Focus Automne & Hiver

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Andreas Caminada

Chloé Saas

Nouvelle saison, nouveau rythme

Les jours raccourcissent, l’air se rafraîchit, les paysages entament leur métamorphose annuelle. Les feuilles des arbres prennent une teinte orangée et tombent peu à peu.

La nature suit ses propres règles et force est de constater que nous sommes entrés dans une nouvelle saison, un nouveau cycle, un nouveau rythme. La lumière se fait moins généreuse et notre corps, notre énergie, s’en languit.

L’automne a comme un petit goût de « début de la fin ». Il peut s’accompagner de mélancolie, voire de saudade : les souvenirs lumineux de la belle saison, des vacances, des heures passées au bord du lac ou de la mer, cohabitent avec le désir et l’espoir de faire perdurer encore un peu plus longtemps ces petits moments de liberté et de joie.

L’effervescence de l’été laisse place à un refrain plus lent, plus posé. « L’automne est un andante mélancolique et gracieux qui prépare admirablement le solennel adagio de l’hiver », écrivait Georges Sand… oui, mais…

Ces changements de saison sont perçus de manière très personnelle, selon nos sensibilités et nos métabolismes ainsi que les significations et les émotions que nous y associons. Pour certain-e-s, ce ne sont que quelques changements dans la routine quotidienne (ne pas oublier de prendre un pull, ranger ses tongs dans l’armoire du haut, etc.). Pour d’autres, l’arrivée de l’automne sape le moral, impacte le niveau d’énergie et la motivation. Nourrir corps et esprit Traditionnellement, l’automne est le moment de récolter ce que l’on a semé, et de partager. Pour certaines régions de Suisse, cela se traduit par des festivités autour des vendanges. Les marchés mettent à l’honneur les produits du terroir, des savoir-faire artisanaux. Des occasions réconfortantes de satisfaire les papilles et de se rencontrer. Courges, champignons, raisins et châtaignes font leur retour sur les étals et dans les cartes des restaurants. Ces saveurs emblématiques de l’automne se traduisent en plats mijotés, tartes croustillantes et soupes réconfortantes. Le barbecue étant désormais rangé dans le garage ou la cave, la cuisine reprend sa place d’honneur. L’occasion de se laisser tenter par des plats de saison, voire tester de nouvelles recettes ? Inviter des ami-e-s, déplacer la convivialité de l’extérieur vers l’intérieur, dans la chaleur du salon ? Pour les jours où l’on préfère mettre les pieds sous la table, les férus de découverte culinaire pourront s’adresser aux chef-fe-s gastronomiques qui revisitent avec créativité les classiques de saison. Pour les moins audacieux-ses, mais tout autant gourmet-te-s, les portes des restaurants traditionnels sont ouvertes chaque année à cette saison pour nous permettre de savourer leurs

menus de chasse et de cueillette de champignons. Les occasions de profiter des plaisirs simples de la table, entouré-e-s de nos proches, ne manquent pas.

Nourrir tant le corps que l’esprit : les journées grises et humides nous invitent dans les galeries d’art, les musées et les événements intérieurs. Peut-être l’opportunité de découvrir ou redécouvrir les atouts culturels régionaux ?

Se ressourcer grâce à la nature

Rien ne vaut une promenade dans la nature pour pleinement s’imprégner de l’atmosphère de l’automne. On oublie parfois à quel point cette nature qui nous entoure, souvent à deux pas de chez nous, est ressourçante et incroyablement accessible. Marcher dans les bois ou le long des sentiers pédestres est une activité qui apaise l’esprit et revigore le corps. Dans notre quotidien parfois surchargé, il n’est pas toujours facile de se motiver et de trouver l’énergie pour sortir de chez soi après une longue journée de travail. Encore moins d’en faire une habitude.

Mais chaussons les baskets, prenons le petit pull, l’imperméable, et faisons confiance à nos pas. Laissons-nous inspirer par ce qui nous entoure : la lumière, le chant des oiseaux, les feuilles qui s’agitent, le bruit de notre respiration, les écureuils qui font leurs réserves ! Simplement pour le plaisir d’être dehors et de prendre une bouffée d’air frais.

En famille et/ou avec des proches, nous pouvons concilier ces sorties avec une activité ludique. Ramasser des feuilles pour en faire un herbier, participer à des vendanges, ou encore partir à la cueillette des champignons sont autant d’occasions de découvrir la nature autrement. Les journées de pluie peuvent être une occasion de faire des ateliers de cuisine, où chacun-e peut mettre la main à la pâte pour préparer des gâteaux aux pommes, des confitures maison sans oublier les traditionnelles sculptures de citrouilles. Ces moments de partage, en lien avec la saison, sont de belles occasions de créer des souvenirs précieux et de resserrer les liens en partageant des expériences ensemble.

Trouver un nouveau rythme

Dans nos rythmes de vie souvent effrénés et notre quotidien minuté, nous oublions parfois que nous sommes inscrits dans le cycle naturel de notre environnement. Nous pourrions envisager ce changement de saison comme une opportunité de lever le pied. Comme la nature, nous pourrions ralentir, nous poser et faire du tri. Après tout, même les arbres se libèrent de leurs feuilles qui ont fini leur cycle, se protégeant ainsi de la rudesse des premiers froids. Ils nous enseignent qu’une adaptation est nécessaire durant les changements de saison, si l’on veut se préserver et non pas s’épuiser. S’adapter est nécessaire, tout au long de la vie, et au fil des saisons. Une compétence essentielle pour notre santé physique et mentale.

Le ralentissement inhérent à l’automne devient alors le moment idéal pour se reconnecter avec nousmême et pour faire le point sur nos besoins. Quels comportements et quelles activités me procurent le plus de bien ? Quelles nouvelles habitudes pourrais-je adopter ? À quels moments pourrais-je faire en sorte de m’octroyer des moments de bien-être, propices au repos et à la détente ? Ne pourrais-je pas prendre le temps de m’arrêter, de respirer, de méditer, juste quelques minutes chaque jour ?

À nous de trouver ce qui nous correspond, ce qui contribue à notre équilibre, ce dont nous avons besoin.

Prendre soin de son chez-soi

Avec les journées qui raccourcissent et qui se rafraîchissent, l’automne est le moment idéal pour rendre notre intérieur plus agréable. Faire du tri, nettoyer, ranger. Libérer de l’espace sur les étagères. Changer la décoration. Les pays nordiques l’ont bien compris : leur concept du « hygge » est un réel mode de vie, rendu populaire ces dernières années. Il nous invite à choyer notre lieu de vie, à le rendre apaisant, chaleureux et confortable. Qu’il soit une invitation à s’y détendre et à prendre son temps. Après tout, prendre soin de soi passe aussi par prendre soin de son chez-soi.

Savourer la nouvelle saison L’automne, avec ses teintes douces et son rythme plus lent, nous rappelle l’importance de s’adapter au fil du temps et se reconnecter régulièrement à nousmême. C’est une saison qui, bien qu’imprégnée d’une part de nostalgie, peut aussi offrir de nombreuses occasions de prendre soin de soi, de renforcer nos liens avec la nature et nos proches, et de repenser notre quotidien. En accueillant ces changements avec bienveillance, nous pouvons non seulement mieux appréhender cette transition, mais aussi en faire une période de renouveau, de réflexion et de bien-être. Après tout, chaque saison a ses trésors à offrir !

Texte Chloé Saas, Cheffe Relations publiques et membre de la Direction, Promotion Santé Suisse

04 Dormir au Cervo

06 Kunstmuseum de Bâle

10 Interview : Andreas Caminada

16 Destination Romande

Focus Automne & Hiver

Chef de projet

Baris Aras

Country Manager

Pascal Buck

Head of Content Romandie

Laurane Saad

Head of Graphic & Layout

Mathias Manner

Journalistes

Léa Stocky, Maévane Mas, Océane Ilunga

Image de couverture màd

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Tél +41 44 258 86 00 info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch focus.swiss Contenu.

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Bonne lecture ! Baris Aras Team Leader

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Zermatt, une destination chaleureuse idéale pour les saisons automnales et hivernales

Entouré des plus hauts sommets de Suisse, Zermatt est un village dont la réputation n’est plus à faire. Bien que le Cervin, emblème mondialement reconnu de la Suisse, soit l’attraction phare de la destination, elle n’est pas la seule.

Daniel F. Lauber, propriétaire de Cervo Mountain Resort et zermattois d’origine, présente le charmant village et les différentes activités qui promettent aux visiteurs de passer un séjour inoubliable.

Daniel Lauber, quelle est l’histoire de Zermatt et comment est-elle devenue une destination si reconnue ?

Zermatt a commencé à attirer les aventuriers au 19e siècle, lorsque les premiers alpinistes sont venus explorer ses montagnes. L’ascension historique et tragique du Cervin en 1865 a marqué un tournant pour Zermatt, attirant l’attention internationale et lançant véritablement le tourisme estival. L’accès en hiver est toutefois resté difficile jusqu’à l’ouverture de la ligne ferroviaire Viège-Zermatt en 1891, qui a facilité les visites durant la saison hivernale. Dans les années 1940 (1942), le ski a pris son essor avec l’inauguration du premier télésiège de Zermatt à Sunnegga. Aujourd’hui, Zermatt est une destination mondialement réputée qui abrite près de 120 hôtels, majoritairement gérés par des familles, conservant ainsi son caractère convivial et authentique. Quelles sont les principales activités à découvrir à Zermatt en automne et en hiver ? En automne, les randonnées offrent des panoramas à couper le souffle, notamment en octobre lorsque

les arbres se parent de couleurs chatoyantes. De nombreux lacs de montagnes sont à visiter, et le centre du village invite à la flânerie entre les boutiques locales. La région propose également divers sentiers pour les amateurs de VTT ainsi que de nombreuses pistes d’escalade pour tous les niveaux.

En hiver, Zermatt se transforme en une véritable station de ski et de snowboard. Le vaste domaine skiable Matterhorn Glacier Paradise permet de varier les pistes tout au long de la journée et même, pour les plus déterminés, de rejoindre les domaines italiens. Il y a également la possibilité de faire de la peau de phoque et du ski de fond. Pendant les journées les plus froides, il est particulièrement agréable de pouvoir skier une partie de la journée puis s’arrêter dans un petit chalet cosy pour se réchauffer. La gastronomie à Zermatt est tout simplement exceptionnelle. Le village abrite une vingtaine de restaurants primés par Gault&Millau et le Guide Michelin. Que ce soit au cœur du village ou dans les cabanes de montagne, chaque repas devient une expérience délicate et savoureuse.

Comment l’hôtel le Cervo s’intègre-t-il dans l’atmosphère de Zermatt ?

Le Cervo s’harmonise parfaitement avec l’esprit de Zermatt en adoptant un style de chalet qui rappelle les traditions valaisannes. L’hôtel est conçu comme un petit hameau avec diverses facilités, utilisant des matériaux locaux comme le bois ancien et les pierres pour les murs et les toits.

L’intérieur est un style chaleureux, alpin et moderne qui apporte un confort certain à nos clients. La montagne peut avoir des conditions climatiques rudes. Que nos clients puissent se détendre dans une chambre cocooning après une journée passée dans la nature est extrêmement important pour nous. Cette atmosphère cosy fait

partie intégrante de l’expérience en montagne, et permet aux visiteurs de se reposer dans le confort et la chaleur d’un intérieur bien pensé. Quelles sont les différentes options d’hébergement disponibles au Cervo ?

Les chambres du Cervo sont réparties dans des chalets différents, ce qui apporte une atmosphère agréable et intimiste. L’hôtel propose trois catégories d’hébergement. La première, Le Nomad, se compose de chambres 4 étoiles contemporaines, idéales pour les familles ou les groupes d’amis. Les deux autres, Alpinisme et Huntsaman, regroupent des chambres 5 étoiles, allant de la chambre double aux suites triplex de 240 mètres carrés. L’hôtel compte une soixantaine de chambres et près de 120 lits, ce qui nous permet de garantir une ambiance familiale et un service personnalisé à nos clients.

Qu’est-ce qui rend le Cervo particulièrement attractif en automne et en hiver ?

En plus de son ambiance chaleureuse, le Cervo bénéficie d’un emplacement exceptionnel. L’hôtel est l’un des rares au village à procurer un accès direct à la remontée mécanique de Sunnegga, un avantage considérable pour les amateurs de sports d’hiver. De plus, nous disposons de deux grandes terrasses où nous offrons chaque jour d’hiver l’après-ski, une expérience exceptionnelle avec musique et DJs. Les clients peuvent y déguster des plats raffinés, siroter une ou deux boissons et profiter d’une ambiance festive.

Quels types de services le Cervo propose-t-il pour enrichir l’expérience de ses clients ?

Nous avons un magnifique spa, le Ātman Mountain Spa, doté d’un sauna extérieur avec un bain de style japonais à 42 degrés. En hiver, se plonger dans ce bassin entouré par la neige et le Cervin est une

expérience mythique. Le spa comprend également une salle rituelle où, chaque matin, des séances de yoga et de méditation incluses dans le forfait de la chambre sont organisées. En complément, le spa propose des massages, un hammam et divers autres équipements, parfaits pour se détendre après une journée de ski ou de randonnée.

Quelles sont les spécialités culinaires offertes dans les restaurants du Cervo ?

Au Cervo, nous souhaitons offrir une variété d’options à nos clients à travers trois restaurants distincts. Le Madre Nostra propose une expérience de casual fine dining avec une cuisine italienne raffinée, élaborée par un chef romain et récompensée de 14 points au Gault&Millau. Le Ferdinand se distingue par une ambiance de chalet, avec des spécialités comme la raclette, la fondue et la charbonnade. Enfin, Le Bazar se veut plus contemporain et sert une cuisine principalement végétarienne aux influences orientales. Ce restaurant est conçu comme un espace dynamique, où se côtoient locaux, visiteurs, clients de l’hôtel, et où l’on trouve également un bar et un magasin de souvenirs en bazar.

Quels sont les projets à venir du Cervo ? Nous continuons de miser sur l’innovation dans le but de répondre aux besoins futurs de nos clients et de notre personnel. L’un des projets majeurs à venir est la création du Cervo Refugio, un campus consacré spécifiquement aux employés de l’hôtel. Situé dans le village voisin de Täsch, le petit hameau de 6 ou 7 bâtiments offrira des logements modernes, des restaurants, des cafés, une boulangerie, et même une station de spa. Ce projet reflète la volonté du Cervo à prendre soin de ses équipes tout en restant à l’avant-garde des tendances en matière d’hospitalité.

Interview Maévane Mas

Bénévolat Vaud vous offre les petites annonces d’associations de la région !

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Pro Juventute propose aux éco es le module

téléphoner à une entreprise En tant que bénévole vous jouez e rôle de l employeur ors d un appel Puis vous donnez un retour et des conseils à l élève et transmettez une évaluat on de l exercice à l enseignant e Dispon bi ité : une demi-journée (par téléphone) Inscription ind viduelle en ligne en fonction des dates proposées 079 967 62 47 entret ensfictifs@projuventute ch,

> Transports bénévoles Facil ter le déplacement des personnes à mobi ité réduite leur permet de vivre à domicile et contribue à leur bien-être

Prérequis : d sposer d un véhicule standard disponibilité régul ère Contreparties : défraiement au km assurance véhicu e formations Bénévolat Vaud vous mettra en contact avec le groupe e plus proche de votre domicile 021 313 24 00 benevo at@benevolat-vaud ch PUBLIREPORTAGE

> Accueil des familles des proches et des enfants de personnes détenues La Fondation REPR offre un lieu d accuei et de sout en à prox mité des établ ssement pénitentiaires de la plaine de 'Orbe (EPO) Activités proposer une écoute, un service d information un moment d échange aux vis teur euse s Le rôle des bénévoles inc ut aussi la prise en charge d'un serv

de 7h/mois

079 193 02 59 stern@repr ch poretti@repr ch

> Lutte contre le gaspillage alimentaire

Pour l’association Free Go a der à réco ter des invendus, remplir les Free Go , gérer la bonne tenue de ces derniers (rangement, contrôle température) participer à des marchés

Prérequis : être ponctue le avo r une vo ture

Contreparties: format on offerte possibilité de devenir responsable de secteur repas des bénévoles 1x/an 078 710 09 28 info@association-freego ch

Mamans-cadeaux dans tout le canton L associat on des SuperMamans accompagne les mères et leurs nouveaux-nés E le cherche des bénévoles qu ont du temps pour bichonner des mamans Que ce soit en préparant un repas ou en organisant une sort e e but est d apporter un soutien et de créer du lien 078 227 544 13 naomi z@supermamans ch

> Chauffeur e s depuis Etagnières

> 77ème Fête fédérale de gymnastique Rejo gnez l équipe des héros et héroïnes de Lausanne 2025 et mettez à profit vos compétences Prérequis : bonne connaissance du français Disponibilité : minimum 2 jours en ju n Contreparties : repas/pique-nique et repas de fin d événement Bons cadeaux pour habits accessoires et/ou nourriture volontaires@lausanne2025 ch lausanne2025 ch

Bleue romande vous propose de soutenir des personne qui

besoin de parler Ligne té éphonique ouverte

et nuit

Horaires : selon vos d sponibi ités

ligne

déviée vers votre appare l 021 633 44 33 conse l@croix-bleue ch > Accompagnement pour les courses, loisirs et rendez-vous médicaux La Croix-Rouge vaudoise cherche des bénévoles pour aider des personnes âgées et/ou à mobil té réduite Prérequis : suivre la format on offerte introduction au bénévolat parler français capacité d écoute et d’empathie disposer d’un véhicule et de quelques heures par sema ne Contrepart es : défra ement au km moments d échanges et rencontres entre bénévoles 021 340 00 99 benevolat@croixrougevaudoise ch

> Animation de tables conviviales Vous aimez le contact humain et la gastronomie ? Mettez en relation des personnes âges de votre région autour d un bon repas ! Pro Senectute Vaud vous propose d'organiser une tab e conviviale en accueil ant des seniors chez vous ou en les accompagnant au restaurant Disponibilité : 1x/mois Prérequis : savo r-faire culina re sens de l organ sation expérience dans l’animation de groupe 021 646 17 21, benevolat@vd prosenectute ch

Pour les Cartons du Coeur Romand e vous effectuez des l vraisons de nourr ture chez les bénéf ciaires par équipe de deux Prérequis : être à l aise au volant avec un GPS et en bonne cond tion physique Disponibilités: minimum deux mercredis après-midi (et/ou fin de journée) par mo s 078 717 35 25, benevoles cartons-du-coeur swiss > Famille d accueil pour un e étudiant e Laissez entrer un pet t bout du monde au sein de votre foyer ! L AFS organisation à but nonlucratif oeuvre en Su sse et dans d autres régions Profil des étud ant e s: 15 à 18 ans notions de français Disponibilité d accue

> Chauffeur e ou aide chauffeur e Table Suisse aide directement les personnes défavorisées de Su sse en distribuant de a nourriture Mission : partir en tournée avec un e bénévo e expérimenté e et un véhicule frigorifique Récupérer

> Parrain ou marraine de gare à Payerne Participer au programme de prévention des conflits RailFa r des CFF Votre mission : assurer une présence en b nôme au sein de la gare Observer a der et signaler des prob èmes s nécessaire Par session de 3h Contreparties : formation offerte bon pour le demi-tarif CFF repas annuel des bénévo es 051 220 38 90 railfair@cff ch

Daniel F. Lauber
Propriétaire de Cervo Mountain Resort

L’art ouvre des mondes

Rassembler une collection d’art de grande valeur n’a jamais été l’intention de Siegfried Rosengart et de sa fille Angela. Et pourtant, le Musée Collection Rosengart, situé dans l’ancien siège de la Banque nationale à Lucerne, présente des œuvres d’art uniques. L’ancien marchand d’art la décrit comme une « collection du cœur ».

Le marchand d’art Siegfried Rosengart et sa femme Sybil ont dû attendre huit ans pour avoir l’enfant qu’ils souhaitaient. Mais Angela Rosengart est enfin arrivée. Ses premiers souvenirs liés à l’art se situent au Kunstmuseum de Lucerne, où son père l’emmenait souvent. « Pendant qu’il échangeait avec de nombreuses personnes, je restais à ses côtés, mais en tant que petite fille, je me mettais en colère parce qu’il ne s’occupait plus de moi. Cela m’a tellement frustrée que je ne voulais plus jamais remettre les pieds dans un musée », se souvient Angela Rosengart.

Premiers aperçus

Malgré l’activité de son père, elle n’a jamais été obligée de s’impliquer elle-même dans l’art. Ce n’est que lorsqu’il s’est cassé une jambe dans un accident de ski qu’Angela Rosengart, alors âgée de 16 ans, a dû le soutenir dans sa galerie. Initialement prévue comme un soutien temporaire, Angela Rosengart s’est rapidement passionnée pour le travail de la galerie, devenant ainsi, en quelque sorte, « l’apprentie » de son père. Elle a appris à interagir avec les clients, à encadrer les tableaux avec soin, à gérer les tâches administratives et même à emballer des cartons. Elle a également appris à reconnaître un art de qualité. « Regarder, regarder, regarder », telle était la devise de son père, « ce n’est qu’en regardant attentivement et en comparant que l’on apprend ce qu’est la qualité ».

Le coup de foudre

Au sous-sol du Musée Collection Rosengart est accroché le « X-chen » de Paul Klee de 1938, qui a une signification particulière pour Angela Rosengart : le dessin représente l’immersion dans la passion artistique. Siegfried Rosengart a collaboré dès 1945 avec Lily, la veuve de Klee, pour organiser une exposition dans sa galerie à l’occasion du cinquième anniversaire de la mort de l’artiste. Trois ans plus tard, en 1948, Angela Rosengart participa à l’organisation d’une nouvelle exposition dédiée à Klee, une expérience particulièrement enthousiasmante pour elle en raison d’une possible acquisition personnelle. Elle avait immédiatement été séduite par le dessin X-chen, et son père l’encouragea à entrer en contact avec l’administrateur de la succession Klee pour en discuter. Lors de la visite suivante de l’administrateur, la jeune Angela Rosengart prit son courage à deux mains et lui parla de son désir de posséder le dessin. Sa première négociation s’ensuivit :

« Combien gagnes-tu par mois ? »

« 50 francs ».

« Serais-tu prête à travailler un mois entier pour posséder ce dessin » ?

Angela Rosengart répondit par un hochement de tête enthousiaste.

« Très bien, tu l’auras pour 50 francs ! » Ce moment marque le début de sa collection et de sa passion pour l’art.

Face à l’artiste

En réalité, il n’a jamais été dans les intentions du duo père-fille de constituer une collection. Cependant, ces

observateurs avisés ne pouvaient tout simplement pas se résoudre à laisser partir certaines œuvres. C’est ainsi qu’est née une sélection d’environ 300 pièces favorites. Parmi ces coups de cœur, on trouve plus de 130 œuvres du peintre, dessinateur et sculpteur espagnol Pablo Picasso, ainsi que cinq portraits d’Angela Rosengart - de la main de l’artiste du siècle.

Angela Rosengart a fait la connaissance de Picasso par l’intermédiaire de son père. Les deux hommes étaient liés par une amitié depuis 1914, qui s’est transmise à sa fille en 1949. À 17 ans, son père l’a présentée à l’artiste à Paris. Intimidée et silencieuse, elle restait aux côtés de son père : « Je savais que ce petit homme était un géant ! » Bien qu’elle n’ait rien dit, elle a marqué les esprits.

Dans sa jeunesse, Picasso dessinait les portraits de tous ses amis. Ce n’est qu’avec le temps que poser pour lui est devenu un privilège rare. Angela Rosengart a eu cet honneur à cinq reprises, une chance que beaucoup n’ont jamais eue. Une fabricante de cosmétiques, insistant à plusieurs reprises pour obtenir un portrait, finit par exaspérer Picasso. Un jour, fatigué de ses sollicitations, il lui demanda de s’asseoir. Mais le résultat fut plus proche d’une caricature que d’un véritable portrait.

Cet épisode reflète parfaitement le caractère de Picasso. Spontané et constamment animé par des milliers de pensées, il refusait de se laisser contraindre. Il tenait farouchement à sa liberté, ne supportant

pas qu’on lui impose quoi que ce soit. Au travail, il se montrait rigoureux, comme le témoigne Angela Rosengart à propos d’une de ses séances de pose : « Je devais rester immobile, en silence, sans dire un mot, et supporter son regard perçant. À la fin, j’étais épuisée, comme si j’avais accompli un travail physique intense. »

La mort de cet artiste exceptionnel a marqué une véritable césure dans la vie d’Angela Rosengart. Elle se trouvait avec son père sur la Côte d’Azur, prêts à rencontrer Picasso le lendemain. À quatre heures de l’après-midi, la radio annonça son décès. « J’en ai encore des frissons en y repensant. Je me souviens avoir ressenti que c’était la fin d’une partie de ma vie », confie Angela Rosengart. Un œil aiguisé

Le Musée Collection Rosengart ne présente pas seulement des œuvres de Paul Klee et de Pablo Picasso. Angela Rosengart a également recueilli des œuvres de 20 autres artistes impressionnistes et modernes classiques, comme Henri Matisse, Marc Chagall ou Joan Mirò. Siegfried et Angela Rosengart étaient également amis avec Marc Chagall. Elle et son père se sont même rendus avec lui à Rome pour visiter les sites antiques. Leur amitié était toutefois différente de celle avec Picasso : « Les discussions avec lui étaient très différentes ». Il aimait plaisanter, était une personne décontractée - mais aussi réfléchie, parfois presque mélancolique. « C’était une amitié très affectueuse ». Aujourd’hui encore, Angela Rosengart entretient des contacts amicaux avec les descendants de Marc Chagall. L’art pour le public

Pendant de nombreuses années, la collection a été exposée dans l’appartement d’Angela Rosengart. Elle a ensuite pris la décision de rendre ces œuvres accessibles au public, tout en veillant à les conserver en un seul endroit. Finalement, elle décrit volontiers sa collection comme son « enfant ». Un coup de chance, c’est qu’à cette époque, le bâtiment de la Banque nationale suisse, construit en 1924, était à vendre. D’une part, parce que le bâtiment lui-même est un bijou - la salle de réunion originale des directeurs de la banque

est encore conservée et peut être visitée - et d’autre part, parce que la collection devait rester à Lucerne. « L’emplacement est formidable et l’offre culturelle très importante pour une ville aussi petite que Lucerne ». Une offre qui n’a cessé de croître, grâce à la grande dame elle-même, qui reçut le prix de reconnaissance du Conseil d’État lucernois le 18 septembre 2024.

Pour les yeux de tous L’art a une valeur importante pour Angela Rosengart. « Quand j’étais jeune, l’art était réservé à l’élite », se souvient-elle. Une situation qui a heureusement changé. La fondation a notamment à cœur d’encourager l’intérêt des enfants pour l’art : dans le cadre du programme « Kinder führen Kinder », des enfants de sept à onze ans s’initient eux-mêmes à l’art. Une aventure sans adultes !

Que ce soit par hasard ou par chance, la création du musée et de la collection semble être le fruit du destin. Elle a été guidée par la passion. Il est vrai qu’Angela Rosengart est entré dans cet univers à travers le commerce de l’art, mais elle a toujours considéré les œuvres avec son cœur, et pas seulement avec son intellect.

Au Musée Collection Rosengart, on peut découvrir toute l’année les œuvres de Paul Klee, Pablo Picasso, Marc Chagall et d’autres artistes de l’impressionnisme et de l’art moderne classique. www.rosengart.ch

Heures d’ouverture

Avril – octobre : Tous les jours de 10 à 18 heures (y compris les jours fériés).

Novembre – mars : Tous les jours 11-17 heures (y compris les jours fériés)

Accès

Musée Collection Rosengart se trouve à la Pilatusstrasse 10, à trois minutes à pied de la gare de Lucerne.

Une saison riche en découvertes au Kunstmuseum de Bâle

Suisse et l’une des premières au monde. Je pense que cet esprit pionnier, si particulier à Bâle, s’étend à la culture, à la défense de l’art, à sa protection et à la compréhension de son importance. C’est pour cela que je suis dans ce poste aujourd’hui, tout comme cela m’a guidée dans mon rôle précédent. L’art relie ces deux institutions.

Alors que l’automne s’installe et que l’hiver approche, le Kunstmuseum de Bâle se prépare à accueillir une saison riche en découvertes artistiques sous la direction de sa nouvelle directrice, Elena Fillipovic. En poste depuis avril, elle apporte une perspective fraîche et engagée après avoir dirigé la Kunsthalle Basel, un lieu dédié aux artistes émergents. Aujourd’hui, à la tête de l’une des plus grandes institutions d’art d’Europe, elle promet une future programmation alliant grands maîtres et créations contemporaines, tout en réaffirmant l’importance de l’art face aux défis écologiques et sociétaux. Elena Fillipovic, comment avez-vous vécu la transition entre la direction d’une institution axée sur l’art contemporain, comme la Kunsthalle Basel, et celle du Kunstmuseum ?

Ce qui est particulier, c’est d’être passée d’une institution à la pointe, qui présente l’art d’aujourd’hui et de demain, à ce qu’est le Kunstmuseum, la plus ancienne collection d’art publique au monde. La plupart des gens ne réalisent pas qu’il existait déjà une collection publique à Bâle plus de 100 ans avant le Louvre et 200 ans avant le Metropolitan Museum of Art à New York. En 1661, les bases étaient déjà posées pour cette collection. Je suis passée d’un extrême à l’autre.

Quels sont les aspects qui vous plaisent particulièrement dans ce nouveau rôle ?

Bien sûr, c’est l’engagement envers l’art, très important à Bâle. Le fait que ces deux institutions existent depuis si longtemps est significatif : dans le cas de la Kunsthalle, c’est la première institution d’art contemporain en

Un des aspects qui a vraiment été central dans ma réflexion sur le musée et son avenir est de savoir comment appliquer les stratégies que j’ai développées au cours des dernières décennies avec les artistes contemporains à ce musée ancien. Quand je dis cela, je pense que les gens peuvent parfois être un peu inquiets, craignant que je veuille rendre ce musée « contemporain », mais ce n’est absolument pas mon objectif. Je veux respecter ses origines et son histoire, mais je veux aussi le rendre pertinent pour aujourd’hui. Je veux montrer que ces œuvres vieilles de 500 ans ont encore un sens pour nous. Comment les rendre plus accessibles, plus dynamiques, plus ouvertes ? Comment raconter ces histoires pour que les jeunes générations réalisent qu’un Christ mort, peint il y a 500 ans de manière explicite et morbide, parle de traumatismes, de deuil, de perte, de mortalité – des thèmes qui résonnent toujours dans notre expérience actuelle.

Quelles expositions et événements le Kunstmuseum a-t-il prévus pour la saison automne/hiver ?

Nous avons de nombreux projets en préparation. Bientôt, nous ouvrirons une grande exposition dédiée à l’artiste portugaise-britannique Paula Rego, une figure engagée et féministe. Elle a travaillé avec des pastels, dessins, peintures, gravures et marionnettes, révélés au grand public lors de la Biennale de Venise en 2022. Bien connue au Portugal et au Royaume-Uni, elle est encore peu connue en Suisse, malgré son influence.

Rego a notamment créé des œuvres contre la guerre en Irak et une série sur l’avortement dans les années 1990. Décédée en 2022, « Power Games » est sa première grande rétrospective posthume. Ce titre reflète bien les dynamiques de pouvoir présentes dans son travail.

Nous avons aussi réorganisé notre collection d’art d’après-guerre, offrant une nouvelle perspective

avec davantage de femmes et d’artistes de couleur. Une exposition surprise est en préparation, alliant œuvres historiques et contemporaines, un projet qui me tient à cœur pour relier passé et présent.

Y a-t-il des expositions incontournables que les visiteurs ne devraient pas manquer ?

Nous avons récemment décidé de prolonger l’exposition « When We See Us » jusqu’au 24 novembre, en raison du grand intérêt du public. C’est une exposition à ne pas manquer. Il est fascinant de voir comment une communauté de personnes de couleur est venue en nombre, se sentant enfin représentée, mais aussi un public plus large, intrigué par cet enjeu historique rarement abordé dans les musées.

L’exposition retrace 100 ans de représentation noire en art, où des artistes de couleur se sont réappropriés leur image. Cette exposition, après des années de recherche menée par Koyo Kouoh du Zeitz MOCAA au Cap, fait sa première étape en Europe ici, au Kunstmuseum. Nous sommes très fiers d’avoir consacré tout notre bâtiment contemporain à ce parcours qui couvre plus de 100 ans d’histoire.

Comment le musée sélectionne-t-il les artistes ou les œuvres à présenter ?

C’est une question complexe, un peu comme l’amour : parfois, on trouve un projet au bon moment sans s’y attendre. Ma vision est que le musée doit fonctionner à deux vitesses : une planification à long terme, mais aussi la capacité de réagir rapidement aux opportunités, comme avec l’exposition surprise que nous préparons. Nous partons toujours de la collection pour combler les lacunes et l’enrichir. Par exemple, pour l’exposition « When We See Us », nous avons voulu renforcer la représentation des artistes de couleur. Nous avons aussi organisé « Made

In Japan », une exposition principalement constituée de notre propre collection, ce qui a surpris le public.

Quels types d’activités ou d’ateliers proposez-vous pour les familles et les enfants pendant cette période ?

Le musée propose de nombreuses activités, comme

une journée familiale prévue pour le 3 novembre, qui est gratuite et où de nombreuses animations sont organisées dans tout le musée. Nous avons des ateliers pour enfants chaque troisième dimanche du mois. Depuis quelques années, nous organisons également des vernissages pour enfants, avec des projets spécifiquement liés à l’exposition. Les parents peuvent ainsi assister au vernissage pendant que leurs enfants découvrent l’art à leur manière, et tout le monde rentre chez soi après avoir vu l’exposition. Nous avons même constaté que certains enfants en parlent à leurs amis, et ce sont maintenant les enfants qui demandent à leurs parents de les emmener au musée, même si les parents ne sont pas toujours intéressés ! Cela a créé un véritable public jeune, et nous avons un vernissage pour enfants prévu pour l’exposition Paula Rego, le 27 septembre.

Comment voyez-vous le rôle du Kunstmuseum ?

L’enjeu principal est que le musée devienne un lieu où les gens veulent passer du temps, un endroit accueillant, où il y a toujours quelque chose de nouveau à découvrir, surtout pendant les fêtes, quand les gens se retrouvent en famille ou entre amis. Je dis souvent que nous avons compris, en tant que société, que pour être en bonne santé, il faut aller à la salle de sport. De la même manière, je pense que l’œil, l’esprit et le cœur sont aussi des muscles. Si le sport aide à renforcer les biceps, le musée est là pour renforcer l’œil, l’esprit et le cœur. Plus le public passe de temps à observer l’art, plus il devient apte à comprendre comment les images, à travers les époques, nous parlent, nous mentent parfois, ou nous racontent une histoire. Aujourd’hui, nous vivons dans une époque où les images nous sont jetées en permanence (réseaux sociaux, journaux, télévision…), nous sommes constamment sollicités, et pourtant, en tant que société, nous n’avons pas toujours les outils pour discerner le vrai du faux. Les musées peuvent jouer un rôle éducatif fondamental à cet égard.

Interview Océane Ilunga

BRONZE!

Elena Fillipovic
Directrice Kunstmuseum de Bâle

La durabilité, gage de qualité des vins suisses

La viticulture suisse n’est pas seulement synonyme d’excellence et de savoir-faire, elle incarne également un engagement fort en faveur de la durabilité. Dans un pays où les contraintes géographiques imposent une attention particulière à chaque grappe, Swiss Wine, l’organisme de promotion des vins helvétiques, œuvre pour sensibiliser les consommateurs aux enjeux de la production locale. En choisissant les vins suisses, les consommateurs soutiennent un modèle de viticulture durable et responsable, tout en contribuant à une économie circulaire locale. Un engagement pour une viticulture durable Les vins suisses sont le reflet d’un terroir unique et d’un savoir-faire artisanal préservé à travers des siècles de tradition. En Suisse, la viticulture n’est pas une simple activité économique : elle représente une véritable symbiose entre l’homme et la nature. Avec un peu moins de 15 000 hectares de vignobles répartis sur six grandes régions viticoles (Valais, Vaud, la Suisse alémanique, Genève, le Tessin et la région des Trois-Lacs), la Suisse abrite une incroyable diversité de cépages et de vins, tous produits dans le respect de l’environnement.

Marine Bréhonnet, responsable de la communication chez Swiss Wine, explique que cet engagement pour la durabilité fait partie intégrante de la stratégie de promotion des vins suisses. « Nous avons une campagne dédiée à la durabilité chaque année pour rappeler que les vins suisses sont le fruit d’un travail artisanal, réalisé avec un profond respect pour la nature et les traditions locales », précise-t-elle.

Un travail artisanal minutieux

Le relief accidenté de nombreuses régions viticoles suisses – en terrasses, sur des pentes abruptes, ou le long des lacs – ne permet pas l’usage de machines à grande échelle. Par conséquent, une grande partie du travail dans les vignes est réalisée à la main, une méthode qui garantit à la fois une qualité irréprochable et un impact environnemental réduit. En moyenne, les vigneronnes et vignerons suisses passent environ 1 200 heures par hectare de vigne pour protéger, surveiller la maturation des grappes et effectuer la récolte. Sur les parcelles les plus escarpées, comme celles de Lavaux ou du Valais, ce chiffre peut grimper jusqu’à 1 900 heures.

La production intégrée et les labels de qualité

En Suisse, la durabilité ne se limite pas aux méthodes de culture. Près de 95 % des vigneronnes et vignerons helvétiques pratiquent ce que l’on appelle la production intégrée, un mode de production raisonné qui privilégie les interventions naturelles et limite l’usage de produits chimiques. Cela permet de maintenir la santé des sols, la biodiversité et la qualité des vins tout en respectant des normes environnementales strictes.

Nous voulons que les consommateurs comprennent que, derrière chaque bouteille de vin suisse, il y a non seulement un produit de haute qualité, mais aussi une démarche éthique et durable.

En parallèle, plusieurs labels garantissent aux consommateurs que les vins suisses répondent aux critères les plus élevés en matière de durabilité. Parmi eux, le label Bio Bourgeon de Bio Suisse, attribué à 540 domaines à ce jour et le label Demeter, appliqué à environ 60 domaines suisses, qui imposent un cahier des charges particulièrement exigeant en matière d’agriculture biodynamique. Quant au label Vinatura, il vise à promouvoir une production, dans les vignes et à la cave, en conformité avec les principes de la vitiviniculture durable. Le label est attribué à 380 domaines viticoles. À ces labels s’ajoute une nouvelle tendance croissante : celle des vins nature, sans sulfites ajoutés et souvent non filtrés, qui continuent de travailler naturellement en bouteille grâce aux levures présentes dans le vin.

L’économie circulaire au cœur du projet « Bottle Back »

Un autre projet qui incarne cette démarche durable est « Bottle Back ». Cette initiative innovante, lancée par Catherine Cruchon, du Domaine Henri Cruchon, et Noémie Graff, du Domaine Le Satyre, vise à réduire l’impact environnemental lié à la production de bouteilles en verre. L’idée est simple mais révolutionnaire : au lieu de recycler les bouteilles usagées en les refondant, ce qui nécessite une grande quantité d’énergie, les bouteilles seraient récupérées, lavées, et réutilisées par les producteurs de vin.

Ce projet encourage les consommateurs à rendre leurs bouteilles après consommation, que ce soit directement dans les domaines viticoles ou dans des points de collecte spécifiques. Selon une étude1, le verre circulant en comparaison au verre à usage unique permet de diminuer l’impact sur trois critères : -72 % d’empreinte carbone, -52 % d’utilisation en eaum -47 % d’utilisation d’énergie fossile et nucléaire. En limitant le processus énergivore de refonte du verre, « Bottle Back » contribue à réduire de manière significative l’empreinte carbone de la filière viticole tout en favorisant une économie circulaire et locale.

Soutenir l’économie locale à travers la consommation de vins suisses Choisir de consommer des vins suisses, c’est bien plus que savourer des produits de qualité. C’est un acte responsable qui soutient une économie locale et circulaire. En privilégiant les circuits courts, les consommateurs permettent aux vigneronnes et vignerons de continuer à travailler dans le respect de la terre et des traditions, tout en assurant la pérennité de leurs exploitations familiales.

En outre, cette consommation locale est un rempart contre la mondialisation excessive de l’industrie viticole. Les vins suisses sont produits en quantités relativement limitées, en partie à cause des contraintes géographiques et de la petite taille des exploitations. Ce modèle de production à échelle humaine permet aux vigneronnes et vignerons de se concentrer sur la qualité plutôt que sur la quantité, tout en préservant les spécificités du terroir.

L’importance de la biodiversité et des écosystèmes locaux

La production de vin durable en Suisse va de pair avec la préservation des écosystèmes locaux. Les vignobles suisses, souvent situés dans des zones rurales ou semi-rurales, abritent une grande biodiversité.

Les murets en pierres sèches qui soutiennent les terrasses viticoles sont par exemple un habitat naturel pour de nombreuses espèces animales et végétales. Ces écosystèmes jouent un rôle crucial dans la santé des vignes, notamment en aidant à contrôler les populations de nuisibles de manière naturelle.

La préservation de cette biodiversité est au cœur des préoccupations des vigneronnes et vignerons suisses. L’utilisation de produits phytosanitaires est contrôlée et les méthodes de lutte biologique, comme l’introduction d’insectes bénéfiques dans les vignes, sont de plus en plus répandues. Cette approche

permet de protéger non seulement les vignobles, mais aussi les écosystèmes environnants, tout en garantissant une production durable sur le long terme.

Les défis de la viticulture suisse

La viticulture en Suisse n’est pas sans défis. Le relief accidenté et la petite taille des exploitations entraînent des coûts de production élevée. Il est souvent difficile pour les domaines viticoles suisses de rivaliser sur le plan des prix avec les grands producteurs étrangers, qui bénéficient de vastes domaines, et de méthodes de production à grande échelle . Néanmoins, ces contraintes géographiques uniques sont aussi ce qui fait la force de la viticulture suisse. Elles créent des conditions idéales pour la production de vins de grande qualité, où chaque étape, du travail de la vigne à la vinification, est réalisée avec soin.

Par exemple, les vignobles du Lavaux, inscrits au patrimoine mondial de l’UNESCO, ou ceux du Valais, en terrasses surplombant les Alpes, sont des symboles de cette « viticulture héroïque », où la main de l’homme a dû dompter des paysages parfois difficiles pour produire des vins d’exception. Ce travail ardu est récompensé par des vins au caractère unique, imprégnés du terroir dans lequel ils sont nés.

Vers un avenir encore plus durable

Swiss Wine ne se contente pas de promouvoir la qualité et la diversité des vins suisses, mais s’engage activement pour un avenir encore plus durable. Les initiatives comme « Bottle Back », les campagnes de sensibilisation sur la durabilité des vins suisses et les bienfaits des circuits courts, sont autant de projets qui témoignent de cet engagement.

« Nous voulons que les consommateurs comprennent que, derrière chaque bouteille de vin suisse, il y a non seulement un produit de haute qualité, mais aussi une démarche éthique et durable », souligne Marine Bréhonnet. Swiss Wine entend poursuivre cette mission en renforçant les initiatives locales et en continuant à promouvoir une consommation responsable, où la qualité et la durabilité sont indissociables.

1 Analyse du Cycle de Vie du réemploi de bouteilles de vin en verre au sein d’un projet de vigneron.nes.

Prenez le temps de savourer votre sortie au musée : expositions, visites gourmandes, ateliers culinaires...

Tout un programme riche en découvertes et en expériences pour les cinq sens !

S’ÉVADER.S’ÉCLATER.ENSEMBLE.

«

J’aime les ingrédients simples, savoureux et qui viennent du jardin »

Il y a vingt ans, le chef suisse désormais étoilé Andreas Caminada ouvrait son premier restaurant à Fürstenau, le Schloss Schauenstein. Créatif, passionné et bosseur, il a depuis su créer des espaces dans lesquels les plus gourmets peuvent venir et faire profiter leurs papilles, en toute simplicité.

Interview Léa Stocky Image màd

Dans cette interview, le chef nous parle de son métier, mais nous donne aussi de précieux conseils culinaires pour apprécier au mieux l’automne et l’hiver qui arrivent.

Andreas Caminada, comment décririez-vous vos plats ?

Mes plats sont vraiment bons ! Ils sont savoureux mais aussi très beaux. Ma cuisine est avant tout axée sur des produits frais et des combinaisons créatives, entre histoire, saveurs et émotions. Il s’agit de toucher les gens à un instant précis grâce à une identité reconnaissable. Ils reviennent car ils aiment la façon singulière dont nous cuisinons ou encore la façon dont nous assaisonnons ou présentons nos plats. L’expérience restaurant passe en effet par cette attention aux détails. Nous souhaitons que quelque chose se passe dans la bouche. Quelles sont vos sources d’inspiration ?

En tant que chef, on est entouré de nourriture tous les jours. Les sources d’inspiration sont donc multiples. Il y a le jardin et les différentes saisons qui offrent chacune d’elles leur lot d’aliments spécifiques. Avoir un jardin nous permet d’en prendre conscience et de pouvoir réellement mettre l’extérieur sur la table. L’été est fleuri et le printemps très vert, tandis qu’en automne et en hiver les couleurs commencent à s’assombrir. Avec mon équipe et particulièrement Marcel Skibba, chef cuisinier et copropriétaire du restaurant, nous faisons des brainstormings pour échanger des idées. Ce qui peut aider, c’est également de voir les assiettes et d’imaginer comment les habiller, et bien sûr le fait de passer du temps dehors et de voyager afin de voir ce qui se passe dans le monde des autres chefs. Quel a été le plus grand défi de votre carrière jusqu’à présent et comment l’avez-vous relevé ?

Le plus gros défi a été d’ouvrir le restaurant. Il a fallu franchir le pas, prendre ce risque et survivre les premières années qui ont été très difficiles. Nous avons dû travailler dur. Finalement, nous sommes aujourd’hui très contents d’avoir une super équipe et une bonne culture d’entreprise. Nous essayons de garder nos employés le plus longtemps possible, de leur donner la possibilité d’évoluer grâce à une atmosphère familiale et tournée vers les autres.

Comment vous tenez-vous au courant des nouvelles tendances et techniques culinaires ?

Nous ne voulons pas être un restaurant tendance. En revanche, il est important de rester attentifs aux changements dans la société et de ce dont elle a besoin. En 2016, nous avons donc décidé de consacrer plus d’efforts à notre jardin composé de beaucoup de fleurs, d’herbes, de fruits et de légumes. Après le Covid, on a assisté à une volonté d’un retour aux sources et d’une cuisine plus légère, presque à la façon dont nos grands-parents cuisinaient. Il faut donc réussir à rester fidèle à sa cuisine et à ce qu’on veut transmettre, tout en réussissant à anticiper la suite pour réussir à s’adapter. Nous essayons par exemple de ne jamais cesser de surprendre nos visiteurs, tout spécialement celles et ceux qui reviennent souvent.

Quel est l’ingrédient avec lequel vous préférez travailler et pourquoi ?

Nous avons dans notre jardin des épinards de Malabar que j’apprécie beaucoup en raison de leur texture croustillante. Nous avons également de l’aneth, du poivre, des melons, de la pastèque, des mirabelles etc. Je n’ai pas besoin de produits de luxe, j’aime les ingrédients simples, savoureux et qui viennent du jardin.

Quels sont vos ingrédients ou aliments préférés en automne et en hiver ?

En hiver, j’aime cuisiner le cicorino rosso, l’artichaut, la citrouille, le topinambour et les légumes racines qui sont selon moi sous-estimés. C’est en travaillant avec des produits simples que l’on peut laisser libre court à sa créativité. Si l’on prend les carottes par exemple, il y a tant de variétés et de possibilités.

Quel est votre plat préféré ?

J’aime les plats de pâtes et les escalopes de veau. Comment voyez-vous l’évolution de la cuisine et de la gastronomie au cours des prochaines années ?

Cela va devenir de plus en plus difficile d’embaucher les bonnes personnes. Au niveau de la gastronomie,

Voir les sourires sur le visage des gens est très gratifiant : on a une réponse directe à notre travail. C’est quelque chose d’assez unique.

nous serons amenés à cuisiner davantage de légumes et d’ingrédients à base de plantes. Je pense aussi qu’on se dirige vers plus de restaurants spécialisés dans tels ou tels types de plats. Par exemple, les restaurants qui proposent de la gastronomie française traditionnelle survivront car ils trouveront toujours leur public. Les possibilités sont tellement grandes que les restaurateurs n’ont pas besoin de savoir cuisiner de tout. En revanche, ils ont tout à gagner en devenant de véritables maîtres dans leur domaine. Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaite devenir chef cuisinier ?

Lance-toi ! Au début, cela peut-être très dur, mais les points positifs ne sont pas négligeables. Même les points négatifs, tels que les pauses en plein milieu d’après-midi, peuvent devenir un grand plus. Finalement, l’industrie culinaire dans le monde est assez petite. Une fois chef, on peut donc facilement voyager et on trouvera toujours du travail. On est entouré de personnes heureuses. Ce travail est avant tout incroyable car il réunit des gens de différentes cultures et d’horizons variés. C’est comme une grande famille.

Recette Cicorino Rosso

Épices Panch Phoron

100g de fenugrec

40g de moutarde noire

30g de nigelle

20g de cumin

50g de graines de fenouil

Bouillon de légumes

40g d’épices Panch Phoron

300g de jus de citron

200g de sauce Mizkan

200g de jus de betterave

100g d’huile de colza

Salade 4pc de cicorino rosso

200g de coulis de légumes

Sel, poivre, vinaigre de cidre, réduction de pomme et ciboulette

Couper le cicorino rosso en deux et le mettre sous vide avec le jus de cuisson. Cuire à la vapeur à 85 degrés pendant 20 minutes et refroidir ensuite. Ouvrir le sachet et le couper en petits morceaux de 1 cm. Mariner ensuite le cicorino rosso avec du sel, du poivre, du sucre, du vinaigre de cidre, de la réduction de pomme et de la ciboulette et assaisonner.

Base de radicchio

4kg de radicchio

1.25l de vinaigre balsamique blanc

500g de sucre

2.5l d’eau

Commencer par faire caraméliser le sucre dans la poêle, puis ajouter le radicchio coupé en petits morceaux et bien le faire suer. Mouiller ensuite avec le vinaigre balsamique et laisser réduire. Dès que le vinaigre balsamique a entièrement réduit, verser l’eau et laisser mijoter pendant plusieurs heures au point d’ébullition. Ensuite, égoutter le tout et passer le jus (la base) à travers un tamis pointu.

Sauce au radicchio

500g de base de radicchio

Vinaigre de cidre, verjus, sel, sucre, réduction de jus de pomme, xanthane

Assaisonner la base de radicchio avec le vinaigre de pomme, le verjus, le sel, le sucre et la réduction de jus de pomme. Lier ensuite avec de la gomme xanthane.

Glace au radicchio

250g de base de radicchio

125g de jus de pomme

15g de sucre inverti

12g de pectine rose

25g de sirop de glucose

Sel, poivre, vinaigre de cidre, vinaigre balsamique blanc

Mélanger la base de radicchio avec le jus de pomme, le sucre inverti, la pectine rose et le glucose en remuant constamment.

Feuille de radicchio

4 feuilles de radicchio

500g de jus de pomme

500g d’eau

150g de vinaigre balsamique blanc

5g de sel

15g de sucre

Quelle est la chose la plus importante que vous avez apprise dans la cuisine et que vous aimeriez transmettre aux autres ?

J’ai commencé avec quatre employés et j’en ai aujourd’hui plus de 100 en comptant tous les restaurants. Gérer du personnel n’est pas évident, il faut savoir où l’on veut aller, mettre en place des objectifs et motiver ses équipes. Je suis vite devenu accro à ce travail vers la perfection et à cette attention portée aux détails, réfléchissant constamment à ce qui pourrait être amélioré. J’en apprends tous les jours. Ouvrir un restaurant n’est que le début de l’histoire. Voir les sourires sur le visage des gens est très gratifiant : on a une réponse directe à notre travail. C’est quelque chose d’assez unique.

Quels sont vos futurs projets en tant que chef ?

Nous allons ouvrir un restaurant IGNIV à Andermatt en décembre. Nous avons également produit une série sur Amazon Prime qui sortira en janvier, Dinner Club. Nous sommes aussi toujours en train de développer notre fondation créée en 2015 afin de soutenir de jeunes talents, la fondation Uccelin.

Découper des cercles de 8cm dans les feuilles et les faire mariner dans le reste des ingrédients.

Salade de poires

1pc de poires fraîches (coupées en petits dés de 3mm)

1pc de topinambour (coupé en petits dés 3mm)

Réduction de jus de pomme, sel, poivre, huile d’olive et vinaigre de cidre.

Faire mariner les poires et les topinambours coupés avec la réduction de jus de pomme, le sel, le poivre, l’huile d’olive et le vinaigre de cidre.

Dressage Huile au piment

Placer la salade de cicorino rosso sur l’assiette et la recouvrir d’une feuille de radicchio. Déposer trois petits tas de salade de poires sur la feuille. Disposer une quenelle de glace à côté. Disposer la sauce au radicchio et l’huile pimentée tout autour.

Une expérience unique entre authenticité et modernité

Verbier est un petit village de montagne idyllique où il fait bon vivre. Pour en profiter au mieux, le W Verbier propose un équilibre subtil entre tradition et modernité. L’hôtel se distingue par son approche contemporaine, apportant un souffle nouveau à l’hôtellerie alpine, tout en séduisant une clientèle en quête de confort et de qualité.

Pierre-Henri Bovsovers, directeur général du W Verbier et grand passionné du village montagnard, partage dans cette interview comment l’hôtel international s’est parfaitement intégré à l’ambiance chaleureuse de Verbier.

Pierre Henri Bovsovers, quelle est l’histoire du W Verbier ?

L’histoire du W Verbier débute sur un terrain autrefois utilisé comme parking par les skieurs. À l’époque, Téléverbier, conscient du problème des « lits froids » - ces propriétés privées peu occupées - a décidé de vendre ce terrain sous condition : il fallait y construire des « lits chauds », c’est-à-dire des hébergements touristiques pour dynamiser la station.

Les frères Luisier, architectes locaux réputés, ont su regrouper une quinzaine de personnes afin de créer ce projet hôtelier d’envergure. Ils ont analysé diverses marques pour leur projet, cherchant celle qui s’harmoniserait le mieux avec l’esprit de Verbier. Le choix s’est finalement porté sur W Hotels, dont les valeurs correspondaient parfaitement à celles de la station. L’établissement a ouvert ses portes le 1 décembre 2013, devenant le premier hôtel de la marque W Hotels à s’installer en montagne. Comment l’hôtel s’est-il développé depuis ? Le pari audacieux d’ouvrir à l’année, rare dans les stations de ski, a été payant: en restant ouvert même en dehors de la saison hivernale, l’hôtel a su attirer une clientèle diversifiée tout au long de l’année. Cela a également permis de maintenir un personnel compétent et de fidéliser des talents.

L’impact du W Verbier sur la station est aujourd’hui indéniable. Depuis huit années consécutives, l’hôtel est couronné « Meilleur hôtel de ski au monde ». Son rayonnement a considérablement élargi la visibilité de Verbier à l’international. À titre d’exemple, seuls 0,5 % des visiteurs à Verbier étaient auparavant américains. Aujourd’hui, ils représentent 30 % de la clientèle du W Verbier et sont rejoints par des visiteurs de Russie, d’Asie ou encore du Moyen-Orient. L’hôtel attire également de grandes entreprises pour des séminaires, contribuant ainsi à la dynamisation économique de la région. Quelles sont les valeurs clé de l’hôtel ?

Les valeurs du W Verbier reposent sur un esprit de simplicité et d’authenticité, tout en restant ancrées dans le haut de gamme. La clientèle, âgée majoritairement entre 30 et 50 ans, se compose de personnes fortunées qui apprécient toutefois un style de vie décontracté, loin du luxe ostentatoire. Le W incarne cette philosophie, offrant un service convivial et chaleureux, tout en maintenant un standard de qualité élevé.

Les valeurs du W Verbier reposent sur un esprit de simplicité et d’authenticité, tout en restant ancrées dans le haut de gamme.

En interne, les valeurs transmises au personnel se concentrent sur l’honnêteté, le respect et la passion. Cette dernière est essentielle pour offrir un service d’exception. L’accueil du personnel est souvent mentionné par nos clients qui soulignent l’ambiance accueillante et l’attention portée à leur bien-être.

Comment décririez-vous l’ambiance de l’hôtel ?

La marque W se distingue par son approche du design, qui s’adapte au lieu où chaque hôtel est implanté. Le W Verbier reflète l’esprit de la montagne avec une esthétique chalet. Le bois est omniprésent dans les chambres et les extérieurs, combiné à des touches modernes comme les salles de bains ouvertes et les cheminées à l’éthanol présentes dans chaque chambre. Cette fusion de modernité et d’ambiance montagnarde crée une atmosphère à la fois chaleureuse et élégante. Les espaces publics de l’hôtel respectent cette même philosophie, intégrant harmonieusement l’environnement de Verbier dans l’expérience globale. Quels sont les différents types de chambres disponibles au W Verbier ?

Le W Verbier propose une gamme variée d’hébergements, comprenant 123 chambres et 5 résidences. Ces dernières sont des appartements de 2 ou 3 chambres, idéales pour les familles, avec un salon et une cuisine. Ces propriétés privées font partie intégrante de l’hôtel et offrent les mêmes services. Toutes nos chambres partagent un design uniforme, avec un balcon et des équipements modernes. Nous proposons neuf catégories différentes en fonction de la vue et de la taille de la chambre.

Comment l’hôtel s’adapte-t-il aux saisons changeantes et aux attentes variées des clients à Verbier ?

Un client hivernal n’a pas les mêmes attentes qu’un visiteur estival. Le W Verbier ajuste son offre en fonction des saisons pour répondre à ces attentes diverses. En hiver, l’hôtel attire principalement des skieurs et des amateurs de montagne, mettant

l’accent sur l’aspect sportif et festif de Verbier. En été, l’établissement met davantage en avant son spa et ses options de restauration, offrant des expériences de bien-être et de détente. Cette flexibilité permet à l’hôtel de rester attractif tout au long de l’année.

Quelles sont les activités proposées par le W Verbier ?

Toutes les activités possibles à Verbier sont accessibles via l’hôtel : vélo, parapente, gastronomie, visites locales, etc. Nous disposons d’un Mountain Concierge en hiver et d’un Bike Concierge en été, permettant aux clients de facilement louer des vélos, de trouver un guide ou encore de réserver un vol en hélicoptère.

Pour les personnes en recherche de détente, le Spa est notre espace de détente de 1 300 m2 avec neuf salles de soins, deux piscines chauffées, trois hammams, quatre saunas, un jacuzzi, une cabine de cryothérapie, une boutique luxe multimarque et une salle de fitness aux équipements modernes avec son espace de yoga privée. Inspiré par l’environnement montagnard, le spa allie modernité et rusticité pour une expérience bien-être alpine exceptionnelle.

L’hôtel propose également 245 m2 d’espaces modulables pour des événements privés ou professionnels, avec vue sur les sommets alpins et une technologie de pointe. Mariages, séminaires et dîners peuvent y être organisés dans un cadre luxueux.

Enfin, le W Off Piste est un bar après-ski avec musique et événements, idéalement situé à l’arrivée de la piste de ski principale. Le client qui termine sa journée de ski peut facilement s’arrêter boire un verre, profiter de la musique et de l’ambiance festive. Et pour plus de surprises, le W Off Piste se transforme en Plage chaque été !

Que propose le W Verbier en termes de gastronomie ?

Le W Verbier propose quatre restaurants en hiver, chacun avec une identité forte et singulière.

Le Bô, dont le nom en patois valaisan signifie

« surprenant » ou « étonnant », a été renommé il y a quelques années pour séduire davantage la clientèle locale. Ici, le patois est également utilisé pour baptiser les plats, et la carte met à l’honneur des produits locaux sublimés par notre chef italien. Fort de ses voyages à travers le monde, il apporte des influences moyen-orientales et italiennes à une cuisine de montagne simple mais raffinée, faisant du Bô l’une des meilleures tables de Verbier.

Eat-Hola est un bar à tapas haut de gamme, dirigé par un chef étoilé de renommée internationale. Il propose une sélection de tapas sophistiquées dans une ambiance décontractée. Les clients peuvent choisir de s’asseoir au bar, pour observer les chefs en pleine action, ou de s’installer à table pour une expérience plus intime.

Le bar à sushis U-Yama, ouvert exclusivement en hiver, se trouve dans une ancienne discothèque réaménagée avec un design épuré et des touches japonaises. Les sushis y sont préparés à la minute, directement devant les clients, avec des ingrédients de haute qualité et une maîtrise technique exceptionnelle, offrant ainsi une expérience gastronomique mémorable.

Enfin, le W Living Room est le cœur de l’hôtel. Situé à proximité de la réception, c’est un bar animé le soir par un DJ live, où les clients peuvent profiter d’une carte de cocktails variée et d’une petite restauration, allant des salades aux burgers, en passant par des plats de pâtes ou des poissons, servis aussi bien à midi qu’en soirée.

Quelle est votre vision pour l’évolution du W Verbier dans les prochaines années ?

Le W Verbier a atteint sa pleine capacité d’évolution durant la saison hivernale. Le véritable défi réside dans les huit mois de hors-saison où il reste encore beaucoup à accomplir. Le développement de cette période dépend non seulement de l’hôtel, mais aussi de la collaboration avec la station et les partenaires locaux, car si les clients visitent Verbier hors saison et trouvent le village fermé, leur expérience en sera impactée.

Développer le tourisme hors saison est un objectif qui prend d’autant plus d’importance avec le réchauffement climatique. Les saisons de ski risquent de se raccourcir, obligeant les stations à se réinventer pour attirer du monde en dehors de l’hiver. On observe également que les étés deviennent de plus en plus chauds en Méditerranée, amenant de plus en plus de personnes vers la montagne où les températures sont plus fraîches. Les randonnées, le e-bike ou encore la découverte des glaciers offrent un potentiel de développement important pour la saison estivale et hors saison.

Interview Maévane Mas

Golf et gastronomie : une alliance réussie à l’ASGI

Fondée en 1998 par les golfeurs passionnés lausannois Pascal Germanier et Yves Hofstetter, l’Association Suisse des Golfeurs Indépendants (ASGI) a pour mission de fournir aux golfeurs sans club un statut reconnu par les golfs nationaux, leur permettant de jouer grâce à des forfaits journaliers. Ce concept innovant a rapidement trouvé sa place sur la scène du golf suisse, avec un effectif qui a atteint 20 000 membres en 2024.

L’ASGI a su construire sa crédibilité auprès des acteurs du golf en proposant une multitude d’événements créatifs qui allient jeu et plaisir dans une ambiance conviviale reconnue par la fidélité des participants. Tous les golfeurs détenteurs d’une licence, qu’elle soit suisse ou étrangère, peuvent participer aux activités de l’association. Avec une équipe de 11 collaborateurs répartis entre Crissier et Zurich, l’ASGI est toujours dirigée par son fondateur Pascal Germanier, assisté de ses adjoints Nicole Messerli-Haldi et Sébastien Pannatier. E n plus de ses événements phares que sont la Swiss Golf Week, les Classics et les ASGI Pro-Am Series, l’ASGI propose à ses membres une alternative novatrice aux clubs de golf traditionnels, associant passion du sport et plaisirs gastronomiques à travers des événements comme « Les Chefs » et les « Parcours Gourmands ». Une union parfaite entre les swings et les saveurs, offrant une expérience inédite où la convivialité est au cœur.

La passion avant tout Après le lancement de l’ASGI et sa parfaite intégration dans le golf suisse au début des années 2000, Pascal Germanier n’avait bien sûr pas oublié le potentiel de ce concept. Et c’est très naturellement qu’il a créé « Les Gastronomes », en collaboration avec le Golf des Bois : « Le président du club, Jean-Pierre Bouille, souhaitait lancer un événement dans l’environnement et l’ambiance typiques des Franches-Montagnes. Comme le monde équestre m’était inconnu (!), j’ai immédiatement pensé au Chef Georges Wenger, installé au Noirmont et crédité de 18 points au GaultMillau. La première édition s’est déroulée en 2004 et a immédiatement été adoubée par les golfeurs ».

La validation de la formule, pour autant qu’il en fallut une, vint en 2007, avec « Les Chefs en Valais » : « C’était une nouvelle fois le fruit d’une discussion avec un ami, en l’occurrence le Chef Franck Reynaud, patron du restaurant Gastronomique l’Ours à Crans-sur-Sierre. L’idée était de réunir six stars de la cuisine au sein d’une compétition de golf, en collaboration avec le Golf de Leuk. Le défi était de taille, puisqu’il fallait installer des tentes sur le parcours, avec suffisamment de matériel et d’électricité pour servir des plats gastronomiques aux joueurs. Encore une fois, le succès a été immédiat ». À tel point que la manifestation est rapidement passée d’un à deux jours, pendant le week-end du Jeûne fédéral. La place de la gastronomie à l’ASGI

L’ASGI a su marier le plaisir du golf à celui de la table, une association naturelle pour les épicuriens.

Les « Chefs » sont devenus une pièce maîtresse de son programme gastronomique. Le 15 janvier, sous un soleil valaisan, le Golf de Leuk a accueilli la 17ème édition des « Chefs ». Dès l’ouverture des inscriptions sur le site de l’ASGI, plus d’une centaine de golfeurs se sont précipités pour réserver une place, car l’événement, très prisé, a des places limitées. Le concept est simple : des équipes de quatre golfeurs parcourent 18 trous, dans une ambiance détendue, tout en dégustant tous les trois trous un plat gastronomique préparé par six Chefs, accompagné d’un vin choisi par eux-mêmes. À l’arrivée, un buffet de fromages et de desserts clôture cette journée inoubliable. Pour les gourmands, l’événement se déroule sur deux jours, permettant ainsi de découvrir les plats de douze restaurateurs renommés.

Incontournables Parcours Gourmands

Dans la continuité de cette philosophie, un nouveau développement est survenu dès 2009 : « Cette fois, l’idée était de trouver un club et un Chef de la même région, qui collaboreraient pour un événement sur une journée complète. Après une compétition de golf et une première surprise réalisée par le Chef au clubhouse, les golfeurs se réuniraient dans son restaurant pour une soirée mémorable ». Avec ce nouveau succès, le besoin d’une infrastructure plus professionnelle s’est fait sentir : « Nous avons signé un contrat avec un partenaire de cuisines haut de gamme, qui nous a fourni du matériel professionnel directement sur le golf. Le programme a ensuite pris de l’ampleur, s’étendant à toute la Suisse et contribuant à notre réputation dans l’organisation de manifestations

sophistiquées sur le plan organisationnel. Ce fut aussi une très belle carte de visite pour les clubs qui ne nous connaissaient pas encore très bien à l’époque ».

Ce concept a tout de suite été baptisé « Parcours Gourmand » ; il compte cette année 11 dates, avec des Chefs incontournables comme Giovannini, Andreas Caminada ou Philippe Chevrier, ainsi que de jeunes et créatifs cuisiniers, à l’image de Niklas Oberhofer ou Benoît Carcenat. « Les habitués nous en voudraient de changer la formule », poursuit le General Manager de l’ASGI. « Ils sont tellement motivés qu’ils jouent par tous les temps, puisque le golf a cette qualité de s’adapter à la météo, même dans des climats fortement perturbés. Par ailleurs, les événements sont ouverts à tous les joueurs, suisses ou étrangers, membres de clubs ou de l’ASGI et de niveaux de jeu différents. ».

Une recette subtile Qu’il s’agisse des Parcours Gourmands ou des « Chefs », l’organisation est la clé du succès. Les premières démarches se déroulent jusqu’à une année avant le rendez-vous et mettent à contribution pas moins de 6 collaborateurs, à différents stades du processus : « C’est grâce à toute l’équipe de l’ASGI que ce concept s’est développé, mais surtout à deux organisateurs hors pair : Nicole Messerli-Haldi et Sébastien Pannatier. ».

En termes de fréquentation, il est essentiel d’imposer des limites. Pour l’événement « Les Chefs », nous avons déjà accueilli jusqu’à 130 participants, mais

Pascal Germanier General Manager, ASGI

cela a mis les cuisiniers à rude épreuve, frôlant leurs capacités maximales. C’est pourquoi nous avons opté pour un retour à une jauge idéale de 112 participants par jour, soit 224 sur l’ensemble du week-end du Jeûne fédéral. Par ailleurs, les Chefs doivent parfois contenir leur générosité naturelle, car s’ils sont tentés de multiplier les portions par étape, il est important de maintenir l’équilibre entre les plats et les vins. Sinon, la satiété peut vite faire basculer l’expérience du plaisir à l’inconfort.

Il est aussi crucial de rappeler que l’organisation de ce programme gastronomique représente un investissement considérable pour l’ASGI. Cet engagement est toutefois pleinement justifié par les retombées positives qu’il engendre. Cependant, de nombreuses dépenses ne sont pas directement répercutées sur les participants, ce qui en fait un modèle peu attractif pour des organisateurs privés. Ainsi, la concurrence dans ce domaine est quasiment inexistante.

Le plaisir des chefs

Avec la présence de 12 des plus grands chefs suisses au golf de Leuk, l’événement « Les Chefs » est un incontournable pour les amateurs de gastronomie et de golf. Les principaux intéressés sont eux-mêmes ravis de cette rencontre.

Pierrick Suter plaisante avec Pierrot Ayer, tandis que Marie Robert discute avec « Dieu », le surnom respectueux qu’elle donne à Franck Giovannini. De leur côté, Franck Reynaud, Urs Messerli et Domingo S. Domingo échangent joyeusement. Au fond, c’est une journée ordinaire pour eux !

Cet aréopage de légendes culinaires totalise précisément 101 points GaultMillau, ce qui représente une moyenne impressionnante de 16,8 points par chef. Malgré cela, l’ambiance reste décontractée et conviviale. Organisé par l’Association Suisse des Golfeurs Indépendants, cet événement n’est pas une compétition gastronomique où chacun tente de briller, mais un rendez-vous gastronomique et sportif que les chefs apprécient pour sa bonne humeur, son esprit amical, et ses particularités, notamment le défi de cuisiner en plein air.

« Les Chefs », nom sobre donné par l’ASGI, réunit depuis 2007 les plus grandes figures de la gastronomie helvétique. Principalement sur le parcours de Leuk, mais aussi à Emmental, Interlaken et Neuchâtel, ces chefs réputés présentent pendant deux jours un plat et un verre de vin à 224 golfeurs privilégiés. Pas moins de 12 chefs sont à l’œuvre. En parlant de cuisine, trois tentes sont stratégiquement placées sur le parcours valaisan, permettant aux golfeurs de faire un arrêt de 15 minutes tous les trois trous. Chaque tente est occupée par deux chefs, qui collaborent dans la bonne humeur. Cette installation temporaire permet de réaliser six plats d’exception, accompagnés de six verres de vin soigneusement sélectionnés par les maîtres. Un enchaînement unique dans l’histoire de la gastronomie suisse. Marie Robert et son univers Marie Robert et son associé Arnaud Gorse ont pris d’assaut le monde de la gastronomie il y a treize ans, en ouvrant Le Café suisse à Bex. « Cuisinière de l’année » 2019, participe à « Les Chefs » pour la troisième fois. La jeune femme ne boude pas son plaisir, sous les caméras de la RTS qui s’est invitée spontanément sur les greens : « C’est très sympa de sortir du cadre du restaurant et d’amener notre philosophie de la gastronomie en plein air ! » Le plat est préparé en avance avec sa brigade et dressé sur place. Le défi de la journée réside dans la vitesse d’exécution. Pour son équipe, l’événement est une expérience enrichissante, tandis que les golfeurs, souvent des épicuriens, apprécient ce moment de dégustation et de détente.

La fidélité de Franck Giovannini Franck Giovannini, l’un des Chefs les plus respectés de Suisse, participe à l’événement depuis 2007. « Je viens chaque année, poussé par Pascal Germanier ! Mais c’est un véritable plaisir de pouvoir m’évader », plaisantet-il. Ce rendez-vous est l’occasion pour Giovannini de proposer un plat de qualité en dehors du cadre exigeant de son restaurant. « C’est un défi, mais aussi une belle expérience pour la brigade qui se dévoue pour l’événement. ». Le contact avec les golfeurs est décontracté, et l’atmosphère conviviale permet aux Chefs de s’éloigner de la pression quotidienne.

Pierrick Suter, le golfeur Golfeur passionné, Pierrick Suter a participé à plus de quinze éditions des « Chefs ». Il se souvient de ses débuts modestes, avec seulement deux tables sous une tente et sans électricité. Aujourd’hui, avec une meilleure organisation et la participation de 12 Chefs, l’événement est scindé en deux jours, permettant aux Chefs et aux participants de mieux profiter de l’expérience.

Pierrot Ayer, la bonne humeur

Non golfeur mais amateur de bonne chère, Pierrot Ayer participe pour la septième fois. « Je partage la tente avec mon ami Suter, et c’est l’occasion idéale pour échanger et boire un verre ! » Pour Ayer, la fidélité des Chefs à cet événement est un élément important. Il souligne qu’il est rare de se retrouver entre grands cuisiniers dans une telle ambiance, où chacun peut profiter sans pression.

Franck Reynaud, le précurseur

Franck Reynaud est l’un des fondateurs de « Les Chefs », ayant collaboré avec Pascal Germanier dès le début. « J’ai surtout encouragé les Chefs à participer, ce qui a facilité l’organisation », explique-t-il. Pour Reynaud, cet événement est l’occasion de faire découvrir sa cuisine à un nouveau public tout en renforçant les liens avec les golfeurs, particulièrement les Suisses allemands, qui sont selon lui plus ouverts à l’innovation culinaire.

Domingo S. Domingo et Urs Messerli, un duo d’excellence

Domingo S. Domingo et Urs Messerli, qui dirigent Mille Sens à Berne, participent également à l’événement. Messerli, qui a travaillé pendant 15 ans dans un restaurant de club de golf, comprend bien l’esprit des golfeurs : « Ce sont des épicuriens qui apprécient la qualité de la gastronomie.». Ils ont également choisi de cuisiner avec des grills Big Green Egg, un défi technique qui reflète la belle harmonie entre tous les participants.

Le succès de l’ASGI réside dans sa capacité à innover tout en répondant aux attentes de ses membres. En associant sport et gastronomie, l’association a créé une offre unique qui séduit golfeurs et gourmets. Loin des modèles traditionnels des clubs de golf, l’ASGI propose une alternative où le plaisir et la convivialité priment, tout en maintenant un niveau d’exigence élevé tant sur le plan sportif que culinaire.

Je viens chaque année, poussé par Pascal Germanier ! Mais c’est un véritable plaisir de pouvoir m’évader.

– Franck Giovannini,

Chef du restaurant étoilé de l’Hôtel de Ville à Crissier

Le fondateur Pascal Germanier résume parfaitement cette vision : « Le golf et la gastronomie partagent un même esprit de précision et de passion. Nous avons simplement réuni ces deux mondes pour offrir à nos membres des moments inoubliables, sur le green et à table. » C’est cette philosophie qui continue de guider l’ASGI, et qui lui assure un avenir radieux dans le paysage du golf suisse.

L’ASGI en chiffres

– Création : 1998

– Nombre de membres en 2024 : 20’000

– Cotisation annuelle : de CHF 0.- à CHF 380.(gratuite pour les enfants de membres)

– Licence nationale et internationale : Oui – Swiss Golf Card

– Événements par année : 130+

Plus d’informations sur www.asgi.ch

Le vrai luxe

plutôt que l’illusion de la grandeur

À l’Hôtel Spitzhorn de Gstaad, les étoiles ne sont pas vraiment importantes. D’autant plus lorsqu’il s’agit de satisfaire les clients. Michel Wichman, locataire et hôte du Spitzhorn, nous présente l’établissement ainsi que ses valeurs telles que l’hospitalité authentique qui dépasse souvent les attentes des clients.

Michel Wichman, dans une de vos déclarations vous soutenez que « les étoiles sont au firmament ». Qu’entendez-vous par là ?

Les étoiles sont au firmament et non pas à un panneau à l’entrée d’un hôtel car, de nos jours, le nombre d’étoiles est de moins en moins lié à la qualité de l’hôtellerie. Notre équipe se préoccupe uniquement des clients et fait de son mieux pour qu’ils soient satisfaits. C’est pourquoi les évaluations en ligne de nos visiteurs sont beaucoup plus significatives que nos étoiles pour nous. L’hôtel pourrait même se voir attribuer huit étoiles mais cela ne changerait rien car nous favoriserons toujours une hospitalité authentique et sincère ainsi qu’un service impeccable. D’ailleurs, c’est précisément par ces caractéristiques et ces valeurs que nous souhaitons nous démarquer et démontrer la qualité de notre établissement. C’est pour cette raison que nous avons rejeté les quatre étoiles que l’Hôtellerie Suisse envisageait de nous attribuer. N’est-ce pas un inconvénient, surtout concernant la perception de l’extérieur ?

Non, pas du tout. Même si parfois nous pensons ne pas être à la hauteur, nous dépassons toujours les attentes de nos clients. Les visiteurs deviennent ainsi des habitués enthousiastes et fidèles. Nous proposons une forme d’hospitalité contemporaine et durable, qui laisse les étoiles à leur place - dans le ciel - et nous plaçons toujours le bien-être des hôtes au cœur de notre activité.

Mercredi 23 octobre 2024 de 18h00 à 19h30

Université de Neuchâtel

Bâtiment principal

Av. du 1 er-Mars 26

Cependant, il reste vrai que les étoiles aident certains invités à choisir leur destination. Et pourtant, vous vous êtes « contenté » d’ouvrir un hôtel trois étoiles. Pourquoi ?

À mon avis, parallèlement au monde du grand tourisme hôtelier super riche et classique, Gstaad doit se développer davantage en termes de nouveaux concepts pour l’avenir. À Gstaad, il manquait un hôtel trois étoiles qui offrait un service exceptionnel. Avant d’être hôte du Spitzhorn, j’ai travaillé pendant huit ans comme directeur au Grand Hôtel Bellevue Gstaad (aujourd’hui Le Grand Bellevue). Lorsque je travaillais au Grand Hôtel Bellevue, mon équipe et moi, nous concentrions toujours sur le bien-être de nos hôtes. Toutefois, alors que cela devrait être une évidence, la satisfaction du client a fini bien souvent par passer en deuxième place dans de nombreux hôtels de luxe. Dans ces cas, la chasse aux étoiles associée aux efforts et sacrifices visant à attirer un grand nombre de célébrités a conduit à une situation qui ne permettait pas à un invité « lambda » de se sentir à l’aise dans l’établissement.

Pourquoi avez-vous choisi le Spitzhorn pour votre nouvelle mission ?

Dès le début, ma femme et moi avons pu aider à façonner l’âme de l’hôtel Spitzhorn. En tant que locataires, nous avons repris un établissement de l’assurance La Bâloise qui correspond parfaitement à notre idée d’un hôtel moderne. Pas de posture guindée, pas d’illusion de grandeur. Nous privilégions une atmosphère détendue et une cordialité authentique. En 2014, le « Times » a même écrit qu’il s’agit d’un moyen de « réinventer Gstaad pour les skieurs au budget plus modeste ».

Qu’est-ce qui différencie le Spitzhorn d’autres hôtels de la même catégorie ou d’une catégorie supérieure ?

Nous pensons qu’il ne faut « pas toujours vouloir plus, mais aspirer au meilleur ». C’est le principe directeur de notre hôtel trois étoiles supérieur. À mon avis, il n’est pas possible de comparer un hôtel à un autre car chaque établissement possède son propre charme et sa propre identité. Finalement, ce qui compte c’est l’âme de l’hôtel, tout est une question de niveaux, notre hôtel est d’un degré plus spacieux, les couloirs sont plus larges, les chambres plus lumineuses, les boissons plus grandes, le champagne plus pétillant, le temps est meilleur, les enfants sont plus heureux, les montagnes plus hautes, la piscine s’avère plus accueillante, les prairies alpines plus colorées et les visages de notre équipe sont plus rayonnants. Ce qui fait la différence c’est aussi notre facture qui, malgré le confort offert, rayonne d’une modestie particulière. Nous nous concentrons uniquement sur le client et son bien-être. Tout ce dont nos visiteurs ont besoin est à leur disposition. Nous offrons donc le vrai luxe plutôt qu’une illusion de grandeur. Qu’est-ce qui distingue l’offre culinaire du Spitzhorn ?

Les plats les plus populaires des Alpes ou « The Best of the Alps » d’Allemagne, d’Autriche, de Suisse, d’Italie et de France attendent nos visiteurs ! Nous avons mis au point les meilleures recettes, qui convainquent par des ingrédients frais, souvent locaux, et forment un menu simple

mais très savoureux. Nous proposons par exemple des soupes spéciales, des poissons locaux, des classiques alpins, des röstis copieux et des desserts gourmands ainsi que des spécialités saisonnières. Vous décrivez votre établissement comme un hôtel trois étoiles qui comporte une infrastructure quatre étoiles. Qu’est-ce qui confère à cette dernière sa grande qualité ? Notre hôtel est en effet un trois étoiles supérieur avec une infrastructure quatre étoiles dans un environnement cinq étoiles. Cela fait aussi partie de notre slogan. Lorsque nous avons ouvert l’hôtel Spitzhorn en décembre 2013, « la légèreté de l’être » a également trouvé son expression architecturale. En tant que chalet-hôtel, l’établissement ne choque pas et se fond harmonieusement dans l’un des plus beaux paysages alpins de Suisse. Les chalets enchantent parce qu’ils absorbent les couleurs et les formes de leur environnement rendant l’ensemble « léger ». Quant à nos intérieurs, il a été difficile de laisser transparaître l’esthétique très particulière du monde extérieur. Nos décorateurs d’intérieur ont créé une œuvre d’art étonnante. Les 50 chambres et les 110 lits de l’établissement offrent les meilleures vues sur la région. L’hôtel comprend aussi une salle de jeux pour les enfants, une cuisine saisonnière de brasserie dans le restaurant ainsi qu’une zone de bien-être, un fitness, une piscine, un sauna / bain à vapeur, des soins Kneipp et des massages.

Plus d’inofrmations sur www.spitzhorn.ch

Avec notamment

Sandra Hotz

Prof. droit de la santé

Jacques Aubert

Médecin

Alexandre Pillonel

Haute école de travail

social et de la santé

Modération

Valérie Kernen

Journaliste

Université de Neuchâ tel

Améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de maladie rare grâce aux soins à domicile

Lorsqu’une personne est atteinte d’une maladie rare, les traitements peuvent être lourds et complexes.

Careformance est une entreprise familiale fondée en 2020 qui se consacre aux soins à domicile pour les patients atteints de maladies rares. Sa mission est de rendre ses patients autonomes en leur enseignant les techniques nécessaires pour gérer leurs traitements eux-mêmes à domicile. Les infirmières se rendent chez eux pour les former, leur montrant pas à pas comment procéder. En apprenant à s’administrer eux-mêmes leurs traitements, ils n’ont plus besoin de se rendre à l’hôpital. Cette autonomie transforme leur quotidien, leur permettant de recevoir leurs soins confortablement installés chez eux, devant leur télévision ou en lisant un roman dans leur canapé, améliorant ainsi leur qualité de vie.

Ouverture, confiance et intégrité sont au cœur des relations de Careformance. Pour l’entreprise, la transparence et l’honnêteté sont essentielles pour bâtir des relations solides. Les équipes sont animées par une véritable passion pour leur travail et abordent chaque situation avec optimisme et détermination. Ana Sandoz fait partie des infirmières passionnées s’occupant de la

Careformance propose des soins personnalisés à domicile pour alléger le quotidien de ses patients.

Romandie depuis aujourd’hui 7 ans. Dans cette interview, elle présente son métier au sein de Careformance.

Ana Sandoz, pourquoi avez-vous décidé de travailler en tant qu’infirmière au sein de Careformance ?

Travailler comme infirmière est une vraie passion pour moi, et Careformance me permet de m’épanouir pleinement grâce à une grande flexibilité.

Ainsi, je peux concilier ma vie privée et professionnelle en organisant au mieux mes journées.

J’aime pouvoir m’occuper de mes enfants tout en organisant des rencontres avec les patients.

Ce que j’apprécie aussi particulièrement, ce sont ces moments précieux partagés avec les patients.

Careformance laisse le temps nécessaire aux infirmières de prodiguer des soins personnalisés, répondant aux besoins spécifiques de chaque patient. Aussi, ce métier exige une certaine capacité d’adaptation. Chaque domicile est unique, et ayant l’âme créative, j’aime m’imprégner de l’environnement des patients pour leur offrir les solutions les plus adaptées. Cette adaptation est rendue possible car nous avons du temps à disposition.

Combien de patients prenez-vous actuellement en charge et quelle est leur maladie ?

Chez Careformance, l’objectif est de rendre les patients plus autonomes dans la gestion de leur traitement, ce qui fait que le nombre de patients que je prends en charge varie d’un mois à l’autre.

Toutefois, sur les patients que nous suivons en Suisse romande, il y en a 12 que je visite régulièrement.

Je m’occupe principalement de patients hémophiles ou immunodéprimés. La pathologie la plus fréquente que je rencontre est l’immunodéficience commune variable. Ce sont des patients dont le système immunitaire ne fonctionne plus correctement, en raison d’une carence en globules blancs.

Je prends également en charge des patients atteints d’hémophilie, une maladie héréditaire qui provoque des troubles de la coagulation. Ces patients risquent des saignements hémorragiques, même en cas de blessures mineures, ce qui nécessite des traitements lourds.

Pourriez-vous décrire une visite typique à l’un de vos patients ?

Chaque visite commence par l’appel d’un médecin à Careformance. Avant d’intervenir, il faut attendre l’accord de prise en charge par le médecin ainsi que l’autorisation des assurances pour les médicaments prescrits, ce qui peut prendre plusieurs semaines. Les patients sont donc déjà préparés mentalement à notre venue.

Une fois la prise en charge validée, nous recevons l’ordonnance et l’accord des assurances. Nous contactons alors les patients pour nous présenter, répondre à leurs questions et leur expliquer le déroulement du traitement. Lors de la première visite, nous faisons livrer les médicaments et le matériel nécessaire à leur domicile et nous leur montrons comment préparer le médicament, comment se désinfecter, et nous leur expliquons comment installer le matériel.

Nous offrons toujours une grande flexibilité aux patients, car la maladie est déjà assez contraignante. Par exemple, ils peuvent choisir le nombre d’aiguilles

utilisées lors de leur traitement. Ensuite, nous prenons rendez-vous pour la semaine suivante ou celle d’après, en fonction de leur maladie. Lors de la deuxième visite, nous les guidons à nouveau, mais cette fois, nous les laissons faire eux-mêmes. L’objectif est de les rendre un peu plus autonomes à chaque visite.

Quels sont les retours de vos patients concernant les soins prodigués à domicile ? Nos patients se confient beaucoup et apprécient particulièrement notre présence et le temps que nous leur consacrons. Chez Careformance, nous avons la possibilité d’offrir des soins à domicile plus personnalisés que les services traditionnels, ce qui est très apprécié. Aussi, nous passons directement par le médecin ou les pharmacies, sans intermédiaire, offrant ainsi une prise en charge optimale qui simplifie grandement la vie des patients.

Les patients savent qu’ils peuvent toujours nous contacter pour poser des questions sur leur traitement ou les commandes, même lorsqu’ils sont devenus autonomes. Nous avons également une hotline disponible 24h/24, ce qui les rassure beaucoup.

L’année dernière, Careformance a mené une enquête à laquelle 75 % des patients ont répondu. Parmi eux, 99 % se sont déclarés satisfaits ou très satisfaits du soutien de Careformance, soulignant en outre l’amélioration de leur indépendance et de leur qualité de vie.

Lausanne, entre le lac Léman et la vieille ville médiévale

La jolie ville lausannoise est reconnue pour sa beauté tant au niveau de l’architecture que pour sa fameuse vue sur le lac Léman et les Alpes. Entre culture et détente, la capitale olympique regorge d’espaces où se ressourcer.

Une destination romande à ne pas louper Perchée au bord du lac Léman et développée en dénivelé, Lausanne offre des panoramas exceptionnels à chaque coin de rue. Face aux Alpes et à proximité des vignobles du Lavaux, la capitale olympique se distingue par son caractère cosmopolite, notamment grâce à la présence de fédérations sportives internationales.

Son dynamisme est également porté par un riche tissu universitaire, avec des institutions prestigieuses comme l’Université de Lausanne et l’EPFL, attirant un flux constant d’étudiants du monde entier. La scène culturelle y est vibrante, avec des musées, théâtres et festivals qui rythment la vie de la cité. Lausanne séduit en somme par son énergie, son cadre idyllique et son ouverture au monde. Un lieu prisé, notamment des jeunes, qui y trouvent un environnement aussi stimulant qu’agréable.

Entre culture et détente

Lausanne est un lieu idéal pour un séjour citadin. On peut s’y promener, découvrir la vieille ville et profiter des couleurs automnales dans les nombreux parcs environnants. Le parc de Sauvabelin est absolument magnifique durant cette période, avec des couleurs allant du rouge vive au jaune pétant. Le bord du lac Léman offre des couchers de soleil spectaculaires, prolongés parfois jusqu’en hiver. Quant aux vignobles du Lavaux, avoisinant Lausanne, leurs couleurs automnales sont tout simplement à couper le souffle.

La capitale olympique plaît aussi avec son offre culturelle : le Musée Olympique et le pôle artistique de Plateforme 10 sont des incontournables. Côté patrimoine, la cathédrale gothique de Lausanne et ses rues médiévales captivent les passionnés d’histoire. En hiver, les marchés Bô Noël de Lausanne apportent une ambiance chaleureuse et conviviale, pour profiter pleinement de la saison des fêtes.

Les activités du Royal Savoy Pour profiter au maximum de la ville, l’hôtel Royal Savoy Hotel & Spa Lausanne apparaît comme un lieu dynamique proposant des activités tant aux locaux qu’aux visiteurs. Ce lieu stratégiquement situé entre le lac et le centre-ville est idéal, ce qui en fait un véritable carrefour pour des rencontres et des moments privilégiés.

Le Royal Savoy se distingue par son approche locale, ancrée dans la dynamique étudiante et vibrante de Lausanne. Contrairement à de nombreux hôtels 5 étoiles, il ne cible pas uniquement les visiteurs internationaux, mais s’adresse avant tout à une clientèle lausannoise. Que ce soit à la Brasserie, au spa ou au Skylounge, les habitants de la région sont au cœur de ses activités. L’hôtel propose une large palette d’événements : dégustations de vin avec le sommelier, soirées thématiques à la Brasserie, rencontres-débats réguliers avec une personnalité de la région ou encore dîners-concerts mettant en lumière des artistes de renom. Le Royal Savoy cherche à rassembler les différentes générations et à valoriser de jeunes talents, créant ainsi un lien fort avec la communauté locale.

Des chambres authentiques et modernes

Le Royal Savoy offre un savant mélange d’histoire et de modernité. Son bâtiment historique, datant de 1909, a été minutieusement restauré pendant plus de cinq ans pour mettre en valeur son riche héritage architectural. Avec l’aide de partenaires locaux, l’hôtel a sublimé des éléments clés comme le portail et une fresque redécouverte lors des travaux, conservant ainsi l’authenticité de ce joyau lausannois.

Brandreport • Université de Lausanne

À côté de ce bâtiment emblématique, une extension moderne abrite des chambres au style contemporain, offrant une alternative aux chambres historiques. Parmi elles, les chambres deluxe, avec des vues sur le jardin et les arbres centenaires.

Au total, l’hôtel compte 196 chambres, dont plusieurs suites familiales équipées de kitchenettes. Parmi les joyaux du Royal Savoy, la Suite Royal Savoy, dans le bâtiment historique, se distingue par une décoration unique, tandis que la Penthouse Suite, sur tout le 6ème étage du nouveau bâtiment, offre 350 m² d’intérieur et 360 m² de terrasse, constituant la plus grande suite de l’hôtel. Pour chaque catégorie, des visites virtuelles permettent aux clients de se projeter dans cet univers d’exception.

Côté bien-être, le spa de 1’500 m² offre une expérience luxueuse avec piscines intérieure et extérieure, hammams, jacuzzis et un espace réservé aux femmes. L’offre Spa Time - Your Time combine une nuitée avec un accès au spa et un massage personnalisé. À noter également que tous les clients de l’hôtel bénéficient d’un accès libre à ces installations.

Des évènements qui réjouissent

Le Royal Savoy propose une série d’activités pour ce dernier trimestre, avec notamment des soirées dînersconcerts. Le 30 novembre, le violoncelliste de renommée mondiale Daniel Müller-Schott se produira lors d’un concert intimiste de musique de chambre dans le Salon Royal. Le dîner, préparé par la Brasserie, précède le concert, mais il est également possible d’acheter un billet uniquement pour profiter de la musique.

Chaque premier dimanche du mois, le Yoga & Brunch, organisé en partenariat avec ImYoga, propose une séance de yoga suivie d’un brunch gourmand à l’hôtel. Des cours de yoga sont également proposés plusieurs fois par semaine, ouverts à la fois aux clients de l’hôtel et aux Lausannois.

Gastronomie au Royal Savoy

Le Royal Savoy Lausanne propose une expérience culinaire diversifiée pour satisfaire tous les palais.

À la Brasserie du Royal, le menu chasse est à l’honneur cet automne, accompagné entre autres de plats à partager. La Brasserie du Royal, lieu dynamique, accueille des événements tout au long de l’année, comme les dîners œnologiques des 30 octobre et 28 novembre, où mets et vins sont harmonieusement accordés.

Le Lobby Bar & Cigar Lounge est ouvert tous les jours, offrant une carte de midi jusqu’au soir. Les samedis et dimanches, le lieu propose des afternoon teas sur réservation, avec un assortiment de mignardises à partager. En décembre, cette tradition s’étendra à tous les jours de la semaine.

Le Skylounge, avec sa vue imprenable sur le lac et les Alpes, est particulièrement magique lors des journées ensoleillées et des couchers de soleil. Perché au 7 ème étage de l’hôtel, il rouvre ses portes dès le 1er novembre avec son concept hivernal, proposant une carte de mets hivernale avec notamment des fondues et des cocktails de saison.

Enfin, dès le 8 novembre, l’hôtel accueille pour la deuxième saison une écaillère française, Evelyne Pujol, une passionnée rare dans ce métier. Elle proposera des plateaux de fruits de mer à la Brasserie et au Lobby, offrant une sélection exceptionnelle tout au long de l’hiver. Un vrai régal pour les amateurs de produits de la mer.

Texte Maévane Mas

Voyage au cœur des sciences : des expériences inoubliables pour les familles

Êtes-vous prêts à embarquer pour une aventure scientifique inoubliable en famille ?

L’éprouvette, le Laboratoire Sciences et Société de l’UNIL, ouvre grand ses portes pour une expérience unique où la découverte et le plaisir se conjuguent au service de la curiosité des petits et des grands.

L’éprouvette donne ainsi rendez-vous aux enfants les mercredis après-midi et aux familles les dimanches pour des activités variées et passionnantes permettant de découvrir et d’expérimenter les sciences !

L’éprouvette propose également aux parents d’organiser une fête d’anniversaire unique à leurs enfants : dès 9 ans, ceux-ci sont invités à se retrouver entre amis pour une fête pas comme les autres autour d’un atelier convivial et instructif avec plusieurs thématiques au choix. Échanges riches et passionnants garantis ! Pour découvrir le programme, rendez-vous sur : eprouvette-unil.ch

L’éprouvette donne rendez-vous aux enfants les mercredis après-midi et aux familles les dimanches pour des activités variées et passionnantes permettant de découvrir et d’expérimenter les sciences !

Abonnez-vous à la Newsletter, pour rester informé des activités de L’éprouvette :

Daltonisme : quand les couleurs diffèrent

Alors que les arbres se parent de teintes rougeoyantes à l’automne, certaines personnes perçoivent ces changements de manière quelque peu différente. En effet, les daltoniens, affectés par un trouble de la vision, voient le monde sous d’autres nuances.

Mais, est-ce un handicap au quotidien, de voir les couleurs autrement ? Comment découvre-t-on ce trouble visuel, et quelles sont les solutions pour l’améliorer ? Notre journaliste s’est rendue dans l’accueillante boutique Bodo Optique à Lausanne, pour en apprendre davantage sur le daltonisme grâce aux explications d’un maître opticien.

Expliquer le daltonisme

Le daltonisme, un trouble de la vision des couleurs, est dû à un dysfonctionnement des cônes, des récepteurs présents dans l’œil humain et capables de percevoir le rouge, le vert et le bleu. Ces cônes, lorsqu’ils fonctionnent correctement, permettent de distinguer l’ensemble des couleurs. En cas de défaillance, la perception chromatique est altérée. C’est ce que l’on appelle le daltonisme, une anomalie décrite pour la première fois par le scientifique John Dalton en 1798.

Ce trouble est généralement héréditaire et touche environ 1 homme sur 12 et 1 femme sur 200 à échelle mondiale. Cette différence est due à la localisation du gène responsable du trouble sur le chromosome X. Chez les femmes, il doit être présent sur les deux chromosomes pour provoquer la condition, tandis que chez les hommes, il suffit que le seul chromosome X soit porteur. Dans les formes les plus sévères, comme l’achromatopsie, les personnes affectées ne voient aucune couleur, percevant uniquement des nuances de gris. Cette forme rare touche environ 1 personne sur 33 000. Différents types de daltonisme

Les tests spécialisés permettent de déterminer précisément la nature du daltonisme dont une personne est atteinte. Ce trouble visuel ne se résume pas simplement à une mauvaise transmission des couleurs au cerveau, mais implique aussi de comprendre quelles couleurs sont affectées. Les trois couleurs principales perçues par l’œil — le rouge, le vert et le bleu — correspondent aux trois types majeurs de daltonisme.

La protanopie désigne l’absence totale de récepteurs sensibles au rouge, tandis que la deutéranopie concerne l’absence des récepteurs verts, et la tritanopie, celle des récepteurs bleus. Dans ces cas, l’une des couleurs est entièrement manquante dans la perception visuelle. Dans d’autres cas de daltonisme, les récepteurs des couleurs sont bien présents mais sont décalés et chevauchent l’une ou l’autre couleur. Ce chevauchement créé une mutation du récepteur qui le rendra sensible dans la couleur sur lequel il a débordé : la protanomalie correspond à un dysfonctionnement du récepteur rouge, la deutéranomalie à celui du récepteur vert, et la tritanomalie à celui du récepteur bleu. Bien que ces anomalies permettent encore une vision trichromatique des couleurs principales et secondaires, elles provoquent des confusions dans certaines nuances précises, comme la perception des verts clairs qui peuvent apparaître beiges par exemple.

Un trouble qui passe parfois inaperçu

Le diagnostic du daltonisme est souvent tardif, généralement entre 14 et 18 ans, et se fait fréquemment lors de l’examen pour le permis de conduire avec le fameux test Ishihara qui consiste à lire des chiffres dissimulés dans des nuages de points colorés. Aujourd’hui, de nombreux sites internet proposent également des tests de dépistage du daltonisme en ligne avec des résultats immédiats. En cas de résultat positif, un examen plus approfondi chez un opticien est recommandé pour déterminer le type de daltonisme.

Malgré la gêne qu’il peut engendrer au quotidien, le daltonisme n’affecte pas l’acuité visuelle. Seule la perception des couleurs est altérée. Par exemple, un feu de signalisation vert peut apparaître beige ou jaune pour une personne daltonienne. Si cette anomalie n’empêche pas de conduire, elle peut toutefois poser problème dans certaines professions où la vision des couleurs est cruciale, comme chez les marins, les pilotes, les conducteurs de trains, les électriciens, les imprimeurs ou encore les peintres en bâtiment.

Des améliorations possibles

Le défaut visuel étant génétique, il ne peut pas être traité par des gouttes, une chirurgie ou des médicaments. Cependant, des solutions existent pour améliorer la perception des couleurs, notamment via des verres correcteurs spécialisés. De nombreux fabricants combinent expertise et technologie pour concevoir des verres capables d’aider les daltoniens à mieux distinguer les couleurs. Ces verres teintés éliminent la zone où les cônes réceptifs se superposent, ce qui accentue la perception des couleurs, améliore le contraste et permet ainsi une perception plus naturelle des nuances.

Chez Bodo Optique à Lausanne, chaque daltonien bénéficie d’une prise en charge personnalisée grâce à des experts attentionnés et un équipement de pointe permettant d’ajuster précisément les verres à leurs besoins spécifiques. En partenariat avec des fabricants tels qu’Enchroma, ColorLite et Coloron,

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la boutique propose une vingtaine de solutions adaptées à chaque type de daltonisme. Cela permet aux clients de repartir non seulement avec une solution visuelle, mais aussi avec une meilleure compréhension de leur condition. Se rendre chez Bodo Optique, c’est en somme s’assurer d’être pris en charge par des professionnels à l’écoute, soucieux du confort visuel et du bien-être de chacun.

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Une formation supérieure dans les soins infirmiers

Le ceff SANTÉ-SOCIAL, un des quatre domaines du ceff – centre de formation professionnelle Berne francophone, situé à Saint-Imier (BE) dans la région du Grand Chasseral, propose une formation de niveau tertiaire dans le domaine des soins infirmiers délivrant le titre fédéral d’infirmière / infirmier diplômé-e ES.

Le contexte et les chiffres de la formation en soins infirmiers en Suisse

En 2022-2023, les écoles supérieures tous domaines confondus ont accueilli 35 900 étudiants. Les formations des écoles supérieures débouchent sur l’obtention d’un diplôme reconnu sur le plan fédéral portant la mention « ES ».

Le nombre d’étudiants inscrits dans une école supérieure a beaucoup progressé entre les années 2005-2006 et 2022-2023 (+253 %). Les filières les plus suivies pendant l’année 2022-2023 sont celles des soins infirmiers et de sages-femmes (21 %) avec 7638 étudiants. En 2022, 2526 ont entamé des études d’infirmier-ère diplômé-e ES et 1313 un bachelor en soins infirmiers (HES).

La profession infirmière

L’infirmier-ère dispense des soins à des personnes de tous âges et issus de contextes socioculturels différents. Les soins qu’iel effectue de manière autonome ou sur prescription médicale sont de nature préventive, curative ou palliative et nécessitent des compétences scientifiques, techniques et humaines. Iel assume la responsabilité de l’ensemble du processus de soins et exécute des tâches médicotechniques et organisationnelles.

De nombreux débouchés sont ouverts à cette profession, tant dans les milieux publics que privés : hôpitaux et cliniques de soins généraux ou psychiatriques, EMS, foyers pour personnes en situation de handicap, services d’aides et de soins à domicile, centres de prévention et de promotion de la santé, centres scolaires, grandes entreprises, organismes d’entraide internationale.

La formation au ceff SANTÉ-SOCIAL

La filière en soins infirmiers ES offre les avantages d’une formation de haut niveau et de qualité.

Fortement orientée sur la pratique réflexive, elle permet d’assurer une prise en charge globale du patient sécuritaire et de qualité et d’être indépendant dès l’arrivée dans le monde du travail. Cette formation répond au fort besoin actuel en personnel infirmier qualifié, dans un contexte marqué de pénurie.

Deux rentrées par année, en mars et septembre, permettent de commencer la formation d’infirmier-ère ES. Il faut être en possession d’un titre de formation de niveau secondaire II (CFC ou diplôme de l’école de culture générale) reconnu en Suisse ou d’un titre jugé équivalent.

La procédure d’admission est composée du dossier d’inscription, de tests d’aptitude, de tests pratiques et d’un entretien de sélection. Des facilités d’accès, respectivement des dispenses sont prévues pour les détenteurs d’un CFC d’ASSC – assistant-e en soins et santé communautaire, d’assistant-e médical-e ou d’assistant-e en pharmacie, ainsi que pour ceux au bénéfice d’une maturité professionnelle ou académique.

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Pourquoi y aurait-il besoin d’une prothèse totale alors que l’on peut vivre sans douleur avec une pommade?

Mobile sans douleur avec Soufrol® Arthro Crème

Andre, originaire du Plateau suisse, sait ce qu’implique une opération du genou et raconte sa longue expérience personnelle.

«Cela fait des années que je souffre de douleurs au genou, parfois fortes. Malheureusement, la seule solution est de poser une prothèse totale. Comme j’ai subi cette opération sur mon autre genou et que je sais tout ce que cela implique, j’aimerais retarder cette intervention le plus longtemps possible. C’est pourquoi l’arrivée de la crème Soufrol® Arthro dans ma vie était plus que bienvenue. En raison de l’inflammation permanente, je souffre de fortes douleurs plusieurs fois par semaine et j’ai déjà essayé beaucoup de crèmes», déclare Andre. Soufrol® a amélioré sa vie, dès la première utilisation. C’est pourquoi il recommande sincèrement la crème.

«Je ne peux comparer la crème Soufrol® Arthro à aucune autre et je ne veux pas non plus le faire. Dès la première utilisation en janvier, j’ai constaté un effet immédiat. Elle est agréablement rafraîchissante et légère sur ma peau. Je peux vivre avec moins de douleurs et pratiquer à nouveau certaines activités physiques comme la randonnée. Ma douleur au genou irradie jusqu’au mollet, ce qui provoque des crampes musculaires. C’est pourquoi la crème Soufrol® Muscle est le complément parfait.»

«Je peux dire en toute honnêteté que Soufrol® a amélioré ma vie et que je le recommanderais toujours».

Cette formation peut être suivie en système plein temps avec un contrat de formation entre l’école et l’étudiant-e ou en cours d’emploi. Un salaire mensuel est versé à l’étudiant-e durant toute la formation.

La formation d’infirmier-ère ES se base sur le plan d’études cadre fédéral en vigueur. Le cursus habituel comprend 5400 heures de formation réparties sur trois ans.

La formation est répartie entre le domaine de formation théorique École et le domaine de formation Pratique professionnelle, chaque domaine représentant 50 % du temps de formation, sous la forme de six mois d’école et de six mois de pratique en alternance durant les trois ans. Le domaine de formation Training and Transfert (TT) est intégré à raison de 10 % dans les deux domaines.

À l’issue des études, la procédure de qualification pour l’obtention du diplôme est composée d’un travail de diplôme, d’un examen oral et de la formation pratique du dernier semestre.

Le ceff SANTÉ-SOCIAL dispose d’infrastructures ultra modernes. Les salles de classe sont équipées d’un écran géant tactile et interactif et certains espaces flexibles permettent une pédagogie très variée. L’environnement de l’école incite également à la pédagogie par la nature. Enfin, le centre est équipé de plusieurs laboratoires de soins ainsi que d’un centre de simulation avec des mannequins de base, un mannequin haute fidélité et d’une équipe de patients simulés. Les effectifs d’un maximum de 24 par classe contribuent à un soutien personnalisé durant la formation. Il est régulièrement organisé des activités extrascolaires comme par exemple la participation à des conférences (ASI), différentes visites (Curabilis + Quai 9 à Genève, clinique de réadaptation à Sion, Alimentarium à Vevey, La Chrysalide à La Chaux-de-Fonds, centre de dialyse à La Providence à Neuchâtel), des journées interfilières sur différentes thématiques. Des cours d’allemand à option sont proposés, avec une forte orientation sur le vocabulaire soignant, et des visites dans différentes villes (Bâle, Freiburg, Munich). Des premières démarches de mobilité sont organisées par le biais d’une collaboration rapprochée avec l’IFITS, à Paris.

L’établissement de formation est établi à SaintImier, village d’environ 5000 habitants, facilement accessible en transports publics, bien équipé avec un hôpital, une piscine, une patinoire, des commerces, un hôtel, des pistes de ski à proximité et des appartements à loyer modéré.

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Face aux maladies hivernales, l’importance du rôle du pharmacien

L’hiver est la période qui compte le plus de personnes malades. Parmi les fléaux les plus courants, on compte la grippe, qui continue à faire des victimes chaque année. Il est donc recommandé pour les personnes à risque de se faire vacciner, vaccin qui peut se faire administrer en pharmacie.

Dans cette interview, Christophe Berger, Président de la Société Vaudoise de Pharmacie, nous éclaire sur les modalités de ce vaccin.

Christophe Berger, quelles sont les maladies les plus courantes en hiver ?

En hiver, le froid, l’humidité, et le fait de passer plus de temps à l’intérieur facilitent la transmission des virus et des infections. C’est pourquoi de nombreuses maladies sont beaucoup plus courantes en hiver.

On compte en premier lieu la grippe, une infection virale respiratoire provoquant fièvre, maux de tête, douleurs musculaires, fatigue, et symptômes respiratoires. Le rhume est une autre infection virale des voies respiratoires supérieures, généralement moins grave que la grippe. Il cause un nez qui coule, des éternuements, une toux, et parfois une légère fièvre.

Souvent causée par des virus, la bronchite aiguë se caractérise quant à elle par une inflammation des bronches, entraînant une toux persistante, des expectorations, et parfois une gêne respiratoire. Autre maladie des poumons, la pneumonie est une infection qui peut être causée par des virus, des bactéries, ou des champignons. Elle est plus fréquente en hiver et peut être grave, surtout chez les personnes âgées et celles avec des systèmes immunitaires affaiblis.

On compte également la gastro-entérite, qui se transmet facilement dans les espaces clos, l’angine, la rhinopharyngite, l’otite, ou encore la sinusite. Le froid et les infections respiratoires peuvent également déclencher des crises d’asthme ou aggraver l’asthme chez les personnes qui en souffrent.

Pourquoi se faire vacciner contre la grippe ?

Le vaccin contre la grippe aide à réduire le risque de contracter la grippe saisonnière, mais aussi de réduire sa gravité. En effet, même si une personne vaccinée contracte la grippe, le vaccin peut atténuer les symptômes, rendant ainsi les complications moins probables. Parmi ces complications graves, on trouve notamment la pneumonie, l’aggravation de maladies chroniques, et dans certains cas, la mort.

Le vaccin aide également à protéger les personnes à risque, comme les personnes âgées, les enfants en bas âge, les femmes enceintes et les personnes atteintes de maladies chroniques. En se vaccinant, on réduit aussi la propagation du virus dans la communauté, ce qui aide à protéger ceux qui ne peuvent pas se faire vacciner ou pour qui le vaccin est moins efficace.

La vaccination contre la grippe est particulièrement recommandée pour certains groupes de personnes qui sont plus à risque de développer des complications graves en cas d’infection.

obligatoire des soins prend toutefois toujours en charge les coûts pour les personnes vulnérables ou les femmes enceintes si besoin. Pour les personnes qui ne rentrent pas dans les critères de remboursement, le coût du vaccin s’élève à 140 CHF. L’arrêt du financement du coût de la vaccination s’explique par le fait que l’épidémie est aujourd’hui contrôlée et la vaccination n’est donc plus recommandée pour le plus grand nombre. En effet, elle ne leur offrirait plus qu’une faible et courte protection.

Pourquoi privilégier les pharmacies avant les urgences ?

Enfin, la vaccination contribue à diminuer l’impact des épidémies saisonnières de grippe, ce qui allège la charge sur les systèmes de santé.

Qui est concerné par la vaccination ?

La vaccination contre la grippe est particulièrement recommandée pour certains groupes de personnes qui sont plus à risque de développer des complications graves en cas d’infection. Cela concerne les personnes âgées de plus de 65 ans qui sont particulièrement vulnérables aux complications de la grippe, comme la pneumonie, et sont donc fortement encouragées à se faire vacciner ou les personnes atteintes de maladies chroniques telles que le diabète, les maladies cardiaques, les maladies pulmonaires (comme l’asthme ou la BPCO), les maladies rénales, ou les troubles du système immunitaire. Nous conseillons également le vaccin aux femmes enceintes, d’autant plus qu’il protège aussi le bébé après la naissance, et aux enfants à partir de six mois.

Sont également concernés par la vaccination les professionnels de la santé, ainsi que les personnes travaillant dans des établissements de soins ou s’occupant de personnes à risque, afin d’éviter la transmission du virus aux personnes vulnérables, les personnes vivant en collectivité comme les maisons de retraite, les personnes en contact avec des personnes à risque, ou encore les personnes qui voyagent dans des zones où la grippe est en circulation.

Enfin, même pour des personnes qui ne sont pas à risque, la vaccination contre la grippe peut toujours être bénéfique pour prévenir la maladie, réduire la transmission dans la communauté, et contribuer à la protection des personnes plus vulnérables autour de soi.

Comment cela se passe-t-il ?

En Suisse, se faire vacciner contre la grippe est un processus simple et accessible. On peut se faire vacciner chez son médecin de famille, dans des

centres de vaccination, des cliniques d’entreprises dans certains cas mais surtout en pharmacie. Il suffit de prendre rendez-vous. Le vaccin est ensuite administré par une injection, généralement dans le bras. La procédure est simple et rapide.

Il est recommandé de se faire vacciner tous les ans. En effet, les souches sont différentes car le virus est très mutagène. Le vaccin ne protège donc les patients que pendant huit à neuf mois.

Quelle est la meilleure période pour se faire vacciner ?

La meilleure période pour se faire vacciner est à l’automne, généralement entre octobre et novembre, avant que la saison de la grippe ne commence. Les pharmaciens et pharmaciennes peuvent commencer à vacciner dès qu’ils reçoivent le vaccin. Si l’on peut se faire vacciner jusqu’en février, le plus tôt reste le mieux. Cela permet au corps de développer une immunité avant que le virus ne circule largement.

Combien coûte la vaccination ?

En Suisse, la vaccination contre la grippe est généralement prise en charge par l’assurance maladie obligatoire (LaMal) pour les personnes à risque (personnes âgées, femmes enceintes, personnes souffrant de maladies chroniques) si la franchise a déjà été atteinte. Pour les autres, il peut y avoir un coût modéré, selon la couverture d’assurance.

Qu’en est-il de la vaccination contre le Covid ?

La vaccination contre le Covid-19 est toujours recommandée pour les personnes à partir de 65 ans ou les personnes atteintes de maladies chroniques, car elles ont plus de risques de développer une forme grave de la maladie. Si le vaccin contre le Covid-19 était gratuit pendant quatre ans, il n’est aujourd’hui plus financé par la Confédération. L’assurance

Les maladies hivernales sont en grande partie liées à des infections virales, qui n’entraînent donc pas de traitements particuliers ni de rendez-vous chez le médecin, sauf en cas de surinfections bactériennes qui nécessitent pour leur part des antibiotiques. Lors d’une infection virale, on cherche avant tout à calmer les symptômes, et les pharmaciens et pharmaciennes sont tout à fait habilités à fournir des conseils en ce sens. Si la personne n’est pas en danger, il n’y a pas d’urgence.

Avec un temps d’attente réduit et des vaccinations souvent sans rendez-vous, les pharmacies agissent en tant que véritable premier contact de proximité en ce qui concerne les questions liées à la santé. S’y rendre permet de désengorger les urgences, destinées avant tout aux situations médicales graves, et de de réduire la pression sur le système de santé.

Pourquoi le métier de pharmacien est-il un métier d’avenir ?

Les pharmaciens sont souvent les premiers professionnels de santé consultés par les patients. Avec la pression croissante sur les médecins généralistes, les pharmaciens jouent un rôle clé en fournissant des conseils de santé, en orientant les patients, et en offrant des soins de base. De plus en plus, les pharmacies offrent des services qui étaient autrefois limités aux cabinets médicaux, comme les vaccinations, les tests de dépistage rapide, la gestion des maladies chroniques, et le conseil en santé publique. Elles sont également de plus en plus impliquées dans le traitement de maladies chroniques telles que le diabète, l’hypertension, et l’asthme, en collaborant avec d’autres professionnels de santé pour assurer un suivi continu des patients. Enfin, la pandémie de Covid-19 a souligné l’importance des pharmaciens comme piliers de la santé publique, que ce soit pour la distribution de médicaments, la vaccination, ou la communication d’informations vitales à la population.

Christophe Beger
Président de la Société Vaudoise de Pharmacie

La table où cuisine de saison et savoir-faire se côtoient

Nichée entre Lausanne et Montreux, au cœur d’une nature verdoyante qui invite à la sérénité, Crêt-Bérard incarne une expérience où hébergement, gastronomie et cadre enchanteur se rejoignent. Cet établissement emblématique n’est pas seulement un lieu de retraite spirituelle, mais aussi une adresse incontournable pour les organisateurs de séminaires et autres évènements en quête de saveurs authentiques et saisonnières à faire partager à leurs participants. À la tête de sa cuisine, la cheffe Fanny Pascal et son équipe font des merveilles, régalant les papilles tout en restant fidèles à une cuisine maison, respectueuse des produits du terroir.

Une cuisine de saison et faite maison Passionnée par les produits de saison et les saveurs authentiques, Fanny Pascal mise sur des menus évoluant au fil de l’année, s’adaptant aux récoltes locales et aux trésors de la nature. « Ce qui me motive chaque jour, c’est de travailler avec des produits frais, locaux, et de leur rendre hommage dans l’assiette. Nous voulons que chaque

Brandreport • Histoires de Cigares

bouchée soit une découverte, un moment de plaisir, » confie-t-elle, entre deux préparations.

L’une des particularités de la cuisine à Crêt-Bérard est le respect du fait maison. Que ce soit pour un petit groupe ou un événement de grande envergure, chaque plat est soigneusement élaboré pour magnifier les ingrédients de saison, sans artifice inutile. Les menus varient, mais une constante demeure : l’attention portée à l’équilibre des saveurs et à la présentation, qui, elle aussi, reflète la beauté des paysages environnants.

Des repas mémorables pour chaque occasion

Crêt-Bérard accueille régulièrement des séminaires, des retraites d’entreprises et autres événements professionnels. Pour ces occasions, la table se transforme, offrant des buffets généreux, capables de servir jusqu’à 100 personnes, ou des repas sur assiette pour des groupes allant jusqu’à 150 convives. La qualité reste pourtant la même : les buffets sont composés de mets variés, riches en couleurs et en saveurs, où chacun trouve son bonheur. De l’entrée au dessert, l’exigence reste de mise, pour satisfaire aussi bien les palais les plus fins que ceux qui recherchent simplicité et réconfort.

François, cadre dans une entreprise vaudoise, a récemment organisé un dîner d’entreprise dans ces lieux. Il ne tarit pas d’éloges sur l’expérience : « Nous étions une centaine et le repas a été à la hauteur de nos attentes. Le buffet était incroyablement bien présenté, avec des options pour tous les goûts, et la qualité des plats était tout simplement remarquable. Le service, impeccable, a ajouté à l’impression générale d’une organisation parfaite. »

Ces repas, souvent accompagnés par la vue imprenable sur la verdure environnante, offrent plus qu’un simple moment gastronomique. Ils permettent aux hôtes de Crêt-Bérard de se ressourcer, de faire une pause dans leurs échanges professionnels pour savourer des mets préparés avec passion et expertise.

Une interview avec la cheffe Fanny Pascal Lors de notre visite, nous avons pu nous entretenir

avec la cheffe Fanny Pascal, qui dirige sa brigade avec un mélange de rigueur et de bienveillance.

Pour elle, Crêt-Bérard représente une aventure culinaire unique : « Ici, nous avons la chance d’être au cœur de la nature, ce qui nous permet de travailler directement avec les producteurs locaux. Chaque plat raconte une histoire, celle d’un produit qui a grandi à proximité, cueilli à maturité, et que nous transformons avec le plus grand respect. »

Quand on lui demande ce qu’elle préfère dans son métier, Fanny répond sans hésitation : « Voir la satisfaction sur le visage des gens, savoir qu’on leur a fait plaisir avec une cuisine simple mais sincère, ça, c’est le plus beau des compliments. »

Des témoignages d’hôtes conquis

Les hôtes de Crêt-Bérard sont nombreux à saluer l’authenticité et la qualité des repas. Corinne, participante à un séminaire organisé dans les lieux, se souvient encore de son déjeuner : « Ce n’est pas tous les jours que l’on peut dire qu’un repas de séminaire est aussi bon qu’un dîner dans un excellent restaurant. Tout était parfait, des salades fraîches et croquantes au dessert léger et savoureux. »

Jean-Marc, lui, a particulièrement apprécié le service et l’attention portée aux détails : « L’équipe est formidable, toujours souriante et attentive à nos besoins. IL règne à Crêt-Bérard un esprit familial et chaleureux. »

Crêt-Bérard, un cadre enchanteur

Au-delà de la cuisine, l’expérience Crêt-Bérard ne serait pas complète sans mentionner son cadre idyllique. Situé en pleine nature, l’établissement offre une parenthèse hors du temps, où l’on peut profiter d’une vue imprenable sur la campagne et les Alpes avoisinantes. Accessible en quelques minutes depuis Lausanne ou Montreux, Crêt-Bérard se prête aussi bien aux réunions professionnelles qu’aux moments de détente en famille.

Pour conclure, Crêt-Bérard n’est pas seulement une adresse où l’on mange bien. C’est un lieu où l’on vit une expérience sensorielle complète, où chaque plat est pensé pour s’harmoniser avec la beauté du paysage. Chaque repas devient un moment à part, empreint de sincérité et de générosité. Et le confort d’une chambre cosy vous enrobe pour faire de votre nuit un moment ou le temps interrompt sa course et laisse place au calme et au repos.

À la découverte d’une boutique d’exception

Depuis mai dernier, Francis Francis dirige Histoires de Cigares, une boutique emblématique située au cœur de la ville de Morges. Ce lieu est spécialisé dans l’univers raffiné et artisanal du cigare. Forte de plus de 20 ans d’histoire, cette boutique offre bien plus qu’une simple sélection de cigares ; elle propose une véritable expérience épicurienne, où chaque visite devient un moment d’échange et de découverte. Avec son parcours dans de grandes entreprises et une passion pour les produits authentiques, Francis a repris les rênes de cette institution avec pour ambition de moderniser l’offre tout en préservant l’âme unique de cet espace dédié aux amateurs de cigares. Francis Francis, vous avez un parcours riche et varié. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet avant de nous parler d’Histoires de Cigares ?

Je viens effectivement d’un parcours assez classique dans le monde des grandes entreprises. J’ai commencé ma carrière dans les spiritueux, notamment dans le whisky et le gin, avant de travailler dans le domaine des arômes. Les dix dernières années, je les ai passées dans la pharma, où j’étais directeur marketing et commercial pour les produits en vente libre. Ensuite, j’ai fait un passage dans une petite structure spécialisée dans les compléments alimentaires.

Ces différentes expériences m’ont permis de développer des compétences en gestion, tout en cultivant ma créativité et ma passion pour les produits authentiques.

C’est ce cheminement qui m’a naturellement conduit à Histoires de Cigares.

Pour quelles raisons avez-vous quitté le monde des grandes entreprises pour reprendre une boutique de cigares ?

Y a-t-il eu un moment décisif ?

Depuis mes 30 ans, j’avais ce désir d’indépendance et d’entrepreneuriat. À l’époque, avec une hypothèque et deux jeunes enfants, il était difficile de franchir le pas. Mais l’envie de monter un projet plus personnel, ne m’a jamais quitté. Je cherchais une entreprise avec un produit qui me passionne et un potentiel de développement. Quand j’ai appris qu’Histoires de Cigares était à reprendre, j’ai su que c’était le moment que j’attendais depuis longtemps. Les propriétaires partaient à la retraite après avoir monté une belle affaire. C’était le bon moment et je suis devenu le capitaine de ce petit vaisseau.

Pourquoi le cigare ? D’où vient votre fascination pour ce produit ?

Le cigare, c’est un univers complexe et passionnant. D’abord, il y a l’histoire, celle des navires qui ramenaient le tabac des Amériques. Puis, il y a la production elle-même, entièrement manuelle. Comme pour le vin, le cigare demande du temps : on plante, on récolte, on fait fermenter, on fait vieillir et, finalement, on assemble avant de rouler. Ce processus lent se retrouve dans l’expérience de fumer un cigare. C’est ce que j’appelle de la relaxation active : on allume un cigare pour se relaxer ou partager un moment convivial. C’est un luxe accessible qui permet à chacun de vivre une expérience unique et de ralentir dans un monde qui va toujours plus vite.

Le cigare est un produit artisanal qui, comme les spiritueux que j’ai connus au début de ma carrière, raconte une histoire riche et complexe. Mais ce qui m’a vraiment séduit, c’est la manière dont il impose un rythme lent et réfléchi dans un monde de plus en plus rapide.

Parlez-nous du concept de la boutique et de ce qui la rend unique.

La boutique Histoires de Cigares se déploie sur deux étages. En bas, nous avons tous les accessoires et un humidor et, à l’étage, un fumoir avec un deuxième humidor. Nous maintenons un taux d’humidité d’environ 72 % pour garantir la conservation optimale des cigares. Chaque visite est un moment d’échange et de découverte. Je veux que les clients, qu’ils soient amateurs ou néophytes, se sentent bien et qu’ils puissent découvrir des cigares exclusifs tout en bénéficiant de conseils personnalisés.

Quelles sont les valeurs qui vous tiennent à cœur dans la gestion de votre boutique ?

Pour moi, c’est avant tout l’engagement envers le client. Avec mon expérience en marketing et vente, la transparence, l’écoute et le respect du client sont essentiels. Ce ne sont pas juste des mots, c’est une philosophie que j’applique au quotidien. Lorsque quelqu’un entre dans la boutique, nous allons ensemble dans l’humidor : on discute, on partage des conseils. À la base, je suis un épicurien et je veux que cette expérience soit authentique et chaleureuse.

Quelle expérience souhaitez-vous offrir à vos clients lorsqu’ils viennent dans votre boutique ?

Je souhaite offrir une parenthèse de plaisir, où chaque client peut s’évader le temps d’un cigare. Que ce soit des amateurs locaux ou des clients internationaux, mon parcours multiculturel et la maîtrise de plusieurs langues m’aident à offrir un service personnalisé et à m’adapter à différentes cultures. Lorsqu’un client achète un cigare, le voyage commence bien avant, dans les plantations de tabac à Cuba, au Nicaragua ou en République Dominicaine, où des dizaines de mains ont préparé ce cigare. Ensuite, ici, à la boutique, c’est une question de service et de conseil professionnel. Je vais organiser également des événements pour

créer des moments de partage autour du cigare. L’idée est que, lorsqu’un client allume son cigare, il s’offre une pause, une parenthèse dans sa journée.

Quels sont vos projets pour l’avenir d’Histoires de Cigares ?

J’ai deux axes principaux de développement. Le premier est la modernisation : les anciens propriétaires ont effectué un travail fantastique, mais il y a un besoin de moderniser certains outils comme la caisse, la gestion du stock et l’e-commerce. Le second axe concerne l’expérience client. J’aimerais organiser davantage d’événements et adapter ma sélection de cigares pour répondre à l’évolution des goûts des clients. Pour finir, quel est votre mantra ?

Faisons les choses avec cœur et passion. Cette devise, que j’applique aussi bien à ma vie personnelle qu’à la gestion d’Histoires de Cigares, est essentielle pour transmettre à mes clients une expérience unique et mémorable à chaque visite. C’est avec cette philosophie que je souhaite continuer à développer Histoires de Cigares, pour que chaque client reparte non seulement avec un produit d’exception, mais aussi avec une expérience unique, marquée par l’authenticité et la passion.

Interview Océane Ilunga

www.histoiresdecigares.com

www.lescigares.com

Cube

Grimper dans une ambiance conviviale au Mont-sur-Lausanne

L’escalade est bien plus qu’un simple sport. C’est une activité qui permet de vivre des moments de partage tout en faisant de nouvelles rencontres.

Au Cube, cette ambiance conviviale est renforcée par un accueil chaleureux et un bar décontracté, idéal pour profiter d’une boisson fraîche après l’effort.

Laurent Grandjean, cofondateur de cette salle d’escalade unique, présente ce lieu où convivialité et passion se rencontrent.

Laurent Grandjean, qu’est-ce que le Cube à Lausanne ?

Le Cube est une salle d’escalade située au Mont-sur-Lausanne exclusivement dédiée au bloc. La salle d’escalade a vu le jour il y a une quinzaine d’années, quand un ami qui faisait ses études à Lausanne m’a fait part de sa frustration : il n’y avait aucune salle d’escalade dans la région. Il m’a alors proposé d’en créer une. Passionné par cette discipline, j’ai tout de suite été emballé par le projet. Nous avons d’abord ouvert une première salle à Bussigny, puis nous avons déménagé au Mont-sur-Lausanne.

Aujourd’hui, Le Cube est devenu un véritable lieu de rencontre pour les grimpeurs, avec une ambiance conviviale et des parcours adaptés à tous les niveaux. Nous accueillons les grimpeurs et grimpeuses du lundi au vendredi de 9h à 22h30, et le week-end de 9h à 20h. C’est un endroit où chacun peut venir se dépasser, mais aussi partager un moment de détente autour de cette passion commune.

Quels sont les différents espaces de grimpe de la salle ?

Le Cube s’étend sur plus de 2’000 m², avec environ 1’500 m² de surface grimpable. On y trouve plusieurs espaces adaptés aux besoins des grimpeurs de tous niveaux. Nous avons une zone d’entraînement dédiée à ceux qui souhaitent travailler leur technique et leur

force. D’ailleurs, cette section fait l’objet d’un projet d’agrandissement pour offrir encore plus d’options aux sportifs. Il existe également une zone spécialement conçue pour les enfants, séparée de la zone adulte, afin qu’ils puissent grimper en toute sécurité et à leur rythme.

Quelles sont les activités proposées par Le Cube ?

Le Cube propose une large gamme d’activités pour les grimpeurs de tout âge. Nous offrons des cours annuels ou modulaires, adaptés à différentes tranches d’âge : de 6 à 8 ans, 9 à 12 ans, et 13 à 17 ans et plus. Ces cours se déroulent en semaine, en soirée, ou encore le samedi matin. Cet automne, nous avons lancé un cours de perfectionnement pour les jeunes qui souhaitent progresser, découvrir l’escalade en extérieur et s’initier à la compétition. La durée des cours varie entre 1h et 1h30, selon l’âge des participants.

Pour les adultes, des cours d’initiation sont également disponibles, ainsi que des formations privées sur mesure avec un planning d’entraînement. Des séances

privées à l’unité sont également proposées pour ceux qui cherchent à combler des lacunes spécifiques.

Le Cube organise aussi des anniversaires pour les enfants dès 6 ans. Encadrés par un moniteur, les enfants bénéficient d’un cours d’initiation suivi d’une session d’escalade libre, le tout accompagné d’un goûter. La fête dure généralement entre 2h30 et 3h.

Enfin, en début d’été, nous proposons un stage unique que nous avons nommé Grimpe & Skate. Ce stage combine escalade le matin et activités de skateboard l’après-midi. Les enfants fabriquent et décorent leur propre skate en début de semaine, puis apprennent les bases du skate à la Fièvre, un skatepark à Lausanne, sous l’œil attentif de notre moniteur.

Comment décririez-vous l’ambiance au Cube ?

L’ambiance au Cube est résolument conviviale et chaleureuse. Ce qui nous distingue des autres salles, c’est l’importance que nous accordons à l’accueil. Tout

le monde est accueilli avec la même bienveillance, qu’il s’agisse de personnes débutantes, habituées ou avancées. Nous avons une véritable atmosphère familiale où il est facile de faire connaissance et de créer des liens avec les autres passionnés. Cette ouverture et cette attention aux autres contribuent à un climat amical, où chacun se sent à l’aise et encouragé à progresser à son rythme.

Que propose le bar du Cube en termes de boissons et de nourriture ?

Le bar du Cube mise sur des produits locaux et de qualité. En partenariat avec la brasserie artisanale Dr Gabs, nous proposons exclusivement leurs bières. Nous bénéficions même d’une bière brassée en édition limitée conçue exclusivement pour Le Cube, la « Mètre Cube », que nous servons d’ailleurs en ce moment.

Côté nourriture, nous travaillons avec Chef Jean, un artisan qui prépare des plats maison spécialement adaptés à notre salle. Récemment, nous avons introduit une spécialité colombienne à base de fromage et de jambon, en collaboration avec Yasmin. Pour les amateurs de douceurs, nous proposons également des glaces artisanales ainsi que des cakes et cookies faits maison . L’idée est en somme de privilégier des produits qui sortent de l’ordinaire et qui ne se trouvent pas en grande distribution.

La restauration est disponible sur toute la durée de nos heures d’ouverture, de 9h à 22h30 en semaine, et jusqu’à 20h le week-end, pour que chacun puisse se régaler à tout moment de la journée.

Interview Maévane Mas

Toolster • Brandreport

Un jardin de rêve en un clin d’œil

En tant que partenaire officiel de Stihl pour appareils électriques et sans fil, Toolster.ch propose toute la gamme de produits Stihl directement depuis leur entrepôt à Urdorf. Il est possible de commander confortablement en ligne ou de visiter leur Toolstore à Urdorf, où l’on peut découvrir les appareils Stihl en direct. Toolster est le partenaire pour un entretien de jardin de qualité.

Stihl a développé le système de batterie AS innovant pour les utilisateurs privés, qui convainc par ses appareils compacts et maniables. Ceux-ci sont idéaux pour les travaux de détail dans le jardin et autour de la maison. Que vous souhaitiez effectuer de petits travaux sur le gazon ou les arbres ou aspirer des surfaces dans le garage, l’atelier ou la voiture, les appareils du système AS offrent l’équipement parfait pour cela. Une batterie interchangeable fiable fournit l’énergie nécessaire. Les appareils sans fil compacts du système AS offrent non seulement une excellente maniabilité, mais aussi une puissance impressionnante et une longue durée de fonctionnement. Grâce à leur taille pratique, ils se rangent sans prendre de place et sont idéaux pour des utilisations occasionnelles. Le système comprend désormais sept outils de jardin, dont des taille-buissons, des élagueurs, des taille-haies, des coupe-bordures et des aspirateurs à main, ainsi que le nouveau sécateur sans fil. Tous les appareils sont alimentés par la batterie interchangeable AS 2, très pratique. Visitez Toolster.ch et découvrez à quel point le jardinage peut être simple et efficace si vous avez les bons outils à vos côtés. Stihl et Toolster.ch - ensemble, nous apportons performance et précision dans votre jardin.

Tronçonneuse à batterie STIHL GTA 40 Système de batterie AS La toute nouvelle tronçonneuse sans fil STIHL GTA 40 est idéale pour les amateurs de jardinage et les professionnels. Idéale pour la coupe d’arbres et d’arbustes, elle impressionne par sa construction compacte, son faible poids et sa puissante puissance de coupe. Que ce soit dans le jardin, pour la correction de couronnes ou pour l’aménagement intérieur, la GTA 40 offre un maniement précis et assure des coupes nettes et une progression rapide du travail grâce à son puissant moteur EC et à la chaîne de scie STIHL 1/4 PM3.

Avec une poignée ergonomique, une lubrification automatique de la chaîne et une longue durée de vie de la batterie, vos travaux de jardinage seront plus efficaces et plus confortables. Parfait pour tous ceux qui entretiennent leur jardin avec passion !

STIHL Sécateur élagueur à batterie

ASA 20 Système de batterie AS

Découvrez le nouveau sécateur à batterie STIHL

ASA 20 et expérimentez le jardinage comme jamais auparavant ! Il suffit de le mettre en place, de l’allumer et de couper avec précision. Grâce à lui, les branches jusqu’à 25 mm de diamètre peuvent être

taillées sans effort. Avec la puissante batterie AS 2 du système AS de STIHL, vous pouvez réaliser jusqu’à 2000 coupes et profiter de quatre heures de puissance par charge sans aucun problème. Idéal pour tous ceux qui veulent entretenir les arbres, les buissons et les arbustes de manière efficace et en économisant leurs forces. Procurez-vous l’ASA 20 STIHL et facilitez vos travaux de jardinage !

Tronçonneuse à batterie STIHL

GTA 26 Système de batterie AS

La tronçonneuse à batterie STIHL GTA 26 est l’outil parfait pour les amateurs de jardinage ! Elle est idéale pour tailler les arbustes, les arbres et pour broyer les déchets verts. La puissante chaîne de scie PM3 1/4 assure des coupes nettes et une progression de travail rapide. Avec sa poignée ergonomique antidérapante et son capot de protection flexible, la GTA 26 offre confort et sécurité. La tension de chaîne sans outil fait de l’entretien un jeu d’enfant. Que ce soit pour des travaux de jardinage ou des projets de bricolage créatifs, la GTA 26 donne forme à vos idées sans effort !

STIHL Taille-haies à batterie

HSA 26 Système de batterie AS Découvrez le plaisir d’un entretien parfait de votre jardin avec le taille-haies sans fil STIHL, léger et compact ! Idéale pour raccourcir et entretenir les petites haies à feuillage persistant et les arbustes d’ornement, la lame optimisée pour arbustes assure des résultats de coupe impeccables. La lame à herbe vous permet également de tailler sans effort les bordures de pelouse. Grâce à la poignée de commande antidérapante, vous profitez d’une ergonomie maximale, pendant que le changement de lame sans outil vous fait gagner du temps. L’affichage de l’état de charge vous tient toujours informé de la capacité restante de la batterie. Jardiner n’a jamais été un tel plaisir !

Brütsch/Rüegger Outils SA Heinrich Stutz-Strasse 20 8902 Urdorf

sales@toolster.ch Tel.: 044 736 67 67 toolster.ch/fr

Laurent Grandjean Cofondateur de la salle d’escalade Le Cube

ÀUn paradis alpin pour une saison inoubliable

l’approche des saisons froides, la destination Thyon-Hérémence ouvre les portes d’un véritable paradis alpin. Nichée au sein des 4 Vallées, cette station allie à merveille la magie des premiers flocons et la douceur automnale. Que l’on soit amateur de sports d’hiver ou en quête de détente, l’offre y est riche et diversifiée : un domaine skiable, des thermes apaisants et une gastronomie raffinée. Ici, tout est réuni pour incarner l’essence même des vacances réussies, au cœur d’un Valais authentique et préservé.

La « garantie-neige » : l’atout maître de Thyon L’un des principaux attraits de Thyon est sans doute sa « garantie-neige ». Grâce à son emplacement privilégié au sein des 4 Vallées, à une altitude élevée (jusqu’à 2’450 mètres (i.e. l’Ethérolla)), la station bénéficie d’une couverture neigeuse optimale tout au long de la saison hivernale. Cet atout naturel, renforcé par des installations performantes de production de neige de culture, permet à plus de 90 % du domaine d’être accessible dès le mois de novembre, offrant ainsi une saison de ski prolongée. Dès la mi-novembre, les amateurs de glisse peuvent dévaler les pistes en toute tranquillité, assurés de trouver une neige de qualité.

Le domaine skiable est particulièrement bien adapté à la préservation de la neige. La majorité des pistes sont tracées sur des pâturages, ce qui permet de nécessiter peu d’enneigement de culture pour maintenir les pistes praticables. La topographie de la région, ainsi que son ensoleillement généreux, permettent aux visiteurs de profiter de longues journées de ski sous un ciel souvent dégagé, le tout dans un cadre enchanteur où se mêlent la beauté des montagnes et le calme des alpages.

Des infrastructures de ski variées pour tous les niveaux

Le domaine skiable de Thyon-Hérémence s’étend sur une large gamme de pistes, adaptées aussi bien aux débutants qu’aux skieurs les plus chevronnés. Avec ses 400 kilomètres de pistes qui relient Thyon à Verbier, en passant par Nendaz et La Tzoumaz, la région fait partie du plus grand domaine skiable entièrement suisse. Que l’on soit à la recherche de sensations fortes ou que l’on souhaite s’initier aux plaisirs de la glisse, on trouvera à ThyonHérémence l’environnement idéal pour ses besoins.

– Le Snowpark de Thyon : Classé parmi les meilleurs de Suisse Romande, le Snowpark de Thyon est un terrain de jeu dédié aux amateurs de freestyle. Situé entre les téléskis de la Muraz et le Theytaz II, le Snowpark

La majorité des pistes sont tracées sur des pâturages, ce qui permet de nécessiter peu d’enneigement de culture pour maintenir les pistes praticables.

propose deux lignes (bleue et rouge), ainsi qu’une zone ludique baptisée « Gaspard ». Parfaitement adapté pour tous les niveaux, il attire aussi bien les débutants curieux que les experts à la recherche de défis.

Le Petit Vallon : Cette zone d’apprentissage est l’endroit idéal pour les novices et les familles avec enfants. Situé aux Collons 1850, à proximité directe d’une caisse et d’un parking, cet espace gratuit est équipé de deux tapis pour permettre aux débutants de s’initier au ski en toute sécurité.

Gaspard le Montagnard : Ce parcours de skicross ludique est conçu pour les enfants, mais les adultes y trouveront également du plaisir. Composé de petits virages relevés et de sauts adaptés, il permet aux jeunes skieurs de s’initier au ski de manière amusante et progressive, le tout en compagnie de la mascotte Gaspard. Cette piste offre une expérience enrichissante pour les plus jeunes, alliant apprentissage et divertissement.

– Le Stade de Slalom de la Muraz : Les plus compétitifs apprécieront cette piste rouge dédiée aux courses et aux entraînements. Que l’on soit une association sportive, une entreprise ou simplement un groupe d’amis désireux de tester ses capacités en ski ou en snowboard, ce stade peut être privatisé pour organiser des compétitions. Cette piste de qualité est souvent utilisée pour des événements locaux et des entraînements intensifs, offrant une surface parfaitement entretenue pour les amateurs de vitesse.

Les Grands Bains d’Hérémence : un lieu de bien-être unique Pour ceux qui préfèrent la détente ou qui souhaitent se ressourcer après une journée intense sur les pistes, Les Grands Bains d’Hérémence sont un véritable havre de paix. À plus de 1 800 mètres d’altitude, cet établissement thermal propose une vue imprenable sur les montagnes

environnantes, dont le majestueux Cervin et la Dent Blanche. Ici, tout est pensé pour favoriser la relaxation et la sérénité, dans un cadre à couper le souffle.

Liés à l’hôtel Eringer, ces bains sont l’endroit idéal pour une pause bien-être. On peut y profiter de plusieurs bassins extérieurs et intérieurs, d’espaces de jeux aquatiques pour les enfants, ainsi que de nombreux espaces de relaxation. Les grottes thématiques – une grotte musicale, une grotte froide et un caldarium – apportent une touche d’originalité à votre expérience. Pour ceux qui recherchent une détente plus profonde, l’établissement propose également des hammams et saunas, où des arômes apaisants de lavande et d’herbes alpines viennent enrichir le moment.

Les amateurs de soins ne seront pas en reste. Six salles de massage individuelles et deux salles de massage en duo vous permettent de profiter de soins personnalisés, parfaits pour soulager les muscles après une journée de ski. Pour une détente complète, laissez-vous tenter par une expérience sensorielle unique avec les douches tropicales, les douches à neige ou encore la salle balnéo.

Et pour parfaire la journée, les visiteurs sont invités à s’installer sur la terrasse du bar des Grands Bains, un verre à la main, en admirant la vue imprenable sur le Val d’Hérens. Que ce soit en solo, en duo ou en famille, cet espace est idéal pour se reconnecter avec la nature et profiter de l’air pur des montagnes.

La gastronomie locale : des délices à chaque coin de piste

Thyon-Hérémence est également une destination gastronomique incontournable. Après une journée bien remplie, les nombreux restaurants de la région dévoilent une cuisine raffinée et chaleureuse. Qu’il s’agisse de repas gastronomiques ou de pauses conviviales, l’offre culinaire variée de la station répond aux attentes les plus diversifiées, mettant en avant les saveurs locales et le charme montagnard.

– Le Bois Sauvage : Un restaurant de qualité supérieure, réputé pour sa cuisine inventive et ses produits frais du terroir. Idéal pour un repas en famille ou un dîner romantique.

– La Cabane de la Matze : Située sur les pistes, cette cabane est accessible la journée à ski et en voiture. Soirée privée sur demande. Son atmosphère chaleureuse et son feu de cheminée en font un lieu idéal pour déguster des plats traditionnels dans un cadre montagnard authentique.

– La Cambuse : Pour les amateurs de cuisine traditionnelle suisse, La Cambuse propose une carte raffinée dans un décor typique des montagnes, avec une terrasse spacieuse offrant une vue imprenable sur les sommets.

– L’Alpage : En plein milieu des pistes, ce restaurant vous invite à découvrir des spécialités du terroir tout en admirant un panorama grandiose. Une halte incontournable lors de votre journée de ski.

– La Tsermetta : À 2’100 mètres d’altitude avec une vue imprenable sur les plus beaux sommet ce lieu propose un coin enfant et une piscine annexée à l’établissement.

Pour une pause rapide sur les pistes, des établissements comme La Cabane des Crêtes ou L’Igloo 1850 offrent des options conviviales où il fait bon s’arrêter. Et pour les after-skis, des lieux comme La Buvette 1800, le Péché-Mignon ou Le Sapin Bleu sont parfaits pour prolonger la journée dans une ambiance décontractée. Thyon-Hérémence : la destination idéale À la recherche de sensations fortes sur les pistes, d’une pause bien-être dans les thermes ou d’un festin gourmand au sommet des montagnes, Thyon-Hérémence répond à toutes les attentes. Ce cadre exceptionnel, où nature, détente et plaisir se conjuguent harmonieusement, fait de la station une destination incontournable pour des vacances réussies. En hiver, la magie opère, offrant une expérience unique en montagne, que ce soit en famille, en couple ou entre amis. Tout est réuni pour créer des moments inoubliables au cœur des Alpes valaisannes. Plus d’informations sur thyon-heremence.ch

Le calcul de la pension dans un divorce ou une séparation

Les aspects financiers d’une séparation ou d’un divorce sont standardisés depuis plusieurs années. Il est donc inutile de dépenser des sommes folles en honoraires d’avocat(s) pour un résultat acquis d’avance.Tour d’horizon des grands principes.

Minimum vital

Chaque adulte doit pouvoir disposer de son minimum vital. Si les ressources financières sont insuffisantes

etc), car un montant supérieur constituerait en réalité un financement indirect de l’autre parent.

Pour les situations intermédiaires, entre le minimum et le maximum de pension, le Tribunal fédéral a mis en place une usine à gaz qui se veut objective (mais qui ne l’est pas) pour fixer le montant de la pension pour enfant(s). En réalité, on l’estime correctement en retenant des pourcentages du revenu net du parent qui n’a pas la garde : 17 % pour un enfant, 27 % pour deux enfants et 33 % pour trois enfants. En cas de garde alternée, appliquer ces pourcentages sur le différentiel de salaires des deux parents.

Ce n’est que si le mariage a duré plus de dix ans et que l’époux n’a pas travaillé pendant le mariage qu’il ou elle a droit à maintenir le train de vie d’avant le divorce.

Tous les détails sont gratuitement disponibles sur le site divorce.ch

Me Douglas Hornung Fondateur du site divorce.ch

ÉGYPTE «LE NIL AU RYTHME DU VENT»

8 nuits, avec croisière à bord de notre dahabeya de 5 nuits de Louxor à Assouan & visite du Caire

Programme détaillé, et réservations:

• Petit groupe francophone

• Vols inclus au départ de Genève -40%

Dès CHF 2’790.- au lieu de CHF 4’690.-

Offre 2024 valable sur les départs les vendredis 01.11 et 06.12

Dès CHF 2’990.- au lieu de CHF 4’890.-

Offre 2025 valable sur les départs les vendredis: 03.01, 17.01, 31.01 et 23.05

À votre arrivée à Louxor, vous embarquerez sur la dahabeya pour une croisière exceptionnelle. Les premières visites incluent les temples de Karnak et Louxor sur la rive Est, puis la Vallée des Rois et le temple d’Hatchepsut. La croisière vous mènera ensuite à la découverte des tombeaux d’El Kab, du temple d’Horus à Edfou, et de Kom Ombo. Vous terminerez par la visite d’Assouan avant de retourner au Caire pour admirer les Pyramides et le Sphinx.

PRIX PAR PERSONNE:

En chambre/cabine double Standard: dès CHF 2’790.- au lieu de CHF 4’690.Suppl. en chambre/cabine individuelle: CHF 750.- resp. CHF 1’190.- pour les départ du 01.11.24 et 31.01.25. Suppl. en cabine Premium Deluxe, avec petit balcon sur le bateau: CHF 300.-/pers.

PRESTATIONS INCLUSES PAR PERSONNE:

• Tous les vols et transferts • Taxes aéroport et carburant • 3 nuits au Caire (hôtel 5*)

• Croisière de 6 jours/5 nuits à bord de la dahabeya «Duwana Nile» (pension complète)

• Visites et excursions durant la croisière et au Caire • Guide égyptologue francophone

• Assistance de notre représentant local francophone

Tél. 022 960 95 00

info@destinations.ch - www.destinations.ch

• Documentation de voyage

Chemin des Fontenailles 4 – 1196 Gland

THALASSO «BIEN-ÊTRE AU SUD DE LA FRANCE»

Offre exclusive : -20% sur votre semaine thalasso & 7e nuit offerte !

Informations et réservations:

Hôtel Thalazur Bandol Ile Rousse *****

Dès CHF 1’650.- * au lieu de CHF 2’235.-

Dans un environnement magique en parfaite harmonie avec le décor naturel des calanques, des pins d’Alep et des eaux bleues de la Méditerranée, l’hôtel Thalazur Bandol Ile Rousse ***** jouit d’un emplacement privilégié, les pieds dans l’eau, à 5 min à pied du centre-ville et du charmant port de plaisance de Bandol. Un établissement prestigieux à taille humaine pour un séjour d’exception sous le soleil de la Méditerranée.

Séjour du 12.10 au 02.11 et du 22.12.24 au 01.01.25:

En EXCLUSIVE Côté Ville: CHF 1’825.- en double (CHF 2’480.-) / CHF 2’640.- en single (CHF 3’670.-)

En PRESTIGE Vue Mer ou Port : CHF 2’135.- en double (CHF 2’935.-) / CHF 3’215.- en single CHF 4’510.-)

En PRIVILEGE Vue Mer: CHF 2’210.- en double (CHF 3’040.-) / CHF 3’360.-

Séjour du 03.11 au 21.12.24 et du 02.01 au 31.03.25:

En EXCLUSIVE Côté Ville: CHF 1’650.- en double (CHF 2’235.-) / CHF 2’295.- en single (CHF 3’180.-)

En PRESTIGE Vue Mer ou Port: CHF 1’825.- en double (CHF

Tél. 022 960 95 00

Chemin des Fontenailles 4 – 1196 Gland info@destinations.ch - www.destinations-sante.ch

«Chaque instant est le bon moment pour en parler»

Accompagner les familles dans l’épreuve difficile qu’est la mort, telle est la mission que s’est donnée les Pompes Funèbres Générales à Genève. Guillaume Lavigne (53 ans) et Cédric Fernand (29 ans), conseillers funéraires, nous parlent de leur métier peu commun et pourtant essentiel.

Guillaume Lavigne et Cédric Fernand, pourquoi avoir choisi cette profession et qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

Guillaume Lavigne : C’est un travail qui a su apporter un sens à ma vie professionnelle, mais surtout à ma vie personnelle. Après plusieurs années en tant que commercial, j’ai eu envie de me détacher de ce monde de chiffres et d’objectifs. Ce qui me plait énormément, c’est de me sentir utile aux autres, dans des moments où ils ont besoin d’aide. L’accompagnement, l’écoute et l’empathie sont pour moi les qualités les plus importantes. C’est avant tout un métier de conseil.

Cédric Fernand : Devenir conseiller funéraire était comme une évidence pour moi. J’ai toujours voulu travailler avec l’humain. Pour répondre à ce qui me plaît le plus, je dirais l’authenticité ! En effet,

c’est une fonction qui vous confronte constamment à la réalité de la vie. C’est un domaine dans lequel vous prenez conscience de la beauté des choses simples et que tout n’est qu’éphémère.

Quelles sont les qualités requises pour l’exercer ?

CF : C’est avant tout un métier d’adaptation et d’attention. Il faut arriver à rencontrer le défunt à travers sa famille, afin de les conseiller au mieux. Une autre qualité primordiale est l’esprit de cohésion. Il faut également une grande stabilité mentale bien sûr, ainsi qu’une discipline exemplaire. Vous comprendrez que l’erreur est compliquée dans des moments si complexes.

Pouvez-vous décrire une de vos journées types ?

GL : Il n’y pas de journée type. Chaque jour, nous rencontrons des familles différentes. De plus, la diversité de notre travail nous amène à être polyvalents.

Selon vous, comment peut-on bien accompagner les familles dans le deuil ?

CF : Je crois que comprendre et respecter leurs attentes est la seule façon de soulager leur peine. Lorsqu’une famille vous remercie de l’avoir accompagnée, c’est pour moi la plus belle des victoires.

Comment faites-vous pour réussir à passer outre la tristesse des familles ?

GL : On ne passe jamais outre la tristesse des gens. Cependant, notre rôle est de les accompagner sereinement. Il y a des contextes qui nous touchent plus que d’autres. Dans certaines situations, il est difficile de ne pas faire le parallèle avec notre propre histoire.

Pourquoi préparer sa fin de vie ?

CF : Notre départ est une certitude et comme tout voyage, il se prépare. La clé est la communication. Souscrire un contrat de prévoyance, c’est poser un cadre. L’approche est très différente lorsqu’une famille organise des funérailles dans ce contexte. L’entretien est beaucoup plus fluide et serein. De plus, un contrat de prévoyance permet de garantir le respect des souhaits du défunt. Azur Prévoyance Funéraire consigne les volontés des familles depuis 2002. Nous sommes

plus que des conseillers funéraires : nous sommes leurs confidents et nous en sommes honorés.

À partir de quand et comment peut-on préparer sa fin de vie en toute sérénité ?

GL : Il n’y a pas d’âge pour préparer sa fin de vie, la mort touche n’importe qui et n’importe quand.

À 48 ans, j’ai été victime d’un AVC, ce qui m’a beaucoup fait réfléchir sur le sujet. J’ai une femme et deux filles. L’idée de les quitter sans même leur épargner cette tâche m’est aujourd’hui inconcevable

! Chaque instant est le bon moment pour en parler, puisque tout le monde est concerné. Préparer son départ, c’est permettre à ses proches de faire son deuil correctement et dans le respect de ses volontés.

Il

Dans quelle mesure est-il possible de personnaliser un contrat ?

CF : Depuis plusieurs années j’ai eu l’occasion de recevoir des idées très surprenantes. Parfois, certaines personnes souhaitent adapter ces moments-là à leur image, je trouve que c’est une bonne chose. Cela commence par la personnalisation du cercueil. Demander un cercueil bleu ou noir par exemple, ou à ce que vos enfants, petits-enfants et amis dessinent ou écrivent sur celui-ci. Mais on peut aussi dévier sur des choses

bien plus spectaculaires ! Certaines familles m’ont demandé un jour : une pluie de pétales de roses par hélicoptère ; une arrivée en calèche tirée par des chevaux ; une cérémonie avec une urne sur un bateau au milieu du Léman ; et la plus belle selonmoi, la cérémonie nocturne et son feu d’artifice.

Finalement, je crois que les seules limites sont celles que l’on s’impose. Et tant que l’on reste dans le « politiquement correct » et dans ce qui est autorisé, alors allons-y !

Comment sensibiliser à la prévoyance ? CF : Il est très compliqué d’arriver à sensibiliser à cela. Comme tout engagement, signer un contrat nécessite une certaine réflexion. Je crois que c’est une démarche personnelle, qui doit se faire naturellement. Certaines personnes ont beaucoup de mal à accepter la mort. Malgré mon âge, j’ai moi aussi été confronté à la perte de plusieurs personnes qui m’étaient proches. Je connais la difficulté d’entreprendre des choix à la place de l’autre. Je connais aussi l’incompréhension et la colère qu’engendre le deuil. On peut lire cependant Le Petit Prince de Saint-Exupéry s’interroger face au serpent : « Je me demande si les étoiles sont éclairées, afin que chacun puisse un jour retrouver la sienne. » Que conseilleriez-vous à des personnes qui ont des appréhensions quant à l’organisation de leur fin de vie ?

GL : Je peux comprendre l’appréhension, nous en avons tous. Ceci-dit, en parler ne fait pas mourir ! Pour que vos vœux soient respectés et pour que votre famille soit protégée, il est important d’en discuter.

Guillaume Lavigne Conseiller funéraire
Cédric Fernand Conseiller funéraire

L’innovation auditive à portée de main

Chez Misenso, la révolution des aides auditives est en marche ! En partenariat avec Migros, Misenso propose une expérience unique en matière de santé auditive. Ce qui distingue Misenso des autres prestataires ? Une approche personnalisée, des conseils d’experts et un simulateur high-tech ; le « Trouveur de son », qui facilite le choix des aides auditives. Découvrez comment cette innovation rend la sélection de votre appareil auditif plus simple, plus rapide et adaptée à vos besoins.

Une technologie de pointe pour un confort d’écoute incomparable

Le « Trouveur de son », pièce maîtresse du processus de conseil chez Misenso, est un simulateur auditif ultra moderne. Il s’agit d’une tête en plastique dotée de trois paires d’oreilles, qui permet de comparer en direct plusieurs technologies d’aides auditives. Concrètement, après avoir réalisé un test auditif gratuit, vous pourrez, grâce à cet outil, tester différentes situations sonores réalistes. Que vous soyez dans une rue bruyante, lors d’une réunion de famille ou au cœur d’un concert, vous ressentirez les différences entre les appareils en conditions réelles. Votre audioprothésiste peut, d’une simple pression sur un bouton, basculer d’une technologie à l’autre, vous aidant à trouver rapidement l’appareil qui correspond à vos attentes et à votre mode de vie.

Des conseils personnalisés avec une technologie avancée

Outre cet outil innovant, le processus d’adaptation des aides auditives chez Misenso repose sur l’expertise d’acousticiens qualifiés. Ces professionnels utilisent les dernières technologies de mesure auditive pour analyser précisément vos besoins. Vous bénéficiez ainsi d’un suivi personnalisé, réalisé en toute discrétion dans une salle d’écoute insonorisée. Dès votre premier rendez-vous, vous repartez avec votre appareil auditif adapté à vos préférences, que vous pourrez tester gratuitement à domicile pendant une période déterminée.

Un service accessible et des prix justes Situé directement dans les magasins Migros, Misenso vous offre la possibilité d’allier praticité et efficacité. Vous pouvez ainsi réaliser votre test auditif gratuitement lors de vos courses, et ce, sans avoir à prendre rendez-vous longtemps à l’avance. Misenso se distingue également par ses horaires d’ouverture flexibles, alignés sur ceux de Migros, vous permettant de passer quand cela vous convient.

En plus de la qualité de ses services, Misenso s’engage à proposer des aides auditives à des prix abordables, fidèles à la philosophie de Migros. Vous trouverez des appareils auditifs à partir de 630 francs, avec en prime des points Cumulus pour chaque achat.

L’assortiment comprend une large gamme de modèles, adaptés à des environnements simples ou complexes, pour répondre à tous les besoins et styles de vie.

Découvrez les appareils auditifs Vista et Philips

Chez Misenso, deux grandes marques d’aides auditives sont proposées en exclusivité : Vista et Philips. Les aides auditives Vista, fabriquées par le leader suisse Sonova, sont dotées d’une technologie de pointe et d’une connectivité Bluetooth. Vous pouvez ainsi contrôler votre appareil directement depuis votre smartphone, ajuster les paramètres ou encore passer des appels.

Quant aux appareils auditifs Philips, ils utilisent une technologie innovante qui améliore l’audibilité de tous les sons et optimise la clarté des conversations, même dans des environnements bruyants. Ces appareils peuvent également être contrôlés via une application sur votre téléphone, offrant un confort d’utilisation inégalé.

Un essai gratuit à domicile pour une sérénité absolue L’un des avantages de Misenso est la possibilité d’essayer gratuitement les appareils chez soi, sans engagement. Cela vous permet de tester les aides auditives dans votre environnement quotidien et de faire le meilleur choix sans pression. Cette approche révolutionne l’expérience d’achat en vous donnant un contrôle total sur votre décision.

En plus de cela, Misenso propose un pack sérénité de cinq ans pour seulement 400 francs. Ce pack inclut un accès gratuit au service, un contrôle annuel de votre audition, une couverture d’assurance mondiale, des aides auditives de remplacement, ainsi que des recharges de kits de soins. Les batteries sont même fournies gratuitement pendant la première année.

Avec Misenso, vous bénéficiez d’une expertise professionnelle, d’outils technologiques innovants et d’un large choix d’aides auditives adaptées à tous les budgets. Le tout, directement dans votre magasin Migros préféré. Essayez dès aujourd’hui et découvrez une nouvelle façon de prendre soin de votre audition.

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