Smart Santé

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Europadonna, association engagée depuis 1998 auprès des femmes pour la lutte contre le cancer du sein

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Santé

Janvier ’25

Julien Ménielle

Julien Ménielle, ex-infirmier et créateur de la chaîne YouTube « Dans Ton Corps », évoque la nécessité de repenser l’accès équitable aux soins.

La Fédération Leucémie Espoir soutient les patients atteints de maladies du sang non-infectieuses (leucémies, lymphomes, myélomes...) sur le territoire au travers de nombreuses actions menées par ses associations départementales affiliées.

FAITES UN DON

Fédération Leucémie Espoir - www.leucemie-espoir.org

“Toute douleur qui n’aide personne est absurde.” André Malraux

Prendre soin de soi pour faire durer la fête

Le début de l’année est souvent le moment de prendre de bonnes résolutions et de nouveaux défis. Après une période de réjouissances et d’agapes convenus, il est primordial de se recentrer sur des principes et des fondamentaux qui favorisent une vie agréable et surtout plus saine.

En France, les cancers et les maladies cardiovasculaires demeurent les principales causes de mortalité, partageant de nombreux facteurs de risque. Pourtant, 40 % des cancers pourraient être évités grâce à des choix de vie judicieux. Il est donc essentiel de réfléchir à nos habitudes quotidiennes.

L’importance de l’activité physique ne saurait être sous-estimée. Brûler des calories contribue non seulement à une silhouette harmonieuse, mais favorise également la santé cardiaque et améliore l’humeur. Que ce soit à travers le sport, la marche, le vélo ou le jardinage, rester actif est fondamental. Avec l’essor du télétravail, le « canapé » est devenu un ennemi redoutable et le temps passé devant les écrans a considérablement augmenté. Des pauses régulières, marcher pendant les appels et privilégier un poste de travail debout sont des stratégies à adopter. En outre, instaurer un intervalle entre la dernière activité et le coucher peut grandement améliorer la qualité du sommeil.

Une attention particulière doit être accordée à l’alimentation. Limiter le grignotage et respecter les horaires de repas permettent d’éviter les pics de glycémie et de maintenir une concentration optimale. Le nutri-score s’avère être un allié précieux dans le choix d’aliments sains. Bien qu’il soit rare de trouver des fromages avec des scores élevés, un plaisir occasionnel n’est pas à proscrire. En revanche, il convient de se méfier des aliments ultra-transformés, qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé, contribuant à l’obésité et au diabète.

La fin d’année représente également une occasion idéale pour envisager de nouvelles résolutions, notamment l’arrêt du tabac et la réduction de la consommation d’alcool. L’alcool représente une source de calories invisibles, tout comme les sodas, et constitue l’une des premières causes d’accidents. Les recommandations de Santé Publique France soulignent une consommation maximale de deux verres par jour, pas tous les jours.

Participer au défi de janvier « dry january » pourrait être l’opportunité d’explorer les bienfaits d’un mois sans alcool, en redécouvrant le plaisir de faire la fête tout en prenant soin de sa santé. En cette saison festive, il est important de penser à célébrer la vie, tout en gardant un certain équilibre.

En 2025, nous souhaitons opérer 120 enfants de pays défavorisés atteints de malformations cardiaques génétiques. Nous avons besoin de votre soutien pour sauver leurs vies.

Hôpital Marie-Lannelongue - www.hopitalmarielannelongue.fr

Centre d’excellence reconnu en France et à l’international, spécialisé dans le traitement médical, chirurgical et mini-invasif des pathologies cardiaques, pulmonaires et vasculaires du nouveau-né à l’adulte. Faites un don

Contenu. 04

Prendre soin de sa peau 06 Interview: Julien Ménielle 10 Système immunitaire 12 Jean-Philippe Cyr 16 Vieillesse et autonomie 18 Médecines alternatives

Smart Santé

Cheffe de projet

Elisa Starck

Responsable National

Pascal Buck

Rédactrice en chef Romandie & France

Laurane Saad

Responsable Graphique

Mathias Manner

Graphiste

Marie Geyer

Journalistes

Laurane Saad, Océane Ilunga, Léa Stocky, Maévane Mas

Image de couverture

Shaumiaa Vector

Impression

Maury Imprimeur

Smart Media Agency SA.

Gerbergasse 5, 8001 Zürich, Suisse Tél +41 44 258 86 00 / info@smartmediaagency.ch redactionFR@smartmediaagency.ch

Bonne lecture ! Elisa Starck Cheffe de projet

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Protéger et revitaliser sa peau en hiver

Avec l’arrivée de l’hiver, la peau est soumise à des conditions extrêmes : froid sec, vent, chauffage, changements de température… Ces différentes agressions fragilisent la barrière cutanée et favorisent la déshydratation. En réponse à ces défis, adopter les bons gestes pour prendre soin de sa peau est essentiel.

L’hydratation, maître mot de la saison

En hiver, la production de sébum diminue, rendant la peau plus sèche et sensible. L’hydratation devient donc essentielle. Il est recommandé d’opter pour des soins enrichis en céramides, acides gras essentiels et glycérine. La barrière cutanée est ainsi renforcée, permettant de garantir une hydratation continue de la peau. Les sérums à l’acide hyaluronique peuvent aussi être utilisés : ils hydratent en profondeur et aident à obtenir une vraie peau de pêche.

Renforcer sa barrière cutanée

En hiver, il est important de protéger la barrière cutanée. Les soins riches en antioxydants, comme la vitamine E, sont recommandés pour lutter contre les irritations et rougeurs causées par des agressions extérieures. Les huiles

végétales, riches en omégas 3 et 6, nourrissent quant à elles la peau en profondeur et préservent sa souplesse. Il est préférable d’opter pour des produits naturels sans parfum ni conservateurs afin de ne pas perturber l’équilibre de la peau.

Prendre soin de sa peau de l’intérieur

Prendre soin de la peau en hiver passe également par l’alimentation et les compléments alimentaires. Les omégas, issus de poissons gras ou de graines, jouent un rôle crucial dans l’hydratation de la peau et aident à sa régénération. Les compléments à base de collagène et de vitamine C soutiennent l’élasticité et la résistance de la peau. Les boissons riches en antioxydants, comme le thé vert ou les infusions au curcuma, apportent des bienfaits anti-inflammatoires et aident à purifier la peau des toxines accumulées.

De la lumière, même en hiver

Il ne faut pas sous-estimer la puissance des rayons solaires, même en hiver. Les rayons UV demeurent actifs et peuvent participer au vieillissement cutané. L’utilisation quotidienne d’une crème hydratante protectrice avec un SPF intégré est recommandée. De plus, les lampes de

luminothérapie connaissent un regain d’intérêt, car elles stimulent la production de vitamine D, essentielle au renouvellement cellulaire.

Soins « maison » : bains de vapeur et massages

Les soins à domicile sont efficaces pour lutter contre les effets du froid. Les bains de vapeur ouvrent les pores, éliminent les toxines et favorisent l’absorption des soins appliqués par la suite. Ces moments de détente améliorent également la circulation sanguine, apportant éclat et fraîcheur au teint. Les massages lymphatiques quant à eux, stimulent la circulation, aident à dégonfler le visage et à maintenir une peau lumineuse tout au long de l’hiver.

Soins nocturnes réparateurs

Enfin, l’hiver est le moment idéal pour appliquer des soins de nuit. Pendant le sommeil, la peau est plus réceptive aux traitements réparateurs. Les crèmes de nuit, riches en actifs comme le rétinol ou la niacinamide, contribuent ainsi à réparer les dommages subis durant la journée et renforcent la peau face aux agressions extérieures.

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Julien Ménielle
« L’être humain est un être bio-psycho-social, donc si un de ces aspects est affecté, cela peut nuire à sa santé globale. »

Infirmier de formation, avec dix années d’expérience en réanimation, au SAMU et en soins à domicile, Julien Ménielle a repris ses études à 33 ans pour devenir journaliste. Après huit ans au journal 20 Minutes, où il a terminé en tant que rédacteur en chef adjoint chargé de la vidéo, il s’est tourné vers la vulgarisation en créant sa chaîne YouTube « Dans Ton Corps » . Celle-ci vise à rendre la santé accessible et compréhensible pour tous. Dans cet entretien, il revient sur sa vision évolutive de la santé, le rôle des réseaux sociaux et les défis de l’accès aux soins, sans oublier les bases d’une bonne hygiène de vie.

Texte Océane Ilunga Image Eva Cagin

Julien Ménielle, est-ce que votre regard sur la santé a changé depuis que vous faites de la vulgarisation ?

Oui, complètement. Je me considère toujours infirmier, mais je suis passé d’une approche très « curative » (en réanimation on est dans l’action, face aux cas extrêmes) à une vision beaucoup plus globale, tournée vers la prévention et la réflexion. Aujourd’hui, je travaille seul, je m’adresse à des milliers de gens, et je suis plus dans l’abstrait. C’est une conception totalement différente de la santé.

Si vous deviez expliquer les bases d’une bonne santé, par où commenceriez-vous ?

Je commencerais par rappeler qu’on dit souvent « la » santé, mais elle inclut en réalité plusieurs aspects : la santé physique, mentale et sociale. L’humain est un être biopsychosocial, donc si un de ces trois éléments est affecté, il se répercute sur sa santé globale. La prévention est essentielle, car plus on investit en prévention, moins on a besoin de soins curatifs et plus la population reste en bonne santé.

Qu’entendez-vous par santé sociale ?

La santé sociale, c’est l’impact de notre position dans la société sur notre santé. Par exemple, on sait qu’être une femme ou une personne racisée peut impacter de façon négative l’accès aux soins de qualité. La précarité joue aussi un rôle : les personnes en situation de pauvreté ont plus de risques de tomber malade et d’être moins bien soignées. C’est pour ça que la santé n’est pas seulement individuelle, elle est aussi collective.

Pensez-vous qu’il y a des progrès à faire pour intégrer la santé mentale dans la définition globale de la santé ?

Absolument. La santé mentale, physique et sociale sont indissociables, mais cette prise de conscience est récente, et il reste beaucoup à faire. La pandémie a mis en lumière l’importance de la santé mentale, notamment

pour les jeunes. Cependant, il y a toujours un manque de remboursement des soins psychologiques et un déficit de personnel. Le délai pour obtenir un rendez-vous avec un psy est souvent énorme. Il faudrait sans doute repenser notre façon de prendre en charge la santé mentale pour réduire les délais et garantir un accès plus large aux soins.

Quel impact les réseaux sociaux ont-ils sur notre façon de consommer des informations santé ?

Les réseaux sociaux ont un énorme impact, car ils permettent d’accéder à de l’information gratuitement et rapidement. Mais c’est aussi leur limite : n’importe qui peut se dire expert et raconter n’importe quoi. Le vrai défi, c’est de développer l’esprit critique de chacun, pas seulement des jeunes, car beaucoup d’adultes aussi sont trompés par des pseudo-experts.

Comment pourrait-on améliorer l’égalité d’accès aux soins en France ?

Il y a deux obstacles principaux : la situation financière et la situation géographique.

Beaucoup de gens renoncent aux soins par manque de moyens, et dans certains endroits, il n’y a plus de médecins. Le système de santé doit accepter que certains soins ne soient pas rentables, notamment dans le mode de financement des hôpitaux. En parallèle, nos mentalités doivent évoluer pour accepter de contribuer au financement des soins des autres, sachant que, le jour où nous en aurons besoin, ce sera à notre tour de bénéficier de cette solidarité.

Quelles sont, selon vous, les trois habitudes de vie qui font le plus de différence pour la santé à long terme ?

Pour moi, ce sont des choses simples : une activité physique régulière (sans parler de sport intensif, juste bouger un peu chaque jour), une alimentation variée (limiter le sucre et éviter de faire les mêmes « erreurs » chaque jour), et enfin le sommeil. En cinquante ans, on a perdu une heure de sommeil par nuit. Des gestes simples comme dormir dans le noir, éviter les écrans avant de se coucher, et dormir dans une pièce fraîche peuvent vraiment améliorer la qualité du sommeil.

Si vous pouviez éveiller la conscience collective sur un seul sujet, lequel serait-ce ?

Ce serait la dimension sociale de la santé. Notre façon de penser la santé est encore très individualiste, mais elle n’est pas seulement un problème personnel. La société dans son ensemble doit protéger chacun.

Consultez l’interview complète sur focus.swiss :

UN LEGS POUR LA RECHERCHE MÉDICALE : UN LEGS POUR LA VIE

Si Julie a pu vaincre son cancer et remporter sa plus grande victoire, donner la vie, c’est grâce aux avancées majeures dans le domaine de l’immunothérapie, grâce à ceux qui ont décidé de léguer à la Fondation pour la Recherche Médicale. Cancers, maladies cardiovasculaires, maladies infectieuses, maladies neurologiques, maladies psychiatriques... Vous aussi, vous pouvez faire un legs ou désigner la Fondation pour la Recherche Médicale bénéficiaire de votre assurance-vie, pour que la vie continue.

Pour recevoir une brochure legs et assurance-vie gratuite, sans engagement et en toute confidentialité, retournez ce coupon, sans affranchir, à la Fondation pour la Recherche Médicale, à l’attention de Véronique Bouchot, Libre réponse 51 145 - 75342 Paris Cedex 07 ou bien scannez ce code.

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Véronique Bouchot vous conseille et accompagne votre projet en faveur de la Fondation pour la Recherche Médicale N’hésitez pas à la contacter

Tél. (ligne directe) : 01 44 39 75 65 E-mail : veronique bouchot@frm org

Vos données à caractère personnel sont traitées par la Fondation pour la Recherche Médicale afin de vous fournir des renseignements sur les legs et assurances-vie. La Fondation pour la Recherche Médicale se fonde sur son intérêt légitime pour traiter vos données. Vous pouvez retirer ce consentement à tout moment en envoyant un mail à dpo@frm.org. L’accès aux données est strictement limité aux collaborateurs de la Fondation pour la Recherche Médicale du département Libéralités. Elles sont conservées pendant 9 ans à compter du premier contact, et jusqu’à exécution du testament si vous êtes testateur. Conformément au Règlement (UE) 2016/679 du 27 avril 2016 sur la protection des données à caractère personnel et à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification, d’effacement, de portabilité et de limitation du traitement des données vous concernant ainsi que du droit de communiquer des directives sur le sort de vos données après votre décès. Vous pouvez exercer vos droits en contactant le DPO de la Fondation pour la Recherche Médicale à l’adresse suivante : dpo@frm.org. Si vous estimez que vos droits n’ont pas été respectés, vous pouvez introduire une réclamation auprès de l’Autorité de contrôle, à savoir la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés (CNIL). Fondation pour la Recherche Médicale - Fondation reconnue d’utilité publique par décret du 14 mai 1965, habilitée à recevoir des dons, legs, donations et assurances-vie

L’eau du Mont Blanc en héritage

À Saint-Gervais, les cures thermales sont ancrées dans l’ADN du centre. Depuis deux siècles, l’eau précieuse du Mont Blanc est au service de la santé et du bien-être, permettant à l’établissement de développer une expertise et un savoir-faire reconnus. La philosophie de soin repose sur la bienveillance, la proximité et une approche familiale, ce qui se reflète dans l’accueil des 2 000 curistes annuels. En parallèle, le centre a enrichi son offre avec un spa thermal, accessible à tous, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Pour mieux comprendre cette dynamique et les évolutions à venir des soins thermaux, nous avons échangé avec Élodie Lombardot, Directrice Marketing et Communication, qui supervise l’ensemble des activités, du spa aux initiatives de bien-être, en passant par l’aspect business.

Élodie Lombardot

Directrice Marketing et Communication, Les Thermes Saint-Gervais Mont Blanc

Élodie Lombardot, votre centre thermal, fondé en 1806, bénéficie d’une longue histoire. Quels éléments expliquent sa durabilité ?

Depuis 1806, un travail constant sur la notoriété a façonné les Thermes de Saint-Gervais MontBlanc, dont l’histoire remonte au XIXe siècle, lorsque les premières ascensions du Mont Blanc ont contribué à développer ce centre thermal. Les cures thermales ont rapidement démontré l’efficacité de l’eau de Saint-Gervais, connue pour ses bienfaits, établissant ainsi une réputation durable. Dans les années 1960, le centre s’est distingué par son savoir-faire dans le soin des grands brûlés, grâce à une équipe de médecins spécialisés dans les traitements des brûlures et les soins dermatologiques. La crénothérapie – le traitement par l’eau thermale – a ainsi prouvé son efficacité, notamment pour favoriser la cicatrisation des greffes. Au fil des décennies, l’expertise dermatologique s’est consolidée. Dans les années 1970, les thermes ont élargi leur offre aux soins ORL et respiratoires. L’ensemble de ces soins est aujourd’hui remboursé par la sécurité sociale. L’Académie nationale de Médecine a d’ailleurs reconnu l’eau thermale de SaintGervais pour ses propriétés anti-inflammatoires, cicatrisantes et apaisantes, en faisant d’elle l’une des neuf eaux thermales en France à bénéficier de cette reconnaissance pour ces mêmes propriétés.

Pouvez-vous nous parler des propriétés uniques de votre eau thermale ?

Ce qui rend notre eau thermale vraiment unique, c’est son parcours naturel exceptionnel : elle jaillit d’une source à 39°C après un voyage de plus de 6 500 ans à travers les profondeurs du massif du Mont-Blanc. Au cours de ce trajet, elle

s’enrichit en minéraux et oligo-éléments, ce qui lui confère ses propriétés. Pour nos curistes, cela se traduit par des bienfaits multiples, notamment pour les peaux sensibles ou atopiques. En effet, elle est particulièrement bénéfique pour soulager des affections telles que l’eczéma, le psoriasis ou d’autres dermatoses chroniques mais aussi les affections ORL. En outre, elle aide à réduire les douleurs articulaires et les tensions musculaires, ce qui en fait une véritable alliée pour le bien-être global et la récupération.

En quoi l’emplacement de votre centre au cœur des Alpes enrichit-il l’expérience des clients ?

L’emplacement des Thermes de Saint-Gervais Mont-Blanc au cœur des Alpes apporte une véritable valeur ajoutée à l’expérience de nos visiteurs. La vue imprenable sur les montagnes environnantes crée un sentiment d’évasion et de déconnexion totale, en particulier pour ceux qui cherchent à se ressourcer loin de l’agitation urbaine. Ce cadre naturel offre aussi une atmosphère apaisante qui s’harmonise parfaitement avec nos soins de bien-être et de santé.

Comment parvenez-vous à offrir à la fois des cures destinées aux patients en convalescence tout en les rendant accessibles au grand public ?

Nos cures thermales répondent de manière ciblée aux besoins de bien-être et de santé de notre époque, notamment pour les personnes ayant traversé des épreuves de santé lourdes, comme un cancer du sein. Nous proposons des soins spécifiquement conçus pour accompagner les patients dans leur parcours de rétablissement, en travaillant sur la récupération physique et émotionnelle. Nos soins contribuent à soulager les effets secondaires fréquents des traitements, tels que la sécheresse cutanée, la sensibilité accrue de la peau ou encore les douleurs articulaires. En complément, nos programmes incluent souvent des techniques de relaxation et de gestion du stress, ainsi que des exercices doux favorisant le renforcement musculaire et la détente.

De plus, nos cures thermales de trois semaines, remboursées par la Sécurité sociale, ne sont pas la seule option possible. On peut aussi venir de son propre chef et choisir une cure plus courte et adaptée à ses besoins, en finançant soi-même son séjour. Contrairement aux idées reçues, ces séjours de courte durée restent accessibles : une cure de 6 jours, incluant des traitements personnalisés et un suivi par des professionnels de santé, coûte en moyenne 500 euros.

Votre approche est décrite comme familiale et bienveillante.

Pouvez-vous nous en dire plus ?

Le centre thermal est familial et bienveillant car il est à échelle humaine avec une équipe de professionnels passionnés qui connaissent personnellement chaque curiste. Par ailleurs, les enfants et les nourrissons y occupent une place centrale, puisqu’ils représentent une part importante de nos patients. Nous mettons un point d’honneur à créer un environnement accueillant et rassurant, où les jeunes patients peuvent bénéficier des vertus de l’eau thermale dès leur plus jeune âge. Ces soins précoces contribuent à renforcer leur système immunitaire et à prévenir certaines pathologies à long terme, comme les allergies ou les problèmes respiratoires.

Comment envisagez-vous

l’évolution des cures thermales pour les années à venir ?

L’évolution des cures thermales est marquée par un passé récent où, dans les années 90, le thermalisme a subi un blackout, n’étant plus intégré dans les études de médecine. Cela a entraîné une diminution de l’intérêt pour ces pratiques. Cependant, la situation est en train de changer. Aujourd’hui, les médecins sont de plus en plus avertis des avantages thérapeutiques offerts par les cures thermales et les soins naturels. Cette prise de conscience encourage une réintégration des soins thermaux dans les parcours de santé, permettant aux professionnels de recommander ces traitements à leurs patients pour le bien-être et la prévention de certaines pathologies.

Immunité : comment affronter l’hiver en toute sérénité

Rhumes, états grippaux, basses températures… L’hiver est souvent associé à une fragilisation du système immunitaire. Pour affronter la saison froide et rester en pleine forme, il est donc essentiel de mettre en place des stratégies pour renforcer ses défenses naturelles. Alimentation, hydratation, compléments alimentaires, nombreux… Nombreux sont les facteurs qui influencent notre santé au quotidien.

Avoir une alimentation équilibrée

Pour soutenir son système immunitaire, une alimentation équilibrée est essentielle. Les fruits et légumes, riches en vitamines, minéraux et antioxydants, sont des alliés de premier choix. Les fruits riches en vitamine C, comme les agrumes et les kiwis, viennent stimuler la production de globules blancs et aident le corps à combattre les infections. Les aliments fermentés, tels que le yaourt, le fromage, la choucroute et le kimchi, sont quant à eux bénéfiques pour la flore intestinale et apaisent le système digestif.

S’aider

de compléments alimentaires

Pour ceux qui ont du mal à obtenir tous les nutriments nécessaires uniquement par l’alimentation, les compléments alimentaires peuvent être la solution. La vitamine D, souvent appelée « vitamine du soleil », est particulièrement importante en hiver, lorsque l’exposition au soleil est limitée. Elle joue un rôle clé dans la modulation de la réponse immunitaire.

Le zinc, quant à lui, est un minéral essentiel pour le bon fonctionnement du système immunitaire. Des études ont montré qu’il peut réduire la durée et la sévérité des rhumes. Ces compléments peuvent donc être envisagés pour renforcer les défenses naturelles !

Bien s’hydrater pour booster son immunité

Bien s’hydrater est souvent négligé en hiver. Et pourtant, comme en été, une bonne hydratation est importante afin de rester en bonne santé. Celle-ci favorise la circulation sanguine et permet aux nutriments d’atteindre les cellules immunitaires.

Envie de boire autre chose que de l’eau ? Les tisanes et les infusions de plantes, comme le gingembre ou l’échinacée, apportent chaleur et hydratation, tout en offrant des propriétés anti-inflammatoires et immunostimulantes. Le mélange parfait à déguster le soir devant son feu de cheminée !

Maintenir une activité physique régulière

Pratiquer une activité physique régulière est aussi essentiel pour maintenir un système immunitaire fort. L’exercice modéré stimule la circulation sanguine et favorise le transport des cellules immunitaires dans tout l’organisme. Que ce soit une promenade en plein air, une séance de yoga ou une activité sportive, le mouvement aide à réduire le stress et à améliorer le bien-être général.

Avoir un sommeil réparateur

Le sommeil est un autre facteur clé pour rester en forme durant l’hiver. Lorsque l’on dort, le corps se régénère et produit des protéines qui aident à combattre les infections et les inflammations. Afin de garantir un sommeil réparateur, il est recommandé de dormir 7 à 9 heures par nuit.

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Détox post-fêtes : les bienfaits des plats vegan

Après les fêtes de fin d’année, souvent synonymes d’excès et de repas copieux, nombreux sont ceux qui cherchent à alléger leur alimentation sans pour autant sacrifier leur plaisir gustatif. Plutôt que de se lancer dans un énième régime restrictif, pourquoi ne pas essayer quelque chose de différent et plus durable ? Adopter une alimentation vegan pendant une semaine ou un mois pourrait être la solution idéale pour repartir sur de bonnes bases, tout en découvrant de nouvelles saveurs.

Jean-Philippe Cyr, alias « The Buddhist Chef », connaît bien ce défi. Ancien chef cuisinier spécialisé dans les viandes, il est devenu vegan il y a neuf ans après une prise de conscience brutale. Aujourd’hui, il inspire des milliers de personnes notamment à travers ses livres de recettes. Selon lui, la cuisine vegan ne rime pas avec privation, bien au contraire : elle offre une opportunité unique de repenser son assiette, de manger plus sainement, tout en se faisant plaisir.

Jean-Philippe Cyr, que diriez-vous à ceux qui hésitent à devenir complètement vegan ?

Mon approche est plus souple : je recommande simplement de remplacer quelques repas par semaine par des options végétariennes ou végétaliennes. L’idée est de garder des recettes familières tout en utilisant des alternatives végétales rapides à préparer.

Le régime vegan est associé à des bienfaits pour la santé, notamment la réduction des risques de diabète de type 2, de maladies cardiovasculaires, et de certains cancers. Dans les pays où la consommation de viande est plus faible, comme certaines régions d’Asie, les taux de cancers du sein et de la prostate sont aussi plus bas. Un régime végétalien, pauvre en graisses saturées, aide à diminuer le cholestérol. Une étude d’Oxford a même suggéré qu’adopter une alimentation vegan pourrait prolonger l’espérance de vie de près de dix ans.

Quelles recettes recommanderiez-vous pour aider les gens à adopter une alimentation à base de plantes ? Mon tofu à la sauce arachide prend à peine onze minutes à préparer. Il ne contient pas de cholestérol, est économique, et même les enfants en raffolent ! Il suffit d’un peu de sauce soja, de beurre

d’arachide et de sirop d’érable. J’adore cuisiner les légumes racines et les courges. Par exemple, je fais des fusillis à la courge butternut, rôtie au four, avec une sauce crémeuse à base de noix de cajou et de levure maltée. C’est un vrai délice !

Quels ingrédients essentiels utilisez-vous pour sublimer les plats végétaliens sans ajouter trop de calories ?

Je recommande la levure alimentaire ou levure maltée, qui apporte un goût salé proche du parmesan et est riche en vitamine B12. Le miso, qui est une pâte de soja fermentée, apporte aussi de l’umami. Le sirop d’érable est un ingrédient phare pour moi, il aide à équilibrer l’amertume. Enfin, pour un peu de piquant, j’adore le sriracha, et pour l’huile, j’utilise souvent l’huile de sésame grillée.

Quelles sont les idées reçues sur la cuisine vegan auxquelles vous êtes souvent confronté ?

La plus courante est la crainte de manquer de protéines. En fait, la majorité des gens ne manquent pas de protéines, mais bien de fibres. On entend aussi que manger vegan coûte cher, alors que le tofu est beaucoup moins cher que le poulet ou les crevettes. Devenir vegan peut réduire la facture d’épicerie de 34 %, à condition de cuisiner.

Interview Océane Ilunga

www.fondation-maladiesrares.org

Depuis sa création en 2012, la Fondation Maladies Rares se consacre à la recherche scientifique et à l'amélioration des soins pour les personnes atteintes de maladies rares. Elle est un véritable acteur de coordination et d’accélération de la recherche sur l’ensemble des maladies rares

Sa mission :

Identifier la cause des maladies et réduire le délais de diagnostic

Favoriser le développement de nouvelles pistes thérapeutiques

Améliorer le quotidien des malades et de leur famille

Votre soutien est déductible de votre impôt sur le revenu à hauteur de 66% de son montant ou de votre impot sur la Forture Immobilière à hauteur de 75%.

Bien s’hydrater, un pas essentiel vers une meilleure santé

Les données sur la déshydratation parlent d’elles-mêmes. En effet, trois Français sur quatre ne boivent pas suffisamment d’eau. La déshydratation, causée par une carence en eau et en minéraux, peut se manifester en cas de pratiques sportives, de fortes chaleurs, de consommation d’alcool, de voyages ou simplement lorsque l’on oublie de boire. Même une faible déshydratation peut entraîner de nombreux effets indésirables tels que des maux de tête, des douleurs musculaires, une peau sèche ou de la fatigue. Rien qu’avec 2 % de déshydratation, c’est déjà 20 % de perte des capacités physiques et cognitives.

Un enjeu sur lequel Hydratis, grâce à son expertise dans le domaine, apporte une solution simple et efficace. Hydratis a été créé en 2019 par Théo Heude et Jérémy Boué qui, après avoir été touchés personnellement par la déshydratation lors d’un voyage en Australie, ont décidé de travailler sur la thématique de l’hydratation et son importance sur la santé et le bien-être.

Une solution basée sur les recherches scientifiques de l’OMS Hydratis est une solution innovante qui accélère et améliore l’hydratation, sous forme de pastilles effervescentes à dissoudre dans un verre d’eau. Pour garantir l’efficacité scientifique de leur projet, les deux fondateurs s’entourent de professionnels de la santé, de laboratoires, de pharmaciens et d’experts scientifiques. Suivant les recommandations de l’OMS, ils basent leurs pastilles sur le principe des solutés de réhydratation orale. Ce principe physiologique, qui a permis de réduire de manière significative la mortalité infantile, garantit une assimilation rapide des liquides par l’organisme et compense la perte électrolytique grâce à un dosage précis de sodium et de glucose. En effet, ces derniers jouent un rôle essentiel dans le transport des molécules d’eau à travers la membrane intestinale.

On retrouve d’autres minéraux tels que le magnésium, le potassium ou encore le zinc, permettant de booster l’énergie, de favoriser la récupération musculaire et de soutenir le

métabolisme. Sans conservateurs, sans colorants et antioxydantes, les pastilles Hydratis se déclinent en plusieurs arômes naturels tels que l’ananas, le citron et fleurs de sureau, la pêche, les fruits des bois ou le parfum coco, et sont une alternative pour tous ceux qui n’aiment pas le goût de l’eau ou qui souhaitent limiter leur consommation de boissons sucrées.

Le nouveau réflexe bien-être disponible en pharmacie Il est recommandé de consommer Hydratis dans toutes les situations du quotidien où les besoins en hydratation sont plus importants. Avec une attention particulière pour les seniors, les sportifs, les voyageurs ou encore les personnes attentives à leur bien-être et à leur énergie, les pastilles sont idéales chez les adultes et les enfants à partir de trois ans. Certaines professions évoluant dans des environnements qui favorisent la déshydratation utilisent également Hydratis. Les pompiers, parfois soumis à des températures

« En tant que pompier, les pastilles Hydratis sont essentielles pour rester hydraté et endurant lors d’interventions intenses. Elles m’aident à maintenir mon énergie, à éviter les crampes et à rester concentré. Je les utilise simplement en les dissolvant dans ma gourde, ce qui me permet de boire efficacement tout au long de la journée et de me réhydrater après les interventions au feu. »

Rudy Perrin, Pompier professionnel, grade de Caporal Chef

extrêmes pouvant atteindre plus de 1000° et à un équipement très lourd, peuvent ainsi consommer les pastilles pour maximiser leurs performances et minimiser les risques de déshydratation lors des interventions. Vendues dans plus de 8 000 pharmacies, les pastilles Hydratis ont déjà séduit 2 millions de Français.

Hydratis lance sa gamme chaude

Si l’on associe souvent l’été et la canicule à des besoins en eau plus importants, la période hivernale n’est pas en reste. En effet, la sensation de soif diminue jusqu’à 40 % en hiver, amenant à de nombreuses situations de déshydratation, souvent sans s’en rendre compte. C’est pourquoi

Hydratis lance deux nouveaux parfums à boire chaud, miel citron et pomme cannelle. L’occasion parfaite de mêler douceur, chaleur et énergie.

Pour en savoir plus :

Bâtir l’avenir de la santé grâce à l’investissement immobilier

Avec une capitalisation de 3,3 milliards d’euros et une vision sociétale affirmée, Euryale s’impose comme un acteur clé de l’immobilier de santé. Jean-Jacques Olivié, président fondateur, explique pourquoi et comment investir dans ce secteur stratégique.

Jean-Jacques Olivié

Président fondateur, Euryale

Chez Euryale, nous croyons qu’investir, c’est donner du sens. En investissant dans l’immobilier de santé, vous contribuez à construire l’avenir des soins, tout en atteignant vos objectifs patrimoniaux .

Jean-Jacques Olivié , qui est Euryale et quelles sont vos activités ?

Euryale est une société de gestion spécialisée dans l’immobilier de santé. Nous avons été les premiers à investir dans ce secteur, en réponse aux besoins liés au vieillissement de la population et à l’évolution des systèmes de soins. Aujourd’hui, nous gérons 258 actifs répartis dans 9 pays avec notre SCPI Pierval Santé, qui allie performance patrimoniale et engagement sociétal. Une partie des fonds soutient l’Institut du Cerveau, ce qui en fait un fonds de partage unique.

En quoi le secteur de la santé représente-t-il un investissement stratégique ?

En Europe, la population des plus de 80 ans augmentera de 22 millions d’ici 2050*. Cette dynamique engendre des besoins croissants en infrastructures adaptées. Par ailleurs, l’immobilier

de santé est un secteur résilient, moins exposé aux cycles économiques. Complémentaire de l’action publique, il permet d’associer rentabilité financière et contribution au bien commun. C’est un marché d’avenir, désormais central dans les stratégies patrimoniales.

*source : Eurostat

Comment permettez-vous d’investir dans ce secteur ?

Nous offrons plusieurs solutions d’investissement. Euryale Services commercialise par exemple le 1er produit structuré 100 % santé. Notre produit phare, la SCPI Pierval Santé, permet d’investir dans l’immobilier de santé sans les contraintes de gestion et avec un ticket d’entrée abordable. C’est un produit idéal pour compléter ses revenus, préparer sa retraite, transmettre à ses enfants ou encore optimiser la trésorerie de son entreprise. Avec Pierval Santé, vous financez des projets emblématiques, comme la clinique du futur d’ELSAN à Maizières-lès-Metz, un établissement de 33 000 m² qui intégrera toutes les disciplines médicales, dans un cadre innovant et tourné sur la nature.

Qu’est-ce qui distingue Pierval Santé ?

Par sa diversification géographique : une stratégie d’investissement 100 % santé avec une forte envergure internationale. Présente dans 9 pays, elle permet à ses associés de bénéficier d’une fiscalité du dividende attrayante, notamment l’exonération des prélèvements sociaux sur les revenus fonciers issus de biens situés à l’étranger. Par la diversification de son immobilier : hébergement pour personnes âgées et handicapées, clinique, maisons médicales, hôtel hospitalier, laboratoire, logistique, etc. Par exemple, nous collaborons avec Veracyte à Marseille, leader mondial du diagnostic oncologique. Cette diversité renforce la solidité et la pérennité de notre modèle.

Quels conseils pour investir dans la santé ?

Investir dans la santé requiert une vision à long terme. Je recommande de s’entourer de professionnels de la gestion de patrimoine pour évaluer ses objectifs et son profil d’investisseur. Pierval Santé a su gagner la confiance de plus de 60 000 associés. Pourquoi pas vous ?

Investir en SCPI comporte un risque de perte en capital. Il s’agit d’un investissement de long terme pour lequel la liquidité peut être limitée et dont le capital et les revenus ne sont pas garantis. La SCPI est soumise à d’autres risques tels que notamment le risque de change, de durabilité et le risque lié à une gestion discrétionnaire. Ceci est une communication publicitaire. Pour prendre connaissance des risques, veuillez consulter le DIC et la note d‘information de la SCPI disponibles sur le site Internet d’Euryale, avant de prendre toute décision d’investissement.

Plus d’informations sur www.euryale.com 01 44 65 00 00

SBien vieillir chez soi : des dispositifs en pleine évolution

En 2021, 7 % des personnes de 60 ans et plus vivant à leur domicile en France étaient en situation de perte d’autonomie selon l’Insee. Avec l’augmentation dans les prochaines décennies du nombre de personnes âgées, ce pourcentage tend à s’accroître. Tandis que la solution du maintien à domicile pour les personnes dépendantes séduit par ses nombreux avantages, encore faut-il que le bien vieillir chez soi soit permis et encouragé.

elon un sondage Odoxa réalisé en mai 2021, 80 % des Français et 92 % des 65 ans et plus souhaitent que les politiques publiques soutiennent le maintien à domicile. Grâce à ce dernier, la personne en perte d’autonomie conserve son environnement familier et ses habitudes de vie. Elle garde ainsi ses repères, élément essentiel contribuant à préserver sa santé mentale.

Différents domaines d’action

Un certain nombre d’aides permettent aux personnes dépendantes de continuer de vivre à leur domicile le plus longtemps possible. Si l’on pense d’abord instinctivement au domaine médical, les aides proposées sont bien plus diverses que cela. Une personne en perte d’autonomie peut avoir besoin d’une aide technique visant à adapter le lieu de vie à ses besoins, d’une aide administrative qui l’assiste dans la constitution de son dossier, d’une aide de service qui l’accompagne dans ses

tâches quotidiennes et enfin d’une aide financière qui contribue à subventionner son suivi.

De nouvelles mesures pour une meilleure prise en charge

Sachant que, d’ici 2050, le nombre de personnes âgées dépendantes devrait atteindre 3,9 millions et que les places en établissements spécialisés se font rares, il devient urgent et essentiel d’agir en faveur du maintien à domicile.

Si jusqu’à présent la répartition des prestations se faisait entre les Services d’aide et d’accompagnement à domicile (SAAD), les Services de soins infirmiers à domicile (SSIAD) et les Services polyvalents d’aide et de soins à domicile (SPASAD), ce système a été jugé trop complexe et fragmenté. C’est pourquoi le gouvernement français crée progressivement depuis 2023 des Services autonomie à domicile (SAD) dans le but de faciliter les démarches et de mieux coordonner l’aide reçue.

La loi pour bâtir la société du bien vieillir et de l’autonomie, promulguée le 8 avril 2024, comprend pour sa part un certain nombre de mesures visant à accompagner la perte d’autonomie et à lutter contre l’isolement. Elle comprend, entre autres, la création d’un Service public départemental de l’autonomie (SPDA) qui simplifie les parcours usagers grâce à un guichet unique. Une meilleure communication entre les services sociaux, les services sanitaires et les mairies est également encouragée, tandis que la généralisation des équipes locales d’accompagnement permettra d’améliorer l’accès aux aides techniques. Du côté des professionnels, la loi inclut des mesures favorisant le travail des aides à domicile qui se verront notamment délivrer une carte professionnelle d’ici 2025.

Accompagner les personnes âgées tout en préservant leur autonomie

Leader des services à la personne en France, Oui Care s’engage à améliorer le mieux-vivre, le mieux-grandir et le mieux-vieillir.

Guillaume Richard, président fondateur du Groupe Oui Care, partage sa vision de l’accompagnement des aînés, en soulignant l’importance de les soutenir tout en préservant leur indépendance.

Guillaume Richard, quel est le rôle de Oui Care ?

Oui Care accompagne chaque année près de 130’000 familles à travers la France, et compte 23 000 collaborateurs dont 3000 à l’international. L’accompagnement que nous proposons dépasse la

simple réponse aux besoins physiologiques comme l’aide à la toilette ou à la prise de médicaments. Notre ambition est d’aider chaque personne âgée à poursuivre son projet de vie et à maintenir une place active dans la société. Cette approche vise à préserver leur autonomie tout en valorisant leur rôle d’acteurs de leur propre quotidien. Notre programme « Ehpad à domicile » illustre parfaitement cette démarche.

Accompagner ne signifie donc pas « faire à la place de » ?

Par amour, nous invitons souvent nos aînés à se reposer, à ne rien faire. Mais cette bienveillance peut avoir un effet inverse : celui de les mettre à l’écart, en leur donnant le sentiment de ne plus être utiles. Chez Oui Care, le « faire ensemble » vise à préserver leur autonomie en les impliquant activement dans les tâches quotidiennes, qu’il s’agisse de ménage ou de petites activités domestiques. Cette participation les stimule et leur montre qu’ils comptent encore pleinement.

Comment promouvoir ce mieux-vivre et ce mieux-vieillir ?

Vieillir en bonne santé tout en préservant une qualité de vie épanouissante est un défi majeur. Oui Care, et plus particulièrement ses enseignes O2, Apef, France Présence et Les Bienveillants, y répondent par une approche globale alliant prévention et accompagnement à domicile. En stimulant l’autonomie physique et mentale, en favorisant les liens familiaux et sociaux, et en luttant contre l’isolement, l’objectif est clair : agir contre l’âgisme et permettre aux personnes de mieux-vieillir chez elles. Chez Oui Care, nous sommes convaincus que c’est ensemble - en famille, en société et avec des professionnels engagés - que nous relèverons les défis du mieux-vieillir.

Interview Maévane Mas

Guillaume

LMédecines alternatives : quel avenir pour des soins en toute sécurité ?

es médecines alternatives connaissent un véritable engouement en France, où de plus en plus de Français choisissent des approches non conventionnelles pour compléter ou substituer les traitements médicaux traditionnels. Naturopathie, acupuncture, hypnothérapie ou phytothérapie : ces pratiques se développent rapidement et répondent à un besoin de solutions plus naturelles et personnalisées. Cependant, cette tendance suscite aussi des préoccupations quant à la sécurité des soins et à l’encadrement du secteur. En 2025, le ministère de la Santé prévoit de renforcer la régulation pour garantir la sécurité des patients tout en permettant à ce marché de continuer à se développer.

Un secteur en pleine croissance

Aujourd’hui, près de 40 % des Français ont recours à des médecines alternatives. Parmi les plus populaires figurent l’acupuncture pour traiter les douleurs chroniques, l’aromathérapie pour ses effets apaisants, ou encore la sophrologie et l’hypnothérapie pour leur gestion du stress. Le thermalisme reste également une option privilégiée pour certaines pathologies, notamment articulaires et respiratoires. Cette demande en

constante augmentation attire de nouveaux acteurs dans le secteur, avec des formations spécialisées et des entreprises développant des produits naturels et technologiques.

Renforcer la régulation pour garantir la sécurité

Malgré leur popularité croissante, ces pratiques manquent souvent d’encadrement, ce qui soulève des questions de sécurité. Pour y répondre, le gouvernement prévoit d’instaurer de nouvelles régulations d’ici 2025. L’objectif est de garantir des soins de qualité tout en prévenant les dérives. Les praticiens devront suivre une formation reconnue et obtenir des certifications, afin de s’assurer que chaque discipline est pratiquée de manière professionnelle et sûre.

Une transparence accrue pour rassurer le public

La transparence devient essentielle pour instaurer un climat de confiance. Le Ministère de la Santé souhaite ainsi mettre en place un répertoire des praticiens certifiés, permettant aux patients de vérifier les qualifications des professionnels qu’ils consultent. Un label de qualité pourrait également

voir le jour, pour identifier les pratiques qui ont fait l’objet de validations scientifiques. De plus, des informations sur les bienfaits, les risques et les limites de chaque méthode seront centralisées, afin d’aider le public à faire des choix éclairés.

La médecine intégrative :

une nouvelle approche des soins

En parallèle, la médecine intégrative émerge comme une alternative intéressante, associant traitements traditionnels et méthodes alternatives pour offrir un parcours de soin plus complet et personnalisé. Cette approche pourrait répondre aux besoins des patients en combinant les atouts de la médecine conventionnelle et des médecines douces.

Texte Laurane Saad

Image iStockphoto/miljko

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