Focus Notre Jeunesse Partie 3

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3Ăšme Partie

Notre Jeunesse

Septembre ’24

Roman Mityukov

Le médaillé olympique revient sur son exploit sportif et sa passion pour la natation.

Construis ton futur et informe-toi maintenant sur

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Retrouvez page 8 l’interview de Jordan Botteron, grutier et chauffeur de camion.
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2 MĂ©catronique automobile

Le prodige suisse de la mécatronique automobile

Florent Lacilla, 24 ans, jeune diagnosticien automobile, rĂ©cemment diplĂŽmĂ© avec un brevet fĂ©dĂ©ral, a su s’imposer sur la scĂšne nationale et internationale des mĂ©tiers. En remportant les SwissSkills en 2018 et 2020, puis en dĂ©crochant la mĂ©daille d’or en Technologie Automobile aux prestigieux WorldSkills de 2022 Ă  Dresden, en Allemagne, Florent illustre avec brio le potentiel et l’excellence de la jeunesse suisse. Focus sur le parcours inspirant de ce champion qui fait rayonner son mĂ©tier bien au-delĂ  des frontiĂšres helvĂ©tiques.

Florent Lacilla, comment en ĂȘtesvous venu Ă  devenir mĂ©catronicien ?

Ce qui m’a motivĂ©, c’est que je suis nĂ© dans une famille de garagistes. Mon pĂšre est garagiste, et j’ai toujours Ă©tĂ© immergĂ© dans cet univers depuis mon enfance. MĂȘme pendant les vacances, j’étais captivĂ© par le fonctionnement des vĂ©hicules. L’automobile en gĂ©nĂ©ral me passionne depuis toujours.

Est-ce que le mĂ©tier de mĂ©catronicien est le mĂȘme que celui de mĂ©canicien ?

C’est similaire, mais mĂ©catronicien est le nouveau nom du mĂ©tier, car le CFC s’étend sur quatre ans et intĂšgre beaucoup plus d’électronique. Les vĂ©hicules actuels contiennent de nombreux boĂźtiers Ă©lectroniques. Ce CFC est donc davantage axĂ© sur la recherche de pannes et l’électronique, tout en incluant les bases du mĂ©tier de mĂ©canicien de maintenance.

Vous avez effectuĂ© votre apprentissage dans le garage familial. Que vous a apportĂ© cette expĂ©rience ?

Travailler dans le garage familial, c’était un peu comme ĂȘtre Ă  la maison. Je pouvais rester plus longtemps, monter mes vĂ©hicules personnels, et mĂȘme si je n’étais pas favorisĂ© par rapport aux autres apprentis, j’avais la fiertĂ© de reprĂ©senter ma famille. Cela m’a poussĂ© Ă  me responsabiliser davantage. Assez rapidement, j’ai dĂ» remplacer notre chef d’atelier parti, prenant ainsi des

responsabilitĂ©s importantes. Si je ne trouvais pas la panne, personne ne le faisait. MalgrĂ© les difficultĂ©s initiales, cette expĂ©rience m’a beaucoup fait progresser.

Qu’est qui vous a motivĂ© Ă  participer aux SwissSkills ainsi qu’aux WorldSkills et comment s’est dĂ©roulĂ©e la prĂ©paration pour ces compĂ©titions ?

À la fin de mon apprentissage de mĂ©catronicien, mon professeur de cours pratiques m’a encouragĂ©, ainsi que d’autres collĂšgues motivĂ©s, Ă  participer aux SwissSkills. Nous nous sommes inscrits pour les premiĂšres qualifications Ă  Berne, oĂč nous avons tous Ă©tĂ© qualifiĂ©s pour les championnats suisses. La prĂ©paration pour ces compĂ©titions a Ă©tĂ© intense, avec beaucoup de stress, mais aussi une grande satisfaction de voir la compĂ©tition et l’énorme public. AprĂšs

avoir gagnĂ© les championnats suisses, nous avons pu participer aux WorldSkills. La prĂ©paration pour les WorldSkills a Ă©tĂ© encore plus exigeante. Une fois sĂ©lectionnĂ© pour l’équipe suisse, j’ai rejoint les autres reprĂ©sentants des diffĂ©rents mĂ©tiers, soit environ 37 personnes.

Comment cela se passe concrĂštement le jour de la compĂ©tition ?

Pour notre mĂ©tier, la compĂ©tition s’étend sur trois jours avec deux postes par jour. Par exemple, un poste consistait Ă  diagnostiquer et rĂ©parer une voiture en panne. Le plus contraignant Ă©tait le temps : il fallait tout faire trĂšs vite.

Qu’aimez-vous le plus dans votre mĂ©tier de mĂ©catronicien automobile ?

Ce que j’aime le plus, c’est la recherche de pannes et la satisfaction de rĂ©soudre un problĂšme. Comprendre le fonctionnement de tous les systĂšmes d’un vĂ©hicule est trĂšs intĂ©ressant. Ce qui est incroyable, c’est qu’on apprend toujours, avec l’émergence de vĂ©hicules hybrides, Ă©lectriques, et mĂȘme Ă  hydrogĂšne chez certaines marques. Cela nous oblige Ă  une formation continue, Ă©vitant ainsi la monotonie, et c’est ce que je trouve beau.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui envisagent de se lancer dans cette carriùre ?

Tout ce que je peux conseiller c’est de

faire des stages avant de s’engager dans des Ă©tudes spĂ©cifiques. La plupart des entreprises sont ouvertes aux stages. Cela permet de se familiariser avec la rĂ©alitĂ© du mĂ©tier. Il est important de tester plusieurs entreprises car chacune a ses particularitĂ©s, mĂȘme si elles sont dans le mĂȘme secteur. Cela vous aidera Ă  dĂ©terminer clairement le domaine qui vous intĂ©resse le plus, que ce soit l’automobile, les poids lourds ou les motos.

Quelles sont selon vous les qualitĂ©s essentielles pour rĂ©ussir dans ce domaine ?

Il faut avoir de bonnes connaissances en logique et en mathĂ©matiques, avoir la fibre manuelle ainsi qu’un intĂ©rĂȘt marquĂ© pour la comprĂ©hension des systĂšmes et la technique en gĂ©nĂ©ral. De plus, une bonne rĂ©sistance physique est nĂ©cessaire, surtout au dĂ©but lorsque l’on passe d’une journĂ©e assis huit heures Ă  une journĂ©e debout dans un atelier - ce n’est pas tout Ă  fait pareil (rires).

Un dernier message ?

Il ne faut pas penser qu’un apprentissage ferme des portes ; au contraire, mĂȘme avec un CFC, on peut aller trĂšs loin dans la vie. Faire un apprentissage de mĂ©canicien ne signifie pas qu’on sera toujours dans un garage Ă  changer des pneus. Il existe des possibilitĂ©s de formations supĂ©rieures trĂšs enrichissantes.

Interview Océane Ilunga

SwissSkills 2025 : Les apprentis romands

Les SwissSkills 2025, la quatriĂšme Ă©dition des championnats suisses des mĂ©tiers, dĂ©barquent Ă  BERNEXPO Ă  Berne du 17 au 21 septembre 2025 Ă  Berne ! Pendant cinq jours, on va cĂ©lĂ©brer la diversitĂ© et l’excellence de la formation professionnelle suisse. Plus de 1000 jeunes pros vont montrer au grand public tout ce qu’ils savent faire dans leur mĂ©tier. Avec 150 mĂ©tiers prĂ©sentĂ©s et 95 championnats suisses, les meilleurs apprenti-es et jeunes diplĂŽmĂ©-es de toute la Suisse vont s’affronter pour dĂ©crocher le titre de champion-ne suisse. Alors, qui sait, peutĂȘtre qu’un romand ou une romande sera sur le podium ! La clĂ© pour y arriver ? Motiver nos jeunes talents Ă  participer !

Un Ă©vĂ©nement Ă  ne pas rater !

Les SwissSkills 2025, c’est le rendez-vous Ă  ne pas manquer pour tous ceux qui veulent dĂ©couvrir le monde du travail et tester des mĂ©tiers dans une ambiance super dynamique. On attend environ 120 000 visiteurs, y compris des Ă©lĂšves du secondaire 1, des apprenti-es, des enseignant-es, des parents, et mĂȘme des pros dĂ©jĂ  en activitĂ©.

Cet Ă©vĂ©nement, c’est plus qu’un simple concours ; c’est une vĂ©ritable fĂȘte de la formation pro oĂč innovation et

savoir-faire sont Ă  l’honneur. Les visiteurs pourront assister Ă  des dĂ©mos en direct, participer Ă  des ateliers pratiques, et Ă©changer avec des experts de diffĂ©rents domaines. C’est une occasion unique de vivre une expĂ©rience enrichissante, pleine de dĂ©couvertes et d’émotions.

Un tremplin pour l’avenir !

D’aprĂšs une Ă©tude de la prof. Margrit Stamm, participer aux SwissSkills a des retombĂ©es incroyables. Les jeunes qui dĂ©crochent une mĂ©daille voient souvent leur carriĂšre dĂ©coller. En effet, dans 35 % des cas, ils occupent une fonction de

cadre seulement deux ans aprĂšs avoir brillĂ© aux SwissSkills ! C’est donc un vrai boost pour leur avenir professionnel.

Participer, c’est s’exposer Ă  des experts, mais aussi se faire connaĂźtre et se crĂ©er un rĂ©seau qui peut ouvrir plein de portes.

Inspire-toi et partage ta passion !

En plus d’ĂȘtre fun, les SwissSkills 2025 mettent en avant les jeunes qui façonneront l’avenir de la formation professionnelle. C’est l’occasion rĂȘvĂ©e pour les apprenti-es et jeunes diplĂŽmĂ©-es de partager leur passion

Les WorldSkills de Lyon se sont dĂ©roulĂ©s du 10 au 15 septembre 2024. L’équipe nationale suisse des SwissSkills poursuit sa brillante sĂ©rie de succĂšs aux championnats mondiaux des mĂ©tiers. Avec un impressionnant palmarĂšs de sept mĂ©dailles d’or, sept mĂ©dailles d’argent et une mĂ©daille de bronze, la Suisse se voit dĂ©cerner le titre de « Meilleure Nation d’Europe » et de troisiĂšme meilleure nation au monde. Ce rĂ©sultat Ă©gale celui obtenu lors des

WorldSkills 2019 Ă  Kazan. À noter la performance remarquable du Vaudois Philippe Dourassov, qui est sacrĂ© champion du monde en Cyber Security.

Nos champions d’or :

– Michael Bieri (charpentier CFC, SĂŒderen BE – Skill Carpentry)

– Edward Booth (informaticien CFC, Therwil BL) et Philippe Dourassov (Rolle VD – Skill Cyber Security)

– Reto Dali (horticulteur CFC en horticulture et paysagisme, Gunzwil LU) et Samuel Binder (horticulteur CFC en horticulture et paysagisme, Reiden LU – Skill Landscape Gardening)

– CĂ©dric Lang (mĂ©canicien en machines agricoles et de chantier, Stetten SH –Skill Heavy Vehicle Technology)

– Michael Ryter (plĂątrier-constructeur Ă  sec CFC, GrĂŒt ZH – Skill Plastering and Drywall Systems)

– Sophie Schumacher (mĂ©catronicienne

d’automobiles CFC, spĂ©cialitĂ© vĂ©hicules utilitaires, Hagneck BE –Skill Heavy Truck Maintenance)

– Carmen Többen (spĂ©cialiste en communication hĂŽteliĂšre CFC, Oberhofen BE – Skill Hotel Reception)

MĂ©dailles d’argent :

– Nevio Bernet (mĂ©catronicien d’automobiles CFC, Ufhusen LU –Skill Automobile Technology)

– Melvin Deubelbeiss (Ă©lectronicien CFC, Holderbank AG – Skill Electronics)

– Julian Gemperli (constructeur mĂ©tallique CFC, Flawil SG – Skill Construction Metal Work)

– Lara Kaufmann (carrossiùrepeintre CFC, Riggisberg BE – Skill Car Painting)

– Felix Kuster (tailleur de pierre CFC, Jona SG – Skill Stonemasonry)

– Maurin Schickli (informaticien

et de montrer leurs compétences. Plus que jamais, cet événement est une vitrine pour les talents de demain.

Rejoins l’aventure !

Pour inscrire un jeune talent aux SwissSkills 2025 ou pour en savoir plus sur comment participer, n’hĂ©site pas Ă  consulter le site de SwissSkills : www.swiss-skills2025.ch/fr/participer et cherche ton mĂ©tier !

SwissSkills 2025 17 – 21 septembre 2025 Berne, BernExpo www.swiss-skills2025.ch facebook.com/swissskills @swissskills youtube.com/swissskills @swissskills

CFC, Engelburg SG) et Leon Bamert (informaticien CFC, Dinhard ZH – Skill Industry 4.0)

– Elmar Wyrsch (Ă©bĂ©niste/ menuisier CFC, Attinghausen UR – Skill Cabinetmaking)

MĂ©daille de bronze :

– Stefanie Fahrni (crĂ©atrice de vĂȘtements CFC, Trubschachen BE – Skill Fashion Technology)

En plus de cette impressionnante moisson de mĂ©dailles, l’équipe suisse a dĂ©crochĂ© 21 Medaillons for Excellence, huit de plus qu’en 2019 Ă  Kazan.

Enfin, l’équipe formĂ©e par Edward Booth et Philippe Dourassov (Cyber Security) s’est vue dĂ©cerner le prix Best of Nation, rĂ©compensant le meilleur score de la dĂ©lĂ©gation suisse.

Roman Mityukov

Nager entre médailles et études

À 24 ans, Roman Mityukov, nageur spĂ©cialiste du dos crawlĂ©, a rĂ©cemment marquĂ© l’histoire du sport suisse en dĂ©crochant une mĂ©daille olympique Ă  Paris. En parallĂšle de sa carriĂšre sportive, il poursuit des Ă©tudes de droit Ă  l’UniversitĂ© de GenĂšve, rĂ©ussissant Ă  allier avec brio ses deux passions. Dans cette interview, il revient sur son parcours, ses dĂ©fis et ses rĂȘves pour l’avenir, tout en livrant des conseils prĂ©cieux aux jeunes qui aspirent Ă  suivre ses pas.

Interview Océane Ilunga Image © Patrick Kraemer (Instagram @magicpbk)

Roman Mityukov, quelles ont Ă©tĂ© tes premiĂšres Ă©motions aprĂšs cette victoire ?

Le premier mot qui me vient Ă  l’esprit, c’est « soulagement ». J’ai tellement travaillĂ© pour ça que je voulais absolument rĂ©ussir. En dos crawlĂ©, surtout sur le 200m, quand on touche le mur Ă  la fin de la course, on a le rĂ©sultat juste devant soi. Au dĂ©but, je ne vois pas tout de suite le chiffre. J’aperçois un petit « 2 » devant mon nom, ce qui veut dire mĂ©daille d’argent. Ensuite, je retire mes lunettes parce qu’il y avait un peu d’eau, et, lĂ  je me rends compte que je suis finalement troisiĂšme. Mais honnĂȘtement, c’était quand mĂȘme super (rires). Voir ce « 3 » Ă  cĂŽtĂ© de mon nom, c’était un Ă©norme soulagement.

Comment gĂšres-tu la pression lors d’une compĂ©tition comme les Jeux Olympiques ?

Il y a Ă©normĂ©ment de pression, car les Jeux n’ont lieu que tous les quatre ans. Tu passes des annĂ©es Ă  t’entraĂźner pour ce moment et l’enjeu est Ă©norme. Mais avec le temps et l’expĂ©rience des grandes compĂ©titions, tu apprends Ă  gĂ©rer cette pression. Ma premiĂšre compĂ©tition internationale Ă©tait en 2019 aux championnats du monde. Ça a Ă©tĂ© difficile, mĂȘme si Ă  l’époque, je n’étais encore personne. Avec les annĂ©es,les annĂ©es, on apprend Ă  se canaliser. Les Jeux de Tokyo ont Ă©tĂ© une expĂ©rience prĂ©cieuse pour m’aider Ă  mieux aborder ceux de Paris.

Quels sont tes prochains objectifs ?

Mes prochains objectifs incluent les Championnats du monde l’étĂ© prochain, ce qui me laisse le temps de reprendre progressivement les entraĂźnements. À plus long terme, je vise les Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028. D’ici lĂ , il y aura plusieurs compĂ©titions importantes, notamment des Championnats d’Europe et deux autres Championnats du monde. CĂŽtĂ© acadĂ©mique, je souhaite rĂ©ussir mon master et passer le barreau afin de devenir avocat un jour.

Comment t’es venue ta passion pour la natation ?

C’est simple, mes parents m’ont inscrit Ă  l’école de natation pour apprendre Ă  nager. En parallĂšle, je faisais un peu d’athlĂ©tisme. Mais ce qui m’a fait choisir la natation, c’est que j’avais plus d’amis dans ce groupe (rires). J’aimais bien les deux sports, mais l’amitiĂ© a fait pencher la balance vers la natation.

Comment fais-tu pour concilier tes Ă©tudes de droit avec ta carriĂšre de sportif professionnel ?

Au dĂ©but ce n’était pas Ă©vident, mais on finit par s’y habituer avec une bonne organisation. J’ai eu la chance d’intĂ©grer un programme sport/Ă©tudes Ă  l’universitĂ©, ce qui m’a permis d’amĂ©nager mon emploi du temps. Par exemple, je n’ai pas pu terminer mon Bachelor en trois ans comme les autres, mais en six ans, ce qui Ă©tait beaucoup plus rĂ©aliste avec ma carriĂšre sportive. Faire les deux en trois ans aurait Ă©tĂ© impossible. J’ai pu suivre des cours en ligne, ce qui est indispensable quand on est souvent en dĂ©placement pour des compĂ©titions ou des entraĂźnements. Tout Ă©tait bien structurĂ© pour que je puisse gĂ©rer ces deux aspects de ma vie, mais cela demande beaucoup d’organisation et une hygiĂšne de vie rigoureuse. Sans cela, rĂ©ussir dans les deux domaines serait impossible.

À quoi ressemble une journĂ©e type pour toi ?

Je commence ma journĂ©e en mangeant puis je me rends Ă  l’entraĂźnement vers 7 heures. Je nage jusqu’à 10h-10h30, puis je rentre chez moi pour prendre un deuxiĂšme petit-dĂ©jeuner et faire une sieste. AprĂšs le dĂ©jeuner, je repars m’entraĂźner de 14h Ă  17h-17h30. Ensuite, je rentre et je fais mes cours si j’en ai, sinon je me repose. Si je suis trop fatiguĂ©, je reporte mes cours au week-end. Le reste de la journĂ©e est consacrĂ© Ă  la rĂ©cupĂ©ration et je me couche vers 21h. Mes semaines sont trĂšs remplies, je m’entraĂźne dix fois par

semaine dans l’eau, plus trois sĂ©ances de musculation, ce qui fait environ 30 heures d’entraĂźnement par semaine. Quand il me reste du temps, je vois mes amis ou ma famille et je travaille sur mes cours.

As-tu le temps d’avoir une vie sociale ?

Ce n’est pas toujours facile. En semaine, c’est quasiment impossible Ă  cause des entraĂźnements et des cours. Mais j’essaie quand mĂȘme de maintenir une vie sociale, car j’en ai besoin pour mon Ă©quilibre mental. Sans ces moments, je finirais par craquer. Quand je suis Ă  GenĂšve et que je n’ai pas de compĂ©tition ni d’entraĂźnement le samedi soir, je prends le temps de voir des amis, de partager un repas. Ces moments sont importants pour moi.

Pourquoi avoir choisi de poursuivre des Ă©tudes en parallĂšle du sport ?

Je me donne Ă  fond dans les deux. Le fait d’étudier Ă  temps partiel me permet de me consacrer pleinement Ă  ma carriĂšre sportive tout en avançant dans mes Ă©tudes. Cela m’aide aussi Ă  sortir de ma bulle “natation”. Avoir ces deux activitĂ©s me permet de me dĂ©connecter de l’une et de l’autre : quand je suis dans mes Ă©tudes, je ne pense plus Ă  la natation, et vice versa. Et puis, une fois ma carriĂšre sportive terminĂ©e, j’aurai un diplĂŽme de droit, ce qui est essentiel pour prĂ©parer l’aprĂšs-natation.

Quels Ă©taient tes rĂȘves d’enfant ?

Depuis tout petit, j’ai toujours Ă©tĂ© trĂšs compĂ©titif. MĂȘme quand je marchais Ă  cĂŽtĂ©

de quelqu’un, je voulais toujours arriver avant lui au carrefour ! À l’école, je voulais ĂȘtre le premier Ă  finir les examens. J’ai toujours aimĂ© le sport et j’ai suivi toutes sortes de disciplines. Je n’avais pas vraiment de grands rĂȘves, j’étais un enfant assez ordinaire, mais j’avais ce goĂ»t innĂ© pour la compĂ©tition et l’envie d’ĂȘtre le premier.

Pourquoi as-tu choisi d’étudier le droit ?

Pour devenir avocat (rires) ! En fait, je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire avant le collĂšge. C’est Ă  ce moment-lĂ  que j’ai commencĂ© Ă  aimer le droit et l’économie, car j’avais pris une option spĂ©cifique dans ces deux domaines. À la base, je pensais m’orienter vers l’économie, mais je me suis retrouvĂ© dans le droit, que j’apprĂ©cie aussi beaucoup. Un peu comme le choix entre l’athlĂ©tisme et la natation, finalement. Je vais bientĂŽt commencer un Master en droit Ă©conomique, ce qui me permettra de combiner les deux domaines.

Que t’a apportĂ© le sport sur le plan personnel ?

Le sport m’a permis de rencontrer des amis, de rire et de passer de bons moments tout en prenant soin de ma santĂ© physique. C’est une source de bien-ĂȘtre pour moi.

Selon toi, le sport est-il important pour la jeunesse ?

Oui, le sport est essentiel pour les jeunes gĂ©nĂ©rations, surtout pour celles qui passent beaucoup de temps sur les rĂ©seaux sociaux. Si ces nouveaux outils peuvent les dĂ©motiver ou les enfermer dans une bulle, le sport permet de sortir, de se dĂ©connecter, de passer du temps avec des amis et de se dĂ©fouler. C’est bon pour la santĂ© et cela aide Ă  sortir de sa zone de confort.

Quels conseils donnerais-tu aux jeunes athlĂštes qui rĂȘvent de participer aux Jeux Olympiques ?

Il faut d’abord comprendre que ce n’est pas facile Ă  atteindre. Ce n’est pas parce que quelqu’un y est arrivĂ© en Suisse que tout le monde peut le faire. Il faut croire en soi, ĂȘtre trĂšs organisĂ© et ne pas se mettre trop de pression. L’essentiel est de faire ce que tu aimes. Il y a des sports oĂč il est impossible de rĂ©ussir si tu n’y prends pas de plaisir. Je vois beaucoup de jeunes nageurs qui sont lĂ  parce que leurs parents les y obligent, et ça ne fonctionne jamais. Il faut ĂȘtre passionnĂ©, car la natation demande beaucoup de sacrifices.

Apprendre et performer

Avant de devenir le champion que nous connaissons tous, avec sa superbe mĂ©daille de bronze au 200 m dos cet Ă©tĂ©, Roman Mityukov a suivi les Ă©tapes essentielles de l’apprentissage de la natation. Ce parcours, dĂ©butĂ© dĂšs son plus jeune Ăąge dans son club, le GenĂšve Natation 1885, inspire les jeunes nageurs et les clubs voisins comme le Lancy Natation.

DĂ©velopper les talents dĂšs les premiĂšres leçons d’aisance aquatique pour les mener progressivement vers la compĂ©tition de haut niveau : voici les objectifs que se fixe le Lancy Natation.

Le Lancy Natation est bien plus qu'un simple club ; c’est une vĂ©ritable pĂ©piniĂšre de champions. Depuis de nombreuses annĂ©es, il s’engage activement Ă  enseigner la natation Ă  plus de 2000 personnes chaque annĂ©e, tout en repĂ©rant et formant les futurs talents du sport de compĂ©tition. Cette double

mission – initier Ă  la natation tout en prĂ©parant les nageurs Ă  l’excellence sportive – est au cƓur de l’action du club.

Le parcours pĂ©dagogique vise Ă  inculquer l’aisance aquatique sans matĂ©riel, en grande profondeur et au rythme de l’enfant dĂšs l’ñge de quatre ans. En effet, chaque annĂ©e en Suisse, des dizaines de personnes perdent la vie par noyade. Conscients de ce danger, le Lancy Natation a orientĂ© sa stratĂ©gie d’apprentissage pour que chaque enfant apprenne Ă  se sauver par ses propres moyens.

L’école de natation du club nourrit les groupes de compĂ©tition, qui accueillent les enfants dĂšs l’ñge de huit ans. Ces jeunes nageurs peuvent alors s’engager dans des compĂ©titions au niveau local et national, renforçant ainsi leur esprit d’équipe et leur ambition personnelle. Chaque nageur est accompagnĂ© par une Ă©quipe technique dĂ©vouĂ©e, qui met tout en Ɠuvre pour aider chacun Ă  atteindre

son plein potentiel, tout en cultivant une passion durable pour ce sport.

Le Lancy Natation est reconnu pour l’excellence de ses cours de natation, certifiĂ©s par la FĂ©dĂ©ration Suisse de Natation. En tant que Centre de Promotion des Espoirs, il est Ă©galement fier de son rĂŽle dans la formation de la prochaine gĂ©nĂ©ration de champions.

Mais son engagement va bien au-delĂ  de la performance sportive. Le Lancy Natation croit fermement que la natation offre bien plus qu’une simple compĂ©tence de sĂ©curitĂ©.

Il promeut un mode de vie sain et Ă©quilibrĂ© pour les enfants, adolescents et adultes, leur permettant de se dĂ©penser physiquement, de s’épanouir personnellement et de tisser des liens sociaux solides. À l’heure oĂč les Ă©crans occupent une place importante dans nos vies, il offre une alternative

dynamique et enrichissante Ă  travers ses 250 cours hebdomadaires, adaptĂ©s Ă  tous les niveaux et rĂ©partis dans six piscines, du lundi au samedi. Ses cours d’aquagym, quant Ă  eux, bĂ©nĂ©ficient du label Qualitop, gage de qualitĂ©.

Que vous souhaitiez apprendre Ă  nager, pratiquer une activitĂ© rĂ©guliĂšre ou vous lancer dans la compĂ©tition, le Lancy Natation saura rĂ©pondre Ă  vos attentes. Les inscriptions pour la prochaine session, de fĂ©vrier Ă  juin 2025, ouvriront en janvier, mais certains cours ainsi que le stage durant les vacances d’automne sont encore accessibles dĂšs maintenant.

Pour plus d’informations : www.lancy-natation.ch

Un avenir professionnel qui roule

Branche de la carrosserie : des champs professionnels et des opportunitĂ©s de carriĂšre variĂ©es dans l’univers des vĂ©hicules tous azimuts.

Pelleteuse, voiture de tourisme ou de course, camions de pompiers, grues, motos : tout ce qui roule nous impressionne depuis l’enfance. La branche de la carrosserie est aussi variĂ©e qu’il existe de vĂ©hicules diffĂ©rents. Cette branche technique, moderne et tournĂ©e vers l’avenir offre de multiples opportunitĂ©s professionnelles. La mobilitĂ© devenant l’un des enjeux principaux de nos sociĂ©tĂ©s, les spĂ©cialistes de ce domaine sont amenĂ©s Ă  ĂȘtre de plus en plus sollicitĂ©s, s’assurant ainsi d’un bel avenir professionnel.

Les mĂ©tiers de la carrosserie : une palette multiforme

Carrossier/Ăšre-peintre CFC (et AFP)

Les carrossiĂšres et carrossiers-peintres font briller d’un nouvel Ă©clat les vĂ©hicules grĂące Ă  leur sens des couleurs et grĂące Ă  leur crĂ©ativitĂ©. Pour les personnes ne correspondant pas au modĂšle scolaire classique, l’attestation de formation professionnelle (AFP) est ainsi une trĂšs bonne alternative de formation :

– Conditions requises : habiletĂ© dans la recherche des teintes et la conception

– Formation prĂ©alable : degrĂ© secondaire (11S) achevĂ©

– Stage prĂ©professionnel avec test d’aptitude

– DurĂ©e de la formation : 4 ans

Carrossier/Ăšre-tĂŽlier/Ăšre CFC

Les carrossiers-tÎliers réparent les dommages conséquents causés à la carrosserie. Ce travail exige une grande maßtrise des outils, des techniques de travail et des matériaux les plus variés.

– Conditions requises : comprĂ©hension technique, capacitĂ© de reprĂ©sentation spatiale, mĂ©thode de travail exacte.

– Formation prĂ©alable : degrĂ© secondaire (11S) achevĂ©

– Stage prĂ©professionnel avec test d’aptitude

– DurĂ©e de la formation : 4 ans

Carrossier/Úre réparateur/trice CFC

La nouvelle formation de carrossiÚre réparatrice/carrossier réparateur

dure trois ans et met l’accent sur les dommages dus aux accidents des voitures de tourisme et des utilitaires.

– Conditions requises : habiletĂ© manuelle, capacitĂ© de reprĂ©sentation spatiale, esprit d’équipe.

– Formation prĂ©alable : degrĂ© secondaire (11S) achevĂ©

– Stage prĂ©professionnel avec test d’aptitude

– DurĂ©e de la formation : 3 ans

Serrurier/Úre sur véhicules CFC

Le serrurier sur véhicules fabrique des superstructures et des remorques

particuliĂšres pour les vĂ©hicules de tourisme, les vĂ©hicules utilitaires et les vĂ©hicules spĂ©ciaux – par exemple les camions de pompiers ou les camions-grues.

– Conditions requises : habiletĂ© manuelle prononcĂ©e, capacitĂ© de reprĂ©sentation spatiale, bonne comprĂ©hension technique. – Formation prĂ©alable : degrĂ© secondaire (11S) achevĂ©

– Stage prĂ©professionnel avec test d’aptitude

– DurĂ©e de la formation : 4 ans

Plus d’informations sous : mĂ©tiersdelacarrosserie.ch

Un apprentissage riche en opportunités et en promesses

Chaque annĂ©e, Coop accueille plus de 3000 apprentis dans une trentaine de mĂ©tiers diffĂ©rents. Entre soutien, conseils et autonomie, les jeunes bĂ©nĂ©ficient d’un accompagnement complet tout au long de leur parcours, ouvrant la voie Ă  de nombreuses opportunitĂ©s professionnelles.

Elise Mensah est en 3Ăšme annĂ©e d’apprentissage de gestionnaire de commerce de dĂ©tail chez Coop Ă  Prilly Business Parc, un magasin entiĂšrement gĂ©rĂ© par des apprentis. Dans cette interview, elle dĂ©crit son parcours, ses expĂ©riences et ses ambitions au sein de Coop.

Elise Mensah, quels sont les aspects de ton apprentissage chez Coop que tu trouves particuliĂšrement intĂ©ressants ?

Ce qui me plaĂźt le plus, c’est la diversitĂ© des tĂąches. DĂšs le dĂ©part, on est plongĂ© dans l’action, on n’est pas lĂ  en simple observateur. On apprend en faisant, avec une vraie libertĂ© pour toucher Ă  tout. Les chefs de rayon sont trĂšs prĂ©sents, toujours disponibles pour expliquer et rĂ©pondre aux questions. Ce qui est motivant, c’est qu’on est vraiment encouragĂ© Ă  prendre des initiatives, Ă  se lancer et Ă  faire ses preuves.

Peux-tu dĂ©crire une journĂ©e typique dans ton poste actuel chez Coop ?

Je m’occupe actuellement du rayon boulangerie. Je commence gĂ©nĂ©ralement Ă  6h du matin et termine vers 16h40. DĂšs mon arrivĂ©e, je planifie ma journĂ©e, en commençant par la production des sandwichs maison. Nous recevons du pain que nous cuisons sur place, puis je suis les recettes pour proposer des sandwichs frais en rayon. Ensuite, je prĂ©pare les croissants et le pain qui doivent ĂȘtre prĂȘts pour l’ouverture du magasin, puis j’enchaĂźne avec les plats chauds jusqu’à 11h.

AprĂšs une pause dĂ©jeuner, je retourne au rayon. Si l’arrivage est prĂ©vu, je m’en occupe. Sinon, je fais le point avec ma coach sur les tĂąches restantes Ă  accomplir pour la journĂ©e. Ce poste demande une bonne organisation et pas mal de responsabilitĂ©s, mais c’est ce qui me plaĂźt.

Comment ton rĂŽle a-t-il Ă©voluĂ© depuis le dĂ©but de ton apprentissage ?

Ma premiĂšre annĂ©e Ă©tait surtout une phase de dĂ©couverte du monde de la vente. Les apprentis commencent dans ce que Coop appelle des magasins de base. J’ai Ă©tĂ© affectĂ©e Ă  Coop Crissier LĂ©man Centre, l’une des plus grandes structures en Suisse romande. Cette annĂ©e-lĂ , j’ai parcouru tous les rayons alimentaires – boucherie, poissonnerie, boulangerie, etc. – pour m’imprĂ©gner des bases du mĂ©tier. Cette diversitĂ© des tĂąches m’a permis de mieux choisir ma spĂ©cialisation pour les deux annĂ©es suivantes : boulangerie maison, boucherie/ poissonnerie ou alimentation fraĂźcheur (fruits & lĂ©gumes et produits laitiers).

En deuxiĂšme annĂ©e, j’ai Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e dans un magasin plus petit. À ce stade, j’ai pu commencer Ă  ĂȘtre plus autonome, tout en Ă©tant encadrĂ©e. On nous encourage Ă  prendre des initiatives, ce qui m’a permis de dĂ©velopper mes compĂ©tences et de gagner en confiance. Durant leur formation, les apprentis ont des Ă©valuations tous les trois mois, et les meilleurs intĂšgrent le Programme des Talents, un parcours d’excellence personnalisĂ© pour la troisiĂšme annĂ©e d’apprentissage. J’ai eu la chance d’en faire partie.

Pour ma derniĂšre annĂ©e, je suis donc Ă  Coop Prilly Business Parc, un magasin Coop exclusivement gĂ©rĂ© par les apprentis Talents, oĂč je continue de peaufiner mes compĂ©tences. Ce programme, divisĂ© en deux branches que sont le management et l’opĂ©rationnel, m’offre l’opportunitĂ© de gĂ©rer des projets, de suivre des cours en internes ou encore d’encadrer de nouveaux apprentis. Un vrai plus pour mon parcours professionnel.

Que dirais-tu à quelqu’un qui envisage de faire un apprentissage chez Coop ?

Je l’encouragerais vivement à se lancer chez

Coop. L’accompagnement y est excellent, tant au niveau de l’encadrement que du suivi. En plus, cet apprentissage ouvre de nombreuses portes sur le marchĂ© du travail dĂšs sa fin. Les dĂ©bouchĂ©s sont rĂ©els et prometteurs, avec des opportunitĂ©s concrĂštes de carriĂšre. Coop a une solide rĂ©putation et offre beaucoup d’options Ă  ses apprentis.

Pour les jeunes qui entrent directement dans le monde du travail aprĂšs l’école obligatoire, la transition peut sembler compliquĂ©e, surtout pour jongler entre vie privĂ©e et professionnelle. Mais c’est une question d’adaptation. La premiĂšre annĂ©e peut prĂ©senter des dĂ©fis, mais il ne faut pas se dĂ©courager. Avec des objectifs clairs et de la motivation, on surmonte ces obstacles.

As-tu rencontrĂ© des dĂ©fis en dĂ©butant ton apprentissage chez Coop ? Si oui, comment les as-tu surmontĂ©s ? Étant dĂ©jĂ  ĂągĂ©e de 21 ans au moment de commencer mon apprentissage, j’ai rapidement remarquĂ© la diffĂ©rence d’ñge avec les plus jeunes apprenants, souvent ĂągĂ©s de 15-16 ans. Leur maturitĂ© n’était pas toujours la mĂȘme, ce qui a crĂ©Ă© un premier dĂ©fi. Mais en restant ouverte d’esprit, j’ai su m’adapter et tout s’est bien passĂ©.

Dans la vie de tous les jours, on fait face Ă  des dĂ©fis, que ce soit au travail ou dans la sphĂšre privĂ©e. L’important est de ne jamais baisser les bras, d’affronter ses peurs et d’aller de l’avant. Chez Coop, nous avons la chance d’ĂȘtre bien soutenus, avec des ressources comme des conseillers en apprentissage Ă  qui demander du soutien. Cela permet de se sentir mieux dans sa peau et de continuer Ă  avancer sereinement.

Quels sont tes projets d’avenir aprùs la fin de ton apprentissage ? Aprùs mon apprentissage, je souhaite continuer chez Coop, toujours dans le domaine de la vente, qui me correspond vraiment. J’ai une vraie fibre commerçante

et ce mĂ©tier me passionne. Mon objectif est de me perfectionner dans la gestion, un domaine dans lequel je me projette sur le long terme. J’ai l’ambition de prendre davantage de responsabilitĂ©s et de continuer Ă  Ă©voluer au sein de l’entreprise.

Texte Maévane Mas

Depuis le 2 aoĂ»t 2024, une initiative inĂ©dite voit le jour Ă  Coop Prilly Business Parc, oĂč six apprentis issus du programme des Talents gĂšrent le supermarchĂ© de A Ă  Z. Ces jeunes, en troisiĂšme annĂ©e de formation, pilotent ce projet unique en Suisse romande. Ce programme a pour objectif de prĂ©parer les apprentis Ă  leur future carriĂšre en misant sur un apprentissage auto-organisĂ©. L’acquisition des compĂ©tences pratiques se fait ainsi de maniĂšre autonome, renforçant leur capacitĂ© Ă  gĂ©rer des responsabilitĂ©s concrĂštes. À travers cette expĂ©rience, ils se forment non seulement Ă  la gestion de rayons, mais Ă©galement Ă  la direction complĂšte d’un magasin, sous l’accompagnement de deux coaches expĂ©rimentĂ©es. Ce projet reprĂ©sente une Ă©tape clĂ© dans la formation de ces jeunes, leur offrant une immersion totale dans le monde de la grande distribution tout en les armant pour relever les dĂ©fis du marchĂ© du travail.

Elise Mensah, apprentie
chez
Coop, © Nicolas
De Neve

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Face Ă  la pĂ©nurie d’ingĂ©nieur·es, la HEIG-VD invite les entreprises Ă  dĂ©couvrir le programme PiBS le 2 octobre prochain Ă  Yverdon.

Selon le SECO, les employeurs ont de plus en plus de peine à trouver des candidat·es correspondant au profil recherché. La HEIG-VD leur offre une solution innovante : accueillir des étudiant·es durant leur cursus.

Devenir partenaire du PiBS, pour « Bachelor intĂ©grant la pratique », permet ainsi aux entreprises d’accueillir de futur·es ingĂ©nieur·es rĂ©pondant Ă  leurs besoins spĂ©cifiques, sans nĂ©cessiter de formatrice ou formateur Ă  l’interne. En retour, les Ă©tudiant·es acquiĂšrent une expĂ©rience prĂ©cieuse sur le marchĂ© du travail.

Grutier et chauffeur de camion : la passion des machines racontĂ©e par Jordan Botteron

Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises sont Ă  la recherche de chauffeurs grutiers. Jordan Botteron, jeune chauffeur grutier de 26 ans vivant dans le canton de NeuchĂątel, a dĂ©cidĂ© de s’orienter vers ce mĂ©tier plein d’opportunitĂ©s. Il nous en parle dans cette interview.

Jordan, comment as-tu Ă©tĂ© attirĂ© par le mĂ©tier de grutier et chauffeur de camion ?

J’ai toujours aimĂ© les machines et la mĂ©canique. C’est pourquoi j’ai effectuĂ© une premiĂšre formation de mĂ©canicien de machines agricoles. J’ai ensuite suivi une formation de mĂ©canicien sur poids lourds avant de passer le permis de camion remorques puis cinq autres permis de machines. Étant donnĂ© que j’avais dĂ©jĂ  mon permis de camionremorque, c’était un plus pour moi de pouvoir utiliser un camion avec une grue. J’ai l’opportunitĂ© de pouvoir suivre la formation au sein de l’entreprise dans laquelle je travaille, Cand-Landi.

Peux-tu nous parler de ta formation ?

La formation, d’une durĂ©e d’un an, se compose d’abord de trois jours de thĂ©orie et d’un jour de cours pratiques dans la semaine. Ensuite, nous passons Ă©galement du temps sur le terrain en Ă©tant formĂ©s par l’entreprise. La formation se clĂŽt par un examen final. Mon but aujourd’hui est donc d’obtenir le permis, puis je me vois continuer Ă  travailler en camion-grue.

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Qu’apprĂ©cies-tu le plus dans cette formation ?

Il s’agit d’un nouveau challenge pour moi. Le jour oĂč j’aurais le permis de grutier, qui sera mon sixiĂšme permis, ce sera un vĂ©ritable plus. Il ne me manquera plus que l’avion (rires) ! Mon travail est variĂ© car chaque jour, les chantiers sont diffĂ©rents.

Il peut arriver que je doive me rendre sur le mĂȘme pendant plusieurs jours de suite mais c’est assez rare. Il faut aussi savoir prendre le temps de faire les choses correctement, ce qui demande beaucoup de concentration et d’autonomie.

Peux-tu dĂ©crire une journĂ©e typique de travail sur un chantier ?

Je pars le matin avec le camion grue souvent avant 7h. En fonction du grutage que j’ai Ă  faire, je peux Ă©quiper mon camion, en le lestant ou en y accrochant une grande remorque par exemple. Je me rends ensuite sur le lieu du grutage et j’étudie si j’arrive Ă  garer le camion et si l’accĂšs est possible. Je finis ensuite ma journĂ©e entre 17h et 18h.

As-tu dĂ©jĂ  Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  une situation d’urgence ?

Si oui, comment l’as-tu gĂ©rĂ©e ?

Un jour, une pelleteuse s’est retournĂ©e et j’ai dĂ» la remettre sur ses chenilles. Étant donnĂ© que je connaissais le poids de la machine, j’ai facilement pu effectuer la manƓuvre. J’essaie de rester calme dans toutes circonstances. Si l’on ne s’énerve pas, il n’y a pas de raisons que cela se passe mal.

Quelles mesures de sĂ©curitĂ© prends-tu toujours avant de commencer Ă  utiliser la grue ?

Les plus grandes difficultĂ©s sur le terrain sont de pouvoir caler le camion et de le stabiliser sur des surfaces instables. Il faut donc Ă©tudier si le terrain permet les travaux et si la grue est capable de soulever la charge. Il faut aussi s’assurer que le pĂ©rimĂštre autour soit sĂ©curisĂ©. Cela me donne beaucoup de responsabilitĂ©s et je dois rester trĂšs vigilant, d’autant plus que je suis souvent tout seul pour effectuer le travail.

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui envisage de devenir grutier ?

Il faut foncer et ne pas hésiter ! Chaque nouveau levage est un nouveau challenge. Il est important de rappeler que la formation et le métier de chauffeur grutier sont aussi ouverts aux femmes qui ont tout à fait leur place dans le milieu.

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L’Ecole d’agriculture du Valais propose des formations dans six mĂ©tiers de la terre qui se dĂ©roulent en entreprise et Ă  l’école, avec Ă  la clĂ© un CFC ou un AFP. Retour sur l’expĂ©rience de Lenny Martignier, 16 ans, apprenti agriculteur en 2Ăšme annĂ©e de formation et de Pascal Lattion, maĂźtre agriculteur en association Ă  Muraz VS.

Lenny, pourquoi avez-vous choisi ce cursus ?

« Alors que je ne viens pas du tout du milieu agricole, j’ai toujours adorĂ© les vaches et les tracteurs. Mon apprentissage d’agriculteur CFC me permet de voir tous les aspects de l’agriculture. La formation en alternance me permet d’apprendre des gestes pratiques et les cours me permettent d’approfondir les aspects thĂ©oriques.»

Pascal, quant Ă  vous, comment en ĂȘtes-vous arrivĂ© Ă  devenir formateur en entreprise ?

« Lorsque mes enfants se sont formĂ©s, j’étais content que des professionnels s’investissent pour leur formation. J’ai eu envie de continuer ce que mon pĂšre a toujours fait et de m’investir moi aussi. »

Que vous apportent les apprentis au quotidien ?

« Avoir des apprentis, ça me permet de rester au gout du jour, de connaĂźtre les nouvelles technologies qui arrivent dans la branche. Lorsque les apprentis rĂ©ussissent leur CFC, c’est une grande satisfaction pour moi.»

Plus d’information sur la formation d’agriculteur et les autres formations des mĂ©tiers de la terre :

La profession d’agent d’exploitation est aussi essentielle qu’exigeante et nĂ©cessite polyvalence, disponibilitĂ© et sens du service : dĂ©couverte d’un mĂ©tier pas comme les autres avec SFB Romandie, section romande de l’OrTra SFB Schweiz et responsable de l’organisation des CIE (cours interentreprises) des apprentis suisses romands.

Des agents trÚs spéciaux

ContrĂŽle des installations techniques d’un bĂątiment, entretien des routes et des espaces verts, surveillance de la propretĂ© des locaux ou de la qualitĂ© de l’eau d’une piscine
 les agents d’exploitation sont sur tous les fronts. Travaillant au service des communes, entreprises de travaux publics ou de nettoyage, hĂŽpitaux, Ă©coles, centres sportifs
 ils ont en commun le goĂ»t du travail bien fait et le souci de la sĂ©curitĂ© des usagers. Chaque jour, ils s’adaptent Ă  tous les publics et toutes les situations. Leurs supers pouvoirs ? Beaucoup d’organisation, une bonne condition physique et une rĂ©elle agilitĂ©.

Agent d’exploitation

Un métier de passion aux mille visages

Un parcours pour chacun

La formation CFC se dĂ©roule sur trois ans et permet l’obtention d’un Certificat FĂ©dĂ©ral de CapacitĂ© d’agent d’exploitation. Elle couvre les trois domaines spĂ©cifiques que sont la conciergerie, la voirie et les installations de sport et oscille entre thĂ©orie et pratique. La formation AFP prĂ©pare quant Ă  elle les employĂ©s d’exploitation. Elle dure deux ans et s’adresse aux personnes rencontrant des difficultĂ©s d’apprentissage ou dont les connaissances scolaires ne permettent pas le suivi du cursus CFC. Les exigences en termes de pratique sont Ă©quivalentes mais les cours professionnels sont plus accessibles. S’ils le souhaitent, les employĂ©s d’exploitation peuvent poursuivre leur formation et obtenir le CFC d’agent d’exploitation.

Et aprùs ?

Chaque annĂ©e en Suisse, prĂšs de 800 jeunes obtiennent un CFC et 200 l’AFP. Ils trouvent facilement une place en apprentissage et, une fois diplĂŽmĂ©s, dĂ©crochent rapidement un emploi. Pour rester performants et au fait des derniĂšres rĂ©glementations,

« Seasons » :

Le CFC ouvre

la

aux brevets fĂ©dĂ©raux de concierge et de contremaĂźtre d’entretien de routes. Au fil de leur carriĂšre, les professionnels prennent davantage de responsabilitĂ©s et crĂ©ent parfois leur propre entreprise. À chacun d’écrire son avenir


Paroles de pros

Dzenan, 21 ans, employĂ© d’exploitation AFP dans un EMS : « C’est une profession dynamique, on bouge sans arrĂȘt et on ne risque pas de s’ennuyer. »

Morgane, 23 ans, agente d’exploitation CFC au service conciergerie d’une banque : « Je participe Ă  la formation des apprentis et c’est un plaisir de transmettre mes connaissances. »

SFB Romandie c/o Bobst Mex SA En Faraz 5 1031 Mex

+41 21 512 12 00 info@sfbromandie.ch betriebsunterhalt.ch/romandie/

La CitĂ© Bleue GenĂšve ‱ Brandreport

quand théùtre, cinéma et musique se rencontrent

Trois formes d’art, trois personnages et trois histoires qui s’entremĂȘlent dans le dĂ©cor de la CitĂ© Universitaire de GenĂšve. C’est ce que prĂ©sente le spectacle « Seasons », une crĂ©ation donnĂ©e Ă  partir du 25 octobre 2024 Ă  La CitĂ© Bleue GenĂšve. Ce thĂ©Ăątre, qui a rouvert ses portes en mars 2024, s’est dĂ©jĂ  fait un nom sur la scĂšne culturelle genevoise.

Le spectacle promet d’ĂȘtre novateur et fascinant. Conçu par son crĂ©ateur, Fabrice Murgia, comme « un spectacle total, une expĂ©rience immersive », Seasons tire parti de trois arts diffĂ©rents – le cinĂ©ma, le thĂ©Ăątre et la musique – pour atteindre le cƓur du public et le faire vibrer d’émotion.

Les trois personnages principaux d’un film projetĂ© dans la salle prennent vie et se retrouvent doublĂ©s en tant qu’acteurs qui se dĂ©placent sur la scĂšne et interprĂštent des sĂ©quences musicales avec un quatuor Ă  cordes : un pianiste et un guitariste-percussionniste, qui apparaissent comme les spectres d’une rĂ©alitĂ© phantasmagorique parallĂšle Ă  l’hyperrĂ©alisme du film. La musique, puissance ancestrale des Ă©motions humaines, semble ĂȘtre le moyen d’explorer leurs Ăąmes.

Seasons se concentre ainsi sur les portraits de trois ĂȘtres humains fragiles, en proie Ă  la solitude et Ă  la perte. Le

Les images sont tirées de moments du film Seasons tourné par

premier, Arezki, tente de se rĂ©insĂ©rer dans la sociĂ©tĂ© aprĂšs une pĂ©riode passĂ©e en prison. Il vit avec un ami parasite qui squatte son canapĂ©, tandis que lui travaille comme chauffeur-livreur et se rend compte qu’il perd l’ouĂŻe. La seconde, Mariana, tente de sortir d’une relation toxique marquĂ©e par l’absence de mots. Elle emmĂ©nage dans un appartement vide, travaille comme serveuse dans un bar karaokĂ© et s’évade de la rĂ©alitĂ© en dansant et en chantant secrĂštement au travail. Le troisiĂšme, Russell, est en train de perdre la vue et fuit la rĂ©alitĂ© en se

rĂ©fugiant dans des mondes numĂ©riques. Ses interactions sociales sont presque limitĂ©es Ă  des avatars, bien qu’il parvienne Ă  explorer ses sentiments les plus profonds Ă  travers la musique classique.

Plus d’informations et billets sur : lacitebleue.ch

tous doivent se former en continu.
aussi
voie
Fabrice Murgia pour le spectacle

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Voyage, Evénementiel, Communication

Formations en emploi et Ă  plein temps Ă  l’Ecole SupĂ©rieure de Tourisme de Lausanne

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JOURNEES PORTES OUVERTES La Fondation a pour but de promouvoir l’apprentissage et la formation continue en offrant diffĂ©rentes formes de soutiens financiers. Fondation vaudoise pour la formation

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