Septembre ’24
Edouard Cuendet
Le Directeur de la Fondation
Genève Place Financière nous parle des nouveaux enjeux auxquels les banques suisses sont soumises.
LA PREMIÈRE APPLICATION MOBILE SUISSE POUR ACHETER DE L’OR
Roman Studer
La place financière suisse face aux risques géopolitiques
Les tensions géopolitiques imposent des défis de taille à la place financière suisse. Selon une étude récente réalisée par l’Association suisse des banquiers (ASB) en collaboration avec le cabinet zeb consulting, dans un contexte de plus en plus exigeant, seule une gestion géopolitique des risques permettra à notre place bancaire de continuer à jouer un rôle de premier plan.
Depuis des décennies et partout dans le monde, la place financière suisse peut s’enorgueillir d’une excellente réputation. Elle se distingue par sa stabilité, sa sécurité et sa remarquable intégration sur la scène mondiale. Ces qualités ont permis à notre place bancaire de devenir un refuge de choix pour les investisseurs/-euses et les entrepreneurs/-euses. Mais elles sont mises à rude épreuve dans le contexte actuel, où les tensions géopolitiques et les incertitudes économiques vont croissant.
Défis géopolitiques : une nouvelle réalité Les risques géopolitiques sont aujourd’hui omniprésents. La guerre en Ukraine, les tensions entre les États-Unis et la Chine ainsi que la multiplication des cyberattaques ont créé un contexte où la stabilité politique et économique est de plus en plus menacée. Pour la place financière suisse, qui mise traditionnellement sur la stabilité, sur la sécurité et sur des conditions-cadres fiables, ces évolutions représentent un changement majeur.
La place financière suisse est-elle en mesure de tenir son rang de leader mondial dans ce nouveau contexte ? C’est une question de plus en plus pressante. Qu’il s’agisse de gérer les effets des sanctions internationales ou d’adapter la place bancaire aux changements en cours, les défis sont multiples.
En collaboration avec le cabinet zeb consulting, l’ASB a donc analysé les incidences des facteurs géopolitiques sur la place bancaire suisse. Les développements ci-après présentent les principales conclusions de cette étude. Incidences sur la place bancaire suisse : des gagnants et des perdants Quantité de facteurs géopolitiques sont susceptibles d’avoir de vastes répercussions sur la place bancaire suisse, en particulier les conflits à travers le monde, les sanctions économiques et la reconfiguration des rapports de force internationaux. Ces risques géopolitiques n’ont pas les mêmes impacts selon les segments du secteur bancaire suisse. Ils se font particulièrement sentir dans les domaines d’activité à vocation internationale comme la banque de gros et l’Asset Management. Là, les incertitudes et les instabilités des marchés mondiaux se traduisent par des pertes sensibles de chiffre d’affaires, tout en augmentant à la fois les risques et les coûts. Mais il existe aussi des domaines d’activité auxquels le nouveau contexte pourrait être bénéfique. Le Wealth Management et la banque de détail en Suisse ont ainsi
Afin de rester une place financière
de premier plan à l’échelon international, la Suisse doit adapter sa stratégie.
l’opportunité de sortir renforcés de ce changement de situation géopolitique. En période d’incertitude, la Suisse est perçue plus que jamais comme un refuge, ce qui peut avoir des effets positifs sur ces segments.
Capacité d’adaptation : la clé du succès Par le passé, la faculté de la place financière suisse de relever vite et bien les nouveaux défis a contribué de manière décisive à son succès. Cette capacité d’adaptation restera essentielle dans la situation actuelle. Si les banques suisses ont su préserver largement leur stabilité, c’est principalement grâce à leur flexibilité et à leur sens de l’innovation.
Mais se reposer sur ces lauriers ne saurait suffire. La place financière suisse ne restera durablement compétitive que dans la mesure où elle fera le nécessaire pour s’adapter à un ordre mondial en évolution constante – non seulement en élaborant des stratégies économiques, mais aussi en se positionnant
Brandreport • Institut Supérieur de Formation Bancaire
clairement sur la scène politique internationale. Le rôle de la place financière suisse dans le nouvel ordre mondial Une gestion plus géopolitique des risques géopolitiques, telle est une des approches à adopter pour parvenir à relever les défis inhérents à ces risques – et une gestion proactive, qui intègre aussi les menaces non immédiates. En outre, la Suisse doit redéfinir son rôle dans la politique internationale et faire davantage entendre sa voix dans le débat public, défendre des intérêts et des perspectives, afin de continuer à être perçue comme une partenaire stable et fiable.
La question de son positionnement en matière de sanctions internationales et de sa réaction face au durcissement des conditions-cadres économiques et commerciales revêt à cet égard une importance particulière. Ces aspects influeront de manière déterminante sur les futures relations d’affaires et sur la compétitivité des banques suisses.
La place financière suisse en mutation
La place financière suisse est à la croisée des chemins. Ses piliers traditionnels, la stabilité et la sécurité, sont mis à mal par la nouvelle réalité géopolitique. Afin de rester une place financière de premier plan à l’échelon international, la Suisse doit adapter sa stratégie – en ce qui concerne le recours à la politique financière contre les parties impliquées dans des conflits, la mise en place de barrières commerciales, ou encore le protectionnisme et l’isolationnisme croissants au niveau des chaînes d’approvisionnement.
L’avenir de la place financière suisse passe donc par un renforcement de sa capacité d’adaptation et par un positionnement clair, tourné vers demain, qui redéfinisse ses atouts traditionnels au vu du contexte mondial d’aujourd’hui. À cet égard, les décisions politiques et les relations internationales seront tout aussi importantes que les stratégies économiques et les innovations technologiques.
La place bancaire suisse a le potentiel de jouer un rôle de premier plan même dans un monde incertain – à condition d’être déterminée à relever les défis du moment et à évoluer en permanence.
L’ASB défendra les intérêts de ses membres dans cet environnement dynamique et contribuera à ce que la place financière suisse puisse tenir le rôle éminent qui est le sien sur la scène internationale.
Texte Roman Studer, CEO de l’Association suisse des banquiers (ASB)
06 Finance Durable
10 Interview : Edouard, Cuendet 14 Caisses de pension
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Introduction à la finance pour non-financiers
L’Institut Supérieur de Formation Bancaire (ISFB) lance une nouvelle formation courte, accessible à tous, pour démystifier le monde de la finance.
Dispensée en ligne, cette formation en direct, répartie en quatre modules de deux heures, est animée par des experts de l’ISFB. Le programme s’ouvre sur les fondamentaux de l’économie et du système financier suisse.
Dans ce premier module, les participants explorent l’économie comme un écosystème où régulateurs, banques, entreprises et ménages jouent des rôles essentiels pour maintenir l’équilibre économique.
Le deuxième module plonge dans le système de prévoyance suisse, essentiel pour se préparer financièrement à l’avenir. Les participants découvrent les assurances sociales, les pensions professionnelles, et l’épargne privée, piliers de la sécurité financière.
Le troisième module aborde les différentes classes d’actifs : actions, obligations, et investissements
alternatifs tels que le private equity. Les participants apprennent à évaluer les risques et la valeur des investissements, une compétence cruciale pour naviguer sur les marchés financiers.
Le dernier module se concentre quant à lui sur les mécanismes de financement, aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises, avec une attention particulière sur le crédit et son rôle dans le financement d’entreprise.
Cette formation, répartie sur quatre soirées, est idéale pour ceux qui souhaitent comprendre la finance, que ce soit pour des raisons personnelles ou professionnelles. Elle se destine donc à toute personne sans connaissance financière de base ainsi qu’à des personnes souhaitant planifier leur retraite. Les intervenants partagent leur expertise avec passion, rendant accessible un sujet souvent perçu comme complexe. Les participants qui
le souhaitent peuvent ensuite poursuivre leur apprentissage avec des certificats spécialisés, comme le Certificat ISFB en Private Banking, qui se déroule sur 14 jours, dans les locaux de l’ISFB.
Plus d’informations sur : www.isfb.ch
Le viager : une solution financière flexible pour propriétaires et investisseurs en Suisse romande
Co-fondateurs, Tillit Invest
Le viager est une option innovante pour les propriétaires désireux de débloquer le capital de leur bien tout en continuant à y résider.
Ce modèle, adapté au marché immobilier suisse, constitue une opportunité aussi bien pour les propriétaires à la recherche de liquidités immédiates que pour les investisseurs à long terme. Tillit Invest, expert reconnu du viager en Suisse romande, propose un accompagnement personnalisé sans commissions pour maximiser les avantages de cette approche.
Qu’est-ce que le viager et comment fonctionne-t-il ?
Le viager est un contrat de vente immobilière qui permet à un propriétaire d’accéder au capital de son bien tout en conservant le droit d’y résider. Il offre une solution idéale pour ceux qui cherchent à débloquer des liquidités tout en préservant leurs habitudes de vie.
Dans un contrat de viager, l’acheteur verse un capital initial appelé « bouquet », calculé selon la valeur vénale du bien, diminuée par la valeur du droit d’habitation que le vendeur préserve. La durée du contrat, dans le cas d’un viager classique, est généralement basée sur l’espérance de vie du vendeur. Ce droit est inscrit au registre foncier, assurant ainsi une protection juridique pour le vendeur.
Le viager se distingue par sa souplesse, s’adaptant aux objectifs financiers et personnels de chaque propriétaire. Il peut inclure des options variées :
durée de contrat à vie ou déterminée, droit d’usage exclusif pour le vendeur ou possibilité de louer le bien, avec ou sans rente.
L’intérêt du viager pour les propriétaires Pour de nombreux propriétaires, le bien immobilier constitue une grande part de leur patrimoine, mais il est souvent difficile de le liquider sans vendre ou s’endetter. Le viager permet de libérer ce capital tout en continuant à vivre dans la propriété. Cette solution répond à une diversité de situations, offrant des options adaptées aux besoins spécifiques de chacun.
Le viager est particulièrement avantageux pour les propriétaires confrontés à des besoins financiers pressants, comme le remboursement de dettes ou des dépenses imprévues. Sans recourir à un emprunt, ils débloquent des fonds tout en préservant leur cadre de vie.
Cette option peut également protéger un conjoint survivant, en lui garantissant le maintien dans le logement tout en fournissant les ressources nécessaires pour subvenir aux besoins à long terme. Le viager permet aussi une gestion patrimoniale proactive, facilitant la succession. Les propriétaires peuvent ainsi distribuer des liquidités à leurs héritiers de leur vivant, évitant ainsi les tensions liées à l’héritage.
Le viager à durée déterminée peut avantageusement remplacer une vente à terme. Les propriétaires reçoivent la totalité du bouquet au moment de la vente, sans conditions préalables ou suspensives. La durée est librement fixée entre les parties, ce qui permet aux vendeurs de prévoir un déménagement à l’horizon qui leur convient. Cette option offre une flexibilité importante dans la gestion patrimoniale, garantissant une protection des droits des vendeurs et une planification anticipée.
Avantages et inconvénients du viager pour les investisseurs Le viager présente des bénéfices significatifs pour les investisseurs cherchant à se positionner dans
l’immobilier sur le long terme. L’un des principaux attraits est la possibilité d’acquérir des biens de premier ordre avec une la décote liée au droit d’habitation du vendeur. Les investisseurs peuvent ainsi accéder à des propriétés de qualité souvent inaccessibles dans les conditions traditionnelles.
Sur le marché immobilier suisse, caractérisé par une tendance haussière des prix à long terme, le viager permet aux investisseurs de faire des placements judicieux. Bien qu’ils doivent attendre avant de pouvoir pleinement profiter du bien, cette stratégie anticipe une valorisation future, tout en diversifiant le portefeuille immobilier. L’acquisition à prix réduit limite l’immobilisation initiale de capitaux et permet de maîtriser les coûts.
Cependant, le viager ne génère pas de flux de trésorerie immédiats et peut même engendrer des charges si le contrat inclut une rente, en plus des frais incombant à l’investisseur contractuellement. Malgré ces contraintes à court terme, généralement le potentiel de valorisation à long terme des biens acquis compense largement cette absence de revenus.
Tillit Invest, l’expert reconnu du viager en Suisse romande Tillit Invest se distingue par un modèle d’affaires unique, soutenu par des investisseurs suisses solides, qui permet d’acquérir directement des biens sans intermédiaires ni commissions. Les propriétaires bénéficient de conditions optimales sans frais cachés, ni coûts supplémentaires pour les analyses ou la commercialisation. Tillit Invest offre des opportunités d’acquisition hors marché à des conditions attractives pour les vendeurs et les investisseurs, tout en assurant un accompagnement transparent et rigoureux.
Propriétaires et investisseurs intéressés par le viager peuvent prendre contact pour explorer sans engagement les options disponibles.
Pour tout savoir sur le viager en Suisse Nombreux sont ceux qui ont entendu parler du viager et voudraient en savoir plus.
Tillit Invest a publié le premier ouvrage sur le viager en Suisse destiné au grand public. Le livre contient des réponses claires à toutes les questions sur les spécificités du viager en Suisse.
Scannez le QR code pour commander le livre et profiter d’une remise exceptionnelle !
Tillit Invest Rue des Bosquets 15, 1805 Vevey
Place Edouard-Claparède 5, 1205 Genève
Tél: 022 575 22 67 info@tillitinvest.ch www.tillitinvest.ch
Une nouvelle vision de l’investissement financier
Philippe Lubin
Chargé de la gestion clients et du développement de l’activité family office, Fides Capital
Fondée en 2017 à Genève, Fides Capital SA est une société de gestion qui incarne une approche indépendante et rigoureuse de la gestion de fortune. Grâce à une équipe complémentaire et expérimentée, un positionnement indépendant et une philosophie d’investissement axée sur le long terme, Fides Capital s’impose comme un acteur de confiance sur le marché suisse.
La genèse de Fides Capital Inspirée par Fides, la déesse de la fidélité, Fides Capital a été créé en 2017, et est composée de trois associés aux expertises distinctes. Ensemble, les trois professionnels ont bâti Fides Capital sur des bases solides et un modèle d’affaires novateur. Afin de se démarquer de l’offre classique du monde bancaire, Fides Capital s’est engagée à proposer une approche directe et plus transparente. Leur stratégie d’investissement est composée exclusivement d’actions et d’obligations
Leur stratégie d’investissement est composée exclusivement d’actions et d’obligations de sociétés de qualité, favorisant la création de valeur sur le long terme plutôt que des gains à court terme.
de sociétés de qualité, favorisant la création de valeur sur le long terme plutôt que des gains à court terme. Cette approche transparente est renforcée par une absence de rétrocessions ou commissions cachées, garantissant des portefeuilles purs et sans conflits d’intérêt. Agissant comme un vrai partenaire avec ses clients, ceux-ci ont un accès direct et complet aux stratégies et aux résultats des investissements.
L’entreprise détient également l’autorisation d’exercer une activité de gestionnaire de fortune délivrée par la FINMA, et est supervisée par l’Organisme de Surveillance des Intermédiaires Financiers (OSIF).
Une gestion personnalisée et sur-mesure Fides Capital se distingue par une approche de gestion personnalisée, qui débute par un dialogue et une analyse complète de la situation de chaque client. Chaque portefeuille est donc unique et est conçu pour répondre précisément aux besoins individuels, qu’il
s’agisse de générer des revenus réguliers ou de réinvestir les dividendes et les coupons versés. Les convictions fortes de l’équipe se traduisent par des investissements rigoureux et réfléchis, conçus pour mieux résister aux fluctuations de marché. Cette approche sur-mesure est possible grâce à un écosystème de compétences complémentaires, s’appuyant sur les forces et expériences de chaque associé. Paul Darrigade, gérant et analyste financier agréé (C.F.A), assure la gestion des portefeuilles et le développement des stratégies d’investissement quand Philippe Lubin, titulaire du CWMA (Certified Wealth Management Advisor) et d’un Master en Affaires Internationales, est chargé de la gestion clients et du développement de l’activité family office. Enfin, le troisième associé est un Wealth Planner au bénéfice d’une grande expérience sur la place genevoise. Il accompagne les clients dans une approche patrimoniale et fiscale globale, la plupart du temps transgénérationnelle. Ce service est un atout rare au sein d’un family office,
qui permet de bénéficier de conseils stratégiques sans coût additionnel. C’est ainsi que Fides Capital assure une relation privilégiée avec chaque client, fondée sur l’écoute et la compréhension des objectifs spécifiques.
Un modèle orienté sur le long terme Fides Capital se caractérise par de la création de valeur à long terme pour ses clients. L’approche de la société est centrée sur l’investissement dans des titres directs uniquement, ainsi qu’une gestion du risque plus fine. Ciblant principalement des clients résidents en Suisse et en Europe, Fides Capital a établi des partenariats solides avec des banques de premier ordre de la place genevoise. L’approche et la philosophie de l’entreprise, associée à ses banques partenaires, permet à Fides Capital d’offrir une expérience unique dans la gestion de fortune à ses clients. L’entreprise accompagne également de nombreux sportifs de haut niveau dans la gestion de leur fortune.
En peu de temps, Fides Capital a réussi à bâtir une réputation solide dans le domaine de la gestion de fortune en Suisse. En mettant en application ses valeurs de fidélité, de discipline, de transparence et d’indépendance, la société offre une alternative crédible et avantageuse pour ceux qui recherchent une gestion patrimoniale transparente et sur-mesure.
Normes minimales pour les intermédiaires, que faire ?
Le 23 août 2024, la communication à la branche a eu lieu : la FINMA a approuvé les standards minimaux pour la formation et la formation continue des intermédiaires d’assurance.
Conséquences pour les assureurs / courtiers
Les courtiers sont considérés comme des « intermédiaires d’assurance non liés » et leurs conseillers doivent donc déjà être enregistrés auprès de la FINMA et avoir suivi une formation.
Et chez les assureurs ? En règle générale, toutes les personnes qualifiées en tant qu’intermédiaires d’assurance (non liés et liés) devront avoir terminé leur formation au 31.12.2025. D’ici là, tous les certificats/diplômes actuellement acceptés pour une inscription au registre Cicero seront reconnus. Ensuite, seules les nouvelles règles des normes minimales s’appliqueront. On ne sait pas encore si, à partir de 2026, d’autres formations que les examens de profil de l’AFA seront reconnues comme équivalentes.
De nombreux assureurs doivent désormais certifier leurs collaborateurs du service interne et externe dans des délais très serrés. Pour les personnes exerçant des fonctions de service interne, des solutions spéciales ont été mises en place et approuvées par la FINMA. Cela ne s’applique toutefois qu’aux personnes que les assureurs ont annoncées à l’AFA à la fin du printemps 2024. Toutes les autres personnes peuvent suivre jusqu’à fin 2025 les formations actuellement en vigueur (intermédiaire d’assurance AFA (jusqu’à l’été 2025), conseiller/ère IAF certifié/e, etc. conseiller/ère en assurance et prévoyance IAF, conseiller/ère financier/ère diplômé/e IAF, etc.).
Une fois la formation terminée, il sera utile pour les personnes certifiées de s’inscrire dans Cicero, car tous les membres actifs seront repris dans le nouveau registre des branches de l’AFA au 1er janvier 2026.
De nombreux assureurs doivent désormais certifier leurs collaborateurs du service interne et externe dans des délais très serrés.
Conséquences pour les banques / autres prestataires ?
Les collaborateurs des banques peuvent également être considérés comme des intermédiaires d’assurance. Il existe toutefois une exception qui concerne de nombreuses entreprises et leurs collaborateurs. Conformément à l’art. 1h de l’ordonnance sur la surveillance, l’intermédiation en assurance n’est pas soumise à l’OS si les critères suivants sont remplis de manière cumulative :
– La prime annuelle est inférieure à CHF 600.00.
– L’intermédiation en assurance est une prestation subordonnée à la fourniture d’une prestation principale.
– L’intermédiation en assurance est une activité accessoire.
Mais si des conseillers (d’une banque ou d’un autre établissement) concluent des contrats d’assurance indépendamment d’une prestation principale, cela
est considéré comme une activité d’intermédiation subordonnée et les obligations de formation et de formation continue doivent être respectées. On part du principe que dans de nombreuses entreprises, des collaborateurs se qualifient en tant qu’intermédiaires d’assurance (dans les banques, à la Poste, à Postfinance, chez Swisscom, dans les clubs de service et bien d’autres).
Offres de cours et recommandations de Mendo SA
Mendo SA met à disposition un large éventail de cours pour différents types d’apprenants dans les langues nationales allemand, français et italien. Dans un premier temps, l’entreprise propose les formations connues avec un diplôme de l’AFA ou de l’IAF. Pour les collaborateurs du service interne, elle offre déjà des formats d’apprentissage adaptés (p. ex. profil non-vie). Dès que possible, elle dispense également des formations pour les nouveaux examens de l’AFA (profils vie, non-vie, assurance maladie complémentaire et assurances véhicules à moteur). L’AFA prévoit de proposer les examens
correspondants à partir d’août 2025. Aujourd’hui, il manque des informations importantes telles qu’un guide d’examen concret et des modèles d’examen. Pouvez-vous, vous et vos collaborateurs, vous permettre d’échouer aux examens ? Certainement pas ! Le temps presse et des milliers de collaborateurs doivent encore être certifiés. Mendo SA est convaincu qu’un simple apprentissage autonome (sur la base de myAFA ou autre) sans structure / accompagnement clair ne suffira pas à la grande majorité des collaborateurs. Les premières expériences tirées des examens de juin montrent qu’environ 40 % des « autodidactes myAFA » des clients entreprises ont échoué à leur examen de certificat. Au cours des cinq dernières sessions d’examen, les taux de réussite de nos participants aux cours ont été respectivement de 92 %, 79 %, 97 %, 100 % et 79 %. N’hésitez pas à nous contacter, nous sommes à votre disposition pour un concept d’apprentissage.
Lien pour vos collaborateurs pour l’auto-évaluation de leur type d’apprentissage : mendo.ch/fr/methodes-d-apprentissage/#test
Mendo SA www.mendo.ch info-fr@mendo.ch
pour la
Examen oral
Conditions de réussite de l’examen final (pour les détails, voir les règlements)
Dates d’examen
Frais d’examen
2 modules écrits (avec arrêtés possibles - voir règlements) - 120 min. Connaissances en matière de prévoyance (60 min.)
• Connaissances en matière d’assurance (60 min.)
1 Examen oral (avec remises possibles - voir règlements) 30 min. (temps de préparation 45 min.) Dispense d’examen oral si plus de 3 ans d’expérience professionnelle dans la branche (la date de référence est le début de l’examen)
4 modules écrits (avec arrêtés possibles - voir règlements) - 120 min.
• Connaissances juridiques Économie des assurances
• Assurances de personnes et assurances sociales Assurances de choses et de patrimoine
1 Examen oral (avec remises possibles - voir règlements) 30 min. (temps de préparation 30 min.)
Dispense d’examen oral si vous avez travaillé comme intermédiaire d’assurance (selon l’article 40 de la loi sur la surveillance des assurances*) à plein temps et sans interruption pendant les cinq dernières années, vous n’êtes pas tenu de passer l’examen oral. Une attestation de travail correspondante doit être téléchargée lors de l’inscription.
Note globale d’au moins 4,0 La note individuelle (écrite ou orale) doit être d’au moins 3,5. L’examen écrit et oral doit être réussi avec une note minimale de 4,0.
2024 : nov 2025 : fév / mai / sep / nov
Les dates exactes des examens se trouvent sur le site Internet de l’IAF.
Examen complet : CHF 700.00
Examen écrit uniquement : CHF 400.00
2024 : oct 2025 : Mar / Jun (ouvert à partir de l’été 2025) Les dates exactes des examens se trouvent sur le site Internet de l’AFA.
Examen complet CHF 700.00
Examen écrit uniquement : CHF 700.00
Langues d’examen Allemand, français, italien Italien à partir de nov 2024 Allemand, français, italien Répétitions d’examens
Titre de fin d’études Certificat IAF Certificat AFA Durée de la formation
3 - 6 mois (selon le modèle d’apprentissage) 3 - 6 mois (selon le modèle d’apprentissage)
Gérer durablement son patrimoine immobilier
VVictor de Rivoire
Directeur du département courtage
ictor de Rivoire, directeur du département courtage, responsable du département promotion et administrateur de copropriétés au sein de Bordier-Schmidhauser, dévoile comment faire face aux nouvelles attentes du marché immobilier.
Victor de Rivoire, pouvez-vous présenter La Maison Bordier-Schmidhauser ?
Bordier-Schmidhauser est une régie immobilière née en 2021 de l’union de deux acteurs historiques du secteur. Les régies Alain Bordier & Cie, fondée en 1866, et Schmidhauser & Cie, créée en 1885, ont uni leurs forces pour offrir une expertise complète dans tous les domaines de l’immobilier. Forte de ses valeurs familiales, Bordier-Schmidhauser place la relation humaine au cœur de son activité, s’engageant à fournir un service personnalisé et de qualité à chaque client. Quelles sont les différentes activités proposées par la régie ?
Le cœur de notre business est la gestion de patrimoine, ce qui inclut la gestion de bâtiments locatifs et de copropriétés. Nous sommes également fortement engagés dans le courtage et le développement immobilier, en supervisant la construction et la gestion de projets. Enfin, nous offrons des services de valorisation de patrimoine sous forme de conseil, afin de maximiser le potentiel des biens de nos clients.
L’aspect durable dans le secteur de l’immobilier prend de plus en plus
FL’horizon 2030 approche rapidement et avec lui de nouvelles réglementations dans le domaine immobilier. Pour s’y préparer, les propriétaires doivent soigneusement choisir leurs partenaires et identifier les aménagements nécessaires pour optimiser la performance de leurs biens.
et les aspects techniques du bâtiment tout en étant bien conseillé sur les investissements futurs.
Par ailleurs, à long terme, certains types d’investisseurs risquent de ne plus pouvoir acheter des bâtiments qui ne se rapprochent pas des exigences en matière énergétique ou durabilité. Pour un propriétaire, il devient donc plus stratégique d’assainir et d’entretenir son parc immobilier en réduisant par exemple l’IDC de ses biens, pour ensuite envisager de revendre. En effet, si les principaux acheteurs se retirent du marché en raison de critères énergétiques, cela aura un impact direct sur la mise en vente de certains bâtiments, entraînant potentiellement une baisse de leur valeur.
Quelles sont vos recommandations pour optimiser l’efficacité énergétique des bâtiments dans un portefeuille immobilier ?
Il est aussi important de bien choisir ses partenaires, en privilégiant ceux qui proposent des matériaux moins polluants ou des outils de contrôle de consommation par exemple. Cela est bien entendu le rôle de la régie de conseiller au mieux le propriétaire du bâtiment.
Comment voyez-vous l’évolution de cette durabilité dans le domaine de l’immobilier ? Actuellement, les réglementations touchent principalement les bâtiments résidentiels et commerciaux de grande taille, mais à l’avenir, elles s’appliqueront également aux maisons individuelles, affectant ainsi une nouvelle catégorie de propriétaires. De nombreux propriétaires de maisons anciennes, souvent peu rénovées, devront effectuer des travaux significatifs.
évolution. Le canton de Genève a par exemple fixé de nouveaux objectifs en matière de performances énergétiques des bâtiments, avec un contrôle strict sur l’indice de dépense de chaleur (IDC). D’ici 2030, les immeubles genevois devront largement baisser leur seuil de distribution de chaleur par mètre carré. Bien sûr, la conscience environnementale joue également un rôle, mais l’évolution des réglementations est le fer de lance de ce changement.
Dans les décisions d’investissement ou de gestion immobilière, quels sont les principaux facteurs à prendre en compte pour assurer une rentabilité durable ? Pour les investissements, il ne suffit plus de se baser uniquement sur l’état locatif et le rendement potentiel d’un bâtiment. Aujourd’hui, il s’agit davantage d’évaluer les performances énergétiques
La première étape est de réaliser un bilan complet de son parc immobilier, car de nombreuses actions peuvent être envisagées tant au niveau de l’enveloppe du bâtiment, de la production de chaleur, ou encore de l’électricité. Chaque immeuble a ses spécificités, et une solution efficace pour un bâtiment ne le sera pas forcément pour un autre. Il est ainsi essentiel d’identifier quelles mesures sont les plus adaptées à chaque bâtiment grâce à un bilan complet qui permet de déterminer où et comment agir efficacement.
Comment gérer durablement des biens immobiliers sur le long terme ?
Le meilleur conseil pour une gestion durable à long terme est la planification. Avec les outils technologiques actuels, il est possible de contrôler, prévoir et gérer efficacement les bâtiments. Savoir anticiper, par exemple, qu’une façade devra être refaite dans cinq ans ou une toiture dans dix ans, permet de répartir les coûts et d’éviter des rénovations coûteuses à réaliser en même temps. La planification et l’entretien régulier contribuent à une gestion plus durable et à des économies sur le long terme.
Un défi majeur sera donc la capacité des entreprises à répondre à la demande croissante. Il faut aujourd’hui beaucoup de temps pour obtenir des équipements comme des pompes à chaleur, et il sera difficile d’accélérer ce processus à court terme. Dans deux ou trois ans, à mesure que nous nous rapprocherons des nouvelles réglementations de 2030, certains propriétaires s’y prenant à la dernière minute pourraient se retrouver en difficulté. Repenser la gestion et l’aménagement de ses biens immobiliers dès maintenant est donc essentiel.
Interview Maévane Mas
Plus d’informations : bordier-schmidhauser.ch
Une approche humaine interactive 3.0 au cœur de la gestion de fortune
ondée fin 2021 à Genève, Monrey SA est une société de gestion de fortune et de conseil patrimonial. Dirigée et co-fondée par deux experts en gestion patrimoniale, Hubert de Montesquiou et Anne Reinach Droissart, l’entreprise propose également des services de Family Office alliant ingénierie successorale, gestion d’actifs et conseils financiers adaptés aussi bien aux clients privés qu’institutionnels. Accréditée par la FINMA, l’entreprise met un point d’honneur à garantir l’indépendance, l’intégrité et la durabilité de ses investissements, incluant des options alternatives dans des secteurs comme l’immobilier ou les marchés privés. Gérer des personnes de valeur(s) Hubert de Montesquiou résume la philosophie de la société en expliquant : « Aujourd’hui, il y a un système bancaire qui collecte des fonds et s’engage à délivrer une performance absolue. Nous, nous accueillons des clients qui ont des valeurs et gérons leurs problématiques à long terme ». Cette distinction, en apparence subtile, traduit un changement de paradigme profond. À l’heure où de nombreux acteurs financiers maximisent les promesses de rendements et la rotation de leurs portefeuilles, l’entreprise s’attache avant tout à comprendre les profils qui se cachent derrière les chiffres.
L’approche 3.0 prônée par Monrey place la relation humaine et l’interaction au centre de la gestion patrimoniale. « Nous considérons chaque client dans sa complexité et dans sa globalité », ajoute-t-il. Cette méthode repose sur une écoute attentive et une compréhension des enjeux de vie de leurs clients : leurs projets, leurs aspirations et leurs préoccupations. Cela permet à Monrey de concevoir de vraies solutions sur-mesure.
Comprendre ses clients
L’élément clé de l’accompagnement chez Monrey c’est l’entretien découverte. Ce premier rendez-vous ne se focalise pas directement sur les aspects pécuniers.
« On écoute le client nous exposer dans le détail son environnement, son parcours, ses valeurs, ses besoins
non seulement financiers mais aussi personnels et familiaux », précise Hubert de Montesquiou. L’objectif est de cerner qui est vraiment le client et comment le servir au mieux de ses intérêts.
Cette entrée en relation, souvent longue et minutieuse, permet également de faire surgir ou d’éclairer des objectifs de vie non exprimés par le client lui-même. Anne Reinach Droissart, explique que « le client n’a pas immédiatement conscience de l’ensemble des problématiques sousjacentes. Il est nécessaire de l’accompagner pour l’aider à faire émerger ces objectifs latents ».
Un accompagnement bien au-delà de la gestion d’actifs
Si Monrey se distingue par son approche humaine, elle ne délaisse pas pour autant la performance financière. Cependant, ici encore, l’objectif n’est pas de prendre des risques inconsidérés pour générer du rendement à court terme. « Pour nous, la performance se mesure à long terme et doit être corrélée aux risques que l’on est prêt à prendre »,
insiste Hubert de Montesquiou. « Nous pilotons ce risque par le temps et la diversification au-delà des actifs cotés et par une semi-illiquidité maîtrisée. »
Monrey intègre également dans ses critères de performance une approche globale intégrant la gouvernance, la transmission patrimoniale, la prévoyance et l’optimisation fiscale que ce soit pour préparer une succession, structurer un patrimoine complexe, ou protéger ses proches en cas de défaillance.
Une approche alignée sur des valeurs profondes
L’écoute et l’empathie sont des valeurs cardinales. « Sans empathie, impossible de comprendre nos clients, ni leur offrir un service de qualité », affirme Hubert de Montesquiou. Mais cette empathie va de pair avec une rigueur professionnelle.
Au-delà de leur intégrité et transparence, la sélection des partenaires est effectuée dans une indépendance totale qui leur permet d’offrir des conseils impartiaux, sans pression commerciale.
Mais plus encore, Monrey se targue de promouvoir ses valeurs car « si nos clients nous choisissent, nous les choisissons également car seule une relation fondée sur des valeurs communes garantit la confiance mutuelle, une condition sine qua non pour nouer une collaboration durable », ajoute Anne Reinach Droissart. Un chef d’orchestre pour piloter des compétences spécialisées
« Pour proposer une solution clé en main à nos clients, nous devons agir comme un véritable chef d’orchestre en nous entourant de spécialistes tout en restant maître du jeu durant l’ensemble du processus ». Ainsi, qu’il s’agisse de fiscalité, d’immobilier, de notariat ou de corporate finance, Monrey s’appuie sur un réseau d’experts reconnus dans leur domaine, permettant ainsi de répondre à tous les besoins spécifiques de ses clients.
Ce modèle d’accompagnement multidisciplinaire permet à l’entreprise de traiter des dossiers complexes impliquant des holdings et des environnements internationaux. Monrey vient d’ailleurs récemment d’intégrer un pôle Art Advisory supervisé par Jean-René Saillard pour gérer les enjeux de valorisation, structuration, acquisitions ou cessions de leur patrimoine artistique.
Une vision pérenne pour l’avenir
La stratégie de développement de Monrey repose sur l’enrichissement de ce modèle d’accompagnement global. Les deux spécialistes en gestion patrimoniale envisagent d’élargir encore leur réseau d’experts, tout en continuant à approfondir leurs relations et la qualité de service pour chaque client. Leur ambition est claire : être en mesure de répondre à chaque situation, quelle qu’elle soit, avec la même rigueur et la même attention au détail.
Article Océane Ilunga
Les droits de l’homme et l’investissement durable
Reconnus en tant que catalyseurs du développement durable, les acteurs du secteur de l’investissement continuent à développer stratégies et produits liés à la durabilité.
Sachant que plus de 90 % des cibles des objectifs de développement durable illustrent directement certains éléments des normes internationales en matière de droits de l’homme et droits du travail, et que le respect des droits de l’homme est fortement associé à la résilience de leur chaîne de valeur et à la stabilité de leur environnement opérationnel, les acteurs de l’investissement ont un rôle clé à jouer pour faire progresser les pratiques dans le respect des droits de l’homme. Qu’a-t-on accompli jusqu’à présent ?
Les droits de l’homme
Les droits de l’homme sont définis comme les droits inaliénables de tous les êtres humains visant la reconnaissance et la protection de la dignité humaine. Ils comprennent les droits civiques et politiques, les droits économiques, sociaux et culturels et les droits du travail. Les droits de l’homme universels sont décrits au sein de la « Charte internationale des droits de l’homme », des conventions fondamentales et autres instruments de l’Organisation Internationale du Travail, de lois régionales et nationales. Il existe environ 80 instruments juridiques internationaux qui définissent et établissent les droits de l’homme.
En 2011, le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies a approuvé à l’unanimité les « Principes Directeurs des Nations Unies relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme » (PDNU). Le PDNU est donc le premier instrument international à confier aux entreprises, et donc au secteur de l’investissement, la responsabilité de respecter les droits de l’homme. Ces principes directeurs rendent opérationnel le cadre des Nations Unies en définissant les devoirs et responsabilités des États et des entreprises.
Depuis leur adoption, les PDNU ont été intégrés dans des normes et initiatives mondiales, notamment celles de l’OCDE à l’intention des multinationales. Ces orientations complémentaires ont été publiées par l’OCDE en 2017 sous le document « Conduite responsable des entreprises à l’intention des investisseurs institutionnels ».
Le secteur financier
Au cours des vingt dernières années, l’évolution et l’intégration des droits de l’homme dans les opérations du secteur financier se sont développées par le biais d’initiatives internes, de collaborations, de normes ou de réglementations.
Au niveau des initiatives formelles, les Principes de l’Équateur (PE) sont un exemple d’intégration des PDNU. Lancés officiellement en 2003, les PE sont destinés à servir de référence commune et de cadre de gestion des risques pour les institutions financières. Environ 130 d’entre elles sont signataires
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des PE. Leurs objectifs sont d’identifier, d’évaluer et de gérer les risques environnementaux et sociaux lorsqu’elles financent des projets. L’intégration des droits de l’homme et des droits sociaux a évolué depuis leur création. Dans sa note d’information sur la mise en œuvre des droits de l’homme, l’Association des PE reconnaît que les institutions financières et leurs clients ont la responsabilité de respecter les droits de l’homme. Les institutions financières signataires des PE devront s’acquitter de cette responsabilité conformément aux PDNU en procédant à une vérification préalable des droits de l’homme dans le cadre des projets qu’elles financent.
En ce qui concerne les initiatives informelles, le « Thun Group » est un autre exemple. En 2011, l’année même de l’adoption des PDNU, plusieurs banques européennes ont formé un groupe de collaboration qui visait à produire un guide pour la mise en œuvre des PDNU au sein des banques universelles. Le groupe a ensuite été rejoint par d’autres acteurs du secteur, tels que les banques de détail et privées, banques d’affaires et d’investissement, et sociétés de gestion d’actifs. En octobre 2013, le « Thun Group » a publié son premier document public, un document de discussion intitulé Les principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’homme : Une interprétation pour les banques
Reconnaissance et mise en œuvre des droits de l’homme par les investisseurs En 2022, l’enquête menée par le Geneva Center for Business and Human Rights sur commande de l’organisation Luxembourg for Finance a conclu que les institutions financières interrogées sont à 85% « tout à fait d’accord » et « d’accord » sur le fait que le respect des droits de l’homme est lié aux obligations fiduciaires des organisations.
En mai 2024, le Groupe de Travail des Nations Unies sur les entreprises et les droits de l’homme (Groupe de Travail) a publié un rapport sur la responsabilité des investisseurs en matière de respect des droits de l’homme dans le cadre des PDNU. Le Groupe de Travail a constaté une croissance significative des produits d’investissement et des activités liées aux approches ESG et de durabilité, ce qui indique une reconnaissance de l’importance et de l’intérêt de ces approches par les investisseurs et les autres parties prenantes. Mais qu’en est-il des droits de l’homme ?
Le Groupe de Travail conclut qu’il y a un « manque de compréhension du secteur sur le fait que les critères sociaux ainsi que de nombreux indicateurs environnementaux et de gouvernance, reflètent en réalité les problématiques liées aux droits de l’homme ».
Lorsqu’ils tentent d’intégrer leurs obligations en termes de PDNU, les investisseurs sont confrontés
à de grands défis : mise en œuvre des pratiques en matière de droits de l’homme dans le cadre de leurs services, allocation de ressources supplémentaires et développement d’expertises en matière de droits de l’homme à tous les niveaux de l’organisation. Mais ils se heurtent également à des obstacles qui les empêchent d’atteindre le niveau requis de mise en œuvre et d’action. Pour agir sur les droits de l’homme, il est nécessaire d’identifier et d’évaluer les risques associés de manière appropriée et matérielle. Des données suffisantes et de bonne qualité sont donc nécessaires de la part des bénéficiaires des investissements. Aussi, le traitement de ces données par les agences de notation ESG peut diverger en raison des différentes méthodologies utilisées, ce qui peut occulter le non-respect de droits de l’homme, entraînant un risque de « human rights washing ».
Réglementation
La législation relative à l’obligation de diligence et de reporting en matière de droits de l’homme se renforce de jour en jour dans le monde entier, et plus particulièrement en Europe avec de nouvelles directives telles que la « Corporate Sustainability Reporting Directive » et la « Corporate Sustainability Due Diligence Directive ». Les entreprises, y compris les investisseurs, vont devoir faire preuve d’une plus grande transparence en matière de reporting, de diligence raisonnable et d’actions visant à exercer une influence sur les entreprises investies.
La législation va engendrer davantage de données nécessaires à l’évaluation des risques en matière de droits de l’homme sur la performance des investissements ainsi que leurs conséquences sur les détenteurs de droits. Certains disent qu’il y aura une profusion de données, déplaçant la question de la quantité à la qualité. Les investisseurs devront alors être capables d’en tirer des informations pertinentes. Les données permettront ainsi d’identifier et d’évaluer les principaux enjeux afin d’agir selon leur niveau de responsabilité, à savoir la nature du lien avec l’entreprise investie. Parmi des actions prises par les investisseurs, nous pouvons citer le fait de questionner, de sensibiliser et d’engager l’entreprise sur les risques potentiels en matière de droits de l’homme, ainsi que sur la promotion des pratiques de prévention. Dans certaines situations, les investisseurs utilisent leur position au sein du conseil d’administration pour engager des propositions d’actionnaires afin d’obtenir des améliorations dans le domaine des droits de l’homme. Selon l’OCDE, tout retrait des investissements devrait être considéré en dernier recours ou être réservé aux cas les plus graves dans certaines situations spécifiques et limitées.
Inégalités et droits sociaux
Outre le renforcement de la législation sur les droits de l’homme, l’année 2024 verra également une nouvelle étape en matière de droits sociaux. Cette année sera marquée par le lancement officiel, prévu en septembre, de la « Taskforce on Inequality and Socially Related Financial Disclosures » (TISFD) à la suite des efforts de collaboration d’un groupe de travail multipartite composé de 25 organisations des secteurs public, social et privé.
Ce cadre est présenté comme la suite logique des « Taskforce Climate Financial Disclosures » (TCFD) et « Taskforce Nature Financial Disclosures » (TNFD) publiées respectivement en 2014 et 2023. Ces documents fournissent un cadre et des recommandations aux entreprises pour qu’elles publient des informations sur la manière dont elles atténuent les risques liés au changement climatique et à la nature ainsi que leur degré de transparence quant à leur gouvernance. Les informations à fournir reposent sur quatre piliers principaux : gouvernance, stratégie, gestion des risques (et impacts), indicateurs et objectifs.
La TISFD vise à créer un cadre pour assurer l’interopérabilité avec la TCFD et la TNFD. Il s’agit d’un cadre global régissant les informations relatives aux inégalités et aux aspects sociaux que les organisations (entreprises et investisseurs) doivent publier. Afin de réduire la charge de travail des entreprises et des investisseurs en matière d’information, la TISFD rassemblera et s’appuiera sur les cadres et les normes existants, comblera les lacunes et renforcera les mesures et les indicateurs de divulgation. Ce cadre s’attachera à montrer comment les questions sociales sont évaluées selon la double matérialité à savoir les perspectives de matérialité d’impact et matérialité financière.
L’avenir
Au-delà de la réglementation et des pratiques de reporting, l’avenir des droits de l’homme dans l’investissement durable peut également être abordé par le biais de stratégies d’investissement thématiques et d’impact. Sur le marché actuel, certains acteurs de l’investissement proposent des produits visant un impact positif sur les droits de l’homme. Il semble que la réponse à la question sur l’avenir des droits de l’homme dans l’investissement durable soit une combinaison de réglementations, de normes et cadres de divulgation et de reportings d’une part, et de produits d’investissements à fort impact positif sur les droits de l’homme d’autre part.
Texte Daniela Lavrador, Directrice Romandie de Swiss Sustainable Finance
Un blog qui révolutionne les informations financières en ligne
Près de 150 articles publiés en ligne en français et en anglais pour répondre aux questions de fiscalité, telle est l’offre que propose FBKConseils. L’entreprise, qui mise sur la qualité et la clarté des informations au service du client, se distingue ainsi de ses concurrents en plaçant le besoin des particuliers au premier plan.
Après ses études en HEC, Yanis Kharchafi s’oriente vers le conseil financier en tant que courtier. Très vite, il se rend compte que les contrats et les produits financiers vendus sont davantage orientés vers le profit que vers les clients. Cherchant à y remédier, il commence donc à écrire des articles afin d’informer les clients, avant de finalement fonder un blog en 2019, FBKConseils, avec le soutien de deux amies.
L’objectif du site est de rassembler en un seul endroit un maximum d’informations gratuites utiles aux résidents suisses concernant la fiscalité liée à l’immobilier et à la retraite, en incluant certains articles liés au domaine des assurances. Derrière la création du blog se cache une volonté d’efficacité et d’utilité, comme l’indique Yanis Kharchafi : « Je préférais trouver des solutions à des gens qui ont des problèmes, plutôt que de trouver des problèmes à des gens qui n’en ont pas ». La logique derrière le projet n’est donc pas de démarcher des personnes qui n’ont rien demandé, mais d’attendre d’être contacté par toutes personnes à la recherche des solutions.
Une approche originale du conseil
Les débuts ont été assez longs, et la clientèle s’est d’abord constituée grâce au bouche-à-oreille, avant que le site ne finisse par cartonner. « Le premier client qui nous a contactés après avoir consulté notre site internet est arrivé environ un an et demi après nos débuts. On en a ensuite eu un par semaine, puis deux, et aujourd’hui nous en sommes à presque mille par an » confie Yanis Kharchafi. Tous les sujets importants sont à présent traités en vidéo,
et de plus en de clients contactent FBKConseils après avoir trouvé l’entreprise sur YouTube.
Le site attire à la fois des personnes jeunes qui souhaitent effectuer des simulations pour leur projet de vie, mais aussi une clientèle d’une quarantaine d’années à la recherche de réponses. Quand ils contactent l’équipe, ils ont souvent déjà lu plusieurs articles et visionné quelques vidéos, ce qui crée une réelle communauté attachée à la façon de fonctionner de l’entreprise et à ces petits personnages qui donnent vie aux conseils.
Une relation privilégiée avec les clients La particularité de l’entreprise ? La rémunération à l’heure de ses collaborateurs. Le chiffre d’affaires provient donc du client et des démarches administratives que l’entreprise peut effectuer.
Le premier rendez-vous est sans frais ce qui permet de créer de la confiance entre FBKConseils et sa clientèle. Yanis Kharchafi insiste également sur la proximité et ajoute : « Certains clients nous appellent
tous les jours ». Les clients soulignent finalement le professionnalisme, la rapidité de traitement mais aussi le fait que l’information soit complète et vulgarisée. L’entreprise se distingue aussi par des valeurs et une éthique tournées vers l’autre. Elle ne pratique pas de démarchage et ne possède aucun budget marketing. Ainsi, les vidéos et les publications des réseaux sociaux ne sont pas financées.
Texte Océane Ilunga et Léa Stocky
Une stratégie rigoureuse pour un milliard d’actifs géré
Depuis sa création en 2003, Cronos Finance a su, en parallèle de son activité dans la gestion de fortune, évoluer pour devenir un acteur majeur sur le marché immobilier suisse. Fort d’un fonds immobilier dépassant désormais le milliard de francs suisses d’actifs gérés, la société continue de se distinguer par une stratégie disciplinée et une gestion rigoureuse. Dans cet article, Hervé Mützenberg, manager du fonds Cronos Immo Fund, nous dévoile les clés de ce succès ainsi que les perspectives d’avenir de la société.
Un parcours marqué par la croissance et l’innovation Fondée par d’anciens gestionnaires de fortune d’UBS, Cronos Finance a débuté en tant que société de gestion de fortune avant de lancer un fonds immobilier en 2016. « Nous avons démarré avec une première levée de capitaux de 55 millions de francs suisses, dont deux tiers provenaient de nos clients privés », explique M. Mützenberg. Ce lancement a marqué le début d’une expansion rapide et bien orchestrée, jalonnée par dix augmentations de capital et la réalisation de 39 apports en nature, ou swaps.
Ces swaps ont joué un rôle clé dans la croissance du fonds, représentant un tiers de l’actif total aujourd’hui géré. « Un des premiers apports en nature fut la vente d’un immeuble par un client en échange de CHF 8 millions en parts du fonds », précise-t-il. Cette méthode innovante d’acquisition a permis à Cronos Finance de diversifier son portefeuille immobilier tout en optimisant ses ressources.
Un fonds discipliné et ancré dans le marché suisse
Si le marché immobilier suisse est très concurrentiel, Cronos Finance se distingue par une approche stratégique et disciplinée. « Nous n’avons jamais dévié de notre ligne directrice, même lorsque des opportunités à court terme pouvaient paraître
séduisantes », affirme le gestionnaire. Cette rigueur, combinée à une parfaite connaissance du marché, est l’une des clés du succès rencontré par le fonds.
L’entreprise est également forte d’une équipe de plus de 16 spécialistes dédiés à la gestion immobilière, ce qui lui permet de gérer ses actifs en interne avec une expertise pointue. Cette complémentarité entre la gestion de fortune et la gestion immobilière est rare sur le marché et constitue un atout pour les investisseurs. « Nous accompagnons nos clients de A à Z dans le processus transactionnel, puis dans la gestion de leur patrimoine financier », ajoute M. Mützenberg, soulignant ainsi la qualité du service offert.
Une stratégie d’investissement axée sur le résidentiel
La stratégie de Cronos Finance repose principalement sur l’immobilier résidentiel, qui représente aujourd’hui 90 % de son portefeuille. « Nous avons toujours misé sur cette classe d’actifs, qui répond à un besoin fondamental : celui de se loger ». Le fonds se concentre en priorité sur la Suisse romande, avec quelques ouvertures sur la Suisse alémanique.
L’entreprise privilégie également des niches spécifiques telles que les logements pour seniors et étudiants, des segments où la demande reste forte et qui sont en phase avec les évolutions démographiques. Ce choix d’investissements se révèle particulièrement judicieux dans le contexte actuel, où le taux de vacance des logements en Suisse est proche de 1 %, et où la demande excède l’offre.
Gestion des risques et vision à long terme Dans un environnement économique marqué par des incertitudes, notamment en matière de taux d’intérêt, Cronos Finance reste confiante. « Tant que nous restons centrés sur l’immobilier résidentiel, les risques sont modérés. Cette classe d’actifs est moins volatile et plus stable, ce qui
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la rend protectrice face aux aléas économiques », soutient le manager de Cronos Immo Fund.
Le fonds immobilier est également soumis à une réglementation stricte en Suisse, limitant le recours à l’endettement. « Seuls 33 % de nos actifs peuvent être financés par des prêts hypothécaires, ce qui assure une stabilité à long terme », précise-t-il. Cette approche prudentielle, combinée à une gestion rigoureuse des investissements, permet à Cronos de préserver les intérêts de ses investisseurs.
Engagement ESG et responsabilité
Comme toute entreprise soucieuse de son impact, Cronos Finance intègre désormais des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) dans sa stratégie. « Nous visons la neutralité carbone d’ici 2050, en ligne avec les objectifs de la Confédération »,
explique Hervé Mützenberg. Cela implique des rénovations importantes et des investissements dans la modernisation du parc immobilier, une démarche à la fois coûteuse et indispensable.
« Nous adaptons nos processus d’achat pour intégrer ces nouveaux critères. Les dépenses liées à l’assainissement de nos immeubles sont intégralement prises en compte dans nos prix d’acquisition », précise-t-il, témoignant ainsi de l’engagement de la société envers une gestion responsable.
Perspectives optimistes pour l’avenir Malgré les défis économiques et réglementaires, Cronos Finance affiche une confiance solide quant à l’avenir du marché immobilier suisse. « Tous les indicateurs sont au vert pour le secteur résidentiel : une forte immigration, une offre insuffisante de logements, et des taux d’intérêt en baisse ». La société anticipe une croissance continue à court et moyen terme de son fonds immobilier, avec un marché du logement qui reste favorable aux investisseurs.
Cette stabilité est renforcée par les attentes de ses clients, principalement axées sur une gestion prudente et des dividendes réguliers. « Nos investisseurs recherchent avant tout des résultats stables et une gestion modérée des frais. Ils attendent aussi de nous une gouvernance exemplaire, tant en matière de gestion des locataires que des entreprises partenaires », conclut Hervé Mützenberg.
Avec une gestion rigoureuse et une vision à long terme, Cronos Finance est bien positionnée pour poursuivre sa croissance et offrir à ses investisseurs une rentabilité durable.
Article Océane Ilunga
Innover pour maximiser la valeur des portefeuilles immobiliers
Dans un environnement immobilier de plus en plus complexe, Optima Asset Management s’est forgée une réputation d’excellence en offrant des solutions sur mesure aux investisseurs institutionnels et privés. L’entreprise genevoise se distingue par son approche innovante et proactive, visant non seulement à préserver la valeur des portefeuilles immobiliers, mais à la faire croître de manière durable. Bertrand Maag, administrateur et directeur d’Optima AM, partage sa vision, les services clés de l’entreprise, et la manière dont elle anticipe les tendances du marché. Dans quel contexte Optima AM a-t-elle été créée ? Comment l’entreprise a-t-elle évolué depuis ses débuts ?
La société a été créée pour fournir des services d’asset management immobilier à des investisseurs institutionnels et privés, ne bénéficiant pas d’une taille de portefeuille suffisante pour avoir un service d’asset management à l’interne. Optima se destine ainsi à des caisses de pensions locales ou régionales, des caisses de pensions d’entreprises et des investisseurs privés (familles détenant un portefeuille d’immobilier de rendement). À ces débuts, la société s’est focalisée sur des mandats d’analyse de portefeuilles et de biens immobiliers dans le but d’identifier les pistes d’optimisation sur différents aspects (affectations, revenus locatifs, structure des charges, etc.). Notre mission aujourd’hui est de créer pour les propriétaires de la valeur ajoutée sur les actifs immobiliers, de l’identification des solutions à la mise en œuvre de celles-ci.
Quels sont les principaux services qu’Optima AM propose à ses clients ?
Quels sont ses secteurs d’expertise ?
Optima AM offre une gestion immobilière à 360 degrés, couvrant tous les aspects nécessaires pour maximiser le rendement des biens. Cela inclut non seulement l’élaboration de stratégies adaptées aux profils de nos clients, mais aussi la gestion administrative, technique, et le reporting financier. Par exemple, un client souhaitant améliorer l’efficacité énergétique de son portefeuille bénéficiera d’une analyse approfondie suivie de recommandations concrètes. Ce type d’approche intégrée et complète nous permet de répondre aux besoins diversifiés de nos clients tout en garantissant des performances optimales.
En quoi l’approche d’Optima AM en matière de gestion d’actifs est-elle unique ?
Qu’est-ce qui distingue votre modèle de gestion de ceux de vos concurrents ?
L’originalité de notre approche réside dans notre capacité à penser au-delà des solutions conventionnelles. Nous privilégions des stratégies qui allient innovation et durabilité, et qui s’inscrivent dans une vision à long terme. Cette capacité à innover tout en restant alignés sur les objectifs de nos clients est ce qui nous distingue véritablement sur le marché.
Comment s’organise un processus typique de collaboration avec un nouveau client ?
Comment identifiez-vous et répondezvous à ses besoins spécifiques ?
La première étape est la compréhension des besoins du client, de sa structure, de son processus décisionnel et de ses objectifs. Cette phase passe d’abord par une présentation des services d’asset management immobilier au client afin qu’il puisse comprendre au mieux comment s’inscrit l’asset manager dans son processus de gestion. De plus, nous procédons par la mise en place d’un « atelier » avec le client dont le but est de cerner son profil. Nous lui soumettons au préalable une série de questions portant sur différents aspects du portefeuille dont nous discutons. Cette première phase d’échange est primordiale car elle
impacte directement la structure d’asset management et les services que nous proposerons. Toutes nos solutions sont personnalisées selon chaque profil et intérêts. Par la suite, nous procédons à une analyse du portefeuille détenu par ce nouveau client. Cette phase permet de comprendre les forces et faiblesses du portefeuille et d’identifier des recommandations. Par la suite, nous proposons au client une stratégie d’asset management immobilier adaptée incluant notamment notre vision des services à déployer, de la mise en place et des honoraires.
Comment Optima AM construit-elle des relations durables avec ses clients ?
L’une de nos forces est notre engagement sur le long terme. Après avoir proposé une stratégie d’optimisation à un client, nous restons à ses côtés pour superviser sa mise en œuvre, en assurant un suivi régulier des résultats. Cette approche permet d’ajuster la stratégie si nécessaire, en fonction des évolutions du marché ou des objectifs du client. Cette proximité et cette capacité à s’adapter sont essentielles pour établir des relations de confiance et pérennes.
Quelles sont les grandes tendances actuelles dans le domaine de la gestion de portefeuille immobilier, compte tenu des évolutions du marché ? Comment Optima AM se prépare-t-elle à les aborder ?
Les investisseurs immobiliers font actuellement face à un environnement plus difficile à appréhender
(hausse des taux d’intérêt, évolution des conditions du marché de la location des logements et des surfaces commerciales, normes énergétiques plus strictes). Ce contexte induit des investissements importants sur les immeubles ces prochaines années avec des incertitudes sur l’évolution des valeurs des portefeuilles. Notre rôle est ainsi de conseiller au mieux nos clients sur les démarches à entreprendre pour non seulement faire que les immeubles répondent aux nouveaux standards du marché (particulièrement en matière énergétique) mais également de réduire les risques locatifs et de préserver et améliorer la valeur des actifs. Ainsi, comme mentionné, nous apportons une importance accrue aux aspects de durabilité immobilière, incluant notamment l’efficacité énergétique des bâtiments.
Quelle est la vision d’Optima AM pour l’avenir ? Quels sont les objectifs majeurs que l’entreprise souhaite atteindre dans les prochaines années ?
Avec une plus grande complexité du marché immobilier et le poids croissant de l’immobilier dans les portefeuilles des investisseurs (institutionnels et privés), les services d’asset management prennent de plus en plus d’importance et sont à même de répondre à une demande de ces investisseurs de mettre en place une gestion proactive de leur portefeuille immobilier. Notre clientèle est encore majoritairement située dans le canton de Genève. Notre objectif principal pour les prochaines années est d’étendre nos activités dans des cantons limitrophes offrant de belles perspectives de développement des activités d’asset management immobilier.
Plus d’informations bertrand.maag@optima-am.ch
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Edouard Cuendet
Bouleversements bancaires : comment la place financière genevoise s’adapte
Entre la disparition de Credit Suisse et le développement de l’intelligence artificielle, le secteur bancaire helvétique a récemment été soumis à de nombreuses mutations. On peut facilement se demander qu’elles en sont et en seront les conséquences : la place financière suisse reste-t-elle attractive pour les nouveaux venus ? Quels sont les nouveaux enjeux auxquels les banques doivent savoir répondre, et comment ? Edouard Cuendet, Directeur de la Fondation Genève Place Financière, nous donne ses éclaircissements sur le sujet dans cette interview.
La disparition de Credit Suisse a bouleversé le paysage bancaire helvétique. Comment se porte le secteur bancaire genevois aujourd’hui ?
La Fondation Genève Place Financière réalise chaque année une enquête conjoncturelle auprès des banques, des gestionnaires de fortune et des autres intermédiaires financiers de la place financière genevoise. La dernière enquête a été publiée en octobre 2023 et illustre une évolution solide du secteur bancaire et financier, malgré les incertitudes géopolitiques. Ceci s’explique notamment par le fait que notre Place financière bénéficie de la stabilité politique de la Suisse et de la solidité de sa monnaie. Cette évolution dynamique se traduit en particulier dans l’activité de gestion de fortune, l’un des trois piliers de la Place genevoise avec la banque commerciale et de détail et le financement du négoce de matières premières. La clientèle continue à être demandeuse des services des banques genevoises, qui conservent tout leur attrait surtout en Europe et au Moyen-Orient. Les résultats de la prochaine enquête conjoncturelle seront dévoilés le 17 octobre prochain. Ils reflèteront certainement aussi la complexité croissante de la réglementation ainsi que la baisse persistante des taux d’intérêt, susceptibles de peser sur le rendement et les marges. Qu’en est-il de l’image de votre profession ? N’a-t-elle pas souffert de ce bouleversement ?
Le secteur bancaire conserve une bonne réputation auprès de l’opinion publique. C’est ce qu’a révélé le sondage mené par l’Association suisse des banquiers au printemps dernier. Cette enquête souligne en effet que 60 % des Suisses ont un jugement positif sur les banques, malgré l’annonce très médiatisée de la reprise de Credit Suisse par UBS et l’onde de choc qu’elle a provoquée. Les banques sont toujours perçues comme un employeur important, ce qui n’est pas étonnant puisque 5,2 % de l’ensemble des emplois en Suisse dépendent du secteur financier. À Genève, 10 % de l’ensemble des emplois reposent sur le secteur financier.
Le monde de la banque est-il toujours attractif, en particulier pour les jeunes ? En termes de recrutement, l’accès à des spécialistes qualifiés représente le défi le plus important. Actuellement, nous ne constatons pas une baisse dans le nombre d’étudiants dans les filières universitaires liées à la finance ou à l’économie. Il en va de même pour la filière de l’apprentissage, dans laquelle la formation d’employé de commerce arrive en tête. La Fondation Genève Place Financière est d’ailleurs très active dans la formation. Elle soutient notamment le Geneva Institute for Wealth Management. Cet institut est le fruit d’une vision commune du Geneva Finance Research Institute et de l’Université de Genève. En sept ans, il a contribué à la formation de près de 500 étudiants dans le domaine de la gestion de fortune.
De plus, afin de renforcer l’employabilité tout au long de la carrière, la Fondation Genève Place Financière accorde une importance accrue à la formation continue. Or, Genève a la chance de pouvoir compter sur l’Institut Supérieur de Formation Bancaire (ISFB), un centre de compétences de haut niveau. La Place financière est d’ailleurs représentée au sein du Conseil de cet institut.
J’ajouterais enfin un point sur une spécificité genevoise. Genève occupe en effet une position unique dans la finance durable grâce à la présence des établissements financiers, des assets managers, des organisations internationales et non gouvernementales, d’un secteur académique de pointe et de grandes fondations privées. Le soutien de la Fondation Genève Place Financière à l’organisation de « Building Bridges »
Prenons d’abord la première priorité. Que ce soit pour la gestion de fortune privée ou institutionnelle, l’accès au marché européen demeure essentiel pour maintenir les emplois et les recettes fiscales sur le sol helvétique. Plus de deux ans après l’abandon de l’Accord cadre par le Conseil fédéral, une étape importante a été franchie. Sous l’égide de l’ASB, la Place financière a élaboré une approche d’accès au marché européen dite « spécifique aux établissements ». Cette stratégie prévoit que les établissements intéressés s’enregistrent auprès d’une autorité européenne unique, obtenant ainsi un passeport leur permettant d’offrir activement des services bancaires et d’investissement sur l’ensemble du territoire de l’UE. Pour appuyer cette approche, la Fondation Genève Place Financière, de concert avec ses homologues de Zurich et de Lugano, a entrepris pour la première fois de l’histoire une démarche conjointe auprès du Conseil fédéral. Cette action a contribué à l’intégration de l’approche dite « spécifique aux établissements » dans la reprise du dialogue réglementaire en été 2024 entre la Suisse et l’UE. Le deuxième enjeu prioritaire est l’attractivité. Ici, il s’agit avant tout de la fiscalité. Il n’aura échappé à personne que les comptes 2023 du canton de Genève ont bouclé sur un excédent de recettes de presque 1,4 milliard de francs. Le secteur financier est d’ailleurs mentionné parmi les trois branches qui génèrent l’essentiel de la valeur ajoutée de l’économie genevoise. Compte tenu de ces résultats, les citoyens genevois voteront le 24 novembre prochain sur une baisse d’impôt pour les personnes physiques.
Ils seront d’ailleurs également appelés à s’exprimer sur un autre sujet fiscal important dans un futur très proche. En effet, la réforme de l’imposition de l’outil de travail sera l’un des objets cantonaux de la votation du 22 septembre. Ici ce sont les entrepreneurs qui sont concernés. Aujourd’hui, dans le canton de Genève, les entrepreneurs sont imposés au titre de l’impôt sur la fortune sur la valeur de leur entreprise. L’impôt est calculé sur une valeur hypothétique, ce qui oblige souvent ces derniers à prélever des dividendes pour s’acquitter de l’impôt. Le résultat est une diminution des capacités d’investissement dans l’entreprise, au détriment de son développement. Avec un taux maximum de 1 %, Genève est actuellement le canton suisse qui impose le plus lourdement la fortune. La réforme a pour objectif de réduire l’impôt sur la fortune pour les entrepreneurs domiciliés à Genève, qui détiennent au moins 10 % du capital-actions de la société et qui travaillent à titre principal dans l’entreprise. En cas d’acceptation, l’attractivité fiscale de Genève serait renforcée et stimulerait les investissements en faveur de l’emploi, de la recherche et de l’innovation.
C’est pourquoi, la Place financière soutient l’acceptation de ces deux sujets soumis respectivement à votation le 22 septembre et le 24 novembre.
La clientèle continue à être demandeuse des services des banques genevoises, qui conservent tout leur attrait surtout en Europe et au Moyen-Orient.
depuis ses débuts en 2019 est emblématique de cet engagement collectif. Cet événement, dont la cinquième édition sera organisée du 9 au 12 décembre 2024, réunit tous les acteurs clés afin d’élaborer des solutions innovantes en matière de gestion durable. Ce phénomène contribue à attirer les nouvelles générations dans le monde de la finance.
Dans ce contexte, quelles sont les priorités de la place financière genevoise ? Nous avons identifié trois axes stratégiques résumés sous l’acronyme des trois « A », pour : Accès au marché, Attractivité et Artificial Intelligence (AI).
Vous mentionnez l’intelligence artificielle comme étant un autre domaine prioritaire. Pouvez-vous nous dire quel sera son impact sur les acteurs financiers genevois ? L’IA ouvre un vaste champ de possibilités et stimule déjà la création de valeur économique. À Genève, les banques font appel à des solutions d’IA et commencent à s’intéresser au potentiel de l’IA générative. Une étude de la Haute école de Lucerne montre d’ailleurs que la moitié des sociétés financières utilisent cette technologie pour le service à la clientèle afin d’améliorer la satisfaction, de réduire les coûts et d’augmenter l’efficacité. Nous sommes donc au cœur d’une nouvelle révolution tectonique, qui transforme profondément le travail au bureau. La disponibilité des données et de la puissance de calcul crée des opportunités sans précédent. Mais il serait insensé de ne pas envisager les abus potentiels, intentionnels ou non, de l’IA, que ce soit sur des questions éthiques, réglementaires ou politiques. Il s’agit donc d’explorer ces nouveaux horizons, sans a priori, mais avec lucidité, confiance et vigilance.
Rendements et réformes LPP :
Le Futur des caisses de pension en Suisse
Grâce aux rendements de leurs caisses de pension, les assurés du secteur public aux États-Unis ne participent qu’à hauteur de 10 % des cotisations effectuées dans leurs caisses de pension, alors les employeurs paient 25 % et les rendements y participent à plus de 60 %.
En Suisse, les salariés doivent supporter 25 % des cotisations, les employeurs 35 % et les rendements participent pour seulement 40 %.
Du point de vue des assurés, est-ce que les caisses de pension Américaines sont de 2 fois plus efficaces que les Suisses ?
Afin 2022 la somme des bilans des caisses de pension en Suisse atteignait CHF 1’066 millions soit CHF 1,07 trilliards répartis sur 1’353 institutions, 4,62 millions d’actifs et 1,32 millions de bénéficiaires. Ces actifs sont détenus en fiducie et investis pour accumuler, à l’avance, le coût des prestations de retraite. Le rendement de ces actifs en est donc l’élément essentiel. Un manque à gagner dans les revenus de placement attendus à long terme doit, au fil du temps, doit être compensé par des cotisations plus élevées, des prestations réduites ou les deux.
Le financement de la retraite exige une planification financière minutieuse basée sur des projections actuarielles — des estimations concernant l’espérance de vie, l’âge de départ à la retraite et la performance des investissements. Ces projections se divisent en deux catégories : démographiques (liées à l’âge des membres et à leur moment de départ à la retraite) et économiques (concernant la croissance des salaires et les rendements des investissements). Compte tenu de la nature à long terme de ces hypothèses, le maintien de rendements stables sur les investissements des caisses de pension est essentiel pour la pérennité du système.
Si les réformes soumises à votation le 22 septembre prochain visent à préserver le pouvoir d’achat de tous les assurés, alors une question pressante se pose : comment améliorer le rendement des caisses de pension ? Certains médias et autres politiciens s’insurgent du montant des frais générés par les caisses de pension à quelques 8 milliards de francs par année. Si les assurés doivent déjà payer un tel montant, ils méritent que les gérants de fortune, qui sont parmi les meilleurs au monde, puisse exercer leur art en accord avec des règles actuarielles cohérentes. Cette approche permet d’éviter des coûts d’opportunité s’élevant à 24 milliards par année sans compter les effets cumulés des rendements d’investissement manqués.
Le but d’une caisse de pension est de pouvoir générer plus de rendement collectivement qu’individuellement et suffisamment afin que les assurés puissent conserver leur niveau de vie lors du départ à la retraite. Cependant, si les caisses de pension sousperforment, leur légitimité même est en jeu.
A ce jour une large partie des PME en Suisse est assurée auprès des caisses de pension selon le modèle « couverture complète » donc en incluant les risques financiers. Depuis des décennies la baisse continue du niveau des taux d’intérêts pèsent très lourdement en défaveur des assurés de PME notamment. Cette baisse des taux et le niveau bas actuel ne permettent pas de générer suffisamment de rendement ni pour compenser l’augmentation du coût de la vie et moins encore pour conserver un niveau de rente suffisant pour couvrir les dépenses à la retraite. Actuellement, seulement 45 % du revenu final d’un salarié est couvert par la rente AVS et la rente LPP combinée.
Bien que les lois et règlements existants offrent des moyens de combler ces lacunes, ils sont complexes et souvent mal compris. Il est crucial de fournir aux assurés des informations claires sur les différentes options de retraite disponibles, qu’ils soient chefs d’entreprise ou salariés. Cette clarté permettrait aux individus de prendre des décisions éclairées concernant leur avenir financier particulièrement lors de l’élaboration du plan de prévoyance et le financement de la retraite.
Réduire les prestations ou augmenter les cotisations ne devrait pas être la seule solution ; ces mesures reflètent une approche réactive plutôt qu’une réforme significative. Simplification et harmonisation des règles actuarielles représenteraient déjà un immense progrès puisqu’un allègement de ces contraintes rendrait les caisses de pension plus performantes. Le second pilier doit se focaliser sur sa plus grande force, la capitalisation. Un système est solide, s’il sait s’adapter aux changements sociétaux, économiques et géopolitiques. Un deuxième pilier évolutif renforcera également notre premier pilier, source primaire de redistribution patrimoniale.
Pour planifier sa retraite, l’économiste William Sharpe, lauréat du prix Nobel, préconise une approche équilibrée, combinant des actifs sûrs, comme les rentes, avec des investissements sur les marchés. Sa stratégie connue sous le nom de “coffre-fort” consiste à segmenter le capital de retraite en tranches annuelles, permettant aux retraités d’accéder à une combinaison de revenus garantis et d’investissements au fil du temps. Tout l’argent est placé dans des boîtes verrouillées qui seront ouvertes joyeusement chaque année.
Au décès, le partenaire ouvre la boîte avec sa clé, et si tous les deux sont morts, la succession ouvre toutes les boîtes qui restent. En Suisse, des entreprises comme Abeloo ont adapté cette méthode à la configuration des solutions de planification patrimoniale disponibles en Suisse et tout particulièrement à Genève et Vaud.
Toujours selon William Sharpe, en fin de compte, ce qu’il aimerait voir, ce sont des gens qui connaissent à la fois les rentes et les investissements, et qui sont rémunérés d’une manière qui n’influence pas la décision. Autorisée par la FINMA, l’autorité compétente en Suisse, comme intermédiaire d’assurance-vie non-lié couvrant la partie rente garantie et comme gérant de fortune indépendant couvrant la partie investissements, Abeloo peut prétendre assurer un service indépendant dans le domaine de la planification patrimoniale.
Bien que les défis auxquels le système de prévoyance suisse est confronté soient considérables, des solutions existent. En agissant dès maintenant pour simplifier les règles, améliorer les rendements et fournir de meilleures informations aux assurés, nous pouvons garantir un avenir plus stable aux retraités de tout le pays.
Des solutions novatrices et sur mesure en matière d’investissement immobilier
Dans un contexte économique en pleine mutation, de nouvelles solutions et thématiques d’investissement immobilier émergent. Elles offrent des opportunités innovantes pour les investisseurs en quête de diversification et de performance. Rencontre avec Alexandre Monney, MRICS, Directeur associé de la société Swissroc Asset Management SA.
«L’immobilier demeure une valeur sûre et le marché Suisse offre d’excellentes opportunités » introduit notre interlocuteur. Dans ce domaine, Swissroc Asset Management se distingue par une approche innovante de l’asset management, en alliant expertise, création de valeur et performance.
Rendements optimisés
« Depuis sa création, Swissroc Asset Management propose une expertise pointue dans l’acquisition, la gestion et la valorisation d’actifs immobiliers ». Il s’agit, nous explique l’expert, d’un processus rigoureux de sélection d’investissements, centré sur la recherche de biens offrant un potentiel significatif d’appréciation. En d’autres termes, une démarche qui repose sur l’identification d’opportunités immobilières sous-évaluées ou présentant un fort potentiel de développement ; l’idée étant de valoriser les actifs immobiliers afin de maximiser leur rendement et la performance finale en maitrisant et limitant les risques associés. « Par ailleurs, souligne Alexandre Monney, dans le cadre de nos investissements immobiliers et du cycle de vie du produit, nous travaillons main dans la main avec nos clients et partenaires, en veillant à aligner les intérêts de toutes les parties prenantes. Cette approche collaborative permet de garantir que chaque investissement est mené de manière optimale, dans une dynamique de confiance réciproque.»
Création de valeur
L’un des piliers de la stratégie de Swissroc Asset Management réside essentiellement dans la valorisation et la création de valeur des biens acquis. Cela passe, par exemple, par des initiatives de rénovation énergétique, de restructuration ou changement d’affectation et d’optimisation des espaces et des biens, visant à augmenter la valeur marchande de ces derniers. « Lorsque nous réalisons une acquisition, nous explique notre interlocuteur, nous veillons à ce qu’elle réponde non seulement aux besoins actuels du marché et de ses futurs utilisateurs, mais aussi aux exigences en matière de durabilité. Par ailleurs, nos projets sont en phase avec les enjeux environnementaux et sociétaux actuels. Les bâtiments sont rénovés, construits ou développés avec des technologies de pointe ; une des conséquences étant la réduction des coûts d’exploitation pour les occupants et les investisseurs, et donc, une plus grande attractivité et liquidité des biens sur le marché. »
Performance
Pour répondre aux attentes de ses clients, Swissroc Asset Management propose des solutions et thématiques d’investissement immobilier sur mesure. Ces solutions sont conçues pour maximiser les rendements tout en minimisant les risques, grâce à une gestion proactive et rigoureuse des actifs
immobiliers. Elles se déclinent en une gamme d’offres spécifiques permettant aux investisseurs de diversifier leur portefeuille tout en accédant à des opportunités exclusives sur le marché immobilier. En Suisse, ce dernier a beaucoup évolué ces dernières années et c’est encore plus vrai avec les mouvements sur les marchés des taux, ce qui a entrainé des changements de valeur plus marqués sur l’immobilier commercial que sur le résidentiel et ouvert de nouvelles opportunités. « Plus particulièrement, nous croyons fermement en certaines thématiques porteuses comme l’immobilier industriel et logistique qui représente toujours une offre limitée et vétuste pour une demande soutenue sur tout le territoire suisse, souligne Alexandre Monney ».
Le COVID-19 a laissé des traces et certaines sociétés reviennent à des circuits d’approvisionnement plus courts. Avec l’augmentation des prix au centre-ville, l’entreposage, même à titre personnel, se fait désormais en périphérie proche dans des zones industrielles. En conséquence, le taux de vacance reste faible, les fondamentaux sont solides et présentent des perspectives attrayantes. Swissroc Asset Management privilégie également l’immobilier commercial opportuniste en identifiant des actifs immobiliers qui présentent un fort potentiel de valorisation à court terme ; actifs immobiliers délaissés par certains investisseurs. Cette création de valeur s’exerce par exemple par la création de surfaces complémentaires, la renégociation de contrats de bail à loyer, ou le changement d‘affectation en faveur d’une utilisation plus pérenne. En outre, l’engagement de Swissroc pour un immobilier durable se traduit par l’acquisition de bâtiments énergivores qui sont repositionnés pour qu’ils répondent aux normes actuelles, en travaillant sur l’enveloppe thermique notamment ou sur l’utilisation d’énergies plus vertes. Enfin, l’équipe s’intéresse également à l’immobilier géré, comme les hôtels, maisons de retraite et résidences
pour étudiants, qui représentent des secteurs en forte demande et qui évolue positivement avec la croissance démographique et nos habitudes. A noter que ces investissements s’adressent aux investisseurs qualifiés.
Pourquoi investir avec Swissroc Asset Management ?
« Fort d’une équipe d’experts en immobilier et d’un réseau étendu de partenaires, nous sommes en mesure de dénicher les meilleures opportunités du moment et de les transformer en investissements performants. Investir dans l’immobilier avec Swissroc Asset Management, poursuit le spécialiste, c’est choisir un partenaire de confiance qui allie expertise, innovation, rigueur et qui privilégie la performance au détriment du volume ». Force est de constater que la société parvient, en effet, à générer des rendements attractifs tout en minimisant les risques associés à l’investissement immobilier, ceci grâce à son approche innovante et à une expertise reconnue.
Texte Emmanuel Viaccoz
Établie en 2021, Swissroc Asset Management SA est une filiale du groupe Swissroc. Elle propose des solutions d’investissement, de gestion d’actifs et de conseil dans le secteur immobilier. À ce jour, Swissroc Asset Management SA gère plus de CHF 400 millions d’actifs, avec pour objectif, à moyen terme, la valorisation et la gestion d’un patrimoine supérieur à 1 milliard de francs.
Immobilier suisse indirect : la gestion active s’impose
Avec plus de 20 ans d’expérience, SFP Group se spécialise dans les investissements immobiliers et les marchés financiers, offrant à ses clients des solutions d’investissement durables, innovantes et de haute qualité.
Nicolas Di Maggio Head Asset Management Indirect & CEO, Swiss Finance & Property SA
Nicolas Di Maggio, Head Asset Management
Indirect et CEO de Swiss Finance & Property SA, nous donne son point de vue sur les récentes évolutions du marché et la pertinence d’une gestion active dans l’immobilier indirect suisse.
Environnement de marché
Les récentes données confirment la poursuite de la normalisation des chiffres de l’inflation, avec une décélération notable observée dans plusieurs régions. Aux États-Unis, le ralentissement du marché de l’emploi a permis à la Réserve fédérale d’entamer sa politique de baisse des taux, tandis que la Banque centrale européenne (BCE) et la Banque nationale suisse (BNS) poursuivent leur propre cycle d’assouplissement. Cette dynamique des banques centrales favorise un environnement monétaire plus accommodant.
En Suisse, l’appétit pour les placements immobiliers est de retour, soutenu par la stabilisation et la reprise de plusieurs marchés européens. Cette tendance positive renforce l’attrait des investissements immobiliers suisses et stimule le marché des capitaux dont l’activité s’inscrit en forte hausse par rapport aux deux dernières années.
« J’ai
Benoît Dreyer
Head Client Relationship Management Romandie, Swiss Finance & Property SA
Le 1er août 2024, Benoît Dreyer rejoint le bureau SFP de Lausanne en tant que Head Client Relationship Management Romandie. Le but ? Se rapprocher des investisseurs en Suisse romande pour un contact privilégié et personnalisé. Dans cette interview, Benoît Dreyer souligne en effet l’importance de la proximité dans son métier.
Benoît Dreyer, pouvez-vous nous présenter SFP ? SFP est une société qui a été créée il y a plus de 20 ans par deux entrepreneurs et qui s’est depuis développée avec succès. Elle gère aujourd’hui un peu plus de CHF 11 mrds, ce qui en fait un acteur de premier plan dans le domaine de l’immobilier. Les quatre corps de métiers de SFP sont l’immobilier direct, l’immobilier indirect, l’infrastructure et l’équipe Corporate Finance & Capital Markets. La volonté derrière le développement de cette offre a été de nous rendre compte que nous avions tellement d’ordres à passer pour l’exécution de nos mandats, que nous avions tout intérêt à les passer nous-mêmes. Nous pouvons aujourd’hui utiliser ce service à des fins internes mais nous l’offrons aussi à des tiers. Cela nous permet de faire correspondre les transactions et de mettre la main sur des blocs à la satisfaction des deux parties, ce qui est très intéressant pour nos investisseurs. Nous agissons tant en Suisse qu’à l’étranger et avons également toute une gamme de produits cotés en bourse, une fondation du 2e pilier, ainsi que des sociétés cotées ou des clubs deals non cotés.
Les taux courts en baisse, combinés à des taux longs qui restent à des niveaux historiquement bas, créent un environnement extrêmement favorable aux investissements. Cependant, il reste crucial de naviguer avec prudence à travers les changements de régime monétaire, en anticipant d’éventuelles variations de tendance, afin de maximiser les opportunités tout en gérant les risques associés.
Profil rendement risque sur 10 ans
performances historiques et les scénarios de marché financier ne constituent pas un indicateur fiable de résultats futurs.
Historique de la stratégie SFP
Les SF Property Securities Fund et le SF Property Selection Fund, lancés en 2006 et 2012 respectivement, ciblent le secteur immobilier suisse à travers une gestion active. Le premier équilibre actions et fonds immobiliers, suivant les indices SXI Real Estate Funds Broad et Shares Broad. Le second se concentre sur les fonds cotés, utilisant l’indice SXI Real Estate Funds Broad comme benchmark.
la
conviction
Ces deux fonds « flagship » dont les avoirs totalisent plus de CHF 800 mios sont représentatifs de ce que la stratégie de SFP permet d’atteindre. Cette stratégie est aussi disponible sous forme de mandats, dont les encours dépassent les CHF 2.6 mrds hors advisory.
Sur le marché suisse, l’ensemble des sociétés immobilières et fonds de placement ne représentent qu’un volume très modeste, avec une capitalisation boursière d’environ CHF 80 mrds, chiffre bien inférieur à certaines large caps du SMI. Le secteur est marqué par une recherche limitée et une montée de l’investissement passif, influençant les prix en bourse qui ne reflètent pas toujours la valeur réelle des immeubles sous-jacents. En tant que gestionnaire actif, SFP Group perçoit ces défis comme des opportunités pour dépasser les indices en exploitant les inefficiences et les cycles du marché, tout en gardant un contrôle strict des risques.
Un track record impressionnant
Sources :
En Suisse, l’appétit pour les placements immobiliers est de retour.
Développement ESG
L’analyse ESG a gagné en importance, poussant SFP Group à adopter une approche fondée sur l’engagement, exigeante en ressources mais fructueuse à long terme. Cette stratégie se concentre sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) et l’exercice responsable des droits de vote, avec un accent particulier sur la composition de conseils d’administration compétents. L’engagement du groupe envers la durabilité a été salué par le GRESB, où les fonds pré-cités ont obtenu des scores dépassant la moyenne de leurs pairs.
Le succès au rendez-vous
L’excellence de la gestion de SFP Group a été régulièrement saluée au fil des ans, se reflétant à la fois dans l’accroissement soutenu de la masse sous gestion, qui dépasse maintenant CHF 3.4 mrds, dont CHF 800 mios pour les deux fonds, et dans les récompenses reçues. En 2024, ses efforts ont, à nouveau, été couronnés par des LSEG Lipper Fund Awards face à plus de 20 concurrents en Suisse et en Europe. Cette trajectoire de succès témoigne de la capacité de SFP Group à naviguer dans un marché complexe et en constante évolution, tout en restant fidèles à son engagement envers la durabilité et la création de valeur à long terme pour ses investisseurs.
que
notre
travail
est fait de rencontres »
Pouvez-vous nous parler de la récente évolution de SFP ?
Aujourd’hui, nous souhaitons être plus présent en Suisse romande et nous avons engagé une équipe spécialement dédiée au suivi des investisseurs de l’arc lémanique. Si ces deux dernières années, nos investisseurs romands étaient pris en charge par des collaborateurs basés à Zurich ou seulement partiellement sur place, cette situation a changé grâce à la nouvelle équipe. Depuis début septembre de cette année, SFP dispose ainsi d’une équipe dédiée aux investisseurs dans ses bureaux de Lausanne.
Quelles sont les missions de votre équipe ?
En tout, notre équipe est composée de six personnes dont les rôles sont répartis de façon sectorielle. Je couvre les caisses de pension et les consultants en investissement, tandis que Thomas Heran s’occupe des banques et des tiers gérants. Le troisième membre de notre équipe, Ruben Ramasawmy, agit comme support afin de nous déployer au mieux. Nous comptons également deux autres personnes qui s’occupent du portfolio management, c’est-à-dire qu’elles gèrent notre parc d’immeubles, ainsi qu’une personne qui est en charge des opérations de capital markets, en d’autres termes les transactions et les levées de fonds.
Quelle est la volonté derrière le développement du bureau de Lausanne ? Nous constatons que l’on n’est malheureusement jamais prophète en son pays. Par exemple, Nicolas Di Maggio, un ancien de la BCV (Banque Cantonale Vaudoise), s’occupe des mandats immobiliers indirects au sein de SFP. Il a développé cette stratégie avec un succès considérable depuis six ans, gérant aujourd’hui CHF 3.4 mrds. Cependant, malgré son origine romande, la grande majorité de cette masse provient des investisseurs en Suisse alémanique. Nous faisons en effet face pour l’instant à une sous-représentation des investisseurs suisses romands. Une de mes missions est donc de trouver un nouvel équilibre dans la provenance de nos investisseurs.
Quelle est la particularité de vos activités ? Nous effectuons des activités de proximité. Cela fait 15 ans que je m’occupe de clientèle institutionnelle en Suisse romande, et ce avec plusieurs casquettes. J’ai été banquier, consultant et asset manager. Cela m’a permis d’acquérir une sensibilité quant à l’identification des différents besoins des investisseurs qui souhaitent se situer par rapport à leur environnement et à leur groupe de pairs. J’ai la conviction que notre travail est fait de rencontres. Il s’agit avant tout de nouer une relation de confiance avec les investisseurs, de les écouter et le cas échéant de les orienter vers une solution. Cela ne se fait pas par courriel, mais en serrant des mains et en se regardant dans les yeux. Le tissu de la Suisse romande est d’une telle densité que nous ne serons clairement pas de trop pour répondre à toutes les demandes qui peuvent survenir.
Qui sont vos investisseurs romands ? Nous avons des investisseurs en Suisse romande qui sont des références prestigieuses telles que des caisses publiques, des entités internationales et des banques. Nous avons un beau tissu de référence, qui mériterait cependant d’être augmenté. Pour cela, SFP a une offre de service qui représente une belle alternative aux banques qui n’ont pas forcément toutes une compétence aussi pointue dans le domaine de l’immobilier. Chez SFP, nous sommes à la croisée des chemins. Nous possédons à la fois la masse qui nous permet d’avoir une approche institutionnalisée avec des équipes, des procédures, et tout ce qu’il faut en matière de gouvernance pour assurer l’exécution d’un mandat, mais qui est encore assez manœuvrable pour pratiquer une vraie gestion active et délivrer de la surperformance aux investisseurs. Avez-vous de nouveaux projets ? Nous allons participer à de nombreux événements importants, tels que le Richmond Finance Summit, les Immo Days et aussi personnellement je participe à la Conférence des Administrateurs de Caisses de Pension. Nous allons organiser, en plus du SFP Swiss Real Estate Funds Day qui se tiendra le 30 janvier
prochain à Genève, des tables rondes thématiques deux fois par an, au printemps et à l’automne. Elles se tiendront à Lausanne et à Genève et permettront aux investisseurs et aux tiers gérants de venir à notre rencontre et d’échanger sur un sujet particulier. Il est en effet indispensable de se positionner en partenaire afin de gagner la confiance et le respect des gens qui profitent de cet échange, ce qui est essentiel pour une relation à long terme. Mon travail est finalement de créer un cadre dans lequel les gens puissent échanger, aussi entre eux, lors de ces tables rondes, ce qui est nouveau chez SFP.
Interview Léa Stocky
Swiss Finance & Property Group +41 43 344 61 31 info@sfp.ch www.sfp.ch
Seefeldstrasse 275 8008 Zurich
Un diplôme comme tremplin pour booster sa carrière
Dans un monde professionnel en constante mutation, où les exigences en matière de gestion et de leadership ne cessent d’évoluer, de nombreux cadres et entrepreneurs ressentent le besoin d’élargir leurs compétences. L’Executive Master of Business Administration (EMBA) répond à cette demande en offrant une formation de haut niveau, spécifiquement conçue pour des professionnels expérimentés désireux de progresser vers des postes de direction. À la Haute école de gestion de Genève (HEG-Genève), l’EMBA se distingue par son approche pratique et locale. Nous avons rencontré Astrid Dauverné, la co-directrice de ce programme pour en savoir plus sur ses spécificités et ses nombreux avantages.
Qu’est-ce qu’un EMBA ?
Un Executive MBA (EMBA) est une formation généraliste destinée aux futurs dirigeants, aboutissant à l’obtention d’un diplôme de troisième cycle universitaire, avec le titre de Master en Business Administration. Contrairement à un MBA traditionnel qui accueille souvent des étudiants plus jeunes et en début de carrière, l’EMBA est réservé à des professionnels expérimentés, justifiant généralement d’au moins cinq ans d’expérience. « L’EMBA s’adresse à des personnes en poste, qui ont déjà acquis une expertise métier mais qui souhaitent élargir leurs compétences en gestion pour accéder à des responsabilités plus importantes », explique notre interlocutrice.
L’un des aspects clés de l’EMBA est son caractère généraliste : les participants explorent l’ensemble des domaines de la gestion d’entreprise, depuis la stratégie jusqu’à la finance en passant par le marketing, les ressources humaines et la transformation organisationnelle. L’objectif est de fournir aux participants les outils nécessaires pour évoluer vers des fonctions dirigeantes et pour piloter des organisations complexes, que ce soit dans le secteur privé, public ou entrepreneurial.
À quel type de profils s’adresse l’EMBA ?
L’EMBA de la HEG-Genève s’adresse à des profils très variés. « Nous accueillons des cadres intermédiaires et supérieurs, mais également des entrepreneurs et des repreneurs d’entreprises familiales, souvent sans formation formelle en gestion », précise notre experte. Ces participants, venus d’horizons différents, partagent tous le même objectif : formaliser et enrichir leurs compétences managériales afin de se positionner pour des postes de direction. Des ingénieurs, des spécialistes en IT, mais aussi des cadres issus de l’administration publique ou de secteurs aussi divers que l’artisanat, la santé ou l’événementiel, choisissent de suivre cette formation pour élargir leur champ de compétences. Cette diversité de profils
crée une dynamique particulièrement enrichissante au sein des promotions, où chaque participant peut apporter son expérience et son point de vue unique, favorisant ainsi un apprentissage mutuel.
En quoi un EMBA peut-il être un levier pour booster sa carrière ?
L’EMBA est souvent décrit comme un véritable catalyseur de carrière. Il ne s’agit pas seulement d’acquérir des compétences techniques en gestion, mais aussi de développer des compétences personnelles essentielles pour les postes de direction. « Un EMBA vous forme à gérer le changement, à prendre des décisions en contexte incertain, à diriger des équipes et à négocier efficacement », souligne Mme Dauverné.
Selon une étude réalisée par le EMBA Council (EMBAC), 42 % des étudiants ayant suivi un EMBA ont reçu une promotion une fois leur programme terminé. De plus, une augmentation moyenne de 23,9 % de leur rémunération, a été remarqué incluant salaires et primes, pendant la durée de leur formation. « Un EMBA offre une réelle valeur ajoutée à votre CV et vous place en position idéale pour saisir de nouvelles opportunités de carrière ».
Les avantages ne sont pas seulement financiers. Un EMBA permet également d’élargir son réseau professionnel en entrant en contact avec des cadres de haut niveau et des experts issus de différents secteurs.
Un exemple notable est celui de Delphine Bachmann, ancienne diplômée de l’EMBA de la HEG-Genève, qui est devenue membre du Conseil d’État du canton de Genève. Depuis le 1er juin 2023, elle est à la tête du département de l’économie et de l’emploi. Cet exemple illustre parfaitement comment un EMBA peut ouvrir des portes vers des postes de grande responsabilité.
En quoi le programme de l’EMBA de la HEG-Genève se distingue-t-il des autres programmes similaires proposés dans la région ?
L’EMBA de la HEG-Genève se distingue par plusieurs éléments clés. D’abord, il s’agit d’une formation en français, qui s’étale sur 16 mois, et qui est compatible avec une activité professionnelle. « Notre objectif est de former les futurs leaders de la Suisse Romande ».
La majorité de ses enseignants sont des praticiens, c’est-à-dire des personnes occupant des postes de direction ou travaillant quotidiennement avec des dirigeants d’entreprise. La direction du programme collabore étroitement avec des institutions locales comme la Fédération des Entreprises Romandes et la Chambre de Commerce et d’Industrie Genevoise, afin de permettre à ses participants de mieux s’insérer dans l’écosystème économique local.
Ce programme intègre une dimension pratique forte avec des jeux de rôles, des mises en situations réelles ou simulées ainsi que des projets d’entreprises à l’échelle de la Suisse Romande. Les participants sont régulièrement confrontés à des situations réelles, ce qui leur permet de développer une grande variété de compétences applicables directement dans leur carrière.
Enfin, l’EMBA de la HEG-Genève se distingue par son approche humaine et personnalisée. La taille limitée des cohortes ainsi qu’un programme de coaching individuel permet un suivi au plus près des besoins de chaque participant.
Plus d’informations sur hesge.ch/heg
CONFI DENCES
BESOIN DE FINANCER VOTRE ENTREPRISE ?
Depuis 2006, la Fondation d’aide aux entreprises facilite l’accès au financement des entrepreneurs genevois dans chaque étape de vie de leur entreprise.
Comprendre les placements durables : transparence, défis et rôle des caisses de pension
Les placements durables sont de plus en plus critiqués. Le danger s’appelle « greenwashing » ! La jungle terminologique qui prévaut n’aide pas à s’y retrouver. Quelles sont ces critiques ? Qu’entend-on par placements durables, comment les distinguer et pourquoi les caisses de pension sont au centre de l’attention lorsqu’il s’agit de placements durables ?
Le concept retenu par l’UE : la double matérialité S’il n’existe aujourd’hui pas de définition uniforme de l’investissement durable, le principe est simple. Il signifie que des thèmes environnementaux, sociaux, de gouvernance - ESG dans le jargonsont pris en compte dans les décisions financières. La perspective de la durabilité n’est toutefois pas définie précisément. Il existe essentiellement deux perspectives : soit l’analyse porte sur les risques et opportunités qu’apportent la durabilité à une entreprise, c’est la matérialité financière ; soit l’analyse porte sur les impacts positifs et négatifs d’une entreprise sur l’environnement et/ou la société, c’est la matérialité d’impact. En d’autres termes, on entend par matérialité financière, le fait que certains acteurs n’intègrent les critères ESG que lorsqu’ils sont pertinents pour la performance financière. Tandis que d’autres acteurs veulent aussi savoir quels impacts leurs investissements ont sur la société et la planète, ou encore voir leurs valeurs se refléter dans leurs investissements. A ce jour, le concept de placement durable couvre toutes ces approches de façon équivalente. Le concept de double matérialité (voir image ci-contre) a été adopté par l’UE en 2022, et constitue le fondement des nouvelles normes de reporting extra-financier en cours de déploiement (Corporate Sustainability Reporting Directives – CSRD). En parallèle du concept de l’UE, d’autres directives émergent afin d’apporter plus de transparence sur l’approche adoptée.
Des critères divergents
Outre ces visions différentes, la critique porte aussi sur des évaluations qui divergent. Il peut être déroutant que les indicateurs censés quantifier la durabilité, notamment les notations ESG des entreprises, diffèrent selon les agences de notation. Une notation évalue par exemple comment une entreprise est préparée aux défis futurs (évolutions réglementaires, risques physiques en lien avec les changements climatiques par exemples). D’autres agences se concentrent sur l’impact des produits et services. La combinaison de ces différents critères et des pondérations différentes peuvent ainsi faire varier notablement la note finale pour savoir si une entreprise est « durable », et donc si elle est
susceptible d’être considérée pour des placements durables. Les thèmes de la durabilité étant en grande partie des indicateurs qualitatifs, une mesure uniforme est d’autant plus ardue. La publication de normes par secteur sera aussi très utile à l’avenir car on n’analyse pas une compagnie d’assurance comme une entreprise pharmaceutique. L’histoire des placements financiers durables est également encore relativement récente. Il faut parfois un peu de temps pour que les méthodologies convergent.
Des attentes pas satisfaites
Une grande partie des critiques actuelles reposent encore sur le fait que les attentes ne sont pas satisfaites. Par exemple, les attentes des investisseurs ne correspondent pas à celles des fournisseurs de produits durables. En clarifiant les objectifs de placement et la transparence qui en résulte, une convergence pourra avoir lieu. Aujourd’hui, en tant qu’investisseur, il est donc important d’être attentif et de poser des questions. Il faut être clair sur ses propres objectifs : s’agit-il de refléter des valeurs dans les placements, s’attend-on à une amélioration du profil de risques et des rendements, veut-on obtenir un changement de l’économie réelle. Ce sont concrètement ces questions que doivent se poser les caisses de pension pour l’examen de leurs investissements.
Le rôle des caisses de pension
La société est aujourd’hui confrontée à des défis majeurs qui affectent notre planète. Compte tenu
que les grands investisseurs institutionnels, à l’instar des caisses de pension, gèrent la majeure partie des actifs mondiaux, il est ainsi attendu qu’ils contribuent aussi au développement durable. L’objectif premier d’une institution de prévoyance professionnelle est, pour simplifier, de générer des rentes sûres, tel est le mandat légal du 2e pilier en Suisse. Selon la loi sur la prévoyance professionnelle (LPP et OPP2) en l’état, il est possible d’intégrer des facteurs de durabilité, même si ceux-ci ne constituent pas un objectif en soi, dans la mesure où les rendements sont conformes au marché. Ainsi, ces dernières années, de plus en plus de caisses de pension se sont consacrées à ce thème et publient désormais des rapports de durabilité ou ESG. L’éventail de ces rapports est très varié, tout comme l’étendue de leur mise en œuvre.
Les questions clés pour évaluer la durabilité
L’ASIP, l’association faîtière suisse des caisses de pension, a elle aussi publié un cadre de reporting ESG afin d’uniformiser les rapports sur la durabilité. La première partie porte sur les informations qualitatives : existe-t-il une stratégie de durabilité, où est-elle ancrée, comment les compétences sont-elles réglées ? Il s’agit également de présenter quelles approches de durabilité sont appliquées et dans quelles classes d’actifs. Dans la deuxième partie, il s’agit d’indicateurs quantitatifs, essentiellement environnementaux pour l’instant, tels que les émissions de CO2 des portefeuilles dans des classes d’actifs comme les actions. Ici encore, il
important d’être attentif à la description des différents indicateurs ainsi qu’à leur étendue. Par exemple, pour les émissions de CO2, il faut voir quels scopes, 1, 2 ou 3, sont couverts. La précision est de mise, en particulier si l’on veut comparer des institutions de prévoyance individuelles, car les indicateurs peuvent varier selon le fournisseur de fonds durables, comme nous l’avons décrit plus haut. Ce cadre peut néanmoins servir à observer l’évolution des institutions de prévoyance au fil du temps. L’encadré ci-dessous résume les questions qui permettent d’obtenir des informations plus précises sur la mise en œuvre de la durabilité des placements d’une caisse de pension, ou d’autres portefeuilles et fonds de placement.
Alors...Greenwashing ou pas ? Il est nécessaire d’y regarder de plus près, surtout si l’on veut savoir si la performance en matière de durabilité correspond à ses propres attentes.
Texte Ulla Enne,
Responsable des placements durables Nest Fondation collective
Ancrage de la durabilité dans l’institution ?
Examen de la crédibilité, motivation et objectif de l’investissement durable (par ex. stratégie, organes, règlements).
Quelle approche pour quelle classe d’actif ?
Détermination de l’étendue de la durabilité dans le portefeuille, harmonisation des approches avec l’objectif/la motivation de l’investissement durable (par ex. sélectivité, engagement).
Quels comptes-rendus ?
Vérification des résultats des approches mises en œuvre et de la réalisation des objectifs à l’aide de rapports (par ex. indicateurs climatiques, objectifs ODD)
Investissements pour cent dans le charbon pour cent dans l’armement
Fidèle à ses principes depuis plus de 40 ans, Nest offre une prévoyance professionnelle sûre et durable pour les PME. Nos investissements sont compatibles avec l’objectif « net zéro carbone » de l’Accord de Paris et contribuent aux Objectifs de
développement durable de l’ONU. Notre rapport sur la dura bilité 2023 décrit comment nous mettons en œuvre notre politique de placement de manière stricte, transparente et durable.
Une retraite basée sur des investissements durables, en toute sérénité.
Plus d’information : www.nest-info.ch/fr
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Maîtriser l’incertitude :
une gestion de fortune rigoureuse pour maximiser le rendement
L’économie est un terrain fluctuant et imprévisible, rendant les investissements complexes. Dans ce contexte mouvant, recourir à des professionnels de la gestion pour faire fructifier son épargne et obtenir des résultats tangibles apparaît comme une solution judicieuse, tant pour les institutionnels que pour les particuliers.
Pierre Guillemin, CEO de PROSPECTIVE VALLEY SA, est ingénieur de formation et passionné par l’analyse de données et la gestion de l’incertitude. Fort de ses plus de 35 ans d’expérience dans l’investissement au sein d’institutions renommées suisses et européennes et reconnu par de nombreux prix récompensant sa gestion de portefeuille, il met un point d’honneur à suivre un processus de gestion rigoureux et discipliné. Dans cette interview, il dévoile les spécificités de son entreprise de gestion et partage ses convictions sur l’investissement financier.
Pierre Guillemin, qu’est-ce que PROSPECTIVE VALLEY SA ?
PROSPECTIVE VALLEY SA est une société de gestion de fortune, autorisée par la FINMA. Elle a vu le jour à la demande de clients insatisfaits des solutions de gestion proposées ailleurs : ils recherchent une gestion avec plus de performance et de transparence, avec des convictions et des décisions claires : faut-il privilégier les actions, les obligations, l’or, l’immobilier ? Et surtout, pourquoi ? Nous intervenons justement auprès de nos clients à ce niveau-là en leur apportant notre expertise dans la gestion de leur patrimoine financier.
Quelles sont les valeurs principales de l’entreprise ?
Les valeurs fondamentales de PROSPECTIVE VALLEY SA sont la transparence et l’expertise. Nous nous devons d’être extrêmement clairs sur nos activités : nous nous concentrons exclusivement sur les actions, obligations, ETFs, futures et options listés. En tant que gérants, nous avons une obligation de moyen vis-à-vis de nos clients. Notre responsabilité est de démontrer notre compétence dans chaque domaine que nous abordons. Nous évitons les investissements que nous jugeons inappropriés pour notre clientèle. Cette rigueur nous permet d’expliquer nos décisions et de renforcer la relation de confiance qui nous lie à nos clients.
Nous croyons fermement aux piliers fondamentaux que sont la qualité et l’expertise. Comment évaluez-vous le risque tout en maximisant le rendement pour vos clients ?
L’évaluation du risque dépend avant tout de la tolérance du client. Pour les institutionnels, cela se mesure souvent en fonction d’indices de référence,
Notre responsabilité est de démontrer notre compétence dans chaque domaine que nous abordons. Nous évitons les investissements que nous jugeons inappropriés pour notre clientèle. Cette rigueur nous permet d’expliquer nos décisions et de renforcer la relation de confiance qui nous lie à nos clients.
tandis que les particuliers se concentrent davantage sur les gains. Mais in fine l’objectif reste le même : faire fructifier l’épargne et les investissements.
Nous analysons les réactions passées des clients face aux risques financiers inhérents à tout investissement. En fonction de ces informations, nous construisons les portefeuilles pour qu’ils correspondent aux attentes du client. La majorité des clients (environ 60 %) sont prudents, 30 % sont équilibrés et 10 % sont dynamiques.
Nous utilisons des profils de gestion basés sur la mesure de la volatilité moyenne sur douze mois des portefeuilles soit 5 % en moyenne pour un profil prudent, 10 % en moyenne pour un profil équilibré, et 15 % en moyenne pour un profil dynamique.
Quel est votre processus de gestion ?
Une fois les objectifs d’investissement définis avec chaque client, notre processus de gestion se déroule en trois étapes. Tout d’abord, nous commençons par une analyse approfondie de l’état de l’économie afin d’adapter notre stratégie à l’environnement économique global. Ensuite, en fonction de cette analyse, nous mettons en œuvre une politique de gestion des risques qui respecte les objectifs et contraintes spécifiques de chaque client. Enfin, nous sélectionnons les instruments financiers les plus adaptés à cette politique, en privilégiant des actifs régulés et liquides comme les actions, les obligations, les ETFs et les dérivés listés tels que les futures et options côtés.
Actuellement, nos analyses montrent un léger ralentissement économique ce qui nous incite à privilégier, sur la partie obligataire, les obligations à taux fixes de la Confédération helvétique, avec des échéances de 5 à 7 ans. La Suisse bénéficie d’une signature financière exceptionnelle, sans risque de défaut, ce qui en fait un pilier de la gestion prudente. Nous anticipons donc une baisse prochaine des taux d’intérêt par les banques centrales, ce qui nous amène à ajuster les portefeuilles de nos clients pour saisir ces opportunités.
Tout au long du processus, nous assurons une transparence totale en tenant nos clients informés de chaque étape afin de garantir une gestion personnalisée et alignée avec leurs besoins et leur horizon d’investissement.
Quels outils technologiques utilisez-vous pour optimiser la gestion de portefeuilles ?
Forts de notre expérience de plus de 35 ans dans la gestion de portefeuille, nous utilisons des outils spécialisés propriétaires utilisant les données économiques et financières fournies par les banques centrales, les organismes internationaux comme la Banque Mondiale, Le Fonds Monétaire International, l’OCDE, les entreprises, afin d’évaluer les risques et prendre les décisions de gestion adéquates. L’accès aux données est aujourd’hui largement facilité par internet. Notre métier est de collecter, analyser et interpréter ces informations afin que nos décisions d’investissement soient en adéquation avec le profil de risque de chaque client.
Sur le plan technologique, nous sommes une société de gestion quantitative c’est-à-dire orientée traitement et analyse de l’information économique et financière. Toutefois, nous pensons qu’en gestion tout ne peut pas être parfaitement modélisé puisque notre métier est de gérer l’incertitude. En tant que gérants actifs, nous ajustons nos positions en fonction de nos analyses, et pour cela il est essentiel qu’il reste un « pilote dans l’avion ». L’aspect humain reste crucial.
Quelle est votre approche face aux nouvelles classes d’actifs comme les cryptomonnaies ou les investissements ESG (Environment – Social – Governance) ? Même si aucun client ne nous a encore demandé d’ajouter des cryptomonnaies à leurs portefeuilles, nos systèmes de gestion sont déjà configurés pour cela.
Si nous le faisons, ce sera via des dérivés listés en bourse.
Cependant, il est crucial de comprendre qu’avec les cryptomonnaies, on entre dans une zone de risques élevés. Une discussion approfondie avec le client est donc indispensable, notamment sur la volatilité et les fluctuations importantes de la valeur des investissements inhérente à ces actifs financiers.
En ce qui concerne l’ESG, c’est surtout chez les institutionnels que la demande est forte. Pour les particuliers, cela reste souvent au stade du questionnement. Nous sommes tout à fait capables d’intégrer des critères ESG dans nos stratégies, avec tous les instruments et bases de données nécessaires. Le défi réside dans l’équilibre : si les contraintes ESG deviennent trop strictes, on risque de trop réduire les options d’investissement et donc les rendements. Il s’agit de trouver le bon compromis, tout comme pour la gestion du risque. L’essentiel est de bien comprendre jusqu’où le client veut aller et s’assurer que ses attentes en matière de rendement restent réalistes.
Quels sont vos objectifs à long terme pour l’entreprise ?
Notre priorité absolue, ce sont nos clients. Nous sommes résolument orientés vers les solutions que nous apportons à nos clients pour satisfaire leurs besoins. Chez PROSPECTIVE VALLEY SA, nous sommes avant tout des gérants d’actifs financiers : la gestion est un processus rigoureux et discipliné basé sur la confiance.
Nous avançons étape par étape afin de préserver notre qualité de prestation et notre expertise dans la durée.
Texte Maévane Mas
Plus d’informations sur prospectivevalley.ch
Le calcul de la pension dans un divorce / une séparation
Les aspects financiers d’une séparation ou d’un divorce sont standardisés depuis plusieurs années. Il est donc inutile de dépenser des sommes folles en honoraires d’avocat(s) pour un résultat acquis d’avance. Tour d’horizon des grands principes
Minimum vital
Chaque adulte doit pouvoir disposer de son minimum vital. Si les ressources financières sont insuffisantes pour le couvrir, aucune pension n’est à payer.
Le minimum vital pour une personne seule (sans enfant à charge) est de 1’200.- Frs par mois, plus le loyer (raisonnable) et les primes d’assurance maladie de base (LAMAL). Si un enfant mineur est à charge (garde attribuée ou garde alternée), le montant de base passe à 1350.- par mois.
Deux précisions : Chacun doit exploiter tout son potentiel pour être financièrement indépendant. L’oisiveté n’est pas un droit. D’autre part, en cas de revenus insuffisants, on doit utiliser sa fortune pour faire face à ses obligations.
Les enfants mineurs
La pension pour enfant(s) mineur(s) prime les autres pensions (ex-conjoint, enfant majeur). Si les ressources financières sont insuffisantes, le montant de la pension pour l’enfant mineur est le disponible
restant après avoir couvert le minimum vital du parent payeur. Le maximum de la pension est le montant de l’entretien convenable de l’enfant (de combien l’enfant a besoin pour couvrir tous ses frais, y compris loisirs, vacances, leçons de piano etc.), car un montant supérieur constituerait en réalité un financement indirect de l’autre parent.
Pour les situations intermédiaires, entre le minimum et le maximum de pension, le Tribunal fédéral a mis en place une usine à gaz qui se veut objective (mais qui ne l’est pas) pour fixer le montant de la pension pour enfant(s). En réalité, on l’estime correctement en retenant des pourcentages du revenu net du parent qui n’a pas la garde : 17 % pour un enfant, 27 % pour 2 enfants et 33 % pour 3 enfants. En cas de garde alternée, appliquer ces pourcentages sur le différentiel de salaires des deux parents.
Les enfants majeurs
La pension de l’enfant majeur ne vise qu’à couvrir ses frais indispensables (pas ses loisirs, vacances par exemple) et n’est due que si les parents ont des ressources suffisantes pour couvrir leur entretien convenable (donc plus que leur minimum vital).
Les pensions pour enfant(s) majeur(s) ne sont pas déductibles fiscalement, contrairement aux autres types de pensions.
Époux séparés
Les époux séparés restent mariés et se doivent mutuellement assistance, notamment en matière financière. Par conséquent, chacun peut prétendre à maintenir son train de vie antérieur et recevoir une pension de l’autre pour arriver à ce résultat. Si les ressources ne sont pas suffisantes pour maintenir le train de vie antérieur, chacun doit avoir un train de vie équivalent (les budgets de l’un et de l’autre ont des soldes équivalents).
Époux divorcés
Par principe pas de pension post-divorce car chacun est censé optimiser ses compétences pour travailler et couvrir ses besoins. C’est le principe du « clean break » (la coupure nette).
Pas de droit à maintenir son train de vie après divorce (contrairement à la séparation). L’époux-se divorcé-e qui ne peut pas couvrir ses frais usuels doit (re)travailler ou augmenter son taux de travail pour devenir financièrement indépendant-e. La pension sera donc limitée dans le temps et dégressive, le temps de pouvoir redevenir financièrement indépendant-e et/ou de retrouver son train de vie d’avant le mariage.
Seule exception : selon le Tribunal fédéral une mère n’a pas à (re)travailler ou à augmenter son taux de travail tant que le plus jeune des enfants n’a pas atteint l’âge de la scolarité. Il considère qu’ensuite le parent doit travailler à au moins 50 % jusqu’à l’âge de 12 ans, puis à 80 % jusqu’à 15 ans, puis à 100 %.
En cas de garde alternée, chaque parent doit pouvoir travailler à 75 % (nouvelle jurisprudence ; auparavant 50 %). Ce n’est que si le mariage a duré plus de 10 ans et que l’époux-se n’a pas travaillé pendant le mariage qu’il/elle a droit à maintenir le train de vie qu’il/elle avait avant le divorce.
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Un intermédiaire humain : comment un courtier en assurances rend plus léger
Pour les entreprises comme les particuliers, bien s’assurer contre les aléas de la vie revêt une importance capitale. Face à la montagne d’offres sur le marché, il est pourtant difficile de déterminer quelle couverture souscrire pour se protéger au mieux. Iconic Brokers, société de courtage en assurances, permet à ses clients de s’en remettre à leur expertise pour défendre leurs intérêts, contrôler au plus près les coûts et en harmoniser les prestations.
Fondée par deux amis il y a tout juste dix ans, la société Iconic Brokers bénéficie des années de métier de ces associés, Omar et Pascal, pour proposer le meilleur accompagnement possible. Agissant en véritable département « assurances » de ses clients, Iconic Brokers se charge de la couverture de PME et de particuliers pour leur permettre de se concentrer sur la réalisation de leurs objectifs.
Déléguer les tracas liés aux assurances Politique de risques, négociations avec les compagnies d’assurances, sinistres, indemnités, appels d’offres,… Autant d’aspects de l’assurance qu’entreprises et particuliers doivent prendre en compte pour mener à bien leur tâches quotidiennes sereinement. Pourtant, c’est ce temps consacré à ces mêmes préoccupations que perdent les entreprises et les individus avides de s’accroître et réaliser leurs projets. Depuis 2014, l’objectif des fondateurs d’Iconic Brokers - forts de 30 ans de métier - est donc de soulager leurs clients en leur apportant leur aide dans tous les domaines de l’assurance. Afin d’évaluer les risques et le portefeuille d’assurances des PME et particuliers, la société propose de les soumettre à un audit par ses conseillers. Ces données font également l’objet d’un conseil global mettant en coordination les assurances sociales, de personnes et privées. Des étapes qui permettent de déterminer des priorités, ainsi que la capacité de l’entreprise ou des personnes à prendre des risques. C’est sur base de ces résultats qu’Iconic Brokers s’efforce d’élaborer la couverture la plus adaptée aux besoins de ses clients. La société négocie également pour ces derniers les meilleures offres auprès des compagnies d’assurances. Des services précieux pour les particuliers comme les entreprises, qui peuvent compter sur leurs courtiers pour user de leur expertise et de leur savoir-faire pour sélectionner les assurances les plus adéquates et les obtenir à un prix avantageux.
Un objectif de qualité et de proximité Parce qu’ils se sont rencontrés sur les bancs du brevet fédéral d’assurances, la collaboration d’Omar et Pascal est née de leur complémentarité et d’un profond respect mutuel pour leurs aptitudes professionnelles respectives. Passés tous deux par certaines des sociétés de courtage suisses les plus prestigieuses, les associés ont à cœur de mettre ces années d’expérience au service de leurs clients. Ces derniers bénéficient ainsi d’une expertise digne de ces anciens employeurs de renom, mais aussi d’un accompagnement de proximité inhérent aux petites entreprises de courtage. Iconic Brokers fait office d’intermédiaire humain qui saura assurer et rassurer les entreprises et particuliers. L’équipe basée au Petit-Lancy, dans le canton de Genève, se démarque par sa disponibilité et sa proximité avec ses clients
Iconic Brokers fait office d’intermédiaire humain qui saura assurer et rassurer les entreprises et particuliers.
Les courtiers savent par ailleurs qu’une couverture peut rapidement devenir obsolète si la situation de leurs clients venait à changer. C’est pourquoi Iconic Brokers pratique une mise à jour continue, à l’aide de synthèses périodiques des couvertures.
Anticiper et conseiller
Afin que leurs clients puissent se consacrer pleinement à la réalisation de leurs projets, les courtiers s’assurent également de la coordination entre les différentes couvertures et de l’harmonie avec les contrats de travail, conventions collectives et différentes implantations. Les courtiers se chargent d’autre part de rédiger tout éventuel appel d’offres et de remettre à leurs bénéficiaires des rapports documentés agrémentés de recommandations. Outre l’accompagnement rapproché qu’offre donc Iconic Brokers, la société propose aussi d’anticiper les besoins de ses bénéficiaires. Dans cette optique, les courtiers se chargent de toujours dénicher pour leurs clients les offres les plus innovantes. Pour ce faire, ils s’appuient sur une veille rigoureuse des nouveautés en matière d’assurances pour soumettre à leurs clients une couverture sur mesure et garantir une actualisation de leur portefeuille selon les tendances du marché.
Plus d’informations sur iconicbrokers.ch
Quanteviour • Brandreport
Une retraite sans risque grâce à un plan de désinvestissement Confier son capital pour optimiser sa prévoyance
Le 22 septembre prochain se tiendra un vote sur la réforme de la prévoyance professionnelle (réforme LPP), dans un contexte de baisses successives du taux de conversion des rentes. L’occasion d’explorer de nouvelles façons d’optimiser son capital en fin de carrière, telles que le plan de désinvestissement de Quanteviour, société spécialisée dans la gestion de fortune, la prévoyance et l’analyse financière.
Sortir du système
La prévoyance professionnelle (2ème pilier) est pour beaucoup de citoyens en fin de carrière un complément important à l’assurance-vieillesse et survivants, l’AVS (1er pilier). Depuis des années pourtant, le taux de conversion qui permet de traduire le capital individualisé en rente annuelle connaît des baisses successives. Le vote du 22 septembre prochain sur la réforme de la LPP propose d’ailleurs à nouveau de revoir ce taux à la baisse.
Pour pallier à ces contraintes, Quanteviour propose le plus souvent à ses clients à l’âge de la retraite ou proche de cet âge de prélever leur LPP sous forme de capital auprès de leur caisse de pension. La société se charge ensuite de la gestion de cet argent déposé auprès de leur banque pour le faire fructifier. Elle organise par ailleurs avec son client le versement d’un montant annuel d’environ 5 % des fonds pendant une durée d’environ 20 ans. Une solution qui augmente le capital, prolonge les années de rente et offre un complément de retraite sur mesure.
Actuellement, les travailleurs au salaire supérieur au plafond fixé par la LPP (88 200 CHF) sont dores et déjà soumis à une baisse drastique des taux de conversion et se voient donc, en fin de parcours professionnel, particulièrement désavantagés. Une situation qui ne présage pas de s’améliorer, et pousse donc à se tourner vers des solutions externes, comme celle proposée par l’entreprise du Mont-sur-Lausanne. Une rente sans impôts et alignée à l’inflation Le plan de désinvestissement de Quanteviour donne à ses clients la possibilité de se construire une rente qui reflète leur situation personnelle tout
Le plan de désinvestissement de Quanteviour donne à ses clients la possibilité de se construire une rente qui reflète leur situation personnelle tout en privilégiant les intérêts de la famille.
en privilégiant les intérêts de la famille. Sortir de la logique LPP permet ainsi d’espérer réaliser un rendement raisonnable. S’affranchir de ce système pour imaginer un plan de retraite adapté à ses besoins, c’est aussi se défaire de la structure d’âge des caisses de pension et de la durée de vie moyenne qui s’allonge pour mettre au travail son capital en fonction de sa propre espérance de vie, et non plus celle des autres.
Confier la gestion de son capital à Quanteviour permet d’optimiser son revenu de retraite. Les rentes versées sur le compte courant de ses clients issues du capital placé ne sont pas soumises à l’impôt. En effet, contrairement à la rente payée par les caisses de pension, cet argent n’est pas considéré comme du revenu. L’offre de prévoyance assure ainsi de fabriquer une rente nette, affranchie de toute imposition.
Chaque année, les rentes LPP sont aussi amoindries par une autre donnée cruciale : l’inflation. Les caisses de pension ne réévaluent que dans de rares cas la valeur de leurs rentes en fonction de la hausse des prix. Les marchés financiers, eux, tiennent compte de l’inflation pour la valorisation des titres et des investissements, afin d’anticiper et prévenir la baisse du pouvoir d’achat. Là où les rentes LPP restent figées, celles proposées par Quanteviour évoluent avec la réalité du marché pour garantir un revenu adapté à l’économie actuelle tout au long de la pension de ses clients. Un paramètre indispensable à l’heure où les retraites peuvent s’étendre sur vingt à trente ans et voir largement fluctuer la valeur du franc.
Un plan tourné vers la famille
En cas de décès, quelle place est accordée au conjoint survivant ? Dans le cadre de l’offre de prévoyance de Quanteviour, le capital placé est acquis en cas de disparition de leur client. La rente versée reste donc identique au plan initial conclu avec l’entreprise et assure une sécurité financière supplémentaire à la famille de la personne décédée. La rente versée par une caisse de pension est quant à elle garantie à 60 % au partenaire du défunt.
Dans une optique de considération renforcée de leur clientèle, Quanteviour se préoccupe également de l’avenir financier des héritiers de ceux qui leur accordent leur confiance. Sans conjoint survivant, les enfants de leurs clients - même adultes - perçoivent la totalité du capital restant. Dans les caisses de pension, ce même capital est perdu et les héritiers ne se voient octroyer qu’une rente d’orphelin s’ils sont mineurs ou en formation jusqu’à 25 ans révolus.
Ce plan de désinvestissement, à l’image des autres services proposés par Quanteviour, bénéficie également du rapport de proximité qu’entretiennent les collaborateurs avec chacun de leurs clients. La société se distingue par sa méthodologie rigoureuse et adaptée à la situation unique des bénéficiaires. Le capital confié à Quanteviour jouit d’une gestion active, où l’entreprise s’efforce de réduire le risque et assurer un rendement plus stable malgré la volatilité des marchés financiers. Plus d’informations sur quanteviour.ch
AAcquisition d’une société : les défis rencontrés par un entrepreneur
cquérir une société est une décision clé dans la vie d’un entrepreneur et d’une entreprise, mais c’est aussi un processus complexe, jalonné de défis. Une préparation rigoureuse est indispensable pour assurer la réussite à long terme et éviter de mauvaises surprises. Conscients des risques, de nombreux entrepreneurs choisissent de se faire accompagner par des experts.
Dans cet article, RSM Switzerland, cabinet de conseil, partage son expérience au travers du parcours de Luca, fondateur d’une société genevoise, qui a récemment franchi le cap de l’acquisition d’une entreprise.
Luca, comment cette opportunité d’acquisition s’est-elle présentée ?
Luca : Je souhaitais développer mon entreprise en acquérant une société active dans un secteur complémentaire au nôtre. Cependant, aucune opportunité n’a émergé de façon spontanée. J’ai donc fait appel à mon conseiller qui m’a accompagné dans la recherche d’une cible potentielle.
RSM : C’est une situation que nous rencontrons régulièrement. Grâce à notre réseau et à nos équipes spécialisées dans le domaine transactionnel, nous sommes constamment informés des opportunités d’acquisition, tant en Suisse qu’à l’étranger. Cela nous permet d’identifier des entreprises qui correspondent à la stratégie de croissance de nos clients. Dans le cas de Luca, nous avons pu rapidement proposer une liste de cibles pertinentes. Une fois une cible identifiée, comment avez-vous procédé ?
Luca : Avant la négociation, il a fallu passer par une phase d’analyse approfondie de la société cible. Ce processus implique la gestion d’une quantité importante d’information qui touche différents domaines. Je comprenais bien les aspects commerciaux, mais les aspects juridiques, fiscaux, RH et financiers, c’était autre chose. Je pensais que c’était simple, mais ça ne l’était pas.
RSM : L’acquisition d’une entreprise expose l’acheteur à divers risques notamment si la société cible a, par le passé, adopté des pratiques non conformes aux réglementations en vigueur. La due diligence, soit l’examen détaillé de la société cible, est une étape indispensable pour éviter les mauvaises surprises. Cette étape consiste à examiner à 360 degrés les informations collectées tant sur le plan financier, juridique, fiscal qu’opérationnel et permet d’identifier ce qui pourrait fortement influencer le prix de vente, voire même annuler la vente. La revue des états financiers, leur retraitement post acquisition et l’examen détaillé du business plan font également partie de ce processus et permettent d’opérer une valorisation précise de la société. Les conclusions de la due diligence influencent le prix, le contenu du contrat de vente et permettent de se retirer du processus lorsque des éléments bloquants sont identifiés.
Il est aussi important d’évaluer si les anciens actionnaires doivent rester impliqués dans la société. Des mécanismes comme le versement échelonné du prix de vente (earn-out) sont fréquemment utilisés, mais peuvent entraîner des conséquences fiscales dommageables pour le vendeur. De telles clauses doivent ainsi être rédigées avec précaution.
Finalement, le défi principal, c’est le prix ? Luca : Pas vraiment. Je pensais acquérir les actions en mon propre nom mais j’ai vite compris que la question était beaucoup plus complexe que cela, avec beaucoup d’implications différentes.
RSM : Effectivement, plusieurs approches sont envisageables. L’entrepreneur peut choisir d’acquérir les actions directement en son propre nom ou via une société holding. Il est également possible de procéder à une fusion ou d’acquérir uniquement certains actifs et passifs de la cible. Chaque option présente ses avantages et ses inconvénients qui doivent être examinés selon la situation personnelle de l’acheteur et de ses objectifs à long terme.
La présence de plusieurs associés et les risques de conflits ainsi que la sortie future de l’entreprise (vente, donation ou succession) sont des éléments à considérer. Bien qu’il soit possible de procéder à des restructurations postérieures pour optimiser une situation, il est souvent préférable d’anticiper ces questions et de partir dès le départ avec la bonne structure.
La structure d’acquisition est déterminante pour l’acheteur, mais le vendeur peut lui aussi être impacté puisque selon la structure d’acquisition, cela peut l’empêcher de réaliser un gain en capital exonéré d’impôt.
La complexité s’intensifie lorsque la société cible est détenue par un résident étranger. Des problématiques d’impôt anticipé peuvent alors surgir.
Tout ceci a bien entendu un impact sur le prix de vente. D’où l’importance de bien anticiper une vente comme une acquisition.
Une fois la manière dont vous alliez procéder définie, était-ce facile ?
Luca : Prendre en compte les besoins du vendeur et les miens était déjà assez compliqué, mais il fallait aussi considérer les besoins du business. C’est à ce moment-là qu’on a vraiment commencé à rentrer dans les détails.
RSM : Ce point met en lumière l’importance de la structure, non seulement à l’acquisition mais aussi pour optimiser l’avenir de la société. Il est essentiel de s’assurer que la structure choisie soit la meilleure pour la vie de la société mais également pour la sortie future de l’entrepreneur. Faut-il regrouper les opérations ou conserver des entités séparées ? Quels sont les besoins de financement ? Quel est le plan de sortie, etc ? Autant de questions qu’il faut soigneusement prendre en compte. Il faut en particulier éviter de créer des problèmes qui
n’existaient pas, tels que des incohérences comptables et de reporting dues à l’utilisation de différents systèmes, des problèmes liés aux charges sociales et au payroll, des problématiques de prix de transfert ou de TVA en cas de facturation intragroupe. Des obligations réglementaires plus élevées pourrait également intervenir, comme la consolidation, l’audit ordinaire ou des audits spéciaux.
De plus, il est souvent nécessaire de faire valider le fonctionnement fiscal de la nouvelle structure via le dépôt d’une demande de « ruling ». Comme ces procédures prennent parfois plusieurs mois, il est recommandé de les anticiper.
Et qu’en est-il des employés dans tout cela ?
Luca : La gestion des employés a été un autre grand défi. En ce qui me concerne, je voulais tous les garder, mais leur organisation, leur couverture d’assurance et leur structure salariale étaient complètement différente, avec même des employés en France, situation avec laquelle je n’étais pas familier.
RSM : La mobilité internationale des employés pose de nombreux défis au niveau de la fiscalité individuelle de l’employé mais également au niveau de l’employeur qui doit anticiper les démarches d’immigration, de sécurité sociale et de prélèvement d’impôt à la source pour garantir leur conformité dans ce cadre globalisé, tout en considérant les obligations fiscales et sociales étrangères.
Il faut également harmoniser les pratiques RH, ce qui représente un défi de taille puisqu’elles concernent l’uniformisation de la prévoyance, l’adaptation des règlements internes, des contrats de travail et l’affiliation aux différentes assurances et fonds de pension, tout cela dans le respect des délais légaux. Selon le nombre d’employés, l’entreprise peut également être soumise à de nouvelles obligations, comme par exemple l’audit des salaires pour assurer l’égalité salariale (« equal pay »). En cas de mise en place de plans de restructuration, il faut également veiller à respecter les obligations imposées par le droit du travail.
La fidélisation des employés est également un aspect clé puisque leur savoir-faire est l’un des moteurs de l’acquisition. Il est envisageable de mettre en place des plans de rémunération incitatifs, tout en considérant les contraintes fiscales suisses et internationales.
Y a-t-il d’autres aspects auxquels il faut penser ?
Luca : Après l’acquisition, la structure du groupe évolue, entraînant de nouvelles obligations à différents niveaux. Il est toutefois compliqué de savoir par où commencer et comment les mettre en place.
RSM : Rien n’est jamais figé dans le marbre et la structure d’une entreprise ou d’un groupe d’entreprise doit s’adapter aux besoins de l’activité. Parmi les autres grands défis, on peut mentionner l’harmonisation des systèmes informatiques, la sécurité et la confidentialité des informations, surtout dans le monde actuel.
On peut aussi penser à des exigences comptables nouvelles dues à l’intégration post-acquisition, à des nécessités de consolidation et de reporting financier, pour l’actionnaire ou des investisseurs.
Enfin, il faut aussi penser aux personnes. Nous avons mentionné les plans de participation, pour peut-être déjà assurer la succession dans l’entreprise, mais il faut aussi se pencher sur les stratégies de rémunération, comme l’optimisation de la prévoyance pour les hauts dirigeants ou le choix entre salaire et dividende pour les actionnaires. La situation est toujours différente d’une entreprise à l’autre et peut changer rapidement. Il faut savoir s’adapter et mettre en place un cadre flexible.
Les lignes qui précèdent ne sont qu’une esquisse des défis rencontrés par les entrepreneurs qui ont toutes et tous des situations uniques.
Présent à Genève, Lausanne et Zürich, RSM est un réseau international d’experts spécialisés en audit, assurance, fiscalité et conseil, intervenant auprès d’entrepreneurs, PME et grandes entreprises. Son expertise couvre aussi bien la gestion courante que les opérations complexes comme les acquisitions et restructurations.
RSM accompagne de nombreux entrepreneurs et entreprises, mais aussi des individus, tout au long de leur chemin de vie, pour les conseiller sur les choix à faire et éviter les mauvaises surprises qui peuvent avoir des conséquences dramatiques.
Entrepreneuriat, prévoyance et fiscalité : ce qu’il faut savoir
La Suisse, réputée pour son cadre fiscal attractif, peut néanmoins poser des défis en raison de sa complexité et de la diversité de ses 26 cantons. Comment les entrepreneurs peuvent-ils tirer le meilleur parti de leur situation tout en restant conformes à la législation ?
L’impôt sur le revenu en Suisse est perçu aux niveaux fédéral, cantonal et communal, avec des taux variables selon la région. Les cadres et dirigeants, souvent à hauts revenus, doivent comprendre ces spécificités pour éviter des surprises. L’impôt sur la fortune, souvent pointé du doigt, a été allégé dans des cantons comme Vaud et Genève, notamment pour soutenir les entrepreneurs, dont la fortune correspond souvent à leur outil de travail.
Pour les dirigeants engagés à l’international, la planification fiscale est primordiale. La Suisse a signé de nombreuses conventions bilatérales pour éviter la double imposition, mais les règles de résidence fiscale diffèrent selon les pays. Il est donc essentiel d’adopter une stratégie fiscale internationale adaptée.
Dividendes et gains en capital
Les cadres détenant des parts de l’entreprise doivent prêter attention aux aspects fiscaux liés aux dividendes et aux gains en capital. En Suisse, les dividendes bénéficient d’un taux réduit si l’on détient au moins 10 % du capital. De plus, la vente de participations privées est souvent exonérée d’impôt, mais des restrictions ont été mises en place pour éviter les abus. Un accompagnement expert est donc crucial pour naviguer dans ces règles complexes et tirer parti des avantages fiscaux.
Fidélisation des collaborateurs
La rétention des talents est un enjeu majeur pour les entreprises suisses. De nombreuses sociétés mettent en place des plans de participation pour motiver et fidéliser leurs collaborateurs clés. Ces dispositifs,
souvent sous forme d’actions ou d’options proposées aux collaborateurs, présentent des avantages fiscaux intéressants. Il est recommandé de faire valider ces plans par les autorités fiscales pour garantir leur conformité. Les administrations suisses, notamment en Suisse romande, privilégient le dialogue pour assurer des solutions fiscales adaptées et équitables.
Points d’attention sur la prévoyance des entrepreneurs et des indépendants En quelques mots, le système de prévoyance suisse repose sur trois piliers complémentaires. Le premier pilier (AVS) est un régime public obligatoire offrant une couverture de base, mais insuffisante pour maintenir le niveau de vie à la retraite. Le deuxième pilier (LPP) est une prévoyance professionnelle obligatoire pour tout salarié selon un minimum légal, et permet en plus de cotiser au-delà et d’optimiser la fiscalité grâce à des régimes surobligatoires. Sous la forme de plans complémentaires et fonds de pension d’entreprise, un entrepreneur peut mettre en place une solution constituant un avantage concurrentiel pour attirer et fidéliser des talents, en plus de remplir une obligation légale. Enfin, le troisième pilier est une prévoyance individuelle facultative, mais encouragée par des avantages fiscaux, permettant de compléter la retraite et de réduire les impôts, notamment avec le pilier 3a.
Les entrepreneurs et les indépendants sont soumis à des règles de prévoyance différentes. Contrairement aux salariés, ils ne sont pas obligés de cotiser au deuxième pilier. Cependant, il leur est fortement recommandé de mettre en place des solutions de prévoyance privée. L’absence d’une telle prévoyance pourrait entraîner une forte diminution du niveau de vie à la retraite ou en cas d’incapacité de gain.
Pour les cadres dirigeants, la prévoyance ne se limite pas à la retraite. Les risques d’invalidité ou de perte de gain en cas de maladie ou d’accident doivent
également être pris en compte. En Suisse, il est possible de souscrire à des assurances perte de gain, qui garantissent une couverture en cas d’incapacité de travailler. Pour les dirigeants et entrepreneurs, ces assurances peuvent être cruciales pour garantir la pérennité de l’entreprise en cas d’absence prolongée.
Conclusion
La fiscalité et la prévoyance en Suisse constituent des leviers puissants pour les cadres et dirigeants d’entreprises. Un cadre fiscal favorable, bien utilisé, permet d’optimiser les revenus et la gestion du patrimoine. De même, une bonne planification de la prévoyance garantit une retraite sereine et une protection contre les imprévus. Cependant, la complexité de ces systèmes nécessite souvent l’accompagnement de conseillers spécialisés pour éviter les écueils et maximiser les opportunités. Pour
les cadres et dirigeants d’entreprises, investir du temps et des ressources dans une planification fiscale et de prévoyance rigoureuse est non seulement un impératif, mais également une stratégie gagnante à long terme.
À propos de DYN Group
DYN Group est implantée à Genève et Lausanne œuvrant dans toute la Suisse romande. Leur expertise couvre des domaines variés tels que la comptabilité, la finance, la fiscalité, la gestion de personnel et les assurances. Un service 360° pour accompagner au quotidien des entrepreneurs et PME.
L’un des points forts de DYN Group est l’approche personnalisée et la capacité à accompagner leurs clients dans chaque décision et projet ayant des impacts financiers. Un accent particulier est mis sur la formation continue de leurs collaborateurs pour garantir un service de haute qualité
En résumé, DYN Group est une entreprise jeune et dynamique qui s’engage au quotidien à digitaliser le monde de la fiduciaire en apportant son soutien à ses clients grâce à l’excellente expertise de ses collaborateurs.
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Des conseillers financiers pluridisciplinaires
En accompagnant des entreprises comme des particuliers avec un large panel de prestations en assurances, comptabilité, fiscalité et hypothèques, Groupe Plus se démarque. Grâce à ces experts, chacun a face à lui des professionnels aguerris qui apportent des conseils et des solutions adaptées en matière de finance. Dans ces domaines pointus où les compétences et les connaissances sont plus que nécessaires, faire appel à ce type de société permet d’aborder le présent et le futur avec sérénité.
Une équipe reconnue pour ses expertises
Depuis 2013, année de sa création, Groupe Plus a fait grandir son rayon d’action en s’entourant d’experts en assurances, crédits hypothécaires, fiduciaire, fiscalité, une diversité qui rime avec complémentarité. Depuis deux ans, il a ajouté à ses service un Family office dans l’air du temps et novateur. Actifs dans toute la Suisse romande avec des bureaux à Lausanne, Fribourg, Neuchâtel et Genève, ces professionnels encadrent leurs clients, entreprises comme privés, pour identifier les solutions les plus simples et les plus adaptées à leur situation sur tous les enjeux financiers à court, moyen et long terme.
Des atouts qui font la différence
Dans un monde ultra digitalisé, Groupe Plus privilégie les relations humaines pour créer avec chacun de ses clients une proximité qui aide aux échanges. Des échanges qui permettent d’offrir des explications claires et des résultats concrets, et ce quels que soient les besoins. Ainsi l’entreprise est au bénéfice d’une clientèle large et variée, de tous les âges et de tous les horizons. Elle met à son service la même volonté d’avancer, de faire prospérer un patrimoine et de regarder vers demain avec sérénité. Pour ce faire, la pluridisciplinarité qui la caractérise est un atout qui la démarque tout comme son fort ancrage local et le large réseau relationnel qu’elle a su créer tant au niveau des banques que des régies, pour ne citer que deux exemples.
Le financement immobilier, une de ses forces
Les experts de Plus Financement Immobilier conseillent particuliers et professionnels dans l’analyse de leur projet immobilier. Brevetés, aguerris, tous sont au bénéfice d’une expérience qui marque la différence. Ils mettent ainsi à disposition de leur clients leur force de négociation, leur réactivité, leur efficacité, leurs conseils avisés, et leur connaissance approfondie du tissu économique et des acteurs locaux. De plus, en travaillant sur les mêmes programmes informatiques que les banques, ils réalisent dès le lancement du projet, un travail de valorisation qui permet d’une part d’avoir le vrai prix et d’autre part de faire gagner du temps au client. En effet, ce dernier sait rapidement si l’achat qu’il convoite est au vrai tarif du marché. Sur la base de cette étude totalement viable, les experts peuvent alors concevoir le montage financier le plus adapté et négocier pour chacun le taux le plus avantageux, et ce en toute indépendance. Cette approche globale permet à Plus Financement Immobilier d’endosser un rôle de médiateur facilitant l’affaire et la rendant intéressante pour toutes les parties prenantes.
Le conseil en renouvellement hypothécaire, un service personnalisé sur le marché Une majorité de propriétaires s’intéresse à renouveler leur hypothèque. Il est primordial de faire alors appel à des experts qui détiennent les compétences pour offrir une diversité de solutions. Après avoir revalorisé le bien détenu, un panel d’options intéressantes est analysé en fonction des attentes du client. L’importance que porte Plus Financement Immobilier aux relations humaines est ici plus que jamais primordial car discuter, comprendre, analyser… permet une optimisation maximale de ce rachat. Pour citer quelques exemples, faire des travaux énergétiques présente l’avantage de consolider et de valoriser le bien et d’en retirer des avantages fiscaux notoires, ces derniers étant 100 % déductibles. Au bénéfice de la même déduction, on compte également le rachat d’années auprès d’une caisse de pension. Autre cas de figure, utiliser l’argent pour faire une donation à son enfant souhaitant acquérir son propre « chez lui » ou bien encore pour combler des lacunes de prévoyance de sa ou son
conjoint. Tous ces avantages, toutes ces solutions, les banques comme les intermédiaires ne leur consacrent pas de temps. Plus Financement Immobilier se démarque en étant un des seuls sur le marché local à proposer ce service qu’ils sont nombreux à solliciter devant les intérêts qu’ils en retirent. Un accompagnement sur-mesure pour les investisseurs
Fort de ses expériences, de ses connaissances et de sa proximité avec le terrain, Plus Financement Immobilier propose un service entièrement dédié aux investisseurs où se mêlent compétences en matière d’immobilier et de finance. L’expertise globale à 360° qui leur est proposée analyse les moindres détails du projet. Armé d’un dossier solide, complet et juste, le client a une vision réelle de ce qu’il projette et peut l’affiner en cas de besoin pour s’y retrouver financièrement. Autre atout de taille, arriver dans les banques avec des arguments corroborés qui l’aideront à son financement. Une spécialité de plus qui explique pourquoi particuliers comme professionnels sont aussi nombreux à faire confiance à Plus Financement Immobilier.
Groupe Plus Lausanne
Place Benjamin-Constant 1 – CH – 1003 Lausanne Tél. + 41 21 552 03 10 www.plus-group.ch
Repartir sereinement sur une nouvelle hypothèque, en toute simplicité.
Le renouvellement de votre hypothèque approche et avec lui la crainte de devoir signer à un taux trop élevé. La meilleure attitude à adopter dans la période actuelle, c’est de ne pas se focaliser uniquement sur les taux et de consulter les experts Plus Financement immobilier qui scrutent en permanence le marché afin d’y dénicher pour vous les meilleures opportunités.
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Douglas Bergström Associé Spécialiste en financement hypothécaire
Jonathan Naegeli
Responsable agence de Genève
Spécialiste en financement hypothécaire
CHANGER VAUT LA PEINE !
Pas question de changer de banque ou de gestion de patrimoine. En effet, il est de plus en plus intéressant pour les clients de changer de banque. Rien qu’en 2023, le nombre de clients ayant changé de gérant de fortune a été plus élevé que jamais.
Les dernières évaluations de ZWEI Wealth montrent que l’année dernière, plus de clients ont changé de banque ou de gestionnaire de fortune que jamais auparavant. Et si le changement est bien fait, il est beaucoup plus rentable pour les clients que ce que l’on pense généralement.
Ils sont de plus en plus nombreux à changer de banque
Dans de nombreux aspects de la vie, il est courant pour les clients de comparer les offres et de changer de prestataire. Cependant, cela demeure moins fréquent lorsqu’il s’agit des banques et de la gestion de patrimoine. Ce phénomène s’explique principalement par un manque de transparence et la charge de travail élevée que cela impose aux clients. Il est souvent plus simple de rester fidèle à sa
banque plutôt que d’en changer, surtout sans certitude que l’effort en vaille réellement la peine.
Mais cela change de plus en plus. L’évolution de ces dernières années montre une tendance claire. En 2023, le nombre de clients ayant changé de banque ou de gestionnaire de fortune en Suisse n’a jamais été aussi élevé. Cela se reflète entre autres dans le nombre d’appels d’offres sur la plateforme ZWEI Wealth Office. Depuis 2015, le nombre d’appels d’offres de clients à la recherche de nouvelles banques et de nouveaux gérants de fortune a augmenté de plus de 30% par an. En 2023, le nombre d’appels d’offres augmenta de 120%. Outre la tendance générale au changement, le rachat de Credit Suisse par UBS a bien entendu entraîné une augmentation du nombre de clients souhaitant changer de banque en 2023.
Oui, il vaut la peine de changer
Nombreux sont ceux qui hésitent encore à changer, moins parce qu’ils sont satisfaits de leur banque et de leur gestionnaire de fortune actuels que parce qu’ils pensent
qu’un changement n’apportera pas d’amélioration notable. L’évaluation des appels d’offres pour lesquels les clients ont recherché une nouvelle banque ou un nouveau gérant de fortune montre pourtant une image claire :
• La satisfaction des clients est passée de « suffisante » à « très bonne ».
• Les rendements se sont améliorés en moyenne de 2,5% par an.
• Les coûts totaux de la gestion
ZWEI Wealth Experts SA +41 43 299 22 22, info@zwei-we.ch, zwei-wealth.ch
Genève / Berne / Zurich / Winterthur
de fortune ont diminué en moyenne de 34% par an.
• Pour une fortune de 1 million de francs, cela représente une amélioration de plus de 300 000 francs sur 10 ans.
Les chiffres illustrent deux aspects. Premièrement, la plupart des clients paient aujourd’hui trop pour des prestations insuffisantes. Deuxièmement, les bons gérants de fortune travaillent bien mieux et ne sont pas plus chers, car dans la gestion de fortune aussi, ce sont
les clients qui profitent de la transparence et de la concurrence. C’est une bonne chose pour l’ensemble de la branche.
À propos de ZWEI Wealth Fondée en 2014 par le professeur Dr Klaus Wellershoff et Patrick Müller, ZWEI Wealth est aujourd’hui la plus grande plateforme du secteur indépendante des banques et des gestionnaires de fortune.
Lire les études sur la transparence en ligne zwei-wealth.ch/transparence
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Prix sur demande
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