La
#LA CYBERSÉCURITÉ POUR TOUS Faites le Security Check sous securitycheck.suissedigital.ch
NOUVELLE FEMME LEÏLA BEKHTI JASMINE TRINCA UN FILM DE LÉA TODOROV GEKO FILMS ET TEMPESTA PRÉSENTENT D’APRÈS LA VIE DE MARIA MONTESSORI « JASMINE TRINCA INCARNE MARIA MONTESSORI AVEC UNE PRÉSENCE INCROYABLE » OutNow.ch Trailer et infos UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA Mars ’24 Santa Femmes Inspirantes
LA
chanteuse
En lire plus sur focus.swiss
nous parle de sa carrière et nous dévoile les dessous de sa musique.
De femme inspirante à femmes inspirantes
Le combat des femmes pour l’égalité est un marathon. Face aux innombrables inégalités liées à l’éducation, l’emploi, la représentation, l’accès aux ressources et aux opportunités, depuis des générations, les femmes, infatigables, œuvrent de manière globale pour un monde plus juste et plus équitable. Chaque brique à l’édifice, chaque jalon est une source d’inspiration et favorise le déroulement d’un progrès attendu depuis bien trop longtemps.
Un de ces jalons est l’égalité salariale. En effet, le principe du salaire égal pour un travail égal ou pour un travail de même valeur sans distinction de genre n’a été inscrit dans la constitution fédérale qu’en 1981. Aujourd’hui, alors que la plupart des entreprises affirment payer les femmes et les hommes de la même manière, l’écart de rémunération potentiellement lié au sexe est encore proche de 8,6 % en Suisse. Il en résulte qu’une femme, à poste égal, à taux de travail égal, à formation égale, à cahier des charges égal et à performance égale, gagne en moyenne 717.- de moins par mois qu’un homme, ce pour la simple raison que c’est une femme. À cela s’ajoute une sous-représentation des femmes dans les postes à responsabilités et les conseils d’administration et une sur-représentation des femmes dans les emplois faiblement rémunérés.
À l’égalité salariale s’ajoute l’égalité des chances, comme base fondamentale du principe de l’égalité. Ces inégalités ne sont pas seulement injustes, elles perpétuent aussi les stéréotypes qui alimentent une vision biaisée des compétences. À l’échelle mondiale, la réduction des inégalités offre des opportunités considérables en termes de stimulation de la productivité, de croissance économique et d’innovation, en tirant pleinement profit du potentiel de main-d’œuvre mondiale que représente les femmes. Mais la nécessité de s’attaquer à cet écart va au-delà des considérations purement économiques. Elle correspond également aux principes légaux et éthiques d’égalité, de non-discrimination et de droits de l’homme, tels qu’énoncés dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et du Pacte mondial des Nations Unies. Ainsi, la lutte en faveur de l’égalité entre les hommes et les femmes est une composante essentielle de la construction d’une société plus équitable et respectueuse des droits fondamentaux de chaque individu. C’est cette ambition-là qui va pousser Véronique Goy-Veenhuys, économiste de formation, à agir. Inspirée par les figures féminines de son entourage et animée par les dissonances entre les revendications des entreprises et une persistance effective des inégalités de rémunération, elle met sur pied une solution positive, concrète et scientifique, l’équivalent d’une norme ISO pour les salaires : la certification Equal-Salary et une Fondation éponyme. Le but est de dépasser le tabou sur l’inégalité des salaires et d’encourager les entreprises à faire preuve de transparence en prouvant que leur culture d’entreprise ne laisse d’une part aucune place aux inégalités systémiques basé sur le genre, et d’autre part assure l’égalité salariale et l’égalité des chances.
Car l’égalité salariale n’a vraiment de sens que si elle est accompagnée de l’égalité des chances. Trop souvent,
UNE ÉTINCELLE DE LUMIÈRE DANS CE MONDE
Trop souvent, les femmes font face à une multitude de stéréotypes et de préjugés qui entravent leur progression.
les femmes font face à une multitude de stéréotypes et de préjugés qui entravent leur progression, ce qu’on appelle « le plafond de verre », cette barrière invisible mais tangible qui limite l’avancement professionnel. Ces biais de genre influencent entre autres les décisions d’embauche, les promotions, la formation et les évaluations, et contribuent à une culture systémique sexiste au travail. Ainsi, pour surmonter ces obstacles, il est crucial en plus d’un salaire équitable, de mettre en œuvre des politiques inclusives favorisant un environnement de travail juste et sain pour toutes et tous telles que le soutien à la parentalité, des programmes de formations durant le temps de travail, des canaux de signalement d’abus ou encore des politiques de travail flexibles qui permettent de concilier plus facilement responsabilités professionnelles et familiales, comme le télétravail ou des horaires flexibles. Ces politiques sont décisives dans la mise en place d’un cadre professionnel égalitaire, transparent et juste – attributs qui doivent être des références fondamentales aujourd’hui.
En 2021, après avoir certifié près de 100 entreprises dans le monde, la fondatrice de Equal-Salary passe
le flambeau à un duo de co-directrices, Noémie Storbeck et Lisa Rubli, qui se partagent la responsabilité de la direction en top-sharing, une approche novatrice permettant de concilier vie professionnelle et vie personnelle. Inspirées par tout le travail entrepris en amont et partageant un engagement commun pour la cause, elles développent et poursuivent ensemble la mission de la Fondation de promouvoir l’égalité, en Suisse et à l’étranger, en consolidant les acquis et en développant la méthodologie Equal-Salary. Une première étape est d’intégrer la notion d’ethnicité et d’intersectionnalité, désignant le cumul de plusieurs formes de discrimination (sexisme et racisme) dans le combat contre les inégalités salariales. Les enjeux de l’égalité salariale sont multiples et identifier la granularité des différents critères de discrimination permet de nommer les caractéristiques de façons précises et de trouver des solutions appropriées. Le progrès en matière d’égalité arrive mais il est encore trop lent et les pouvoirs publics peinent à proposer des réponses efficaces et complètes pour assurer l’égalité entre les hommes et les femmes. La responsabilité est aujourd’hui dans les mains des entreprises de faire le nécessaire et d’inspirer la société à suivre la voie.
Finalement, en 2024, pour réaffirmer avec force l’importance fondamentale de l’égalité salariale et de l’égalité des chances, la Fondation s’adjoint une personnalité clé pour les droits des femmes et particulièrement pour l’égalité salariale : l’ancienne conseillère fédérale Simonetta Sommaruga. Cette dernière rejoint Equal-Salary en qualité de présidente du conseil de fondation. En tant que cheffe du Département Fédéral de Justice et Police pendant neuf ans, Madame Sommaruga a marqué son mandat par des initiatives audacieuses en faveur de l’égalité salariale et de la représentation des femmes dans les entreprises cotées en bourse. Elle a notamment joué un rôle déterminant dans l’introduction d’analyses de l’égalité salariale et de quotas en faveur des femmes, transformant le paysage professionnel suisse. Ces réformes législatives ont imposé aux grandes entreprises l’obligation d’éliminer les discriminations salariales et de promouvoir une plus grande diversité aux postes de direction et dans les conseils d’administration. En tant que nouvelle présidente de la fondation, Madame Sommaruga compte inspirer les entreprises suisses et internationales à entreprendre des analyses salariales, mais surtout, à prouver que les valeurs d’égalité et d’inclusion entre les femmes et les hommes sont profondément ancrées et implémentées. Tout au long de l’histoire Equal-Salary, chacune de ces femmes aura amené sa pierre à l’édifice pour contribuer à un changement systémique des mentalités. Véronique, Noémie, Lisa et Simonetta passent d’une phase de leadership à une autre et implémentent, grâce à chaque nouvelle entreprise certifiée à travers le monde, l’égalité salariale comme un nouveau paradigme. Ce passage de témoin de femme inspirante à femmes inspirantes incarne, tout comme les personnalités présentées dans cette édition spéciale, une ambition commune de progresser vers un avenir meilleur, plus juste et plus représentatif des forces et richesses de l’altérité et de l’égalité.
Contenu.
04 Sara Aduse
08 Grossesse tardive
10 Interview : Santa
12 La place des femmes en entreprise
16 Cartier Women’s Initiative
18 Gérer le stress de façon naturelle
Focus Femmes Inspirantes
Cheffe de projet
Lola Briot
Country Manager
Pascal Buck
Head of Content Romandie
Léa Stocky
Layout
Mathias Manner, Sara Davaz
Journalistes
Léa Stocky, Linda Carstensen, Océane Ilunga
Image de couverture màd
Canal de distribution
Tribune de Genève et 24Heures
Imprimerie
CIL Centre d’Impression Lausanne SA
Smart Media Agency
Gerbergasse 5, 8001 Zurich, Suisse
Tél +41 44 258 86 00 info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss
Bonne lecture !
Lola Briot Project Manager
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA focus.swiss 2 Éditorial
COLLECTION DE L’ART BRUT LAUSANNE MAGALÍ HERRERA 08.03-01.09.2024
Quelle sera votre prochaine aventure ? les-cj.ch | 032 952 42 75 | service.clientele@les-cj.ch Découvrez les Franches-Montagnes à bord de nos trottinettes ! www.morges-sous-rire.ch 09—15. 06.2024
juuni.ch 19 – 28 AVRIL 2024 CLOWN CONTEMPORAIN ADOS, ADULTES DÈS 11 ANS SÉBASTIEN OLIVIER SARA USLU ALEXANDRA GENTILE Suitable for non-French speakers
festival d’humour
« J’ai utilisé la colère pour en faire quelque chose de bien »
Sara Aduse a dû se battre. À l’âge de sept ans, elle a été excisée dans son pays natal, l’Éthiopie. Aujourd’hui, la jeune femme de 32 ans veut mettre fin pour toujours à cette pratique culturelle qui a provoqué un traumatisme chez elle. Elle s’engage pour cela avec sa fondation, la Sara Aduse Foundation.
Sara, tu as écrit un livre intitulé Moi, la combattante Pourquoi te décris-tu comme une combattante ?
Je refuse de vivre passivement sous les conséquences des mutilations génitales féminines (MGF). Cela m’a été infligé à l’âge de sept ans en Éthiopie. Heureusement, les séquelles physiques ont disparu, mais je fais maintenant tout ce qui est en mon pouvoir pour guérir les blessures psychologiques, pour mener une vie sexuelle saine et épanouie et pour éviter que d’autres personnes ne subissent le même sort grâce à la Sara Aduse Foundation. Nous sommes excisées parce qu’on considère qu’une femme ne peut pas avoir une vie sexuelle épanouie : une femme doit être calme - en aucun cas sauvage ou même excitée. Mais rester en colère, blessée et inactive n’était pas une option pour moi. Ne t’es-tu jamais laissée emporter par la haine ?
Si je me perdais dans la haine, cette infamie aurait toujours le contrôle de mes pensées et de mes actions. Est-ce que je devrais vivre toute ma vie sous l’emprise d’autrui à cause de ce qui m’a été fait ? Non, pas du tout. J’ai utilisé la colère pour en faire quelque chose de bien. Je vous l’accorde : se battre tout le temps, c’est dur. Il y a aussi des moments où j’ai simplement envie d’être faible et de me laisser tomber. Le fait que je puisse sauver d’autres femmes et enfants du même sort grâce à ma fondation, la Sara Aduse Foundation, a transformé la colère en espoir. On dit souvent que les femmes doivent s’imposer et se battre pour leurs droits. Mais pour de nombreuses femmes, ce n’est pas si simple. Que pouvons-nous faire contre cet état d’esprit ?
Ici, en Suisse, le simple fait que nous puissions participer aux discussions sur nos droits est un privilège. Néanmoins, nous devons continuer de chercher à éliminer les stéréotypes et à prendre conscience des inégalités entre les sexes. En outre, la politique et l’économie doivent veiller à l’égalité des chances. Les femmes qui sont allées loin doivent se montrer davantage - notamment dans les médias - pour servir de modèles. Toutes ces étapes sont décisives pour une culture de l’égalité, dans laquelle les femmes ne doivent plus se battre pour obtenir les mêmes droits.
Quel est le rôle des traditions culturelles et de la pression sociale dans les communautés où les MGF sont pratiquées ? Les mutilations génitales féminines existent depuis des siècles et sont considérées comme un rite de passage à l’âge adulte, généralement pratiqué entre l’âge de cinq et sept ans. Pendant la phase la plus importante de leur développement, on dit aux filles que leur vagin est sale. Une fois excisées, elles sont célébrées et considérées comme des femmes pures car les MGF sont assimilées à tort à la pureté et à la beauté. Elles grandissent avec cette croyance. Je veux briser ce schéma et établir un nouveau standard. Pour changer cela, il faut comprendre les risques massifs pour la santé, les conséquences psychologiques et éduquer les communautés culturelles et les décideurs. Comment ta fondation lutte-t-elle contre les mutilations génitales féminines ? Nous misons sur l’éducation. En Éthiopie, nous proposons des programmes de partenariat : nous nous assurons que nos filles reçoivent une éducation scolaire (y compris l’uniforme et le matériel) si les parents acceptent de ne pas faire exciser leurs filles. Pour ce faire, ils signent un contrat écrit. Une fois par an, les filles sont examinées par un médecin. Une étude de l’Unicef montre que les femmes qui vont à l’école ont 40 % de chances en moins de faire exciser leurs
filles. Le travail d’information est important parce que les personnes qui pratiquent les MGF ne sont pas conscientes des terribles conséquences physiques et psychologiques que subissent leurs filles. Il existe aussi, par exemple, un mythe très répandu selon lequel les MGF augmentent la fertilité des femmes. Nous ne pouvons lutter contre de telles erreurs que par une information appropriée.
Quels progrès vois-tu en matière d’autodétermination et de liberté des femmes dans ton pays, l’Éthiopie ?
En Éthiopie, il y a des progrès remarquables en matière d’autodétermination et de liberté des femmes. Nous avons une femme présidente depuis 2018 et le nombre de femmes dans le cabinet augmente. De nombreuses mesures ont été prises pour améliorer l’accès à l’éducation et augmenter les opportunités d’emploi pour les femmes. Cependant, l’égalité des sexes reste un défi, en particulier dans les régions rurales.
Qu’en-est-il de la Suisse ?
En Suisse aussi, nous devons effectuer un travail d’information. Les femmes excisées qui viennent ici ne réalisent souvent qu’ici que la MGF est un délit dans leur pays d’origine. Je veux leur montrer qu’une guérison psychique et une vie sexuelle épanouie sont possibles, qu’elles peuvent réapprendre à connaître leur corps et découvrir ainsi de nouveaux plaisirs sexuels. Pour ce faire, les professionnels de la santé doivent aussi être formés et informés sur ce sujet.
Les fondations comme la nôtre dépendent des dons de grandes entreprises, de sponsors et de personnes privées pour permettre l’éducation et mettre fin aux MGF. Chaque don aide à offrir des soins médicaux complets, des conseils juridiques et des possibilités d’éducation. Chacun peut aider la Sara Aduse Foundation avec son savoir-faire, en partageant des articles et des appels ou nous aider bénévolement dans tous les domaines possibles. Nous sommes reconnaissants envers tous ceux qui nous aident. Que pense ta famille, en particulier les générations plus âgées, de ton activité ?
Ma famille a été choquée de me voir à la une du 20 minutes. « J’ai subi une mutilation génitale », disait le titre. Je ne leur ai pas demandé s’ils étaient d’accord pour que je parle publiquement de mes MGF. Aujourd’hui, toute ma famille me soutient et est entièrement derrière moi. Ils voient que je suis devenue plus heureuse et que je fais mes propres choix de vie.
Quel conseil donnerais-tu aux femmes concernées ? Ne te dis pas que tu es une demi-femme - tu es une femme entière. Même si tu as été recousue et que tu souffres en silence, il existe des moyens de te guérir physiquement et psychiquement. Toutefois, tant que tu ne te défends pas, rien ne changera. Prends la responsabilité de ta vie et mène une vie libre et heureuse.
Interview Linda Carstensen
Pour soutenir Sara et son projet, vous pouvez effectuer un don ici : en allemand en anglais
SAISON 23 24 ÉC(H)O
Et soudain Mirna
du 04.03 au 05.05
texte Sibylle Berg / traduction Camille Logoz mise en scène Nicole Seiler jeu Bénédicte Amsler Denogent, Lucie Zelger production POCHE /GVE
Au Bord
du 18.03 au 05.05
texte Claudine Galea mise en scène Selma Alaoui jeu Valeria Bertolotto production POCHE /GVE coproduction Catfish
femme disparaît (versions)
du 15.04 au 05.05
texte Julia Haenni / traduction Julie Tirard mise en scène Giulia Rumasuglia jeu Bénédicte Amsler Denogent, Barbara Baker, Lisa Veyrier production POCHE /GVE plus d’informations sur poche---gve.ch
focus.swiss 4 Sara Aduse
màd
Image
PUBLIREPORTAGE
Ouvrir les horizons des jeunes femmes en sciences
Edith Schnapper est responsable de la Promotion de la relève à l’Académie Suisse des Sciences Techniques SATW. Avec son équipe, elle s’occupe d’un programme de mentorat unique en Suisse qui vise à soutenir les jeunes femmes dans les sciences et la technique.
Edith Schnapper, qu’est-ce que Swiss TecLadies ?
Swiss TecLadies est le programme national d’encouragement à la relève de l’Académie suisse des sciences techniques (SATW). Lancé en 2018, il s’adresse aux jeunes femmes de 14 à 19 ans. Pendant sept mois, les 100 mentorées sont accompagnées individuellement par une femme mentore active dans un métier scientifique ou technique. L’objectif du programme est de donner aux jeunes filles une idée réaliste des disciplines techniques pour qu’elles puissent faire leur choix en conscience. Pour ce faire, le programme intervient à différents niveaux : renforcement de la personnalité, renforcement du sentiment d’appartenance et sensibilisation de l’entourage proche des filles. Le programme est ouvert à toute jeune fille curieuse et ouverte, indépendamment de son niveau scolaire.
Pourquoi un programme de ce type ?
Nous souhaitons que tous les jeunes, et en particulier les filles, puissent avoir accès à toutes les disciplines, tous les métiers, que tous les possibles leur soient ouverts. C’est à la période clef de l’adolescence que se cristallise le manque de confiance des filles en leurs compétences dans les matières MINT (et plus particulièrement en mathématiques), les conduisant à se détourner de ces métiers. C’est pour cela que nous avons intégré un pilier « renforcement de la personnalité » dans notre programme Swiss TecLadies avec pour objectif de donner confiance aux jeunes filles, de leur donner des clefs pour faire leurs choix en conscience. Ici, il y a convergence de plusieurs facteurs : le stéréotype « masculin » associé aux métiers techniques (le cliché du geek), les biais inconscients véhiculés dans l’espace de socialisation qu’est l’école, mais aussi le manque de rôle modèle.
Pourquoi les rôles modèles sont-ils si importants ?
Lorsque nous parlons de modèle, nous pensons à des femmes auxquelles il est possible de s’identifier, avec des trajectoires familiales diverses, de tous âges, des intérêts personnels et loisirs variés. Celles-ci peuvent également échanger avec leur mentorée sur les éventuelles difficultés qu’elles ont rencontrées et comment elles ont dépassé ces problèmes pour trouver leur voie. Le message que nous voulons passer aux jeunes filles et femmes : les métiers techniques sont variés, passionnants et ont un rôle central dans nos sociétés, alors il faut oser !
Quels sont les enjeux du manque de femmes dans ces professions ?
D’abord, d’un point de vue purement économique, les études récentes chiffrent autour de 120 000 professionnelles qui viendront à manquer sur le marché du travail d’ici à 2030. Ensuite, d’un point de vue de la représentativité dans des professions qui « créent le monde », on comprend facilement que le manque de diversité contribue à perpétuer une certaine image du monde véhiculée par un profil type (homme souvent blanc, plutôt jeune), avec des angles morts et des conséquences gravissimes (santé, sécurité etc.). La non-représentation des femmes et plus généralement d’autres catégories de population est parfois balayée d’un revers de la main (« elles ne veulent pas aller dans les MINT, on ne va pas les obliger ! »). Mais nous l’avons dit, les choix s’inscrivent dans des contextes sociaux dans lesquels les rôles genrés sont encore prégnants.
Concrètement, que se passet-il pendant le programme ?
Le programme sera lancé le 28 septembre 2024 et se clôturera le 5 avril 2025. Au programme pour ces sept mois : des visites dans des entreprises et des institutions de recherche, notamment au CSEM (le 12 novembre 2024), chez Google (le 27 novembre 2024), au CERN (le 31 janvier 2025), à l’EPFL (le 8 mars 2025). Les visites dans
les autres zones linguistiques sont aussi ouvertes pour les jeunes filles de Suisse romande si intérêt. Des modules de renforcement de la personnalité ainsi que des ateliers en mode projet complètent cette proposition. Les jeunes filles peuvent également participer à tous les TecDays, journées de la SATW dédiées à la technique pour le secondaire II avec des trois modules de 1h30 au choix sur une journée. Les jeunes filles obtiennent un certificat de participation à la fin du programme. Et après le programme de mentorat ? Une fois le programme terminé avec succès, les anciennes mentorées et mentores intègrent le network Swiss TecLadies, le réseau d’alumnae. Elles continuent d’avoir accès à des personnes ressources et des informations dans les différentes étapes de leur parcours. Le réseau compte aujourd’hui plus de 500 membres. Inscriptions possibles jusqu’au 26 avril sous tecladies.ch
SATW – technology for society
L’Académie suisse des sciences techniques (SATW) est le plus important réseau d’expertes et experts dans le domaine des sciences techniques en Suisse et est en contact avec les plus hautes instances suisses pour la science, la politique et l’industrie. Le réseau se compose de membres individuels élus, de sociétés membres et d’experts et d’expertes. Sur mandat de la Confédération, la SATW identifie les développements technologiques importants pour l’industrie et informe les politiques et la société de leur importance et de leurs conséquences. En tant qu’organisation spécialisée jouissant d’une grande crédibilité, elle transmet des informations indépendantes, objec-
Formulations complètes pour le cartilage, les tendons, les ligaments, les os et les muscles.
tives et globales sur la technologie - comme base pour une formation d’opinion fondée. La SATW encourage également l’intérêt et la compréhension de la technique au sein de la population, en particulier chez les jeunes. Elle est politiquement indépendante et non commerciale.
www.satw.ch
Edith Schnapper
Responsable de la Promotion de la relève à l’Académie Suisse des Sciences Techniques SATW
Edith Schnapper est titulaire d’un master bilingue en sciences politiques appliquées et d’un CAS en éducation numérique de l’université de Saint-Gall. Elle a débuté sa carrière dans le conseil en politiques publiques et la diplomatie économique avant de rejoindre l’Académie suisse des sciences techniques SATW. Elle est passionnée par l’éducation et les questions de genre et croit fermement que la réalisation de l’équilibre entre les sexes est l’une des clés vers une société plus inclusive et tolérante. Elle siège dans divers comités et associations, notamment au sein de la EU-STEM Coalition, de la Swiss Young Academy et des associations IngCH et GirlsCodeToo.
Étudié scienti quement ou
ExtraCell Matrix ECM, Drink
Arômes orange ou fruits rouges, l’original du fondateur! Avec 10’000 mg de peptides de collagène (types I, II, III), sulfates de glucosamine et de chondroïtine, acide hyaluronique, MSM, L-lysine, L-thréonine, edelweiss, gentiane, cynorrhodon, minéraux et vitamines.
ExtraCell Matrix PRO, Drink
Arôme orange, le nec plus ultra. Avec 10’000 mg peptides de collagène (de types I, III et UC-II), sulfate de glucosamine vegan, sulfate de chondroïtine, acide hyaluronique vegan, astaxanthine, MSM, L-lysine, L-thréonine, lycopène, curcuma, boswellia, grenade, magnésium, cynorrhodon, edelweiss, gentiane, minéraux et vitamines.
ExtraCell Matrix C-II CURMA PLUS, Tabs
Les comprimés complets et exclusifs pour cartilage, ligaments, tendons. Avec collagène de type II, chondroïtine, glucosamine, curcuma, cynorrhodon, MSM, vitamines et minéraux.
ExtraCell Muscle & Enegy, Drink
Musculature et métabolisme énergétique. Pour hommes et femmes adultes. En combinaison avec une activité sportive régulière, ExtraCell Muscle & Energy vous aide à maintenir et à augmenter votre masse musculaire, à normaliser votre métabolisme énergétique et réduire la fatigue.
Ces compléments alimentaires sont disponibles chez Amavita, Sun Store, Coop Vitality et un grand nombre de pharmacies indépendantes.
↑ Plus d’informations
Cadeau !
1 ExtraCell Hyalo
Suite à l’achat de 2 produits Swiss Alp Health (en un seul achat) dans votre pharmacie ou droguerie, vous recevrez gratuitement 1 ExtraCell Hyalo. Envoyez par courrier postal ce bon avec la quittance en indiquant votre nom et adresse à: Swiss Alp Health, Route d’Arnier 4, 1092 Belmont-sur-Lausanne ou envoyez-nous la quittance par email: info@swiss-alp-health.ch
Valable jusqu’au 30.06.2024
Swiss Alp Health Tél: +41 21 711 33 11, info(at)swiss-alp-health.ch
Capsules pour le cartilage, la peau et le tissu conjonctif, avec acide hyaluronique hautement dosé (300 mg), MSM, curcuma, extrait de pépins de raisin avec OPC. Idéal en combinaison avec tous les produits Swiss Alp Health.
Non cumulable avec toute autre promotion ou rabais. Non valable pour achats dans les boutiques et pharmacies en ligne.
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 6 Brandreport • SATW #focusfemmesinspirantes
SAH_Ins.ECM_ECMuslce_TdG_24H_290x218_03.24_RZ.indd 1 10.03.24 12:50 ANNONCE
Fondatrice de la marque Joëlle Ciocco et créatrice de l’épidermologie #focusfemmesinspirantes
DUne vision révolutionnaire qui a transformé le monde du cosmétique
Madame Joëlle Ciocco, figure incontestable dans le domaine des soins de la peau, se distingue par une carrière exceptionnelle et par ses 40 années d’expertise. Formée par un dermatologue et une pharmacienne, elle touche aux deux pôles principaux de la cosmétique : la biologie et la chimie.
Madame Joëlle Ciocco
ans cette interview, Madame Ciocco partage avec passion son parcours remarquable et décrit son attachement particulier aux paysages suisses, plus particulièrement à son lieu de séjour favori, l’hôtel des Trois Couronnes à Vevey.
Madame Joëlle Ciocco, comment votre marque de cosmétique, qui porte votre nom, a-t-elle vu le jour ?
En tant qu’assistante d’un dermatologue, je m’occupais des nettoyages avant ses traitements cutanés. J’ai alors appris l’importance des Ph de la peau et de sa biodiversité, puis j’ai commencé à pratiquer les soins pré et post traitement. Petit à petit, je me suis intéressée aux formules des produits et aux cosmétiques. En collaboration avec une pharmacienne, nous avons commencé à faire quelques préparations. Puis mon mari ingénieur a pensé lui-même à des formules et c’est de là que nous avons commencé à faire nos propres produits et que j’ai créé mes soins d’épidermologie.
La gamme de cosmétique Joëlle Ciocco connait un grand succès. Quel est le secret de votre réussite ?
La peau possède un écosystème naturel qui doit
pas prophétisé dans les années 1990. On proposait plutôt des solutions miracles en tout genre. J’allais donc à contre-courant en disant « vous pouvez avoir le meilleur des produits, si la peau n’est pas propre, il ne marchera pas ». Cette vision innovante et le fait de proposer des soins adaptés à chaque personne m’a valu beaucoup de succès. Je pense effectivement qu’il n’existe pas de mauvais cosmétique, mais qu’il s’agit de trouver celui qui fonctionne pour soi.
Vous êtes en âge de partir à la retraite, mais vous avez décidé de continuer vos activités professionnelles avec ardeur. Qu’est-ce qui continue de vous motiver à travailler ?
L’épidermologie est une vraie analyse de la surface peau ! Chaque épiderme possède sa propre logique, ce qui est extraordinaire. Je suis passionnée par ce que je fais donc je continue. Je serai comme les grandes théâtreuses, je finirai ma vie sur la scène du cosmétique.
Comment avez-vous réussi à surmonter les différents obstacles au cours de votre carrière ?
J’ai traversé des périodes extrêmement difficiles, mais qui m’ont permis de découvrir que pour que la lumière existe, il faut que le noir contraste. Ce qui m’a toutefois permis d’être aussi optimiste, c’est ma passion. Quand on est passionné, on tombe mais la force nous permet de nous relever. Je suis également croyante, je pense que sans cette foi, je n’aurais pas vaincue aussi facilement les défis que j’ai dû affronter.
Le succès de vos produits vous a mené à beaucoup voyager, notamment en Suisse à l’hôtel des Trois Couronnes à Vevey. Que représente ce lieu pour vous ?
L’hôtel des Trois Couronnes, c’est merveilleux ! J’ai
de plusieurs marques qui m’ont fait confiance, et je dois dire qu’aux Trois Couronnes, on s’y sent particulièrement bien. Il s’y promène de bonnes énergies. Cet hôtel mythique possède une histoire magnifique. Il est le troisième palace le plus ancien de Suisse et a accueilli depuis son ouverture en 1842 de nombreux talents des domaines musical et littéraire tels que Tchaïkovski, Camille Saint-Saëns, Henry Miller et Sir Peter Ustinov. Cette richesse culturelle unique vous emporte dès les premiers pas dans l’hôtel. On y ressent tout de suite une sensation positive de bien-être. Le plus curieux est que de nombreux amis ont connu ce même sentiment agréable lors de leur visite. Cet endroit a un côté mythique dans cette plénitude, cette joie, on sent que son histoire l’imprime. J’ai également hâte de découvrir le nouveau restaurant japonais, Izakaya by Manabu, que je n’ai pas encore eu le temps de découvrir puisqu’il a ouvert ses portes il y a quelques mois seulement. Deux de mes amis y sont déjà allés et m’ en ont dit beau-
plusieurs fois séjourné au Japon, je suis redoutable ! La cuisine japonaise, c’est toute une culture, l’art des préparations culinaires, etc. Je suis impatiente de pouvoir tester les plats du Chef Alastair Long lors de mon prochain séjour aux Trois Couronnes.
Quelle est votre routine beauté lorsque vous séjournez en Suisse ?
Je suis quelqu’un qui marche et qui nage beaucoup. Je nage aussi bien dans le lac Léman que dans la piscine des Trois Couronnes. Et lorsque je marche, ce n’est pas moins de 3h. Je pars donc toujours avec un produit qui me permette de me protéger contre le froid, le chaud, l’eau, le vent, etc. Je prends alors le Précieux Cérat, une cire riche et protectrice que j’applique sur mon visage matin et soir. Ensuite, puisqu’il fait souvent très beau lorsque je viens en Suisse, je mets systématiquement une protection solaire par-dessus le Précieux Cérat.
Le soir, pour me débarrasser de cette protection solaire, j’utilise la Crème Émulsionnante, un produit que j’ai créé spécialement pour cette spécificité-là. J’ai donc un premier nettoyant qui va débarrasser ma peau du produit solaire, et un deuxième qui va nettoyer ma peau. J’applique finalement notre best-seller, la Lotion Lactée, et le contour des yeux Eyelip. Certains de ces cosmétiques sont d’ailleurs à retrouver au Spa de l’hôtel des Trois Couronnes.
Interview Maévane Mas
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA Hôtel des Trois Couronnes • Brandreport 7
for um-m eyr in ch CIRCUS BAOBAB 16 & 17 AVRIL YÉ ! THÉ ÂTRE DU FORUM ME YRIN ME YRIN © M e t lil i. n e t
Grossesse après 40 ans. Déconstruisons les mythes qui l’entourent.
S’il est vrai que des complications sont plus susceptibles d’advenir, un accompagnement régulier et personnalisé permet de répondre au mieux aux besoins de la nouvelle famille en devenir. Dans cette interview, le Docteur Julien Chevreau, spécialiste en gynécologie et obstétrique à Hirslanden Clinique Cecil à Lausanne, nous éclaire sur la grossesse tardive et ses risques.
Dr Julien Chevreau
Spécialiste en gynécologie et obstétrique Hirslanden Clinique Cecil
Dr Julien Chevreau, quels sont les risques associés à une grossesse après 40 ans ?
L’immense majorité des grossesses tardives se déroulent très bien. Cependant, il est vrai qu’il existe un léger surrisque de difficultés de conception et de problèmes lors du développement de l’embryon, puis du fœtus. Certaines pathologies maternelles, notamment au troisième trimestre, sont également plus courantes.
Comment l’âge affecte-t-il la fertilité et les chances de conception ?
La diminution de la fertilité survient en moyenne à partir de 32 ans, et s’accélère à partir de 37 ans. Cette diminution est due à la baisse de la qualité et de la quantité des ovocytes. Il est cependant difficile de donner un âge précis, car il y a souvent une différence entre l’âge chronologique et l’âge biologique.
On remarque que, plus on avance en âge, plus le risque de fausses couches très précoces est élevé. Cela s’explique par une augmentation des anomalies lors des divisions cellulaires initiales qui fabriquent l’embryon.
En quoi le risque de certaines pathologies ou anomalies génétiques est-il influencé par l’âge ?
Les anomalies génétiques augmentent avec l’âge, notamment celles liées au nombre de chromosomes.
Brandreport • La Nouvelle Ecole
Pour la trisomie 21, il existe un test que nous effectuons au premier trimestre de la grossesse, et ce peu importe l’âge des femmes. En cas de risque augmenté, nous effectuons des examens diagnostiques qui se font par prises de sang.
Au niveau maternel, plus on avance en âge, plus on a des risques de développer des pathologies sous-jacentes. En cas d’hypertension préalable par exemple, il est possible d’observer un déséquilibre au cours de la grossesse.
Ensuite, pendant la grossesse tardive, on a plus de risques de développer certaines maladies comme la prééclampsie, qui est un problème d’hypertension dangereux pour le bébé et la maman. Pour la maman, cela peut être très grave et aller jusqu’à provoquer des convulsions. Au niveau de l’enfant, une prééclampsie peut entraîner la naissance de bébés de petits poids qui vont être plus fragiles.
L’âge rend également plus difficile la métabolisation du sucre. On appelle cela le diabète de grossesse. S’il disparaît souvent après la naissance de l’enfant, il peut avoir plusieurs conséquences. Parmi ces dernières, on pense notamment au fait que les bébés peuvent être plus gros, ce qui va entraîner une distension de l’utérus qui elle-même engendre des contractions et un risque d’accouchement prématuré. Ces bébés ont aussi tendance à être plus fragiles.
Les grossesses tardives nécessitentelles un suivi particulier, pendant la grossesse et après ?
Chaque grossesse est unique, c’est pourquoi le suivi doit être personnalisé. Cependant, pour les grossesses tardives, étant donné les risques accrus, on procède à un suivi plus assidu.
En cas de pathologies sous-jacentes, il faut programmer sa grossesse. Cela implique dans certains cas de la
décaler de quelques mois pour être dans les meilleures conditions possibles. Par exemple, dans le cas d’un diabète préexistant à la grossesse, il faut que la conception soit faite à un moment où le diabète est bien équilibré. La patiente doit être capable de reconnaître les signes qui peuvent évoquer l’apparition d’une pathologie afin de pouvoir être réactif en cas de problèmes. Pour l’hypertension par exemple, les symptômes consistent en des céphalées, des acouphènes, des phosphènes (mouches devant les yeux) ou encore des œdèmes.
En post-partum, les risques de thromboembolie et de dépressions sont particulièrement surveillés. Y a-t-il des modifications spécifiques à apporter à l’alimentation ou au mode de vie ?
Il faut bien comprendre que la grossesse n’est pas une maladie. Je dis souvent aux patientes qu’il faut vivre normalement. Cela veut dire que si l’on avait une activité physique avant d’être enceinte, il faut continuer à la pratiquer. Il est en revanche recommandé d’éviter certains sports pourvoyeurs de chutes tels que le ski, l’équitation ou encore certains mouvements de CrossFit. Cependant, la course à pied ou le yoga se pratiquent très bien pendant une grossesse. La natation est aussi idéale, car la contrainte du poids est nettement diminuée. De plus, maintenir une activité sportive est bénéfique tant sur le plan physique que moral. En post-partum, le sport permet de se défouler et de regagner confiance en soi, surtout quand le corps a changé. Avant de reprendre une activité physique après une grossesse, il est cependant important de s’assurer que le périnée le permette. Souvent, il faut commencer par une rééducation de ses muscles afin d’éviter des complications à long terme. Concernant les rapports sexuels, l’activité sexuelle doit rester la même qu’avant la grossesse. De toute manière, la nature étant assez bien faite, si on en fait trop, on va le sentir par des tiraillements dans le ventre ou une sensation d’inconfort. Dans
le cas de signes inhabituels, il ne faut pas hésiter à consulter pour s’assurer qu’il n’y ait pas de problèmes.
Les seuls réels changements à adopter pendant la grossesse se situent au niveau de l’alimentation. La viande doit toujours être bien cuite et les fruits bien lavés, les fromages doivent être pasteurisés. L’alcool et le tabac sont à éviter totalement car les neurones des embryons et du fœtus y sont très sensibles. L’âge a-t-il une influence dans le choix entre l’accouchement vaginal ou l’accouchement par césarienne ?
Quand on lit la littérature médicale, on remarque que davantage de césariennes sont pratiquées après 40 ans. Cela est vrai, si l’on regarde globalement. Cependant, il faut faire attention à ce que disent les études. Il n’y a aucune raison de pratiquer une césarienne lorsque la grossesse se passe bien. Par contre, avec l’augmentation des risques de complications, on augmente le risque de césarienne. Après 40 ans, on a aussi plus recours à la procréation médicalement assistée qui est pourvoyeuse de grossesses multiples, qui elles-mêmes sont plus à risque de nécessiter une césarienne. Quels sont les avantages ou les inconvénients de l’allaitement pour les grossesses tardives ?
Il y a peu de différence en fonction de l’âge. Les inconvénients principaux de l’allaitement sont la fatigue et la participation moindre du papa, même si ce dernier point peut être contrebalancé par le tire-lait. Les bénéfices sont le développement des anticorps du bébé contre certaines pathologies, un lien mère/enfant renforcé, une perte de poids plus rapide pour la maman et un coût diminué.
Interview Léa Stocky
« Quand l’apprentissage tient à cœur, alors vient l’excellence »
Lorsque l’on accorde une importance particulière à son apprentissage, l’excellence devient alors une évidence, car un désir sincère de réussir se développe chez l’enfant qui porte alors de l’intérêt bienveillant à apprendre.
Stéphanie Ayre
Fondatrice de la Nouvelle Ecole
Stéphanie Ayre, directrice et fondatrice de la Nouvelle École à Genève le confirme : « quand l’apprentissage tient à cœur, alors vient l’excellence ». Retour sur les vertus d’une pédagogie davantage centrée sur les besoins et les intérêts de l’enfant.
Stephanie Ayre, quelle est la philosophie de la Nouvelle École ?
La Nouvelle École s’inspire grandement de la philosophie Montessori qui se fonde sur le respect de l’enfant, la responsabilisation et la stimulation de la curiosité. Nous travaillons avec des petits groupes d’apprentissage d’environ 5 enfants dans des classes de 2 à 3 ans puis de 3 à 7 ans.
Le programme de la Nouvelle École se développe autour de thèmes qui se renouvellent chaque deux semaines. Au travers de thèmes tels que les planètes, les abeilles ou encore la plage, les enfants suivent les objectifs d’apprentissage inscrits dans les programme suisse et anglais, puisqu’il s’agit d’une école bilingue. Par exemple, plutôt que de compter selon une liste de chiffres, ils vont compter des planètes représentées sur un tableau et par couleur. Cette approche concrète, axée sur la manipulation, convient parfaitement aux enfants de moins de 7 ans encore trop jeunes pour aborder des éléments abstraits. En somme, l’enfant va apprendre en se questionnant, ce qui lui permet de s’impliquer davantage dans son apprentissage.
En plus de proposer une éducation personnalisée dans un environnement attractif, la Nouvelle École met un point d’honneur sur l’écoresponsabilité. Pouvez-vous expliquer ce choix ? Nous avons effectivement des programmes tournés vers la nature et l’environnement. Nous avons développé toutes une partie du cursus scolaire à travers les mers et les océans et
nous utilisons beaucoup de matériel naturel.
Je pense qu’il est très important pour les enfants d’apprendre à être responsable et respectueux envers la nature. En guide d’exemple, l’école plante chaque mois 100 arbres à travers le monde et organise des réunions sur le réchauffement climatique.
Au cours de l’année, la Nouvelle École propose différents ateliers thématiques tant pour les enfants que pour les adultes. De quoi s’agit-il exactement ? Nous proposons toutes sortes d’ateliers afin de construire et renforcer notre communauté. Nous avons par exemple des ateliers de tissage, très appréciés tant par les enfants que par les parents. Nous offrons également des ateliers de coaching pour les parents afin de les aider à améliorer leur environnement familial. Le rôle de parent n’est pas toujours facile et certains éléments peuvent parfois être mis en place pour mieux répondre aux besoins de la famille. Ces ateliers sont ouverts à tous. Finalement, nous proposons des programmes de vacances ouverts à tous les enfants entre 3
et 7 ans durant les vacances de printemps et le mois de juillet. Il s’agit de semaines thématiques comme le petit géologue, le petit architecte, etc.
Interview Maévane Mas
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA focus.swiss 8 Grossesse tardive
iStockphoto/BongkarnThanyakij
Image
Se battre pour ses rêves – le voyage trépidant d’une chirurgienne plasticienne
Un soutien solide, quelques sacrifices, beaucoup de travail et une organisation millimétrée, voici la recette gagnante vers la réussite. Du moins, c’est ce qui a fonctionné pour la Dre. Scherer, chirurgienne plasticienne au Global Medical Institute à Lausanne.
Dre. Scherer Chirurgienne plasticienne au Global Medical Institute à Lausanne
Pour cette dernière, il s’agit surtout de croire en soi, d’investir du temps et de l’énergie dans son futur, et de ne pas toujours prêter attention aux opinions extérieures. Retour sur le parcours de la Dre. Scherer. Dre. Scherer, comment avez-vous su que vous deviendrez chirurgienne plasticienne ?
Au gymnase, je suis tombée sur des livres de médecine à mon père. J’en ai lu un sur la reconstruction du visage post-accidents et cela m’a fascinée ! En chirurgie plastique, chaque intervention est différente. C’est une spécialité innovative et artistique, ce qui m’a particulièrement attirée. J’ai su à ce moment-là que je voulais faire ça, que je serai médecin et que j’aiderai les autres.
Quel a été votre parcours pour obtenir ce titre ?
En tant qu’enfant bilingue allemand-coréen, j’avais quelques déficits en allemand au niveau de l’orthographe. Cela m’a valu des prédictions décourageantes de la part de mes professeurs. Heureusement, mes parents ont lutté pour moi et m’ont poussée à aller au gymnase, où j’ai finalement brillamment réussi mes examens ! J’ai ensuite débuté mes deux premières années de médecine à Budapest, par manque de places en Allemagne. Ce choix m’a permis de ne pas perdre de temps
et de retourner en Allemagne pour mes dernières années d’études. Malgré un Curriculum Vitae complet, une thèse de doctorat exemplaire et des résultats excellents, je n’ai pas obtenu de place en chirurgie plastique à la fin de mon cursus. Une expérience de recherche à Harvard m’a finalement ouvert les portes et j’ai commencé ma formation à la clinique universitaire d’Heidelberg en Allemagne, renommée pour sa formation en chirurgie plastique.
à ce moment-là. La plupart d’entre-elles attendent la fin de leur formation, vers 35 ans si elles n’ont pas fait de la recherche, pour enfin oser penser à la maternité.
Mais j’ai personnellement pris la décision d’avoir des enfants pendant ma formation, ce qui a choqué beaucoup de monde dans la clinique. J’ai reçu énormément de critiques sexistes à ce propos. Une femme enceinte au
Les chefs devraient comprendre qu’une maman travaille deux fois mieux, car nous sommes extrêmement bien organisées dans notre tête et bien plus responsables.
Pourquoi ne pas avoir terminé votre formation dans cette clinique renommée ?
Car j’ai rencontré l’homme de ma vie. Nous avons essayé de trouver une place ensemble en Allemagne, en vain. J’ai alors accepté un poste en chirurgie générale à l’HUG en Suisse, sans garantie de finir ma formation en chirurgie plastique. Après deux ans de voie générale à l’HUG, nous avons tous les deux obtenus une formation de chirurgie plastique au CHUV, revenant à deux vers un rêve encore inachevé.
Vous avez aujourd’hui trois enfants. Comment avez-vous fait pour construire votre vie de famille parallèlement à votre vie professionnelle ?
La formation de chirurgien-plasticien est difficile à obtenir et demande plusieurs années d’investissement. Dans mon parcours, je n’ai vu aucune femme faire des enfants
– Dre. Scherer
travail, dans de telles conditions, se sent vulnérable, presque coupable d’attendre un enfant. Cela ne devrait pas être ainsi. Je pense qu’il faut encourager les femmes à faire leur parcours comme elles le sentent. On ne doit pas s’adapter au système actuel où le corps professionnel souhaite qu’on finisse notre formation avant même de penser aux enfants. Les chefs devraient comprendre qu’une maman travaille deux fois mieux, car nous sommes extrêmement bien organisées dans notre tête et bien plus responsables. Aujourd’hui je suis moi-même cheffe, et de mes quatre femmes employées, trois d’entre elles sont mamans et je les soutiens à tous points de vue.
Qu’avez-vous mis en place pour gérer au mieux cette période agitée ?
Mon mari et moi avions les mêmes projets professionnel et familial, ce qui a facilité grandement les choses. Cela nous a demandé toutefois une organisation millimétrée,
notamment au niveau de la garde des enfants. Je pense aussi qu’il faut savoir faire des sacrifices et mettre le loisir de côté pendant un certain temps. Mais lorsque l’on éprouve du plaisir en travaillant, les sacrifices se font plus facilement. Il s’agit certes d’un parcours difficile, mais je le vois plutôt comme un beau voyage à entreprendre. Quels sont vos projets pour les années à venir ? Aujourd’hui mes enfants ont grandi et mon objectif est de m’engager dans des projets plus significatifs. Dans notre clinique, mon mari et moi aidons par exemple les personnes souffrant de migraines et céphalées chroniques. Il s’agit là de notre objet de cœur.
Nous travaillons également sur un podcast afin de diffuser à un public plus large des informations réalistes et scientifiques au niveau de la chirurgie et des traitements esthétiques. Aujourd’hui, ceux-ci sont devenus un grand business trompeur et parfois irraisonnable, d’où l’importance de s’informer avant une intervention esthétique.
Un mot pour la fin ?
Ne jamais baisser les bras. Plusieurs fois dans ma vie j’aurais pu dire « là, il faut que je m’arrête ». Grâce à mes parents qui ont toujours cru en moi et beaucoup de travail, je suis aujourd’hui chirurgienne plasticienne. Quand on est jeune, on a besoin de personnes autour de nous qui croient en nous. Avec du soutien et quelques sacrifices, chaque enfant peut devenir ce qu’il veut.
www.global.surgery
Interview Maévane Mas
MEDICAL INSTITUTE
ANNONCE UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA
Global Surgery • Brandreport 9 #focusfemmesinspirantes
Santa
« Je n’ai pas de souvenirs
sans musique
Samanta Cotta alias Santa a marqué la scène musicale française en tant que chanteuse principale du groupe électro-pop Hyphen Hyphen. Depuis 2022 cependant, c’est en tant qu’artiste solo qu’elle fait sensation.
Interview Océane Ilunga Image màd
Suite au triomphe de son titre Popcorn Salé, Santa revient sur le devant de la scène avec le single Recommence-moi sorti le 22 mars dernier qui préfigure la sortie de son premier album le 24 mai 2024. À écouter sans modération !
Santa, quels sont les trois adjectifs qui te décrivent le mieux ?
Je dirais vivante, libre et loyale.
Comment est née ta passion pour le chant et la musique en général ?
Je n’ai pas de souvenirs sans musique, la musique est le lien de tout dans ma vie.
J’ai d’ailleurs toujours écrit ma propre musique, elle est donc le lien mais aussi la distance magnifique que je mets entre mes drames et ma poésie.
Te rappelles-tu de la première chanson que tu as écrite? De quoi s’agissait-il ?
Il ne s’agissait pas encore d’une chanson mais d’un air de piano, j’étais petite et je l’imaginais parfaitement illustrer un vieux film italien. Ma première chanson en français s’appelle Popcorn Salé et raconte une parenthèse enchantée (peut être l’amour !) au milieu du chaos.
En 2022, tu commences ta carrière solo, en parallèle de ton projet avec Hyphen Hyphen pour lequel tu chantes en anglais. Pourquoi choisir de chanter en français en solo ?
Ce ne fut pas un choix mais un accueil ! Ces chansons m’ont traversée, je les ai écrites. Le choix fut ensuite de les sortir de ma chambre. Ce n’était pas simple parce qu’elles sont pudiques comme moi (rires), mais si joliment accompagnées par mes grands amis Adam et Line de Hyphen Hyphen.
L’été dernier, tu as organisé une performance spectaculaire à Bruxelles, en donnant un concert en plein-air. Prévois-tu d’autres surprises de ce genre ?
Oui, c’est du « plein-air » littéral ! J’ai donné un concert avec mon piano à queue suspendue à une grue à plus de 40 mètres du sol ! Un grand moment arrêté. J’ai encore des idées folles, d’ailleurs j’aimerais les concrétiser en Suisse, affaire à suivre…
Peux-tu nous parler de ton dernier album ou projet musical et des thèmes qui y sont abordés ?
Mon premier album sort le 24 mai prochain, je ne suis que trac et excitation.
Au-delà des thèmes, j’ai essayé de capturer avec ma sensibilité les contours, parfois les limites de mes chaos.
Comment décrirais-tu ton style musical et quelles sont tes principales influences ?
Je n’aime pas me décrire mais j’ai entendu une fois le terme néo-variété à mon égard et cela me qualifie plutôt bien. J’ai essayé humblement d’emprunter tout ce que j’aimais des « grandes heures » de la variété française, Berger, Balavoine Sanson, Goldman, en twistant de manière contemporaine les productions.
As-tu rencontré des difficultés en tant que femme musicienne ?
Dans de nombreux secteurs du divertissement, on trouve souvent des individus qui manquent de finesse. Et derrière le pouvoir se cache - trop souvent - l’abus. Aussi, je me retrouve souvent dans des positions où je dois prouver mes compétences, souvent techniques, afin de me faire entendre et cela peut être épuisant. Je pense que cela est directement lié au fait que je sois une femme mais n’oublions pas que « les petites filles sont des punks ».
Qu’est-ce que pour toi une femme inspirante ?
Beaucoup de femmes sont des sources d’inspiration pour moi. Elles ont le point commun d’oser, de faire, de lutter, de modeler un nouveau regard que celui du patriarcat, de se battre mais aussi de ne pas se battre, de déconstruire, de reconstruire, de faire exister leur art et ne pas s’excuser de faire tout cela !
Quels sont les thèmes ou les messages que tu essaies de transmettre à travers tes chansons ?
L’amour, sous toutes ses formes. Il me faudra plus d’une vie pour cela.
Les femmes inspirantes ont le point commun d’oser, de faire, de lutter, de modeler un nouveau regard que celui du patriarcat, de se battre mais aussi de ne pas se battre, de déconstruire, de reconstruire, de faire exister leur art et ne pas s’excuser de faire tout cela !
– Santa
À propos de Santa :
Débuts
Quelle est ta chanson préférée à interpréter en live et pourquoi ?
Popcorn salé car la chanson me dépasse et devient un chœur de joie.
En tant que chanteuse, comment maintiens-tu ton énergie et ta passion pendant les tournées et les performances live ?
Le déni est utile dans certains cas.
Comment fonctionne le processus de création de tes chansons ?
J’attends, parfois longtemps, derrière mon piano et la chanson passe devant moi.
Quel est ton mantra ? Recommence-moi.
Il y a-t-il un message que tu aimerais transmettre à tes fans ou à ceux qui découvrent ta musique pour la première fois ? Bienvenue, enchantée, l’autre moitié de moi est dans mes chansons.
Quand viendras-tu en Suisse ?
J’adore la Suisse depuis toujours, je pense venir très prochainement, notamment pour un joli festival !
»
C’est dès son plus jeune âge que Santa découvre sa passion pour la musique. Sa mère, d’origine américaine, a elle-même embrassé une carrière de chanteuse bien avant elle en faisant partie du groupe Daisy Duck qui a animé la scène musicale des années 80. Originaire de Nice, c’est lors de ses études en arts plastiques sur la Côte d’Azur qu’elle rencontre Adam et Line avec lesquels elle fonde, en 2010, le groupe Hyphen Hyphen, bientôt rejoint par Zac. Le groupe a rapidement enregistré et publié un premier EP Chewbacca I’m Your Mother suivi un an plus tard par un second EP Wild Union. Inspirés par le rock britannique, le groupe enchaîne les apparitions sur scène pour gagner en visibilité auprès du grand public.
Évolution musicale
Au fil des années, Hyphen Hyphen a évolué et affiné son style musical, explorant de nouvelles sonorités et repoussant les limites de la pop électronique. Sous la direction artistique de Santa, le groupe a développé un son distinctif qui mêle habilement des éléments de rock, de pop et d’électro, créant ainsi une expérience musicale captivante pour leur public.
En tant que chanteuse principale, Santa a joué un rôle essentiel dans l’évolution sonore de Hyphen Hyphen, apportant sa voix puissante et sa présence scénique charismatique à chaque performance. Son sens de la mode audacieux et sa personnalité vibrante ont également contribué à façonner l’esthétique visuelle distinctive du groupe.
Carrière solo
Après avoir connu le succès avec Hyphen Hyphen, Santa entreprend un nouveau chapitre de sa carrière en se lançant dans une aventure solo. Cette décision audacieuse permet à l’artiste de se réinventer et d’explorer de nouveaux territoires musicaux, ainsi que de chanter en français, démontrant ainsi sa polyvalence.
Son premier single en solo, Popcorn Salé, a été accueilli avec enthousiasme par les fans et les critiques, marquant le début d’une nouvelle ère dans la carrière de Santa. Avec ses paroles accrocheuses, la chanson a rapidement conquis les ondes radiophoniques et a propulsé Santa sur le devant de la scène en tant qu’artiste solo. Fort de ce succès, Santa a continué à travailler sur de nouvelles compositions, explorant des sonorités et des thématiques qui lui sont propres.
Ses performances captivantes et son charisme naturel lui ont permis de séduire les foules et de créer une connexion intime avec ses fans, confirmant ainsi sa place en tant qu’artiste incontournable de la scène musicale française. Santa s’implique également activement dans des causes qui lui tiennent à cœur. Après avoir sorti une chanson à forte portée sociale: Qui a le droit, elle a démontré sa volonté de faire entendre sa voix et de provoquer des discussions sur des sujets importants de société.
Son engagement envers son art et son désir de se réinventer constamment promettent un avenir brillant et plein de succès pour cette artiste talentueuse.
Prochains concerts
Santa illuminera les scènes françaises et internationales tout au long de l’année 2024. Une opportunité unique de découvrir son univers captivant. Retrouvez-la lors du festival Papillons de Nuit le 18 mai à Saint-Laurent-de-Cuves, le 12 juillet dans le Finistère lors du festival des Vieilles Charrues, ainsi que le 28 juin à Paris pour le festival Solidays.
Écoutez Santa sur Spotify :
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA focus.swiss 10 Interview • Santa
Le plasma, un traitement esthétique performant et discret
Les femmes actives d’aujourd’hui recherchent des solutions esthétiques qui s’alignent sur leur mode de vie effréné. L’introduction des interventions au plasma offre une option rapide et pratique qui leur permet d’entretenir leur apparence tout en continuant à s’investir dans leur carrière.
Grâce à la technique innovante du plasma, les femmes qui jonglent habilement entre leur carrière et leur bien-être peuvent retourner travailler directement après le traitement, sans craindre des marques visibles au visage. Un vrai plus, le traitement est sans douleur.
Qu’est-ce que le plasma ?
Il s’agit d’un état hautement énergétique dans lequel les particules subatomiques, telles que les électrons et les protons, ne sont plus liées de manière étroite à des atomes spécifiques, ce qui les rend mobiles et libres. Le plasma se compose de particules chargées électriquement et réagit donc fortement aux champs magnétiques et électriques. Il est présent naturellement dans l’univers, constituant la majeure partie des étoiles. Sur Terre, il peut également être généré artificiellement dans des conditions contrôlées.
La sensation de brûlure induite par le plasma se révèle également nettement moins douloureuse par rapport aux interventions au laser, offrant ainsi une expérience plus confortable pour les patients. Même pour les personnes les plus sensibles à la douleur, ce produit garantit une satisfaction totale, éliminant les appréhensions liées à toute procédure esthétique. La technologie du plasma s’impose ainsi comme une option novatrice, alliant précision, efficacité et confort pour répondre aux besoins exigeants de sa clientèle.
Un outil médical pratique
Le plasma 4.0 est un appareil médical certifié, approuvé pour l’utilisation par des chirurgiens et des dermatologues. Fiable et performant, cet outil tient ses promesses tout en offrant l’avantage notable de ne pas entraver la capacité des patientes à reprendre leurs activités. La compacité de cet appareil, par opposition à d’autres outils tels que les lasers difficiles à transporter, permet aux chirurgiens plastiques et dermatologues de bénéficier d’une grande mobilité avec leur équipement. Son utilisation se révèle par ailleurs particulièrement aisée, offrant une praticité appréciable dans un environnement médical exigeant.
Le plasma dans la médecine esthétique
L’objectif du plasma quand il est utilisé en médecine esthétique est de provoquer une brulure superficielle de la peau, ce qui va enclencher tout le système de cicatrisation et de régénération naturelle des cellules. Cela va relancer les élastines qui vont tendre la peau et le collagène qui va la raviver.
Le plasma 4.0, un outil médical certifié, agit comme un micro brûleur et permet de traiter des tâches de vieillesse, des cicatrices, des rides, etc. Il permet également d’éviter
des opérations plus lourdes, telles que le relèvement des paupières, aussi connue sous le nom de blépharoplastie. Si l’on prend l’exemple d’une blépharoplastie classique, la convalescence dure près de 15 jours car les paupières sont fortement marquées et fragilisées. Avec le plasma 4.0, le même traitement offre plus de sécurité car il est sans contact direct avec la peau et permet à la patiente d’aller travailler seulement quelques heures après son intervention. Une blépharoplastie par plasma est généralement réalisée en une seule séance, sans douleur et sans laisser aucune marque de brulure visible. De plus, le traitement est bien plus abordable qu’une chirurgie esthétique.
En termes de pathologie, le plasma 4.0 permet de supprimer des fibromes pendulaires, des verrues, des condylomes, etc. sans avoir besoin d’opérer. En fonction des différentes puissances de l’appareil et de l’intensité de la
brûlure, le médecin va pouvoir descendre plus ou moins profondément dans le derme ou dans l’hypoderme. Les avantages d’une telle pratique Avec le plasma 4.0, des interventions telles qu’une blépharoplastie peuvent être effectuées sans opération lourde ni anesthésie. Il corrige les imperfections de la peau de manière sûre, rapide et non invasive en stimulant la régénération naturelle du derme. La précision et la finesse atteintes lors d’une intervention distinguent cette technologie de ses concurrents. Contrairement à d’autres méthodes qui laissent des cicatrices importantes et contraignent les clients à une période d’isolement de plusieurs jours, l’utilisation du plasma permet des résultats esthétiques sans compromettre le mode de vie quotidien.
Polyvalent, le Plasma 4.0 peut finalement être employé pour une variété d’interventions, ce qui constitue un atout supplémentaire. Son adaptabilité, sa portabilité et sa facilité d’utilisation en font un choix privilégié pour les professionnels de la chirurgie plastique et de la dermatologie.
Texte Maévane Mas
Univers Santé Sarl sera présent au Salon de la beauté et de l’esthétique SIWELL à Genève les 4 et 5 mai 2024.
ANNONCE UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA Univers Santé Sarl • Brandreport 11 #focusfemmesinspirantes
Promouvoir la place des femmes en entreprise, une nécessité
Claire Dieudonné Directrice du marché suisse pour la division des produits grand public, L’Oréal
Passionnée, empathique et positive, Claire Dieudonné aime les voyages, les week-ends de ski et l’été. Originaire de France, cette maman de trois enfants âgés de trois à huit ans travaille en Suisse depuis douze ans où elle s’épanouit chez L’Oréal en tant que directrice du marché suisse pour la division des produits grand public. Dans cette interview, Claire Dieudonné nous parle de l’égalité hommes/femmes et des moyens de favoriser la place de ces dernières en entreprise.
Claire Dieudonné, pouvez-vous nous parler de votre parcours professionnel ? J’ai toujours travaillé dans l’industrie cosmétique, principalement dans le marketing. J’ai rejoint le groupe L’Oréal il y a douze ans, années pendant lesquelles j’ai eu la chance de travailler en marketing dans plusieurs domaines : d’abord sur nos marques de soins capillaires, puis sur les soins du visage et pendant cinq ans sur le maquillage. J’ai ensuite été directrice du développement commercial avant de prendre mes fonctions actuelles il y a près d’un an.
Quelles sont vos responsabilités actuelles chez L’Oréal ?
Je dirige la division des produits de consommation de L’Oréal pour la Suisse. À ce titre, je suis responsable d’une équipe d’environ 40 personnes et de cinq marques : L’Oréal Paris, Garnier, Maybelline, NYX Professional Make-Up et Essie.
Mon rôle est de développer le secteur de la beauté sur le marché suisse à travers nos marques. Je suis également membre de l’équipe de direction de L’Oréal en Suisse, qui fait partie du cluster DACH, troisième marché mondial et premier marché européen au sein du groupe L’Oréal.
Pourquoi est-il plus difficile pour les femmes de concilier leur vie privée et leur vie professionnelle, et que peut-on faire pour y remédier ?
Tout d’abord, ce sont les femmes qui partent en congé de maternité pour accoucher et beaucoup de choses reposent encore sur nos épaules.
Cependant, il ne faut pas généraliser, car de plus en plus de papas sont très engagés auprès de leurs enfants et gèrent tout à égalité avec leur femme. Le
soutien des entreprises est également très important en termes de confiance et de flexibilité.
Tout au long de votre carrière, avez-vous rencontré des obstacles en tant que femme ?
La première difficulté que j’ai rencontrée a été le système de garde d’enfants et ses places limitées. J’ai aussi été confrontée à mes propres doutes et à beaucoup d’introspection : suis-je capable d’être une bonne mère et un bon manager ? Comment réussir dans un rôle sans sacrifier l’autre ? Et comme tout parent, je dois faire face à la fameuse charge mentale, ce qui m’oblige à être très bien organisée. Cependant, j’ai la chance de travailler pour une entreprise qui m’a toujours soutenue. Chaque fois que j’ai annoncé ma grossesse, j’ai été très bien accueillie et à chacun de mes retours de congé de maternité, j’ai été promue. De plus, L’Oréal me donne la flexibilité dont j’ai besoin pour réussir dans mon travail, tout en me permettant d’être présente pour mes enfants. C’est comme si j’étais mon propre patron. Cela me permet d’être épanouie aujourd’hui.
Au niveau du DACH, et plus particulièrement en Suisse, pouvez-vous nous donner un bref aperçu de la situation concernant la présence des femmes dans les entreprises ?
Les femmes représentent la plus grande partie de nos employés dans la région DACH et je suis très fière d’affirmer qu’à ce jour, 50% de l’équipe de direction suisse est composée de femmes. C’est le reflet parfait de notre tendance mondiale puisque, dans le monde entier également, 50 % des membres de notre conseil d’administration sont des femmes.
C’est le résultat d’un engagement à long terme en faveur des femmes. L’Oréal est reconnue pour l’égalité femmes-hommes par le Bloomberg index 2023 pour la sixième année consécutive. En Suisse, nous avons également reçu la certification EDGE (Economic Dividends for Gender Equality).
Quelles initiatives spécifiques L’Oréal a-t-elle mises en place pour promouvoir l’égalité des sexes au sein de l’entreprise ? Chez L’Oréal Suisse, nous avons des horaires de travail flexibles, un congé paternel de six semaines pour soutenir le partage des responsabilités entre la mère et le père et nous pouvons travailler à domicile deux jours par semaine. La flexibilité est une aide précieuse car cela me permet de gérer efficacement mon travail et les besoins de mes enfants. Je peux également compter sur un climat de confiance où les besoins d’une maman (et ceux d’un papa) sont pris en compte sans jugement. C’est aussi parce que les membres de notre équipe de direction partagent souvent les mêmes besoins et qu’ils incarnent des modèles positifs. Le rôle des modèles est très important pour moi, et il est également soutenu par nos réseaux internes tels que OUT@L’Oréal et FAM@L’Oréal, qui ont été créés par des employés pour promouvoir les besoins des différentes communautés et le leadership positif.
Pouvez-vous nous parler de FAM@L’Oréal ?
FAM@L’Oréal (family) a été créé pour soutenir les parents et leur permettre de mieux concilier vie professionnelle et vie privée. Cela est possible en comprenant les besoins de chacun et en promouvant des emplois flexibles qui correspondent aux aspirations professionnelles de chacun. Comment L’Oréal encourage-t-elle la représentation des femmes aux postes de direction et de décision au sein de l’entreprise ?
L’équilibre entre les hommes et les femmes est au cœur de notre stratégie de diversité, d’équité et d’inclusion. Pour renforcer cet engagement, le groupe a mis en place en janvier 2021 notre DE&I Global Advisory Board, composé de douze experts externes et de six cadres dirigeants de L’Oréal, dont notre PDG. Nous mesurons constamment nos progrès dans les différents domaines de la DE&I, y compris l’égalité femmes-hommes. L’engagement de L’Oréal sur ces sujets a été reconnu à de multiples reprises en 2023, notamment lorsque le groupe a figuré dans le Top 100 entreprises dans le classement de Refinitiv’s Diversity & Inclusion Index pour la 8e année consécutive et il a récemment été classée par Equileap parmi les 10 premières entreprises mondiales en matière d’égalité entre les hommes et les femmes ! Comment L’Oréal encourage-t-elle la formation et le mentorat des femmes au sein de l’entreprise pour favoriser leur développement professionnel ? Nous proposons plusieurs formations et séminaires comme par exemple le programme EVE, un séminaire dédié au leadership que L’Oréal soutient avec d’autres sociétés. Pendant ce séminaire, les participants sont coachés et inspirés grâce aux intervenants qui partagent leurs parcours de carrière et les
clés de succès. J’ai eu la chance de participer à ce séminaire et ce fut incroyablement utile de développer mon réseau professionnel avec des femmes aux parcours atypiques ou qui ont réussi en faisant preuve de créativité, bienveillance et entraide.
L’Oréal soutient-elle des organisations ou des initiatives externes en faveur des droits des femmes et de l’égalité des sexes ?
Depuis 1998, la Fondation L’Oréal collabore avec l’UNESCO dans le cadre du programme « For women in science », dans le but de permettre à un plus grand nombre de femmes scientifiques d’atteindre l’excellence dans ce domaine. Nous avons soutenu plus de 3 900 chercheuses de 110 pays et régions du monde. Nous avons également lancé, en 2020, le Fonds L’Oréal pour les femmes, un fonds de dotation pour soutenir les femmes en situation de grande vulnérabilité. Nous collaborons avec plus de 100 organisations caritatives et partenaires sur le terrain dans 30 pays à travers le monde et, ensemble, nous avons déjà soutenu 1 million de femmes et de filles dans le monde au cours de l’année écoulée. Avez-vous de nouveaux projets concernant l’égalité des sexes et la place des femmes dans l’entreprise ? Nous savons tous que le retour du congé de maternité peut être stressant. C’est pourquoi L’Oréal Suisse lance cette année un programme d’ateliers pour accompagner les femmes et les hommes avant et après le congé maternité/paternité et faire de cette occasion un moment agréable. Nous lançons également des conférences sur les moyens de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle et de réduire la charge mentale.
Interview Léa Stocky
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA focus.swiss
12 La place des femmes en entreprise
ANNONCE Votre testament a un effet certain Prenez contact pour un entretien individuel et confidentiel, evelyne.hug@alz.ch, 058 058 80 40 Commandez notre brochure Prendre ses dispositions. Avec un testament. alz.ch/heritages-legs
Image iStockphoto/LaylaBird
Regards croisés d’étudiantes passionnées
Depuis sa fondation en 1976, SAE Institute a façonné quelques générations de professionnels talentueux dans les domaines de l’audiovisuel, de l’animation ou encore du développement web. Entrée dans les couloirs de cette institution de renommée mondiale à travers les yeux de trois étudiantes de SAE Institute, chacune explorant un domaine différent.
Laureen, Chloé et Andrada, pouvez-vous nous parler de votre expérience à SAE Institute jusqu’à présent et de ce qui vous a attiré dans votre programme d’études ?
Laureen : C’est une très bonne expérience selon moi. La durée d’études (trois ans) est parfaite et j’ai vraiment beaucoup appris durant les six premiers mois déjà réalisés. L’autonomie peut être difficile pour certains mais les enseignants sont toujours là en cas de questions ou d’incompréhensions.
Chloé : Ce qui m’a attiré dans le programme, c’est sa grande polyvalence. Ayant déjà obtenu un CFC de médiamaticienne avant d’arriver à SAE, j’avais acquis diverses compétences qui comprennent notamment du graphisme, du web design, un peu de photographie,... et je cherchais à me spécialiser dans le domaine de la vidéo. Lors de mes études précédentes, j’ai eu l’occasion de l’explorer, mais j’étais souvent confinée à la post-production. En découvrant la formation à SAE, j’ai réalisé que je pouvais enfin explorer l’autre versant de la production vidéo, m’immerger dans les aspects de l’éclairage, comprendre les réglages de la caméra et bien d’autres domaines encore. Cette opportunité m’a séduite car je souhaitais expérimenter tous les aspects d’une production vidéo.
Andrada : Mon expérience à SAE n’est que positive. En plus de l’environnement accueillant et chaleureux, c’est un endroit où l’on peut trouver plein de choses intéressantes qui concernent ou pas directement notre formation. En plus de ça, SAE offre des formations qui sont peu courantes en Suisse romande, et c’est ce qui la rend davantage unique.
Quelles sont les ressources et les équipements disponibles à SAE Institute qui vous ont aidées dans votre formation pratique ?
Laureen : Les enseignants sont disponibles au maximum pour les étudiants, et toujours à l’écoute. Les réservations dans les studios et l’entraide avec les élèves de notre classe sont tout aussi importantes dans notre évolution.
Chloé : Une des ressources qui est pour moi très importante à noter est la présence des enseignants et leur accompagnement tout au long d’un projet. Nous pouvons prendre rendez-vous avec eux pour parler de l’avancement d’un projet, mais surtout ils sont présents pour répondre aux problèmes auxquels nous pouvons faire face. Que ce soit au sein de l’école ou pour la réalisation d’un projet, ils sont une oreille attentive et chercheront toujours une solution adaptée. Un autre point positif est la possibilité d’accéder au matériel de tournage de SAE grâce à un système de réservation en ligne. Puisque les tournages sont réalisés à nos frais, il est essentiel que nous disposions d’un tel accès au matériel. Bien que certains étudiants puissent préférer posséder leur propre équipement au fil des années.
Andrada : Les ressources les plus importantes en ce qui me concerne sont les enseignants et leurs connaissances. Ce sont des personnes sur lesquelles on peut compter et qui ne nous ont jamais laissé tomber.
Pouvez-vous partager une expérience ou un projet spécifique que vous avez réalisé pendant votre temps à SAE Institute et comment cela a-t-il enrichi votre parcours d’apprentissage ?
Laureen : La sommative (l’examen oral d’une chanson) m’a beaucoup appris. Les méthodes sur ce qui se faisait, ce qui ne se faisait pas, la deadline qui nous oblige à rendre quelque chose qui s’approche d’un très bon résultat mais dont il y a toujours des petites choses à retoucher. Tous les retours sont précieux pour d’autres projets.
Chloé : Un des projets qui a enrichi mon expérience est la réalisation de mon premier court-métrage durant la première année de ma formation. C’est ma toute première expérience en tant que scénariste pour un court-métrage, et je dois avouer que ce qui m’a le plus plu, c’est d’inventer les personnages et de leur donner vie sur le papier. C’était une expérience très intéressante car il est très difficile de créer un personnage, de lui affecter des émotions, des réactions selon les événements qu’il traverse et de s’y tenir. Et il est encore plus dur de donner vie à ce personnage à travers les performances des comédiens. Je me souviendrai toujours du moment où j’ai assisté pour la première fois à mes comédiens incarnant les rôles que j’avais créés : j’ai eu le sentiment de donner naissance à mes personnages, et c’était magique. Depuis ce projet j’envisage de devenir scénariste. Il est difficile de raconter une histoire qui fera ressentir les bonnes émotions au spectateur, mais lorsque l’on y parvient, c’est le plus beau des cadeaux.
Andrada : Mon premier projet de deuxième année, qui impliquait une intégration de personnages Lego
dans une vidéo donnée, a été révélateur. Les nombreuses heures que j’y ai consacrées m’ont fait réaliser que j’avais fait le bon choix. Parvenir au bout de ce projet exigeant a été incroyablement gratifiant et a ravivé encore davantage la flamme qui brûlait en moi.
Comment décririez-vous la communauté étudiante à SAE Institute et comment cela a-t-il enrichi votre expérience d’apprentissage ?
Laureen : Les étudiants sont tous très bienveillants. Il faudrait profiter de ce contact privilégié pour en apprendre sur chaque spécialité et collaborer au maximum sur des projets communs.
Chloé : Je dirais que la communauté étudiante à SAE Institute regorge de profils différents. En général on s’entend bien et on est assez soudés. On aime participer au projet des autres et faire de nouvelles rencontres.
Andrada : Nous sommes constamment entourés de personnes qui travaillent et qui ont envie de réussir. De plus, étant donné que ce sont des métiers de passion, les personnes avec qui j’ai pu avoir à faire jusqu’à présent s’investissent énormément dans leur travail et ceci est reflété dans la qualité de leurs résultats.
Pouvez-vous parler des opportunités de réseautage et de collaboration avec l’industrie que vous avez eues en tant qu’étudiantes de SAE Institute ?
Chloé : Le réseautage marche assez bien. En participant à des tournages, nous faisons de plus en plus de rencontres, que ce soit avec des personnes internes ou externes à l’école, enrichissant ainsi notre carnet d’adresses. Nous disposons aussi de l’accès au site data alumni, qui nous permet de bénéficier du réseau et de la communauté de SAE. La plateforme propose un annuaire regroupant enseignants et élèves, anciens comme actuels, ainsi qu’une section dédiée au mentorat et à la recherche d’emplois. Malheureusement, je trouve que cette plateforme n’est pas assez utilisée.
Comment SAE Institute soutient-elle les étudiants dans leur transition vers le marché du travail après l’obtention de leur diplôme ?
Laureen : Le fait que les étudiants de troisième année puissent terminer leur cursus dans n’importe quelle SAE permet de créer du lien plus facilement. De plus, il me semble que des professionnels peuvent faire appel à SAE pour trouver des stagiaires.
Chloé : N’étant pas encore arrivée à ce stade de mes études, je ne peux pas dire grand-chose. Cependant, à en voir la présence des enseignants et le soutien dont ils font preuve envers nous en général, je ne me fais pas de souci. Le fait d’aller sur des tournages nous permet de rencontrer des personnes d’autres sections comme les élèves en section audio et VFX par exemple, et de créer nos carnets de contact qui nous suivront par la suite.
Andrada : De ce que j’ai pu voir et entendre, le corps enseignant reste en contact avec nous, même après l’obtention du diplôme. De plus, s’ils reçoivent des propositions de projet intéressantes, ils peuvent contacter d’anciens élèves pour leur offrir ces opportunités.
En quoi pensez-vous que SAE Institute se distingue des autres établissements d’enseignement dans le domaine de l’audio, du cinéma, de l’animation, de la conception de jeux vidéo, de l’industrie musicale, de la création et du développement web ?
Chloé : Je pense qu’elle se démarque grâce à ses enseignants et à son programme axé sur la pratique. Le fait que les enseignants aient toujours un pied dans le domaine apporte beaucoup, tout comme les intervenants externes. De plus, les cours pratiques nous offrent l’opportunité de nous exercer et de nous immerger directement dans le monde professionnel. Pouvez-vous partager avec nous certains succès récents des anciens élèves de SAE Institute ?
Chloé : Nous avons notre célèbre Tanguy Guinchard (ayant terminé sa formation film il y a quelques années) qui est un cascadeur très doué, et qui a travaillé en tant que doublure cascade pour Hunger Games. Et récemment, nous avons Tataki qui a mis en avant la sortie du clip musical SUP3R de l’artiste Nana K, réalisé par des élèves de notre classe de 2ème année en section film.
Quels conseils donneriez-vous aux futurs étudiants intéressés par les programmes de SAE Institute, en particulier ceux qui envisagent une carrière dans votre domaine d’études ?
Laureen : Le conseil principal que je peux donner et selon moi le plus important est de ne pas lâcher à la première difficulté. Il y a toutes les ressources disponibles pour réussir. Il faut prendre le temps de comprendre, d’assimiler et ensuite de se féliciter de ne pas avoir abandonné ainsi que de célébrer chaque petite victoire.
Chloé : Il est très important de prendre en compte que vous vous engagez dans un métier appelé « métier passion ». Cela inclut en général très peu de repos, il est donc très important de se ménager et de savoir quand s’arrêter. La passion peut être très forte mais il faut savoir prendre des pauses pour la cultiver et ne pas l’épuiser. Parfois, vous allez travailler sur un projet pendant des mois et vous allez même vous retrouver à y penser nuit et jour. Les métiers passion sont comme ça, ils nous habitent, qu’on soit à l’école ou à la maison. C’est pourquoi il est essentiel de cultiver cette passion et de la préserver.
Andrada : Le conseil que je donnerais, c’est de se lancer sans hésiter et de ne pas douter de soi-même. Ce n’est pas un métier que je considérerais particulièrement difficile, mais il faut être méticuleux, organisé et très discipliné afin d’obtenir un résultat intéressant. Les projets prennent du temps à être réalisés et parfois il faut faire preuve de patience et de persévérance, même quand les heures à investir paraissent interminables.
Interview Océane Ilunga
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA 14 Brandreport • SAE Genève #focusfemmesinspirantes
Andrada Videscu 24 ans, étudiante en section VFX Chloé Melsion 21 ans, étudiante en section Digital Film Production Laureen de Tomasi 18 ans, étudiante en section Audio Production
Formulations
exceptionnelles et complètes pour la femme et l’homme:
Peau, cheveux & bien-être
ExtraCell Woman contribue au maintien du fonctionnement normal du corps:
• peau, muqueuses, tissu conjonctif et pigmentation de la peau
• cheveux et ongles
• musculature
• énergie
• fatigue
• système nerveux
• fonctions cognitives et psychologiques
• système immunitaire
• vision
• cholestérolémie
ExtraCell Woman
& ExtraCell Man
ExtraCell Man contribue au maintien du fonctionnement normal du corps:
• taux de testostérone, fertilité, reproduction et spermatogenèse
Informations complémentaires:
aucun sucre ajouté, colorant naturel, sans lactose, avec stevia.
Vitalité, énergie, peau & cheveux
Ces compléments alimentaires sont disponibles chez Amavita, Sun Store, Coop Vitality et un grand nombre de pharmacies indépendantes. ↑ Plus d’informations
• peau, muqueuses, tissu conjonctif et pigmentation de la peau
• cheveux et ongles
Drink (sachets de poudre à mélanger dans de l’eau), arôme orange, 20 sachets par emballage.
• performance intellectuelle
• fonction hépatique (foie)
• glycémie (taux de sucre)
• métabolisme des graisses
• protection cellulaire contre le stress oxydatif
Informations complémentaires:
aucun sucre ajouté, colorant naturel, sans lactose, avec stevia.
Drink (sachets de poudre à mélanger dans de l’eau), arôme fruits rouges, 20 sachets par emballage.
Pharmacode: 621 37 31
• musculature
• énergie
• fatigue
• système nerveux
• fonctions cognitives et psychologiques
• performance intellectuelle
• système immunitaire
• vision
• cholestérolémie
• métabolisme des graisses
• fonction hépatique (foie)
• protection cellulaire contre le stress oxydatif
Pharmacode:
781 18 05
Cadeau !
1 ExtraCell Brain & Eyes
Swiss Alp Health, Tél: +41 21 711 33 11, info(at)swiss-alp-health.ch
au fonctionnement normal du cerveau et au maintien d’une vision normale. Capsules avec oméga-3 DHA, phosphatydilsérine (PS), lutéine, zéaxanthine, lycopène, Q10, zinc, vitamines C, E et groupe B.
Contribue
Suite à l’achat de 2 produits Swiss Alp Health (en un seul achat) dans votre pharmacie ou droguerie, vous recevrez gratuitement 1 ExtraCell Brain & Eyes. Envoyez par courrier postal ce bon avec la quittance en indiquant votre nom et adresse à: Swiss Alp Health, Route d’Arnier 4, 1092 Belmont-sur-Lausanne ou envoyez-nous la quittance par email: info@swiss-alp-health.ch Valable jusqu’au 30.06.2024 Non cumulable avec toute autre promotion ou rabais. Non valable pour achats dans les boutiques et pharmacies en ligne. SAH_Ins.ECW_ECMan_TdG_24H_290x218_03.24_RZ.indd 1 10.03.24 12:58 ANNONCE PUBLIREPORTAGE
Soutenir l’entrepreneuriat féminin à impact à travers le monde
Contribuer positivement à la société grâce à des objectifs sociaux et environnementaux, telle est la mission d’une entreprise à impact. Beaucoup d’entre elles sont dirigées par des femmes, mais malheureusement, les financements trop peu importants ne leur permettent souvent pas de faire décoller leurs affaires.
Pour y remédier, le Cartier Women’s Initiative, un programme créé en 2006, vise à renforcer les capacités des femmes entrepreneures pour les aider à développer leurs entreprises et à renforcer leurs compétences en matière de leadership. Dans cette interview, sa directrice, Wingee Sin, nous explique en quoi le soutien aux femmes cheffes d’entreprises est essentiel pour garantir un monde plus équitable.
Wingee Sin, quelles sont les difficultés que les femmes entrepreneures peuvent rencontrer ?
Le monde de l’entrepreneuriat présente des challenges pour tout individu qui souhaite se lancer. Cependant, pour les femmes, cela peut être un peu plus compliqué. Les chiffres montrent ainsi que le financement accordé aux entreprises tenues par des femmes est moins important que lorsqu’elles sont dirigées par des hommes, et ce de manière significative. Or, pour qu’une entreprise ait l’opportunité de se développer, il faut qu’elle ait des financements suffisants dès les premières phases de sa création. Dans le secteur de l’entrepreneuriat à impact, cela est encore plus important car ces entreprises créent des changements qui bénéficient à tout le monde. On remarque donc que, si de plus en plus de femmes fondent des entreprises, celles-ci ont tendance à rester relativement petites. La question à se poser est de savoir comment les faire grandir.
Les autres défis concernent la vie des femmes en général, qui est ponctuée par de nombreux événements qui peuvent freiner une carrière ou un projet, tels que la grossesse et le fait de devenir mère.
Quelles sont les solutions pour remédier au fait que leur travail soit souvent sous-représenté ?
On remarque que dans certains secteurs comme la chaîne d’approvisionnement, les partenaires femmes sont moins sollicitées car sous-représentées. Certaines plateformes proposent donc de mettre en relation des partenaires féminins, ce qui permet de se faire connaître.
Finalement, la solution réside dans une plus grande sensibilisation à ce sujet et en une meilleure
Brandreport • VALPEO
connaissance des entreprises fondées par des minorités, et ce à toutes les échelles. Même en tant qu’individu, en allant faire nos courses, nous pouvons avoir une plus grande conscience des produits que nous achetons : Par qui sont-ils créés et commercialisés ? Leur chaîne de production est-elle éthique ?
Comment soutenez-vous concrètement les femmes dans le développement de leur entreprise ?
Le Cartier Women’s Initiative encourage l’entrepreneuriat à impact des femmes à travers un soutien financier, social et en capital humain. Nous avons onze catégories de prix, avec trois femmes entrepreneurs sélectionnées pour chacun de ces prix. Si la cérémonie des récompenses est notre grand événement de visibilité extérieure, notre programme de soutien se met en œuvre toute l’année.
Dans le soutien financier, nous offrons aux femmes nominées une subvention de départ. Ensuite, une fois qu’elles rejoignent notre programme, développent leur entreprise et agrandissent leur impact, elles ont l’opportunité de souscrire à un prêt à faible taux d’intérêt du fonds de prêt de Cartier.
En ce qui concerne le soutien en capital humain, nous proposons aux entrepreneures des ateliers et des formations académiques qui leur permettent
d’acquérir des outils pour les aider à développer leurs projets, tels que la communication ou le leadership. Le soutien social est enfin très important. Il se caractérise par une visibilité accrue dans les médias et une meilleure reconnaissance de la part des pairs. Pour ce faire, nous essayons de communiquer au maximum sur nos actions et sur les entreprises des femmes qui font partie de notre programme. Nous cultivons également un réseau au sein de notre programme : chaque année, nous accueillons de nouveaux membres et de nouveaux partenaires qui nous donnent de leur temps volontairement. Nous comptons aujourd’hui plus de 300 femmes entrepreneurs soutenues par le programme au sein de la communauté !
Quelles sont les conditions pour postuler au programme Cartier Women’s Initiative ? Nous avons originellement neuf catégories dont le but est de soutenir les femmes entrepreneures à impact qui créent des innovations et des changements sociaux, environnementaux et au niveau du business model. Nous recherchons des entreprises à but lucratif qui existent depuis moins de six ans. Elles doivent bénéficier de revenus réguliers depuis au moins un an mais ont levé moins de 2 millions de dollars de financement externe. Ces critères sont importants car nous cherchons à soutenir des femmes qui ont prouvé l’impact
de leur entreprise mais qui en même temps ont besoin d’un coup de pouce pour renforcer cet impact. Leur entreprise a été lancée car les femmes nominées espèrent régler un des objectifs fixés par le Groupe des Nations Unies pour le développement durable. Elles doivent tenir un poste de direction et l’entreprise doit être majoritairement détenue par des femmes. Il est également essentiel qu’elles aient du temps à consacrer à notre programme et à notre communauté. Le sentiment d’appartenance à notre communauté et à notre écosystème d’entrepreneuriat est très important pour nous.
Nous avons également deux catégories thématiques. Le prix concernant la science et la technologie a été instauré pour les femmes qui créent du changement social et environnemental dans le domaine de la tech et de l’ingénierie. Le plafond des 2 millions ne s’applique pas ici, car les ingénieures reçoivent généralement des financements dès la phase de recherche de leur projet. Enfin, la dernière catégorie, lancée en 2023,vise à soutenir la diversité et l’inclusion dans l’entrepreneuriat et est ouverte à tous les genres.
Dans quels types d’entreprises les candidates sont-elles investies ?
Les femmes qui font partie de notre programme travaillent dans le secteur des soins, qui concerne 25 % de nos postulantes. Nous comptons également beaucoup de femmes dans les secteurs de l’égalité femmes/hommes et de l’éducation.
Quels sont les critères de sélection des nominées ?
Nous avons différents critères de sélection. Tout d’abord, nous cherchons à évaluer et mesurer l’impact que les femmes entrepreneures ont avec leur entreprise. Nous sommes également très attentifs à la manière dont elles peuvent assurer la durabilité de leur entreprise du point de vue de leur modèle financier.
Que nous réserve l’édition 2024 ?
En 2024, notre cérémonie de récompense aura lieu en Chine à Shenzhen. Nous avons beaucoup travaillé ces dernières années avec des entrepreneures chinoises, c’est pourquoi je me réjouis de pouvoir y partager leur travail local avec les activités de notre programme global. Cette nouvelle édition nous aidera à amplifier l’impact du travail des femmes de notre programme à une plus large audience.
Interview Léa Stocky
« Le parcours d’une femme inspirante se distingue par son originalité, éveillant les rêves et les aspirations »
Laura Perret, directrice pour la Suisse de VALPEO International, représente à merveille l’engagement professionnel au féminin. Fondée en 2005 en Belgique, VALPEO s’est rapidement imposée comme un acteur majeur dans le domaine du recrutement de cadres et du conseil en entreprise.
Le parcours atypique de Laura Perret, loin des sentiers battus, est une source d’inspiration pour de nombreuses femmes qui cherchent à explorer différentes voies professionnelles.
Laura Perret, quels sont les trois adjectifs qui vous caractérisent le mieux ?
Je me décrirais comme une personne engagée pour le bien commun. J’ai une vision globale et je suis en perpétuelle évolution.
Pourriez-vous nous parler de votre parcours ? J’ai commencé ma carrière dans la recherche scientifique avec un doctorat en informatique, puis comme cheffe de projet d’informatique scolaire. J’ai ensuite laissé de côté l’informatique pour me consacrer à l’humain qui m’a toujours passionnée. Pendant une quinzaine d’années, j’ai occupé divers postes de direction dans l’identification, la formation, le recrutement et le développement de professionnels hautement qualifiés pour tous les secteurs de l’économie. Je contribue également à la société à travers divers engagements associatifs et citoyens.
Qu’est-ce qui vous a amenée chez VALPEO International ?
C’est mon désir d’accompagner tant les entreprises que les individus dans leur développement. VALPEO est une entreprise internationale spécialisée dans deux domaines : le recrutement de cadres et le conseil aux entreprises sur des aspects clés tels que la gouvernance, la durabilité, le leadership et l’organisation. Avec ses produits propriétaires fondés sur la science,
VALPEO offre une approche unique pour appréhender la complexité du contexte de l’entreprise et augmenter la prédictibilité du succès de ses recrutements. En tant que femme occupant des postes de direction dans des milieux souvent dominés par les hommes, quels ont été vos défis et comment les avez-vous surmontés ?
Je pense que les femmes habitent différemment les fonctions de direction. Pour ma part, j’ai développé un leadership participatif axé sur la collaboration, le sens au travail, la confiance, la responsabilité et l’autonomie. Mon intention est d’inspirer les équipes à créer de la valeur durable en cultivant leurs talents et aspirations. Selon vous, qu’est-ce qu’une femme inspirante ?
C’est une femme dont le parcours se distingue par son originalité, éveillant les rêves et les aspirations. Les jeunes femmes ont besoin de modèles féminins accessibles auxquels s’identifier pour élargir leurs possibilités. Être une source d’inspiration implique de montrer que ces parcours sont réalisables, en conciliant la vie professionnelle et familiale, j’ai deux enfants de 10 et 12 ans. C’est aussi d’être authentique, en exprimant ses forces et ses vulnérabilités.
À quoi attribuez-vous votre réussite ?
La formation continue et le développement personnel font partie de mon ADN. Je cultive mes réseaux et j’écoute mes intuitions pour prendre mes décisions. Je citerais aussi Robert Dilts pour qui la réussite n’est pas simplement une question de chance, mais la conjonction d’une bonne préparation et de la capacité à saisir les opportunités.
Interview Océane Ilunga
Développez vos talents inspirants avec nous ! Offre découverte, scannez le QR code
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA focus.swiss
16 Cartier Women’s Initiative Wingee Sin Directrice du Cartier Women’s Initiative Image màd
Perret Directrice pour la Suisse de Valpeo International
Laura
La maroquinerie unique au monde
Des accessoires qui cachent quelque chose d’unique, invisible à l’œil nu.
La marque de luxe Ferronato perpétue une histoire familiale de 117 ans. Alessia Ferronato, qui représente la quatrième génération, s’est donnée une double mission : préserver le bien-être de chacun des ondes électromagnétiques et protéger les données personnelles, grâce à une technologie innovante développée par l’entreprise familiale.
Qu’est-ce qui rend la marque Ferronato aussi singulière ?
Ferronato a puisé ses racines dans notre entreprise familiale qui possède un savoir-faire inégalé en matière de production de tissus aux propriétés rares de protection de blindage. Cela peut paraître quelque peu éloigné d’une marque de maroquinerie, mais il est en effet notre plus grand atout. Cette technologie se présente sous la forme d’un tissu métallisé intitulé MetaFab (marque déposée), ayant l’incroyable capacité de bloquer toutes les fréquences électromagnétiques. Depuis plus de trois décennies, ce tissu métallisé est distribué à de nombreuses industries pour ses capacités de blindage.
Pour comprendre la volonté du groupe de créer une marque de maroquinerie intégrant cette technologie, il faut prendre en compte le contexte qui nous a menés à cette réflexion. Le monde moderne a entrainé son lot de défis, avec des cyberattaques de plus en plus régulières, des vols de données financières, le suivi de notre géolocalisation, sans parler des radiations omniprésentes dans notre environnement.
Ayant la chance de travailler avec mon père, qui maîtrise les aspects techniques et qui connait ce monde sur le bout des doigts, la marque Ferronato est le mariage parfait de nos deux visions : la fonctionnalité et l’art. Pour moi, nos produits symbolisent un art autant qu’une innovation de l’ère technologique. En plus d’être née d’une vision père-fille, Ferronato est le fruit de l’idée audacieuse de marier technologie et maroquinerie pour que chacun puisse protéger ses données personnelles et se préserver des radiations émises par nos différents appareils tels que téléphones portables, tablettes, ordinateurs, cartes bancaires ou encore clés de voiture.
Concrètement, comment fonctionne cette technologie ?
Notre technologie offre différents niveaux de blindage, ce qui nous permet de proposer deux séries de produits ayant deux objectifs distincts : protéger les données personnelles et préserver le bien-être.
Nos accessoires de protection des données personnelles possèdent une pochette intérieure doublée de notre tissu métallisé, créant une véritable petite cage de Faraday portative. C’est-à-dire que le tissu est cousu de manière à rendre cette doublure totalement hermétique bloquant ainsi intégralement tous les types de fréquences électromagnétiques telles que la RFID, la 5G, les réseaux cellulaires, le WiFi, le Bluetooth, le GPS, le GSM et d’autres fréquences extrêmement basses. Une fois placés dans nos accessoires, vos appareils sont totalement hors réseau, garantissant ainsi une totale sécurité de vos données.
Pour nos accessoires visant à préserver le bien-être, le tissu va être appliqué sur une partie de l’accessoire afin d’agir tel un bouclier et réduire ainsi considérablement notre exposition aux radiations émises par nos appareils. La différence réside dans le fait que les radiations sont fortement atténuées, jusqu’à hauteur de 95 %, tout en laissant l’appareil connecté et donc atteignable.
Dans une mission plus élargie, en associant ce tissu unique à notre nouvelle gamme d’accessoires de maroquinerie, nous perpétuons l’engagement de notre entreprise familiale à innover en trouvant des solutions pratiques et faciles à utiliser pour rendre notre monde plus sûr.
La déconnexion est-elle devenue aujourd’hui le nouveau luxe ?
Je pense que oui. La technologie a certes contribué au progrès et a apporté d’importants bénéfices, mais cela ne devrait pas être au détriment de notre bienêtre ou de notre identité numérique. C’est ici que la mission de Ferronato prend tout son sens, dans le fait d’offrir une solution pour cohabiter avec cette technologie tout en maîtrisant ce que nous voulons partager en ligne ou pas, en utilisant la technologie comme bon nous semble, au moment où nous en avons besoin. Dans notre monde hyperconnecté, il n’est bien sûr pas réaliste de demander aux gens de changer leurs habitudes car nous devons vivre et travailler de manière connectée. Notre coque de téléphone portable, par exemple, protège l’utilisateur des radiations, tout en lui permettant de rester atteignable. C’est justement ce sentiment de sécurité et de liberté
que la marque veut apporter aujourd’hui, rappelant que connexion et bien-être peuvent aller de pair.
Avez-vous depuis toujours travaillé dans l’entreprise familiale ?
Depuis mon plus jeune âge, j’ai été immergée dans le monde captivant de notre entreprise familiale. Mon père m’a toujours incluse dans les événements d’entreprise et les rencontres importantes. J’ai rapidement apprécié mon quotidien à ses côtés, découvrant ainsi les rouages de la gestion opérationnelle et du management. Pendant mon adolescence, j’ai eu l’opportunité exceptionnelle de passer quelques semaines dans notre succursale en Asie. Cette expérience m’a permis de saisir les subtilités du marché local et de découvrir une culture profondément différente. Je considère cela comme une véritable chance, et au fil du temps, il est devenu évident pour moi que travailler aux côtés de mon père était une formation inestimable, une école de vie que je n’aurais pu trouver ailleurs.
Avec Ferronato, vous avez ajouté un nouveau domaine d’activité à l’entreprise familiale. Le ressentez-vous comme une grande responsabilité ?
Absolument, c’est indéniablement une grande responsabilité. Notre entreprise familiale évolue principalement dans le secteur industriel, et l’ajout de la maroquinerie de luxe constitue un nouveau défi pour nous. Toutefois, c’est également une formidable opportunité que de créer des produits d’exception au sein d’une entreprise solidement établie. Nous sommes enthousiasmés par la perspective de mettre en œuvre notre technologie de pointe pour répondre à de nouveaux besoins individuels.
En tant que femme et entrepreneure, avez-vous une mission personnelle qui se retranscrit dans votre gamme de produits ?
Porter le nom Ferronato est une mission en tant que telle, mais j’en porte une autre, davantage personnelle et liée à mon propre objectif : fournir des produits à la fois pratiques et bénéfiques pour le bien-être des individus. Grâce à Ferronato, je peux concrétiser cette mission avec détermination. Nous avons actuellement plusieurs produits en cours de développement qui intègrent une protection incomparable contre les radiations, offrant ainsi une solution simple et efficace pour un usage quotidien. Nous sommes également sur le point de lancer une gamme de sacs dotés de cette fonctionnalité, créant ainsi une barrière protectrice entre leur contenu et le corps, ainsi que des étuis pour tablettes et ordinateurs, et même des couvertures de
protection. C’est avec une grande joie que je contribue à apporter notre technologie au service de la santé, car cette mission me tient profondément à cœur.
Qu’est-ce qui a construit la femme entrepreneure que vous êtes aujourd’hui ? Ayant été diagnostiquée avec trois maladies auto-immunes à l’âge de 11 ans, j’ai très vite dû assumer la responsabilité de ma santé en devant doser moi-même mes médicaments, m’organiser de manière autonome et mature. La santé a donc toujours eu une place cruciale dans ma vie, contribuant à mon évolution et façonnant la femme et l’entrepreneure que je suis aujourd’hui. En plus de cette responsabilité précoce, je dirais qu’il y a deux éléments fondamentaux qui m’ont aidée à me construire. Premièrement, mon père a joué un grand rôle car il m’a toujours soutenue en se focalisant sur mes forces qu’il m’a aidée à développer. Il m’a toujours guidée tout en s’appuyant sur la philosophie de l’entreprise familiale qui est de ne jamais abandonner et de rester positif quoi qu’il arrive. Ensuite, j’ai toujours été ouverte aux défis et aux nouveautés, en aimant challenger le statuquo. L’ensemble de ces éléments a contribué à mon évolution, dans mon rôle d’entrepreneure mais aussi dans ma vie en général.
Avez-vous, vous-même, été inspirée par une femme en particulier ?
Oui, tout à fait. Mon inspiration vient de ma grandmère paternelle qui a dû soudainement reprendre les rênes de l’entreprise au moment où mon grandpère a eu un grave accident de voiture. Elle a donc repris la gestion opérationnelle de l’entreprise dans les années 70, à une époque où une femme dans un milieu dominé par des hommes était très difficile. Elle n’a jamais abandonné, elle a eu le sens du devoir et de la responsabilité, alors qu’elle avait en plus trois enfants de moins de dix ans à gérer et une activité annexe afin de subvenir aux besoins de toute la famille. Elle a réussi à gérer la situation pendant plus de dix ans d’une manière incroyable et très inspirante. L’entreprise familiale ne serait pas où elle est aujourd’hui si elle n’avait pas été là.
Quel message aimeriez-vous partager avec toutes les femmes qui nous lisent ? En tant que femme, le soutien est primordial. Nous devons nous soutenir entre nous, croire l’une en l’autre et s’encourager. Nous devons aussi apprendre à déconstruire les idées reçues sur les femmes, celles avec lesquelles nous avons dû grandir, afin de prendre notre place en se disant que nous sommes capables de grandes choses, surtout lorsque nous unissons nos forces.
Boutique de Lausanne :
Place Saint-François 12 bis 1003 Lausanne
+41 21 312 07 07 ferronato-switzerland.com
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA
Ferronato • Brandreport 17 #focusfemmesinspirantes
Alessia Ferronato Directrice de Ferronato
Gérer le stress : le comprendre, le prévenir et le soulager naturellement grâce à l’aromathérapie
Le stress est ce compagnon indésirable mais omniprésent dans nos vies modernes. Qu’il soit aigu ou chronique, ses effets se font ressentir non seulement sur notre bien-être mental, mais aussi sur notre santé physique. Comprendre les mécanismes du stress, ses impacts sur notre corps et les moyens de le gérer est essentiel pour préserver notre santé et notre qualité de vie.
Les données épidémiologiques révèlent une augmentation significative du stress perçu par la population, avec des taux de symptômes dépressifs graves en constante augmentation. Une enquête du « Panel suisse de ménage » souligne une augmentation spectaculaire, passant de 3 % en février 2020 à 18 % en novembre 2020. Les femmes, en particulier, semblent ressentir un niveau de stress plus élevé que les hommes, malgré les efforts pour équilibrer travail, famille et autres responsabilités. Cette disparité est souvent attribuée à une charge de travail plus lourde et à des conditions professionnelles et familiales exigeantes.
Qu’est-ce que le stress ?
Bien qu’il soit souvent perçu de manière négative, le stress est en réalité un mécanisme physiologique essentiel à notre survie, participant à la préservation de nos fonctions vitales. Le stress est une réaction naturelle du corps en réponse à des situations perçues comme menaçantes ou stressantes. Il déclenche une série de réponses physiologiques, notamment la libération d’hormones telles que le cortisol et l’adrénaline, qui préparent l’organisme à réagir face au danger. Cependant, lorsque le stress devient chronique, ces réponses peuvent devenir nuisibles pour la santé. Il existe une distinction importante entre le stress aigu et le stress chronique. Le stress aigu est une réponse adaptée de l’organisme à une agression, tandis que le stress chronique résulte d’une production prolongée et excessive d’hormones de stress, entraînant un déséquilibre et un épuisement physique et psychique.
Brandreport • Cannathèque
PLes dommages d’un stress chronique sur la santé
Le stress chronique peut avoir des effets dévastateurs sur la santé à long terme. Il est associé à un risque accru de développer des maladies métaboliques telles que le diabète de type 2, des troubles cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle, ainsi que des problèmes de santé mentale tels que l’anxiété et la dépression. De plus, il peut affaiblir le système immunitaire, nous rendant plus vulnérables aux infections et aux maladies.
Facteurs de risques du stress
Certains facteurs de risque peuvent contribuer à l’apparition du stress chronique. Parmi eux, on retrouve des pressions professionnelles excessives, des problèmes relationnels, des difficultés financières, ou encore un mode de vie déséquilibré caractérisé par une mauvaise alimentation et un manque d’exercice physique.
Solutions pour combattre le stress Face au stress, différentes solutions sont disponibles sur le marché. Cependant, il est essentiel de choisir des approches qui préservent notre santé à long terme. Les traitements conventionnels tels que les antidépresseurs et les anxiolytiques peuvent parfois être nécessaires, mais ils peuvent également entraîner des effets indésirables, un risque de dépendance et ne traitent souvent que les symptômes sans s’attaquer aux causes sous-jacentes du stress. En Suisse,
une part significative de la population, notamment les personnes âgées, a recours à ces médicaments pour faire face aux troubles de l’humeur et de l’anxiété. En revanche, les solutions naturelles offrent une approche plus holistique et durable pour gérer le stress. Améliorer la qualité du sommeil, pratiquer une activité physique régulière, adopter des techniques de relaxation telles que la méditation ou le yoga, ainsi que suivre une alimentation équilibrée sont autant de stratégies efficaces pour réduire le niveau de stress dans notre vie quotidienne. L’aromathérapie : une alternative naturelle Parmi les approches naturelles pour gérer le stress, l’aromathérapie se distingue par son efficacité et son innocuité. Les huiles essentielles de camomille romaine et de lavande vraie sont particulièrement réputées pour leurs propriétés apaisantes et relaxantes. Inhalées, diffusées dans l’air ou diluées dans une huile de support pour des massages, ces huiles peuvent aider à calmer l’esprit, favoriser la détente et améliorer la qualité du sommeil. Les huiles essentielles agissent sur le système nerveux via le mécanisme de l’olfactothérapie, délivrant rapidement des informations aux zones cérébrales impliquées dans les émotions et la mémoire. La lavande vraie, la camomille romaine, l’ylang-ylang et la marjolaine à coquilles contenues dans des solutions prêtes à l’emploi sont quelques-unes des huiles essentielles réputées
pour leurs propriétés apaisantes et relaxantes, aidant à soulager le stress, l’anxiété et les troubles du sommeil.
Il est important de souligner l’importance d’un bon usage des huiles essentielles, en effectuant des tests de tolérance cutanée et olfactive, et en choisissant des produits de qualité. Quand elles sont dans des mélanges, les huiles essentielles sont complémentaires dans leurs propriétés, offrant une solution sûre et efficace pour améliorer l’humeur, l’anxiété et les troubles du sommeil, sans les effets secondaires associés aux médicaments conventionnels.
En conclusion, le stress est un problème de santé majeur dans notre société moderne, mais il existe des moyens efficaces de le gérer et de le prévenir. En comprenant les mécanismes du stress, en identifiant ses facteurs déclencheurs et en adoptant des stratégies de gestion du stress saines et naturelles, nous pouvons protéger notre bien-être physique et mental pour mener une vie équilibrée et épanouissante. Les huiles essentielles et l’aromathérapie représentent une alternative naturelle et efficace pour gérer le stress et les troubles de l’humeur. Leur utilisation dans des produits prêts à l’emploi offre une bonne tolérance, une sécurité d’utilisation et évite les risques de dépendance et d’effets secondaires. Il est recommandé de consulter un pharmacien ou un médecin pour obtenir des conseils personnalisés sur l’utilisation des huiles essentielles dans la gestion du stress.
Le Cannabis thérapeutique – la plante qui nous veut du bien
lus besoin de présenter cette plante aux 1000 vertus ! Depuis sa légalisation en Suisse en 2016, l’attention se focalise sur le principe actif star du cannabis, le cannabidiol (CBD), molécule adoptée pour ses multiples bienfaits thérapeutiques. Validée et approuvée par les retours de ses utilisateurs, ses effets permettent de calmer et d’apaiser de nombreux troubles tels que le stress, les angoisses, les douleurs ou encore des problèmes de sommeil, pour n’en citer que quelques-uns.
Le principal intérêt du CBD réside dans son absence d’effets secondaires nocifs (pas d’effets psychoactifs comme son cousin le THC) ainsi que dans ses multiples bienfaits. Par exemple, une personne souhaitant remplacer ses anti-inflammatoires par du CBD ciblera non seulement ses maux, mais bénéficiera par la même occasion des vertus de la plante sur son sommeil ou ses angoisses.
En juillet 2017, la Cannathèque, franchise suisse spécialisée dans les produits à base de cannabis de qualité premium ouvrait ses portes en Romandie. « Nous sommes ravis et très fiers de contribuer au bien-être de nos clients depuis toutes ces années» se réjouit Nathalie, gérante des boutiques romandes. « Grâce au CBD, et à un conseil personnalisé, certains arrivent à réduire, voire même à supprimer des cachets leur provoquant des effets secondaires plus ou moins incommodants, alors que d’autres ont enfin trouvé LE remède au mal qui les rongeait depuis si longtemps.
Crohn, fibromyalgie, sclérose en plaques, endométriose, lyme, effets secondaires chimiothérapie et douleurs liées au cancer, jambes sans repos, psoriasis, glaucome, problèmes d’addictions, migraines, douleurs de tous genres, insomnies, angoisses, règles douloureuses, etc… la liste est bien longue… et quel plaisir que de voir nos clients revenir avec une expression du visage transformée grâce à nos produits ! » La Cannathèque dispose d’un assortiment diversifié comprenant différentes gouttes de CBD, des pommades, diverses tisanes, des produits alimentaires ainsi qu’une gamme de cosmétiques produits principalement en Suisse.
« De la plantation de la graine au conditionnement final, toutes les étapes de l’élaboration de nos produits se déroulent sous le même toit. Ceci nous garantit traçabilité, sécurité et qualité – éléments fondamentaux qui assurent non seulement l’efficacité de nos produits, mais qui, aujourd’hui plus que tout, nous permettent de continuer leur commercialisation dans la sérénité. »
Ou nous trouver :
Online-shop : nyon.cannatheque.swiss
Infos & commandes : +41 78 624 02 44
Cannathèque Morges c/o Narval (magasin de sports nautiques)
Rue de Lausanne 56 1110 Morges +41 78 624 02 44
Attention : La boutique de Nyon a déménagé définitivement à Morges !
Horaires d’ouverture :
Mardi – mercredi 14:00 – 18:30
Jeudi – vendredi 11:30 – 18:30
Samedi 12:00 – 17:00 en dehors des horaires, disponible sur appel !
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA focus.swiss
18 Gérer le stress de façon naturelle
Image iStockphoto/CoffeeAndMilk
CANNATHÈQUE - GOUTTES DE CBD - COSMETIQUES – BAUMES – TISANES - PRODUITS ALIMENTAIRES BIO, ET UN CONSEIL PERSONNALISÉ DE QUALITÉ
Une peau plus ferme sur les hanches, le ventre, le haut des bras et les fesses ? Pas de problème
En tant que spécialiste du raffermissement cosmétique de la peau, skin689 a développé une ligne compacte de produits pour le corps. Son efficacité a été démontrée de manière impressionnante lors d’études approfondies.
Le principe actif CHacoll (marque déposée) issu de la recherche médicale enthousiasme les experts de la science et de la pratique. La performance inventive qui se cache derrière et le fait qu’il n’existe rien de comparable ont été récompensés par un brevet. L’entreprise suisse skin689 utilise ce principe actif en exclusivité mondiale. Le double mécanisme d’action s’attaque de manière ciblée aux principales causes du relâchement cutané : la faiblesse du tissu conjonctif et le stockage irrégulier des cellules graisseuses.
Raffermissement du ventre et des hanches
Comme la « graisse des hanches » n’augmente pas toujours notre bien-être, skin689 se consacre également à cette partie du corps et a mis au point une crème dont il est prouvé qu’elle entraîne une combustion accrue des graisses et une réduction de la taille du ventre et des hanches. Il n’est pas question de « taille idéale », ni de programmes sportifs ou diététiques exagérés - la crème agit même sans mesures d’accompagnement. Son efficacité a été démontrée de manière impressionnante dans une étude clinique.
« Des données d’étude impressionnantes. Ces résultats font dresser l’oreille ! Effet très positif sur le ventre et le tour de hanches avec une amélioration continue et significative dans le temps. »
– Prof. Dr. S. Gohla, Scientifique en dermatologie
Amélioration significative de la cellulite
Les causes de la cellulite sont multiples. skin689 a développé, sur la base de sa propre substance active CHacoll, une crème anti-cellulite qui renforce le tissu conjonctif et améliore ainsi de manière prouvée l’aspect de la peau en l’espace de quelques semaines. Le
LNous offrons un coupon de réduction de 15 % avec le code : profiter
réseau de fibres situé sous la peau (sous-cutané) est renforcé, les cellules graisseuses sont retenues, de sorte que la peau redevienne plus ferme et plus tonique. Diverses études ont en outre démontré de manière impressionnante l’amélioration dans le temps.
« Nos patientes font état des premières améliorations au bout de trois à quatre semaines. Nous avons pu constater qu’en cas d’utilisation continue de la crème, le degré de sévérité de la cellulite diminue de manière significative. » – Dr T. Pavicic, Spécialiste en dermatologie esthétique, Munich
*Valable jusqu’au 30.04.2024
Des bras fermes et bien définis
Des bras bien définis et fermes ne sont pas seulement un accroche-regard, mais entraînent aussi chez de nombreuses personnes un sentiment corporel nettement plus positif. Avec la crème Firm Skin Upper Arms, la peau des bras est raffermie et redessinée de manière ciblée. Grâce à la combinaison de quatre substances actives innovantes, les causes sont abordées plusieurs fois pour une efficacité maximale - avec un renforcement ciblé du tissu conjonctif et des fibres de collagène ainsi qu’une compression et une élimination des cellules graisseuses. Il contient entre autres le principe actif
DermCom (marque déposée), le premier principe actif cosmétique au monde avec preuve in vivo de la formation de collagène et d’élastine.
La ligne de raffermissement de la peau pour le corps est complétée par la crème décolleté et cou et la crème rajeunissante pour les mains et les doigts, qui ont été développées de manière très ciblée pour chaque indication. L’accent est mis sur une peau nettement plus lisse et plus douce. Le réseau de fibres de collagène est renforcé, les ridules sont réduites. Les combinaisons innovantes de substances actives luttent efficacement contre le vieillissement de la peau.
« On n’essaie pas d’obtenir un certain effet immédiat avec des ingrédients drainants comme la caféine, par exemple, mais on s’attaque au problème de manière durable. »
– R. Oellinger, Spécialiste en chirurgie esthétique, Clinique Aesthea Rheinfelden Pour plus d’informations : skin689.com
Puressentiel • Brandreport
Des solutions naturelles pour aider à gérer le stress au quotidien
Le pouvoir des plantes et des huiles essentielles : Puressentiel propose des produits aux formules naturelles pour lutter contre les tensions du quotidien et tous types de stress.
e stress et la nervosité font désormais partie du quotidien de beaucoup de personnes, à n’importe quel moment de la journée, que ce soit au travail, en cours ou en voiture. Ils concernent toute la population : les personnes en bas âge mais également les plus âgées.
Les symptômes sont aussi connus et se manifestent tant au niveau mental (troubles de la concentration, épuisement, irritabilité, insomnie, fatigue, dépression…) qu’au niveau physique (hypertension artérielle, manque d’énergie, prise ou perte de poids…).
Des produits sans effets secondaires ni risque de dépendance
Puressentiel mise sur des solutions naturelles, à base de plantes et huiles essentielles, pour aider à se détendre et à faire face aux situations oppressantes et de tension du quotidien. Le tout sans risque d’accoutumance ni effets secondaires.
Le Roller Aroma Stress (marque déposée) est le produit idéal en cas de stress passager. Petit et pratique, il est facile à emporter partout et convient aux jeunes (et moins jeunes) à partir de sept ans. Composé de douze huiles essentielles (dont la Camomille romaine, la Lavande vraie, la Marjolaine à coquilles, l’Orange douce et le Petit grain bigaradier) aux parfums apaisants et relaxants, il est idéal pour un usage quotidien aussi bien par voie olfactive que par voie orale. Il peut être en effet appliqué à l’intérieur des poignets, des tempes et sur les côtés du cou. Une fois appliqué au niveau des poignets, il peut être aussi respiré.
Les huiles essentielles contenues dans ce roller sont traditionnellement connues pour calmer
les sentiments de stress et les tensions nerveuses et les sentiments oppressants dérivant de situations de stress tels que les examens, le travail…
Le Spray buccal Aroma Stress est le geste express en cas de situations comme les examens, la peur de l’avion, un rendez-vous important etc… La prise buccale (par voie sublinguale) permet en effet une assimilation rapide des actifs par la muqueuse de la bouche ce qui le rend adapté à des situations d’urgence.
Sa formule est à base d’huiles essentielles bio, extraits de plantes et vitamines B12 et B3 qui aident entre autres à réduire la fatigue. Le petit plus de ce produit c’est qu’il ne contient pas d’alcool et a un goût naturel d’agrumes très agréable.
Les Gélules Aroma Stress Duo Stress + sont l’innovation brevetée de Puressentiel avec une formule puissante et innovante.
Les Gélules Duo Stress + sont idéales en cure de 15 jours pour aider à gérer des situations chroniques.
Cette cure prévoit deux prises dans la journée : une prise le matin et une prise le soir. C’est justement la gélule du matin qui constitue l’innovation : la gélule DUO CAP permet en effet de combiner dans une même capsule des ingrédients liquides à des ingrédients secs (extraits de plantes, vitamine B6 et magnésium marin). Ainsi combinées, les substances actives agissent de manière plus complète.
La gélule du soir contient des extraits de plantes (Valériane, Eschscholtzia et du magnésium marin).
AROMA STRESS ®
L’Efficacité à l’état Pur pour gérer votre stress naturellement*
DUO STRESS + GÉLULES
SPRAY BUCCAL
traditionnellement reconnu pour aider à réduire les états d’agitation. Les gummies, au délicat goût de mandarine, sont entièrement naturelles, végétaliennes et ne contiennent ni sucre ni alcool.
L’inhaleur Aroma Stress est le nouveau coup de pouce anti-stress format poche.
Cet inhaleur ultra nomade aide quotidiennement à garder le contrôle en cas de situations déstabilisantes : il aide à calmer les nervosités et à apaiser l’esprit.
GESTE EXPRESS PROGRAMME DE 15 JOURS
SANS ACCOUTUMANCE NI DÉPENDANCE
Pharmacie Puressentiel.com
*Pour aider gérer votre stress naturellement
De plus, Puressentiel a lancé cette année deux nouveautés dans la gamme Aroma Stress : les gummies Aroma Stress et l’inhaleur Aroma Stress.
Les gummies stress sont idéales pour un usage quotidien et lors de situations de stress passager, nervosité et irritabilité. Elles contiennent une combinaison d’huiles essentielles bio, d’extraits de plantes et d’un complexe de vitamines qui est
À base de cinq huiles essentielles BIO, c’est le geste express à utiliser pendant une montée de stress (examens, voitures, rendez-vous professionnels ou médicaux, entretien, etc...). Utilisable dès l’âge de sept ans, il est parfait pour apaiser les plus petits aussi.
Pour plus d’informations : ch.puressentiel.com
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA
skin689 AG • Brandreport 19 #focusfemmesinspirantes
30 MAI2 JUIN 2024
Place du Marché
Billets:
SOIRÉEHIP-HOP
Jeudi 30 mai
Place du Marché,Vevey
HAMZA ZOLA KT GORIQUE
SOIRÉEROCK
Vendredi 31 mai
Place du Marché,Vevey
SHAKA PONK CRAWLERS MXD
SOIRÉEELECTRO
Samedi 1er juin
Place du Marché,Vevey
LOST FREQUENCIES HARDWELL +OPENING DJS
APRÈS-MIDICLASSIQUE
Dimanche2juin
Place du Marché,Vevey
! IBISCUMFESTIVAL !
IBISCUMFESTIVAL
VEVEY VEVEY
ticketmaster.ch ticketcorner.ch
Presenting Sponsor Ticketing
& STRUMENTISTI DEL TEATRO ALLA SCALA ET VEVEY SPRING CLASSIC FESTIVAL ORCHESTRA JUAN DIEGO FLÓREZ
Maintenant avec 200 CHF de rabais de découverte *
Pour tous ceux qui souhaitent des vacances sûres.
*Le bon est uniquement valable pour les nouveaux clients qui n’ont pas effectué de réservation auprès de DER Touristik Suisse au cours des 48 derniers mois.
Valable pour les nouvelles réservations de voyages forfaitaires (vol plus prestation terrestre) de DER Touristik Suisse SA (y compris ses Kuoni Specialists) jusqu’au 30.04.2024 auprès de toutes les agences de voyages Kuoni, des succursales rewi reisen et de nos partenaires Kuoni Travel (Viège, Brigue, Goldach) ainsi qu’en ligne sur kuoni.ch. Valeur minimale de réservation 2 000 CHF. Max. 1 bon utilisable par réservation. Non combinable ou cumulable. Aucun paiement en espèces possible. Code du bon : M3860224
2024-142.01_KR_Kampagne_Neukunden_FR_Inserate_290x440mm_F.indd 1 04.03.24 14:56