Focus Finance

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Finance

Arno KneubĂŒhler

CEO de Procimmo SA, il dĂ©crypte les enjeux du « sale and leaseback », une stratĂ©gie immobiliĂšre qui sĂ©duit de plus en plus d’entreprises suisses.

Stabat Stabat Mater Mater

une partition musicale revisitée pour un spectacle fort, moderne et iconoclaste

Grégoire Bordier

Les forces de la finance suisse

Bienvenue dans ce supplĂ©ment dĂ©diĂ© Ă  la finance ! Le secteur financier, qui regroupe banques et assurances, mais aussi gĂ©rants indĂ©pendants et conseillers juridiques, vĂ©hicule de nombreux fantasmes. Il y a quelque chose d’alchimique et d’ésotĂ©rique Ă  gĂ©nĂ©rer de l’argent avec de l’argent. En rĂ©alitĂ©, l’épargne des uns sert Ă  financer les emprunts des autres, les primes de chacun permettent de dĂ©dommager les malheurs de quelques-uns. Les institutions financiĂšres jouent un rĂŽle d’intermĂ©diaire entre les besoins des particuliers et les dynamiques du marchĂ© global.

En Suisse, la place financiĂšre ne fournit que 5 % des emplois totaux, mais contribue Ă  9 % du produit intĂ©rieur brut et assure 12 % des recettes fiscales de la ConfĂ©dĂ©ration, des cantons et des communes. Cela montre Ă  quel point il s’agit d’activitĂ©s Ă  haute valeur ajoutĂ©e. Ces services sont aussi largement exportĂ©s, puisqu’ils reprĂ©sentent prĂšs de la moitiĂ© de la balance suisse des transactions courantes. Pourtant, cette belle mĂ©canique n’est pas tombĂ©e du ciel, mais rĂ©sulte de conditions cadre bien calibrĂ©es.

La place financiĂšre suisse ne rivalise pas avec New York, Londres ou Hong Kong sans raison : formation, ouverture, stabilitĂ©, respect des standards internationaux, innovation et durabilitĂ© sont les moteurs de son succĂšs, qu’il convient de prĂ©server. En premier lieu, le succĂšs des services financiers suisses tient au savoir-faire et au talent de ceux qui les rendent. L’une des forces de la Suisse est son systĂšme de formation dual, qui permet d’aborder un mĂ©tier par la voie acadĂ©mique ou par la voie professionnelle. Le niveau des professeurs de finance dans les universitĂ©s suisses est soutenu par le Swiss Finance Institute. L’apprentissage d’employĂ© de commerce en banque vient d’ĂȘtre modernisĂ© et plusieurs de ceux qui ont obtenu leur CFC il y a quelques dĂ©cennies sont devenus des CEO rĂ©putĂ©s. Enfin, la formation continue est une rĂ©alitĂ© dans le secteur financier, qui permet d’offrir des prestations toujours Ă  la pointe.

Une deuxiĂšme force de la Suisse est son ouverture au monde. La taille restreinte de son marchĂ© intĂ©rieur l’a forcĂ©e Ă  s’intĂ©resser Ă  ceux des autres. Chez nous, il paraĂźt naturel d’investir dans n’importe quelle monnaie et dans n’importe quel pays. Un bref coup d’Ɠil dans d’autres juridictions, y compris voisines, montre que cela ne va pas de soi partout. Cette vue globale permet aussi de mieux saisir les grandes tendances de l’économie. C’est pourquoi la Suisse demeure la premiĂšre destination pour le placement transfrontalier des actifs privĂ©s.

Une troisiĂšme force de la Suisse est sa stabilitĂ©. Notre systĂšme dĂ©mocratique est parfois lent, mais il permet Ă  toutes les opinions de s’exprimer et de converger en un consensus. Les rĂ©formes prennent du temps et le peuple souverain prĂ©fĂšre les changements progressifs. C’est pourquoi lorsque des troubles surgissent dans

Lorsque des troubles surgissent dans un pays, la Suisse est vue comme un havre de sécurité, pour les personnes comme pour leurs actifs.

un pays, la Suisse est vue comme un havre de sĂ©curitĂ©, pour les personnes comme pour leurs actifs. Cela ne nous empĂȘche pas de voter sur des idĂ©es assez extrĂȘmes, mais celles-ci sont toujours largement rejetĂ©es.

La Suisse est aussi trĂšs respectueuse des standards internationaux, dĂ©veloppĂ©s par des instances qu’elle a souvent elle-mĂȘme co-fondĂ©es, comme l’OCDE ou le GAFI. MĂȘme si des colporteurs de clichĂ©s continuent Ă  chercher des poux Ă  la place financiĂšre suisse pour des affaires passĂ©es, il faut se souvenir que la Suisse a passĂ© Ă  satisfaction les derniers examens par les pairs en matiĂšre de blanchiment d’argent ou de transparence fiscale. Et puisque les standards continuent d’évoluer, la Suisse continue de les adopter, parfois mĂȘme avant ses principaux concurrents, comme cette annĂ©e les exigences de fonds propres du ComitĂ© de BĂąle sur le contrĂŽle bancaire.

Bien sĂ»r, comme dans n’importe quel secteur Ă©conomique, on ne peut Ă©viter qu’un acteur dĂ©vie des bons principes de gestion. La disparition de Credit Suisse a beaucoup marquĂ© les esprits en Suisse, car cette grande banque servait de nombreux clients et entreprises,

Un seul interlocuteur, neutre et indépendant.

souvent depuis longtemps. Il est largement reconnu que cette triste dĂ©bĂącle est surtout due aux erreurs accumulĂ©es par ses dirigeants, ainsi qu’aux allĂ©gements rĂ©glementaires que cette banque avait rĂ©ussi Ă  obtenir. Il n’y a donc pas de raison de renforcer les rĂšgles pour toutes les banques ; la crise a cependant montrĂ© que les rĂšgles sur l’octroi de liquiditĂ©s par la Banque nationale suisse doivent ĂȘtre assouplies et Ă©largies, comme cela se pratique dans les autres places financiĂšres internationales. La Suisse est aussi rĂ©guliĂšrement en tĂȘte des classements sur l’innovation. En matiĂšre financiĂšre, cela concerne notamment les actifs numĂ©riques – bien au-delĂ  des crypto-monnaies. La loi suisse assure la sĂ©curitĂ© juridique pour la propriĂ©tĂ© de jetons dĂ©tenus selon la technologie des registres distribuĂ©s. La bourse suisse a crĂ©Ă© une version numĂ©rique d’elle-mĂȘme, qui n’attend que le dĂ©collage du marchĂ© des actifs numĂ©riques. La Banque nationale suisse Ă©tudie sĂ©rieusement l’introduction d’une monnaie numĂ©rique, rĂ©servĂ©e aux transactions interbancaires. De son cĂŽtĂ©, la FINMA a recensĂ© les meilleures pratiques liĂ©es Ă  l’utilisation de l’intelligence artificielle pour en faire profiter tous les acteurs.

L’engouement pour la finance durable connaĂźt actuellement des vents contraires, surtout outre-Atlantique. MĂȘme l’Union europĂ©enne rĂ©flĂ©chit Ă  reporter et recalibrer ses exigences de transparence, se rendant compte que contraindre les entreprises Ă  une bureaucratie fastidieuse n’est pas la mĂ©thode qui aura le plus d’impact positif sur le climat ou la sociĂ©tĂ©. De notre point de vue, la pĂ©riode actuelle est une bonne occasion pour gagner en cohĂ©rence, car les instituts financiers ont besoin des informations des entreprises qu’elles financent ou assurent pour pouvoir renseigner correctement leurs clients. Il est aussi important que les standards internationaux de durabilitĂ©, comme ceux de comptabilitĂ©, soient aussi harmonisĂ©s que possible, afin de pouvoir Ă©tablir des rapports globaux selon une seule mĂ©thodologie et procĂ©der sur cette base Ă  des comparaisons pertinentes. Sur tous ces sujets, l’Association de Banques PrivĂ©es Suisses recueille et diffuse l’expertise et la pratique de ses membres, pour les partager avec l’Association Suisse des Banquiers et d’autres associations Ă©conomiques. La Suisse connaĂźt un tissu associatif trĂšs riche, qui est frĂ©quemment consultĂ© par le gouvernement, l’administration et le Parlement pour comprendre la rĂ©action des diffĂ©rentes branches Ă©conomiques aux rĂšgles actuelles et envisagĂ©es. Cela ne signifie pas que nous soyons toujours entendus, mais c’est certainement encore une autre force de la Suisse qu’au lieu de s’enfermer dans une tour d’ivoire, les dĂ©cideurs s’efforcent de comprendre les besoins de l’économie pour mieux les intĂ©grer aux intĂ©rĂȘts gĂ©nĂ©raux de la sociĂ©tĂ©.

Texte GrĂ©goire Bordier, PrĂ©sident de l’Association de Banques PrivĂ©es Suisses

Contenu.

08 Immobilier : l’alternative du viager

10 Interview : Arno KneubĂŒhler

12 Trois piliers retraite

Focus Finance

Chef de projet

Thomas Rietsch

Responsable national

Pascal Buck

RĂ©dactrice en chef Romandie

Laurane Saad

Responsable graphique

Mathias Manner

Graphiste

Marie Geyer

Journalistes

Laurane Saad, Océane Ilunga, Léa Stocky, Maévane Mas, SMA

Image de couverture

mĂ d

Canal de distribution

Tribune de GenĂšve et 24Heures

Imprimerie DZB Druckzentrum Bern

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Bonne lecture ! Thomas Rietsch Chef de projet

Une banque privée moderne, humaine et engagée

Dans un secteur en pleine mutation, Piguet Galland affirme sa singularité avec une approche alliant proximité, expertise et innovation.

La banque privée suisse propose une gestion patrimoniale sur mesure, tout en restant fidÚle à ses valeurs fondamentales.

Selman Bicaco, Directeur de la clientĂšle privĂ©e de Piguet Galland, revient sur cette Ă©volution et les ambitions de l’établissement.

Selman Bicaco, pouvez-vous prĂ©senter Piguet Galland ?

Piguet Galland est une banque privĂ©e suisse implantĂ©e en Suisse romande, avec six sites gĂ©rant environ 8 milliards de francs suisses. Notre corps de mĂ©tier est la gestion patrimoniale globale, des investissements aux financements hypothĂ©caires, en passant par des conseils en planification patrimoniale. Notre approche est Ă  la fois personnalisĂ©e et globale, tenant compte de l’ensemble de la situation de nos clients pour leur proposer des solutions sur mesure. Nous accompagnons nos clients dans des projets variĂ©s, que ce soit l’acquisition d’un bien immobilier, la planification de leur succession ou de la structuration d’investissements plus complexes. Chez Piguet Galland, nous cultivons une banque humaine et accessible. Plus qu’un simple conseiller financier, nous aspirons Ă  ĂȘtre le premier rĂ©flexe de nos clients en matiĂšre de gestion patrimoniale, en nous positionnant comme un partenaire de confiance sur le long terme. Qu’est-ce qui fait la singularitĂ© de Piguet Galland sur le marché ?

Notre vision de la banque privĂ©e repose sur une conviction simple : avancer main dans la main avec nos clients. LĂ  oĂč d’autres privilĂ©gient des modĂšles

standardisĂ©s, nous misons sur le sur-mesure, car chaque client a son histoire, ses projets et ses ambitions. Notre rĂŽle ne se limite pas Ă  proposer des solutions financiĂšres performantes, mais Ă  bĂątir une relation durable fondĂ©e sur la confiance. Ce qui nous distingue, c’est la qualitĂ© des liens que nous tissons avec nos clients.

Nous trouvons Ă©galement le juste Ă©quilibre entre tradition et modernitĂ©. Si le contact humain reste essentiel, notamment pour les dĂ©cisions patrimoniales majeures, nous avons aussi investi dans des outils digitaux performants pour simplifier la gestion au quotidien. Cette double approche nous permet d’apporter une rĂ©elle valeur ajoutĂ©e : combiner l’efficacitĂ© du digital avec la richesse d’une relation de proximitĂ©.

Piguet Galland dĂ©voile aujourd’hui une nouvelle identitĂ© visuelle.

Quelles valeurs et ambitions souhaitez-vous transmettre Ă  travers cette Ă©volution ?

Notre ambition est de rendre la banque privĂ©e plus accessible et de dĂ©poussiĂ©rer son image traditionnelle. Pour Piguet Galland, il ne s’agit pas seulement de proposer une offre, mais aussi des services et des performances, et avant tout d’incarner un certain Ă©tat d’esprit, une maniĂšre unique d’interagir avec nos clients. Confiance, expertise et personnalisation sont au cƓur de notre ADN, et ce qui fait la diffĂ©rence, c’est notre capacitĂ© Ă  les intĂ©grer concrĂštement dans chaque relation.

Pour donner vie Ă  cette vision, nous avons repensĂ© notre identitĂ© visuelle afin qu’elle reflĂšte fidĂšlement ce que nous sommes : une banque de proximitĂ©, tournĂ©e vers l’avenir et centrĂ©e sur l’humain. Nous voulons transmettre une image qui incarne Ă  la fois notre force, notre Ă©coute et notre capacitĂ© Ă  proposer des solutions sur mesure, tout en restant modernes et accessibles.

Comment cette nouvelle image de marque reflĂšte-t-elle l’évolution du secteur bancaire et les attentes de vos clients ?

Le secteur bancaire Ă©volue trĂšs rapidement. La digitalisation change les usages et les clients attendent aujourd’hui Ă  la fois de l’efficacitĂ© et de l’authenticitĂ©. Notre nouvelle image de marque reflĂšte cette transition. Nous voulons simplifier le quotidien de nos clients avec des outils performants, comme notre nouvel e-banking qui sera fluide et intuitif, tout en gardant l’essence de la banque privĂ©e et de la relation humaine. Les clients recherchent une solution trĂšs personnelle, oĂč le banquier est non seulement perçu comme un expert, mais aussi comme un vĂ©ritable alliĂ© dans la gestion du patrimoine.

Chez Piguet Galland, la gestion patrimoniale ne se rĂ©sume pas Ă  des chiffres et des graphiques. C’est avant tout une relation, une comprĂ©hension des moments clĂ©s de la vie et une capacitĂ© Ă  anticiper les besoins de nos clients avec bienveillance et pragmatisme. Cette Ă©volution marque un pas vers l’avenir : une approche plus fluide, plus directe, qui prĂ©serve l’essence de la relation bancaire personnalisĂ©e.

Quelles sont les principales innovations que vous proposez à travers votre nouvelle plateforme d’e-banking ?

Notre nouvelle plateforme d’e-banking a Ă©tĂ© conçue pour offrir une expĂ©rience Ă  la fois simple, intuitive et efficace.

Nous avons privilégié un design épuré et fonctionnel, permettant une gestion fluide des opérations courantes comme les virements et le suivi des comptes.

Mais ce qui distingue vĂ©ritablement notre plateforme, c’est qu’elle ne cherche pas Ă  remplacer l’humain.

Son rĂŽle est d’automatiser les tĂąches rĂ©pĂ©titives afin de libĂ©rer le temps de nos Ă©quipes pour les accompagnements patrimoniaux plus importants.

Nos Ă©quipes restent ainsi pleinement disponibles pour conseiller nos clients sur des enjeux stratĂ©giques et sur mesure. Cette approche reflĂšte notre philosophie : digitaliser lĂ  oĂč cela apporte une rĂ©elle valeur ajoutĂ©e, tout en prĂ©servant le lien humain lĂ  oĂč il est essentiel.

« En matiÚre de

retraite,

En matiĂšre de cybersĂ©curitĂ©, quelles mesures avez-vous mises en place pour garantir la protection des donnĂ©es ? Les canaux digitaux jouent un rĂŽle clĂ© dans l’évolution de notre stratĂ©gie bancaire. La technologie nous permet d’interagir plus facilement avec nos clients, mais elle exige aussi un niveau de sĂ©curitĂ© irrĂ©prochable. C’est pourquoi la cybersĂ©curitĂ© est une prioritĂ© absolue. Nous avons mis en place des dispositifs avancĂ©s pour assurer la protection des donnĂ©es en tout temps, avec des Ă©quipes dĂ©diĂ©es et un comitĂ© de direction particuliĂšrement rĂ©actif sur ces enjeux. Notre approche repose sur une vigilance constante, l’adoption des meilleures pratiques du secteur et une capacitĂ© d’adaptation rapide face aux nouvelles menaces.

Quelles sont les prochaines Ă©tapes Ă  mettre en place pour continuer Ă  rĂ©pondre aux attentes de vos clients ?

Notre prioritĂ© est de poursuivre notre modernisation tout en restant Ă  l’écoute de nos clients. Leurs besoins Ă©voluent, et nous nous adaptons en permanence pour leur offrir des solutions toujours plus pertinentes. Cela passe par l’amĂ©lioration continue de nos outils digitaux et de nos possibilitĂ©s d’investissement, ainsi que par l’élargissement de notre offre afin de renforcer la proximitĂ© et l’accompagnement personnalisĂ©. Piguet Galland travaille justement sur une nouvelle campagne visant Ă  instaurer une relation encore plus directe et engagĂ©e avec nos clients. En somme, nous restons attentifs aux Ă©volutions du marchĂ©, en plaçant l’écoute et l’adaptabilitĂ© au cƓur de notre approche.

Interview Maévane Mas

Plus d’informations sur www.piguetgalland.ch

Planifique ‱ Brandreport

mieux vaut prévenir que guérir »

SĂ©nĂšque, en son temps, disait que « Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait oĂč il va ».

Une devise adoptĂ©e par Planifique oĂč l’on pense que « le temps passĂ© Ă  prĂ©parer sa retraite ne sera jamais perdu » et qui prĂ©conise d’y penser au plus tard dĂšs l’ñge de 50 ans. Paul Dao nous explique en quoi et pourquoi c’est si important.

Paul

Pourquoi a-t-on besoin de se faire accompagner pour planifier sa retraite ?

Dit simplement et un peu crĂ»ment : pour faire des choix Ă©clairĂ©s plutĂŽt qu’au doigt mouillĂ©. Et les chiffres parlent d’eux-mĂȘmes, on rĂ©pond Ă  un vĂ©ritable besoin tant les revenus peuvent drastiquement baisser une fois arrivĂ© Ă  la retraite : ce sont, cinq ans aprĂšs la crĂ©ation de notre sociĂ©tĂ©, prĂšs de 14 000 personnes Ă  qui on a permis d’anticiper leur dĂ©part Ă  la retraite en toute sĂ©rĂ©nitĂ©.

Vaut-il mieux prendre une retraite anticipĂ©e ou « à l’heure pile » ?

C’est une question Ă  laquelle nous rĂ©pondons au cas par cas tant le systĂšme de retraite suisse est complexe. Il est par exemple trĂšs difficile pour tout un chacun de calculer soi-mĂȘme le montant global de sa pension, surtout si l’on pense Ă  y intĂ©grer la fiscalitĂ© ! Prendre une retraite anticipĂ©e a un coĂ»t qu’il faut pouvoir calculer. Car il n’y a pas de marche arriĂšre, une fois qu’on a dĂ©cidĂ© de partir Ă  la retraite et qu’on en a informĂ© les autoritĂ©s, c’est conclu pour le reste de sa vie. Nous sommes Ă©galement trĂšs sollicitĂ©s sur la meilleure optimisation possible quant Ă  la sortie du 2 Ăšme pilier : en rente, en capital ou un mixte des deux ?

Et que prĂ©conisez-vous ?

Plutît rente ou plutît capital ?

J’aimerais beaucoup avoir une rĂ©ponse universelle Ă  vous fournir, malheureusement, cela n’est pas possible car la solution est propre Ă  chacun. Combien d’annĂ©es il ou elle ont cotisĂ© ? À quel taux ? Prennent-ils une retraite anticipĂ©e ou travaillent-ils jusqu’à l’ñge lĂ©gal de la retraite ? La rente possĂšde l’avantage de fournir et de garantir un revenu fixe pour toute sa retraite. Elle « tombe » rĂ©guliĂšrement sans qu’aucun effort ne soit plus nĂ©cessaire pour la percevoir. Mais elle a Ă©galement quelque inconvĂ©nient qu’il faut connaĂźtre pour dĂ©cider en toute connaissance de cause. Ainsi, elle n’est pas obligatoirement indexĂ©e par les caisses de pension Ă  l’inflation ce qui peut entraĂźner une baisse du pouvoir d’achat. Elle supporte Ă©galement un taux d’imposition sur le revenu plus Ă©levĂ© que le capital et n’est pas transmissible Ă  ses hĂ©ritiers. Quant au choix de prendre le capital, il exige qu’on constitue un plan de consommation prĂ©cis auquel il faut se tenir avec une grande rigueur. On

le voit, la solution miracle n’existe pas et le choix d’une sortie en mixte peut parfois donner le juste Ă©quilibre fiscal puisque la rente augmente le taux d’imposition sur le revenu tandis que le capital augmente l’impĂŽt sur la fortune. Nos planificateurs Ă©tudient tous les scĂ©narios et donnent ainsi Ă  nos clients la possibilitĂ© de rĂ©aliser le choix le plus optimal en fonction de leur situation personnelle.

Le temps passé à préparer sa retraite ne sera jamais perdu.

À quel Ăąge doit-on s’inquiĂ©ter de sa retraite future ?

Au plus tard dĂšs 50 ans. Surtout si vous possĂ©dez un bien immobilier puisqu’avec un revenu drastiquement diminuĂ© Ă  la retraite, vous risquez de ne plus pouvoir souscrire Ă  un renouvellement d’hypothĂšques et de devoir vendre votre bien.

Et si l’on veut partir Ă  l’étranger Ă  la retraite, ĂȘtes-vous aussi en mesure de proposer un accompagnement ?

Pour l’instant, nos services se concentrent uniquement sur des dĂ©parts Ă  la retraite en Suisse et en France pour lesquels nous avons une maĂźtrise de la lĂ©gislation. À ce propos, nous conseillons Ă©galement une clientĂšle qui possĂšde un bien immobilier des deux cĂŽtĂ©s de la frontiĂšre.

Si vous aviez un conseil à donner à nos lecteurs et lectrices, quel serait-il ?

Le mĂȘme que prĂ©cĂ©demment : « Mieux vaut prĂ©venir que guĂ©rir ! » Le temps passĂ© Ă  prĂ©parer sa retraite ne sera jamais perdu. Chez Planifique, nous avons fait nĂŽtre cette citation de SĂ©nĂšque qui dit qu’il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait oĂč il va » et nous, nous pouvons aider quiconque s’intĂ©resse Ă  la question Ă  planifier, voire amĂ©liorer considĂ©rablement, ses revenus Ă  la retraite.

En 2018, Paul Dao co-fonde avec deux associĂ©s Planifique, premiĂšre sociĂ©tĂ© de conseils sur la retraite qui emploie aujourd’hui une centaine de salariĂ©s et leader sur le marchĂ© de la retraite des Suisses et des frontaliers.

Plus d’informations : planifique.com

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LA PREVOYANCE FUNÉRAIRE

“ Nos obsùques c’est notre affaire ”

Qu'est-ce qu'est la prévoyance funéraire ?

Devenue avec le temps une dĂ©marche habituelle de plus en plus de personnes anticipent l’organisation de leurs obsĂšques

Le principal but étant de libérer financiÚrement nos proches de son financement, et surtout avoir la certitude que vos volontés soient respectées

Pourquoi la prévoyance funéraire ?

Soulager vos proches du financement de vos obsĂšques

Les obsÚques coûtent moins chÚres lorsqu'elles sont anticipées

Certaines dĂ©marches administratives peuvent ĂȘtre organisĂ©es Ă  l'avance

La possibilité d'opter pour le paiement échelonné

Comment ça marche ?

D é f i n i s s e z vos souhaits en prenant contact avec un de nos conseillers funéraires au +41 22 809 56 00 E t a p e 1

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R e c e v e z une offre sur mesure ainsi que de la documentation

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La Maison Murith pompes funĂšbres depuis 1888

Depuis le début de son existence, la maison Murith est active dans la prévoyance funéraire

A ce jour, ce sont plus de 3000 personnes qui nous ont fait confiance dans le cadre de la prévoyance de leurs obsÚques

ParticuliĂšrement attachĂ©s Ă  l’humain nous espĂ©rons apporter une pierre Ă  l’édification de la chaĂźne d’entraide qui, du personnel soignant jusqu’aux administrations, assistent les familles en deuil

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Expertise et proximitĂ© : le duo gagnant pour repenser l’immobilier

Dans un marchĂ© immobilier en pleine mutation, oĂč digitalisation et communication renforcent l’accompagnement et l’expertise, ces leviers s’articulent pour offrir un service toujours plus performant. HervĂ© Ruffieux, directeur courtage chez Cogestim, dĂ©fend une approche oĂč proximitĂ©, savoir-faire et visibilitĂ© vont de pair.

HervĂ© Ruffieux, Cogestim a connu une belle croissance ces derniĂšres annĂ©es. Comment avez-vous Ă©voluĂ© tout en gardant votre identité ?

Nous avons effectivement grandi : lorsque j’ai commencĂ© il y a onze ans, nous Ă©tions 80 collaborateurs, aujourd’hui nous sommes 140. Cette expansion nous a permis d’atteindre une taille respectable, tout en restant fidĂšles Ă  nos valeurs et Ă  notre philosophie. Nous sommes dĂ©sormais un acteur unique sur le marchĂ©, Ă  la fois par notre taille et par la qualitĂ© de nos services. Nous avons la capacitĂ© de mener des opĂ©rations d’envergure tout en restant agiles et rĂ©actifs dans des structures opĂ©rationnelles.

Le marchĂ© immobilier connaĂźt de profondes transformations, notamment avec l’essor du digital. Comment adaptez-vous votre mĂ©tier Ă  ces Ă©volutions ?

L’évolution du marchĂ© nous pousse naturellement Ă  nous interroger sur notre maniĂšre de travailler : quels outils utiliser, avec quelles technologies et dans quel but ? Aujourd’hui, nous faisons face Ă  une vĂ©ritable surabondance d’informations et de communication, qui n’apporte pas toujours une rĂ©elle valeur ajoutĂ©e. Il y a quelques temps, il suffisait souvent de mettre un bien en vente pour qu’il trouve rapidement preneur. Aujourd’hui, le contexte est diffĂ©rent : une communication ciblĂ©e et une stratĂ©gie adaptĂ©e Ă  chaque bien sont devenues indispensables. Il ne suffit plus d’annoncer une mise en vente ; il faut expliquer la dĂ©marche, justifier la stratĂ©gie

adoptĂ©e et informer rĂ©guliĂšrement sur les rĂ©sultats. Cela demande du temps et de l’attention, mais c’est une approche essentielle pour rĂ©pondre aux attentes du marchĂ© et des clients. Par ailleurs, le mĂ©tier a Ă©galement Ă©voluĂ© avec l’importance croissante des rĂ©seaux sociaux. Certains agents consacrent beaucoup d’énergie Ă  crĂ©er du contenu en ligne, parfois au dĂ©triment de leur cƓur de mĂ©tier. Chez Cogestim, nous cherchons Ă  maintenir un juste Ă©quilibre : une prĂ©sence adaptĂ©e et professionnelle sur les canaux digitaux, tout en restant pleinement concentrĂ©s sur la qualitĂ© du service apportĂ© Ă  nos clients.

Qu’est-ce qui diffĂ©rencie Cogestim des autres acteurs du marché ?

Notre force, c’est notre capacitĂ© Ă  aller au-delĂ  du simple courtage. En plus de la vente, nous disposons d’un portefeuille d’immeubles en gestion et d’un portefeuille d’administration de propriĂ©tĂ© par Ă©tage. Cela nous permet d’offrir Ă  nos clients des solutions de relogement provisoires ou dĂ©finitives, une possibilitĂ© que peu d’acteurs du marchĂ© peuvent proposer. Nous remarquons d’ailleurs que de plus en plus de vendeurs nous sollicitent dans un contexte de prĂ©paration Ă  la retraite. Entre 60 et 65 ans, beaucoup rĂ©flĂ©chissent Ă  leur futur logement. Dans une agence de courtage classique, l’accompagnement s’arrĂȘte gĂ©nĂ©ralement une fois la vente conclue. Chez Cogestim, nous allons plus loin en proposant des alternatives concrĂštes et adaptĂ©es Ă  chaque situation. C’est un service que seuls des groupes structurĂ©s comme le nĂŽtre sont en mesure d’offrir. Notre approche est Ă©galement globale : nous accompagnons nos clients en matiĂšre de fiscalitĂ©, aussi bien en amont qu’en aval de leur transaction. Ce type d’accompagnement, qui Ă©tait autrefois une norme, est devenu aujourd’hui un vĂ©ritable atout. Nous avons toujours mis un point d’honneur Ă  intĂ©grer cette dimension dans nos prestations, et nos clients nous en sont reconnaissants.

Le marché est trÚs concurrentiel.

d’agence en cours de transaction, parfois sĂ©duits par des estimations irrĂ©alistes ou déçus par des pratiques discutables. Cette situation dĂ©coule d’une certaine course Ă  la performance, oĂč l’on oublie parfois les fondamentaux du mĂ©tier. De notre cĂŽtĂ©, nous nous efforçons de rester fidĂšles Ă  nos valeurs de transparence et de dĂ©ontologie, en privilĂ©giant une approche honnĂȘte et rĂ©aliste. L’essor des agences 100 % digitales a Ă©galement laissĂ© certains vendeurs insatisfaits. L’immobilier reste avant tout un mĂ©tier d’expertise et de relations humaines : nous misons sur des courtiers aguerris, capables de sĂ©curiser et de mener Ă  bien chaque opĂ©ration avec sĂ©rieux et professionnalisme.

Vous avez dĂ©butĂ© comme courtier avant d’élargir vos responsabilitĂ©s. Si les principes de transparence, de dĂ©ontologie et d’expertise sont restĂ©s les mĂȘmes, en quoi le courtage d’objets de rendement se distingue-t-il, notamment dans la recherche d’une rentabilitĂ© Ă  long terme ?

Quelle est votre vision de l’immobilier pour les annĂ©es Ă  venir ?

Nous ne cherchons pas Ă  aller toujours plus vite ou Ă  maximiser les transactions Ă  court terme. Notre prioritĂ© est de construire des relations durables avec nos clients, en nous appuyant sur une Ă©quipe de collaborateurs compĂ©tents et investis. Nous accordons une grande importance Ă  l’éthique et Ă  la dĂ©ontologie dans notre maniĂšre de travailler. Cela se traduit par une approche transparente, oĂč l’accompagnement du client est au cƓur de nos prĂ©occupations. Notre ambition est d’offrir Ă  nos clients un service complet et personnalisĂ©, en rĂ©pondant Ă  leurs besoins avec expertise, rigueur et proximitĂ©. Dans un secteur oĂč ces valeurs sont parfois mises Ă  mal, nous sommes convaincus que cette approche, fondĂ©e sur la rigueur et la confiance, est essentielle pour instaurer une relation solide et durable.

Cogestim

Quelles dĂ©rives observez-vous ?

Nous constatons que de plus en plus de clients changent

J’ai dĂ©butĂ© ma carriĂšre comme courtier, d’abord pour une agence, puis pour deux. Aujourd’hui, en tant que responsable, mes missions dĂ©passent le cadre d’un simple management. Sur le plan opĂ©rationnel, je me spĂ©cialise dans la gestion des objets de rendement. ConcrĂštement, lorsqu’un propriĂ©taire souhaite cĂ©der un immeuble, je peux m’appuyer sur un rĂ©seau d’investisseurs dĂ©jĂ  intĂ©ressĂ©s, car ce type d’actif s’inscrit dans la stratĂ©gie de leur portefeuille immobilier. Chaque transaction, qu’il s’agisse d’un vendeur ou d’un acquĂ©reur, est traitĂ©e avec professionnalisme, Ă©gard et clairvoyance. Le courtage dans ce domaine requiert des compĂ©tences spĂ©cifiques, diffĂ©rentes de celles d’un courtier de terrain qui joue davantage sur l’émotionnel. Ici, nous Ă©voluons dans un univers oĂč l’investissement est avant tout guidĂ© par des considĂ©rations Ă©conomiques. Il s’agit d’un rĂ©seau qui se construit avec le temps, basĂ© sur la confiance et la comprĂ©hension des enjeux financiers. L’objectif n’est pas simplement d’offrir un toit ou de faire rĂȘver une famille, mais d’assurer un placement pĂ©renne dans la pierre, avec une rentabilitĂ© maĂźtrisĂ©e.

Hervé Ruffieux
Directeur courtage chez Cogestim

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3. Certificat de Gestionnaire en prévoyance professionnelle ESPP

4. Certificat de Conseiller - Ăšre en prĂ©voyance professionnelle ESPP (en cours d’élaboration)

Personne de contact : Laura SaĂŻd +41 79 211 56 61 espp.ch

Finance durable et innovation : les nouveaux défis de la gestion financiÚre

La Haute école de gestion de GenÚve, acteur incontournable dans le management appliqué, est un pÎle de compétences sur les métiers de la finance. Elle développe nombre de formations continues orientées sur la pratique et répondant aux besoins du marché de la région.

Retour sur l’importance d’une gestion financiùre responsable et innovante, au service des entreprises et des particuliers.

Être responsable

Dans un contexte Ă©conomique incertain, la gestion financiĂšre responsable est devenue un enjeu majeur pour crĂ©er de la valeur et rĂ©duire les risques Ă  long terme grĂące Ă  des solutions innovantes, explique Prof. Anjeza Kadilli, co-responsable du programme CAS Sustainable Finance, HEG-GenĂšve. La transition vers une Ă©conomie durable implique de faire des choix et de mettre en Ɠuvre des stratĂ©gies financiĂšres intĂ©grant les critĂšres environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) afin d’amĂ©liorer la productivitĂ© et le bien-ĂȘtre.

Ces enjeux sont au cƓur de la finance durable, qui vise Ă  orienter les investissements vers des solutions innovantes, en termes de concepts et de technologies, financĂ©es

par des produits financiers adaptĂ©s. Les entreprises qui adoptent ces pratiques renforcent leur rĂ©silience face aux crises et contribuent Ă  un avenir plus durable pour toutes et tous. Par ailleurs, la globalisation de l’économie implique la mise en place de solutions globales.

Blockchain et finance responsable : une nouvelle ùre ?

La gestion financiÚre responsable est essentielle pour les particuliers et les entreprises, renchérit Prof. Arnaud Gaudinat, co-responsable du programme CAS Blockchain et Finance, HEG-GenÚve.

La Blockchain, grùce à sa transparence, son immuabilité et sa décentralisation, peut améliorer la stabilité du systÚme financier tout en devenant un outil éducatif clé.

Selon une étude Bitpanda YouGov 2024, 23 % des Suisses possÚdent des cryptos, avec 32 % et 29 % pour les générations Y et Z. Les jeunes y voient une opportunité

de gain, en expĂ©rimentant Ă©pargne, paiements et investissement bien avant d’ouvrir un compte bancaire. Mais ce marchĂ© est risquĂ© : volatilitĂ©, arnaques et erreurs techniques menacent les investisseurs novices. Un encadrement neutre, comme celui d’une universitĂ© comme la HEG-GenĂšve, est crucial. Avec une formation adaptĂ©e, la Blockchain devient Ă  la fois un levier Ă©ducatif et la nouvelle infrastructure fiable du systĂšme financier.

Des compĂ©tences Ă  diversifier FrĂ©dĂ©ric Ruiz, co-responsable des formations continues en banque et finance de la HEG-GenĂšve en partenariat avec l’ISFB (Institut supĂ©rieur de formation bancaire), insiste nĂ©anmoins sur le fait que la digitalisation amĂšne un degrĂ© de standardisation (des prix, produits, ou services) accru dans lequel la diffĂ©renciation et la mise en avant d’une proposition de valeur distincte devient de plus en plus difficile. Le marketing et la

communication, principalement interpersonnelle, deviennent alors un axe essentiel de croissance et de positionnement stratégique pour les banques.

En parallĂšle, les avancĂ©es fulgurantes dans certaines technologies permettent dĂ©jĂ  aujourd’hui Ă  n’importe qui d’accĂ©der Ă  un niveau technique remarquable : internet a rendu l’accĂšs quasi universel Ă  la connaissance et aux informations, les logiciels d’IA gĂ©nĂ©rative en font de mĂȘme pour la comprĂ©hension et l’application : analyse ou suivi de portefeuille, mise en place de stratĂ©gies ou gestion du risque.

Le mĂ©tier ne disparaitra pas, mais va Ă©voluer trĂšs rapidement et probablement retourner Ă  ses racines : capacitĂ© d’accompagner son client Ă  travers la globalitĂ© de ses composantes patrimoniales et d’ĂȘtre en rĂ©elle Ă©coute active afin anticiper ses besoins aux moments clefs.

NouveautĂ© : un pavillon suisse de l’innovation et de la recherche rassemblera des acteurs et actrices de l’écosystĂšme helvĂ©tique.

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Le viager, une alternative immobiliÚre de plus en plus prisée

Face Ă  la baisse des pensions et aux difficultĂ©s d’accĂšs au crĂ©dit, le viager s’est progressivement imposĂ© ces derniĂšres annĂ©es comme une solution financiĂšre avantageuse pour les seniors et un investissement stratĂ©gique pour les acquĂ©reurs.

Dans un contexte oĂč l’immobilier demeure une valeur refuge et oĂč les retraitĂ©s font face Ă  des revenus souvent insuffisants, la vente en viager se prĂ©sente aujourd’hui comme une alternative particuliĂšrement pertinente. Ce systĂšme permet en effet aux propriĂ©taires plus ĂągĂ©s de monĂ©tiser leur patrimoine, tout en continuant Ă  vivre chez eux, offrant aux investisseurs une opportunitĂ© unique d’acquĂ©rir un bien Ă  prix rĂ©duit. Longtemps associĂ© Ă  une image nĂ©gative, souvent perçu comme un pari spĂ©culatif sur la durĂ©e de vie du vendeur, le viager connaĂźt aujourd’hui un vĂ©ritable renouveau. Il retrouve ses lettres de noblesse et s’impose peu Ă  peu comme une rĂ©ponse concrĂšte aux dĂ©fis du financement des retraites et de l’investissement immobilier Ă  long terme. Un Ă©quilibre entre vendeur et acheteur Le principe du viager est relativement simple. Le propriĂ©taire d’un bien immobilier, gĂ©nĂ©ralement ĂągĂ© de plus de 70 ans, dĂ©cide de le vendre tout en conservant le droit d’y habiter jusqu’à la fin de ses jours. En contrepartie, il perçoit une somme initiale appelĂ©e le bouquet, ainsi qu’une rente viagĂšre versĂ©e mensuellement par l’acheteur. Cette rente, fiscalement avantageuse, constitue un complĂ©ment de revenu apprĂ©ciable, notamment pour les seniors dont la pension de retraite, souvent, ne suffit plus Ă  couvrir leurs besoins. Du cĂŽtĂ© de l’acheteur, l’acquisition en viager reprĂ©sente un placement attractif car ce dernier peut acheter un bien Ă  un prix bien infĂ©rieur Ă  sa valeur rĂ©elle – parfois seulement la moitiĂ© de

sa valeur vĂ©nale – tout en misant sur une prise de valeur progressive de l’investissement au fil du temps.

Autre atout pour l’investisseur, le vendeur s’engage Ă  entretenir le bien, garantissant un bon Ă©tat gĂ©nĂ©ral du logement au fil des annĂ©es. Ce dernier doit Ă©galement s’acquitter d’une partie des charges, ce qui rĂ©duit les coĂ»ts supportĂ©s par l’acquĂ©reur. Une forme d’investissement attrayante, qui comporte nĂ©anmoins un alĂ©a : celui du temps ! L’acheteur ne sait en effet pas prĂ©cisĂ©ment quand il pourra disposer de son achat pour l’habiter, le louer ou le revendre.

Une alternative qui sĂ©duit de plus en plus Le viager reprĂ©sente une alternative particuliĂšrement avantageuse pour les seniors propriĂ©taires qui souhaitent amĂ©liorer leur qualitĂ© de vie, sans pour autant quitter leur logement. Contrairement Ă  une vente classique oĂč ils seraient contraints de dĂ©mĂ©nager, ils conservent ici leur cadre de vie et leurs habitudes, tout en bĂ©nĂ©ficiant d’un capital financier supplĂ©mentaire. Les retraites Ă©tant souvent jugĂ©es insuffisantes, beaucoup de personnes ĂągĂ©es ont dĂ©jĂ  utilisĂ© leur deuxiĂšme pilier, et l’accĂšs aux crĂ©dits bancaires aprĂšs 60 ans peut s’avĂ©rer trĂšs compliquĂ©. Pour toutes ces raisons, les demandes de vente en viager ont explosĂ© ces derniĂšres annĂ©es, avec un engouement particulier dans les rĂ©gions oĂč le coĂ»t de la vie est Ă©levĂ©. Par ailleurs, cette alternative permet de prĂ©parer sa succession en rĂ©partissant son patrimoine de son vivant, Ă©vitant ainsi les lourdes fiscalitĂ©s et aidant ses proches financiĂšrement de maniĂšre anticipĂ©e. Juriste et passionnĂ©e d’immobilier, Sabrina Reynier a souhaitĂ© avec

Immo-Vie-Agee (agence fondĂ©e Ă  Rolle dans le canton de Vaud en 2013), surfer sur cette dynamique, avec une approche moderne et sĂ©curisĂ©e, consciente que cette alternative immobiliĂšre en plein essor permet Ă  chacun d’y trouver son compte. « C’est vraiment du « gagnantgagnant » : c’est un trĂšs bon investissement pour l’acheteur qui permet au vendeur de rester chez lui avec un nouveau capital disponible ». L’objectif des acteurs de l’immobilier aujourd’hui est de rendre cette action plus accessible, tout en la prĂ©sentant comme une solution fiable et sĂ©curisante pour les seniors cherchant Ă  amĂ©liorer leur niveau de vie. Car la demande continue de croĂźtre, notamment dans les rĂ©gions oĂč les seniors sont nombreux et oĂč le marchĂ© immobilier reste Ă©levĂ©. Le secteur du viager connaĂźt en effet aujourd’hui une forte expansion, soutenue par des besoins croissants en matiĂšre de financement des retraites et une prise de conscience accrue des investisseurs quant aux opportunitĂ©s de ce type d’acquisition. Quelques prĂ©cautions Ă  prendre Mais avant de se lancer dans une transaction en viager, il est primordial de bien en comprendre les implications juridiques et financiĂšres. Pour Sabrina Reynier, « mieux vaut s’adresser Ă  des juristes spĂ©cialistes du viager pour un contrat de vente en bonne et due forme ». Un contrat de viager doit en effet ĂȘtre rĂ©digĂ© avec prĂ©cision pour Ă©viter tout litige futur. Parmi les Ă©lĂ©ments essentiels Ă  nĂ©gocier et Ă  sĂ©curiser, le montant du bouquet : plus ce capital est Ă©levĂ©, plus la rente viagĂšre sera rĂ©duite. Ensuite, il est important de sĂ©curiser le montant et l’indexation de la rente, afin de s’assurer

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Juriste et passionnĂ©e d’immobilier, Sabrina Reynier a crĂ©Ă© avec le soutien de ses notaires la sociĂ©tĂ© IMMO-VIE-AGEE en 2013 Ă  Rolle dans le canton de Vaud avec l’objectif de remettre la vente en viager au goĂ»t du jour.

C’est aujourd’hui un des meilleurs investissements car l’immobilier est une valeur refuge et l’acheteur paie beau -

coup moins cher un bien qui prendra encore de la valeur avec le temps. Le principe de l’investissement en viager est simple : acheter une maison (ou un appartement) encore occupĂ©e Ă  vie par la personne (au moins 70 ans) qui la lui a vendue. Il y a par la suite une rĂ©partition des charges de copropriĂ©tĂ© mais la valeur locative incombe encore au bĂ©nĂ©ficiaire du droit d’habitation.

L’acheteur peut acheter Ă  son nom ou crĂ©er une sociĂ©tĂ© pour faire cette acquisition. Cela lui permet de crĂ©er ou d’augmenter un patrimoine pour lui ou ses enfants.

Le prix est constituĂ© d’un capital appelĂ© Bouquet, parfois complĂ©tĂ© par une rente mensuelle viagĂšre.

Il y a aussi un caractùre social à cette forme de vente car le vendeur peut rester vivre chez lui sans changer ses habitudes grñce à l’acheteur.

Pour exemple cet appartement en PPE Ă  Lausanne, 120 m 2 avec une grande terrasse et une vue panoramique sur le lac, 4,5 piĂšces, cave, double garage est Ă  1’040’000 CHF (pas de Rente) Ă  la place de 1’500’000 CHF pour un couple de vendeur (Homme de 98 ans et Femme de 85 ans). Il y a aussi cet appartement Ă  ThĂŽnex de 3 piĂšces, 70 m2 avec jardin de 60 m2 avec balcon, cave, garage et place de parc occupĂ© par une Femme de 87 ans pour un prix de 740’000 CHF ( pas de Rente) Ă  la place de 1’050’000 CHF. Enfin, une villa quasiment neuve dans le Valais, occupĂ©e par une Homme de 84 ans, pour le prix de 560’000 CHF (sans Rente) Ă  la place de 770’000 CHF.

Sabrina Reynier s’occupe de tout le processus, de la demande initiale de renseignements à la finalisation de la vente chez le notaire.

qu’avec le temps, elle conservera sa valeur. Il est aussi primordial de s’attarder sur les obligations d’entretien et les charges : qui doit payer quoi ? Certaines resteront Ă  la charge du vendeur, d’autres, seront assumĂ©es par l’acheteur. Enfin, il faut sĂ©curiser les garanties financiĂšres pour s’assurer que l’acquĂ©reur pourra payer la rente sur la durĂ©e. Il est donc essentiel pour les vendeurs de s’entourer de notaires et de professionnels spĂ©cialisĂ©s, afin de sĂ©curiser la transaction et de s’assurer que les conditions du viager leur soient favorables. RĂ©pondre aux enjeux Ă©conomiques et dĂ©mographiques

Alors que la question du financement des retraites est devenue de plus en plus pressante, le viager s’est imposĂ© comme une solution intelligente et pragmatique pour les seniors souhaitant amĂ©liorer leur niveau de vie sans bouleverser leur quotidien. De leur cĂŽtĂ©, les investisseurs ont vu dans cette forme d’acquisition une opportunitĂ© unique d’accĂ©der Ă  un bien Ă  moindre coĂ»t, avec la garantie d’une valorisation sur le long terme. Loin des clichĂ©s du passĂ©, le viager s’est imposĂ© aujourd’hui comme un outil moderne, Ă©thique et Ă©quilibrĂ© qui rĂ©pond aux enjeux Ă©conomiques et dĂ©mographiques de notre Ă©poque. C’est devenu un vĂ©ritable levier stratĂ©gique pour optimiser son patrimoine et garantir une sĂ©curitĂ© financiĂšre, tout en rĂ©pondant aux dĂ©fis du vieillissement et de l’investissement immobilier.

Texte SMA

IMMO-VIE-AGEE Avenue Général Guisan, 9 1180 Rolle

TĂ©l. 078 635 58 57 contact@immo-vie-agee.ch www.immo-vie-agee.ch

La baisse des taux d’intĂ©rĂȘt en suisse rend le viager Ă  nouveau attractif

Jean-Baptiste de Bantel

Le viager est un formidable outil de planification patrimoniale et successorale, offrant aux sĂ©niors suisses une rĂ©ponse efficace Ă  leurs enjeux financiers et personnels. Dans un contexte de baisse des taux d’intĂ©rĂȘt, cette solution gagne encore en pertinence et sĂ©duit un nombre croissant de propriĂ©taires en quĂȘte d’une retraite sereine et Ă©panouie.

Qu’est-ce que le viager et comment fonctionne-t-il ?

Le viager est un contrat de vente immobiliĂšre qui permet Ă  un propriĂ©taire d’accĂ©der au capital de son bien tout en conservant le droit d’y rĂ©sider. Il offre une solution idĂ©ale pour ceux qui cherchent Ă  dĂ©bloquer des liquiditĂ©s tout en prĂ©servant leurs habitudes de vie.

Dans un contrat de viager, l’acheteur verse un capital initial appelĂ© « bouquet », calculĂ© selon la valeur vĂ©nale du bien, diminuĂ©e par la valeur du droit d’habitation que le vendeur prĂ©serve. La durĂ©e du contrat, dans le cas d’un viager classique, est gĂ©nĂ©ralement basĂ©e sur l’espĂ©rance de vie du vendeur. Ce droit est inscrit au registre foncier, assurant ainsi une protection juridique pour le vendeur. Le viager se distingue par sa souplesse, s’adaptant aux objectifs financiers et personnels de chaque propriĂ©taire. Il peut inclure des options variĂ©es : durĂ©e de contrat Ă  vie ou dĂ©terminĂ©e, droit d’usage exclusif pour le vendeur ou possibilitĂ© de louer le bien, avec ou sans rente.

L’intĂ©rĂȘt du viager pour les propriĂ©taires Pour de nombreux propriĂ©taires, le bien immobilier constitue une grande part de leur patrimoine, mais il est souvent difficile de le liquider sans vendre ou s’endetter. Le viager permet de libĂ©rer ce capital tout en continuant Ă  vivre dans la propriĂ©tĂ©. Cette solution rĂ©pond Ă  une diversitĂ© de situations, offrant des options adaptĂ©es aux besoins spĂ©cifiques de chacun.

Le viager est particuliÚrement avantageux pour les propriétaires confrontés à des besoins financiers pressants, comme le remboursement de dettes ou des dépenses imprévues. Sans recourir à un emprunt, ils débloquent des fonds tout en préservant leur cadre de vie.

Cette option peut également protéger un conjoint survivant, en lui garantissant le maintien dans le logement tout en fournissant les ressources nécessaires pour subvenir aux besoins à long terme. Le viager

permet aussi une gestion patrimoniale proactive, facilitant la succession. Les propriĂ©taires peuvent distribuer des liquiditĂ©s Ă  leurs hĂ©ritiers de leur vivant, Ă©vitant ainsi les tensions liĂ©es Ă  l’hĂ©ritage.

Le viager Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e peut avantageusement remplacer une vente Ă  terme. Les propriĂ©taires reçoivent la totalitĂ© du bouquet au moment de la vente, sans conditions prĂ©alables ou suspensives. La durĂ©e est librement fixĂ©e entre les parties, ce qui permet aux vendeurs de prĂ©voir un dĂ©mĂ©nagement Ă  l’horizon qui leur convient. Cette option offre une flexibilitĂ© importante dans la gestion patrimoniale, garantissant une protection des droits des vendeurs et une planification anticipĂ©e.

Le prix du viager Il y a trois Ă©tapes pour calculer le prix du viager, c’est-Ă -dire le montant du bouquet : – D’abord, le vendeur et l’acheteur dĂ©finissent un prix basĂ© sur la valeur vĂ©nale et les travaux Ă©ventuels.

– Puis on calcule la valeur du droit d’habitation en utilisant une formule actuarielle prescrite. Pour ce faire, on tient compte d’un taux d’intĂ©rĂȘt admis par les autoritĂ©s fiscales ainsi que de l’espĂ©rance de vie du propriĂ©taire. –

Enfin, on soustrait la valeur du droit d’habitation au prix de vente pour obtenir le montant du bouquet que le vendeur touchera au moment de la transaction.

Baisse des taux d’intĂ©rĂȘt :

l’attrait grandissant du viager AprĂšs une pĂ©riode de hausse, les taux d’intĂ©rĂȘt en Suisse ont amorcĂ© une baisse progressive. Ce mouvement a des effets sur de nombreux aspects du marchĂ© immobilier, y compris sur le viager.

Dans une vente en viager, le montant du bouquet est inversement proportionnel aux taux d’intĂ©rĂȘt : plus le taux est bas, plus le bouquet que reçoit le vendeur est important.

Dans le contexte actuel d'une baisse des taux d'intĂ©rĂȘt, le viager devient donc une option d'autant plus intĂ©ressante pour les propriĂ©taires souhaitant libĂ©rer du capital tout en restant chez eux.

Tillit Invest : l’expert reconnu du viager en Suisse romande Tillit Invest est une entreprise romande spĂ©cialisĂ©e dans l’achat de terrains et de maisons individuelles en viager. L’offre de Tillit Invest est avantageuse pour les propriĂ©taires. L’entreprise n’est pas un intermĂ©diaire entre vendeurs et acheteurs et agit pour le compte d’investisseurs suisses solides et recommandables. Ainsi, Tillit Invest traite directement avec les propriĂ©taires, ne prend pas de commissions sur les transactions effectuĂ©es, et dispose de la surface financiĂšre pour rĂ©aliser des transactions dans les meilleures conditions.

Une gamme de services complĂšte

Tillit Invest propose une vaste gamme de services pour répondre aux besoins variés des propriétaires :

– Acquisition de biens en viager : vendre son bien et continuer d’y habiter

– Achat direct de maisons, terrains et immeubles : solution rapide et sans intermĂ©diaire pour la vente de sa propriĂ©tĂ©

– Valorisation de biens : analyse des coĂ»ts de rĂ©novation, d’agrandissement ou de surĂ©lĂ©vation permettant d’augmenter la valeur de son bien

– Structuration innovante de transactions : mise en place de solutions personnalisĂ©es pour atteindre l’objectif recherchĂ© dans une transaction immobiliĂšre

Professionnels : dĂ©couvrir le viager pour en faire bĂ©nĂ©ficier ses clients

Tillit Invest travaille Ă©troitement avec les banquiers courtiers, avocats, notaires, etc. Qu’il s’agisse d’une vente immobiliĂšre dĂ©licate ou d’une situation lĂ©gale ou fiscale compliquĂ©e, Tillit Invest peut apporter une solution efficace. Les solutions de Tillit Invest permettent aux banques de maĂźtriser leur risque crĂ©dit tout en amĂ©liorant la satisfaction de leurs clients. Pour dĂ©couvrir les opportunitĂ©s de partenariats et collaboration disponibles, les professionnels souhaitant bĂ©nĂ©ficier des services de Tillit Invest peuvent contacter l’entreprise ou se rendre sur le site www.tillitinvest.ch/parternariats

Le viager, une solution flexible et adaptée aux besoins de chaque propriétaire

Au-delà du concept de base, il est important de noter que le viager est avant tout un outil flexible et adapté aux besoins des propriétaires. En effet, il leur permet de créer des solutions sur mesure pour accéder au capital de leur maison, tout en gardant la possibilité de rester vivre chez eux.

Pour tout savoir sur le viager en Suisse

Nombreux sont ceux qui ont entendu parler du viager et voudraient en savoir plus.

Tillit Invest a publié le premier ouvrage sur le viager en Suisse destiné au grand public. Le livre contient des réponses claires à toutes les questions sur les spécificités du viager en Suisse.

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Combien vaut son bien ?

Une estimation prĂ©cise, gratuite et immĂ©diate ! Avec le calculateur immobilier de Tillit Invest les propriĂ©taires peuvent obtenir une estimation prĂ©cise, gratuite et immĂ©diate de la valeur vĂ©nale de leur bien. Quelques clics suffisent.

Le calculateur de Tillit Invest est universel : il couvre tous types de propriĂ©tĂ© (appartement, maison mitoyenne ou individuelle, immeuble) sur toute la Suisse. Que ce soit pour faire affaire avec Tillit Invest ou n’importe qui d’autre, l’estimation sera prĂ©cieuse comme point de dĂ©part pour toute nĂ©gociation.

À retrouver sur : www.tillitinvest.ch/estimation

Tillit Invest au salon RENT : explorer des solutions immobiliĂšres innovantes ! Du 1er au 4 avril, le salon RENT rĂ©unira les acteurs majeurs de l’immobilier pour Ă©changer sur les tendances et solutions du marchĂ©.

Tillit Invest sera prĂ©sent pour prĂ©senter le viager ainsi que d’autres alternatives stratĂ©giques, comme l’achat direct de biens, la valorisation immobiliĂšre et la structuration innovante de transactions.

Une occasion unique d’en apprendre davantage sur ces solutions adaptĂ©es aux propriĂ©taires, investisseurs et professionnels du secteur.

– Rue Louis-Favre 2, 1024 Ecublens

– Du 1er au 4 avril, de 9h00 à 17h00

– Plus d’informations sur : www.rem-events.ch

Temps forts du programme :

– 1er et 2 avril : Salon rĂ©unissant les professionnels de l’immobilier

– 3 avril : Echanges entre les acteurs du secteur et les autoritĂ©s

– 4 avril : Ouvert au grand public et dĂ©diĂ© aux particuliers

Un rendez-vous à ne pas manquer pour découvrir des opportunités concrÚtes et échanger avec des experts.

Tillit Invest

Rue des Bosquets 15, 1805 Vevey Place Edouard-ClaparĂšde 5, 1205 GenĂšve 022 575 22 67 info@tillitinvest.ch www.tillitinvest.ch

Transformer ses actifs immobiliers en moteur de croissance

LibĂ©rer des capitaux sans cĂ©der le contrĂŽle de ses actifs : c’est la promesse du « sale and leaseback », une stratĂ©gie financiĂšre qui sĂ©duit de plus en plus d’entreprises suisses. La liquiditĂ© et la flexibilitĂ© Ă©tant devenues des leviers de compĂ©titivitĂ©, cette approche permet de dĂ©gager des fonds tout en conservant l’usage des infrastructures essentielles Ă  son activitĂ©. Mais comment fonctionnent rĂ©ellement ces transactions, et quels en sont les vĂ©ritables avantages ? À la tĂȘte de Procimmo SA, acteur de rĂ©fĂ©rence sur ce marchĂ© de niche, Arno KneubĂŒhler partage son expertise et dĂ©voile les atouts d’une solution qui gagne du terrain.

Arno KneubĂŒhler Ă  quoi fait-on rĂ©fĂ©rence lorsque l’on parle d’une transaction de « sale and leaseback » ?

Une transaction de vente et de location (« sale and leaseback ») permet Ă  une entreprise de vendre un bien immobilier dont elle est propriĂ©taire tout en signant simultanĂ©ment un contrat de location pour en conserver l’usage. Ce dispositif lui permet de libĂ©rer des capitaux tout en maintenant le contrĂŽle opĂ©rationnel de ses actifs. Depuis 18 ans, nous avons menĂ© avec succĂšs de nombreuses opĂ©rations de ce type chaque annĂ©e, offrant des avantages aux deux parties.

Quels sont les principaux avantages des transactions de vente et de location pour les entreprises ?

Ces transactions offrent plusieurs avantages majeurs. Tout d’abord, elles amĂ©liorent significativement la liquiditĂ©. En cĂ©dant leurs actifs immobiliers, les entreprises gĂ©nĂšrent des fonds immĂ©diats qu’elles peuvent rĂ©investir dans leur cƓur de mĂ©tier ou utiliser pour rĂ©duire leur endettement. Ce modĂšle s’applique mĂȘme Ă  des sites stratĂ©giques, comme celui de la production des billets CHF de la BNS. Nous avons acquis ce site industriel en respectant des normes de sĂ©curitĂ© strictes et en garantissant au vendeur une flexibilitĂ© totale pour qu’il puisse poursuivre son activitĂ© sans contrainte. Le « sale and leaseback » permet Ă©galement d’optimiser la gestion du bilan. En rĂ©duisant leur exposition aux actifs immobiliers, les entreprises amĂ©liorent des indicateurs clĂ©s comme le ratio d’endettement, ce qui peut ĂȘtre dĂ©terminant pour attirer des investisseurs ou sĂ©curiser un financement. Un autre avantage rĂ©side dans le transfert des responsabilitĂ©s de gestion immobiliĂšre Ă  l’acheteur, libĂ©rant ainsi l’entreprise de contraintes opĂ©rationnelles et lui permettant de se recentrer sur son dĂ©veloppement. De plus, les baux Ă  long terme apportent une stabilitĂ© financiĂšre en garantissant des coĂ»ts maĂźtrisĂ©s sur dix ans ou plus. Pour les entreprises en croissance, des solutions sur mesure peuvent ĂȘtre mises en place, comme l’acquisition d’immeubles voisins ou le redĂ©veloppement du site existant afin d’accompagner leur expansion.

Comment la conclusion d’un bail Ă  long terme bĂ©nĂ©ficie-t-elle aux entreprises ?

Les baux Ă  long terme apportent aux entreprises une visibilitĂ© financiĂšre et une stabilitĂ© prĂ©cieuse. En connaissant Ă  l’avance leurs coĂ»ts d’occupation pour la prochaine dĂ©cennie, elles peuvent planifier sereinement leur budget et Ă©viter les imprĂ©vus liĂ©s Ă  une hausse soudaine des loyers ou Ă  d’éventuels frais de relocalisation. Cette prĂ©visibilitĂ© leur permet de se concentrer pleinement sur leur dĂ©veloppement sans avoir Ă  gĂ©rer des fluctuations immobiliĂšres imprĂ©vues. Quel conseil stratĂ©gique donneriez-vous aux entreprises qui souhaitent se lancer ? Mon principal conseil serait de mener une analyse approfondie des implications financiĂšres. Il est essentiel de collaborer Ă©troitement avec des conseillers en immobilier et en finance afin de bien apprĂ©hender les conditions du marchĂ© ainsi que les aspects juridiques de ce type de transaction. Les entreprises doivent Ă©galement anticiper leurs besoins futurs en espace pour s’assurer que les termes du bail restent en phase avec leur stratĂ©gie de croissance. Quels avantages y-a-t-il Ă  acheter des biens immobiliers par ce biais ? Ces transactions prĂ©sentent plusieurs avantages majeurs. Tout d’abord, elles gĂ©nĂšrent des revenus immĂ©diats, puisque le vendeur devient locataire. Cela permet d’assurer un flux de trĂ©sorerie stable grĂące Ă  des locataires de qualitĂ©, souvent des entreprises bien Ă©tablies.

Ensuite, elles permettent d’enrichir un portefeuille d’investissement avec des biens directement soutenus par l’activitĂ© opĂ©rationnelle du vendeur. Cette relation entre l’actif et la performance commerciale du locataire apporte une certaine sĂ©curitĂ©.

Enfin, les ventes avec bail peuvent offrir un potentiel d’apprĂ©ciation de la valeur, notamment sur des marchĂ©s oĂč la demande pour l’espace industriel et logistique est en hausse. AprĂšs dix ou vingt ans de bail, il est souvent possible de dĂ©velopper ces propriĂ©tĂ©s et d’en crĂ©er encore plus de valeur.

Il est essentiel de collaborer étroitement avec des conseillers en immobilier et en finance afin de bien appréhender les conditions du marché ainsi que les aspects juridiques de ce type de transaction.

– Arno KneubĂŒhler, CEO Procimmo SA

Et qu’en est-il des risques ?

L’évaluation des risques commence par une due diligence approfondie sur la solvabilitĂ© du locataire. Il est essentiel de bien comprendre la santĂ© financiĂšre de l’entreprise qui occupera le bien, car cela influence directement la sĂ©curitĂ© des revenus locatifs.

Existe-t-il des tendances spĂ©cifiques au marchĂ© suisse ?

Oui, le marchĂ© suisse connaĂźt une demande croissante pour l’immobilier industriel et logistique, notamment depuis que les entreprises rĂ©ajustent leurs chaĂźnes d’approvisionnement Ă  la suite de la pandĂ©mie. Dans ce contexte, les transactions de vente et de location gagnent en attractivitĂ©, car elles offrent Ă  la fois liquiditĂ© et flexibilitĂ© dans un environnement dynamique.

Chez Procimmo, nous Ă©voluons sur ce marchĂ© de niche depuis 18 ans et concluons chaque annĂ©e plusieurs transactions de ce type. Ce modĂšle s’avĂšre avantageux pour les deux parties et, jusqu’à prĂ©sent, nos expĂ©riences ont Ă©tĂ© extrĂȘmement positives.

Voyez-vous d’autres stratĂ©gies immobiliĂšres innovantes Ă©merger sur le marché ?

Actuellement, je n’observe pas de grandes stratĂ©gies vĂ©ritablement innovantes. Cependant, de nombreux investisseurs se tournent vers les services d’appartements, les logements pour Ă©tudiants, ainsi que, comme nous, vers le secteur artisanal. Jusqu’à ces cinq derniĂšres annĂ©es, l’artisanat, l’industrie et la logistique ne faisaient pas partie des axes d’investissement privilĂ©giĂ©s par les investisseurs institutionnels.

De notre cĂŽtĂ©, nous Ă©voluons dans ce domaine depuis prĂšs de 20 ans. Ce n’est donc pas une nouveautĂ© pour nous, mais pour le marchĂ©, investir de maniĂšre institutionnelle et professionnelle dans ce segment reste relativement rĂ©cent.

Comment les Ă©volutions rĂ©glementaires pourraient-elles influencer l’avenir de ces transactions ?

Au cours des 20 derniÚres années, la finance a largement dominé le secteur immobilier. Pour les 20 prochaines, il est probable que la politique prenne le relais, notamment dans le domaine résidentiel.

Les cantons adoptent de plus en plus de rĂ©glementations visant Ă  encadrer les dĂ©veloppements immobiliers et Ă  rĂ©pondre Ă  la pĂ©nurie de logements abordables. Toutefois, ces interventions ont parfois l’effet inverse, comme en tĂ©moigne la situation Ă  GenĂšve depuis plusieurs annĂ©es. Une approche plus efficace consisterait Ă  considĂ©rer les investisseurs comme des partenaires et Ă  dĂ©velopper ensemble une vision stratĂ©gique durable. Cela permettrait d’accroĂźtre l’offre de logements abordables en optimisant le bĂąti existant, par exemple en surĂ©levant des immeubles ou en exploitant des sites sous-utilisĂ©s.

Dans le secteur artisanal, industriel et logistique, les changements rĂ©glementaires restent pour l’instant limitĂ©s. L’enjeu principal concerne l’investissement dans la durabilitĂ©, un dĂ©fi certes important, mais tout Ă  fait surmontable. Enfin, le Conseil fĂ©dĂ©ral envisage de renforcer la Lex Koller en intĂ©grant le secteur commercial. Si cette modification est adoptĂ©e, elle pourrait avoir un impact majeur sur le marchĂ©, dont l’ampleur dĂ©pendra des modalitĂ©s prĂ©cises d’application de la loi.

Enfin, selon vous, comment les prĂ©occupations environnementales pourraient-elles transformer ces pratiques Ă  l’avenir ?

Les investissements environnementaux Ă©tant souvent coĂ»teux, il est probable que davantage d’entreprises se tournent vers des transactions de type sale & lease-back pour externaliser ces dĂ©penses. Cela leur permettrait d’éviter d’investir directement dans un domaine qui ne fait pas partie de leur cƓur de mĂ©tier, tout en bĂ©nĂ©ficiant d’infrastructures plus durables.

Interview Laurane Saad Image mĂ d

Estimer son bien au prix juste : la clĂ© d’une vente rĂ©ussie

Fixer le bon prix dÚs le départ est essentiel pour vendre rapidement et au meilleur prix. Mais comment savoir combien vaut réellement notre bien ?

Vincent Grognard, fondateur de l’agence immobiliĂšre Concretise et professionnel aguerri avec plus de douze ans d’expĂ©rience dans l’immobilier suisse, nous dĂ©voile son approche humaine et transparente du mĂ©tier. Titulaire du brevet fĂ©dĂ©ral de courtier en immeubles et formĂ© par l’USPI, il met son expertise et ses certifications au service des vendeurs pour leur offrir une estimation fiable et les accompagner dans leur projet immobilier.

Vincent Grognard, Concretise est une agence immobiliĂšre Ă  taille humaine, pourquoi ce choix ? Nous sommes une agence immobiliĂšre familiale qui se positionne comme un juste Ă©quilibre entre le courtier indĂ©pendant et la grande enseigne impersonnelle. Cette structure nous permet d’ĂȘtre flexibles, rĂ©actifs et accessibles. Chez nous, pas de standardiste ou de service client Ă  rallonge : nos clients nous contactent directement et nous leur rĂ©pondons sans intermĂ©diaire.

Nous croyons que la proximitĂ© et la transparence sont essentielles dans un marchĂ© oĂč les vendeurs ont besoin de conseils clairs et honnĂȘtes. Notre objectif est simple : aider les propriĂ©taires Ă  vendre leur bien au meilleur prix, sans stress ni mauvaises surprises.

Comment accompagnez-vous concrùtement les clients tout au long de leur projet immobilier ?

Chez nous, une vente ne se rĂ©sume pas Ă  une simple transaction. Nous accompagnons nos clients Ă  chaque Ă©tape avec engagement et bienveillance, en veillant Ă  dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts du dĂ©but Ă  la fin. Tout commence par une Ă©valuation prĂ©cise du bien, basĂ©e sur une analyse rigoureuse du marchĂ©, afin de fixer un

prix juste et attractif. Ensuite, nous mettons en valeur la propriĂ©tĂ© pour attirer les bons acheteurs, en optimisant sa prĂ©sentation et sa visibilitĂ©. Enfin, nous assurons un accompagnement personnalisĂ© jusqu’à la signature de l’acte de vente, en nous rendant disponibles Ă  chaque instant. Notre implication va bien au-delĂ  du cadre habituel : il m’est dĂ©jĂ  arrivĂ© de vider moi-mĂȘme un appartement dont le propriĂ©taire, vivant Ă  l’étranger, n’avait pas pu s’en occuper. Ce niveau d’engagement fait toute la diffĂ©rence et garantit une vente rĂ©ussie.

Vous proposez une multitude de contenus Ă©ducatifs (podcasts, guides, articles, etc.) Pourquoi cette approche est-elle essentielle aujourd’hui ?

L’immobilier suisse peut sembler complexe et technique. C’est pourquoi nous avons dĂ©veloppĂ© une vĂ©ritable plateforme d’information avec des articles, guides et conseils pratiques destinĂ©s aux vendeurs mais aussi aux acheteurs.

Nous voulons que chaque propriétaire ait toutes les cartes en main pour vendre son bien de maniÚre éclairée et en toute confiance.

Pourquoi l’estimation est-elle une Ă©tape clĂ© dans la vente d’un bien immobilier ?

L’erreur la plus courante des vendeurs est de surestimer la valeur de leur bien. C’est une rĂ©action normale : lorsqu’on possĂšde un bien, on a tendance Ă  lui attribuer une valeur Ă©motionnelle. Mais un prix trop Ă©levĂ© risque de faire fuir les acheteurs et de retarder inutilement la vente.

C’est pourquoi nous mettons un point d’honneur Ă  proposer des estimations justes et rĂ©alistes. Nous

utilisons notre connaissance du marchĂ© local et des outils d’évaluation prĂ©cis pour proposer un prix de vente optimal : ni trop bas, ni trop haut, mais au bon prix pour vendre dans des dĂ©lais raisonnables.

Quelles sont les particularitĂ©s du marchĂ© immobilier en Suisse Romande ?

En Suisse, nous sommes sur un marchĂ© vendeur : la demande est plus forte que l’offre, notamment dans des cantons attractifs comme Vaud et GenĂšve. Cela signifie que les biens Ă  prix compĂ©titifs trouvent rapidement acquĂ©reur

Attention : un bien mal Ă©valuĂ©, mĂȘme dans un marchĂ© dynamique, peut rester sur le marchĂ© trop longtemps et perdre de sa valeur. Aujourd’hui, les acquĂ©reurs disposent de nombreuses informations et savent repĂ©rer un prix de vente exagĂ©rĂ©. Ainsi, une Ă©valuation professionnelle et juste est primordiale dĂšs le dĂ©part.

Comment voyez-vous l’évolution du marchĂ© immobilier sur les cantons de Vaud et GenĂšve ces prochaines annĂ©es ?

Le marchĂ© immobilier suisse est trĂšs dynamique, et les prochaines annĂ©es devraient confirmer cette tendance. L’augmentation de la population, combinĂ©e Ă  la rarĂ©faction des terrains constructibles, maintiendra une forte demande. Pour les vendeurs, cela signifie de belles opportunitĂ©s de vente, Ă  condition de fixer le bon prix et de bĂ©nĂ©ficier d’un accompagnement sĂ©rieux.

Besoin d’un accompagnement personnalisĂ© ? Contactez-nous dĂšs aujourd’hui et Ă©changeons sur votre projet !

Interview Océane Ilunga

Un outil d’estimation en ligne : une premiĂšre Ă©tape accessible Ă  tous Pour aider les propriĂ©taires Ă  obtenir rapidement une premiĂšre estimation, nous avons mis en place un estimateur en ligne. Il suffit de renseigner quelques informations sur le bien pour obtenir une fourchette de prix probable, basĂ©e sur les tendances du marchĂ©.

Testez gratuitement notre outil d’estimation en ligne et obtenez une premiĂšre Ă©valuation de votre bien en quelques clics ! Cet outil est une excellente premiĂšre approche,

mais il ne remplace pas l’expertise d’un professionnel. Une visite sur place permet d’affiner l’évaluation et de prendre en compte les spĂ©cificitĂ©s uniques de chaque bien.

Une vision familiale pour des projets tournĂ©s vers l’avenir

« On ne fait bien les choses que par passion », se confie Christian Rey, PrĂ©sident de l’entreprise familiale Rey Group. Cette passion, la famille Rey la transmet Ă  ses collaborateurs et Ă  ses clients Ă  travers ses activitĂ©s dans les secteurs de l’immobilier, de l’hĂŽtellerie, du conseil et des loisirs.

AncrĂ© Ă  la fois dans le prĂ©sent et dans l’avenir, le groupe identifie depuis plus de 60 ans les tendances afin d’accompagner au mieux ses clients dans leur projet de dĂ©veloppement immobilier, le tout avec confiance et pĂ©rennitĂ©. Dans cette interview, Christian Rey et son fils, Xavier Rey, nous expliquent comment leurs valeurs familiales ont toujours guidĂ© leurs actions.

Christian Rey et Xavier Rey, quelles sont les valeurs au cƓur de vos activitĂ©s ? Notre valeur fondamentale est la communication. Nous favorisons les Ă©changes entre les membres du Groupe et les diffĂ©rentes gĂ©nĂ©rations, ce qui encourage le partage d’informations et favorise la transparence. Cela nous permet d’évoluer, de confronter les opinions, d’arriver Ă  un consensus et, in fine, de grandir et d’apprendre tous les jours.

Nous basons Ă©galement notre travail sur la confiance et l’honnĂȘtetĂ© que nous accordons Ă  nos collaborateurs et Ă  nos clients. Cela se manifeste au sein du Groupe par un taux de fidĂ©litĂ© Ă©levĂ©, avec des collaborateurs qui restent longtemps dans l’entreprise et qui s’y Ă©panouissent.

Enfin, la pĂ©rennitĂ© est un Ă©lĂ©ment constitutif de notre identitĂ©. En tant qu’entreprise familiale, nous avons une vision temporelle diffĂ©rente de la plupart des autres sociĂ©tĂ©s. Notre approche Ă  long terme nous permet de travailler dĂšs aujourd’hui pour demain, nous aidant ainsi Ă  prendre les meilleures dĂ©cisions pour l’avenir.

Comment faites-vous vivre cette dimension familiale dans la relation avec vos clients ? Nos clients interagissent directement avec nous, ce qui leur permet de mettre un visage sur leur interlocuteur. Notre dimension familiale nous permet de suivre des projets sur le long terme, car nous avons le temps d’évoluer avec nos clients. Ainsi, la personne prĂ©sente au premier rendez-vous sera la mĂȘme lors de la remise des clĂ©s. Nous avons constatĂ© que beaucoup de clients peuvent ressentir de l’anxiĂ©tĂ© au moment de leur achat immobilier. Avoir un partenaire de confiance Ă  leurs cĂŽtĂ©s les rassure, car ils savent qu’ils seront conseillĂ©s par ceux qui connaissent parfaitement le dossier. Quels types de projets accompagnez-vous et comment rĂ©pondez-vous au mieux aux besoins de vos clients ? Il est important d’ĂȘtre Ă  l’écoute, que ce soit pour des personnes en PPE, en location ou qui cherchent Ă  valoriser leur terrain. Nous essayons de comprendre leurs projets de vie, de savoir oĂč ils en sont et oĂč ils se voient dans plusieurs annĂ©es, et d’identifier ce qu’ils aimeraient mettre en place. Nous possĂ©dons

cette sensibilitĂ© qui nous pousse Ă  prendre le temps de les comprendre pour leur offrir les meilleures propositions possibles. Cet accompagnement se poursuit Ă©galement dans le financement. Beaucoup possĂšdent en effet un patrimoine terrien, mais n’ont pas forcĂ©ment les finances pour en profiter ou le faire fructifier. Notre rĂŽle est donc d’amener notre savoir-faire et nos compĂ©tences afin de leur proposer un accompagnement, un financement, un partenariat qui vont leur permettre de dĂ©velopper leurs projets, leur patrimoine, leurs terrains.

Comment incluez-vous le dĂ©veloppement durable dans vos projets ?

Nous portons une attention particuliÚre au choix des matériaux. Par exemple, pour un immeuble à Meyrin, nous avons choisi des matériaux innovants avec des parois stockant puis diffusant la chaleur. Nous avons également utilisé des parapets de balcons pour installer des panneaux solaires en verticalité permettant une efficacité optimale, ce qui a valu à cet immeuble une reconnaissance et des récompenses.

Quels sont les Ă©lĂ©ments indispensables pour crĂ©er des lieux de vie chaleureux oĂč il fait bon vivre ?

Nous avons toujours privilĂ©giĂ© l’espace. Nous savons que les temps changent, que les enfants grandissent et que les projets Ă©voluent. Il est donc important d’avoir des espaces modulables qui s’adaptent et se modifient en fonction des besoins de la famille, le tout avec des financements facilitĂ©s, notamment par la mise en place de prĂȘts Ă  long terme et Ă  taux fixes par des instituts financiers. Finalement, il s’agit surtout et avant tout de rassurer les gens. La pĂ©riode de pandĂ©mie mondiale et l’instabilitĂ© politique et Ă©conomique ont amenĂ© avec elles de nombreuses incertitudes. Il est aujourd’hui

trĂšs difficile pour un acheteur de se projeter dans le temps. C’est pourquoi nous leur apportons la stabilitĂ© et l’écoute nĂ©cessaire pour les guider.

OĂč trouvez-vous l’inspiration pour continuer Ă  crĂ©er et Ă  mettre en Ɠuvre vos nouvelles idĂ©es ?

Nous rĂ©flĂ©chissons constamment Ă  l’évolution des besoins des clients afin de les intĂ©grer dans nos plans futurs. Les projets s’étendant gĂ©nĂ©ralement sur plusieurs annĂ©es, nous anticipons toujours trois Ă  cinq ans Ă  l’avance pour garantir que nos constructions actuelles restent pertinentes Ă  l’avenir. Curieux et attentifs aux nouvelles tendances, nous sommes constamment Ă  la recherche de financements futurs pour permettre aux gens d’atteindre leurs objectifs tout en faisant preuve de crĂ©ativitĂ©. Cependant, cela nĂ©cessite le soutien des autoritĂ©s, qui doivent Ă©viter d’imposer des normes superflues. Ces derniĂšres augmentent en effet les coĂ»ts de construction qui impactent directement l’acheteur final.

Interview LĂ©a Stocky

Plus d’informations sur www.reygroup.com

Vincent Grognard
Fondateur de Concretise Immobilier

Le systÚme de prévoyance suisse : les trois piliers

Saviez-vous que la crĂ©ation du systĂšme suisse des trois piliers remonte Ă  1948, date Ă  laquelle furent crĂ©Ă©s l’AVS, l’AI et l’APG ? Inscrit dans la Constitution fĂ©dĂ©rale helvĂ©tique depuis 1972, il s’agit d’un des systĂšmes de prĂ©voyance les plus fiables au monde. BasĂ© sur ce qu’on appelle les trois piliers, autrement dit les prĂ©voyances Ă©tatique, professionnelle et privĂ©e, il garantit en effet la sĂ©curitĂ© sociale et financiĂšre des Suisses et des Suissesses en cas d’incapacitĂ© de gain ou de retraite.

1er Pilier

PrĂ©voyance Étatique

ResponsabilitĂ© de l’état

AVS AI PC

2Ăšme Pilier

Prévoyance Professionelle

3Ăšme Pilier

Prévoyance Individuelle

ResponsabilitĂ© de l’employeur ResponsabilitĂ© individuelle

1er pilier - prévoyance étatique

Obligatoire pour toutes les personnes domiciliĂ©es en Suisse ou exerçant une activitĂ©, le premier pilier est une prĂ©voyance publique visant Ă  assurer la subsistance, autrement dit le minimum vital, des HelvĂštes. Il se compose de l’assurance vieillesse (AVS), de l’assurance invaliditĂ© (AI) et des prestations complĂ©mentaires (PC).

Obligatoire

2Úme pilier - prévoyance professionnelle

La prévoyance professionnelle, aussi dit 2Úme pilier, LPP ou, plus couramment caisse de pension, permet de garantir le niveau de vie habituel de chaque personne résidant et travaillant en Suisse (les 1er et 2Úme piliers couvrent 60-70 % du dernier salaire brut). Il est obligatoire pour toute personne qui gagne plus de 21 510 francs par an, facultatif pour les indépendants

Prévoyance

Prévoyance

Facultatif

et inclut aussi ce qu’on appelle l’assurance-accidents professionnels, l’assurance d’indemnitĂ©s journaliĂšres en cas de maladie et les institutions de libre passage.

3Úme pilier - prévoyance individuelle

ComposĂ© des piliers 3a (prĂ©voyance liĂ©e dĂ©ductible du revenu imposable Ă  hauteur d’un montant dĂ©fini fixĂ© Ă  6 883 francs par an en 2022) et 3b

Prévoyance

C’est le moment parfait pour investir dans l’or ou vendre vos bioux. Nos conseillers spĂ©cialisĂ©s sont Ă  votre disposition pour vous orir un accompagnement personnalisĂ© Ă  chaque Ă©tape de votre dĂ©marche. Venez rencontrer nos experts dans notre agence Gold Service et prenez les bonnes dĂ©cisions dĂšs aujourd’hui !

(prĂ©voyance libre), le 3 Ăšme pilier est facultatif et individuel, et vise Ă  complĂ©ter les prĂ©voyances Ă©tatique et professionnelle afin d’éviter les lacunes de revenu lors de la retraite (on parle de lacunes de prĂ©voyance lorsque le 80 % du dernier salaire brut n’est pas assurĂ© Ă  la retraite). Texte

Pourquoi et comment investir dans l’immobilier industriel en Suisse

L’immobilier industriel est une classe d’actifs devenue populaire auprĂšs des investisseurs pendant l’épidĂ©mie de Covid, qui a mis en lumiĂšre l’importance de ces bĂątiments dans les chaines mondiales de production et d’approvisionnement. Aujourd’hui, cet engouement se poursuit, entretenu par les rendements Ă©levĂ©s et la faible volatilitĂ© caractĂ©risant ce type d’immeubles. Tour d’horizon des atouts et des opportunitĂ©s qu’offre l’immobilier industriel en Suisse.

Au sein du marchĂ© immobilier helvĂ©tique, le secteur industriel constitue une classe d’actifs Ă  part, le dernier refuge des investisseurs Ă  la recherche de rendements plus Ă©levĂ©s. Le secteur affiche en effet des rendements cash-flow remarquablement stables depuis 2016, alors que sur la mĂȘme pĂ©riode les rendements immobiliers rĂ©sidentiels se sont rĂ©duits de prĂšs de 80 points de base, selon le Switzerland Property Index de WĂŒest Partner. Le rendement brut des actifs industriels se situe aujourd’hui entre 5 % et 7 %, avec un rendement net frĂ©quemment au-dessus de 5 %, soit plus de deux fois supĂ©rieur aux rendements rĂ©sidentiels.

Ce rendement plus Ă©levĂ© ne se traduit cependant pas nĂ©cessairement par un risque majeur. Le tissu industriel suisse est essentiellement composĂ© de PME avec de nombreux atouts en termes de compĂ©titivitĂ© et des bilans financiers gĂ©nĂ©ralement sains. La volatilitĂ© des rendements des actifs industriels en Suisse est faible : elle se situe autour de 1 %, contre plus de 7 % en Europe ou aux Etats-Unis, selon le Annual Property Index de MSCI. Les actifs industriels ont d’ailleurs trĂšs bien rĂ©sistĂ© Ă  la baisse des prix de l’immobilier observĂ©e en 2023 : alors que les immeubles de bureaux ont perdu en moyenne 2.6 % de leur valeur, cette Ă©volution n’a Ă©tĂ© que de -0.9 % pour les actifs industriels, selon WĂŒest Partner.

Un taux d’occupation bien supĂ©rieur aux bureaux Bien que le secteur affiche un taux de vacance de 6 % supĂ©rieur Ă  l’immobilier rĂ©sidentiel, la tendance est Ă  la baisse avec une rĂ©duction de 1.6 % au cours des cinq derniĂšres annĂ©es. Il est en effet de plus en plus difficile de construire de nouveaux bĂątiments industriels en Suisse, faute de terrains disponibles. La hausse de l’occupation moyenne de ces bĂątiments tranche nettement avec le secteur des bureaux, qui affiche une vacance Ă©levĂ©e et persistante depuis les annĂ©es Covid. La demande toujours plus importante pour ce type de biens sera crĂ©atrice de valeur.

Finalement, dans un pays oĂč la croissance dĂ©mographique dĂ©passe trĂšs nettement le nombre de nouveaux logements arrivant sur le marchĂ©, les

bĂątiments industriels prĂ©sentent Ă©galement un potentiel de reconversion et de densification Ă  long terme. Les projets se multiplient dans les agglomĂ©rations des grandes villes comme GenĂšve, Zurich ou Lausanne. Ces changements d’affectation reprĂ©sentent eux aussi de belles opportunitĂ©s de crĂ©ation de valeur sur des terrains industriels souvent peu denses et avec d’importantes rĂ©serves de droits Ă  bĂątir.

Comment profiter des opportunitĂ©s d’investissement ?

Chez Realstone, la stratĂ©gie que nous prĂ©conisons pour construire une exposition au secteur industriel est de profiter de ce rapport rendement/risque que nous jugeons trĂšs favorable. Les immeubles industriels offrant dĂ©jĂ  un rendement Ă©levĂ©, l’enjeu est de minimiser le risque pour atteindre un rendement optimal Ă  long terme. Nous privilĂ©gions ainsi l’acquisition de bĂątiments industriels proches des axes de communication, avec des locataires stables offrant de solides garanties financiĂšres et des surfaces pouvant ĂȘtre adaptĂ©es Ă  diffĂ©rents types d’activitĂ©s. L’application de ces critĂšres permet de limiter le risque de l’immobilier industriel de façon importante, tout en continuant Ă  profiter des rendements Ă©levĂ©s.

Par ailleurs, l’application d’une stratĂ©gie de sale-and-leaseback (location et cession-bail) permet d’aller chercher des actifs aujourd’hui propriĂ©tĂ© de leurs occupants et multiplier les opportunitĂ©s d’acquisition. Les industriels, pour qui le coĂ»t du capital immobilisĂ© est important et la recherche de financement parfois complexe, peuvent rĂ©investir les sommes ainsi levĂ©es dans leur outil de production. Cette stratĂ©gie est particuliĂšrement intĂ©ressante dans le cadre d’une transmission d’entreprise, lĂ  oĂč

les actifs immobiliers au bilan peuvent engendrer des surcoûts. Le secteur industriel suisse, avec un taux de propriétaires occupants trÚs élevé, offre un potentiel particuliÚrement important.

L’investissement dans l’immobilier industriel suisse nĂ©cessite donc des compĂ©tences et un rĂ©seau spĂ©cifiques. Les investisseurs souhaitant se reposer sur l’expertise de professionnels peuvent choisir parmi les nombreux produits d’investissements aujourd’hui sur le marchĂ©. Realstone, qui gĂšre CHF 4.6 milliards d’actifs immobiliers en Suisse, a lancĂ© le Realstone Industrial Fund Ă  la fin 2022. Ce fonds de placement permet une exposition pure Ă  l’immobilier industriel suisse et des rendements attractifs supĂ©rieurs Ă  5 % par an. Investir en direct dans ce secteur est Ă©videmment Ă©galement possible, mais cela nĂ©cessite une expertise et une diversification importantes, des Ă©lĂ©ments souvent hors de portĂ©e pour la plupart des investisseurs.

Realstone Avenue d'Ouchy 6 1006 Lausanne 058 262 00 00 realstone.ch

Zingg Finance SA ‱ Brandreport

Investissement : faut-il privilégier

le rendement ou la performance ?

Depuis 1985, Zingg Finance SA accompagne ses clients dans la gestion de leur patrimoine avec un savoir-faire qui allie discrĂ©tion, expertise et rigueur suisse. Avec une Ă©quipe cumulant plus de 50 ans d’expĂ©rience, la sociĂ©tĂ© se distingue par son approche personnalisĂ©e et sa connaissance approfondie des institutions bancaires. Dans cet entretien, Christophe Zingg, administrateur-prĂ©sident de l’entreprise, clarifie la diffĂ©rence essentielle entre rendement et performance, deux notions souvent confondues par les investisseurs.

Christophe Zingg

Administrateur-président, Zingg Finance SA

Christophe Zingg, en tant qu’expert en gestion de patrimoine, pouvez-vous nous expliquer simplement ce que signifient les termes « rendement » et « performance » ?

Permettez-moi de prendre un exemple concret qui parle à tout le monde : si vous possédez un immeuble, les loyers encaissés de vos locataires correspondent au rendement.

La performance, en revanche, est la fluctuation du prix de votre immeuble, Ă  la hausse ou Ă  la baisse. Dans notre mĂ©tier, si vous achetez une action comme NestlĂ©, le rendement correspond au dividende versĂ©, et la performance Ă  la fluctuation du cours de bourse. De nombreuses personnes pensent que rendement et performance sont synonymes. En quoi ces deux notions sont-elles diffĂ©rentes ?

Le rendement correspond aux revenus touchĂ©s sur votre portefeuille, comme les intĂ©rĂȘts et les dividendes. La performance, elle, reflĂšte l’évolution globale de la valeur de votre portefeuille, Ă  la hausse ou Ă  la baisse. Ces deux notions sont donc distinctes mais complĂ©mentaires.

Peut-on avoir un rendement Ă©levĂ© sans pour autant obtenir une bonne performance globale ?

Tout à fait. Prenons un exemple : si votre portefeuille baisse de 5 % sur une année et que, parallÚlement, vous avez généré des rendements de 4 %, votre performance nette sera de -1 %.

Comment intĂ©grez-vous des Ă©lĂ©ments comme les frais de gestion dans l’analyse de la performance ?

Les frais de gestion doivent impĂ©rativement ĂȘtre pris en compte dans le calcul de la performance d’un portefeuille. Si l’ensemble des frais reprĂ©sente 1,5 % de la valeur du portefeuille, ne pas les intĂ©grer fausserait totalement l’analyse de la performance rĂ©elle.

Un investisseur doit-il se concentrer uniquement sur le rendement annuel ou prendre en compte d’autres indicateurs ?

Le rendement est un critĂšre important, notamment dans un contexte de taux d’intĂ©rĂȘt bas comme en Suisse. Il est possible d’aller chercher du rendement avec des actions Ă  dividendes Ă©levĂ©s, des obligations de qualitĂ© ou des produits structurĂ©s. Cependant, la composition du portefeuille est essentielle : il faut diversifier les classes d’actifs, les secteurs Ă©conomiques, les rĂ©gions gĂ©ographiques et les devises pour optimiser la performance globale.

À l’inverse, une performance solide peut-elle ĂȘtre plus intĂ©ressante qu’un simple rendement Ă©levé ?

Prenons un exemple : vous possédez une action

qui monte fortement, ce qui constitue une bonne performance. Mais tant que vous ne la vendez pas, la plus-value reste virtuelle. En revanche, si vous possĂ©dez des actions de qualitĂ© qui versent des dividendes ou des obligations solides qui paient des intĂ©rĂȘts, vous avez un rendement quasi garanti. Quels conseils donneriez-vous Ă  quelqu’un qui souhaite investir mais qui hĂ©site entre rendement et performance ?

Il est essentiel de ne pas choisir entre l’un ou l’autre, mais de trouver un Ă©quilibre. Un portefeuille diversifiĂ© permet de rĂ©partir les risques et d’optimiser Ă  la fois rendement et performance.

Comment Zingg Finance SA accompagne-t-elle ses clients pour optimiser leur rendement et leur performance ?

Nous privilégions les actions de grande qualité avec de bons dividendes et concevons des produits structurés qui permettent de générer un rendement supérieur à celui des actions seules.

Pour la performance, nous nous concentrons sur la construction du portefeuille, en le structurant comme une maison : les fondations sont les actifs solides, chaque Ă©tage gĂ©nĂšre du rendement, et l’ensemble permet d’atteindre la performance finale.

Avec une approche personnalisée et une expertise reconnue, Zingg Finance SA offre à ses clients un accompagnement sur-mesure, alliant rendement, performance et sécurité.

Zingg Finance SA en bref

Fondation : 1985

Expertise : Gestion de fortune – Confidentialité : Respect strict du secret bancaire suisse

– Partenariats bancaires : 8 banques dĂ©positaires

– Avantages pour les clients : RĂ©duction de 50 % sur les frais bancaires

– Contrîle rigoureux : Autorisation FINMA

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Hugo Debreczeny Portfolio Manager, Realstone SA

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Les banques suisses Ă  l’avant-garde de la finance numĂ©rique

Alors que peu de banques privĂ©es osent encore franchir le pas, Syz Banque s’impose comme l’un des rares Ă©tablissements Ă  proposer une offre en actifs numĂ©riques. Charles-Henry Monchau, directeur des investissements et membre du comitĂ© exĂ©cutif, ainsi que ValĂ©rie NoĂ«l, Head of Trading, reviennent sur cette stratĂ©gie et les opportunitĂ©s qu’offre l’intĂ©gration des cryptos dans la gestion de fortune.

Valérie Noël

Charles-Henry Monchau, les cryptos ont longtemps Ă©tĂ© perçues comme un actif de niche, mais cette perception Ă©volue. Quels sont les principaux facteurs Ă  l’origine de ce changement et comment voyez-vous l’avenir du bitcoin et des actifs numĂ©riques dans les prochaines annĂ©es ?

Charles-Henry Monchau : Le bitcoin reste un actif de niche. Sa capitalisation boursiĂšre ne reprĂ©sente que 0,2 % de l’ensemble des actifs financiers mondiaux. Bien que son adoption ait fortement progressĂ©, il demeure largement absent des portefeuilles traditionnels. Cependant, si l’on compare sa capitalisation Ă  celle de l’or, de Nvidia ou d’autres grandes valeurs, le bitcoin se classe tout de mĂȘme comme le 7e actif mondial en termes de taille. Pourtant, il reste inexistant dans les caisses de pension, les plans d’épargne et chez la majoritĂ© des investisseurs privĂ©s. Dans les annĂ©es qui viennent, nous anticipons une poursuite de la hausse de la demande en bitcoin, ainsi que le dĂ©veloppement des autres actifs numĂ©riques. Par ailleurs, une vague de tokenisation s’annonce : elle permettra d’associer des certificats numĂ©riques Ă  des actifs peu liquides tels que l’immobilier, l’art ou les voitures de collection. Si cette dynamique se poursuit et que la tokenisation s’étend aux actifs numĂ©riques comme le bitcoin, leur poids dans le paysage financier pourrait devenir bien plus significatif. L’administration Trump façonne-t-elle l’avenir des cryptos ? Certains affirment que ses politiques contribuent Ă  la gĂ©nĂ©ralisation des actifs numĂ©riques – quel est votre point de vue ?

Charles-Henry Monchau : L’annĂ©e derniĂšre a marquĂ© plusieurs tournants majeurs pour le monde des cryptomonnaies. Le premier a Ă©tĂ© l’arrivĂ©e des ETF Bitcoin, portĂ©s par des gĂ©ants comme BlackRock et Fidelity, qui ont profondĂ©ment changĂ© la perception des investisseurs. Ensuite, le halving a rappelĂ© que le fonctionnement prĂ©Ă©tabli des cryptos se dĂ©roulait comme prĂ©vu. Mais la vraie surprise est survenue en fin d’annĂ©e : pour la premiĂšre fois, les crypto-monnaies ont fait irruption dans la campagne prĂ©sidentielle amĂ©ricaine. Avec l’élection de Donald Trump, une administration favorable aux cryptos s’est installĂ©e, soutenue par environ 400 parlementaires pro-crypto au CongrĂšs, ainsi que par un secrĂ©taire au TrĂ©sor et un prĂ©sident de la SEC (Securities and Exchange

Commission) acquis Ă  cette cause. Un sous-comitĂ© dĂ©diĂ© aux actifs numĂ©riques a mĂȘme vu le jour au SĂ©nat, donnant un Ă©lan institutionnel inĂ©dit au secteur. Les premiers dĂ©crets de Trump marquent un virage en matiĂšre de rĂ©glementation. L’une des mesures les plus notables concerne le traitement des cryptos par les banques : auparavant considĂ©rĂ©es comme un passif, elles sont dĂ©sormais reconnues comme un actif, ce qui assouplit les contraintes de collatĂ©ral. L’influence de ce changement se reflĂšte aussi dans la maniĂšre dont les entreprises peuvent intĂ©grer l’évolution de leurs investissements en cryptos dans leurs rĂ©sultats financiers : au quatriĂšme trimestre, Tesla a rĂ©alisĂ© un quart de ses profits grĂące aux gains sur le bitcoin. Auparavant, les gains (ou pertes) n’étaient pas reconnus dans les rĂ©sultats. Par ailleurs, une dynamique nouvelle Ă©merge avec la crĂ©ation d’une rĂ©serve stratĂ©gique de bitcoins par le gouvernement amĂ©ricain, qui envisage de procĂ©der Ă  des achats rĂ©guliers. Ce n’est pas anodin : les États-Unis affichent dĂ©sormais l’ambition de devenir une nation crypto, percevant cette industrie comme un levier de croissance, de crĂ©ation d’emplois et de recettes fiscales. En instaurant un cadre solide autour des actifs numĂ©riques, ils entraĂźnent dans leur sillage de nombreux autres États.

Beaucoup associent encore les cryptos Ă  la spĂ©culation et Ă  la volatilitĂ©. Comment les investisseurs devraient-ils aborder ces actifs numĂ©riques – sont-ils une rĂ©serve de valeur Ă  long terme, une couverture contre l’inflation, ou autre chose ?

Charles-Henry Monchau : C’est une protection contre le dĂ©basement monĂ©taire. Depuis les annĂ©es 70, il n’y a plus de lien entre la crĂ©ation de monnaie et la notion d’effort et d’utilisation d’énergie. Avant les annĂ©es 70, la crĂ©ation de monnaie Ă©tait adossĂ©e Ă  des actifs tangibles, comme l’or. Ce n’est plus le cas depuis ; les États impriment de l’argent sans limites, ce qui fait perdre du pouvoir d’achat aux dĂ©tenteurs de devises. Notre vision des choses est de dire que le dollar se dĂ©prĂ©cie face au bitcoin, plutĂŽt que de considĂ©rer que le bitcoin s’apprĂ©cie face au dollar. Certes, le bitcoin reste volatile, car nous sommes toujours dans les prĂ©mices de l’adoption du bitcoin, mais la question est de savoir si l’on prĂ©fĂšre un actif ou une devise qui est volatile mais qui s’apprĂ©cie, ou bien un actif ou une devise qui n’est pas volatile mais qui se dĂ©prĂ©cie. L’exemple de l’apprĂ©ciation du franc suisse contre la livre sterling et du dollar est intĂ©ressant. Depuis les annĂ©es 70, ils se sont dĂ©prĂ©ciĂ©s respectivement de -5 % et -3 % contre le franc. Ces devises ne sont certes pas volatiles, pourtant, si vous cumulez la baisse sur cette pĂ©riode, c’est une immense dĂ©prĂ©ciation. Pourquoi une banque privĂ©e comme Syz, spĂ©cialisĂ©e dans la gestion de fortune, a-t-elle choisi d’adopter les cryptos ? Qu’apportez-vous que d’autres plateformes n’offrent pas ?

ValĂ©rie NoĂ«l : Tout a commencĂ© il y a plus de quatre ans, alors que les crypto-monnaies prenaient de la valeur. Chez Syz, nous avons rapidement constatĂ© un intĂ©rĂȘt croissant de la part des gĂ©rants de fortune, sollicitĂ©s par leurs clients – souvent influencĂ©s par la Next Gen –dĂ©sireux d’explorer ces actifs. À l’époque, les options

d’investissement restaient limitĂ©es : aucun ETF aux États-Unis, quelques ETP en Europe, mais pas de solution permettant une exposition directe au bitcoin ou aux tokens. Nombre de clients hĂ©sitaient Ă  ouvrir un compte sur des plateformes digitales, malgrĂ© une rĂ©elle volontĂ© de rĂ©pondre aux attentes de leurs enfants. C’est dans ce contexte que nous avons lancĂ© un projet en interne avec une Ă©quipe restreinte, sĂ©lectionnant des partenaires capables d’intĂ©grer les actifs digitaux Ă  l’offre de Syz. Contrairement Ă  de nombreuses plateformes oĂč les actifs sont conservĂ©s dans un compte omnibus, nos clients dĂ©tiennent rĂ©ellement leurs bitcoins sur un wallet sĂ©grĂ©guĂ©. Nous nous appuyons sur Taurus, leader suisse de l’infrastructure digitale. La gestion des clĂ©s est exclusivement assurĂ©e par les collaborateurs de la banque. Cette approche garantit une sĂ©curitĂ© optimale et une transparence totale pour nos clients. La sĂ©curitĂ© et la rĂ©glementation sont des prĂ©occupations majeures dans l’univers des cryptos. Comment Syz assure-t-elle la protection des actifs numĂ©riques de ses clients et en quoi le cadre rĂ©glementaire suisse fait-il la diffĂ©rence ?

ValĂ©rie NoĂ«l : Comme mentionnĂ© prĂ©cĂ©demment, nous collaborons avec Taurus, un acteur majeur de l’infrastructure digitale en Suisse. Leur expertise s’étend Ă  de nombreuses institutions, garantissant un haut niveau de sĂ©curitĂ©. Sur le plan rĂ©glementaire, la Suisse a adoptĂ© une approche proactive en dĂ©finissant un cadre juridique clair pour les actifs numĂ©riques, classifiant les tokens en utility tokens, security tokens et payment tokens. Ce cadre nous a permis de dĂ©velopper notre solution dans un environnement structurĂ©. Notre collaboration Ă©troite avec la FINMA a Ă©tĂ© un Ă©lĂ©ment clĂ© dans la construction de cette solution, en progressant Ă©tape par Ă©tape pour assurer sa conformitĂ© et sa robustesse.

L’un des grands dĂ©fis du secteur crypto-bancaire est de relier la finance traditionnelle Ă  la blockchain. Comment Syz facilite-t-elle l’investissement et la gestion des actifs numĂ©riques pour ses clients ?

ValĂ©rie NoĂ«l : C’est effectivement un casse-tĂȘte technique. Le systĂšme financier traditionnel n’est pas encore conçu pour traiter des montants avec grand nombre de dĂ©cimales aprĂšs la virgule par exemple. Ces particularitĂ©s complexifient les opĂ©rations, en particulier pour les Ă©quipes de back-office. Afin d’assurer une intĂ©gration fluide avec nos partenaires, nous avons dĂ» adapter nos processus Ă  chaque broker avec qui nous collaborons, et rĂ©ciproquement. Par exemple, la vente de tokens implique souvent un transfert prĂ©alable, ce qui peut poser des enjeux en matiĂšre de sĂ©curitĂ© et d’exĂ©cution. Nos actifs Ă©tant conservĂ©s dans un environnement sĂ©curisĂ©, nous avons dĂ» identifier des partenaires capables de faciliter ces transactions et de crĂ©er des passerelles entre les diffĂ©rents acteurs du marchĂ©. Ce travail a nĂ©cessitĂ© une analyse approfondie ainsi qu’une collaboration Ă©troite avec chacun d’eux pour garantir une exĂ©cution efficace et sĂ©curisĂ©e.

On observe un intĂ©rĂȘt croissant des family offices et des grandes fortunes pour les cryptos. S’agit-il d’une simple tendance ou pensez-vous que les actifs numĂ©riques vont s’imposer durablement dans la gestion de patrimoine ?

ValĂ©rie NoĂ«l : Deux Ă©vĂ©nements majeurs ont marquĂ© 2024. Le premier en janvier, lorsque la SEC (Securities and Exchange Commission des États-Unis) a approuvĂ© simultanĂ©ment onze ETFs. Cette semaine-lĂ , nous avons traitĂ© plus d’actifs digitaux qu’au cours de toute l’annĂ©e 2023. Le second dĂ©clencheur a Ă©tĂ© l’élection de Donald Trump, qui a renforcĂ© l’intĂ©rĂȘt pour les cryptomonnaies. Depuis, nous traitons des cryptos quotidiennement, alors qu’auparavant, cette activitĂ© restait marginale. Bien que cela reprĂ©sente une part limitĂ©e de notre activitĂ©, l’intĂ©rĂȘt est indĂ©niablement en hausse. Certains investisseurs considĂšrent les cryptomonnaies comme un outil de diversification, tandis que d’autres y voient une opportunitĂ© spĂ©culative et ne veulent pas manquer le mouvement. Nombreux sont ceux qui recherchent la sĂ©curitĂ© d’une banque suisse, bĂ©nĂ©ficiant par ailleurs de plus de transparence en matiĂšre de succession et de fiscalitĂ©.

Quelles sont les prochaines Ă©tapes pour l’offre crypto chez Syz ?

Envisagez-vous d’aller au-delĂ  de la conservation et de l’exĂ©cution, avec peut-ĂȘtre des services comme le staking ou la tokenisation d’actifs ? ValĂ©rie NoĂ«l : Actuellement, nous proposons sept tokens, exclusivement des tokens classifiĂ©s de payment tokens. Toutefois, nous avons soumis une demande Ă  la FINMA afin d’étendre notre offre. Cette Ă©volution se fera de maniĂšre rigoureuse : chaque actif sera Ă©valuĂ© individuellement en fonction de son business case et de sa pertinence stratĂ©gique. Notre prioritĂ© reste l’amĂ©lioration continue et l’évolution de notre offre existante, en garantissant un cadre sĂ©curisĂ© et adaptĂ© aux besoins de nos clients.

Informations supplémentaires www.syzgroup.com

Charles-Henry Monchau
Directeur des investissements et membre du comité exécutif, Syz Banque
Head of Trading, Syz Banque

Évolution des cryptomonnaies : entre rĂ©gulation et enjeux d’investissement

Dans un marchĂ© en constante Ă©volution, les cryptomonnaies exigent de plus en plus de transparence et de rĂ©gulations. Le partenariat stratĂ©gique entre Criptonite et 3iQ pave la voie Ă  des solutions d’investissement hedge funds innovantes et sur mesure.

Florian Rais, CEO et fondateur de Criptonite, et Pascal Saint-Jean, PDG de 3iQ, partagent leur vision d’un partenariat stratĂ©gique visant Ă  offrir des solutions Ă  la fois sĂ©curisĂ©es et rĂ©gulĂ©es. Ensemble, ils prĂ©sentent leur approche novatrice pour aider les investisseurs qualifiĂ©s Ă  naviguer plus sereinement dans cet environnement complexe.

Florian Rais, Pascal Saint-Jean, pouvez-vous prĂ©senter 3iQ et Criptonite, et expliquer l’expertise que chaque sociĂ©tĂ© apporte ?

Florian : Criptonite est une entreprise pionniĂšre suisse spĂ©cialisĂ©e dans la gestion d’actifs en cryptomonnaies, basĂ©e Ă  GenĂšve depuis 2018. AutorisĂ©e par l’AutoritĂ© fĂ©dĂ©rale de surveillance des marchĂ©s financiers (FINMA), Criptonite se distingue par son engagement Ă  offrir des solutions d’investissement hedge funds sĂ©curisĂ©es, rĂ©gulĂ©es et transparentes dans l’univers des cryptomonnaies. L’entreprise propose une gamme de services adaptĂ©s aux besoins des investisseurs qualifiĂ©s, des entreprises et des institutions, en mettant l’accent sur la conformitĂ© tant aux normes suisses qu’internationales.

Pascal : 3iQ est une entreprise canadienne qui s’est imposĂ©e comme un acteur de rĂ©fĂ©rence en proposant des produits de cryptomonnaie sous une forme rĂ©gulĂ©e et accessible. Notre mission est de rendre la cryptomonnaie « Safe, Secure, Simple », c’est-Ă -dire sĂ»re, rĂ©glementĂ©e et comprĂ©hensible pour les investisseurs qualifiĂ©s. AprĂšs avoir Ă©tĂ© pionnier dans les Exchange-Traded Fund (ETF) de cryptomonnaie, 3iQ se positionne dĂ©sormais comme un leader dans la gestion des actifs numĂ©riques Ă  destination des institutions. L’entreprise a progressivement Ă©tendu sa prĂ©sence Ă  l’international : du Canada aux États-Unis, en passant par le Moyen-Orient et le Japon, ainsi qu’en Suisse grĂące Ă  notre partenariat avec Criptonite. Comment voyez-vous l’évolution du cadre rĂ©glementaire en Suisse par rapport Ă  d’autres juridictions ?

Florian : La Suisse a d’abord connu un fort engouement pour les actifs numĂ©riques, avec une adoption rapide

des technologies crypto. Cependant, l’accent mis sur la gestion des risques par la FINMA et le gouvernement a ralenti cette dynamique, permettant Ă  des places comme Abu Dhabi et DubaĂŻ de prendre de l’avance et d’attirer des entreprises pionniĂšres. Dans la gestion institutionnelle et l’asset management, ces rĂ©gions captent une attention croissante, tandis que la Suisse, bien que toujours influente, a perdu de son Ă©lan. Toutefois, pour la gestion active et les hedge funds, l’impact est moindre. Les entreprises suisses restent en quĂȘte de solutions adaptĂ©es aux cryptomonnaies, et c’est lĂ  que nous intervenons avec nos solutions d’investissement hedge funds. Notre partenariat nous permet notamment de proposer des stratĂ©gies adaptĂ©es aux exigences des grandes institutions.

Nous sommes finalement trÚs confiants dans la régulation suisse, qui, grùce à la FINMA, offre un cadre solide et sécurisé, renforçant la confiance des institutions financiÚres. La régulation suisse demeure en somme un atout, et nous voyons un fort potentiel de croissance dans la gestion active des cryptomonnaies.

Quelles sont les grandes tendances actuelles qui façonnent le marchĂ© des cryptomonnaies ?

Pascal : On observe une concentration des actifs autour de quelques valeurs sĂ»res, surnommĂ©es les « blue chips » de la crypto : Bitcoin, Ethereum et Solana. Ces cryptomonnaies dominent progressivement le marchĂ©. Par ailleurs, l’intĂ©rĂȘt des investisseurs qualifiĂ©s Ă©volue. Ils recherchent dĂ©sormais des solutions de gestion plus professionnelles pour mieux maĂźtriser la volatilitĂ© du secteur, un enjeu majeur pour les institutions.

Florian : Aussi, la nouvelle administration amĂ©ricaine de Trump semble plus ouverte Ă  l’adoption des cryptomonnaies que les administrations prĂ©cĂ©dentes. Ce changement marque un dĂ©bat plus large : faut-il considĂ©rer les cryptomonnaies comme un Ă©lĂ©ment durable du systĂšme financier ou alors comme une mode passagĂšre ? Une chose est certaine : le Bitcoin est devenu une rĂ©fĂ©rence numĂ©rique incontestable. Tout comme l’or a longtemps Ă©tĂ© l’étalon de valeur des patrimoines mondiaux, le Bitcoin est dĂ©sormais perçu par une partie croissante de la population comme une rĂ©serve de valeur. Ignorer ce phĂ©nomĂšne, c’est nier une transformation sociĂ©tale en cours.

Quels sont les principaux dĂ©fis auxquels le marchĂ© des cryptomonnaies est confronté ?

Pascal : Le marchĂ© des cryptomonnaies connaĂźt actuellement une vĂ©ritable bifurcation. D’une part, il existe des projets axĂ©s sur l’infrastructure, comme Ethereum et Solana, qui servent de socle au Web3. D’autre part, des actifs comme le Bitcoin se positionnent comme une rĂ©serve de valeur numĂ©rique, souvent comparĂ©e Ă  l’or. Aujourd’hui, beaucoup perçoivent la cryptomonnaie comme un ensemble homogĂšne de milliers d’actifs interchangeables, alors qu’il existe des diffĂ©rences fondamentales, tout comme dans le marchĂ© boursier. La distinction entre ces catĂ©gories reste encore floue pour de nombreux investisseurs qualifiĂ©s, ce qui souligne l’importance de l’éducation dans ce domaine. C’est pourquoi 3iQ et Criptonite investissent du temps et des efforts dans la pĂ©dagogie afin d’éclairer ces distinctions.

Florian : L’un des principaux dĂ©fis du marchĂ© rĂ©side effectivement dans son incomprĂ©hension, notamment parmi les investisseurs traditionnels. À l’origine, certains pensaient que le Bitcoin allait remplacer le dollar, surtout aprĂšs la crise financiĂšre de 2008. Or, l’enjeu n’est pas de remplacer une monnaie stable, mais davantage d’offrir une alternative transactionnelle aux 80 % de la population mondiale qui ne disposent pas de devise stable, convertible ou transfĂ©rable. Prenons l’exemple du Vietnam et du Nigeria : leurs monnaies locales sont inconvertibles sur les marchĂ©s internationaux, rendant les transactions complexes et coĂ»teuses. GrĂące aux cryptomonnaies, ces pays peuvent aujourd’hui effectuer des paiements en matiĂšres premiĂšres en quelques secondes, sans passer par des intermĂ©diaires bancaires qui prĂ©lĂšvent jusqu’à 20 % de frais. En ce sens, les cryptomonnaies sont une rĂ©volution financiĂšre.

Un autre sujet crucial est l’évolution du cadre rĂ©glementaire, notamment autour des stablecoins, ces cryptomonnaies adossĂ©es au dollar. L’ouverture de ces actifs et l’émergence des Layer 1 – des protocoles blockchain facilitant les transactions instantanĂ©es – posent des questions majeures sur la rĂ©gulation et l’adoption institutionnelle.

Comment l’évolution du marchĂ© des cryptomonnaies impacte-t-elle les stratĂ©gies d’investissement des institutions ?

Pascal : L’évolution vers une plus grande institutionnalisation du marchĂ© crypto s’accompagne d’un besoin accru de comprĂ©hension, ce qui se traduit par une plus grande recherche et analyse. Les investisseurs qualifiĂ©s ont encore plus besoin de comprendre quels projets ont un vĂ©ritable potentiel et lesquels risquent de disparaĂźtre en quelques mois. L’accĂšs Ă  une information claire et approfondie est donc crucial.

Florian : Les institutions s’intĂ©ressent particuliĂšrement aux blue chips de la crypto en tant que liquid alternatives. Contrairement aux actifs de type private equity ou real estate, ces cryptomonnaies se distinguent par leur forte liquiditĂ©. Avec l’essor des ETF Bitcoin, soutenus par des gĂ©ants comme BlackRock, ces actifs bĂ©nĂ©ficient d’une rĂ©gulation et d’une acceptation croissante. Les institutions, les banques ou encore les fonds de pension cherchent alors Ă  allouer une proportion de leurs actifs Ă  cette classe.

Comment cela influence-t-il votre approche en matiĂšre de gestion d’actifs numĂ©riques ?

Pascal : Les institutions ont des mĂ©thodologies strictes pour allouer leurs actifs, et l’absence d’un modĂšle prĂ©dictif fiable sur la valeur future du Bitcoin ou de l’Ethereum complique leur adoption. Toutefois, l’intĂ©rĂȘt est lĂ , et l’objectif est dĂ©sormais de passer d’une simple exposition minimale (~1 %) Ă  une allocation plus significative (5-10 %). L’une des clĂ©s pour convaincre les banques et les institutions est donc de leur prĂ©senter des outils qu’elles connaissent dĂ©jĂ . La crypto suscite encore des rĂ©ticences, mais intĂ©grĂ©e Ă  des stratĂ©gies d’investissement Ă©prouvĂ©es, son adoption devient plus naturelle. Notre valeur ajoutĂ©e rĂ©side

dans la crĂ©ation de produits structurĂ©s et de stratĂ©gies de hedge funds, offrant une gestion professionnelle des actifs numĂ©riques. Nous avons identifiĂ© les gestionnaires d’actifs capables de rĂ©pondre aux critĂšres recherchĂ©s : rĂ©duction de la volatilitĂ©, maĂźtrise des risques, exposition contrĂŽlĂ©e au marchĂ© crypto. Nous ne nous contentons pas d’acheter des cryptos : nous concevons des stratĂ©gies sophistiquĂ©es oĂč elles s’intĂšgrent comme une classe d’actifs parmi d’autres.

Florian : Il Ă©tait essentiel pour nous d’adopter cette approche avec une classe d’actifs aussi rĂ©cente que la cryptomonnaie, pour permettre aux investisseurs institutionnels d’entrer progressivement dans cet univers tout en respectant leurs standards de gestion et de rĂ©gulation. Notre rencontre avec 3iQ s’est inscrite dans cette logique oĂč nous partageons une vision commune : proposer des solutions d’investissement hedge funds accessibles et sĂ©curisĂ©es, sans exposition excessive aux risques et Ă  la volatilitĂ©.

Comment voyez-vous l’évolution de ce marchĂ© fluctuant ?

Aujourd’hui, les banquiers, asset managers et family offices sont pris entre deux feux : d’un cĂŽtĂ©, les clients cherchent Ă  investir dans les cryptos sans savoir oĂč se tourner, et de l’autre, les banquiers manquent d’expertise pour rĂ©pondre Ă  leurs attentes. Dans les annĂ©es 2000, recommander des investissements dans les plus grandes entreprises suffisait, mais cette approche est dĂ©sormais obsolĂšte.

Le marchĂ© des cryptomonnaies Ă©volue trop vite pour se contenter d’un ETF standard. Il faut faire appel Ă  des experts dĂ©diĂ©s, capables d’anticiper les tendances et d’adapter les stratĂ©gies en temps rĂ©el. C’est exactement ce que nous faisons. GrĂące au partenariat entre Criptonite et 3iQ, nous disposons d’une expertise Ă©tendue pour couvrir tous les aspects du marchĂ© des crypto-monnaies et proposons des solutions hedge funds adaptĂ©es Ă  chaque situation. Nous sommes ainsi prĂȘts Ă  accompagner nos partenaires dans cette Ă©volution rapide et complexe.

Interview Maévane Mas

Florian Rais CEO et fondateur de Criptonite
Pascal Saint-Jean PDG de 3iQ

Une vision innovante de l’investissement par la global macro

La gestion des investissements exige aujourd’hui une approche agile et innovante pour s’adapter aux mutations des marchĂ©s. FondĂ©e par Jacques Lemoisson, GATE Capital Management se distingue par une stratĂ©gie unique qui allie macroĂ©conomie, gĂ©opolitique et technologie. Dans cet entretien, il dĂ©voile comment son entreprise propose une alternative aux modĂšles traditionnels d’investissement.

Jacques Lemoisson Fondateur et responsable des stratégies et des investissements chez GATE Capital Management

Jacques Lemoisson, pouvez-vous nous prĂ©senter GATE Capital Management ?

GATE Capital Management est une sociĂ©tĂ© spĂ©cialisĂ©e en conseil financier avec une approche global macro alternative. GATE est l’acronyme de « Global Allocation and Technical Expertise », ce qui reflĂšte bien notre philosophie. Nous avons demandĂ© la licence FINMA en tant que gestionnaire de fonds et, pour l’instant, nous proposons conseillons des stratĂ©gies d’investissement sous forme de certificats AMC (Actively Managed Certificates). Mon rĂŽle est de dĂ©finir et piloter les stratĂ©gies d’investissement de la sociĂ©tĂ©. À quel type d’investisseurs vous adressez-vous ? Principalement aux investisseurs professionnels et institutionnels.

Quelle est la spĂ©cificitĂ© de votre stratĂ©gie d’investissement global macro ?

Notre stratĂ©gie se distingue par l’intĂ©gration de facteurs souvent nĂ©gligĂ©s : gĂ©opolitique, dĂ©mographie et tendances macroĂ©conomiques globales. La crise du Covid-19 a soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© d’une gestion agile et adaptĂ©e Ă  ces rĂ©alitĂ©s. Au cƓur de notre approche se trouve une stratĂ©gie global macro, qui anticipe les grandes tendances Ă©conomiques et gĂ©opolitiques. Autour de ce noyau, nous dĂ©veloppons des thĂ©matiques ciblĂ©es comme

l’infrastructure amĂ©ricaine, la dĂ©carbonisation, la robotique en Chine, l’intelligence artificielle et, bientĂŽt, le spatial.

Notre grille d’analyse repose sur quatre principes : le paradoxe de Jevons, oĂč l’adoption massive d’une technologie accĂ©lĂšre la demande et la croissance des leaders du secteur ; la thĂ©orie de Schumpeter, selon laquelle l’innovation dĂ©termine la domination Ă©conomique, illustrĂ©e par la montĂ©e en puissance de la Chine ; le darwinisme Ă©conomique, qui privilĂ©gie les acteurs capables de s’adapter aux nouvelles rĂšgles du marchĂ© ; et enfin, le darwinisme social, qui questionne l’impact de l’IA, de l’éducation et des dynamiques dĂ©mographiques sur l’avenir des sociĂ©tĂ©s.

Cette approche hybride nous permet de proposer des solutions diversifiĂ©es, rĂ©silientes et opportunistes, mĂȘme en pĂ©riode de turbulences Ă©conomiques.

Quels types de vĂ©hicules d’investissement proposez-vous ?

Actuellement, nous proposons des AMC (Actively Managed Certificates). Une fois notre licence FINMA obtenue, nous lancerons des fonds d’investissement. Chez GATE, nous ne vendons pas de produits d’investissement standardisĂ©s. Nous fournissons des idĂ©es, des analyses et des stratĂ©gies adaptĂ©es Ă  notre monde actuel

Quels sont les dĂ©fauts des modĂšles d’investissement traditionnels ?

Le principal problĂšme est leur manque d’adaptabilitĂ©. Les modĂšles classiques forcent le client Ă  s’adapter, plutĂŽt que de s’adapter eux-mĂȘmes Ă  un monde en perpĂ©tuelle mutation. Cela crĂ©e une dĂ©connexion entre la finance et la rĂ©alitĂ© Ă©conomique, et plus cette dĂ©connexion dure, plus le retour Ă  la rĂ©alitĂ© est brutal.

Un deuxiĂšme dĂ©faut est la standardisation excessive des produits, souvent pour des raisons de coĂ»t. Cette uniformisation entraĂźne des biais structurels et un manque de rĂ©flexion sur le « pourquoi » d’un investissement.

Investir dans l

Enfin, il y a un problĂšme d’alignement des intĂ©rĂȘts entre les investisseurs et les institutions financiĂšres. Trop souvent, l’objectif rĂ©el n’est pas d’optimiser le portefeuille du client, mais d’augmenter les frais perçus par les intermĂ©diaires financiers.

Vous insistez sur l’importance de la gĂ©opolitique. Pourquoi ?

La gĂ©opolitique influence directement les marchĂ©s financiers. Nous avons observĂ© que certaines fĂ©dĂ©rations, comme les États-Unis ou la Suisse, ont su mieux gĂ©rer les crises rĂ©centes que les unions politiques telles que l’Union EuropĂ©enne ou l’Union Africaine. Comprendre ces dynamiques permet de mieux anticiper les tendances Ă©conomiques et d’adapter nos stratĂ©gies en consĂ©quence. La gĂ©opolitique ne prĂ©dit pas l’avenir, mais elle permet de s’y prĂ©parer efficacement.

Comment votre expertise se traduit-elle au quotidien ?

Nous avons dĂ©veloppĂ© une forte culture de l’analyse macroĂ©conomique et financiĂšre. Chaque matin, je publie le « Global Macro Insight », une note d’analyse envoyĂ©e Ă  travers le monde et lue par des institutions telles que la banque centrale amĂ©ricaine (FED de Dallas) et la banque centrale chinoise. De plus, je participe rĂ©guliĂšrement Ă  des think tanks Ă  Washington oĂč nous Ă©changeons sur les grandes tendances macroĂ©conomiques et gĂ©opolitiques.

Comment intĂ©grez-vous la gestion des risques Ă  votre approche ?

Nous intĂ©grons la gestion des risques Ă  chaque Ă©tape de notre processus d’investissement. GrĂące Ă  notre analyse global macro, nous ajustons continuellement nos stratĂ©gies pour anticiper les cycles Ă©conomiques et limiter les expositions excessives. Nous surveillons en permanence diffĂ©rents signaux d’alertes – qu’ils soient Ă©conomiques, politiques ou sectoriels – et adaptons nos positions de maniĂšre proactive pour prĂ©server la performance et la rĂ©silience du portefeuille.

’immobilier cotĂ© : une alternative sĂ©duisante

Quels sont les grands dĂ©fis et opportunitĂ©s pour les investisseurs aujourd’hui ?

Depuis 2022, nous assistons Ă  un changement radical des marchĂ©s avec l’implosion de plusieurs tendances de long terme : la fin du bull market obligataire de 30 ans, la remise en question du marchĂ© actions et la rĂ©Ă©valuation du rĂŽle des matiĂšres premiĂšres. Ces bouleversements nĂ©cessitent une nouvelle approche de gestion d’actifs, plus dynamique et globale. L’investissement ne peut plus se contenter d’analyses passĂ©es, il doit s’adapter en permanence aux Ă©volutions de l’environnement Ă©conomique et gĂ©opolitique. Nous vivons une transformation industrielle et technologique d’une ampleur comparable Ă  celle du dĂ©but du XXe siĂšcle. Le centre de gravitĂ© Ă©conomique se dĂ©place vers l’Asie et les BRICS, tandis que les allocations d’actifs restent figĂ©es dans des modĂšles obsolĂštes, encore largement tournĂ©s vers les États-Unis. Ce biais est entretenu par les agences de notation et les indices de marchĂ©, qui reflĂštent des intĂ©rĂȘts gĂ©opolitiques et Ă©conomiques dĂ©passĂ©s.

Notre objectif chez GATE est de prendre en compte ces mutations pour construire des stratĂ©gies rĂ©ellement tournĂ©es vers l’avenir. Nous proposons des solutions d’investissement innovantes, adaptĂ©es aux changements structurels du monde. Ce n’est pas un hasard si nous avons Ă©galement dĂ©veloppĂ© une forte expertise sur la Chine.

Un dernier mot pour les investisseurs qui souhaitent dĂ©couvrir GATE ?

L’investissement global macro n’est pas rĂ©servĂ© Ă  une Ă©lite, il est essentiel pour comprendre les marchĂ©s actuels. Chez GATE Capital Management, nous offrons une vision diffĂ©rente, basĂ©e sur une analyse approfondie et une gestion proactive. Notre mission est de fournir aux investisseurs des solutions adaptĂ©es aux dĂ©fis de demain.

DominicĂ© ‱ Brandreport

aux obligations en période de taux bas

Avec les taux d’intĂ©rĂȘt historiquement bas qui caractĂ©risent l’environnement Ă©conomique actuel, les investisseurs se retrouvent souvent confrontĂ©s Ă  des rendements faibles, notamment sur les obligations. Face Ă  cette situation, l’immobilier cotĂ© apparaĂźt comme une solution de plus en plus intĂ©ressante. Offrant Ă  la fois une rentabilitĂ© attractive et une diversification bienvenue, cet investissement devient une alternative sĂ©duisante pour ceux qui cherchent Ă  optimiser leur Ă©pargne. DominicĂ© & Co - Asset Management, sociĂ©tĂ© de gestion indĂ©pendante, Ă©claire sur les avantages de ce type de placement et sur la maniĂšre dont il se distingue des options traditionnelles, notamment les obligations.

Diego Reyes Senior Fund Manager, Dominicé & Co - Asset Management

Dominicé : une expertise reconnue au service des investisseurs

FondĂ©e en 2003, DominicĂ© s’est rapidement imposĂ©e comme un acteur majeur dans le domaine de l’investissement. Sa philosophie repose sur une gestion rigoureuse, transparente et tournĂ©e vers la performance de ses stratĂ©gies. « Notre objectif est d’offrir des produits d’investissement dans lesquels nous croyons et que nous connaissons parfaitement, car nous y investissons Ă©galement », souligne Diego Reyes, Senior Fund Manager chez DominicĂ©. Cette approche permet de garantir un parfait alignement des intĂ©rĂȘts entre la sociĂ©tĂ© et ses clients.

Ce modĂšle, fondĂ© sur l’engagement personnel et la transparence, a permis Ă  DominicĂ© de gagner la confiance d’investisseurs dĂ©sireux de confier leur fortune Ă  des experts de la gestion d’actifs.

L’immobilier coté : un placement tangible et performant L’immobilier est souvent perçu comme un investissement Ă  long terme stable, mais il comporte des contraintes liĂ©es Ă  la gestion et Ă  la liquiditĂ©. En revanche, les fonds immobiliers cotĂ©s combinent les avantages d’un investissement immobilier traditionnel et la liquiditĂ© d’un produit financier. « L’immobilier cotĂ© offre une exposition Ă  des actifs tangibles, avec des rendements potentiellement supĂ©rieurs Ă  ceux des obligations, surtout dans un contexte de taux bas », explique Diego Reyes.

« Il permet Ă©galement de diversifier son portefeuille et de se protĂ©ger contre l’inflation, qui devient un enjeu de plus en plus important dans les Ă©conomies modernes. »

Les fonds immobiliers cotĂ©s permettent aux investisseurs d’acquĂ©rir indirectement une part d’un large portefeuille immobilier, diversifiĂ© par nature, sans avoir Ă  gĂ©rer les biens en propre. En outre, contrairement Ă  l’immobilier direct, ces produits financiers offrent une liquiditĂ© bien supĂ©rieure, avec la possibilitĂ© d’acheter ou de vendre des parts de fonds sur les marchĂ©s boursiers, Ă  des moments choisis.

Une alternative aux obligations

Avec la persistance de taux d’intĂ©rĂȘt bas en Suisse, l’investissement obligataire n’offre plus les rendements attractifs qu’il procurait autrefois.

« Dans un environnement de taux bas, les obligations offrent des rendements faibles, voire nĂ©gatifs en tenant compte de l’inflation », explique Diego Reyes. « Les fonds immobiliers cotĂ©s, en revanche, peuvent gĂ©nĂ©rer des revenus rĂ©guliers sous forme de loyers perçus, tout en offrant un potentiel de plus-value Ă  long terme, ce qui les

rend particuliĂšrement intĂ©ressants pour les investisseurs Ă  la recherche de performances supĂ©rieures. » Par ailleurs, les fonds rĂ©sidentiels cotĂ©s prĂ©sentent l’avantage de leur faible corrĂ©lation avec les marchĂ©s financiers traditionnels. Cela signifie que mĂȘme en pĂ©riode de volatilitĂ© boursiĂšre, les rendements de ces fonds peuvent rester relativement stables, offrant ainsi une diversification efficace des risques pour les portefeuilles. Les avantages spĂ©cifiques du fonds immobilier de DominicĂ© Le fonds immobilier gĂ©rĂ© par DominicĂ© se distingue par une stratĂ©gie axĂ©e sur l’immobilier rĂ©sidentiel en Suisse romande, une rĂ©gion Ă©conomiquement dynamique et offrant des perspectives de rendement positif. « Nous privilĂ©gions des actifs immobiliers de qualitĂ©, bien situĂ©s et avec un potentiel de valorisation Ă  long terme », prĂ©cise Diego Reyes.

En outre, le fonds bĂ©nĂ©ficie d’une structure fiscale avantageuse pour les investisseurs privĂ©s domiciliĂ©s en Suisse. En effet, les impĂŽts sur le revenu et la fortune sont payĂ©s par le fonds, bĂ©nĂ©ficiant de taux d’imposition gĂ©nĂ©ralement plus favorables que ceux appliquĂ©s aux contribuables individuels ou aux entreprises. Ainsi, la part investie n’est pas soumise Ă  l’impĂŽt sur la fortune, et le dividende perçu est dĂ©jĂ  net d’impĂŽt sur le revenu.

« Ce cadre fiscal favorable nous permet de proposer Ă  nos clients domiciliĂ©s en Suisse une alternative Ă  la fois rentable et fiscalement avantageuse par rapport Ă  d’autres formes de placement », explique Diego Reyes.

Investir dans un fonds immobilier, c’est aussi tout un gain de temps considĂ©rable : plus besoin de gĂ©rer les aspects administratifs, techniques ou juridiques d’un bien. Une Ă©quipe de professionnels s’en charge, optimisant chaque levier pour rĂ©duire les coĂ»ts et assurer une gestion efficace du portefeuille.

Une vision Ă  long terme et une gestion prudente Chez DominicĂ©, la gestion d’un fonds immobilier cotĂ© ne repose pas uniquement sur la recherche de rendements Ă  court terme, mais sur une vision Ă  long terme et une gestion rigoureuse des risques. « Nous avons une approche trĂšs sĂ©lective dans le choix des actifs, et intĂ©grons dans nos processus d’acquisitions et de rĂ©novations des facteurs environnementaux et sociaux clĂ©s », prĂ©cise Diego Reyes. « Cela nous permet de nous assurer que nos investissements sont non seulement rentables, mais qu’ils rĂ©pondent aux normes rĂ©glementaires du secteur.»

Une gestion prudente, ciblĂ©e et tournĂ©e vers la crĂ©ation de valeur fait partie intĂ©grante de la philosophie de DominicĂ©, qui place la confiance de ses clients au coeur de sa dĂ©marche. Le fonds mise sur une gestion transparente, avec des rapports rĂ©guliers et dĂ©taillĂ©s pour que chaque investisseur puisse suivre l’évolution de son portefeuille en toute sĂ©rĂ©nitĂ©.

Une diversification bienvenue pour les investisseurs Face Ă  une offre d’investissements toujours plus vaste, les investisseurs cherchent activement Ă  diversifier leurs actifs. « L’immobilier cotĂ© constitue une excellente opportunitĂ© de diversification, surtout dans le contexte actuel », affirme Diego Reyes. « Il permet de limiter le risque global d’un portefeuille tout en offrant des rendements attractifs, ce qui est un atout prĂ©cieux dans la gestion de fortune. »

GrĂące Ă  leur liquiditĂ© et Ă  leur exposition Ă  des actifs tangibles, les fonds immobiliers cotĂ©s peuvent Ă©galement ĂȘtre une rĂ©ponse aux prĂ©occupations liĂ©es Ă  l’instabilitĂ© des marchĂ©s financiers traditionnels. En pĂ©riode d’incertitude Ă©conomique, ces produits offrent ainsi un moyen efficace de sĂ©curiser et de valoriser son Ă©pargne. Texte OcĂ©ane Ilunga

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L’enfant majeur et le divorce de ses parents

Plus de la moitié des couples utilisant les services du site pour divorcer ont des enfants, souvent mineurs, parfois majeurs.

DĂšs qu’un enfant atteint 18 ans rĂ©volus, il devient lĂ©galement majeur, et le juge du divorce n’a plus Ă  statuer sur son sort. Il n’est plus question d’autoritĂ© parentale ni de garde, seules demeurent les obligations financiĂšres des parents.

Selon l’article 277 al.2 CC, ceux-ci doivent continuer Ă  subvenir aux besoins de leur enfant majeur, Ă  condition qu’il n’ait pas encore achevĂ© sa formation professionnelle et que les parents en aient les moyens.

Dans la procĂ©dure de divorce, les parents peuvent convenir (ou le juge peut dĂ©cider) que la pension versĂ©e pour l’entretien de l’enfant mineur se poursuivra au-delĂ  de sa majoritĂ©, tant que celui-ci suit une formation ou des Ă©tudes sĂ©rieuses, dans des dĂ©lais ordinaires, et au plus tard jusqu’à un Ăąge dĂ©fini (gĂ©nĂ©ralement 25 ans).

IndĂ©pendamment de la procĂ©dure de divorce, un enfant majeur peut Ă©galement demander au tribunal de son domicilede contraindre l’un et/ou l’autre de ses parents Ă  lui verser une pension. Cette pension doit lui ĂȘtre payĂ©e directement, et non Ă  l’autre parent qui, par hypothĂšse, l’hĂ©berge et le nourrit.

Une formation et des Ă©tudes « sĂ©rieuses »

Les parents ne sont pas tenus d’entretenir un enfant majeur s’il ne suit pas une formation professionnelle. Une fois son choix arrĂȘtĂ©, ils ne sont pas non plus obligĂ©s de financer une seconde formation, un perfectionnement ou une formation complĂ©mentaire, mĂȘme si cela peut sembler utile.

La formation est considĂ©rĂ©e comme complĂšte lorsque l’enfant obtient son certificat de capacitĂ© ou un Master, s’il poursuit des Ă©tudes secondaires ou universitaires.

La pension pour l’enfant majeur

Le montant de la pension est dĂ©terminĂ© entre chaque parent et l’enfant majeur. Si aucun accord n’est trouvĂ©, l’enfant peut saisir le tribunal pour une dĂ©cision judiciaire (hors procĂ©dure de divorce).

Ce montant dĂ©pend Ă  la fois des ressources financiĂšres de chaque parent et des besoins concrets de l’enfant majeur. L’entretien peut ĂȘtre assurĂ© en nature (logement, nourriture) ou sous forme d’une pension mensuelle.

Toutefois, aucune pension n’est due si le parent ne dispose pas de ressources suffisantes pour couvrir son propre minimum vital et s’il doit dĂ©jĂ  verser une pension pour des enfants mineurs ou une pension alimentaire pour l’ex-conjoint.

Ces obligations ont priorité sur une éventuelle pension pour un enfant majeur.

Dans de tels cas, l’enfant majeur devra s’adresser aux services sociaux afin de couvrir ses besoins essentiels.

Contrairement Ă  la pension pour un enfant mineur, celle destinĂ©e Ă  un enfant majeur n’inclut pas les loisirs, vacances, activitĂ©s sportives ou autres frais non indispensables. Il est Ă©galement attendu qu’un enfant majeur puisse travailler quelques heures par semaine (dans la restauration ou ailleurs) pour disposer de ressources personnelles.

Par ailleurs, il peut percevoir directement et personnellement les allocations d’études et de formation.

Enfin, les pensions pour enfant majeur ne sont plus dĂ©ductibles fiscalement et ne sont pas imposables chez l’enfant bĂ©nĂ©ficiaire.

Refus de l’enfant majeur d’entretenir des contacts avec un parent MĂȘme si un divorce peut ĂȘtre une Ă©preuve difficile pour l’enfant majeur, il est attendu qu’il entretienne des relations rĂ©guliĂšres avec ses deux parents.

Un parent n’est pas qu’un tiroir-caisse.

Si l’enfant majeur refuse tout contact, le parent n’a plus l’obligation de l’entretenir.

100 % de succùs depuis 2007

Brodard Avocats ‱ Brandreport

L’avocat, artisan de la rĂ©solution amiable des conflits familiaux

Depuis les annĂ©es 2020, plusieurs-projets pilote ont vu le jour dans divers tribunaux romands, visant Ă  offrir aux couples de parents dĂ©sireux d’entreprendre une procĂ©dure de sĂ©paration ou divorce la possibilitĂ© de rĂ©gler les modalitĂ©s de leur sĂ©paration Ă  l’amiable.

Cette volontĂ© de permettre aux parties de dĂ©gager une solution Ă  l’amiable dans le contexte de leur sĂ©paration – mais pas uniquement – n’est d’ailleurs pas concrĂ©tisĂ©e uniquement au travers de ces projets. Au contraire, la loi prĂ©voit Ă©galement que le juge peut inciter les parties Ă  participer Ă  une mĂ©diation, ce Ă  toute Ă©tape de la procĂ©dure. Mais l’importance accordĂ©e aux modes de rĂ©solution amiable des conflits va plus loin et implique Ă©galement un acteur plus surprenant : l’avocat. Celui-ci a en effet une obligation de tenter, dans la mesure du possible, de chercher une solution amiable au litige dans lequel est impliquĂ© son client. Cette obligation dĂ©coule pour lui du Code suisse de dĂ©ontologie, qui a vocation Ă  rĂ©gir les droits et devoirs de l’avocat dans le contexte de la bonne exĂ©cution de son mandat.

En vertu de cette obligation, l’avocat se doit, dans toute la mesure oĂč cela ne contrevient pas aux intĂ©rĂȘts de son client, d’examiner les possibilitĂ©s de rĂ©solution Ă  l’amiable d’un litige. Contrairement Ă  ce qui prĂ©vaut dans le cadre de la mĂ©diation ou du processus de consensus parental, l’examen d’une possible solution amiable n’est le fait que de l’avocat et ne nĂ©cessite pas l’intervention d’un tiers, tel que mĂ©diateur ou magistrat.

Une telle recherche de solution amiable Ă  un litige peut ĂȘtre entreprise directement, dans toute la mesure oĂč les intĂ©rĂȘts du mandant ne s’opposent pas Ă  une telle solution. L’on peut Ă  cet Ă©gard songer Ă  un cas d’urgence ou encore lorsque l’introduction d’un acte de procĂ©dure dĂ©ploie des effets sur les prĂ©tentions du mandant.

Afin de garantir que le devoir de l’avocat de chercher une solution Ă  l’amiable puisse s’exercer de maniĂšre efficiente, les rĂšgles dĂ©ontologiques prĂ©voient que les pourparlers transactionnels intervenant entre avocats sont frappĂ©s du sceau de la plus absolue confidentialitĂ©.

Ainsi, un avocat ne pourra se prĂ©valoir directement en justice d’informations ou documents qu’il aurait obtenus dans le cadre de pourparlers transactionnels. De la mĂȘme maniĂšre, le contenu d’une convention qui viendrait Ă  ĂȘtre abandonnĂ©e par les parties ne pourra pas ĂȘtre invoquĂ© dans le contexte d’une procĂ©dure contentieuse.

Cette garantie de la confidentialitĂ© est toutefois limitĂ©e aux parties Ă©tant assistĂ©es d’un avocat, puisque seuls ceux-ci sont tenus au respect des rĂšgles de dĂ©ontologie.

Dans le contexte d’une sĂ©paration ou d’un divorce, ce devoir de l’avocat peut s’avĂ©rer particuliĂšrement profitable pour les parties. En particulier, le fait que la recherche d’une solution amiable puisse prĂ©cĂ©der la saisie d’une autoritĂ© prĂ©sente l’avantage d’éviter une escalade des tensions liĂ©e Ă  l’introduction

d’une procĂ©dure. Elle permet Ă©galement de limiter les coĂ»ts auxquels s’exposent les parties.

Une intervention prĂ©coce de l’avocat est d’autant plus envisageable que les consĂ©quences d’une sĂ©paration peuvent aisĂ©ment ĂȘtre anticipĂ©es et discutĂ©es par les parties avant qu’elle ne soit concrĂ©tisĂ©e. En effet, une sĂ©paration implique en gĂ©nĂ©ral une nĂ©cessitĂ© d’adaptations pratiques importantes qui ne s’improvisent que difficilement. À cet Ă©gard, il convient de garder Ă  l’esprit que les changements intervenus au cours des derniĂšres annĂ©es en droit de la famille en font un domaine de plus en plus technique dans lequel il est souvent difficile de naviguer seul. À cela s’ajoute que la prĂ©sence d’enfants dans le contexte de la sĂ©paration est susceptible de limiter les parents dans la marge de manƓuvre dont ils disposent. Il est alors particuliĂšrement bĂ©nĂ©ficiable pour eux d’ĂȘtre conseillĂ©s utilement.

Outre les avantages Ă©voquĂ©s ci-avant quant Ă  la limitation de l’impact personnel et des coĂ»ts pour son client, la recherche d’une solution amiable par l’avocat dans le contexte d’une sĂ©paration prĂ©sente Ă©galement des bĂ©nĂ©fices en matiĂšre patrimoniale.

En effet, ces discussions extrajudiciaires permettent de s’affranchir dans une certaine mesure des rĂšgles parfois strictes de la liquidation des rapports patrimoniaux, en opĂ©rant des compensations qui serait difficilement envisageable dans un contexte contentieux.

Ainsi, pour un Ă©poux entrepreneur, la conservation de son entreprise prĂ©sentera souvent un enjeu majeur, de mĂȘme que le maintien de la rentabilitĂ© de celle-ci. Il peut ainsi en dĂ©couler pour lui un intĂ©rĂȘt Ă  prĂ©server ce bien, ce qui peut ĂȘtre compensĂ© par l’attribution d’une contribution plus importante en faveur du

conjoint, ou encore une renonciation à des prétentions découlant de la prévoyance professionnelle.

Outre ces avantages liĂ©s Ă  la flexibilitĂ© des solutions envisagĂ©es, mais Ă©galement aux coĂ»ts encourus, la recherche de solutions amiables offre aussi la perspective d’une rĂ©alisation plus rapide et moins impactante de la sĂ©paration, notamment en permettant qu’il soit procĂ©dĂ© immĂ©diatement Ă  un divorce et que celui-ci soit rĂ©glĂ© avec une cĂ©lĂ©ritĂ© accrue.

Il convient encore de prĂ©ciser que, si la recherche d’une solution amiable peut intervenir au travers de pourparlers entre les avocats des parties, elle peut Ă©galement ĂȘtre le fait d’un seul avocat mandatĂ© par les deux parties pour intervenir en qualitĂ© de conseil commun.

Dans un tel cas de figure, les parties doivent toutefois avoir conscience qu’en cas de rupture des tractations, l’avocat commun n’est plus en mesure de reprĂ©senter individuellement l’une d’entre elles. De plus, elles ne bĂ©nĂ©ficieront pas non plus de la garantie de confidentialitĂ© dans leurs Ă©changes.

Pour cette raison, le devoir de l’avocat de rechercher une solution à l’amiable avec son homologue est une dimension particuliùrement importante des tñches qui lui incombent dans le contexte de son mandat, et dont il est important pour le client d’avoir connaissance.

Plus d’informations sur brodard-avocats.ch

Anaïs Brodard Avocate, Spécialiste FSA droit de la famille, Médiatrice FSA, Formée au droit collaboratif
Me Douglas Hornung Fondateur du site divorce.ch
Tout sur l’enfant mineur
L’enfant majeur
minimum vital
Tous les détails sont disponibles gratuitement sur le site divorce.ch
Nicolas Paquier Avocat-Stagiaire

D I V E R S I F I E Z VOT R E

P O R T E FEU I L L E !

Vision à long terme et pragmatisme : une approche sereine de l’investissement

Fort de plus de 30 ans d’expĂ©rience dans la banque et la gestion de fortune, Pascal Blanchard dirige aujourd’hui Riviera Finance en privilĂ©giant une vision Ă  long terme, fondĂ©e sur la confiance et la transparence. Entre indĂ©pendance, sĂ©lection rigoureuse des investissements et accompagnement personnalisĂ©, il dĂ©voile ici sa philosophie de gestion, son analyse de l’évolution du secteur financier et ses recommandations pour sĂ©curiser et dĂ©velopper son patrimoine dans un contexte Ă©conomique en perpĂ©tuelle Ă©volution.

Pascal Blanchard, aprĂšs plus de 20 ans dans le secteur bancaire, qu’est-ce qui vous a motivĂ© Ă  rejoindre Riviera Finance en 2008 et Ă  en prendre la direction en 2013 ?

Mon ambition Ă©tait de bĂątir une relation de confiance durable avec mes clients en leur offrant un service Ă  la fois personnalisĂ© et de haute qualitĂ©. Rejoindre Riviera Finance m’a Ă©galement permis de dĂ©velopper une vision d’entreprise Ă  long terme, en mettant Ă  profit l’expĂ©rience accumulĂ©e au fil de ma carriĂšre. Je connaissais les fondateurs de la sociĂ©tĂ© et partageais leurs valeurs ainsi que leur approche professionnelle. Il m’a semblĂ© naturel de les rejoindre, non pas pour relever un dĂ©fi, mais comme une suite logique Ă  ce qui avait Ă©tĂ© crĂ©Ă© jusqu’alors. Aujourd’hui, aprĂšs plus de 15 ans, nous avons franchi plusieurs Ă©tapes importantes, avec une troisiĂšme gĂ©nĂ©ration de conseillers et une entreprise solidement implantĂ©e qui jouit d’une image de marque de qualitĂ© et de proximitĂ©. Riviera Finance bĂ©nĂ©ficie aussi du soutien de son actionnaire majoritaire, la Caisse d’Épargne Riviera, qui nous apporte stabilitĂ© et soliditĂ© dans notre dĂ©veloppement Ă  long terme, tant pour nos clients que pour nos collaborateurs. Nous avons cette chance d’avoir un actionnaire stable qui partage notre vision du futur. Mais nous avons beau avoir une banque comme actionnaire majoritaire, nous sommes complĂštement indĂ©pendants.

Riviera Finance se distingue par son indĂ©pendance tout en entretenant des relations privilĂ©giĂ©es avec diffĂ©rents partenaires financiers. Comment parvenez-vous Ă  Ă©quilibrer ces deux aspects ? Nous privilĂ©gions une approche fondĂ©e sur la transparence et la franchise dans nos relations avec nos partenaires. Il est naturel que des intĂ©rĂȘts divergents puissent parfois Ă©merger, mais nous nous efforçons toujours de trouver un terrain d’entente. Lorsque ce n’est plus possible et que nos valeurs ne sont plus alignĂ©es, nous prĂ©fĂ©rons mettre fin Ă  la collaboration. J’attache une grande importance Ă  la clartĂ© et Ă  la cohĂ©rence dans nos relations d’affaires.

Vous appliquez le code de conduite de l’Association Suisse des GĂ©rants de fortune (VSV-ASG). Quelles garanties concrĂštes cela apporte-t-il Ă  vos clients ? Ce code de conduite est essentiel, tout comme le cadre

lĂ©gal LEFIN, qui rĂ©gule dĂ©sormais notre profession. Il Ă©tait fondamental d’instaurer des rĂšgles strictes pour encadrer notre mĂ©tier et dĂ©montrer qu’il rĂ©pond aux mĂȘmes exigences que le secteur bancaire. Aujourd’hui, le secteur est encadrĂ© par des normes rigoureuses, garantissant une plus grande protection des clients et renforçant le professionnalisme dans notre domaine d’activitĂ©. En pratique, nos clients ne consultent pas nĂ©cessairement ce code de conduite, mais il constitue un gage de sĂ©rieux et de professionnalisme. De plus, notre autorisation d’exercer dĂ©livrĂ©e par la FINMA est un Ă©lĂ©ment rassurant pour eux, attestant de la rigueur avec laquelle nous exerçons notre activitĂ©.

Comment dĂ©finissez-vous votre approche en matiĂšre de gestion de fortune et quels sont les principes qui guident vos dĂ©cisions d’investissement ?

Nous proposons des mandats de gestion discrĂ©tionnaire et des services de conseil, avec la possibilitĂ© d’une analyse gratuite du portefeuille sur demande. Depuis plus de dix ans, nous avons renoncĂ© aux rĂ©trocessions, ce qui permet Ă  nos clients de bĂ©nĂ©ficier de conditions tarifaires nĂ©gociĂ©es auprĂšs de nos partenaires. Nous privilĂ©gions une gestion fondĂ©e sur la conviction plutĂŽt que sur l’émotion. Nos investissements sont sĂ©lectionnĂ©s avec rigueur, en tenant compte des tendances Ă©conomiques et gĂ©ographiques, et se font principalement via des ETF ou des fonds de placement. Nous restons nĂ©anmoins Ă  l’écoute des clients qui souhaitent investir dans des titres en direct. L’objectif est d’assurer performance et diversification tout en optimisant les coĂ»ts. Un autre point clĂ© : tous les instruments financiers que nous sĂ©lectionnons sont nĂ©gociables sous 48 heures, garantissant ainsi une liquiditĂ© essentielle dans un contexte de marchĂ© parfois incertain.

Le contexte Ă©conomique actuel est marquĂ© par une volatilitĂ© accrue. Quels sont les dĂ©fis et opportunitĂ©s que vous identifiez pour les investisseurs ?

L’un des principaux dĂ©fis rĂ©side dans la nĂ©cessitĂ© de trier et d’analyser les informations Ă©conomiques, notamment celles en provenance des États-Unis, afin de distinguer les Ă©lĂ©ments rĂ©ellement influents sur l’économie mondiale. Mon conseil aux investisseurs est de garder la tĂȘte froide et de prendre du recul pour obtenir une vision globale. Une analyse objective permet de dĂ©terminer si un ajustement stratĂ©gique est nĂ©cessaire ou si l’approche en place reste pertinente. CĂ©der Ă  la panique ou multiplier les changements de stratĂ©gie est rarement bĂ©nĂ©fique ; au contraire, une gestion rĂ©flĂ©chie sur le long terme porte toujours ses fruits. Le rendement historique du marchĂ© des actions prouve que la patience est toujours rĂ©munĂ©rĂ©e. En cas d’incertitude, nous privilĂ©gions la qualitĂ© et maintenons notre cap, en limitant nos ajustements Ă 

des modifications mineures. Nous Ă©vitons toute prise de dĂ©cision brusque ou radicale dans la gestion, une approche qui, selon nous, ne doit jamais ĂȘtre adoptĂ©e.

Comment accompagnez-vous vos clients face aux fluctuations des marchĂ©s pour sĂ©curiser et faire fructifier leur patrimoine sur le long terme ?

Nous mettons en place des stratĂ©gies d’investissement stables, lisibles et adaptĂ©es aux profils de nos clients. Il est essentiel qu’ils puissent Ă©valuer eux-mĂȘmes le niveau de risque en fonction du contexte Ă©conomique. Nos conseillers restent bien Ă©videmment disponibles Ă  tout moment pour Ă©changer avec eux et leur fournir une analyse actualisĂ©e de la situation. Nous privilĂ©gions Ă©galement la collaboration avec des banques suisses de premier plan, garantissant ainsi un environnement sĂ©curisĂ© pour nos clients et une continuitĂ© dans la gestion de leur patrimoine. Notre objectif est de rassurer nos clients en leur apportant une analyse claire, mĂȘme dans un contexte de forte volatilitĂ© des marchĂ©s. PlutĂŽt que de cĂ©der Ă  l’inquiĂ©tude, nous favorisons un dialogue constructif en leur exposant notre vision et en les accompagnant dans leurs dĂ©cisions d’investissement. L’investissement Ă  long terme constitue sans aucun doute l’un des principaux facteurs de succĂšs.

Quelle place accordez-vous aux investissements responsables et durables dans votre gestion ?

Est-ce une demande croissante de vos clients ?

Bien que certains clients nous interrogent sur ce sujet, nous ne constatons pas une demande massive en faveur des investissements responsables. Chez Riviera Finance, nous abordons cette thĂ©matique avec pragmatisme plutĂŽt qu’avec dogmatisme. Les normes en vigueur peuvent parfois ĂȘtre contradictoires et ne garantissent pas nĂ©cessairement les rĂ©sultats attendus. Le risque de greenwashing est bien rĂ©el et, Ă  ce jour, ces investissements ne constituent pas un gage de performance. Identifier un produit vĂ©ritablement durable relĂšve d’un dĂ©fi complexe, tant ces opportunitĂ©s sont rares. Dans notre mĂ©tier, il est essentiel de conserver une certaine flexibilitĂ© et de s’adapter aux rĂ©alitĂ©s du marchĂ©, sans cĂ©der aux effets de mode.

La digitalisation transforme en profondeur le secteur financier. Comment Riviera Finance intĂšgre-t-elle ces Ă©volutions pour optimiser ses services ?

Nous avons modernisĂ© nos outils de travail en rĂ©duisant l’usage du papier au profit de solutions numĂ©riques performantes. Nous utilisons notamment des logiciels avancĂ©s de gestion de portefeuille et de relation client : A7 Solutions. Par ailleurs, les outils de visioconfĂ©rence nous permettent d’échanger plus facilement avec nos partenaires professionnels situĂ©s hors de Suisse, ce

qui amĂ©liore notre rĂ©activitĂ© et notre efficacitĂ©. Enfin, corolaire incontournable, cette nouvelle infrastructure a nĂ©cessitĂ© la mise en place d’une solide politique en matiĂšre de sĂ©curitĂ© informatique. Ces avancĂ©es technologiques reprĂ©sentent un gain de temps considĂ©rable dans notre organisation quotidienne.

La relation de confiance entre un client et son gestionnaire est essentielle. Comment entretenez-vous ce lien au fil des annĂ©es ?

Chez Riviera Finance, nous croyons profondĂ©ment Ă  l’importance du travail sur le long terme. Construire une relation de confiance demande du temps, et il est de notre responsabilitĂ© d’offrir cette disponibilitĂ© Ă  nos clients. Lorsqu’un client nous sollicite, son objectif premier est la valorisation de son patrimoine. Le fait que nous ayons abandonnĂ© les rĂ©trocessions depuis plus de dix ans dĂ©montre notre engagement Ă  travailler exclusivement dans son intĂ©rĂȘt, sans ĂȘtre influencĂ©s par des commissions externes. Avec le temps et de bons rĂ©sultats, la confiance s’installe naturellement, ouvrant la voie Ă  des Ă©changes plus larges sur des sujets tels que la fiscalitĂ©, l’immobilier ou la succession. Nous pouvons alors mobiliser notre rĂ©seau de partenaires (fiduciaires, notaires, avocats, etc.), toujours sans commissionnement, dans l’unique but de servir au mieux notre clientĂšle.

Quels conseils donneriez-vous Ă  une personne souhaitant sĂ©curiser et dĂ©velopper son patrimoine aujourd’hui ?

La notion de sĂ©curitĂ© et de croissance varie d’un individu Ă  l’autre. DĂ©finir la tolĂ©rance au risque de nos clients est un aspect essentiel de notre mĂ©tier. En fonction de leur situation financiĂšre, de leurs objectifs et de leur horizon d’investissement, nous Ă©laborons une stratĂ©gie adaptĂ©e. L’essentiel est que leurs investissements restent alignĂ©s avec leurs aspirations personnelles. Cette phase de dĂ©finition des objectifs est cruciale, et nous les accompagnons tout au long du processus. Une approche transparente et rigoureuse est la clĂ© du succĂšs Ă  long terme. MĂȘme en pĂ©riode d’incertitude Ă©conomique, il est important de se poser rĂ©guliĂšrement la question : suis-je toujours en phase avec mes choix d’investissement ?

Riviera Finance Rue J.-J. Rousseau 5, CH-1800 Vevey +41 (0)21 925 89 89 www.rivierafinance.ch

Pascal Blanchard Gestionnaire de patrimoine

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Une tradition d’indĂ©pendance et de modernitĂ© rĂ©compensĂ©e

Forte de plus de 40 ans d’expĂ©rience, EMC Gestion de Fortune SA s’impose comme un acteur incontournable de la gestion de patrimoine en Suisse. Entre transmission familiale, innovation et indĂ©pendance prĂ©servĂ©e, la sociĂ©tĂ© genevoise poursuit son dĂ©veloppement avec une vision rĂ©solument tournĂ©e vers l’avenir. Une stratĂ©gie qui lui vaut aujourd’hui une reconnaissance parmi les 50 meilleurs gĂ©rants de fortune indĂ©pendants en Suisse, selon Citywire.

Un ancrage historique et une Ă©volution constante

FondĂ©e en 1981 par Étienne et Michel Couturier, EMC Gestion de Fortune SA a bĂąti sa rĂ©putation sur un principe fondamental : offrir un service de gestion patrimoniale indĂ©pendant, Ă  l’écart des conflits d’intĂ©rĂȘts bancaires. Plus de quatre dĂ©cennies plus tard, l’entreprise continue d’évoluer en s’appuyant sur cette mĂȘme philosophie, remarquent Olivier Rigot et Raoul Jaquier, associĂ©s seniors de la sociĂ©tĂ©.

L’arrivĂ©e rĂ©cente de David Petulla au sein du collĂšge des associĂ©s marque une nouvelle Ă©tape dans cette transition gĂ©nĂ©rationnelle, confirmant la volontĂ© de l’entreprise d’assurer sa pĂ©rennitĂ© en intĂ©grant de jeunes talents tout en conservant son ADN familial. « EMC n’a jamais prĂ©vu d’ouvrir son capital Ă  des investisseurs Ă©trangers. Notre indĂ©pendance est notre force », souligne Julien Blaudszun, reprĂ©sentant de la famille fondatrice.

Une approche personnalisée et une offre globale

La personnalisation et la transparence Ă©tant essentielles pour EMC Gestion de Fortune SA, l’entreprise mise sur une approche sur mesure. « Nous sommes pour nos clients ce qu’un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste est dans le domaine de la santĂ© : un point d’entrĂ©e unique pour tous leurs projets patrimoniaux », explique David Petulla. Loin de se limiter Ă  la seule gestion de portefeuille, la sociĂ©tĂ© propose une analyse complĂšte des actifs de ses clients et coordonne une gamme de services allant de la prĂ©voyance au financement immobilier.

GrĂące Ă  un rĂ©seau de partenaires soigneusement sĂ©lectionnĂ©s – banques dĂ©positaires en Suisse et au Luxembourg, experts fiscaux et juridiques, sociĂ©tĂ©s de courtage en assurance – EMC est en mesure de fournir une gestion patrimoniale intĂ©grĂ©e et indĂ©pendante, adaptĂ©e aux besoins spĂ©cifiques de chaque client. Cette capacitĂ© Ă  orchestrer l’ensemble des aspects financiers permet aux clients d’accĂ©der Ă  des solutions complĂštes, en toute confiance et indĂ©pendance. L’innovation au cƓur du dĂ©veloppement Si l’expertise et la stabilitĂ© d’EMC reposent sur son hĂ©ritage, son Ă©volution constante lui permet de rĂ©pondre aux dĂ©fis contemporains. Faisant face Ă  des rĂ©glementations de plus en plus exigeantes, la sociĂ©tĂ© s’est rapidement mise en conformitĂ© avec la loi sur les Ă©tablissements financiers (LEFin), garantissant ainsi un cadre solide Ă  ses clients.

Nous sommes pour nos clients ce qu’un mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste est dans le domaine de la santĂ© : un point d’entrĂ©e unique pour tous leurs projets patrimoniaux

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– David Petulla

Associé-gérant, EMC Gestion de Fortune SA

L’innovation technologique joue Ă©galement un rĂŽle clĂ© dans la stratĂ©gie de dĂ©veloppement de l’entreprise. « Nous avons mis en place un outil de consolidation patrimoniale permettant Ă  nos clients de suivre l’évolution de leurs actifs en temps rĂ©el depuis leur smartphone », prĂ©cise David Petulla. Un service qui renforce la transparence et la rĂ©activitĂ© d’EMC tout en rĂ©pondant aux nouvelles attentes de la clientĂšle. De plus, la digitalisation des services facilite les interactions avec les clients, offrant une gestion plus fluide et plus accessible.

Cette volontĂ© d’innover peut aussi s’accompagner d’une approche ESG (Environnement, Social et Gouvernance), visant Ă  intĂ©grer des critĂšres responsables dans les dĂ©cisions d’investissement. EMC met un point d’honneur Ă  identifier des placements durables et Ă©thiques, permettant aux clients de concilier performance financiĂšre et engagement sociĂ©tal. Depuis 2021, la sociĂ©tĂ© est d’ailleurs signataire des « Principes pour l’investissement responsable (PRI) », rappelle François Siegwart, associĂ© et chef des investissements au sein de EMC.

Une reconnaissance parmi les leaders du marché

Cette approche globale et innovante a permis Ă  EMC Gestion de Fortune SA de se distinguer parmi les 50 meilleurs gĂ©rants de fortune indĂ©pendants en Suisse, selon le classement 2025 de Citywire. Une reconnaissance qui salue l’engagement de la sociĂ©tĂ© Ă  proposer une gestion sur mesure, sans conflits d’intĂ©rĂȘts, tout en s’adaptant aux mutations du secteur.

Cette distinction conforte la position d’EMC comme un acteur de rĂ©fĂ©rence dans la gestion de

fortune indĂ©pendante, valorisant une expertise Ă  la fois traditionnelle et tournĂ©e vers les dĂ©fis contemporains. « Être reconnu par Citywire est une vĂ©ritable fiertĂ© pour notre Ă©quipe. Cela tĂ©moigne de notre engagement quotidien Ă  offrir un service d’excellence Ă  nos clients », souligne Julien Blaudszun.

À l’heure oĂč de nombreux gĂ©rants indĂ©pendants sont contraints de se regrouper pour faire face aux nouvelles exigences du marchĂ©, l’entreprise affiche une soliditĂ© financiĂšre et une autonomie stratĂ©gique qui lui permettent de conserver son indĂ©pendance. Une posture qui sĂ©duit une clientĂšle variĂ©e, allant des cadres dirigeants aux entrepreneurs en passant par des sportifs de haut niveau.

PrĂ©parer l’avenir sans renier ses fondamentaux Avec un volume d’actifs sous gestion qui approche le milliard de francs suisses, EMC Gestion de Fortune SA entend poursuivre son dĂ©veloppement tout en restant fidĂšle Ă  ses valeurs. « Notre objectif est de garantir la pĂ©rennitĂ© de l’entreprise en assurant un renouvellement constant des talents et en Ă©largissant notre offre de services », conclut Julien Blaudszun.

EMC incarne une alternative crĂ©dible aux grandes banques, en offrant Ă  ses clients une gestion de patrimoine indĂ©pendante, transparente et rĂ©solument tournĂ©e vers l’avenir. Son approche mĂȘlant rigueur, innovation et proximitĂ© client lui permet de se positionner comme un acteur clĂ© du secteur, prĂȘt Ă  relever les dĂ©fis des prochaines dĂ©cennies.

EMC n’a jamais prĂ©vu d’ouvrir son capital Ă  des investisseurs Ă©trangers. Notre indĂ©pendance est notre force.

– Julien Blaudszun, reprĂ©sentant de la famille fondatrice

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Le spécialiste en acquisitions buy-side

Dans un marchĂ© immobilier suisse en constante Ă©volution, l’approche buy-side s’affirme comme une stratĂ©gie essentielle pour les investisseurs avertis. Contrairement aux intermĂ©diaires traditionnels qui facilitent les transactions pour les vendeurs, Laurent Breit, expert immobilier, se consacre principalement Ă  la dĂ©fense des intĂ©rĂȘts des acheteurs. Son objectif est d’optimiser chaque investissement en offrant un accompagnement personnalisĂ© Ă  chaque Ă©tape du processus d’acquisition.

Les avantages d’une approche buy-side dĂ©diĂ©e

L’investissement immobilier, qu’il concerne des portefeuilles d’immeubles, des actifs commerciaux ou rĂ©sidentiels, nĂ©cessite une expertise approfondie et une connaissance pointue du marchĂ©. Une approche buy-side dĂ©diĂ©e offre plusieurs avantages :

– AccĂšs Ă  des opportunitĂ©s exclusives : GrĂące Ă  un vaste rĂ©seau de contacts, notamment des courtiers, propriĂ©taires et vendeurs institutionnels, Laurent Breit est en mesure de proposer des biens souvent non disponibles sur le marchĂ© public.

Analyse approfondie et due diligence : Une Ă©valuation rigoureuse des actifs est essentielle pour s’assurer de leur rentabilitĂ© et de leur potentiel de valorisation. Cela inclut une analyse financiĂšre dĂ©taillĂ©e, l’identification des risques potentiels et la vĂ©rification de la conformitĂ© juridique des biens.

Négociation stratégique :

ReprĂ©senter exclusivement les acheteurs permet de dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts sans conflit, garantissant

ainsi des conditions d’acquisition optimales.

– Accompagnement complet :

De la structuration financiĂšre Ă  la coordination avec des experts juridiques, Laurent Breit assure une gestion intĂ©grale du processus d’achat, offrant ainsi une tranquillitĂ© d’esprit aux investisseurs.

Un atout majeur pour les investisseurs en Suisse

Dans un environnement oĂč la sĂ©lection des actifs devient de plus en plus stratĂ©gique, s’entourer d’un spĂ©cialiste dĂ©diĂ© exclusivement Ă  l’achat reprĂ©sente un avantage concurrentiel significatif. L’indĂ©pendance vis-Ă -vis des vendeurs garantit une transparence totale et une stratĂ©gie d’acquisition parfaitement alignĂ©e sur les objectifs spĂ©cifiques de chaque client.

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La solitude des dirigeants : un tabou enfin brisé ?

Être dirigeant, c’est incarner une vision et prendre des dĂ©cisions stratĂ©giques sous une pression constante. Pourtant, derriĂšre cette posture se cache une solitude mĂ©connue, non pas physique, mais Ă©motionnelle : la difficultĂ© de partager ses doutes sans fragiliser son autoritĂ©. Longtemps perçue comme un signe de faiblesse, cette rĂ©alitĂ© Ă©volue. De plus en plus de leaders rĂ©alisent que la performance durable ne repose pas sur l’isolement, mais sur un Ă©quilibre entre exigence et alignement personnel. Entre pression, responsabilitĂ© et quĂȘte d’excellence, une question demeure : Ă  quel prix ?

L’Excellence en Ă©quilibre

Un leadership efficace aujourd’hui repose sur une posture plus Ă©quilibrĂ©e, une capacitĂ© Ă  Ă©couter les signaux du corps et une ouverture Ă  de nouvelles pratiques, plus performantes et plus respectueuses du bien-ĂȘtre. La vĂ©ritable excellence ne repose pas sur l’isolement, mais sur la capacitĂ© Ă  Ă©voluer, Ă  ajuster ses habitudes et Ă  incarner un leadership inspirant et durable.

À bien des Ă©gards, la posture du dirigeant s’apparente Ă  celle d’un athlĂšte de haut niveau. Tous deux partagent une pression constante liĂ©e aux rĂ©sultats, Ă©tant jugĂ©s sur leur performance et leur impact. Ils font face Ă  une solitude dĂ©cisionnelle, oĂč, malgrĂ© un entourage stratĂ©gique ou technique, la responsabilitĂ© repose uniquement sur eux. Leur succĂšs repose sur une prĂ©paration rigoureuse, qu’il s’agisse d’entraĂźnement physique et mental pour l’athlĂšte ou d’apprentissage et de stratĂ©gie pour le dirigeant. Tous deux doivent exceller dans la gestion du stress et de l’échec, transformant les revers en opportunitĂ©s d’amĂ©lioration. Le coaching est essentiel Ă  leur progression, leur permettant d’affiner leurs compĂ©tences et de rester au sommet. Mais pour Ă©viter l’épuisement, ils doivent aussi Ă©quilibrer performance et rĂ©cupĂ©ration, sous peine de burnout ou de blessure. Enfin, leur force rĂ©side dans une vision et une dĂ©termination inĂ©branlables, leur permettant d’inspirer et de motiver leur Ă©quipe ou leur public. Qu’ils soient sur un podium ou Ă  la tĂȘte d’une entreprise, leur rĂ©ussite ne repose pas uniquement sur leurs rĂ©sultats, mais sur leur capacitĂ© Ă  durer et Ă  incarner une excellence durable et inspirante. Quel type de coaching est rĂ©ellement adaptĂ© aux CEO ?

Dans un marchĂ© du coaching saturĂ©, oĂč il est difficile de distinguer les approches rĂ©ellement efficaces des simples effets d’annonce, il est essentiel pour un dirigeant de choisir un accompagnement capable de produire des rĂ©sultats concrets et durables. Un coaching rĂ©ellement adaptĂ© aux exigences du leadership va bien au-delĂ  des thĂ©ories, de la motivation temporaire ou des conseils gĂ©nĂ©riques; il agit en profondeur sur les dynamiques cognitives et Ă©motionnelles. En intervenant directement sur les leviers internes du dirigeant, il favorise une transformation rapide et pĂ©renne, permettant un leadership plus fluide, Ă©quilibrĂ© et impactant.

La mĂ©thodologie utilisĂ©e par le coach est-elle vraiment importante ?

Ce n’est pas seulement important, c’est essentiel ! Trop de coachs utilisent des techniques variĂ©es, souvent plus approximatives qu’efficaces, voire directement empruntĂ©es Ă  des mĂ©thodologies existantes dont ils ne maĂźtrisent ni l’intention, ni les critĂšres d’application, ni les impacts potentiels. Cette absence de rigueur ouvre la porte Ă  des interventions hasardeuses pouvant causer plus de dommages que de bĂ©nĂ©fices, entraĂźnant une perte de temps considĂ©rable et un gaspillage financier. Choisir un coach avec une mĂ©thodologie Ă©prouvĂ©e et maĂźtrisĂ©e est donc un investissement stratĂ©gique, garantissant des rĂ©sultats concrets et durables.

Que propose My Coaching Partners comme mĂ©thodologie aux dirigeants ?

Dans un environnement oĂč le leadership exige Ă  la fois performance et adaptabilitĂ©, la modĂ©lisation des leaders d’exception offre une approche pragmatique et efficace. PlutĂŽt que de suivre des techniques standardisĂ©es et rigides, la mĂ©thode utilisĂ©e par My Coaching Partners repose sur l’observation et l’analyse des stratĂ©gies mentales, comportementales et dĂ©cisionnelles des dirigeants les plus performants. Loin d’ĂȘtre une simple reproduction, elle permet d’intĂ©grer ces modĂšles de rĂ©ussite et de les ajuster Ă  la personnalitĂ©, aux valeurs et au style unique de chaque leader. Cette approche garantit une transformation naturelle et durable, oĂč le dirigeant ne se contente pas d’imiter, mais dĂ©veloppe son propre mode de leadership, fluide, alignĂ© et performant.

Que ce soit dans le sport ou les affaires, la rĂ©ussite repose avant tout sur l’engagement, soutenu par la discipline, la persĂ©vĂ©rance et l’adaptation. La constance permet d’atteindre durablement les objectifs. Comme un athlĂšte, un CEO doit gĂ©rer son Ă©nergie et son Ă©quilibre personnel pour maintenir sa performance. L’accompagnement stratĂ©gique, la prĂ©paration mentale et la gestion du stress sont des leviers essentiels.

3. Accompagnement en immersion – Élimination des comportements inefficaces et incorporation de nouveaux comportements inspirĂ©s des modĂšles de haute performance. Cette approche permet une intĂ©gration fluide et durable de stratĂ©gies optimisĂ©es pour renforcer l’impact du leadership et la prise de dĂ©cision.

D’oĂč vient la mĂ©thodologie ?

Est-elle scientifique ?

Cette mĂ©thodologie repose sur plusieurs dĂ©cennies d’innovation et de recherche dans le domaine du dĂ©veloppement humain et de la performance. Son objectif principal est de permettre aux individus d’élargir leurs choix et d’optimiser leur fonctionnement, tant sur le plan personnel que professionnel. BasĂ©e sur des principes Ă©prouvĂ©s, elle a Ă©tĂ© reconnue par la communautĂ© scientifique et a reçu une distinction prestigieuse en 2020, dĂ©cernĂ©e par une institution spĂ©cialisĂ©e en sciences appliquĂ©es, devant un large panel d’experts du domaine.

Comment passer du poids de la solitude à l’excellence du flow ?

Les dirigeants ne se contentent plus de gĂ©rer leur solitude, ils la transforment en un levier de puissance. PlutĂŽt que de se laisser enfermer dans une posture rigide, ils apprennent Ă  accĂ©der Ă  des Ă©tats optimaux de performance (high performance states), Ă  rĂ©guler leurs Ă©motions en temps rĂ©el et Ă  prendre des dĂ©cisions avec plus de clartĂ© et d’intuition.

Comment

Avec l’activation des Ă©tats de haute performance : grĂące Ă  des techniques spĂ©cifiques de rĂ©gulation Ă©motionnelle et de focalisation, les dirigeants apprennent Ă  accĂ©der rapidement Ă  des Ă©tats internes optimaux. Cela leur permet de gĂ©rer le stress et la pression avec plus de fluiditĂ©, tout en maintenant clartĂ© et efficacitĂ© dans leurs dĂ©cisions.

–

Avec une meilleure calibration de leur environnement: grĂące Ă  une lecture plus fine des signaux non-verbaux et des dynamiques relationnelles, ils gagnent en impact et en influence.

–

Avec la rupture avec les schĂ©mas limitants: plutĂŽt que de rester figĂ©s dans des patterns d’isolement ou de sur-contrĂŽle, ils reprogramment leur maniĂšre de fonctionner pour favoriser plus d’adaptabilitĂ© et d’innovation.

Comment la synergie entre un CEO et son Conseil d’Administration peut-elle crĂ©er un duo gagnant ?

Un leadership performant ne repose pas sur la seule vision d’un dirigeant, mais sur une synergie collective oĂč le CEO et son Conseil d’Administration forment une entitĂ© stratĂ©gique cohĂ©rente. Aujourd’hui, le Conseil d’Administration ne se limite plus Ă  la validation des dĂ©cisions ; il joue un rĂŽle clĂ© dans l’anticipation, l’alignement et la vision Ă  long terme. Ensemble, CEO et administrateurs doivent cultiver des compĂ©tences essentielles pour garantir la pĂ©rennitĂ© et la performance de l’organisation :

1. Anticiper les risques avant qu’ils ne deviennent des crises majeures.

2. Favoriser un environnement de haute performance, propice à l’innovation et à l’engagement.

3. PrĂ©venir l’épuisement, en instaurant des mĂ©canismes de rĂ©gulation et de flexibilitĂ© organisationnelle.

4. Optimiser la prise de décision, en alliant rapidité, clarté et alignement stratégique.

5. DĂ©velopper une planification de succession efficace, assurant la continuitĂ© Ă  tous les niveaux de l’organisation.

Le succĂšs d’une entreprise repose dĂ©sormais sur une gouvernance agile et harmonieuse, oĂč le CEO et son Conseil d’Administration agissent de concert pour bĂątir un avenir solide et visionnaire.

Qu’offre My Coaching Partners aux dirigeants ?

Nous accompagnons les dirigeants et leurs Conseils d’Administration Ă  travers une approche structurĂ©e et performante, visant Ă  optimiser la prise de dĂ©cision, renforcer le leadership et aligner la gouvernance. Notre offre s’adapte aux besoins spĂ©cifiques de chaque organisation Ă  travers trois types de coaching:

– Coaching Individuel pour CEO –Un accompagnement confidentiel et stratĂ©gique permettant au dirigeant de gĂ©rer la pression, affiner sa vision et optimiser son leadership sans interfĂ©rences internes. Cette approche ciblĂ©e l’aide Ă  dĂ©velopper une posture d’impact et une prise de dĂ©cision fluide et efficace.

– Coaching Collectif pour le Conseil d’Administration – Un levier puissant pour aligner la vision stratĂ©gique, fluidifier la communication, optimiser la collaboration et renforcer la capacitĂ© Ă  gĂ©rer les Ă©motions. Un CA bien structurĂ© Ă©vite les tensions, favorise une meilleure maĂźtrise Ă©motionnelle lors des Ă©changes et accĂ©lĂšre l’exĂ©cution des dĂ©cisions, garantissant une gouvernance solide et cohĂ©rente.

– Coaching Hybride : Une Double Approche ComplĂ©mentaire – Un coaching individuel pour le CEO couplĂ© Ă  un coaching collectif du CA, afin de crĂ©er une synergie entre le dirigeant et son Conseil. Cette mĂ©thode favorise une prise de dĂ©cision harmonieuse et une gestion d’entreprise performante.

Quelle est votre approche ? Notre objectif est de transformer le leadership en un levier de performance durable, en garantissant des rĂ©sultats concrets dĂšs les premiĂšres Ă©tapes de l’accompagnement. Nous proposons une approche en trois Ă©tapes clĂ©s, basĂ©e sur des pratiques Ă©prouvĂ©es inspirĂ©es des leaders d’exception :

1. Évaluation en situation rĂ©elle – Observation directe des dirigeants et de leur Conseil pour identifier les habitudes limitantes et valoriser les pratiques efficaces.

2. Coaching sur mesure – Un programme personnalisĂ© pour renforcer les compĂ©tences clĂ©s et maximiser l’impact du leadership.

A propos d’Alessandro de Vita Zublena Fondateur de My Coaching Partners SA Ă  Lausanne, Alessandro de Vita Zublena est un coach expĂ©rimentĂ©, spĂ©cialisĂ© dans les approches avancĂ©es de transformation et d’optimisation des performances. Fort de plus de 30 ans d’expĂ©rience et d’un savoir-faire affinĂ© au fil de plus de 45 000 heures de coaching, il a Ă©tĂ© un pionnier en Suisse dans l’intĂ©gration de mĂ©thodologies innovantes visant Ă  maximiser le potentiel humain et professionnel. Depuis 1994, son approche unique et Ă©prouvĂ©e accompagne dirigeants, entrepreneurs et professionnels vers l’excellence et l’adaptabilitĂ© dans des environnements exigeants.

Plus d’informations sur mycoachingpartners.com

Alessandro de Vita Zublena Fondateur, My Coaching Partners

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