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PME

Un supplément thématique de Smart Media

L'ENTREPRENEUR 2.0

Mars 2014

Lever des fonds Quelques tuyaux

Médias Sociaux Leur impact

Start-ups

Les spin-offs de l’ETHZ

Jean-Claude Biver

Décryptage du secteur horloger avec un passionné

Energie

Innovation

Logiciels

Réduire son empreinte

Stratégie de différenciation

Optimiser sa sécurité

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Félicitations aux 3000 entreprises suisses qui conjuguent avec nous efficacité énergétique, protection du climat et rentabilité ! Votre AEnEC

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Un supplément thématique de Smart Media

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Ed itori al

Les PME, le pilier de l’économie Les PME, pourtant mal connues, (moins de 250 collaborateurs) de part leur importance (plus de 95%) dans le tissu économique suisse, constituent un pool de savoir-faire destiné à servir la collectivité et/ou à soutenir les grandes entreprises dans la réalisation de leurs produits et services. Mais l’on oublie que cette forme d’organisation revêt une complexité sur sa compré-

Djill Hadjadj, Président de l’association PME Romandie

hension et son rôle dans le tissu économique. Ces PME sont de véritables machines créatrices de richesses et d’emplois qui ne peuvent à aucun moment se permettre de s’enrayer au risque de disparaître. La PME recèle une histoire, une culture. Tant de facteurs en son sein la positionnent comme un des piliers du patrimoine socio-économique. Des hommes et des femmes dotés de compétences-clés font de leur savoir-faire, son salut pour sa survie. Elle se doit de se réinventer, de s’adapter et d’investir face à une concurrence impitoyable et globalisée. Elle doit non seulement se focaliser voire se recentrer sur son core business mais également innover et intégrer de nouvelles approches visant la gestion de ses ressources. Parmi elles figure celle considérant l’humain comme un rouage essentiel de son

fonctionnement et non plus comme un simple pion que l’on éjecte par souci d’économie. Une PME bien établie sans un bon manager pour la piloter compromettrait toute chance de développement au risque de la confronter à la mort. Appréhender le fonctionnement de la PME et l’apprivoiser exige une attention de tous les instants, un exercice périlleux dans un monde en pleine transformation. Alors, il est plus que nécessaire que le manager dispose d’une vision à long terme et d’une stratégie claire. Il doit avoir, en outre, de nouvelles compétences conjuguant intégration des nouvelles technologies avec un système d’information maîtrisé et plans de formation en adéquation avec la spécificité de la PME et les besoins du marché. Mais comment innover et intégrer ces nouveautés sans se perdre? Des associations professionnelles

Pour en savoir plus

sont sans conteste un appui important pour ces managers solitaires. La solitude devient dès lors leur compagne de tous les jours, celle qui va renforcer par moment leur incertitude et va devenir en conséquence un facteur de risque à perdre pied. Alors, pour s’en défaire, les rencontres avec les autres entrepreneurs s’imposent. Oser confronter ses idées et ses expériences aux autres patrons sans paranoïa ni complexe, devient pour le manager un exercice incontournable pour avancer sûrement, mûrir et en tirer le meilleur pour lui et l’entreprise. Il convient donc de saluer le courage, l’audace et l’intelligence de ces entrepreneurs, hommes et femmes qui, au prix de grands sacrifices, ne demandent qu’à demeurer acteurs dynamiques de l’économie du pays et, en toute simplicité, continuer à vivre de leur entreprise, de leur passion.

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04 PME: Où trouver des fonds? 05 Innovation et stratégie de différenciation 06 Les logiciels d’entreprise 08 Interview avec Jean-Claude Biver 10 Les Médias Sociaux 11 Les spin-offs de l’ETHZ 12 L’Efficacité énergétique 14 La formation continue

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Smart Media

Chef de projet: Gabriel Hauser, gabriel.hauser@smartmediapublishing.com Rédactrice en chef: Lassila Karuta Equipe éditoriale: Matthias Mehl, Didier Juillerat, Claudia Benetti Impression: Swissprinters AG Graphisme: Benedikt Schmitt Pour plus d’informations sur Smart Media: Jeroen Minee, jeroen.minee@smartmediapublishing.com, Smart Media Publishing Schweiz GmbH, Tel. 044 258 86 00

Smart Media produit et publie des suppléments thématiques qui paraissent avec les médias suisses. Nos publications innovatrices permettent d’attirer l’attention sur nos clients et de renforcer leurs marques. Notre contenu rédactionnel se distingue par sa qualité et son originalité.

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D’après une étude du SECO de 2010, il est démontré que le stress occasionne en Suisse des coûts de 4,2 milliards de francs par an.


Mariage annoncé entre Le Grand Hotel des Bains et le Centre Thermal d’Yverdon-les-Bains! A la tête des 2 entités depuis quelques mois, le nouveau directeur Guy Lindt souhaite mettre en avant les 2 fleurons de la Région d’Yverdon-les-Bains et ainsi dynamiser l’offre à la clientèle Loisir et MICE Grand Hotel Des Bains • 120 chambres • 15 salles de conférence • 1 piscine thermale à 34° • 1 suite wellness • 1 bar «La Rotonde» • 1 restaurant «Le Pavillon» GRAND HOTEL DES BAINS****Sup │Avenue des Bains 22 │ CH – 1401 Yverdon-les-Bains │ +41244246464 │ www.grandhotelyverdon.ch

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F inancement

Recherche de fonds

Get your guide et la fructueuse recherche de fonds La recherche de fonds est l'un des grands défis lorsqu’on crée son entreprise. La start-up suisse "Get your guide" a pu lever plus de 16 millions de dollars en six ans. Explications. texte lassila Karuta

L’idée de créer une entreprise surgit au cours d’un séminaire à l’Ecole Polytechnique de Zurich fin 2007. Cinq étudiants dans la vingtaine sont derrière le projet. En 2008, l’idée devient réalité lorsqu’ ils mettent ensemble environ 20.000 francs et créent le site web «Get your guide» tout en continuant leurs études. «Au début, nous avions conçu un peer-topeer site, une plateforme pour directement mettre en contact deux clients, un touriste et un guide», explique Johannes Reck, CEO et co-fondateur. Passionnés de voyages, ils se disent qu’il n’y a rien de mieux que de découvrir un nouveau pays à travers les yeux d’un de ses habitants. Sans passer par les agences de voyages traditionnelles. Mais les deux premières années, les clients sont plutôt rares.

Premier financement

Début 2010, les choses commencent à bouger. Les clients viennent timidement et la Banque Cantonale de Zurich (ZKB), via son programme «Pionnier », investit 300.000 fr. dans l’entreprise. Quelque temps après, des agences de voyage veulent poster sur leur site les activités qu’elles organisent. Les fondateurs de Get your guide décident alors d’adapter leur offre. Leur plateforme abritera dorénavant des offres de touropérateurs et non pas de guides privés. «Après deux ans, nous sommes rendus compte que notre service ne correspondait pas aux besoins du marché», explique le co-fondateur. Les jeunes entrepreneurs changent leur "business modèle": les agences postent gratuitement leurs offres sur le site et une fois qu’un client achète une activité, par exemple une visite guidée de Paris, Get your guide obtient 20 à 30 % du prix d’achat. Dans l’entre-temps, Johannes Reck ainsi que ses collègues ont fini leurs études et ont commencé à travailler pour d’autres entreprises. Mais début 2010, les cinq fondateurs démissionnent pour se consacrer uniquement à leur firme. Ne connaissant pas grand-chose de l’industrie du tourisme,

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ils s’adressent à Roland Zeller, le fondateur de travel.ch, pour lui demander des conseils. Ce dernier investira par la suite dans la compagnie. Le grand saut

Les clients augmentent et pour soutenir la croissance, les cinq entrepreneurs ont besoin d’argent. Ils cherchent des fonds de capital-risque qui pourraient investir dans leur société. Comment? Ils assistent à des conférences où ils peuvent rencontrer des investisseurs et utilisent les réseaux sociaux. Au bout de 6 mois, ils y arrivent. Le fonds Profounders leur accorde environ 1,5 millions de francs en février 2011. «Ce qui est

vital, c’est d’obtenir de l’argent d’investisseurs qui ont de l’expérience dans votre branche. Ils vous conseillent et sont conscients des défis à relever», explique le CEO. En début d’année 2011, ce dernier a déménagé à Berlin pour y ouvre un bureau. Et en mai 2011, Las Vegas a accueilli leur troisième succursale.

qui les invitent à présenter leur "business modèle". «Sinon, nous n’aurions même pas eu cette chance», admet le chef d’entreprise. En janvier 2013, deux fonds, Highland Capital Partners et Spark Capital (un des investisseurs de Twitter) leur accordent 14 millions de dollars. Et maintenant?

Trouver des investisseurs américains

Mi-2012, l’entreprise a déjà 70 employés. Les entrepreneurs veulent continuer à se développer mais ils sont à court de liquidités. Le fonds "Profounders" les recommande auprès de collègues aux Etats-Unis

Get your guide a actuellement cent employés et propose plus de 20.000 activités différentes dans 2360 destinations. «D’ici la fin de l’année 2014, nous deviendrons rentable. Bien avant qu’on épuise les 14 millions», soutient Johannes Reck. A suivre.

Les co-fondateurs se sont rencontrés à l’ETHZ: Tao Tao, Johannes Reck, Martin Sieber et Tobias Rein (de gauche à droite) ©DR


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St ra t égi e

L’innovation par la différenciation Une petite entreprise peut se montrer innovatrice en adoptant une stratégie de différenciation pour se positionner. L’agence de communication «Papyrus Communication» en est un exemple. texte lassila Karuta

Pour Sophie Pieren, l’aventure commence en 2011 lorsqu’elle elle crée sa propre agence de communication «Papyrus Communication». Pour se démarquer de ses concurrents, la trentenaire a pris deux décisions stratégiques: offrir une palette de services différents et implanter son entreprise dans la campagne vaudoise. En prospectant le marché, elle s’est rendu compte que la plupart de ses concurrents étaient établis dans les villes, et proposaient leurs services soit à des entreprises soit à des particuliers. Mais rarement aux deux. L’agence a, elle, développé des offres pour les deux catégories de clients. Pour monsieur tout le monde, Papyrus communication rédige par exemple des lettres de motivation, des biographies

ou des correspondances administratives. Elle a aussi mis sur pied des prestations destinées à des entreprises. Et deux ans après sa création, l’agence commence à être connue dans la région. «Il m’arrive maintenant de devoir refuser du travail et des gens que je ne connais pas viennent à l’agence», indique l’entrepreneure. A ses débuts, la majorité de ses clients étaient des connaissances et des amis d’amis. Différenciation

Urs Frey, professeur à l’Institut suisse pour les petites et moyennes entreprises de l’Université de St-Gall, estime que les chances de

réussite des petites entreprises augmentent si elles proposent des services qui ne sont pas couverts par des grands prestataires. Ce qui semble être le cas pour Papyrus Communication. Par ailleurs, pour essayer de se différencier, l’agence adapte continuellement ses prestations en fonction de ses clients. «Au début je n’avais pas une idée clair des besoins de mes clients, mais j’ajuste progressivement mon offre», explique Sophie Pieren. Avoir un local au centre d’Echallens lui facilite également le contact avec les clients. «Les gens entrent spontanément pour poser des questions lorsqu’ils voient l’enseigne.»

La différenciation permet de se positionner

Inno v ation

Protégez vos inventions!

La croissance

Pour le moment, la spécialiste en communication travaille seule. De temps à autre, elle donne des mandats à d’autres firmes. Sophie songe cependant aux possibilités d’engager un collaborateur d’ici deux ans. Sa clientèle croît progressivement mais c’est une difficile décision à prendre pour l’entrepreneure qui se veut avant tout prudente. «Ce n’est pas évident de franchir ce pas parce que la charge de travail varie et parfois je n’ai pas de liquidité entre deux grands paiements. Le moment venu, je demanderai conseil à un expert.» Urs Frey indique quant à lui que «la plupart des stratégies d’entreprises poursuivent des objectifs de croissance mais que les petites sociétés ne doivent pas nécessairement évoluer dans ce sens.» Il explique ceci par le fait que l’amélioration de la qualité des prestations et de la satisfaction des clients, ainsi que la possibilité d’imposer des prix plus élevés ne vont pas toujours de pair avec une hausse de ventes et la croissance. Mais chaque cas est unique.

Deux tiers des PME ne protègent pas leurs inventions. Tel est le résultat des études menées par différentes hautes écoles. Pour un entrepreneur, il n’est certes pas aisé de savoir comment procéder, mais il peut se faire aider. L’Institut fédéral de la propriété intellectuelle (IPI) a publié une brochure intitulée «Imaginer. Réaliser. Protéger. Marques, brevets, designs et droit d'auteur: le tour de la question» qui aide à s’y retrouver. Le livret explique notamment les instruments qui peuvent être utilisés pour se protéger des contrefacteurs: marque, brevet, design, et droit d'auteur. Des formations spécifiquement destinées aux PME ont également été développées par l’IPI. Plus d’informations: www.ige.ch/fr/ formation/programme.html

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Dirigeants: 3 conseils pour une réorganisation réussie 25 ans auprès de dirigeants de 58 entreprises ont montré qu’un changement d’organisation est souvent perçu comme long et difficile. Or comme l’a exprimé un de nos clients, une autre façon de changer est aujourd’hui possible: «Enthousiasme communicatif, niveau de créativité et de proactivité élevé, convergence de vue sur la stratégie, projets concrets». Fabienne Redondi, spécialiste des changements organisationnels et humains de l’entreprise, chez Red Belt.

Pour réussir votre réorganisation, nous apportons des pratiques innovantes, comme par exemple:

Impliquer le plus grand nombre Notre approche est basée sur une technique inédite d’Enquête Appréciative. Tous les employés s’expriment et participent aux étapes pour générer la transformation souhaitée.

Réduire la durée Parce que la motivation diminue avec le temps, toutes les étapes de la démarche sont concentrées sur un sommet de 2 jours, ou sous une autre forme, adaptée à votre entreprise.

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Informati q ue

Logiciels et sécurité

Avec la technologie appropriée, ça marche mieux Pour réussir, il faut marcher avec son temps. Surtout lorsqu’il s’agit des nouvelles technologies. Des logiciels comme «Software as a service» sont d’une grande utilité dans de nombreuses branches. Mais en même temps la sécurité doit primer. Texte Matthias Mehl

Brancher son ordinateur, l’allumer et commencer à travailler. Mais la réalité est un peu différente: d’abord il faut placer les périphériques au bon endroit, installer les programmes, régler les bugs et se connecter au réseau. Du travail supplémentaire dont on se passerait volontiers. Toutefois d’autres possibilités existent. Une des solutions est le «Software as a service» (SaaS). Dans ce cas, les logiciels ne sont pas téléchargés sur l’ordinateur et le système d’exploitation local n’est pas utilisé. Toute l’infrastructure IT est gérée par une entreprise externe. Le client peut accéder à ce service via un navigateur web. Il a uniquement besoin d’un ordinateur

connecté à internet et d’un abonnement. «Ce principe a de nombreux avantages», dit Alexander Benlian, professeur à l’université technique de Darmstadt. Une sécurité accrue

Le plus grand avantage de ce système, estime le chercheur, est sa grande flexibilité. Chaque entreprise peut l’adapter en fonction de ses besoins. En outre, les mesures de sécurité mises en place par les entreprises pourvoyeuses de Saas sont meilleures que celles des PME en général. Et cette soustraitance permet un plus grand contrôle du budget IT. «Il arrive souvent que des entreprises ne savent pas exactement le montant dépensé pour leur propre structure informatique», soutient le professeur.

chose, s’ils ne sont pas utilisés correctement. Cela est valable pour l’usage quotidien que pour la sécurité des informations. Mark Saxer, spécialiste de la sécurité informatique, estime que dans la plupart des compagnies suisses, la protection des données pourrait être améliorée. Et cela grâce à des mesures assez simples. En premier, les PME devraient réglementer l’accès aux données de manière stricte. La plupart des chefs d’entreprises se contentent toutefois d’installer un firewall, affirme le spécialiste. «Les informaticiens sont

responsables de la sécurité du réseau mais pas de la protection des données. Cette dernière relève du chef», précise-t-il. Les grandes entreprises ne sont pas à l’abri

Du point de vue de la sécurité, les PME sont certes plus fragiles mais les grandes organisations ne sont pas à l’abri des vols de données. G Data, une entreprise allemande spécialisée dans la sécurité informatique, vient de découvrir un programme malveillant, un rootkit, capable de dérober des informations

confidentielles de grands réseaux, notamment ceux des administrations publiques et des grandes firmes. Ce logiciel, baptisé «Uroburos», peut également interrompre le trafic de données du réseau infiltré. Les «rootkit» se distinguent des autres logiciels malveillants du fait qu’ils sont difficilement détectables. Du fait de la complexité technique et du script d’Uroburos, G Data croit savoir qu’il a été développé par les services secrets russes. Le code serait en action depuis 2011 mais la firme n’est pas encore arrivée à déterminer le vecteur d’infection.

L’utilisateur est le premier garant de la sécurité

Le secteur IT spécialisé dans les logiciels d’entreprises a énormément progressé ces dernières années. Mais les meilleurs outils informatiques ne servent pas à grand-

Un «rootkit» peut dérober les informations confidentielles de grands réseaux

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BLUESTAR SOLUTIONS SÀRL Fondée en 2008 à Neuchâtel, Bluestar Solutions Sàrl est active dans l’informatique, le multimédia (site & app) ainsi que dans le développement d’applications de gestion. L’entreprise a su étendre son offre en proposant des prestations dans le domaine de la communication, du graphisme ainsi que du conseil technologique. Des sites Web axés sur l’ergonomie et la facilité d’utilisation Bluestar Solutions Sàrl crée votre site internet. Vous vous chargez de la maintenance via un système de gestion de contenu complet et facile à prendre en main. Pas de dépenses superflues en prestataires externes. Une tech-

nologie de pointe qui vous permettra de mettre en avant des informations (que vous soyez particulier ou professionnel) grâce à un design moderne et attractif et surtout en harmonie avec votre activité. Maintenance informatique 7j/7 Bluestar Solutions Sàrl vous accompagne et vous propose des solutions complètes dans le conseil, l’installation et la gestion de votre parc informatique. En cas de problème, la société assure un dépannage rapide à distance ou sur site et intervient également le weekend ou la nuit en cas de nécessité. Un outil révolutionnaire pour les acteurs de l’événementiel invites.ch est une plateforme Web de gestion d’invitations et d’organisation d’événements.

Grâce à ce logiciel « clés en main » accessible directement en ligne, vous pouvez organiser une manifestation, une formation ou une conférence en quelques minutes seulement. Avec invites.ch, gérer des invités et organiser un événement devient aussi simple qu’envoyer un email ! En constante croissance, Bluestar Solutions Sàrl compte actuellement une quinzaine d’employés à Neuchâtel. La société est dirigée par Ismaël Gensollen, jeune patron dynamique d’un peu plus de 34 ans, passionné par les dynamiques entrepreneuriales et les relations humaines.


MoS Move Center

- la mobilité intelligente Vos collaborateurs doivent pouvoir être mobiles à tout moment? Vous disposez d’un grand parc automobile, mais la plupart des véhicules ne sont pas utilisés? Vous souhaitez réduire votre parc automobile et les coûts qui en découlent, mais ne savez pas de combien de véhicules vous avez vraiment besoin? Mobility Solutions SA répond à toutes ces questions avec sa solution adaptée aux besoins des entreprises!

M

obility Solutions SA fait partie du groupe Poste et opère dans le domaine de la gestion de parcs automobiles depuis de nombreuses années. Ce prestataire se concentre sur l’offre de solutions de mobilité durables pour optimiser le parc automobile de ses clients sur le plan économique et écologique. Le gestionnaire de parcs automobiles présente maintenant une solution unique en Suisse qui ouvre de toutes nouvelles possibilités à la gestion classique de flottes d’entreprises.

MoS Move Center – une plateforme en ligne pour tous De nombreux collaborateurs se rendent au travail et effectuent leurs voyages de service en voiture, la plupart d’entre eux se déplaçant seuls. Beaucoup d’entreprises mettent à disposition de leurs collaborateurs un parc automobile important, mais la plupart des véhicules ne sont pas utilisés en continu. On offre donc une mobilité «en fonction des besoins» sans connaître précisément les besoins effectifs, ce qui s’avère inefficace et très coûteux. Mobility Solutions SA a développé une nouvelle solution de mobilité, unique en son genre dans toute la Suisse: le MoS Move Center. Elle permet aux collaborateurs d’organiser leurs trajets quotidiens pour aller au travail et en revenir, de même que leurs trajets professionnels. Une solution pratique qui fait gagner du temps avec le même système. Le MoS Move Center associe autopartage et centrale de covoiturage ainsi que les données des transports en commun, le tout sur une plateforme en ligne unique en son genre.

Les utilisateurs ont l’embarras du choix: 1. Réserver un véhicule de société dans un pool 2. Réserver un trajet en covoiturage 3. Consulter le réseau de transports publics

Le conducteur et le passager s’évaluent mutuellement dans le système après leur trajet afin de susciter la confiance des nouveaux demandeurs.

Economies en vue avec les parcs de véhicules

Le covoiturage, l’opportunité d’échanger

Le MoS Move Center permet de gérer des véhicules de flottes, que les collaborateurs peuvent réserver directement dès qu’ils en ont besoin. Avantage: les périodes d’utilisation des véhicules sont consultables – un rapport peut être établi à partir de tous les trajets entrés dans le système. Il est possible de réduire progressivement la taille du parc au fur et à mesure que les périodes d’utilisation et le taux de fonctionnement sont connus. Des économies à ne pas négliger!

Le covoiturage permet aux collaborateurs d’une même entreprise de se rencontrer. C’est pour eux l’occasion de discuter de projets actuels, d’agrandir leur réseau ou encore de travailler lorsqu’ils sont passagers. Cela réduit le nombre de réunions, améliore la communication et renforce le sentiment d’appartenance à l’entreprise.

Covoiturage spontané et dynamique Le MoS Move Center combine gestion de véhicules et centrale de covoiturage. C’est sa centrale de covoiturage dynamique en temps réel qui rend cette offre si unique. Elle coordonne les demandes sur des trajets partiels ou sur des itinéraires similaires autour d’un véhicule. Il est également possible de réserver à la dernière minute un véhicule déjà en route. Ainsi, les véhicules peuvent être utilisés de façon plus intensive à certains moments de la journée. La recherche chronophage est supprimée grâce à la plateforme en ligne: le système trouve automatiquement les conducteurs et les passagers adéquats.

Une technique flexible et sûre Une technique fiable et éprouvée est à la base du MoS Move Center. Les entreprises sont assurées que les déplacements de leurs collaborateurs se déroulent sans accroc en toutes circonstances. Une authentification par Intranet, e-mail ou login garantit un niveau élevé de protection des données et de la sphère privée. Le système peut intégrer un nombre illimité de véhicules de flotte de n’importe quel type de véhicule, même des deux-roues et des véhicules de livraison. Par ailleurs, il est possible d’inclure différents sites d’entreprise.

Le conducteur et le passager s’évaluent mutuellement dans le système après leur trajet, ce qui inspire confiance aux nouveaux demandeurs.

Les avantages en bref: ● ● ● ●

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Utilisation optimale des véhicules du parc de l’entreprise Réduction du parc automobile Moins de trajets individuels vers une même destination Echanges sociaux entre collaborateurs de divers services empruntant des itinéraires communs Impact positif sur l’environnement par une réduction des émissions de CO2 et une meilleure utilisation des ressources Economies de places de stationnement Gain en termes d’image en interne et à l’extérieur grâce à l’utilisation d’une solution de mobilité unique en son genre.

Bien entendu, Mobility Solutions SA propose également une solution classique d’autopartage en vue d’une réduction ciblée de la taille des parcs automobiles. Pour ce faire, les véhicules sont équipés d’ordinateurs de bord capables de fournir des rapports sur l’utilisation du véhicule, bien plus détaillés qu’avec la solution économique en ligne. Quiconque souhaite donc analyser le taux d’utilisation de son parc de véhicules pourra gérer encore mieux son parc automobile grâce à la solution d’autopartage et de fait, atteindre un rendement encore plus efficace. ■


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Interv i ew

«Il faut apprendre à apprendre» Jean-Claude Biver est un des personnages qui a marqué l’industrie horlogère suisse ces dernières années. Le directeur du département des montres du groupe LVMH et président du conseil d’administration de Hublot décrypte pour nous ce secteur constitué essentiellement de PME. Propos recueillis par Lassila Karuta

Vous avez redressé Blancpain, Omega et Hublot, quel est votre secret? Il n’y pas de secret. Je suis juste passionné par les montres. La passion renverse des montagnes et déculpe vos capacités de travail. Elle déteint sur autrui et attire les hommes. Cette passion est une des formes d’expression de l’amour. Et l’amour attire les hommes parce que nous en avons tous besoin. Discutons donc de ce métier qui vous passionne tant. Hublot contrôle maintenant toute sa chaîne de production et de plus en plus de maisons horlogères achètent leurs sous-traitants. Pourquoi? Cette verticalisation (ndlr: acquisition des sous-traitants) est très importante. Tout d’abord pour pouvoir innover. Lorsque vous disposez de votre propre département de métallurgie, vous pouvez faire des recherches sur de nouveaux alliages et ensuite produire. C’est différent si devez donner un mandat à un métallurgiste indépendant. A l’interne, vous êtes plus réactifs, vous pouvez exercer une plus grande pression et vous avez l’exclusivité. La capacité d’innovation est parfois proportionnelle à la verticalisation industrielle.

Vous ne craignez pas de tuer la créativité avec cette verticalisation? Non, ce n’est pas parce que je regroupe tout sous un même toit que je vais tuer l’innovation.Si on a peur de cela, vous pouvez toujours donner des mandats à l’extérieur pour que les gens à l’interne se sentent un tout petit peu en compétition. Comment voyez-vous les montres du futur? C’est difficile à dire. Le présent est déjà parfois difficile à comprendre. Je crois que la montre Suisse de qualité telle qu’elle est maintenant a encore de beaux jours devant elle. Elle est maintenant un objet d’art, de culture et de statut. Aussi longtemps que la montre est ainsi considérée, l’industrie horlogère suisse a de belles années devant elle. Actuellement, la tendance est à la fabrication de montres avec des matériaux plus performants? Oui, mais dans l’art la créativité est infinie. On peut s’imaginer faire des montres permettant d’accélérer ou de freiner le temps. Nous l’avons déjà fait dans le passé. En réalité, nous n’avons plus besoin de

porter des montres pour lire l’heure uniquement. Les cadrans pourraient donc indiquer quelque chose d’autre.

Est-ce que vous pensez que les marques de montres haut de gamme se lanceront aussi dans la production de smartwatches? Je pense que ces montres sont très intéressantes et qu'elles ont un grand future. Mais elles ne sont pas compatibles avec la haute horlogerie.

» Un entrepreneur qui croit savoir est un entrepreneur dangereux. Pourquoi? La haute horlogerie est avant tout un art hérité du passé. Et l'art est incompatible avec le fait qu'un objet devienne irréparable. Ce qui sera le cas pour les smartwatches au bout de quelques années. Mais par contre, ces montres sont intéressantes pour le bas de gamme qui n'a pas les mêmes contraintes que le haut de gamme.

L’industrie horlogère suisse exporte environ 95% de sa production. Qu’en est-il chez Hublot? Nous exportons environ 94% de nos montres. Est-ce que la Chine est aussi un de vos principaux marchés? Non, en Chine nous sommes en retard. Nous y sommes seulement depuis deux et demi et nous y faisons environ le même chiffre d’affaires qu’en Suisse. A peu près 6%. Pour s’y faire un nom il faut au moins 10 ans. C’est un marché très complexe. Mais dans dix ans, nous y ferons probablement 20 à 25 % de notre chiffre d’affaires. Est-ce que vous ne craignez pas que les nouvelles lois chinoises contre la corruption aient un impact sur vos ventes? Non, la corruption est un fléau qui n’est pas seulement chinois. Il ne faut pas croire qu’à cause de ces lois, nous ne vendrons plus de montres. Par ailleurs, nous ne vendons pas seulement des montres à corrompre! Il y a avant tout et surtout des gens honnêtes qui achètent nos montres. Avec la nouvelle loi, ce sont avant tout certains politiciens qui ont été obligés d’arrêter de se faire corrompre.

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Édition Spéciale Seaforce Arctic Light Wenger et Uri Golmann, photographe danois passionné de nature se sont associés pour lancer le partenariat « Arctic Light ». L’Arctique est de loin l’endroit le plus sauvage et le plus inaccessible sur terre, mais à n’en pas douter un trésor de merveilles naturelles. Le projet « Arctic Light » est un témoignage de la beauté du pôle Nord et une prise de conscience des problèmes liés aux changements climatiques qui affectent fortement les conditions de vie des animaux et habitants de cette région.

Wenger a ainsi conçu un set avec une montre spéciale « Arctic Light », un coffret étanche et un livre des plus belles photos d’Uri Golmann en Arctique. En acquérant le Set Seaforce Arctic Light vous contribuez à la conservation de l’Arctique.

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Inter v ie w Ce qui est normal. Vu que Hublot n’est en Chine qu’à une échelle très limitée, cette loi ne nous affecte pas.

Et les autres marques horlogères plus présentes en Chine, ressentelles les impacts de ces lois? Oui, il y a eu un important ralentissement des exportations vers la Chine en 2013 de l’ordre de 15 à 20%. Mais ça sera un jour compensé par les 400 à 500 millions de Chinois qui constitueront la classe moyenne et qui auront un énorme pouvoir d’achat

A 65 ans, Jean-Claude Biver vient d’être nommé à la tête des montres de LVMH ©DR

Les Chinois dominent le marché des montres bas de gamme mais essaient de se positionner dans le secteur du luxe. Pourraientils concurrencer la Suisse? Il y a plusieurs pays qui essaient de se positionner. Le Japon par exemple a une industrie horlogère florissante .Mais les Japonais ne sont pas arrivés à se positionner dans la haute horlogerie, malgré la qualité de leurs montres. Si les Japonais ne sont pas arrivés à se hisser dans le haut de gamme ça ne veut pas dire que les Chinois n’y arriveront pas. Mais nous avons les exemples japonais et français qui montrent que concurrencer le «swiss made» est très difficile. Et en maintenant notre capacité d’innovation, notre qualité, notre service et notre humilité, nous devrions arriver à préserver notre avantage. Par ailleurs, je n’ai pas de craintes à voir les Chinois faire de bonnes montres. Toutefois entre faire une bonne montre et avoir une image de luxe, ce sont deux mondes différents.

Pourquoi est-ce que l’industrie horlogère suisse a été moins affectée par le franc fort que les autres industries tournées vers l’export? L’industrie horlogère, tout comme les autres industries, a une capacité d’adaptation pour préserver les marges qui est extraordinaire. Et dans le haut de gamme, nous sommes un tout petit peu différents. Nos prix sont plus souples. C’est-à-dire que si nous augmentons nos prix à cause de la baisse du dollar, les conséquences ne sont pas aussi pénalisantes que dans les autres industries puisque nous n’avons pas de concurrence. Il n’y a que les Suisses dans la haute horlogerie…Par contre pour l’industrie des machines qui a des concurrents allemands ou italiens, là c’est déjà beaucoup plus difficile. Pour conclure cet entretien. Quels conseils donnez-vous aux jeunes entrepreneurs? Il faut croire en ce que vous faites. Il faut avoir le courage de se tromper. Il y a beaucoup de gens qui ont peur de se tromper. Les échecs sont formateurs et ils sont nécessaires dans un processus de succès. La défaite et les erreurs font partie du processus d’apprentissage. Les entrepreneurs doivent «apprendre à apprendre». Par ailleurs, un entrepreneur qui croit savoir est un entrepreneur dangereux. Une attitude de partage est également importante pour que les collaborateurs puissent vous aider. Un entrepreneur qui a tout cela a déjà les attitudes pour réussir même si cela ne signifie pas qu’il va y arriver… mais il faut toujours réessayer.

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Commu ni cat i on

L e s m é d i a s so c i au x

Deux tiers des entreprises ont un compte Facebook

PME et médias sociaux: la route est longue Les réseaux sociaux attirent de plus en plus d’entreprises. Mais une étude indique que les PME arrivent rarement à tirer profit de ces outils de marketing. Texte lassila Karuta

L’utilisation des médias sociaux par les PME n’a pas d’impact positif sur leur succès. Tel est le résultat d’une étude publiée par les Universités de Liechtenstein et de Vienne, en décembre 2013. Après avoir interrogé plus de 400 entreprises allemandes, suisses, autrichiennes et du Liechtenstein, dont 250 PME, les auteurs affirment que seules les grandes entreprises tirent profit de ces nouveaux médias. Pourquoi? Les chercheurs estiment que les petites et moyennes entreprises n’y consacreraient pas assez de temps

et n’auraient pas de stratégies claires. Mais bien qu’un mode d’emploi approprié semble encore manquer, 2/3 des participants à l’enquête utilisent ces nouveaux outils de marketing. Et ils pensent pouvoir lancer un nouveau produit plus rapidement via les réseaux sociaux. Facebook est la plateforme la plus appréciée: 77% des entreprises y ont une page. Même si selon cette publication, les résultats escomptés ne sont pas encore au rendez-vous, Matthias Graf, directeur de l’agence de communication Burson-Marsteller, rappelle que le faible coût et la diversité de ces plateformes présentent des avantages incontestables pour les PME. «Les médias sociaux se révèlent être un outil puissant pour atteindre son public mais une entreprise ne doit pas nécessairement utiliser tous les outils disponibles», souligne-t-il.

La crainte de ternir son image en cas de faux pas, tient également quelques firmes loin de ces réseaux. Un instrument de marketing complémentaire

Augmenter la popularité d‘une marque, gagner de nouveaux clients et les fidéliser sont les trois raisons pour lesquelles les compagnies utilisent essentiellement les médias sociaux. «Mais ils doivent être intégrés dans la stratégie de marketing de l’entreprise pour avoir de l’impact. Ce ne sont que des instruments complémentaires», explique le spécialiste en communication. Le suivi-évaluation

Selon l’étude, le faible impact des médias sociaux est également dû au fait qu’uniquement 1/3 des firmes interrogées procèdent à des évaluations

quantitatives périodiques. C’est-à-dire relever le nombre de clics par exemple. Les autres 2/3 ne servent pas ou ne connaissent pas les outils de monitoring. L’analyse qualitative, donc des conversations elles-mêmes, est quant à elle quasi inexistante. Pourtant, cette dernière peut permettre de détecter et prévenir les crises. «C’est sur ces plateformes qu’apparaissent en premier les thèmes annonciateurs de problèmes pour une marque», affirme M. Graf. Il mentionne aussi qu’un emploi efficace des réseaux sociaux s’apprend progressivement mais qu’une simple stratégie peut être conçue en un jour: il faut se fixer des objectifs clairs, analyser sa situation actuelle, commencer avec une phase pilote, et réajuster progressivement sa stratégie. «Le plus important c’est d’essayer et d’apprendre de ses erreurs.»

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Tec hno logi e

La technologie n’est pas la clé du succès Des milliers d’entreprises voient le jour chaque année en Suisse. Seulement 50 % d’entre elles existent cinq ans après. Les startups issues des écoles polytechniques arrivent toutefois à conjurer ce haut taux de mortalité. Texte Lassila Karuta

Ces technologies changeront peut-être la vie des malades: Une méthode d’analyse des cellules cancérogènes plus rapide et plus efficace, ainsi qu’une technologie qui permettrait à des personnes paralysées de remarcher. Au total, dix techniques à la pointe ont été présentées au grand public à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Zurich (ETHZ) au cours du mois de janvier.Leurs inventeurs, des ingénieurs de différentes universités suisses, dont l’EPFL, espèrent un jour fonder des start-ups rentables. Pour le moment, ils sont encore loin de leur but. Mais ils font partie des dix gagnants du concours «meilleures idées commerciales» lancée par l’initiative «venture» 2014. «Ce concours est un moyen d’aider des personnes avec des bonnes idées à devenir des

entrepreneurs», a expliqué Ralph Eichler, le président de l’ETHZ au cours de la cérémonie de remise des prix. La haute école est un des organisateurs de cette compétition nationale. Une bonne idée n’est pas la clé du succès

Avoir une bonne idée c’est une chose mais la commercialiser est une autre paire de manche. Partant de ce constat, l’Ecole polytechnique de Zurich aide ses chercheurs à se lancer dans le monde des affaires.Cet appui prend de multiples formes: l’utilisation des infrastructures de la haute école, des formations sur l’entreprenariat, la mise en contact avec des investisseurs potentiels, des bourses pour développer

une technologie à valeur commerciale, ou des concours comme «venture», etc. Cette méthode commence à porter des fruits: depuis 1996 (et plus activement à partir de 2005), 280 start-ups ont été créées à partir d’une technologie développée au sein de cet établissement ou par un ex-étudiant. Donc environ une vingtaine de PME chaque année. Et ces compagnies sont appelées les «ETH spin-offs». Cinq ans après leur fondation, 88% d’entre elles existent encore. «C’est un taux de survie très haut car la moyenne nationale tourne autour de 50%», fait remarquer Silvio Bonaccio, le chef du bureau transfert des technologies de l’université. Le label «ETH spin-off» aide un peu les entrepreneurs à

Environ 50% des start-ups n’existent plus cinq ans après leur création

trouver des fonds: quelques 80 millions de francs ont été investis entre 2012 et 2013 dans ces start-ups. «Devant un jury d’investisseurs, le label confère un certain avantage. Mais cela ne garantit pas le succès sur le marché», constate le chef du bureau transfert. Et l’impact? En moyenne, chaque entreprise emploie sept personnes. Elles sont surtout dans les secteurs de l’IT et de la biotechnologie. Certaines des spin-offs comme «Sensirion» ont des centaines d’employés aux quatre coins du monde. Les échecs

Pour Silvio Bonaccio, il existe principalement trois facteurs qui conduisent à l’échec: une mésentente entre les fondateurs et les investisseurs sur la stratégie à suivre, l’incapacité de trouver des fonds et la réaction du marché. La technique en soi est rarement à la base de la fermeture d’une firme. «Une de nos spin-off, active dans le secteur des semiconducteurs, avait développé une technologie très pointue mais elle a dû fermer parce que l’équipe n’arrivait pas à trouver l’argent nécessaire à son développement en Suisse, et ses fondateurs ne voulaient pas s’aventurer aux USA.»

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Sale and lease back Depuis une dizaine d’années, les firmes actives en Suisse, propriétaires des immeubles à partir desquels elles opèrent, font recourt au «sale and lease back» pour disposer de plus de liquidités. «Le sale and lease back consiste à vendre un immeuble à une autre entreprise. Le vendeur peut toutefois continuer à utiliser ce bien en tant que locataire», explique Grégory Grobon, chef du département des investissements chez SPG Intercity, une firme active dans l’immobilier. cette transaction présente des avantages tant pour le vendeur que pour l’investisseur. Le vendeur peut allouer l’argent issue de la vente à d’autres projets, elle garde le contrôle de l’immeuble via un contrat de bail à long terme. D’un autre côté, l’acquéreur du bien y trouve aussi son compte: il dispose déjà d’un locataire fiable qui connait bien l’actif acheté.

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Energ i e

E f f i c ac i t é é n e r g é t i q u e

En début d’année, la taxe fédérale sur le CO2 est passée de 36 à 60 fr. parce que la Suisse n’a pas atteint son objectif de réduction de CO2

Les grands consommateurs d'énergie doivent s’engager A l’instar des cantons de Fribourg, Neuchâtel et Genève, les grands consommateurs d’énergie vaudois sont appelés à réduire leur empreinte écologique. Texte Lassila Karuta

Trois ans après l’accident nucléaire de Fukushima, le tournant énergétique en Suisse devient de plus en plus palpable. A partir du 1er juillet 2014, ce sont les grands consommateurs du canton de Vaud qui doivent s’engager à prendre des mesures d’efficacité énergétique. C’est à cette date qu’entrera en vigueur la nouvelle loi cantonale sur l’énergie. Environ 600 entreprises dont la consommation annuelle de chaleur est

supérieure à 5 GWh ou dont la consommation annuelle d’électricité est supérieure à 0,5 GWh sont concernées par la mesure. «L’efficacité énergétique consiste à consommer moins d’énergie pour un service rendu identique», explique Martin Kernen, membre de la direction de l’Agence de l’énergie pour l’économie, un institut qui accompagne les sociétés désireuses de réduire leur empreinte écologique. Certaines entreprises se penchent déjà sur la question mais la plupart des firmes ne sont pas proactives dans ce domaine, fait remarquer Cynthia Cavin, product manager chez Romande Energie. Le manque de temps et de personnel qualifié ainsi que l’engagement insuffisant de la direction sont les principaux

obstacles observés. Pourtant les firmes ont beaucoup y gagner. En réduisant leur consommation, elles économisent de l’argent, se conforment à la loi sur les grands consommateurs et sous certaines conditions, elles peuvent être exemptées de la taxe sur le CO 2. «Par ailleurs, cette dernière pourrait encore être revue à la hausse en 2016», souligne Martin Kernen. En début d’année, cette taxe est passée de 36 francs par tonne à 60 fr. Soit 16 fr pour 100 l de mazout. Mesures d’accompagnement

Pour encourager les entreprises à franchir le pas, le canton subventionnera à hauteur de 5 millions de francs un programme d’audits. «L’audit permet aux grands consommateurs d’analyser

leur consommation d’énergie et à définir les mesures économiquement rentables permettant l’amélioration de leur performance énergétique», relève Cynthia Cavin. Après avoir fait leur bilan, les sociétés décident de la voie à prendre. Il existe trois possibilités: la convention d’objectifs sous l’égide la Confédération, la convention cantonale ou une analyse de la consommation d’énergie suivie de la mise en œuvre des mesures les plus rentables. Et pour les conventions, les entreprises ont dix ans pour mettre en œuvre les mesures d’efficacité. Dans les cantons de Neuchâtel et Genève, cette loi sur les grands consommateurs est entrée en vigueur en 2006 et en 2013. À Fribourg, elle le sera aussi cette année.

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A rt icle spéci alisé

D'après une enquête de l'OFS sur la formation continue, uniquement 43% des collaborateurs ont pu suivre une formation soutenue par leur employeur en 2011.

La formation continue: une étape obligée La France possède une loi sur la formation continue depuis 1971 qui, notamment, oblige les entreprises à financer une formation continue pour ses employés. Au mieux, la future loi fédérale sur la formation continue (LFCo) obligera les employeurs à «favoriser la formation continue de leurs collaborateurs ». texte Didier Juillerat *

La France possède une loi sur la formation continue depuis 1971 qui, notamment, oblige les entreprises à financer une formation continue pour ses employés. Au mieux, la future loi fédérale sur la formation continue (LFCo) obligera les employeurs à «favoriser la formation

continue de leurs collaborateurs». Cette formulation assez floue cache une problématique bien réelle: la formation continue et le concept global de «formation tout au long de la vie» fait partie intégrante de la vie des entreprises et de tout professionnel. Plus question aujourd’hui d’apprendre une profession et de vivre sur ses acquis jusqu’à sa retraite. Non seulement les métiers se transforment, mais certains disparaissent au profit de nouveaux. Sur le marché du travail, pour rester mobile comme potentiel collaborateur ou pour rester attractif en tant qu’employeur, la formation continue n’est plus un avantage comparatif. Elle est une étape obligée. Cette logique est bien comprise et appliquée par les grandes entreprises et les PME d’une certaine taille. La question est bien plus épi-

neuse dans les petites pour qui libérer une collaboratrice ou un collaborateur pour une journée n’est pas toujours chose facile. L’argument avancé pour ne pas effectuer de formation continue dans les mauvaises années est que les ressources financières ne

» La pénurie de personnel qualifié est programmée. suffisent pas et dans les bonnes que le carnet de commandes et tellement rempli qu’il ne laisse pas de place pour aller suivre des formations. A l’avenir, il sera cependant de plus en plus difficile de tenir un tel langage, même pour les très petites entreprises. Avec la modification

de la législation «Swissness» et les potentielles difficultés futures à recruter du personnel étranger, la pénurie de personnel qualifié dans de nombreux domaines et à tous les niveaux hiérarchiques est programmée. La formation continue alliée à la formation qualifiante des adultes – qui permet d’obtenir un CFC – jouera un rôle de première importance que nul ne pourra ignorer et qui nécessitera des efforts de tous, employés, employeurs, organisations du monde du travail et pouvoirs publics. * Didier

Juillerat est le vice- président de la Fédération Suisse pour la formation continue FSEA, président de la Commission romande, et il est à la tête du Centre interrégional de perfectionnement CIP – BE francophone

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environ 10% à la création de valeurs dans notre pays. Par exemple, on sait que dans l’activité professionnelle en Suisse romande la répartition du temps de communication est de l’ordre de 75% pour le français, de 10% pour l’allemand et de 13% pour l’anglais. Cette étude montre que l’anglais est plus important dans les petites entreprises (env. 50%) que dans les grandes entreprises (env. 30%). Il est aussi estimé qu’un Romand parlant l’allemand a un salaire de 14% plus élevé. Le niveau d’anglais est-il bon en Suisse ?

Notre indice de compétence en anglais (l’EF EPI) établit le niveau moyen d’anglais dans 60 pays non-anglophones. L’EF EPI 2013 se base sur les résultats de 5 millions La maitrise des langues est de plus en plus d’adultes dans le monde entier. La Suisse essentielle en Suisse romande. En 2009, le projet LEAP (Langues étrangères dans l’activi- se classe 16ème avec une « bonne maitrise, té professionnelle) de l’université de Genève a 57.59/100 » et en légère amélioration depuis démontré que le plurilinguisme contribue pour l’année dernière.

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