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JUIN ‘22
INNOVATION, INDUSTRIE & BUSINESS
Yvonne Bettkober La General Manager Austria & Switzerland chez Amazon Web Services (AWS) nous explique quels sont les défis actuels et futurs auxquels sont confrontées les industries innovantes.
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ÉDITORIAL
FOCUS.SWISS
Annalise Eggimann
Innover ensemble est une stratégie gagnante
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CONTENU.
L’innovation est l’un des leviers fondamentaux de la croissance des entreprises sur le long terme. Innover c’est assurer sa pérennité et se démarquer de la concurrence. Dans le contexte d’incertitude économique actuel, les sociétés helvétiques sont encore une fois mises au défi. Hausse des prix, notamment de l’énergie ou des matériaux, situation géopolitique ou cyber-risques sont autant de facteurs capables d’accaparer les entrepreneurs. En 2021, la Suisse était le leader mondial de l’innovation. En effet, selon le Global Innovation Index 2021, notre pays arrivait encore en tête des pays les plus novateurs de la planète après onze années consécutives. Pourtant, il ne s’agit aucunement de se reposer sur ses lauriers. Alors que la Suisse n’est actuellement pas associée au programme de recherche Horizon Europe, le nombre d’entreprises qui investissent dans des activités de recherche et développement (R&D) est en recul ces dix dernières années. Dans ce contexte, il est d’autant plus essentiel de renforcer les investissements des PME en matière de R&D.
L’innovation ouverte : une stratégie payante Pour rester compétitives, les entreprises ne doivent plus seulement se contenter de développer de nouveaux produits, mais mettre au point et commercialiser des solutions radicale-
partenaires externes dans un processus d’innovation, comme un client, un fournisseur ou une haute école, permet non seulement de favoriser les échanges et ainsi la génération d’idées novatrices mais aussi de gagner en compétences. Résoudre durablement les défis à plusieurs est d’ailleurs d’autant plus profitable lorsqu’une collaboration interdisciplinaire s’instaure entre des acteurs issus de sciences techniques ou sociales par exemple.
Les stratégies de développement durable incluant les aspects sociaux et environnementaux peuvent représenter de véritables opportunités économiques pour les entreprises qui innovent dans ces domaines. ment nouvelles. Diverses possibilités s’offrent à elles pour y parvenir. L’intensification des collaborations entre plusieurs partenaires est une voie. Aujourd’hui, une entreprise seule ne peut plus tout faire. Le concept d’innovation ouverte est donc particulièrement intéressant. L’utilisation de compétences externes est encouragée dans le cadre d’un processus collaboratif et créatif dont le but est de développer un produit ou un service. Pour une entreprise, impliquer des
La durabilité comme moteur de l’innovation La durabilité est un autre axe sur lequel s’appuyer. Les clients sont de plus en plus attentifs à l’éco-durabilité. Cet aspect devient ainsi un vecteur de changement des pratiques d’achats. Les stratégies de développement durable incluant les aspects sociaux et environnementaux peuvent représenter de véritables opportunités économiques pour les entreprises qui innovent dans ces domaines. La transformation des aspects techniques de fabrication des produits à l’entier de son modèle économique - doit permettre à une entreprise de se bâtir une solide réputation, d’optimiser sa production et de réaliser des économies notables. Texte Annalise Eggimann, directrice d’Innosuisse, l’Agence suisse pour l’encouragement de l’innovation
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Industrie 4.0 Digitalisation Haute Précision Interview Yvonne Bettkober Interview Christian Keller Chaîne d’approvisionnement
INDUSTRIES INNOVANTES. CHEF DE PROJET
HUGO PILLET COUNTRY MANAGER
PASCAL BUCK ÉDITRICE
ANDREA TARANTINI TEXTE
ANDREA TARANTINI & LÉA STOCKY IMAGE DE COUVERTURE
YVONNE BETTKOBER LAYOUT
ANJA CAVELTI & ANTHONY PITTET IMPRESSION
SWISSPRINTERS
SMART MEDIA AGENCY SA GERBERGASSE 5, 8001 ZURICH, SUISSE TÉL +41 44 258 86 00 INFO@SMARTMEDIAAGENCY.CH
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Bonne lecture !
Hugo Pillet Chef de projet
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#FOCUSINNOVATION
GROUPE RECOMATIC • BRANDREPORT
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« Nous nous assurons d’anticiper les besoins futurs en proposant des machines innovantes » Leader dans le domaine de la finition des surfaces complexes depuis plus de 50 ans à travers ses trois sociétés RECO, BULA et SWIS, le Groupe Recomatic produit des équipements automatiques de polissage et de rectification à haute performance qui répondent aux différents besoins de secteurs comme ceux de l’horlogerie, du luxe, du médical ou de l’aéronautique. Béatrice Bula, directrice et administratrice, nous raconte l’histoire d’un Groupe qui a su s’imposer dans un marché en constante évolution.
Béatrice Bula
Directrice & administratrice Groupe Recomatic
Béatrice Bula, comment l’histoire du Groupe Recomatic a-t-elle commencé ? L’histoire du Groupe est celle de deux sociétés : Recomatic SA, créée en 1962 par Charles et Martin Rérat, et Bula Technologie SA, fondée en 1952 par Bernard et Marcel Bula, mon père et mon grand-père. Après mon arrivée au sein de l’entreprise Bula, j’ai connu Christophe et Philippe Rérat. Très rapidement, nous avons compris qu’il y avait une belle synergie entre nos deux sociétés. Les rapprocher semblait une évidence et cela a ensuite amené au rachat en 2008 de la majorité des participations de Bula Technologie SA et à la création du Groupe Recomatic. Aujourd’hui, le Groupe apporte des solutions complètes et clés en main à nos clients. Autrement dit, ensemble nous sommes plus forts. Plus tard, nous avons créé la société SwissSurface.ch SA qui est aujourd’hui le distributeur exclusif des machines d’électropolissage à sec de la marque DLyte, une société qui appartient au groupe espagnol GPAINNOVA. Par ailleurs, nous savons qu’à l’avenir il faudra intégrer de plus en plus d’intelligence artificielle dans nos machines et qu’il faudra donc faire évoluer les softwares. Ainsi, maîtrisant déjà la mécanique pour répondre aux besoins futurs, nous avons créé en 2021 une société, dgtis SA, nous associant ainsi à l’entreprise Ciposa SA.
Quelles sont les valeurs qui soutiennent ses activités ? Écoresponsabilité et respect font partie de l’ADN du Groupe Recomatic depuis sa création.
L’innovation est aussi très importante pour nous, tout comme l’excellence industrielle qui caractérise notre activité. L’être humain est par ailleurs au cœur de nos préoccupations, c’est pourquoi l’esprit d’entreprise est une autre valeur fondamentale. Nos quelques 110 collaborateurs, nos partenaires et nos clients sont comme une famille pour nous. Nous avons également à cœur d’assurer la formation des jeunes. Chaque année, une dizaine d’apprentis rejoignent la famille Recomatic. Nous formons des mécaniciens de précision, des polymécaniciens, des automaticiens et des logisticiens. Nous sommes par ailleurs très fiers cette année parce qu’une jeune femme termine son apprentissage d’automaticienne. Étant moi-même une femme dans un milieu masculin, je trouve qu’il est important de mettre en avant la place des femmes. Nous pensons enfin toujours au bien-être de nos employés. Tout est mis en place afin que les collaborateurs se sentent bien: nous tenons par exemple à l’écoresponsabilité de nos bâtiments, au fait que nos employés aient du plaisir à venir travailler tous les jours et qu’ils soient toujours écoutés et compris.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ? Il y a beaucoup de choses qui me plaisent, mais je mentionnerais deux éléments principaux. J’aime la variété des clients et des projets qui animent mon quotidien. Chaque projet est en effet différent au niveau technologique et humain. C’est vraiment très enrichissant. Personnellement, l’aspect humain me fascine. J’ai toujours voulu travailler dans le domaine social, mais cela fait plus de 20 ans que je m’occupe de machines-outils. J’ai toutefois compris que ce métier comporte aussi une grande composante sociale : écouter les collaborateurs et les clients, manager une équipe de vente… J’aime être à l’écoute des gens qui m’entourent.
Quelles nouveautés propose le Groupe cette année ? Au niveau de Recomatic, nous proposons cette année une machine qui s’appelle RECO-CT5, un mini centre de rectification ultra compact conçu avec une réflexion 100 % écoresponsable. Elle assure des opérations de rectification, de fraisage, de perçage et de décor dans un encombrement extrêmement réduit. Nous présentons encore une autre machine, la RECO-MS220, une machine de satinage circulaire CNC, une nouveauté mondiale. Enfin, la BULA-POLIGO B2 est une machine revisitée avec un nouveau design et une nouvelle fonctionnalité. Comment voyez-vous l’avenir du Groupe ? Nos nouveautés soulignent l’importance que nous accordons à l’innovation. Il est important d’être à l’écoute des besoins des clients et des partenaires. Il y a aujourd’hui beaucoup de problèmes en termes d’approvisionnement. Nous nous assurons d’anticiper les besoins futurs en proposant des machines innovantes dans des délais raisonnables et à des prix compétitifs. Je vois donc l’avenir d’un œil très positif. Nos locaux ont été agrandis, nos outils de travail sont exceptionnels et le futur s’annonce positif. Nous voulons par ailleurs explorer d’autres industries et élargir notre présence géographique. Interview Andrea Tarantini
Recomatic SA Bula Technologie SA SwissSurface.ch SA Rue des Marronniers 1G CH - 2905 Courtedoux +41 32 465 70 10 info@grouperecomatic.ch www.grouperecomatic.ch
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INDUSTRIE 4.0
#FOCUSINNOVATION
Cinq éléments qui font l’industrie 4.0 ? Cinq forces de l’Arc jurassien Selon bon nombre d’experts, cinq éléments sont indispensables pour faire partie de la nouvelle (r)évolution industrielle. Ces points se retrouvent largement dans le tissu industriel de l’Arc jurassien.
Andrea Dunbar
Group Leader, Edge AI & Vision au CSEM à Neuchâtel et chargée de cours à l’EPFL
Pierre-Yves Kohler
Directeur de FAJI, organisateur du salon de l’ensemble de la chaîne de production des microtechniques SIAMS
4 - L’immatériel… et les Hommes comme valeur La possession des données et la capacité à les traiter va directement influer sur les performances de l’entreprise mais également sur les compétences des collaborateurs. Tous les métiers vont changer et se recentrer sur la valeur pour le client. Pierre-Yves Kohler directeur de FAJI, organisateur du salon de l’ensemble de la chaîne de production des microtechniques SIAMS à Moutier précise : « Dans ce contexte, choisir un métier technique aujourd’hui est la garantie d’un métier passionnant et d’avenir ! ».
5 - La compréhension des besoins des clients Les acteurs doivent en fait comprendre le cœur même de ce qu’ils offrent à leurs clients du point de vue de ces derniers. À ce sujet, Andrea Dunbar ajoute : « Dans l’Arc jurassien des microtechniques, les acteurs ont déjà l’habitude de travailler ensemble pour fournir des solutions sur mesure, c’est dans notre ADN. Tout concorde à faire que nous ne soyons non seulement en bonne place dans cette industrie 4.0, mais bien parmi les leaders ».
1 - Des données tout au long de la chaîne de production Pour passer à la digitalisation de la production, les acteurs doivent investir largement dans les nouvelles technologies, en intégrant par exemple toujours davantage de capteurs qui collectent et partagent les données en temps réel de manière à connaître et intégrer les paramètres d’utilisation, la performance, la consommation ou encore les besoins en maintenance des moyens de production. 2 - De nouveaux modèles d’affaires La collecte, l’interprétation et l’utilisation de données en temps réel permettront de produire plus précisément, avec moins d’énergie et au plus proche du lieu de consommation. C’est ici que le tissu économique de la région de l’Arc jurassien fait merveille. Andrea Dunbar, Group Leader, Edge AI & Vision au CSEM à Neuchâtel et chargée de cours à l’EPFL, explique : « La densité des PME et des groupes actifs dans la production microtechnique à haute valeur ajoutée dans l’Arc jurassien est la plus importante de Suisse ».
Un robot humanoïde au milieu des humains ? Rien de plus normal sur un salon microtechnique aujourd’hui… et demain un peu partout !
3 - La collaboration comme prérequis La mise en place de telles solutions va nécessiter la constitution d’équipes pluridisciplinaires qui, tout comme l’industrie 4.0 met les machines en réseau, va mettre les Hommes et les entreprises en réseau. C’est en travaillant ensemble que les PME vont pouvoir se mettre en bonne place dans la course.
La digitalisation doit permettre la réalisation de produits unitaires sur mesure tout en ayant la rationalité et la productivité de la production en grande série. Si la robotique en est un des aspects visibles, de nombreux autres éléments entrent en ligne de compte.
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#FOCUSINNOVATION
CIPOSA • BRANDREPORT
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« Nous avons à cœur de mettre l’automation au service de l’humain » Florian Stauffer se définit comme un ingénieur qui place l’engagement des collaborateurs au centre de ses réflexions. Dans cette interview, le nouveau CEO de Ciposa, entreprise spécialisée dans les machines d’automation pour le micro-assemblage, nous explique comment il essaie de placer l’humain au cœur de sa société tout en développant des produits innovants.
Florian Stauffer
CEO de Ciposa
Florian Stauffer, en tant que CEO, quelle est votre vision de Ciposa ? Ciposa est une entreprise familiale et agile composée d’équipes autonomes, engagées et avec un pouvoir décisionnel important. Forte de l’expérience de 45 salariés, elle crée des équipements automatiques servant à assembler des composants très précis. Au sein de Ciposa, nous avons à cœur de mettre l’automation au service de l’humain. Notre mission est ainsi de faciliter le micro-assemblage et de rendre les métiers qui y sont liés moins pénibles. En tant que CEO, mon travail est de rendre l’entreprise la plus résiliente possible tant au niveau des compétences que des marchés sur lesquels nous travaillons, mais surtout au niveau de la culture d’entreprise.
En quoi Ciposa est-elle une entreprise innovante? Nos produits soulignent notre envie d’innover et de garantir aux utilisateurs de nos équipements le plus d’autonomie possible. Nous comprenons en effet les besoins de nos clients et intégrons leurs processus de fabrication dans un système automatique afin de leur fournir une machine qui va pouvoir s’occuper de la production. Nous commercialisons par exemple une machine standard modulaire, CIMOD AS.4, qui permet d’être reconfigurée par le client selon ses propres besoins, et ce très facilement. Cela signifie qu’une grande partie des fournitures horlogères peuvent passer sur cette machine. Finalement, ce qui caractérise notre activité est la fabrication de machines évolutives et reconfigurables avec du standard. Pour ce faire, nous investissons une part importante de notre chiffre d’affaires dans la recherche et le développement.
souhaitons aussi développer nos savoir-faire et notre ligne de produits au service d’autres marchés pour équilibrer notre activité. Nous cherchons, par exemple, à augmenter notre présence dans les domaines électronique et médical. Nous travaillons aussi sur l’écoconception et la durée de vie de nos machines, car nous savons que les besoins de nos clients évoluent et que le monde de la production change. Nous continuerons donc d’innover et de nous adapter aux changements du secteur, en vendant peut-être moins mais en amenant un service différent autour de nos machines.
Interview Léa Stocky Ciposa Rouges-Terres 61 2068 Hauterive
+41 32 566 66 00 info@ciposa.com www.ciposa.com
Comment voyez-vous l’avenir de Ciposa ? Nous voulons garder notre place en tant qu’un des acteurs principaux dans le secteur horloger. Nous ALTAIR CONSULTING • BRANDREPORT
Des procédés 3D innovants pour tout un chacun L’EPHJ a permis à Altair Consulting SA de présenter ses nouvelles activités : le système d’acquisition de surfaces Gelsight qui a surpris les visiteurs par sa précision et sa rapidité d’acquisition des surfaces ainsi que le procédé Metalizz qui permet de transformer les pièces imprimées 3D en véritables pièces ayant un aspect métallique.
L
e cœur de métier d’Altair Consulting SA est l’impression 3D avec les imprimantes ETEC (nouveau nom d’EnvisionTEC). Ainsi, que ce soit pour s’équiper ou faire imprimer ses fichiers 3D, il suffit de contacter Altair Consulting SA pour définir la stratégie d’impression qui correspond le plus à ses besoins.
P4K Flex, pour une flexibilité totale L’arrivée de la P4K Flex a suscité un fort intérêt lors de sa présentation à l’EPHL. Cette nouvelle imprimante présente de nombreux avantages. Elle offre en effet de très belles surfaces sur un grand plateau et permet l’utilisation de matières techniques et professionnelles. ETEC a mis dans cette nouvelle imprimante tout son savoir-faire et ses innovations garantissant des performances haut de gamme à différentes industries. Gelsight, pour un rendu détaillé impressionnant Gelsight, issue directement du MIT, est aujourd’hui largement utilisée dans les industries de pointe. Avec sa valise portable et ses rendus 3D, elle donne de bonnes idées aux acteurs industriels qui
recherchent des solutions innovantes pour gagner en temps et en qualité. Facilement utilisable, il suffit de positionner la membrane sur n’importe quelle surface: le gel permet de transmettre à l’écran et en instantané toutes les informations permettant une modélisation/caractérisation de la surface avec un niveau de détail impressionnant. On peut alors, entre autres, capter et reproduire une texture de la nature ou une gravure faite à la main ou évaluer la porosité et la densité des grains. Cette solution peut être présentée aux personnes intéressées dans les bureaux de Altair Consulting SA à Plan-Les-Ouates ou sur site.
Metalizz, pour rendre conductible la matière isolante Les pièces qui s’impriment en 3D ont plusieurs fonctions : prototypes, pièces finies, outillages… Il peut alors s’avérer intéressant de déposer du métal sur ces créations pour donner un rendu plus réel aux prototypes et/ou renforcer les outillages. La technologie Metalizz consiste à précipiter de l’argent sur les surfaces de la pièce préalablement imprimée lui permettant de partir en galvanisation comme avec une pièce usinée en laiton par exemple.
Il s’agit de la solution idéale pour gagner en temps et en efficacité sur la prise de décision et mettre en atelier des outillages plus robustes sans se soucier des contraintes de l’usinage.
Altair Consulting SA Chemin du Pont-du-Centenaire 109 CH-1228 Plan-les-Ouates Genève +41 (0)22 301 53 60 info@altair-consulting.com
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BRANDREPORT • MICROCITY SA
#FOCUSINNOVATION
Le couteau suisse de l’innovation Microcity SA, la plateforme d’innovation du Canton de Neuchâtel, se dote de nouveaux outils calibrés pour répondre rapidement aux problématiques précises et hautement complexes des entreprises. haute technicité. Après un bootcamp de deux jours, au cours duquel les participants sont entourés d’experts dans l’innovation qui les aident à développer une solution technologique, les meilleurs projets sont sélectionnés et les talents sont choisis. Ceux-ci sont engagés par Microcity afin de développer un nouveau produit pour le partenaire industriel concerné. À la fois bootcamp et programme d’engagement de talents, son processus innovant permet, à l’issue d’une sélection impartiale, de faire appel aux meilleures compétences. Microcity s’adapte ainsi pour répondre aux problématiques qui se cachent parfois au centre des organisations qui n’ont souvent ni le temps, ni les compétences de les régler elles-mêmes.
D
ans un contexte international mouvant, les défis économiques et technologiques actuels du tissu industriel neuchâtelois, champion de l’exportation et du dépôt de brevets, sont nombreux et extrêmement stimulants. Microcity démontre une nouvelle fois sa créativité en proposant des solutions répondant aux besoins des entreprises et du marché.
Fondé sur trois siècles d’histoire industrielle née du secteur de l’horlogerie, du luxe et de la très haute précision, le savoir-faire de la région neuchâteloise se traduit par un dynamisme exceptionnel tout au long de la chaîne de l’innovation, de l’idée au marché. Aujourd’hui, le Canton de Neuchâtel rayonne au niveau international pour ses compétences dans la haute technologie, particulièrement dans le domaine des micro-nanotechnologies et de la microfabrication. Alliant subtilement miniaturisation, complexité et fiabilité, les entreprises du canton jouent un rôle de première importance en matière d’innovation, tant dans les produits que dans les méthodes de production. Il faut donc des outils adaptés pour assurer leur compétitivité.
Les missions de Microcity : accélérer, stimuler et valoriser l’innovation Tout en conservant sa mission principale et essentielle de dynamiser les transferts de technologies entre les instituts de recherche (CSEM, EPFL, HE-Arc, UniNE), les start-up, les PME régionales et les grandes entreprises internationales, et de stimuler l’écosystème neuchâtelois, Microcity SA se découvre de nouvelles ambitions depuis l’arrivée de son CEO, le Dr. Jean-Marc Brunner en 2021. L’entreprise souhaite en effet créer des prestations encore plus performantes pour son écosystème. « Ces nouveautés sont d’importance dans la perspective de faire du canton un haut lieu national et international de l’innovation, reconnu par tous les milieux économiques. » Microcity se différencie désormais de plus en plus d’un parc technologique classique, orienté sur la condition, nécessaire mais non suffisante, de mettre à disposition des infrastructures. La forte demande à laquelle Microcity est confrontée l’oblige d’ailleurs à penser à sa croissance, signe d’un dynamisme marqué. En effet, depuis le début de l’année, en parallèle du programme d’appui aux start-ups, du programme de soutien à l’innovation destiné aux PME et du programme d’accueil de grandes entreprises internationales, Microcity initie et co-crée de bout en bout des projets d’innovation : une nouvelle orientation qui répond aux besoins des entreprises ainsi que du marché.
Firewaves, une réponse détonante au besoin d’innovation des PME et grandes entreprises Firewaves est un de ces nouveaux outils d’innovation à destination des moyennes et grandes entreprises, soucieuses de trouver des talents et des réponses rapides à leurs problèmes souvent d’une
NE >XT Investment – pour aider les PME et les investisseurs à se trouver L’ambition de Microcity ne s’arrête pas là. Après les accords de Bâle 3, de moins en moins de banques privées investissent dans les PME suisses qui pourtant, selon l’Office fédéral de la statistique, composent 99 % du tissu économique. Comment y remédier et aider à financer ces PME innovantes ? Microcity compte proposer son appui et son expertise dans l’innovation aux investisseurs. Son « programme d’investissement » nommé NE>XT Investment permettra à des banques privées, des tiers-gérants et des gestionnaires de « family office » de proposer à leurs clients des opportunités de miser sur des portefeuilles de produits innovants provenant de PME neuchâteloises, suisses et pourquoi pas internationales. Cela permettra ainsi à des PME innovantes d’être financées lors de l’industrialisation de leurs nouveaux produits ou de leur développement organique. Last but not least, si Microcity est principalement active dans les domaines des micro-nano-technologies, de la micro-fabrication et des processus d’industrialisation, elle doit pouvoir s’appuyer sur un écosystème dynamique et conscient de son rôle de catalyseur. Ainsi, via ses partenaires d’innovation Microcity DNA, elle a motivé l’engagement des piliers de l’économie neuchâteloise comme la Banque cantonale neuchâteloise, Ello, Viteos et Helvetia.
Texte Nicolas Stevan
Découvrez le canton et son réseau d’innovation en vidéo :
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DIGITALISATION
FOCUS.SWISS
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L’importance des solutions digitales Puisque le Home Office peut entraîner des problèmes comme ceux liés à la sécurité des données par exemple, les PME nécessitent des solutions digitales adéquates.
À
cause de la pandémie de la Covid-19, le passage au Home Office s’est fait de manière précipitée et certaines entreprises n’y étaient pas préparées. Pour que le télétravail soit possible, il faut en effet adapter l’infrastructure informatique de l’entreprise. Au travers d’un compte personnel, il s’agit de permettre aux collaborateurs d’accéder à leurs données en passant par un poste de travail virtuel, de travailler à distance et de ne plus dépendre d’un seul appareil.
Les avantages qui en résultent sont évidents : travail flexible, réduction des coûts de matériel informatique et sécurité élevée des données.
restaurateurs peuvent proposer leurs offres sur diverses plateformes en ligne et continuer ainsi à générer leur chiffre d’affaires.
Répondre aux exigences des clients Dans le cadre de la digitalisation, les exigences des clients ont aussi évolué: ils s’attendent désormais à un contact rapide, direct et 24 heures sur 24 avec les entreprises, que ce soit par e-mail ou par téléphone, et prétendent une prise en charge immédiate de leurs demandes. Cela exige de la part des PME une coordination efficace. Dans ce cadre aussi, les solutions numériques jouent un rôle important.
Prendre sa place dans le monde virtuel La présence numérique d’une entreprise sur Internet est essentielle et rares sont les entreprises qui ne se fient pas à des outils tels que les boutiques en ligne, les réseaux sociaux, les blogs et les pages web pour augmenter leur visibilité et celle de leurs canaux de distribution.
Les applications pour l’hébergement des e-mails assurent par exemple un traitement sûr et fluide des échanges de courriels professionnels. Par ailleurs, des filtres de messagerie empêchent le phishing et le spam et garantissent plus de sécurité et d’efficacité.
Ainsi, grâce à la digitalisation par exemple, les
Certes, le recours à des solutions numériques est
souvent payant. Néanmoins, grâce à la digitalisation, les entreprises augmentent aussi bien leur chiffre d’affaires que la loyauté et la fidélité de leurs clients.
VISIATIV SUISSE • BRANDREPORT
Le jumeau numérique donne vie aux projets Le jumeau numérique (ou « Digital Twin ») est une réplique numérique d’une implantation ou d’un processus. Il s’agit d’un modèle enrichi par des données d’ingénierie et de conception. Plus qu’une simple maquette 3D, il permet de suivre en temps réel la fabrication d’un produit et d’effectuer des simulations (robotique, ergonomique...) afin d’en optimiser la production.
A
pparu dans les années 2000, le jumeau numérique est une révolution majeure dans le monde de l’industrie 4.0. Avec les progrès de la réalité virtuelle, il s’impose comme un outil indispensable au déploiement d’un produit.
Le « Digital Twin » : pour qui et quand ? Pour une implantation optimale, le jumeau numérique est mis en œuvre dès la construction de la ligne de production. Il peut aussi être déployé sur une ligne active pour identifier les dysfonctionnements et les corriger. Modulable de A à Z, le jumeau s’adapte aux PME et grandes entreprises dans tous les secteurs industriels. Protection des données : un enjeu crucial La question de la confidentialité et de la cybersécurité est incontournable. Diverses parties prenantes travaillent sur le projet, provenant de différentes sources (interne et externe). La plateforme 3D Twin (Dassault Systèmes) garantit une sécurisation totale des données. Cinq fonctionnalités principales Lors du recours au jumeau numérique, on identifie
différentes fonctionnalités : la simulation d’implantation (tester et présenter une maquette 3D) ou encore la simulation d’équipements (simuler le fonctionnement et les mouvements de machines spéciales ou d’automates). La simulation de flux permet de simuler l’ensemble de la ligne et d’en calculer le taux d’occupation. Avec le virtual commissioning, il est possible de créer des tests ou des modifications sur les programmes de la maquette sans arrêter la chaîne de production. Enfin, la réalité virtuelle permet de se projeter numériquement.
Des gains concrets chiffrés Le recours au jumeau numérique nécessite un investissement qu’il convient d’intégrer au calcul du coût global d’un projet.
Quelques chiffres* : - 30 % de délai sur la mise en marché - 13 % sur le coût global - 40 % des coûts d’équipement +15 % du débit de production Visiativ vous accompagne en Suisse pour déployer cette solution et répondre aux enjeux de l’industrie 4.0. *source Visiativ - décembre 2020
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HAUTE PRÉCISION
FOCUS.SWISS
Les défis de l’industrie de la haute précision Les entreprises innovent et les solutions existent parfois déjà dans d’autres secteurs.
Alexandre Catton
Directeur du Salon EPHJ
P
our son 20ème anniversaire, le Salon EPHJ a rassemblé plus de 700 entreprises de toute la Suisse et de 14 pays différents. De l’avis des exposants, la qualité des visiteurs se confirme et se consolide chaque année. L’industrie est confrontée à de nouveaux défis: difficulté de recrutement, hausse du coût des matières premières et réduction des coûts de production, atteinte de la limite de capacité de production face à des commandes qui ont repris l’ascenseur, recherche de nouvelles performances industrielles et éco-responsabilité. Ce sont ces problèmes sur lesquels se concentrent les entreprises dans les allées du Salon et qui influencent les solutions/innovations qu’elles proposent. Les exemples concrets sont souvent les plus parlants.
L’innovation a également été très bien représentée dans le secteur des machines. L’entreprise belge Lasea a présenté Lasea Neo, une station de microusinage laser de très haute précision dédiée au secteur horloger, cinq fois plus puissante et deux fois plus compacte que les systèmes de micro-usinage conventionnels, avec une productivité multipliée par dix. Le constructeur Suisse Centagora a présenté physiquement en première mondiale son centre d’usinage cinq axes d’hyper précision EMC21. Très compact (moins de 3m2), ses caractéristiques intrinsèques devraient lui ouvrir largement les marchés de la fabrication horlogère, médicale et de composants électroniques.
L’entreprise allemande Polycrystal, qui a gagné le Grand prix des exposants, a développé un nouveau matériau high-tech : la Céramique transparente. Plus dur et résistant que le saphir monocristallin, ce matériau permet une production directe de pièces formées grâce à un nouveau processus de coulée, donc moins d’usinage dur requis, et une production peu coûteuse et rapide de prototypes par rapport au moulage par injection, technologie respectueuse de l’environnement puisqu’elle le gaspillage.
L’étonnante machine de dégraissage hybride sous vide KP Hybrid du constructeur IFP peut remplacer deux machines de dégraissage: enlever tous les dépôts organiques, comme les huiles entières ou les graisses, et enlever également tous les dépôts minéraux, solubles dans l’eau. Écologique, la consommation en eau de rinçage est inexistante, l’installation recyclant l’eau en circuit fermé.
En fonction de la taille des pièces, de leur complexité et de l’état de surface attendu, l’impression 3D trouve sa place aux côtés du décolletage… les copeaux en moins et la production réduite à la seule matière nécessaire. Les métaux amorphes ne sont pas en reste.
La transversalité des savoir-faire et les synergies entre l’horlogerie, les microtechnologies et les medtech sont un phénomène qu’il est important de suivre et d’accompagner. La mise en commun des recherches appliquées à ces différents secteurs est, en soi, le gage d’un gain de temps et d’efficacité.
Texte Alexandre Catton
www.unine.ch/innovation
COMPRENDRE LES DÉFIS D’AUJOURD’HUI, ENTREPRENDRE LES CHANGEMENTS DE DEMAIN MANAGEMENT DE L’INNOVATION | INNOVATION ET SOCIÉTÉ | DROIT DE L’INNOVATION
HESTERA SA • BRANDREPORT
Soutenir la transition énergétique du parc immobilier suisse, une mission Fondée en 2021 par Raphaël Elio, Hestera est active dans le conseil en valorisation durable et la pérennisation du patrimoine immobilier. Engagée à contribuer fortement aux réductions d’émission de CO2, la société genevoise accompagne les propriétaires d’actifs immobiliers dans la transition de leur parc en Suisse.
Raphaël Elio Fondateur de Hestera
Aujourd’hui, le parc immobilier en Suisse ne consomme pas moins de 100Twh, autrement dit près de 45 % de la consommation énergétique suisse, et génère environ un tiers des émissions de CO2 à l’échelle nationale. La Stratégie énergétique 2050 souligne que l’on doit passer à zéro émission nette et que la consommation du parc immobilier devrait atteindre 55Twh. Dans ce cadre, pour le canton de Genève, l’un des principaux défis concerne la sortie du chauffage fossile. En effet, les bâtiments sont à 90 % chauffés par des systèmes à énergies fossiles et génèrent des quantités considérables de CO2. Ainsi, le nouveau règlement d’application de la loi sur l’énergie (REn), qui sera mis en application dès le 1er septembre 2022, vise à remplacer les énergies fossiles par des énergies renouvelables lors du changement des
installations de production de chaleur et à abaisser le seuil de l’indice de dépense de chaleur à 450 MJ par m2 par an. Ces modifications mettront en marche un processus d’optimisation et de rénovation énergétiques de la majorité du parc immobilier genevois et accéléreront sa transition énergétique. Ces évolutions soulèvent toutefois des questionnements de la part des propriétaires immobiliers. Afin d’aider ses clients dans la transition énergétique de leur parc et garantir le succès d’une stratégie énergétique, Hestera propose un accompagnement complet, pragmatique et de qualité qui passe d’un service de conseil à l’optimisation, la rénovation et le suivi énergétique d’un parc immobilier. Ainsi, au travers de rapports de valorisation énergétique, Hestera fournit, d’une part, des recommandations portant sur les améliorations énergétiques d’un immeuble ou d’un portefeuille d’immeubles. Ces rapports succincts soulignent le potentiel d’amélioration des bâtiments, les priorités en matière d’interventions, une estimation du chiffrage
des travaux et des recommandations techniques, économiques et fiscales. D’autre part, Hestera réalise des rénovations énergétiques en qualité d’Assistant à Maître d’Ouvrage et étudie de manière approfondie les consommations des bâtiments pour identifier les surconsommations et agir efficacement. Enfin, les conseils prodigués par les experts d’Hestera concernent également la mise en place d’une stratégie ESG, la gestion des subventions cantonales et fédérales, l’analyse des étiquettes énergétiques, la réalisation de plans financiers et l’optimisation des états locatifs après travaux.
Texte Andrea Tarantini
Hestera SA Boulevard des Tranchées 8, 1206 Genève +41 (0) 22 512 62 00 info@hestera.ch www.hestera.ch
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10 BRANDREPORT • POLYDEC
#FOCUSINNOVATION
Le micro-décolletage au service du médical Le décolletage est un procédé d’usinage automatique par enlèvement de matière, partant de barres ou de fils métalliques, qui permet la réalisation de petites pièces de révolution de très haute précision en des temps records. Tout le monde utilise des produits contenant de telles pièces tous les jours, par exemple dans les montres, les voitures, les appareils électroniques, mais aussi dans le domaine de la santé. Rencontre avec Pascal Barbezat, CEO de Polydec, à Bienne, pour un tour d’horizon.
Pascal Barbezat
CEO de Polydec
L
’interview commence par une visite des locaux, c’est… surprenant ! Tout est si propre, si rangé, si classe ! Nous sommes très loin de l’image des ateliers de production mécanique encore souvent véhiculée.
Pascal Barbezat, pouvez-vous présenter Polydec en quelques mots ? Nous sommes spécialisés dans le micro-décolletage et fournissons les industries horlogère, automobile, électronique et médicale. Avec mon associé, Thierry Mathez, CFO, nous avons repris l’entreprise en 2019 bien qu’elle fut fondée en 1985. En 2016, l’entreprise avait emménagé dans nos locaux actuels, doublant ainsi sa surface à 4 000 m2. À peine six ans après, déjà à l’étroit, nous avons un projet d’agrandissement de 2 000 m2 qui devrait débuter cet automne. Aujourd’hui, nous comptons 71 personnes à notre effectif et cherchons activement à engager de nouveaux collaborateurs. Si le décolletage est une opération pour réaliser des petites pièces, qu’appelezvous alors le micro-décolletage ? Nos capacités vont jusqu’à 6 mm de diamètre, mais le 90 % de notre production se situe en-dessous de 2 mm de diamètre (il montre une pièce à peine visible). Pour expliquer cette notion de « micro », voici un exemple récent de pièce destinée à traiter les séquelles d’un AVC. Il s’agit d’une pièce
complexe de 0,3 mm de diamètre et de 0,4 mm de longueur qui est montée au bout d’une sonde pour atteindre la lésion au cerveau.
Vous vous agrandissez et recherchez du monde, c’est une belle preuve de confiance en l’avenir. Vous pensez donc que le micro-décolletage continuera à jouer un rôle majeur dans la production de demain ? L’ère où les nouvelles technologies tendent toujours plus à la miniaturisation m’incite à le croire. Il n’est pas rare que nous réalisions des pièces du dixième de millimètres, c’est-à-dire moins que l’épaisseur d’un cheveu. Cette tendance nous pousse à plus d’innovation et de performance dans la fabrication de nos pièces. Chez Polydec, nous disposons d’une équipe d’ingénieurs pour développer ces solutions, notamment dans l’automation, les systèmes de vision et les installations sur mesure. Aujourd’hui, est-ce que des compétences techniques pointues suffisent ? Les compétences techniques et le savoir-faire de nos collaborateurs sont bien entendu notre force. Cependant, les certifications acquises et le système de management de la qualité que nous avons mis en place au fil des années sont également devenus des atouts évidents pour répondre aux besoins spécifiques de certains marchés. L’entreprise a grandi avec le secteur automobile. Comment cela s’est-il développé avec les autres domaines ? La certification pour le domaine automobile est très exigeante. En effet, pour être reconnu comme fournisseur des chaînes de montage, la production doit être totalement maîtrisée à toutes les étapes
de la fabrication. Cette rigueur est devenue notre ADN, une habitude dans nos tâches quotidiennes qui nous a facilité l’accès au secteur de l’horlogerie de luxe, qui est devenu aujourd’hui notre marché principal. Forts de ces expériences, l’étape suivante a été la certification pour les dispositifs médicaux, obtenue en 2020. Notre objectif est maintenant de nous développer dans ce secteur, afin de nous y établir comme partenaire avéré.
Avez-vous une stratégie particulière pour y parvenir ? Nous disposons d’une cellule de prototypage dotée de capacités d’usinage allant jusqu’à 6 mm de diamètre et nous sommes prêts à investir le temps qu’il faudra pour aider nos clients et prospects à développer leurs produits. Nous fonctionnons presque comme une start-up dans ce domaine. Notre département de R&D travaille en étroite collaboration avec cette cellule et les clients pouvant ainsi offrir des solutions personnalisées. Un petit mot pour conclure ? Notre slogan est « more than small » : nous offrons un service au-delà de la production de micro-pièces, nous disposons d’une large palette de compétences et nous sommes prêts à relever tous les défis ! POLYDEC Chemin du Long-Champ 99 CH-2504 Bienne T. +41 32 344 10 00 polydec@polydec.ch www.polydec.ch
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CSEM SA • BRANDREPORT 11
#FOCUSINNOVATION
« Nous souhaitons faire de ce concours une brique dans la transformation digitale des PME » Les entreprises suisses sont championnes en termes d’innovation. Cependant, bien qu’elles représentent la majorité du tissu industriel suisse, les PME ne peuvent pas toujours profiter des nouvelles technologies digitales. Bahaa Roustom, membre de la direction du CSEM, explique dans cette interview en quoi le concours organisé par le CSEM peut les aider à entamer leur transition digitale.
Bahaa Roustom
Membre de la direction du CSEM
Bahaa Roustom, quelle est la mission du CSEM ? Nous sommes une entreprise privée à but non lucratif et un centre de recherche technologique. Notre mission est unique et n’a pas changé depuis 38 ans : nous développons et transférons des nouvelles technologies au secteur industriel pour renforcer l’avantage concurrentiel des entreprises. Nous encourageons aussi la création de nouvelles start-ups. En 2018, le CSEM a créé le concours « CSEM Digital Journey ». De quoi s’agit-il ? Ce concours est adressé aux PME suisses et offre au gagnant 100 000 francs en heures d’ingénieurs du CSEM pour réaliser leurs projets digitaux. Comparé aux start-ups ou aux grandes entreprises, les PME n’ont pas forcément toutes les compétences nécessaires ni les moyens pour entamer leur digitalisation. Nous voulons donc sensibiliser le secteur industriel et mettre nos technologies et nos compétences à disposition des PME. Le jury juge les idées en fonction de leur degré d’innovation, de leur impact économique, écologique et sociétal.
Plus concrètement, quel est son but ? L’objectif est de passer d’une phase « technologie » à une phase « produit ». Nous réussissons quand notre partenaire parvient à mettre un nouveau produit sur un marché ou à développer un nouveau service. La somme gagnée n’est qu’un premier pas dans le digital journey des entreprises. Un des objectifs est en effet de permettre aux PME de développer par la suite tout un concept en se posant les questions suivantes : Quelle est la valeur ajoutée pour mes clients ? Comment vendre ce produit ou ce service ? Sur quelle plateforme ? Faut-il développer sa propre plateforme ? Avec le CSEM, les PME sont connectées à l’écosystème d’innovation et perçoivent de plus en plus d’aides pour avancer dans la réalisation de leurs projets. Même les entreprises qui ne gagnent pas peuvent profiter d’aides de financement par la suite. Pour moi, tout le monde est gagnant si les idées soumises sont intéressantes et peuvent avoir un impact économique et/ou industriel.
En quoi la digitalisation des PME suisses est-elle importante aujourd’hui ? Si les PME suisses ne s’adaptent pas, elles perdront l’avantage compétitif et l’opportunité de rester des fournisseurs pour les grandes entreprises avec des produits et des services à haute valeur ajoutée, par exemple, avec le développement de la fabrication additive ou impression 3D, la question se pose en effet de savoir si les pièces continueront d’être produites de la même façon ou si cette révolution numérique fera perdre des marchés aux PME.
Bahaa Roustom (CSEM), Michael Breitfeld (Schweizer Salinen AG), Marc-Etienne Jean (Digitel SA), Alexandre Pauchard (CSEM)
Quelles sont les compétences dont dispose le CSEM et qui lui permettent d’organiser un tel événement ? Au CSEM, nous nous focalisons sur les deep tech. Nous développons des technologies pour des systèmes connectés, miniaturisés, autonomes, intelligents et à très faible consommation d’énergie. Pour ce faire, nous essayons de prévoir de quoi les entreprises ont besoin aujourd’hui en termes de technologies pour développer leurs produits en gardant toujours en tête l’ADN du CSEM qui allie précision, miniaturisation et très faible consommation d’énergie. Jusqu’à quand l’appel à candidatures est-il ouvert? Quand est l’annonce des résultats ? L’appel est ouvert jusqu’au 5 septembre 2022 et les résultats seront annoncés le 3 novembre lors du Business Day du CSEM. Pouvez-vous donner quelques exemples de projets de PME qui ont gagné par le passé ? Un projet qui me tient à cœur est celui de Federnfabrik Schmid. Ce fabricant de ressort a compris qu’il avait besoin d’innover en raison de la forte concurrence dans le secteur. Il s’est donc demandé s’il pouvait connecter son ressort pour prédire l’état des machines. Nous nous doutions que ce projet serait un challenge car mettre de l’électronique sur un petit ressort et développer tous les systèmes nécessaires à son bon fonctionnement est complexe. Cependant, nous savions aussi que ce projet avait du potentiel et permettait à cette entreprise de se développer et de lui ouvrir de nombreuses portes. Comment voyez-vous l’avenir du concours ? Avec les objets connectés, nous ne pouvons plus faire ce que nous faisions il a encore quelques années, en développant des prototypes à des entreprises qui se chargeaient ensuite de l’industrialisation. Aujourd’hui, il faut développer une plateforme et rechallenger le business modèle, compétences que nous n’avons pas au sein du CSEM. Nous réfléchissons à nous associer à des entreprises ou des organisations politiques et économiques qui pourraient compléter cette chaîne. Nous souhaitons vraiment faire de ce concours une brique dans la transformation digitale des PME. Avez-vous de nouveaux projets au sein du CSEM ? Nous avons engagé un Chief Digital Officer qui complète notre contribution technologique à l’accompagnement des PME. Nous souhaitons aussi continuer de collaborer avec l’entreprise Open Web Technology qui, grâce à son expertise en matière de conseil stratégique et technologique ainsi que de développement de logiciels, apporte son soutien aux PME pour accélérer la mise sur le marché de leurs nouveaux produits et services. Interview Léa Stocky
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12 INTERVIEW • YVONNE BETTKOBER
FOCUS.SWISS
Yvonne Bettkober
« Il existe une opportunité pour la Suisse d’accélérer l’innovation » « Curieuse, énergique, confiante mais timide. ». C’est ainsi que se décrit Yvonne Bettkober, General Manager Austria & Switzerland chez Amazon Web Services (AWS). Dans l’interview qui suit, elle nous explique quels sont les défis auxquels sont confrontées les entreprises qui souhaitent innover dans leur secteur. Interview Andrea Tarantini
Yvonne Bettkober
General Manager Austria & Switzerland chez Amazon Web Services (AWS)
Yvonne Bettkober, qu’est-ce qu’une industrie innovante selon vous ? L’innovation permet aux entreprises de rester pertinentes et compétitives, elle joue également un rôle important dans leur croissance économique. La capacité de résoudre des problèmes critiques dépend des nouvelles innovations. L’innovation industrielle ne se limite pas aux avancées technologiques, mais passe par la mise en œuvre de nouveaux systèmes, processus, services ou produits, ou par l’amélioration de ceux qui existent déjà. Ce faisant, les entreprises sont en mesure d’être des pionnières dans l’innovation industrielle et de démontrer leur capacité face aux entreprises concurrentes. Par exemple, ces dernières années en Suisse, nous avons vu de nombreuses innovations provenant des secteurs des TIC, de la fabrication ou de la santé et des sciences de la vie. Où se situe la Suisse en termes d’innovation ? La Suisse se classe en tête de l’indice mondial de l’innovation du Forum économique mondial et y figure depuis un certain temps, principalement en raison de sa passion pour la création de produits et de services fantastiques. Plus d’une douzaine de sociétés figurant au classement Fortune 500 ont leur siège en Suisse, - comme Nestlé, Roche ou Novartis - ce qui contribue au pouvoir d’innovation du pays. En outre, les PME jouent un rôle fondamental dans l’économie suisse car elles créent deux tiers des emplois dans le pays et contribuent largement à la prospérité de la Suisse. Sans oublier que la Suisse a développé un écosystème de start-ups dynamique qui accélère l’innovation dans tout le pays. Ce n’est pas une coïncidence, mais le résultat d’une focalisation historique sur la qualité des produits et des services pour pouvoir être compétitif au niveau
mondial malgré une structure de coûts relativement élevée. Sans oublier, bien sûr, l’accent mis sur l’éducation, la recherche et le développement, et la capacité à créer des universités de classe mondiale et à attirer les talents. Le pays est donc bien placé pour être un leader mondial de l’innovation à bien des égards. Cependant, les clients ont de plus en plus besoin de nouvelles expériences et de nouveaux services, et cela de plus en plus rapidement. La Suisse a la possibilité de répondre à ce besoin en augmentant la fréquence de l’innovation, en réduisant les délais de commercialisation et en se développant rapidement. En tant qu’entreprise, il devient de plus en plus difficile de maintenir ou d’étendre le positionnement concurrentiel et de rester pertinente pour les clients en Suisse et dans le monde entier, et ce dans tous les secteurs. Les outils numériques (et ceux-ci sont principalement alimentés par la technologie du cloud) ainsi que l’instauration d’une culture de l’innovation peuvent jouer un rôle important pour permettre cette évolution.
Quels sont les défis que devront relever les industries suisses à l’avenir ? Cela fait maintenant plus de dix ans que je discute de la transformation basée sur le cloud et de l’innovation numérique avec des entreprises en Suisse et EMEA. J’ai observé de première main les défis auxquels de nombreuses entreprises de ce marché sont confrontées. Tout comme les entreprises du monde entier, elles sont conscientes des potentiels avantages commerciaux de la transformation du cloud et de l’innovation numérique, mais elles ont du mal à tirer un succès durable des changements technologiques. L’un des défis récurrents que j’ai observé est une approche cloisonnée de l’innovation et des changements technologiques, qui découle d’un manque de gouvernance et d’alignement au niveau de la direction. Un autre défi est un désalignement des dirigeants fonctionnels qui peut entraîner des projets différents dont les besoins et les priorités se chevauchent. Cela risque de dédoubler les efforts et de rendre les coûts inefficaces. Nous savons également que la Suisse possède un secteur des TIC en pleine croissance qui, selon les prévisions, sera confronté à une pénurie de 35 800 spécialistes des TIC d’ici
2028. Les entreprises doivent agir dès maintenant en mettant en œuvre des programmes qui permettront de remédier à cette pénurie de compétences sur le marché suisse. Une approche importante consiste à améliorer les compétences des employés et à créer une culture qui favorise l’apprentissage tout au long de la vie. De manière générale, je pense que la création et l’entretien d’une culture de l’expérimentation dans l’ensemble de l’organisation et l’évolution progressive de l’organisation pour soutenir cette culture sont des facteurs de réussite importants. Par conséquent, la technologie n’est qu’une partie de l’équation, des employés qualifiés et une culture qui permet la prise de risques sont des ingrédients essentiels de la réussite.
Qu’en est-il de l’inclusion des femmes dans les fonctions de direction ? J’aimerais voir davantage de femmes à des postes de direction. L’économie dans son ensemble bénéficierait d’une diversité de points de vue. Les recherches sont unanimes: les équipes diversifiées obtiennent de meilleurs résultats ; c’est donc un impératif économique pour les entreprises de continuer à travailler sur la diversité des genres et au-delà. Il faut le faire à tous les niveaux de l’organisation, y compris aux postes de direction. Toutefois, il existe des obstacles structurels qui rendent encore difficile l’accès des femmes à ces postes. Le premier de ces obstacles est le nombre insuffisant de structures d’accueil de qualité pour les enfants. Aujourd’hui, la technologie permet de travailler depuis n’importe quel endroit et la pandémie a acceléré ce changement culturel. J’espère que cela permettra aux femmes de concilier plus facilement famille et carrière. Les entreprises et leurs dirigeants doivent créer un cadre structurel et culturel dans lequel tous les employés peuvent donner le meilleur d’euxmêmes. Même si la route est encore longue, je suis optimiste. La promotion des femmes dans les professions techniques est également un sujet de plus en plus pertinent pour la Suisse. Les talents, en particulier, jouent un rôle important pour que le pays reste à l’avant-garde en tant que site d’innovation numérique de premier plan.
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FOCUS.SWISS
INDUSTRIE 4.0 13
Quelles technologies accélèrent la transformation numérique ?
Intelligence artificielle (IA) Elle se réfère à des systèmes ou des machines qui ont la capacité d’imiter l’intelligence humaine. Elles collectent des informations qui, grâce à l’itération, leur permettent de s’améliorer dans l’exécution de tâches diverses.
Intégration des systèmes Connection de données, applications, API et appareils au sein du même service informatique, visant à augmenter l’efficacité, la productivité ainsi que l’agilité d’une entreprise.
Internet des objets Connexion d’un objet physique à son identité numérique. Permet d’améliorer la qualité de production en offrant un suivi clair et complet de l’ensemble de la chaîne de production.
Jumeau numérique Réplique numérique d’un objet, d’un processus ou d’un système qui garantit l’amélioration de la qualité et de la conformité de la conception de produits et des processus de production.
Informatique en nuage (cloud computing) Solution qui offre la possibilité de conserver des fichiers, logiciels et serveurs sur Internet, plutôt que sur un disque dur. Ainsi, les utilisateurs.rices peuvent y accéder n’importe quand, par l’intermédiaire de leurs appareils connectés à Internet.
Informatique quantique Nouvelle manière d’effectuer des calculs complexes en utilisant les lois de la mécanique quantique, autrement dit les propriétés collectives des états quantiques. Appliquée au Big Data, elle permet d’accélérer et de simplifier l’analyse de données.
Mégadonnées (big data) Ensemble de données générées par les nouvelles technologies et caractérisées par leur volume énorme. Leur analyse permet de stimuler la croissance d’une entreprise en augmentant l’efficacité de ses opérations, rehaussant l’expérience clientèle, comprenant le comportement des acheteurs.rices et améliorant les contenus – notamment publicitaires.
Cybersécurité Protection d’ordinateurs, serveurs, appareils mobiles, systèmes électroniques, réseaux et données contre les attaques malveillantes. Avec une bonne stratégie de cybersécurité, une entreprise ne doit plus se préoccuper des utilisateurs.rices non autorisés à accéder à ses réseaux et ses données et peut ainsi se protéger en même temps que les clients.es.
Réalité augmentée Technologie qui permet d’intégrer des éléments virtuels en 3D et en temps réel au sein d’un environnement réel. Elle permet par exemple de créer des expériences immersives pour enrichir les contenus d’une entreprise, d’améliorer les performances et d’augmenter les ventes.
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14 BRANDREPORT • POSITIVE COATING SA
Traitement de surfaces : quand les jeunes prennent le flambeau
VOTRE PARTENAIRE DANS LES TRAITEMENTS PVD ET ALD DE HAUTE QUALITÉ
Leader dans les revêtements décoratifs et fonctionnels de surface « Swiss Made » pour la haute horlogerie et autres articles à forte valeur ajoutée depuis sa création en 2004, l’entreprise Positive Coating a récemment changé de direction. Les rênes sont en effet passées des mains de Pierre-Albert Steinmann à celles de ses trois enfants, Ophélie, Benoit et Lucien, qui représentent la nouvelle génération.
L
’histoire de Positive Coating commence en 2004 à la Chaux-de-Fonds. Après avoir passé trois ans dans les laboratoires de la NASA sur des projets de développement et caractérisation de couches autolubrifiantes pour le domaine spatial, Pierre-Albert Steinmann devient professeur de « Matériaux et technologies des surfaces » au sein de la Haute École Arc Ingénierie. À cette époque, il comprend qu’il existe sur le marché une forte demande d’expertise spécifique en matière de revêtements PVD pour l’industrie horlogère. Il se lance alors dans l’aventure Positive Coating, une spinoff de la HE-Arc, qui répond à ce besoin. D’autres membres de la famille Steinmann rejoignent ensuite la société. C’est notamment le cas de la belle-sœur du fondateur, Isabelle Droz, qui devient directrice des opérations en 2005. Après avoir terminé leurs études en ingénierie en 2010, les deux fils de Pierre-Albert Steinmann, Lucien et Benoit, décident également de rejoindre Positive Coating. Au fil des années, l’entreprise familiale devient un acteur incontournable dans les traitements de surfaces basés sur les technologies PVD (Physical Vapor Deposition) et ALD (Atomic Layer Deposition). Elle collabore avec les plus grandes entreprises du secteur de l’horlogerie et du luxe et ne cesse d’évoluer et d’innover.
En 2021, c’est au tour d’Ophélie, la fille de Pierre-Albert Steinmann, d’apporter son expertise au sein du service commercial de la société. Forte de l’expertise de ces nouveaux collaborateurs, Positive Coating développe son savoir-faire et participe activement à des solutions de plus en plus innovantes dans différents nouveaux domaines d’application, tels que le Medtech. Désireux de passer le flambeau à la génération suivante pour s’assurer que le fruit de son travail se poursuive et que l’entreprise reste stable et pérenne, Pierre-Albert Steinmann prépare ses enfants en les invitant à suivre une formation Micro MBA en management entrepreneurial. Prêts à s’engager pour l’avenir de la société familiale, Ophélie, Benoit et Lucien Steinmann prennent alors la relève en 2022, fidèles et respectueux envers l’histoire et la stratégie de Positive Coating et désireux de répondre aux besoins de ses anciens et nouveaux clients et collaborateurs.
COLORATION SÉLECTIVE BREVETÉE
POSITIVE COATING SA Rue des Champs 12 2300 La Chaux-de-Fonds – Suisse T. +41(0) 32 924 54 54 info@positivecoating.ch www.positivecoating.ch
Benoit, Ophélie et Lucien Steinmann
A B C D E F G
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16 INTERVIEW • CHRISTIAN KELLER
FOCUS.SWISS
«L’informatique quantique accélère le développement de matériaux et médicaments» L’informatique quantique et l’intelligence artificielle remplaceront-elles l’informatique traditionnelle? Dans l’interview qui suit, Christian Keller répond à cette question, tout en expliquant pourquoi la Suisse est un site idéal pour les entreprises technologiques et ce qui lui plaît dans sa position de CEO d’IBM Suisse. Interview Andrina Brodbeck Photo Markus Bertsch le domaine de l’informatique quantique. Les ordinateurs quantiques vont-ils venir remplacer les superordinateurs ? En l’état, il n’y aura pas de remplacement, mais une coexistence. Les modèles informatiques traditionnels subsistent dans de nombreux domaines. L’informatique quantique présente des avantages pour la gestion de volumes importants de données et d’une multitude de variables, comme dans les calculs de risques complexes, les optimisations ou les simulations dans la recherche. L’informatique quantique accélère le développement de matériaux et médicaments, pour ne citer que deux points forts de la recherche d’IBM en Suisse.
Christian Keller, IBM est active dans notre pays depuis 1927 et y possède également un laboratoire de recherche. Pourquoi la Suisse est-elle le bon endroit pour les entreprises informatiques ? La Suisse est un marché très intéressant. C’est une économie compétitive et ouverte qui dispose de grandes entreprises internationales tout comme de PME solides et innovantes. De plus, le système de formation dual est unique et offre aux entreprises technologiques un pool de compétences attrayant. Ce n’est pas un hasard si quatre prix Nobel sont issus de notre laboratoire de recherche. Nous en sommes aussi fiers que de notre histoire presque centenaire en Suisse.
Selon IBM, l’Europe est la deuxième région du monde la plus touchée par les cyberattaques. Qu’en est-il de la Suisse et que faut-il faire pour améliorer la situation à cet égard ? Il faut ici apporter une nuance. Les banques et les assurances ont déjà un niveau de sécurité élevé et sont moins vulnérables que l’industrie ou le secteur de la santé et de l’énergie par exemple. Malheureusement, les cybercriminels trouvent souvent des portes d’entrée en raison de mises à jour de logiciels non effectuées. L’authentification à deux facteurs fait souvent défaut. Le concept de «confiance zéro» est également loin d’être répandu. Le principe de base de la sécurité
Dans le domaine de la cybersécurité en particulier, l’utilisation de l’intelligence artificielle est impérative pour développer des mécanismes de défense. En quoi votre position de CEO d’IBM Suisse est-elle enrichissante pour vous ? En tant que CEO, j’ai la possibilité de contribuer activement au succès de la Suisse. C’est passionnant et enrichissant de soutenir les entreprises dans leur transformation numérique et de relever les défis de la sécurité et du cloud. Je m’implique aussi dans les débats sociopolitiques, afin d’encourager la confiance dans les nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle ou l’informatique quantique.
est qu’il ne faut faire confiance à personne. Les droits d’accès devraient donc être réduits au strict minimum. En outre, il faut toujours partir du principe qu’il existe des failles de sécurité. Les aspects sécuritaires doivent être pris en compte déjà au stade du développement, et non pas seulement après coup – c’est ce que l’on appelle « secure by design ».
IBM est, avec Microsoft et Google, l’une des entreprises leaders dans
Quelle est la fiabilité de l’intelligence artificielle ? Il est essentiel de comprendre que l’intelligence artificielle ne remplace pas la pensée humaine, mais qu’elle l’étend. Seule une IA transparente, explicable et qui n’abuse pas des données dont elle dispose est digne de confiance. Les quantités énormes de données générées ne peuvent pas être totalement gérées par des processus manuels. Dans le domaine de la cybersécurité en particulier, l’utilisation de l’intelligence artificielle est impérative pour développer des mécanismes de défense. Elle est également déjà présente dans de nombreux domaines de notre vie quotidienne sans que nous nous en rendions compte, par exemple pour le tri des e-mails ou des photos. Certains certificats comme le « Digital Trust Label » permettent d’attester qu’une application d’IA est digne de confiance. La pensée humaine et l’intelligence artificielle coexistent et continueront à le faire. Dans les domaines où la créativité est nécessaire, le cerveau humain est clairement supérieur à l’IA. Toutefois, dans le traitement du langage, l’IA recèle un potentiel important, qui est encore loin d’être épuisé. L’intelligence artificielle n’en est qu’à ses débuts.
La technologie est un domaine qui évolue rapidement. Comment est-il possible de rester à la page et d’innover ? Une solide formation de base combinée à une formation continue constante sont la clé. La technologie est un champ d’apprentissage infini. Chez IBM, nous attendons de tous les collaborateurs, à tous les niveaux, qu’ils suivent au moins 40 heures de formation continue par an pendant leur temps de travail. Une collaboration entre l’industrie et les hautes écoles spécialisées, les universités ainsi qu’avec l’EPFZ et l’EPFL est également fondamentale pour le développement de nouveaux programmes de formation.
« Le 30 septembre 2022 ? C’est dans longtemps ! » Le 30 septembre 2022, la place financière suisse achèvera sa transition à la facture QR. À partir de cette date, les banques n’accepteront plus aucun bulletin de versement traditionnel. Les BVR et les BV roses appartiendront alors définitivement à l’histoire.
Avez-vous fait le pas ?
www.qr-ready.ch Nous oui.
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BRÜTSCH/RÜEGGER GROUP SERVICES • BRANDREPORT 19
#FOCUSINNOVATION
Comment exploiter la puissance des données machine ? Depuis toujours, Brütsch/Rüegger Tools est le partenaire incontournable des entreprises du secteur de la fabrication pour ce qui concerne les solutions de production et les outils. Un rôle qui ne change pas à l’ère de la numérisation : forte de ses compétences techniques et de son expertise logicielle, l’entreprise zurichoise a toutes les cartes en main pour aider ses clients à affronter sereinement la progression du numérique. À cet égard, les données jouent un rôle essentiel, car elles sont la clé de l’informatique décisionnelle, ou « Business Intelligence ».
Raphaël Müller
Responsable des solutions industrielles, Membre de la direction Brütsch/Rüegger Tools, Directeur général Stemys SA
À
l’époque de la fondation de Brütsch/ Rüegger Tools il y a 145 ans, le monde était différent: la révolution industrielle avait radicalement transformé l’économie et les nouveaux secteurs de la mécanique, du montage et de la fabrication exigeaient des outils résistants et de grande qualité. C’est précisément ce que proposait Brütsch/ Rüegger Tools, et c’est grâce à cela que l’entreprise a pu acquérir sa position de partenaire industriel central.
L’industrie de la fabrication subit une métamorphose du fait de la numérisation et des sites de production classiques se muent en « smart factories » interconnectées et automatisées grâce aux nouvelles technologies et approches telles que l’« Internet des objets » (IoT) ou l’« intelligence artificielle » (AI). « Le succès de cette transformation est conditionné par l’accès à des outils adaptés que Brütsch/ Rüegger Tools peut mettre à disposition. »
La garantie d’un savoir-faire essentiel Quel soutien un fabricant d’outils peut-il apporter à des entreprises de mécanique, de montage et de fabrication dans le cadre de leur passage au numérique ? « En janvier, nous avons passé un nouveau cap décisif en acquérant l’entreprise Stemys », indique Raphaël Müller. La collaboration avec cette entreprise de logiciels innovante remonte déjà à 2015, permettant entre autres d’élargir en continu le portefeuille de prestations de Brütsch/Rüegger Tools à la sphère numérique. « Les besoins de notre clientèle tendant de plus en plus vers cette direc-
tion, l’acquisition de Stemys représentait la suite logique à nos yeux. » L’opération contribue ainsi à approfondir les synergies existantes, à optimiser les processus et à simplifier la recherche de nouvelles solutions client. Et ce n’est pas sans fierté que Raphaël Müller ajoute : « Nous sommes désormais aussi un fabricant de logiciels. »
Les données, moteurs de l’innovation Brütsch/Rüegger Tools exploite le savoir-faire acquis pour consolider sa base numérique et la développer avec des applications logicielles orientées vers les solutions, le tout en plaçant la « Hive Digital Suite » au centre de ses efforts : basée sur la plateforme numérique IIoT (Internet industriel des objets) Jellix, cette suite réunit toutes les données brutes des machines, outils et instruments de mesure, de la gestion des marchandises et des achats. « Nous allons à présent tout mettre en œuvre pour que ces données soient encore plus utiles à notre clientèle », déclare Raphaël Müller. La connectivité croissante des installations et des machines génère d’énormes quantités de données qui présentent un gigantesque potentiel en termes d’optimisation et de nouvelles solutions. Parmi les avantages qui en découlent, citons : une transparence accrue, une plus grande capacité de production sans nouveaux investissements, un rendement plus élevé et une diminution du nombre de pièces manquantes. Raphaël Müller illustre le fonctionnement concret de la « Hive Digital Suite » en expliquant qu’elle offre notamment aux entreprises une transparence maximale sur la durée du cycle de production d’une pièce de machine. « Par cycle, on entend le temps de production et la durée d’arrêt d’une machine. » En associant ces données aux informations telles que les coûts d’acquisition et de stockage correspondants, on obtient une idée précise des coûts de chaque pièce fabriquée. Et les possibilités d’application ne s’arrêtent pas là : les données machine amé-
liorent également l’assurance qualité en permettant de mesurer les paramètres définis en la matière. Dans ce contexte, Raphaël Müller parle de Business Intelligence. « Il s’agit d’informations utilisables dans la pratique et basées sur des données réelles. » La collecte et la combinaison des données, auparavant manuelle et extrêmement fastidieuse, est aujourd’hui réalisée automatiquement et en temps réel. Brütsch/Rüegger Tools aide ses clients à recueillir, traiter et évaluer les données concernées. « Une partie de nos prestations relève désormais de la gestion et du conseil en matière de données », indique Raphaël Müller. Un autre domaine dans lequel l’expertise de Stemys se révèle inestimable.
Quelle est la suite? Aux yeux du responsable Industrial Solutions, la prochaine grande étape concerne l’intelligence artificielle (IA). « Cette technologie existe déjà », reconnaît-il. « Mais nous sommes encore bien loin d’une utilisation généralisée au sein des entreprises de production. » Pour lui, l’IA passe forcément par la Business Intelligence, bien qu’il soit difficile de prédire comment la situation évoluera. Bien entendu, l’amélioration de l’efficacité des processus et l’optimisation des structures de coûts resteront également au centre des préoccupations. « Il est en outre tout à fait possible que des solutions et approches entièrement nouvelles voient le jour, ce que nous ne pouvons absolument pas prévoir aujourd’hui. Quoiqu’il en soit, nous mobilisons nos connaissances pour être prêts à exploiter les futurs potentiels – pour nous comme pour nos clients. » www.brw.ch
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FELCO SA choisit ScreeN pour la planification fine de sa production
Publireportage
BOS-SOFTWARE
Le virage digital est en cours chez le leader du sécateur qui décide de se doter de ScreeN pour obtenir le meilleur de la coordination de ses ateliers en temps réel.
Depuis sa création en 2008, BOS-Software d éve l o p p e S c r e e N qui connecte les opérateurs à leurs outils de production. BOS-S met en œuvre la Manufacture 4.0 où les opérations manuelles sont gérées visuellement, optimisées, monitorées. www.bos-software.com
Encours Traçabilité Timbrage quantités Avancement Priorités
André Dias, Responsable des systèmes d’information et de la digitalisation (à gauche), et Sébastien Nussbaum, Directeur de la production (à droite) chez FELCO SA, travaillent en étroite collaboration pour la définition des règles de fonctionnement de ScreeN
S
i les sécateurs FELCO sont connus dans le monde entier pour leur durabilité exceptionnelle et leur précision, le grand public n’imagine pas ces valeurs déclinées également en interne, à tous les niveaux de l’entreprise. «S’améliorer et innover sans cesse», telle est la stratégie de FELCO SA pour durer dans le temps comme le rapporte Sebastien Nussbaum, Directeur de production. Aujourd’hui, ce sont les tâches de coordination pure qui sont confiées au software. Elles représentaient 50% du temps des responsables d’atelier qui peuvent désormais se consacrer à des projets qui font véritablement appel à leurs compétences.
ScreeN, plateforme pour la planification fine La mission de ScreeN chez FELCO SA est claire. La solution déployée est une planification fine de l’atelier, visuelle, riche d’informations d’ensemble comme de détails. C’est la nouvelle plateforme qui regroupe toutes les informations utiles en temps réel.
Timbrages, vacances, visualisation 3D des ateliers, priorités, OF, codes couleurs, données simplifiées de l’ERP, tout y est visible en un seul coup d’ œil. «Aujourd’hui nous sommes certains de produire exactement ce dont nous avons besoin, ce n’était pas le cas avant, nous manquions d ’informations», explique encore le Directeur de production.
Les gammes de l’atelier de meulage Avant d’être déployé à l’ensemble de la fabrication, c’est au département meulage que ScreeN est implémenté. Complexe, il regroupe toute une variété d’opérations et de manipulations à coordonner. «Si ScreeN est configuré ici, ScreeN fonctionnera partout», résume Sébastien Nussbaum. De son côté, André Dias Responsable des systèmes d’information, a intégré les besoins des opérateurs le plus tôt possible dans la réflexion afin de maximiser la pertinence de ScreeN. «Nous avons également
Découvrez ScreeN utilisé par les manufactures 4.0 : www.bos-software.com
été présents deux semaines dans les ateliers afin de répondre à toutes les interrogations», complète-t-il encore. Car si chez FELCO SA l’innovation technologique est importante, elle n’est envisageable qu’au bénéfice des humains, plus importants encore...
U N SU P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A RT M E D I A
22 CHAÎNE D’APPROVISIONNEMENT
FOCUS.SWISS
« Dans le secteur de la logistique, on sait qu’il faut agir en matière de durabilité » Le secteur des transports doit devenir plus vert, idéalement sur l’ensemble de la chaîne d’approvisionnement. Plus personne ne conteste ce fait. Mais comment un secteur industriel basé sur la mobilité et la circulation des véhicules peut-il être durable ? Il existe de nombreuses approches et, comme le montre un coup d’œil sur le secteur, l’e-mobilité et la numérisation sont des facteurs essentiels pour rendre les chaînes d’approvisionnement plus respectueuses de la nature à l’échelle mondiale.
A
vant de réfléchir à la manière dont le secteur mondial du transport et de la logistique peut devenir plus écologique, il faut prendre conscience de sa taille. La meilleure façon d’y parvenir est d’utiliser quelques statistiques - et les chiffres sont énormes : en 2020, 131 milliards de colis ont été envoyés dans le monde, comme le montre le « Parcel Shipping Index » de Pitney Bowes. Une somme énorme. Pour pouvoir classer correctement ce chiffre, il faut savoir que la barre des 100 milliards a été franchie pour la première fois seulement un an auparavant. En 2020, 4160 colis ont été livrés par seconde. Cette évolution n’est pas prête de s’arrêter, bien au contraire : les observateurs du marché estiment que ce chiffre pourrait doubler au cours des cinq à six prochaines années.
Les consommateurs actuels exigent des solutions logistiques aussi écologiques que possible, indépendamment du fait qu’ils font eux-mêmes partie des principaux moteurs de l’augmentation des transports. C’est pourquoi la question qui se pose aux directeurs logistiques est la suivante : par où faut-il commencer ?
Il y a plusieurs raisons à cela : les solutions de flotte modernes permettent par exemple d’optimiser les itinéraires de transport, les plans d’intervention et l’utilisation des véhicules sur la base de données. De cette manière, les entreprises économisent du temps, de l’argent et des ressources de transport.
Un champ d’action essentiel réside dans l’utilisation de véhicules à propulsion alternative. Comme pour le transport privé motorisé, on mise avant tout sur les véhicules électriques. De nombreuses entreprises misent sur les petites camionnettes ou les vélos électriques pour la livraison des marchandises sur le dernier kilomètre, mais les camions électriques sont également de plus en plus utilisés pour le transport de marchandises longue distance.
Les solutions numériques et les mesures d’automatisation ne permettent pas seulement d’améliorer ce qui se passe sur la route : la gestion des stocks et la confection des colis peuvent également être repensées et améliorées à l’ère des tapis roulants et des robots intelligents.
Ces chiffres, qui ne concernent que les colis et ne tiennent pas compte des marchandises transportées telles que les matières premières, les denrées alimentaires et autres, démontrent l’importance considérable du secteur de la logistique pour notre société moderne.
Toutefois, le passage des moteurs à combustion aux propulsions alternatives n’est pas seulement un potentiel défi financier pour les prestataires logistiques mais aussi un défi organisationnel : une flotte de véhicules électriques dépend d’une infrastructure de recharge suffisante et l’expertise interne concernant l’entretien, les réparations et l’utilisation des nouveaux véhicules doit d’abord être développée. Cela prend du temps, crée des dépenses supplémentaires - et tout cela en continuant d’assurer les opérations courantes.
Ce dernier est donc également important pour la thématique de la durabilité, car chacun de ces 131 milliards de colis doit être acheminé à sa destination par voie aérienne, maritime ou routière. Selon les études du WEF (World Economic Forum), la logistique et le transport génèrent actuellement plus de 5,5 % des émissions de CO2 dans le monde. Une tendance à la hausse.
Un secteur en pleine mutation Dans le secteur de la logistique, on sait qu’il faut agir en matière de durabilité et on est également prêt à assumer cette responsabilité. Cela s’explique d’une part par une conviction intrinsèque mais est également favorisé par des facteurs externes.
Les solutions numériques sont un must Les spécialistes estiment que ces efforts seront rentables financièrement : compte tenu de l’augmentation du prix de l’essence et de la pénurie de pétrole qui se profile, le passage à des moteurs alternatifs est une conséquence logique. La numérisation est un outil pratique qui permet de mener à bien ce processus de transformation.
Il existe néanmoins un revers de cette médaille numérique : les solutions de numérisation supposent à leur tour un investissement non négligeable en termes de finances, de temps et de personnel pour leur mise en place, leur introduction et leur utilisation efficace. Pour les entreprises de logistique, les économies à moyen et long terme l’emportent pourtant sur l’investissement initial.
Aide au démarrage écologique pour d’autres secteurs La logistique contribuera à une plus grande durabilité par une réforme « interne », mais elle sera aussi un acteur important pour rendre diverses branches industrielles plus écologiques. La raison en est l’économie circulaire qui présente un énorme potentiel pour l’industrie manufacturière, le secteur automobile et le secteur de la construction par exemple. Par conséquent, les services logistiques vont augmenter afin d’acheminer les matières premières, les composants et les pièces vers le recyclage puis vers leur nouvelle destination. La logistique devient ainsi le premier moteur de l’économie circulaire.
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