2ème Partie
Septembre ’24
4 formations Bachelor HES
• Soins infirmiers
• Physiothérapie
2ème Partie
Septembre ’24
4 formations Bachelor HES
• Soins infirmiers
• Physiothérapie
• Sage-femme
• Technique en radiologie médicale
1 année préparatoire
• Année propédeutique santé (APS)
Lola Jallon
Étudiante technicienne ES en microtechnique, spécialisée en restauration et complications horlogères
À21 ans, Lola Jallon incarne la détermination de la jeune génération suisse. Originaire du Jura, elle a débuté son parcours en horlogerie par un apprentissage en production, poursuivant ses cours à Porrentruy. Désireuse de se spécialiser en restauration et complications horlogères, elle a complété sa formation avec un apprentissage d’horlogère rhabilleuse chez Ulysse Nardin, au Locle. Aujourd’hui, installée à La Chaux-deFonds, elle entame sa deuxième année d’études supérieures au CPNE (Centre de formation professionnelle neuchâtelois), bientôt prête à obtenir son diplôme et à exercer en tant que technicienne horlogère spécialisée en restauration et complications.
Lola Jallon, peux-tu nous en dire plus sur ta formation actuelle ?
La première année est très axée sur la théorie. Il y a beaucoup de maths, de physique et de la résistance des matériaux. Il y a aussi de l’histoire de l’horlogerie. En deuxième année, on commence par trois mois de stage en entreprise ou en musée, d’août à novembre. Ensuite, c’est beaucoup
de pratique pour se préparer aux examens qui auront lieu d’août à septembre 2025.
Qu’est-ce qui t’as conduit à poursuivre une carrière en horlogerie ?
J’ai un peu de mal moi-même à savoir pourquoi. C’est vrai que mes grands-parents étaient dans l’horlogerie, par conséquent, on en parlait souvent à la maison. Ma grand-mère travaillait dans le domaine. Mes deux grands-pères étaient mécanicien/outilleur. Cela m’a vraiment donné envie d’en savoir plus. J’ai donc fait sept stages, tous dans l’horlogerie. Cela m’a permis de choisir l’entreprise.
Quelles sont les compétences dont il faut disposer selon toi ?
Il faut être très précise, avoir une acuité visuelle développée, et disposer d’un esprit autocritique.
Il y a-t-il des aspects du métier que tu trouves stimulants ou difficiles ?
Ce que je trouve stimulant, c’est de me voir confier une vieille pendule, un peu sale, pas très jolie, qui a des pièces cassées et de me dire que je vais la réparer et la refaire fonctionner. Même si c’est très énervant quand on n’y arrive pas, il y a quand même un résultat final qui est gratifiant. J’ai aussi pu réparer des montres pour des personnes de ma famille ou des amis, je trouve cela incroyable.
Quels sont tes objectifs professionnels à court terme
après avoir terminé tes études ?
Ce que j’aimerais vraiment faire, c’est me diriger dans la formation pour les jeunes. C’est-à-dire, enseigner autant les branches pratiques que théoriques dans une école technique ou bien trouver une place dans la restauration de montres dans un musée, ou encore travailler dans une entreprise de grande renommée, cela me plairait beaucoup.
Est-ce que tu te vois travailler pour une grande maison horlogère ou bien préfères-tu l’idée de créer tes propres montres ?
J’ai toujours eu l’idée d’ouvrir mon entreprise mais pour l’instant ce n’est qu’un rêve parce qu’il faut énormément de moyens pour se lancer. Les outillages horlogers coûtent très chers. Si je veux tout faire moi-même dans un atelier, il me faudrait beaucoup de machines. Je pense qu’il faut d’abord que j’acquière de l’expérience.
Comment vois-tu l’avenir de l’horlogerie dans un monde de plus en plus digitalisé ?
Selon moi il y aura toujours besoin des horlogers parce qu’il y a certaines étapes dans la fabrication d’une montre qui ne peuvent pas être automatisées. Je pense que cela restera quand même un métier assez demandé.
Quels conseils donnerais-tu aux jeunes qui hésitent encore sur leur choix d’études ?
Je dirais qu’il faut qu’ils suivent leurs envies car, pour moi, l’horlogerie,
c’est un métier-passion. Il faut être passionné par ce qu’on fait et toujours vouloir en apprendre plus. Le métier est très polyvalent, il inclut de la micromécanique, d’autres cours inter-entreprises, du réglage, du pivotage. Il faut le ressentir, c’est dans l’instinct.
Y a-t-il une montre ou une pièce horlogère qui t’as particulièrement marquée ? Pourquoi ?
La montre de chez Vacheron Constantin m’a vraiment impressionnée car elle possède le plus de complications, 63 pour être exact. C’est incroyable de voir un objet aussi complexe, avec plus de 50 mouvements. Même en tant que professionnelle, je ne saurais peut-être pas comment la faire fonctionner au départ.
Quel est ton mantra ?
Il y a une phrase d’Oscar Wilde qui me tient beaucoup à cœur : « La sagesse c’est d’avoir des rêves suffisamment grands pour ne pas les perdre de vue lorsqu’on les poursuit ». Lorsque j’ai fait mon premier apprentissage de production, mon rêve était de faire la formation que je poursuis actuellement mais il y avait encore tellement d’obstacles avant d’y arriver. Cependant, à force d’y penser et de me projeter dans cette formation, j’ai réussi. Aujourd’hui, quand je regarde un peu en arrière, il n’y a rien qui me prédestinait à passer de la production au travail sur des pièces très anciennes. J’en suis très heureuse.
Interview Océane Ilunga
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SÉANCES D'INFO STAGES A APPRENTISSAGES
Nemo
« Je
L’émotion était à son comble : lors du 68e Concours Eurovision de la chanson, Nemo a remporté la coupe tant convoitée en Suisse. Cette victoire n’a toutefois pas été une surprise. Avant même le début de la compétition, Nemo comptait parmi les favoris de la plus grande scène musicale du monde.
Texte Kevin Meier Image © Ella Mettler
Après Lys Assia et Céline Dion, Nemo fait aujourd’hui partie des gagnants suisses de l’Eurovision. Dès ses débuts, Nemo a su convaincre les Suisses de son talent. Désormais, l’Europe et le monde entier le reconnaissent aussi. Aperçu d’une carrière unique.
Un début très jeune
Né à Bienne en 1999, Nemo est très tôt attiré.e par la musique. Pendant son enfance, Nemo maîtrise le piano, le violon et la batterie. À treize ans, en 2012, Nemo joue le rôle d’un petit garçon dans la comédie musicale Ich war noch niemals in New York au Theater 11 de Zurich - et enthousiasme le public. En 2015, Nemo démontre également son don pour le divertissement et le rap lors de l’émission « Die grössten Schweizer Talente ».
Ascension
Un an plus tard, Nemo participe au SRF Bounce #CYPHER et, une fois encore, frappe juste. Son rap en dialecte devient viral et marque le début d’une impressionnante carrière musicale. Avec les singles hip-hop en dialecte Du et Ke Bock, Nemo se fait une place sur la scène musicale suisse. Plusieurs distinctions suivent : en 2017, un Energy Music Award dans la catégorie « Meilleur artiste suisse », un Prix Walo en tant que « Newcomer » et un Swiss Music Award pour « Best Talent ». Quatre autres Swiss Music Awards arrivent en 2018, notamment dans les catégories « Best Hit » et « Best Live Act ». Une autre de ses grandes apparitions a lieu en 2021, lorsque Nemo participe incognito à « The Masked Singer Switzerland ». À ce stade, il était évident que Nemo possédait un talent musical exceptionnel, surtout pour les performances en direct. Les bases d’un futur succès international dans un concours de chant étaient désormais établies.
Double coming-out
Désormais installé.e à Berlin, Nemo fait son introspection. En 2022, Nemo se déclare pansexuel.le. Cela signifie que pour Nemo, le sexe ou l’identité de genre ne joue pratiquement aucun rôle dans l’amour et l’attractivité. Cette recherche de soi se fait également sentir dans sa musique, comme le montre la chanson This Body. Lors de l’annonce du morceau en novembre 2023 sur Instagram, Nemo assume pour la première fois publiquement sa non-binarité : « Je ne m’identifie pas comme homme ou comme femme. Je suis simplement Nemo ».
ce qui s’est passé. En même temps, je n’ai pas encore tout réalisé, parce qu’on absorbe tellement d’éléments ».
J’ai toujours été fasciné.e par ce concours et son histoire. Mon ambition était de créer quelque chose qui ait une chance de gagner.
– Nemo
Dans une interview accordée à SRF 3, Nemo décrit le chemin vers cette réalisation comme un « long voyage », mais le coming-out a été un « soulagement ». Sur les médias sociaux, Nemo a reçu des réactions positives. En ce qui concerne les commentaires haineux, Nemo s’est exprimé.e comme suit auprès de Das Erste : « Je ne veux pas m’y confronter directement. Il n’y a rien de constructif à se placer à ce niveau ». Et d’ajouter : « Je me focalise sur l’amour ».
L’appel de l’Eurovision Nemo a également gardé cet état d’esprit pour l’Eurovision : « La plateforme Eurovision offre une énorme opportunité de créer des ponts entre différentes cultures et générations. C’est pourquoi il est très important pour moi, en tant que personne genderqueer, de me porter garant.e de toute la communauté LGBTQIA+ ». Cet engagement n’est pas non plus absent de la chanson The
Code. Il s’agit d’une sorte de manifeste artistique du voyage personnel de Nemo - présenté comme un récit universel auquel tout le monde peut s’identifier, au moins dans une certaine mesure.
La participation à l’Eurovision semble être une évidence. « J’ai toujours été fasciné.e par ce concours et son histoire. Mon ambition était de créer quelque chose qui ait une chance de gagner. Je voulais simplement être à la hauteur », a avoué Nemo après sa victoire.
Suivre le rythme n’a pas été un problème. Nemo a obtenu un score incroyable de 591 points. Seuls trois autres artistes avaient obtenu un score plus élevé auparavant. « Ce furent probablement les semaines les plus intenses et les plus riches en événements de ma vie », déclare Nemo pour décrire sa participation. Et la victoire n’a pas encore totalement fait son chemin : « Je commence à comprendre
Les choses sérieuses commencent maintenant L’Eurovision n’est pas seulement un concours unique, il a également une signification particulière pour Nemo : « La victoire est un grand honneur. En plus d’y avoir participé, le fait d’avoir pu être moi-même et d’avoir pu donner une voix à la communauté – pour les personnes dehors qui sont elles-mêmes non-binaires ou trans – est incroyable ». En outre, de nouvelles portes s’ouvrent. Nemo prévoit des représentations en Suisse, dont beaucoup affichent déjà complètes. L’année prochaine suivra la tournée européenne « Break the Code ». Nemo s’en réjouit tout particulièrement, comme déclaré à wiwibloggs : « C’est plus que ce que je n’ai jamais espéré faire avec la musique ! »
Tout sur Nemo et la tournée européenne sur nemothings.com
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Comment le Groupe Lémania s’appuie sur l’état d’esprit entrepreneurial pour s’organiser, encadrer, enseigner et innover. David Claivaz, CEO du Groupe, répond à nos questions.
Qu’est-ce que le Groupe Lémania ?
Le Groupe Lémania est un groupe d’écoles privées suisses fondé en 1908. L’Ecole Lémania, l’Ecole Bilingue de la Suisse Romande, l’Institut Domi et le Collège Pierre Viret se trouvent au centre de Lausanne. Business School Lausanne s’est installée à Chavannes-près-Renens, tout près du campus de l’EPFL. Le Groupe Lémania rayonne également à l’étranger à travers des partenariats à Paris, Dublin, Seoul, et dès 2026, une école Lémania au Caire.
Un mot pour résumer le Groupe Lémania ?
Sans aucun doute, le mot « entrepreneurial ». Le Dr. Paul Du Pasquier, fondateur de Lémania, était un entrepreneur. C’est le cas également des fondateurs des autres écoles du Groupe Lémania. L’état d’esprit entrepreneurial fait partie de notre ADN.
En quoi l’état d’esprit entrepreneurial est-il utile pour un groupe d’écoles ?
L’état d’esprit entrepreneurial s’adresse aussi bien aux directeurs qu’aux enseignants et aux apprenants. Cet état d’esprit permet à chacun de saisir les opportunités et de s’adapter. Il donne en outre les clés nécessaires pour identifier et implémenter les innovations qui sont en train de changer l’école.
On parle de changer l’école depuis plus de 50 ans. Que reste-t-il à faire ?
Sur le plan des méthodes d’apprentissage, beaucoup a été fait. Sur le plan de l’utilité, beaucoup est à reconsidérer. L’école offre un espace destiné uniquement à l’acquisition de connaissances et de compétences, séparé du monde réel. Ce cadre donne aux apprenants le temps et la sécurité nécessaires pour progresser. Mais la séparation est aujourd’hui trop grande. Les apprentissages se déroulent dans un univers en quelque sorte fermé sur lui-même, et les apprenants perdent de vue l’utilité de l’école pour leur avenir.
Que voulez-vous dire par « utilité » de l’école ?
Il faut revenir à la promesse qui exprime l’utilité de l’école : permettre aux jeunes de grandir en vue de réussir leur vie personnelle et professionelle. Connecter l’école avec les defis du réel permet de
mieux montrer son utilité. Lorsque les élèves réalisent l’utilité de ce qui leur est demandé, il sont plus motivés et apprennent plus efficacement.
Comment font les écoles du Groupe Lémania pour rendre l’école plus utile ?
Nous prenons le temps de rencontrer et d’aller à la rencontre de tous ceux qui peuvent nous permettre de nous connecter avec des situations réelles. L’état d’esprit entrepreneurial permet d’identifier les opportunités pour les élèves d’appliquer leurs connaissances et leurs compétences dans des projets du monde réel.
Avez-vous des exemples concrets de cette approche ?
Bien sûr, et très variés. Par exemple, une classe d’anglais du niveau secondaire enseigne l’anglais en ligne à des élèves plus jeunes au Pérou. Une classe de marketing digital a redessiné le site internet d’une association à Chavannes-près-Renens. Des groupes de professeurs travaillent régulièrement avec des startups pour les aider à concrétiser et valider leurs solutions.
Le Groupe Lémania a-t-il inventé cette approche ?
Cette approche est partagée par de nombreuses écoles innovantes à travers le monde. L’originalité du Groupe Lémania est de l’intégrer, par exemple, à des formations débouchant sur des diplômes reconnus, tels que la maturité suisse, le CFC, le baccalauréat français ou le baccalauréat international.
Le Groupe Lémania a-t-il des ressources particulières pour soutenir cette approche ?
Oui, c’est le cas: l’école doctorale de Business School Lausanne réunit plus de 80 chercheurs dans le monde entier sur le thème de la transformation des entreprises et des industries. C’est un observatoire privilégié pour identifier les compétences et les technologies
qui façonnent notre futur. Il s’agit d’un avantage important pour comprendre comment orienter l’ensemble des enseignements du Groupe Lémania.
Faut-il rêver de devenir entrepreneur pour s’inscrire à Lémania ?
La profession d’entrepreneur est l’un des choix qui s’offre aux élèves du Groupe Lémania. Mais en fait, tous nos élèves deviennent entrepreneurs de leurs formations et de leurs vies. Chaque année, nos diplômés rejoignent le monde du travail ou sont admis dans des universités prestigieuses en Suisse ou à l’étranger, de l’EPFL à Stanford.
Quelle est la prochaine étape pour le Groupe Lémania ?
Nous travaillons à la réalisation d’un tout nouveau campus dans la région de Lausanne. Nous allons réunir tous les niveaux d’éducation sur un emplacement unique, du jardin d’enfants au doctorat. Le plan d’ensemble permettra à tous les habitants du campus de se sentir chez eux, tout en bénéficiant de tous les services disponibles sur place : restaurant, salle de sport, laboratoires, bibliothèques, logements. Nous avons en toute chose favorisé la flexibilité des usages, de façon à ce que le plan d’ensemble demeure pertinent à long terme.
Les formations et diplômes du Groupe Lémania
(Cours du jour, cours du soir, cours à distance)
Jardin d’enfants (Ecole Bilingue de la Suisse Romande)
Harmos 1-11 (Ecole Bilingue de la Suisse Romande + Ecole Lémania)
Raccordement (Ecole Lémania) Cours de langue (Ecole Lémania)
Camp d’été (Ecole Lémania) CFC de Commerce (Ecole Lémania)
Diplôme de Commerce et d’entrepreneuriat (Ecole Lémania)
Diplôme de Gestionnaire administratif (Ecole Lémania)
Maturité suisse (Ecole Lémania, Institut Domi, Collège Pierre Viret)
Baccalauréat français (Ecole Lémania, Collège Pierre Viret)
Baccalauréat international (Ecole Lémania)
BBA - Bachelor of Business Administration (Business School Lausanne)
MIB - Master of International Business (Business School Lausanne)
MBA - Master of Business Administration (Business School Lausanne)
DBA - Doctorate of Business Administration (Business School Lausanne)
Les écoles du Groupe Lémania sur internet
Ecole Lémania www.lemania.ch
Ecole Bilingue de la Suisse Romande www.ecole-bilingue.ch
Collège Pierre Viret www.pierreviret.ch
Institut Domi – Formations à distance www.institut-domi.ch
Business School Lausanne www.bsl-lausanne.ch
Pour aller plus loin sur la place de l’état d’esprit entrepreneurial à l’école
Dominique Bourqui, David Claivaz, Edupreneurial Pivot –Transformation des organisations scolaires par l’état d’esprit entrepreneurial, Editions Management et Société, 2019
Groupe Lemania 021 320 15 01 info@lemania.ch
À 33 ans, Lionel Tical, originaire de la Martinique, a quitté sa carrière d’infirmier après six ans pour suivre sa véritable vocation de sage-femme. Diplômé en 2021 de l’école HESAV à Lausanne, il exerce aujourd’hui en salle d’accouchement au CHUV, apportant son expertise aux futurs parents.
Lionel Tical , vous êtes-vous déjà senti confronté à des stigmatisations liées à votre métier de sage-femme ?
En tant qu’homme dans un métier perçu comme féminin, il faut parfois prouver un peu plus ses compétences, mais pour moi, un métier n’a pas de genre. Ce qui compte, c’est de bien faire son travail. Pendant mes études, je n’ai pas rencontré de difficultés, et au travail, il est rare que des patientes préfèrent être accompagnées par une femme. Tout dépend de la manière d’aborder les choses. Les patientes disent souvent que les hommes sont plus à l’écoute, plus patients, probablement parce que nous ne vivrons jamais directement cette expérience. Le rapport est donc différent, sans être maternant.
Étiez-vous le seul homme dans votre promotion ?
Nous étions trois, mais c’est assez rare. Cela faisait cinq ou six ans que l’école n’avait pas accueilli autant d’hommes dans une même volée.
ANNONCE
Qu’est-ce qui vous a attiré dans le métier de sage-femme ?
Je pense que l’adrénaline joue un rôle clé. Une fois qu’on y a goûté, il est difficile de s’en passer. J’ai choisi de travailler en salle d’accouchement au CHUV parce que, tout comme les urgences où j’ai exercé en tant qu’infirmier, c’est un service où l’action est omniprésente. Quand l’accouchement ne suit pas le déroulement habituel, il est crucial de réagir rapidement et de manière précise. Ce qui rend le métier de sage-femme fascinant, c’est que même en cas de complications, il faut savoir intégrer les principes naturels de la physiologie dans le processus de soins. Malgré les complications possibles, l’arrivée d’un enfant reste un moment de joie. J’aime rappeler aux futures mamans que, quelle que soit la situation, cela reste leur accouchement.
Quelles sont les trois qualités essentielles pour travailler en tant que sage-femme ?
Respect, parce qu’on entre dans l’intimité physique et psychologique des patientes. Empathie, indispensable pour bien exercer. Et enfin, la prise de décision rapide : un accouchement peut basculer à tout moment, il faut savoir réagir et assumer.
Comment se passe une journée type en salle d’accouchement ?
Nos gardes, de douze heures, se déroulent de jour ou de nuit. À 7 heures, nous sommes six sages-femmes
Better Health, Brighter Future
Avec plus de 700 collaborateurs, Takeda Neuchâtel est l’un des dix plus grands employeurs du canton de Neuchâtel et l’un des sites de production biopharmaceutique de référence en Suisse.
dont une pour les provocations et une responsable horaire. La journée débute par un rapport pour faire le point sur les patientes et les césariennes.
Nous essayons de suivre les mêmes patientes, mais il n’y a pas de journée type. Les salles peuvent passer de vides à pleines en un rien de temps, et nous avons nos petites superstitions, comme les changements de temps ou les phases de la lune, qui semblent parfois influencer le rythme des naissances.
Cela varie-t-il vraiment avec la lune ?
Certaines observations suggèrent que oui. On note souvent plus de ruptures de la poche des eaux autour des pleines lunes, probablement en raison de la gravité qui affecte les liquides dans l’utérus, similaire aux marées. Les gardes peuvent également être plus intenses avec les changements de temps. Ces observations ne sont pas scientifiquement prouvées, mais elles se confirment souvent avec l’expérience.
Quelles sont les qualités qu’un homme peut apporter à cette profession et pourquoi devrait-on encourager ces derniers à y entrer ?
Je crois que la mixité dans une équipe est essentielle pour trouver un équilibre. La présence d’hommes dans un service peut parfois apaiser certaines situations
qui pourraient devenir tendues. Cela contribue à une atmosphère moins électrique. Il y a des préjugés sur les hommes en salle d’accouchement, comme l’idée qu’ils y sont par voyeurisme, mais il est crucial de se rappeler que c’est un métier avant tout, et un métier qu’on ne fait pas sans passion. Les hommes peuvent apporter une approche différente, qui vient compléter celle de leurs collègues féminines.
Y a-t-il des aspects de la profession qui vous surprennent encore aujourd’hui ?
Oui, la question du genre reste surprenante. Il arrive encore fréquemment que certaines patientes montrent un étonnement marqué lorsque je fais mon entrée en salle d’accouchement. Beaucoup ne s’attendent pas du tout à rencontrer un homme dans ce contexte.
Que vous a appris votre métier sur le plan personnel ?
Sur le plan personnel, mon métier m’a appris la résilience. Peu importe combien nous planifions ou préparons les choses à l’avance, ce qui doit arriver finira par se produire. J’ai appris à accepter que nous n’avons pas toujours le contrôle total et qu’il est important de lâcher prise, même si cela peut être difficile. Face à la nature, nous sommes parfois impuissants.
Interview Océane Ilunga
Apprentissages 2025
Pour le 1er août 2025, nous cherchons nos 5 futur·e·s talents et offrons un programme de formation, d’accompagnement structuré. En plus, la biotechnologie offre d’immenses perspectives d’avenir.
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Candidature par email à Neuchatel.Apprentissage@takeda.com
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Clémence Pierrehumbert
Etudiante en 3e année
Bachelor Travail social, Social Team Acadermy
En septembre 2021, la Haute École et École Supérieure de Travail Social de la HES-SO ValaisWallis a ouvert un cursus innovant, la Social Team Academy : immersion avec Clémence Pierrehumbert, étudiante de troisième année.
Clémence, vous avez quitté le canton de Berne pour intégrer la STA en Valais. Qu’est-ce qui a motivé votre choix ? Le caractère novateur de la formation. Elle est centrée sur l’action et vise le
développement de compétences en plus de l’acquisition de savoirs. Pendant trois ans, nous réalisons des projets concrets au service d’institutions sociales ou culturelles et de collectivités locales. Nous sommes accompagnés par des coachs qui nous apprennent à trouver par nousmêmes les réponses à nos questions, en mobilisant nos connaissances et notre réseau. Nous travaillons énormément en équipe et nous nous formons à la gestion de projet. C’est essentiel dans le Travail social et un atout considérable par rapport à la filière classique.
La STA constitue une nouvelle voie pour accéder au Bachelor of Arts HES-SO en Travail social. Concrètement, comment se déroule la formation ?
Elle répond aux mêmes exigences que la filière classique. Nous acquérons les huit compétences clés définies par le Plan d’Études Cadre 2020 (PEC20) ainsi que six autres, plus spécifiques, comme la créativité ou l’auto-initiative. L’objectif
à la Haute
Ecole de Santé en Valais dans un cadre exceptionnel !
Bachelor of Science
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› À plein temps, à temps partiel, en allemand à Viège ou en français à Sion
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HES-SO Valais-Wallis
Haute Ecole de Santé hevs.ch/heds
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HES-SO en Physiothérapie
› À Loèche-les-Bains
› Filière bilingue
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est de faire de nous des entrepreneurs du social, capables de sortir des sentiers battus pour résoudre, en équipe, des problématiques de plus en plus complexes.
Quel message aimeriezvous adresser aux étudiants qui hésiteraient à suivre la formation STA ?
Rejoignez-nous ! Mieux vaut essayer que regretter. Et durant les trois premiers semestres de formation, il est possible de réintégrer la filière classique. Plus que jamais, notre société a besoin de professionnels de la santé et du social. Je recommande ce cursus à tous ceux qui souhaitent en apprendre plus sur euxmêmes et être acteurs de leur formation.
Vous entamez votre dernière année à la Social Team Academy. Quel bilan tirez-vous de cet enseignement nouvelle génération et de votre vie en Valais ?
J’ai quitté Berne avec l’envie de découvrir un autre canton et d’étendre
mon réseau et je suis ravie de l’avoir fait. J’apprécie la douceur de vivre valaisanne, la convivialité et le soleil ! À la STA, j’ai appris à apprendre, à faire bouger les lignes et à définir ma propre place, celle qui me permettra d’accompagner efficacement les autres.
Haute École et École
Supérieure de Travail Social
Filière Travail social
Route de la Plaine 2 - 3960 Sierre +41 58 606 93 10
bats.social@hevs.ch www.hevs.ch/fr/admissions
Le secteur social est plein de possibilités.
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Ivan, qu’est-ce qui t’a poussé à suivre une formation d’apprenti cuisinier à l’Ensemble Hospitalier de la Côte ?
Ma passion pour la cuisine et mon envie d’en apprendre plus. Mon grand-père était cuisinier, et j’ai toujours voulu prendre le relais ! J’aime aussi le fait de travailler dans un environnement où je peux contribuer au bien-être des patients et résidents de l’EMS d’Aubonne.
À ton avis, quels sont les prérequis essentiels pour
Vivre de sa passion tout en se mettant au service des autres, tel est le choix qu’à fait Ivan Porto, apprenti cuisinier à l’Ensemble Hospitalier de la Côte. Dans cette interview, le jeune de 16 ans nous parle de sa formation aussi pratique qu’enrichissante, au-delà des préjugés. Ensemble Hospitalier de la Côte
démarrer cette formation ?
La passion pour la cuisine, la capacité de travailler en équipe, la rapidité d’exécution et une très bonne organisation. Il est également important d’être patient et créatif.
En quoi consiste ta formation ?
L’apprentissage de cuisinier dure trois ans. Nous avons un jour d’école chaque semaine, qui est davantage centré sur la théorie. Le but est de mettre ensuite en pratique en entreprise les connaissances acquises. En première année par exemple, nous avons appris toutes les méthodes de cuisson que j’ai ensuite pu reproduire à l’hôpital d’Aubonne.
Qu’apprécies-tu tout particulièrement ?
J’apprécie la diversité des plats que l’on peut faire et le fait de travailler en équipe. J’adore la viande (rires). Dans l’Hôpital où je travaille, il y a un cuisinier qui s’y connaît beaucoup en anciennes techniques de cuisson. J’adore échanger avec lui !
Peux-tu nous raconter un de tes meilleurs souvenirs de formation ?
J’ai vraiment apprécié que le chef de cuisine me confie des responsabilités pour le service du soir. Bien que j’aie été stressé au début, je suis maintenant capable de gérer le service à la chaîne avec autonomie et assurance.
Pourquoi recommanderais-tu cette formation à un ami ?
Il s’agit d’une excellente opportunité pour tous ceux qui aiment la cuisine et souhaitent travailler dans un environnement dynamique. J’aime aussi contribuer au bien-être des autres. Beaucoup de personnes se limitent car elles ont peur de devoir travailler les week-ends. Mais les jours de congés, on les rattrape ! En collectivité, les horaires ne sont pas du tout les mêmes qu’en restauration traditionnelle, ils sont beaucoup moins contraignants. On est aussi mieux accompagné : les formateurs ont plus de temps pour nous apprendre le métier.
Quels sont tes futurs projets ?
Je souhaite réussir mon CFC et me perfectionner en cuisine, notamment apprendre différentes cuisines du monde. J’adore la cuisine asiatique, même si en EMS les personnes âgées n’y sont pas vraiment habituées !
Interview Léa Stocky
Pour plus d’informations : ehc-vd.ch
À 23 ans, Wintana Tesfaldet entame sa troisième année d’apprentissage en tant qu’employée de commerce chez Baloise à Lausanne. Chaque année, Baloise investit dans la formation de jeunes talents. Avec neuf nouveaux apprentis cette année en Suisse romande et au Tessin, l’entreprise affiche un taux de rétention de 70 %, témoignant de l’efficacité de ses programmes.
Wintana Tesfaldet
Apprentie de troisième année
Wintana Tesfaldet, pourquoi as-tu choisi de faire un apprentissage chez Baloise ?
L’ambiance positive et l’esprit d’équipe m’ont convaincue. J’ai choisi Baloise pour sa formation de qualité et la diversité de ses services.
Qu’est-ce qui t’a attirée dans le domaine des assurances ?
L’impact social, la sécurité, ainsi que les opportunités d’évolution de carrière.
Quel a été le moment le plus marquant ?
Grâce au soutien de Baloise, j’ai participé au programme « Apprentissage+One » pour apprendre l’anglais et l’allemand.
J’ai travaillé six mois en Irlande, puis à Zurich, ce qui m’a enrichie professionnellement et personnellement.
Quels aspects te motivent le plus ?
Les nouveaux défis et la diversité du travail.
As-tu des objectifs après l’apprentissage ?
Être heureuse et épanouie dans mon travail.
Un dernier mot ?
Peu importe les difficultés, si on veut, on peut y arriver.
Interview Océane Ilunga
VENDREDI 18 OCTOBRE 2024 – 20H00 A INSI DE SUI
PASCAL AUBERSON, CÉSAR DECKER ET MAT THIEU MICHEL
Apprentissages 2024
COMMENCE TON AVENIR PROFESSIONNEL PAR UN APPRENTISSAGE CHEZ WAGO
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» Dessinateur/-trice constructeur/-trice industriel/-le (DCI)
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