Focus Notre Jeunesse Partie 2

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2ème Partie

Notre Jeunesse

Maryam Kanté

Fondatrice du compte TikTok « Mamajob », elle nous dévoile les codes du monde professionnel et les stratégies essentielles à suivre pour décrocher un job.

Devenez contrôleur·euse de la circulation aérienne dipl. ES Inscrivez-vous maintenant à notre formation

Santé mentale des jeunes : un cri d’alerte

Anxiété, dépression, troubles du comportement… Jamais les jeunes n’ont autant souffert de détresse psychologique. Comment expliquer cette hausse ? Quels sont les signaux d’alerte ? Et surtout, comment agir ? À l’occasion de la Semaine de la santé mentale 2025, qui se tiendra en octobre prochain, à Genève, professionnel·les et associations sont appelé·es à s’inscrire dès maintenant pour proposer des actions de sensibilisation.

Un mal grandissant

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon une étude récente de l’OMS, près d’un jeune sur sept présente des signes de dépression ou d’anxiété. La pression scolaire, les réseaux sociaux, l’isolement accentué par les crises sanitaires et une société toujours plus exigeante sont autant de facteurs qui pèsent sur leur bien-être mental. Si ces troubles sont en hausse, c’est aussi parce que les jeunes osent davantage en parler. Les tabous sur la santé mentale commencent à tomber, notamment grâce à des initiatives de sensibilisation et aux réseaux sociaux, qui permettent d’exprimer son mal-être sans crainte du jugement. Mais cela ne suffit pas. Il est urgent de renforcer les dispositifs d’accompagnement.

Semaine de la santé mentale 2025 : les inscriptions sont ouvertes Face à ce constat, la Semaine de la santé mentale 2025 veut aller plus loin. Organisée par l’Etat de Genève du 6 au 12 octobre, elle vise à mobiliser les professionnel·les de la santé, les associations et les collectivités autour de cet enjeu majeur. Dès aujourd’hui, ceux·les qui souhaitent proposer des actions (conférences, ateliers, groupes de parole,

Brandreport • École Médica

interventions scolaires) sont invité·es à s’inscrire sur le site officiel de l’événement.

Repérer les signaux d’alerte

D’après la plateforme PsyYoung, plusieurs symptômes doivent alerter parents et proches : un repli sur soi soudain et durable, une irritabilité excessive ou des crises de colère inexpliquées, des troubles du sommeil ou de l’alimentation, une baisse de motivation accompagnée de difficultés scolaires, ou encore des propos récurrents sur la tristesse et le désespoir. Les parents et les enseignants jouent un rôle essentiel dans le diagnostic en instaurant un climat de confiance, en encourageant le dialogue et en prenant ces signaux au sérieux. Chaque jeune en souffrance est une vie qui peut être aidée si l’on agit à temps.

Quand ton esprit te joue des tours

L’adolescence et le début de l’âge adulte sont des périodes de grands bouleversements, tant physiques que psychologiques. Il arrive que certain·e·s jeunes vivent des expériences déroutantes, comme entendre des sons ou des voix, ou ressentir une impression persistante d’être observé·e ou surveillé·e. La plupart du temps, ces sensations sont passagères et sans gravité, mais lorsqu’elles deviennent envahissantes, elles peuvent indiquer un « état mental à risque ». Il est aussi courant d’avoir parfois l’illusion que son téléphone vibre, d’entendre son prénom sans raison ou de penser que les autres rient de nous. Ces phénomènes sont fréquents et généralement anodins.

Cependant, certains changements marquants peuvent être signes d’un mal-être plus profond.

Voici les plus fréquents :

– Difficulté à se concentrer sur une tâche ou à prêter attention à plusieurs choses à la fois.

– Changement de comportement soudain et inexpliqué, comme un isolement marqué ou le refus de sortir de sa chambre.

– Sensation de ne plus habiter son propre corps, avec l’impression de se voir agir de l’extérieur.

– Baisse brutale et inexpliquée des résultats scolaires ou des performances professionnelles.

– Perception altérée des sons ou des images, avec des sensations plus ou moins intenses qu’habituellement.

– Difficulté à distinguer ce qui est réel de ce qui est imaginé.

– Impression persistante d’être observé·e, espionné·e ou surveillé·e.

– Intérêt soudain et intense pour des phénomènes surnaturels ou des théories ésotériques.

– Sentiment d’avoir des pouvoirs particuliers ou que des événements se produisent spécialement pour soi.

Besoin d’aide ?

Contacte un professionnel : –

147 : Ligne d’écoute pour jeunes (24h/7j)

– Urgences psychiatriques (Genève) : +41 22 372 38 62

Unité de crise Malatavie (moins de 18 ans, Genève) : +41 22 372 42 42

– Programme JADE (dès 18 ans, Genève) : +41 22 305 44 89

– Plateforme ERA (Moins de 18 ans, Lausanne) : +41 21 314 44 35

– Programme TIPP (dès 18 ans, Lausanne) : +41 21 314 00 50 – Forums anonymes : Ciao.ch, Ontecoute.ch

N’attends pas que cela empire. Demander de l’aide, c’est déjà un pas vers le mieux-être.

Si tu ressens ces choses et que tu en souffres, parle-en à une personne de confiance. Un professionnel de la santé peut t’aider à comprendre ce que tu traverses et te proposer un accompagnement adapté. Texte Océane Ilunga

Un avenir dans le secteur médical

Depuis 1991, l’École Médica, située à Lausanne, forme des assistant·e·s médicaux·ales et des secrétaire·s médicaux·ales H+. Reconnue par les instances médicales, elle garantit un enseignement de qualité assuré par des formateur·rice·s expérimenté·e·s. Fondée par la famille Santschi, elle accueille aujourd’hui une centaine d’élèves sous la direction de Christophe Santschi, accompagné de Pedro Carreira, directeur adjoint et doyen depuis plus de 30 ans. La formation d’assistant·e médical·e (CFC) est accessible après l’école obligatoire ou en reconversion. Elle dure trois ans avec un stage immersif d’un an, offrant un large éventail de compétences cliniques et administratives. Au vu de la qualité

de son enseignement, l’École Médica est également mandatée par la SVM et l’ARAM pour dispenser les cours interentreprises des assistant·e·s médicaux·ales en formation duale. La formation de secrétaire médical·e H+ est adaptée aux professionnel·le·s en reconversion ou perfectionnement, avec deux formats : cours le samedi sur un an ou quatre matinées par semaine pendant six mois. Les diplômé·e·s maîtrisent la relation patient·e, l’organisation du cabinet et la rédaction de rapports médicaux, avec des connaissances approfondies en anatomie, pathologie et terminologie médicale.

L’École Médica propose aussi des modules complémentaires très prisés. La

formation « Prises de sang et injections » sur quatre demi-journées aborde les prélèvements, la gestion du diabète et des anticoagulants. La formation « Pansements et bandages » sur trois demi-journées permet de perfectionner les soins de plaies. Enfin, la formation « Radioprotection » sur 18 mois s’adresse aux assistant·e·s médicaux·ales diplômé·e·s avant 1999 et autres professionnel·le·s de santé, avec une expertise conforme aux normes de l’OFSP. Depuis plus de 30 ans, l’École Médica accompagne celles et ceux qui souhaitent se former, évoluer ou se spécialiser dans le domaine médical. Donner le meilleur à chacun·e et l’accompagner dans ses apprentissages fait partie intégrante de la philosophie de l’établissement, qui met tout en œuvre pour former des personnes compétentes et qualifiées, des professionnel·le·s qui feront la différence sur un poste de travail.

École Médica Avenue de la Gare 44 CH-1003 Lausanne

Tél. +41 21 312 25 80 info@ecole-medica.ch www.ecole-medica.ch

Parce que vous valez bien plus qu’une simple carte de visite !

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Ecole internationale bilingue français / anglais de 3 à 19 ans Portes ouvertes 22/03 9h – 12h

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Travailler & réussir ensemble

« Ma mission est d’aider les jeunes à décrypter les codes du monde professionnel »

Ancienne recruteuse, Maryam Kanté a troqué son poste en ressources humaines contre une place de choix sur les réseaux sociaux. À travers son compte TikTok « Mamajob », elle distille conseils et stratégies aux jeunes en quête de repères dans le monde professionnel. Son objectif ? Lever les barrières invisibles à l’emploi et rendre les codes du recrutement accessibles à tous. Rencontre avec l’une des « leaders positifs » distinguée en 2024 par Les Échos Start et Positiv.

Interview Océane Ilunga Image màd

Maryam Kanté, pourquoi avoir quitté le recrutement pour devenir créatrice de contenu et mentor pour les jeunes professionnels ? J’ai travaillé plusieurs années en tant que recruteuse et je me suis rendu compte que les jeunes entraient sur le marché du travail avec beaucoup d’appréhensions. Ils manquaient de références, de stratégies, de codes. J’ai commencé à donner des conseils sur TikTok parce que je voulais rendre ces informations accessibles et concrètes. Et très vite, j’ai vu l’impact de mon contenu : des jeunes me disaient qu’ils avaient trouvé un emploi grâce à mes vidéos, qu’ils avaient osé négocier leur salaire... C’est là que j’ai compris que je comblais un véritable manque.

Quels sont, selon vous, les plus grands obstacles à l’insertion professionnelle aujourd’hui ?

Le manque de réseaux et le manque de codes. J’ai vu, en tant que recruteuse, à quel point les candidatures des étudiants issus de grandes écoles étaient différentes de celles des jeunes venant de milieux populaires. Ils ne présentent pas leur parcours de la même manière, ils n’ont pas les mêmes stratégies en entretien. Aujourd’hui, on leur répète qu’il faut travailler dur et faire de longues études pour réussir. Mais la réalité du marché est bien plus complexe.

Comment les jeunes peuvent-ils mieux se préparer aux attentes des recruteurs ?

Je conseille toujours de faire un travail d’introspection avant un entretien. Il faut savoir répondre à des questions simples : Qui suis-je ? Qu’est-ce que j’apporte ? Quels sont mes points forts ? J’encourage aussi à s’entraîner avec des mises en situation. Un candidat qui a préparé son entretien, ça se voit immédiatement, et dans la majorité des cas, c’est lui qui obtiendra le poste.

Vous insistez souvent sur l’importance du personal branding. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes pour se démarquer sur LinkedIn ?

Beaucoup voient LinkedIn comme un simple CV en ligne, alors que c’est une vitrine professionnelle. Il ne faut pas juste aligner ses expériences, mais

Si je pouvais donner un seul conseil, ce serait de tester un maximum d’expériences, d’apprendre et de ne pas avoir peur de faire des erreurs.

– Maryam Kanté, créatrice de contenu

raconter son histoire, partager ses réflexions, montrer son expertise. Les jeunes sous-estiment l’importance de leur personnalité dans leur présentation. Ils pensent que le réseau est formaté, alors qu’au contraire, l’authenticité est ce qui permet de se distinguer.

Quel message souhaitez-vous transmettre à travers votre contenu ?

J’aimerais que chaque jeune prenne conscience de sa valeur. Il faut apprendre les codes du monde professionnel, comprendre les stratégies de carrière et, surtout, oser demander ce qu’on veut. Trop souvent, les jeunes n’osent pas négocier leur salaire, poser des questions en entretien, exprimer leurs ambitions. Mon but, c’est de les aider à gagner cette confiance.

Quelles compétences sont essentielles pour réussir sur le marché du travail dans les années à venir ?

L’adaptation et la curiosité. L’IA et la technologie bouleversent nos façons de travailler. Il faut donc s’intéresser aux nouvelles compétences, être en veille, apprendre en continu. Aujourd’hui, une compétence peut devenir obsolète en quelques années seulement.

Si vous ne pouviez donner qu’un seul conseil à ceux qui se sentent perdus dans leur orientation professionnelle, quel serait-il ?

Si je pouvais donner un seul conseil, ce serait de tester un maximum d’expériences, d’apprendre, de ne pas avoir peur de faire des erreurs. Testez, expérimentez, ne craignez pas l’erreur. L’orientation est un processus. On ne peut pas toujours savoir dès le départ ce qui nous passionne. Il ne faut pas avoir peur de se réorienter, de changer de voie. L’échec fait partie de l’apprentissage.

Quels sont vos prochains projets ?

Continuer à créer du contenu, mais aussi organiser des événements avec ma communauté, proposer des accompagnements personnalisés. Mon ambition reste la même : rendre les codes du monde professionnel accessibles à tous.

Domenico Scarlatti

10, 11 & 12 AVRIL 2025 À 19H30 INFO & BILLETS : LACITEBLEUE.CH une partition musicale revisitée pour un spectacle fort, moderne et iconoclaste

Découvrir le programme Jeunesse

GLa maintenance, clé de la valorisation durable des immeubles

L’entretien d’un immeuble est un facteur essentiel pour assurer sa pérennité. Au-delà de l’aspect esthétique, il s’agit d’un investissement stratégique qui influence directement sa valeur. Au cœur de cette mission, l’agent d’exploitation joue un rôle clé.

ardien discret mais essentiel, l’agent d’exploitation occupe une place centrale dans la gestion et la préservation des immeubles en Suisse, où les exigences en matière d’efficacité énergétique et de sécurité ne cessent de croître. Bien plus qu’un simple superviseur de réparations, il orchestre l’entretien, anticipe les besoins et veille à la durabilité des infrastructures. Il garantit en somme le bon fonctionnement des bâtiments et le confort de ceux qui y vivent. Zoom sur une profession aussi polyvalente qu’indispensable.

Un métier aux multiples facettes L’agent d’exploitation est un professionnel polyvalent dont la mission est d’assurer l’entretien et la maintenance régulière des immeubles. Bien plus qu’un simple gestionnaire de réparations, il assure la maintenance des installations techniques, telles que le chauffage, la plomberie, l’électricité, les panneaux photovoltaïques et d’autres installations, garantissant leur bon état de marche. Grâce à une surveillance constante, il peut anticiper les pannes et optimiser la performance énergétique du bâtiment, évitant ainsi des coûts inutiles.

La prévention est au cœur de son travail. En effectuant des contrôles réguliers et en repérant les signes de détérioration avant qu’ils ne deviennent des problèmes majeurs, l’agent d’exploitation évite les situations d’urgence et assure la sécurité des occupants. Cette vigilance permet de maîtriser les coûts de maintenance sur le long terme.

Les réparations et les rénovations font aussi partie de ses missions. Il détecte les défaillances avant qu’elles ne s’aggravent, coordonne les interventions nécessaires et supervise les travaux de rénovation pour garantir que l’immeuble conserve à la fois son aspect et son efficacité sur le long terme.

Enfin, l’entretien des espaces extérieurs, comme les parcs, les cours, les aires de jeux fait partie intégrante de son rôle. Ces espaces verts confirment l’image

d’un environnement chaleureux et harmonieux, deux éléments essentiels au bien-être des occupants et des visiteurs. L’agent d’exploitation prend en charge leur entretien, garantissant que ces espaces restent attrayants et bien soignés.

Un atout pour les entreprises Un immeuble bien entretenu est un gage de fonctionnalité, de sécurité et de confort. Les réparations régulières, la mise à jour des équipements et une gestion préventive permettent d’éviter des dépenses imprévues et importantes à long terme. Dans ce contexte, l’agent d’exploitation joue un rôle essentiel pour les entreprises. En plus d’offrir une maintenance de qualité et de contribuer directement à la valorisation des immeubles, sa polyvalence permet à l’entreprise de se passer de prestataires externes pour des tâches courantes telles que la réparation de pavés, l’entretien des espaces verts ou encore la gestion des petites maintenances techniques, comme celles des systèmes de chauffage ou des installations électriques. Grâce à son expertise, l’agent d’exploitation optimise ainsi à la fois la durabilité des bâtiments et la gestion des coûts.

Une dimension sociale forte Au-delà de ses compétences techniques, l’agent d’exploitation occupe également un rôle clé dans les relations humaines. En effet, ce métier est imprégné d’une forte dimension sociale, car il interagit en permanence avec une grande variété de personnes. Pour les entreprises, cela s’avère être un avantage pour les clients, le personnel interne, ainsi que les fournisseurs.

Cette dimension sociale, alliée à la polyvalence du métier, en fait une profession enrichissante, où chaque journée apporte son lot de défis et de nouvelles rencontres. Résoudre des problèmes concrets, répondre aux besoins des occupants et assurer la pérennité des bâtiments procurent une satisfaction professionnelle unique. L’agent d’exploitation voit ainsi, jour après jour, l’impact direct de son travail sur le confort et la qualité de vie de chacun.

Apprentissage d’agent d’exploitation CFC L’apprentissage du métier d’agent d’exploitation se distingue par sa diversité et son dynamisme, offrant un cadre de formation où la monotonie n’a pas sa place. En trois ans, les apprentis acquièrent des compétences variées et ont la possibilité de se spécialiser dans l’un des trois domaines suivants : la conciergerie, la voirie ou les installations sportives. Pour celles et ceux qui le souhaitent, l’obtention d’une maturité professionnelle est également possible.

Selon SFB Romandie, 90 % des entreprises formatrices sont des institutions du secteur public (communes, écoles, hôpitaux, EMS). Toutefois, le métier attire un nombre croissant d’entreprises privées, qui voient en l’agent d’exploitation un professionnel polyvalent et indispensable à la bonne gestion de leurs infrastructures. L’employabilité des jeunes diplômés s’est considérablement renforcée depuis 2023, notamment grâce à l’obtention, lors des cours interentreprises, de diverses certifications telles que le permis de cariste, permis pour l’utilisation de plateforme élévatrice, l’attestation pour la sécurité en hauteur et certificat BLS-AED.

Une formation accessible aux adultes

Les adultes déjà actifs dans le domaine ou dans un secteur connexe ont également la possibilité d’obtenir un CFC d’agent d’exploitation grâce à la formation selon l’article 32. Cette voie permet aux professionnels expérimentés de faire reconnaître leurs compétences et d’accéder à une certification officielle.

Pour les accompagner dans cette démarche, SFB Romandie, la section romande de l’OrTra, propose une formation préparatoire de neuf mois. Un atout non négligeable : dans les cantons de Genève et Vaud, cette formation bénéficie de subventions, allégeant ainsi considérablement le coût pour les candidats.

Journées portes ouvertes

Pour les jeunes souhaitant en apprendre davantage sur le métier d’agent d’exploitation, plusieurs occasions sont à saisir. Une journée portes ouvertes est organisée par SFB Romandie le 12 avril 2025, offrant une immersion directe dans le quotidien des agents d’exploitation. En parallèle, SFB Schweiz sera présent aux SwissSkills, qui se dérouleront du 17 au 21 septembre 2025 à Berne. Cet événement national permettra d’observer les professionnels en action et d’échanger avec des experts du domaine. Des opportunités idéales pour découvrir les réalités du métier et poser toutes ses questions avant de s’engager dans cette voie.

Texte Maévane Mas

Plus d’informations sur betriebsunterhalt.ch/romandie/

Depuis plus de 60 ans, l’International School of Lausanne (ISL), située dans le canton de Vaud, accompagne ses élèves vers l’excellence académique tout en développant leur esprit critique et leur ouverture sur le monde. Avec un enseignement bilingue basé sur le programme du Baccalauréat International et un engagement fort envers l’innovation, ISL prépare les jeunes aux défis de demain.

Une éducation tournée vers l’avenir Seule école de la région à offrir l’ensemble du programme du Baccalauréat International (IB), ISL se distingue par son approche bilingue anglais-français et son engagement envers une éducation holistique. « Notre mission est de donner

à nos étudiants les outils et l’état d’esprit nécessaires pour qu’ils puissent avoir un impact positif sur le monde », affirme Frazer Cairns, directeur de l’ISL.

Excellence académique et accompagnement personnalisé

Année après année, les élèves de l’ISL obtiennent des résultats exceptionnels au diplôme de l’IB, surpassant largement les moyennes mondiales. Près de 27 % d’entre eux atteignent un score supérieur à 40 sur 45, ouvrant les portes des meilleures universités du monde. Mais au-delà des résultats, ISL met un point d’honneur à accompagner chaque élève en fonction de ses besoins grâce à un programme de soutien scolaire et un encadrement individualisé. « Nous voulons que chaque élève se sente soutenu et encouragé à donner le meilleur de lui-même », souligne Frazer Cairns.

Un environnement d’apprentissage bienveillant et inclusif

L’ISL veille à créer un cadre propice à l’épanouissement personnel et au

bien-être de ses élèves. L’école propose un programme de soutien psychosocial basé sur les compétences CASEL : conscience de soi, gestion des émotions, compétences relationnelles et prise de décision responsable. Un service de soutien à l’apprentissage permet à chaque élève de progresser à son rythme dans un environnement bienveillant et stimulant.

Développer les compétences du futurL’ISL ne se limite pas à transmettre des connaissances, elle prépare aussi ses élèves aux défis de demain en développant des compétences clées. Ainsi, l’école encourage la créativité, la résilience et la pensée critique à travers des approches pédagogiques innovantes. « Nous voulons que nos étudiants acquièrent des compétences qui vont au-delà des disciplines académiques : collaboration, adaptabilité et esprit d’initiative », ajoute le directeur.

Impact Hub : un tremplin vers l’innovation En complément du programme académique, l’Impact Hub offre aux élèves

une opportunité unique de développer leur leadership et leur esprit entrepreneurial. Ce programme hors-curriculum leur permet de participer à des workshops animés par des experts issus de grandes entreprises et institutions comme Google, Nestlé, l’EPFL ou encore la Swiss Startup Association. Les étudiants ont ainsi l’occasion d’appliquer leurs connaissances à des projets concrets en lien avec la durabilité et l’innovation.

Une école, une vision À l’International School of Lausanne, l’éducation ne se limite pas aux salles de classe. L’école façonne des individus curieux, engagés et prêts à affronter les défis de demain. « Notre ambition est de former des citoyens du monde, capables de penser globalement et d’agir localement avec responsabilité et ambition », conclut Frazer Cairns.

Texte Océane Ilunga

Métiers manuels : ces professions méconnues qui ont de l’avenir

Longtemps dévalorisés face aux métiers du tertiaire, les métiers manuels connaissent un regain d’intérêt. Pourtant, certaines professions restent encore méconnues alors qu’elles offrent des débouchés solides, des salaires attractifs et un réel impact sur la société. En Suisse, plusieurs de ces métiers souffrent même d’un manque de main-d’œuvre qualifiée, offrant de belles opportunités aux jeunes et aux personnes en reconversion.

Des métiers essentiels et en pénurie en Suisse

Selon plusieurs études, certains secteurs souffrent d’un grave déficit de main-d’œuvre. En cause ?

Le vieillissement des travailleurs, le manque de formation et des préjugés sur ces professions.

– Mécatronicien·ne d’automobiles

Un métier qui allie mécanique et électronique, avec des perspectives d’évolution dans l’industrie automobile et les nouvelles technologies (voitures électriques, hybrides, connectées).

Pourquoi c’est un bon plan ?

Le secteur recrute massivement et les salaires sont compétitifs.

Brandreport • Le Cube

– Constructeur·rice de routes

Avec le développement des infrastructures, ce métier est essentiel mais manque de jeunes formés. Il offre un bon salaire et des opportunités variées, notamment avec l’essor des routes écologiques.

Chiffre-clé : Selon la Société Suisse des Entrepreneurs, le secteur de la construction a continuellement représenté entre 5 % et 9 % des emplois au cours des 130 dernières années.

– Polymécanicien·ne

Ces spécialistes de la fabrication de pièces mécaniques de précision sont très recherchés, notamment dans l’horlogerie et l’industrie aéronautique. Un métier technique qui demande rigueur et savoir-faire.

Image iStockphoto/SrdjanPav

Pourquoi c’est un bon plan ?

La Suisse est un leader mondial dans ces secteurs, garantissant une forte demande.

Boucher·ère-charcutier·ère

La pénurie de bouchers est particulièrement marquée en Suisse. Pourtant, le métier offre des perspectives intéressantes, notamment dans l’artisanat haut de gamme et la gastronomie.

Pourquoi c’est un bon plan ?

La demande pour des produits de qualité et du circuit court booste l’attrait de ce métier !

– Sertisseur·euse

Ce métier artisanal consiste à fixer des pierres précieuses sur des bijoux ou des montres. Un savoir-faire rare qui reste indispensable dans l’industrie du luxe, très forte en Suisse.

Pourquoi c’est un bon plan ?

Des débouchés solides et un métier artistique recherché dans l’horlogerie et la joaillerie

Des métiers liés à la nature et l’environnement

Charpentier·ère spécialisé·e en constructions écologiques

Le développement durable pousse la construction à se tourner vers des matériaux comme le bois. Les charpentiers spécialisés dans ces nouvelles techniques sont très demandés.

– Cordonnier·ère 2.0

Avec la mode du recyclage et du « slow fashion », la réparation de chaussures et d’articles en cuir revient en force. Certains artisans modernisent même le métier avec l’impression 3D et de nouveaux matériaux durables.

– Fabricant·e de yourtes et habitats nomades

Avec la tendance des tiny houses et du retour à la nature, ce métier prend de l’ampleur.

Les métiers manuels, une alternative d’avenir Alors que le monde du travail évolue, ces métiers manuels, souvent sous-estimés, offrent des carrières passionnantes et stables. Ils allient savoir-faire, innovation et sécurité de l’emploi. Il est temps de redonner ses lettres de noblesse au travail manuel.

Le terrain de jeu des grimpeurs lausannois

Avec ses 1 500 m² dédiés à l’escalade de bloc, Le Cube est une adresse incontournable pour tous les amateurs de grimpe, qu’ils soient débutants ou confirmés. Ouvert à tous, l’espace conjugue sport, convivialité et détente.

Situé au Mont-sur-Lausanne, Le Cube offre une expérience d’escalade unique avec un renouvellement constant des parcours : chaque semaine, 20 à 25 nouveaux blocs sont conçus pour s’adapter à tous

les niveaux, du pratiquant occasionnel au passionné souhaitant progresser.

Un espace accessible à tous

Le Cube accueille les grimpeurs de tous âges, que ce soit pour une session libre, un entraînement ou une découverte de la discipline. Dès 6 ans, les enfants peuvent s’initier dans une zone spécialement aménagée avec cabane et tunnels, favorisant une approche ludique de l’escalade. Des cours collectifs sont proposés pour les jeunes de 6 à 17 ans, tandis que les grimpeurs souhaitant aller plus loin peuvent bénéficier de cours de perfectionnement ou

d’initiations à la compétition et à l’escalade en extérieur. Les adultes, qu’ils soient novices ou confirmés, trouvent également leur place avec des blocs adaptés à tous les niveaux et des entraînements spécifiques.

Un lieu de rencontres et de partage Au Cube, la grimpe se pratique aussi en famille ou entre amis. La salle propose des formules anniversaires, combinant initiation et sessions libres, pour une célébration sportive et originale. Pour ceux qui souhaitent prolonger l’expérience, le bar du Cube propose une sélection de bières artisanales locales et des plats faits maison.

Plus d’informations sur www.lecube.ch

Peu d’histoires inspirent autant que celle de Huda Kattan. Partie de rien, sans réseau ni fortune, elle a bâti Huda Beauty, l’une des marques de cosmétiques les plus influentes du monde. Portrait d’une femme ambitieuse qui n’a pas eu peur de se lancer à la poursuite de ses rêves.

Un rêve plus fort que la peur Née aux États-Unis de parents irakiens, Huda grandit dans une famille modeste dans l’État du Tennessee aux États-Unis. Poussée vers des études de finance, elle s’y ennuie rapidement. Sa véritable passion ? Le maquillage. « Quand j’avais 14 ans, je dessinais les sourcils de toutes les amies de mes grandes sœurs. Elles avaient entre 24 et 25 ans et venaient chez moi pour faire leurs sourcils », confie-t-elle dans une interview accordée à la chaîne de cosmétiques Sephora.

En 2006, elle ose tout plaquer pour s’installer à Dubaï avec son père qui a accepté une offre d’emploi dans l’émirat avant de se former quelques années plus tard à Los Angeles où elle étudie le maquillage. De retour à Dubaï, elle est employée par Revlon en tant que maquilleuse et lance enfin son blog Huda Beauty sur lequel elle y partage ses astuces, tutos et conseils beauté.

L’explosion sur les réseaux

Avant l’essor de YouTube et d’Instagram, l’influence passait par les blogs et les forums. Dès 2010, avec la création de son blog, Huda saisit rapidement l’importance du contenu. Son ton naturel, bienveillant et accessible la démarque dans un univers encore très formaté.

À mesure que YouTube et Instagram explosent, elle mise sur des tutoriels, des tests produits et des transformations cosmétiques spectaculaires qui captivent le public. Visionnaire, elle comprend avant tout le monde la puissance de la vidéo courte et engageante, rendant son contenu viral et fédérant une audience grandissante.

De blogueuse à femme d’affaires

En 2013, Huda investit ses économies pour lancer une première ligne de

faux-cils, vendue chez Sephora. Grâce à sa communauté ultra-engagée, le succès est immédiat. Elle enchaîne avec des rouges à lèvres, des palettes de fards à paupières et impose un style reconnaissable. Aujourd’hui, Huda Beauty génère des centaines de millions de dollars, et Huda Kattan figure parmi les femmes les plus influentes du monde des cosmétiques.

Une influence qui va au-delà du maquillage Mais ce qui la rend unique, c’est son engagement. Elle parle ouvertement des pressions de l’industrie de la beauté, du droit à l’échec et de l’importance de croire en soi. Dans une interview pour le géant Sephora, elle se confie : « Le plus difficile dans ma vie a été d’accepter qui j’étais. Mon idéal de beauté, je pensais que c’était les cheveux blonds et les yeux bleus. Je ne savais pas que je pouvais, moi aussi, être belle. » Aujourd’hui, elle milite pour une beauté plus inclusive et décomplexée. À travers son parcours, elle prouve qu’un rêve, même sans appuis ni fortune, peut devenir réalité avec du travail, de l’audace et de la passion.

Texte Océane Ilunga Sponsorisé.

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Licence CC BY 4.0 - Huda Beauty (Photo Twitter)
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