Intelligence artificielle : Déjà un jouet pour le grand public, mais pas encore un outil pour les PME. Ou bien ?
Alors que la migration des PME vers le Cloud se poursuit en Suisse et que les enjeux liés à la cybersécurité ne cessent de grandir au gré des tensions internationales, voilà que nos dirigeants et leurs responsables informatiques doivent désormais évaluer les perspectives enivrantes de l’intelligence artificielle, où fiction, fantasmes et réalité s’entremêlent dans un joyeux charivari.
Au-delà des effets d’annonce et du battage médiatique générés par ces applications majoritairement divertissantes pour le grand public, l’intelligence artificielle sert aussi des desseins moins innocents : la production diffamante de fausses informations plus vraies que nature, la duplication sophistiquée de sites internet pour récupérer des informations sensibles, et l’atteinte directe à la propriété intellectuelle sont trois exemples qui concernent directement nos PME.
Des contre-mesures sont déjà disponibles, ce qui nous permet de nous concentrer sur le potentiel constructif libéré par l’IA, même si l’exploitation de ce potentiel devrait impliquer des investissements significatifs. « Souvenons-nous de
Il est certain que l’IA finira par trouver sa place au sein des PME .
Ce qui pourrait ralentir l’engouement actuel du marché pour ces nouvelles applications dopées à l’intelligence artificielle relève moins de la surconsommation d’énergie qu’elles vont nécessiter, que de la pertinence de leur réponse à des besoins bien précis. L’identification de nouveaux modèles d’affaires permettant d’exploiter une IA de qualité constitue donc la prochaine étape dans l’apprivoisement de ce nouveau potentiel.
Contenu.
04 IA et sécurité
12 Interview:
Delphine Seitiée
16 Souverainité numérique
18 Data marketing
22 Cybersécurité
26 La digitalisation de l’industrie
Focus IT & Digital.
Chef de projet
Valentin Ludwig
Country Manager
Pascal Buck
Head of Content Romandie
Léa Stocky
Layout
Mathias Manner, Sara Davaz
Journalistes
Amandine Guerin, Emmanuel Viaccoz, Léa Stocky, Océane Ilunga, SMA
l’engouement pas si lointain pour les Chatbots, dont les versions bon marché ont fini par lasser une majorité d’utilisateurs, au point de les détourner des avantages considérables qu’ils apportent pourtant », rappelle Yves Pitton, membre du comité de Direction du Groupe ELCA.
Il est certain que l’IA finira par trouver sa place au sein des PME, que ce soit dans l’arsenal défensif de leur stratégie de cybersécurité, dans la création d’un nouveau portefeuille de services ultra-personnalisés ou dans le soutien à l’amélioration sans fin de leur efficacité opérationnelle. Le champ des possibles ne leur sera pas nécessairement plus restreint : en termes d’ingéniosité et d’inventivité, les PME sont rarement en retard pour tirer le meilleur profit des dernières innovations.
Texte Yves Pitton, Swiss Business Solutions Officer et membre de la Direction du groupe ELCA
Image de couverture
Mikaal Ahmad
Canal de distribution
PME Magazine
Impression Swissprinters
Smart Media Agency SA
Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Suisse Tél +41 44 258 86 00 info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss
Bonne lecture !
Valentin Ludwig Project Manager
Des centaines de formations pour chaque étape de vie
Eveline Branders Directrice du CPIAlors que la Suisse se prépare à faire face à une pénurie projetée de 40 000 informaticiens d’ici 2030, le Centre de Perfectionnement Interprofessionnel (CPI) émerge comme l’une des réponses à ce besoin pressant. Avec une offre diversifiée en formations certifiantes et continues de plus de 300 formations, dont plus de 200 dédiées à l’informatique, le CPI, basé à Fribourg, se positionne comme un leader dans le domaine. Interview avec Eveline Branders, directrice du CPI.
Eveline Branders, pouvezvous nous parler des principaux domaines de
formation que propose le CPI depuis sa création en 1986 ?
Nous formons dans tous les domaines professionnels, de la finance au management, des RH à l’informatique, en passant par l’intelligence artificielle. Nous dispensons près d’une dizaine de formations préparatoires à des brevets et certificats fédéraux. Nous proposons aussi des cours de langues personnalisés et individuels. De plus, nous sommes spécialisés dans la création de formations sur mesure, répondant aux besoins spécifiques des entreprises.
Qu’est-ce qui distingue le CPI des autres centres de formation professionnelle continue et supérieure en Suisse romande ?
Notre portefeuille est parmi les plus étoffés du marché dans les domaines du monde professionnel. Nous portons une attention particulière à la qualité pédagogique et à la qualité du conseil et de la relation avec nos clients et nos formateurs. Nous
adoptons une approche d’amélioration continue basée sur les retours des clients et des formateurs. L’axe informatique est très fort et fait partie de notre ADN. Dans ce domaine spécifique nous avons des formations adaptées à tous les niveaux, du débutant qui doit apprendre à utiliser un ordinateur à l’expert en programmation ou cybersécurité.
Comment le CPI s’assure-t-il que ses programmes de formation sont adaptés aux besoins changeants du marché du travail ?
Nous sommes toujours à l’écoute des tendances qui émergent sur le marché. Nous avons des partenaires de formations externes qui nous proposent des produits en fonction de leur propre benchmark. Nous sommes également à l’écoute de ce que le client nous demande. En outre, notre proximité avec les écoles professionnelles renforce notre engagement à fournir des programmes de qualité et pertinents
pour répondre aux exigences du monde professionnel en constante évolution. Avec la digitalisation croissante, pensez-vous que les outils bureautiques traditionnels vont disparaître ? Non, je pense qu’ils vont évoluer. L’avenir du marché du travail se dessine résolument vers une approche collaborative et transversale, où la réactivité est primordiale pour répondre aux besoins changeants des clients et du marché. Cette transformation s’accompagne du développement continu d’outils innovants, avec l’intelligence artificielle qui s’immisce progressivement dans la gestion administrative. Ainsi, pour demeurer pertinents, il est impératif d’adopter une vision prospective et d’anticiper les évolutions à venir.
Interview Océane Ilunga
Izelen • Brandreport
Un modèle pragmatique pour la transformation digitale
Christian Moreau
Directeur d’Izelen
La transformation numérique offre de réelles opportunités aux entreprises, mais le discours vendeur masque souvent les challenges rencontrés sur le terrain. Miser sur le talent et l’excellence permet de réaliser les promesses de la technologie.
Un système d’information évolue en fonction des besoins et de la croissance de l’entreprise. Cependant, la complexité d’un tel édifice augmente souvent plus vite que l’entreprise, jusqu’à un point de non-retour où une refonte totale devient inévitable.
Dès lors, quelle solution adopter ? Si le choix d’une réalisation sur mesure présente de nombreuses incertitudes, le déploiement
d’une solution ERP standardisée imposera quant à lui une lourdeur opérationnelle menaçant l’agilité qui a fait la croissance de l’entreprise.
Une des motivations pour la refonte du système d’information est l’incorporation de nouvelles technologies, telles l’IA, afin d’améliorer la productivité des équipes ou de servir de vitrine du savoir-faire de l’entreprise. Là encore, les risques sont nombreux, notamment juridiques ou sécuritaires.
Enfin, même quand on a réussi à mettre sur pied une solution qui fonctionne, il n’est pas sûr qu’elle puisse être facilement étendue à mesure que les missions de l’entreprise, ou son environnement concurrentiel, évoluent.
Une nouvelle approche
L’environnement technologique actuel exige désormais de toutes les entreprises, y compris les PME, qu’elles sécurisent les données, qu’elles s’adaptent à des évolutions rapides, et qu’elles intègrent les technologies qui la maintiennent dans la course.
Izelen a donc choisi un cocktail inhabituel d’extrême qualité et d’agilité opérationnelle, ce qui lui permet de toujours proposer une évolution progressive des systèmes existants, préservant ainsi les investissements déjà consentis par ses clients.
L’entreprise se veut pragmatique, ne retenant que les nouvelles technologies qui produiront des gains de productivité réels pour ses clients, tout en portant une attention particulière à la maîtrise de la « dette technologique » et des coûts futurs de maintenance.
Le choix d’un tel niveau d’excellence requiert une organisation optimisée pour attirer, former et conserver les talents. Construire des systèmes d’information de haute qualité permet non seulement de répondre aux attentes élevées des clients, mais aussi de motiver et inspirer les meilleurs ingénieurs qui trouvent ainsi au sein d’Izelen des défis techniques motivants.
Izelen est une entreprise active depuis plus de 20 ans dans le développement de solutions logicielles pour des applications de haute sécurité. Iconoclaste, cette entreprise doit son succès à sa capacité à remettre en question l’ordre établi. Que ce soit à l’interne du fait de ses techniques non conventionnelles de recrutement et de formation de ses collaborateurs, ou de son approche originale de comprendre les attentes et les besoins de ses clients, Izelen résonne au diapason des fortes personnalités. Pour Izelen, votre système doit s’ajuster à votre savoir-faire, jamais l’inverse.
www.izelen.ch
IA et sécurité : des données à ne pas divulguer
via diverses plateformes comme ChatGPT, Bing, Copilot devient accessible à tous les types et à toutes les tailles d’organisations. Cela se remarque aussi à travers l’augmentation de l’offre des solutions, avec des plateformes telles qu’Azure Open AI, AWS Bedrock ou Google Bart.
Passionné d’informatique et de technologie, Anees
Qureshi est le PDG et fondateur de One Step Beyond, une société axée sur le conseil et l’intégration cloud. Il est également membre du conseil d’administration de Swiss Expert Group, spécialisé dans la cybersécurité et les solutions cloud. Dans son parcours, il a pu vivre toutes les principales transformations du secteur, du web à la nouvelle économie, à la transformation numérique, à la mobilité, au cloud et maintenant à l’IA. C’est sur cette dernière évolution qu’il répond à nos questions dans cette interview.
Anees, pouvez-vous dresser un rapide état des lieux de l’utilisation de l’intelligence artificielle générative par les entreprises ?
Nous observons que nous passons d’une situation où l’IA intéressait surtout les technophiles à une situation où l’accès à l’IA générative
la liste de tous vos employés et cette liste est accessible à tous les employés via l’intranet, les équipes ou par courrier électronique. Dans le même fichier, vous disposez également de toutes les informations salariales, mais vous ne souhaitez pas les communiquer à tout le monde. Si vous entraînez
Il est nécessaire d’avoir une gouvernance claire sur la protection des données et des informations en suivant les meilleures pratiques, mais toujours adaptées au contexte.
Quels sont les risques liés à l’utilisation des outils d’intelligence artificielle générative ? La protection et le contrôle des données sont le principal risque. Il est impératif de connaître ses données et de savoir ce que l’on est prêt à partager et ce qui doit rester privé. Les entreprises ont en effet la responsabilité de ce que l’IA peut faire avec leurs données et comment elle peut les utiliser.
Un exemple simple : votre service des ressources humaines possède
votre IA sur tous les actifs de votre entreprise sans aucune limite, vous risquez de divulguer des informations sensibles à la première requête sur le chat de l’entreprise telle que : « Quel est le salaire de mon patron » ?
Quelles sont les mesures que les entreprises peuvent mettre en place pour sécuriser leurs systèmes face aux risques de l’IA ? Il est nécessaire d’avoir une gouvernance claire sur la protection des données et des informations
en suivant les meilleures pratiques, mais toujours adaptées au contexte. C’est similaire à ce que nous voyons dans l’adoption de l’informatique dématérialisée où la technologie peut être déployée rapidement mais où doivent être mises en place la gouvernance et la gestion du changement les mieux adaptées à la taille de son organisation. L’autonomisation et l’éducation des utilisateurs restent essentielles.
Comment voyez-vous l’évolution de l’utilisation de l’intelligence artificielle générative par les entreprises ?
En Suisse romande, l’usage le plus courant de l’IA générative reste celui d’aider à diverses tâches éditoriales, ou comme une alternative à la recherche Google et dans certains cas à la recherche d’entreprise. Nous ne sommes cependant qu’au début d’une transformation étonnante.
La solution collaborative que permet l’IA fera cependant augmenter la productivité si les entreprises réalisent le potentiel et investissent pour aider les employés à l’utiliser, tout en sachant comment rester critique sur ce qui est livré car l’IA ne peut pas remplacer le cerveau des employés.
Interview Léa StockyExternalisation informatique ; faire le bon choix
Les datacenters et autres structures d’hébergement tendent à se démocratiser. Cependant, des questions de sécurité et d’efficacité se posent. Rencontre avec Monsieur Stéphane Majorosi, fondateur et Directeur de la société ISP Solutions
«À chaque instant, les entreprises risquent de perdre tout ou partie de leur patrimoine informatique », introduit Stéphane Majorosi. Et pour cause, poursuit-il, de nombreux chefs d’entreprise ont fait appel à ses services après avoir frisé ou subi un dommage. Cyber-attaque, erreur humaine, altération, incendie, vol font partie des risques les plus courants. Ainsi, pour ne pas s’entendre dire un jour : « si j’avais su…», il convient d’anticiper.
Offre pléthorique
Les hébergeurs et les datacenters sont de plus en plus sollicités par les entreprises, notamment des PME et des travailleurs indépendants qui, dans le sillage de très grandes sociétés, confient désormais leur ADN digital à des infrastructures externes. Véritables bunkers physiques et numériques, elles offrent un panel de solutions efficientes tels les serveurs physiques managés, les clouds privés
Brandreport • Fingo
extra-muros ou encore, la colocation mutualisée de racks. À cela peut s’ajouter d’autres prestations comme la location de lignes à très haut débit.
Des avantages à tous égards
En matière de sécurité et de coûts d’exploitation, souligne le spécialiste, l’externalisation d’une infrastructure informatique offre de nombreux avantages, pour autant que l’option repose sur le bon fournisseur et des solutions adaptées. Il est en effet possible de réaliser de substantielles économies, à qualité égale, voire supérieure aux installations classiques, sans parler d’une sécurité accrue. Enfin, le regroupement ou la mutualisation de serveurs permet de réduire l’empreinte carbone. Mais comment s’y retrouver parmi toutes les offres, et surtout, faire le bon choix ?
Des conseils experts
À ce niveau, nous explique Stéphane Majorosi, les services d’un spécialiste
s’avèrent indispensables, tant pour un audit que pour une étude ou une implémentation, et d’ajouter que tous les éléments doivent être pris en considération, d’un bout à l’autre de la chaîne, y compris la facture d’électricité sachant que certains prestataires low-cost peu scrupuleux proposent des serveurs très gourmands en énergie.
Références
ISP Solution se positionne comme un acteur majeur en matière de
conseils. Reconnue sur le marché digital depuis plus de 20 ans, la société collabore avec un vaste réseau de partenaires suisses certifiés, comme BrainServe, HightDC ou encore, Stack Infrastructure. Fiabilité, sérieux, discrétion les caractérisent. En témoignent de prestigieuses entreprises qui font régulièrement appel aux services d’ISP Solutions.
Texte Emmanuel Viaccoz
Plus d’informations isp-solutions.net
info@isp-solutions.net
+41 22 533 04 50
La location informatique durable
Face aux défis environnementaux et technologiques, un nouveau modèle économique émerge qui séduit un nombre croissant d’entreprises : l’économie de la fonctionnalité. Elle invite à ne plus penser en termes de « propriété d’un bien » mais de « l’usage d’un bien ». Un changement de mentalité, certes, mais une option qui peut être judicieuse.
Lionel Parthiot Fondateur FinGO Solutions«Enjoy technology, protect the planet », tel est le slogan qui s’affiche en grand lorsque l’on s’aventure sur le site Internet de la société FinGO, spécialisée dans la location informatique durable. L’entreprise, basée à Morges, s’appuie sur le concept de « dépropriété » forgé par son fondateur Lionel Parthiot en 2019. L’idée est de proposer des solutions innovantes qui affranchissent les entreprises des contraintes liées à la propriété d’un bien.
Le leasing automobile, tout le monde connaît, mais le leasing informatique est moins présent dans les esprits. Et pourtant ! S’il est un domaine dans
lequel les produits connaissent une dépréciation rapide et où l’obsolescence programmée est la norme, c’est bien l’informatique. Une obsolescence qui concerne le matériel, les logiciels ou les systèmes d’exploitation qui ne sont plus fabriqués, qui ne peuvent plus être réparés ou dont le support ou les mises à jour ne sont pas assurés. Or, un logiciel ou un matériel informatique obsolète génère des risques pour les entreprises, en particulier en termes de performance et de sécurité informatique.
Un parc IT plus vert
Selon les termes du contrat conclu avec FinGo, le locataire dispose d’un bien pour une ou plusieurs années. Et en optant pour une solution « As A Service », il peut remplacer très facilement son matériel pour bénéficier des dernières technologies. Cette solution de financement apporte de nombreux avantages. Vincent Steinmann, directeur commercial et marketing du FC Lausanne-Sport, y a vu une
belle opportunité lorsqu’il s’est agi de renouveler l’infrastructure audiovisuelle du nouveau stade de la Tuilière. Les écrans géants deviennent rapidement obsolètes et sont soumis aux aléas climatiques. Pour le responsable financier d’une société de biopharma cliente de FinGO, pouvoir réduire les dépenses d’investissement a certainement pesé dans la balance : « Pourquoi utiliser notre trésorerie pour investir dans des équipements technologiques obsolètes rapidement ? » Maintenir les fonds de l’entreprise disponibles pour soutenir son cœur de métier est prioritaire. Sans compter que les équipements en leasing sont repris en fin de contrat. Si possible, ils seront écoulés sur le marché de la seconde main, sinon, ils seront recyclés de manière écologique et responsable.
Compétitivité et expertise
Pour toute entreprise, il est essentiel de s’adapter rapidement à l’évolution du marché. Les solutions FinGO permettent de renouveler régulièrement son parc informatique pour
disposer de matériels de dernière génération et, ainsi, d’envisager sereinement la croissance de ses activités. Les besoins réels de l’entreprise sont, bien entendu, pris en compte. Qu’elle connaisse un pic ou une baisse de productivité, il est possible d’élargir ou de réduire son parc informatique.
La gestion d’un parc informatique est exigeante. Elle demande du temps et des compétences. L’externaliser permet de libérer des ressources. Et en optant pour un prestataire externe de confiance, expert dans son domaine, on peut concentrer ses forces sur des activités productives et plus rentables.
Pour plus d’infos : www.fingosolutions.ch
Relever les défis informatiques de demain S’adapter pour performer
groupe.iD accompagne la transition digitale des entreprises grâce à des systèmes ERP métier et des services informatiques conçus pour répondre à leurs besoins spécifiques : tour d’horizon des solutions et des innovations.
40 ans d’expertise, 50 collaborateurs, 400 clients : groupe.iD est le partenaire informatique privilégié des entreprises suisses. Quel que soit leur domaine d’activité, il leur propose des logiciels dédiés à leur métier, associés à des services informatiques de qualité permettant la gestion efficace et sereine de l’infrastructure, du réseau et de la cybersécurité. Grâce à ses deux succursales romandes, groupe.iD est au plus près de ses clients et de leurs problématiques. « Nous sommes une entreprise suisse au service de TPE et de PME suisses dont nous partageons les enjeux et les défis, explique Christophe Ritzler, COO et co-CEO. Nous faisons le choix d’être un partenaire local et nous offrons un accompagnement sur mesure grâce à des équipes aussi compétentes qu’impliquées.»
Externaliser en toute confiance
Pour aider les professionnels à se concentrer sur leur métier, groupe.iD prend en charge l’ensemble des services informatiques, de la mise à disposition de matériel à la gestion complète de l’infrastructure, en passant par la maintenance et l’implémentation de services cloud. Dans un monde en constante mutation, l’entreprise ne cesse de se réinventer pour continuer à répondre aux attentes de ses clients. En 2024, elle poursuit sa diversification tout en conservant son exigence de qualité et de fiabilité. Consciente que la cybersécurité est un enjeu capital, elle améliore encore ses process de sécurisation des données, notamment
Nous recherchons avant tout des fonctionnalités qui font sens pour nos clients.– Christophe Ritzler, COO et co-CEO de groupe.iD
en ce qui concerne la mobilité des utilisateurs. « Notre objectif est de favoriser un accès rapide et sécurisé aux ressources, quel que soit l’appareil utilisé ou le lieu de connexion », précise Christophe Ritzler. Toutes les données sont stockées en Suisse et groupe.iD a d’ailleurs initié un nouveau partenariat avec SyselCloud. À la clé, de nouveaux services et une meilleure protection des données. « Nous investissons tout notre savoir-faire pour respecter les normes les plus rigoureuses et garantir la protection et l’intégrité des données », poursuit le COO et co-CEO.
Choisir un ERP personnalisé
Plus que de simples outils de gestion, les systèmes ERP de groupe.iD sont des solutions logicielles conçues pour satisfaire aux besoins inhérents à chaque secteur : industrie, commerce, ressources humaines, finance, transport, santé, régies immobilières… Performants et évolutifs, ces ERP permettent de gérer l’ensemble des flux opérationnels, financiers et administratifs de l’entreprise. Et s’ils sont aussi efficaces, c’est parce qu’ils
sont développés avec et pour les professionnels. Pour un maximum de praticité, la gestion électronique des documents est intégrée, à l’instar des systèmes de workflow. « Nous recherchons avant tout des fonctionnalités qui font sens pour nos clients. Notre ambition est de les accompagner dans leurs évolutions technologiques et stratégiques et d’être un levier de leur réussite », souligne le codirecteur.
Garder une longueur d’avance Vecteur d’innovation, groupe.iD lancera dans quelques semaines une mise à jour majeure de ses systèmes ERP. Cette nouvelle version disponible en accès web est la plus riche jamais développée par l’entreprise suisse. Intégrant plus de 50 nouvelles fonctionnalités, elle est le fruit d’une collaboration inédite avec les clients. Christophe Ritzler explique : « Nous combinons notre analyse minutieuse du marché et leurs attentes pour imaginer des solutions pertinentes. C’est en capitalisant sur ce partenariat basé sur la confiance que nous relèverons de nouveaux défis et que nous atteindrons l’excellence opérationnelle. »
Plus que jamais au service des entreprises, groupe.iD entend bien continuer à optimiser leur performance par des outils simples, efficaces et accessibles. Ses équipes travaillent d’ailleurs sur l’implémentation de l’intelligence artificielle. Toujours en quête d’efficacité et de clarté, groupe.iD a entièrement repensé son identité visuelle. Le choix du vert, synonyme de renouveau et de progrès, traduit son positionnement affirmé, résolument tourné vers l’innovation. Actrice incontournable de la transformation digitale, l’entreprise poursuit son développement et recherche de nouveaux talents pour accompagner sa croissance.
Texte Amandine Guerin
Développeurs, consultants ERP… Rejoignez groupe.iD ! rh@groupeid.ch
groupeiD.ch info@groupeid.ch
L’intelligence artificielle au premier plan
De la personnalisation des expériences client à l’automatisation des processus métier, l’Intelligence Artificielle (IA) générative est devenue un pilier incontournable de la stratégie commerciale moderne. Avec l’essor des mégadonnées et des avancées technologiques rapides, les entreprises sont de plus en plus incitéesà explorer et à intégrer l’IA dans leurs opérations pour rester compétitives sur le marché mondial.
l’intelligence artificielle, intensifiant ses efforts depuis la sortie de ChatGPT. En Suisse, nous avons établi un centre d’excellence regroupant diverses expertises, des Data Scientists aux experts légaux, pour aborder les défis de l’IA », explique Yan Borboën, responsable de Trust in IA chez PwC Suisse aux côtés de Morgan Badoud, Senior manager chez PwC Suisse.
Morgan Badoud Senior manager, PwC SuisseParmi ces entreprises pionnières, PwC Suisse se distingue par son leadership et son engagement envers l’innovation et la confiance numérique. Avec une équipe diversifiée et une présence mondiale étendue, PwC explore les frontières de l’IA depuis de nombreuses années, mettant en œuvre des initiatives novatrices pour répondre aux défis de notre époque. Cet article se penche sur l’importance grandissante de l’IA dans le monde des entreprises, en mettant en avant à la fois les opportunités qu’elle offre et les défis qu’elle pose.
Adoption de l’IA par les entreprises
Les organisations se tournent de plus en plus vers l’IA pour optimiser leurs opérations, innover leurs produits et services, ainsi que pour améliorer l’efficacité de leurs processus métier. Cette tendance est motivée par la recherche constante de gains d’efficacité opérationnelle, d’une plus grande compétitivité sur le marché et d’une meilleure capacité à répondre aux besoins changeants des clients. Des entreprises leaders telles que PwC Suisse ont établi des centres d’excellence dédiés à l’IA. « PwC est un cabinet d’audit et de consulting qui a consacré des années à explorer
« Des spécialistes comme Morgan et moi nous concentrons sur la confiance numérique liée à l’intelligence artificielle, offrant ainsi une assurance aux entreprises quant à une utilisation responsable de l’IA », continue Yan Borboën. PwC investit également massivement dans des initiatives telles que ChatPwC, un projet interne basé sur l’IA générative, permettant à ses employés d’explorer et de comprendre les possibilités offertes par cette technologie. Ces investissements technologiques nécessitent également d’encadrer adéquatement l’utilisation de ces outils.
A cet effet, PwC a sensibilisé et formé ses employés sur l’utilisation d’outils liés à l’IA générative. Ces efforts montrent que l’IA est devenue un pilier central dans la stratégie de croissance et d’innovation des entreprises modernes.
Si vous souhaitez vous lancer dans l’IA générative, il est important que les sociétés mettent en place un cadre de gouvernance et un processus central d’identification et d’évaluation des projets pilotes utilisant l’IA. Les projets pilotes fournissent une preuve de concept significative pour l’IA générative. Dans ces projets, les entreprises doivent examiner l’impact sur l’efficacité, le retour sur investissement, mais aussi sur les aspects légaux et éthique.
Défis et obstacles de l’IA
L’adoption de l’intelligence artificielle par les entreprises ne se fait pas sans défis significatifs. En Suisse, certains obstacles entravent
la pleine exploitation du potentiel de l’IA, notamment le retard dans l’adoption des technologies cloud et le besoin urgent d’une gouvernance des données plus robuste. Ces défis sont exacerbés par la complexité des risques associés à l’utilisation de l’IA, tels que les biais algorithmiques et les enjeux de conformité réglementaire. « Tout d’abord, il est essentiel de définir les objectifs des entreprises en établissant un cadre de gouvernance pour l’intelligence artificielle. Ensuite, il est crucial de former les employés à l’utilisation de l’IA et de recruter de nouveaux talents, qu’il s’agisse de Data Scientists ou de spécialistes en IA. », exhorte Morgan Badoud. De plus, la nécessité de trouver un équilibre entre l’utilisation de l’IA et les compétences humaines fondamentales représente un défi constant pour les entreprises. Mais, « il ne faut pas simplement rajouter une casquette à un collaborateur et lui dire qu’il est également responsable de l’IA en plus des autres tâches de son cahier des charges. L’évolution rapide de cette technologie et son impact multidimensionnel exigent un engagement dédié », rappelle Morgan Badoud. Parmi les autres défis rencontrés par les entreprises, figurent le manque de compétences spécialisées ainsi que les questions de confidentialité et de sécurité des données.
L’avenir de l’IA et de la confiance numérique
L’intelligence artificielle représente un champ d’opportunités prometteuses pour les entreprises, ouvrant la voie à une amélioration significative de l’expérience client, à une personnalisation accrue des produits et services, ainsi qu’à une prise de décision plus éclairée. Ces avantages tangibles sont complétés par des perspectives fascinantes dans le monde des affaires, notamment avec l’émergence de tendances telles que l’IA générative et l’IA éthique. Ces développements promettent de transformer
fondamentalement la manière dont les entreprises opèrent et interagissent avec leurs clients, ouvrant de nouvelles voies vers l’innovation et la croissance. Dans un paysage en évolution rapide, il est essentiel pour les entreprises de développer une stratégie d’IA solide afin de rester compétitives et pertinentes. Alors que la législation, comme l’EU AI Act, va façonner le cadre réglementaire entourant l’IA, les entreprises doivent également rester attentives aux implications de l’IA sur l’emploi et à l’importance de la confiance numérique dans la société. Dans ce contexte, le rôle de PwC dans la promotion de la confiance numérique dans l’utilisation responsable de l’IA prend une importance capitale.
La 27e édition de la Global CEO Survey, menée par PwC, explore le regard des dirigeants suisses et internationaux sur les transformations qui redéfinissent leurs organisations. Cette enquête témoigne de leur engagement à poursuivre une transformation continue et durable, plaçant l’action au cœur de leur stratégie. Parmi les résultats clés, 56 % des PDG suisses pensent que l’IA générative va changer de manière significative la façon dont leur entreprise crée, génère et capte de la valeur. Il est également intéressant de noter que selon les participants suisses à l’étude, l’IA générative augmentera la rentabilité, mais augmentera les ventes dans une bien moindre mesure.
Ce constat souligne l’importance croissante de l’intelligence artificielle et des technologies connexes dans la stratégie des entreprises. En bref, il appelle les entreprises à saisir les opportunités offertes par l’IA tout en relevant les risques associés et en invitant à une adaptation continue sur les tendances et développements futurs dans le monde des entreprises.
Texte Océane IlungaDes chatbots basés sur l’IA pour répondre aux questions sur sa ville
Liip est une agence digitale basée en Suisse qui fournit des services numériques web et mobile. Pour l’IA comme pour les autres technologies, elle s’attache à proposer des solutions répondant à de réels besoins de ses clients et apportant un progrès digital. Bref, il ne s’agit pas d’utiliser une nouvelle technologie parce qu’elle est à la mode.
Avant-garde numérique
Liip a toujours une longueur d’avance. L’agence développe des solutions de pointe sur mesure pour les utilisateurs, tels que des sites web, plateformes digitales, interfaces interactives, boutiques en ligne, outils d’e-learning ou encore applications mobiles intuitives. Elle a aussi une longueur d’avance dans le choix de sa forme d’organisation, travaillant de manière autogérée, sans hiérarchie formelle.
L’être humain avant tout
Le développement agile et la créativité sont dans la nature de Liip, tout comme l’approche durable et la proximité avec ses clients. Avec ses équipes à Lausanne, Fribourg, Bâle, Berne, Zurich et Saint-Gall, l’agence est aux côtés de ses clients. Car même quand il s’agit de progrès digital, les aspects humains restent au centre de ses préoccupations.
Des chatbots pour mieux comprendre sa ville La quête d’informations peut parfois s’avérer complexe, surtout lorsqu’il
s’agit de naviguer à travers les méandres des sites web d’administrations. Trouver des informations sur le site d’une ville ressemble en effet parfois à une chasse au trésor. Malgré la richesse des infos, la recherche n’est pas idéale. Face à ce défi, Liip a pris l’initiative de simplifier cette expérience pour les résidents des villes suisses via la création de plusieurs chatbots qui répondent aux questions relatives à l’administration. Les capacités de ChatGPT apportent alors une plus-value en termes d’accessibilité de ces informations d’intérêt public.
Qui est syndic de ma ville ? Quelles sont les dates d’ouverture des piscines en plein air en 2024 ? Où puis-je louer un vélo ? Comment puis-je recycler mes pneus ? Et que faire pour obtenir un nouveau passeport? Ces interrogations essentielles ont très souvent du mal à trouver réponse. Toutefois, une solution semble émerger : l’intelligence artificielle, évidemment.
À chaque ville son « GPT » Créé d’abord pour Zurich, l’entreprise Liip a également réalisé des bots pour les villes de Genève, Lausanne ou encore Fribourg.
Bien que le concept du chatbot soit en partie basé sur les solutions proposées par Open AI, développeur de ChatGPT, Liip a pris l’initiative d’héberger les données localement afin d’éviter de partager les questions des utilisateurs avec des systèmes
tiers, américains, en l’occurrence. Cela représente un net avantage en matière de protection des données. Avec ces outils GPT spécifiques, le corpus de données est ciblé et restreint, se limitant aux informations officielles fournies par la ville (le site web de ladite ville ainsi que ses PDF), ce qui aide à réduire les hallucinations ou risques d’erreurs, d’interprétations erronées de l’outil. En conséquence, le chatbot est plus enclin à fournir des réponses pertinentes, à condition que le contenu du site puisse couvrir la demande. De plus, il n’est pas nécessaire de poser la question en français, car le chatbot est également capable de répondre dans d’autres langues, même non couverte par le site.
Practice over theory
Le projet ZurichGPT, pionnier de la série, a vu le jour grâce à l’engagement de Liip pour l’éducation et une approche basée sur la pratique plutôt que la théorie. Après avoir réalisé cette première étude de faisabilité, suivie des autres petits (GenevaGPT, LausanneGPT, etc) pour affiner l’outil, l’entreprise Liip a capitalisé sur cette expérience pratique pour le site d’informations juridiques pratiques, lex4you, développant lex4youGPT. Ce chatbot basé sur GPT permet à chacun de poser des questions juridiques et d’obtenir des réponses spécifiques et documentées, tirées des riches informations disponibles sur le site.
Auto-gestion et innovation Liip excelle dans le développement de solutions sur mesure, répondant
de manière pragmatique aux besoins spécifiques des utilisateurs. En plus de son expertise technique, elle se démarque par son approche innovante en matière d’organisation. En effet, Liip opère dans un modèle autogéré, renonçant à une hiérarchie classique au profit d’une collaboration fluide et équilibrée entre les membres de l’agence (holacratie).
Dans ce modèle, l’innovation ne dépend pas d’un département isolé ou d’une directive descendante. Elle est plutôt le résultat d’actions individuelles et collectives qui permettent à la structure d’évoluer de manière organique. Ainsi, les experts en intelligence artificielle, issus de divers horizons professionnels, se sont rapidement démarqués, quelques mois après la sortie publique de ChatGPT. De là ont été mises en place des formations et ces premiers chatbots basés sur l’IA. Cette approche permet à Liip de rester agile et réactive pour offrir ainsi à ses clients des solutions numériques de haute qualité, adaptées à leurs besoins spécifiques.
www.liip.ch
Conseil informatique : les besoins des clients au premier plan
Fondée à Genève en 2003, Télios a connu une évolution remarquable au cours des dernières années, passant d’une société de distribution de produits informatiques à un prestataire de services informatiques de premier plan. Véritable partenaire local, Télios détient tous les avantages d’une structure agile et expérimentée : la flexibilité, la réactivité et la proximité avec les clients. En 2016, l’intégration des activités de la société Wocea a permis à Télios d’élargir son offre de services, notamment dans le domaine du Cloud et du Bureau virtuel numérique. Rencontre avec le directeur de Télios, Sylvain Ragab pour en savoir plus sur l’évolution de l’entreprise et ses perspectives dans un paysage technologique en constante évolution.
Pourriez-vous nous parler un peu de l’évolution de Télios depuis sa fondation à Genève en 2003 jusqu’à aujourd’hui ?
Télios est né en 2003 et a connu une évolution remarquable depuis sa création. Nous avons débuté en tant que société de distribution de produits informatiques, mais au fil du temps, nous avons pivoté vers les prestations de services. Cette transition s’est faite naturellement, en réponse aux besoins changeants de nos clients et à l’évolution
du marché. Aujourd’hui, nous sommes des consultants informatiques et nous complétons les ressources internes de certaines entreprises, nous auditons et donnons des recommandations et nous nous occupons également des transitions vers le cloud. Notre but est véritablement de faciliter le travail de nos clients.
Quelles sont les caractéristiques qui distinguent Télios en tant que prestataire local ?
Nous nous efforçons d’incarner les valeurs et les avantages d’une PME, notamment la flexibilité et la réactivité. Cependant, nous combinons cela avec la proximité et l’efficacité d’une structure agile et expérimentée. Nous attachons également une grande importance à la rigueur et à la clarté de notre administration, ainsi qu’à la transparence et à l’optimisation des coûts et des prix pour nos clients.
En ce qui concerne vos services, comment contribuent-ils à répondre aux besoins actuels du marché ?
En tant qu’acteur majeur dans le domaine des nouvelles technologies de l’information, nos services de maintenance et de gestion des systèmes d’informations s’alignent parfaitement avec les tendances actuelles du marché. Ils peuvent être adaptés selon tous types d’entreprises, qu’il s’agisse d’une PME, d’une association, de Centre de données informatiques privés ou encore d’une collectivité. Nous proposons une gamme fiable et flexible, incluant des prestations
comme l’hébergement d’informations, un support technique et même la sauvegarde des données. Cette approche personnalisée garantit que nos services répondent précisément aux besoins de chacun de nos clients.
Quel service vous permet de vous démarquer ?
Télios se diversifie grâce à ses spécificités en Data Center, que ce soit en termes d’aménagement de salles informatiques mais également dans le conseil en architecture lors d’aménagement ou de déménagements. Nous proposons, en effet, des possibilités de conseils pour l’amélioration ainsi que l’optimisation des différentes possibilités d’organisation, de structure au sein des racks informatiques, de câblage, et d’optimisation énergétique. Pour ceci nous avons plusieurs spécialistes qui couvrent tout le projet de A à Z.
En 2016, Télios a intégré les activités de gestion de postes virtuels de la société Wocea. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette intégration et sur les services que cela a ajoutés à votre offre ? L’intégration de cette activité a été une étape importante pour nous. Cela nous a permis d’élargir notre palette de services, notamment dans le domaine du Cloud et du Bureau virtuel numérique. Grâce à cette intégration, nous proposons désormais un service particulièrement efficace qui permet à nos clients d’accéder à leur environnement de travail de n’importe où et sur n’importe quelle plateforme, que ce soit un iPad, un smartphone ou un PC. De plus, en utilisant
les infrastructures de Swisscom, nous garantissons le plus haut niveau de sécurité à nos clients.
Comment garantissez-vous la sécurité de vos clients faces aux éventuelles failles présentes sur Internet ?
Nous sommes en effet conscients des nombreuses menaces auxquelles nous faisons face avec l’utilisation d’Internet. Dans 90 % des cas, les cyberattaques sont causées par des erreurs et des inattentions humaines. Pour contrer cela, nous avons renforcé nos mesures de sécurité au travers d’un panel d’offres adaptées, par exemple la mise en place d’un programme de sensibilisation et de formation dédié au personnel. Un protocole qui aujourd’hui nous permet d’anticiper et de prévenir toutes attaques internes et externes.
Comment voyez-vous l’avenir de Télios dans un paysage technologique en constante évolution ?
Nous sommes très optimistes quant à l’avenir de Télios. Nous continuerons à nous adapter aux besoins de nos clients et à investir dans des solutions innovantes pour rester à la pointe de la technologie. Nous anticipons les besoins de support en formant nos collaborateurs à l’environnement de nos clients. Notre objectif est de continuer à fournir des services de qualité tout en maintenant notre engagement envers l’excellence opérationnelle et la satisfaction client.
Sécuriser le transfert de données médicales
Dans un monde ultra-connecté, la confidentialité reste une préoccupation majeure. Éclairage avec Pascal Eichenberger, CEO de la société Logival Informatique, spécialisée en solutions digitales pour les professionnels de santé.
Pascal Eichenberger CEO de la société Logival InformatiqueLes statistiques annuelles fournies par IBM Security révèlent que le coût moyen d’une violation de données sensibles s’élève, en moyenne, à 9 millions de dollars. Il peut varier en fonction de différents facteurs tels que l’étendue de la violation, les dommages causés aux victimes, les procès et les pertes de revenus liées à la réputation.
La solidité d’une chaîne se mesure à son maillon le plus faible
En Suisse, nous sommes relativement bien protégés pour ce qui est du
stockage des données sensibles, mais le problème se pose lorsqu’il s’agit de transférer des informations aux patients, par exemple un renouvellement d’ordonnance, les résultats d’une analyse ou autres données encore bien plus sensibles. Or, pour des raisons essentiellement pratiques, un nombre considérable de médecins fait encore transiter des données confidentielles via des messageries comme Gmail ou Yahoo, c’est-à-dire de véritables passoires digitales. Pour prévenir cette problématique, Logival vient de lancer « Meditools », une application de messagerie patient-médecin hypersécurisée.
Techniquement, comment ça marche ?
Meditools repose sur différents algorithmes et protocoles de cryptage hautement sophistiqués. Ils répondent, entre autres, au standard AES (Advanced Encryption Standard). Il s’agit d’une technologie réputée pour
Nous comprenons l‘informatique et les télécommunications.
Meditools repose sur différents algorithmes hautement sophistiqués.
sa fiabilité. Elle est déjà largement utilisée par des instances privées et étatiques pour chiffrer des messages et garantir leur intégrité de bout en bout (end-to-end). « Pour bénéficier de cette solution, nous explique notre interlocuteur, rien de plus simple ; il suffit au médecin de faire appel aux services de Logival et de sa plateforme Mediway. Côté patient, poursuit-il, l’installation de l’application sur son smartphone ou sa tablette s’effectue en quelques minutes. Cette opération doit nécessairement avoir lieu au cabinet afin que la
personne puisse être clairement identifiée par le personnel médical ».
Prévenir plutôt que guérir Choisir Meditools, c’est opter pour ce qui se fait de mieux en matière de messageries médicales sécurisées. Conviviale et facile à utiliser, l’application connaît déjà un franc succès auprès des patients, des médecins et autres professionnels de santé.
Texte Emmanuel Viaccoz
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Roland Simon Project Manager chez T&NDelphine Seitiée
Les technologies de l’information au cœur de la transformation numérique des entreprises
Dans une ère où les technologies de l’information jouent un rôle prépondérant dans notre quotidien, l’innovation et l’évolution rapide du secteur continuent de façonner notre avenir. Delphine Seitiée est secrétaire générale de la plateforme romande Alp ICT, dont la mission est de soutenir les PME dans la transition numérique. De l’intelligence artificielle aux avancées technologiques les plus récentes, Madame Seitiée partage avec nous son expertise et sa vision sur les tendances actuelles et futures des technologies de l’information.
Delphine Seitiée, quelles tendances émergentes dans le domaine des technologies de l’information considérez-vous comme les plus influentes ?
Sans aucun doute, l’intelligence artificielle, et plus précisément les Large Langage Model (LLM) ou Grands Modèles de Traitement du Langage Naturel en français, comme ChatGPT ou MidJourney pour les images, marquent une évolution majeure. Ce ne sont pas simplement des tendances émergentes, mais plutôt des changements disruptifs. Aujourd’hui, la capacité des machines et des systèmes digitaux à maîtriser le langage naturel représente une révolution majeure dans toutes les activités liées aux langues, qui sont nombreuses. En parcourant les domaines d’activités humaines liés au langage, il est évident que de nombreux secteurs seront impactés, non seulement dans le domaine de l’informatique, mais aussi dans l’ingénierie, ainsi que dans des secteurs administratifs ou tertiaires tels que la comptabilité. Cette pensée a d’ailleurs été approfondie l’année dernière au sein d’un groupe de réflexion romand nommé Manufacture Thinking. Composé d’industriels et d’académiciens, ce think tank réfléchit en intelligence collective aux impacts des technologies numériques sur les entreprises et la société, un sujet résumé dans son dernier livre intitulé Prompt Futur
Ces découvertes pourraient propulser des technologies futures telles que les puces informatiques, les batteries et les panneaux solaires.
– Delphine Seitiée, Secrétaire générale de la plateforme romande Alp ICT
Comment les technologies de l’information peuvent-elles contribuer à la transformation numérique des entreprises et des industries ?
Je pense que les technologies de l’information représentent le cœur de la transformation numérique des entreprises. L’examen du bouleversement provoqué par l’avènement d’Internet révèle que la capacité d’échanger des informations à distance et en temps réel a profondément remodelé la société et les industries. Puisque tout est « données numériques » dans l’entreprise, je pense que cette dernière révolution accélère et impacte tous
les aspects de l’administration, aide à la prise de décision, et entraîne une hausse de la productivité des collaborateurs ainsi qu’une amélioration de l’expérience client. Le phénomène d’automatisation des tâches, déjà observé grâce aux nombreuses évolutions technologiques, tend aujourd’hui davantage vers un phénomène d’autonomisation, avec, par exemple, les agents IA.
Quelle est la différence entre l’automatisation et l’autonomisation ?
L’automatisation consiste à mettre en place des processus où les machines fonctionnent de manière automatique une fois programmées par des humains. En revanche, l’autonomisation, à mon sens, implique l’intégration d’agents d’intelligence artificielle capables d’identifier et de résoudre des problèmes en connectant diverses interfaces de programmation d’applications (API) de manière autonome. Cette évolution pourrait conduire à la création d’usines autonomes, également appelées « Dark Factories », où la présence humaine deviendrait superflue.
Comment les entreprises peuvent-elles s’adapter aux évolutions rapides du secteur des technologies de l’information pour rester compétitives sur le marché ? De deux façons pragmatiques. La première est la formation en ligne. Avec la facilité de transmission de l’information, presque tout est accessible. De nos jours, des universités prestigieuses telles que Stanford mettent à disposition leurs cours en ligne. La seconde approche consiste à tester et à essayer pour apprendre ce qu’il faut faire.
Comment les technologies de l’information peuventelles contribuer à résoudre les défis sociaux et environnementaux auxquels le monde est confronté aujourd’hui ? Je pense que les technologies ont un potentiel immense pour relever ces
défis. Un exemple saisissant est Alpha Fold, une avancée révolutionnaire développée par DeepMind, une filiale d’Alphabet Inc. (la société mère de Google), dans le domaine de la biologie structurale. Cette technologie utilise l’intelligence artificielle pour prédire la structure tridimensionnelle des protéines à partir de leur séquence d’acides aminés. Auparavant, la détermination de ces structures protéiques nécessitait des années de travail, mais grâce à Alpha Fold, cette tâche peut désormais être accomplie en quelques jours, voire quelques heures seulement. Compte tenu du rôle central des protéines dans presque tous les processus biologiques, la compréhension de leur structure est cruciale pour le développement de nouveaux médicaments, entre autres applications.
Cette accélération de la recherche grâce à l’IA ne se limite pas à la biologie. Dans le domaine de l’énergie, DeepMind a collaboré avec le Swiss Plasma Center de l’EPFL pour développer un système de contrôle des plasmas par IA. Cette innovation permet de maintenir et de contrôler des plasmas à très haute température, essentiels pour la recherche sur la fusion nucléaire, ouvrant ainsi la voie à une source d’énergie pratiquement illimitée et propre. La technologie de DeepMind offre ainsi de nouvelles perspectives pour maîtriser la fusion nucléaire, considérée comme le Saint Graal de l’énergie propre.
Enfin, dans le domaine de l’environnement, des millions de nouveaux matériaux ont été récemment découverts grâce au Deep Learning, notamment grâce à l’outil d’IA GNoME qui a identifié 2,2 millions de nouveaux cristaux, dont 380 000 matériaux stables. Ces découvertes pourraient propulser des technologies futures telles que les puces informatiques, les batteries et les panneaux solaires. Cette avancée démontre le potentiel de l’IA pour découvrir et développer de nouveaux matériaux à grande échelle, avec une précision et une étendue de prédiction sans précédent. Interview
FRéussir sa transformation digitale La technologie au service de l’entreprise
ace à l’intelligence artificielle et aux nouveaux enjeux de la cybersécurité, les PME suisses doivent faire preuve d’agilité pour réussir leur transformation digitale. Stéphane Poggi, CEO d’Infoteam Group, partage son analyse du secteur et ses solutions.
Le paysage technologique est en pleine mutation. À quels défis sont confrontées les entreprises et comment les aidez-vous à les relever ? Les PME sont actuellement dans un tourbillon. L’intelligence artificielle initie une véritable révolution, la cybersécurité occupe une place de plus en plus centrale et les solutions digitales se multiplient, avec des bénéfices souvent flous. Dans ce contexte, il est très difficile de définir une feuille de route digitale. Les CEO doivent devenir, parfois malgré eux, des spécialistes du numérique et ils s’éloignent de leur cœur de métier. Infoteam Group se positionne alors comme un partenaire opérationnel. Notre mission ne se limite pas à fournir des solutions technologiques : nous nous engageons à écouter les PME et à comprendre leurs défis. En jouant le rôle de traducteur entre leurs besoins et les outils numériques, nous mettons en œuvre des stratégies complètes, innovantes et éprouvées qui reflètent leur vision et leurs objectifs. Grâce à nos trois pôles et notre expertise, nous guidons nos partenaires vers l’industrie 4.0 et la mise en œuvre d’ERP personnalisés.
Pour répondre aux attentes spécifiques des PME, vous avez notamment développé Infoteam Digital et ERPXperts. En quoi ces solutions facilitentelles la digitalisation ?
Par sa connaissance pointue de l’environnement Microsoft, Infoteam Digital fluidifie le flux des communications et digitalise les processus métier, tout en assurant la protection des données. Car notre approche allie productivité et sécurité. Elle facilite une prise de décision éclairée et encourage une collaboration efficace. ERPXperts, quant à lui, permet l’implémentation de la solution de gestion d’entreprise Microsoft Dynamics 365 Business Central. Nos spécialistes identifient le besoin avec précision et ajustent au plus près le logiciel, créant un outil idoine et évolutif. La compatibilité entre les technologies avancées d’Infoteam Digital et les systèmes de gestion ERP personnalisés d’ERPXperts forme un écosystème numérique cohérent et puissant, parfaitement aligné avec les objectifs de l’entreprise.
Vous avez évoqué l’industrie 4.0. Comment aidez-vous les PME à développer l’automation industrielle et à s’adapter aux nouveaux enjeux du marché ?
C’est la mission d’Infoteam Automation : transformer les défis de nos clients en opportunités et les accompagner efficacement vers l’industrie du futur. Notre savoir-faire s’étend à travers des domaines variés tels que la pharmacie, la biotechnologie, l’agroalimentaire et l’industrie. Nous avons récemment collaboré avec une grande entreprise industrielle afin de moderniser sa chaîne de production. En intégrant des systèmes d’automation avancés, nous avons amélioré son efficacité de 30 %. L’intelligence artificielle (IA) et l’Internet des objets (IOT) sont aussi au cœur de nos solutions. Pour l’un de nos clients, nous avons développé un module doté d’IA pour optimiser la consommation énergétique et donc réduire les coûts opérationnels. Mais le plus important reste notre engagement durable aux côtés des PME. Notre équipe d’ingénieurs et de techniciens, constamment formés aux dernières innovations, s’attache à fournir des solutions personnalisées et performantes.
L’adaptation digitale n’est plus une option, c’est une nécessité.
Nous sommes conscients que notre succès est lié à celui de nos clients. Plus qu’un fournisseur de services, nous sommes un partenaire de confiance, dédié à la croissance sereine et sécurisée de leur entreprise.
Est-ce à dire que pour réussir ce virage technologique, il faut s’en remettre à l’humain ? N’est-ce pas paradoxal ?
Cela peut sembler contradictoire mais c’est notre conviction. L’adaptation digitale n’est plus une option, c’est une nécessité. Pour autant, les PME ne sont pas seules face aux défis du numérique. Chez Infoteam Group, nous faisons le choix de cultiver des synergies pour offrir des solutions durables, centrées sur l’humain et adaptées aux besoins actuels et à venir de nos clients. Avec eux et pour eux, nous allons au-delà de la technologie et de la digitalisation : nous réunissons l’homme et la technologie pour améliorer les processus internes et enrichir la prise de décision stratégique. Ensemble, nous écrivons un nouveau chapitre dans l’histoire de la transformation digitale, propulsant les PME suisses vers un avenir prospère et numériquement avancé.
Texte Amandine GuerinInfoteam Group
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info@infoteam.ch
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L’expérience utilisateur comme remède
La révolution numérique est en marche et le secteur de la santé ne fait pas exception. Comment la technologie peut-elle améliorer l’efficacité des professionnels et, in fine, la qualité des soins ? Pour Christophe Gras, CEO de Labster.io, une digitalisation réussie nécessite une co-conception avec les utilisateurs finaux.
Labster.io est spécialiste de l’expérience utilisateur (UX) dans les systèmes d’information. Depuis sa création en 2017, elle a accompagné plusieurs établissements de santé de Suisse romande dans l’optimisation de leurs Dossiers Patients Informatisés (DPI). Quelles difficultés avez-vous identifiées et comment y avez-vous répondu ?
Le DPI est un outil essentiel pour les professionnels de santé au sein des hôpitaux, des cliniques et des cabinets médicaux car il centralise toutes les informations concernant les patients. Il permet par exemple de documenter les consultations médicales, de demander des examens complémentaires et de prescrire des médicaments. Bien souvent, ces informations ne sont pas organisées de manière efficace et leur consultation est un casse-tête. L’enjeu est crucial, en termes de confort et de productivité, car les professionnels de santé passent beaucoup de temps devant leur ordinateur. Une étude publiée en 2015 dans la revue Annals
of Internal Medicine montre que les médecins assistants d’un grand hôpital universitaire passent trois fois plus de temps à alimenter le DPI qu’au chevet du malade lui-même.
Ces chiffres sont stupéfiants mais comment améliorer la situation ?
Il faut fournir aux professionnels de santé un outil performant leur permettant de se concentrer sur leurs patients. La plupart des solutions à leur disposition ne sont pas adaptées car elles ne tiennent pas compte de leurs besoins et de leurs usages. Chez Labster.io, notre approche de co-conception est entièrement centrée sur les utilisateurs. Inspirée des techniques du design de produit, elle aide à résoudre des problèmes fonctionnellement complexes. Grâce à cette démarche sur mesure, nous avons été choisis pour repenser le DPI de plusieurs établissements de santé.
En quoi consiste exactement la co-conception, également appelée Codesign ? Quels en sont les avantages ?
Nous organisons des ateliers de travail réunissant toutes les parties prenantes du projet : médecins, soignants, business analyst, développeurs informatiques et designers. Nous facilitons les échanges afin de concevoir ensemble la solution idéale. En quelques semaines seulement, nous réalisons un prototype de la solution, une représentation visuelle du concept qui modélise et clarifie le besoin. Cette étape complète le cahier des charges et permet de mieux le comprendre. Grâce au prototype, nous testons l’expérience souhaitée avant de commencer le développement. Cette approche n’est pas nouvelle et a déjà fait ses preuves. Ce qui est nouveau, c’est de l’appliquer au secteur de la santé. Nous sommes
parvenus à prouver l’efficacité de notre démarche par une approche scientifique basée sur des faits. En plus d’accélérer les projets, elle diminue les coûts de développement informatique de 20 à 30 % par rapport à une approche traditionnelle.
La Suisse semble faire face à une pénurie de professionnels de santé et à une forte démotivation, due notamment aux trop nombreuses tâches administratives. Est-ce que votre approche peut aider à inverser la tendance ? Lors des différents mandats que nous avons réalisés, nous nous sommes aperçus que la Suisse était très en retard concernant la numérisation de son système de santé. Pour y remédier, une réflexion stratégique est essentielle au sein de ces institutions. Nous nous sommes donc associés à des experts de la santé numérique, de la stratégie des institutions de soins, de la facilitation et de la gestion de projets complexes afin d’élargir les offres que nous proposons aux services de santé publique, aux hôpitaux, cliniques, établissements médico-sociaux et cabinets médicaux. D’ici quelques mois, nous pourrons les aider à concevoir leur stratégie digitale, établir un plan directeur ou encore réaliser des projets numériques complexes.
La technologie est une alliée précieuse dont les possibilités sont presque infinies. Entre innovation, efficience et sécurité des données, quel sera le visage de la médecine de demain ? La frontière entre santé et digital est de plus en plus ténue, notamment grâce aux objets connectés qui collectent de nombreuses données biomédicales. L’enjeu serait de corréler parcours digitaux et parcours
hospitaliers. « L’Hybrid Healthcare » permet en effet une meilleure centralisation des informations et donc une meilleure prise en charge du patient. Cela pose bien sûr la question de la protection des données, une question centrale qui touche aussi aux échanges entre les médecins. Aujourd’hui, s’ils souhaitent partager des informations relatives à un patient, ils doivent utiliser un outil sécurisé au fonctionnement complexe et souvent rédhibitoire. Là encore, la solution n’a pas été co-créée avec ses utilisateurs et ne répond pas à leurs besoins. Nous travaillons actuellement sur une messagerie instantanée sécurisée, connectée au dossier du patient et respectant la loi suisse sur la protection des données (nLPD). Elle devrait être disponible dans les prochains mois. L’intelligence artificielle révolutionne elle aussi le secteur de la santé, notamment concernant l’interprétation des données et l’amélioration de la documentation médicale. Les technologies d’IA générative permettent, entre autres, de documenter de manière structurée l’échange entre le médecin et son patient. L’interopérabilité des informations permettrait à chaque praticien de partager ces informations avec les autres acteurs du parcours de soins. Vectrice d’efficience, l’UX Healthcare façonne déjà la médecine du futur.
Labster.io
contact@labster.io labster.io
5 place de l’Octroi 1227 Carouge
Les enjeux de la digitalisation
Alors que la tendance vers le « tout numérique » se généralise au sein des entreprises, un nouveau défi s’invite à la table ronde des comités de direction. Rencontre avec Julien Poffet et Fabien Guillaume, associés et co-fondateurs de Luceed SA, une société de conseil suisse spécialisée dans la transformation numérique et organisationnelle.
Amorcée il y a quelques dizaines d’années, la révolution numérique aura été à l’origine d’un élan vers la digitalisation des entreprises. Pour certaines, cependant, un retard plus ou moins important reste encore à combler, nous explique Julien Poffet, et de poursuivre que le fossé risque de se creuser pour celles qui voient dans des innovations telles que l’IA, une technologie de science-fiction réservée à quelque savant fou de la Silicon Valley.
Que faire ?
De fait, les décideurs sont aujourd’hui confrontés à une question cruciale : comment se préparer à un avenir où les nouvelles technologies conditionneront fortement la pérennité économique des entreprises ? Pour celles dont l’édifice numérique est opérationnel ou en passe de l’être, des solutions plus avancées encore, par exemple basées sur l’IA, pourront être implémentées avec aisance. Cependant, souligne Fabien Guillaume, les retardataires en matière de digitalisation doivent prendre conscience que le seuil critique s’approche à vitesse exponentielle. Entre ces deux extrêmes, nous trouvons des sociétés « mixtes » qui
travaillent sur des outils modernes avec toutefois quelques opérations toujours gérées « à l’ancienne ». En ce sens, Luceed SA peut les aider à clarifier leur stratégie, à choisir la technologie la plus adaptée et les accompagner dans sa mise en œuvre.
Agir vite, mais sans précipitation
Quoi qu’il en soit, tout acteur économique trouvera, en la société Luceed SA, un partenaire privilégié pour l’aider à maintenir ou développer un haut niveau de compétitivité. Nos interlocuteurs nous l’ont démontré en citant un échantillonnage de clients prestigieux ayant fait appel aux prestations de la société, notamment ceux des secteurs financiers, du secteur public ou de l’énergie. Selon les deux spécialistes, la transition vers le tout numérique ainsi que la préparation du « nid » de l’IA doivent s’intégrer dans une stratégie globale à visée prospective sur le moyen long terme. Ainsi, les solutions qui en découleront seront efficientes à tous égards. Il ne s’agit pas, précise Julien Poffet, de vouloir implémenter à tout prix des technologies ayant le vent en poupe, mais d’opter pour un environnement numérique adapté aux besoins réels de l’entreprise.
Accompagner le changement
En ce sens, les audits, les conseils et les recommandations des consultants de Luceed SA s’inscrivent toujours dans une démarche personnalisée orientée solution, tant sur l’aspect technique que sur la gestion du changement. En effet, les ressources humaines d’une entreprise sont des acteurs dont les managers doivent tenir compte pour aboutir, in fine, à un écosystème digital efficient. Rassurer, former, accompagner étant les maîtresmots en période de transition.
Haut niveau d’expertise
Dans cette optique, une vingtaine d’experts en systèmes digitaux interviennent, au quotidien, auprès d’une clientèle exigeante pour les amener à faire le bon choix, sans autres intérêts que la livraison de résultats concrets et impactants. Tout est mis en œuvre pour que l’exécution des objectifs d’amélioration de performance corresponde en tous points au cahier des charges basé sur les attentes et sur les besoins du client, quitte à reconsidérer, dans certains cas, la trajectoire initiale ; par exemple lorsque des obstacles ou de nouvelles opportunités se manifestent en cours d’étude.
Quelques réalisations concrètes
Luceed SA a récemment accompagné une des plus importantes caisses de pension romande dans l’implémentation d’une solution de souscription en ligne. Vu de l’extérieur, cela peut paraître simple, mais ça serait sans compter sur une multitude de paramètres dont il aura fallu tenir compte pour aboutir à un résultat en accord avec l’architecture administrative de l’institution. Julien Poffet poursuit en citant un autre
projet d’envergure, à savoir celui d’une banque dont l’objectif était de passer au « tout numérique ». Enfin, nos interlocuteurs font référence à une grande municipalité du Nord vaudois qui a mandaté Luceed SA pour la création d’un nouveau service dédié à la transformation numérique de l’administration.
L’IA pour aller plus loin
Les nouvelles architectures, ou les adaptations d’installations existantes, doivent absolument prendre en compte l’IA dans leur conception afin de s’assurer que les données puissent être exploitées par ces outils de nouvelle génération. L’objectif étant le traitement rapide d’opérations et de processus chronophages, complexes ou contraignants. À ce titre, nous expliquent nos interlocuteurs, un nombre croissant de sociétés fait appel à l’intelligence artificielle afin de stimuler leur croissance et leur compétitivité. Ces ressources numériques définissent en quelque sorte les contours d’un nouveau paradigme collaboratif entre les êtres humains et la machine.
Vivre avec son temps
En conclusion, force est de constater que la pérennité des entreprises est désormais fortement liée aux outils numériques. En ce sens, les conseils avisés d’une société experte en la matière, telle Luceed SA, peuvent permettre aux dirigeants d’y voir plus clair et leur donner l’impulsion nécessaire pour aller dans la bonne direction.
Texte Emmanuel ViaccozLLa souveraineté numérique ou comment contrôler son espace numérique
Thomas Jacobsen Porte-parole d’Infomaniak’expansion constante du marché du cloud et le développement de l’intelligence artificielle repoussent les frontières du numérique au profit des grandes entreprises américaines. Dans cette interview, Thomas Jacobsen, porte-parole d’Infomaniak, nous explique en quoi garder la maîtrise de ses données est un enjeu stratégique.
Thomas Jacobsen, comment définiriez-vous la souveraineté numérique ?
Il s’agit de la capacité à contrôler ce que l’on fait avec nos données. Elle implique trois exigences : héberger les données physiquement en Suisse, les traiter avec des logiciels open source ou développés en Suisse dont nous avons une complète maîtrise, et bénéficier d’un cadre juridique en Suisse.
Quels sont ses enjeux ?
Les pouvoirs publics suisses semblent dépassés d’un point de vue technique et se font conseiller par des organismes qui représentent des entreprises étrangères puissantes qui ne priorisent pas la souveraineté numérique. Ils ne font pas assez confiance aux solutions suisses et européennes et conçoivent des appels d’offres taillés pour des géants américains. Il s’agit avant tout d’un manque de connaissance et de confiance en nos capacités et d’un problème de volonté politique de définir le numérique comme un enjeu stratégique.
Deux principaux cadres juridiques entrent en jeu : le Cloud Act américain et le RGPD européen. Les principaux fournisseurs cloud étant américains, il existe des lois de transferts de données entre les États-Unis et l’Europe, qui sont malheureusement permissives en termes d’accès et qui ne respectent pas la culture européenne en matière de vie privée. On retrouve également le problème de la fuite des cerveaux – on offre des milliers de diplômés à des entreprises qui optimisent leur fiscalité
web utilisent encore beaucoup des énergies fossiles. Ce confort à court terme place ainsi les pays européens dans une position de dépendance vis-à-vis des quatre ou cinq entreprises qui stockent la majorité des données à l’échelle mondiale.
Comment l’intelligence artificielle impacte-t-elle la souveraineté numérique ? Les données déterminent la qualité des intelligences artificielles et sont par conséquent hautement stratégiques sur le plan économique, ce qui pose des questions par rapport au traitement des données que nous confions aux services cloud. Nous n’avons en effet jamais généré autant de données qu’aujourd’hui. Le problème est que les intelligences artificielles propriétaires comme ChatGPT et Gemini sont des boîtes noires et qu’il est impossible d’avoir des garanties sur la manière dont elles utilisent les données qui leur sont transmises.
Comment voyez-vous l’évolution de la régulation ?
solutions cloud, l’Europe met en place des lois pour réguler la protection des données et le marché du cloud. Cependant, cela prend beaucoup de temps et la technologie évolue beaucoup plus vite. Les géants du web font pression et essaient de rendre le problème juridique alors qu’il est surtout économique. Ils ont des armées d’avocats qui créent des clouds de confiance en collaborant avec des entreprises locales comme Capgemini (Microsoft), Thales (Google) ou Atos (AWS) mais qui dans les faits n’en sont pas. Nous pouvons tout de même saluer l’effort qui est fait pour encadrer cela. Une nouvelle loi européenne, l’EUCS (European Cybersecurity Certification Scheme for Cloud Services), est en cours de développement et vise à homogénéiser les exigences en matière de cybersécurité sur le territoire de l’Union européenne. Le DMA (Digital Markets Act) est quant à lui récemment entré en vigueur et porte des limites à la concurrence des géants américains en fixant des règles contraignantes.
Booster son entreprise grâce à l´ IA générative.
Toute organisation produit des quantités massives de connaissances. L’intelligence artificielle (IA) et plus particulièrement les modèles de langage de grande taille (LLM) tels que ChatGPT, sont des outils précieux qui peuvent accélérer l’accès à l’information et générer de la valeur à partir de ces connaissances ou même des données brutes de l’entreprise.
Responsable stratégie IA chez Sopra
Sopra Steria a lancé en 2023 son programme rAIse. Il vise à élaborer une stratégie globale, à accélérer le partage et l’adoption de la GenAI (IA générative) par les 56 000 employés du groupe, et à accompagner les entreprises dans la mise en œuvre sécurisée de ces technologies. Il s’appuie sur des investissements, des références et les compétences de plus de 2000 experts de la data et de l’IA au sein du groupe.
Ce programme a déjà débouché sur de nombreux projets et sur la fabrication de solutions réutilisables de type « accélérateurs » ayant permis de déployer rapidement des applications de LLM (large langage models) qui aident à améliorer l’efficacité opérationnelle des métiers. En utilisant les connaissances internes et publiques, Sopra Steria a développé des assistants virtuels performants capables de rédiger des documents, d’analyser des sentiments, de reconnaitre et synthétiser la parole, de détecter des fraudes...
Grâce à des chatbots de nouvelle génération (comme par exemple la solution nAIxus), ces assistants contribuent notamment à alléger le contrôle de conformité associé aux nouvelles réglementations, en favorisant l’adoption et l’appropriation par les utilisateurs.
Zoom sur les accélérateurs
Un accélérateur est un outil précieux pour optimiser la réalisation des projets. Il s’agit essentiellement de solutions éprouvées lors de premières implémentations de références, packagées pour être réutilisables, soit comme solutions prêtes à l’emploi, soit comme modèles destinés à accélérer l’adaptation pour d’autres cas d’usage. Nos accélérateurs prêts à l’emploi :
Un accélérateur agit comme un catalyseur, permettant de gagner du temps, d’économiser des ressources et d’optimiser l’efficacité en tirant parti des solutions existantes. Cette
approche favorise l’innovation rapide, la réduction des risques et l’amélioration de la qualité.
La sélection des technologies de GenAI pour un projet Dans le cadre de ses projets Sopra Steria a adopté une approche proactive et exploratoire pour la sélection des technologies de l’IA générative avec l’expérimentation systématique des meilleures solutions provenant de divers fournisseurs. Cette diversité a permis de répondre à une variété de cas d’utilisation et d’exigences spécifiques.
Ce processus de sélection prend en compte plusieurs critères clés tels que les performances et le coût. Le déploiement à l’échelle de l’entreprise est également un facteur crucial pour des solutions pouvant être facilement adaptées à mesure que les besoins évoluent.
Enfin, la souveraineté est un aspect essentiel du processus de sélection. Sopra Steria choisit en priorité des solutions qui garantissent la sécurité et la confidentialité des données des organisations.
L’importance de l’industrialisation des solutions IA L’IA, autrefois confinée à des applications spécialisées, a franchi un cap décisif. Elle a atteint une maturité qui permet son déploiement à grande échelle, dévoilant ainsi son potentiel.
À l’instar de la standardisation de la production de masse par les industries du passé, l’IA est prête pour son ère d’industrialisation.
Ce changement de paradigme vise à intégrer la GenAI dans les opérations quotidiennes grâce à la mise à l’échelle et à la normalisation de ses implémentations.
Pour faciliter cette transition, Sopra Steria a conçu la plateforme InnerData AI Platform. Cet outil est destiné aux data scientists et aux data citizens des entreprises, leur permettant de créer et de déployer efficacement des modèles de GenAI.
Sopra Steria
Acteur majeur de la Tech en Europe avec 56 000 collaborateurs dans près de 30 pays, Sopra Steria est reconnu pour ses activités de conseil, de services numériques et d’édition de logiciels. Il aide ses clients à mener leur transformation digitale et à obtenir des bénéfices concrets et durables. En 2023, le Groupe a réalisé un chiffre de 5.8 milliards d’euros.
Contact : www.soprasteria.ch geneve@soprasteria.com
Nos données valent de l’or
Dans l’ère numérique actuelle, le data marketing s’affirme comme un pilier fondamental pour les entreprises cherchant à maximiser leur portée et leur impact. Parmi les outils essentiels de cette approche, les campagnes SMS émergent comme un moyen direct et puissant de communication.
Luc Wohlhauser Branch Manager SMSupAvec des plateformes telles que SMSup, un des SaaS leader en Suisse, les entreprises peuvent cibler leur audience avec précision. La présence de SMSup au sein du groupe F24, spécialisé dans la gestion de crises et la sécurité, souligne l’importance croissante de la convergence entre communication marketing et gestion des risques dans un contexte mondialisé. Interview de Luc Wohlhauser, Branch Manager de SMSup.
Luc Wohlhauser, quel rôle le data marketing joue-t-il dans les stratégies de marketing moderne ?
Nous réitérons souvent à nos clients l’adage selon lequel « les données valent de l’or ». De nombreuses entreprises ont accumulé au fil des années des numéros de téléphone mobile de personnes consentantes à recevoir des publicités. Nous considérons crucial d’acquérir rapidement un maximum d’informations pour constituer une vaste base de données. En effet, avec, par exemple, l’obtention de 100 000 numéros de
ANNONCE
téléphone mobile et une campagne
SMS ciblée, l’impact est considérablement amplifié par rapport à une campagne par e-mail. Le taux d’ouverture des SMS atteint environ 97 %, ce qui représente une différence de visibilité considérable par rapport aux campagnes d’e-mailing.
L’utilisation des SMS dans les campagnes marketing est-elle récente ?
Non. En Suisse, certains acteurs sont présents sur le marché depuis longtemps. Mais il est vrai que la pandémie de la Covid-19 a mis en lumière l’impact significatif que pouvait avoir ce canal de communication. Le suivi des quarantaines et la traçabilité étaient effectués via des SMS, mettant en évidence l’efficacité de ce canal de communication.
Quels sont les avantages principaux de l’utilisation des données dans la personnalisation des campagnes SMS ?
C’est un point crucial à considérer. Pour renforcer la crédibilité et l’authenticité des messages, la personnalisation est essentielle. Par exemple, si une entreprise détient les noms et prénoms de 100 000 clients, il est envisageable de personnaliser une campagne SMS pour les 100 000 destinataires simultanément.
Par ailleurs, cette personnalisation offre d’autres avantages, tels que les notifications avec l’installation d’une API. Ces notifications permettent de recevoir des SMS pour une double authentification, des rappels de rendez-vous ou encore des notifications de livraison, offrant ainsi une expérience client plus engageante et sécurisée.
Comment mesurez-vous le succès d’une campagne SMS basée sur les données ?
Tout d’abord, notre relation directe avec les opérateurs nous permet de recevoir des rapports de délivrabilité dès l’envoi de la campagne. Ces rapports, envoyés par les opérateurs, confirment si le SMS a été reçu par le destinataire ou non. Une autre mesure importante est le taux de clic. Chez SMSup, par exemple, nous utilisons un tracker similaire à Bitly, un raccourcisseur d’URL, dans lequel nous intégrons nos outils d’analyse pour suivre précisément les clics sur nos liens.
Quelles sont les principales tendances que vous observez dans l’utilisation des données pour les campagnes SMS ? La nouvelle loi sur la protection des données (nLPD) a engendré une certaine appréhension chez de nombreux clients, qui ont craint de devoir solliciter à nouveau le
consentement des consommateurs. Cependant, cela n’est pas nécessaire. Une fois le consentement obtenu, et que le numéro de téléphone a accepté de recevoir du contenu marketing via divers canaux, il est permis d’envoyer les messages.
Par ailleurs, il est important de noter que le canal de communication par SMS demeure largement sousexploité à ce jour. Pourtant, le retour sur investissement est significatif, se situant juste après le canal du print. La prise de conscience de l’impact potentiel d’une campagne SMS gagne peu à peu en importance.
Quels conseils donneriezvous aux entreprises qui cherchent à améliorer leurs campagnes sms ? Malgré l’essor des stratégies omnicanales visant à diversifier les canaux de communication, beaucoup demeurent réticents à intégrer pleinement le SMS dans leurs campagnes marketing. Personnellement, je crois que le SMS peut véritablement dynamiser une campagne et enrichir une approche omnicanale, en particulier en permettant d’atteindre des individus inaccessibles par d’autres canaux numériques.
Interview Océane Ilunga
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L’histoire de Camptocamp est fortement liée à la montagne et comme vous, nous sommes toujours motivés par les défis. Qu’il s’agisse d’atteindre de nouveaux sommets ou d’aider nos clients à prospérer dans un paysage informatique en constante évolution, la vie est une aventure, et nous ne voulons pas en manquer un seul instant.
Si vous êtes d’accord, venez grimper au sommet avec nous !
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La data, un outil primordial pour toute entreprise
Les données sont aujourd’hui devenues un élément crucial pour toute entreprise désireuse d’optimiser ses processus et d’innover dans son domaine. Elles jouent un rôle essentiel en facilitant la prise de décisions stratégiques, en permettant une automatisation efficiente des opérations internes ainsi qu’une connaissance plus profonde de ses clients et de son marché.
Pierre Olivier Spinelli, responsable data chez CROSS, souligne l’importance des données pour le développement et la compétitivité des entreprises, et met en avant les stratégies nécessaires pour exploiter efficacement la data.
Pierre Olivier Spinelli, quels avantages les entreprises peuvent-elles tirer de l’intégration et de l’exploitation de la data dans leurs activités ?
En premier lieu, cela permet une prise de décision rapide et éclairée. Elle permet également un marketing ciblé grâce à une meilleure compréhension des clients et des marchés. En d’autres termes, plus on maitrise sa donnée, mieux on va être capable d’adresser des nouveaux cas d’usage pour les entreprises. La donnée va aussi avoir un effet sur la maîtrise et le processus opérationnel grâce à l’automatisation. Elle offre en outre un vrai avantage concurrentiel, car elle permet l’innovation en permanence.
Comment se déroule le processus d’accompagnement chez CROSS ?
CROSS accompagne tout d’abord ses clients sur la stratégie et la gouvernance de la donnée. Il s’agit de les mener à comprendre comment
utiliser leurs données de manière efficace et éthique. Cette première phase nous permet d’avoir une vue globale sur ce que les clients veulent adresser au travers de leur sujet data.
Nous allons ensuite les accompagner sur différents piliers de la chaîne de valeur de la donnée. Le premier va être l’architecture et l’intégration, pour orchestrer la donnée à travers l’écosystème de l’entreprise. On va créer l’architecture, l’organisation, la diffusion de la donnée entre les différents outils et fonctionnalités qu’ils vont vouloir adresser. On les aide ensuite à qualifier et à vérifier leur data. Il s’agit de s’assurer que la donnée est fiable et exploitable pour l’ensemble des métiers.
Vient ensuite la phase d’analyse où nous mettons en place des outils qui permettent de piloter opérationnellement l’entreprise. On va créer, notamment avec notre marque WIDE, une approche orientée « User Experience » de la mise à disposition de la donnée. On accompagne le client à avoir une vision globale de leur relation. Une fois cette chaine de valeur mise en place, on peut alors innover et automatiser les processus d’entreprise avec des solutions basées sur l’intelligence artificielle (IA) ou l’IA générative.
En somme, CROSS couvre tout le cycle de vie de la data, en passant par les systèmes de technologie d’information (IT), puis par la mise en valeur de la data et finalement par l’exposition aux outils marketings, CRM ou autre.
Comment CROSS encouraget-elle l’innovation au sein de ses services ?
Nous encourageons l’innovation tant aux travers de nos collaborateurs
qu’au travers de nos clients. Pour cela, nous avons des centres de compétences basés sur les expertises techniques et data ainsi qu’un centre d’innovation autour de l’IA. Au travers de ces différents piliers, l’ensemble de l’équipe CROSS développe des leviers d’expertise technique et d’innovation pour ses clients.
Quels sont les défis les plus courants auxquels les entreprises sont confrontées lorsqu’elles cherchent à exploiter le potentiel des données ?
Il y en a trois qui ressortent régulièrement. Premièrement, l’intégration de donnée provenant de sources multiples. La transformation digitale des entreprises amène à intégrer de plus en plus d’outils et la donnée est alors de plus en plus fractionnée. L’ enjeu est donc de récupérer cette donnée de sources multiples pour la regrouper de manière complète.
Aujourd’hui, la responsabilité de la donnée revient au métier. En d’autres termes, le métier doit s’assurer lui-même de la qualité et de la fiabilité de la data. Plus on a d’outils, plus on a de données, plus on peut avoir des données de mauvaise qualité. Il s’agit alors de trouver comment mettre en qualité, repérer les erreurs et maitriser ses données.
Finalement, nous avons l’enjeu majeur de la conformité et de la sécurité de la donnée.
Justement, comment les entreprises peuvent-elles assurer la sécurité des données tout en les utilisant à des fins commerciales ? Les entreprises sont de nos jours
assez matures sur l’utilisation de leur donnée mais de gros challenges émergent sur la sécurisation des données. Certains points sont essentiels à ce niveau. En premier lieu, il faut réfléchir à l’architecture de la donnée, c’est-à-dire que l’on va faire du « security by design » et s’assurer que les principes de sécurité sont bien présents dès la récupération de ces données.
Nous avons ensuite la mise en place de tout ce qui va être politique et procédure de sécurité et de conformité légale. Il s’agit entre autres de respecter les différentes lois suisses et européennes sur la data. Techniquement, cela va passer par du cryptage, de l’anonymisation de la donnée et du droit d’accès et fonctionnellement, par une organisation de gouvernance à mettre en place autour de la data.
Chez CROSS, les premiers travaux autour de la data sont en collaboration avec les équipes infrastructure et sécurité pour s’assurer qu’on apporte le niveau de sécurité adéquat aux enjeux de nos clients. Il n’y a pas de règle universelle pour toutes les entreprises ; chaque entité se conforme à des normes spécifiques qui lui sont propres.
Interview Maévane Mas
Sensibilité et réactivité pour éviter les cyberattaques
Grégory Gabella Connectivity and Cybersecurity Product Manager, VTX TelecomFace à la digitalisation des entreprises, les cyberattaques deviennent de plus en plus courantes. Comment prévenir leurs risques ? Réponses dans cette interview avec Grégory Gabella, Connectivity and Cybersecurity Product Manager chez VTX Telecom.
Quels types d’entreprises sont touchés par des cyberattaques ?
Les cyberattaques ciblent aujourd’hui un large spectre d’entreprises, allant des PME aux grandes multinationales, sans distinction de secteur. Que ce soit dans la finance, la santé, le commerce, ou la technologie, chaque société qui utilise des systèmes informatiques et stocke des données est une cible potentielle pour les hackers. Cette globalité des risques souligne l’importance pour toutes les entreprises d’adopter des mesures de cybersécurité robustes.
Quelles sont les solutions pour empêcher les cyberattaques et, s’il est trop tard, limiter leurs conséquences ?
Pour prévenir les cyberattaques, une approche multicouche qui inclut la
prévention, la détection et la réponse, est nécessaire. Cela passe notamment par la mise en place de systèmes de sécurité informatique avancés qui réduisent la surface d’attaque, la réalisation régulière de mises à jour et surtout la formation des utilisateurs aux bonnes pratiques. En présence d’un piratage, disposer de sauvegardes régulières et d’un plan de réponse aux incidents est crucial afin de limiter les dégâts. La souscription à un service SOC, des scans de vulnérabilité réguliers ou même la réalisation d’un « pentest » constituent, à ce titre, des solutions efficaces pour se prémunir des cyberattaques.
Comment détecter les anomalies ?
Plus les données sont sensibles, plus les menaces augmentent. Cela peut passer par l’usurpation d’identité, l’utilisation de l’actualité, le vol de mots de passe, le phishing ou bien l’envoi de pièces jointes malveillantes. Toutes ces techniques peuvent être endiguées grâce à un service de SOC. Ce dernier offre aux entreprises les outils et l’expertise nécessaires pour surveiller 24/7 leurs systèmes et détecter efficacement les intrusions. C’est grâce à l’analyse comportementale et à une veille sécuritaire en temps réel qu’un Security Operation Center (SOC) peut réagir aux activités suspectes avant qu’elles ne se transforment en incidents majeurs.
Les entreprises sontelles assez sensibilisées aux risques cyber ?
Malgré une prise de conscience
proches
croissante, 88 % des attaques sont attribuées au facteur humain. Le manque de sensibilisation est notable dans tous les secteurs. 90 % des PME ne font pas de filtrage au niveau du firewall et 20 % des responsables IT ne savent pas comment les systèmes ont été infectés. Beaucoup d’entreprises ne mesurent pas pleinement l’étendue des risques cyber auxquels elles sont exposées car « cela n’arrive qu’aux autres... ». De manière générale, les lacunes sont souvent liées à un manque de ressources dédiées dans le domaine ou à une sous-estimation des conséquences potentielles d’une attaque sur leur activité. On considère aujourd’hui que 50 % de la valeur d’une société repose sur ses données.
Comment y remédier ?
Pour accroître la sensibilisation aux risques cyber, les entreprises doivent intégrer la cybersécurité
Vous pouvez compter sur nous, en tant que partenaire de confiance. Nous sommes une société de conseil de qualité, proche de vous et vous accompagnons localement. Nous nous engageons à long terme dans une démarche personnalisée.
engagés
Donnez vie à votre vision grâce à une transformation digitale sur mesure. Nous nous engageons à fournir l’excellence, forts de notre agilité dans les contextes les plus difficiles.
innovants
Profitez des avantages d’une organisation bien structurée, en veille active sur les marchés les plus avancés et l’innovation appliquée. Vous avez la garantie de bénéficier d’un savoir-faire d’excellence éprouvé.
au cœur de leur stratégie globale très tôt dans leur politique d’investissement et collaborer avec des partenaires spécialisés.
Six conseils pour bien débuter :
– Posséder une connexion Internet fiable et résiliente
– Avoir un firewall correctement configuré et maintenu à jour
– Sauvegarder régulièrement les données critiques
– Mettre à jour ses logiciels et ses OS
– Protéger et surveiller les postes de travail (SOC, EDR, WAF, antivirus…)
– Mettre en place une politique globale de sécurité et former les utilisateurs
ensemble
Nos consultants sont au coeur d’Itecor. Rejoignez une communauté apprenante, audacieuse et inspirante. En rejoignant Itecor, vous bénéficiez du savoir de l’entreprise, profondément ancré dans notre ADN. A très bientôt ! #working@itecor itecor.com
La cybersécurité n’est plus une option
En 2024, la cybersécurité émerge comme un défi majeur dans un monde interconnecté, où les cyberattaques n’ épargnent plus rien, ni personne. Car les temps ont radicalement changé. La figure du hacker bricoleur et solitaire a cédé la place à des organisations criminelles sophistiquées, opérant avec méthode et précision.
Ces groupes de pirates, loin d’être des amateurs, orchestrent des campagnes de cyberattaques en utilisant des programmes malveillants hautement élaborés, renforcés par l’emploi stratégique de l’intelligence artificielle. Les hackers modernes contrôlent des réseaux de machines zombies et manipulent des techniques avancées de deep fake comme celles qui ont récemment conduit au vol de 26 millions de dollars d’une entreprise de Hong Kong, après avoir usurpé l’identité de son PDG !
Face à ces adversaires redoutables, l’ère de l’autosuffisance en matière de cybersécurité est révolue. Les entreprises, quelle que soit leur taille, sont confrontées à des menaces virtuelles toujours plus sophistiquées, les obligeant à repenser leur politique de défense. L’isolement n’est plus viable ; la collaboration et l’intégration de compétences diversifiées sont essentielles.
Au cœur de cette stratégie, le Security Operation Center (SOC) se dresse comme le pilier de la cybersécurité moderne. Plus qu’un simple dispositif de surveillance, le SOC est un hub où convergent les alertes de sécurité, analysées par des systèmes capables d’apprendre et d’évoluer. Ces centres de commande sont équipés pour anticiper et neutraliser les attaques avant qu’elles ne frappent, grâce à des algorithmes de détection prédictive et à des réponses automatisées.
Le SOC incarne un écosystème actif et évolutif, capable de réagir en
temps réel. Il est le chef d’orchestre d’une défense proactive, où chaque alerte est scrutée et chaque incident est une leçon pour affûter les mécanismes de protection.
Mais un SOC ne peut opérer efficacement sans s’appuyer sur des infrastructures robustes.
La conception d’architectures informatiques multicouches est impérative ; chaque couche offrant une barrière supplémentaire contre les intrusions. Ces infrastructures ultra-sécurisées sont la clé de voûte d’une stratégie défensive efficace.
Du périmètre réseau aux applications, en passant par les serveurs, les bases de données et les terminaux utilisateurs, chaque strate de l’architecture de défense est conçue pour être indépendante, formant une chaîne complexe et résiliente. La redondance et la diversification des mécanismes de sécurité garantissent que, même si une couche est compromise, les autres continuent à protéger l’intégrité globale du système.
Ces infrastructures sont les fondations sur lesquelles le SOC élabore ses stratégies de défense, garantissant ainsi une réactivité et une résilience maximales.
Simultanément, l’accent doit être mis sur la formation et la sensibilisation des employés.
Aujourd’hui, chaque collaborateur est responsable, à son niveau, de la sécurité de son entreprise. Ces
mêmes entreprises qui se doivent d’investir dans des programmes éducatifs, intégrant des jeux de simulation, des ateliers pratiques et des formations continues pour inculquer les réflexes de sécurité. Des initiatives qui visent à transformer le « maillon faible » en « maillon fort », pour développer le potentiel de chaque employé, rendant la vigilance et les réflexes sécuritaires naturels et automatiques.
La formation des employés en cybersécurité est devenue aussi fondamentale que l’acquisition de compétences techniques ou managériales. Elle doit être intégrée dans les parcours professionnels, avec des certifications reconnues, afin que chacun soit équipé pour identifier les risques potentiels et réagir de manière adéquate. Cette culture de la sécurité est devenue un pilier de l’identité corporative, aussi cruciale pour la réputation que pour la pérennité des opérations.
La cybersécurité en 2024 est, en résumé, une affaire de synergie entre des SOCs avancés, des infrastructures résilientes et un engagement humain permanent.
À une époque où les données sont un nouvel or noir et les réseaux, les artères de l’économie mondiale, seules les organisations qui adoptent une approche holistique peuvent espérer naviguer sereinement à travers les tempêtes numériques. Dans cette optique, la cybersécurité devient non seulement un bouclier vital mais aussi un levier de confiance et de croissance.
Plus d’informations sur vtx.ch/fr
Sécuriser son entreprise avec VTX Telecom ! Leader reconnu dans le domaine des télécommunications et des infrastructures sécurisées, VTX Telecom met à disposition son expertise en matière de cyberdéfense. Son engagement est de fournir une architecture réseau adaptée à ses besoins et une protection numérique sans faille.
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L’occasion de profiter de ses conseils pour renforcer les défenses de son entreprise. En scannant le QR code cidessous, on peut télécharger le livre blanc et avoir accès à des informations pertinentes. Une saine lecture pour quiconque souhaite naviguer avec confiance dans l‘univers complexe de la piraterie moderne.
Au-delà des solutions techniques, VTX Telecom s‘engage dans la sensibilisation à la cybersécurité. En complément du livre blanc, ses modules éducatifs sont conçus afin d’initier les employés de toutes les entreprises aux bonnes pratiques pour identifier et réagir efficacement aux cybermenaces.
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« Optimiser les entreprises grâce à l’Open Source
»
Dootix propose des services de développement sur mesure ainsi que de mise en place de l’ERP Odoo. L’Open Source y occupe une place majeure.
Jean Respen Cofondateur de DootixDans cette interview, Jean Respen, Dr. Ingénieur EPF, CEO et cofondateur de Dootix à Bulle et Martigny, nous explique en quoi consistent les solutions proposées par son entreprise.
Comment est née l’entreprise
Dootix et que propose-t-elle ?
Dootix a été créée en 2015 par mon épouse Tiffany et moi-même. L’entreprise est active dans le développement d’applications en ciblant les PMEs ayant des besoins spécifiques en développement, soit parce qu’elles sont sur un marché de niche, soit parce qu’aucun outil métier ne correspond à leurs besoins. Déjà à l’époque nous décidions de nous concentrer sur les technologies Open Source, en lesquelles nous croyons fermement. En 2017, avec la croissance de Dootix, le besoin de gérer administrativement plus efficacement l’entreprise se fait sentir et nous choisissons de travailler avec Odoo. Intéressés par la solution, plusieurs clients nous la réclament et nous devenons ainsi partenaire Odoo en 2018, tout en conservant nos services de développement sur mesure. Nous devenons rapidement partenaire Gold (le plus haut niveau possible). Aujourd’hui, nous sommes 16 collaborateurs basés à Bulle dans le canton de Fribourg et sommes toujours actifs dans le développement sur mesure et la mise en place de la solution Odoo dont nous sommes le partenaire principal en Suisse pour les PMEs de 1 à 300 personnes. Nous servons principalement des PMEs actives en Suisse romande. Nous venons d’ailleurs d’ouvrir début 2024 une succursale à Martigny afin de pouvoir proposer des services de proximité également en Valais.
À qui s’adressent vos solutions sur-mesure ?
Elles s’adressent à des entreprises ayant des besoins spécifiques parce qu’aucun outil digital ne correspond à leurs besoins ou parce que ceux existants sont trop limités. Un projet sur mesure s’étend généralement entre six mois et deux ans suivant les besoins et les ressources nécessaires. Le temps de projet étant assez important, nous travaillons essentiellement avec des entreprises établies – qui comptent de 30 à 200 collaborateurs – et avec des langages web ou mobiles afin que le client puisse accéder à ses services depuis n’importe où via un simple navigateur, sans devoir se soucier de la maintenance ou des sauvegardes puisque nous disposons de notre propre infrastructure redondante. Toutes les données sont stockées en Suisse. Les solutions proposées se basent toujours sur le standard Open Source ce qui permet au client d’économiser d’importants coûts de licences des solutions propriétaires.
localisation suisse, si bien que tout est intégré pour gérer son entreprise en Suisse (TVA, plan comptable, salaires, etc.). Nous sommes des 35 partenaires suisses celui de référence (Gold) pour les PMEs allant de 1 à 300 personnes, avec plus de 100 intégrations réussies de Odoo à notre actif. Tous nos collaborateurs étant certifiés sur les différentes versions de Odoo utilisées, nous fournissons un service de pointe pour un coût très intéressant.
Nous sommes le partenaire Gold de référence pour les PMEs allant de 1 à 300 personnes, avec plus de 100 intégrations
réussies de Odoo à notre actif.
Qu’est-ce que l’outil numérique Odoo ?
Odoo est une solution Open Source belge de type ERP (Enterprise Ressource Planning), soit un outil de gestion permettant de gérer comptabilité, facturation, ventes et achats, stocks, collaborateurs et bien plus encore (signatures de contrats sécurisées, site Internet et e-shop, etc.). Elle est actuellement adoptée par plus de 12 millions d’utilisateurs, faisant d’elle la solution de type ERP la plus employée au monde. L’éditeur maintient un module de
En quoi la dématérialisation des solutions informatiques que vous proposez est-elle importante aujourd’hui ? Quels sont les avantages pour vos clients d’être hébergés sur le cloud ? Il y a une quinzaine d’années, toutes les PMEs se voyaient proposer d’acheter leur infrastructure à héberger dans leurs locaux. Sans parler des importants risques que cela faisait courir à leur infrastructure en cas d’incendies ou de pannes, il fallait toujours s’assurer de conserver un haut niveau de sécurité tout en réalisant des sauvegardes performantes. Cette solution est aujourd’hui obsolète (le matériel a changé, les connexions aussi sans oublier la façon de travailler dans les entreprises). Avec toutes les solutions clouds existantes maintenant, on recommande désormais aux PMEs de dématérialiser leur infrastructure, soit basculer leurs données dans un cloud hébergé en Suisse. Outre le gain sans égal de pouvoir y accéder en tout temps
depuis n’importe où, on se retrouve bien souvent avec des solutions de type SaaS (Software as a Service) où l’entreprise de service fournit l’infrastructure au client en gérant les sauvegardes, la sécurité et la maintenance. Cela permet ainsi au client de se focaliser sur le principal : son business, pour un coût qui est, de surcroît, très souvent plus intéressant. Aujourd’hui, nos deux services Odoo et développement sur mesure se basent sur la dématérialisation et le cloud afin d’être accessibles partout et en tout temps.
En quoi le marché
Suisse romand est-il pertinent pour vous ?
Les besoins y sont énormes et nous n’avons pas commencé à en gratter la surface. Avec notre bureau principal à Bulle et une succursale à Martigny, nous sommes désormais capables de servir les PMEs dans toute la Suisse romande. Nous misons sur la qualité de nos services en investissant constamment dans nos collaborateurs et nos clients. Cela nous met en très bonne position sur la place IT suisse où nous sommes également réputés pour la qualité de notre support. En effet, un projet logiciel (Odoo ou sur mesure) impliquant une relation à long terme et une confiance absolue, le client doit pouvoir compter sur nous en cas de problème et/ou de besoins.
– Jean Respen, Cofondateur de DootixQuels sont les projets futurs de Dootix ?
Nous allons continuer à croître en personnel afin de toujours servir nos clients de façon optimale. Nous allons très probablement ensuite ouvrir des succursales ailleurs en suisse romande afin d’offrir les mêmes services de proximité que nous mettons en place à Martigny. Nous avons aussi comme projet de nous ouvrir à la Suisse allemande.
Texte Patrizia RodioLe « Game Changer » qui révolutionne les Études d’avocats suisses
Depuis 2000, la société EyeTeK propose une solution de gestion aux Études d’avocats et notaires. Dès sa version 1.0, ForenSys a rapidement conquis le marché grâce à sa simplicité d’utilisation. Puis, avec le développement des technologies et des canaux d’utilisation, EyeTeK décide rapidement d’établir un plan d’action pour rendre disponible ForenSys au plus grand nombre et de la manière la plus simple d’utilisation possible.
C’est donc en 2017 que « ForenSys Online » émerge comme une véritable pierre angulaire dans le paysage de la gestion juridique, transcendant le simple cadre d’une application dédiée à la gestion et à la facturation des Études d’avocats, notaires et professions libérales.
Cette plateforme 100 % en ligne s’est élevée au rang de véritable révolution, redéfinissant les normes de praticité, de personnalisation et de sécurité dans le domaine de la gestion des affaires légales. En s’appuyant sur l’innovation, la collaboration, la sécurité et l’excellence, ForenSys se positionne comme un partenaire de confiance pour les études juridiques pour diverses tâches comme la gestion des affaires et des clients, la saisie des heures, la facturation et la comptabilité, la gestion des documents, la productivité des employés, etc. Avec une communauté en plein essor, rassemblant plus de 3000 utilisateurs journaliers dans la seule Suisse romande, ForenSys incarne l’essence même de l’innovation, de la simplicité et de la fiabilité. Son label 100 % Swiss made a même su gagner la confiance de nombreuses Études du Moyen-Orient, notamment à Dubaï. Son succès repose sur sa capacité à répondre aux besoins changeants et exigeants des professionnels du droit. Régulièrement des mises à jour sont effectuées, sans interrompre le
travail des utilisateurs pour garantir un service toujours plus efficace, accessible partout, et en tout temps.
En hébergeant les informations sur des serveurs suisses sécurisés au même titre que ceux des banques, et en mettant en place des audits réguliers via des sociétés spécialisées, la plateforme garantit que les données des clients soient protégées contre les accès non autorisés, offrant ainsi une tranquillité d’esprit inestimable dans un environnement numérique en constante évolution.
Grâce à son interface intuitive, regroupant toutes les informations dont un avocat a besoin dans son travail quotidien, ForenSys propose une gestion des affaires via une plateforme ludique où la vitesse d’exécution dépasse les attentes d’un monde professionnel exigeant. Multilingue, multiplateformes multi-associé(e)s, multi-utilisateurs, multidevises, multi-sites fiscaux, multi-taux TVA, chaque utilisateur peut effectuer ses tâches en toute fluidité, où qu’il soit.
L’un des atouts majeurs de ForenSys réside dans sa capacité à s’adapter aux besoins spécifiques de chaque utilisateur. Avec une personnalisation avancée, cette plateforme offre la flexibilité nécessaire pour répondre aux exigences uniques de chaque pratique juridique. Que ce soit pour la création de dossiers, la saisie de prestations ou l’édition de documents,
Sage sera le Maître qui deviendra lui-même maître de ses données.
chaque fonctionnalité peut être ajustée selon les besoins et les préférences de l’utilisateur. EyeTeK s’efforce d’être à l’écoute des utilisateurs depuis 25 ans pour y répondre de la meilleure manière et améliorer en permanence l’application ForenSys.
« J’ai renvoyé le Contrat de Licence signé le matin par email. L’après-midi ForenSys était déjà déployée. J’ai ainsi déjà pu ouvrir mes premières affaires et envoyer mes premières demandes de provisions le jour même. »
« Depuis le train, je rédige ma note d’honoraires au format PDF en deux clics, puis je l’envoie par email à mon client. Grâce au QR référencé et intégré à ma facture, mon mandant pourra la payer simplement via son smartphone. ForenSys l’acquittera ensuite automatiquement dans le dossier de mon client. »
Ces témoignages illustrent l’efficacité et la simplicité d’utilisation de ForenSys, qui
permet aux professionnels du droit de gagner du temps et de se concentrer sur l’essentiel.
Cependant, ForenSys ne se contente pas de répondre aux besoins présents des professionnels du droit ; elle anticipe également les évolutions futures du secteur. Les équipes travaillent aujourd’hui sur le développement de l’application pour être compatible avec le projet « Justicia 4.0 » dont les premiers tests commenceront prochainement avec le canton de Fribourg. Et puisque l’intelligence artificielle est aujourd’hui incontournable, EyeTeK prévoit de l’intégrer tout bientôt à la plateforme dans le cadre du projet « Pas de barrières » en collaboration avec la HES-SO de Fribourg.
Pour en apprendre davantage et découvrir les fonctionnalités et avantages de la plateforme, rendez-vous sur le site de ForenSys pour une demande de démonstration.
Digitaliser son entreprise pour garantir la qualité et la flexibilité de sa chaîne de production
Si le secteur de la production de masse s’est digitalisé depuis longtemps, il en est autrement pour les marchés de niche. C’est en effet dans les ateliers industriels, caractérisés par la diversité des machines de production et des compétences, que la digitalisation représente de nombreux défis.
Dans cette interview, François Birling et Vincent Berger, tous deux ingénieurs en informatique industrielle, nous expliquent en quoi la digitalisation, par la centralisation des informations et une meilleure communication, permet de simplifier les processus industriels et de diriger son entreprise vers un plus haut niveau d’excellence dans son secteur d’activité.
François Birling et Vincent Berger, en quoi consiste la digitalisation au sein d’une entreprise industrielle ? Il s’agit de la mise en place d’outils informatisés qui vont permettre de collecter des informations au sein des unités de production, de
les agréger et de les rendre plus compréhensibles. La digitalisation n’est pas un but en soi, mais un outil qui permet le développement de l’entreprise. C’est pourquoi, avant d’entamer le processus de digitalisation, il faut clairement identifier les objectifs de la société.
Digitaliser une industrie revient à créer une copie numérique des différents éléments d’une entreprise et proposer des outils : de gestion, de pilotage machine, de micro-planification, de transmission d’ordre, d’accès aux données,… qui vont permettre aux utilisateurs d’acquérir une meilleure compréhension de l’entreprise et de ce qui s’y passe.
Aujourd’hui, certaines usines, telles que dans le secteur de l’horlogerie, sont confrontées à une grande flexibilisation de la production, avec des produits de plus en plus personnalisés et fabriqués dans des petites quantités. L’usine de production se retrouve donc avec un grand nombre d’ordres de fabrication différents qui sont actifs en même temps. Dans ce contexte, réussir à savoir où en est la production est un réel défi en termes d’organisation.
Quels sont ses avantages ? Mettre en place des outils digitaux permet de rassembler l’information, l’analyser et la présenter à chaque collaborateur, ce qui fluidifie le travail de chacun au sein d’un atelier.
La digitalisation ne cherche pas à remplacer l’être humain par des ordinateurs. Il s’agit au contraire de rendre le travail des collaborateurs plus agréable et plus efficace. Loin d’être déshumanisante, la digitalisation met les humains en relation.
La pression psychique, nerveuse mais aussi de management de l’utilisateur est réduite. Dans les métiers de la production, on peut facilement commettre des erreurs. Si on met en place des interfaces utilisateurs qui simplifient le travail, on réduit ces risques. L’humain se retrouve déchargé du fastidieux et du répétitif pour ne garder que les tâches à haute valeur ajoutée.
À un deuxième niveau, la digitalisation et la circulation de l’information garantissent une plus grande agilité et une meilleure traçabilité. Cela permet de mesurer au mieux les délais de livraison et les coûts de production. On acquiert ainsi une meilleure maîtrise des façons de produire.
Enfin, le dernier grand avantage est l’optimisation. Une fois que les informations sont collectées, on peut analyser les zones d’inefficacité et donc améliorer sa façon de produire en travaillant sur l’organisation, la formation du personnel ou encore le choix des outils de production. Sont ainsi améliorées la qualité des produits, les performances mais aussi la
qualité de vie des employés en réduisant les tâches répétitives.
Quels sont les obstacles et les défis que les industries peuvent rencontrer dans la numérisation de leurs processus de fabrication ?
On assiste à une réelle prise de conscience du potentiel de la digitalisation, avec des dirigeants qui sont convaincus de ses avantages. Cependant, la complexité pour une entreprise qui veut se digitaliser repose en partie sur le choix des outils technologiques et la compréhension des process internes. Vaut-il mieux se diriger vers un logiciel plus complet dont toutes les fonctionnalités ne seront peut-être pas utilisées, ou vers un logiciel plus précis mais qui sera peut-être plus difficile à prendre en main ?
Un des plus grands défis reste celui de la connectivité. Un logiciel, c’est bien, mais il faut que les informations y soient enregistrées. Pour cela, il est nécessaire de faire la passerelle entre les utilisateurs, les opérateurs, les chefs d’atelier et la technologie logicielle en créant des modèles et en digitalisant la compétence métier. Il s’agit d’acquérir la connaissance auprès des professionnels de l’industrie, unifier l’information, la modéliser et ensuite en créer un logiciel qui réponde parfaitement aux besoins des ateliers. La digitalisation permet de relier les machines entre
focus.swiss
elles et de connecter les opérateurs avec les systèmes d’information en clarifiant la connaissance et en créant un logiciel standardisé qui simplifie et rend plus agréable son utilisation. Finalement, il s’agit de mettre de l’ordre dans le chaos.
Aujourd’hui, nous remarquons un très fort intérêt des entreprises pour les projets de digitalisation.
est le fait que le calcul du retour sur investissement est souvent difficile à capitaliser. Entre acheter une nouvelle machine qui permet de produire plus de pièces ou se procurer une solution de digitalisation qui met de l’huile dans les rouages, le choix financier se porte souvent sur la nouvelle machine. Beaucoup d’entreprises tardent à sauter le pas, et c’est pourquoi elles amorcent souvent leur digitalisation sous pression sans avoir eu le temps de bien comprendre leurs processus métiers.
et une évolution de la culture d’entreprises vers une culture d’innovation. Cette évolution crée de nouveaux rôles dans une société car elle nécessite des collaborateurs qui puissent développer une interface, s’en occuper et former les personnes sur place.
La digitalisation de
s’adapte aux besoins de l’entreprise, obligeant le management et les équipes à avoir une profonde réflexion sur leur manière de travailler.
Comment voyez-vous l’évolution de la digitalisation des industries ?
Enfin, une des raisons qui permet d’expliquer le retard qu’ont pris certaines petites entreprises industrielles dans la digitalisation
Quels sont les changements culturels, organisationnels ou de management nécessaires pour réussir la transition vers une industrie plus digitalisée ? La digitalisation est un voyage continu. Il faut comprendre que l’implémentation d’une solution de digitalisation vient souvent bouleverser des années de bonnes et mauvaises pratiques. Il est donc souhaitable que les équipes comprennent et participent à cette démarche et cela passe par une bonne communication entre les managers et l’équipe
Il est aussi souhaitable d’anticiper qu’une telle période de changement et d’adaptation puisse entrainer momentanément une charge de travail additionnelle. Cela implique de communiquer avec ses équipes sur les avancées effectuées, de leur permettre de tester les nouvelles solutions et de pouvoir prendre en compte leurs recommandations.
La digitalisation entraîne enfin un certain transfert de pouvoir au sein des entreprises et donc un accompagnement par le management pour que les équipes acceptent de participer. Finalement, il s’agit d’un processus par lequel les entreprises se réapproprient leur savoir-faire. En effet, pour réussir sa transformation digitale, il est nécessaire d’avoir une parfaite compréhension de ses processus métiers afin que la solution
Aujourd’hui, nous remarquons un très fort intérêt des entreprises pour les projets de digitalisation. Pour accompagner ce mouvement, une approche pragmatique consiste à simplifier l’implémentation des solutions, et à délimiter un périmètre raisonnable pour ne pas tout digitaliser d’un coup. Les entreprises qui veulent réussir leur digitalisation gagnent à se faire accompagner par des professionnels qui connaissent ces processus et peuvent aiguiller les décideurs et leurs équipes dans les meilleurs choix à faire. Le processus de digitalisation est une vraie opportunité, on constate que les entreprises industrielles qui ont réussi leur digitalisation parviennent mieux à tirer parti des opportunités de marché, et traversent plus facilement les crises.
Interview Léa StockyValoriser le savoir-faire industriel et optimiser les ressources
Dans un monde où les avancées technologiques redéfinissent constamment le paysage industriel, les entreprises sont confrontées à des défis sans précédent pour rester compétitives. ICUBE se distingue en offrant des solutions agiles et personnalisées qui permettent aux industriels de valoriser leur savoir-faire tout en s’adaptant à un environnement en constante évolution.
Rencontre avec Frédéric Despont, qui co-dirige ICUBE SA, avec son frère Bastien. Fondée il y a 35 ans, l’entreprise familiale est reconnue dans toute la Suisse et en France voisine pour ses services en automation et digitalisation. L’occasion pour nous d’en savoir davantage sur l’entreprise bulloise.
ICUBE est reconnue comme un des leaders de l’accompagnement des entreprises dans la transformation industrielle. Pouvez-vous nous en dire plus sur les services et la mission de votre entreprise ? Depuis sa création en 1989, ICUBE propose des solutions informatiques pour faciliter et simplifier les processus industriels aux entreprises. Notre mission est de proposer l’informatique industrielle au service de l’humain et de son environnement.
Nous apportons des solutions d’automation de production et de digitalisation. C’est-à-dire que nous aidons les entreprises à optimiser leurs opérations, à automatiser des lignes de production, pour leur permettre de se concentrer sur leur savoir-faire. Nous croyons fermement que la technologie peut jouer un rôle crucial dans cette transformation, en offrant des solutions spécifiques pour une production plus efficiente. Notre engagement envers l’optimisation énergétique des processus de fabrication
et le développement durable est au cœur de nos activités.
Pour l’entrepreneur qui aimerait bénéficier de l’industrie 4.0, quel serait son avantage à collaborer avec ICUBE ?
Grâce à ICUBE, l’entrepreneur bénéficie d’une plateforme personnalisée pour surveiller, enregistrer, visualiser et archiver les données provenant des équipements et des process. Toutes ses prises de décisions opérationnelles sont ainsi grandement améliorées.
ICUBE poursuit sa croissance, vous venez d’ailleurs d’emménager dans des nouveaux locaux à Bulle. En quoi les solutions proposées par ICUBE se distinguent-elles ?
Une de nos forces est d’avoir la capacité de couvrir aussi bien les secteurs de l’automation et de la digitalisation.
Nous avons également développé nos propres logiciels (EVA, FABRICUBE, ou encore MILKPAY) ; nous pouvons ainsi connecter nos solutions avec n’importe quel système du marché. L’ interopérabilité des produits ICUBE est clé dans notre positionnement sur le marché. Notre agilité se retrouve également par la diversité de nos chefs de projets et leurs spécialisations permettant de compléter un accompagnement sur mesure.
Quels sont les secteurs d’activité les plus demandeurs de ces solutions ?
Notre champ d’action est vaste, nous collaborons avec des entreprises de toutes tailles et de tous les secteurs : l’agroalimentaire, l’horlogerie, la pharma, la logistique, mais aussi des entreprises dans les domaines de l’énergie, du transport, des loisirs, de la culture, ainsi que des administrations publiques.
ICUBE accorde également une importance particulière à la gestion énergétique. Comment aidez-vous les entreprises à réduire leur empreinte carbone ?
Le thème de la durabilité et en particulier de l’optimisation énergétique est un enjeu, voire une responsabilité pour l’économie dans son ensemble. Ces dernières années, nous avons mis en place des systèmes destinés à surveiller les processus de production. Pour ce faire, nous avons développé notre propre solution de remontée de données liées entre autres à l’état des machines, la consommation en énergie, ou encore l’utilisation de l’air comprimé. Grâce à des mesures et des visualisations spécifiques, les responsables de production ou spécialistes de la maintenance bénéficient d’informations tangibles qui leur permettent de mettre en place des améliorations de performance énergétique. Nos mesures sont également démystifiées grâce à un accès facile pour tous, ce qui permet aux responsables de fédérer toutes leurs équipes dans la démarche.
Pouvez-vous illustrer cette application par un cas client concret ? Nous avons travaillé avec une laiterie importante en Romandie, qui souhaitait réduire ses coûts et s’orienter vers une production plus durable. Nous avons mis en place un système de surveillance pour surveiller les différents postes de production tels que les moteurs, la climatisation, les lumières, etc. Les données collectées dans notre logiciel EVA nous ont permis de proposer des solutions adaptées, telles que la gestion des moteurs et le séquençage
des processus pour éliminer les pics de consommation, ainsi que l’adaptation des circuits pour planifier de manière opportune les moments de production de froid. Cette intégration a contribué à des réductions de l’ordre de 30 % de la consommation électrique.
L’automation étant un des piliers d’ICUBE, pouvez-vous nous en dire davantage ?
Nous avons une équipe pluridisciplinaire de spécialistes qui peuvent répondre à tous besoins liés à l’automation des processus de fabrication. De la conception de la chaîne de production, à la programmation d’automates en passant par la remontée des données et le service après-vente, nous accompagnons nos clients sur l’ensemble du projet. Nous leur délivrons des solutions efficaces, intelligentes et robustes dans le temps.
Enfin, comment envisagezvous l’avenir de l’industrie et son rôle dans ce paysage en évolution ?
Nous l’envisageons en partenariat avec nos clients ! Voilà quelques années que nous parlons d’industrie 4.0 et de la digitalisation. Mais il a été crucial de définir des avantages pratiques et concrets avec nos clients avant de vouloir faire communiquer machines, process et système de gestion. Cette réalité est aujourd’hui pleinement en vigueur, en fournissant des informations pertinentes pour mieux maîtriser sa consommation énergétique et améliorer sa productivité dans un environnement où les charges sont en augmentation.
www.icube-sa.ch
« L’avenir appartient à ceux qui osent s’adapter et se réinventer »
Axius accompagne PMEs/PMIs vers le changement en leur proposant des solutions digitales qui préservent les systèmes existants et qui sont accessibles en tous temps, partout. Remanier sans tout bouleverser, en somme.
Quand elle parle de changement, chez Axius on sait de quoi on parle. De leader dans le domaine de la bureautique et de l’impression – on se rappelle son amusant slogan « Axius – l’impression d’être copié », l’entreprise est aujourd’hui également bien positionnée dans celui de la transformation digitale. Mila Angulo se confie dans cette interview sur ce qui fait le succès de l’entreprise.
Parlez-nous d’Axius ?
En trois décennies, Axius s’est élevé comme le leader incontesté en bureautique et impression. Plus récemment, nous avons bifurqué avec succès dans la transformation digitale. Aujourd’hui, l’entreprise, fondée en Valais, rayonne sur tout l’arc lémanique, cela grâce à la vision avant-gardiste de ses deux fondateurs, Jean-Jacques Lamon et Christian Masserey qui ont su, dès leurs débuts, allier technologie de pointe et humanisme pour offrir à leurs clients des solutions adaptées aux entreprises de demain. Je suis très fière d’avoir rejoint le bureau lausannois de cette entreprise dynamique où je vais contribuer à renforcer le marché lausannois. Un sacré challenge dans un secteur, l’arc lémanique, où il faut savoir se différencier et être capable de laisser une empreinte de qualité de services et d’accompagnement performant aux entreprises.
En quoi votre entreprise fait-elle la différence sur ce marché ?
Nous montrons l’exemple. Dans un monde en constante évolution, dans ce monde des affaires modernes où tout va très vite désormais, l’adaptabilité est essentielle. La
capacité à se réinventer et à fidéliser sa clientèle sont essentielles pour la pérennité et le succès des entreprises. En tant qu’entreprise modèle, nous avons montré l’exemple et pris le pari de se restructurer, notamment et par exemple, au niveau du personnel, bien que nous ayons gardé celui qui se trouvait chez nous depuis longtemps et avait fait ses preuves. Nouveau logo, nouvelle charte graphique incarnant mieux à notre avis notre slogan « L’impression d’être copié », une page web redynamisée: l’année qui vient de s’écouler a été celle de tous les changements. Elle témoigne de notre volonté de nous démarquer – et de montrer l’exemple – tout en restant fidèles à nos valeurs fondamentales d’excellence de service et d’écoute des besoins de nos clients. La transformation digitale représente souvent un défi majeur pour les sociétés, car il ne s’agit pas uniquement d’une transformation numérique, mais bien d’un changement de culture d’entreprise, d’habitudes de travail de chacun au sein de celle-ci. Lesquelles doivent apprendre à relationner différemment, à mener leurs équipes différemment également et à intégrer d’autres paramètres comme, par exemple, le télétravail.
L’ensemble de la société étant déjà fortement digitalisée, il s’agit pour les entreprises d’accélérer le rythme de la mise en place numérique car celles qui ne le feront pas ne pourront plus être concurentielles sur un marché très mouvant. Mais, pour cela, elles ont besoin d’outils, de solutions adaptées et de disposer d’un personnel motivé à prendre cet essentiel virage numérique. Chez Axius, nous comprenons leurs appréhensions, en particulier pour les entreprises familiales attachées à leurs traditions, c’est pourquoi nous nous engageons à les accompagner en douceur dans cette transition.
Justement, dans le domaine digital, que propose Axius ? Comme déjà dit, nous ne nous contentons pas d’offrir des solutions technologiques, nous
proposons un accompagnement personnalisé à chaque étape du processus enclenché. Nos solutions, telles Zeendoc, spécialement conçue pour les PMEs/PMIS, permettent une transition fluide tout en préservant, c’est important, les systèmes comptables existants ou CRM, mais pas seulement. Ces solutions offrent une manière de gérer les informations chronophages dans une entreprise, il s’agit d’un changement de culture d’entreprise car chaque employé doit faire le pas et adopter cette façon de travailler à distance, en hybride, en pouvant se connecter partout et à tout moment, depuis un smartphone, un ordinateur ou une tablette et être capable d’accéder à distance à l’imprimante. Nous automatisons ainsi les flux de documents et les processus. Et cela permet de libérer le personnel des tâches répétitives et fastidieuses et de se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée. Les solutions que nous proposons représentent une avancée significative vers l’efficience opérationnelle, la durabilité environnementale et la compétitivité sur le marché.
Nos solutions en matière d’impression, le Vorkflow Central et la digitalisation deviennent les alliés virtuels de l’entreprise, accessibles partout et en tous temps, en offrant une gestion documentaire optimisée et mise à jour régulièrement qui répond à tous ses besoins.
Car l’avenir appartient à ceux qui osent s’adapter et se réinventer et à ceux qui embrassent le potentiel transformateur de la digitalisation. Qui par là stimulent motivation et innovation pour chaque secteur d’activité et toutes les tailles d’entreprises. Ce sont des expériences exceptionnelles qui sont offertes à la nouvelle clientèle hyper connectée.
Le mot de la fin ?
C’est dans notre capacité à transcender les limites conventionnelles que réside la promesse d’un avenir resplendissant, en créant ainsi un héritage durable pour les générations à venir.
Nous invitons les entreprises à prendre avec nous le train en marche, qu’elles nous rejoignent afin que chacune trouve sa place et puisse prospérer dans ce monde en constante évolution.
Interview Patrizia Rodio
PUBLIREPORTAGE
PRÊT À VOUS LANCER DANS LA CERTIFICATION ISO 27001?
La sécurité de l’information est devenue un défi majeur pour les entreprises de toutes tailles, confrontées à une multitude de menaces, telles que les cyberattaques, le vol de données, l’indisponibilité des systèmes d’information, etc Dans ce contexte, la norme ISO 27001 se positionne comme un bouclier organisationnel essentiel, définissant un cadre pour la gestion des risques liés à la sécurité de l’information
SI vous envisagez de vous lancer dans ce projet mais que vous ne savez pas par où commencer, voici quelques points à considérer
Pourquoi vous lancer ?
Les avantages sont nombreux : démontrer votre engagement envers la sécurité de l’information et la protection des données, améliorer votre résilience face aux menaces, accroître la confiance de vos clients et partenaires
La certification n'est pourtant pas que votre seule option Avant cela, vous pouvez choisir de suivre les bonnes pratiques ou de mettre en place des processus et outils pour évaluer et gérer les risques. Ces étapes préliminaires sont tout aussi cruciales pour renforcer votre sécurité et peuvent constituer des jalons significatifs sur la voie de la certification
Certification ISO 27001
Gestion & amélioration du SMSI
Implémentation documentaire et technique
Audit
Votre Direction est-elle impliquée ?
L'engagement et le soutien de la Direction sont primordiaux pour réussir la certification.
La Direction doit non seulement montrer la voie en matière de sécurité de l’information, mais aussi comprendre les étapes nécessaires à la réussite de la certification, en s'appropriant la norme et ses exigences C’est la condition sine qua non de l’instauration d’une culture d’entreprise axée sur la sécurité de l'information et d’une collaboration efficace avec les organismes de certification.
Equipe interne Vs accompagnement externe ?
Pour démarrer votre projet de certification, il est important de constituer une équipe de projet interne (avec au minimum un membre de la direction) et d’identifier précisément les responsabilités de chacun Qui supervisera le processus et fixera les attentes ? Qui gérera le planning ? N'oubliez pas qu'une personne de l'équipe de projet au moins devra elle-même être certifiée à titre personnel afin de justifier des compétences nécessaires
Lorsqu’une organisation entreprend la démarche de certification ISO 27001, elle entre dans un processus complexe Se posera inévitablement la question de faire appel à un consultant externe qui sera amené à jouer un rôle significatif dans la préparation de votre entreprise à chaque étape de la certification
Quels sont les coûts associés à la certification ISO 27001 ?
Avant de vous lancer, il est essentiel d'évaluer soigneusement les coûts associés à votre projet. Outre les frais de certification, prenez également en compte les coûts liés au temps et aux ressources internes, qui dépendent de la maturité et la complexité de votre entreprise, ainsi que les éventuels frais du consultant externe
Au final, se faire accompagner par une équipe expérimentée et extérieure à votre entreprise semble être un bon compromis pour vous aider à structurer votre démarche de certification et à partir sur de bonnes bases. Celui-ci pourra vous conseiller au mieux, vous apporter des modéles de document et surtout vous aider à vous organiser pour finalement gagner du temps et donc un bon retour sur investissement !