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NOVEMBRE 2016
PREMIU
La CEO de Microsoft Suisse nous explique la transformation digitale
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MARIANNE JANIK
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Interview
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2 Editorial Didier Mesnier pour Alp ICT Contenu
Innover pour exister L’histoire est connue, l’intrigue intimide toujours. Nonobstant des clés de lecture héritées des révolutions antérieures, la transformation numérique impressionne, effraie parfois. C’est compréhensible, reconnaissons-le. Ladite transformation comporte des risques qu’il serait malvenu d’édulcorer. Toutefois cette mutation peut être perçue diversement, comme une chance, une source d’innovation et un vecteur de dynamisme. Tremplin vers de nouvelles vocations, billet d’entrée vers une nouvelle ère, le numérique cristallise les craintes, mais surtout, retenons-le, façonne les espérances. Cette transition ne peut s’effectuer sans un cadre construit sur de solides fondations : Evidence. Le Conseil fédéral l’a compris, en définissant cette année les contours de la stratégie « Suisse numérique ». Quant au secteur indusPREMIUM PARTNER:
triel, il se doit derechef de faire preuve d’agilité, l’innovation étant l’une des forces motrices de la croissance économique. Dans ce cadre mouvant, Alp ICT a la volonté et le devoir de s’affirmer comme un véritable repère. Au-delà de constituer un agent de liaison entre les entreprises, la R&D, les acteurs politiques ou encore financiers depuis 2008, notre organisme joue un rôle capital dans l’accompagnement des acteurs dans leur mutation digitale. Et des sept secteurs dont nous assurons la promotion, il n’en existe pas un qui n’ait dû revoir ses priorités, qui n’ait dû s’interroger sur les implications du paradigme actuel, poursuivant une réflexion et une remise en question quotidiennes. Santé, sécurité, usine intelligente ou encore technologie financière pour ne citer qu’eux : tous sont intimement impliqués dans ce bouleversement, devant
de facto en devenir des acteurs à part entière. Symbole du renouveau, le data est devenu la nouvelle matière première, noyau de valeur et de convoitises, les acteurs du milieu s’arrachant désormais ses faveurs. Ce glissement chamboule le marché sécuritaire - entre autres - ce dernier ayant dû diamétralement réviser son mode de fonctionnement autant que son leitmotiv. Par définition, l’agitation implique une redistribution des rôles, instigatrice de vocations nouvelles. La convergence des mondes réel et virtuel est génitrice de tendances inédites dont les exemples sont légion. Parmi eux, celui du matelas doté de senseurs loué aux hôteliers, ces derniers ne payant ainsi que pour l’utilisation réelle du produit. Ou encore la basket sur mesure s’adaptant aux goûts et aux besoins respectifs de chaque consommateur, marquant
04 Tribune
Thomas Vetsch, Citrix
05 Cloud
également des progrès significatifs au niveau de la chaîne de production. Pour répondre à ces modèles émergents, les cursus de formation doivent s’aligner sur cet environnement moderne afin d’offrir à la population active d’aujourd’hui, les clés pour réagir aux réalités de demain. Sous ses allures de mythe de Sisyphe, le défi comporte surtout un versant mobilisateur. Voyons dans ces changements une opportunité pour évoluer, pour inventer et croître. Car innover, c’est exister.
06 Transformation digitale 08 Interview
Marianne Janik, Microsoft
10 Brandreport WIRD Group 11
Sécurité IT
12 Brandreport SCRT 13 Accélérateur d'innovation 14 Formation
Bonne lecture! Cyrille Daverdisse Chef de projet
FOCUS SOLUTIONS IT Chef de projet Cyrille Daverdisse cyrille.daverdisse@smartmediaagency.ch
Country Manager Jeroen Minnee Equipe éditoriale SMA Design Smart Media Agency S.A. Canal de distribution Bilan, Novembre 2016 Impression Stämpfli Publications SA Smart Media Agency S.A. Gerbergasse 5, 8001 Zurich, Suisse Tel. 044 258 86 00
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4 Tribune
La mobilité, condition de la productivité Tribune de Thomas Vetsch, directeur général Citrix Swiss Lorsque nous parlons de mobilité, nous avons trop souvent tendance à nous focaliser sur les équipements qui nous permettent de travailler à distance: smartphones, tablettes, ordinateurs portables. Cependant, pour être véritablement mobiles, nous devons voir au-delà du matériel et nous intéresser plus particulièrement au concept de «mobilité des données», propriété intellectuelle de l’entreprise.
documents et travailler sur les mêmes applications, favorisant ainsi leur collaboration et leur productivité.
TEXTE THOMAS VETSCH, DIRECTEUR GÉNÉRAL CITRIX SWISS
La mobilité sous-entend la capacité à être productif sur tout équipement via une utilisation d’applications et un accès sécurisé aux données. Il ne suffit pas d’échanger simplement un ordinateur de bureau contre un appareil mobile. Pour que la mobilité change la donne, il faut que la productivité soit au centre des priorités. Les avantages de la mobilité peuvent se mesurer de plusieurs manières, car des gains de productivité peuvent être escomptés tant sur le plan personnel que professionnel. D’un point de vue personnel, les employés sont libres de leur choix. Ils décident quand, comment et où travailler en fonction des conditions de travail qu’ils jugent optimales, ce qui est également de nature à améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. En outre, une entreprise peut tirer divers avantages des gains de productivité engendrés par la mobilité de son personnel: RECRUTEMENT DE MEILLEURS PROFILS Les ressources humaines peuvent recruter la personne la plus adéquate indépendamment de sa localisation géographique. Non seulement la recherche des candidats peut s’étendre à l’échelle nationale ou internationale, mais l’entreprise peut aussi mettre en avant l’argument de la flexibilité et de la mobilité pour attirer les recrues. RÉDUCTION DES RISQUES EN MATIÈRE DE SÉCURITÉ Grâce à la virtualisation des applications et des postes de travail, l’équipe informatique peut fournir aux employés les outils nécessaires à leur
productivité tout en préservant la sécurité des données alors que celles-ci sont accessibles partout sur le réseau, y compris via les équipements les plus récents sur le marché. Gains de productivité et fidélisation du personnel – Les employés sont conscients des avantages d’un environnement de travail flexible leur permettant de se connecter partout, à tout moment, et, en définitive, de mieux concilier vie professionnelle et vie personnelle. AMÉLIORATION DE LA COLLABORATION AU NIVEAU INTERNATIONAL L’accès à des technologies de réunions virtuelles facilite et fluidifie la collaboration entre les membres des équipes, où qu’ils se trouvent aux quatre coins du monde. Le partage de documents entre les salariés d’une même société permet également de répondre aux besoins de mobilité et de collaboration des utilisateurs et se conforme aux exigences de sécurité des données de l’entreprise. CRÉATION D’ESPACE DE TRAVAIL COMMUN Offrir une expérience informatique centralisée aussi agréable que sur un PC local et assurer un accès à certaines données du SI entre sociétés partenaires peut s’avérer compliqué. Pourtant, il est de plus en plus courant que les applications d’entreprise offrent une expérience unifiée et simplifiée afin de permettre une expérience utilisateur optimisée depuis n’importe quel périphérique et sur n’importe quel réseau égale ou supérieure à celle d’un environnement de travail traditionnel.
Thomas Vetsch Directeur Général, Citrix Swiss MEILLEURE INTÉGRATION DES TIERS (PARTENAIRES, PRESTATAIRES, SOUS-TRAITANTS) Les technologies de mobilité permettent non seulement aux employés de travailler depuis n’importe quel périphérique ou réseau, mais également d’offrir le même niveau de satisfaction à des collaborateurs tiers. La mise à disposition d’environnements de travail mobiles, contrôlés et sécurisés aux prestataires sans avoir à fournir ou configurer un ordinateur garantit un gain de temps et d’argent. Salariés et prestataires peuvent ainsi partager des
ECONOMIES Les responsables des locaux peuvent mieux gérer les coûts et l’espace car un plus grand nombre d’employés peuvent travailler en dehors du bureau, ou encore optimiser l’utilisation de l’espace dans des bureaux non attribués. Pour qu’une entreprise bénéficie véritablement des avantages d’un environnement de travail mobile ou numérique, il faut que ses employés comme ses dirigeants s’adaptent à de nouvelles méthodes de travail. L’heure n’est plus au bureau d’angle réservé au chef de service et à l’idée selon laquelle l’employé le plus productif est le premier arrivé et le dernier parti. Les dirigeants doivent désormais axer leur mode de pensée sur les résultats plutôt que sur l’encadrement et la gestion d’employés physiquement présents.
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Cloud 5
Le nuage numérique s’étend Il est partout et tout le monde ne cesse d’en parler: le cloud. Mais qu’est-ce que ce terme souvent flou désigne en réalité? Derrière cette appellation généraliste, on désigne principalement la dématérialisation de l’information. Et qui dit dématérialisation, dit aussi accessibilité en tout temps et en tout lieu. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Dans le secteur informatique, on ne jure plus que par ça, le cloud computing. Et les offres en la matière ne cessent d’ailleurs de se multiplier. Si le terme de «cloud» est apparu relativement récemment, il faut savoir que ce qu’il désigne n’est en réalité pas complètement nouveau. En effet, le terme désigne surtout
l’externalisation et la dématérialisation des données sur des serveurs distants. L’avantage est évident: avec le cloud, on évite notamment de devoir stocker ces informations sur un poste local. Dans ce sens, les services cloud s’avère particulièrement intéressants dans la mesure où ils permettent d’accéder à ces données et informations depuis n’importe quel ordinateur, du moment que l’on bénéficie d’une connexion à internet. Autre intérêt notable: la synchronisation des ces données sur plusieurs appareils. Ainsi, on gagne de l’espace et des ressources tout en bénéficient d’un gain certain en temps et en mobilité. En fait, l’utilisateur peut jongler aisément entre différentes interfaces sans se soucier d’emporter avec lui son ordinateur.
Durant ces dernières années, le phénomène du cloud a pris une grande ampleur et les poids lourds du web tels que Google, Amazon ou encore Apple et Microsoft se sont beaucoup investis dans ce secteur. Le marché s’avère donc en plein essor et les entreprises sont nombreuses à avoir franchi le pas et à bénéficier des différents avantages qui y sont liés. Le premier est évidemment d’ordre économique puisqu’il est désormais possible de se passer de grosses ressources hardware couteuses et encombrantes. Ensuite, les bénéfices pratiques sont bien sûr nombreux et intéressants pour les entreprises. Messagerie électronique, outils usuels que l’on trouve normalement sur son bureau, service de communications unifiées, calendrier et aussi messagerie
instantanée constituent autant d’outils particulièrement adaptés aux besoins des professionnels. Et bien sûr, le tout est synchronisable entre PC, tablettes et smartphone. Lorsque l’on passe au cloud, on veillera tout de même à bien passer en revue certains aspects importants. Par exemple, l’emplacement physique des datacenters sur lesquels vont être hébergées nos données. En fonction du type d’activité d’une entreprise, il peut être important d’héberger ses données dans le pays où l’on exerce. De même, on veillera à prendre connaissance des termes et conditions de l’offre à laquelle on souscrit afin d’éviter les mauvaises surprises, car selon les prestataires, elles sont susceptibles d’évoluer et de changer très rapidement.
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6 Transformation digitale
La transformation digitale est en marche Les entreprises sont toutes concernées par l’évolution des technologies numériques. Afin de rester dans le coup et de suivre l’évolution du marché, il s’agit d’être hyper connecté. Un avantage qui permet également de se démarquer de la concurrence. Tour d’horizon des bénéfices obtenus en étant aux avant-gardes du digital. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
Aujourd’hui, pour toute entreprise, on peut constater qu’il existe de nombreuses raisons pour être le plus performant et le plus compétent possible avec les dernières technologies d’internet et du digital. Bien que les différents secteurs économiques et les impératifs qui y sont liés puissent varier grandement, il faut admettre que le paradigme actuel ainsi que les attentes de la clientèle sont clairement orientés sur des services et supports connectés. Bien entendu, de nombreuses sociétés l’ont déjà compris et exploitent cette nouvelle donne avec brio. Mais les entreprises qui hésitent à se lancer ou qui ne sont simplement pas encore en mesure d’opérer cette transformations sont encore trop nombreuses. Par ailleurs, il faut mentionner le fait que les atouts et avantages engendrés par la transformation digitale peuvent toucher pratiquement tous les
aspects de son entreprise: expérience et ressenti de la clientèle, optimisation et amélioration des processus opérationnels ou encore mise en place de nouveaux business model, on l’aura compris, la transformation digitale débouche sur tout un panel de nouvelles opportunités à saisir. Souvent vus comme un domaine particulièrement complexe et spécialisé, les services et technologies en ligne s’avèrent pourtant simple à mettre en place et à adopter. Sur le marché, on trouve notamment différents logiciels qui permettent d’optimiser les processus de vente, le marketing au sens large, le service et la relation client ou encore
l’e-commerce. Avec des solutions de ce genre, l’entreprise bénéficie soudain d’une meilleure vue d’ensemble de ses performances tout en permettant à sa clientèle d’accéder à une expérience nouvelle et toujours plus recherchée. Parce qu’aujourd’hui, on ne peut que constater le fait que les utilisateurs et les consommateurs sont d’abord présents sur le web. Il s’agit donc de mettre en œuvre les moyens nécessaires pour de les dénicher là où ils se trouvent. Le phénomène est encore accentué par l’explosion de l’utilisation des smartphones et des réseaux sociaux. Dans ce sens, on notera que de nombreuses plateformes proposent
aujourd’hui des outils digitaux permettant d’accompagner les entreprises pour répondre spécifiquement à leurs besoins. Logiciels de vente, de marketing, d’analyse ou encore de services de fidélisation de la clientèle permettent notamment de mettre en place un service client qui s’étend même aux réseaux sociaux. Ces outils sont également utiles pour produire des campagnes publicitaires et en mesurer les effets. Enfin, on peut aussi les utiliser pour développer des applications mobiles qui répondent aux attentes précises des commerçants. On l’aura compris, l’heure est à la proximité digitale.
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8 Interview Marianne Janik
«Nous avons un contrat avec la Suisse»
exemple mis en place un blog dédié aux PME, qui bénéficie d’une forte audience et crée donc de nombreuses opportunités de contact. Nous travaillons également en étroite collaboration avec les associations d'entreprises et les organisations interprofessionnelles. Notre réseau de partenaires inclut à ce jour plus de 6 000 entreprises - dont la majorité sont des PME. Chacune d'entre elles conseille ou est en contact avec d'autres PME, ce qui créé de nouveaux contacts.
Marianne Janik a pris la tête de Microsoft Suisse depuis un peu plus d'un an. Dans cet entretien, elle nous explique comment le numérique a profondément transformé la Suisse, comment par exemple une simple jardinerie parvient à anticiper les comportements de ses clients - et pourquoi, en définitive l’humain reste au cœur de toute innovation technique. TEXTE MATTHIAS MEHL
Marianne Janik, les termes «numérisation», ou «transformation numérique» sont sur toutes les lèvres. Mais au fond, de quoi s'agit-il vraiment? Après la machine à vapeur, la production à la chaîne et le microprocesseur, c’est maintenant l'intelligence artificielle qui annonce une nouvelle ère. Nous sommes aux portes de la quatrième révolution industrielle. Fondamentalement, les nouveaux médias numériques et le Cloud sont en train de transformer le monde de l’entreprise tout en créant de nouvelles perspectives de croissance économique. Ces mutations sont très profondes et nous assistons à une démocratisation de la technologie et des ressources. Qu’est que cela veut dire exactement?
Nous percevons deux grandes tendances: d'une part, les capteurs d’information utilisés aujourd'hui sont de plus en plus puissants et abordables. D'autre part le cloud HyperScale, c’est-à-dire le réseau mondial de nos puissants centres de données, permet la disponibilité de différents services en ligne à tout moment, où que vous soyez. Jamais auparavant il n'y a eu une telle égalité d'accès aux technologies numériques. Désormais, le défi consiste à ce que les entreprises prennent conscience des conséquences concrètes de ces deux tendances pour leurs activités - et saisissent les immenses opportunités qui leur sont offertes travers cette évolution.
Et quel est le rôle de Microsoft Suisse dans ce processus? En tant qu'entreprise suisse oui, nous sommes aussi une
PME suisse et portons l'ADN suisse en nous - nous voulons aider particuliers, entreprises et institutions, à franchir le pas de l'ère numérique avec succès. Cela dans le but de préserver la compétitivité et la qualité de vie pour les générations futures. Voilà notre promesse faite à ce pays – c’est notre contrat avec la Suisse.
Pouvez-vous nous donner un exemple concret? Oui, je pense par exemple à cette jardinerie avec laquelle nous travaillons. Cette PME est une entreprise familiale depuis quatre générations. L'actuel directeur de l'entreprise a mis en place un système qui lui permet d'adapter sa gamme de produits avec
précision aux besoins de ses clients. Pour ce faire, il recueille des données météorologiques, les commentaires qu'il reçoit des lecteurs de la revue destinée aux clients ainsi que l'analyse de ses chiffres de vente. Toutes ces données sont compilées et exploitées. Cela lui permet de déterminer avec précision quels sont les produits les plus demandés et à quelle période. Il adapte ensuite son offre en fonction de cette analyse.
Comment se met en place une telle coopération entre Microsoft Suisse et les PME? Nous encourageons les échanges avec les PME à plusieurs niveaux. Nous avons par
Où en sont les entreprises en Suisse en termes de transformation numérique? Dans bon nombre de secteurs, par exemple dans l'industrie manufacturière, l'innovation est déjà une réalité à l'heure actuelle. Après tout, ce n'est pas un hasard si la Suisse occupe régulièrement la plus haute marche du podium dans les classements internationaux en matière d'innovation. Dans le secteur bancaire et des assurances, la transformation numérique est déjà en cours, même s‘il reste du chemin à parcourir. Nous manquons, par contre, encore de solutions globales. Un exemple: dans certaines industries, la production est déjà à la pointe en matière
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Marianne Janik Interview 9 d'équipement technologique tandis que les services administratifs, dans les bureaux, travaillent encore sur des supports papier.
Quels sont les secteurs qui bénéficieront le plus des opportunités offertes par la transformation numérique? Je vois un grand potentiel entre autres, pour les industries de sous-traitance en particulier dans la recherche de nouveaux matériaux et la fabrication de composants. Prenons par exemple l'industrie du câble: le câblage dans la production automobile devenant de plus en plus complexe, ce domaine développe une innovation très forte. Les systèmes d'assistance numérique comme par exemple la visualisation 3D ou la réalité augmentée, sont des outils très intéressants pour ces entreprises. Quels sont pour vous les plus grands défis? Si nous voulons maintenir le cap, nous allons avoir besoin d’anticiper les compétences professionnelles de demain. Le système dual de formation professionnelle qui prévaut en Suisse permet tout à fait de développer des formations qui répondent effectivement
aux besoins de l'économie. Mais ce cercle vertueux entre industrie et formation doit être encore renforcé. En outre, il est essentiel que tous nous prenions conscience de l'importance de la transformation numérique: c'est un processus qui va affecter toutes les industries et les obliger à se transformer. Car, comme nous le constatons jour après jour, le potentiel créatif est énorme en Suisse. Nous devons maintenant simplement commencer à le mettre en œuvre.
Le numérique est-il également un enjeu pour le secteur public? Absolument, le secteur public est tout autant confronté aux opportunités et défis de cette nouvelle situation. Dans le secteur public, il y a un grand potentiel, étant donné qu'il y a beaucoup de données qui pourraient être mises à disposition via le Cloud, par exemple pour faciliter certaines tâches administratives. Dans le même temps, certaines données sensibles ne devraient absolument pas se retrouver dans le Cloud. Il faut donc mettre en place une classification des données existantes disponibles. Afin de rendre justice à cette
situation, Microsoft est la seule société à proposer une solution de cloud hybride, dans laquelle les données publiques se trouvent dans le cloud, mais où les données sensibles ne quittent jamais la Suisse.
Qu'en est-il du secteur de la santé? On y fait face au même genre de défis, étant donné que ce secteur traite également des données dont certaines pourraient être facilement rendues accessibles tandis que d'autres doivent être protégées au plus haut point. De toute évidence, à l'avenir, la protection et la sécurité des données vont occuper une place cruciale. Que fait votre entreprise dans ce domaine? C’est un fait: les données sont plus sûres dans les grands centres de données que sur un serveur local. Pourquoi? Le cloud est suivi par les spécialistes des serveurs et de la sécurité les plus compétents et expérimentés du monde, et ce 24 heures sur 24. En Suisse, quand il s'agit de protection des données, nous avons encore beaucoup à faire en matière de pédagogie. La clé du problème réside
toujours dans la confiance. Car personne ne va utiliser une technologie s'il ne lui fait pas confiance. Afin de contribuer à instaurer cette confiance, nous avons défini trois domaines clés dans lesquels nous nous efforçons systématiquement d’informer le public. Le premier domaine concerne la technologie ellemême: quel est son degré de sûreté, comment est-elle construite? Ce sont des aspects qui peuvent être testés, et vérifiés, et qui contribuent à générer la confiance. Le deuxième point concerne les certificats. Grâce à des certificats, il est possible de définir des processus clairs et de les vérifier, c'est-à-dire de définir qui a accès à quelles données dans le Cloud et à quel moment? Cela rend également l'ensemble du processus auditable et traçable. Le troisième domaine est la transparence: chez Microsoft Suisse, nous
parlons ouvertement des questions de sécurité et donnons aux gens la possibilité de se familiariser avec la technologie, afin qu'ils se fassent leur propre avis. La question de la Sécurité est absolument essentielle pour nous. Dans le monde entier, nous avons investi l'équivalent d'un milliard de dollars uniquement que dans ce domaine. Pour nous, cela fait partie intégrante de notre vision.
Quelle est cette vision? Chez Microsoft Suisse, nous considérons que nous avons conclu un contrat avec la Suisse: à travers nos efforts en matière d'éducation, de prise de conscience et par la fourniture de technologies, nous voulons contribuer à la démocratisation de la technologie et à la rendre accessible à tous. Cela permet à chacun de réaliser son plein potentiel en tant qu'individu.
Smart Facts Marianne Janik (50 ans) est, depuis le 1er juillet à la tête de Microsoft Suisse, en tant que Directeur général pays, après avoir travaillé chez Microsoft Allemagne. Née en France et titulaire d'un doctorat en droit, Mme Janik possède une longue expérience dans le domaine commercial ainsi que la gestion et la direction d'entreprise, dans divers secteurs et industries. Elle a débuté sa carrière chez Daimler Benz AG dans le domaine des Affaires publiques. Marianne Janik est mariée et mère de deux enfants.
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10 Brandreport
Nouvelle technologie «in-memory» SAP HANA Comment en tirer les avantages? Interview avec Georges Sancosme, Chief Technology Officer, WIRD Group TEXTE SMA
De nombreuses entreprises et institutions publiques utilisent aujourd'hui la suite progicielle de SAP. SAP a depuis peu mis sur le marché HANA, un SGBD tout en mémoire permettant de traiter de très gros volumes de données à des très hautes vitesses. Pourquoi les entreprises utilisant des systèmes SAP classiques envisagent-elles de passer à S/4 HANA? Fin avril de cette année SAP annonçait la nouvelle génération de son progiciel de gestion intégré S/4 HANA ainsi que la disponibilité de l'ensemble de sa suite sur la plateforme IBM POWER Systems. Cette nouvelle version représente une rupture majeure dans la ligne de produits de SAP. Cette version a été complètement réécrite pour tirer parti du "in-memory" et des nouvelles fonctionnalités analytiques intégrées dans HANA. Elle fonctionnera donc exclusivement sur HANA. La Business Suite continuera d'être améliorée. Mais le doute est permis.
S4 / HANA est réputé très performant. Les entreprises voulant l'utiliser devront probablement adapter leurs systèmes informatiques afin de tirer le maximum d'avantages, n'est-ce pas un pari risqué? Effectivement, S/4 HANA est conçu pour le modèle de données de HANA et ne sera compatible qu’avec elle. Exit donc les autres bases de données. Elles offrent des options in-memory mais souffrent de structures de données très différentes de celles de HANA. S/4 HANA n'est pas le seul défi des entreprises cherchant à tirer parti des avantages business de HANA. Il leur faut garantir haute disponibilité, puissance et rapidité. Les contraintes de HANA obligent une refonte de leur paysage systèmes et serveurs. L'expérience de WIRD Group montre que tirer parti du rendement et de la fiabilité des plateformes IBM POWER 8 permet d'envisager ces changements avec sérénité. L'ensemble du paysage applicatif SAP peut être consolidé sur un unique système IBM POWER 8 permettant ainsi une transition en douceur tant du point de vue des utilisateurs que des exploitants de l'infrastructure. La disponibilité de HANA sur POWER
simultanément à celle sur x86 est garantie par SAP.
Est-il très coûteux de passer à S/4 HANA sur ces nouveaux systèmes? Les directions d'entreprises savent que leur infrastructure informatique a besoin d'une maintenance et d'un renouvellement constants, que ce soit pour remplacer le matériel vieillissant ou pour couvrir de nouveaux besoins. L'aspect financier reste LE grand tabou quand on parle de SAP. Tout le monde s'accorde à parler d'OPEX, de CAPEX et de gains de productivité. On évoque même 40 % de coûts de production en
moins à usine identique dans certains exemples industriels! On constate que dans le prix total de ces projets, les licences représentent souvent moins de 15 % des coûts, contre 70 % pour l’intégration, la formation des utilisateurs, etc. Les 15 % restants étant investis dans le renouvellement de l’infrastructure matérielle. Pour créer le monde de demain, les transformations incroyables que le SGBD « in-memory » associé aux qualités des IBM POWER Systems de nouvelle génération rendent possibles nous invitent à méditer et envisager une autre approche que le ROI.
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Sécurité IT 11
Un manque de qualité amène des failles de sécurité Interview avec Christophe Gerber, responsable de l'unité Défense & Cybersecurité chez ELCA.
Smart Facts
INTERVIEW THOMAS PFEFFERLÉ
Monsieur Gerber, quels sont aujourd’hui les thèmes importants pour la sécurité IT en entreprise? Les services IT se développent de plus en plus vers la mobilité, sans interruption de connectivité, via la numérisation des services. La tendance est à la déportation dans le cloud pour accroître le niveau de service. Malgré cela, aujourd’hui une entreprise sur deux hésite à faire le pas par crainte pour sa sécurité. Aujourd’hui, le responsable de sécurité doit être intégré le plus en amont possible dans le processus décisionnel afin d’accompagner efficacement la stratégie d’entreprise. Où se situent les plus grandes lacunes en termes de sécurité IT pour ces entreprises? Les systèmes sont de plus en plus complexes et de moins en moins maitrisables. Un bon exemple est la
Christophe Gerber dépendance vis-à-vis des fournisseurs (souvent étrangers). Les failles de sécurité viennent souvent d’une faille de qualité dans un logiciel. L’ouverture accrue vers l’extérieur (Internet) fait que vous ne maitrisez plus votre visiteur. Je suis surpris de voir le manque d’intérêt des dirigeants sur l’endroit où sont stockés leurs données et logiciels. Notre pays et notre économie se porte bien, nous faisons des jaloux. Des concurrents et des états de moins en moins scrupuleux ne se gênent pas de pénétrer nos entreprises pour y dérober les données qui leur seront utile. La guerre économique fait rage et les armes cybernétiques ne sont
Christophe Gerber est responsable de l’unité Défense & Cybersecurité chez ELCA. Il dispose d’une large expérience dans la mise en place de systèmes complexes et sensibles. Il partage cette compétence avec son équipe afin de servir les clients gouvernementaux et privés
aujourd’hui plus un mythe.
Que se passe-t-il quand on se concentre sur son „business as usual“ et que l’on se fait dépasser par le temps? Puisque la sécurité a un coût, on se satisfait souvent du service minimum. Une analyse de menace faite tous les 5 ans ne sert à rien. Surtout lorsque notre écosystème IT est en mutation permanente. Chaque modification d’infrastructure a un impact sur la carte des risques et menaces. Ceci sans compter sur la partie adverse qui se perfectionne chaque jour. Il s’agit de mettre en place des outils qui
accompagnent ces changements: notamment les outils de monitoring de la sécurité mais aussi une réelle stratégie de gestion des identités et des accès (IAM) afin de bien suivre l’accès à l’information de la part des utilisateurs.
Pourquoi est-ce que ELCA est le partenaire de choix pour les entreprises suisses? Nous sommes une société suisse, proche de nos clients, partageant les mêmes racines et valeurs. Une des plus grandes sociétés IT en Suisse, nous sommes indépendants des grands groupes et nos experts peuvent servir nos clients au plus proche de leurs intérêts. La sécurité n’est pas un but en soi. Nous avons dû appliquer les meilleures pratiques depuis plusieurs décennies pour le développement de nos logiciels. C’est avec cette expérience que nous aidons aujourd’hui nos clients. Finalement, notre devise «We make IT work» n’est pas un slogan, mais la réalité que nous vivons sur le terrain chaque jour.
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12 Brandreport
Alerte rouge - en fait quoi? Laisser volontairement son entreprise se faire pirater constitue un des moyens les plus efficaces pour mesurer son exposition à des attaques informatiques ainsi que pour en évaluer les potentielles conséquences. Un service que propose l’entreprise spécialisée SCRT, établie à Préverenges (VD). Ce type de prestation, généralement appelé test d’intrusion ou «pentest», est pratiqué depuis longtemps dans certains secteurs d’activité – bancaire notamment – et tend à se répandre davantage. Sergio Alves Domingues, CTO de la société, nous décrit une variante avancée. TEXTE SCRT
Malheureusement, les entreprises sont encore trop nombreuses à percevoir ce test d’intrusion comme un moyen d’adresser une problématique purement technique. Alors qu’en réalité, l’élément clé sur lequel les pirates informatiques agissent pour mener à bien leurs attaques n’est autre que le facteur humain. En effet, il est très fréquent qu’une attaque informatique implique de l’ingénierie sociale, à savoir des attaques non techniques visant à tromper les utilisateurs. Ainsi, ces derniers sont amenés à révéler des informations, telles que des mots de passe par exemple, ou, pire encore, à infecter leur ordinateur avec un logiciel malveillant ouvrant de la sorte une porte d’entrée dans le réseau de l’entreprise. Dès lors, seul un test d’intrusion dans lequel les auditeurs sont autorisés à mener ce type d’attaques (et ont les capacités de le faire) est réellement représentatif de la réalité. Pour répondre
à cette demande, la société SCRT propose depuis plusieurs années de mener à bien des tests d’intrusion de type «Red Team». Le terme, issu du secteur militaire, fait référence à une attaque au cours de laquelle des ingénieurs spécialisés ont carte blanche pour attaquer la société avec les mêmes moyens qu’un attaquant réel. L’objectif, défini à l’avance, peut par exemple consister à accéder à des données confidentielles. Ce type de tests démarre souvent par une campagne de «spear-phishing», soit une vague d’e-mails ciblés contenant des fichiers malveillants permettant à l’attaquant d’infecter le poste de travail de la cible. Autre astuce: l’abandon volontaire de clés USB «piégées». Une fois le premier vecteur d’entrée obtenu, les auditeurs cheminent, durant plusieurs jours voire semaines, dans le réseau de la société, exploitant d’autres failles techniques ou humaines jusqu’à atteindre leur objectif. Une fois l’exercice terminé, la
société reçoit un rapport détaillant les attaques menées, les résultats obtenus et surtout les principales faiblesses observées, lui permettant ainsi d’y remédier avant qu’elles ne soient utilisées par des tiers. Fondée en 2002, SCRT est entièrement dédiée à la sécurité de l’information. Elle emploie aujourd’hui 39 personnes et son activité comprend non seulement l’attaque (tests d’intrusion) mais également la défense (conseil et intégration d’équipements de sécurité) ainsi que
ATTAQUE, DÉFENSE, INVESTIGATIONS ET FORMATIONS SCRT est le partenaire de confiance pour vous accompagner dans le domaine de la sécurité des systèmes d’information
l’investigation forensique et la formation. SCRT est certifiée ISO 27001 et est ainsi en mesure de garantir la plus stricte rigueur dans le traitement des informations et données qui lui sont confiées. Chaque année, l’entreprise organise par ailleurs Insomni’hack, un événement dédié à la sécurité informatique qui se déroulera dans les halles de Palexpo les 23 et 24 mars 2017. Différentes conférences ainsi qu’un concours de piratage sont organisés pour l’occasion.
SCRT Information Security Le Trési 6B 1028 Préverenges (Lausanne)
T +41 21 802 64 01 F +41 21 802 64 02 www.scrt.ch
UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA
Accélérateur d'innovation 13
Le Cloud, un élément clé de la transformation digitale Si la transformation digitale n’est pas un sujet nouveau, elle a atteint un point d’inflexion tel que le succès d’une entreprise en dépend, quel que soit son secteur d’activité. Dans ce contexte, le Cloud est sans conteste un outil indispensable dans le passage vers le numérique. TEXTE ANNE WICK
La technologie est omniprésente et son rôle disruptif va croissant, causant de profondes mutations industrielles et servant de catalyseur à de nouveaux modèles de croissance, à de nouveaux produits et à de nouvelles expériences clients. Selon un rapport publié par Gartner, les CIOs du secteur privé anticipent une croissance liée aux revenus de l’économie digitale de 16% à 37% lors des cinq prochaines années. Le cabinet d’étude Forrester prédit que 47% des revenus seront influencés par des sources digitales d’ici à 2020. Capitaliser sur ce phénomène est la clé de l’innovation et de la croissance. Si la transformation digitale était perçue comme un sujet tendance, elle est maintenant devenue une compétence de base: les entreprises doivent entièrement repenser leur métier de manière digitale. QUEL IMPACT SUR LA DSI? Les services informatiques doivent
être les activateurs du digital dans l’entreprise. L’IT bimodale est une approche intéressante car elle permet de conjuguer deux impératifs habituellement opposés: d’une part, fournir des services stables, performants et sécurisés, d’autre part, mettre en place rapidement des services innovants. Ceci nécessite la définition d’une stratégie Cloud et son exécution. L’IT doit également se rapprocher des départements métiers afin d’aligner les choix technologiques aux processus d’entreprise et à l’expérience client. Autre points importants: l’amélioration des capacités de communication et de collaboration au sein de l’entreprise afin de mieux connecter les talents, ainsi que la prise en compte des aspects sociaux, analytique et de mobilité dans toutes les décisions technologiques. Un service informatique qui ne serait pas moteur de la transformation digitale menacerait la capacité de l’entreprise à livrer de nouveaux produits et services, à attirer et à fidéliser les talents, à devenir une organisation centrée sur ses clients.
depuis longtemps que raccourcir les délais de mise sur le marché amène des avantages compétitifs indéniables. Les directeurs autorisent plus facilement les idées mises en œuvre via des cycles de développement courts. Les entreprises doivent dépasser le stéréotype simpliste qui résumerait le Cloud à une infrastructure bon marché et un stockage illimité. La vraie puissance du Cloud réside en ses capacités analytiques appliquées à la masse d’information produite par la chaine de valeur de l’entreprise (quitte à faire l’impasse sur le contrôle physique des données), et à transformer le rythme auquel l’entre-
LE CLOUD, ACCÉLÉRATEUR D’INNOVATION Le Cloud est un facteur clé facilitant la transformation digitale parce qu’il est à la source d’un différentiateur majeur pour les entreprises: la vitesse d’innovation. Les innovateurs ont démontré
SYSTÈMES COMPLEXES ET BIG DATA
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prise développe et met à disposition des produits et services innovants. La définition et la mise en œuvre de la stratégie Cloud est un élément crucial de l’avenir de chaque entreprise. La société genevoise blue-infinity accompagne ses clients tout au long de leur processus de transformation digitale, en identifiant une «roadmap» avec des étapes clés, et en proposant l’ensemble des compétences créatives et techniques requises pour concevoir, mettre en œuvre et exploiter des solutions novatrices et efficaces, tirant le meilleur parti des avancées technologiques du Cloud.
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14 Formation
IT: une formation continue essentielle Si la formation continue s'avère de plus en plus importante dans le monde professionnel, elle l'est en particulier dans le domaine de l'IT. En constante évolution, ce secteur demande un effort afin de rester compétent avec les dernières technologies. Consciente de cet enjeu, la HES-SO propose une formation adaptée aux exigences du marché. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
La Suisse fait actuellement face à une importante pénurie de professionnels dans le secteur de l'IT. Pour donner un ordre d'idée, une récente étude d'ICT Switzerland indique que le pays aura besoin de 87'000 spécialistes de l'IT d'ici à 2022. Pour parvenir à répondre à cette très forte demande, il faut bien sûr fournir un effort particulièrement important, et cela dès aujourd'hui. Dans ce sens, les entreprises ont un rôle
majeur à jouer. En effet, en Suisse, les professionnels du secteur continuent à se former en entreprise une fois leur carrière démarrée. Et si l'on désire développer et pérenniser les compétences de la place helvétique en matière d'IT, il faut évidemment investir dans la formation continue. Dans ce sens, la Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture de Genève (hepia), propose une formation spécialement conçue pour répondre aux besoins du marché. Le MAS (Master of Advanced Studies) en information and communication technologies s'adresse spécifiquement à des professionnels qui bénéficient déjà d'une certaine expérience. D'une durée totale de trois ans, la formation est composée de cinq certificats différents correspondant chacun à un semestre de cours réparti sur quinze jeudis. Le travail de Master qui le conclut, normalement effectué dans le cadre
Master of Advanced Studies HES-SO (MAS)
INFORMATION AND COMMUNICATION TECHNOLOGIES www.mas-ict.ch Inscriptions ouvertes Démarrage de la formation le 02/03/17 Renseignements : fc.hepia@hesge.ch
professionnel, comprend environ 300 heures de travail. «Ce MAS porte principalement sur le développement logiciel avec comme fil rouge le domaine des architectures multi-tiers, indique Gérald Litzistorf, directeur de la formation depuis l'année dernière et professeur à hepia. Notre objectif principal consiste à transmettre nos compétences acquises grâce à des financements Ra&D (Recherche appliquée & Développement) et des travaux de diplôme. Aujourd'hui, toutes les entreprises, grandes et petites, sont concernées par la qualité (disponibilité, intégrité, confidentialité, efficience et efficacité) de leurs services informatiques. Outre sa composante théorique, un aspect important de cette formation concerne les travaux pratiques en laboratoire et les études de cas.» A noter également, la formation complète s'effectue sur les sites de Fribourg, Neuchâtel, Yverdon et Genève.
Les participants peuvent suivre l'intégralité du MAS ou certaines parties (CAS, Certificate of Advanced Studies) à choix. La formation complète coûte 20'500 francs et l'employeur l'assume généralement selon négociation avec l'employé. Outre le développement logiciel, les participants apprennent également à maîtriser le stockage de données, les systèmes d'architecture modulaire ou encore les interfaces homme-machine. «Et nous accordons également beaucoup d'importance à toutes les questions qui touchent à la sécurité, poursuit Gérald Litzistorf. Car avec le développement du Cloud, la sécurité dans l'hébergement des données constitue une réelle préoccupation sur le marché. Un aspect que nous abordons d'ailleurs dans le premier CAS de la formation.» Pour plus d’informations: www.mas-ict.ch
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