bâtiments existants, un enjeu crucial pour les villes densément peuplées.
Un marché en devenir
« Nous sommes actuellement les seuls sur ce segment, ce qui présente des avantages et des défis », affirme Margaux Peltier. Si l'entreprise bénéficie d'une
absence de concurrence directe, elle a du relever le défi d'introduire une technologie novatrice sur un marché déjà bien structuré. « Gagner la confiance des clients a été essentiel, notamment dans les premières années. La chaleur et la géothermie sont des concepts moins visibles et concrets que d'autres énergies renouvelables, ce qui rend leur adoption plus complexe », ajoute-t-elle. Avoir un produit physique a toutefois facilité leur commercialisation.
Des projets réussis
Enerdrape a déjà réalisé plusieurs projets avec près de 600 panneaux qui ont déjà été installés en Suisse romande pour le compte de grands propriétaires immobiliers et grandes entreprises régionales. Selon les installations, la mise en place des panneaux a permis de réduire la consommation de gaz, d'augmenter le ratio d'énergies renouvelables voire de tout simplement permettre la mise en place de pompe à chaleur là où les ressources manquaient.
Enerdrape qui s'implante solidement en Suisse vise également une expansion internationale avec l'inauguration récente d'un premier projet en France mais aussi d'autres en Espagne et aux Etats Unis.
Contactez-nous pour une analyse gratuite et découvrez comment transformer vos infrastructures souterraines en sources d'énergie renouvelable !
Prefa (Schweiz) AG • Brandreport
Construire une nouvelle maison ou rénover un bâtiment existant est souvent une tâche exigeante en termes de ressources et d’efforts. Les toitures métalliques de Prefa offrent une solution plus durable, tout en simplifiant le processus d’installation grâce à un système complet qui couvre l’ensemble de l’enveloppe du bâtiment.
refa est bien plus qu’un expert en toitures durables et robustes. L’entreprise propose une gamme complète de solutions comprenant des systèmes de gouttières performants, des revêtements de façade, des solutions solaires innovantes, des protections contre les inondations et bien plus encore.
L’aluminium, matériau d’avenir Depuis plus de 75 ans, Prefa se spécialise dans les toitures en aluminium. Ce matériau séduit par une combinaison unique de propriétés : il est léger, robuste, durable, écologique, offre une grande liberté de conception et est facile à travailler. Il n’est donc pas surprenant que l’aluminium joue un rôle central dans l’architecture depuis le 19ème siècle – comme en témoigne l’église San Gioacchino à Rome, dont les toitures sont revêtues d’aluminium. Aujourd’hui encore, les façades et toitures en aluminium façonnent certains des bâtiments les plus emblématiques du monde, établissant de nouveaux standards en matière d’architecture moderne.
Plus d’informations sur : www.prefa.ch #focusdéveloppementdurable
Durabilité et préservation des ressources
L’aluminium est un matériau particulièrement durable et respectueux des ressources. Sa longévité permet aux bâtiments de traverser les générations tout en préservant les ressources précieuses de notre planète. De plus, sa légèreté réduit les émissions de CO₂ lors du transport. Lors de rénovations, l’aluminium offre un avantage supplémentaire : il permet souvent de conserver la charpente existante sans nécessiter de renforcement, car sa faible masse n’augmente que très peu la charge structurelle.
Un autre atout majeur est que l’aluminium peut être recyclé à l’infini sans perte de qualité. Cela en fait un matériau écologique qui continuera de jouer un rôle clé dans le secteur de la construction à l’avenir.
Des possibilités de conception infinies
L’un des plus grands atouts de l’aluminium réside dans sa flexibilité de conception. Ce matériau peut être facilement façonné, coloré et texturé, offrant ainsi une multitude de possibilités pour des solutions architecturales créatives. Que ce soit pour des constructions futuristes, classiques ou minimalistes, l’aluminium permet de réaliser des bâtiments uniques qui dégagent du caractère et une forte identité visuelle.
Bien plus qu’une simple toiture
Prefa propose également tous les éléments complémentaires nécessaires aux toitures, permettant ainsi d’obtenir un système complet auprès d’un seul fournisseur. Cela simplifie considérablement les processus de construction ou de rénovation. Grâce à un système intégré de plus de 5000 produits parfaitement compatibles, il est possible de créer des enveloppes de bâtiment personnalisées et harmonieuses. Tous les composants, des accessoires
de montage aux articles complémentaires, sont livrés ensemble et parfaitement adaptés les uns aux autres. Le résultat ? Une solution esthétique qui répond aux exigences les plus élevées en termes de fonctionnalité et de qualité. Tous les produits sont fabriqués en Autriche et en Allemagne, soumis à des contrôles rigoureux et continuellement améliorés pour garantir des standards de qualité optimaux.
Des solutions solaires innovantes
Prefa propose également des options solaires. En plus des panneaux photovoltaïques classiques fixés sur le toit, une solution intégrée et innovante est disponible : des tuiles solaires dans lesquelles les modules photovoltaïques sont directement intégrés. Ces tuiles allient une protection de toiture résistante aux intempéries à une production d’énergie solaire efficace. Les cellules photovoltaïques sont discrètement intégrées aux tuiles de toiture en aluminium, offrant ainsi une double fonctionnalité : une protection optimale du bâtiment et une production d’énergie durable. Grâce à leur conception ingénieuse, aucune perforation de la toiture n’est nécessaire, ce qui réduit les risques d’infiltration et simplifie l’installation. Une solution photovoltaïque élégante pour les toitures Prefalz : le nouveau module solaire Prefalz Outre les tuiles solaires Prefa et les systèmes de montage photovoltaïques, la dernière innovation en date est le module solaire Prefalz. Il s’agit d’une solution photovoltaïque esthétique spécialement conçue pour les toitures Prefalz. Ces modules en verre/verre, puissants et durables, s’intègrent parfaitement dans le design à double joint vertical, assurant une apparence homogène tant sur les toitures neuves qu’existantes. Le module sera disponible à partir de 2025.
Depuis plus de 75 ans, Prefa fabrique des toitures, des façades, des systèmes solaires et des accessoires en aluminium durable.
La société Prefa Aluminiumprodukte GmbH est un acteur majeur en Europe depuis plus de 75 ans dans le développement, la production et la commercialisation de systèmes de toiture, de façade et solaires en aluminium. Le groupe Prefa emploie environ 700 collaborateurs. La production des plus de 5000 produits de haute qualité est exclusivement réalisée en Autriche et en Allemagne. Prefa fait partie du groupe industriel dirigé par le Dr. Cornelius Grupp, qui compte plus de 8000 employés répartis sur plus de 40 sites de production à travers le monde.