U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A
SEPT 19
INNOVATION
Interview
ANDRÉ KUDELSKI Le Président d’Innosuisse nous explique les enjeux économiques et sociaux liés à l’innovation.
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EDITORIAL
Une innovation incrémentale plutôt qu’une invention révolutionnaire
«L
es prix permettent d’attirer les clients, le marketing de les acquérir, mais seule l’innovation permet de les fidéliser.» Cette citation provient du chimiste allemand Hans-Jürgen QuadbeckSeeger et met l’accent sur deux points importants: les innovations sont essentielles à la réussite économique à long terme d’une entreprise et elles se basent sur le client. De ce fait, une compréhension purement technologique de l’innovation ne suffit pas. La plusvalue pour le client peut, en plus des innovations au niveau du produit et du processus, aussi résider dans de nouvelles approches dans les domaines des services, du marketing et de l’organisation. Pour identifier les potentiels à ce niveau, les innovations devraient être abordées le plus ouvertement possible. Le but premier n’est pas d’aspirer à des solutions révolutionnaires qui donnent lieu à des produits entièrement nouveaux, qui modifient les marchés existants voire qui en créent de nouveaux. En règle générale, de telles innovations de rupture sont liées à un travail considérable de R&D et comportent des risques élevés parce
qu’il est souvent difficile d’évaluer si elles feront leurs preuves sur le marché et auprès des clients. Les innovations incrémentales ou évolutives sont, essentiellement pour les PME, la voie la plus fréquente et aussi la plus adéquate pour assurer la compétitivité. L’amélioration constante des produits, des technologies et des services existants permet de proposer des prestations supplémentaires, d’atteindre une efficacité plus élevée ou de baisser les coûts. Les marchés globaux dynamiques et un environnement très développé au niveau technologique rendent par ailleurs l’innovation plus exigeante. La complexité et l’interdisciplinarité des technologies et méthodes disponibles exigent constamment des investissements plus élevés et nécessitent une pensée systématique globale. Suite au manque de temps, de savoir-faire et de moyens financiers, il n’y a pas seulement les PME qui se heurtent aux limites de leurs possibilités. C’est pourquoi il est recommandé de collaborer avec des partenaires externes pour les projets d’innovation. C’est ainsi qu’on a accès aux compétences et aux technologies.
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CONTENU... 04 Incubateurs 10
Energie solaire
12 Interview: André Kudelski 16
Big Data
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Digital Workplace
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Digitalisation
Robert Rudolph Chef de division Numérisation et Innovation Swissmem
FOCUS INNOVATION. SENIOR CHEF DE PROJET: Hugo Pillet COUNTRY MANAGER:
Les partenaires peuvent être des clients, des hautes écoles, mais aussi d’autres entreprises ou prestataires de technologies. L’application de méthodes d’innovation modernes et agiles permet de répondre à la complexité croissante de l’innovation. Dans ce but, les structures d’entreprise doivent être remises en question et les collaborateurs être prêts à procéder à des adaptations culturelles et organisationnelles.
Pascal Buck TEXTE: Thomas Pfefferlé IMAGE DE COUVERTURE: Fournie par André Kudelski LAYOUT: Anja Cavelti CANAL DE DISTRIBUTION: PME Magazine IMPRESSION: Swissprinters
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Il n’y a pas de recette pour réussir une innovation: les entreprises doivent définir et mettre en œuvre leurs stratégies et processus d’innovation adéquats. L’important c’est qu’une entreprise accepte de relever ce défi en permanence. Avec ouverture d’esprit, ambition et curiosité. TEXTE ROBERT RUDOLPH
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Bonne lecture! Hugo Pillet Senior Chef de Projet
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STÄUBLI AG BRANDREPORT
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Innovation: Helmo le maillon intelligent de votre production 4.0 Lorsque l’on combine Cobot, mobilité et intelligence embarquée, on obtient de nouveaux concepts pour remplacer les traditionnelles architectures de fabrication rigides. Ceci permet de concevoir des outils de production répondant à la variabilité croissante du marché. Aujourd’hui déjà, il est possible de produire de manière encore plus flexible, économique et plus efficace que jamais.
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n 2016, Stäubli Robotics a présenté sa nouvelle gamme de robots industriels collaboratifs TX2 et ses «Power Cobots» TX2touch afin de garantir à ses utilisateurs à la fois une haute productivité et la collaboration homme machine la plus sûre du marché. 5 modèles de TX2touch et 6 modèles de robots 6 axes TX2 d’un rayon d’action de 550mm à 1’450 mm sont aujourd’hui disponibles.
Ce robot mobile, baptisé HelMo, intègre un robot de type TX290L avec une enveloppe de travail sphérique d’un rayon de 1’200mm et 15kg de capacité de charge. La base mobile autonome comprend la motorisation, les systèmes de navigation, des scanners laser, un système de batterie et tout ce qui est nécessaire au bon fonctionnement du bras robotisé et de l’ensemble.
Pilotées par le même contrôleur générique CS09, ces solutions de collaborations homme-machine uniques grâce à leur niveau de sécurité PLe constituent la première phase de déploiement d’innovations répondant spécifiquement aux besoins de la 4ème révolution industrielle.
Pour rendre cette solution universelle, le R&D de Stäubli a positionné le robot à la même hauteur que celle d’un humain en position debout. De plus, la partie supérieure pivote de 360°, permettant au système de se placer de manière idéale, à l’image d’une personne pivotant au niveau de son bassin pour faciliter son interaction avec l’équipement. Ainsi, HelMo peut remplacer ou collaborer avec une personne sur toutes les machines à ergonomie humaine.
HelMO, le nouvel assistant de production. Universel et versatile En 2018 Stäubli a fait l’acquisition du spécialiste Européen d’AGV (Automatic Guided Vehicule), la société allemande W.F.T, permettant ainsi de compléter son savoir-faire en mécatronique pour développer une solution de robotique mobile innovante à plus d’un titre.
Navigation intégrée La technologie de navigation utilise 3 scanners laser pour digitaliser son environnement, identifier son emplacement et gérer la sécurité lors
HelMo en assistant de production sur une ligne de fabrication de connecteurs.
Air-skin des TX2-Touch pour rendre le robot pleinement collaboratif. de déplacements. Le robot mobile HelMo possède aussi l’énorme avantage d’être exploitable dans toutes les usines actuelles sans devoir entreprendre de coûteux travaux d’adaptation ou d’aménagement. Le système d’entrainement breveté s’affranchit également de toute irrégularité du sol de l’environnement dans lequel il évolue. HelMo est également équipé d’un changeur d’outils automatique (produit développé par la division Connecteur du groupe Stäubli) qui offre une flexibilité infinie dans les outillages et les systèmes de préhension que le robot devra utiliser pour mener à bien ses différentes tâches. En position de travail, si les opérations à effectuer requièrent de la précision, une rapide opération de calibration automatique est exécutée, et le robot retrouvera ses marques avec une précision de 0.1mm. L’ensemble est alimenté par plusieurs packs de batterie, permettant à HelMo de fonctionner plusieurs heures en continu avant de se charger automatiquement. Un mode de récupération d’énergie est également
disponible, améliorant encore l’efficacité énergétique de l’ensemble.
Le maillon intelligent de votre chaîne de production HelMo est également piloté par le même contrôleur CS09 que les robots TX2 et TX2touch. Il peut facilement communiquer avec le système ERP de l’entreprise et les différentes machines ou appareils de votre production. Il permet des gains significatifs en autonomie, flexibilité et productivité. Le chargement de machine est un premier exemple de tâche qui peut lui être confié pour remplacer les solutions traditionnelles devenues aujourd’hui obsolètes. Amener les composants en proximité de la machine à l’aide de chariots élévateurs, utilisation de convoyeurs et de magasin de chargement sont les équipements que HelMo peut efficacement remplacer aujourd’hui. Sa simplicité de déplacement à la demande, sa capacité de charge (150kg) et la versatilité des opérations qu’il peut effectuer en font le maillon idéal pour connecter les différentes étapes de votre production.
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INCUBATEURS
Aide à la création de start-up, tour d’horizon de l’offre romande Le système romand permettant d’encadrer la création de start-up s’avère particulièrement riche et fourni. Entre les différents incubateurs ainsi que les services et prestations d’encadrement et de formation, il est possible de bénéficier de nombreux atouts et d’activer de multiples leviers pour concrétiser son projet.
P
ays de l’émergence des projets innovants, la Suisse compte de nombreux entrepreneurs et inventeurs. En Suisse occidentale, on compte ainsi plus de 35’000 emplois créés par toutes les sociétés actives dans les domaines des sciences de la vie (chiffres 2018 du cluster BioAlps). Si les acteurs économiques veillent à développer un climat propice à la réalisation d’idées nouvelles, on peut en même temps constater une certaine méconnaissance du grand public et des personnes intéressées en matière de création de start-up. Pourtant, les organismes actifs dans le soutien entrepreneurial s’avèrent bien présents dans la région romande. Des acteurs qui constituent autant de leviers à activer sans plus attendre pour donner naissance à son projet. Premier défi de la création de startup: sortir du cocon universitaire et académique au sein duquel un produit ou service innovant a pu voir le jour. Faire face aux réalités économiques constitue ainsi une première étape qui nécessite un accompagnement ciblé. Pour ce faire, chaque canton dispose
d’une offre bien étoffée pour aider les innovateurs à devenir également managers ou entrepreneurs.
Mentorat et coaching Si la mise en réseau et l’accès à des infrastructures de qualité s’avèrent souvent essentiels au lancement d’une start-up, la formation et l’acquisition de compétences managériales constituent également un aspect central. Sur l’arc lémanique, entre Vaud et Genève, l’association GENILEM aide par exemple les entrepreneurs à lancer leur entreprise dans tous les secteurs d’activité. Aujourd’hui, l’organisme peut se targuer d’avoir accompagné plus de 270 nouvelles entreprises pendant leurs trois premières années, permettant ainsi de générer plus de 3000 emplois. Ecosystèmes vaudois et genevois En région vaudoise, la promotion économique aide les entrepreneurs à créer leur entreprise dans le canton en collaborant avec le Service de la promotion de l'économie et de l'innovation (SPEI), la plateforme Innovaud - qui offre un accompagnement gratuit aux start-up et PME innovantes, le Développement
économique du Canton de Vaud (DEV) et les différents organismes régionaux. La région compte également de multiples campus et business center, dont l’Innovation Park de l’EPFL, Y-PARC à Yverdon-les-Bains, non loins de le HEIG-VD, ou encore le Biopôle de Lausanne, dédié aux sciences de la vie, et son incubateur StartLab. Depuis plusieurs années, Genève s’impose également comme une région clé en matière de transition de la recherche vers l’industrie, notamment avec son Campus Biotech Innovation Park (CBIP).
Le Valais a plus d’une corde à son Ark Notamment porté par l’élan de la fondation pout l’innovation The Ark et de l’institut de recherche Idiap - qui entretiennent d’ailleurs d’étroites collaborations, le Valais n’est pas en reste. Et les chiffres de l’incubateur The Ark s’avèrent des plus encourageants puisque 85% des entreprises incubées au cours des cinq dernières années poursuivent encore leur activité aujourd’hui. Sciences de l’informatique et de la communication, sciences de la vie ou encore
énergie et environnement constituent autant de domaines représentés par les jeunes pépites qui évoluent au sein des différents sites de l’incubateur.
L’horlogerie neuchâteloise dicte encore le tempo de l’innovation Autre région, autre élan innovant. Neuchâtel c’est évidemment une forte tradition horlogère qui continue aujourd’hui de stimuler la recherche et l’innovation. On y trouve ainsi le hub Microcity, présent entre ses sites de La Chaux-de-Fonds et Neuchâtel, qui fédère aujourd’hui un vaste réseau composé de quatre institutions d’enseignement et de recherche, plus de 1000 chercheurs, pus de 7000 étudiants et plus de 6000 apprentis. Chaque année, ce sont ainsi plus de 800 projets qui sont concrétisés dans la région à travers les différents programmes de transferts technologiques portés par Microcity. Autant dire qu’au sein de la nébuleuse romande, les jeunes innovateurs ont toutes les cartes en main pour tenter de mettre leur projet sur orbite. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
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BRANDREPORT INNOSUISSE
Mesurer la pression artérielle à l’aide d’un smartphone Mesurer la pression artérielle de manière plus accessible et plus précise. Telle est la vocation de Biospectal, une start-up vaudoise crée en 2017, qui a pour but de lutter contre l’hypertension à travers le monde. Comment? En utilisant simplement la caméra de son smartphone. Innosuisse, l’Agence suisse pour l’encouragement de l’innovation, contribue au développement de ce projet sur la scène internationale.
«L
ors d’une anesthésie, nous passons notre temps à surveiller les fonctions vitales d’un patient, comme sa fréquence cardiaque ou sa pression artérielle. Pour cette dernière, nous utilisons une manchette à tension qui a été inventée en 1905 et que l’on utilise toujours depuis», explique Patrick Schoettker, conseiller de Biospectal et Médecin chef au Service d’Anesthésiologie du CHUV. «L’hypertension est l’une des maladies qui tue le plus, d’où la nécessité de trouver une nouvelle solution technologique plus accessible et plus facile d’utilisation», poursuit le spécialiste. En effet, selon le journal médical The Lancet, plus d’un quart de la population mondiale adulte souffrait d’hypertension artérielle en 2008, soit 972 millions de personnes, dont 333 millions dans les pays développés et 639 millions dans les pays en voie de développement. Le nombre d’adultes hypertendus devrait croître de 60% pour atteindre un total de 1,56 milliard en 2025. De ce constat est né une collaboration étroite avec le Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique (CSEM). En effet, la plateforme de Biospectal est basée sur plus de dix ans de recherche et de développement dans le centre de recherche technologique et cinq ans de validation clinique notamment au
CHUV. Un partenariat fructueux qui a permis de mettre au point l’application mobile OptiBP, qui fonctionne grâce à une analyse optique du nombre de pulsations sur le doigt d’une personne. «Il suffit de poser son doigt sur la caméra de son smartphone pour que les pulsations du cœur soient mesurées», explique Patrick Schoettker. Depuis une année, de nouveaux essais sont menés en milieu médical grâce au soutien d’Innosuisse. En effet, pour que n’importe quel smartphone puissent se transformer en un appareil de mesure de la tension artérielle, les mesures doivent reposer sur une validation scientifique. Ces essais cliniques sont menés en salle d’opération ainsi qu’à travers une étude avec une organisation non gouvernementale. «Pour alimenter notre base de données, nous devons récolter une multitude d’informations issues de catégories de patients distinctes, comme des femmes enceintes ou des personnes aux différentes origines. Comme nous visons des personnes sujettes à l’hypertension, nous travaillons avec le service d’Hypertension artérielle du CHUV. Dans un second temps, les études complémentaires nous permettrons d’élargir les résultats au reste du monde», ajoute le médecin chef, qui précise encore: «Nous testons les mesures sous anesthésie, car la pression
Patrick Schoettker teste cette nouvelle technologie en salle d'opération. d’une personne varie beaucoup dans cette situation.» L’application est d’ailleurs conçue pour être utilisée sur n’importe quel smartphone. «Nous réalisons nos essais avec le Samsung S7 pour que l’application soit accessible partout, notamment dans les pays pauvres. Néanmoins, tous les téléphones mobiles actuels sont suffisamment performants pour capter les mesures», explique Alia Lemkaddem, ingénieure au CSEM et en charge du projet. «A l’avenir, le téléphone pourra même analyser les données récoltées et faire un compte rendu au patient», poursuit Patrick Schoettker. Une technique révolutionnaire qui
poursuit un but légitime. «Notre projet permet de gérer sa maladie individuellement et de supprimer l’une des principales barrières actuelles qui est l’accès aux mesures.» Actuellement, les mesures se poursuivent et l’encouragement apporté par Innosuisse est bienvenu. «Grâce à ce soutien, plusieurs ingénieurs peuvent se consacrer entièrement à ce projet et cela nous permet de pouvoir faire des avancées très rapides, explique Patrick Schoettker. Innosuisse va permettre à la start-up de grandir, de devenir encore plus productive, pour en faire profiter, en fin de compte, la société et en particulier les personnes atteintes d’hypertension. «Nous travaillons actuellement dans plusieurs régions et collaborons avec de grandes ONG pour rendre notre technique accessible à travers le monde», ajoute Eliott Jones, CEO de Biospectal. «Sans Innosuisse, cela n’aurait pas été possible.»
www.biospectal.com www.innosuisse.ch
Mesurer la pression artérielle à l’aide d’un smartphone à grande échelle sera bientôt possible grâce à Biospectal
Eliott Jones, CEO de Biospectal, Alia Lemkaddem, ingénieure au CSEM, et Patrick Schoettker, Médecin chef au Service d’Anesthésiologie du CHUV
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BRANDREPORT MICROCITY SA
Microcity SA donne la priorité aux PME Si l’on considère que les PME représentent plus de 99% des entreprises et génèrent deux tiers des emplois en Suisse, leur potentiel d’innovation est énorme.
U
n nouveau programme est en préparation pour accompagner spécifiquement les PME neuchâteloises dans leurs stratégies et projets d’innovation.
de les informer sur la manière dont elles peuvent concrètement mener des projets avec Microcity et ses partenaires. Il s’agira d’engendrer une volonté et des idées d’innovation.
Pour développer des prestations de proximité sur mesure, à haute valeur ajoutée pour les PME, Microcity SA se base en premier lieu sur les résultats de plusieurs enquêtes de terrain réalisées au cours des dernières années, mais aussi sur une consultation plus étroite des principales associations professionnelles de la région. Un accompagnement des PME impliquant activement des partenaires spécialisés sera ainsi coordonné par Microcity SA.
La deuxième phase est la remise en question par de l’action de stimulation
et de réflexion. Un accompagnement individuel reposant sur de la veille stratégique, de l’idéation, du développement de la culture d’entreprise et des aspects normatifs sera proposé aux entreprises qui souhaitent approfondir leurs idées d’innovation et se diriger vers une transformation.
La troisième phase concerne le positionnement stratégique. Toujours par de l’accompagnement individuel, la société sera accompagnée dans la définition de sa stratégie de développement technologique et d’affaires, l’identification de ses partenaires et le montage de projets de collaboration. Finalement, la quatrième phase est celle de la mise en œuvre. La PME, toujours suivie mais de manière moins intensive par Microcity SA et ses partenaires, aura adapté son organisation et trouvé les ressources qui lui permettent de poursuivre son processus d’innovation de manière autonome. Microcity SA communiquera prochainement les détails de ce programme qui devrait débuter fin 2019.
Les 4 phases stratégiques du programme La première phase est la sensibilisation et la valorisation. Il s’agit d’une démarche collective, essentiellement des activités de communication et de relations publiques, qui a pour objectif de faire prendre conscience aux PME de leur potentiel d’innovation et des opportunités économiques, et
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NECO BRANDREPORT
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Neuchâtel: Innovation et soutien aux PME comme ligne directrice Riche de plus de trois siècles d’histoire industrielle, le canton le plus horloger de Suisse poursuit son développement en capitalisant sur ses savoir-faire et son ADN. En quarante ans, le canton s’est à la fois diversifié et démarqué au niveau technique et au niveau de la maîtrise des processus. Il est devenu le canton dans lequel on peut produire rapidement des objets petits, précis, complexes, fiables et à très haute valeur ajoutée. Et le soutien aux PME et à l’innovation reste toujours une priorité.
Le transfert de technologie en soutien au tissu industriel C’est une fructueuse coopération entre un tissu industriel riche et des centres académiques et de recherche de haut niveau (Centre Suisse d’Electronique et de Microtechnique - CSEM, EPFL, Université de Neuchâtel, Haute Ecole Arc, etc) qui a permis de favoriser largement le transfert de technologies dans le canton. Du coup, sans que cela ne se sache, de nombreuses innovations et technologies neuchâteloises se retrouvent chaque année dans des produits phares vendus à l’étranger ou faisant partie d’importants programmes de recherche internationaux. Tous les domaines sont concernés. Cela va de la microtechnologie au medtech, en passant par le spatial, les outils de précisions, les machines, les énergies renouvelables, le luxe ou encore le pharma. Ses spécialités: le génie industriel, l’optique et la phonotique, l’ingénierie des surfaces et des matériaux, les capteurs actuateurs & microsystèmes, l’électronique basse consommation, la précision de la mesure, l’advanced manufacturing et la blockchain pour ne citer qu’eux. Neuchâtel constitue surtout l’un des clusters de microtechnique les plus dynamiques au monde et appartient au cluster life sciences de la Suisse occidentale (Health valley) grâce aux entreprises locales et internationales du domaine medtech/pharma présentes.
Un canton industriel, exportateur et champion en dépôt de brevets. Historiquement Neuchâtel a toujours été un canton producteur de richesse (44 % de son PIB dans l’industrie), très exportateur (22 % de l’excédent de la balance commerciale), ouvert sur le monde et surtout pionnier en termes d’innovations. Ses
industries sont habituées à traiter à l’international et à s’adapter rapidement aux changements. Elles innovent pour offrir chaque année, des produits et des composants au service des progrès de l’humanité. Les sociétés neuchâteloises détiennent la deuxième plus grande densité de brevets déposés auprès de l’Office Européen des Brevets (OEB) pour 100 000 habitants (2017) en comparaison suisse.
Innovation et haute valeur ajoutée comme fers de lance Au niveau mondial, les cycles économiques se raccourcissent. À cela s’ajoutent la révolution digitale, les changements sociétaux, différents conflits géopolitiques latents, un regain de protectionnisme et un durcissement de certains cadres légaux influençant les exportations depuis la Suisse. L’industrie, ses produits, sa relation client et ses processus de production et de distribution sont influencés
fortement par ces changements. Le positionnement du canton de Neuchâtel se concentre désormais plus que jamais sur la haute valeur ajoutée. Le prix proposé n’est plus le seul critère de sélection. Ce sont la fiabilité, la précision et la qualité des produits qui priment. L’innovation est devenue un des fers de lance des industries neuchâteloises et sa plus belle carte à jouer au niveau international. A cet égard, un réseau comme le pôle d’innovation Microcity contribue à identifier les nouvelles tendances, penser global, élaborer des stratégies sur plusieurs axes et encourager encore plus les échanges entre le tissu industriel local et mondial.
Microcity, un pôle d’innovation au service des PME et des projets collaboratifs innovants Start-up, PME ou multinationales, elles ont désormais toutes la possibilité de collaborer avec les acteurs de Microcity – Pôle d’innovation. Grâce à ces partenariats, les entreprises peuvent pallier un éventuel manque de ressources – en personnel, financières ou en termes de compétences notamment dans les domaines des micro-nanotechnologies, de la micro-fabrication et des processus d’industrialisation. L’équipe de Microcity guide notamment les entrepreneurs pour créer une startup,
innover dans une PME ou encore installer une cellule R&D dans une société internationale. En 2019, trois nouveaux programmes sont conçus spécifiquement pour accompagner les start-up, PME et grandes entreprises dans leurs besoins d’innovation. De cette manière, le pôle d’innovation symbolise un point névralgique dédié aux transferts de technologies et de savoir-faire entre les acteurs de la recherche, de la formation et de l’économie, ceci afin de renforcer la compétitivité des entreprises.
Pourquoi vous adresser au service de l’économie ou à Microcity? Même s’il reste essentiel d’inciter les entreprises extérieures au territoire suisse à s’établir dans le canton, le service de l’économie du canton de Neuchâtel – NECO soutient avant tout l’innovation et le développement d’investissements de deuxième génération, généré par des sociétés présentes sur son territoire. Le Service de l’économie ou Microcity SA pourront vous mettre en relation avec les bons partenaires (centres académiques et de R&D membres de Microcity, industries spécialisées, agences de brevets, partenaires financiers, etc.) afin de concrétiser et développer au plus vite votre projet d’innovation.
Service de l’économie du canton de Neuchâtel – NECO Avenue de la Gare 2 2000 Neuchâtel +41 (0)32.889.68.20 neco@ne.ch
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ENERGIE RENOUVELABLE
Entreprises: accédez au solaire gratuitement En tant qu’entreprise, il n’est pas toujours aisé de faire le pas et de passer aux énergies renouvelables. Coûteuses, les infrastructures à installer, telles que les panneaux solaires, ne sont ainsi pas accessibles pour tous. Pour changer la donne, PrimeEnergy Cleantech propose un modèle des plus innovants.
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n considérant les problématiques écologiques actuelles, il est évident que les entreprises ont une importante carte à jouer. En tant que grandes consommatrices d’énergie, elles peuvent en effet engendrer un impact durable des plus significatifs. Seulement, en raison des coûts encore élevés de certaines infrastructures énergétiques durables, telles que les panneaux solaires notamment, il n’est pas toujours évident pour une entreprise de pouvoir s’impliquer activement en faveur d’une consommation énergétique plus propre, engagée et respectueuse de l’environnement. Pour changer la donne, la société PrimeEnergy Cleantech a élaboré un ingénieux système de contracting.
leur revendre le courant produit à des tarifs avantageux par rapport au prix du marché, explique Anna Zambeaux, responsable des relations investisseurs et du marketing. Sans frais, cette démarche permet ainsi à de nombreux acteurs économiques de pouvoir s’engager en faveur du développement durable tout en
accédant à une électricité produite de manière écologique à bas coût.» Ce système de contracting a déjà séduit la commune genevoise de Meinier, qui a ainsi pu doter la toiture de son centre sportif d’une importante infrastructure photovoltaïque. Exploitants de surfaces agricoles et acteurs industriels
«Notre idée consiste à installer gratuitement des infrastructures solaires sur les toitures d’exploitations agricoles ou d’acteurs industriels pour
ont aussi pu franchir le pas grâce à cette solution. Prévu pour une durée de 25 ans, ce deal de contracting peut ensuite permettre à l’entreprise occupant le bâtiment de conserver les panneaux solaires sur sa toiture pour continuer de les exploiter. Ingénieux, ce nouveau type de contrat est rendu possible depuis l’an dernier suite à l’adoption de la nouvelle ordonnance sur l’énergie renouvelable. Celle-ci stipule en effet qu’il n’est désormais plus impératif de passer par les distributeurs industriels principaux pour la vente de courant. Passant toujours par leur réseau, l’électricité peut cependant être fournie directement entre acteurs privés et consommateurs. Ces derniers bénéficient ainsi d’un courant écologique de 16 à 18 centimes le kWh, contre 22 à 25 par l’intermédiaire des distributeurs habituels. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ
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BOS-SOFTWARE BRANDREPORT
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ArteCad s’équipe de ScreeN et centralise l’information entre les ateliers La manufacture de cadrans de Tramelan (BE) s’est lancée un nouveau défi: maîtriser les milliers d’informations auparavant volatiles en production. TEXTES ET PHOTOS SOPHIE MÉNARD (EPSILUS.COM)
L
a gestion des flux de production chez ArteCad est d’une extrême complexité et l’organisation de la production relève elle-même de la performance. Les produits sont non seulement variés (700 références annuelles) mais peuvent nécessiter jusqu’à 300 opérations pour la haute horlogerie. Ainsi, lorsque l’étampeur transmet ses pièces au polisseur, que le cadranographe laisse la main au poseur d’appliques, les cadrans sont manipulés et déplacés d’un atelier à l’autre des semaines entières. Le besoin d’obtenir une vue d’ensemble de ces informations volatiles afin de synchroniser la production des différents composants est rapidement devenu une évidence chez ArteCad. L’entreprise a décelé dans ce projet un moyen de gagner en agilité et en efficacité pour tenir des délais qui raccourcissent d’année en année.
Des informations précises et claires Jimmy Ferré, responsable de la ligne joaillerie soulève qu’«une communication de qualité, pour des processus de production non linéaires comme les nôtres, passe par une information claire, visuelle et formelle.» Celle-ci est désormais
ScreeN dans l’atelier Décalque, atelier pilote du projet
affichée chez ArteCad, sur les 36 écrans ScreeN présents dans l’ensemble des ateliers de l’entreprise.
Une information affichée, mise à jour en temps réel et dans son contexte n’appelle plus de question ni d’incertitude. «La mise en attente de certains ordres de fabrication est désormais affichée: on peut ainsi traiter les causes et remettre en production plus rapidement.» remarque encore Julie Pino. C’est le second effet ScreeN.
Officine Panerai atteint ses objectifs dans la gestion du flux d’information en atelier avec ScreeN
ScreeN donne le rythme Pour Julie Pino, ordonnanceuse logistique sur la ligne de production, ScreeN permet à chacun de donner l’information et d’aller la chercher à BOS-SOFTWARE son rythme. «Lorsque je planifie une priorité la veille, que le lendemainà Neuchâtel, l’entreprise a repensé Depuis BOS-Softwarepour déDans saje sais manufacture son2008, organisation elle sera prise en compte puisqu’ e lle sera Une configuration sur mesure veloppe ScreeN qui connecte les accéder à de nouvelles opportunités d’amélioration. Pari réussi. affichée à la première heure. ScreeN s’est adapté aux processus opérateurs à leurs outils de prod’ArteCad (qui ont pu être simplifiés duction. Hennard,deDirecteur qualité Jusqu’àGuy l’arrivée ScreeN, ce etn’était grâce au projet) et non le contraire. industrialisation chez Officine Panerai pas forcément et qui je décide devais Julie Pino explique que l’entreprise a BOS-S met en œuvre la Manurelève le défile de lacas marque sans limite plusieurs fois donnerd’innover les consignes choisi de composer ScreeN avec un facture 4.0 où les opérations mapour être certaine qu’elles soient bien module de quittancement, celui des nuelles sont gérées visuellement, appliquées. Une perte de temps et priorités ainsi que des plans 3D. Le optimisées, monitorées. d’énergie pour tout le monde.» projet va prochainement permettre la gestion des demandes qualité et Forte de ses succès dans les manuméthodes liées à la fabrication.» factures horlogères, BOS-S met en
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Ces informations seront donc maîtrisées et traitées tout au long de la chaîne de production. Car elles sont précieuses et bénéficient désormais d’autant d’attention que les diamants ornant un cadran illuminant la plus belle des es montres haut de gamme complications... un premier temps réservés à son com-
produites chez Officine Panerai sont aussi élégantes que performantes techniquement.
manditaire, ces équipements seront étendus au public bien plus tard. Pensées et reconnues pour leur robus-
place les mêmes méthodes dans l’industrie. L’équipe de spécialistes de BOS-S intégre ScreeN au fonctionnement de chaque entreprise. www.bos-software.com
leviers d’amélioration ailleurs que simplement dans la technique pure où la production est déjà fortement optimisée». Lorsque l’équipe a décidé
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INTERVIEW ANDRÉ KUDELSKI
«Il faut bâtir des ponts entre la recherche académique et les besoins économiques» Président d’Innosuisse, l’agence helvétique pour l’encouragement de l’innovation, André Kudelski entend renforcer les liens entre les HES, les universités et les entreprises. En même temps, la plateforme collabore aussi avec le Fonds national et s’efforce de favoriser l’accès au financement pour les institutions académiques du pays. Interview. INTERVIEW THOMAS PFEFFERLÉ
Pour les personnes qui ne connaîtraient pas Innosuisse, expliquez-nous de quoi il s’agit exactement. En tant qu’agence suisse pour l’encouragement de l’innovation, Innosuisse a pour vocation de soutenir les projets novateurs qui sont menés avec des PME en collaboration avec les institutions académiques et les centres de recherche. Notre principal objectif consiste ainsi à permettre aux PME et autres acteurs économiques de bénéficier et d’accéder à la recherche scientifique entreprise dans nos différentes universités et HES. Nous opérons donc en tentant de bâtir le maximum de ponts entre les besoins émanant de la réalité économique et les découvertes et avancées réalisées au sein de la sphère académique. Vous agissez aussi directement auprès des institutions de recherche sauf erreur? C’est exact. Car en parallèle de notre activité visant à favoriser les capacités d’innovation des PME, nous veillons également à permettre aux universités et HES d’accéder aux financements nécessaires à la réalisation de leurs projets de recherche, dans la mesure où ces derniers engendrent un impact économique pour les entreprises. En somme, il s’agit d’entretenir une alchimie complète entre tous les acteurs impliqués dans l’innovation de manière générale. Globalement, quels sont les domaines principaux pour lesquels Innosuisse s’implique? Nous veillons à favoriser tous les domaines d’activité qui peuvent être présents au sein du tissu industriel ou dans les institutions de recherche. Mais globalement, on constate l’existence de quelques axes forts, voulus par le Parlement, qui
concernent notamment les questions et problématiques énergétiques ainsi que les nouveaux services et dispositifs numériques. Ces deux domaines s’avèrent d’ailleurs complémentaires et dans la pratique on voit en effet apparaître des solutions et produits digitaux permettant d’améliorer les questions d’efficience énergétique.
Parlez-nous du programme BRIDGE, que vous menez également en collaboration avec le Fonds national suisse. Le programme BRIDGE vise à accélérer les collaborations et échanges entre les acteurs de la recherche fondamentale et appliquée ainsi que les entreprises. C’est en effet un programme développé en commun par Innosuisse et le Fonds national suisse (FNS). Nous proposons ainsi deux offres d’encouragement qui s’adressent à des chercheurs jeunes ou expérimentés. Pour les jeunes chercheurs, le programme Proof of Concept permet de tester et développer
la mise en oeuvre d’une première expérience de recherche. Une étape clé avant de penser à une éventuelle commercialisation. Pour les chercheurs expérimentés, le programme Discovery offre la possibilité de tester et développer une solide expérience ou une idée claire d’innovation. Cela permet donc de consolider les bases scientifiques d’un projet déjà abouti avant d’envisager sa mise en oeuvre.
Quelles sont les principales directions qu’entend prendre Innosuisse pour l’avenir? Nous comptons développer deux axes principaux durant ces prochaines années. D’une part, nous souhaitons renforcer l’internationalisation des projets menés sur le territoire helvétique afin d’en accroitre les débouchés. D’autre part, nous avons la volonté de soutenir des projets à fort potentiel, mais plus risqués et qui, en cas de succès, pourraient générer un retour sur investissement potentiellement attractif.
Et quels défis ou challenges majeurs identifiez-vous par rapport à l’avenir en matière d’innovation au sens large? Un des principaux défis concerne clairement la flexibilité. Car dans un contexte économique et social en constante évolution, il s’agit évidemment de pouvoir faire preuve d’une grande capacité d’adaptation. Qu’il s’agisse des technologies ou encore des modèles d’affaires, il faut pouvoir anticiper au mieux la nouvelle donne, notamment digitale, afin de laisser la place nécessaire à l’émergence de modèles et paradigmes novateurs. Outre le digital, on pense aussi à l’intelligence artificielle, au big data, à la technologie et aux services de la blockchain mais aussi aux progrès dans le domaine de la médecine ou encore des biotechnologies. Autant de secteurs au sein desquels la Suisse se profile de manière réfléchie et performante, notamment grâce aux forts liens qui unissent ses acteurs académiques et économiques.
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BRANDREPORT INNOVATIVE CAM AG/SA
L’interface entre la mécanique et l’informatique Spécialisée dans l’intégration de solutions logicielles destinées aux machines-outils, l’entreprise Innovative CAM AG/SA est un acteur stratégique dans de multiples secteurs, tels que l’horlogerie ou encore les medtechs. Un domaine de pointe, dans lequel il s’agit de rester constamment aux avant-gardes afin d’anticiper sur les prochaines évolutions technologiques. Présentation.
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istoriquement, la société Innovative CAM a toujours conservé un fort ancrage dans les métiers mécaniques liés aux machines-outils qui interviennent dans l’industrie de haute précision. Durant ses première années, l’entreprise était en fait une division de la société Mikron AG Biel, spécialisée dans les machines-outils à commande numérique. A l’époque, soit vers la fin des années 1980, sa tâche consistait alors à mener des recherches sur l’assistance et la mise en réseau de machines-outils. Des aspects sur lesquels l’industrie de haute précision repose largement aujourd’hui mais qui, à l’époque, paraissaient encore précurseurs et futuristes. Suite à une restructuration du groupe, Innovative CAM volera alors de ses propres ailes en parvenant à conserver son noyau dur pour se constituer en tant qu’entreprise en 1991. Avec cinq personnes au départ, la société affiche une belle croissance puisqu’elle compte 18 employés aujourd’hui. Medtechs, horlogerie et industrie technique constituent les principaux secteurs d’activité de ses clients.
Daniel Vez Directeur d'Innovative CAM AG/SA
informatiques de conception et fabrication assistées par ordinateur. L’entreprise propose par exemple à ses clients d’intégrer les logiciels SpaceClaim et ESPRIT dans leurs ateliers, en leur offrant la possibilité de réaliser des adaptations spécifiques à leur domaine d’activité ainsi qu’à leur parc de machines et aux types de pièces qui y sont produites. «Nous avons également développé notre propre système logiciel, iCAMNet, qui réunit différents modules permettant de centraliser les tâches et opérations liées à la gestion de la production mécanique et au transfert de données vers les machines-outils, explique Daniel Vez. Nous avons en outre ajouté un module supplémen-
taire afin de permettre aux acteurs industriels de suivre avec un haut degré de précision les activités de leurs infrastructures de production en atelier. Ce qui leur permet de pouvoir constater en détails les procédés de fabrication de leurs machines. Nous nous positionnons de cette manière à l’interface entre la mécanique et l’informatique, en proposant par ailleurs des services d’accompagnement et de maintenance sur le long terme.» Concentrée sur le marché suisse, qui représente 85% de son activité, Innovative CAM exporte aussi ses solutions et services en France ainsi qu’en Allemagne. Et parmi ses dernières innovations, l’entreprise a mis au point un outil de correction automatique. Un ingénieux système qui, en effectuant des mesures tridimensionnelles des pièces produites par une machine, va repérer les erreurs potentielles pour remonter ensuite ces données aux infrastructures de production. En cours de fabrication, il devient alors possible de corriger le tir si une série venait à être produite de manière inexacte.
«Dans notre secteur, nous avons longtemps été précurseurs en proposant des solutions semblables à ce que l’on appelle aujourd’hui l’industrie 4.0, souligne Daniel Vez, directeur d’Innovative CAM. Depuis de nombreuses années, nous développons et adaptons en effet des solutions digitales pour permettre aux fabricants de transférer des programmes et des données à leurs infrastructures de production en atelier. Et dès le début, une de nos préoccupations centrales consistait à pouvoir fournir à nos clients un haut degré de traçabilité sur les modifications apportées à leur parc de machines.»
Vente et adaptation sur-mesure Dans son activité, Innovative CAM revend ainsi différentes solutions
Atelier de démonstration et de formation Autre atout de l’entreprise, son partenariat avec Swissmechanic Training AG, une association d'employeurs, de commerçants et de professionnels de l'industrie des machines, de l'électricité et de la métallurgie, basée à Münchenbuchsee dans le canton de Berne. Au sein des locaux de l’association, Innovative CAM bénéficie de son propre atelier laboratoire équipé de six machines à commande numérique et de 16 postes informatiques. Un précieux atout, qui lui permet notamment d’y former des apprentis tout en y effectuant des démonstrations, par exemple dans l’optique de démontrer à ses partenaires et clients les possibilités techniques de l’industrie 4.0. «Ce lieu constitue en effet un grand avantage pour nous, confirme Daniel Vez. En plus de pouvoir former des apprentis à l’utilisation de logiciels de FAO, nous sommes également portés par la notoriété et la reconnaissance dont Swissmechanic bénéficie auprès des acteurs du domaine.» Pour ses prochains défis, Innovative CAM reste par ailleurs alerte aux différents développements technologiques qui voient le jour dans son secteur. Entre les outils de maintenance prédictive et l’internet des objets, il s’agit pour l’entreprise de pouvoir fournir des solutions sur lesquelles ces nouvelles fonctionnalités pourront venir se greffer de manière optimale. Une veille technologique notamment réalisée en collaboration avec l’association ARCM réunissant des entreprises novatrices de l’arc jurassien. Plus d'informations: icam.ch
Installation de suivi de production en atelier
Fraisage – micro-fraisage – tournage – décolletage L’enlèvement de copeaux est notre savoir-faire
Construction mécanique Industrie médicale Micromécanique et horlogerie Outilleurs et moulistes
SUVEMA AG CH-4562 Biberist | T 032 674 41 11 | www.suvema.ch System certification ISO 9001/ISO 14001
POSITIVE COATING SA L’entreprise chaux-de-fonnière Positive Coating SA leader dans les revêtements de surface pour la haute horlogerie vise également le marché Medtech. Fondée en 2004, Positive Coating SA est une société familiale qui compte aujourd’hui 30 collaborateurs qualifiés sur son site de production et une infrastructure de dernier cri. Elle se distingue par le développement de solutions innovantes et personnalisées dans le domaine des traitements de surfaces basés sur les technologies PVD (Physical Vapor Deposition) et ALD (Atomic Layer Deposition), des traitements physiques et chimiques de pointe. Elle jouit d’une réputation de partenaire fiable et dynamique dans le milieu horloger et est reconnue par les plus grandes marques ainsi que par des
rière de diffusion et de coloration des dépôts réalisés par ALD.
La réalisation de revêtements de type décoratifs sur métaux et céramiques, pour des articles de luxe à forte valeur ajoutée, constitue l’activité principale de la société. La plupart des opérations sont réalisées en salle blanche, la technologie déployée nécessitant une parfaite maîtrise des procédés à l’échelle du nanomètre.
Encapsulation La croissance des dépôts par technologie ALD étant obtenue de manière parfaitement uniforme par l’empilement de couches atomiques successives, le revêtement représente une barrière hautement hermétique. Cette encapsulation permet d’éviter le relargage d’ions métalliques d’un implant en contact direct avec les fluides physiologiques ou le sang et de diminuer le risque d’allergie ou de rejet.
Ambitieuse, la société souhaite désormais étendre au domaine médical le savoir-faire acquis et tirer avantage des propriétés de bar-
Coloration Si la technique de coloration par anodisation se limite au titane et à l’aluminium, la technologie ALD offre l’avantage unique
sociétés leaders dans le domaine du luxe.
de colorer des pièces en acier inox, nitinol, cobalt chrome, etc. La coloration permet l’identification claire et fiable des dispositifs médicaux afin de réduire le risque d’erreur d’utilisation, mais constitue également un élément de différenciation marketing.
Nous rencontrer: 29.10.19 BioAlps Networking Day, Monthey (CH) 18-21.11.19 Compamed Trade Fair, Düsseldorf (DE) www.positivecoating.ch
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BIG DATA
Les services aux investisseurs se développent En pleine expansion, les services et outils digitaux liés à l’exploitation du big data se développent dans des proportions importantes. Web marketing, fintechs ou encore e-commerce et secteur bancaire; les opportunités à saisir s’avèrent nombreuses. Décryptage.
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spect central dans le développement du contexte économique digital, le big data constitue un enjeu majeur. En pouvant collecter et analyser dans le détail les données issues des comportements numériques d’innombrables utilisateurs ou encore d’activités économiques et industrielles diverses, différentes opportunités stratégiques font leur apparition. Les données constituent par ailleurs une denrée économique de plus en plus précieuse dont la valeur peut, dans certains cas et domaines, dépasser celle d’autres marchandises et produits, tels que le pétrole pour ne citer qu’un exemple.
est souvent sous-estimé. Pourtant, en disposant des bons outils permettant d’analyser les résultats de sa stratégie, il est possible de libérer et d’exploiter pleinement cette richesse. Complexes et délicates, les opérations de récupération, de sélection puis d’analyse pertinente des données nécessitent la mise en place et l’utilisation de technologies spécifiques. Dans ce sens, les
acteurs spécialisés sur le créneau du big data développent des solutions dédiées à ces tâches. En permettant de gagner un temps certain tout en pouvant automatiser de nombreuses opérations de récupération et d’analyse de données, ces technologies et outils digitaux offrent ainsi la possibilité aux utilisateurs de se concentrer pleinement sur la croissance de leur activité.
Dans ce cadre, on peut également s’apercevoir que divers services aux investisseurs font leur apparition. Objectif: développer et mettre en place des plateformes et dispositifs permettant aux investisseurs intéressés par le big data d’en saisir les principaux enjeux économiques tout en pouvant accéder directement aux différents moyens et canaux d’investissement. Pour une entreprise, le potentiel économique propre à ses données
Dans le domaine bancaire et des fintechs, on peut ainsi relever le fait que les acteurs économiques de ces secteurs ajoutent une réelle plus-value dans leur activité suite à l’implémentation de technologies d’exploitation du big data. Parmi les différents produits existant et les pistes suivies pour les prochaines solutions qui verront le jour, on voit déjà émerger des services d’étude du comportement des investisseurs. En offrant une vision globale sur les données dont une société dispose, l’objectif consiste ensuite à pouvoir se concentrer sur un type d’informations en particulier pour pouvoir ensuite les sélectionner et les exploiter de manière ciblée et efficace. Le tout en pouvant constituer et utiliser également l’historique complet des données engendrées par son activité. Autant de raisons à prendre en considération pour franchir le pas et profiter enfin de la richesse que constituent les données relatives à ses affaires.
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ACTAES BRANDREPORT
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Innover, c’est prendre le risque de devenir une référence
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n malaise prend place entre le matraquage médiatique sur le sujet de l’innovation et la réalité que je vis dans mon entreprise. Les innovations technologiques sont indéniables mais nous créons les produits de demain avec les méthodes managériales d’hier et il me manque quelque chose; qu’en est-il de l’innovation en matière de management? Beaucoup en parle et peu en font.
maintenant ça ne sera certainement pas le cas demain. Ainsi va la roue des modes d’organisation. Mon entreprise a tout à gagner à se poser les bonnes questions maintenant et prendre le train en marche ou peut-être même de décider de partir avant et de montrer ainsi le chemin en prenant le risque de devenir une référence.
En scrollant sur les réseaux, je regarde des conférences de maîtres à penser et je lis des articles sur des livres de management. Bref, je fais le tour de la question et je constate que tout le monde est d’accord: Au lieu de manager le changement, nous pourrions changer le style de management! Pourquoi changer quand «tout va bien»? Parce que si «tout va bien»
L’innovation c’est d’abord un état d’esprit, un socle sur lequel construire, c’est la capacité de s’adapter à la complexité future. Savoir innover dans le management c’est savoir devenir et n’est pas innovant qui veut, encore moins qui croit l’être. Mais alors comment savoir où mon entreprise se situe? Actaes, en qualité d’entreprise de conseil, répond à cette question en créant COCOCHOCO, un outil d’audit qui permet de décrire votre situation telle qu’elle est et de dessiner le chemin vers l’innovation dans votre entreprise!
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DIGITAL WORKPLACE
Outils digitaux, offrez-vous les meilleures solutions Avec des données stockées de manière fragmentée, sur des serveurs mais aussi disques durs locaux, clés USB ou pièces jointes aux emails, un nombre de sollicitations croissant sur une variété de plateformes et un besoin accru de flexibilité et de mobilité, une entreprise fait face à de nouveaux défis dans la gestion des données, l'efficience de ses collaborateurs et la multi-localisation des places de travail. Pour y répondre, il existe une plateforme Intranet attractive, permettant la communication et la contribution de tous les employés qui favorise la transparence et la gestion des données.
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ntre les différents objectifs de la digitalisation et des innombrables outils et plateformes qui se développent dans ce domaine, l’efficacité et la créativité figurent certainement parmi les plus recherchés. Seulement, force est de constater qu’à l’heure actuelle les solutions numériques adoptées par les différents acteurs économiques s’avèrent aussi diverses qu’éparpillées. Au final, il n’est alors pas rare qu’un collaborateur soit régulièrement sollicité par l’intermédiaire de multiples canaux de communication, eux-mêmes répartis entre divers dispositifs tels qu’ordinateurs, tablettes et smartphones. Par conséquent, il devient particulièrement complexe de parvenir à se focaliser sur un projet de manière efficace et créative. Pour y remédier, une des meilleures stratégies consiste certainement à adopter et exploiter le potentiel de plateformes digitales centralisées. Des espaces et outils de travail qui, en proposant les différentes fonctionnalités i_bv_PMD-Magazin_cmyk.pdf informatiques utilisées habituellement
de manière éclatée, offrent ainsi la possibilité de les rassembler et de les simplifier en une place centrale unique. Communications internes, processus, gestion de projets, système de chat social et interactif, travail en mode collaboratif ou encore partage de documents et fichiers aux divers formats se retrouvent donc accessibles depuis une même plateforme digitale.
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«Si ce type de système constitue bien entendu un atout central en termes d’efficacité, de créativité et de collaboration, il permet en outre d’offrir une dimension de transparence au sein de l’entreprise, souligne Mathias Stocco, responsable commercial chez bitvoodoo, une société spécialisée dans le développement et l’intégration de plateformes de travail collaboratif.
Toujours plus recherchée et appréciée par les employés comme par les équipes dirigeantes, cette transparence se manifeste d’ailleurs de manière très concrète dans les fonctionnalités de Confluence, la plateforme développée par Atlassian et intégrée par nos soins chez plus de 200 clients répartis dans toute la Suisse.» Reposant sur l’utilisation d’un Intranet sur le lieu de travail, Confluence offre ainsi aux entreprises la possibilité d’améliorer et faciliter le partage de l’information, la gestion de la connaissance ou encore la collaboration et la culture positive et constructive du feedback. La société bitvoodoo est par ailleurs experte officielle de l'ensemble des produits du géant de l’informatique Atlassian (producteur de Jira Software ou Jira Service Desk) depuis 2008. Un partenariat fort, qui permet de renforcer et souligner son niveau d’expertise et sa bonne réputation aux côtés des poids lourds du secteur digital. TEXTE SMA
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PRODUCTEC BRANDREPORT
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Industrie de haute précision, exploiter pleinement son parc de machines Dans les domaines couverts par l’industrie de haute précision, tels que les medtechs ou encore l’horlogerie, l’exploitation optimale de son parc de machines constitue un atout central. Un créneau sur lequel se positionne l’entreprise Productec, notamment grâce à sa solution ProCONNECT.
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’industrie de haute précision est soumise à des défis de plus en plus complexes, notamment en matière de rentabilité et d’optimisation des infrastructures de production. Avec des parcs de machines toujours plus sophistiqués et coûteux, il s’agit en parallèle d’évoluer dans un marché marqué par une compétitivité et un degré de sophistication croissant. Dans ce sens, le fait de pouvoir obtenir, analyser et exploiter des données précises et pertinentes sur le fonctionnement et l’état de ses machines représente un enjeu majeur.
stratégique. Avec ses logiciels ProCONNECT DNC et PROD, l’entreprise offre aux différents acteurs de l’industrie de haute précision la possibilité de transférer leurs programmes d’usinage vers leurs machines-outils et de récupérer ensuite les données et informations relatives à leur état. En temps réel, ce tableau de bord numérique de l’atelier permet alors d’automatiser la récolte et la visualisation de différents éléments de base, tels que les temps de fabri-
Experte dans ce domaine, la société Productec, établie dans la commune jurassienne de Rossemaison, se positionne comme un interlocuteur
cation, les temps d’attente ou encore les pannes éventuelles. Cela afin de retirer ensuite des indicateurs de gestion tels que les taux de performance, de qualité, de charge, d’engagement et de disponibilité opérationnelle. Autant d’éléments qui permettent finalement d’obtenir le taux de rendement synthétique - TRS. Les informations fournies remontent également aux équipes dirigeantes et aux managers pour leur permettre de comprendre dans le détail les forces et faiblesses de leurs infrastructures de production.
Solution adaptative En pouvant s’adapter aux acteurs industriels de petite taille ou encore aux activités de grands groupes, cette
solution est ainsi capable de communiquer avec n’importe quel outil de CFAO. Le système offre alors la possibilité de réaliser de fines analyses en tenant compte du type de série en production, des matériaux utilisés ou encore du type d’outillage. Plus d’informations: www.productec.ch
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BRANDREPORT SCHUNK GMBH & CO. KG
L’application peut être programmée et adaptée à de nouveaux environnements en un temps record. Photo: SCHUNK
Les Cobots, Co-acts et le traitement d’images
Prélèvement collaboratif de pièces en vrac Comment implémenter des scénarios de manutention dans les environnements non-structurés? SCHUNK s’est attaqué à ce problème en coopération avec KUKA et Roboception. Dans le cadre d’une étude technologique, les trois entreprises montrent comment mettre en œuvre un prélèvement en vrac de manière rapide, simple et efficace.
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a tâche citée en exemple est conçue de manière réaliste: des pièces en métal en vrac sont saisies par un cobot et prélevées dans un bac, insérées dans une affûteuse et entreposées de manière précise après usinage. Pendant ce temps, les techniciens doivent pouvoir alimenter, déplacer ou retirer manuellement les boîtes de transport ou les pièces durant l’opération. L’étude combine ainsi prélèvement en vrac et collaboration homme-robot (CHR) et utilise l’interaction de différentes technologies de référence dans le domaine de la robotique, des technologies de préhension et de reconnaissance d’images. Grâce à une reconnaissance basée sur des modèles CAO, le système de caméra
stéréoscopique passif de Roboception rc_visard capture les pièces en vrac. Le premier capteur 3D au monde, qui permet aux robots de réaliser des mesures 3D et de positionner des pièces dans l’espace, traite des images stéréoscopiques en pleine résolution en moins d’une seconde, directement dans le système de caméra. Le système les utilise ensuite pour déterminer les
points de préhension optimaux dans chaque cas et les transmet sans utiliser de PC externe directement à un robot collaboratif de KUKA. Outre l’image de la caméra, ce capteur économique adapté à un usage industriel fournit une image de profondeur, une image qui montre la précision des différents points et une image qui présente le degré de confiance des mesures.
Le premier capteur 3D au monde, qui permet aux robots de réaliser des mesures 3D et de positionner des pièces dans l’espace, traite des images stéréoscopiques en pleine résolution en moins d’une seconde, directement dans le système de caméra.
Cette dernière image permet d’évaluer le degré de confiance des mesures de profondeur, qui est utilisé pour prendre des décisions dans le cadre de méthodes d’intelligence artificielle (IA). Puisque le système de caméra passif reconnaît son environnement en lumière naturelle ainsi que sous éclairage artificiel dans différents environnements de travail humains, il peut être utilisé dans divers environnements opérationnels.
La gamme de pinces Co-act L’extrémité avant du cobot est équipée d’une pince de préhension Co-act de SCHUNK conçue spécifiquement pour l’application et conforme aux normes EN ISO 10218-1/-2 et ISO/ TS 15066, pour une interaction sans
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SCHUNK GMBH & CO. KG BRANDREPORT 021
danger avec des êtres humains. Le système électronique de régulation et d’alimentation est totalement intégré à la pince et n’encombre donc pas l’interface de contrôle. L’interface, les dimensions et les rayons d’interférence ont été individuellement adaptés à l’application par SCHUNK. Outre ces pinces de préhension Co-act spécifiques à l’application, SCHUNK fournit également une gamme de pinces pour les applications collaboratives, dont la SCHUNK
La solution étant très facile à implémenter tant du point de vue du capteur que du robot, avec des besoins en formation minimaux, elle convient à une vaste gamme d’applications et de groupes d’utilisateurs. Co-act EGP-C, une pince certifiée DGUV pour les petits composants, et la SCHUNK Co-act EGL-C, une pince à course longue, qui seront également certifiées pour les
applications collaboratives. Grâce à ce dernier dispositif, il sera possible pour la première fois d’appliquer des forces de préhension pouvant atteindre 450 N dans les applications CHR.
Programmation robotique intuitive Le guidage manuel du cobot permet de programmer de nouvelles positions de stockage de manière facile et intuitive. En cas d’interruptions non planifiées, le robot KUKA mémorise chaque mouvement ou activité exécutés et peut reprendre le travail ad-hoc sans ré-apprentissage. La solution étant très facile à implémenter tant du point de vue du capteur que du robot, avec des besoins en formation minimaux, elle convient à une vaste gamme d’applications et de groupes d’utilisateurs. Elle ne nécessite pas de connaissances approfondies en matière de robotique ou de traitement d’images et réduit également la charge de travail d’intégration au minimum. Si nécessaire, le système de caméra peut être élargi afin d’inclure des projecteurs et des modules supplémentaires pour l’apprentissage neuronal. Il peut être utilisé sur le cobot en mode stationnaire ou mobile, ce qui permet même de prendre en charge des scénarios de préhension flexibles sur des plateformes mobiles.
SCHUNK GmbH & Co. KG. La société SCHUNK GmbH & Co. KG de Lauffen/Neckar est une entreprise familiale allemande. Fondée en 1945 en tant qu’atelier mécanique, l’entreprise s’est développée, sous la direction de la deuxième génération, pour devenir le leader mondial des systèmes de préhension et techniques de serrage. Aujourd’hui, la troisième génération de la famille assure la direction de l’entreprise. Près de 3 400 employés répartis dans 9 usines, 33 filiales et un réseau de distributeurs qui s’étend dans plus de 50 pays, garantissent une forte présence de l’entreprise sur le marché. SCHUNK offre la plus large gamme disponible auprès d’un seul fournisseur en matière de systèmes de préhension et techniques de serrage.
Après que le système de caméra économique rc_visard de Roboception a déterminé les points de préhension optimaux pour une pièce en vrac en moins d’une seconde, le cobot KUKA utilise la pince Co-act de SCHUNK pour prélever la pièce et l’insère dans la machine fictive de manière totalement automatique. Un technicien peut intervenir à tout moment du processus en cours. Image: Roboception
Parmi la clientèle figurent des références de la construction de machines et d’installations, de l’automatisation, de la manipulation, ainsi que toutes les marques automobiles renommées et leurs sous-traitants. Plus d’informations sur www.schunk.com
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DIGITALISATION
Digitaliser son bâtiment pour en exploiter le plein potentiel En matière de digitalisation, on ne pense pas directement aux bâtiments, et aux innombrables données qu’ils peuvent fournir via des capteurs lors de leur utilisation. Optimisation des espaces de travail, efficience des infrastructures énergétiques ou encore confort des occupants; les intérêts s’avèrent multiples. Explications.
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n ne le dira jamais assez: la digitalisation, qui semble souvent concerner le secteur informatique en particulier, s’applique en réalité à l’ensemble des secteurs économiques. Et parmi eux, le domaine du bâtiment, et notamment du facility management, se trouve dans la droite ligne de la progression galopante du digital. Si l’on parle de jumeaux numériques (n.d.l.r. des reconstitutions informatiques en 3D d’assets divers que l’on alimente continuellement en données pour mieux en comprendre et prédire le fonctionnement) dans de nombreux secteurs, il en va désormais de même dans le milieu de la construction et de l’exploitation des ouvrages bâtis et rénovés.
aux infrastructures énergétiques, dont des réglages fins permettent souvent d’optimiser leur fonctionnement tout en réduisant leur coût d’exploitation, aux espaces de travail, dont la configuration optimale permettant de répondre aux besoins réels des employés d’un bureau ne correspond pas toujours aux plans initiaux, ou encore aux luminaires et autres éléments qui, sans être pilotés par un dispositif «intelligent», peuvent vite devenir trop énergivores.
«Il faut souligner un chiffre important pour mieux saisir l’intérêt croissant qu’il y a à digitaliser un ouvrage, explique Sebastien Coulon, Directeur Général de l’entreprise Spinalcom, spécialisée dans ce créneau. On estime en effet que le cycle de vie d’un bâtiment représente 75% de son coût total. Une proportion énorme, qui démontre la grande nécessité d’optimiser tous les aspects liés à son exploitation, à son entretien et au facility management.»
Durabilité, économie et guerre des talents Outre ces axes liés au développement durable et aux économies réalisables durant l’exploitation d’un bien, on observe encore un autre élément à prendre en compte. Dans une compétition économique toujours plus intense entre certains grands acteurs, il s’agit de bénéficier des meilleures infrastructures possibles pour attirer et retenir les talents au sein de ses équipes. Un aspect qui concerne bien sûr leur confort, mais qui se répercutera également sur la productivité et la créativité des employés. Au final, on peut s’apercevoir que, à l’instar de nos smartphones, les bâtiments vont évoluer dans le sens de multiples applications permettant d’en exploiter le plein potentiel. Reste donc à s’allier au bon partenaire pour le faire de manière centralisée et pertinente.
Et les enjeux s’avèrent nombreux. Munies de capteurs permettant de transmettre de la donnée via une application mobile et/ou un logiciel informatique, les installations et infrastructures d’un bâtiment peuvent alors être améliorées, optimisées ou reconfigurées. On pense notamment
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