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DÉC ’23 PARTIE 1
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Le chanteur revient sur les thèmes qui lui tiennent à cœur.
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2 ÉDITORIAL
Célestine Perissinotto
Le Dry January, réfléchir à notre relation à l’alcool L’alcool figure parmi les plus anciennes substances psychoactives de l’humanité. Il a traversé les âges, revêtant diverses identités, souvent à tort : aliment, fortifiant, remède et bouc-émissaire.
L
es études ont enrichi nos connaissances, dévoilant la dualité complexe de l’alcool. Ancré dans notre culture, il se lie aux festivités, à la détente et à la sociabilisation. Comme l’a si justement exprimé le psychiatre français Jean Maisondieu, l’alcool semble parfois être le trait d’union manquant pour oser aimer. Mais derrière joies et plaisirs, ce produit accessible et omniprésent peut être à l’origine de graves problèmes de santé et sociaux. Selon l’Enquête suisse sur la santé (2017), environ 4 % de la population ont une consommation chronique à risque*. L’alcool est impliqué dans 10 % des décès chez les hommes, 5 % chez les femmes. Bien que la consommation globale ait diminué, elle a augmenté chez les 15-24 ans, ce qui est préoccupant. Les conséquences sur la santé sont multiples : accidents, violences, maladies et atteintes à la santé mentale. Aucune partie du corps n’est épargnée par cette substance qui s’infiltre dans les moindres recoins de notre organisme. Dans ce contexte, la campagne de prévention Dry January revêt une signification profonde. Dry January signifie « Janvier sec », sans alcool. En ANNONCE
dépit du nom, l’idée principale véhiculée ici n’est pas d’interdire de boire mais d’ouvrir la réflexion sur l’alcool et à faire accepter le « non boire », une pause dans la consommation quelle qu’elle soit.
Ne pas boire est souvent mal interprété, c’est anormal et perçu comme un comportement incompatible avec la vie sociale.
L’« abstinence » étant souvent associé à des problèmes d’alcool, le terme « non boire » reflète mieux l’esprit de la campagne. Ne pas boire est souvent mal interprété, c’est anormal et perçu comme un comportement incompatible avec la vie sociale. Une étude d’Unisanté de janvier 2023 révèle le malaise de jeunes non-buveurs face aux remarques et pressions de l’entourage, parfois poussés à mentir pour être acceptés. Le Dry January vise aussi la normalisation du choix de ne pas boire pour lutter contre cette stigmatisation. Le GREA coordonne la campagne en Suisse romande. Pour lui, c’est une opportunité de dialogue et d’ouverture. C’est une invitation à repenser notre relation à l’alcool, à réévaluer les normes sociales et à promouvoir le respect des choix individuels dans une société qu’il invite à s’ouvrir à de nouvelles habitudes. Texte Célestine Perissinotto, responsable projet, GREA
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CONTENU. 04
Les bienfaits du sauna
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Interview: Patrick Bruel
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Le vin suisse
FOCUS SAISON D’HIVER. CHEF DE PROJET VALENTIN LUDWIG COUNTRY MANAGER PASCAL BUCK HEAD OF CONTENT ROMANDIE LÉA STOCKY LAYOUT MATHIAS MANNER, SARA DAVAZ JOURNALISTES LÉA STOCKY, OCÉANE ILUNGA, SMA COVER © FRED DE PONTCHARRA CANAL DE DISTRIBUTION 20 MINUTES IMPRIMERIE TAMEDIA AG
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Bonne lecture !
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4 LES BIENFAITS DU SAUNA
Les bienfaits du sauna La pratique du sauna, tradition millénaire venant du Nord, s’est popularisée en Suisse avec le développement des bains thermaux et des spas. Il est bien connu que cela détend, aussi bien le corps que l’esprit, mais pourquoi et comment? Les bénéfices sur la santé sont nombreux et souvent méconnus, en voici quelques-uns expliqués par la directrice d’URBANSPA à Fribourg.
T
out d’abord, la chaleur sèche du sauna provoque une forte transpiration ainsi que la dilatation des pores de la peau. Cette sudation permet de chasser les toxines accumulées par l’organisme. Sous l’action de la chaleur, le corps li-bère des endorphines, « ces hormones du bonheur », qui induisent une forte relaxation et apportent une sensation de bienêtre. L’effet du sauna sur l’esprit est donc bien réel. Le sauna a aussi pour action de dilater les vaisseaux sanguins ce qui active la circulation sanguine et par conséquent aide au bon fonctionnement du système cardio-vasculaire. Cela permet aussi de soulager les douleurs musculaires et les courbatures. Enfin la pratique du sauna renforce les défenses immunitaires. On dit que le sauna met le corps dans un état de fièvre artificielle. Cette « fièvre » stimule le système immunitaire et entraîne une production accrue de globules blancs et d’anticorps afin de lutter contre les infections. On peut ainsi préparer son organisme à mieux combattre les maladies et les virus de l’hiver. Pour toutes ces raisons, le sauna a un véritable effet préventif.
N’oubliez pas que tous ces bienfaits sont accentués par les aller-retour entre les saunas et les douches (froides !) et qu’il est important de se reposer entre deux séances pour laisser le corps revenir à une température normale.
Hammam et sauna, la différence? La différence entre un hammam et un sauna s’explique par l’écart de température mais surtout par le taux d’humidité dans la pièce. Le hammam est saturé
en vapeur, avec un taux ’humidité allant de 60 à 100 %, alors que dans le sauna ce taux se situe entre 10 et 20 %. On parle de chaleur sèche dans un sauna. La température du sauna qui est beaucoup plus élevée, entre 75 et 95 degré, a une action plus forte sur l’organisme, mais elle peut être difficile à supporter. Le hammam est souvent préféré par les gens parce que son taux d’humidité permet de mieux supporter la chaleur, il a une action plus douce sur l’organisme.
© Photo : Marie Contreras - 2023
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ENGADIN • BRANDREPORT 5
Le freestyle, bien plus qu’un simple sport
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Entre installations de premier ordre et nature spectaculaire, l’Engadine apparaît comme le lieu idéal pour effectuer les figures les plus folles. Ce n’est pas un hasard si la scène freestyle y a été créée dans les années 70, bien avant l’ouverture des premiers snowparks à Corviglia et Corvatsch. freestyle que possible : snowboard, freeski, mais aussi vélo, patinage, skimboard, kitesurf et planche à voile.
Prendre son envol La région de l’Engadine a beaucoup à offrir. C’est d’ailleurs à St-Moritz qu’a été fondé le tout premier club de snowboard en Suisse, le « Hangloose Engadin » en 1986. Un an plus tard, les premiers Championnats du monde de freestyle sur le sol européen ont eu lieu sur la Corviglia, dans la commune de Saint-Moritz. Aujourd’hui, l’Engadine propose une gamme variée de camps et de cours dédiés au freestyle. Pour Milan Derouck, CEO des Championnats du monde de freestyle 2025, « en chacun de nous sommeille un petit freestyler, prêt à insuffler une touche de créativité dans sa vie ». Fresk, l’école de freestyle, se
Image © Filip Zuan
n 2025, les championnats du monde de freestyle y auront lieu. Une occasion de promouvoir davantage ces sports et de réaliser les projets d’infrastructure nécessaires.
positionne alors comme l’endroit idéal pour ceux qui souhaitent faire leurs premières tentatives de figures. L’objectif de l’école est de donner aux jeunes la possibilité d’essayer autant de sports
Le freestyle revient à ses racines Après 35 longues années, les Championnats du monde de freestyle reviennent du 17 au 30 mars 2025 dans la vallée de l’Engadine sur les domaines skiables de Corvatsch et Corviglia ainsi que le village de St. Moritz. Les meilleurs athlètes de freestyle du monde s’affronteront dans les disciplines slopestyle, halfpipe, big air, cross, slalom géant parallèle, slalom parallèle, aerials et bosses. « Voir la flamme dans les yeux des athlètes est contagieux. Notre objectif est de propager ce sentiment à l’ensemble de l’Engadine » conclut Milan Derouck. Texte Maévane Mas
Évènements à venir – 13 et 14 janvier 24 : Kids Cross, Corviglia – 25 au 28 janvier 24 : Ski + Snowboard Cross World Cup, Corviglia – 01 et 02 mars 24 : Snowboard Cross Juniors FIS + Open, Corviglia – 16 et 17 mars 24 : Snowboard Alpin Europa Cup, Corviglia – 21 au 24 mars 24 : Coupe du monde de slopestyle, Corvatsch – 08 au 10 avril 24 : Coupe d’Europe de Halfpipe, Corvatsch – 08 au 14 avril 24 : Slopestyle + Big Air, Coupe d’Europe + Championnats suisses, Corvatsch – 17 au 30 mars 25 : FIS Snowboard, Freestyle and Freeski World Championships St. Moritz Engadin
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6 INTERVIEW • PATRICK BRUEL
Patrick Bruel
« Plus les histoires deviennent intimes, plus elles sont universelles » Le mois dernier est sortie une réédition de l’album de Patrick Bruel, Une fois encore. Le chanteur, auteur et compositeur, en véritable messager de la société, revient sur des thèmes qui lui tiennent à cœur. Dans cette interview, il nous explique lesquels, sur fond d’hiver qui arrive et s’installe…
Si vous deviez choisir un superpouvoir, lequel choisiriez-vous et pourquoi ? Celui de soigner : il n’y a rien de plus insupportable que de voir partir les gens qu’on aime à cause de la maladie. Si vous étiez coincé sur une île déserte et ne pouviez emporter qu’un seul album de musique, lequel serait-il ? C’est difficile de n’en choisir qu’un seul, car il faut qu’il puisse réunir toutes les humeurs. La plus grande œuvre jamais produite est selon moi le Requiem de Mozart. Toutefois, au bout d’un moment, cela risquerait de devenir assez anxiogène (rire). Je dirais Songs in the key of life de Stevie Wonder, même si c’est difficile de n’en choisir qu’un seul. La musique fait partie de mon environnement et beaucoup de chansons agissent comme de véritables madeleines de Proust pour moi. Aujourd’hui, quels sont les thèmes que vous souhaitez véhiculer dans vos chansons ? Ont-ils évolué depuis vos débuts ? Ils ont évolué mais j’ai l’impression de toujours enfoncer le même clou. Les albums Alors regarde et Une fois encore regroupent tous deux des thèmes sociétaux. J’ai toujours pensé que la musique était un excellent véhicule pour évoquer une idée ou un malaise de la société. Dans l’album Une fois encore, la chanson « La chance de pas » parle de la drogue. « Lettre à la con » évoque pour sa part la maladie : un enfant écrit une lettre à son cancer pour
Quelles sont vos activités favorites en hiver ? J’aime faire du ski, que ce soit en France, aux États-Unis ou en Suisse. Le froid de la montagne me fait du bien et j’apprécie tout particulièrement la neige.
Image © Fred de Pontcharra
Patrick Bruel, si vous pouviez remonter le temps et donner un conseil à votre jeune moi, lequel serait-il ? Ce serait celui que je me suis toujours donné, celui de croire en ses rêves, de se donner les moyens et de faire de son mieux. Il ne faut jamais avoir peur ou avoir l’impression qu’on n’a pas fait tous les efforts nécessaires pour y arriver. Suivre son instinct, son éthique et ses règles sans se préoccuper du parcours des autres est essentiel. C’est ce que je dis à mes enfants aujourd’hui.
Je suis très content de refaire des concerts en Suisse. — Patrick Bruel
essayer de comprendre en questionnant sa maladie, d’une façon à la fois pudique et touchante. Le thème du retour en Algérie après le déracinement est également important pour moi. J’avais écrit les paroles quelques mois avant d’y retourner avec ma mère en février 2023, et, par un jeu de hasard, je me suis retrouvé à faire ce que j’avais imaginé et écrit dans la chanson. Pour continuer l’hommage à ma mère en parlant du métier qu’elle exerçait, la chanson L’instit évoque un sujet fondamental : le respect de l’enseignant, autrement dit de la personne qui donne aux enfants les premières clés pour entrer dans la société. Les professeurs devraient être davantage valorisés. L’album regroupe également des thèmes plus personnels comme la chanson « Je l’ai fait cent fois » qui parle du fait de se regarder dans le miroir sans complaisance et d’accepter ses failles. Plus les histoires deviennent intimes, plus elles sont universelles ; il s’agit là du secret des chansons qui viennent nous chercher. On a l’impression que la personne qui a écrit la chanson connaît notre histoire et on s’y identifie, ce qui est toujours troublant.
En quoi est-ce important pour vous de vous exprimer sur les sujets de société et d’actualité ?
De tout temps, les artistes ont été des éponges et des transmetteurs de la respiration de la société. Avant d’être des artistes, nous sommes tous des membres de la société civile et témoins de ce qui se passe. Parler de la société revient également à parler de ses enfants et du monde qu’on leur laisse.
Vous avez sorti le single « Origami » avec Ycare. Que vous apporte la collaboration avec d’autres artistes ? Dans notre métier, c’est un privilège de faire des rencontres et de partager les expériences. Pour cette chanson, il s’agit d’une belle rencontre avec un bel artiste, le tout dans un projet de création. De plus, le fait que Ycare et moi chantions ensemble est un signe d’ouverture et de vivre ensemble. Vous serez en concert à l’Arena de Genève le 23 avril 2024 et à Lausanne en novembre 2024. Qu’aimez-vous le plus en Suisse ? Je suis très content de refaire des concerts en Suisse. J’aime beaucoup ce pays, m’y promener et profiter de sa diversité de paysages et de son calme, que ce soit en été ou en hiver. J’y ai passé des moments formidables !
Pendant les fêtes de fin d’année, avez-vous une tradition que vous perpétuez chaque année ? Quand mes enfants étaient petits, nous mettions toujours beaucoup d’énergie à fêter Noël. Une fois qu’ils ont compris que le Père Noël, c’était moi, on le fêtait un peu moins. C’est néanmoins toujours agréable d’avoir un sapin et de célébrer. Généralement, comment aimezvous passer la fin d’année ? Cela dépend. J’essaie toujours d’être avec mes enfants et mes copains. Noël est un bon moment pour être ensemble. Interview Léa Stocky Patrick Bruel en quelques mots : Votre repas hivernal favori : la fondue quand elle est très réussie ! Votre chanson de Noël préférée : Happy Xmas de John Lennon ou bien All I want for Christmas is you de Mariah Carey Une de vos chansons qui pourrait être ajoutée à une playlist de Noël : Lettre au Père Noël que j’avais écrit pour mon premier enfant En hiver, plutôt vacances à la neige ou au soleil ? : les deux, j’aime profiter du soleil en décembre et de la neige en février Que pouvons-nous vous souhaiter pour 2024 ? : la paix Prochains concerts en Suisse : Mardi 23 avril : Arena Genève Dimanche 17 novembre 2024 : Vaudoise Arena, Lausanne
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MOUVEMENT SCOUT DE SUISSE • BRANDREPORT 7
Apprendre des compétences importantes pour la vie - et pour la carrière
L
Celui qui suppose que le scoutisme ne transmet que des compétences que l’on peut utiliser dans la forêt se trompe. En effet, les connaissances acquises dans le cadre du scoutisme peuvent également être transférées dans le monde professionnel et ouvrent des opportunités passionnantes.
e temps n’a pas été de la partie toute la journée. Pourtant, la responsable de patrouille de 14 ans, qui est en route avec son groupe de cinq scouts, réussit à remonter le moral des troupes : elle allume un petit feu de camp pour que tous puissent griller et savourer les cervelas qu’ils ont apportés après la randonnée pluvieuse. Lorsque la responsable de patrouille commence à chanter une chanson joyeuse, tout le monde se joint à elle avec enthousiasme. Cette scène symbolise les compétences que le scoutisme transmet aux jeunes. Et ces compétences ne font pas seulement leurs preuves en forêt, elles sont également essentielles dans le monde du travail : dans le cadre de leur engagement scout, les jeunes apprennent d’importantes compétences non techniques et aiguisent leurs capacités de communication et de direction.
Montrer ce que l’on sait faire Le Mouvement Scout de Suisse encourage donc les jeunes à inscrire les compétences acquises dans le cadre du scoutisme sur leur CV et à les aborder activement lors d’entretiens avec des entreprises formatrices potentielles. « Souvent, les jeunes à la recherche d’une place d’apprentissage ne se rendent pas compte à quel point ils se sont déjà préparés au monde du travail
grâce à leur engagement dans le scoutisme », explique Annina Reusser, responsable de la communication au Mouvement Scout de Suisse. Finalement, les scouts - en particulier ceux qui ont des responsabilités de direction - sont capables de s’intégrer dans un groupe et d’élaborer en équipe des solutions créatives aux problèmes.
pu acquérir ces précieuses compétences : « J’ai toujours mentionné mon engagement scout dans mon CV et il a été abordé lors de chaque entretien d’embauche. J’ai ainsi pu à chaque fois parler de mes expériences ». Lea travaille aujourd’hui dans les RH pour une grande entreprise et s’engage dans le domaine de la communication pour le scoutisme. De son côté, Michael Reichmuth, totem « Samson », a pu développer sa confiance en lui grâce à son engagement : « Déjà en tant que jeune scout, j’ai ressenti la confiance que je pouvais maîtriser moi-même les défis et apprendre de mes erreurs. Aujourd’hui, je porte cet optimisme partout dans ma vie ». Michael est aujourd’hui étudiant et représente le scoutisme suisse en tant que Youth Delegate.
Lea Halter, totem « Tikki », a également
Image Linus Peter ANNONCE
« On peut vivre sans chien, mais cela n’en vaut Deven ir memb r simplement pas maintenaent la peine » Heinz Rühmann
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8 LE VIN SUISSE
Faire rêver à travers le vin suisse Reynald Parmelin se décrit comme étant praticien et technicien. Il adore tout autant être dans ses vignes que dans sa cave. Responsable du domaine La Capitaine depuis plus de 30 ans, ses bouteilles au bleu profond racontent une histoire unique, celle d’une alliance parfaite entre tradition et modernité, entre innovation et dévouement. Entrevue avec le capitaine suisse du vin bio !
Reynald Parmelin
Domaine de la Capitaine
Reynald Parmelin, comment êtes-vous entré dans le monde de la viticulture artisanale ? Je fais partie de la huitième génération qui travaille dans le vin, il s’agit d’une réelle tradition chez nous. Dans la famille, nous sommes pratiquement tous viticulteurs. Pourquoi faire du vin bio ? L’année prochaine, on fêtera nos 30 ans d’entrée dans le bio. Une fois mes études d’œnologie/viticulteur terminées, je suis parti travailler dans des vignes à l’étranger et il s’est avéré que certaines d’entre elles étaient situées dans des domaines bio. J’ai été très intéressé parce que cela sortait complètement de ce qu’on avait appris à l’école. Le
bio n’était pas du tout à la mode à l’époque et avait mauvaise réputation, ce que je ne comprenais pas car j’avais dégusté de très bons vins bio à l’étranger. Mon papa était en production raisonnée, c’est-à-dire qu’il limitait déjà les doses de certains produits chimiques et de synthèse. Je suis aussi un technicien : les défis m’intéressent et le bio a commencé à me passionner de plus en plus.
Comment votre entourage a-t-il réagi à cette transition ? À ma grande surprise, mes collaborateurs étaient partant pour passer au bio. En tant que viticulteurs, nous sommes tout l’été, pendant six mois de l’année, dans nos vignes, en contact avec le feuillage. Nous sommes donc les premiers exposés aux potentiels pesticides. Quelle est la particularité d’une vigne traitée biologiquement ? Le label bio interdit tous les produits chimiques et tous les produits de
synthèse. Cela veut dire qu’on peut quand même traiter nos vignes mais avec des produits naturels comme des extraits de plantes, des algues, de l’argile, un peu de cuivre ou encore un peu de soufre.
pas en bio, on a des produits chimiques ou de synthèse sur lesquels on peut se reposer.
C’est beaucoup plus compliqué quand on est en bio. Vu qu’on a des produits moins efficaces, il faut suivre ses vignes beaucoup plus souvent et être sur le terrain. Si on dirige son vignoble bio depuis le bureau, il ne va pas durer longtemps. Lorsqu’on n’est
Quel est votre mantra ? Je dirais le slogan du domaine : Du rêve en bouteille. Dans tout ce qu’on fait, il faut faire rêver les gens.
La passion joue-t-elle un rôle crucial dans le métier de vigneron ? Je pense que c’est comme en cuisine (rires). Si vous n’êtes pas passionné, ça va être compliqué d’être un super cuisinier. Dans le vin, c’est exactement pareil. Tout le monde peut faire du bon vin, voire du très bon vin, mais ce qui fait la différence, comme en cuisine, c’est l’accumulation des petits détails positifs. Ils nous permettent d’être meilleur que les autres. Cette multitude de détails est ce qui fait qu’aujourd’hui, à 57 ans, je suis toujours aussi motivé que quand j’avais 20 ans.
Interview Océane Ilunga
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