Voyagez responsable avec QUATRE PATTES : protégez les lions, éléphants et autres animaux sauvages.
Voyages & Découvertes
Janvier ’25
Mike Horn
L’explorateur des temps modernes partage ses aventures et sa vision d’un monde à préserver, où chaque expédition devient une ode à la nature.
Voyages et découvertes à l’ère du numérique
La numérisation a bouleversé notre manière de planifier et de vivre les voyages. Des algorithmes d’intelligence artificielle aux plateformes en ligne, l’offre semble infinie : réservations de vols, circuits personnalisés, ou encore suggestions d’activités locales. Mais cette surabondance d’options peut rapidement se transformer en surcharge mentale. Combien de temps passons-nous à chercher la destination parfaite, à déchiffrer des recommandations standardisées qui éclipsent parfois nos envies profondes ?
Pour autant, le monde numérique ne manque pas d’inspiration : visites virtuelles, galeries Instagram et blogues de voyage dévoilent des lieux insoupçonnés. Mais comment éviter que le voyage ne se résume à la consommation d’images ? Comment préserver l’authenticité et l’émotion de chaque escapade ?
Entre confort et aventure : la quête d’équilibre
Hier encore, les guides papier et les récits de proches suffisaient à façonner un itinéraire. Aujourd’hui, les applications et outils numériques dominent. Si cette évolution facilite les voyages, elle risque également de nous faire perdre le charme de la spontanité. Les voyageurs d’aujourd’hui aspirent à un équilibre subtil entre itinéraires précis et imprévus délicieux.
Qu’en est-il de ces moments inattendus qui transcendent un voyage ? Une rencontre improbable dans un café de village, la découverte d’une plage oubliée, ou un sentier peu fréquenté ? Ces instants, souvent impossibles à prévoir, restent gravés dans les mémoires bien au-delà des planifications minutieuses.
Le contact humain, un élément irremplaçable
Malgré la précision des outils numériques, rien ne remplace l’échange humain. Un conseiller passionné,
un voyageur partageant ses bons plans ou un expert à l’écoute de vos aspirations offrent une richesse que les algorithmes ne peuvent reproduire.
C’est dans ces moments d’interaction directe que les voyages prennent tout leur sens. Les salons, agences de voyage ou événements spécialisés deviennent des lieux précieux d’inspiration. Alors que le tourisme durable et conscient gagne en importance, ces échanges favorisent des pratiques plus responsables et révèlent des expériences authentiques.
La réinvention du voyage durable Voyager n’est plus simplement une question de destination. C’est à présent une réflexion sur le chemin parcouru et l’impact laissé. Les moyens de transport doux, comme le train ou le vélo, séduisent une nouvelle génération d’aventuriers soucieux de leur empreinte.
De plus en plus de voyageurs s’orientent vers des hébergements et des prestataires écoresponsables, tout en cherchant à intégrer les communautés locales à leurs itinéraires. Comment faire en sorte que nos découvertes deviennent une source d’enrichissement mutuel, autant pour nous que pour les régions visitées ? Ces interrogations redéfinissent les attentes et les priorités des voyageurs contemporains.
Le Salon des Vacances de Berne : une ode à l’exploration
Du 23 au 26 janvier 2025, le Salon des Vacances de Berne s’imposera comme un carrefour unique pour les passionnés de découverte. Avec une offre éclectique allant des voyages d’aventure aux escapades durables, cet événement promet bien plus qu’un catalogue d’idées : c’est une invitation à l’exploration.
Conférences inspirantes, thèmes spécifiques comme le camping-car ou l’écologie, et rencontres avec des experts à l’écoute : tout y est pour transformer vos rêves en projets concrets. Les visiteurs pourront découvrir des offres exclusives et dialoguer avec des professionnels partageant leurs expériences et astuces.
Réconcilier inspiration et action
Si la numérisation a révolutionné les voyages, elle ne remplace pas le besoin fondamental d’humanité et de partage. Le Salon des Vacances de Berne incarne cette complémentarité, réunissant l’innovation digitale et la richesse des interactions humaines. Que vous soyez en quête d’idées concrètes ou simplement avide d’évasion, cet événement offre une plateforme unique pour redécouvrir le sens profond du voyage : une expérience personnelle, enrichissante et responsable.
Texte SMA
Contenu. 04 Découvertes culturelles
08 Slow travel
10 Interview : Mike Horn
12 Vacances sportives
16 Thérapie Voyage
18 Vacances et protection des animaux
Focus Voyages & Découvertes
Chef de projet
Adrien Avril
Responsable national
Pascal Buck
Rédactrice en chef Romandie & France
Laurane Saad
Responsable graphique
Mathias Manner
Graphiste
Marie Geyer
Journalistes
Laurane Saad, Océane Ilunga
Image de couverture
Lucas David
Canal de distribution
Le Matin Dimanche
Imprimerie
CIL Centre d’Impression Lausanne SA
Smart Media Agency
Gerbergasse 5, 8001 Zurich, Suisse Tél +41 44 258 86 00
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Bonne lecture !
Martinique : une île, mille expériences
Ourlée par les eaux turquoise de la mer des Caraïbes et bordée par l’océan Atlantique, la Martinique est une île où chaque instant dévoile une nouvelle facette de son charme irrésistible. Des plages de sable blanc au sud, des rivages de sable volcanique noir au nord, une végétation luxuriante et une culture vivante et chaleureuse se dévoilent à chaque étape. Ce joyau des Antilles françaises n’attend qu’à être exploré.
Des plages pour tous les goûts
La Martinique séduit d’abord par son littoral aux mille visages. Pour se prélasser sur des étendues de sable blanc de près de 2 km, direction Les Salines, l’une des plages les plus emblématiques de l’île. Avec ses cocotiers, ses eaux cristallines et son sable fin, elle offre le cadre parfait pour une journée de détente en famille ou entre amis ou encore de randonnée sur la mythique Trace des Caps.
Pour une ambiance plus nature et des paysages spectaculaires, les plages de sable noir comme Anse Couleuvre au nord Caraïbe, nichées entre mer émeraude et forêt tropicale, offrent un contraste saisissant. Un véritable paradis pour les amateurs de photographie et d’aventure. Au sud, les récifs coralliens de l’Anse Dufour sont parfaits pour le snorkeling. Ce petit village de pêcheurs permet d’observer des tortues marines nageant paisiblement à quelques mètres du rivage. Pour le calme et l’ombre des palmiers, l’Anse Noire, avec son sable volcanique et ses eaux poissonneuses, est un havre caché.
Conseil : Pensez à emporter un masque et un tuba pour profiter pleinement de la richesse des fonds marins !
Une nature généreuse et spectaculaire
La Martinique est bien plus qu’une destination balnéaire. L’île regorge de paysages spectaculaires où la nature s’exprime en toute liberté. Des chaussures de randonnée sont indispensables pour partir à la conquête de la Montagne Pelée, un stratovolcan majestueux culminant à 1 394 mètres. Ce site, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, offre des sentiers variés serpentant entre forêts, rivières et crêtes panoramiques.
Les jardins luxuriants du Jardin de Balata à Fort-de-France ou du Jardin de la Montagne au Vauclin ou encore du Domaine d’Émeraude au Morne Rouge offrent un havre de paix où des milliers d’espèces végétales créent une symphonie de couleurs et de parfums. Des ponts suspendus, des animations pour les enfants et des espaces muséaux permettent de découvrir l’histoire géologique de la Martinique et d’admirer les paysages verdoyants.
Pour une expérience rafraîchissante, une pause aux gorges de la Falaise à Ajoupa-Bouillon est idéale. Ici, des cascades forment des bassins naturels parfaits pour une baignade revigorante. Pour un dépaysement total, la Savane des Pétrifications au sud de l’île propose un paysage lunaire, idéal pour une balade au cœur de formations rocheuses uniques.
Bon à savoir : Les randonnées en Martinique conviennent à tous les niveaux. N’hésitez pas à demander conseil aux guides locaux pour choisir le sentier qui vous correspond le mieux !
Une gastronomie métissée et savoureuse
La Martinique est une véritable invitation à la gourmandise. Sur cette île, les saveurs françaises, créoles, africaines et indiennes se mêlent pour créer
une cuisine riche et variée. Que ce soit pour des poissons grillés, des plats épicés ou des douceurs sucrées, chaque repas réserve une découverte.
Le colombo de poulet, parfumé d’épices douces, de curcuma et de lait de coco, est incontournable. Les accras de morue, petits beignets croustillants, sont parfaits pour commencer un repas. En bord de mer, une langouste grillée ou un vivaneau fraîchement pêché satisferont les amateurs de fruits de mer.
Une culture vibrante et chaleureuse
La culture martiniquaise vibre à chaque coin de rue. Les fêtes traditionnelles comme le Carnaval sont une explosion de couleurs, de musique et de joie de vivre. Le Tour de Martinique des Yoles Rondes, une course de voiliers traditionnels inscrits au patrimoine immatériel de l’UNESCO, fait vibrer l’âme de la Martinique.
Les musées comme le Musée de la Pagerie (dédié à Joséphine de Beauharnais) ou le Mémorial de l’Anse Cafard rappellent l’histoire complexe de l’île, marquée par le colonialisme et l’esclavage. La musique traditionnelle, comme le bèlè ou le zouk, célèbrent les racines africaines et caribéennes de la Martinique.
Les marchés, notamment le marché couvert de Fort-de-France, celui du Diamant ou encore de Saint-Pierre offrent un condensé de cette culture vibrante. Des épices colorées, des fruits tropicaux et des souvenirs artisanaux s’y mêlent dans une atmosphère chaleureuse et passionnée.
Un accueil inoubliable
La Martinique est bien plus qu’une destination, c’est une rencontre avec ses habitants, fiers de partager leurs traditions et leur culture. Chaque sourire et chaque échange enrichissent l’expérience et rendent le voyage véritablement unique.
Texte Océane Ilunga
Les incontournables de la côte martiniquaise
– Plage des Salines : carte postale par excellence avec ses eaux turquoises
– Anse Dufour : rencontre avec les tortues marines
– Anse Couleuvre : plage de sable noir et cadre sauvage
– Anse Noire : tranquillité et snorkeling
Terre de Rhums
La Martinique est mondialement réputée pour son rhum agricole, un spiritueux raffiné qui se déguste en cocktail ou pur. Visitez l’une des 14 distilleries légendaires comme Habitation Clément, Depaz, La Favorite, où chaque gorgée vous racontera l’histoire de l’île.
À essayer absolument : Le Ti’ Punch, cocktail emblématique à base de rhum blanc agricole, de citron vert et de sirop de canne.
Top 5 des expériences à ne pas manquer :
– Randonnées de la Montagne Pelée
– Dégustation de rhum agricole
– Snorkeling
– Découverte des jardins
– Participation au Carnaval de la Martinique
Préparez votre séjour sur www.martinique.org
La Suisse, un véritable écrin de richesses culturelles, offre aux amateurs d’art, d’histoire et de patrimoine une palette d’expériences aussi variée que fascinante. De ses montagnes majestueuses à ses villes dynamiques, le pays s’impose comme un terrain de découvertes artistiques où chaque région dévoile des trésors, qu’ils soient intemporels ou résolument modernes. Musées, galeries, expositions, événements : chacun de ces lieux et moments invite à un voyage à la rencontre de l’art sous ses multiples visages, révélateur des passions humaines, des époques révolues et des interrogations contemporaines. Les musées et galeries suisses : une diversité culturelle en mouvement Parmi les lieux incontournables, la Fondation Opale à Lens, nichée juste en-dessous de la station de CransMontana, se distingue cette saison avec l’exposition Rien de trop beau pour les dieux (15 décembre 2024 – 20 avril 2025). Sous la direction des curateurs Jean-Hubert Martin, Tijs Visser et Georges Petitjean, cette exposition s’aventure sur un terrain inédit où s’entrelacent l’art contemporain et les croyances ancestrales. À travers des œuvres qui interrogent la quête de transcendance, des autels aux sculptures, l’exposition plonge dans un dialogue subtil entre le sacré et le profane. L’artiste et le croyant, bien que séparés par les siècles, trouvent ici un terrain d’entente, une forme de communion entre l’art de création et l’art de dévotion.
À Genève, le Musée d’Art et d’Histoire poursuit sa mission de rendre l’art accessible sous toutes ses formes, à travers des expositions variées qui vont de la préhistoire à l’art moderne. Le Kunsthaus de Zurich, bastion de l’art moderne et contemporain, ne cesse de nourrir la réflexion artistique avec ses collections riches et ses expositions de haute volée. Ce lieu, véritable référence en Suisse, interroge les grandes tendances de l’art contemporain tout en célébrant les maîtres du passé. À Lausanne, le Musée des Beaux-Arts est un véritable laboratoire de l’innovation, accueillant des créations contemporaines audacieuses qui dialoguent avec les chefs-d’œuvre classiques, toujours avec cette même volonté de bousculer et d’étonner.
Les galeries, quant à elles, sont des espaces vivants où l’intimité de l’art se fait plus palpable. À Lugano, la Galleria Stefano Forni propose une vision de l’art moderne et contemporain qui va au-delà du simple regard. Les artistes émergents y trouvent un terrain d’expression privilégié, tandis que des figures plus établies y exposent des œuvres marquées par un souci de la réinvention. À Genève, la Galerie des Granges se fait un point d’honneur de défendre des artistes dont l’expression est à la fois subtile et percutante, offrant une alternative à l’art institutionnel et une porte ouverte sur des créations audacieuses.
Concerts, spectacles et événements culturels en Suisse
La scène musicale suisse est un terrain fertile
d’émotions et de découvertes. Le Victoria Hall à Genève, joyau de l’architecture, accueille les plus grandes formations symphoniques du monde et des récitals de piano d’une rare intensité. À Lausanne, le Zénith s’impose comme un lieu incontournable où la musique de chambre s’invite dans une acoustique qui la sublime. L’Opéra de Zurich, quant à lui, perpétue la tradition en présentant des productions d’envergure, mais sait aussi se renouveler avec des créations contemporaines qui brouillent les frontières entre art lyrique et théâtre visuel. C’est un lieu où les grands classiques se redécouvrent sous des angles inédits, un espace qui nourrit les amateurs comme les néophytes.
Le Festival Black Movie à Genève, incontournable rendez-vous cinématographique de l’hiver, offre quant à lui une plongée fascinante dans les films indépendants du monde entier. Ce festival est un carrefour où les cinémas d’ailleurs dialoguent avec les préoccupations contemporaines, dévoilant une richesse de récits souvent peu connus mais porteurs de sens. La diversité des films, les thématiques abordées, en font un lieu de réflexion et d’émotion, loin des sentiers battus du cinéma commercial.
À Lucerne, le Lucerne Festival transforme la ville en capitale mondiale de la musique classique pendant quelques semaines chaque année. Cet événement, par la qualité de ses interprètes et
la diversité de ses programmes, fait entendre la musique sous des cieux plus vastes, explorant des répertoires anciens et contemporains avec une même rigueur, une même passion.
Street-art : une rencontre avec la ville L’art s’expose au grand jour en Suisse, et il se vit aussi dans les rues, les places, les parcs. À Genève, les installations de la promenade de l’Escalade invitent les passants à un moment de contemplation au détour d’un chemin. Ces œuvres éphémères viennent interroger l’espace public, le détournent, le réinventent. À Zurich, le programme Kunst im öffentlichen Raum transforme chaque coin de rue en une scène ouverte à la créativité. Artistes et citadins se rencontrent dans un cadre où l’œuvre, loin de se cantonner aux murs des galeries, envahit les espaces urbains pour nourrir le quotidien de sens et de beauté. L’art public devient ainsi un miroir de la ville, une manière pour les habitants de s’approprier la culture tout en flânant dans leur propre environnement. Là où l’art s’invite dans l’espace public, il ne se contente pas de décorer, il provoque, il questionne, il stimule. Ces installations transforment les lieux de vie en lieux de réflexion, et nous rappellent que l’art n’est jamais éloigné de la vie.
Texte Laurane Saad
DANSE
KIYAN KHOSHOIE (CH)
DI 19 JAN – 17H
LU 20 JAN – 19H30
SALLE 2
CÉSAR
ME 15 JANVIER À 10H30 & 16H
LA PETITE SAISON CONTE MUSICAL CIE JOLLA
ME 15 JANVIER À 20H CINÉ-ACTUEL
JURÉ N°2
JE 16 JANVIER À 14H CINÉ-SENIORS EN FANFARE
DI 26 JANVIER À 18H THÉÂTRE LOUISE FILOU THÉÂTRE
JE 30 JANVIER À 18H30 AFTERWORK VAGALUMES
POETIC LATIN JAZZ
VE 31 JANVIER À 18H
SA 1ER FÉVRIER À 18H
LA PETITE SAISON MOI, FLEUR DES POIS CIE LA BÊTE HIRSUTE
ATELIER DE DANSE DE CLIPS DI 19 JANVIER – 14H30 DU 10 AU 26 JANVIER 2025
VOYAGEZ DANS LE PASSÉ AVEC
Un concert solidaire au service d’enfants en détresse
La Fondation Sentinelles lance les festivités de ses 45 ans avec un concert caritatif d’exception. Les pianistes Cédric Pescia et Nicolas Comi se produiront le dimanche 19 janvier à 17 h au Casino de Montbenon Concert au bénéfice des enfants soutenus par la Fondation Sentinelles.
Tarifs : CHF 30.– / AVS-AI CHF 25.– / Étudiants CHF 10.–Réservations : monbillet.ch ou au 024 543 00 74
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Découvrir la Tanzanie au rythme du slow travel
Et si voyager devenait une aventure immersive, loin des itinéraires surchargés ? Solenn Goh, consultante en voyages chez Tanzania Specialist et passionnée par la Tanzanie, nous partage sa vision du slow travel. Originaire de Genève, cette experte du tourisme vit son rêve d’enfance depuis 7 ans au cœur de ce pays riche en culture et en paysages. Dans cette interview, elle nous explique comment le fait de ralentir le rythme peut transformer un simple voyage en une expérience authentique et respectueuse des communautés locales.
Solenn Goh, comment définiriez-vous le slow travel en quelques mots ?
Le slow travel, c’est prendre son temps, s’immerger dans les populations locales et découvrir leurs cultures. Ce n’est pas uniquement faire un safari, c’est aussi aller à la rencontre des ethnies et vivre des expériences enrichissantes à leurs côtés.
En tant que Suissesse, y a-t-il des éléments culturels qui influencent votre approche du slow travel ?
Absolument. En Suisse, nous avons une grande sensibilité pour le respect de la nature et un mode de vie réfléchi. Cela se reflète dans ma façon de concevoir les voyages. J’essaie de privilégier des expériences qui respectent à la fois l’environnement et les populations locales, tout en encourageant les voyageurs à ralentir le rythme et à savourer chaque étape.
Quels sont les avantages du slow travel par rapport à des voyages plus rapides ou traditionnels ?
Le slow travel est d’abord plus écologique. Par exemple, lors des safaris, si l’on prend souvent la jeep, cela contribue à la pollution. En revanche, dormir chez l’habitant ou marcher dans les villages réduit l’empreinte carbone tout en soutenant directement les communautés locales. C’est également une façon de valoriser des activités
comme des cours de cuisine ou des ateliers artisanaux, ce qui crée un impact positif pour les habitants et enrichit l’expérience des voyageurs.
Quels types d’expériences slow travel sont possibles en Tanzanie ?
La Tanzanie offre de nombreuses possibilités. Par exemple, on peut dormir chez l’habitant, que ce soit dans des villages masaïs ou auprès des Hadzabe, une tribu de chasseurs-cueilleurs. Ces immersions permettent d’apprendre leur mode de vie et d’échanger directement avec eux.
Il y a aussi des découvertes autour des plantations de café au Kilimandjaro, où l’on peut rencontrer les tribus chagga. En combinant cela avec des safaris et des visites de villages traditionnels, les voyageurs profitent d’une expérience riche et variée tout en prenant leur temps.
La Tanzanie est-elle une destination adaptée aux familles ?
Oui, tout à fait. Cependant, pour les safaris, je recommande que les enfants aient au moins cinq ans, car cela peut être fatigant. Une bonne solution est de prévoir des courts safaris et de les combiner avec d’autres activités, comme des randonnées ou des immersions culturelles, pour rendre le voyage plus équilibré.
Quels itinéraires recommandez-vous pour un voyage slow travel en Tanzanie ?
Pour un voyage slow travel en Tanzanie, je recommande de consacrer deux jours au Kilimandjaro afin d’explorer les cascades, visiter les plantations de café et découvrir les traditions des tribus chagga. Ensuite, deux jours dans l’ouest du Kilimandjaro sont idéaux pour rencontrer les tribus masaïs, qui accueillent les visiteurs dans des lodges écotouristiques soutenant les communautés locales et les écoles. Enfin, deux jours à Arusha
permettent de profiter de diverses activités comme des randonnées, des safaris à cheval ou des cours de cuisine avec des habitantes locales. Ces étapes permettent de vivre une immersion complète tout en respectant les rythmes locaux.
Comment les voyageurs peuvent-ils s’immerger dans la culture locale tout en respectant les communautés ?
Dormir chez l’habitant est déjà une excellente démarche, car cela évite les circuits touristiques classiques. Par exemple, certaines femmes masaïs adorent montrer leur artisanat, comme le travail des perles, et partager leur quotidien avec les visiteurs. Il est important de choisir des activités bien encadrées et respectueuses des populations locales.
Que propose Tanzania Specialist ?
Tanzania Specialist est une agence spécialisée dans les voyages sur mesure en Tanzanie, particulièrement dans le nord du pays. Nous proposons des safaris dans les parcs incontournables comme le Serengeti, et Ngorongoro ou le Tarangire, mais aussi des lieux hors des sentiers battus, comme le lac Natron ou le lac Eyasi.
Nous organisons également des treks personnalisés sur le Kilimandjaro, le plus haut sommet d’Afrique, ou le mont Meru, ainsi que des combinés avec Zanzibar. Notre objectif est de créer des expériences uniques, adaptées aux envies de chaque voyageur.
Les safaris sont-ils dangereux ?
Non, ils sont très sécurisés. Les parcs sont surveillés par des gardes, et nous utilisons des jeeps robustes avec des toits amovibles et des fenêtres fermées. Même pour des activités plus impressionnantes, comme les safaris à pied, tout est encadré par des rangers armés. Les accidents sont extrêmement rares.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite organiser un voyage slow travel pour la première fois ?
Je recommande vivement de passer par une agence, car en Tanzanie par exemple, il est difficile de voyager seul. Les parcs ne sont pas bien balisés et conduire soi-même pour un safari peut être risqué. Une agence garantit une expérience fluide et permet de découvrir des lieux moins accessibles tout en étant accompagné par des experts.
Pensez-vous que le slow travel pourrait devenir une norme dans l’industrie du voyage de luxe ? Oui, tout à fait. Même dans le luxe, on peut intégrer des activités slow travel, comme une nuit chez l’habitant ou des expériences authentiques, tout en séjournant dans des hôtels cinq étoiles. Cela permet de concilier immersion et confort.
Quel est votre endroit préféré en Tanzanie ? J’adore le lac Natron et la région ouest du Kilimandjaro. Ces lieux offrent des paysages magnifiques et une tranquillité incomparable. Pour finir, quelles sont les raisons de venir en Tanzanie ?
La Tanzanie offre de nombreuses raisons de s’y rendre, à commencer par la beauté exceptionnelle et la diversité de ses paysages, qui vont des vastes savanes du Serengeti aux plages idylliques de Zanzibar, en passant par les sommets majestueux du Kilimandjaro. La gentillesse et l’hospitalité de sa population constituent un autre atout du pays : les Tanzaniens sont chaleureux, accueillants, et toujours prêts à partager leur culture avec les visiteurs. De plus, le coût de la vie en Tanzanie reste relativement abordable, ce qui permet de profiter d’expériences uniques sans un budget exorbitant. Enfin, Zanzibar, avec ses plages paradisiaques et son histoire riche et fascinante, vient compléter parfaitement un séjour en Tanzanie, en offrant une touche de détente et de découverte culturelle.
Interview Océane Ilunga
Découvrez la Tanzanie lors d'un circuit privé et sur mesure, avec un guide francophone. Safari et plages paradisiaques - deux rêves, un voyage
Partir en safari voir les animaux du Big Five ou plutôt se relaxer à Zanzibar… pourquoi choisir ? Répondez à l’appel de la savane et découvrez le paradis sur Terre
RÉSERVEZ LE VOYAGE DE VOS RÊVES:
Solenn Goh
Consultante en voyages, Tanzania Specialist
La CAYAS, le Rhône, les Alpes, la Syrah.
Jean-René Germanier
Rte Cantonale 285 – 1963 Vétroz
+41 27 346 12 16 – jrgermanier.ch
Mike Horn
« Je dis souvent que je ne suis pas devenu explorateur, je suis né explorateur »
Interview Laurane Saad Image Lucas David
Mike Horn, comment en êtes-vous venu à devenir aventurier et explorateur ?
Je dis souvent que je ne suis pas devenu explorateur, je suis né explorateur. Dès l’enfance, je me perdais dans les encyclopédies et rêvais de voir ce qui se trouvait au-delà de l’horizon. Une anecdote marquante : à 8 ans, j’ai pris mon vélo pour aller voir mes cousins. Mes parents pensaient que j’irais chez celui qui habitait à 10 km, mais je visais celui à 100 km ! Quand je ne suis pas rentré le soir, ils m’ont retrouvé sur le bord de la route, déterminé à terminer mon périple. C’est là que j’ai compris que ce besoin d’explorer, de repousser les limites, m’habitait profondément. Découvrir le monde est devenu une quête, un moyen de me découvrir moi-même.
Pouvez-vous nous parler de votre expédition la plus mémorable et des leçons que vous en avez tirées ?
La traversée de l’Arctique via le pôle Nord avec mon ami Børge Ousland est inoubliable. Trois mois dans des conditions extrêmes, entre glace fondante et pénurie de nourriture. On a frôlé nos limites physiques et mentales, mais cette aventure m’a appris la persévérance et le respect de la nature. Elle m’a aussi montré à quel point notre planète est fragile, un rappel poignant des changements climatiques en cours.
Comment choisissez-vous vos destinations d’aventure ?
Je cherche des lieux qui me défient, des endroits que peu de gens ont osé explorer. Cela peut être les dernières zones sauvages de la planète ou des régions aux conditions les plus extrêmes. C’est une question d’attrait pour l’inconnu et de volonté de tester mes limites, autant physiquement que mentalement.
Quel est le plus grand défi que vous avez rencontré lors de vos voyages ?
Le plus grand défi, c’est souvent l’imprévisible : des changements climatiques soudains, des blessures, ou le manque de ressources. Mais parfois, le plus dur, c’est de faire face aux obstacles humains : ceux qui veulent imposer leur pouvoir et nous ralentir. C’est là que la patience et la persévérance deviennent mes meilleures armes.
Comment vous préparez-vous mentalement et physiquement avant une expédition ?
Je m’entraîne en simulant des situations extrêmes, souvent spontanées. Je peux quitter la maison pour passer la nuit dehors, sans eau ni confort, afin de m’habituer à l’inconfort. Ces séances d’entraînement allient préparation physique et mentale, renforçant ma capacité à improviser et à m’adapter.
Quelles sont les valeurs qui guident votre approche de l’aventure ?
Le respect de la nature, l’intégrité, et la persévérance. L’aventure n’est pas seulement une performance personnelle, c’est un moyen de sensibiliser et d’inspirer. Chaque expédition est une occasion de rappeler à quel point la nature est précieuse et mérite d’être protégée.
Avez-vous des rituels ou des routines que vous suivez pendant vos voyages ?
Toujours un bon repas en bonne compagnie avant de partir, car ça me rappelle l’importance des liens humains. Pendant l’expédition, j’écris dans mon journal chaque jour, et j’envoie des messages à mes filles quand c’est possible. Ces moments de connexion me gardent ancré.
Comment évaluez-vous l’impact de vos expéditions sur l’environnement ?
Je crois que mon impact est bien moindre que celui de la plupart des gens, surtout quand je vis sous une tente sans électricité pendant des mois. Mais il ne s’agit pas seulement de minimiser l’impact : c’est aussi d’en créer un positif en sensibilisant les gens, en leur montrant comment vivre en harmonie avec la nature.
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure ou le voyage d’exploration ?
Commencez petit et apprenez à connaître vos limites. L’aventure, c’est autant une affaire de mental que de physique. Soyez curieux, préparez-vous à l’échec comme à la réussite, et n’oubliez jamais de respecter la nature. Chaque erreur est une opportunité d’apprentissage.
Avez-vous des anecdotes surprenantes ou drôles à partager de vos voyages ?
Il y en a tellement ! Une fois, en Amazonie, j’essayais de pêcher mon dîner quand un caïman a décidé que j’étais plus appétissant que mon appât. C’est un rappel que, dans certains endroits, on n’est jamais au sommet de la chaîne alimentaire.
Comment vos voyages ont-ils influencé votre perception du monde et des cultures ?
Mes expéditions m’ont appris l’humilité. J’ai découvert la beauté et la diversité des cultures, et j’ai aussi vu à quel point notre planète est vulnérable. Chaque culture a des leçons précieuses, et écouter avec un esprit ouvert est essentiel pour apprendre et grandir.
Quels projets futurs avez-vous en tête, et où envisagez-vous d’aller ensuite ?
Je suis en pleine expédition « What’s Left », un voyage de quatre ans pour documenter les changements environnementaux dans des endroits que j’ai explorés au long de ma carrière. Prochaine étape : l’Amazonie, où tout a commencé pour moi en 1997, quand j’ai descendu l’Amazone à la nage.
Comment la technologie a-t-elle changé votre façon d’explorer le monde ?
La technologie a apporté des outils formidables pour la sécurité et le partage d’aventures en temps réel. Mais elle doit rester un support, pas une béquille. Ce que j’apprécie le plus, c’est de pouvoir envoyer des photos à mes filles depuis des endroits reculés. Ces moments de connexion sont inestimables.
Quelles sont les compétences essentielles pour un explorateur moderne ?
L’aventure n’est pas seulement une performance personnelle, c’est un moyen de sensibiliser et d’inspirer.
– Mike Horn
Explorateur des temps modernes
La résilience, la curiosité, et l’adaptabilité. Mais aujourd’hui, un explorateur doit aussi être conscient de son impact, savoir communiquer et sensibiliser sur les enjeux environnementaux. L’exploration, c’est aussi éduquer et inspirer les autres à protéger notre planète.
Enfin, que représente pour vous le mot « découverte » dans le contexte de vos voyages ?
La découverte, c’est la rencontre avec l’inconnu, un voyage intérieur autant qu’extérieur. C’est une remise en question constante et une quête de sens. Découvrir, c’est continuer à apprendre, malgré les difficultés, et se laisser émerveiller par la beauté du monde.
Vacances sportives à la croisée des chemins suisses
Dans l’ombre des majestueuses Alpes et des lacs cristallins, la Suisse dévoile ses trésors aux amateurs de voyages sportifs. Qu’ils soient randonneurs ou cyclistes, les amoureux de nature et de découvertes y trouveront des parcours aux multiples facettes, où chaque étape est une invitation à repousser ses limites. Des sentiers pédestres du Chemin de Compostelle à l’aventure à vélo de la Via Rhôna, ces itinéraires offrent bien plus que des paysages : une immersion totale dans un monde où le sport et l’histoire se croisent, où la nature et la culture s’entrelacent.
L’âme de la Suisse se dévoile à chaque tournant, pour ceux qui osent s’aventurer hors des sentiers battus.
Le Chemin de Compostelle : une quête entre Genève et le Puy-en-Velay
Le Chemin de Compostelle n’est pas seulement une traversée géographique, mais aussi un voyage intérieur. Il traverse la Suisse sous le nom de via Jacobi, avant de se poursuivre sur le GR65 jusqu’au Puy-en-Velay, en France, dans un périple qui s’étend sur 19 jours. Chaque étape se dévoile sous un angle unique, où le pèlerinisme se mêle à la beauté des paysages alpins. La vue des montagnes, des vallées verdoyantes et des villages pittoresques n’est pas qu’un simple décor : elle fait partie de l’expérience. Les randonneurs qui s’élancent sur ce chemin, qu’ils soient en quête spirituelle ou simplement de tranquillité, auront l’occasion de côtoyer une histoire millénaire, tout en prenant conscience de l’effort nécessaire pour parcourir ces routes.
Le défi physique est indéniable, mais la récompense est à la hauteur. La traversée des Alpes, la descente dans la vallée du Rhône, et la traversée des plateaux du Velay sont des étapes où le temps semble suspendu et où l’esprit se libère. À l’arrivée, le Puy-en-Velay n’est qu’une étape avant de poursuivre vers Compostelle, un voyage qui se prolonge bien au-delà des frontières suisses.
La Via Rhôna : à vélo, du Léman à la Méditerranée
Pour ceux qui préfèrent l’effort des jambes sur deux roues, la Via Rhôna est une aventure cycliste incontournable. Ce parcours long de 815 kilomètres, reliant Genève au Grau-du-Roi, suit le fleuve Rhône et nous plonge dans une variété de paysages époustouflants. En onze jours, le voyageur parcourt les collines suisses, les gorges de l’avant pays savoyard, les plaines de la vallée du Rhône, avant de se faufiler dans le sud de la France, où le climat méditerranéen commence à souffler.
Pour un vélo électrique, ce périple devient une balade sportive à portée de tous. Toutefois, pour les cyclistes aguerris, l’option du vélo classique sera une véritable épreuve de force. Les étapes traversent des régions viticoles où le paysage se pare de vignobles en terrasses et de villages provençaux. Les arrêts à Lyon, Avignon et Arles permettent d’allier sport et culture, le temps d’une pause gastronomique ou d’une immersion dans l’histoire locale.
Les cyclistes qui choisissent cette voie n’ont pas seulement l’opportunité de parcourir des kilomètres ; ils redécouvrent une France secrète, riche de traditions et de savoir-faire. La Via Rhôna se veut un voyage de contrastes, alliant la majesté du Rhône et l’intimité des petits chemins de campagne.
D’autres itinéraires, entre montagnes et lacs Si le Chemin de Compostelle et la Via Rhôna ne sont que deux exemples de ce que la Suisse a à offrir, de nombreux autres itinéraires font tout autant rêver. Parmi eux, le Sentier des 3 Lacs, une boucle tranquille autour des lacs de Neuchâtel, Bienne et Morat, offre une belle alternative pour les familles ou ceux en quête de sérénité. À travers des plages idylliques et des vignobles pittoresques, ce parcours de quelques jours permet de profiter pleinement des trésors naturels du pays, tout en étant à l’abri des foules. Pour les randonneurs expérimentés, la Via Alpina est une traversée épique des Alpes suisses. Ce sentier de grande randonnée, qui relie le Liechtenstein à Montreux, met à l’épreuve le courage et la résistance des plus aguerris. Des cols alpins aux lacs d’altitude, chaque étape permet de s’imprégner de la grandeur des Alpes. C’est un voyage au bout du monde, en plein cœur de l’Europe, où la nature règne en maître et où l’humain se mesure à sa force.
Une expérience sportive au cœur des Alpes
La Suisse, avec ses paysages grandioses et ses sentiers d’une diversité rare, invite à une exploration totale de ses richesses naturelles. Que ce soit à pied ou à vélo, chaque itinéraire offre bien plus qu’un simple parcours physique : il s’agit d’une véritable rencontre avec l’âme du pays. L’authenticité des villages, le silence des montagnes et la beauté des lacs offrent un cadre inégalé pour ceux qui recherchent à la fois l’effort, la contemplation et la découverte. Pour ceux qui cherchent à combiner sport et vacances, ces itinéraires offrent une parfaite occasion de vivre une aventure hors du commun. Marcher sur les traces des pèlerins ou pédaler au fil de l’eau, c’est plonger dans un univers où chaque étape est une promesse de découverte et de dépassement de soi.
En Suisse, les vacances sportives prennent une nouvelle dimension. Au-delà des paysages exceptionnels, c’est une expérience humaine, un véritable cheminement qui attend ceux qui osent s’aventurer sur ses sentiers. Le tout, avec le confort de savoir que chaque effort est récompensé, par une nature préservée, des rencontres authentiques et des paysages à couper le souffle.
Texte Laurane Saad
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LQuand l’évasion devient un soin
S’évader loin du quotidien, découvrir des horizons nouveaux, se confronter à l’inconnu… Si le voyage est souvent associé au plaisir de la découverte, il s’avère aussi être une puissante source de bienfaits pour la santé mentale et physique. De la réduction du stress à l’amélioration de la créativité, en passant par un regain de vitalité physique, voyager soigne le corps et l’esprit. Une thérapie naturelle accessible à tous, à explorer sans modération.
e voyage est une bouffée d’air frais pour notre esprit. Des études montrent qu’il aide à réduire les niveaux de cortisol, l’hormone du stress, en nous éloignant de notre environnement habituel. Se retrouver dans un cadre nouveau – surtout en pleine nature – permet de réinitialiser le corps et l’esprit. Qu’il s’agisse de contempler des paysages époustouflants, de savourer un moment de calme ou simplement de sortir de la routine, voyager favorise une détente profonde.
Cette pause bénéfique ne se limite pas à l’évasion en elle-même. L’anticipation du départ, la planification, et même le souvenir du voyage contribuent à réduire l’anxiété et à augmenter le sentiment de bonheur. Ce phénomène, étudié par des psychologues, explique pourquoi les voyages laissent souvent des effets positifs qui perdurent bien au-delà du retour à la maison.
Une stimulation cognitive et un boost de créativité
En voyage, notre cerveau est confronté à de nouveaux environnements et situations qui exigent adaptation et apprentissage. Ce processus active la neuroplasticité, c’est-à-dire la capacité de notre cerveau à se réorganiser en créant de nouvelles connexions neuronales. Que ce soit pour naviguer dans une ville inconnue ou pour découvrir une culture différente, les défis cognitifs rencontrés en voyage renforcent la souplesse de notre esprit.
Des chercheurs ont également démontré que ces expériences enrichissent notre créativité. En exposant
notre cerveau à des stimuli multisensoriels complexes, nous développons une meilleure capacité à résoudre des problèmes, à prendre des décisions, et même à innover. Voyager élargit notre esprit en nous offrant de nouvelles perspectives, ce qui peut se traduire par des idées fraîches et des solutions originales dans notre vie quotidienne.
Un apprentissage riche pour la mémoire
L’immersion dans des expériences inédites est aussi un puissant moteur pour notre mémoire. Lors de moments significatifs en voyage, notre cerveau sécrète de la dopamine, une molécule clé dans la consolidation des souvenirs. Cette stimulation améliore la mémoire épisodique et renforce la rétention d’information.
Naviguer dans des lieux inconnus, interagir avec des personnes d’autres cultures, ou encore apprendre quelques mots dans une nouvelle langue activent notre mémoire de travail et notre flexibilité cognitive.
Résultat ? Des souvenirs durables et un esprit mieux entraîné à gérer des situations variées.
Des bienfaits physiques évidents Voyager favorise une activité physique souvent plus intense que dans le quotidien. Que ce soit lors de randonnées, de longues balades ou d’activités nautiques, ces efforts en plein air ont des effets bénéfiques sur le système cardiovasculaire et le système immunitaire. De plus, les environnements naturels, comme les montagnes ou la mer, ont des vertus respiratoires et renforcent l’endurance physique.
Au-delà de l’effort, le contact avec la nature – l’air frais, la lumière du soleil – stimule la production de sérotonine, une hormone qui régule notre humeur, et d’endorphines, véritables hormones du bien-être. L’exercice en voyage n’est pas seulement une question de santé physique : il contribue aussi à apaiser l’esprit.
Une ouverture à soi et aux autres
Les voyages nous transforment, car ils nous exposent à des cultures, des modes de vie et des perspectives différents. Cette confrontation à la diversité enrichit notre compréhension du monde et de nousmêmes. Nous développons notre intelligence émotionnelle, notre capacité à nous adapter, et un regard plus tolérant sur les différences.
Cette ouverture ne concerne pas seulement l’extérieur, mais aussi notre monde intérieur. Voyager, c’est aussi s’accorder du temps pour réfléchir, se recentrer et réévaluer nos priorités. Certains psychologues évoquent même la « Travel Therapy », une forme de thérapie par le voyage qui aide à surmonter des défis personnels ou des troubles comme le stress, l’anxiété ou l’épuisement.
Le voyage : un investissement pour la vie Contrairement aux biens matériels, les voyages nous enrichissent durablement. Ils forgent des souvenirs précieux, améliorent nos compétences cognitives et boostent notre santé physique et mentale. Que l’on opte pour une aventure
à l’autre bout du monde ou pour une simple escapade près de chez nous, l’essentiel est de sortir de votre routine et d’explorer l’inconnu. Alors, pourquoi ne pas faire son prochain voyage un rendez-vous avec vous-même ? Que ce soit pour apaiser l’esprit, revigorer le corps ou éveiller la créativité, voyager est bien plus qu’une évasion : c’est une clé pour mieux vivre. Texte
Et si on s’essayait à la « Travel Therapy » ?
Cette approche consiste à utiliser le voyage comme outil thérapeutique pour se reconnecter à soi et au monde. Ses bienfaits incluent :
– La gestion du stress et de l’anxiété
– Le renforcement de la confiance en soi
– La déconstruction des pensées négatives
– L’amélioration de la résilience face aux imprévus
Pas besoin d’aller loin : même une sortie dans un lieu nouveau près de chez vous peut faire des merveilles !
Des émotions sur toute la ligne !
Des paysages à couper le souffle ! Les Chemins de fer du Jura vous transportent à travers les paysages féeriques des Franches-Montagnes, de la Chaux-de-Fonds à Glovelier en passant par Saignelégier, le Noirmont et Tavannes.
Venez vous ressourcer dans un magnifique écrin de nature. Les pâturages boisés endormis vous enchanteront lorsque vous emprunterez les chemins de randonnées ou les pistes de ski de fond balisés. Le Parc Naturel Régional du Doubs, avec son paysage dominé par une rivière paisible et le Parc Naturel Régional du Chasseral avec son majestueux sommet, ne vous laisseront pas indifférents. À tout moment, vous aurez la possibilité de prendre le train ou le bus le long des parcours pour rentrer.
Dans la gare CJ de Saignelégier, vous pourrez louer des raquettes à neige et acheter les cartes qui vous permettront de sillonner les 120 km de pistes de ski de fond de la région. Notre Service Clientèle se fera un plaisir de vous renseigner.
Chemins de fer du Jura
Comment protéger les animaux pendant nos vacances
Alors que les voyageurs recherchent des expériences authentiques et mémorables, nombreux sont ceux qui participent involontairement à des pratiques touristiques cruelles envers les animaux. L’organisation Quatre Pattes œuvre pour sensibiliser le public à cette problématique et propose des solutions concrètes pour adopter un tourisme responsable. Sarah Bartels, chargée de campagne chez Quatre Pattes, nous éclaire sur les enjeux de leur campagne « Protection des animaux & tourisme » et partage des conseils pour des choix respectueux des animaux lors de vos voyages.
Sarah Bartels, pouvez-vous nous parler de Quatre Pattes et de sa mission dans le contexte du tourisme responsable ?
Pour beaucoup de personnes, les activités avec des animaux représentent un aspect essentiel de leurs vacances. Malheureusement, ces expériences se font souvent au détriment du bien-être animal. Chez Quatre Pattes, nous croyons fermement que les vacances et la protection des animaux ne sont pas incompatibles. Notre campagne « Protection des animaux & tourisme » vise à promouvoir un tourisme respectueux en sensibilisant le public et en offrant des solutions pour voyager tout en respectant les animaux. Pourquoi est-il crucial pour les touristes d’être conscients de l’impact de leurs choix sur les animaux ?
Les animaux sont largement exploités dans l’industrie touristique pour générer du profit, souvent au mépris de leur bien-être. Les voyageurs jouent un rôle déterminant dans cette équation : leurs choix influencent directement la demande pour ce type d’activités. En choisissant des alternatives éthiques, ils contribuent à transformer l’industrie vers un modèle plus durable, où les animaux ne sont plus perçus comme des objets de divertissement.
Quelles sont les activités touristiques les plus nocives pour les animaux et pourquoi posent-elles problème ?
Les interactions directes avec des animaux sauvages, comme les balades à dos d’éléphants, les selfies avec des tigres ou les câlins avec des lionceaux, posent de sérieux problèmes. Ces pratiques impliquent un apprivoisement forcé et provoquent un stress immense. Les éléphants subissent des entraînements brutaux, tandis que les tigres sont souvent drogués pour poser sur des photos. Les spectacles, tels que les numéros de cirque, imposent des tours contre nature dans des conditions de vie inadaptées, avec un espace insuffisant et un rythme épuisant.
Les animaux sauvages sont largement exploités dans l’industrie touristique pour générer du profit, souvent au mépris de leur bien-être.
Pouvez-vous expliquer les mauvais traitements subis par les éléphants dans les attractions touristiques ?
Les éléphants ne sont pas des animaux domestiques, mais sauvages, même lorsqu’ils sont nés en captivité. Pourtant, pour répondre aux attentes des touristes, ils subissent des maltraitances dès leur plus jeune âge. Les éléphanteaux sont souvent séparés de leur mère dès deux ans, une pratique traumatisante tant pour les mères que pour les petits. Une fois séparés, les jeunes éléphants subissent un entraînement particulièrement cruel. Ils sont souvent immobilisés entre des cadres en bois pour limiter leurs mouvements. S’ils montrent des signes d’agressivité, ils sont battus à l’aide de crochets métalliques. Cette maltraitance est souvent accompagnée de privations de nourriture, d’eau et de sommeil. Même une fois « dressés », leur vie reste marquée par la souffrance. Les longues heures de travail dans les attractions les empêchent de répondre à leurs besoins naturels, comme manger pendant de longues périodes ou interagir avec leurs congénères. Qu’en est-il des selfies avec des animaux sauvages ou des spectacles ?
Les selfies avec des animaux sauvages reposent sur des pratiques cruelles. Ces animaux sont souvent drogués pour permettre aux touristes de les approcher, et leurs griffes ou crocs sont parfois retirés pour limiter les risques. Ces activités alimentent un commerce lucratif où les jeunes sont arrachés à leur habitat naturel, leurs mères parfois tuées, ou élevés en captivité dans des conditions déplorables. Par exemple en Afrique du Sud, environ 10 000 lions sont détenus pour le tourisme. Une fois trop grands pour les selfies, ils sont souvent vendus à des chasseurs de trophées ou à l’industrie pharmaceutique traditionnelle. Par ignorance, les touristes soutiennent malgré eux cette industrie.
Acheter des souvenirs fabriqués à partir de produits animaux contribue-t-il à leur exploitation ?
Oui, acheter de l’ivoire, des peaux exotiques ou des souvenirs similaires alimente directement l’exploitation animale. En encourageant la demande pour ces produits, les touristes participent au braconnage et à la capture d’animaux dans la nature. Chaque achat renforce une industrie où des animaux sont tués pour répondre à cette demande. De plus, l’importation de ces produits en Suisse est souvent illégale.
Quels conseils donneriez-vous aux voyageurs pour faire des choix respectueux des animaux ?
Il est essentiel de s’informer avant de réserver une activité impliquant des animaux. En favorisant l’observation des animaux dans leur habitat naturel, comme lors d’un safari ou d’une excursion en mer pour observer les baleines, les voyageurs peuvent profiter d’expériences authentiques sans causer de souffrance. Ils peuvent également visiter de véritables sanctuaires ou refuges qui respectent les besoins des animaux, sans interactions directes. Notre guide « Voyager dans le respect des animaux » disponible gratuitement, offre des informations détaillées pour aider les voyageurs à faire les bons choix. Comment reconnaître un vrai sanctuaire ?
Un sanctuaire, ou un refuge éthique, se distingue par l’absence d’interactions directes avec les animaux sauvages, comme les caresses, les selfies ou les spectacles. Ces établissements ne pratiquent pas la reproduction et prennent soin des animaux jusqu’à la fin de leur vie. Ils offrent également des espaces suffisants pour que les animaux puissent
se retirer loin des visiteurs. Enfin, un véritable sanctuaire met l’accent sur l’éducation des visiteurs à la conservation et à la protection des espèces.
Quels signes devraient alerter les touristes sur des pratiques non éthiques ?
Les touristes doivent être vigilants face à certaines pratiques, comme la présence de nombreux jeunes animaux, souvent indicatrice d’un élevage intensif. Les établissements qui promettent de relâcher des animaux exploités dans la nature ne sont pas crédibles, car ces réintroductions nécessitent d’énormes efforts et sont rarement possibles. Enfin, toute offre mettant en avant des interactions directes avec des animaux sauvages doit être considérée comme suspecte.
Pouvez-vous donner des exemples d’activités responsables pour observer la faune ?
Observer les animaux dans leur habitat naturel est l’alternative idéale. Cela peut inclure des safaris, des plongées sous-marines ou des excursions d’observation des baleines. Ces activités doivent se faire dans le respect de l’animal, sans les nourrir, les toucher ou perturber leur environnement.
Quel rôle jouent les agences de voyages dans la promotion d’un tourisme responsable ? Les agences de voyages ont un rôle essentiel à jouer. En adoptant des lignes directrices respectueuses du bien-être animal et en informant leurs clients, elles peuvent transformer l’industrie. Les voyageurs peuvent soutenir ces efforts en choisissant des agences engagées dans le tourisme éthique.
Interview Océane Ilunga
Plus d’informations sur www.quatre-pattes.ch/protection-tourisme
Sarah Bartels
Chargée de campagne chez Quatre Pattes
leshivernales.ch
NE DÉTOURNONS PAS LE REGARD
En Afghanistan, la moitié des enfants de moins de 5 ans souffre de malnutrition aiguë.
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Romont et sa région : une escapade hivernale entre art et patrimoine
En hiver, la région de Romont offre une occasion unique de découvrir son patrimoine artistique et culturel dans un cadre paisible et accueillant. Pour les personnes à la recherche d’une activité originale loin des foules, le Vitromusée Romont et le musée du papier peint à Mézières sont des lieux parfaits pour une escapade hivernale. Ces deux musées, originaux et fascinants, font voyager à travers des univers artistiques surprenants.
Le Vitromusée Romont, situé dans la charmante ville médiévale de Romont, est un musée incontournable dédié à l’art du verre. Il se distingue par sa mission de conservation, d’étude, de transmission et de valorisation du patrimoine verrier suisse et international. Le musée présente une riche collection, allant des vitraux médiévaux aux œuvres contemporaines, permettant de découvrir les multiples facettes de ce matériau fascinant, tant dans ses aspects artistiques que techniques.
Le Vitromusée soutient également la création contemporaine suisse à travers des expositions et des acquisitions d’œuvres. Ces initiatives permettent de découvrir des créations qui réinventent le verre sous de nouvelles formes artistiques et techniques, offrant ainsi une place de choix à l’art moderne.
Le musée propose une médiation culturelle innovante et inclusive, avec des ateliers, des conférences et des visites guidées pour rendre l’art du verre accessible à un public large. En hiver, la lumière douce filtrant à travers les vitraux crée une ambiance intime et propice à la réflexion, loin de la foule des mois plus chauds.
Actuellement, le Vitromusée présente deux expositions temporaires : « Lumières sur le renouveau de l’art sacré. 100 ans du Groupe de Saint-Luc », qui explore les arts verriers du mouvement artistique ayant modernisé l’art sacré en Suisse (visite guidée le 26 janvier à 14h, sur inscription), et « Sebastian Haas. (Im)permanence », une réflexion sur la nature éphémère et permanente de l’apparence et de la perception (Vitroatelier le 3 mai, sur inscription). Ces expositions, ainsi que la tranquillité de la saison hivernale, offrent une occasion idéale pour une visite enrichissante.
En hiver, la lumière douce filtrant à travers les vitraux crée une ambiance intime et propice à la réflexion, loin de la foule des mois plus chauds.
Le musée du Papier peint à Mézières : un voyage à travers le décor mural À seulement une demi-heure à pied de Romont, dans le château du village de Mézières, se trouve un autre musée incontournable : le musée du papier peint. Ce lieu original peut se prévaloir d’une spécificité qui le rend unique au sein du paysage muséal suisse et même international : ses propres murs sont couverts de papier peints historiques.
Les visiteurs peuvent y découvrir des papiers peints anciens, aux motifs variés, qui illustrent l’évolution des styles et des modes décoratives à travers les siècles. Le musée propose également des expositions temporaires qui permettent de voir des créations contemporaines et des interprétations modernes du papier peint. Loin d’être un simple objet de décoration, le papier peint devient ici un véritable art, un moyen d’expression à part entière.
Jusqu’au 12 janvier 2025, le musée présente l’exposition « Chroniques de l’Oubli » qui illustre le charme et la poésie des lieux abandonnés et oubliés mais encore garnis d’objets décrivant l’art de vivre d’antan. Et dès le samedi 1er février le musée invite ses visiteurs au 2ème Salon de l’estampe contemporaine, sous le thème « Multiple animal ».
Pourquoi visiter ces musées cet hiver ?
Cet hiver, le Vitromusée de Romont et le musée du papier peint offrent une immersion culturelle authentique. Dans un cadre calme et propice à la réflexion, ces institutions permettent de découvrir des œuvres fascinantes loin du tumulte des grandes villes.
En plus de ces musées, la région de Romont propose, deux magnifiques villes médiévales que
sont Rue et Romont. Elle offre l’opportunité de découvrir leur histoire à travers de magnifiques balades historiques. À Romont, une balade sur les remparts permet de profiter d’une vue imprenable sur la région, tandis qu’à Rue, le nouveau Circuit Secret Rue propose une virée à travers des lieux insoupçonnés, dévoilant les secrets bien gardés de cette ville pleine de charme.
Ces musées et ces balades historiques constituent une parfaite alternative aux sorties traditionnelles, offrant une expérience enrichissante dans une atmosphère particulière, idéale pour l’hiver. L’occasion de découvrir l’art sous un nouveau jour et de se laisser surprendre par la richesse de la région de Romont.
Musée du Papier peint à Mézières ©Pascal Gertschen
SOIRÉE DES MASTERS
5 mars 2025, dès 17h
Présentations des cursus, suivies d’un apéritif
Bâtiment principal, 1er-Mars 26, 2000 Neuchâtel
go.unine.ch/soiree-des-masters
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