Focus Notre Jeunesse Partie 3

Page 1


3ème Partie

Notre Jeunesse

Septembre ’24

Roman Mityukov

Le médaillé olympique revient sur son exploit sportif et sa passion pour la natation.

Construis ton futur et informe-toi maintenant sur

SUIVEZ-NOUS

Retrouvez page 8 l’interview de Jordan Botteron, grutier et chauffeur de camion.
En lire plus sur focus.swiss
Image © Patrick Kraemer (instagram @magicpbk)

2 Mécatronique automobile

Le prodige suisse de la mécatronique automobile

Florent Lacilla, 24 ans, jeune diagnosticien automobile, récemment diplômé avec un brevet fédéral, a su s’imposer sur la scène nationale et internationale des métiers. En remportant les SwissSkills en 2018 et 2020, puis en décrochant la médaille d’or en Technologie Automobile aux prestigieux WorldSkills de 2022 à Dresden, en Allemagne, Florent illustre avec brio le potentiel et l’excellence de la jeunesse suisse. Focus sur le parcours inspirant de ce champion qui fait rayonner son métier bien au-delà des frontières helvétiques.

Florent Lacilla, comment en êtesvous venu à devenir mécatronicien ?

Ce qui m’a motivé, c’est que je suis né dans une famille de garagistes. Mon père est garagiste, et j’ai toujours été immergé dans cet univers depuis mon enfance. Même pendant les vacances, j’étais captivé par le fonctionnement des véhicules. L’automobile en général me passionne depuis toujours.

Est-ce que le métier de mécatronicien est le même que celui de mécanicien ?

C’est similaire, mais mécatronicien est le nouveau nom du métier, car le CFC s’étend sur quatre ans et intègre beaucoup plus d’électronique. Les véhicules actuels contiennent de nombreux boîtiers électroniques. Ce CFC est donc davantage axé sur la recherche de pannes et l’électronique, tout en incluant les bases du métier de mécanicien de maintenance.

Vous avez effectué votre apprentissage dans le garage familial. Que vous a apporté cette expérience ?

Travailler dans le garage familial, c’était un peu comme être à la maison. Je pouvais rester plus longtemps, monter mes véhicules personnels, et même si je n’étais pas favorisé par rapport aux autres apprentis, j’avais la fierté de représenter ma famille. Cela m’a poussé à me responsabiliser davantage. Assez rapidement, j’ai dû remplacer notre chef d’atelier parti, prenant ainsi des

responsabilités importantes. Si je ne trouvais pas la panne, personne ne le faisait. Malgré les difficultés initiales, cette expérience m’a beaucoup fait progresser.

Qu’est qui vous a motivé à participer aux SwissSkills ainsi qu’aux WorldSkills et comment s’est déroulée la préparation pour ces compétitions ?

À la fin de mon apprentissage de mécatronicien, mon professeur de cours pratiques m’a encouragé, ainsi que d’autres collègues motivés, à participer aux SwissSkills. Nous nous sommes inscrits pour les premières qualifications à Berne, où nous avons tous été qualifiés pour les championnats suisses. La préparation pour ces compétitions a été intense, avec beaucoup de stress, mais aussi une grande satisfaction de voir la compétition et l’énorme public. Après

avoir gagné les championnats suisses, nous avons pu participer aux WorldSkills. La préparation pour les WorldSkills a été encore plus exigeante. Une fois sélectionné pour l’équipe suisse, j’ai rejoint les autres représentants des différents métiers, soit environ 37 personnes.

Comment cela se passe concrètement le jour de la compétition ?

Pour notre métier, la compétition s’étend sur trois jours avec deux postes par jour. Par exemple, un poste consistait à diagnostiquer et réparer une voiture en panne. Le plus contraignant était le temps : il fallait tout faire très vite.

Qu’aimez-vous le plus dans votre métier de mécatronicien automobile ?

Ce que j’aime le plus, c’est la recherche de pannes et la satisfaction de résoudre un problème. Comprendre le fonctionnement de tous les systèmes d’un véhicule est très intéressant. Ce qui est incroyable, c’est qu’on apprend toujours, avec l’émergence de véhicules hybrides, électriques, et même à hydrogène chez certaines marques. Cela nous oblige à une formation continue, évitant ainsi la monotonie, et c’est ce que je trouve beau.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes qui envisagent de se lancer dans cette carrière ?

Tout ce que je peux conseiller c’est de

faire des stages avant de s’engager dans des études spécifiques. La plupart des entreprises sont ouvertes aux stages. Cela permet de se familiariser avec la réalité du métier. Il est important de tester plusieurs entreprises car chacune a ses particularités, même si elles sont dans le même secteur. Cela vous aidera à déterminer clairement le domaine qui vous intéresse le plus, que ce soit l’automobile, les poids lourds ou les motos.

Quelles sont selon vous les qualités essentielles pour réussir dans ce domaine ?

Il faut avoir de bonnes connaissances en logique et en mathématiques, avoir la fibre manuelle ainsi qu’un intérêt marqué pour la compréhension des systèmes et la technique en général. De plus, une bonne résistance physique est nécessaire, surtout au début lorsque l’on passe d’une journée assis huit heures à une journée debout dans un atelier - ce n’est pas tout à fait pareil (rires).

Un dernier message ?

Il ne faut pas penser qu’un apprentissage ferme des portes ; au contraire, même avec un CFC, on peut aller très loin dans la vie. Faire un apprentissage de mécanicien ne signifie pas qu’on sera toujours dans un garage à changer des pneus. Il existe des possibilités de formations supérieures très enrichissantes.

Interview Océane Ilunga

SwissSkills 2025 : Les apprentis romands

Les SwissSkills 2025, la quatrième édition des championnats suisses des métiers, débarquent à BERNEXPO à Berne du 17 au 21 septembre 2025 à Berne ! Pendant cinq jours, on va célébrer la diversité et l’excellence de la formation professionnelle suisse. Plus de 1000 jeunes pros vont montrer au grand public tout ce qu’ils savent faire dans leur métier. Avec 150 métiers présentés et 95 championnats suisses, les meilleurs apprenti-es et jeunes diplômé-es de toute la Suisse vont s’affronter pour décrocher le titre de champion-ne suisse. Alors, qui sait, peutêtre qu’un romand ou une romande sera sur le podium ! La clé pour y arriver ? Motiver nos jeunes talents à participer !

Un événement à ne pas rater !

Les SwissSkills 2025, c’est le rendez-vous à ne pas manquer pour tous ceux qui veulent découvrir le monde du travail et tester des métiers dans une ambiance super dynamique. On attend environ 120 000 visiteurs, y compris des élèves du secondaire 1, des apprenti-es, des enseignant-es, des parents, et même des pros déjà en activité.

Cet événement, c’est plus qu’un simple concours ; c’est une véritable fête de la formation pro où innovation et

savoir-faire sont à l’honneur. Les visiteurs pourront assister à des démos en direct, participer à des ateliers pratiques, et échanger avec des experts de différents domaines. C’est une occasion unique de vivre une expérience enrichissante, pleine de découvertes et d’émotions.

Un tremplin pour l’avenir !

D’après une étude de la prof. Margrit Stamm, participer aux SwissSkills a des retombées incroyables. Les jeunes qui décrochent une médaille voient souvent leur carrière décoller. En effet, dans 35 % des cas, ils occupent une fonction de

cadre seulement deux ans après avoir brillé aux SwissSkills ! C’est donc un vrai boost pour leur avenir professionnel.

Participer, c’est s’exposer à des experts, mais aussi se faire connaître et se créer un réseau qui peut ouvrir plein de portes.

Inspire-toi et partage ta passion !

En plus d’être fun, les SwissSkills 2025 mettent en avant les jeunes qui façonneront l’avenir de la formation professionnelle. C’est l’occasion rêvée pour les apprenti-es et jeunes diplômé-es de partager leur passion

Les WorldSkills de Lyon se sont déroulés du 10 au 15 septembre 2024. L’équipe nationale suisse des SwissSkills poursuit sa brillante série de succès aux championnats mondiaux des métiers. Avec un impressionnant palmarès de sept médailles d’or, sept médailles d’argent et une médaille de bronze, la Suisse se voit décerner le titre de « Meilleure Nation d’Europe » et de troisième meilleure nation au monde. Ce résultat égale celui obtenu lors des

WorldSkills 2019 à Kazan. À noter la performance remarquable du Vaudois Philippe Dourassov, qui est sacré champion du monde en Cyber Security.

Nos champions d’or :

– Michael Bieri (charpentier CFC, Süderen BE – Skill Carpentry)

– Edward Booth (informaticien CFC, Therwil BL) et Philippe Dourassov (Rolle VD – Skill Cyber Security)

– Reto Dali (horticulteur CFC en horticulture et paysagisme, Gunzwil LU) et Samuel Binder (horticulteur CFC en horticulture et paysagisme, Reiden LU – Skill Landscape Gardening)

– Cédric Lang (mécanicien en machines agricoles et de chantier, Stetten SH –Skill Heavy Vehicle Technology)

– Michael Ryter (plâtrier-constructeur à sec CFC, Grüt ZH – Skill Plastering and Drywall Systems)

– Sophie Schumacher (mécatronicienne

d’automobiles CFC, spécialité véhicules utilitaires, Hagneck BE –Skill Heavy Truck Maintenance)

– Carmen Többen (spécialiste en communication hôtelière CFC, Oberhofen BE – Skill Hotel Reception)

Médailles d’argent :

– Nevio Bernet (mécatronicien d’automobiles CFC, Ufhusen LU –Skill Automobile Technology)

– Melvin Deubelbeiss (électronicien CFC, Holderbank AG – Skill Electronics)

– Julian Gemperli (constructeur métallique CFC, Flawil SG – Skill Construction Metal Work)

– Lara Kaufmann (carrossièrepeintre CFC, Riggisberg BE – Skill Car Painting)

– Felix Kuster (tailleur de pierre CFC, Jona SG – Skill Stonemasonry)

– Maurin Schickli (informaticien

et de montrer leurs compétences. Plus que jamais, cet événement est une vitrine pour les talents de demain.

Rejoins l’aventure !

Pour inscrire un jeune talent aux SwissSkills 2025 ou pour en savoir plus sur comment participer, n’hésite pas à consulter le site de SwissSkills : www.swiss-skills2025.ch/fr/participer et cherche ton métier !

SwissSkills 2025 17 – 21 septembre 2025 Berne, BernExpo www.swiss-skills2025.ch facebook.com/swissskills @swissskills youtube.com/swissskills @swissskills

CFC, Engelburg SG) et Leon Bamert (informaticien CFC, Dinhard ZH – Skill Industry 4.0)

– Elmar Wyrsch (ébéniste/ menuisier CFC, Attinghausen UR – Skill Cabinetmaking)

Médaille de bronze :

– Stefanie Fahrni (créatrice de vêtements CFC, Trubschachen BE – Skill Fashion Technology)

En plus de cette impressionnante moisson de médailles, l’équipe suisse a décroché 21 Medaillons for Excellence, huit de plus qu’en 2019 à Kazan.

Enfin, l’équipe formée par Edward Booth et Philippe Dourassov (Cyber Security) s’est vue décerner le prix Best of Nation, récompensant le meilleur score de la délégation suisse.

Roman Mityukov

Nager entre médailles et études

À 24 ans, Roman Mityukov, nageur spécialiste du dos crawlé, a récemment marqué l’histoire du sport suisse en décrochant une médaille olympique à Paris. En parallèle de sa carrière sportive, il poursuit des études de droit à l’Université de Genève, réussissant à allier avec brio ses deux passions. Dans cette interview, il revient sur son parcours, ses défis et ses rêves pour l’avenir, tout en livrant des conseils précieux aux jeunes qui aspirent à suivre ses pas.

Interview Océane Ilunga Image © Patrick Kraemer (Instagram @magicpbk)

Roman Mityukov, quelles ont été tes premières émotions après cette victoire ?

Le premier mot qui me vient à l’esprit, c’est « soulagement ». J’ai tellement travaillé pour ça que je voulais absolument réussir. En dos crawlé, surtout sur le 200m, quand on touche le mur à la fin de la course, on a le résultat juste devant soi. Au début, je ne vois pas tout de suite le chiffre. J’aperçois un petit « 2 » devant mon nom, ce qui veut dire médaille d’argent. Ensuite, je retire mes lunettes parce qu’il y avait un peu d’eau, et, là je me rends compte que je suis finalement troisième. Mais honnêtement, c’était quand même super (rires). Voir ce « 3 » à côté de mon nom, c’était un énorme soulagement.

Comment gères-tu la pression lors d’une compétition comme les Jeux Olympiques ?

Il y a énormément de pression, car les Jeux n’ont lieu que tous les quatre ans. Tu passes des années à t’entraîner pour ce moment et l’enjeu est énorme. Mais avec le temps et l’expérience des grandes compétitions, tu apprends à gérer cette pression. Ma première compétition internationale était en 2019 aux championnats du monde. Ça a été difficile, même si à l’époque, je n’étais encore personne. Avec les années,les années, on apprend à se canaliser. Les Jeux de Tokyo ont été une expérience précieuse pour m’aider à mieux aborder ceux de Paris.

Quels sont tes prochains objectifs ?

Mes prochains objectifs incluent les Championnats du monde l’été prochain, ce qui me laisse le temps de reprendre progressivement les entraînements. À plus long terme, je vise les Jeux Olympiques de Los Angeles en 2028. D’ici là, il y aura plusieurs compétitions importantes, notamment des Championnats d’Europe et deux autres Championnats du monde. Côté académique, je souhaite réussir mon master et passer le barreau afin de devenir avocat un jour.

Comment t’es venue ta passion pour la natation ?

C’est simple, mes parents m’ont inscrit à l’école de natation pour apprendre à nager. En parallèle, je faisais un peu d’athlétisme. Mais ce qui m’a fait choisir la natation, c’est que j’avais plus d’amis dans ce groupe (rires). J’aimais bien les deux sports, mais l’amitié a fait pencher la balance vers la natation.

Comment fais-tu pour concilier tes études de droit avec ta carrière de sportif professionnel ?

Au début ce n’était pas évident, mais on finit par s’y habituer avec une bonne organisation. J’ai eu la chance d’intégrer un programme sport/études à l’université, ce qui m’a permis d’aménager mon emploi du temps. Par exemple, je n’ai pas pu terminer mon Bachelor en trois ans comme les autres, mais en six ans, ce qui était beaucoup plus réaliste avec ma carrière sportive. Faire les deux en trois ans aurait été impossible. J’ai pu suivre des cours en ligne, ce qui est indispensable quand on est souvent en déplacement pour des compétitions ou des entraînements. Tout était bien structuré pour que je puisse gérer ces deux aspects de ma vie, mais cela demande beaucoup d’organisation et une hygiène de vie rigoureuse. Sans cela, réussir dans les deux domaines serait impossible.

À quoi ressemble une journée type pour toi ?

Je commence ma journée en mangeant puis je me rends à l’entraînement vers 7 heures. Je nage jusqu’à 10h-10h30, puis je rentre chez moi pour prendre un deuxième petit-déjeuner et faire une sieste. Après le déjeuner, je repars m’entraîner de 14h à 17h-17h30. Ensuite, je rentre et je fais mes cours si j’en ai, sinon je me repose. Si je suis trop fatigué, je reporte mes cours au week-end. Le reste de la journée est consacré à la récupération et je me couche vers 21h. Mes semaines sont très remplies, je m’entraîne dix fois par

semaine dans l’eau, plus trois séances de musculation, ce qui fait environ 30 heures d’entraînement par semaine. Quand il me reste du temps, je vois mes amis ou ma famille et je travaille sur mes cours.

As-tu le temps d’avoir une vie sociale ?

Ce n’est pas toujours facile. En semaine, c’est quasiment impossible à cause des entraînements et des cours. Mais j’essaie quand même de maintenir une vie sociale, car j’en ai besoin pour mon équilibre mental. Sans ces moments, je finirais par craquer. Quand je suis à Genève et que je n’ai pas de compétition ni d’entraînement le samedi soir, je prends le temps de voir des amis, de partager un repas. Ces moments sont importants pour moi.

Pourquoi avoir choisi de poursuivre des études en parallèle du sport ?

Je me donne à fond dans les deux. Le fait d’étudier à temps partiel me permet de me consacrer pleinement à ma carrière sportive tout en avançant dans mes études. Cela m’aide aussi à sortir de ma bulle “natation”. Avoir ces deux activités me permet de me déconnecter de l’une et de l’autre : quand je suis dans mes études, je ne pense plus à la natation, et vice versa. Et puis, une fois ma carrière sportive terminée, j’aurai un diplôme de droit, ce qui est essentiel pour préparer l’après-natation.

Quels étaient tes rêves d’enfant ?

Depuis tout petit, j’ai toujours été très compétitif. Même quand je marchais à côté

de quelqu’un, je voulais toujours arriver avant lui au carrefour ! À l’école, je voulais être le premier à finir les examens. J’ai toujours aimé le sport et j’ai suivi toutes sortes de disciplines. Je n’avais pas vraiment de grands rêves, j’étais un enfant assez ordinaire, mais j’avais ce goût inné pour la compétition et l’envie d’être le premier.

Pourquoi as-tu choisi d’étudier le droit ?

Pour devenir avocat (rires) ! En fait, je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire avant le collège. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à aimer le droit et l’économie, car j’avais pris une option spécifique dans ces deux domaines. À la base, je pensais m’orienter vers l’économie, mais je me suis retrouvé dans le droit, que j’apprécie aussi beaucoup. Un peu comme le choix entre l’athlétisme et la natation, finalement. Je vais bientôt commencer un Master en droit économique, ce qui me permettra de combiner les deux domaines.

Que t’a apporté le sport sur le plan personnel ?

Le sport m’a permis de rencontrer des amis, de rire et de passer de bons moments tout en prenant soin de ma santé physique. C’est une source de bien-être pour moi.

Selon toi, le sport est-il important pour la jeunesse ?

Oui, le sport est essentiel pour les jeunes générations, surtout pour celles qui passent beaucoup de temps sur les réseaux sociaux. Si ces nouveaux outils peuvent les démotiver ou les enfermer dans une bulle, le sport permet de sortir, de se déconnecter, de passer du temps avec des amis et de se défouler. C’est bon pour la santé et cela aide à sortir de sa zone de confort.

Quels conseils donnerais-tu aux jeunes athlètes qui rêvent de participer aux Jeux Olympiques ?

Il faut d’abord comprendre que ce n’est pas facile à atteindre. Ce n’est pas parce que quelqu’un y est arrivé en Suisse que tout le monde peut le faire. Il faut croire en soi, être très organisé et ne pas se mettre trop de pression. L’essentiel est de faire ce que tu aimes. Il y a des sports où il est impossible de réussir si tu n’y prends pas de plaisir. Je vois beaucoup de jeunes nageurs qui sont là parce que leurs parents les y obligent, et ça ne fonctionne jamais. Il faut être passionné, car la natation demande beaucoup de sacrifices.

Apprendre et performer

Avant de devenir le champion que nous connaissons tous, avec sa superbe médaille de bronze au 200 m dos cet été, Roman Mityukov a suivi les étapes essentielles de l’apprentissage de la natation. Ce parcours, débuté dès son plus jeune âge dans son club, le Genève Natation 1885, inspire les jeunes nageurs et les clubs voisins comme le Lancy Natation.

Développer les talents dès les premières leçons d’aisance aquatique pour les mener progressivement vers la compétition de haut niveau : voici les objectifs que se fixe le Lancy Natation.

Le Lancy Natation est bien plus qu'un simple club ; c’est une véritable pépinière de champions. Depuis de nombreuses années, il s’engage activement à enseigner la natation à plus de 2000 personnes chaque année, tout en repérant et formant les futurs talents du sport de compétition. Cette double

mission – initier à la natation tout en préparant les nageurs à l’excellence sportive – est au cœur de l’action du club.

Le parcours pédagogique vise à inculquer l’aisance aquatique sans matériel, en grande profondeur et au rythme de l’enfant dès l’âge de quatre ans. En effet, chaque année en Suisse, des dizaines de personnes perdent la vie par noyade. Conscients de ce danger, le Lancy Natation a orienté sa stratégie d’apprentissage pour que chaque enfant apprenne à se sauver par ses propres moyens.

L’école de natation du club nourrit les groupes de compétition, qui accueillent les enfants dès l’âge de huit ans. Ces jeunes nageurs peuvent alors s’engager dans des compétitions au niveau local et national, renforçant ainsi leur esprit d’équipe et leur ambition personnelle. Chaque nageur est accompagné par une équipe technique dévouée, qui met tout en œuvre pour aider chacun à atteindre

son plein potentiel, tout en cultivant une passion durable pour ce sport.

Le Lancy Natation est reconnu pour l’excellence de ses cours de natation, certifiés par la Fédération Suisse de Natation. En tant que Centre de Promotion des Espoirs, il est également fier de son rôle dans la formation de la prochaine génération de champions.

Mais son engagement va bien au-delà de la performance sportive. Le Lancy Natation croit fermement que la natation offre bien plus qu’une simple compétence de sécurité.

Il promeut un mode de vie sain et équilibré pour les enfants, adolescents et adultes, leur permettant de se dépenser physiquement, de s’épanouir personnellement et de tisser des liens sociaux solides. À l’heure où les écrans occupent une place importante dans nos vies, il offre une alternative

dynamique et enrichissante à travers ses 250 cours hebdomadaires, adaptés à tous les niveaux et répartis dans six piscines, du lundi au samedi. Ses cours d’aquagym, quant à eux, bénéficient du label Qualitop, gage de qualité.

Que vous souhaitiez apprendre à nager, pratiquer une activité régulière ou vous lancer dans la compétition, le Lancy Natation saura répondre à vos attentes. Les inscriptions pour la prochaine session, de février à juin 2025, ouvriront en janvier, mais certains cours ainsi que le stage durant les vacances d’automne sont encore accessibles dès maintenant.

Pour plus d’informations : www.lancy-natation.ch

Un avenir professionnel qui roule

Branche de la carrosserie : des champs professionnels et des opportunités de carrière variées dans l’univers des véhicules tous azimuts.

Pelleteuse, voiture de tourisme ou de course, camions de pompiers, grues, motos : tout ce qui roule nous impressionne depuis l’enfance. La branche de la carrosserie est aussi variée qu’il existe de véhicules différents. Cette branche technique, moderne et tournée vers l’avenir offre de multiples opportunités professionnelles. La mobilité devenant l’un des enjeux principaux de nos sociétés, les spécialistes de ce domaine sont amenés à être de plus en plus sollicités, s’assurant ainsi d’un bel avenir professionnel.

Les métiers de la carrosserie : une palette multiforme

Carrossier/ère-peintre CFC (et AFP)

Les carrossières et carrossiers-peintres font briller d’un nouvel éclat les véhicules grâce à leur sens des couleurs et grâce à leur créativité. Pour les personnes ne correspondant pas au modèle scolaire classique, l’attestation de formation professionnelle (AFP) est ainsi une très bonne alternative de formation :

– Conditions requises : habileté dans la recherche des teintes et la conception

– Formation préalable : degré secondaire (11S) achevé

– Stage préprofessionnel avec test d’aptitude

– Durée de la formation : 4 ans

Carrossier/ère-tôlier/ère CFC

Les carrossiers-tôliers réparent les dommages conséquents causés à la carrosserie. Ce travail exige une grande maîtrise des outils, des techniques de travail et des matériaux les plus variés.

– Conditions requises : compréhension technique, capacité de représentation spatiale, méthode de travail exacte.

– Formation préalable : degré secondaire (11S) achevé

– Stage préprofessionnel avec test d’aptitude

– Durée de la formation : 4 ans

Carrossier/ère réparateur/trice CFC

La nouvelle formation de carrossière réparatrice/carrossier réparateur

dure trois ans et met l’accent sur les dommages dus aux accidents des voitures de tourisme et des utilitaires.

– Conditions requises : habileté manuelle, capacité de représentation spatiale, esprit d’équipe.

– Formation préalable : degré secondaire (11S) achevé

– Stage préprofessionnel avec test d’aptitude

– Durée de la formation : 3 ans

Serrurier/ère sur véhicules CFC

Le serrurier sur véhicules fabrique des superstructures et des remorques

particulières pour les véhicules de tourisme, les véhicules utilitaires et les véhicules spéciaux – par exemple les camions de pompiers ou les camions-grues.

– Conditions requises : habileté manuelle prononcée, capacité de représentation spatiale, bonne compréhension technique. – Formation préalable : degré secondaire (11S) achevé

– Stage préprofessionnel avec test d’aptitude

– Durée de la formation : 4 ans

Plus d’informations sous : métiersdelacarrosserie.ch

Un apprentissage riche en opportunités et en promesses

Chaque année, Coop accueille plus de 3000 apprentis dans une trentaine de métiers différents. Entre soutien, conseils et autonomie, les jeunes bénéficient d’un accompagnement complet tout au long de leur parcours, ouvrant la voie à de nombreuses opportunités professionnelles.

Elise Mensah est en 3ème année d’apprentissage de gestionnaire de commerce de détail chez Coop à Prilly Business Parc, un magasin entièrement géré par des apprentis. Dans cette interview, elle décrit son parcours, ses expériences et ses ambitions au sein de Coop.

Elise Mensah, quels sont les aspects de ton apprentissage chez Coop que tu trouves particulièrement intéressants ?

Ce qui me plaît le plus, c’est la diversité des tâches. Dès le départ, on est plongé dans l’action, on n’est pas là en simple observateur. On apprend en faisant, avec une vraie liberté pour toucher à tout. Les chefs de rayon sont très présents, toujours disponibles pour expliquer et répondre aux questions. Ce qui est motivant, c’est qu’on est vraiment encouragé à prendre des initiatives, à se lancer et à faire ses preuves.

Peux-tu décrire une journée typique dans ton poste actuel chez Coop ?

Je m’occupe actuellement du rayon boulangerie. Je commence généralement à 6h du matin et termine vers 16h40. Dès mon arrivée, je planifie ma journée, en commençant par la production des sandwichs maison. Nous recevons du pain que nous cuisons sur place, puis je suis les recettes pour proposer des sandwichs frais en rayon. Ensuite, je prépare les croissants et le pain qui doivent être prêts pour l’ouverture du magasin, puis j’enchaîne avec les plats chauds jusqu’à 11h.

Après une pause déjeuner, je retourne au rayon. Si l’arrivage est prévu, je m’en occupe. Sinon, je fais le point avec ma coach sur les tâches restantes à accomplir pour la journée. Ce poste demande une bonne organisation et pas mal de responsabilités, mais c’est ce qui me plaît.

Comment ton rôle a-t-il évolué depuis le début de ton apprentissage ?

Ma première année était surtout une phase de découverte du monde de la vente. Les apprentis commencent dans ce que Coop appelle des magasins de base. J’ai été affectée à Coop Crissier Léman Centre, l’une des plus grandes structures en Suisse romande. Cette année-là, j’ai parcouru tous les rayons alimentaires – boucherie, poissonnerie, boulangerie, etc. – pour m’imprégner des bases du métier. Cette diversité des tâches m’a permis de mieux choisir ma spécialisation pour les deux années suivantes : boulangerie maison, boucherie/ poissonnerie ou alimentation fraîcheur (fruits & légumes et produits laitiers).

En deuxième année, j’ai été transférée dans un magasin plus petit. À ce stade, j’ai pu commencer à être plus autonome, tout en étant encadrée. On nous encourage à prendre des initiatives, ce qui m’a permis de développer mes compétences et de gagner en confiance. Durant leur formation, les apprentis ont des évaluations tous les trois mois, et les meilleurs intègrent le Programme des Talents, un parcours d’excellence personnalisé pour la troisième année d’apprentissage. J’ai eu la chance d’en faire partie.

Pour ma dernière année, je suis donc à Coop Prilly Business Parc, un magasin Coop exclusivement géré par les apprentis Talents, où je continue de peaufiner mes compétences. Ce programme, divisé en deux branches que sont le management et l’opérationnel, m’offre l’opportunité de gérer des projets, de suivre des cours en internes ou encore d’encadrer de nouveaux apprentis. Un vrai plus pour mon parcours professionnel.

Que dirais-tu à quelqu’un qui envisage de faire un apprentissage chez Coop ?

Je l’encouragerais vivement à se lancer chez

Coop. L’accompagnement y est excellent, tant au niveau de l’encadrement que du suivi. En plus, cet apprentissage ouvre de nombreuses portes sur le marché du travail dès sa fin. Les débouchés sont réels et prometteurs, avec des opportunités concrètes de carrière. Coop a une solide réputation et offre beaucoup d’options à ses apprentis.

Pour les jeunes qui entrent directement dans le monde du travail après l’école obligatoire, la transition peut sembler compliquée, surtout pour jongler entre vie privée et professionnelle. Mais c’est une question d’adaptation. La première année peut présenter des défis, mais il ne faut pas se décourager. Avec des objectifs clairs et de la motivation, on surmonte ces obstacles.

As-tu rencontré des défis en débutant ton apprentissage chez Coop ? Si oui, comment les as-tu surmontés ? Étant déjà âgée de 21 ans au moment de commencer mon apprentissage, j’ai rapidement remarqué la différence d’âge avec les plus jeunes apprenants, souvent âgés de 15-16 ans. Leur maturité n’était pas toujours la même, ce qui a créé un premier défi. Mais en restant ouverte d’esprit, j’ai su m’adapter et tout s’est bien passé.

Dans la vie de tous les jours, on fait face à des défis, que ce soit au travail ou dans la sphère privée. L’important est de ne jamais baisser les bras, d’affronter ses peurs et d’aller de l’avant. Chez Coop, nous avons la chance d’être bien soutenus, avec des ressources comme des conseillers en apprentissage à qui demander du soutien. Cela permet de se sentir mieux dans sa peau et de continuer à avancer sereinement.

Quels sont tes projets d’avenir après la fin de ton apprentissage ? Après mon apprentissage, je souhaite continuer chez Coop, toujours dans le domaine de la vente, qui me correspond vraiment. J’ai une vraie fibre commerçante

et ce métier me passionne. Mon objectif est de me perfectionner dans la gestion, un domaine dans lequel je me projette sur le long terme. J’ai l’ambition de prendre davantage de responsabilités et de continuer à évoluer au sein de l’entreprise.

Texte Maévane Mas

Depuis le 2 août 2024, une initiative inédite voit le jour à Coop Prilly Business Parc, où six apprentis issus du programme des Talents gèrent le supermarché de A à Z. Ces jeunes, en troisième année de formation, pilotent ce projet unique en Suisse romande. Ce programme a pour objectif de préparer les apprentis à leur future carrière en misant sur un apprentissage auto-organisé. L’acquisition des compétences pratiques se fait ainsi de manière autonome, renforçant leur capacité à gérer des responsabilités concrètes. À travers cette expérience, ils se forment non seulement à la gestion de rayons, mais également à la direction complète d’un magasin, sous l’accompagnement de deux coaches expérimentées. Ce projet représente une étape clé dans la formation de ces jeunes, leur offrant une immersion totale dans le monde de la grande distribution tout en les armant pour relever les défis du marché du travail.

Elise Mensah, apprentie
chez
Coop, © Nicolas
De Neve

Sponsored.

Face à la pénurie d’ingénieur·es, la HEIG-VD invite les entreprises à découvrir le programme PiBS le 2 octobre prochain à Yverdon.

Selon le SECO, les employeurs ont de plus en plus de peine à trouver des candidat·es correspondant au profil recherché. La HEIG-VD leur offre une solution innovante : accueillir des étudiant·es durant leur cursus.

Devenir partenaire du PiBS, pour « Bachelor intégrant la pratique », permet ainsi aux entreprises d’accueillir de futur·es ingénieur·es répondant à leurs besoins spécifiques, sans nécessiter de formatrice ou formateur à l’interne. En retour, les étudiant·es acquièrent une expérience précieuse sur le marché du travail.

Grutier et chauffeur de camion : la passion des machines racontée par Jordan Botteron

Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises sont à la recherche de chauffeurs grutiers. Jordan Botteron, jeune chauffeur grutier de 26 ans vivant dans le canton de Neuchâtel, a décidé de s’orienter vers ce métier plein d’opportunités. Il nous en parle dans cette interview.

Jordan, comment as-tu été attiré par le métier de grutier et chauffeur de camion ?

J’ai toujours aimé les machines et la mécanique. C’est pourquoi j’ai effectué une première formation de mécanicien de machines agricoles. J’ai ensuite suivi une formation de mécanicien sur poids lourds avant de passer le permis de camion remorques puis cinq autres permis de machines. Étant donné que j’avais déjà mon permis de camionremorque, c’était un plus pour moi de pouvoir utiliser un camion avec une grue. J’ai l’opportunité de pouvoir suivre la formation au sein de l’entreprise dans laquelle je travaille, Cand-Landi.

Peux-tu nous parler de ta formation ?

La formation, d’une durée d’un an, se compose d’abord de trois jours de théorie et d’un jour de cours pratiques dans la semaine. Ensuite, nous passons également du temps sur le terrain en étant formés par l’entreprise. La formation se clôt par un examen final. Mon but aujourd’hui est donc d’obtenir le permis, puis je me vois continuer à travailler en camion-grue.

Construis ton futur et informe-toi maintenant sur

Qu’apprécies-tu le plus dans cette formation ?

Il s’agit d’un nouveau challenge pour moi. Le jour où j’aurais le permis de grutier, qui sera mon sixième permis, ce sera un véritable plus. Il ne me manquera plus que l’avion (rires) ! Mon travail est varié car chaque jour, les chantiers sont différents.

Il peut arriver que je doive me rendre sur le même pendant plusieurs jours de suite mais c’est assez rare. Il faut aussi savoir prendre le temps de faire les choses correctement, ce qui demande beaucoup de concentration et d’autonomie.

Peux-tu décrire une journée typique de travail sur un chantier ?

Je pars le matin avec le camion grue souvent avant 7h. En fonction du grutage que j’ai à faire, je peux équiper mon camion, en le lestant ou en y accrochant une grande remorque par exemple. Je me rends ensuite sur le lieu du grutage et j’étudie si j’arrive à garer le camion et si l’accès est possible. Je finis ensuite ma journée entre 17h et 18h.

As-tu déjà été confronté à une situation d’urgence ?

Si oui, comment l’as-tu gérée ?

Un jour, une pelleteuse s’est retournée et j’ai dû la remettre sur ses chenilles. Étant donné que je connaissais le poids de la machine, j’ai facilement pu effectuer la manœuvre. J’essaie de rester calme dans toutes circonstances. Si l’on ne s’énerve pas, il n’y a pas de raisons que cela se passe mal.

Quelles mesures de sécurité prends-tu toujours avant de commencer à utiliser la grue ?

Les plus grandes difficultés sur le terrain sont de pouvoir caler le camion et de le stabiliser sur des surfaces instables. Il faut donc étudier si le terrain permet les travaux et si la grue est capable de soulever la charge. Il faut aussi s’assurer que le périmètre autour soit sécurisé. Cela me donne beaucoup de responsabilités et je dois rester très vigilant, d’autant plus que je suis souvent tout seul pour effectuer le travail.

Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui envisage de devenir grutier ?

Il faut foncer et ne pas hésiter ! Chaque nouveau levage est un nouveau challenge. Il est important de rappeler que la formation et le métier de chauffeur grutier sont aussi ouverts aux femmes qui ont tout à fait leur place dans le milieu.

NOUS CONSTRUISONS L‘AVENIR ENERGETIQUE DE LA SUISSE.

enveloppe-batiments.swiss

Participe maintenant au concours & gagne des billets de cinéma!

Ensemble, construisons ton avenir

SPECIALISTES DE L‘ENVELOPPE DES BATIMENTS

Etancheur/euse

Couvreur/euse

Façadier/ière

Installateur/trice solaire

Retrouves-nous au stand B004 dans la halle 7

L'expert de l'enveloppe du bâtiment

Découvrez toutes nos opportunités de formation au Salon des Métiers WWW.PHIDA.CH

L’Ecole d’agriculture du Valais propose des formations dans six métiers de la terre qui se déroulent en entreprise et à l’école, avec à la clé un CFC ou un AFP. Retour sur l’expérience de Lenny Martignier, 16 ans, apprenti agriculteur en 2ème année de formation et de Pascal Lattion, maître agriculteur en association à Muraz VS.

Lenny, pourquoi avez-vous choisi ce cursus ?

« Alors que je ne viens pas du tout du milieu agricole, j’ai toujours adoré les vaches et les tracteurs. Mon apprentissage d’agriculteur CFC me permet de voir tous les aspects de l’agriculture. La formation en alternance me permet d’apprendre des gestes pratiques et les cours me permettent d’approfondir les aspects théoriques.»

Pascal, quant à vous, comment en êtes-vous arrivé à devenir formateur en entreprise ?

« Lorsque mes enfants se sont formés, j’étais content que des professionnels s’investissent pour leur formation. J’ai eu envie de continuer ce que mon père a toujours fait et de m’investir moi aussi. »

Que vous apportent les apprentis au quotidien ?

« Avoir des apprentis, ça me permet de rester au gout du jour, de connaître les nouvelles technologies qui arrivent dans la branche. Lorsque les apprentis réussissent leur CFC, c’est une grande satisfaction pour moi.»

Plus d’information sur la formation d’agriculteur et les autres formations des métiers de la terre :

La profession d’agent d’exploitation est aussi essentielle qu’exigeante et nécessite polyvalence, disponibilité et sens du service : découverte d’un métier pas comme les autres avec SFB Romandie, section romande de l’OrTra SFB Schweiz et responsable de l’organisation des CIE (cours interentreprises) des apprentis suisses romands.

Des agents très spéciaux

Contrôle des installations techniques d’un bâtiment, entretien des routes et des espaces verts, surveillance de la propreté des locaux ou de la qualité de l’eau d’une piscine… les agents d’exploitation sont sur tous les fronts. Travaillant au service des communes, entreprises de travaux publics ou de nettoyage, hôpitaux, écoles, centres sportifs… ils ont en commun le goût du travail bien fait et le souci de la sécurité des usagers. Chaque jour, ils s’adaptent à tous les publics et toutes les situations. Leurs supers pouvoirs ? Beaucoup d’organisation, une bonne condition physique et une réelle agilité.

Agent d’exploitation

Un métier de passion aux mille visages

Un parcours pour chacun

La formation CFC se déroule sur trois ans et permet l’obtention d’un Certificat Fédéral de Capacité d’agent d’exploitation. Elle couvre les trois domaines spécifiques que sont la conciergerie, la voirie et les installations de sport et oscille entre théorie et pratique. La formation AFP prépare quant à elle les employés d’exploitation. Elle dure deux ans et s’adresse aux personnes rencontrant des difficultés d’apprentissage ou dont les connaissances scolaires ne permettent pas le suivi du cursus CFC. Les exigences en termes de pratique sont équivalentes mais les cours professionnels sont plus accessibles. S’ils le souhaitent, les employés d’exploitation peuvent poursuivre leur formation et obtenir le CFC d’agent d’exploitation.

Et après ?

Chaque année en Suisse, près de 800 jeunes obtiennent un CFC et 200 l’AFP. Ils trouvent facilement une place en apprentissage et, une fois diplômés, décrochent rapidement un emploi. Pour rester performants et au fait des dernières réglementations,

« Seasons » :

Le CFC ouvre

la

aux brevets fédéraux de concierge et de contremaître d’entretien de routes. Au fil de leur carrière, les professionnels prennent davantage de responsabilités et créent parfois leur propre entreprise. À chacun d’écrire son avenir…

Paroles de pros

Dzenan, 21 ans, employé d’exploitation AFP dans un EMS : « C’est une profession dynamique, on bouge sans arrêt et on ne risque pas de s’ennuyer. »

Morgane, 23 ans, agente d’exploitation CFC au service conciergerie d’une banque : « Je participe à la formation des apprentis et c’est un plaisir de transmettre mes connaissances. »

SFB Romandie c/o Bobst Mex SA En Faraz 5 1031 Mex

+41 21 512 12 00 info@sfbromandie.ch betriebsunterhalt.ch/romandie/

La Cité Bleue Genève • Brandreport

quand théâtre, cinéma et musique se rencontrent

Trois formes d’art, trois personnages et trois histoires qui s’entremêlent dans le décor de la Cité Universitaire de Genève. C’est ce que présente le spectacle « Seasons », une création donnée à partir du 25 octobre 2024 à La Cité Bleue Genève. Ce théâtre, qui a rouvert ses portes en mars 2024, s’est déjà fait un nom sur la scène culturelle genevoise.

Le spectacle promet d’être novateur et fascinant. Conçu par son créateur, Fabrice Murgia, comme « un spectacle total, une expérience immersive », Seasons tire parti de trois arts différents – le cinéma, le théâtre et la musique – pour atteindre le cœur du public et le faire vibrer d’émotion.

Les trois personnages principaux d’un film projeté dans la salle prennent vie et se retrouvent doublés en tant qu’acteurs qui se déplacent sur la scène et interprètent des séquences musicales avec un quatuor à cordes : un pianiste et un guitariste-percussionniste, qui apparaissent comme les spectres d’une réalité phantasmagorique parallèle à l’hyperréalisme du film. La musique, puissance ancestrale des émotions humaines, semble être le moyen d’explorer leurs âmes.

Seasons se concentre ainsi sur les portraits de trois êtres humains fragiles, en proie à la solitude et à la perte. Le

Les images sont tirées de moments du film Seasons tourné par

premier, Arezki, tente de se réinsérer dans la société après une période passée en prison. Il vit avec un ami parasite qui squatte son canapé, tandis que lui travaille comme chauffeur-livreur et se rend compte qu’il perd l’ouïe. La seconde, Mariana, tente de sortir d’une relation toxique marquée par l’absence de mots. Elle emménage dans un appartement vide, travaille comme serveuse dans un bar karaoké et s’évade de la réalité en dansant et en chantant secrètement au travail. Le troisième, Russell, est en train de perdre la vue et fuit la réalité en se

réfugiant dans des mondes numériques. Ses interactions sociales sont presque limitées à des avatars, bien qu’il parvienne à explorer ses sentiments les plus profonds à travers la musique classique.

Plus d’informations et billets sur : lacitebleue.ch

tous doivent se former en continu.
aussi
voie
Fabrice Murgia pour le spectacle

Fais de ta passion ton métier

Voyage, Evénementiel, Communication

Formations en emploi et à plein temps à l’Ecole Supérieure de Tourisme de Lausanne

VIENS DÉCOUVRIR NOS MÉTIERS

Séances d’information :

Envie d’en savoir plus ?

Plus d’informations: ist-edu ch

JOURNEES PORTES OUVERTES La Fondation a pour but de promouvoir l’apprentissage et la formation continue en offrant différentes formes de soutiens financiers. Fondation vaudoise pour la formation

Cuisine, restauration, hôtellerie, boulangerie, confiserie, boucherie,charcuterie, vente, économie familiale, fromagerie, laiterie...

Intéressé ? www.metiers-de-bouche.ch

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.