Focus Saison d'Hiver Partie 1

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DÉC ’23 PARTIE 1

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Le chanteur revient sur les thùmes qui lui tiennent à cƓur.

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2 ÉDITORIAL

CĂ©lestine Perissinotto

Le Dry January, rĂ©flĂ©chir Ă  notre relation Ă  l’alcool L’alcool figure parmi les plus anciennes substances psychoactives de l’humanitĂ©. Il a traversĂ© les Ăąges, revĂȘtant diverses identitĂ©s, souvent Ă  tort : aliment, fortifiant, remĂšde et bouc-Ă©missaire.

L

es Ă©tudes ont enrichi nos connaissances, dĂ©voilant la dualitĂ© complexe de l’alcool. AncrĂ© dans notre culture, il se lie aux festivitĂ©s, Ă  la dĂ©tente et Ă  la sociabilisation. Comme l’a si justement exprimĂ© le psychiatre français Jean Maisondieu, l’alcool semble parfois ĂȘtre le trait d’union manquant pour oser aimer. Mais derriĂšre joies et plaisirs, ce produit accessible et omniprĂ©sent peut ĂȘtre Ă  l’origine de graves problĂšmes de santĂ© et sociaux. Selon l’EnquĂȘte suisse sur la santĂ© (2017), environ 4 % de la population ont une consommation chronique Ă  risque*. L’alcool est impliquĂ© dans 10 % des dĂ©cĂšs chez les hommes, 5 % chez les femmes. Bien que la consommation globale ait diminuĂ©, elle a augmentĂ© chez les 15-24 ans, ce qui est prĂ©occupant. Les consĂ©quences sur la santĂ© sont multiples : accidents, violences, maladies et atteintes Ă  la santĂ© mentale. Aucune partie du corps n’est Ă©pargnĂ©e par cette substance qui s’infiltre dans les moindres recoins de notre organisme. Dans ce contexte, la campagne de prĂ©vention Dry January revĂȘt une signification profonde. Dry January signifie « Janvier sec », sans alcool. En ANNONCE

dĂ©pit du nom, l’idĂ©e principale vĂ©hiculĂ©e ici n’est pas d’interdire de boire mais d’ouvrir la rĂ©flexion sur l’alcool et Ă  faire accepter le « non boire », une pause dans la consommation quelle qu’elle soit.

Ne pas boire est souvent mal interprĂ©tĂ©, c’est anormal et perçu comme un comportement incompatible avec la vie sociale.

L’« abstinence » Ă©tant souvent associĂ© Ă  des problĂšmes d’alcool, le terme « non boire » reflĂšte mieux l’esprit de la campagne. Ne pas boire est souvent mal interprĂ©tĂ©, c’est anormal et perçu comme un comportement incompatible avec la vie sociale. Une Ă©tude d’UnisantĂ© de janvier 2023 rĂ©vĂšle le malaise de jeunes non-buveurs face aux remarques et pressions de l’entourage, parfois poussĂ©s Ă  mentir pour ĂȘtre acceptĂ©s. Le Dry January vise aussi la normalisation du choix de ne pas boire pour lutter contre cette stigmatisation. Le GREA coordonne la campagne en Suisse romande. Pour lui, c’est une opportunitĂ© de dialogue et d’ouverture. C’est une invitation Ă  repenser notre relation Ă  l’alcool, Ă  rĂ©Ă©valuer les normes sociales et Ă  promouvoir le respect des choix individuels dans une sociĂ©tĂ© qu’il invite Ă  s’ouvrir Ă  de nouvelles habitudes. Texte CĂ©lestine Perissinotto, responsable projet, GREA

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Les bienfaits du sauna

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Interview: Patrick Bruel

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Le vin suisse

FOCUS SAISON D’HIVER. CHEF DE PROJET VALENTIN LUDWIG COUNTRY MANAGER PASCAL BUCK HEAD OF CONTENT ROMANDIE LÉA STOCKY LAYOUT MATHIAS MANNER, SARA DAVAZ JOURNALISTES LÉA STOCKY, OCÉANE ILUNGA, SMA COVER © FRED DE PONTCHARRA CANAL DE DISTRIBUTION 20 MINUTES IMPRIMERIE TAMEDIA AG

SMART MEDIA AGENCY AG. GERBERGASSE 5, 8001 ZURICH, SUISSE TÉL. +41 44 258 86 00 INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH REDACTIONFR@SMARTMEDIAAGENCY.CH FOCUS.SWISS

Bonne lecture !

Valentin Ludwig Project Manager


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4 LES BIENFAITS DU SAUNA

Les bienfaits du sauna La pratique du sauna, tradition millĂ©naire venant du Nord, s’est popularisĂ©e en Suisse avec le dĂ©veloppement des bains thermaux et des spas. Il est bien connu que cela dĂ©tend, aussi bien le corps que l’esprit, mais pourquoi et comment? Les bĂ©nĂ©fices sur la santĂ© sont nombreux et souvent mĂ©connus, en voici quelques-uns expliquĂ©s par la directrice d’URBANSPA Ă  Fribourg.

T

out d’abord, la chaleur sĂšche du sauna provoque une forte transpiration ainsi que la dilatation des pores de la peau. Cette sudation permet de chasser les toxines accumulĂ©es par l’organisme. Sous l’action de la chaleur, le corps li-bĂšre des endorphines, « ces hormones du bonheur », qui induisent une forte relaxation et apportent une sensation de bienĂȘtre. L’effet du sauna sur l’esprit est donc bien rĂ©el. Le sauna a aussi pour action de dilater les vaisseaux sanguins ce qui active la circulation sanguine et par consĂ©quent aide au bon fonctionnement du systĂšme cardio-vasculaire. Cela permet aussi de soulager les douleurs musculaires et les courbatures. Enfin la pratique du sauna renforce les dĂ©fenses immunitaires. On dit que le sauna met le corps dans un Ă©tat de fiĂšvre artificielle. Cette « fiĂšvre » stimule le systĂšme immunitaire et entraĂźne une production accrue de globules blancs et d’anticorps afin de lutter contre les infections. On peut ainsi prĂ©parer son organisme Ă  mieux combattre les maladies et les virus de l’hiver. Pour toutes ces raisons, le sauna a un vĂ©ritable effet prĂ©ventif.

N’oubliez pas que tous ces bienfaits sont accentuĂ©s par les aller-retour entre les saunas et les douches (froides !) et qu’il est important de se reposer entre deux sĂ©ances pour laisser le corps revenir Ă  une tempĂ©rature normale.

Hammam et sauna, la diffĂ©rence? La diffĂ©rence entre un hammam et un sauna s’explique par l’écart de tempĂ©rature mais surtout par le taux d’humiditĂ© dans la piĂšce. Le hammam est saturĂ©

en vapeur, avec un taux ’humiditĂ© allant de 60 Ă  100 %, alors que dans le sauna ce taux se situe entre 10 et 20 %. On parle de chaleur sĂšche dans un sauna. La tempĂ©rature du sauna qui est beaucoup plus Ă©levĂ©e, entre 75 et 95 degrĂ©, a une action plus forte sur l’organisme, mais elle peut ĂȘtre difficile Ă  supporter. Le hammam est souvent prĂ©fĂ©rĂ© par les gens parce que son taux d’humiditĂ© permet de mieux supporter la chaleur, il a une action plus douce sur l’organisme.

© Photo : Marie Contreras - 2023

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#FOCUSSAISONDHIVER

ENGADIN ‱ BRANDREPORT 5

Le freestyle, bien plus qu’un simple sport

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Entre installations de premier ordre et nature spectaculaire, l’Engadine apparaĂźt comme le lieu idĂ©al pour effectuer les figures les plus folles. Ce n’est pas un hasard si la scĂšne freestyle y a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e dans les annĂ©es 70, bien avant l’ouverture des premiers snowparks Ă  Corviglia et Corvatsch. freestyle que possible : snowboard, freeski, mais aussi vĂ©lo, patinage, skimboard, kitesurf et planche Ă  voile.

Prendre son envol La rĂ©gion de l’Engadine a beaucoup Ă  offrir. C’est d’ailleurs Ă  St-Moritz qu’a Ă©tĂ© fondĂ© le tout premier club de snowboard en Suisse, le « Hangloose Engadin » en 1986. Un an plus tard, les premiers Championnats du monde de freestyle sur le sol europĂ©en ont eu lieu sur la Corviglia, dans la commune de Saint-Moritz. Aujourd’hui, l’Engadine propose une gamme variĂ©e de camps et de cours dĂ©diĂ©s au freestyle. Pour Milan Derouck, CEO des Championnats du monde de freestyle 2025, « en chacun de nous sommeille un petit freestyler, prĂȘt Ă  insuffler une touche de crĂ©ativitĂ© dans sa vie ». Fresk, l’école de freestyle, se

Image © Filip Zuan

n 2025, les championnats du monde de freestyle y auront lieu. Une occasion de promouvoir davantage ces sports et de rĂ©aliser les projets d’infrastructure nĂ©cessaires.

positionne alors comme l’endroit idĂ©al pour ceux qui souhaitent faire leurs premiĂšres tentatives de figures. L’objectif de l’école est de donner aux jeunes la possibilitĂ© d’essayer autant de sports

Le freestyle revient Ă  ses racines AprĂšs 35 longues annĂ©es, les Championnats du monde de freestyle reviennent du 17 au 30 mars 2025 dans la vallĂ©e de l’Engadine sur les domaines skiables de Corvatsch et Corviglia ainsi que le village de St. Moritz. Les meilleurs athlĂštes de freestyle du monde s’affronteront dans les disciplines slopestyle, halfpipe, big air, cross, slalom gĂ©ant parallĂšle, slalom parallĂšle, aerials et bosses. « Voir la flamme dans les yeux des athlĂštes est contagieux. Notre objectif est de propager ce sentiment Ă  l’ensemble de l’Engadine » conclut Milan Derouck. Texte MaĂ©vane Mas

Évùnements à venir – 13 et 14 janvier 24 : Kids Cross, Corviglia – 25 au 28 janvier 24 : Ski + Snowboard Cross World Cup, Corviglia – 01 et 02 mars 24 : Snowboard Cross Juniors FIS + Open, Corviglia – 16 et 17 mars 24 : Snowboard Alpin Europa Cup, Corviglia – 21 au 24 mars 24 : Coupe du monde de slopestyle, Corvatsch – 08 au 10 avril 24 : Coupe d’Europe de Halfpipe, Corvatsch – 08 au 14 avril 24 : Slopestyle + Big Air, Coupe d’Europe + Championnats suisses, Corvatsch – 17 au 30 mars 25 : FIS Snowboard, Freestyle and Freeski World Championships St. Moritz Engadin

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FOCUS.SWISS

6 INTERVIEW ‱ PATRICK BRUEL

Patrick Bruel

« Plus les histoires deviennent intimes, plus elles sont universelles » Le mois dernier est sortie une rĂ©Ă©dition de l’album de Patrick Bruel, Une fois encore. Le chanteur, auteur et compositeur, en vĂ©ritable messager de la sociĂ©tĂ©, revient sur des thĂšmes qui lui tiennent Ă  cƓur. Dans cette interview, il nous explique lesquels, sur fond d’hiver qui arrive et s’installe


Si vous deviez choisir un superpouvoir, lequel choisiriez-vous et pourquoi ? Celui de soigner : il n’y a rien de plus insupportable que de voir partir les gens qu’on aime Ă  cause de la maladie. Si vous Ă©tiez coincĂ© sur une Ăźle dĂ©serte et ne pouviez emporter qu’un seul album de musique, lequel serait-il ? C’est difficile de n’en choisir qu’un seul, car il faut qu’il puisse rĂ©unir toutes les humeurs. La plus grande Ɠuvre jamais produite est selon moi le Requiem de Mozart. Toutefois, au bout d’un moment, cela risquerait de devenir assez anxiogĂšne (rire). Je dirais Songs in the key of life de Stevie Wonder, mĂȘme si c’est difficile de n’en choisir qu’un seul. La musique fait partie de mon environnement et beaucoup de chansons agissent comme de vĂ©ritables madeleines de Proust pour moi. Aujourd’hui, quels sont les thĂšmes que vous souhaitez vĂ©hiculer dans vos chansons ? Ont-ils Ă©voluĂ© depuis vos dĂ©buts ? Ils ont Ă©voluĂ© mais j’ai l’impression de toujours enfoncer le mĂȘme clou. Les albums Alors regarde et Une fois encore regroupent tous deux des thĂšmes sociĂ©taux. J’ai toujours pensĂ© que la musique Ă©tait un excellent vĂ©hicule pour Ă©voquer une idĂ©e ou un malaise de la sociĂ©tĂ©. Dans l’album Une fois encore, la chanson « La chance de pas » parle de la drogue. « Lettre Ă  la con » Ă©voque pour sa part la maladie : un enfant Ă©crit une lettre Ă  son cancer pour

Quelles sont vos activitĂ©s favorites en hiver ? J’aime faire du ski, que ce soit en France, aux États-Unis ou en Suisse. Le froid de la montagne me fait du bien et j’apprĂ©cie tout particuliĂšrement la neige.

Image © Fred de Pontcharra

Patrick Bruel, si vous pouviez remonter le temps et donner un conseil Ă  votre jeune moi, lequel serait-il ? Ce serait celui que je me suis toujours donnĂ©, celui de croire en ses rĂȘves, de se donner les moyens et de faire de son mieux. Il ne faut jamais avoir peur ou avoir l’impression qu’on n’a pas fait tous les efforts nĂ©cessaires pour y arriver. Suivre son instinct, son Ă©thique et ses rĂšgles sans se prĂ©occuper du parcours des autres est essentiel. C’est ce que je dis Ă  mes enfants aujourd’hui.

Je suis trùs content de refaire des concerts en Suisse. — Patrick Bruel

essayer de comprendre en questionnant sa maladie, d’une façon Ă  la fois pudique et touchante. Le thĂšme du retour en AlgĂ©rie aprĂšs le dĂ©racinement est Ă©galement important pour moi. J’avais Ă©crit les paroles quelques mois avant d’y retourner avec ma mĂšre en fĂ©vrier 2023, et, par un jeu de hasard, je me suis retrouvĂ© Ă  faire ce que j’avais imaginĂ© et Ă©crit dans la chanson. Pour continuer l’hommage Ă  ma mĂšre en parlant du mĂ©tier qu’elle exerçait, la chanson L’instit Ă©voque un sujet fondamental : le respect de l’enseignant, autrement dit de la personne qui donne aux enfants les premiĂšres clĂ©s pour entrer dans la sociĂ©tĂ©. Les professeurs devraient ĂȘtre davantage valorisĂ©s. L’album regroupe Ă©galement des thĂšmes plus personnels comme la chanson « Je l’ai fait cent fois » qui parle du fait de se regarder dans le miroir sans complaisance et d’accepter ses failles. Plus les histoires deviennent intimes, plus elles sont universelles ; il s’agit lĂ  du secret des chansons qui viennent nous chercher. On a l’impression que la personne qui a Ă©crit la chanson connaĂźt notre histoire et on s’y identifie, ce qui est toujours troublant.

En quoi est-ce important pour vous de vous exprimer sur les sujets de sociĂ©tĂ© et d’actualitĂ© ?

De tout temps, les artistes ont Ă©tĂ© des Ă©ponges et des transmetteurs de la respiration de la sociĂ©tĂ©. Avant d’ĂȘtre des artistes, nous sommes tous des membres de la sociĂ©tĂ© civile et tĂ©moins de ce qui se passe. Parler de la sociĂ©tĂ© revient Ă©galement Ă  parler de ses enfants et du monde qu’on leur laisse.

Vous avez sorti le single « Origami » avec Ycare. Que vous apporte la collaboration avec d’autres artistes ? Dans notre mĂ©tier, c’est un privilĂšge de faire des rencontres et de partager les expĂ©riences. Pour cette chanson, il s’agit d’une belle rencontre avec un bel artiste, le tout dans un projet de crĂ©ation. De plus, le fait que Ycare et moi chantions ensemble est un signe d’ouverture et de vivre ensemble. Vous serez en concert Ă  l’Arena de GenĂšve le 23 avril 2024 et Ă  Lausanne en novembre 2024. Qu’aimez-vous le plus en Suisse ? Je suis trĂšs content de refaire des concerts en Suisse. J’aime beaucoup ce pays, m’y promener et profiter de sa diversitĂ© de paysages et de son calme, que ce soit en Ă©tĂ© ou en hiver. J’y ai passĂ© des moments formidables !

Pendant les fĂȘtes de fin d’annĂ©e, avez-vous une tradition que vous perpĂ©tuez chaque annĂ©e ? Quand mes enfants Ă©taient petits, nous mettions toujours beaucoup d’énergie Ă  fĂȘter NoĂ«l. Une fois qu’ils ont compris que le PĂšre NoĂ«l, c’était moi, on le fĂȘtait un peu moins. C’est nĂ©anmoins toujours agrĂ©able d’avoir un sapin et de cĂ©lĂ©brer. GĂ©nĂ©ralement, comment aimezvous passer la fin d’annĂ©e ? Cela dĂ©pend. J’essaie toujours d’ĂȘtre avec mes enfants et mes copains. NoĂ«l est un bon moment pour ĂȘtre ensemble. Interview LĂ©a Stocky Patrick Bruel en quelques mots : Votre repas hivernal favori : la fondue quand elle est trĂšs rĂ©ussie ! Votre chanson de NoĂ«l prĂ©fĂ©rĂ©e : Happy Xmas de John Lennon ou bien All I want for Christmas is you de Mariah Carey Une de vos chansons qui pourrait ĂȘtre ajoutĂ©e Ă  une playlist de NoĂ«l : Lettre au PĂšre NoĂ«l que j’avais Ă©crit pour mon premier enfant En hiver, plutĂŽt vacances Ă  la neige ou au soleil ? : les deux, j’aime profiter du soleil en dĂ©cembre et de la neige en fĂ©vrier Que pouvons-nous vous souhaiter pour 2024 ? : la paix Prochains concerts en Suisse : Mardi 23 avril : Arena GenĂšve Dimanche 17 novembre 2024 : Vaudoise Arena, Lausanne


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MOUVEMENT SCOUT DE SUISSE ‱ BRANDREPORT 7

Apprendre des compétences importantes pour la vie - et pour la carriÚre

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Celui qui suppose que le scoutisme ne transmet que des compĂ©tences que l’on peut utiliser dans la forĂȘt se trompe. En effet, les connaissances acquises dans le cadre du scoutisme peuvent Ă©galement ĂȘtre transfĂ©rĂ©es dans le monde professionnel et ouvrent des opportunitĂ©s passionnantes.

e temps n’a pas Ă©tĂ© de la partie toute la journĂ©e. Pourtant, la responsable de patrouille de 14 ans, qui est en route avec son groupe de cinq scouts, rĂ©ussit Ă  remonter le moral des troupes : elle allume un petit feu de camp pour que tous puissent griller et savourer les cervelas qu’ils ont apportĂ©s aprĂšs la randonnĂ©e pluvieuse. Lorsque la responsable de patrouille commence Ă  chanter une chanson joyeuse, tout le monde se joint Ă  elle avec enthousiasme. Cette scĂšne symbolise les compĂ©tences que le scoutisme transmet aux jeunes. Et ces compĂ©tences ne font pas seulement leurs preuves en forĂȘt, elles sont Ă©galement essentielles dans le monde du travail : dans le cadre de leur engagement scout, les jeunes apprennent d’importantes compĂ©tences non techniques et aiguisent leurs capacitĂ©s de communication et de direction.

Montrer ce que l’on sait faire Le Mouvement Scout de Suisse encourage donc les jeunes Ă  inscrire les compĂ©tences acquises dans le cadre du scoutisme sur leur CV et Ă  les aborder activement lors d’entretiens avec des entreprises formatrices potentielles. « Souvent, les jeunes Ă  la recherche d’une place d’apprentissage ne se rendent pas compte Ă  quel point ils se sont dĂ©jĂ  prĂ©parĂ©s au monde du travail

grĂące Ă  leur engagement dans le scoutisme », explique Annina Reusser, responsable de la communication au Mouvement Scout de Suisse. Finalement, les scouts - en particulier ceux qui ont des responsabilitĂ©s de direction - sont capables de s’intĂ©grer dans un groupe et d’élaborer en Ă©quipe des solutions crĂ©atives aux problĂšmes.

pu acquĂ©rir ces prĂ©cieuses compĂ©tences : « J’ai toujours mentionnĂ© mon engagement scout dans mon CV et il a Ă©tĂ© abordĂ© lors de chaque entretien d’embauche. J’ai ainsi pu Ă  chaque fois parler de mes expĂ©riences ». Lea travaille aujourd’hui dans les RH pour une grande entreprise et s’engage dans le domaine de la communication pour le scoutisme. De son cĂŽtĂ©, Michael Reichmuth, totem « Samson », a pu dĂ©velopper sa confiance en lui grĂące Ă  son engagement : « DĂ©jĂ  en tant que jeune scout, j’ai ressenti la confiance que je pouvais maĂźtriser moi-mĂȘme les dĂ©fis et apprendre de mes erreurs. Aujourd’hui, je porte cet optimisme partout dans ma vie ». Michael est aujourd’hui Ă©tudiant et reprĂ©sente le scoutisme suisse en tant que Youth Delegate.

Lea Halter, totem « Tikki », a également

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« On peut vivre sans chien, mais cela n’en vaut Deven ir memb r simplement pas maintenaent la peine » Heinz RĂŒhmann

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8 LE VIN SUISSE

Faire rĂȘver Ă  travers le vin suisse Reynald Parmelin se dĂ©crit comme Ă©tant praticien et technicien. Il adore tout autant ĂȘtre dans ses vignes que dans sa cave. Responsable du domaine La Capitaine depuis plus de 30 ans, ses bouteilles au bleu profond racontent une histoire unique, celle d’une alliance parfaite entre tradition et modernitĂ©, entre innovation et dĂ©vouement. Entrevue avec le capitaine suisse du vin bio !

Reynald Parmelin

Domaine de la Capitaine

Reynald Parmelin, comment ĂȘtes-vous entrĂ© dans le monde de la viticulture artisanale ? Je fais partie de la huitiĂšme gĂ©nĂ©ration qui travaille dans le vin, il s’agit d’une rĂ©elle tradition chez nous. Dans la famille, nous sommes pratiquement tous viticulteurs. Pourquoi faire du vin bio ? L’annĂ©e prochaine, on fĂȘtera nos 30 ans d’entrĂ©e dans le bio. Une fois mes Ă©tudes d’Ɠnologie/viticulteur terminĂ©es, je suis parti travailler dans des vignes Ă  l’étranger et il s’est avĂ©rĂ© que certaines d’entre elles Ă©taient situĂ©es dans des domaines bio. J’ai Ă©tĂ© trĂšs intĂ©ressĂ© parce que cela sortait complĂštement de ce qu’on avait appris Ă  l’école. Le

bio n’était pas du tout Ă  la mode Ă  l’époque et avait mauvaise rĂ©putation, ce que je ne comprenais pas car j’avais dĂ©gustĂ© de trĂšs bons vins bio Ă  l’étranger. Mon papa Ă©tait en production raisonnĂ©e, c’est-Ă -dire qu’il limitait dĂ©jĂ  les doses de certains produits chimiques et de synthĂšse. Je suis aussi un technicien : les dĂ©fis m’intĂ©ressent et le bio a commencĂ© Ă  me passionner de plus en plus.

Comment votre entourage a-t-il rĂ©agi Ă  cette transition ? À ma grande surprise, mes collaborateurs Ă©taient partant pour passer au bio. En tant que viticulteurs, nous sommes tout l’étĂ©, pendant six mois de l’annĂ©e, dans nos vignes, en contact avec le feuillage. Nous sommes donc les premiers exposĂ©s aux potentiels pesticides. Quelle est la particularitĂ© d’une vigne traitĂ©e biologiquement ? Le label bio interdit tous les produits chimiques et tous les produits de

synthĂšse. Cela veut dire qu’on peut quand mĂȘme traiter nos vignes mais avec des produits naturels comme des extraits de plantes, des algues, de l’argile, un peu de cuivre ou encore un peu de soufre.

pas en bio, on a des produits chimiques ou de synthĂšse sur lesquels on peut se reposer.

C’est beaucoup plus compliquĂ© quand on est en bio. Vu qu’on a des produits moins efficaces, il faut suivre ses vignes beaucoup plus souvent et ĂȘtre sur le terrain. Si on dirige son vignoble bio depuis le bureau, il ne va pas durer longtemps. Lorsqu’on n’est

Quel est votre mantra ? Je dirais le slogan du domaine : Du rĂȘve en bouteille. Dans tout ce qu’on fait, il faut faire rĂȘver les gens.

La passion joue-t-elle un rĂŽle crucial dans le mĂ©tier de vigneron ? Je pense que c’est comme en cuisine (rires). Si vous n’ĂȘtes pas passionnĂ©, ça va ĂȘtre compliquĂ© d’ĂȘtre un super cuisinier. Dans le vin, c’est exactement pareil. Tout le monde peut faire du bon vin, voire du trĂšs bon vin, mais ce qui fait la diffĂ©rence, comme en cuisine, c’est l’accumulation des petits dĂ©tails positifs. Ils nous permettent d’ĂȘtre meilleur que les autres. Cette multitude de dĂ©tails est ce qui fait qu’aujourd’hui, Ă  57 ans, je suis toujours aussi motivĂ© que quand j’avais 20 ans.

Interview Océane Ilunga

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