Focus Haute Précision

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FOCUS

UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

HAUTE PRÉCISION

MICROCITY

Pôle d‘innovation

CANTON JURA

Un soutien économique

REAL LIFE. REAL STORIES. REAL IMPACT.

SAVOIR-FAIRE AJS Production

GETFLOWBOX.COM

JUIN 2017

Interview

DANICK BIONDA

L’expert en micro et nanotechnique parle des défis qu’affrontent l’industrie Suisse


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2 Editorial

La Suisse, terreau de l’innovation A l’heure où les derniers chiffres concernant le secteur horloger font sentir le frémissement d’une reprise, il semble que le creux de la vague ait été atteint. Certains des acteurs en amont et en aval de du produit horloger, ne sont pas encore sortis de la zone de turbulence mais font preuve d’une grande résilience et de flexibilité. En parallèle, le domaine des technologies médicales friand de microtechnologies poursuit son essor partout dans le monde mais avec une intensité particulière en Suisse attirant les investissements de grands groupes internationaux. Le Salon EPHJ-EPMT-SMT qui se déroulera à Palexpo, à Genève, du 20 au 23 juin prochain rassemble les acteurs de ces différents secteurs d’activité complémentaires, aux savoir-faire

croisés et composant les uns avec les autres. Dans un contexte fragile, la diversification et l’innovation sont des atouts pour les entreprises. Elles doivent et devront rivaliser d’ingéniosité pour développer des machines plus performantes, plus économe en énergie, des procédés plus efficaces pour répondre à un marché changeant plus rapidement et nécessitant d’adapter toujours plus la production à la demande. Ce besoin de flexibilité de la part des grands acheteurs peut représenter une réelle opportunité pour les PME qui maillent le tissu économique suisse. Elles sont un tremplin pour les idées, l’essence du dynamisme du secteur mais sont parfois l’amortisseur permettant d’absorber les secousses économiques.

FOCUS HAUTE PRECISION Chef de projet Cyrille Daverdisse

Design Smart Media Agency AG

cyrille.daverdisse@smartmediaagency.ch

Graphisme Anja Cavelti

Country Manager Pascal Buck Equipe éditoriale SMA Cover Ted Byrne

Canal de distribution Bilan, Juin 2017 Impression Stämpfli Publications SA

anime les débats depuis un certain temps doit également être au cœur des discussions. Faute d’anticipation sur l’évolution des compétences et sur l’attrait pour certains métiers, c’est à une pénurie de main d’œuvre que les entreprises du secteur risquent de se voir confrontées. De nombreuses questions se posent et les solutions seront trouvées, parfois à tâtons. Le champ des possibles est néanmoins ouvert et l’avenir se prépare malgré les tumultes. Le Salon

La Suisse est un terreau pour l’innovation. Avec 7293 brevets déposés en 2016, la Confédération Helvétique est la championne du monde en terme de nombre de brevets déposés par million d’habitant. Les techniques de mesure, les technologies médicales et les machines électroniques représentent près de 25% de ces brevets. Dans cette course à l’innovation, il ne faut pas oublier les start-up. Ces jeunes pousses parfois si fragiles sont indispensables pour l’évolution du monde industriel. Comment faire en sorte qu’elles dépassent le stade de projet et atteignent celui de la commercialisation comme ce n’est pas assez souvent le cas malgré une idée extraordinaire? Le thème de la formation, qui

Bonne lecture! Cyrille Daverdisse Chef de projet

EPHJ-EPMT-SMT est une fenêtre ouverte sur cet avenir et si toutes les réponses n’y seront pas trouvées, gageons que des voies intéressantes y seront explorées.

Alexandre Catton Chef de projet EPHJ-EPMT-SMT Palexpo SA

20-23 JUIN 2017 GENEVE - SWITZERLAND

SMART MEDIA Smart Media produit et publie des suppléments thématiques qui paraissent avec les médias suisses. Nos publications innovatrices permettent d’attirer l’attention sur nos clients et de renforcer leurs marques. Notre contenu rédactionnel se distingue par sa qualité et son originalité.

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EPHJ Palexpo Genève du 20 au 23 juin 2017, Stand J07

Source : Swatch Group

CANTON DU JURA LET’S INNOVATE !


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4 Brandreport Microcity

Microcity: un réseau au service du tissu économique régional Pôle de compétences et d’innovation destiné à favoriser et promouvoir l’excellence scientifique neuchâteloise en matière de micro et nanotechnologies, Microcity s’adresse également aux PME locales. Objectif: faciliter leurs projets d’innovation pour renforcer leur compétitivité. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Riche d’une tradition horlogère pluri centenaire, Neuchâtel constitue une région qui excelle en matière d’innovation et qui a su adapter et diversifier ses savoir-faire dans les technologies de haute précision. Medtechs, aéronautique, automobile, connectique et naturellement horlogerie constituent aujourd’hui autant de secteurs dopés par les innovations dans les micro et nanotechnologies élaborées dans le canton de Neuchâtel. Le réseau Microcity en est une parfaite illustration. En réunissant les différents acteurs scientifiques et industriels de l’infiniment précis, il permet d’assurer le rayonnement national et international de leurs compétences.

Si Microcity constitue un réseau scientifique et académique de haut vol, notamment destiné à favoriser la recherche collaborative et le transfert de technologies vers le tissu économique régional et suisse, il a en outre été créé dans le but de soutenir l’innovation auprès des PME locales. «Microcity doit répondre au besoin des entreprises, estime Christian Barbier, directeur du service de l’économie du canton de Neuchâtel. Ces dernières peuvent notamment compter sur une concentration d’instituts de recherche appliquée et de structures académiques de premier plan pour les soutenir dans leurs projets de développement technologique. Les membres du pôle peuvent par exemple effectuer des mandats de recherche, des prototypages, de la production de bas volumes mais aussi de la mise à disposition d’infrastructures et de ressources.» Dans ce sens, le pôle assure un rôle central d’accélérateur et de facilitateur dans la transformation d’idées entrepreneuriales en

Une densité exceptionnelle d’acteurs sur toute la chaîne de valeur d’innovation.

produits commerciaux. Ceci grâce à une densité exceptionnelle d’acteurs

sur toute la chaîne de l’innovation et à une précieuse interdisciplinarité.

«D’ici cinq ans, l’additive manufacturing devrait être opérationnel dans l’horlogerie et les medtechs» Si l’impression 3D manque encore en précision, qualité et résistance pour séduire les entreprises des secteurs horlogers et médicaux, la recherche helvétique dans ce domaine s’avère des plus soutenues. Demain, l’additive manufacturing permettra de fabriquer sur-mesure et à moindre coût les composants des montres ou encore les prothèses orthopédiques. Interview avec Philippe Grize, directeur de la Haute Ecole Arc Ingénierie, Eric Boillat, chercheur associé de l’Institut de génie mécanique de l’EPFL et professeur à la HE-Arc Ingénierie, et Roland Logé, professeur à la chaire PX Group de l’EPFL, deux institutions membres du pôle d’innovation Microcity. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Alors que l’on prédit la révolution industrielle de l’impression 3D depuis plusieurs années, explique-nous pourquoi cette technologie n’a pas encore été adoptée

par les fabricants horlogers et les entreprises des medtechs. Philippe Grize: La technologie de l’impression 3D, ou additive manufacturing, en particulier pour la

fabrication de pièces métalliques, n’a pas encore suffisamment évolué pour s’avérer performante dans ces secteurs. Il faut comprendre que le défi technique est de taille. Les entreprises du secteur horloger ou des medtechs nécessitent en effet une technologie qui puisse reproduire la précision, la qualité et les propriétés des techniques utilisées actuellement. Le tout en retrouvant les caractéristiques mécaniques équivalentes à celles obtenues en sortie de laminage par exemple. A mes yeux, au moins cinq ans de recherche fondamentale et appliquée sont nécessaires pour proposer des concepts

Il faut comprendre que le défi technique est de taille. technologiques viables sur le marché. Aujourd’hui, on peut tout de même noter que l’additive manufacturing est déjà utilisé dans certains secteurs industriels comme la fabrication de pièces de support dans l’aéronautique


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Microcity Brandreport 5 ou encore la production de prototypes de moteurs automobiles.

Des projets en collaboration avec l’industrie horlogère sont-ils déjà en cours? Roland Logé: Oui, plusieurs laboratoires de Microcity ont des projets avec l’industrie horlogère. En particulier au sein de mon laboratoire et en collaboration avec d’autres institutions, nous menons un projet centré sur la fusion sélective par laser. Cette technologie consiste à consolider des poudres de métaux (ici, précieux) à l’aide d’un laser avant de les assembler par couches successives. Cette technique s’avère intéressante dans la mesure où elle permet de créer des formes au design inédit. Auparavant, ce procédé était surtout utilisé pour le prototypage de certaines pièces, et dans d’autres secteurs. Aujourd’hui, l’objectif consiste à pouvoir produire des pièces commercialisables par les acteurs de l’horlogerie, dont les exigences en termes de qualité et de dimensionnement s’avèrent particulièrement élevées. Quels sont les avantages de l’additive manufacturing par rapport aux techniques par enlèvement de matière? Philippe Grize: L’avantage est surtout d’ordre logistique et économique. Cette technologie permet d’adapter idéalement la production à la demande. Une entreprise n’aurait donc plus besoin de disposer d’importants stocks de produits finis et semi-finis et pourrait réaliser des économies significatives en fabricant à court terme la pièce souhaitée par le client. Et pour certaines applications,

il est possible de minimiser l’utilisation de matières premières et des ressources globales. Ce processus de production permet par exemple au constructeur aéronautique Airbus de réduire d’une tonne le poids d’un A320, ce qui impacte directement sa consommation en kérosène. A noter que cette manière de produire permet de répondre aux nécessités de personnalisation des produits horlogers et des medtechs.

La Suisse dispose-t-elle de bonnes conditions scientifiques et financières pour développer ces outils technologiques d’un nouveau genre? Philippe Grize: Notre collaboration soutenue avec l’EPFL, qui se traduit notamment par l’engagement mutuel du professeur Eric Boillat, expert en additive manufacturing avec une expérience de 20 ans, en témoigne. En parallèle, la Confédération met en place un cadre financier par l’intermédiaire de son nouvel instrument Bridge, qui permet d’établir des ponts entre le Fonds national suisse et la Commission pour la technologie et l’innovation. Une stratégie qui permet de créer une alliance intelligente entre recherche fondamentale et appliquée. Eric Boillat, en étant engagé par la HE-Arc et l’EPFL simultanément, vous incarnez le pont entre ces deux institutions. Expliquez-nous les synergies créées entre ces deux entités. Eric Boillat: Mon rôle consiste à lier ces deux écoles pour mener à bien nos projets. L’EPFL se concentre principalement sur la recherche fondamentale tandis que la HEArc se focalise sur le transfert technologique. Dans ce sens,

son rôle consiste surtout à faire le pont avec l’industrie afin de démontrer la viabilité commerciale de nos concepts.

Quelles sont les réactions des industriels par rapport à vos projets de recherche? Eric Boillat: Plusieurs entreprises montrent déjà un grand intérêt pour nos travaux. Le milieu de l’horlogerie est dans l’attente de la démonstration concrète du fonctionnement des technologies d’additive manufacturing. Dans ce secteur, il nous faut effectivement réaliser quelques avancées et progrès, notamment limiter la porosité des pièces produites avec des métaux précieux.

Cette technologie permet d’adapter idéalement la production à la demande.

L’additive manufacturing s’adresse également au secteur médical. En quoi les besoins de l’horlogerie et des medtechs différent-ils? Eric Boillat: En fait les besoins de ces deux secteurs s’avèrent relativement similaires. En tous cas

concernant la qualité et le dimensionnement des pièces à produire. La différence réside surtout dans les matériaux utilisés. Ensuite, le domaine médical s’avère très vaste avec des besoins peutêtre plus larges que ceux des fabricants horlogers.

Au cœur de l’infiniment précis Pôle d’excellence et d’innovation dans les micro-nanotechnologies, la micro-fabrication et les processus d’industrialisation.

microcity.ch


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6 Brandreport Stila SA

Une maison pour le temps Basée à la Chaux-de-fonds, depuis 1933, Stila est spécialisée dans la fabrique de boîtes de montres haut de gamme. Reconnue pour son savoir-faire ancestral, son authenticité, sa discrétion et son professionnalisme, cette entreprise a su se développer au fil du temps en conservant ses valeurs fondamentales pour devenir aujourd’hui une référence dans ce milieu. Portrait d’une entreprise dynamique qui a su concilier technologie et savoir-faire artisanal avec un niveau d’exigence élevé. TEXTE STILA SA

STILA À TRAVERS LE TEMPS

Située à La Chaux-de-Fonds, connue comme le berceau du domaine horloger, Stila est une entreprise familiale reprise dans les années 1980 par Frédy Vallon et ensuite par son fils PierreAlain. Aujourd’hui, Julien Vallon qui a repris la direction générale en 2014, après avoir travaillé au sein de la société pendant près de 20 ans, représente la troisième génération. Au fil des années, Stila a su se développer pour se spécialiser très vite sur les petites séries et les petits volumes en axant sa stratégie sur son savoir-faire ancestral allié à son amour du travail exécuté dans les règles de l’art. Le nom «Stila» est né de la volonté de ses fondateurs de réunir Style et Art dans leur identité sociale. TECHNICITÉ ET SAVOIR-FAIRE

Chez Stila tout tourne autour du temps. Fabriquant de boîtes de montres haut de gamme, chaque pièce réalisée dans ses ateliers allie technicité et savoir-faire ancestral pour offrir une

qualité exceptionnelle. Véritable expert dans son domaine, Stila est capable de réaliser les pièces les plus compliquées et travaille notamment avec de très grands noms de la haute horlogerie. Dans cette recherche de la perfection, l’entreprise a su s’ouvrir à l’avenir en conjuguant technologie moderne et méthodes de travail artisanales. Ainsi, son équipe d’artisans et de techniciens accorde ses compétences avec précision et soucis du détail dans une parfaite harmonie. Technique d’achevage, usinage, perçage, soudage ou encore polissage sont autant d’opérations maîtrisées et consolidées au fil du temps par Stila.

ou série est réalisée sur-mesure selon des dimensions de l’ordre du micron. Certaines pièces nécessitent d’être retouchées à la main avec des gestes précis et un savoir-faire professionnel qui s’est bonifié au fil des années. Le style, l’art, la tradition, la classe, la créativité sont autant de valeurs fondamentales partagées par tous les acteurs de l’entreprise, passionnés et amoureux du travail bien fait qui font de Stila, une référence dans son domaine.

Pour Stila, l’objectif principal est de renforcer toutes ses valeurs fondamentales pour les générations qui suivent.

UNE ENTREPRISE QUI S’OUVRE À L’AVENIR

Pour Stila, l’objectif principal est de renforcer toutes ses valeurs fondamentales pour les générations qui suivent. La transmission de plusieurs dizaines d’années de tradition et de compétences est l’un de ses défis actuels qui s’inscrira aussi dans leur futur proche. Novatrice, fière de ses origines

et de son savoir-faire, cette société qui a su comprendre les codes des manufactures horlogères envisage l’avenir avec pour ambition: se perfectionner encore davantage tout en conversant son identité avec discrétion et humilité.

Smart Facts Les différentes activités chez STILA

LA SIGNATURE STILA

Toutes les pièces fabriquées par Stila ont généralement la spécificité d’avoir des cornes qui sont soudées à la carrure et ne se composent pas d’un bloc unique. Un caractère unique qui nécessite une grande maîtrise dans la technique d’achevage. Chez Stila, pas de production à la chaîne, chaque pièce

• Bureau technique, Prototypage • Usinage, Diamantage, Tournage, Fraisage, Perçage, Posages • Polissage, Sablage, Satinage, Perlage • Assemblage, Montage • Visitage, Contrôles qualité (étanchéité, surfaces) • Achevage, Gravage, Soudage • Fonderie

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8 Innovation

L’incontournable canton jurassien Parmi les nombreux stands d’exposition du Salon EPHJ, les PME du Jura représentent quasiment 10% des entreprises présentes pour l’occasion. Activement soutenu par la Promotion économique jurassienne, le tissu industriel du canton s’exporte en terres genevoises le temps de la manifestation. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Durant la grand-messe de l’industrie de haute précision – le Salon EPHJ de Genève à Palexpo du 20 au 23 juin 2017 – le canton du Jura frappe fort. En effet, avec près de 80 stands d’exposition occupés par des entreprises jurassiennes, la manifestation constitue une vitrine exceptionnelle permettant de (re)découvrir les savoir-faire du canton horloger. Et pour accompagner ses PME, le canton joue un rôle central lors de l’événement en

mettant près de 50 stands communs à leur disposition. «Outre un accompagnement en matière de logistique et de visibilité, nous apportons par ailleurs une contribution financière significative à ces entreprises, précise Jean-Claude Lachat, Délégué à la promotion économique du Jura. Le canton prend en effet 50% des frais communs à sa charge pour permettre aux PME de bénéficier d’une présence optimale durant le salon.»

encore medtechs constituent autant de secteurs dans lesquels les PME du Jura diversifient activement leur activité. «Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’en plus de la création de nouvelles entreprises spécialisées dans ces domaines, on observe également une diversification au sein des entreprises qui, à la base, exercent essentiellement une activité horlogère, ajoute Jean-Claude Lachat. Et la mutation actuelle des savoir-faire horlogers au sein des autres secteurs de la microtechnique gagne de plus en plus le domaine médical.»

MUTATION DES SAVOIR-FAIRE

Si les entreprises jurassiennes entretiennent depuis de nombreuses années un très haut niveau de prestations dans le secteur horloger, on observe aujourd’hui un transfert de ces compétences dans d’autres domaines de la microtechnique. Aéronautique, automobile, connectique, lunetterie ou

PREMIERS DE LA CLASSE

Autre fait significatif à relever quant à la force industrielle jurassienne: ses nominations au concours d’innovation organisé lors de la manifestation. Durant ces dernières éditions, les entreprises du Jura se sont en effet distinguées à deux reprises en rempor-

tant le Grand Prix des Exposants du Salon – AJS Production SA en 2016 et Crevoisier SA en 2013. «De belles performances qui témoignent de la forte capacité des entreprises du canton à innover pour pérenniser leur activité», souligne le Délégué à la promotion économique.

Coordonnées: Promotion économique – république et canton du Jura Rue de la Préfecture 12, 2800 Delémont Tél: 032 420 52 20 Fax: 032 420 52 21 Email: bde@jura.ch www.jura.ch


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Machines industrielles 9

Production industrielle, des exigences d’un nouveau genre Dans l’industrie de haute précision, un des principaux défis consiste à bénéficier de machines industrielles performantes, facile à utiliser et polyvalentes. Des qualités auxquelles les concepteurs et fabricants de machines doivent penser dès les premières phases de développement. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

S’il y a encore quelques années les acteurs de l’industrie de haute précision devaient surtout être en mesure de produire d’importantes quantités de pièces à un rythme soutenu, la donne actuelle a quelque peu changée. En effet, qu’il s’agisse de medtechs, de pharma, d’horlogerie, d’aéronautique ou encore de connectique, le défi consiste désormais à répondre à une demande très variable. Aujourd’hui, un fabricant doit

donc parvenir à fournir de plus petites quantités de pièces dont la complexité augmente progressivement. Car pour les revendeurs et les grandes marques, les coûts générés par des stocks trop importants peuvent rapidement constituer un handicap commercial non négligeable. Dans ce sens, les producteurs doivent réussir à suivre au mieux les variabilités de la demande. Et pour cela, il convient de bénéficier des bonnes machines de production. Active dans le secteur des techniques de procédés industriels et de l’automation depuis plus de 85 ans, l’entreprise JAG Jakob SA, basée à Porrentruy, Brügg et Melbourne, se spécialise également dans la robotique depuis environ cinq ans. Avec quelques 160 collaborateurs évoluant au sein de ses entités helvétiques, la PME est actives dans de multiples secteurs tels

que l’industrie agroalimentaire, la pharma et les biotechs ainsi que l’horlogerie et la mécanique. «Aujourd’hui, on peut remarquer que nos clients, quel que soit le secteur d’activité dans lequel ils évoluent, veulent pouvoir bénéficier d’infrastructures de production qui soient à la fois polyvalentes et faciles à utiliser, précise Gilles Salomon, qui dirige la succursale jurassienne de la société. En fonction des différents articles à produire, ils doivent être en mesure de commander rapidement leurs machines afin de gérer ces changements sans trop de temps d’interruption. Et cela implique également de bénéficier de machines qui ne nécessitent pas une reprogrammation complète à chaque changement. Surtout qu’aujourd’hui, ils doivent pouvoir s’adapter à une demande variable et très spécifique selon les besoins de leur clientèle.»

Autre nécessité chez les fabricants industriels: bénéficier d’infrastructures de production qui puissent leur fournir des informations précises sur la manière dont elles fonctionnent, la durée de production par série ou encore les éventuelles interruptions. Dans la même optique, il s’agit pour les acteurs de la production de pouvoir anticiper au mieux sur l’usure de leurs machines – ce que l’on a coutume d’appeler depuis plusieurs années la maintenance prédictive ou préventive. Des besoins très précis qui nécessitent de pouvoir récolter et gérer efficacement de nombreuses données liées à leur activité industrielle. Dans ce sens, JAG favorise une approche comprenant toutes les étapes, de la conception à l’installation chez les clients en passant par la programmation. Le tout pour une livraison de systèmes complets clé en main.

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25.08.16 12:38


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10 Interview Danick Bionda

«La Suisse possède une légitimité et un rayonnement uniques en matière de micro et nanotechnique» Secrétaire général de Micronarc – plateforme de promotion des micro et nanotechniques de Suisse occidentale – Danick Bionda détaille les forces helvétiques en matière d’industrie de haute précision et d’innovation. Interview. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ PHOTO TED BYRNE

Quel est le rôle de Micronarc et comment son travail s’articule-t-il entre le monde industriel, le monde académique et les nombreux autres partenaires? Micro. Nano. Arc sont trois notions-clés concentrées en un nom et une région, qui résument une réalité économique et socioculturelle unique: c’est le pôle de compétences en micro et nanotechnique qui couvre le territoire délimité par le double arc montagneux du Jura et des Alpes. Micronarc en est la plateforme officielle de communication inter cantonale, soutenue par la Confédération et les gouvernements des sept cantons composant la Suisse occidentale. La mission de Micronarc consiste à promouvoir les micro et nanotechniques de Suisse occidentale en Suisse et à l’étranger. Notre travail s’articule

au service de quatre acteurs clés: les gouvernements (Conseillers d’Etat et antennes cantonales), l’industrie, les instituts de recherche et de formation et les facilitateurs (coaching, transfert de technologie, promotion internationale, clusters partenaires, incubateurs, etc.). Il en résulte un networking et une performance optimisés en termes de symbiose recherche-applications, de transferts de savoir-faire et de cycles d’innovation.

Quels sont les défis et enjeux économiques auxquels la Suisse doit faire face aujourd’hui dans les secteurs des micro et nanotechniques? Je distinguerais deux catégories de défis: ceux qui fluctuent et ceux qui perdurent. Les premiers relevant du court ou moyen terme, les seconds

représentant des tendances de fond. Dans les défis à court ou moyen terme, il y a notamment le franc fort (à relativiser), les incertitudes de la zone euro ou encore les changements à l’Est ou «Easternization», soit des avancées technologiques et qualitatives adossées à un quasi monopole de la production de masse, comme à l’Ouest, où les nouvelles technologies, disruptives ou non, sont massivement soutenues par un marketing et des financements sans équivalent. En Suisse, nous excellons dans le développement de composants et technologies qui sont au cœur de fonctionnalités et produits grand public. Mais que dire de nos aptitudes en matière de verticalisation pour en maîtriser la commercialisation et les marges? Dans les défis qui perdurent et représentent des tendances de fond, on cite souvent la numérisation avec l’industrie 4.0, l’internet des objets, le diagnostic à distance ou encore la télémédecine. La Suisse possède un savoir-faire unique dans la miniaturisation, l’extrême précision, l’automatisation et les

composants à basse consommation. Quoi que l’on développe à l’avenir, les produits seront plus petits, plus performants et consommeront moins. Par conséquent, il me paraît stratégique de continuer à investir dans ces tendances de fond et, en parallèle, à développer des modèles d’affaires qui redonnent des marges à nos innovateurs, chercheurs et entrepreneurs.

A quels secteurs en particulier s’applique la nanotechnique? S’agit-il d’un domaine particulièrement nouveau? La nanotechnique s’applique dans les secteurs des matériaux et des revêtements de surfaces, de la nanoélectronique, des capteurs et instruments de mesure, de la médecine et de l’industrie pharmaceutique, de la physique et de la biologie... Il ne s’agit pas d’un domaine nouveau car il a déjà quelques décennies et la nature le maîtrise bien mieux que nous depuis des millions d’années! Ce qui s’avère remarquable aujourd’hui, c’est le nombre grandissant d’applications et de dévelop-

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Danick Bionda Interview 11

pements de pointe, qui s’illustre notamment par une recrudescence de brevets dans ce domaine.

Comment se positionne la Suisse en matière de micro et nanotechnique? Nous avons des centres de recherche en pointe au niveau mondial. Une industrie à la fois séculaire et ultra-moderne. Et surtout des femmes et des hommes bénéficiant d’un savoir-faire, d’un niveau de qualification et d’une conscience professionnelle exemplaires.

La Suisse possède une légitimité et un rayonnement uniques dans ce domaine.

Est-il facile d’attirer les talents dans ces secteurs? Les jeunes sont-ils nombreux en Suisse à suivre des cursus de formation orientés dans ces domaines? Oui. Les jeunes ont de plus en plus conscience qu’au cœur de leur laptop, smartphone, tablette, drone ou casque de réalité virtuelle, se cachent plusieurs microsystèmes, microprocesseurs, microcaméras, capteurs,

etc. Les formations sont variées et d’excellent niveau. Ce secteur attire de nombreux jeunes talents car il possède un fort potentiel d’innovation.

De quelle manière l’industrie, la recherche et la formation cohabitent en Suisse? Aujourd’hui, les industries investissent-elles plus dans la recherche qu’auparavant? La densité de savoir-faire dans ce domaine spécifique est remarquable en Suisse occidentale. Il y a de multiples passerelles et une grande mixité entre

ces différents environnements. Il est cependant impossible de généraliser la situation en matière d’investissement des industries dans la recherche, comment comparer medtech et horlogerie par exemple? En revanche, ce qui est significatif, c’est que la part de recherche sollicitée par l’industrie auprès des instituts de recherche a progressé en adéquation avec les modèles de financement. Informations sur www.micronarc.ch

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12 Brandreport Brütsch/Rüegger Tools

L’industrie 4.0 c’est pas le futur, ça existe! La numérisation offre d’innombrables opportunités à l’industrie Suisse. Son application soulève cependant quelques interrogations, par exemple: comment adapter les parcs machines actuels à l’«industrie 4.0»? Tandis que d’autres en sont encore au stade de la théorie, Brütsch/Rüegger Tools lance «Jellix», la première vraie solution Industrie 4.0 Suisse. Ainsi, l’entreprise traditionnelle espère bien montrer qu’elle ne traite pas seulement les outils classiques, mais également les outils numériques. TEXTE SMA

À première vue, le design fait penser à un décodeur, semblable à celui utilisé pour regarder la télévision numérique. Mais c’est bien là la seule ressemblance, car lorsque l’on parle de «Jellix», il s’agit de la première solution Industrie 4.0 de Suisse. Alors, que cela veut-il dire? «La plate-forme sert pour ainsi dire de point d’ancrage autour duquel s’enroulent toutes les ficelles d’une entreprise», explique Raphael Müller, responsable du département Solutions industrielles chez Brütsch/ Rüegger Tools. «Jellix permet de relier de manière intelligente les infrastructures techniques actuelles, tels que des départements entiers, et ainsi de sauter le pas vers l’industrie 4.0.» Tous les experts considèrent ce pas comme un point important pour non seulement maintenir, mais également développer la compétitivité au sein de l’industrie Suisse. En effet, qui parle de

l’industrie 4.0, parle de l’Internet des objets, des machines qui communiquent entre elles et des cycles de production qui se lancent automatiquement et qui peuvent réagir intuitivement aux modifications des paramètres actuels sans interruption. De plus, ce développement permet une transparence, une efficacité et une flexibilité maximale du processus de fabrication. UN CONTRÔLE TOTAL, PARTOUT, TOUT LE TEMPS

Jellix délivre tout ce potentiel entrepreneurial. «Les entreprises ont la possibilité de relier tous leurs processus, de les reproduire numériquement, de les surveiller, de les analyser et de les modifier à tout moment», explique Raphael Müller. Et ce, en temps réel et depuis n’importe où dans le monde, grâce à une technologie sécurisée dans le cloud. Ainsi, la production est

Avancement des commandes, données machines et notification en temps réel

plus efficace et le besoin en ressources est optimisé simultanément. Cela permet aux entreprises de réaliser d’importantes économies en évitant de faire tourner les machines à vide ou de fabriquer des produits défectueux, de clairement simplifier leur processus de surveillance et de grandement améliorer leur efficacité. «À tout moment, je peux voir où en est la production en temps réel, depuis mon PC, ma tablette ou mon smartphone et apporter les corrections nécessaires», déclare M. Müller. Les données produites fournissent alors à leur tour de précieux renseignements sur le potentiel d’amélioration de l’entreprise et les points concernés. «Jellix permet de voir clairement toutes les données, les trie de manière sécurisée et les rend disponibles n’importe quand, permettant ainsi de simplifier leur analyse.» LE MEILLEUR DES DEUX MONDES

Pour l’entreprise traditionnelle qu’est Brütsch/Rüegger Tools, Jellix représente un pas notable supplémentaire dans son processus de transformation de vendeur d’outils à fournisseur de solutions innovantes pour l’industrie 4.0, en passant par le centre de lean management et de compétences intralogistiques. Brütsch/Rüegger Tools est le numéro un en Suisse en termes

de vente d’outils depuis 140 ans. L’entreprise propose son assortiment d’outils de grande qualité destinés aux secteurs de la métrologie, de la technique de fabrication et de la technique de montage, mais elle rencontre également un succès international dans les secteurs de la sécurité au travail et des pièces normalisées. C’est la raison pour laquelle Brütsch/Rüegger Tools est depuis toujours un partenaire important dans l’industrie et propose également différents services de consulting. «Dans le contexte actuel, il nous paraît logique d’offrir un nouvel outil à nos clients, à savoir Jellix, qui les prépare aux enjeux futurs et les aide à en profiter financièrement», explique Olaf Sprich, directeur des ventes chez Brütsch/Rüegger Tools. La technologie à la base de Jellix a été développée dans le Canton du Jura en collaboration avec la start-up stemys. io. D’après Olaf Sprich, «on ne peut pas dire que les techniciens ont élargi les capacités des technologies disponibles, ils sont plutôt partis de zéro pour les développer.» Nous sommes donc assurés que Jellix a réellement été pensé en fonction des besoins du secteur et qu’aucun compromis n’a été nécessaire. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.brw.ch Tel.: +41 44 736 63 63


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«Avant de vendre des pièces, il s’agit de transmettre une idéologie» Directeur de l’entreprise AJS Production – lauréate du Grand Prix des Exposants l’an dernier au Salon EPHJ – Anthony Saunier analyse l’évolution du secteur horloger. Interview. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

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En considérant les importantes évolutions technologiques qui caractérisent actuellement l’industrie de haute précision, on peut avoir l’impression que l’artisanat ne fait plus partie du secteur horloger. Quel regard portez-vous sur cet éloignement entre les techniques industrielles et artisanales? Je pense que l’on peut distinguer deux clans dans la production horlogère. L’artisanat reste intéressant pour le très haut de gamme. Mais pour des raisons économiques évidentes, la grande majorité des acteurs de l’horlogerie élabore des solutions techniques industrielles dans le but de rendre ses produits exclusifs et compétitifs. L’idée consiste toujours à proposer des montres uniques en pouvant se passer du travail fait main, dont le coût s’avère évidemment très élevé. Aujourd’hui, lancer un nouveau produit sur le marché implique en revanche un énorme travail en amont,

avant de pouvoir en industrialiser sa fabrication. On consacre donc un temps considérable aux premières étapes telles que l’élaboration du design ou encore le travail de la texture avant de se lancer dans la production.

Face à la sophistication des processus de fabrication, on perçoit une certaine crainte quant à la disparition de certains savoir-faire et métiers. Quelle est votre vision sur cet aspect? Plutôt que de disparition de certains emplois, je vois surtout la création de nouveaux métiers. Au sein de notre entreprise par exemple, l’innovation engendre de nouveaux postes de travail et de nouvelles techniques à maîtriser. Nos collaborateurs sont notamment devenus familiers avec des processus de fabrication nouveaux comme la gravure 3D au laser ou encore l’impression 3D de très fines surfaces. Lors du dernier Salon EPHJ vous aviez remporté le Grand Prix des Exposants avec votre technologie du Modularium. Expliquez-nous en quoi consiste cette innovation et comment s’est-elle répercutée sur votre activité? Le Modularium est un système qui permet à nos clients de dessiner et choisir

leurs propres complications horlogères avant de nous en confier la production. Ce n’est donc pas un nouveau produit mais une nouvelle manière d’industrialiser des composants. Cela permet d’offrir une grande liberté aux clients en matière de design et d’innovation tout en leur permettant de bénéficier d’une production externalisée et économique. Pour note entreprise, cette technologie a permis d’asseoir notre réputation en termes d’innovation et de gagner en visibilité. Outre la vente de pièces, le Modularium nous permet de transmettre notre idéologie à notre clientèle. Un aspect essentiel aujourd’hui dans le secteur horloger.

Quelles sont vos ambitions pour le Salon EPHJ de cette année et quelle innovation allez-vous dévoiler au grand public?

En tant que lauréats de la dernière édition, nous sommes évidemment attendus au tournant. Et nous voulons évidemment remporter à nouveau le Grand Prix. Cette année, nous présentons notre système de projection structurale. Une technologie qui permet entre autre de texturer au laser de fines couches de peintures déposées sur des pièces.

En quoi des événements tels que le Salon EPHJ contribuent-ils à doper l’innovation? Il y a de nombreuses raisons, notamment économiques, qui poussent une entreprise à innover. Les rendez-vous comme le Salon EPHJ permettent de fixer une date. Ce qui nous oblige à concrétiser et canaliser les nombreuses idées qui émergent lorsqu’il s’agit d’innover. Dans ce sens, c’est un moteur de l’innovation et une opportunité de la montrer.

Plutôt que de disparition de certains emplois, je vois surtout la création de nouveaux métiers.

Innovation : le Master 4.0 Au carrefour des sciences humaines, de l’économie, du droit et des sciences Immatriculations jusqu’au 31 juillet


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Crevoisier Brandreport 15

Industrie de haute précision: le défi de la production sur-mesure Dans les secteurs industriels de la haute précision, les fabricants doivent parvenir à produire des pièces de plus en plus complexes tout en maintenant une très haute cadence. Un défi qui passe notamment par des investissements significatifs dans la recherche et le développement. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

L’industrie de haute précision traverse actuellement une importante période d’évolutions technologiques. Qu’il s’agisse d’horlogerie, de medtechs, de connectique, d’automobile ou encore d’aéronautique, tous les secteurs sont évidemment touchés par les innovations propres à ce que l’on a aujourd’hui coutume d’appeler l’industrie 4.0. Si l’un des principaux aspects de ce nouveau paradigme de la production industrielle concerne notamment l’automatisation et la mise en

réseau des processus de fabrication, il est également question de simplifier au maximum leur utilisation pour les professionnels du domaine. Une donne qui peut sembler paradoxale si l’on considère le fait que la complexité des pièces à produire ne cesse d’augmenter pour répondre aux demandes des grandes marques. «Aujourd’hui, il ne s’agit plus seulement de produire de grandes quantités de pièces à la chaîne, souligne Didier Migy, responsable technico-commercial chez Crevoisier SA, une entreprise spécialisée dans la sous-traitance horlogère et la fabrication de machines de production industrielle de haute précision. Dans l’industrie horlogère par exemple, il faut être capable de produire ponctuellement de petites séries de pièces complexes en fonction des besoins des clients. La géométrie des pièces a évolué, de même que les matériaux utilisés. Pour un fabricant,

cela implique de bénéficier d’un parc de machines plus polyvalentes et productives qu’auparavant.» Et de manière paradoxale, si les pièces à produire s’avèrent toujours plus travaillées et complexes, les moyens de production doivent devenir de plus en plus simples à utiliser par les professionnels du secteur. En fait, le défi principal consiste à pouvoir concevoir et fabriquer des machines qui puissent être programmées directement en atelier par des employés qui eux ne sont pas forcément spécialisés dans la programmation informatique mais plutôt dans les métiers de la mécanique de haute précision. REPRODUIRE LES MOUVEMENTS HUMAINS

Primée en 2013 pour la programmation d’un robot 6 axes – qui reproduit les mouvements d’un bras humain –, Crevoisier peaufine actuellement son savoir-faire en la matière. «Notre pre-

mière approche consistait à développer un système de programmation basé sur des images 3D fournies par des caméras filmant à 360°, détaille Didier Migy. Cette manière de faire est maintenant dépassée et nous exposerons prochainement notre nouveau système, plus simple et plus efficace pour programmer ce type de robot.» En reproduisant la complexité des mouvements humains, les fabricants diminuent ainsi la pénibilité de certaines tâches pour les employés tout en gagnant en précision ainsi qu’en productivité. «Et l’humain restera bien entendu toujours au centre. Ce sont surtout les métiers qui évoluent sous l’impulsion de nouveaux outils technologiques. Et pour le très haut de gamme ainsi que des pièces particulières, les grandes marques privilégieront toujours la plus-value de l’artisanat.»

Productec Brandreport

Industrie de haute précision, quand les ateliers deviennent numériques En pleine digitalisation, les entreprises actives dans l’industrie de haute précision doivent bénéficier de nouvelles infrastructures pour optimiser leur chaîne de production. Un défi de taille qu’il s’agit de relever pour rentabiliser des machines industrielles toujours plus complexes et coûteuses. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Des séries de plus en plus courtes pour réaliser des pièces dont la complexité ne fait qu’augmenter poussent les entreprises à moderniser leurs infrastructures de production. Outre l’automatisation des processus de fabrication, il s’agit désormais d’organiser et de maîtriser l’ensemble des flux digitaux d’informations qui interviennent au sein de la chaîne de production, qu’ils concernent les pièces, les machines, les outils ou même les informations liées à la qualité. Une tâche complexe sur laquelle l’entreprise Productec se focalise.

«En plus de proposer des logiciels de FAO, nous offrons également des services et solutions d’accompagnement aux entreprises qui doivent faire face à la digitalisation, explique Cyrille Monnin, directeur de Productec. Aujourd’hui, il faut être en mesure d’exploiter toutes les données qui interviennent entre la conception et la production d’une pièce. Dans ce sens, il s’agit notamment de garantir la cohérence entre les flux de données physiques et digitaux tels que les ordres de commandes, les fichiers de plans et dessins des pièces à produire et ceux utiles au pilotage des machines, qu’elles soient de production ou de contrôle de qualité.» Aujourd’hui, tout un chacun constate que le défi de la digitalisation va largement au-delà des machines-outils et concerne l’ensemble de l’atelier de production d’une entreprise. Cette nouvelle donne s’applique à tous les secteurs de l’industrie de haute précision,

qu’il s’agisse de l’horlogerie, des medtechs, de la connectique, de l’aéronautique ou encore de l’automobile. A noter que le secteur médical implique des exigences particulières en matière de traçabilité. «Nous sommes depuis longtemps habitués à la traçabilité physique, précise Cyrille Monnin. Aujourd’hui, la traçabilité concerne également les événements digitaux qui interviennent dans la chaîne de production. Et c’est là aussi que nous intervenons.» Toujours plus complexe dans l’optique de réduire les coûts et d’améliorer la productivité, l’automatisation industrielle doit par ailleurs composer avec des machines de plus en plus sophistiquées. Ce qui se traduit évidemment par des investissements significatifs. Dans ce sens, les infrastructures et services liés à la digitalisation doivent aussi jouer un rôle central en termes d’optimisation des rendements et de rentabilité.

Aujourd’hui, il faut être en mesure d’exploiter toutes les données qui interviennent entre l’idée, la conception et la production d’une pièce. Les spécialistes de Productec se tiennent à disposition pour illustrer concrètement tous ces outils dans n’importe quel environnement de production, à commencer par la conférence donnée sur ce sujet durant le prochain salon EPHJ, le mercredi 21 juin 2017.


POLYDEC CÉLÈBRE LE GÉNIE BIENNOIS AU FIL DES ÂGES A l’occasion de l’inauguration de ses nouveaux locaux, Polydec SA, l’entreprise biennoise spécialisée dans le micro-décolletage pour les secteurs horloger, automobile et électronique, a organisé une grande fête pour ses clients, partenaires, amis et collaborateurs. Lors de cette manifestation, près de 650 personnes ont pu apprendre que l’industrialisation de la cité seelandaise, souvent associée au monde horloger suisse, va finalement bien au-delà. Aujourd’hui plus de 50% du parc automobile mondial comporte des micro-axes pour les actionneurs 1) La Henriod Duc Kellner, conduit par son propriétaire Bernard Holmes, un collectionneur anglais. Cette voiture de 1897 est le seul modèle dans le monde à fonctionner encore à ce jour. 2) Cadillac made in Bienne, sortie des chaînes de montage de General Motors en 1958, peu de temps après la naissance du directeur de Polydec SA, Claude Konrad. Coïncidence?

des aiguilles des tableaux de bord fabriqués à Bienne chez Polydec SA. Les invités ont également découvert qu’en 1897 on y construisait des voitures et que dès les années 30 des centaines de milliers de véhicules destinés à toute l’Europe y ont été assemblés. Mais l’histoire de la ville de Bienne ne s’arrête pas là! Claude Konrad, directeur de l’entreprise, a présenté les succès des industries biennoises d’antan – dont la plupart n’existe plus aujourd’hui – de manière peu conventionnelle, avec émotion et sur un ton humoristique. Retour sur cette présentation…

3) Visite des ateliers de Polydec SA où 40 millions de pièces sont produites mensuellement par ses 65 collaborateurs 4) Mise en scène par le comédien Jacques Mooser avec le piano à queue de la marque Burger & Jacobi. De 1875 à 1988 cette entreprise a commercialisé plusieurs dizaines de milliers d’exemplaires.

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5) Plusieurs autres produits présentés durant l’événement, notamment un vélo Cosmos, une machine à écrire Calanda, des lampes Phoebus et différentes radios Biennophone. 6) Après la présentation des différents objets biennois, l’entrepreneur dévoile enfin ses nouveaux locaux par un tomber de rideaux d’une longueur de 80 m… un effet époustouflant pour finir en beauté!

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Verres saphir 17

Les revêtements du verre saphir: un savant mélange de science et d’esthétique Le monde de l’horlogerie est une imbrication de métiers complexes et techniques. L’un d’eux consiste à traiter les verres saphir des montres et il requiert des connaissances allant de la physique quantique à la mécanique, en passant par la chimie des matériaux. L’entreprise Econorm, basée à Saint-Imier dans le berceau de l’horlogerie Suisse, est à la fois leader et pionnier technologique dans le milieu. TEXTE JÉROMINE HABIGAND

Niché entre les montagnes, à quelques minutes de marche des locaux de Longines et de Balmain se trouve le siège d’Econorm. C’est là que tout se passe lorsqu’il s’agit du verre saphir de la montre. «Dans ce domaine, l’humain est nécessaire à la réalisation d’un travail de qualité, la robotique ne suffit pas,» assure Anthony Schwab, fraîchement nommé à la direction à la suite de Roland Rhyner, le fondateur de l’entreprise. Le revêtement du verre de montre permet de lui donner plusieurs effets à la fois pratiques et esthétiques. Concernant l’antireflet, les couches sont appliquées au verre saphir dans des combinaisons variant selon les matériaux et effets choisis, le but étant d’obtenir le pourcentage de transmission désiré tout en ayant une solidité qui garantira la durée de vie des traitements face à l’usure prématurée ou aux contacts avec divers agents chimiques.

Ce savant amoncellement de couches se fait à l’aide de machines et de procédés au contrôle humain. L’équipement d’Econorm a la particularité d’être développé et fabriqué au sein même de l’entreprise, le Swiss Made étant l’un de ses principes. Les étapes de nettoyage du verre saphir avant son traitement sont uniques et effectuées à l’aide d’un outillage propre à la société. Lorsque le saphir est prêt, il est placé dans une machine avec les matériaux qui doivent lui être apposés. Le revêtement est appliqué par une méthode d’évaporation sous vide, aussi appelée PVD. C’est cette science en perpétuelle évolution qu’il faut suivre afin de développer les créations tout en gardant les standards de qualité actuels. «De l’innovation naît l’émotion.» nous dit le directeur. Car si l’entreprise existe maintenant depuis plus de 20 ans, elle ne cesse d’innover et de proposer des produits authentiques. Les couches métalliques, antireflet

Sensorik Sensorik 4.0: 4.0: Smart Smart Sensors. Sensors. IdeasIdeas beyond beyond limits. limits. Les capteurs Les capteurs ou les appareils ou les appareils de terraindemarquent terrain marquent le début le dedébut l’industrie de l’industrie 4.0. Ils livrent 4.0. Ils leslivrent données les données de base pour de base la mise pouren la réseau mise ennumérique réseau numérique d’installations d’installations ou de processus ou de processus de production de production sur «l’Internet sur «l’Internet des objets». des Avec objets». sesAvec technologies ses technologies innovantes innovantes de capteurs de capteurs et d’interfaces, et d’interfaces, Pepperl+Fuchs Pepperl+Fuchs permet dès permet aujourd’hui dès aujourd’hui l’interaction l’interaction intelligente intelligente d’unités de d’unités traitement de traitement et de production. et de production. Laissez-vous Laissez-vous inspirer àinspirer à l’adressel’adresse www.pepperl-fuchs.fr/sensorik40 www.pepperl-fuchs.fr/sensorik40

ou encore colorées sont combinables et leurs possibilités quasi infinies selon la fantaisie du client. «Nous travaillons aussi bien avec de grands groupes horlogers qu’avec des particuliers voulant une montre unique, des cadraniers, des fabricants de boites de montres ou des saphiristes.» explique Anthony Schwab, «Le client

nous parle de son projet, de ses envies, et c’est ensuite à nous d’innover et de trouver – si elle n’existe pas déjà – la bonne solution pour créer le résultat parfait.». Ainsi, bien plus qu’une simple fonction, le revêtement représente pour le porteur un choix esthétique et pour le faiseur, un art.


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18 Brandreport Traco Electronic AG

Des éléments déterminants pour la sécurité et le rendement Une gamme très large, une fabrication rapide et flexible et une durée de vie maximale sont les principales caractéristiques des transformateurs de Traco Electronic AG. Découvrez comment ils sont devenus indispensables pour la fabrication industrielle, ainsi que leur contribution à l’augmentation du rendement énergétique. TEXTE SMA

Le développement de l’industrie va de pair avec le développement de l’électronique et, au final, il faut toujours régler, surveiller et faire fonctionner les machines, qui deviennent toujours plus complexes. De nos jours, ces processus sont de plus en plus automatisés. La numérisation croissante et la complexité grandissante des appareils et machines utilisés dans l’industrie se reflètent directement dans la technologie utilisée à leur égard. Depuis toujours, l’entreprise Traco Electronic AG, basée à Baar dans le Canton de Zoug, est spécialisée dans les besoins de l’électronique industrielle. Ce fabricant et vendeur de transformateurs de grande qualité se démarque notamment grâce à sa gamme très large, à son développement rapide et flexible et à sa distribution partout dans le monde. «Cela fait

plus de 35 ans que nous sommes spécialisés dans l’industrie, nous sommes donc en mesure de réagir rapidement aux besoins des entreprises», explique Jean-Pierre Züblin, directeur de la communication marketing chez Traco Electronic AG. EN LIGNE DE MIRE: LA SÉCURITÉ ET L’EFFICACITÉ

Mais de quelle manière intervient exactement un transformateur ACDC Traco Electronic AG sur un appareil industriel? «Il est primordial de transmettre l’énergie tout en l’isolant galvaniquement», explique Jean-Pierre Züblin. Cette étape est fondamentale pour la sécurité, car l’isolation galvanique protège à la fois les circuits électroniques des perturbations liées à la conduction et les personnes des chocs électriques. Cependant, la sécurité n’est pas le seul enjeu majeur pour Traco Electronic AG: le rendement énergétique est aussi un sujet essentiel. «Nous veillons de près à l’amélioration de ces deux points», déclare M. Züblin. D’une part, une entreprise essaye toujours de réduire les pertes énergétiques et les émissions de chaleur, et d’autre part, les transformateurs peuvent aussi contribuer à l’accroissement du

rendement énergétique de l’ensemble des circuits électroniques. Comment cela fonctionne-t-il? «Lors du lancement d’une machine ainsi que lors de son démarrage notamment, les circuits électroniques des installations industrielles nécessitent une énergie relativement importante.», explique M. Züblin. Cela est dû au fait que la plupart des processus se déclenchent à ce moment-là. «Il suffit que la machine se mette une fois en service pour que les circuits électroniques se mettent en charge partielle, permettant ainsi des économies d’énergie.» En clair, les modules de commande ne sont pas forcément les éléments les plus gourmands en énergie des

installations industrielles, mais un circuit électronique optimisé peut cependant aider à réduire la consommation d’énergie. Cela correspond parfaitement à l’approche responsable en matière environnementale de Traco Energetic AG: «Les entreprises qui utilisent nos produits peuvent être sûres qu’ils répondent bien aux dernières exigences en matière de sécurité et d’environnement. Cela simplifie l’obtention d’une certification pour un appareil ou même le contrôle final de l’installation», souligne M. Züblin. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.tracopower.com

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Industrie 4.0 19

Digitalisation industrielle Avec des demandes très différentes et spécifiques à chaque secteur d’activité, l’industrie 4.0 a tout intérêt à favoriser les systèmes de gestion de données les plus universels possibles. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Horlogerie, énergie, scénographie, emballage ou encore assemblage de composants, tous les secteurs d’activité de la production industrielle sont concernés par l’actuelle révolution de l’industrie 4.0. Si ce nouveau paradigme économique et technologique implique de bénéficier d’infrastructures de production toujours plus sophistiquées, un des principaux défis à relever par les acteurs du domaine concerne la gestion des données. Car avec des pièces à produire dont la complexité augmente constamment, les parcs de machines industrielles nécessitent un suivi et une attention particulièrement poussés. Dans ce sens, on remarque que pour les fabricants, il s’agit de pouvoir récolter, analyser et utiliser au mieux toutes les données générées par le fonctionnement de leurs installations industrielles. Usure des machines, cadences de production mais aussi performances de l’ensemble constituent autant de facteurs à prendre en considération dans le but d’optimiser sa productivité. Si l’on parle déjà depuis plusieurs années de maintenance prédictive dans la production industrielle, le contexte technologique actuel permet aujourd’hui d’en saisir pleinement les opportunités. Pour l’industrie helvétique, majoritairement exportatrice, le défi est de taille, surtout en devant composer avec le franc fort. Active dans le secteur de l’automation industrielle depuis plus de trente ans, la société Beckhoff s’est spécialisée dans le développement et la fabrication de PC industriels sur la scène

internationale. Constituant le cœur de toutes machines impliquées dans la production industrialisée, ces éléments clés se retrouvent dans de vastes domaines d’activité, et cela à très large échelle. «Aujourd’hui dans le monde, environ une éolienne sur quatre a très probablement été assemblée avec des composants conçus et fabriqués par Beckhoff, souligne Vincent Hauert, responsable de la succursale de Suisse romande au sein de l’entité helvétique du groupe. Et quels que soient les besoins des clients en matière d’automation industrielle, un des principaux challenges actuellement consiste à bénéficier de systèmes compatibles entre les différents supports informatiques utilisés. Dans tous nos projets, nous veillons donc à favoriser des solutions qui permettent un échange de données optimal entre les différents PC industriels et les plateformes de cloud computing.» En évoluant au plus près de ses clients, Beckhoff, dont le chiffre d’affaires annuel avoisine les 680 millions d’euros, affiche par ailleurs une croissance d’environ 15% par an. Parmi ses dernières nouveautés, l’entreprise a mis au point une application gratuite téléchargeable sur Google Play et App Store d’Apple - TwinCAT IoT Communicator – permettant de recevoir les données de ses infrastructures de production directement sur son smartphone. On l’aura compris, l’évolution de l’industrie est synonyme de digitalisation.

Usure des machines, cadences de production mais aussi performances de l’ensemble constituent autant de facteurs à prendre en considération dans le but d’optimiser sa productivité.

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20 Formation

Un master en innovation dans l’ère de l’industrie 4.0 L’industrie 4.0 implique de nouvelles possibilités mais aussi de nouveaux challenges pour les entreprises. Face à cette révolution, l’Université de Neuchâtel a décidé de mettre en place un master en innovation afin de former les étudiants à une vision d’ensemble de ces nouveaux facteurs. TEXTE JÉROMINE HABIGAND

Le professeur Daniel Kraus, titulaire de la Chaire en droit de l’innovation et directeur du Pôle de propriété intellectuelle et de l’innovation nous en dit plus sur ce master, dont les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 31 juillet.

En quoi consiste le master en Innovation et en quoi est-il novateur? La nouveauté de ce master, c’est son interdisciplinarité. Il couvre en effet des domaines touchant aux quatre facultés de l’université, c’est-à-dire Lettres et sciences humaines, Droit, Sciences Économiques et Sciences. Le master en soi est composé de trois orientations, axées selon la formation d’origine des étudiants sur le droit, les lettres et la sociologie ou encore le management. Tous les étudiants devront d’abord suivre une mise à niveau afin d’avoir une vision globale des orientations et pourront ensuite se spécialiser grâce à des options obligatoires ou ouvertes. Ils gardent cependant un tronc commun de manière à ce qu’indépendamment de leur spécialisation une vue d’ensemble subsiste.

Étudier l’innovation, qu’est-ce que ça veut dire? La 4ème révolution industrielle est un bouleversement dans tous les domaines, que ce soit la numérisation de l’économie, la robotisation et son impact sur le travail ou l’aspect social. Nous allons donc apprendre à reconnaitre un environnement ou une culture d’entreprise favorable à l’innovation. Du côté juridique, on se posera des questions sur la titularité de l’innovation, par exemple lors de lancements par crowdfunding. Les aspects sociologiques du côté des consomma-

teurs seront également abordés : comment évaluer l’acceptation ou encore le succès d’un produit innovant?

Pour quels types d’étudiants ce master est-il fait et quels sont les débouchés? Les étudiants titulaires d’un Bachelor universitaire ou d’un diplôme équivalent peuvent s’inscrire au master. Il est destiné à ceux qui sortent d’études liées aux sciences économiques et humaines ou au droit, et les élèves titulaires d’un Bachelor d’une faculté de sciences sont également les bienvenus. Le spectre des débouchés est assez large. Ils sont essentiellement orientés sur des métiers d’entreprenariat, de conseil ou de management, mais aussi sur des postes dans les administrations traitant des questions d’innovation et de promotion économique.

Daniel Kraus

Professeur ordinaire Titulaire de la chaire de droit de l’innovation

Pensez-vous que ce master permettra de développer de nouvelles positions dans les entreprises? Oui, c’est l’idée. J’ai parlé avec plusieurs grandes entreprises qui ont cette approche sociologique de l’innovation. Il faudra des «personnes pivot» pour faire le lien entre les différentes spécialités de l’entreprise en gardant une vue d’ensemble et en réfléchissant au-delà de ses propres domaines de spécialistations.


POSITIVE COATING... UNE LONGUEUR D'AVANCE Fondée en 2004, Positive Coating SA se distingue par le développement de solutions innovantes dans le domaine des traitements de surfaces basés sur les technologies PVD (Physical Vapor Deposition) et CVD (Chemical Vapor Deposition). L’activité principale repose sur les revêtements de type décoratifs pour les articles de luxe (métallique, céramique, en verre et en plastique). La société compte aujourd’hui plus de 20 collaborateurs qualifiés sur son site de production et une infrastructure à la pointe de la technologie. Soucieuse d’un service professionnel, elle place la proximité, la réactivité, la flexibilité et la qualité au cœur même de son activité. Elle jouit d’une réputation de partenaire fiable et dynamique auprès des plus grandes marques horlogères et des sociétés leaders dans le domaine du luxe. Sa capacité de production industrielle, soutenue

par un département engineering orienté vers l’innovation, lui permet d’offrir son savoir-faire à une large clientèle issue principalement du secteur horloger, mais aussi d’autres marchés tels que la maroquinerie, la bijouterie, les instruments d’écriture et le médical. Placée au cœur d’une industrie microtechnique prestigieuse, Positive Coating SA contribue à l’élaboration de produits technologiques d’excellence qui font la renommée mondiale de l’Arc jurassien.

I N N O VAT I O N Evoluant dans un milieu concurrentiel et en lien direct avec les tendances des marchés, Positive Coating SA est sans cesse à la recherche d’innovation. Son département R&D s’efforce de rester à la pointe de la technologie et de conserver une longueur d’avance sur la concurrence. Afin d’offrir à sa clientèle une qualité et une variété de services irréprochables, de nouveaux traitements, de nouvelles technologies et de nouveaux savoirfaire sont continuellement développés. Hormis le développement des traitements rouges, oranges et jaunes (procédés brevetés), notre département R&D a notamment contribué au

développement d’un traitement BLANC (Beluga-Like Advanced Nanotec Coating). Ce dernier fut présenté en juin 2015 lors de

la 14ème édition du salon international EPHJ réunissant les professionnels européens de l’horlogerie et de la joaillerie.

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Customers ranging from medical technology, the pharmaceutical industry and industrial automation appreciate GRITEC as a long-standing technology partner for their developments. Our mechatronic know-how is being transferred into smart devices and system solutions. The comprehensive flow of information from the device sensor to the ERP system is a major pillar for your industry 4.0 projects.

Future-oriented business processes require efficient information and QM systems. Our software architects design customer projects for industrial and business environments. The vertical flow of information from the supplier through the user all the way to the customer is the main focus – and is professionally implemented by our software developers. Industry 4.0 becomes a reality for us.

Our competence center for the industrialization of products and processes. Here, we focus on your time-to-Market and cost goals. Specialists create processes and realize special systems through efficient methodology and know-how. Our extremely well equipped prototype and series system construction with clean room guarantees high quality.

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DERENDINGEN

DHL SUPPLY CHAIN INVESTIT DANS UN CENTRE LOGISTIQUE ULTRA-MODERNE DE 23.000m² La construction d’une nouvelle plateforme aux côtés du bâtiment actuel permet à DHL Supply Chain d’offrir à ses clients une installation logistique "de pointe". Peu importe si vous êtes un "acteur global", européen ou national ou si vous souhaitez externaliser votre logistique partiellement ou totalement, avec DHL en tant que partenaire logistique, de nombreuses options vous seront offertes.

DERENDINGEN

LES FAITS ET DONNÉES

DHL Supply Chain investit dans une plateforme logistique innovante dans la région de Soleure

Surface logistique totale 23.000 m² (RDC & Mezzanine) construits sur un terrain de 99.000 m²

21 rampes pour l’entrée de marchandises et 12 rampes pour la sortie de marchandises, avec ponts de chargement pour différents types de véhicules

12 mètres utilisables de hauteur sous plafond Concept de l’entrepôt automatisé OSR. Première étape: 25.300 conteneurs, extensible à 44.000

Soleure se caractérise par un bon équilibre dans les différents secteurs économiques. En raison de sa situation centrale en Suisse, le canton est particulièrement attractif.

DHL est présent depuis plusieurs années avec ses équipes compétentes à Derendingen et a investi en 2017 dans l’expansion de son site.

Sur l’ancien site de Schoeller se dressent maintenant 23.000 m² d´une surface logistique des plus modernes. DHL a ainsi la flexibilité de proposer une large gamme de solutions logistiques.

Grâce à un accès facile au réseau de transport routier, les villes de Bâle, Berne, Bienne, Lucerne ou Zurich peuvent être reliées en moins d’une heure. Le Tessin et l’Ouest de la Suisse sont également facilement accessibles.

Heures de travail flexibles, répondant à vos besoins et ceux de vos clients

Isolation des murs extérieurs et du toit selon des normes technologiques des plus modernes, et permettant des coûts énergétiques faibles

Système photovoltaïque avec 1,3 mégawattheures d’énergie sur le toit

Surface bureaux 1.700 m²

Surface mezzanine 5.300 m² pour les services à valeurs ajoutées et le traitement des retours

Excellentes infrastructures et liaisons pour les transports

70 caméras couvrent la totalité du site

Grâce à la proximité du centre de tri de la Poste Suisse à Haerkingen, plus de 7 millions de personnes peuvent être atteintes en 24 heures.

Le site de Derendingen est certifié ISO 9001. En choisissant Derendingen, vous accédez ainsi à l’expertise du n°1 des fournisseurs de services logistiques dans de nombreux secteurs (technologie, mode et commerce de détail, de biens de consommation, ingénierie et de fabrication, industrie automobile). Grâce à son réseau mondial et plus de 146.000 employés répartis dans 56 pays, DHL Supply Chain propose les meilleures solutions de chaine d’approvisionnement pour ainsi dire dans tous les secteurs.

10 RAISONS POUR CHOISIR LE CENTRE LOGISTIQUE À DERENDINGEN 1

Un site stratégique au cœur de l’Europe, avec des connexions de transport optimales (terre, mer, air)

6

Les possibilités de transport international et national, ainsi que les plateformes multi modales et intermodales

2

Force de travail qualifiée dans la région

7

3

Emplacement multi-utilisateurs permettant des coûts de gestion partagés

Clients à Bâle, Bienne, Lucerne et Zurich accessibles en moins d’une heure

8

Fonctions “Cross-Docking”

9

Administration et personnel expérimenté sur place

4

Possibilité de services et de logistique à valeur ajoutée

5

Durabilité

10 Partenaire logistique mondial, financièrement indépendant

INTÉRESSÉ? NOUS SOMMES LÀ POUR VOUS Christian Kubik Responsable Business Development & Account Mgmt DHL Logistics (Suisse) SA, DHL Supply Chain Gueterstrasse 61, CH-4133 Pratteln Bureaux +41 61 8265710 / Mobile +41 79 4033952 Email: christian.kubik@dhl.com


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