Focus Automne & Hiver

Page 1


Andreas Caminada

Chloé Saas

Nouvelle saison, nouveau rythme

Les jours raccourcissent, l’air se rafraĂźchit, les paysages entament leur mĂ©tamorphose annuelle. Les feuilles des arbres prennent une teinte orangĂ©e et tombent peu Ă  peu.

La nature suit ses propres rĂšgles et force est de constater que nous sommes entrĂ©s dans une nouvelle saison, un nouveau cycle, un nouveau rythme. La lumiĂšre se fait moins gĂ©nĂ©reuse et notre corps, notre Ă©nergie, s’en languit.

L’automne a comme un petit goĂ»t de « dĂ©but de la fin ». Il peut s’accompagner de mĂ©lancolie, voire de saudade : les souvenirs lumineux de la belle saison, des vacances, des heures passĂ©es au bord du lac ou de la mer, cohabitent avec le dĂ©sir et l’espoir de faire perdurer encore un peu plus longtemps ces petits moments de libertĂ© et de joie.

L’effervescence de l’étĂ© laisse place Ă  un refrain plus lent, plus posĂ©. « L’automne est un andante mĂ©lancolique et gracieux qui prĂ©pare admirablement le solennel adagio de l’hiver », Ă©crivait Georges Sand
 oui, mais


Ces changements de saison sont perçus de maniĂšre trĂšs personnelle, selon nos sensibilitĂ©s et nos mĂ©tabolismes ainsi que les significations et les Ă©motions que nous y associons. Pour certain-e-s, ce ne sont que quelques changements dans la routine quotidienne (ne pas oublier de prendre un pull, ranger ses tongs dans l’armoire du haut, etc.). Pour d’autres, l’arrivĂ©e de l’automne sape le moral, impacte le niveau d’énergie et la motivation. Nourrir corps et esprit Traditionnellement, l’automne est le moment de rĂ©colter ce que l’on a semĂ©, et de partager. Pour certaines rĂ©gions de Suisse, cela se traduit par des festivitĂ©s autour des vendanges. Les marchĂ©s mettent Ă  l’honneur les produits du terroir, des savoir-faire artisanaux. Des occasions rĂ©confortantes de satisfaire les papilles et de se rencontrer. Courges, champignons, raisins et chĂątaignes font leur retour sur les Ă©tals et dans les cartes des restaurants. Ces saveurs emblĂ©matiques de l’automne se traduisent en plats mijotĂ©s, tartes croustillantes et soupes rĂ©confortantes. Le barbecue Ă©tant dĂ©sormais rangĂ© dans le garage ou la cave, la cuisine reprend sa place d’honneur. L’occasion de se laisser tenter par des plats de saison, voire tester de nouvelles recettes ? Inviter des ami-e-s, dĂ©placer la convivialitĂ© de l’extĂ©rieur vers l’intĂ©rieur, dans la chaleur du salon ? Pour les jours oĂč l’on prĂ©fĂšre mettre les pieds sous la table, les fĂ©rus de dĂ©couverte culinaire pourront s’adresser aux chef-fe-s gastronomiques qui revisitent avec crĂ©ativitĂ© les classiques de saison. Pour les moins audacieux-ses, mais tout autant gourmet-te-s, les portes des restaurants traditionnels sont ouvertes chaque annĂ©e Ă  cette saison pour nous permettre de savourer leurs

menus de chasse et de cueillette de champignons. Les occasions de profiter des plaisirs simples de la table, entouré-e-s de nos proches, ne manquent pas.

Nourrir tant le corps que l’esprit : les journĂ©es grises et humides nous invitent dans les galeries d’art, les musĂ©es et les Ă©vĂ©nements intĂ©rieurs. Peut-ĂȘtre l’opportunitĂ© de dĂ©couvrir ou redĂ©couvrir les atouts culturels rĂ©gionaux ?

Se ressourcer grĂące Ă  la nature

Rien ne vaut une promenade dans la nature pour pleinement s’imprĂ©gner de l’atmosphĂšre de l’automne. On oublie parfois Ă  quel point cette nature qui nous entoure, souvent Ă  deux pas de chez nous, est ressourçante et incroyablement accessible. Marcher dans les bois ou le long des sentiers pĂ©destres est une activitĂ© qui apaise l’esprit et revigore le corps. Dans notre quotidien parfois surchargĂ©, il n’est pas toujours facile de se motiver et de trouver l’énergie pour sortir de chez soi aprĂšs une longue journĂ©e de travail. Encore moins d’en faire une habitude.

Mais chaussons les baskets, prenons le petit pull, l’impermĂ©able, et faisons confiance Ă  nos pas. Laissons-nous inspirer par ce qui nous entoure : la lumiĂšre, le chant des oiseaux, les feuilles qui s’agitent, le bruit de notre respiration, les Ă©cureuils qui font leurs rĂ©serves ! Simplement pour le plaisir d’ĂȘtre dehors et de prendre une bouffĂ©e d’air frais.

En famille et/ou avec des proches, nous pouvons concilier ces sorties avec une activitĂ© ludique. Ramasser des feuilles pour en faire un herbier, participer Ă  des vendanges, ou encore partir Ă  la cueillette des champignons sont autant d’occasions de dĂ©couvrir la nature autrement. Les journĂ©es de pluie peuvent ĂȘtre une occasion de faire des ateliers de cuisine, oĂč chacun-e peut mettre la main Ă  la pĂąte pour prĂ©parer des gĂąteaux aux pommes, des confitures maison sans oublier les traditionnelles sculptures de citrouilles. Ces moments de partage, en lien avec la saison, sont de belles occasions de crĂ©er des souvenirs prĂ©cieux et de resserrer les liens en partageant des expĂ©riences ensemble.

Trouver un nouveau rythme

Dans nos rythmes de vie souvent effrĂ©nĂ©s et notre quotidien minutĂ©, nous oublions parfois que nous sommes inscrits dans le cycle naturel de notre environnement. Nous pourrions envisager ce changement de saison comme une opportunitĂ© de lever le pied. Comme la nature, nous pourrions ralentir, nous poser et faire du tri. AprĂšs tout, mĂȘme les arbres se libĂšrent de leurs feuilles qui ont fini leur cycle, se protĂ©geant ainsi de la rudesse des premiers froids. Ils nous enseignent qu’une adaptation est nĂ©cessaire durant les changements de saison, si l’on veut se prĂ©server et non pas s’épuiser. S’adapter est nĂ©cessaire, tout au long de la vie, et au fil des saisons. Une compĂ©tence essentielle pour notre santĂ© physique et mentale.

Le ralentissement inhĂ©rent Ă  l’automne devient alors le moment idĂ©al pour se reconnecter avec nousmĂȘme et pour faire le point sur nos besoins. Quels comportements et quelles activitĂ©s me procurent le plus de bien ? Quelles nouvelles habitudes pourrais-je adopter ? À quels moments pourrais-je faire en sorte de m’octroyer des moments de bien-ĂȘtre, propices au repos et Ă  la dĂ©tente ? Ne pourrais-je pas prendre le temps de m’arrĂȘter, de respirer, de mĂ©diter, juste quelques minutes chaque jour ?

À nous de trouver ce qui nous correspond, ce qui contribue Ă  notre Ă©quilibre, ce dont nous avons besoin.

Prendre soin de son chez-soi

Avec les journĂ©es qui raccourcissent et qui se rafraĂźchissent, l’automne est le moment idĂ©al pour rendre notre intĂ©rieur plus agrĂ©able. Faire du tri, nettoyer, ranger. LibĂ©rer de l’espace sur les Ă©tagĂšres. Changer la dĂ©coration. Les pays nordiques l’ont bien compris : leur concept du « hygge » est un rĂ©el mode de vie, rendu populaire ces derniĂšres annĂ©es. Il nous invite Ă  choyer notre lieu de vie, Ă  le rendre apaisant, chaleureux et confortable. Qu’il soit une invitation Ă  s’y dĂ©tendre et Ă  prendre son temps. AprĂšs tout, prendre soin de soi passe aussi par prendre soin de son chez-soi.

Savourer la nouvelle saison L’automne, avec ses teintes douces et son rythme plus lent, nous rappelle l’importance de s’adapter au fil du temps et se reconnecter rĂ©guliĂšrement Ă  nousmĂȘme. C’est une saison qui, bien qu’imprĂ©gnĂ©e d’une part de nostalgie, peut aussi offrir de nombreuses occasions de prendre soin de soi, de renforcer nos liens avec la nature et nos proches, et de repenser notre quotidien. En accueillant ces changements avec bienveillance, nous pouvons non seulement mieux apprĂ©hender cette transition, mais aussi en faire une pĂ©riode de renouveau, de rĂ©flexion et de bien-ĂȘtre. AprĂšs tout, chaque saison a ses trĂ©sors Ă  offrir !

Texte Chloé Saas, Cheffe Relations publiques et membre de la Direction, Promotion Santé Suisse

04 Dormir au Cervo

06 Kunstmuseum de BĂąle

10 Interview : Andreas Caminada

16 Destination Romande

Focus Automne & Hiver

Chef de projet

Baris Aras

Country Manager

Pascal Buck

Head of Content Romandie

Laurane Saad

Head of Graphic & Layout

Mathias Manner

Journalistes

Léa Stocky, Maévane Mas, Océane Ilunga

Image de couverture mĂ d

Canal de distribution

Tribune de GenĂšve et 24Heures

TĂ©l +41 44 258 86 00 info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss Contenu.

Imprimerie CIL Centre d’Impression Lausanne SA

Smart Media Agency

Gerbergasse 5, 8001 Zurich, Suisse

Bonne lecture ! Baris Aras Team Leader

AprĂšs avoir dĂ©butĂ© avec un unique modĂšle de lave-linge, ASKO s’est constamment dĂ©veloppĂ©e au fil des annĂ©es, si bien qu’elle propose aujourd’hui un large assortiment d’appareils pour la cuisine et la buanderie.

Quand la technologie rencontre la tradition

La cave Ă  vin ASKO est dotĂ©e d’un design et d’une technologie de pointe pour prendre soin de vos bouteilles de vin. La cave Ă  vin ASKO, documente, rĂ©pertorie et vous communique des informations sur votre vin.

Lavage et séchage faciles

Les lave-linge ASKO, uniques sans soufflet, utilisent la structure innovante du Steel Sealℱ pour Ă©viter l’accumulation d’impuretĂ©s. Leur tambour en inox, soutenu par quatre amortisseurs, rĂ©duit les vibrations et le bruit. GrĂące au systĂšme Auto Dosing, la lessive est automatiquement dosĂ©e selon le programme, la salissure, la quantitĂ© de linge et la duretĂ© de l’eau.

La fiabilité pour les 20 prochaines années

Le lave-vaisselle connectĂ©, un vĂ©ritable alliĂ© au quotidien, se contrĂŽle Ă  distance via l’app ConnectLife. Le mode UV Ă©limine bactĂ©ries et virus, tandis qu’Auto Door Open Dryingℱ sĂšche la vaisselle naturellement sans Ă©nergie supplĂ©mentaire.

FORS propose 5 ans de garantie sur les appareils ménagers et professionnels.

2557 Studen ∙ TĂ©l. 032 374 26 26 info@fors.ch ∙ www.fors.ch

Zermatt, une destination chaleureuse idéale pour les saisons automnales et hivernales

EntourĂ© des plus hauts sommets de Suisse, Zermatt est un village dont la rĂ©putation n’est plus Ă  faire. Bien que le Cervin, emblĂšme mondialement reconnu de la Suisse, soit l’attraction phare de la destination, elle n’est pas la seule.

Daniel F. Lauber, propriĂ©taire de Cervo Mountain Resort et zermattois d’origine, prĂ©sente le charmant village et les diffĂ©rentes activitĂ©s qui promettent aux visiteurs de passer un sĂ©jour inoubliable.

Daniel Lauber, quelle est l’histoire de Zermatt et comment est-elle devenue une destination si reconnue ?

Zermatt a commencĂ© Ă  attirer les aventuriers au 19e siĂšcle, lorsque les premiers alpinistes sont venus explorer ses montagnes. L’ascension historique et tragique du Cervin en 1865 a marquĂ© un tournant pour Zermatt, attirant l’attention internationale et lançant vĂ©ritablement le tourisme estival. L’accĂšs en hiver est toutefois restĂ© difficile jusqu’à l’ouverture de la ligne ferroviaire ViĂšge-Zermatt en 1891, qui a facilitĂ© les visites durant la saison hivernale. Dans les annĂ©es 1940 (1942), le ski a pris son essor avec l’inauguration du premier tĂ©lĂ©siĂšge de Zermatt Ă  Sunnegga. Aujourd’hui, Zermatt est une destination mondialement rĂ©putĂ©e qui abrite prĂšs de 120 hĂŽtels, majoritairement gĂ©rĂ©s par des familles, conservant ainsi son caractĂšre convivial et authentique. Quelles sont les principales activitĂ©s Ă  dĂ©couvrir Ă  Zermatt en automne et en hiver ? En automne, les randonnĂ©es offrent des panoramas Ă  couper le souffle, notamment en octobre lorsque

les arbres se parent de couleurs chatoyantes. De nombreux lacs de montagnes sont Ă  visiter, et le centre du village invite Ă  la flĂąnerie entre les boutiques locales. La rĂ©gion propose Ă©galement divers sentiers pour les amateurs de VTT ainsi que de nombreuses pistes d’escalade pour tous les niveaux.

En hiver, Zermatt se transforme en une vĂ©ritable station de ski et de snowboard. Le vaste domaine skiable Matterhorn Glacier Paradise permet de varier les pistes tout au long de la journĂ©e et mĂȘme, pour les plus dĂ©terminĂ©s, de rejoindre les domaines italiens. Il y a Ă©galement la possibilitĂ© de faire de la peau de phoque et du ski de fond. Pendant les journĂ©es les plus froides, il est particuliĂšrement agrĂ©able de pouvoir skier une partie de la journĂ©e puis s’arrĂȘter dans un petit chalet cosy pour se rĂ©chauffer. La gastronomie Ă  Zermatt est tout simplement exceptionnelle. Le village abrite une vingtaine de restaurants primĂ©s par Gault&Millau et le Guide Michelin. Que ce soit au cƓur du village ou dans les cabanes de montagne, chaque repas devient une expĂ©rience dĂ©licate et savoureuse.

Comment l’hîtel le Cervo s’intùgre-t-il dans l’atmosphùre de Zermatt ?

Le Cervo s’harmonise parfaitement avec l’esprit de Zermatt en adoptant un style de chalet qui rappelle les traditions valaisannes. L’hĂŽtel est conçu comme un petit hameau avec diverses facilitĂ©s, utilisant des matĂ©riaux locaux comme le bois ancien et les pierres pour les murs et les toits.

L’intĂ©rieur est un style chaleureux, alpin et moderne qui apporte un confort certain Ă  nos clients. La montagne peut avoir des conditions climatiques rudes. Que nos clients puissent se dĂ©tendre dans une chambre cocooning aprĂšs une journĂ©e passĂ©e dans la nature est extrĂȘmement important pour nous. Cette atmosphĂšre cosy fait

partie intĂ©grante de l’expĂ©rience en montagne, et permet aux visiteurs de se reposer dans le confort et la chaleur d’un intĂ©rieur bien pensĂ©. Quelles sont les diffĂ©rentes options d’hĂ©bergement disponibles au Cervo ?

Les chambres du Cervo sont rĂ©parties dans des chalets diffĂ©rents, ce qui apporte une atmosphĂšre agrĂ©able et intimiste. L’hĂŽtel propose trois catĂ©gories d’hĂ©bergement. La premiĂšre, Le Nomad, se compose de chambres 4 Ă©toiles contemporaines, idĂ©ales pour les familles ou les groupes d’amis. Les deux autres, Alpinisme et Huntsaman, regroupent des chambres 5 Ă©toiles, allant de la chambre double aux suites triplex de 240 mĂštres carrĂ©s. L’hĂŽtel compte une soixantaine de chambres et prĂšs de 120 lits, ce qui nous permet de garantir une ambiance familiale et un service personnalisĂ© Ă  nos clients.

Qu’est-ce qui rend le Cervo particuliùrement attractif en automne et en hiver ?

En plus de son ambiance chaleureuse, le Cervo bĂ©nĂ©ficie d’un emplacement exceptionnel. L’hĂŽtel est l’un des rares au village Ă  procurer un accĂšs direct Ă  la remontĂ©e mĂ©canique de Sunnegga, un avantage considĂ©rable pour les amateurs de sports d’hiver. De plus, nous disposons de deux grandes terrasses oĂč nous offrons chaque jour d’hiver l’aprĂšs-ski, une expĂ©rience exceptionnelle avec musique et DJs. Les clients peuvent y dĂ©guster des plats raffinĂ©s, siroter une ou deux boissons et profiter d’une ambiance festive.

Quels types de services le Cervo propose-t-il pour enrichir l’expĂ©rience de ses clients ?

Nous avons un magnifique spa, le Ātman Mountain Spa, dotĂ© d’un sauna extĂ©rieur avec un bain de style japonais Ă  42 degrĂ©s. En hiver, se plonger dans ce bassin entourĂ© par la neige et le Cervin est une

expĂ©rience mythique. Le spa comprend Ă©galement une salle rituelle oĂč, chaque matin, des sĂ©ances de yoga et de mĂ©ditation incluses dans le forfait de la chambre sont organisĂ©es. En complĂ©ment, le spa propose des massages, un hammam et divers autres Ă©quipements, parfaits pour se dĂ©tendre aprĂšs une journĂ©e de ski ou de randonnĂ©e.

Quelles sont les spĂ©cialitĂ©s culinaires offertes dans les restaurants du Cervo ?

Au Cervo, nous souhaitons offrir une variĂ©tĂ© d’options Ă  nos clients Ă  travers trois restaurants distincts. Le Madre Nostra propose une expĂ©rience de casual fine dining avec une cuisine italienne raffinĂ©e, Ă©laborĂ©e par un chef romain et rĂ©compensĂ©e de 14 points au Gault&Millau. Le Ferdinand se distingue par une ambiance de chalet, avec des spĂ©cialitĂ©s comme la raclette, la fondue et la charbonnade. Enfin, Le Bazar se veut plus contemporain et sert une cuisine principalement vĂ©gĂ©tarienne aux influences orientales. Ce restaurant est conçu comme un espace dynamique, oĂč se cĂŽtoient locaux, visiteurs, clients de l’hĂŽtel, et oĂč l’on trouve Ă©galement un bar et un magasin de souvenirs en bazar.

Quels sont les projets Ă  venir du Cervo ? Nous continuons de miser sur l’innovation dans le but de rĂ©pondre aux besoins futurs de nos clients et de notre personnel. L’un des projets majeurs Ă  venir est la crĂ©ation du Cervo Refugio, un campus consacrĂ© spĂ©cifiquement aux employĂ©s de l’hĂŽtel. SituĂ© dans le village voisin de TĂ€sch, le petit hameau de 6 ou 7 bĂątiments offrira des logements modernes, des restaurants, des cafĂ©s, une boulangerie, et mĂȘme une station de spa. Ce projet reflĂšte la volontĂ© du Cervo Ă  prendre soin de ses Ă©quipes tout en restant Ă  l’avant-garde des tendances en matiĂšre d’hospitalitĂ©.

Interview Maévane Mas

BĂ©nĂ©volat Vaud vous offre les petites annonces d’associations de la rĂ©gion !

> Entretiens fictifs par téléphone pour entraßner des jeunes en recherche de travail

Pro Juventute propose aux Ă©co es le module

téléphoner à une entreprise En tant que bénévole vous jouez e rÎle de l employeur ors d un appel Puis vous donnez un retour et des conseils à l élÚve et transmettez une évaluat on de l exercice à l enseignant e Dispon bi ité : une demi-journée (par téléphone) Inscription ind viduelle en ligne en fonction des dates proposées 079 967 62 47 entret ensfictifs@projuventute ch,

> Transports bĂ©nĂ©voles Facil ter le dĂ©placement des personnes Ă  mobi itĂ© rĂ©duite leur permet de vivre Ă  domicile et contribue Ă  leur bien-ĂȘtre

Prérequis : d sposer d un véhicule standard disponibilité régul Úre Contreparties : défraiement au km assurance véhicu e formations Bénévolat Vaud vous mettra en contact avec le groupe e plus proche de votre domicile 021 313 24 00 benevo at@benevolat-vaud ch PUBLIREPORTAGE

> Accueil des familles des proches et des enfants de personnes détenues La Fondation REPR offre un lieu d accuei et de sout en à prox mité des établ ssement pénitentiaires de la plaine de 'Orbe (EPO) Activités proposer une écoute, un service d information un moment d échange aux vis teur euse s Le rÎle des bénévoles inc ut aussi la prise en charge d'un serv

de 7h/mois

079 193 02 59 stern@repr ch poretti@repr ch

> Lutte contre le gaspillage alimentaire

Pour l’association Free Go a der Ă  rĂ©co ter des invendus, remplir les Free Go , gĂ©rer la bonne tenue de ces derniers (rangement, contrĂŽle tempĂ©rature) participer Ă  des marchĂ©s

PrĂ©requis : ĂȘtre ponctue le avo r une vo ture

Contreparties: format on offerte possibilité de devenir responsable de secteur repas des bénévoles 1x/an 078 710 09 28 info@association-freego ch

Mamans-cadeaux dans tout le canton L associat on des SuperMamans accompagne les mÚres et leurs nouveaux-nés E le cherche des bénévoles qu ont du temps pour bichonner des mamans Que ce soit en préparant un repas ou en organisant une sort e e but est d apporter un soutien et de créer du lien 078 227 544 13 naomi z@supermamans ch

> Chauffeur e s depuis EtagniĂšres

> 77Ăšme FĂȘte fĂ©dĂ©rale de gymnastique Rejo gnez l Ă©quipe des hĂ©ros et hĂ©roĂŻnes de Lausanne 2025 et mettez Ă  profit vos compĂ©tences PrĂ©requis : bonne connaissance du français DisponibilitĂ© : minimum 2 jours en ju n Contreparties : repas/pique-nique et repas de fin d Ă©vĂ©nement Bons cadeaux pour habits accessoires et/ou nourriture volontaires@lausanne2025 ch lausanne2025 ch

Bleue romande vous propose de soutenir des personne qui

besoin de parler Ligne té éphonique ouverte

et nuit

Horaires : selon vos d sponibi ités

ligne

dĂ©viĂ©e vers votre appare l 021 633 44 33 conse l@croix-bleue ch > Accompagnement pour les courses, loisirs et rendez-vous mĂ©dicaux La Croix-Rouge vaudoise cherche des bĂ©nĂ©voles pour aider des personnes ĂągĂ©es et/ou Ă  mobil tĂ© rĂ©duite PrĂ©requis : suivre la format on offerte introduction au bĂ©nĂ©volat parler français capacitĂ© d Ă©coute et d’empathie disposer d’un vĂ©hicule et de quelques heures par sema ne Contrepart es : dĂ©fra ement au km moments d Ă©changes et rencontres entre bĂ©nĂ©voles 021 340 00 99 benevolat@croixrougevaudoise ch

> Animation de tables conviviales Vous aimez le contact humain et la gastronomie ? Mettez en relation des personnes Ăąges de votre rĂ©gion autour d un bon repas ! Pro Senectute Vaud vous propose d'organiser une tab e conviviale en accueil ant des seniors chez vous ou en les accompagnant au restaurant DisponibilitĂ© : 1x/mois PrĂ©requis : savo r-faire culina re sens de l organ sation expĂ©rience dans l’animation de groupe 021 646 17 21, benevolat@vd prosenectute ch

Pour les Cartons du Coeur Romand e vous effectuez des l vraisons de nourr ture chez les bĂ©nĂ©f ciaires par Ă©quipe de deux PrĂ©requis : ĂȘtre Ă  l aise au volant avec un GPS et en bonne cond tion physique DisponibilitĂ©s: minimum deux mercredis aprĂšs-midi (et/ou fin de journĂ©e) par mo s 078 717 35 25, benevoles cartons-du-coeur swiss > Famille d accueil pour un e Ă©tudiant e Laissez entrer un pet t bout du monde au sein de votre foyer ! L AFS organisation Ă  but nonlucratif oeuvre en Su sse et dans d autres rĂ©gions Profil des Ă©tud ant e s: 15 Ă  18 ans notions de français DisponibilitĂ© d accue

> Chauffeur e ou aide chauffeur e Table Suisse aide directement les personnes défavorisées de Su sse en distribuant de a nourriture Mission : partir en tournée avec un e bénévo e expérimenté e et un véhicule frigorifique Récupérer

> Parrain ou marraine de gare à Payerne Participer au programme de prévention des conflits RailFa r des CFF Votre mission : assurer une présence en b nÎme au sein de la gare Observer a der et signaler des prob Úmes s nécessaire Par session de 3h Contreparties : formation offerte bon pour le demi-tarif CFF repas annuel des bénévo es 051 220 38 90 railfair@cff ch

Daniel F. Lauber
Propriétaire de Cervo Mountain Resort

L’art ouvre des mondes

Rassembler une collection d’art de grande valeur n’a jamais Ă©tĂ© l’intention de Siegfried Rosengart et de sa fille Angela. Et pourtant, le MusĂ©e Collection Rosengart, situĂ© dans l’ancien siĂšge de la Banque nationale Ă  Lucerne, prĂ©sente des Ɠuvres d’art uniques. L’ancien marchand d’art la dĂ©crit comme une « collection du cƓur ».

Le marchand d’art Siegfried Rosengart et sa femme Sybil ont dĂ» attendre huit ans pour avoir l’enfant qu’ils souhaitaient. Mais Angela Rosengart est enfin arrivĂ©e. Ses premiers souvenirs liĂ©s Ă  l’art se situent au Kunstmuseum de Lucerne, oĂč son pĂšre l’emmenait souvent. « Pendant qu’il Ă©changeait avec de nombreuses personnes, je restais Ă  ses cĂŽtĂ©s, mais en tant que petite fille, je me mettais en colĂšre parce qu’il ne s’occupait plus de moi. Cela m’a tellement frustrĂ©e que je ne voulais plus jamais remettre les pieds dans un musĂ©e », se souvient Angela Rosengart.

Premiers aperçus

MalgrĂ© l’activitĂ© de son pĂšre, elle n’a jamais Ă©tĂ© obligĂ©e de s’impliquer elle-mĂȘme dans l’art. Ce n’est que lorsqu’il s’est cassĂ© une jambe dans un accident de ski qu’Angela Rosengart, alors ĂągĂ©e de 16 ans, a dĂ» le soutenir dans sa galerie. Initialement prĂ©vue comme un soutien temporaire, Angela Rosengart s’est rapidement passionnĂ©e pour le travail de la galerie, devenant ainsi, en quelque sorte, « l’apprentie » de son pĂšre. Elle a appris Ă  interagir avec les clients, Ă  encadrer les tableaux avec soin, Ă  gĂ©rer les tĂąches administratives et mĂȘme Ă  emballer des cartons. Elle a Ă©galement appris Ă  reconnaĂźtre un art de qualitĂ©. « Regarder, regarder, regarder », telle Ă©tait la devise de son pĂšre, « ce n’est qu’en regardant attentivement et en comparant que l’on apprend ce qu’est la qualitĂ© ».

Le coup de foudre

Au sous-sol du MusĂ©e Collection Rosengart est accrochĂ© le « X-chen » de Paul Klee de 1938, qui a une signification particuliĂšre pour Angela Rosengart : le dessin reprĂ©sente l’immersion dans la passion artistique. Siegfried Rosengart a collaborĂ© dĂšs 1945 avec Lily, la veuve de Klee, pour organiser une exposition dans sa galerie Ă  l’occasion du cinquiĂšme anniversaire de la mort de l’artiste. Trois ans plus tard, en 1948, Angela Rosengart participa Ă  l’organisation d’une nouvelle exposition dĂ©diĂ©e Ă  Klee, une expĂ©rience particuliĂšrement enthousiasmante pour elle en raison d’une possible acquisition personnelle. Elle avait immĂ©diatement Ă©tĂ© sĂ©duite par le dessin X-chen, et son pĂšre l’encouragea Ă  entrer en contact avec l’administrateur de la succession Klee pour en discuter. Lors de la visite suivante de l’administrateur, la jeune Angela Rosengart prit son courage Ă  deux mains et lui parla de son dĂ©sir de possĂ©der le dessin. Sa premiĂšre nĂ©gociation s’ensuivit :

« Combien gagnes-tu par mois ? »

« 50 francs ».

« Serais-tu prĂȘte Ă  travailler un mois entier pour possĂ©der ce dessin » ?

Angela Rosengart rĂ©pondit par un hochement de tĂȘte enthousiaste.

« TrĂšs bien, tu l’auras pour 50 francs ! » Ce moment marque le dĂ©but de sa collection et de sa passion pour l’art.

Face à l’artiste

En rĂ©alitĂ©, il n’a jamais Ă©tĂ© dans les intentions du duo pĂšre-fille de constituer une collection. Cependant, ces

observateurs avisĂ©s ne pouvaient tout simplement pas se rĂ©soudre Ă  laisser partir certaines Ɠuvres. C’est ainsi qu’est nĂ©e une sĂ©lection d’environ 300 piĂšces favorites. Parmi ces coups de cƓur, on trouve plus de 130 Ɠuvres du peintre, dessinateur et sculpteur espagnol Pablo Picasso, ainsi que cinq portraits d’Angela Rosengart - de la main de l’artiste du siĂšcle.

Angela Rosengart a fait la connaissance de Picasso par l’intermĂ©diaire de son pĂšre. Les deux hommes Ă©taient liĂ©s par une amitiĂ© depuis 1914, qui s’est transmise Ă  sa fille en 1949. À 17 ans, son pĂšre l’a prĂ©sentĂ©e Ă  l’artiste Ă  Paris. IntimidĂ©e et silencieuse, elle restait aux cĂŽtĂ©s de son pĂšre : « Je savais que ce petit homme Ă©tait un gĂ©ant ! » Bien qu’elle n’ait rien dit, elle a marquĂ© les esprits.

Dans sa jeunesse, Picasso dessinait les portraits de tous ses amis. Ce n’est qu’avec le temps que poser pour lui est devenu un privilĂšge rare. Angela Rosengart a eu cet honneur Ă  cinq reprises, une chance que beaucoup n’ont jamais eue. Une fabricante de cosmĂ©tiques, insistant Ă  plusieurs reprises pour obtenir un portrait, finit par exaspĂ©rer Picasso. Un jour, fatiguĂ© de ses sollicitations, il lui demanda de s’asseoir. Mais le rĂ©sultat fut plus proche d’une caricature que d’un vĂ©ritable portrait.

Cet épisode reflÚte parfaitement le caractÚre de Picasso. Spontané et constamment animé par des milliers de pensées, il refusait de se laisser contraindre. Il tenait farouchement à sa liberté, ne supportant

pas qu’on lui impose quoi que ce soit. Au travail, il se montrait rigoureux, comme le tĂ©moigne Angela Rosengart Ă  propos d’une de ses sĂ©ances de pose : « Je devais rester immobile, en silence, sans dire un mot, et supporter son regard perçant. À la fin, j’étais Ă©puisĂ©e, comme si j’avais accompli un travail physique intense. »

La mort de cet artiste exceptionnel a marquĂ© une vĂ©ritable cĂ©sure dans la vie d’Angela Rosengart. Elle se trouvait avec son pĂšre sur la CĂŽte d’Azur, prĂȘts Ă  rencontrer Picasso le lendemain. À quatre heures de l’aprĂšs-midi, la radio annonça son dĂ©cĂšs. « J’en ai encore des frissons en y repensant. Je me souviens avoir ressenti que c’était la fin d’une partie de ma vie », confie Angela Rosengart. Un Ɠil aiguisĂ©

Le MusĂ©e Collection Rosengart ne prĂ©sente pas seulement des Ɠuvres de Paul Klee et de Pablo Picasso. Angela Rosengart a Ă©galement recueilli des Ɠuvres de 20 autres artistes impressionnistes et modernes classiques, comme Henri Matisse, Marc Chagall ou Joan MirĂČ. Siegfried et Angela Rosengart Ă©taient Ă©galement amis avec Marc Chagall. Elle et son pĂšre se sont mĂȘme rendus avec lui Ă  Rome pour visiter les sites antiques. Leur amitiĂ© Ă©tait toutefois diffĂ©rente de celle avec Picasso : « Les discussions avec lui Ă©taient trĂšs diffĂ©rentes ». Il aimait plaisanter, Ă©tait une personne dĂ©contractĂ©e - mais aussi rĂ©flĂ©chie, parfois presque mĂ©lancolique. « C’était une amitiĂ© trĂšs affectueuse ». Aujourd’hui encore, Angela Rosengart entretient des contacts amicaux avec les descendants de Marc Chagall. L’art pour le public

Pendant de nombreuses annĂ©es, la collection a Ă©tĂ© exposĂ©e dans l’appartement d’Angela Rosengart. Elle a ensuite pris la dĂ©cision de rendre ces Ɠuvres accessibles au public, tout en veillant Ă  les conserver en un seul endroit. Finalement, elle dĂ©crit volontiers sa collection comme son « enfant ». Un coup de chance, c’est qu’à cette Ă©poque, le bĂątiment de la Banque nationale suisse, construit en 1924, Ă©tait Ă  vendre. D’une part, parce que le bĂątiment lui-mĂȘme est un bijou - la salle de rĂ©union originale des directeurs de la banque

est encore conservĂ©e et peut ĂȘtre visitĂ©e - et d’autre part, parce que la collection devait rester Ă  Lucerne. « L’emplacement est formidable et l’offre culturelle trĂšs importante pour une ville aussi petite que Lucerne ». Une offre qui n’a cessĂ© de croĂźtre, grĂące Ă  la grande dame elle-mĂȘme, qui reçut le prix de reconnaissance du Conseil d’État lucernois le 18 septembre 2024.

Pour les yeux de tous L’art a une valeur importante pour Angela Rosengart. « Quand j’étais jeune, l’art Ă©tait rĂ©servĂ© Ă  l’élite », se souvient-elle. Une situation qui a heureusement changĂ©. La fondation a notamment Ă  cƓur d’encourager l’intĂ©rĂȘt des enfants pour l’art : dans le cadre du programme « Kinder fĂŒhren Kinder », des enfants de sept Ă  onze ans s’initient eux-mĂȘmes Ă  l’art. Une aventure sans adultes !

Que ce soit par hasard ou par chance, la crĂ©ation du musĂ©e et de la collection semble ĂȘtre le fruit du destin. Elle a Ă©tĂ© guidĂ©e par la passion. Il est vrai qu’Angela Rosengart est entrĂ© dans cet univers Ă  travers le commerce de l’art, mais elle a toujours considĂ©rĂ© les Ɠuvres avec son cƓur, et pas seulement avec son intellect.

Au MusĂ©e Collection Rosengart, on peut dĂ©couvrir toute l’annĂ©e les Ɠuvres de Paul Klee, Pablo Picasso, Marc Chagall et d’autres artistes de l’impressionnisme et de l’art moderne classique. www.rosengart.ch

Heures d’ouverture

Avril – octobre : Tous les jours de 10 Ă  18 heures (y compris les jours fĂ©riĂ©s).

Novembre – mars : Tous les jours 11-17 heures (y compris les jours fĂ©riĂ©s)

AccĂšs

Musée Collection Rosengart se trouve à la Pilatusstrasse 10, à trois minutes à pied de la gare de Lucerne.

Une saison riche en découvertes au Kunstmuseum de Bùle

Suisse et l’une des premiĂšres au monde. Je pense que cet esprit pionnier, si particulier Ă  BĂąle, s’étend Ă  la culture, Ă  la dĂ©fense de l’art, Ă  sa protection et Ă  la comprĂ©hension de son importance. C’est pour cela que je suis dans ce poste aujourd’hui, tout comme cela m’a guidĂ©e dans mon rĂŽle prĂ©cĂ©dent. L’art relie ces deux institutions.

Alors que l’automne s’installe et que l’hiver approche, le Kunstmuseum de BĂąle se prĂ©pare Ă  accueillir une saison riche en dĂ©couvertes artistiques sous la direction de sa nouvelle directrice, Elena Fillipovic. En poste depuis avril, elle apporte une perspective fraĂźche et engagĂ©e aprĂšs avoir dirigĂ© la Kunsthalle Basel, un lieu dĂ©diĂ© aux artistes Ă©mergents. Aujourd’hui, Ă  la tĂȘte de l’une des plus grandes institutions d’art d’Europe, elle promet une future programmation alliant grands maĂźtres et crĂ©ations contemporaines, tout en rĂ©affirmant l’importance de l’art face aux dĂ©fis Ă©cologiques et sociĂ©taux. Elena Fillipovic, comment avez-vous vĂ©cu la transition entre la direction d’une institution axĂ©e sur l’art contemporain, comme la Kunsthalle Basel, et celle du Kunstmuseum ?

Ce qui est particulier, c’est d’ĂȘtre passĂ©e d’une institution Ă  la pointe, qui prĂ©sente l’art d’aujourd’hui et de demain, Ă  ce qu’est le Kunstmuseum, la plus ancienne collection d’art publique au monde. La plupart des gens ne rĂ©alisent pas qu’il existait dĂ©jĂ  une collection publique Ă  BĂąle plus de 100 ans avant le Louvre et 200 ans avant le Metropolitan Museum of Art Ă  New York. En 1661, les bases Ă©taient dĂ©jĂ  posĂ©es pour cette collection. Je suis passĂ©e d’un extrĂȘme Ă  l’autre.

Quels sont les aspects qui vous plaisent particuliùrement dans ce nouveau rîle ?

Bien sĂ»r, c’est l’engagement envers l’art, trĂšs important Ă  BĂąle. Le fait que ces deux institutions existent depuis si longtemps est significatif : dans le cas de la Kunsthalle, c’est la premiĂšre institution d’art contemporain en

Un des aspects qui a vraiment Ă©tĂ© central dans ma rĂ©flexion sur le musĂ©e et son avenir est de savoir comment appliquer les stratĂ©gies que j’ai dĂ©veloppĂ©es au cours des derniĂšres dĂ©cennies avec les artistes contemporains Ă  ce musĂ©e ancien. Quand je dis cela, je pense que les gens peuvent parfois ĂȘtre un peu inquiets, craignant que je veuille rendre ce musĂ©e « contemporain », mais ce n’est absolument pas mon objectif. Je veux respecter ses origines et son histoire, mais je veux aussi le rendre pertinent pour aujourd’hui. Je veux montrer que ces Ɠuvres vieilles de 500 ans ont encore un sens pour nous. Comment les rendre plus accessibles, plus dynamiques, plus ouvertes ? Comment raconter ces histoires pour que les jeunes gĂ©nĂ©rations rĂ©alisent qu’un Christ mort, peint il y a 500 ans de maniĂšre explicite et morbide, parle de traumatismes, de deuil, de perte, de mortalitĂ© – des thĂšmes qui rĂ©sonnent toujours dans notre expĂ©rience actuelle.

Quelles expositions et Ă©vĂ©nements le Kunstmuseum a-t-il prĂ©vus pour la saison automne/hiver ?

Nous avons de nombreux projets en prĂ©paration. BientĂŽt, nous ouvrirons une grande exposition dĂ©diĂ©e Ă  l’artiste portugaise-britannique Paula Rego, une figure engagĂ©e et fĂ©ministe. Elle a travaillĂ© avec des pastels, dessins, peintures, gravures et marionnettes, rĂ©vĂ©lĂ©s au grand public lors de la Biennale de Venise en 2022. Bien connue au Portugal et au Royaume-Uni, elle est encore peu connue en Suisse, malgrĂ© son influence.

Rego a notamment crĂ©Ă© des Ɠuvres contre la guerre en Irak et une sĂ©rie sur l’avortement dans les annĂ©es 1990. DĂ©cĂ©dĂ©e en 2022, « Power Games » est sa premiĂšre grande rĂ©trospective posthume. Ce titre reflĂšte bien les dynamiques de pouvoir prĂ©sentes dans son travail.

Nous avons aussi rĂ©organisĂ© notre collection d’art d’aprĂšs-guerre, offrant une nouvelle perspective

avec davantage de femmes et d’artistes de couleur. Une exposition surprise est en prĂ©paration, alliant Ɠuvres historiques et contemporaines, un projet qui me tient Ă  cƓur pour relier passĂ© et prĂ©sent.

Y a-t-il des expositions incontournables que les visiteurs ne devraient pas manquer ?

Nous avons rĂ©cemment dĂ©cidĂ© de prolonger l’exposition « When We See Us » jusqu’au 24 novembre, en raison du grand intĂ©rĂȘt du public. C’est une exposition Ă  ne pas manquer. Il est fascinant de voir comment une communautĂ© de personnes de couleur est venue en nombre, se sentant enfin reprĂ©sentĂ©e, mais aussi un public plus large, intriguĂ© par cet enjeu historique rarement abordĂ© dans les musĂ©es.

L’exposition retrace 100 ans de reprĂ©sentation noire en art, oĂč des artistes de couleur se sont rĂ©appropriĂ©s leur image. Cette exposition, aprĂšs des annĂ©es de recherche menĂ©e par Koyo Kouoh du Zeitz MOCAA au Cap, fait sa premiĂšre Ă©tape en Europe ici, au Kunstmuseum. Nous sommes trĂšs fiers d’avoir consacrĂ© tout notre bĂątiment contemporain Ă  ce parcours qui couvre plus de 100 ans d’histoire.

Comment le musĂ©e sĂ©lectionne-t-il les artistes ou les Ɠuvres Ă  prĂ©senter ?

C’est une question complexe, un peu comme l’amour : parfois, on trouve un projet au bon moment sans s’y attendre. Ma vision est que le musĂ©e doit fonctionner Ă  deux vitesses : une planification Ă  long terme, mais aussi la capacitĂ© de rĂ©agir rapidement aux opportunitĂ©s, comme avec l’exposition surprise que nous prĂ©parons. Nous partons toujours de la collection pour combler les lacunes et l’enrichir. Par exemple, pour l’exposition « When We See Us », nous avons voulu renforcer la reprĂ©sentation des artistes de couleur. Nous avons aussi organisĂ© « Made

In Japan », une exposition principalement constituée de notre propre collection, ce qui a surpris le public.

Quels types d’activitĂ©s ou d’ateliers proposez-vous pour les familles et les enfants pendant cette pĂ©riode ?

Le musée propose de nombreuses activités, comme

une journĂ©e familiale prĂ©vue pour le 3 novembre, qui est gratuite et oĂč de nombreuses animations sont organisĂ©es dans tout le musĂ©e. Nous avons des ateliers pour enfants chaque troisiĂšme dimanche du mois. Depuis quelques annĂ©es, nous organisons Ă©galement des vernissages pour enfants, avec des projets spĂ©cifiquement liĂ©s Ă  l’exposition. Les parents peuvent ainsi assister au vernissage pendant que leurs enfants dĂ©couvrent l’art Ă  leur maniĂšre, et tout le monde rentre chez soi aprĂšs avoir vu l’exposition. Nous avons mĂȘme constatĂ© que certains enfants en parlent Ă  leurs amis, et ce sont maintenant les enfants qui demandent Ă  leurs parents de les emmener au musĂ©e, mĂȘme si les parents ne sont pas toujours intĂ©ressĂ©s ! Cela a crĂ©Ă© un vĂ©ritable public jeune, et nous avons un vernissage pour enfants prĂ©vu pour l’exposition Paula Rego, le 27 septembre.

Comment voyez-vous le rîle du Kunstmuseum ?

L’enjeu principal est que le musĂ©e devienne un lieu oĂč les gens veulent passer du temps, un endroit accueillant, oĂč il y a toujours quelque chose de nouveau Ă  dĂ©couvrir, surtout pendant les fĂȘtes, quand les gens se retrouvent en famille ou entre amis. Je dis souvent que nous avons compris, en tant que sociĂ©tĂ©, que pour ĂȘtre en bonne santĂ©, il faut aller Ă  la salle de sport. De la mĂȘme maniĂšre, je pense que l’Ɠil, l’esprit et le cƓur sont aussi des muscles. Si le sport aide Ă  renforcer les biceps, le musĂ©e est lĂ  pour renforcer l’Ɠil, l’esprit et le cƓur. Plus le public passe de temps Ă  observer l’art, plus il devient apte Ă  comprendre comment les images, Ă  travers les Ă©poques, nous parlent, nous mentent parfois, ou nous racontent une histoire. Aujourd’hui, nous vivons dans une Ă©poque oĂč les images nous sont jetĂ©es en permanence (rĂ©seaux sociaux, journaux, tĂ©lĂ©vision
), nous sommes constamment sollicitĂ©s, et pourtant, en tant que sociĂ©tĂ©, nous n’avons pas toujours les outils pour discerner le vrai du faux. Les musĂ©es peuvent jouer un rĂŽle Ă©ducatif fondamental Ă  cet Ă©gard.

Interview Océane Ilunga

BRONZE!

Elena Fillipovic
Directrice Kunstmuseum de BĂąle

La durabilité, gage de qualité des vins suisses

La viticulture suisse n’est pas seulement synonyme d’excellence et de savoir-faire, elle incarne Ă©galement un engagement fort en faveur de la durabilitĂ©. Dans un pays oĂč les contraintes gĂ©ographiques imposent une attention particuliĂšre Ă  chaque grappe, Swiss Wine, l’organisme de promotion des vins helvĂ©tiques, Ɠuvre pour sensibiliser les consommateurs aux enjeux de la production locale. En choisissant les vins suisses, les consommateurs soutiennent un modĂšle de viticulture durable et responsable, tout en contribuant Ă  une Ă©conomie circulaire locale. Un engagement pour une viticulture durable Les vins suisses sont le reflet d’un terroir unique et d’un savoir-faire artisanal prĂ©servĂ© Ă  travers des siĂšcles de tradition. En Suisse, la viticulture n’est pas une simple activitĂ© Ă©conomique : elle reprĂ©sente une vĂ©ritable symbiose entre l’homme et la nature. Avec un peu moins de 15 000 hectares de vignobles rĂ©partis sur six grandes rĂ©gions viticoles (Valais, Vaud, la Suisse alĂ©manique, GenĂšve, le Tessin et la rĂ©gion des Trois-Lacs), la Suisse abrite une incroyable diversitĂ© de cĂ©pages et de vins, tous produits dans le respect de l’environnement.

Marine BrĂ©honnet, responsable de la communication chez Swiss Wine, explique que cet engagement pour la durabilitĂ© fait partie intĂ©grante de la stratĂ©gie de promotion des vins suisses. « Nous avons une campagne dĂ©diĂ©e Ă  la durabilitĂ© chaque annĂ©e pour rappeler que les vins suisses sont le fruit d’un travail artisanal, rĂ©alisĂ© avec un profond respect pour la nature et les traditions locales », prĂ©cise-t-elle.

Un travail artisanal minutieux

Le relief accidentĂ© de nombreuses rĂ©gions viticoles suisses – en terrasses, sur des pentes abruptes, ou le long des lacs – ne permet pas l’usage de machines Ă  grande Ă©chelle. Par consĂ©quent, une grande partie du travail dans les vignes est rĂ©alisĂ©e Ă  la main, une mĂ©thode qui garantit Ă  la fois une qualitĂ© irrĂ©prochable et un impact environnemental rĂ©duit. En moyenne, les vigneronnes et vignerons suisses passent environ 1 200 heures par hectare de vigne pour protĂ©ger, surveiller la maturation des grappes et effectuer la rĂ©colte. Sur les parcelles les plus escarpĂ©es, comme celles de Lavaux ou du Valais, ce chiffre peut grimper jusqu’à 1 900 heures.

La production intégrée et les labels de qualité

En Suisse, la durabilitĂ© ne se limite pas aux mĂ©thodes de culture. PrĂšs de 95 % des vigneronnes et vignerons helvĂ©tiques pratiquent ce que l’on appelle la production intĂ©grĂ©e, un mode de production raisonnĂ© qui privilĂ©gie les interventions naturelles et limite l’usage de produits chimiques. Cela permet de maintenir la santĂ© des sols, la biodiversitĂ© et la qualitĂ© des vins tout en respectant des normes environnementales strictes.

Nous voulons que les consommateurs comprennent que, derriÚre chaque bouteille de vin suisse, il y a non seulement un produit de haute qualité, mais aussi une démarche éthique et durable.

En parallĂšle, plusieurs labels garantissent aux consommateurs que les vins suisses rĂ©pondent aux critĂšres les plus Ă©levĂ©s en matiĂšre de durabilitĂ©. Parmi eux, le label Bio Bourgeon de Bio Suisse, attribuĂ© Ă  540 domaines Ă  ce jour et le label Demeter, appliquĂ© Ă  environ 60 domaines suisses, qui imposent un cahier des charges particuliĂšrement exigeant en matiĂšre d’agriculture biodynamique. Quant au label Vinatura, il vise Ă  promouvoir une production, dans les vignes et Ă  la cave, en conformitĂ© avec les principes de la vitiviniculture durable. Le label est attribuĂ© Ă  380 domaines viticoles. À ces labels s’ajoute une nouvelle tendance croissante : celle des vins nature, sans sulfites ajoutĂ©s et souvent non filtrĂ©s, qui continuent de travailler naturellement en bouteille grĂące aux levures prĂ©sentes dans le vin.

L’économie circulaire au cƓur du projet « Bottle Back »

Un autre projet qui incarne cette dĂ©marche durable est « Bottle Back ». Cette initiative innovante, lancĂ©e par Catherine Cruchon, du Domaine Henri Cruchon, et NoĂ©mie Graff, du Domaine Le Satyre, vise Ă  rĂ©duire l’impact environnemental liĂ© Ă  la production de bouteilles en verre. L’idĂ©e est simple mais rĂ©volutionnaire : au lieu de recycler les bouteilles usagĂ©es en les refondant, ce qui nĂ©cessite une grande quantitĂ© d’énergie, les bouteilles seraient rĂ©cupĂ©rĂ©es, lavĂ©es, et rĂ©utilisĂ©es par les producteurs de vin.

Ce projet encourage les consommateurs Ă  rendre leurs bouteilles aprĂšs consommation, que ce soit directement dans les domaines viticoles ou dans des points de collecte spĂ©cifiques. Selon une Ă©tude1, le verre circulant en comparaison au verre Ă  usage unique permet de diminuer l’impact sur trois critĂšres : -72 % d’empreinte carbone, -52 % d’utilisation en eaum -47 % d’utilisation d’énergie fossile et nuclĂ©aire. En limitant le processus Ă©nergivore de refonte du verre, « Bottle Back » contribue Ă  rĂ©duire de maniĂšre significative l’empreinte carbone de la filiĂšre viticole tout en favorisant une Ă©conomie circulaire et locale.

Soutenir l’économie locale Ă  travers la consommation de vins suisses Choisir de consommer des vins suisses, c’est bien plus que savourer des produits de qualitĂ©. C’est un acte responsable qui soutient une Ă©conomie locale et circulaire. En privilĂ©giant les circuits courts, les consommateurs permettent aux vigneronnes et vignerons de continuer Ă  travailler dans le respect de la terre et des traditions, tout en assurant la pĂ©rennitĂ© de leurs exploitations familiales.

En outre, cette consommation locale est un rempart contre la mondialisation excessive de l’industrie viticole. Les vins suisses sont produits en quantitĂ©s relativement limitĂ©es, en partie Ă  cause des contraintes gĂ©ographiques et de la petite taille des exploitations. Ce modĂšle de production Ă  Ă©chelle humaine permet aux vigneronnes et vignerons de se concentrer sur la qualitĂ© plutĂŽt que sur la quantitĂ©, tout en prĂ©servant les spĂ©cificitĂ©s du terroir.

L’importance de la biodiversitĂ© et des Ă©cosystĂšmes locaux

La production de vin durable en Suisse va de pair avec la préservation des écosystÚmes locaux. Les vignobles suisses, souvent situés dans des zones rurales ou semi-rurales, abritent une grande biodiversité.

Les murets en pierres sÚches qui soutiennent les terrasses viticoles sont par exemple un habitat naturel pour de nombreuses espÚces animales et végétales. Ces écosystÚmes jouent un rÎle crucial dans la santé des vignes, notamment en aidant à contrÎler les populations de nuisibles de maniÚre naturelle.

La prĂ©servation de cette biodiversitĂ© est au cƓur des prĂ©occupations des vigneronnes et vignerons suisses. L’utilisation de produits phytosanitaires est contrĂŽlĂ©e et les mĂ©thodes de lutte biologique, comme l’introduction d’insectes bĂ©nĂ©fiques dans les vignes, sont de plus en plus rĂ©pandues. Cette approche

permet de protéger non seulement les vignobles, mais aussi les écosystÚmes environnants, tout en garantissant une production durable sur le long terme.

Les défis de la viticulture suisse

La viticulture en Suisse n’est pas sans dĂ©fis. Le relief accidentĂ© et la petite taille des exploitations entraĂźnent des coĂ»ts de production Ă©levĂ©e. Il est souvent difficile pour les domaines viticoles suisses de rivaliser sur le plan des prix avec les grands producteurs Ă©trangers, qui bĂ©nĂ©ficient de vastes domaines, et de mĂ©thodes de production Ă  grande Ă©chelle . NĂ©anmoins, ces contraintes gĂ©ographiques uniques sont aussi ce qui fait la force de la viticulture suisse. Elles crĂ©ent des conditions idĂ©ales pour la production de vins de grande qualitĂ©, oĂč chaque Ă©tape, du travail de la vigne Ă  la vinification, est rĂ©alisĂ©e avec soin.

Par exemple, les vignobles du Lavaux, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, ou ceux du Valais, en terrasses surplombant les Alpes, sont des symboles de cette « viticulture hĂ©roĂŻque », oĂč la main de l’homme a dĂ» dompter des paysages parfois difficiles pour produire des vins d’exception. Ce travail ardu est rĂ©compensĂ© par des vins au caractĂšre unique, imprĂ©gnĂ©s du terroir dans lequel ils sont nĂ©s.

Vers un avenir encore plus durable

Swiss Wine ne se contente pas de promouvoir la qualitĂ© et la diversitĂ© des vins suisses, mais s’engage activement pour un avenir encore plus durable. Les initiatives comme « Bottle Back », les campagnes de sensibilisation sur la durabilitĂ© des vins suisses et les bienfaits des circuits courts, sont autant de projets qui tĂ©moignent de cet engagement.

« Nous voulons que les consommateurs comprennent que, derriĂšre chaque bouteille de vin suisse, il y a non seulement un produit de haute qualitĂ©, mais aussi une dĂ©marche Ă©thique et durable », souligne Marine BrĂ©honnet. Swiss Wine entend poursuivre cette mission en renforçant les initiatives locales et en continuant Ă  promouvoir une consommation responsable, oĂč la qualitĂ© et la durabilitĂ© sont indissociables.

1 Analyse du Cycle de Vie du rĂ©emploi de bouteilles de vin en verre au sein d’un projet de vigneron.nes.

Prenez le temps de savourer votre sortie au musée : expositions, visites gourmandes, ateliers culinaires...

Tout un programme riche en découvertes et en expériences pour les cinq sens !

S’ÉVADER.S’ÉCLATER.ENSEMBLE.

«

J’aime les ingrĂ©dients simples, savoureux et qui viennent du jardin »

Il y a vingt ans, le chef suisse dĂ©sormais Ă©toilĂ© Andreas Caminada ouvrait son premier restaurant Ă  FĂŒrstenau, le Schloss Schauenstein. CrĂ©atif, passionnĂ© et bosseur, il a depuis su crĂ©er des espaces dans lesquels les plus gourmets peuvent venir et faire profiter leurs papilles, en toute simplicitĂ©.

Interview LĂ©a Stocky Image mĂ d

Dans cette interview, le chef nous parle de son mĂ©tier, mais nous donne aussi de prĂ©cieux conseils culinaires pour apprĂ©cier au mieux l’automne et l’hiver qui arrivent.

Andreas Caminada, comment dĂ©cririez-vous vos plats ?

Mes plats sont vraiment bons ! Ils sont savoureux mais aussi trĂšs beaux. Ma cuisine est avant tout axĂ©e sur des produits frais et des combinaisons crĂ©atives, entre histoire, saveurs et Ă©motions. Il s’agit de toucher les gens Ă  un instant prĂ©cis grĂące Ă  une identitĂ© reconnaissable. Ils reviennent car ils aiment la façon singuliĂšre dont nous cuisinons ou encore la façon dont nous assaisonnons ou prĂ©sentons nos plats. L’expĂ©rience restaurant passe en effet par cette attention aux dĂ©tails. Nous souhaitons que quelque chose se passe dans la bouche. Quelles sont vos sources d’inspiration ?

En tant que chef, on est entourĂ© de nourriture tous les jours. Les sources d’inspiration sont donc multiples. Il y a le jardin et les diffĂ©rentes saisons qui offrent chacune d’elles leur lot d’aliments spĂ©cifiques. Avoir un jardin nous permet d’en prendre conscience et de pouvoir rĂ©ellement mettre l’extĂ©rieur sur la table. L’étĂ© est fleuri et le printemps trĂšs vert, tandis qu’en automne et en hiver les couleurs commencent Ă  s’assombrir. Avec mon Ă©quipe et particuliĂšrement Marcel Skibba, chef cuisinier et copropriĂ©taire du restaurant, nous faisons des brainstormings pour Ă©changer des idĂ©es. Ce qui peut aider, c’est Ă©galement de voir les assiettes et d’imaginer comment les habiller, et bien sĂ»r le fait de passer du temps dehors et de voyager afin de voir ce qui se passe dans le monde des autres chefs. Quel a Ă©tĂ© le plus grand dĂ©fi de votre carriĂšre jusqu’à prĂ©sent et comment l’avez-vous relevé ?

Le plus gros dĂ©fi a Ă©tĂ© d’ouvrir le restaurant. Il a fallu franchir le pas, prendre ce risque et survivre les premiĂšres annĂ©es qui ont Ă©tĂ© trĂšs difficiles. Nous avons dĂ» travailler dur. Finalement, nous sommes aujourd’hui trĂšs contents d’avoir une super Ă©quipe et une bonne culture d’entreprise. Nous essayons de garder nos employĂ©s le plus longtemps possible, de leur donner la possibilitĂ© d’évoluer grĂące Ă  une atmosphĂšre familiale et tournĂ©e vers les autres.

Comment vous tenez-vous au courant des nouvelles tendances et techniques culinaires ?

Nous ne voulons pas ĂȘtre un restaurant tendance. En revanche, il est important de rester attentifs aux changements dans la sociĂ©tĂ© et de ce dont elle a besoin. En 2016, nous avons donc dĂ©cidĂ© de consacrer plus d’efforts Ă  notre jardin composĂ© de beaucoup de fleurs, d’herbes, de fruits et de lĂ©gumes. AprĂšs le Covid, on a assistĂ© Ă  une volontĂ© d’un retour aux sources et d’une cuisine plus lĂ©gĂšre, presque Ă  la façon dont nos grands-parents cuisinaient. Il faut donc rĂ©ussir Ă  rester fidĂšle Ă  sa cuisine et Ă  ce qu’on veut transmettre, tout en rĂ©ussissant Ă  anticiper la suite pour rĂ©ussir Ă  s’adapter. Nous essayons par exemple de ne jamais cesser de surprendre nos visiteurs, tout spĂ©cialement celles et ceux qui reviennent souvent.

Quel est l’ingrĂ©dient avec lequel vous prĂ©fĂ©rez travailler et pourquoi ?

Nous avons dans notre jardin des Ă©pinards de Malabar que j’apprĂ©cie beaucoup en raison de leur texture croustillante. Nous avons Ă©galement de l’aneth, du poivre, des melons, de la pastĂšque, des mirabelles etc. Je n’ai pas besoin de produits de luxe, j’aime les ingrĂ©dients simples, savoureux et qui viennent du jardin.

Quels sont vos ingrĂ©dients ou aliments prĂ©fĂ©rĂ©s en automne et en hiver ?

En hiver, j’aime cuisiner le cicorino rosso, l’artichaut, la citrouille, le topinambour et les lĂ©gumes racines qui sont selon moi sous-estimĂ©s. C’est en travaillant avec des produits simples que l’on peut laisser libre court Ă  sa crĂ©ativitĂ©. Si l’on prend les carottes par exemple, il y a tant de variĂ©tĂ©s et de possibilitĂ©s.

Quel est votre plat prĂ©fĂ©ré ?

J’aime les plats de pĂątes et les escalopes de veau. Comment voyez-vous l’évolution de la cuisine et de la gastronomie au cours des prochaines annĂ©es ?

Cela va devenir de plus en plus difficile d’embaucher les bonnes personnes. Au niveau de la gastronomie,

Voir les sourires sur le visage des gens est trĂšs gratifiant : on a une rĂ©ponse directe Ă  notre travail. C’est quelque chose d’assez unique.

nous serons amenĂ©s Ă  cuisiner davantage de lĂ©gumes et d’ingrĂ©dients Ă  base de plantes. Je pense aussi qu’on se dirige vers plus de restaurants spĂ©cialisĂ©s dans tels ou tels types de plats. Par exemple, les restaurants qui proposent de la gastronomie française traditionnelle survivront car ils trouveront toujours leur public. Les possibilitĂ©s sont tellement grandes que les restaurateurs n’ont pas besoin de savoir cuisiner de tout. En revanche, ils ont tout Ă  gagner en devenant de vĂ©ritables maĂźtres dans leur domaine. Quels conseils donneriez-vous Ă  quelqu’un qui souhaite devenir chef cuisinier ?

Lance-toi ! Au dĂ©but, cela peut-ĂȘtre trĂšs dur, mais les points positifs ne sont pas nĂ©gligeables. MĂȘme les points nĂ©gatifs, tels que les pauses en plein milieu d’aprĂšs-midi, peuvent devenir un grand plus. Finalement, l’industrie culinaire dans le monde est assez petite. Une fois chef, on peut donc facilement voyager et on trouvera toujours du travail. On est entourĂ© de personnes heureuses. Ce travail est avant tout incroyable car il rĂ©unit des gens de diffĂ©rentes cultures et d’horizons variĂ©s. C’est comme une grande famille.

Recette Cicorino Rosso

Épices Panch Phoron

100g de fenugrec

40g de moutarde noire

30g de nigelle

20g de cumin

50g de graines de fenouil

Bouillon de légumes

40g d’épices Panch Phoron

300g de jus de citron

200g de sauce Mizkan

200g de jus de betterave

100g d’huile de colza

Salade 4pc de cicorino rosso

200g de coulis de légumes

Sel, poivre, vinaigre de cidre, réduction de pomme et ciboulette

Couper le cicorino rosso en deux et le mettre sous vide avec le jus de cuisson. Cuire à la vapeur à 85 degrés pendant 20 minutes et refroidir ensuite. Ouvrir le sachet et le couper en petits morceaux de 1 cm. Mariner ensuite le cicorino rosso avec du sel, du poivre, du sucre, du vinaigre de cidre, de la réduction de pomme et de la ciboulette et assaisonner.

Base de radicchio

4kg de radicchio

1.25l de vinaigre balsamique blanc

500g de sucre

2.5l d’eau

Commencer par faire caramĂ©liser le sucre dans la poĂȘle, puis ajouter le radicchio coupĂ© en petits morceaux et bien le faire suer. Mouiller ensuite avec le vinaigre balsamique et laisser rĂ©duire. DĂšs que le vinaigre balsamique a entiĂšrement rĂ©duit, verser l’eau et laisser mijoter pendant plusieurs heures au point d’ébullition. Ensuite, Ă©goutter le tout et passer le jus (la base) Ă  travers un tamis pointu.

Sauce au radicchio

500g de base de radicchio

Vinaigre de cidre, verjus, sel, sucre, réduction de jus de pomme, xanthane

Assaisonner la base de radicchio avec le vinaigre de pomme, le verjus, le sel, le sucre et la réduction de jus de pomme. Lier ensuite avec de la gomme xanthane.

Glace au radicchio

250g de base de radicchio

125g de jus de pomme

15g de sucre inverti

12g de pectine rose

25g de sirop de glucose

Sel, poivre, vinaigre de cidre, vinaigre balsamique blanc

MĂ©langer la base de radicchio avec le jus de pomme, le sucre inverti, la pectine rose et le glucose en remuant constamment.

Feuille de radicchio

4 feuilles de radicchio

500g de jus de pomme

500g d’eau

150g de vinaigre balsamique blanc

5g de sel

15g de sucre

Quelle est la chose la plus importante que vous avez apprise dans la cuisine et que vous aimeriez transmettre aux autres ?

J’ai commencĂ© avec quatre employĂ©s et j’en ai aujourd’hui plus de 100 en comptant tous les restaurants. GĂ©rer du personnel n’est pas Ă©vident, il faut savoir oĂč l’on veut aller, mettre en place des objectifs et motiver ses Ă©quipes. Je suis vite devenu accro Ă  ce travail vers la perfection et Ă  cette attention portĂ©e aux dĂ©tails, rĂ©flĂ©chissant constamment Ă  ce qui pourrait ĂȘtre amĂ©liorĂ©. J’en apprends tous les jours. Ouvrir un restaurant n’est que le dĂ©but de l’histoire. Voir les sourires sur le visage des gens est trĂšs gratifiant : on a une rĂ©ponse directe Ă  notre travail. C’est quelque chose d’assez unique.

Quels sont vos futurs projets en tant que chef ?

Nous allons ouvrir un restaurant IGNIV à Andermatt en décembre. Nous avons également produit une série sur Amazon Prime qui sortira en janvier, Dinner Club. Nous sommes aussi toujours en train de développer notre fondation créée en 2015 afin de soutenir de jeunes talents, la fondation Uccelin.

Découper des cercles de 8cm dans les feuilles et les faire mariner dans le reste des ingrédients.

Salade de poires

1pc de poires fraßches (coupées en petits dés de 3mm)

1pc de topinambour (coupé en petits dés 3mm)

RĂ©duction de jus de pomme, sel, poivre, huile d’olive et vinaigre de cidre.

Faire mariner les poires et les topinambours coupĂ©s avec la rĂ©duction de jus de pomme, le sel, le poivre, l’huile d’olive et le vinaigre de cidre.

Dressage Huile au piment

Placer la salade de cicorino rosso sur l’assiette et la recouvrir d’une feuille de radicchio. DĂ©poser trois petits tas de salade de poires sur la feuille. Disposer une quenelle de glace Ă  cĂŽtĂ©. Disposer la sauce au radicchio et l’huile pimentĂ©e tout autour.

Une expérience unique entre authenticité et modernité

Verbier est un petit village de montagne idyllique oĂč il fait bon vivre. Pour en profiter au mieux, le W Verbier propose un Ă©quilibre subtil entre tradition et modernitĂ©. L’hĂŽtel se distingue par son approche contemporaine, apportant un souffle nouveau Ă  l’hĂŽtellerie alpine, tout en sĂ©duisant une clientĂšle en quĂȘte de confort et de qualitĂ©.

Pierre-Henri Bovsovers, directeur gĂ©nĂ©ral du W Verbier et grand passionnĂ© du village montagnard, partage dans cette interview comment l’hĂŽtel international s’est parfaitement intĂ©grĂ© Ă  l’ambiance chaleureuse de Verbier.

Pierre Henri Bovsovers, quelle est l’histoire du W Verbier ?

L’histoire du W Verbier dĂ©bute sur un terrain autrefois utilisĂ© comme parking par les skieurs. À l’époque, TĂ©lĂ©verbier, conscient du problĂšme des « lits froids » - ces propriĂ©tĂ©s privĂ©es peu occupĂ©es - a dĂ©cidĂ© de vendre ce terrain sous condition : il fallait y construire des « lits chauds », c’est-Ă -dire des hĂ©bergements touristiques pour dynamiser la station.

Les frĂšres Luisier, architectes locaux rĂ©putĂ©s, ont su regrouper une quinzaine de personnes afin de crĂ©er ce projet hĂŽtelier d’envergure. Ils ont analysĂ© diverses marques pour leur projet, cherchant celle qui s’harmoniserait le mieux avec l’esprit de Verbier. Le choix s’est finalement portĂ© sur W Hotels, dont les valeurs correspondaient parfaitement Ă  celles de la station. L’établissement a ouvert ses portes le 1 dĂ©cembre 2013, devenant le premier hĂŽtel de la marque W Hotels Ă  s’installer en montagne. Comment l’hĂŽtel s’est-il dĂ©veloppĂ© depuis ? Le pari audacieux d’ouvrir Ă  l’annĂ©e, rare dans les stations de ski, a Ă©tĂ© payant: en restant ouvert mĂȘme en dehors de la saison hivernale, l’hĂŽtel a su attirer une clientĂšle diversifiĂ©e tout au long de l’annĂ©e. Cela a Ă©galement permis de maintenir un personnel compĂ©tent et de fidĂ©liser des talents.

L’impact du W Verbier sur la station est aujourd’hui indĂ©niable. Depuis huit annĂ©es consĂ©cutives, l’hĂŽtel est couronnĂ© « Meilleur hĂŽtel de ski au monde ». Son rayonnement a considĂ©rablement Ă©largi la visibilitĂ© de Verbier Ă  l’international. À titre d’exemple, seuls 0,5 % des visiteurs Ă  Verbier Ă©taient auparavant amĂ©ricains. Aujourd’hui, ils reprĂ©sentent 30 % de la clientĂšle du W Verbier et sont rejoints par des visiteurs de Russie, d’Asie ou encore du Moyen-Orient. L’hĂŽtel attire Ă©galement de grandes entreprises pour des sĂ©minaires, contribuant ainsi Ă  la dynamisation Ă©conomique de la rĂ©gion. Quelles sont les valeurs clĂ© de l’hĂŽtel ?

Les valeurs du W Verbier reposent sur un esprit de simplicitĂ© et d’authenticitĂ©, tout en restant ancrĂ©es dans le haut de gamme. La clientĂšle, ĂągĂ©e majoritairement entre 30 et 50 ans, se compose de personnes fortunĂ©es qui apprĂ©cient toutefois un style de vie dĂ©contractĂ©, loin du luxe ostentatoire. Le W incarne cette philosophie, offrant un service convivial et chaleureux, tout en maintenant un standard de qualitĂ© Ă©levĂ©.

Les valeurs du W Verbier reposent sur un esprit de simplicitĂ© et d’authenticitĂ©, tout en restant ancrĂ©es dans le haut de gamme.

En interne, les valeurs transmises au personnel se concentrent sur l’honnĂȘtetĂ©, le respect et la passion. Cette derniĂšre est essentielle pour offrir un service d’exception. L’accueil du personnel est souvent mentionnĂ© par nos clients qui soulignent l’ambiance accueillante et l’attention portĂ©e Ă  leur bien-ĂȘtre.

Comment dĂ©cririez-vous l’ambiance de l’hĂŽtel ?

La marque W se distingue par son approche du design, qui s’adapte au lieu oĂč chaque hĂŽtel est implantĂ©. Le W Verbier reflĂšte l’esprit de la montagne avec une esthĂ©tique chalet. Le bois est omniprĂ©sent dans les chambres et les extĂ©rieurs, combinĂ© Ă  des touches modernes comme les salles de bains ouvertes et les cheminĂ©es Ă  l’éthanol prĂ©sentes dans chaque chambre. Cette fusion de modernitĂ© et d’ambiance montagnarde crĂ©e une atmosphĂšre Ă  la fois chaleureuse et Ă©lĂ©gante. Les espaces publics de l’hĂŽtel respectent cette mĂȘme philosophie, intĂ©grant harmonieusement l’environnement de Verbier dans l’expĂ©rience globale. Quels sont les diffĂ©rents types de chambres disponibles au W Verbier ?

Le W Verbier propose une gamme variĂ©e d’hĂ©bergements, comprenant 123 chambres et 5 rĂ©sidences. Ces derniĂšres sont des appartements de 2 ou 3 chambres, idĂ©ales pour les familles, avec un salon et une cuisine. Ces propriĂ©tĂ©s privĂ©es font partie intĂ©grante de l’hĂŽtel et offrent les mĂȘmes services. Toutes nos chambres partagent un design uniforme, avec un balcon et des Ă©quipements modernes. Nous proposons neuf catĂ©gories diffĂ©rentes en fonction de la vue et de la taille de la chambre.

Comment l’hĂŽtel s’adapte-t-il aux saisons changeantes et aux attentes variĂ©es des clients Ă  Verbier ?

Un client hivernal n’a pas les mĂȘmes attentes qu’un visiteur estival. Le W Verbier ajuste son offre en fonction des saisons pour rĂ©pondre Ă  ces attentes diverses. En hiver, l’hĂŽtel attire principalement des skieurs et des amateurs de montagne, mettant

l’accent sur l’aspect sportif et festif de Verbier. En Ă©tĂ©, l’établissement met davantage en avant son spa et ses options de restauration, offrant des expĂ©riences de bien-ĂȘtre et de dĂ©tente. Cette flexibilitĂ© permet Ă  l’hĂŽtel de rester attractif tout au long de l’annĂ©e.

Quelles sont les activitĂ©s proposĂ©es par le W Verbier ?

Toutes les activitĂ©s possibles Ă  Verbier sont accessibles via l’hĂŽtel : vĂ©lo, parapente, gastronomie, visites locales, etc. Nous disposons d’un Mountain Concierge en hiver et d’un Bike Concierge en Ă©tĂ©, permettant aux clients de facilement louer des vĂ©los, de trouver un guide ou encore de rĂ©server un vol en hĂ©licoptĂšre.

Pour les personnes en recherche de dĂ©tente, le Spa est notre espace de dĂ©tente de 1 300 m2 avec neuf salles de soins, deux piscines chauffĂ©es, trois hammams, quatre saunas, un jacuzzi, une cabine de cryothĂ©rapie, une boutique luxe multimarque et une salle de fitness aux Ă©quipements modernes avec son espace de yoga privĂ©e. InspirĂ© par l’environnement montagnard, le spa allie modernitĂ© et rusticitĂ© pour une expĂ©rience bien-ĂȘtre alpine exceptionnelle.

L’hĂŽtel propose Ă©galement 245 m2 d’espaces modulables pour des Ă©vĂ©nements privĂ©s ou professionnels, avec vue sur les sommets alpins et une technologie de pointe. Mariages, sĂ©minaires et dĂźners peuvent y ĂȘtre organisĂ©s dans un cadre luxueux.

Enfin, le W Off Piste est un bar aprĂšs-ski avec musique et Ă©vĂ©nements, idĂ©alement situĂ© Ă  l’arrivĂ©e de la piste de ski principale. Le client qui termine sa journĂ©e de ski peut facilement s’arrĂȘter boire un verre, profiter de la musique et de l’ambiance festive. Et pour plus de surprises, le W Off Piste se transforme en Plage chaque Ă©tĂ© !

Que propose le W Verbier en termes de gastronomie ?

Le W Verbier propose quatre restaurants en hiver, chacun avec une identité forte et singuliÚre.

Le BĂŽ, dont le nom en patois valaisan signifie

« surprenant » ou « Ă©tonnant », a Ă©tĂ© renommĂ© il y a quelques annĂ©es pour sĂ©duire davantage la clientĂšle locale. Ici, le patois est Ă©galement utilisĂ© pour baptiser les plats, et la carte met Ă  l’honneur des produits locaux sublimĂ©s par notre chef italien. Fort de ses voyages Ă  travers le monde, il apporte des influences moyen-orientales et italiennes Ă  une cuisine de montagne simple mais raffinĂ©e, faisant du BĂŽ l’une des meilleures tables de Verbier.

Eat-Hola est un bar Ă  tapas haut de gamme, dirigĂ© par un chef Ă©toilĂ© de renommĂ©e internationale. Il propose une sĂ©lection de tapas sophistiquĂ©es dans une ambiance dĂ©contractĂ©e. Les clients peuvent choisir de s’asseoir au bar, pour observer les chefs en pleine action, ou de s’installer Ă  table pour une expĂ©rience plus intime.

Le bar à sushis U-Yama, ouvert exclusivement en hiver, se trouve dans une ancienne discothÚque réaménagée avec un design épuré et des touches japonaises. Les sushis y sont préparés à la minute, directement devant les clients, avec des ingrédients de haute qualité et une maßtrise technique exceptionnelle, offrant ainsi une expérience gastronomique mémorable.

Enfin, le W Living Room est le cƓur de l’hĂŽtel. SituĂ© Ă  proximitĂ© de la rĂ©ception, c’est un bar animĂ© le soir par un DJ live, oĂč les clients peuvent profiter d’une carte de cocktails variĂ©e et d’une petite restauration, allant des salades aux burgers, en passant par des plats de pĂątes ou des poissons, servis aussi bien Ă  midi qu’en soirĂ©e.

Quelle est votre vision pour l’évolution du W Verbier dans les prochaines annĂ©es ?

Le W Verbier a atteint sa pleine capacitĂ© d’évolution durant la saison hivernale. Le vĂ©ritable dĂ©fi rĂ©side dans les huit mois de hors-saison oĂč il reste encore beaucoup Ă  accomplir. Le dĂ©veloppement de cette pĂ©riode dĂ©pend non seulement de l’hĂŽtel, mais aussi de la collaboration avec la station et les partenaires locaux, car si les clients visitent Verbier hors saison et trouvent le village fermĂ©, leur expĂ©rience en sera impactĂ©e.

DĂ©velopper le tourisme hors saison est un objectif qui prend d’autant plus d’importance avec le rĂ©chauffement climatique. Les saisons de ski risquent de se raccourcir, obligeant les stations Ă  se rĂ©inventer pour attirer du monde en dehors de l’hiver. On observe Ă©galement que les Ă©tĂ©s deviennent de plus en plus chauds en MĂ©diterranĂ©e, amenant de plus en plus de personnes vers la montagne oĂč les tempĂ©ratures sont plus fraĂźches. Les randonnĂ©es, le e-bike ou encore la dĂ©couverte des glaciers offrent un potentiel de dĂ©veloppement important pour la saison estivale et hors saison.

Interview Maévane Mas

Golf et gastronomie : une alliance rĂ©ussie Ă  l’ASGI

FondĂ©e en 1998 par les golfeurs passionnĂ©s lausannois Pascal Germanier et Yves Hofstetter, l’Association Suisse des Golfeurs IndĂ©pendants (ASGI) a pour mission de fournir aux golfeurs sans club un statut reconnu par les golfs nationaux, leur permettant de jouer grĂące Ă  des forfaits journaliers. Ce concept innovant a rapidement trouvĂ© sa place sur la scĂšne du golf suisse, avec un effectif qui a atteint 20 000 membres en 2024.

L’ASGI a su construire sa crĂ©dibilitĂ© auprĂšs des acteurs du golf en proposant une multitude d’évĂ©nements crĂ©atifs qui allient jeu et plaisir dans une ambiance conviviale reconnue par la fidĂ©litĂ© des participants. Tous les golfeurs dĂ©tenteurs d’une licence, qu’elle soit suisse ou Ă©trangĂšre, peuvent participer aux activitĂ©s de l’association. Avec une Ă©quipe de 11 collaborateurs rĂ©partis entre Crissier et Zurich, l’ASGI est toujours dirigĂ©e par son fondateur Pascal Germanier, assistĂ© de ses adjoints Nicole Messerli-Haldi et SĂ©bastien Pannatier. E n plus de ses Ă©vĂ©nements phares que sont la Swiss Golf Week, les Classics et les ASGI Pro-Am Series, l’ASGI propose Ă  ses membres une alternative novatrice aux clubs de golf traditionnels, associant passion du sport et plaisirs gastronomiques Ă  travers des Ă©vĂ©nements comme « Les Chefs » et les « Parcours Gourmands ». Une union parfaite entre les swings et les saveurs, offrant une expĂ©rience inĂ©dite oĂč la convivialitĂ© est au cƓur.

La passion avant tout AprĂšs le lancement de l’ASGI et sa parfaite intĂ©gration dans le golf suisse au dĂ©but des annĂ©es 2000, Pascal Germanier n’avait bien sĂ»r pas oubliĂ© le potentiel de ce concept. Et c’est trĂšs naturellement qu’il a crĂ©Ă© « Les Gastronomes », en collaboration avec le Golf des Bois : « Le prĂ©sident du club, Jean-Pierre Bouille, souhaitait lancer un Ă©vĂ©nement dans l’environnement et l’ambiance typiques des Franches-Montagnes. Comme le monde Ă©questre m’était inconnu (!), j’ai immĂ©diatement pensĂ© au Chef Georges Wenger, installĂ© au Noirmont et crĂ©ditĂ© de 18 points au GaultMillau. La premiĂšre Ă©dition s’est dĂ©roulĂ©e en 2004 et a immĂ©diatement Ă©tĂ© adoubĂ©e par les golfeurs ».

La validation de la formule, pour autant qu’il en fallut une, vint en 2007, avec « Les Chefs en Valais » : « C’était une nouvelle fois le fruit d’une discussion avec un ami, en l’occurrence le Chef Franck Reynaud, patron du restaurant Gastronomique l’Ours Ă  Crans-sur-Sierre. L’idĂ©e Ă©tait de rĂ©unir six stars de la cuisine au sein d’une compĂ©tition de golf, en collaboration avec le Golf de Leuk. Le dĂ©fi Ă©tait de taille, puisqu’il fallait installer des tentes sur le parcours, avec suffisamment de matĂ©riel et d’électricitĂ© pour servir des plats gastronomiques aux joueurs. Encore une fois, le succĂšs a Ă©tĂ© immĂ©diat ». À tel point que la manifestation est rapidement passĂ©e d’un Ă  deux jours, pendant le week-end du JeĂ»ne fĂ©dĂ©ral. La place de la gastronomie Ă  l’ASGI

L’ASGI a su marier le plaisir du golf Ă  celui de la table, une association naturelle pour les Ă©picuriens.

Les « Chefs » sont devenus une piĂšce maĂźtresse de son programme gastronomique. Le 15 janvier, sous un soleil valaisan, le Golf de Leuk a accueilli la 17Ăšme Ă©dition des « Chefs ». DĂšs l’ouverture des inscriptions sur le site de l’ASGI, plus d’une centaine de golfeurs se sont prĂ©cipitĂ©s pour rĂ©server une place, car l’évĂ©nement, trĂšs prisĂ©, a des places limitĂ©es. Le concept est simple : des Ă©quipes de quatre golfeurs parcourent 18 trous, dans une ambiance dĂ©tendue, tout en dĂ©gustant tous les trois trous un plat gastronomique prĂ©parĂ© par six Chefs, accompagnĂ© d’un vin choisi par eux-mĂȘmes. À l’arrivĂ©e, un buffet de fromages et de desserts clĂŽture cette journĂ©e inoubliable. Pour les gourmands, l’évĂ©nement se dĂ©roule sur deux jours, permettant ainsi de dĂ©couvrir les plats de douze restaurateurs renommĂ©s.

Incontournables Parcours Gourmands

Dans la continuitĂ© de cette philosophie, un nouveau dĂ©veloppement est survenu dĂšs 2009 : « Cette fois, l’idĂ©e Ă©tait de trouver un club et un Chef de la mĂȘme rĂ©gion, qui collaboreraient pour un Ă©vĂ©nement sur une journĂ©e complĂšte. AprĂšs une compĂ©tition de golf et une premiĂšre surprise rĂ©alisĂ©e par le Chef au clubhouse, les golfeurs se rĂ©uniraient dans son restaurant pour une soirĂ©e mĂ©morable ». Avec ce nouveau succĂšs, le besoin d’une infrastructure plus professionnelle s’est fait sentir : « Nous avons signĂ© un contrat avec un partenaire de cuisines haut de gamme, qui nous a fourni du matĂ©riel professionnel directement sur le golf. Le programme a ensuite pris de l’ampleur, s’étendant Ă  toute la Suisse et contribuant Ă  notre rĂ©putation dans l’organisation de manifestations

sophistiquĂ©es sur le plan organisationnel. Ce fut aussi une trĂšs belle carte de visite pour les clubs qui ne nous connaissaient pas encore trĂšs bien Ă  l’époque ».

Ce concept a tout de suite Ă©tĂ© baptisĂ© « Parcours Gourmand » ; il compte cette annĂ©e 11 dates, avec des Chefs incontournables comme Giovannini, Andreas Caminada ou Philippe Chevrier, ainsi que de jeunes et crĂ©atifs cuisiniers, Ă  l’image de Niklas Oberhofer ou BenoĂźt Carcenat. « Les habituĂ©s nous en voudraient de changer la formule », poursuit le General Manager de l’ASGI. « Ils sont tellement motivĂ©s qu’ils jouent par tous les temps, puisque le golf a cette qualitĂ© de s’adapter Ă  la mĂ©tĂ©o, mĂȘme dans des climats fortement perturbĂ©s. Par ailleurs, les Ă©vĂ©nements sont ouverts Ă  tous les joueurs, suisses ou Ă©trangers, membres de clubs ou de l’ASGI et de niveaux de jeu diffĂ©rents. ».

Une recette subtile Qu’il s’agisse des Parcours Gourmands ou des « Chefs », l’organisation est la clĂ© du succĂšs. Les premiĂšres dĂ©marches se dĂ©roulent jusqu’à une annĂ©e avant le rendez-vous et mettent Ă  contribution pas moins de 6 collaborateurs, Ă  diffĂ©rents stades du processus : « C’est grĂące Ă  toute l’équipe de l’ASGI que ce concept s’est dĂ©veloppĂ©, mais surtout Ă  deux organisateurs hors pair : Nicole Messerli-Haldi et SĂ©bastien Pannatier. ».

En termes de frĂ©quentation, il est essentiel d’imposer des limites. Pour l’évĂ©nement « Les Chefs », nous avons dĂ©jĂ  accueilli jusqu’à 130 participants, mais

Pascal Germanier General Manager, ASGI

cela a mis les cuisiniers Ă  rude Ă©preuve, frĂŽlant leurs capacitĂ©s maximales. C’est pourquoi nous avons optĂ© pour un retour Ă  une jauge idĂ©ale de 112 participants par jour, soit 224 sur l’ensemble du week-end du JeĂ»ne fĂ©dĂ©ral. Par ailleurs, les Chefs doivent parfois contenir leur gĂ©nĂ©rositĂ© naturelle, car s’ils sont tentĂ©s de multiplier les portions par Ă©tape, il est important de maintenir l’équilibre entre les plats et les vins. Sinon, la satiĂ©tĂ© peut vite faire basculer l’expĂ©rience du plaisir Ă  l’inconfort.

Il est aussi crucial de rappeler que l’organisation de ce programme gastronomique reprĂ©sente un investissement considĂ©rable pour l’ASGI. Cet engagement est toutefois pleinement justifiĂ© par les retombĂ©es positives qu’il engendre. Cependant, de nombreuses dĂ©penses ne sont pas directement rĂ©percutĂ©es sur les participants, ce qui en fait un modĂšle peu attractif pour des organisateurs privĂ©s. Ainsi, la concurrence dans ce domaine est quasiment inexistante.

Le plaisir des chefs

Avec la prĂ©sence de 12 des plus grands chefs suisses au golf de Leuk, l’évĂ©nement « Les Chefs » est un incontournable pour les amateurs de gastronomie et de golf. Les principaux intĂ©ressĂ©s sont eux-mĂȘmes ravis de cette rencontre.

Pierrick Suter plaisante avec Pierrot Ayer, tandis que Marie Robert discute avec « Dieu », le surnom respectueux qu’elle donne Ă  Franck Giovannini. De leur cĂŽtĂ©, Franck Reynaud, Urs Messerli et Domingo S. Domingo Ă©changent joyeusement. Au fond, c’est une journĂ©e ordinaire pour eux !

Cet arĂ©opage de lĂ©gendes culinaires totalise prĂ©cisĂ©ment 101 points GaultMillau, ce qui reprĂ©sente une moyenne impressionnante de 16,8 points par chef. MalgrĂ© cela, l’ambiance reste dĂ©contractĂ©e et conviviale. OrganisĂ© par l’Association Suisse des Golfeurs IndĂ©pendants, cet Ă©vĂ©nement n’est pas une compĂ©tition gastronomique oĂč chacun tente de briller, mais un rendez-vous gastronomique et sportif que les chefs apprĂ©cient pour sa bonne humeur, son esprit amical, et ses particularitĂ©s, notamment le dĂ©fi de cuisiner en plein air.

« Les Chefs », nom sobre donnĂ© par l’ASGI, rĂ©unit depuis 2007 les plus grandes figures de la gastronomie helvĂ©tique. Principalement sur le parcours de Leuk, mais aussi Ă  Emmental, Interlaken et NeuchĂątel, ces chefs rĂ©putĂ©s prĂ©sentent pendant deux jours un plat et un verre de vin Ă  224 golfeurs privilĂ©giĂ©s. Pas moins de 12 chefs sont Ă  l’Ɠuvre. En parlant de cuisine, trois tentes sont stratĂ©giquement placĂ©es sur le parcours valaisan, permettant aux golfeurs de faire un arrĂȘt de 15 minutes tous les trois trous. Chaque tente est occupĂ©e par deux chefs, qui collaborent dans la bonne humeur. Cette installation temporaire permet de rĂ©aliser six plats d’exception, accompagnĂ©s de six verres de vin soigneusement sĂ©lectionnĂ©s par les maĂźtres. Un enchaĂźnement unique dans l’histoire de la gastronomie suisse. Marie Robert et son univers Marie Robert et son associĂ© Arnaud Gorse ont pris d’assaut le monde de la gastronomie il y a treize ans, en ouvrant Le CafĂ© suisse Ă  Bex. « CuisiniĂšre de l’annĂ©e » 2019, participe Ă  « Les Chefs » pour la troisiĂšme fois. La jeune femme ne boude pas son plaisir, sous les camĂ©ras de la RTS qui s’est invitĂ©e spontanĂ©ment sur les greens : « C’est trĂšs sympa de sortir du cadre du restaurant et d’amener notre philosophie de la gastronomie en plein air ! » Le plat est prĂ©parĂ© en avance avec sa brigade et dressĂ© sur place. Le dĂ©fi de la journĂ©e rĂ©side dans la vitesse d’exĂ©cution. Pour son Ă©quipe, l’évĂ©nement est une expĂ©rience enrichissante, tandis que les golfeurs, souvent des Ă©picuriens, apprĂ©cient ce moment de dĂ©gustation et de dĂ©tente.

La fidĂ©litĂ© de Franck Giovannini Franck Giovannini, l’un des Chefs les plus respectĂ©s de Suisse, participe Ă  l’évĂ©nement depuis 2007. « Je viens chaque annĂ©e, poussĂ© par Pascal Germanier ! Mais c’est un vĂ©ritable plaisir de pouvoir m’évader », plaisantet-il. Ce rendez-vous est l’occasion pour Giovannini de proposer un plat de qualitĂ© en dehors du cadre exigeant de son restaurant. « C’est un dĂ©fi, mais aussi une belle expĂ©rience pour la brigade qui se dĂ©voue pour l’évĂ©nement. ». Le contact avec les golfeurs est dĂ©contractĂ©, et l’atmosphĂšre conviviale permet aux Chefs de s’éloigner de la pression quotidienne.

Pierrick Suter, le golfeur Golfeur passionnĂ©, Pierrick Suter a participĂ© Ă  plus de quinze Ă©ditions des « Chefs ». Il se souvient de ses dĂ©buts modestes, avec seulement deux tables sous une tente et sans Ă©lectricitĂ©. Aujourd’hui, avec une meilleure organisation et la participation de 12 Chefs, l’évĂ©nement est scindĂ© en deux jours, permettant aux Chefs et aux participants de mieux profiter de l’expĂ©rience.

Pierrot Ayer, la bonne humeur

Non golfeur mais amateur de bonne chĂšre, Pierrot Ayer participe pour la septiĂšme fois. « Je partage la tente avec mon ami Suter, et c’est l’occasion idĂ©ale pour Ă©changer et boire un verre ! » Pour Ayer, la fidĂ©litĂ© des Chefs Ă  cet Ă©vĂ©nement est un Ă©lĂ©ment important. Il souligne qu’il est rare de se retrouver entre grands cuisiniers dans une telle ambiance, oĂč chacun peut profiter sans pression.

Franck Reynaud, le précurseur

Franck Reynaud est l’un des fondateurs de « Les Chefs », ayant collaborĂ© avec Pascal Germanier dĂšs le dĂ©but. « J’ai surtout encouragĂ© les Chefs Ă  participer, ce qui a facilitĂ© l’organisation », explique-t-il. Pour Reynaud, cet Ă©vĂ©nement est l’occasion de faire dĂ©couvrir sa cuisine Ă  un nouveau public tout en renforçant les liens avec les golfeurs, particuliĂšrement les Suisses allemands, qui sont selon lui plus ouverts Ă  l’innovation culinaire.

Domingo S. Domingo et Urs Messerli, un duo d’excellence

Domingo S. Domingo et Urs Messerli, qui dirigent Mille Sens Ă  Berne, participent Ă©galement Ă  l’évĂ©nement. Messerli, qui a travaillĂ© pendant 15 ans dans un restaurant de club de golf, comprend bien l’esprit des golfeurs : « Ce sont des Ă©picuriens qui apprĂ©cient la qualitĂ© de la gastronomie.». Ils ont Ă©galement choisi de cuisiner avec des grills Big Green Egg, un dĂ©fi technique qui reflĂšte la belle harmonie entre tous les participants.

Le succĂšs de l’ASGI rĂ©side dans sa capacitĂ© Ă  innover tout en rĂ©pondant aux attentes de ses membres. En associant sport et gastronomie, l’association a crĂ©Ă© une offre unique qui sĂ©duit golfeurs et gourmets. Loin des modĂšles traditionnels des clubs de golf, l’ASGI propose une alternative oĂč le plaisir et la convivialitĂ© priment, tout en maintenant un niveau d’exigence Ă©levĂ© tant sur le plan sportif que culinaire.

Je viens chaque annĂ©e, poussĂ© par Pascal Germanier ! Mais c’est un vĂ©ritable plaisir de pouvoir m’évader.

– Franck Giovannini,

Chef du restaurant Ă©toilĂ© de l’HĂŽtel de Ville Ă  Crissier

Le fondateur Pascal Germanier rĂ©sume parfaitement cette vision : « Le golf et la gastronomie partagent un mĂȘme esprit de prĂ©cision et de passion. Nous avons simplement rĂ©uni ces deux mondes pour offrir Ă  nos membres des moments inoubliables, sur le green et Ă  table. » C’est cette philosophie qui continue de guider l’ASGI, et qui lui assure un avenir radieux dans le paysage du golf suisse.

L’ASGI en chiffres

– CrĂ©ation : 1998

– Nombre de membres en 2024 : 20’000

– Cotisation annuelle : de CHF 0.- à CHF 380.(gratuite pour les enfants de membres)

– Licence nationale et internationale : Oui – Swiss Golf Card

– ÉvĂ©nements par annĂ©e : 130+

Plus d’informations sur www.asgi.ch

Le vrai luxe

plutît que l’illusion de la grandeur

À l’HĂŽtel Spitzhorn de Gstaad, les Ă©toiles ne sont pas vraiment importantes. D’autant plus lorsqu’il s’agit de satisfaire les clients. Michel Wichman, locataire et hĂŽte du Spitzhorn, nous prĂ©sente l’établissement ainsi que ses valeurs telles que l’hospitalitĂ© authentique qui dĂ©passe souvent les attentes des clients.

Michel Wichman, dans une de vos dĂ©clarations vous soutenez que « les Ă©toiles sont au firmament ». Qu’entendez-vous par là ?

Les Ă©toiles sont au firmament et non pas Ă  un panneau Ă  l’entrĂ©e d’un hĂŽtel car, de nos jours, le nombre d’étoiles est de moins en moins liĂ© Ă  la qualitĂ© de l’hĂŽtellerie. Notre Ă©quipe se prĂ©occupe uniquement des clients et fait de son mieux pour qu’ils soient satisfaits. C’est pourquoi les Ă©valuations en ligne de nos visiteurs sont beaucoup plus significatives que nos Ă©toiles pour nous. L’hĂŽtel pourrait mĂȘme se voir attribuer huit Ă©toiles mais cela ne changerait rien car nous favoriserons toujours une hospitalitĂ© authentique et sincĂšre ainsi qu’un service impeccable. D’ailleurs, c’est prĂ©cisĂ©ment par ces caractĂ©ristiques et ces valeurs que nous souhaitons nous dĂ©marquer et dĂ©montrer la qualitĂ© de notre Ă©tablissement. C’est pour cette raison que nous avons rejetĂ© les quatre Ă©toiles que l’HĂŽtellerie Suisse envisageait de nous attribuer. N’est-ce pas un inconvĂ©nient, surtout concernant la perception de l’extĂ©rieur ?

Non, pas du tout. MĂȘme si parfois nous pensons ne pas ĂȘtre Ă  la hauteur, nous dĂ©passons toujours les attentes de nos clients. Les visiteurs deviennent ainsi des habituĂ©s enthousiastes et fidĂšles. Nous proposons une forme d’hospitalitĂ© contemporaine et durable, qui laisse les Ă©toiles Ă  leur place - dans le ciel - et nous plaçons toujours le bien-ĂȘtre des hĂŽtes au cƓur de notre activitĂ©.

Mercredi 23 octobre 2024 de 18h00 Ă  19h30

Université de Neuchùtel

BĂątiment principal

Av. du 1 er-Mars 26

Cependant, il reste vrai que les Ă©toiles aident certains invitĂ©s Ă  choisir leur destination. Et pourtant, vous vous ĂȘtes « contenté » d’ouvrir un hĂŽtel trois Ă©toiles. Pourquoi ?

À mon avis, parallĂšlement au monde du grand tourisme hĂŽtelier super riche et classique, Gstaad doit se dĂ©velopper davantage en termes de nouveaux concepts pour l’avenir. À Gstaad, il manquait un hĂŽtel trois Ă©toiles qui offrait un service exceptionnel. Avant d’ĂȘtre hĂŽte du Spitzhorn, j’ai travaillĂ© pendant huit ans comme directeur au Grand HĂŽtel Bellevue Gstaad (aujourd’hui Le Grand Bellevue). Lorsque je travaillais au Grand HĂŽtel Bellevue, mon Ă©quipe et moi, nous concentrions toujours sur le bien-ĂȘtre de nos hĂŽtes. Toutefois, alors que cela devrait ĂȘtre une Ă©vidence, la satisfaction du client a fini bien souvent par passer en deuxiĂšme place dans de nombreux hĂŽtels de luxe. Dans ces cas, la chasse aux Ă©toiles associĂ©e aux efforts et sacrifices visant Ă  attirer un grand nombre de cĂ©lĂ©britĂ©s a conduit Ă  une situation qui ne permettait pas Ă  un invitĂ© « lambda » de se sentir Ă  l’aise dans l’établissement.

Pourquoi avez-vous choisi le Spitzhorn pour votre nouvelle mission ?

DĂšs le dĂ©but, ma femme et moi avons pu aider Ă  façonner l’ñme de l’hĂŽtel Spitzhorn. En tant que locataires, nous avons repris un Ă©tablissement de l’assurance La BĂąloise qui correspond parfaitement Ă  notre idĂ©e d’un hĂŽtel moderne. Pas de posture guindĂ©e, pas d’illusion de grandeur. Nous privilĂ©gions une atmosphĂšre dĂ©tendue et une cordialitĂ© authentique. En 2014, le « Times » a mĂȘme Ă©crit qu’il s’agit d’un moyen de « rĂ©inventer Gstaad pour les skieurs au budget plus modeste ».

Qu’est-ce qui diffĂ©rencie le Spitzhorn d’autres hĂŽtels de la mĂȘme catĂ©gorie ou d’une catĂ©gorie supĂ©rieure ?

Nous pensons qu’il ne faut « pas toujours vouloir plus, mais aspirer au meilleur ». C’est le principe directeur de notre hĂŽtel trois Ă©toiles supĂ©rieur. À mon avis, il n’est pas possible de comparer un hĂŽtel Ă  un autre car chaque Ă©tablissement possĂšde son propre charme et sa propre identitĂ©. Finalement, ce qui compte c’est l’ñme de l’hĂŽtel, tout est une question de niveaux, notre hĂŽtel est d’un degrĂ© plus spacieux, les couloirs sont plus larges, les chambres plus lumineuses, les boissons plus grandes, le champagne plus pĂ©tillant, le temps est meilleur, les enfants sont plus heureux, les montagnes plus hautes, la piscine s’avĂšre plus accueillante, les prairies alpines plus colorĂ©es et les visages de notre Ă©quipe sont plus rayonnants. Ce qui fait la diffĂ©rence c’est aussi notre facture qui, malgrĂ© le confort offert, rayonne d’une modestie particuliĂšre. Nous nous concentrons uniquement sur le client et son bien-ĂȘtre. Tout ce dont nos visiteurs ont besoin est Ă  leur disposition. Nous offrons donc le vrai luxe plutĂŽt qu’une illusion de grandeur. Qu’est-ce qui distingue l’offre culinaire du Spitzhorn ?

Les plats les plus populaires des Alpes ou « The Best of the Alps » d’Allemagne, d’Autriche, de Suisse, d’Italie et de France attendent nos visiteurs ! Nous avons mis au point les meilleures recettes, qui convainquent par des ingrĂ©dients frais, souvent locaux, et forment un menu simple

mais trĂšs savoureux. Nous proposons par exemple des soupes spĂ©ciales, des poissons locaux, des classiques alpins, des röstis copieux et des desserts gourmands ainsi que des spĂ©cialitĂ©s saisonniĂšres. Vous dĂ©crivez votre Ă©tablissement comme un hĂŽtel trois Ă©toiles qui comporte une infrastructure quatre Ă©toiles. Qu’est-ce qui confĂšre Ă  cette derniĂšre sa grande qualité ? Notre hĂŽtel est en effet un trois Ă©toiles supĂ©rieur avec une infrastructure quatre Ă©toiles dans un environnement cinq Ă©toiles. Cela fait aussi partie de notre slogan. Lorsque nous avons ouvert l’hĂŽtel Spitzhorn en dĂ©cembre 2013, « la lĂ©gĂšretĂ© de l’ĂȘtre » a Ă©galement trouvĂ© son expression architecturale. En tant que chalet-hĂŽtel, l’établissement ne choque pas et se fond harmonieusement dans l’un des plus beaux paysages alpins de Suisse. Les chalets enchantent parce qu’ils absorbent les couleurs et les formes de leur environnement rendant l’ensemble « lĂ©ger ». Quant Ă  nos intĂ©rieurs, il a Ă©tĂ© difficile de laisser transparaĂźtre l’esthĂ©tique trĂšs particuliĂšre du monde extĂ©rieur. Nos dĂ©corateurs d’intĂ©rieur ont crĂ©Ă© une Ɠuvre d’art Ă©tonnante. Les 50 chambres et les 110 lits de l’établissement offrent les meilleures vues sur la rĂ©gion. L’hĂŽtel comprend aussi une salle de jeux pour les enfants, une cuisine saisonniĂšre de brasserie dans le restaurant ainsi qu’une zone de bien-ĂȘtre, un fitness, une piscine, un sauna / bain Ă  vapeur, des soins Kneipp et des massages.

Plus d’inofrmations sur www.spitzhorn.ch

Avec notamment

Sandra Hotz

Prof. droit de la santé

Jacques Aubert

MĂ©decin

Alexandre Pillonel

Haute Ă©cole de travail

social et de la santé

Modération

Valérie Kernen

Journaliste

Université de Neuchù tel

Améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladie rare grùce aux soins à domicile

Lorsqu’une personne est atteinte d’une maladie rare, les traitements peuvent ĂȘtre lourds et complexes.

Careformance est une entreprise familiale fondĂ©e en 2020 qui se consacre aux soins Ă  domicile pour les patients atteints de maladies rares. Sa mission est de rendre ses patients autonomes en leur enseignant les techniques nĂ©cessaires pour gĂ©rer leurs traitements eux-mĂȘmes Ă  domicile. Les infirmiĂšres se rendent chez eux pour les former, leur montrant pas Ă  pas comment procĂ©der. En apprenant Ă  s’administrer eux-mĂȘmes leurs traitements, ils n’ont plus besoin de se rendre Ă  l’hĂŽpital. Cette autonomie transforme leur quotidien, leur permettant de recevoir leurs soins confortablement installĂ©s chez eux, devant leur tĂ©lĂ©vision ou en lisant un roman dans leur canapĂ©, amĂ©liorant ainsi leur qualitĂ© de vie.

Ouverture, confiance et intĂ©gritĂ© sont au cƓur des relations de Careformance. Pour l’entreprise, la transparence et l’honnĂȘtetĂ© sont essentielles pour bĂątir des relations solides. Les Ă©quipes sont animĂ©es par une vĂ©ritable passion pour leur travail et abordent chaque situation avec optimisme et dĂ©termination. Ana Sandoz fait partie des infirmiĂšres passionnĂ©es s’occupant de la

Careformance propose des soins personnalisés à domicile pour alléger le quotidien de ses patients.

Romandie depuis aujourd’hui 7 ans. Dans cette interview, elle prĂ©sente son mĂ©tier au sein de Careformance.

Ana Sandoz, pourquoi avez-vous dĂ©cidĂ© de travailler en tant qu’infirmiĂšre au sein de Careformance ?

Travailler comme infirmiĂšre est une vraie passion pour moi, et Careformance me permet de m’épanouir pleinement grĂące Ă  une grande flexibilitĂ©.

Ainsi, je peux concilier ma vie privée et professionnelle en organisant au mieux mes journées.

J’aime pouvoir m’occuper de mes enfants tout en organisant des rencontres avec les patients.

Ce que j’apprĂ©cie aussi particuliĂšrement, ce sont ces moments prĂ©cieux partagĂ©s avec les patients.

Careformance laisse le temps nĂ©cessaire aux infirmiĂšres de prodiguer des soins personnalisĂ©s, rĂ©pondant aux besoins spĂ©cifiques de chaque patient. Aussi, ce mĂ©tier exige une certaine capacitĂ© d’adaptation. Chaque domicile est unique, et ayant l’ñme crĂ©ative, j’aime m’imprĂ©gner de l’environnement des patients pour leur offrir les solutions les plus adaptĂ©es. Cette adaptation est rendue possible car nous avons du temps Ă  disposition.

Combien de patients prenez-vous actuellement en charge et quelle est leur maladie ?

Chez Careformance, l’objectif est de rendre les patients plus autonomes dans la gestion de leur traitement, ce qui fait que le nombre de patients que je prends en charge varie d’un mois à l’autre.

Toutefois, sur les patients que nous suivons en Suisse romande, il y en a 12 que je visite réguliÚrement.

Je m’occupe principalement de patients hĂ©mophiles ou immunodĂ©primĂ©s. La pathologie la plus frĂ©quente que je rencontre est l’immunodĂ©ficience commune variable. Ce sont des patients dont le systĂšme immunitaire ne fonctionne plus correctement, en raison d’une carence en globules blancs.

Je prends Ă©galement en charge des patients atteints d’hĂ©mophilie, une maladie hĂ©rĂ©ditaire qui provoque des troubles de la coagulation. Ces patients risquent des saignements hĂ©morragiques, mĂȘme en cas de blessures mineures, ce qui nĂ©cessite des traitements lourds.

Pourriez-vous dĂ©crire une visite typique Ă  l’un de vos patients ?

Chaque visite commence par l’appel d’un mĂ©decin Ă  Careformance. Avant d’intervenir, il faut attendre l’accord de prise en charge par le mĂ©decin ainsi que l’autorisation des assurances pour les mĂ©dicaments prescrits, ce qui peut prendre plusieurs semaines. Les patients sont donc dĂ©jĂ  prĂ©parĂ©s mentalement Ă  notre venue.

Une fois la prise en charge validĂ©e, nous recevons l’ordonnance et l’accord des assurances. Nous contactons alors les patients pour nous prĂ©senter, rĂ©pondre Ă  leurs questions et leur expliquer le dĂ©roulement du traitement. Lors de la premiĂšre visite, nous faisons livrer les mĂ©dicaments et le matĂ©riel nĂ©cessaire Ă  leur domicile et nous leur montrons comment prĂ©parer le mĂ©dicament, comment se dĂ©sinfecter, et nous leur expliquons comment installer le matĂ©riel.

Nous offrons toujours une grande flexibilitĂ© aux patients, car la maladie est dĂ©jĂ  assez contraignante. Par exemple, ils peuvent choisir le nombre d’aiguilles

utilisĂ©es lors de leur traitement. Ensuite, nous prenons rendez-vous pour la semaine suivante ou celle d’aprĂšs, en fonction de leur maladie. Lors de la deuxiĂšme visite, nous les guidons Ă  nouveau, mais cette fois, nous les laissons faire eux-mĂȘmes. L’objectif est de les rendre un peu plus autonomes Ă  chaque visite.

Quels sont les retours de vos patients concernant les soins prodiguĂ©s Ă  domicile ? Nos patients se confient beaucoup et apprĂ©cient particuliĂšrement notre prĂ©sence et le temps que nous leur consacrons. Chez Careformance, nous avons la possibilitĂ© d’offrir des soins Ă  domicile plus personnalisĂ©s que les services traditionnels, ce qui est trĂšs apprĂ©ciĂ©. Aussi, nous passons directement par le mĂ©decin ou les pharmacies, sans intermĂ©diaire, offrant ainsi une prise en charge optimale qui simplifie grandement la vie des patients.

Les patients savent qu’ils peuvent toujours nous contacter pour poser des questions sur leur traitement ou les commandes, mĂȘme lorsqu’ils sont devenus autonomes. Nous avons Ă©galement une hotline disponible 24h/24, ce qui les rassure beaucoup.

L’annĂ©e derniĂšre, Careformance a menĂ© une enquĂȘte Ă  laquelle 75 % des patients ont rĂ©pondu. Parmi eux, 99 % se sont dĂ©clarĂ©s satisfaits ou trĂšs satisfaits du soutien de Careformance, soulignant en outre l’amĂ©lioration de leur indĂ©pendance et de leur qualitĂ© de vie.

Lausanne, entre le lac Léman et la vieille ville médiévale

La jolie ville lausannoise est reconnue pour sa beautĂ© tant au niveau de l’architecture que pour sa fameuse vue sur le lac LĂ©man et les Alpes. Entre culture et dĂ©tente, la capitale olympique regorge d’espaces oĂč se ressourcer.

Une destination romande à ne pas louper Perchée au bord du lac Léman et développée en dénivelé, Lausanne offre des panoramas exceptionnels à chaque coin de rue. Face aux Alpes et à proximité des vignobles du Lavaux, la capitale olympique se distingue par son caractÚre cosmopolite, notamment grùce à la présence de fédérations sportives internationales.

Son dynamisme est Ă©galement portĂ© par un riche tissu universitaire, avec des institutions prestigieuses comme l’UniversitĂ© de Lausanne et l’EPFL, attirant un flux constant d’étudiants du monde entier. La scĂšne culturelle y est vibrante, avec des musĂ©es, thĂ©Ăątres et festivals qui rythment la vie de la citĂ©. Lausanne sĂ©duit en somme par son Ă©nergie, son cadre idyllique et son ouverture au monde. Un lieu prisĂ©, notamment des jeunes, qui y trouvent un environnement aussi stimulant qu’agrĂ©able.

Entre culture et détente

Lausanne est un lieu idĂ©al pour un sĂ©jour citadin. On peut s’y promener, dĂ©couvrir la vieille ville et profiter des couleurs automnales dans les nombreux parcs environnants. Le parc de Sauvabelin est absolument magnifique durant cette pĂ©riode, avec des couleurs allant du rouge vive au jaune pĂ©tant. Le bord du lac LĂ©man offre des couchers de soleil spectaculaires, prolongĂ©s parfois jusqu’en hiver. Quant aux vignobles du Lavaux, avoisinant Lausanne, leurs couleurs automnales sont tout simplement Ă  couper le souffle.

La capitale olympique plaĂźt aussi avec son offre culturelle : le MusĂ©e Olympique et le pĂŽle artistique de Plateforme 10 sont des incontournables. CĂŽtĂ© patrimoine, la cathĂ©drale gothique de Lausanne et ses rues mĂ©diĂ©vales captivent les passionnĂ©s d’histoire. En hiver, les marchĂ©s BĂŽ NoĂ«l de Lausanne apportent une ambiance chaleureuse et conviviale, pour profiter pleinement de la saison des fĂȘtes.

Les activitĂ©s du Royal Savoy Pour profiter au maximum de la ville, l’hĂŽtel Royal Savoy Hotel & Spa Lausanne apparaĂźt comme un lieu dynamique proposant des activitĂ©s tant aux locaux qu’aux visiteurs. Ce lieu stratĂ©giquement situĂ© entre le lac et le centre-ville est idĂ©al, ce qui en fait un vĂ©ritable carrefour pour des rencontres et des moments privilĂ©giĂ©s.

Le Royal Savoy se distingue par son approche locale, ancrĂ©e dans la dynamique Ă©tudiante et vibrante de Lausanne. Contrairement Ă  de nombreux hĂŽtels 5 Ă©toiles, il ne cible pas uniquement les visiteurs internationaux, mais s’adresse avant tout Ă  une clientĂšle lausannoise. Que ce soit Ă  la Brasserie, au spa ou au Skylounge, les habitants de la rĂ©gion sont au cƓur de ses activitĂ©s. L’hĂŽtel propose une large palette d’évĂ©nements : dĂ©gustations de vin avec le sommelier, soirĂ©es thĂ©matiques Ă  la Brasserie, rencontres-dĂ©bats rĂ©guliers avec une personnalitĂ© de la rĂ©gion ou encore dĂźners-concerts mettant en lumiĂšre des artistes de renom. Le Royal Savoy cherche Ă  rassembler les diffĂ©rentes gĂ©nĂ©rations et Ă  valoriser de jeunes talents, crĂ©ant ainsi un lien fort avec la communautĂ© locale.

Des chambres authentiques et modernes

Le Royal Savoy offre un savant mĂ©lange d’histoire et de modernitĂ©. Son bĂątiment historique, datant de 1909, a Ă©tĂ© minutieusement restaurĂ© pendant plus de cinq ans pour mettre en valeur son riche hĂ©ritage architectural. Avec l’aide de partenaires locaux, l’hĂŽtel a sublimĂ© des Ă©lĂ©ments clĂ©s comme le portail et une fresque redĂ©couverte lors des travaux, conservant ainsi l’authenticitĂ© de ce joyau lausannois.

Brandreport ‱ UniversitĂ© de Lausanne

À cĂŽtĂ© de ce bĂątiment emblĂ©matique, une extension moderne abrite des chambres au style contemporain, offrant une alternative aux chambres historiques. Parmi elles, les chambres deluxe, avec des vues sur le jardin et les arbres centenaires.

Au total, l’hĂŽtel compte 196 chambres, dont plusieurs suites familiales Ă©quipĂ©es de kitchenettes. Parmi les joyaux du Royal Savoy, la Suite Royal Savoy, dans le bĂątiment historique, se distingue par une dĂ©coration unique, tandis que la Penthouse Suite, sur tout le 6Ăšme Ă©tage du nouveau bĂątiment, offre 350 mÂČ d’intĂ©rieur et 360 mÂČ de terrasse, constituant la plus grande suite de l’hĂŽtel. Pour chaque catĂ©gorie, des visites virtuelles permettent aux clients de se projeter dans cet univers d’exception.

CĂŽtĂ© bien-ĂȘtre, le spa de 1’500 mÂČ offre une expĂ©rience luxueuse avec piscines intĂ©rieure et extĂ©rieure, hammams, jacuzzis et un espace rĂ©servĂ© aux femmes. L’offre Spa Time - Your Time combine une nuitĂ©e avec un accĂšs au spa et un massage personnalisĂ©. À noter Ă©galement que tous les clients de l’hĂŽtel bĂ©nĂ©ficient d’un accĂšs libre Ă  ces installations.

Des évÚnements qui réjouissent

Le Royal Savoy propose une sĂ©rie d’activitĂ©s pour ce dernier trimestre, avec notamment des soirĂ©es dĂźnersconcerts. Le 30 novembre, le violoncelliste de renommĂ©e mondiale Daniel MĂŒller-Schott se produira lors d’un concert intimiste de musique de chambre dans le Salon Royal. Le dĂźner, prĂ©parĂ© par la Brasserie, prĂ©cĂšde le concert, mais il est Ă©galement possible d’acheter un billet uniquement pour profiter de la musique.

Chaque premier dimanche du mois, le Yoga & Brunch, organisĂ© en partenariat avec ImYoga, propose une sĂ©ance de yoga suivie d’un brunch gourmand Ă  l’hĂŽtel. Des cours de yoga sont Ă©galement proposĂ©s plusieurs fois par semaine, ouverts Ă  la fois aux clients de l’hĂŽtel et aux Lausannois.

Gastronomie au Royal Savoy

Le Royal Savoy Lausanne propose une expérience culinaire diversifiée pour satisfaire tous les palais.

À la Brasserie du Royal, le menu chasse est Ă  l’honneur cet automne, accompagnĂ© entre autres de plats Ă  partager. La Brasserie du Royal, lieu dynamique, accueille des Ă©vĂ©nements tout au long de l’annĂ©e, comme les dĂźners Ɠnologiques des 30 octobre et 28 novembre, oĂč mets et vins sont harmonieusement accordĂ©s.

Le Lobby Bar & Cigar Lounge est ouvert tous les jours, offrant une carte de midi jusqu’au soir. Les samedis et dimanches, le lieu propose des afternoon teas sur rĂ©servation, avec un assortiment de mignardises Ă  partager. En dĂ©cembre, cette tradition s’étendra Ă  tous les jours de la semaine.

Le Skylounge, avec sa vue imprenable sur le lac et les Alpes, est particuliĂšrement magique lors des journĂ©es ensoleillĂ©es et des couchers de soleil. PerchĂ© au 7 Ăšme Ă©tage de l’hĂŽtel, il rouvre ses portes dĂšs le 1er novembre avec son concept hivernal, proposant une carte de mets hivernale avec notamment des fondues et des cocktails de saison.

Enfin, dĂšs le 8 novembre, l’hĂŽtel accueille pour la deuxiĂšme saison une Ă©caillĂšre française, Evelyne Pujol, une passionnĂ©e rare dans ce mĂ©tier. Elle proposera des plateaux de fruits de mer Ă  la Brasserie et au Lobby, offrant une sĂ©lection exceptionnelle tout au long de l’hiver. Un vrai rĂ©gal pour les amateurs de produits de la mer.

Texte Maévane Mas

Voyage au cƓur des sciences : des expĂ©riences inoubliables pour les familles

Êtes-vous prĂȘts Ă  embarquer pour une aventure scientifique inoubliable en famille ?

L’éprouvette, le Laboratoire Sciences et SociĂ©tĂ© de l’UNIL, ouvre grand ses portes pour une expĂ©rience unique oĂč la dĂ©couverte et le plaisir se conjuguent au service de la curiositĂ© des petits et des grands.

L’éprouvette donne ainsi rendez-vous aux enfants les mercredis aprĂšs-midi et aux familles les dimanches pour des activitĂ©s variĂ©es et passionnantes permettant de dĂ©couvrir et d’expĂ©rimenter les sciences !

L’éprouvette propose Ă©galement aux parents d’organiser une fĂȘte d’anniversaire unique Ă  leurs enfants : dĂšs 9 ans, ceux-ci sont invitĂ©s Ă  se retrouver entre amis pour une fĂȘte pas comme les autres autour d’un atelier convivial et instructif avec plusieurs thĂ©matiques au choix. Échanges riches et passionnants garantis ! Pour dĂ©couvrir le programme, rendez-vous sur : eprouvette-unil.ch

L’éprouvette donne rendez-vous aux enfants les mercredis aprĂšs-midi et aux familles les dimanches pour des activitĂ©s variĂ©es et passionnantes permettant de dĂ©couvrir et d’expĂ©rimenter les sciences !

Abonnez-vous Ă  la Newsletter, pour rester informĂ© des activitĂ©s de L’éprouvette :

Daltonisme : quand les couleurs diffĂšrent

Alors que les arbres se parent de teintes rougeoyantes Ă  l’automne, certaines personnes perçoivent ces changements de maniĂšre quelque peu diffĂ©rente. En effet, les daltoniens, affectĂ©s par un trouble de la vision, voient le monde sous d’autres nuances.

Mais, est-ce un handicap au quotidien, de voir les couleurs autrement ? Comment dĂ©couvre-t-on ce trouble visuel, et quelles sont les solutions pour l’amĂ©liorer ? Notre journaliste s’est rendue dans l’accueillante boutique Bodo Optique Ă  Lausanne, pour en apprendre davantage sur le daltonisme grĂące aux explications d’un maĂźtre opticien.

Expliquer le daltonisme

Le daltonisme, un trouble de la vision des couleurs, est dĂ» Ă  un dysfonctionnement des cĂŽnes, des rĂ©cepteurs prĂ©sents dans l’Ɠil humain et capables de percevoir le rouge, le vert et le bleu. Ces cĂŽnes, lorsqu’ils fonctionnent correctement, permettent de distinguer l’ensemble des couleurs. En cas de dĂ©faillance, la perception chromatique est altĂ©rĂ©e. C’est ce que l’on appelle le daltonisme, une anomalie dĂ©crite pour la premiĂšre fois par le scientifique John Dalton en 1798.

Ce trouble est gĂ©nĂ©ralement hĂ©rĂ©ditaire et touche environ 1 homme sur 12 et 1 femme sur 200 Ă  Ă©chelle mondiale. Cette diffĂ©rence est due Ă  la localisation du gĂšne responsable du trouble sur le chromosome X. Chez les femmes, il doit ĂȘtre prĂ©sent sur les deux chromosomes pour provoquer la condition, tandis que chez les hommes, il suffit que le seul chromosome X soit porteur. Dans les formes les plus sĂ©vĂšres, comme l’achromatopsie, les personnes affectĂ©es ne voient aucune couleur, percevant uniquement des nuances de gris. Cette forme rare touche environ 1 personne sur 33 000. DiffĂ©rents types de daltonisme

Les tests spĂ©cialisĂ©s permettent de dĂ©terminer prĂ©cisĂ©ment la nature du daltonisme dont une personne est atteinte. Ce trouble visuel ne se rĂ©sume pas simplement Ă  une mauvaise transmission des couleurs au cerveau, mais implique aussi de comprendre quelles couleurs sont affectĂ©es. Les trois couleurs principales perçues par l’Ɠil — le rouge, le vert et le bleu — correspondent aux trois types majeurs de daltonisme.

La protanopie dĂ©signe l’absence totale de rĂ©cepteurs sensibles au rouge, tandis que la deutĂ©ranopie concerne l’absence des rĂ©cepteurs verts, et la tritanopie, celle des rĂ©cepteurs bleus. Dans ces cas, l’une des couleurs est entiĂšrement manquante dans la perception visuelle. Dans d’autres cas de daltonisme, les rĂ©cepteurs des couleurs sont bien prĂ©sents mais sont dĂ©calĂ©s et chevauchent l’une ou l’autre couleur. Ce chevauchement crĂ©Ă© une mutation du rĂ©cepteur qui le rendra sensible dans la couleur sur lequel il a dĂ©bordĂ© : la protanomalie correspond Ă  un dysfonctionnement du rĂ©cepteur rouge, la deutĂ©ranomalie Ă  celui du rĂ©cepteur vert, et la tritanomalie Ă  celui du rĂ©cepteur bleu. Bien que ces anomalies permettent encore une vision trichromatique des couleurs principales et secondaires, elles provoquent des confusions dans certaines nuances prĂ©cises, comme la perception des verts clairs qui peuvent apparaĂźtre beiges par exemple.

Un trouble qui passe parfois inaperçu

Le diagnostic du daltonisme est souvent tardif, gĂ©nĂ©ralement entre 14 et 18 ans, et se fait frĂ©quemment lors de l’examen pour le permis de conduire avec le fameux test Ishihara qui consiste Ă  lire des chiffres dissimulĂ©s dans des nuages de points colorĂ©s. Aujourd’hui, de nombreux sites internet proposent Ă©galement des tests de dĂ©pistage du daltonisme en ligne avec des rĂ©sultats immĂ©diats. En cas de rĂ©sultat positif, un examen plus approfondi chez un opticien est recommandĂ© pour dĂ©terminer le type de daltonisme.

MalgrĂ© la gĂȘne qu’il peut engendrer au quotidien, le daltonisme n’affecte pas l’acuitĂ© visuelle. Seule la perception des couleurs est altĂ©rĂ©e. Par exemple, un feu de signalisation vert peut apparaĂźtre beige ou jaune pour une personne daltonienne. Si cette anomalie n’empĂȘche pas de conduire, elle peut toutefois poser problĂšme dans certaines professions oĂč la vision des couleurs est cruciale, comme chez les marins, les pilotes, les conducteurs de trains, les Ă©lectriciens, les imprimeurs ou encore les peintres en bĂątiment.

Des améliorations possibles

Le dĂ©faut visuel Ă©tant gĂ©nĂ©tique, il ne peut pas ĂȘtre traitĂ© par des gouttes, une chirurgie ou des mĂ©dicaments. Cependant, des solutions existent pour amĂ©liorer la perception des couleurs, notamment via des verres correcteurs spĂ©cialisĂ©s. De nombreux fabricants combinent expertise et technologie pour concevoir des verres capables d’aider les daltoniens Ă  mieux distinguer les couleurs. Ces verres teintĂ©s Ă©liminent la zone oĂč les cĂŽnes rĂ©ceptifs se superposent, ce qui accentue la perception des couleurs, amĂ©liore le contraste et permet ainsi une perception plus naturelle des nuances.

Chez Bodo Optique Ă  Lausanne, chaque daltonien bĂ©nĂ©ficie d’une prise en charge personnalisĂ©e grĂące Ă  des experts attentionnĂ©s et un Ă©quipement de pointe permettant d’ajuster prĂ©cisĂ©ment les verres Ă  leurs besoins spĂ©cifiques. En partenariat avec des fabricants tels qu’Enchroma, ColorLite et Coloron,

Formulations complĂštes pour le cartilage, les tendons, les ligaments, les os et les muscles.

la boutique propose une vingtaine de solutions adaptĂ©es Ă  chaque type de daltonisme. Cela permet aux clients de repartir non seulement avec une solution visuelle, mais aussi avec une meilleure comprĂ©hension de leur condition. Se rendre chez Bodo Optique, c’est en somme s’assurer d’ĂȘtre pris en charge par des professionnels Ă  l’écoute, soucieux du confort visuel et du bien-ĂȘtre de chacun.

ÉtudiĂ© scienti quement ou

ExtraCell Matrix ECM, Drink

ArĂŽmes orange ou fruits rouges, l’original du fondateur! Avec 10’000 mg de peptides de collagĂšne (types I, II, III), sulfates de glucosamine et de chondroĂŻtine, acide hyaluronique, MSM, L-lysine, L-thrĂ©onine, edelweiss, gentiane, cynorrhodon, minĂ©raux et vitamines.

ExtraCell Matrix PRO, Drink

ArĂŽme orange, le nec plus ultra. Avec 10’000 mg peptides de collagĂšne (de types I, III et UC-II), sulfate de glucosamine vegan, sulfate de chondroĂŻtine, acide hyaluronique vegan, astaxanthine, MSM, L-lysine, L-thrĂ©onine, lycopĂšne, curcuma, boswellia, grenade, magnĂ©sium, cynorrhodon, edelweiss, gentiane, minĂ©raux et vitamines.

ExtraCell Matrix C-II CURMA PLUS, Tabs

Les comprimés complets et exclusifs pour cartilage, ligaments, tendons. Avec collagÚne de type II, chondroïtine, glucosamine, curcuma, cynorrhodon, MSM, vitamines et minéraux.

ExtraCell Muscle & Enegy, Drink

Musculature et métabolisme énergétique. Pour hommes et femmes adultes. En combinaison avec une activité sportive réguliÚre, ExtraCell Muscle & Energy vous aide à maintenir et à augmenter votre masse musculaire, à normaliser votre métabolisme énergétique et réduire la fatigue.

Ces compléments alimentaires sont disponibles chez Amavita, Sun Store, Coop Vitality et un grand nombre de pharmacies indépendantes.

Swiss Alp Health TĂ©l: +41 21 711 33 11, info(at)swiss-alp-health.ch

Une formation supérieure dans les soins infirmiers

Le ceff SANTÉ-SOCIAL, un des quatre domaines du ceff – centre de formation professionnelle Berne francophone, situĂ© Ă  Saint-Imier (BE) dans la rĂ©gion du Grand Chasseral, propose une formation de niveau tertiaire dans le domaine des soins infirmiers dĂ©livrant le titre fĂ©dĂ©ral d’infirmiĂšre / infirmier diplĂŽmĂ©-e ES.

Le contexte et les chiffres de la formation en soins infirmiers en Suisse

En 2022-2023, les Ă©coles supĂ©rieures tous domaines confondus ont accueilli 35 900 Ă©tudiants. Les formations des Ă©coles supĂ©rieures dĂ©bouchent sur l’obtention d’un diplĂŽme reconnu sur le plan fĂ©dĂ©ral portant la mention « ES ».

Le nombre d’étudiants inscrits dans une Ă©cole supĂ©rieure a beaucoup progressĂ© entre les annĂ©es 2005-2006 et 2022-2023 (+253 %). Les filiĂšres les plus suivies pendant l’annĂ©e 2022-2023 sont celles des soins infirmiers et de sages-femmes (21 %) avec 7638 Ă©tudiants. En 2022, 2526 ont entamĂ© des Ă©tudes d’infirmier-Ăšre diplĂŽmĂ©-e ES et 1313 un bachelor en soins infirmiers (HES).

La profession infirmiĂšre

L’infirmier-Ăšre dispense des soins Ă  des personnes de tous Ăąges et issus de contextes socioculturels diffĂ©rents. Les soins qu’iel effectue de maniĂšre autonome ou sur prescription mĂ©dicale sont de nature prĂ©ventive, curative ou palliative et nĂ©cessitent des compĂ©tences scientifiques, techniques et humaines. Iel assume la responsabilitĂ© de l’ensemble du processus de soins et exĂ©cute des tĂąches mĂ©dicotechniques et organisationnelles.

De nombreux dĂ©bouchĂ©s sont ouverts Ă  cette profession, tant dans les milieux publics que privĂ©s : hĂŽpitaux et cliniques de soins gĂ©nĂ©raux ou psychiatriques, EMS, foyers pour personnes en situation de handicap, services d’aides et de soins Ă  domicile, centres de prĂ©vention et de promotion de la santĂ©, centres scolaires, grandes entreprises, organismes d’entraide internationale.

La formation au ceff SANTÉ-SOCIAL

La filiĂšre en soins infirmiers ES offre les avantages d’une formation de haut niveau et de qualitĂ©.

Fortement orientĂ©e sur la pratique rĂ©flexive, elle permet d’assurer une prise en charge globale du patient sĂ©curitaire et de qualitĂ© et d’ĂȘtre indĂ©pendant dĂšs l’arrivĂ©e dans le monde du travail. Cette formation rĂ©pond au fort besoin actuel en personnel infirmier qualifiĂ©, dans un contexte marquĂ© de pĂ©nurie.

Deux rentrĂ©es par annĂ©e, en mars et septembre, permettent de commencer la formation d’infirmier-Ăšre ES. Il faut ĂȘtre en possession d’un titre de formation de niveau secondaire II (CFC ou diplĂŽme de l’école de culture gĂ©nĂ©rale) reconnu en Suisse ou d’un titre jugĂ© Ă©quivalent.

La procĂ©dure d’admission est composĂ©e du dossier d’inscription, de tests d’aptitude, de tests pratiques et d’un entretien de sĂ©lection. Des facilitĂ©s d’accĂšs, respectivement des dispenses sont prĂ©vues pour les dĂ©tenteurs d’un CFC d’ASSC – assistant-e en soins et santĂ© communautaire, d’assistant-e mĂ©dical-e ou d’assistant-e en pharmacie, ainsi que pour ceux au bĂ©nĂ©fice d’une maturitĂ© professionnelle ou acadĂ©mique.

Publireportage

Pourquoi y aurait-il besoin d’une prothùse totale alors que l’on peut vivre sans douleur avec une pommade?

Mobile sans douleur avec SoufrolÂź Arthro CrĂšme

Andre, originaire du Plateau suisse, sait ce qu’implique une opĂ©ration du genou et raconte sa longue expĂ©rience personnelle.

«Cela fait des annĂ©es que je souffre de douleurs au genou, parfois fortes. Malheureusement, la seule solution est de poser une prothĂšse totale. Comme j’ai subi cette opĂ©ration sur mon autre genou et que je sais tout ce que cela implique, j’aimerais retarder cette intervention le plus longtemps possible. C’est pourquoi l’arrivĂ©e de la crĂšme SoufrolÂź Arthro dans ma vie Ă©tait plus que bienvenue. En raison de l’inflammation permanente, je souffre de fortes douleurs plusieurs fois par semaine et j’ai dĂ©jĂ  essayĂ© beaucoup de crĂšmes», dĂ©clare Andre. SoufrolÂź a amĂ©liorĂ© sa vie, dĂšs la premiĂšre utilisation. C’est pourquoi il recommande sincĂšrement la crĂšme.

«Je ne peux comparer la crĂšme SoufrolÂź Arthro Ă  aucune autre et je ne veux pas non plus le faire. DĂšs la premiĂšre utilisation en janvier, j’ai constatĂ© un effet immĂ©diat. Elle est agrĂ©ablement rafraĂźchissante et lĂ©gĂšre sur ma peau. Je peux vivre avec moins de douleurs et pratiquer Ă  nouveau certaines activitĂ©s physiques comme la randonnĂ©e. Ma douleur au genou irradie jusqu’au mollet, ce qui provoque des crampes musculaires. C’est pourquoi la crĂšme SoufrolÂź Muscle est le complĂ©ment parfait.»

«Je peux dire en toute honnĂȘtetĂ© que SoufrolÂź a amĂ©liorĂ© ma vie et que je le recommanderais toujours».

Cette formation peut ĂȘtre suivie en systĂšme plein temps avec un contrat de formation entre l’école et l’étudiant-e ou en cours d’emploi. Un salaire mensuel est versĂ© Ă  l’étudiant-e durant toute la formation.

La formation d’infirmier-Ăšre ES se base sur le plan d’études cadre fĂ©dĂ©ral en vigueur. Le cursus habituel comprend 5400 heures de formation rĂ©parties sur trois ans.

La formation est rĂ©partie entre le domaine de formation thĂ©orique École et le domaine de formation Pratique professionnelle, chaque domaine reprĂ©sentant 50 % du temps de formation, sous la forme de six mois d’école et de six mois de pratique en alternance durant les trois ans. Le domaine de formation Training and Transfert (TT) est intĂ©grĂ© Ă  raison de 10 % dans les deux domaines.

À l’issue des Ă©tudes, la procĂ©dure de qualification pour l’obtention du diplĂŽme est composĂ©e d’un travail de diplĂŽme, d’un examen oral et de la formation pratique du dernier semestre.

Le ceff SANTÉ-SOCIAL dispose d’infrastructures ultra modernes. Les salles de classe sont Ă©quipĂ©es d’un Ă©cran gĂ©ant tactile et interactif et certains espaces flexibles permettent une pĂ©dagogie trĂšs variĂ©e. L’environnement de l’école incite Ă©galement Ă  la pĂ©dagogie par la nature. Enfin, le centre est Ă©quipĂ© de plusieurs laboratoires de soins ainsi que d’un centre de simulation avec des mannequins de base, un mannequin haute fidĂ©litĂ© et d’une Ă©quipe de patients simulĂ©s. Les effectifs d’un maximum de 24 par classe contribuent Ă  un soutien personnalisĂ© durant la formation. Il est rĂ©guliĂšrement organisĂ© des activitĂ©s extrascolaires comme par exemple la participation Ă  des confĂ©rences (ASI), diffĂ©rentes visites (Curabilis + Quai 9 Ă  GenĂšve, clinique de rĂ©adaptation Ă  Sion, Alimentarium Ă  Vevey, La Chrysalide Ă  La Chaux-de-Fonds, centre de dialyse Ă  La Providence Ă  NeuchĂątel), des journĂ©es interfiliĂšres sur diffĂ©rentes thĂ©matiques. Des cours d’allemand Ă  option sont proposĂ©s, avec une forte orientation sur le vocabulaire soignant, et des visites dans diffĂ©rentes villes (BĂąle, Freiburg, Munich). Des premiĂšres dĂ©marches de mobilitĂ© sont organisĂ©es par le biais d’une collaboration rapprochĂ©e avec l’IFITS, Ă  Paris.

L’établissement de formation est Ă©tabli Ă  SaintImier, village d’environ 5000 habitants, facilement accessible en transports publics, bien Ă©quipĂ© avec un hĂŽpital, une piscine, une patinoire, des commerces, un hĂŽtel, des pistes de ski Ă  proximitĂ© et des appartements Ă  loyer modĂ©rĂ©.

Si cet article a suscitĂ© de l’intĂ©rĂȘt, n’hĂ©sitez pas Ă  nous contacter au 032 942 62 42 ou santesocial@ceff.ch ou Ă  visiter www.ceff.ch

SoufrolÂź Arthro CrĂšme

✓ Effet analgĂ©sique rafraĂźchissant

✓ Favorise la mobilitĂ© articulaire

✓ Efficace contre les inflammations et les gonflements des articulations

Actif sans douleur

Contient du soufre organique (MSM)

BON DE CHF 5.–

Vous bĂ©nĂ©ficiez d’une rĂ©duction de CHF 5.– lors de l’achat d’un tube de 120 g de SoufrolÂź Arthro CrĂšme dans votre pharmacie ou droguerie

Offre valable jusqu’au 31.10.2024 non cumulable

Face aux maladies hivernales, l’importance du rîle du pharmacien

L’hiver est la pĂ©riode qui compte le plus de personnes malades. Parmi les flĂ©aux les plus courants, on compte la grippe, qui continue Ă  faire des victimes chaque annĂ©e. Il est donc recommandĂ© pour les personnes Ă  risque de se faire vacciner, vaccin qui peut se faire administrer en pharmacie.

Dans cette interview, Christophe Berger, Président de la Société Vaudoise de Pharmacie, nous éclaire sur les modalités de ce vaccin.

Christophe Berger, quelles sont les maladies les plus courantes en hiver ?

En hiver, le froid, l’humiditĂ©, et le fait de passer plus de temps Ă  l’intĂ©rieur facilitent la transmission des virus et des infections. C’est pourquoi de nombreuses maladies sont beaucoup plus courantes en hiver.

On compte en premier lieu la grippe, une infection virale respiratoire provoquant fiĂšvre, maux de tĂȘte, douleurs musculaires, fatigue, et symptĂŽmes respiratoires. Le rhume est une autre infection virale des voies respiratoires supĂ©rieures, gĂ©nĂ©ralement moins grave que la grippe. Il cause un nez qui coule, des Ă©ternuements, une toux, et parfois une lĂ©gĂšre fiĂšvre.

Souvent causĂ©e par des virus, la bronchite aiguĂ« se caractĂ©rise quant Ă  elle par une inflammation des bronches, entraĂźnant une toux persistante, des expectorations, et parfois une gĂȘne respiratoire. Autre maladie des poumons, la pneumonie est une infection qui peut ĂȘtre causĂ©e par des virus, des bactĂ©ries, ou des champignons. Elle est plus frĂ©quente en hiver et peut ĂȘtre grave, surtout chez les personnes ĂągĂ©es et celles avec des systĂšmes immunitaires affaiblis.

On compte Ă©galement la gastro-entĂ©rite, qui se transmet facilement dans les espaces clos, l’angine, la rhinopharyngite, l’otite, ou encore la sinusite. Le froid et les infections respiratoires peuvent Ă©galement dĂ©clencher des crises d’asthme ou aggraver l’asthme chez les personnes qui en souffrent.

Pourquoi se faire vacciner contre la grippe ?

Le vaccin contre la grippe aide Ă  rĂ©duire le risque de contracter la grippe saisonniĂšre, mais aussi de rĂ©duire sa gravitĂ©. En effet, mĂȘme si une personne vaccinĂ©e contracte la grippe, le vaccin peut attĂ©nuer les symptĂŽmes, rendant ainsi les complications moins probables. Parmi ces complications graves, on trouve notamment la pneumonie, l’aggravation de maladies chroniques, et dans certains cas, la mort.

Le vaccin aide également à protéger les personnes à risque, comme les personnes ùgées, les enfants en bas ùge, les femmes enceintes et les personnes atteintes de maladies chroniques. En se vaccinant, on réduit aussi la propagation du virus dans la communauté, ce qui aide à protéger ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner ou pour qui le vaccin est moins efficace.

La vaccination contre la grippe est particuliĂšrement recommandĂ©e pour certains groupes de personnes qui sont plus Ă  risque de dĂ©velopper des complications graves en cas d’infection.

obligatoire des soins prend toutefois toujours en charge les coĂ»ts pour les personnes vulnĂ©rables ou les femmes enceintes si besoin. Pour les personnes qui ne rentrent pas dans les critĂšres de remboursement, le coĂ»t du vaccin s’élĂšve Ă  140 CHF. L’arrĂȘt du financement du coĂ»t de la vaccination s’explique par le fait que l’épidĂ©mie est aujourd’hui contrĂŽlĂ©e et la vaccination n’est donc plus recommandĂ©e pour le plus grand nombre. En effet, elle ne leur offrirait plus qu’une faible et courte protection.

Pourquoi privilĂ©gier les pharmacies avant les urgences ?

Enfin, la vaccination contribue Ă  diminuer l’impact des Ă©pidĂ©mies saisonniĂšres de grippe, ce qui allĂšge la charge sur les systĂšmes de santĂ©.

Qui est concernĂ© par la vaccination ?

La vaccination contre la grippe est particuliĂšrement recommandĂ©e pour certains groupes de personnes qui sont plus Ă  risque de dĂ©velopper des complications graves en cas d’infection. Cela concerne les personnes ĂągĂ©es de plus de 65 ans qui sont particuliĂšrement vulnĂ©rables aux complications de la grippe, comme la pneumonie, et sont donc fortement encouragĂ©es Ă  se faire vacciner ou les personnes atteintes de maladies chroniques telles que le diabĂšte, les maladies cardiaques, les maladies pulmonaires (comme l’asthme ou la BPCO), les maladies rĂ©nales, ou les troubles du systĂšme immunitaire. Nous conseillons Ă©galement le vaccin aux femmes enceintes, d’autant plus qu’il protĂšge aussi le bĂ©bĂ© aprĂšs la naissance, et aux enfants Ă  partir de six mois.

Sont Ă©galement concernĂ©s par la vaccination les professionnels de la santĂ©, ainsi que les personnes travaillant dans des Ă©tablissements de soins ou s’occupant de personnes Ă  risque, afin d’éviter la transmission du virus aux personnes vulnĂ©rables, les personnes vivant en collectivitĂ© comme les maisons de retraite, les personnes en contact avec des personnes Ă  risque, ou encore les personnes qui voyagent dans des zones oĂč la grippe est en circulation.

Enfin, mĂȘme pour des personnes qui ne sont pas Ă  risque, la vaccination contre la grippe peut toujours ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour prĂ©venir la maladie, rĂ©duire la transmission dans la communautĂ©, et contribuer Ă  la protection des personnes plus vulnĂ©rables autour de soi.

Comment cela se passe-t-il ?

En Suisse, se faire vacciner contre la grippe est un processus simple et accessible. On peut se faire vacciner chez son médecin de famille, dans des

centres de vaccination, des cliniques d’entreprises dans certains cas mais surtout en pharmacie. Il suffit de prendre rendez-vous. Le vaccin est ensuite administrĂ© par une injection, gĂ©nĂ©ralement dans le bras. La procĂ©dure est simple et rapide.

Il est recommandé de se faire vacciner tous les ans. En effet, les souches sont différentes car le virus est trÚs mutagÚne. Le vaccin ne protÚge donc les patients que pendant huit à neuf mois.

Quelle est la meilleure pĂ©riode pour se faire vacciner ?

La meilleure pĂ©riode pour se faire vacciner est Ă  l’automne, gĂ©nĂ©ralement entre octobre et novembre, avant que la saison de la grippe ne commence. Les pharmaciens et pharmaciennes peuvent commencer Ă  vacciner dĂšs qu’ils reçoivent le vaccin. Si l’on peut se faire vacciner jusqu’en fĂ©vrier, le plus tĂŽt reste le mieux. Cela permet au corps de dĂ©velopper une immunitĂ© avant que le virus ne circule largement.

Combien coĂ»te la vaccination ?

En Suisse, la vaccination contre la grippe est gĂ©nĂ©ralement prise en charge par l’assurance maladie obligatoire (LaMal) pour les personnes Ă  risque (personnes ĂągĂ©es, femmes enceintes, personnes souffrant de maladies chroniques) si la franchise a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© atteinte. Pour les autres, il peut y avoir un coĂ»t modĂ©rĂ©, selon la couverture d’assurance.

Qu’en est-il de la vaccination contre le Covid ?

La vaccination contre le Covid-19 est toujours recommandĂ©e pour les personnes Ă  partir de 65 ans ou les personnes atteintes de maladies chroniques, car elles ont plus de risques de dĂ©velopper une forme grave de la maladie. Si le vaccin contre le Covid-19 Ă©tait gratuit pendant quatre ans, il n’est aujourd’hui plus financĂ© par la ConfĂ©dĂ©ration. L’assurance

Les maladies hivernales sont en grande partie liĂ©es Ă  des infections virales, qui n’entraĂźnent donc pas de traitements particuliers ni de rendez-vous chez le mĂ©decin, sauf en cas de surinfections bactĂ©riennes qui nĂ©cessitent pour leur part des antibiotiques. Lors d’une infection virale, on cherche avant tout Ă  calmer les symptĂŽmes, et les pharmaciens et pharmaciennes sont tout Ă  fait habilitĂ©s Ă  fournir des conseils en ce sens. Si la personne n’est pas en danger, il n’y a pas d’urgence.

Avec un temps d’attente rĂ©duit et des vaccinations souvent sans rendez-vous, les pharmacies agissent en tant que vĂ©ritable premier contact de proximitĂ© en ce qui concerne les questions liĂ©es Ă  la santĂ©. S’y rendre permet de dĂ©sengorger les urgences, destinĂ©es avant tout aux situations mĂ©dicales graves, et de de rĂ©duire la pression sur le systĂšme de santĂ©.

Pourquoi le mĂ©tier de pharmacien est-il un mĂ©tier d’avenir ?

Les pharmaciens sont souvent les premiers professionnels de santĂ© consultĂ©s par les patients. Avec la pression croissante sur les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, les pharmaciens jouent un rĂŽle clĂ© en fournissant des conseils de santĂ©, en orientant les patients, et en offrant des soins de base. De plus en plus, les pharmacies offrent des services qui Ă©taient autrefois limitĂ©s aux cabinets mĂ©dicaux, comme les vaccinations, les tests de dĂ©pistage rapide, la gestion des maladies chroniques, et le conseil en santĂ© publique. Elles sont Ă©galement de plus en plus impliquĂ©es dans le traitement de maladies chroniques telles que le diabĂšte, l’hypertension, et l’asthme, en collaborant avec d’autres professionnels de santĂ© pour assurer un suivi continu des patients. Enfin, la pandĂ©mie de Covid-19 a soulignĂ© l’importance des pharmaciens comme piliers de la santĂ© publique, que ce soit pour la distribution de mĂ©dicaments, la vaccination, ou la communication d’informations vitales Ă  la population.

Christophe Beger
Président de la Société Vaudoise de Pharmacie

La table oĂč cuisine de saison et savoir-faire se cĂŽtoient

NichĂ©e entre Lausanne et Montreux, au cƓur d’une nature verdoyante qui invite Ă  la sĂ©rĂ©nitĂ©, CrĂȘt-BĂ©rard incarne une expĂ©rience oĂč hĂ©bergement, gastronomie et cadre enchanteur se rejoignent. Cet Ă©tablissement emblĂ©matique n’est pas seulement un lieu de retraite spirituelle, mais aussi une adresse incontournable pour les organisateurs de sĂ©minaires et autres Ă©vĂšnements en quĂȘte de saveurs authentiques et saisonniĂšres Ă  faire partager Ă  leurs participants. À la tĂȘte de sa cuisine, la cheffe Fanny Pascal et son Ă©quipe font des merveilles, rĂ©galant les papilles tout en restant fidĂšles Ă  une cuisine maison, respectueuse des produits du terroir.

Une cuisine de saison et faite maison PassionnĂ©e par les produits de saison et les saveurs authentiques, Fanny Pascal mise sur des menus Ă©voluant au fil de l’annĂ©e, s’adaptant aux rĂ©coltes locales et aux trĂ©sors de la nature. « Ce qui me motive chaque jour, c’est de travailler avec des produits frais, locaux, et de leur rendre hommage dans l’assiette. Nous voulons que chaque

Brandreport ‱ Histoires de Cigares

bouchée soit une découverte, un moment de plaisir, » confie-t-elle, entre deux préparations.

L’une des particularitĂ©s de la cuisine Ă  CrĂȘt-BĂ©rard est le respect du fait maison. Que ce soit pour un petit groupe ou un Ă©vĂ©nement de grande envergure, chaque plat est soigneusement Ă©laborĂ© pour magnifier les ingrĂ©dients de saison, sans artifice inutile. Les menus varient, mais une constante demeure : l’attention portĂ©e Ă  l’équilibre des saveurs et Ă  la prĂ©sentation, qui, elle aussi, reflĂšte la beautĂ© des paysages environnants.

Des repas mémorables pour chaque occasion

CrĂȘt-BĂ©rard accueille rĂ©guliĂšrement des sĂ©minaires, des retraites d’entreprises et autres Ă©vĂ©nements professionnels. Pour ces occasions, la table se transforme, offrant des buffets gĂ©nĂ©reux, capables de servir jusqu’à 100 personnes, ou des repas sur assiette pour des groupes allant jusqu’à 150 convives. La qualitĂ© reste pourtant la mĂȘme : les buffets sont composĂ©s de mets variĂ©s, riches en couleurs et en saveurs, oĂč chacun trouve son bonheur. De l’entrĂ©e au dessert, l’exigence reste de mise, pour satisfaire aussi bien les palais les plus fins que ceux qui recherchent simplicitĂ© et rĂ©confort.

François, cadre dans une entreprise vaudoise, a rĂ©cemment organisĂ© un dĂźner d’entreprise dans ces lieux. Il ne tarit pas d’éloges sur l’expĂ©rience : « Nous Ă©tions une centaine et le repas a Ă©tĂ© Ă  la hauteur de nos attentes. Le buffet Ă©tait incroyablement bien prĂ©sentĂ©, avec des options pour tous les goĂ»ts, et la qualitĂ© des plats Ă©tait tout simplement remarquable. Le service, impeccable, a ajoutĂ© Ă  l’impression gĂ©nĂ©rale d’une organisation parfaite. »

Ces repas, souvent accompagnĂ©s par la vue imprenable sur la verdure environnante, offrent plus qu’un simple moment gastronomique. Ils permettent aux hĂŽtes de CrĂȘt-BĂ©rard de se ressourcer, de faire une pause dans leurs Ă©changes professionnels pour savourer des mets prĂ©parĂ©s avec passion et expertise.

Une interview avec la cheffe Fanny Pascal Lors de notre visite, nous avons pu nous entretenir

avec la cheffe Fanny Pascal, qui dirige sa brigade avec un mélange de rigueur et de bienveillance.

Pour elle, CrĂȘt-BĂ©rard reprĂ©sente une aventure culinaire unique : « Ici, nous avons la chance d’ĂȘtre au cƓur de la nature, ce qui nous permet de travailler directement avec les producteurs locaux. Chaque plat raconte une histoire, celle d’un produit qui a grandi Ă  proximitĂ©, cueilli Ă  maturitĂ©, et que nous transformons avec le plus grand respect. »

Quand on lui demande ce qu’elle prĂ©fĂšre dans son mĂ©tier, Fanny rĂ©pond sans hĂ©sitation : « Voir la satisfaction sur le visage des gens, savoir qu’on leur a fait plaisir avec une cuisine simple mais sincĂšre, ça, c’est le plus beau des compliments. »

Des tĂ©moignages d’hĂŽtes conquis

Les hĂŽtes de CrĂȘt-BĂ©rard sont nombreux Ă  saluer l’authenticitĂ© et la qualitĂ© des repas. Corinne, participante Ă  un sĂ©minaire organisĂ© dans les lieux, se souvient encore de son dĂ©jeuner : « Ce n’est pas tous les jours que l’on peut dire qu’un repas de sĂ©minaire est aussi bon qu’un dĂźner dans un excellent restaurant. Tout Ă©tait parfait, des salades fraĂźches et croquantes au dessert lĂ©ger et savoureux. »

Jean-Marc, lui, a particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© le service et l’attention portĂ©e aux dĂ©tails : « L’équipe est formidable, toujours souriante et attentive Ă  nos besoins. IL rĂšgne Ă  CrĂȘt-BĂ©rard un esprit familial et chaleureux. »

CrĂȘt-BĂ©rard, un cadre enchanteur

Au-delĂ  de la cuisine, l’expĂ©rience CrĂȘt-BĂ©rard ne serait pas complĂšte sans mentionner son cadre idyllique. SituĂ© en pleine nature, l’établissement offre une parenthĂšse hors du temps, oĂč l’on peut profiter d’une vue imprenable sur la campagne et les Alpes avoisinantes. Accessible en quelques minutes depuis Lausanne ou Montreux, CrĂȘt-BĂ©rard se prĂȘte aussi bien aux rĂ©unions professionnelles qu’aux moments de dĂ©tente en famille.

Pour conclure, CrĂȘt-BĂ©rard n’est pas seulement une adresse oĂč l’on mange bien. C’est un lieu oĂč l’on vit une expĂ©rience sensorielle complĂšte, oĂč chaque plat est pensĂ© pour s’harmoniser avec la beautĂ© du paysage. Chaque repas devient un moment Ă  part, empreint de sincĂ©ritĂ© et de gĂ©nĂ©rositĂ©. Et le confort d’une chambre cosy vous enrobe pour faire de votre nuit un moment ou le temps interrompt sa course et laisse place au calme et au repos.

À la dĂ©couverte d’une boutique d’exception

Depuis mai dernier, Francis Francis dirige Histoires de Cigares, une boutique emblĂ©matique situĂ©e au cƓur de la ville de Morges. Ce lieu est spĂ©cialisĂ© dans l’univers raffinĂ© et artisanal du cigare. Forte de plus de 20 ans d’histoire, cette boutique offre bien plus qu’une simple sĂ©lection de cigares ; elle propose une vĂ©ritable expĂ©rience Ă©picurienne, oĂč chaque visite devient un moment d’échange et de dĂ©couverte. Avec son parcours dans de grandes entreprises et une passion pour les produits authentiques, Francis a repris les rĂȘnes de cette institution avec pour ambition de moderniser l’offre tout en prĂ©servant l’ñme unique de cet espace dĂ©diĂ© aux amateurs de cigares. Francis Francis, vous avez un parcours riche et variĂ©. Pouvez-vous nous en dire plus Ă  ce sujet avant de nous parler d’Histoires de Cigares ?

Je viens effectivement d’un parcours assez classique dans le monde des grandes entreprises. J’ai commencĂ© ma carriĂšre dans les spiritueux, notamment dans le whisky et le gin, avant de travailler dans le domaine des arĂŽmes. Les dix derniĂšres annĂ©es, je les ai passĂ©es dans la pharma, oĂč j’étais directeur marketing et commercial pour les produits en vente libre. Ensuite, j’ai fait un passage dans une petite structure spĂ©cialisĂ©e dans les complĂ©ments alimentaires.

Ces diffĂ©rentes expĂ©riences m’ont permis de dĂ©velopper des compĂ©tences en gestion, tout en cultivant ma crĂ©ativitĂ© et ma passion pour les produits authentiques.

C’est ce cheminement qui m’a naturellement conduit à Histoires de Cigares.

Pour quelles raisons avez-vous quittĂ© le monde des grandes entreprises pour reprendre une boutique de cigares ?

Y a-t-il eu un moment dĂ©cisif ?

Depuis mes 30 ans, j’avais ce dĂ©sir d’indĂ©pendance et d’entrepreneuriat. À l’époque, avec une hypothĂšque et deux jeunes enfants, il Ă©tait difficile de franchir le pas. Mais l’envie de monter un projet plus personnel, ne m’a jamais quittĂ©. Je cherchais une entreprise avec un produit qui me passionne et un potentiel de dĂ©veloppement. Quand j’ai appris qu’Histoires de Cigares Ă©tait Ă  reprendre, j’ai su que c’était le moment que j’attendais depuis longtemps. Les propriĂ©taires partaient Ă  la retraite aprĂšs avoir montĂ© une belle affaire. C’était le bon moment et je suis devenu le capitaine de ce petit vaisseau.

Pourquoi le cigare ? D’oĂč vient votre fascination pour ce produit ?

Le cigare, c’est un univers complexe et passionnant. D’abord, il y a l’histoire, celle des navires qui ramenaient le tabac des AmĂ©riques. Puis, il y a la production elle-mĂȘme, entiĂšrement manuelle. Comme pour le vin, le cigare demande du temps : on plante, on rĂ©colte, on fait fermenter, on fait vieillir et, finalement, on assemble avant de rouler. Ce processus lent se retrouve dans l’expĂ©rience de fumer un cigare. C’est ce que j’appelle de la relaxation active : on allume un cigare pour se relaxer ou partager un moment convivial. C’est un luxe accessible qui permet Ă  chacun de vivre une expĂ©rience unique et de ralentir dans un monde qui va toujours plus vite.

Le cigare est un produit artisanal qui, comme les spiritueux que j’ai connus au dĂ©but de ma carriĂšre, raconte une histoire riche et complexe. Mais ce qui m’a vraiment sĂ©duit, c’est la maniĂšre dont il impose un rythme lent et rĂ©flĂ©chi dans un monde de plus en plus rapide.

Parlez-nous du concept de la boutique et de ce qui la rend unique.

La boutique Histoires de Cigares se dĂ©ploie sur deux Ă©tages. En bas, nous avons tous les accessoires et un humidor et, Ă  l’étage, un fumoir avec un deuxiĂšme humidor. Nous maintenons un taux d’humiditĂ© d’environ 72 % pour garantir la conservation optimale des cigares. Chaque visite est un moment d’échange et de dĂ©couverte. Je veux que les clients, qu’ils soient amateurs ou nĂ©ophytes, se sentent bien et qu’ils puissent dĂ©couvrir des cigares exclusifs tout en bĂ©nĂ©ficiant de conseils personnalisĂ©s.

Quelles sont les valeurs qui vous tiennent à cƓur dans la gestion de votre boutique ?

Pour moi, c’est avant tout l’engagement envers le client. Avec mon expĂ©rience en marketing et vente, la transparence, l’écoute et le respect du client sont essentiels. Ce ne sont pas juste des mots, c’est une philosophie que j’applique au quotidien. Lorsque quelqu’un entre dans la boutique, nous allons ensemble dans l’humidor : on discute, on partage des conseils. À la base, je suis un Ă©picurien et je veux que cette expĂ©rience soit authentique et chaleureuse.

Quelle expĂ©rience souhaitez-vous offrir Ă  vos clients lorsqu’ils viennent dans votre boutique ?

Je souhaite offrir une parenthĂšse de plaisir, oĂč chaque client peut s’évader le temps d’un cigare. Que ce soit des amateurs locaux ou des clients internationaux, mon parcours multiculturel et la maĂźtrise de plusieurs langues m’aident Ă  offrir un service personnalisĂ© et Ă  m’adapter Ă  diffĂ©rentes cultures. Lorsqu’un client achĂšte un cigare, le voyage commence bien avant, dans les plantations de tabac Ă  Cuba, au Nicaragua ou en RĂ©publique Dominicaine, oĂč des dizaines de mains ont prĂ©parĂ© ce cigare. Ensuite, ici, Ă  la boutique, c’est une question de service et de conseil professionnel. Je vais organiser Ă©galement des Ă©vĂ©nements pour

crĂ©er des moments de partage autour du cigare. L’idĂ©e est que, lorsqu’un client allume son cigare, il s’offre une pause, une parenthĂšse dans sa journĂ©e.

Quels sont vos projets pour l’avenir d’Histoires de Cigares ?

J’ai deux axes principaux de dĂ©veloppement. Le premier est la modernisation : les anciens propriĂ©taires ont effectuĂ© un travail fantastique, mais il y a un besoin de moderniser certains outils comme la caisse, la gestion du stock et l’e-commerce. Le second axe concerne l’expĂ©rience client. J’aimerais organiser davantage d’évĂ©nements et adapter ma sĂ©lection de cigares pour rĂ©pondre Ă  l’évolution des goĂ»ts des clients. Pour finir, quel est votre mantra ?

Faisons les choses avec cƓur et passion. Cette devise, que j’applique aussi bien Ă  ma vie personnelle qu’à la gestion d’Histoires de Cigares, est essentielle pour transmettre Ă  mes clients une expĂ©rience unique et mĂ©morable Ă  chaque visite. C’est avec cette philosophie que je souhaite continuer Ă  dĂ©velopper Histoires de Cigares, pour que chaque client reparte non seulement avec un produit d’exception, mais aussi avec une expĂ©rience unique, marquĂ©e par l’authenticitĂ© et la passion.

Interview Océane Ilunga

www.histoiresdecigares.com

www.lescigares.com

Cube

Grimper dans une ambiance conviviale au Mont-sur-Lausanne

L’escalade est bien plus qu’un simple sport. C’est une activitĂ© qui permet de vivre des moments de partage tout en faisant de nouvelles rencontres.

Au Cube, cette ambiance conviviale est renforcĂ©e par un accueil chaleureux et un bar dĂ©contractĂ©, idĂ©al pour profiter d’une boisson fraĂźche aprĂšs l’effort.

Laurent Grandjean, cofondateur de cette salle d’escalade unique, prĂ©sente ce lieu oĂč convivialitĂ© et passion se rencontrent.

Laurent Grandjean, qu’est-ce que le Cube à Lausanne ?

Le Cube est une salle d’escalade situĂ©e au Mont-sur-Lausanne exclusivement dĂ©diĂ©e au bloc. La salle d’escalade a vu le jour il y a une quinzaine d’annĂ©es, quand un ami qui faisait ses Ă©tudes Ă  Lausanne m’a fait part de sa frustration : il n’y avait aucune salle d’escalade dans la rĂ©gion. Il m’a alors proposĂ© d’en crĂ©er une. PassionnĂ© par cette discipline, j’ai tout de suite Ă©tĂ© emballĂ© par le projet. Nous avons d’abord ouvert une premiĂšre salle Ă  Bussigny, puis nous avons dĂ©mĂ©nagĂ© au Mont-sur-Lausanne.

Aujourd’hui, Le Cube est devenu un vĂ©ritable lieu de rencontre pour les grimpeurs, avec une ambiance conviviale et des parcours adaptĂ©s Ă  tous les niveaux. Nous accueillons les grimpeurs et grimpeuses du lundi au vendredi de 9h Ă  22h30, et le week-end de 9h Ă  20h. C’est un endroit oĂč chacun peut venir se dĂ©passer, mais aussi partager un moment de dĂ©tente autour de cette passion commune.

Quels sont les diffĂ©rents espaces de grimpe de la salle ?

Le Cube s’étend sur plus de 2’000 mÂČ, avec environ 1’500 mÂČ de surface grimpable. On y trouve plusieurs espaces adaptĂ©s aux besoins des grimpeurs de tous niveaux. Nous avons une zone d’entraĂźnement dĂ©diĂ©e Ă  ceux qui souhaitent travailler leur technique et leur

force. D’ailleurs, cette section fait l’objet d’un projet d’agrandissement pour offrir encore plus d’options aux sportifs. Il existe Ă©galement une zone spĂ©cialement conçue pour les enfants, sĂ©parĂ©e de la zone adulte, afin qu’ils puissent grimper en toute sĂ©curitĂ© et Ă  leur rythme.

Quelles sont les activitĂ©s proposĂ©es par Le Cube ?

Le Cube propose une large gamme d’activitĂ©s pour les grimpeurs de tout Ăąge. Nous offrons des cours annuels ou modulaires, adaptĂ©s Ă  diffĂ©rentes tranches d’ñge : de 6 Ă  8 ans, 9 Ă  12 ans, et 13 Ă  17 ans et plus. Ces cours se dĂ©roulent en semaine, en soirĂ©e, ou encore le samedi matin. Cet automne, nous avons lancĂ© un cours de perfectionnement pour les jeunes qui souhaitent progresser, dĂ©couvrir l’escalade en extĂ©rieur et s’initier Ă  la compĂ©tition. La durĂ©e des cours varie entre 1h et 1h30, selon l’ñge des participants.

Pour les adultes, des cours d’initiation sont Ă©galement disponibles, ainsi que des formations privĂ©es sur mesure avec un planning d’entraĂźnement. Des sĂ©ances

privĂ©es Ă  l’unitĂ© sont Ă©galement proposĂ©es pour ceux qui cherchent Ă  combler des lacunes spĂ©cifiques.

Le Cube organise aussi des anniversaires pour les enfants dĂšs 6 ans. EncadrĂ©s par un moniteur, les enfants bĂ©nĂ©ficient d’un cours d’initiation suivi d’une session d’escalade libre, le tout accompagnĂ© d’un goĂ»ter. La fĂȘte dure gĂ©nĂ©ralement entre 2h30 et 3h.

Enfin, en dĂ©but d’étĂ©, nous proposons un stage unique que nous avons nommĂ© Grimpe & Skate. Ce stage combine escalade le matin et activitĂ©s de skateboard l’aprĂšs-midi. Les enfants fabriquent et dĂ©corent leur propre skate en dĂ©but de semaine, puis apprennent les bases du skate Ă  la FiĂšvre, un skatepark Ă  Lausanne, sous l’Ɠil attentif de notre moniteur.

Comment dĂ©cririez-vous l’ambiance au Cube ?

L’ambiance au Cube est rĂ©solument conviviale et chaleureuse. Ce qui nous distingue des autres salles, c’est l’importance que nous accordons Ă  l’accueil. Tout

le monde est accueilli avec la mĂȘme bienveillance, qu’il s’agisse de personnes dĂ©butantes, habituĂ©es ou avancĂ©es. Nous avons une vĂ©ritable atmosphĂšre familiale oĂč il est facile de faire connaissance et de crĂ©er des liens avec les autres passionnĂ©s. Cette ouverture et cette attention aux autres contribuent Ă  un climat amical, oĂč chacun se sent Ă  l’aise et encouragĂ© Ă  progresser Ă  son rythme.

Que propose le bar du Cube en termes de boissons et de nourriture ?

Le bar du Cube mise sur des produits locaux et de qualitĂ©. En partenariat avec la brasserie artisanale Dr Gabs, nous proposons exclusivement leurs biĂšres. Nous bĂ©nĂ©ficions mĂȘme d’une biĂšre brassĂ©e en Ă©dition limitĂ©e conçue exclusivement pour Le Cube, la « MĂštre Cube », que nous servons d’ailleurs en ce moment.

CĂŽtĂ© nourriture, nous travaillons avec Chef Jean, un artisan qui prĂ©pare des plats maison spĂ©cialement adaptĂ©s Ă  notre salle. RĂ©cemment, nous avons introduit une spĂ©cialitĂ© colombienne Ă  base de fromage et de jambon, en collaboration avec Yasmin. Pour les amateurs de douceurs, nous proposons Ă©galement des glaces artisanales ainsi que des cakes et cookies faits maison . L’idĂ©e est en somme de privilĂ©gier des produits qui sortent de l’ordinaire et qui ne se trouvent pas en grande distribution.

La restauration est disponible sur toute la durĂ©e de nos heures d’ouverture, de 9h Ă  22h30 en semaine, et jusqu’à 20h le week-end, pour que chacun puisse se rĂ©galer Ă  tout moment de la journĂ©e.

Interview Maévane Mas

Toolster ‱ Brandreport

Un jardin de rĂȘve en un clin d’Ɠil

En tant que partenaire officiel de Stihl pour appareils Ă©lectriques et sans fil, Toolster.ch propose toute la gamme de produits Stihl directement depuis leur entrepĂŽt Ă  Urdorf. Il est possible de commander confortablement en ligne ou de visiter leur Toolstore Ă  Urdorf, oĂč l’on peut dĂ©couvrir les appareils Stihl en direct. Toolster est le partenaire pour un entretien de jardin de qualitĂ©.

Stihl a dĂ©veloppĂ© le systĂšme de batterie AS innovant pour les utilisateurs privĂ©s, qui convainc par ses appareils compacts et maniables. Ceux-ci sont idĂ©aux pour les travaux de dĂ©tail dans le jardin et autour de la maison. Que vous souhaitiez effectuer de petits travaux sur le gazon ou les arbres ou aspirer des surfaces dans le garage, l’atelier ou la voiture, les appareils du systĂšme AS offrent l’équipement parfait pour cela. Une batterie interchangeable fiable fournit l’énergie nĂ©cessaire. Les appareils sans fil compacts du systĂšme AS offrent non seulement une excellente maniabilitĂ©, mais aussi une puissance impressionnante et une longue durĂ©e de fonctionnement. GrĂące Ă  leur taille pratique, ils se rangent sans prendre de place et sont idĂ©aux pour des utilisations occasionnelles. Le systĂšme comprend dĂ©sormais sept outils de jardin, dont des taille-buissons, des Ă©lagueurs, des taille-haies, des coupe-bordures et des aspirateurs Ă  main, ainsi que le nouveau sĂ©cateur sans fil. Tous les appareils sont alimentĂ©s par la batterie interchangeable AS 2, trĂšs pratique. Visitez Toolster.ch et dĂ©couvrez Ă  quel point le jardinage peut ĂȘtre simple et efficace si vous avez les bons outils Ă  vos cĂŽtĂ©s. Stihl et Toolster.ch - ensemble, nous apportons performance et prĂ©cision dans votre jardin.

Tronçonneuse Ă  batterie STIHL GTA 40 SystĂšme de batterie AS La toute nouvelle tronçonneuse sans fil STIHL GTA 40 est idĂ©ale pour les amateurs de jardinage et les professionnels. IdĂ©ale pour la coupe d’arbres et d’arbustes, elle impressionne par sa construction compacte, son faible poids et sa puissante puissance de coupe. Que ce soit dans le jardin, pour la correction de couronnes ou pour l’amĂ©nagement intĂ©rieur, la GTA 40 offre un maniement prĂ©cis et assure des coupes nettes et une progression rapide du travail grĂące Ă  son puissant moteur EC et Ă  la chaĂźne de scie STIHL 1/4 PM3.

Avec une poignée ergonomique, une lubrification automatique de la chaßne et une longue durée de vie de la batterie, vos travaux de jardinage seront plus efficaces et plus confortables. Parfait pour tous ceux qui entretiennent leur jardin avec passion !

STIHL SĂ©cateur Ă©lagueur Ă  batterie

ASA 20 SystĂšme de batterie AS

Découvrez le nouveau sécateur à batterie STIHL

ASA 20 et expĂ©rimentez le jardinage comme jamais auparavant ! Il suffit de le mettre en place, de l’allumer et de couper avec prĂ©cision. GrĂące Ă  lui, les branches jusqu’à 25 mm de diamĂštre peuvent ĂȘtre

taillĂ©es sans effort. Avec la puissante batterie AS 2 du systĂšme AS de STIHL, vous pouvez rĂ©aliser jusqu’à 2000 coupes et profiter de quatre heures de puissance par charge sans aucun problĂšme. IdĂ©al pour tous ceux qui veulent entretenir les arbres, les buissons et les arbustes de maniĂšre efficace et en Ă©conomisant leurs forces. Procurez-vous l’ASA 20 STIHL et facilitez vos travaux de jardinage !

Tronçonneuse à batterie STIHL

GTA 26 SystĂšme de batterie AS

La tronçonneuse Ă  batterie STIHL GTA 26 est l’outil parfait pour les amateurs de jardinage ! Elle est idĂ©ale pour tailler les arbustes, les arbres et pour broyer les dĂ©chets verts. La puissante chaĂźne de scie PM3 1/4 assure des coupes nettes et une progression de travail rapide. Avec sa poignĂ©e ergonomique antidĂ©rapante et son capot de protection flexible, la GTA 26 offre confort et sĂ©curitĂ©. La tension de chaĂźne sans outil fait de l’entretien un jeu d’enfant. Que ce soit pour des travaux de jardinage ou des projets de bricolage crĂ©atifs, la GTA 26 donne forme Ă  vos idĂ©es sans effort !

STIHL Taille-haies Ă  batterie

HSA 26 SystĂšme de batterie AS DĂ©couvrez le plaisir d’un entretien parfait de votre jardin avec le taille-haies sans fil STIHL, lĂ©ger et compact ! IdĂ©ale pour raccourcir et entretenir les petites haies Ă  feuillage persistant et les arbustes d’ornement, la lame optimisĂ©e pour arbustes assure des rĂ©sultats de coupe impeccables. La lame Ă  herbe vous permet Ă©galement de tailler sans effort les bordures de pelouse. GrĂące Ă  la poignĂ©e de commande antidĂ©rapante, vous profitez d’une ergonomie maximale, pendant que le changement de lame sans outil vous fait gagner du temps. L’affichage de l’état de charge vous tient toujours informĂ© de la capacitĂ© restante de la batterie. Jardiner n’a jamais Ă©tĂ© un tel plaisir !

BrĂŒtsch/RĂŒegger Outils SA Heinrich Stutz-Strasse 20 8902 Urdorf

sales@toolster.ch Tel.: 044 736 67 67 toolster.ch/fr

Laurent Grandjean Cofondateur de la salle d’escalade Le Cube

ÀUn paradis alpin pour une saison inoubliable

l’approche des saisons froides, la destination Thyon-HĂ©rĂ©mence ouvre les portes d’un vĂ©ritable paradis alpin. NichĂ©e au sein des 4 VallĂ©es, cette station allie Ă  merveille la magie des premiers flocons et la douceur automnale. Que l’on soit amateur de sports d’hiver ou en quĂȘte de dĂ©tente, l’offre y est riche et diversifiĂ©e : un domaine skiable, des thermes apaisants et une gastronomie raffinĂ©e. Ici, tout est rĂ©uni pour incarner l’essence mĂȘme des vacances rĂ©ussies, au cƓur d’un Valais authentique et prĂ©servĂ©.

La « garantie-neige » : l’atout maĂźtre de Thyon L’un des principaux attraits de Thyon est sans doute sa « garantie-neige ». GrĂące Ă  son emplacement privilĂ©giĂ© au sein des 4 VallĂ©es, Ă  une altitude Ă©levĂ©e (jusqu’à 2’450 mĂštres (i.e. l’EthĂ©rolla)), la station bĂ©nĂ©ficie d’une couverture neigeuse optimale tout au long de la saison hivernale. Cet atout naturel, renforcĂ© par des installations performantes de production de neige de culture, permet Ă  plus de 90 % du domaine d’ĂȘtre accessible dĂšs le mois de novembre, offrant ainsi une saison de ski prolongĂ©e. DĂšs la mi-novembre, les amateurs de glisse peuvent dĂ©valer les pistes en toute tranquillitĂ©, assurĂ©s de trouver une neige de qualitĂ©.

Le domaine skiable est particuliĂšrement bien adaptĂ© Ă  la prĂ©servation de la neige. La majoritĂ© des pistes sont tracĂ©es sur des pĂąturages, ce qui permet de nĂ©cessiter peu d’enneigement de culture pour maintenir les pistes praticables. La topographie de la rĂ©gion, ainsi que son ensoleillement gĂ©nĂ©reux, permettent aux visiteurs de profiter de longues journĂ©es de ski sous un ciel souvent dĂ©gagĂ©, le tout dans un cadre enchanteur oĂč se mĂȘlent la beautĂ© des montagnes et le calme des alpages.

Des infrastructures de ski variées pour tous les niveaux

Le domaine skiable de Thyon-HĂ©rĂ©mence s’étend sur une large gamme de pistes, adaptĂ©es aussi bien aux dĂ©butants qu’aux skieurs les plus chevronnĂ©s. Avec ses 400 kilomĂštres de pistes qui relient Thyon Ă  Verbier, en passant par Nendaz et La Tzoumaz, la rĂ©gion fait partie du plus grand domaine skiable entiĂšrement suisse. Que l’on soit Ă  la recherche de sensations fortes ou que l’on souhaite s’initier aux plaisirs de la glisse, on trouvera Ă  ThyonHĂ©rĂ©mence l’environnement idĂ©al pour ses besoins.

– Le Snowpark de Thyon : ClassĂ© parmi les meilleurs de Suisse Romande, le Snowpark de Thyon est un terrain de jeu dĂ©diĂ© aux amateurs de freestyle. SituĂ© entre les tĂ©lĂ©skis de la Muraz et le Theytaz II, le Snowpark

La majoritĂ© des pistes sont tracĂ©es sur des pĂąturages, ce qui permet de nĂ©cessiter peu d’enneigement de culture pour maintenir les pistes praticables.

propose deux lignes (bleue et rouge), ainsi qu’une zone ludique baptisĂ©e « Gaspard ». Parfaitement adaptĂ© pour tous les niveaux, il attire aussi bien les dĂ©butants curieux que les experts Ă  la recherche de dĂ©fis.

–

Le Petit Vallon : Cette zone d’apprentissage est l’endroit idĂ©al pour les novices et les familles avec enfants. SituĂ© aux Collons 1850, Ă  proximitĂ© directe d’une caisse et d’un parking, cet espace gratuit est Ă©quipĂ© de deux tapis pour permettre aux dĂ©butants de s’initier au ski en toute sĂ©curitĂ©.

Gaspard le Montagnard : Ce parcours de skicross ludique est conçu pour les enfants, mais les adultes y trouveront Ă©galement du plaisir. ComposĂ© de petits virages relevĂ©s et de sauts adaptĂ©s, il permet aux jeunes skieurs de s’initier au ski de maniĂšre amusante et progressive, le tout en compagnie de la mascotte Gaspard. Cette piste offre une expĂ©rience enrichissante pour les plus jeunes, alliant apprentissage et divertissement.

– Le Stade de Slalom de la Muraz : Les plus compĂ©titifs apprĂ©cieront cette piste rouge dĂ©diĂ©e aux courses et aux entraĂźnements. Que l’on soit une association sportive, une entreprise ou simplement un groupe d’amis dĂ©sireux de tester ses capacitĂ©s en ski ou en snowboard, ce stade peut ĂȘtre privatisĂ© pour organiser des compĂ©titions. Cette piste de qualitĂ© est souvent utilisĂ©e pour des Ă©vĂ©nements locaux et des entraĂźnements intensifs, offrant une surface parfaitement entretenue pour les amateurs de vitesse.

Les Grands Bains d’HĂ©rĂ©mence : un lieu de bien-ĂȘtre unique Pour ceux qui prĂ©fĂšrent la dĂ©tente ou qui souhaitent se ressourcer aprĂšs une journĂ©e intense sur les pistes, Les Grands Bains d’HĂ©rĂ©mence sont un vĂ©ritable havre de paix. À plus de 1 800 mĂštres d’altitude, cet Ă©tablissement thermal propose une vue imprenable sur les montagnes

environnantes, dont le majestueux Cervin et la Dent Blanche. Ici, tout est pensé pour favoriser la relaxation et la sérénité, dans un cadre à couper le souffle.

LiĂ©s Ă  l’hĂŽtel Eringer, ces bains sont l’endroit idĂ©al pour une pause bien-ĂȘtre. On peut y profiter de plusieurs bassins extĂ©rieurs et intĂ©rieurs, d’espaces de jeux aquatiques pour les enfants, ainsi que de nombreux espaces de relaxation. Les grottes thĂ©matiques – une grotte musicale, une grotte froide et un caldarium – apportent une touche d’originalitĂ© Ă  votre expĂ©rience. Pour ceux qui recherchent une dĂ©tente plus profonde, l’établissement propose Ă©galement des hammams et saunas, oĂč des arĂŽmes apaisants de lavande et d’herbes alpines viennent enrichir le moment.

Les amateurs de soins ne seront pas en reste. Six salles de massage individuelles et deux salles de massage en duo vous permettent de profiter de soins personnalisés, parfaits pour soulager les muscles aprÚs une journée de ski. Pour une détente complÚte, laissez-vous tenter par une expérience sensorielle unique avec les douches tropicales, les douches à neige ou encore la salle balnéo.

Et pour parfaire la journĂ©e, les visiteurs sont invitĂ©s Ă  s’installer sur la terrasse du bar des Grands Bains, un verre Ă  la main, en admirant la vue imprenable sur le Val d’HĂ©rens. Que ce soit en solo, en duo ou en famille, cet espace est idĂ©al pour se reconnecter avec la nature et profiter de l’air pur des montagnes.

La gastronomie locale : des dĂ©lices Ă  chaque coin de piste

Thyon-HĂ©rĂ©mence est Ă©galement une destination gastronomique incontournable. AprĂšs une journĂ©e bien remplie, les nombreux restaurants de la rĂ©gion dĂ©voilent une cuisine raffinĂ©e et chaleureuse. Qu’il s’agisse de repas gastronomiques ou de pauses conviviales, l’offre culinaire variĂ©e de la station rĂ©pond aux attentes les plus diversifiĂ©es, mettant en avant les saveurs locales et le charme montagnard.

– Le Bois Sauvage : Un restaurant de qualitĂ© supĂ©rieure, rĂ©putĂ© pour sa cuisine inventive et ses produits frais du terroir. IdĂ©al pour un repas en famille ou un dĂźner romantique.

– La Cabane de la Matze : SituĂ©e sur les pistes, cette cabane est accessible la journĂ©e Ă  ski et en voiture. SoirĂ©e privĂ©e sur demande. Son atmosphĂšre chaleureuse et son feu de cheminĂ©e en font un lieu idĂ©al pour dĂ©guster des plats traditionnels dans un cadre montagnard authentique.

– La Cambuse : Pour les amateurs de cuisine traditionnelle suisse, La Cambuse propose une carte raffinĂ©e dans un dĂ©cor typique des montagnes, avec une terrasse spacieuse offrant une vue imprenable sur les sommets.

– L’Alpage : En plein milieu des pistes, ce restaurant vous invite Ă  dĂ©couvrir des spĂ©cialitĂ©s du terroir tout en admirant un panorama grandiose. Une halte incontournable lors de votre journĂ©e de ski.

– La Tsermetta : À 2’100 mĂštres d’altitude avec une vue imprenable sur les plus beaux sommet ce lieu propose un coin enfant et une piscine annexĂ©e Ă  l’établissement.

Pour une pause rapide sur les pistes, des Ă©tablissements comme La Cabane des CrĂȘtes ou L’Igloo 1850 offrent des options conviviales oĂč il fait bon s’arrĂȘter. Et pour les after-skis, des lieux comme La Buvette 1800, le PĂ©chĂ©-Mignon ou Le Sapin Bleu sont parfaits pour prolonger la journĂ©e dans une ambiance dĂ©contractĂ©e. Thyon-HĂ©rĂ©mence : la destination idĂ©ale À la recherche de sensations fortes sur les pistes, d’une pause bien-ĂȘtre dans les thermes ou d’un festin gourmand au sommet des montagnes, Thyon-HĂ©rĂ©mence rĂ©pond Ă  toutes les attentes. Ce cadre exceptionnel, oĂč nature, dĂ©tente et plaisir se conjuguent harmonieusement, fait de la station une destination incontournable pour des vacances rĂ©ussies. En hiver, la magie opĂšre, offrant une expĂ©rience unique en montagne, que ce soit en famille, en couple ou entre amis. Tout est rĂ©uni pour crĂ©er des moments inoubliables au cƓur des Alpes valaisannes. Plus d’informations sur thyon-heremence.ch

Le calcul de la pension dans un divorce ou une séparation

Les aspects financiers d’une sĂ©paration ou d’un divorce sont standardisĂ©s depuis plusieurs annĂ©es. Il est donc inutile de dĂ©penser des sommes folles en honoraires d’avocat(s) pour un rĂ©sultat acquis d’avance.Tour d’horizon des grands principes.

Minimum vital

Chaque adulte doit pouvoir disposer de son minimum vital. Si les ressources financiĂšres sont insuffisantes

etc), car un montant supĂ©rieur constituerait en rĂ©alitĂ© un financement indirect de l’autre parent.

Pour les situations intermĂ©diaires, entre le minimum et le maximum de pension, le Tribunal fĂ©dĂ©ral a mis en place une usine Ă  gaz qui se veut objective (mais qui ne l’est pas) pour fixer le montant de la pension pour enfant(s). En rĂ©alitĂ©, on l’estime correctement en retenant des pourcentages du revenu net du parent qui n’a pas la garde : 17 % pour un enfant, 27 % pour deux enfants et 33 % pour trois enfants. En cas de garde alternĂ©e, appliquer ces pourcentages sur le diffĂ©rentiel de salaires des deux parents.

Ce n’est que si le mariage a durĂ© plus de dix ans et que l’époux n’a pas travaillĂ© pendant le mariage qu’il ou elle a droit Ă  maintenir le train de vie d’avant le divorce.

Tous les détails sont gratuitement disponibles sur le site divorce.ch

Me Douglas Hornung Fondateur du site divorce.ch

ÉGYPTE «LE NIL AU RYTHME DU VENT»

8 nuits, avec croisiĂšre Ă  bord de notre dahabeya de 5 nuits de Louxor Ă  Assouan & visite du Caire

Programme détaillé, et réservations:

‱ Petit groupe francophone

‱ Vols inclus au dĂ©part de GenĂšve -40%

Dùs CHF 2’790.- au lieu de CHF 4’690.-

Offre 2024 valable sur les départs les vendredis 01.11 et 06.12

Dùs CHF 2’990.- au lieu de CHF 4’890.-

Offre 2025 valable sur les départs les vendredis: 03.01, 17.01, 31.01 et 23.05

À votre arrivĂ©e Ă  Louxor, vous embarquerez sur la dahabeya pour une croisiĂšre exceptionnelle. Les premiĂšres visites incluent les temples de Karnak et Louxor sur la rive Est, puis la VallĂ©e des Rois et le temple d’Hatchepsut. La croisiĂšre vous mĂšnera ensuite Ă  la dĂ©couverte des tombeaux d’El Kab, du temple d’Horus Ă  Edfou, et de Kom Ombo. Vous terminerez par la visite d’Assouan avant de retourner au Caire pour admirer les Pyramides et le Sphinx.

PRIX PAR PERSONNE:

En chambre/cabine double Standard: dĂšs CHF 2’790.- au lieu de CHF 4’690.Suppl. en chambre/cabine individuelle: CHF 750.- resp. CHF 1’190.- pour les dĂ©part du 01.11.24 et 31.01.25. Suppl. en cabine Premium Deluxe, avec petit balcon sur le bateau: CHF 300.-/pers.

PRESTATIONS INCLUSES PAR PERSONNE:

‱ Tous les vols et transferts ‱ Taxes aĂ©roport et carburant ‱ 3 nuits au Caire (hĂŽtel 5*)

‱ CroisiĂšre de 6 jours/5 nuits Ă  bord de la dahabeya «Duwana Nile» (pension complĂšte)

‱ Visites et excursions durant la croisiĂšre et au Caire ‱ Guide Ă©gyptologue francophone

‱ Assistance de notre reprĂ©sentant local francophone

TĂ©l. 022 960 95 00

info@destinations.ch - www.destinations.ch

‱ Documentation de voyage

Chemin des Fontenailles 4 – 1196 Gland

THALASSO «BIEN-ÊTRE AU SUD DE LA FRANCE»

Offre exclusive : -20% sur votre semaine thalasso & 7e nuit offerte !

Informations et réservations:

HĂŽtel Thalazur Bandol Ile Rousse *****

Dùs CHF 1’650.- * au lieu de CHF 2’235.-

Dans un environnement magique en parfaite harmonie avec le dĂ©cor naturel des calanques, des pins d’Alep et des eaux bleues de la MĂ©diterranĂ©e, l’hĂŽtel Thalazur Bandol Ile Rousse ***** jouit d’un emplacement privilĂ©giĂ©, les pieds dans l’eau, Ă  5 min Ă  pied du centre-ville et du charmant port de plaisance de Bandol. Un Ă©tablissement prestigieux Ă  taille humaine pour un sĂ©jour d’exception sous le soleil de la MĂ©diterranĂ©e.

SĂ©jour du 12.10 au 02.11 et du 22.12.24 au 01.01.25:

En EXCLUSIVE CĂŽtĂ© Ville: CHF 1’825.- en double (CHF 2’480.-) / CHF 2’640.- en single (CHF 3’670.-)

En PRESTIGE Vue Mer ou Port : CHF 2’135.- en double (CHF 2’935.-) / CHF 3’215.- en single CHF 4’510.-)

En PRIVILEGE Vue Mer: CHF 2’210.- en double (CHF 3’040.-) / CHF 3’360.-

SĂ©jour du 03.11 au 21.12.24 et du 02.01 au 31.03.25:

En EXCLUSIVE CĂŽtĂ© Ville: CHF 1’650.- en double (CHF 2’235.-) / CHF 2’295.- en single (CHF 3’180.-)

En PRESTIGE Vue Mer ou Port: CHF 1’825.- en double (CHF

TĂ©l. 022 960 95 00

Chemin des Fontenailles 4 – 1196 Gland info@destinations.ch - www.destinations-sante.ch

«Chaque instant est le bon moment pour en parler»

Accompagner les familles dans l’épreuve difficile qu’est la mort, telle est la mission que s’est donnĂ©e les Pompes FunĂšbres GĂ©nĂ©rales Ă  GenĂšve. Guillaume Lavigne (53 ans) et CĂ©dric Fernand (29 ans), conseillers funĂ©raires, nous parlent de leur mĂ©tier peu commun et pourtant essentiel.

Guillaume Lavigne et CĂ©dric Fernand, pourquoi avoir choisi cette profession et qu’est-ce qui vous plaĂźt le plus dans votre mĂ©tier ?

Guillaume Lavigne : C’est un travail qui a su apporter un sens Ă  ma vie professionnelle, mais surtout Ă  ma vie personnelle. AprĂšs plusieurs annĂ©es en tant que commercial, j’ai eu envie de me dĂ©tacher de ce monde de chiffres et d’objectifs. Ce qui me plait Ă©normĂ©ment, c’est de me sentir utile aux autres, dans des moments oĂč ils ont besoin d’aide. L’accompagnement, l’écoute et l’empathie sont pour moi les qualitĂ©s les plus importantes. C’est avant tout un mĂ©tier de conseil.

CĂ©dric Fernand : Devenir conseiller funĂ©raire Ă©tait comme une Ă©vidence pour moi. J’ai toujours voulu travailler avec l’humain. Pour rĂ©pondre Ă  ce qui me plaĂźt le plus, je dirais l’authenticitĂ© ! En effet,

c’est une fonction qui vous confronte constamment Ă  la rĂ©alitĂ© de la vie. C’est un domaine dans lequel vous prenez conscience de la beautĂ© des choses simples et que tout n’est qu’éphĂ©mĂšre.

Quelles sont les qualitĂ©s requises pour l’exercer ?

CF : C’est avant tout un mĂ©tier d’adaptation et d’attention. Il faut arriver Ă  rencontrer le dĂ©funt Ă  travers sa famille, afin de les conseiller au mieux. Une autre qualitĂ© primordiale est l’esprit de cohĂ©sion. Il faut Ă©galement une grande stabilitĂ© mentale bien sĂ»r, ainsi qu’une discipline exemplaire. Vous comprendrez que l’erreur est compliquĂ©e dans des moments si complexes.

Pouvez-vous dĂ©crire une de vos journĂ©es types ?

GL : Il n’y pas de journĂ©e type. Chaque jour, nous rencontrons des familles diffĂ©rentes. De plus, la diversitĂ© de notre travail nous amĂšne Ă  ĂȘtre polyvalents.

Selon vous, comment peut-on bien accompagner les familles dans le deuil ?

CF : Je crois que comprendre et respecter leurs attentes est la seule façon de soulager leur peine. Lorsqu’une famille vous remercie de l’avoir accompagnĂ©e, c’est pour moi la plus belle des victoires.

Comment faites-vous pour rĂ©ussir Ă  passer outre la tristesse des familles ?

GL : On ne passe jamais outre la tristesse des gens. Cependant, notre rîle est de les accompagner sereinement. Il y a des contextes qui nous touchent plus que d’autres. Dans certaines situations, il est difficile de ne pas faire le parallùle avec notre propre histoire.

Pourquoi prĂ©parer sa fin de vie ?

CF : Notre dĂ©part est une certitude et comme tout voyage, il se prĂ©pare. La clĂ© est la communication. Souscrire un contrat de prĂ©voyance, c’est poser un cadre. L’approche est trĂšs diffĂ©rente lorsqu’une famille organise des funĂ©railles dans ce contexte. L’entretien est beaucoup plus fluide et serein. De plus, un contrat de prĂ©voyance permet de garantir le respect des souhaits du dĂ©funt. Azur PrĂ©voyance FunĂ©raire consigne les volontĂ©s des familles depuis 2002. Nous sommes

plus que des conseillers funéraires : nous sommes leurs confidents et nous en sommes honorés.

À partir de quand et comment peut-on prĂ©parer sa fin de vie en toute sĂ©rĂ©nité ?

GL : Il n’y a pas d’ñge pour prĂ©parer sa fin de vie, la mort touche n’importe qui et n’importe quand.

À 48 ans, j’ai Ă©tĂ© victime d’un AVC, ce qui m’a beaucoup fait rĂ©flĂ©chir sur le sujet. J’ai une femme et deux filles. L’idĂ©e de les quitter sans mĂȘme leur Ă©pargner cette tĂąche m’est aujourd’hui inconcevable

! Chaque instant est le bon moment pour en parler, puisque tout le monde est concernĂ©. PrĂ©parer son dĂ©part, c’est permettre Ă  ses proches de faire son deuil correctement et dans le respect de ses volontĂ©s.

Il

Dans quelle mesure est-il possible de personnaliser un contrat ?

CF : Depuis plusieurs annĂ©es j’ai eu l’occasion de recevoir des idĂ©es trĂšs surprenantes. Parfois, certaines personnes souhaitent adapter ces moments-lĂ  Ă  leur image, je trouve que c’est une bonne chose. Cela commence par la personnalisation du cercueil. Demander un cercueil bleu ou noir par exemple, ou Ă  ce que vos enfants, petits-enfants et amis dessinent ou Ă©crivent sur celui-ci. Mais on peut aussi dĂ©vier sur des choses

bien plus spectaculaires ! Certaines familles m’ont demandĂ© un jour : une pluie de pĂ©tales de roses par hĂ©licoptĂšre ; une arrivĂ©e en calĂšche tirĂ©e par des chevaux ; une cĂ©rĂ©monie avec une urne sur un bateau au milieu du LĂ©man ; et la plus belle selonmoi, la cĂ©rĂ©monie nocturne et son feu d’artifice.

Finalement, je crois que les seules limites sont celles que l’on s’impose. Et tant que l’on reste dans le « politiquement correct » et dans ce qui est autorisĂ©, alors allons-y !

Comment sensibiliser Ă  la prĂ©voyance ? CF : Il est trĂšs compliquĂ© d’arriver Ă  sensibiliser Ă  cela. Comme tout engagement, signer un contrat nĂ©cessite une certaine rĂ©flexion. Je crois que c’est une dĂ©marche personnelle, qui doit se faire naturellement. Certaines personnes ont beaucoup de mal Ă  accepter la mort. MalgrĂ© mon Ăąge, j’ai moi aussi Ă©tĂ© confrontĂ© Ă  la perte de plusieurs personnes qui m’étaient proches. Je connais la difficultĂ© d’entreprendre des choix Ă  la place de l’autre. Je connais aussi l’incomprĂ©hension et la colĂšre qu’engendre le deuil. On peut lire cependant Le Petit Prince de Saint-ExupĂ©ry s’interroger face au serpent : « Je me demande si les Ă©toiles sont Ă©clairĂ©es, afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne. » Que conseilleriez-vous Ă  des personnes qui ont des apprĂ©hensions quant Ă  l’organisation de leur fin de vie ?

GL : Je peux comprendre l’apprĂ©hension, nous en avons tous. Ceci-dit, en parler ne fait pas mourir ! Pour que vos vƓux soient respectĂ©s et pour que votre famille soit protĂ©gĂ©e, il est important d’en discuter.

Guillaume Lavigne Conseiller funéraire
Cédric Fernand Conseiller funéraire

L’innovation auditive Ă  portĂ©e de main

Chez Misenso, la rĂ©volution des aides auditives est en marche ! En partenariat avec Migros, Misenso propose une expĂ©rience unique en matiĂšre de santĂ© auditive. Ce qui distingue Misenso des autres prestataires ? Une approche personnalisĂ©e, des conseils d’experts et un simulateur high-tech ; le « Trouveur de son », qui facilite le choix des aides auditives. DĂ©couvrez comment cette innovation rend la sĂ©lection de votre appareil auditif plus simple, plus rapide et adaptĂ©e Ă  vos besoins.

Une technologie de pointe pour un confort d’écoute incomparable

Le « Trouveur de son », piĂšce maĂźtresse du processus de conseil chez Misenso, est un simulateur auditif ultra moderne. Il s’agit d’une tĂȘte en plastique dotĂ©e de trois paires d’oreilles, qui permet de comparer en direct plusieurs technologies d’aides auditives. ConcrĂštement, aprĂšs avoir rĂ©alisĂ© un test auditif gratuit, vous pourrez, grĂące Ă  cet outil, tester diffĂ©rentes situations sonores rĂ©alistes. Que vous soyez dans une rue bruyante, lors d’une rĂ©union de famille ou au cƓur d’un concert, vous ressentirez les diffĂ©rences entre les appareils en conditions rĂ©elles. Votre audioprothĂ©siste peut, d’une simple pression sur un bouton, basculer d’une technologie Ă  l’autre, vous aidant Ă  trouver rapidement l’appareil qui correspond Ă  vos attentes et Ă  votre mode de vie.

Des conseils personnalisés avec une technologie avancée

Outre cet outil innovant, le processus d’adaptation des aides auditives chez Misenso repose sur l’expertise d’acousticiens qualifiĂ©s. Ces professionnels utilisent les derniĂšres technologies de mesure auditive pour analyser prĂ©cisĂ©ment vos besoins. Vous bĂ©nĂ©ficiez ainsi d’un suivi personnalisĂ©, rĂ©alisĂ© en toute discrĂ©tion dans une salle d’écoute insonorisĂ©e. DĂšs votre premier rendez-vous, vous repartez avec votre appareil auditif adaptĂ© Ă  vos prĂ©fĂ©rences, que vous pourrez tester gratuitement Ă  domicile pendant une pĂ©riode dĂ©terminĂ©e.

Un service accessible et des prix justes SituĂ© directement dans les magasins Migros, Misenso vous offre la possibilitĂ© d’allier praticitĂ© et efficacitĂ©. Vous pouvez ainsi rĂ©aliser votre test auditif gratuitement lors de vos courses, et ce, sans avoir Ă  prendre rendez-vous longtemps Ă  l’avance. Misenso se distingue Ă©galement par ses horaires d’ouverture flexibles, alignĂ©s sur ceux de Migros, vous permettant de passer quand cela vous convient.

En plus de la qualitĂ© de ses services, Misenso s’engage Ă  proposer des aides auditives Ă  des prix abordables, fidĂšles Ă  la philosophie de Migros. Vous trouverez des appareils auditifs Ă  partir de 630 francs, avec en prime des points Cumulus pour chaque achat.

L’assortiment comprend une large gamme de modĂšles, adaptĂ©s Ă  des environnements simples ou complexes, pour rĂ©pondre Ă  tous les besoins et styles de vie.

DĂ©couvrez les appareils auditifs Vista et Philips

Chez Misenso, deux grandes marques d’aides auditives sont proposĂ©es en exclusivitĂ© : Vista et Philips. Les aides auditives Vista, fabriquĂ©es par le leader suisse Sonova, sont dotĂ©es d’une technologie de pointe et d’une connectivitĂ© Bluetooth. Vous pouvez ainsi contrĂŽler votre appareil directement depuis votre smartphone, ajuster les paramĂštres ou encore passer des appels.

Quant aux appareils auditifs Philips, ils utilisent une technologie innovante qui amĂ©liore l’audibilitĂ© de tous les sons et optimise la clartĂ© des conversations, mĂȘme dans des environnements bruyants. Ces appareils peuvent Ă©galement ĂȘtre contrĂŽlĂ©s via une application sur votre tĂ©lĂ©phone, offrant un confort d’utilisation inĂ©galĂ©.

Un essai gratuit Ă  domicile pour une sĂ©rĂ©nitĂ© absolue L’un des avantages de Misenso est la possibilitĂ© d’essayer gratuitement les appareils chez soi, sans engagement. Cela vous permet de tester les aides auditives dans votre environnement quotidien et de faire le meilleur choix sans pression. Cette approche rĂ©volutionne l’expĂ©rience d’achat en vous donnant un contrĂŽle total sur votre dĂ©cision.

En plus de cela, Misenso propose un pack sĂ©rĂ©nitĂ© de cinq ans pour seulement 400 francs. Ce pack inclut un accĂšs gratuit au service, un contrĂŽle annuel de votre audition, une couverture d’assurance mondiale, des aides auditives de remplacement, ainsi que des recharges de kits de soins. Les batteries sont mĂȘme fournies gratuitement pendant la premiĂšre annĂ©e.

Avec Misenso, vous bĂ©nĂ©ficiez d’une expertise professionnelle, d’outils technologiques innovants et d’un large choix d’aides auditives adaptĂ©es Ă  tous les budgets. Le tout, directement dans votre magasin Migros prĂ©fĂ©rĂ©. Essayez dĂšs aujourd’hui et dĂ©couvrez une nouvelle façon de prendre soin de votre audition.

appareil auditif dés

appareil auditif Ă  partir de

Des prix bas, ça a l’air bien.

Misenso est le spĂ©cialiste de l’optique et de l’audition Ă  votre Migros Crissier et Romanel. Profitez de notre vaste assortiment d’articles proposĂ©s au prix raisonnables et de nos conseils professionnels.

Prenez rendez-vous pour un test de vue et d’audition sur misenso.ch/rendez-vous ou par tĂ©lĂ©phone au 0800 85 85 00

Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.