Focus Supply Chain

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FOCUS

U N S U P P LÉME N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

S U P P LY C H A I N

LOGISTIQUE 4.0

SUPPLY CHAIN DURABLE

AUTOMATION

DÉCEMBRE 2017

PME, OPTIMISEZ VOTRE CHAINE DE VALEUR!


U N S U P P LÉME N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

2 Editorial

Numérisation de la Supply Chain: le rôle de l’industrie du transport L’industrie du transport suisse organise des transports transfrontaliers et offre des services supplémentaires tels que le dédouanement ou la logistique de stockage («Warehouse & Solutions»). Leurs activités font ainsi partie intégrante des chaînes de logistique et d'approvisionnement mondiales et constituent un pilier du commerce extérieur suisse. Des chaînes d'approvisionnement efficaces reposent sur des images homogènes, cohérentes et transparentes des flux de production et des mouvements de fret. L'industrie 4.0, l'Internet des objets ou la technologie blockchain sont des facteurs de changement dans les modèles commerciaux. Ce qui est sûr, c'est que les chaînes logistiques vont changer de façon durable. Il suffit de penser à

l'approche de l'Internet des objets, selon laquelle chacun d'entre nous est virtuellement assisté ou contrôlé, selon les cas, par l'intelligence virtuelle et ce de façon quasi imperceptible. Nous soutenons nos membres dans ces domaines en concentrant leur expertise et le développement de leurs produits. Aussi récemment, en collaboration avec d'autres associations, nous avons fondé notre propre entreprise appelée efreight AG. Les entreprises impliquées se verront offrir une plate-forme intermodale pour mettre en place une transformation numérique tout au long de la chaîne logistique. Cela permet à notre secteur d'être de plus en plus perçu comme un créateur de processus d'innovation dans la logistique et d'élargir sa position

en tant qu’intermédiaire et développeur de scénarios optimaux dans les chaînes d'approvisionnement. Cela veut aussi dire, sécuriser et continuer de développer la Suisse sur notre secteur. Dans les domaines du soutien technologique, de l'informatique et de l'innovation, notre secteur est bien positionné et nous n'avons rien à envier aux meilleurs résultats internationaux. Grâce à sa capacité innovatrice, la Suisse restera sûrement bien positionnée à l'avenir. Pour que cela continue, l'État et l'économie doivent continuer à investir activement dans l'innovation et l'éducation, développer de nouvelles technologies et optimiser constamment les processus existants. La logistique et le transport continueront de gagner en

FOCUS SUPPLY CHAIN Design Smart Media Agency S.A.

anna.sakanyan@smartmediaagency.ch

Graphisme Anja Cavelti

Equipe éditoriale SMA

Albert Einstein

Bonne lecture! Anna Sakanyan Chef de projet

Thomas Schwarzenbach Directeur de SPEDLOGSWISS, association des entreprises suisses de transport et de logistique

SMART MEDIA

Chef de projet Anna Sakanyan Country Manager Pascal Buck

importance à mesure que le commerce électronique continuera de se développer. L'importance croissante du commerce stationnaire, l'augmentation massive des activités B2C et les nouvelles technologies telles que la fabrication additive (impression 3D) rendront l'importance de l'efficacité des flux logistiques globaux encore plus importante.

Une personne qui n’a jamais commis d’erreurs n’a jamais tenté d’innover.

Canal de distribution PME MAGAZINE, Décembre 2017 Impression Swissprinters

Smart Media produit et publie des suppléments thématiques qui paraissent avec les médias suisses. Nos publications innovatrices permettent d’attirer l’attention sur nos clients et de renforcer leurs marques. Notre contenu rédactionnel se distingue par sa qualité et son originalité.

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easyShipping4U Brandreport 3

easyShipping4U.com - Une plateforme numérique performante pour l’expédition de vos colis, votre logistique 4.0 A la tête de cette entreprise genevoise depuis avril 2014, Pierre-Dominique Hohl fait figure de pionnier dans un secteur en pleine mutation. TEXTE EASYSHIPPING4U

L’ESSOR DU NUMÉRIQUE POUR L’EXPÉDITION À GRANDE ÉCHELLE – LA DIGITALISATION DE LA LOGISTIQUE Avec le boom de l’e-commerce, l’expédition de colis connaît une forte croissance. Alors que les transporteurs publics et privés dominent ce marché mondial, l’aspect logistique des envois est resté en retrait de l’ère numérique. Aujourd’hui, une entreprise genevoise est en mesure de répondre à ceux qui souhaitent optimiser cet aspect. Face à la multiplication des transporteurs, des services et des intermédiaires — notamment à l’international —, une approche standardisée du marché se révèle très prometteuse. Cela passe par une optimisation de la logistique, dont les clients tirent partie non seulement en termes de coûts, mais également de temps. Il s’agit d’un nouveau marché que Pierre-Dominique Hohl a découvert en s’attaquant à la logistique de l'entreprise par le bas, dans le mail-room. Aucun grand prestataire n'a eu cette idée ou ne propose ce genre de services. Cette stratégie répond directement à la principale préoccupation des grandes entreprises, depuis le milieu des années 90: augmenter la productivité des cols blancs. easyShipping4U ne s'est donc pas construite sur une innovation technologique mais sur un besoin. Ainsi, Pierre-Dominique Hohl a fait les choses à l’endroit: du besoin du client à la solution. Avec easyShipping4U, les clients entrent dans l’ère de la logistique 4.0 en imposant un standard, une industrialisation des processus, une maîtrise des coûts et une meilleure gestion des risques. C’est un win-win pour le client, ses fournisseurs et partenaires. COMMENT ÇA MARCHE? La plateforme a été créée pour être directement prête à l’emploi: un accès web suffit à sa mise en place. Le processus total, se déroule en 3 étapes:

1. Une cartographie des besoins du client réalisée sous forme d’audit de la situation, présentée sous forme de rapport a. Organisation de l’entreprise b. Processus de gestion des envois c. Gestion des transporteurs d. Système d’information 2. Présentation des mesurables a. Gains de productivité b. Simplification des processus c. Gestion des rôles 3. Mise en place a. Réalisée en quelques heures pour les sites les plus simples et en une semaine au plus pour les sites plus complexes b. Formation des utilisateurs Cette approche nouvelle de la logistique requiert également de nouvelles compétences. C’est pourquoi easyShipping4U a notamment permis la création de nouveaux métiers dans le domaine. DES SOLUTIONS LOGISTIQUES INNOVANTES POUR LES GRANDS GROUPES «La naissance d’easyShipping4U est en quelque sorte le résultat d’un accident industriel», avoue Pierre-Dominique Hohl. Car c’est en aidant un grand groupe romand à pallier un problème de gestion de ses colis, que l’informaticien genevois – réputé pour ses solutions organisationnelles – a développé une plateforme web évolutive sans précédent. Chaque visite en clientèle génère une nouvelle opportunité et un développement de cet outil. Avec, comme conséquence pour la société, l’innovation en continu: la gestion des flux logistiques, des transporteurs, des documents relatifs à l’expédition; le suivi des envois; la gestion des datas et des retours de marchandise. Voici les différentes fonctionnalités de la plateforme. «Conçue comme une tour de contrôle multi-sites, multi-utilisateurs et multi-transporteurs, easyshipping4u.com optimise la logistique des envois et simplifie les processus avec, à la clé pour nos clients, une standardisation de l’information et un gain en productivité», explique l’entrepreneur qui

l’a fondée. Libre à chacun de choisir la formule de services la plus appropriée à ses besoins. VALORISER SES ATOUTS SUR UN MARCHÉ EN DEVENIR Si, aujourd’hui, de plus en plus de clients font appel à la plateforme, celleci doit répondre à leurs attentes. Il s’agit notamment de satisfaire aux critères d’accréditation en tant que fournisseur officiel des plus grands, mais aussi d’optimiser la structure interne de l’entreprise, renforcer son organisation, ou encore évaluer quantitativement et qualitativement leurs ressources. L’acquisition d’une clientèle de grande envergure sous-entend par ailleurs l’accès à des marchés internationaux ainsi qu’un chiffre d’affaires en rapide progression. Avec au départ 600 colis transitant chaque mois par easyshipping4u.com, l’entreprise prévoit 17’000 envois par jour avant la fin de l’année. Plus que jamais le client final est au sommet de la hiérarchie de la Supply Chain. Il est devenu prescripteur pour toutes les étapes de la vie d’un produit. Les marques, de leur côté, repensent complètement leur cycle de production et de distribution afin de répondre davantage à un marché résolument plus volatile qu’il y a quelques années. Entre les deux, les plateformes sociales constituent un point essentiel pour s’assurer d’être au plus près des attentes du consommateur. Les industriels devront prendre en charge toute la chaine, la distribution et la logistique jusqu’au client final, avec tout ce que cela sous-entend, comme la gestion des retours.

RECHERCHES ET DÉVELOPPEMENT Pour répondre de manière encore plus complète aux attentes de ses clients, Pierre-Dominique Hohl travaille en continu sur les services à ajouter. Actuellement, la plateforme d’easyShipping4U permet déjà de gérer le courrier entrant. Une «boîte aux lettres virtuelle» permet également de réaliser la remise du courrier physique après une signature électronique, sur tablette. Ainsi, le traditionnel système de casiers est remplacé. Les perspectives d’avenir sont nombreuses, selon Pierre-Dominique Hohl mais toujours au service du client: «Nous étudions la possibilité de mettre en place des robots afin d’assurer le service de remise de courrier interne, réduisant les risques liés aux courriers perdus pour assurer un suivi plus fin qu’aujourd’hui et garantir la remise des envois. Cette vision nous amène aussi à considérer la livraison via robot ou drone de marchandises, de porte à porte. Nous avons aussi des bornes, qui permettent de mettre à disposition de certaines entreprises un système de gestion des envois en libre-service afin de libérer le service d’accueil de ces tâches. C’est un service «plus» offert aux collaborateurs, et une facilitation des tâches. Prochainement nous intègrerons également, à partir de notre plateforme, les coursiers à vélo pour les livraisons. Tout cela s’intègre dans notre stratégie de tour de contrôle des envois.» easyShipping4u est donc la solution qui répond très agilement à toutes ces problématiques essentielles, caractéristiques de l’industrialisation 4.0.


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4 Logistique

PME, découvrez votre potentiel logistique Souvent mise de côté, ou du moins non investie de manière ciblée, la logistique permet pourtant de se différencier et de gagner en compétitivité. Pour l’industrie helvétique, majoritairement active et performante dans la production, optimiser la gestion des flux physiques et d’information dans leur intégralité constitue une stratégie intelligente. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Surtout axée sur la production et l’exportation, l’industrie suisse se concentre d’abord sur ses compétences et savoir-faire de fabrication. Qu’elles soient positionnées sur un créneau de production industrielle à grande échelle ou encore sur un type de fabrication artisanale, les PME helvétiques revendiquent fièrement leur capacité à produire des pièces d’une qualité et d’une fiabilité réputées sur la scène internationale. En parallèle, on remarque que les entreprises du pays semblent négliger quelque peu les questions liées à la logistique. Pourtant, en étant indissociable des différentes étapes qui interviennent autour des tâches de production industrielle, la gestion des aspects logistiques constitue à l’heure actuelle un potentiel encore trop peu exploité. «La logistique mériterait en effet que l’on s’y intéresse de plus près, souligne Stéphane Stegmüller, directeur de Stelog, une entreprise spécialisée

dans le conseil et la planification de projets logistiques. Le fait que l’industrie suisse se concentre d’abord sur la production reste bien sûr tout à fait compréhensible. C’est en effet sur ce créneau que les PME ont bâti leurs modèles d’affaires. Mais à mes yeux, investir davantage dans le domaine de la logistique permettrait d’améliorer encore sa compétitivité et de se différencier de la concurrence.» DÉTERMINER SES RÉELS BESOINS ET SES DÉVELOPPEMENTS POTENTIELS Dans l’optique d’améliorer et d’optimiser l’ensemble des étapes qui interviennent entre l’achat des produits initiaux aux fournisseurs à la distribution des produits finis aux consommateurs, il est important de pouvoir déterminer une stratégie adaptée à son activité. Car à l’heure où la majorité des spécialistes semble prôner les bienfaits et la nécessité de la digitalisation et de l’automatisation de l’intégralité des processus, il convient d’abord de considérer attentivement les spécificités de son entreprise et sa capacité au changement. S’il est vrai que les multinationales et les très grandes entreprises sont nombreuses à avoir partiellement franchi le cap de l’industrie 4.0, – soit l’automatisation des processus logistiques et de production – cette donne ne concerne pas encore les PME. Ce qui s’avère d’ailleurs tout à fait normal dans la mesure

où ces petites et moyennes entreprises, qui constituent la plus grande partie du tissu économique helvétique, exercent en général une activité qui implique la gestion de flux restreints (en comparaison avec ceux d’une multinationale par exemple). Dans ce sens, il s’agit plutôt de mettre en place des solutions hybrides entre la digitalisation et la gestion classique des flux physiques. AGIR PAR ÉTAPES Et dans l’optique d’automatiser les processus, il s’agit d’avancer progressivement et par étapes. Dans un premier temps, on veillera d’abord à

comprendre et préparer les changements à opérer au sein de son entreprise. On procèdera ensuite à la digitalisation partielle des processus. Pour aller plus loin, on pourra également opter pour des systèmes spécialisés en fonction des types de stocks à gérer. Une fois ces démarches effectuées, il est alors possible d’envisager l’automatisation de la manutention. Un projet qui représente évidemment un investissement conséquent mais qui, en fonction des volumes de flux à traiter, peut rapidement s’avérer intéressant et rentable tout en permettant de se différencier nettement de la concurrence.

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Formations Continues 5

Logistique: des formations continues pour un secteur dynamique Le secteur de la logistique, l’un des plus importants en matière de prestations de services dans le commerce national et international, fait face à de nouveaux défis liés aux nouvelles technologies et au changement des habitudes de consommation. Pour y répondre, l’Association suisse pour la formation professionnelle en logistique (ASFL SVBL) propose une large gamme de formations continues. TEXTE ANNE WICK / ASFL SVBL

Charles Darwin a dit: «Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intelligentes, mais celles qui s’adaptent le mieux aux changements». Depuis la création de l’Association suisse pour la formation professionnelle en logistique (ASFL SVBL) en 1988, la formation de logisticien a nettement évolué. Alors que les premières formations se déroulaient sur le terrain, les apprentis suivent aujourd'hui leurs cours dans des salles de classe disposant d’équipements techniques modernes. L’offre de formations s’est également adaptée en permance, faisant évoluer l’intitulé du titre professionnel au rythme de l’apparition de nouvelles compétences. Le «magasinier», devenu «gestionnaire en logistique», est aujourd’hui un «logisticien».

LA FORMATION CONTINUE, PIERRE ANGULAIRE DU SECTEUR La formation continue joue un rôle primordial pour développer et consolider le savoir-faire des logisticiens. Pour répondre aux exigences et aux évolutions du secteur, l’ASFL SVBL a réuni plusieurs offres de formations continues qui préparent ses élèves aux responsabilités de logisticien(ne) avec brevet fédéral, avec, à la clé, des postes de cadres dans le secteur de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique. Leur mission consiste à diriger une partie de la chaîne logistique d’une grande entreprise, ou, dans le cas d’entreprises plus petites, la chaîne complète des flux de marchandises, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’entreprise. Leur travail est de s’assurer que les bons produits sont disponibles

au bon moment et au bon endroit, dans la quantité et la qualité attendues. DE NOMBREUX DÉBOUCHÉS Les logisticien(ne)s possédant un titre professionnel supérieur peuvent exercer leurs compétences dans de nombreuses branches de l’économie, que ce soit dans le domaine de la production, de la distribution, du service logistique, ou encore dans le secteur public. Leur travail contribue à la bonne réalisation des processus de

l’entreprise. Cette position stratégique au sein de l’organisation demande de la réflexion, des méthodes et des compétences professionnelles extrêmement développées, ainsi que la capacité à gérer des employés ayant une culture différente. D’autre part, l’aspect éthique et écologique de leur mission est devenu aussi important que son aspect économique. La préservation de l’environnement fait désormais partie de leurs préoccupations, ce qui les mène à une planification réfléchie et des mesures

d’optimisation spécifiques pour éviter des transports de produits inutiles ou néfastes pour l’environnement. L’offre de l’ASFL SVBL comprend également des formations plus ciblées, qui se focalisent sur un domaine précis à l’exemple des formations «Gestion du personnel de stockage», «Formation cariste» ou «Stocker de façon rationnelle et économique». Retrouvez plus d’informations sur les offres de formations continues et permanentes de l’ASFL SVBL sur le site www.svbl.ch/fr/.

L’ASFL SVBL propose une large gamme de formations dans le domaine de la conduite de chariots de manutention ou de chariots élévateurs.

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Votre partenaire professionnel dans le domaine de la formation initiale, continue et de perfectionnement de la logistique L’ASFL SVBL offre un programme de formation continue polyvalent et coordonné ainsi que des cours avec un brevet fédéral (BF) et un diplôme fédéral (DF). Les formations axées sur la pratique sont transmises dans les neuf centres de formation modernes répartis en Suisse alémanique, en Suisse romande et en Suisse italienne. Il est également possible d’organiser des formations avec un maximum de pratique au sein de votre entreprise. Nous serions heureux de vous conseiller par mail cfl@asfl.ch ou par téléphone +41 (0) 58 258 36 40.

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6 Industrie 4.0

Industrie 4.0: cap sur une logistique connectée Des fournisseurs aux clients, l’industrie 4.0 bouleverse la supply chain, en collectant une quantité astronomique de données permettant d’améliorer la productivité, la prévision et le service clientèle. Dans son entreprise, passer à la logistique connectée sera bientôt incontournable. TEXTE MARINE DURAND

Projetons-nous dans un futur proche. Monsieur Dupont utilise, depuis deux mois et demi, une brosse à dents électrique. Mais déjà ses poils se courbent, et elle commence à montrer des signes de fatigue. Monsieur Dupont n’a pourtant pas à lever le petit doigt pour la remplacer. Les capteurs placés sur la tête de la brosse détectent cette usure, et transmettent l’information à Belles dents, l’entreprise qui la produit. Le système de gestion de Belles dents scanne l’état des stocks, et prend la décision de passer une commande auprès du fournisseur de filaments de nylon. Une fois les poils reçus et la nouvelle tête sortie de la chaîne de production, le colis quitte l’entrepôt, est pris en charge par un camion sans chauffeur équipé d’une balise GPS, capable d’indiquer à tout moment l’état de la livraison. Jusqu’à l’étape finale: la tête de brosse à dents neuve est déposée sur le palier d’un

Monsieur Dupont satisfait, sans qu’à aucun moment il n’y ait eu d’intervention humaine. Service client plus efficace, productivité optimisée et meilleurs pronostics de vente, l’exemple de Belles dents est fictif mais montre combien une logistique connectée peut apporter à une petite, moyenne ou grande entreprise. Car un vent de révolution souffle actuellement sur le secteur industriel: après la machine à vapeur, le taylorisme et l’ère de l’automatisation, la quatrième révolution industrielle est en marche. On l’appelle industrie 4.0 ou industrie du futur, et elle englobe plusieurs principes tels que la robotique, les intelligences artificielles, le cloud computing ou encore le big data et l’internet des objets. Voilà beaucoup de gros mots pour un objectif simple: créer des usines intelligentes, autrement appelées «smart factories», où les hommes, les produits, les machines et les systèmes sont reliés entre eux de façon numérique grâce à des capteurs à toutes les étapes de la chaîne.

de communiquer entre eux et avec l’infrastructure. Les conducteurs seront informés d’un possible retard avant même de se retrouver coincé dans les bouchons, ou d’une panne sur le véhicule avant même qu’elle n’arrive, grâce à des capteurs placés par exemple sur le moteur. Et le consommateur, replacé au cœur de l’entreprise, verra son expérience client considérablement améliorée.

Selon la dernière étude du marché de la logistique suisse menée par GS1 Suisse, les entreprises sont encore peu nombreuses à être prêtes pour le virage vers la logistique 4.0. Comme pour les premières révolutions industrielles, certaines entreprises se positionneront à l’avant-garde, d’autres ne seront pas assez réactives. C’est sans doute sur ce terrain que se jouera la prochaine bataille de la compétitivité.

VERS LA LOGISTIQUE DU FUTUR L’industrie 4.0 appliquée à la logistique n’en est encore qu’à ses balbutiements, mais les projections laissent entrevoir une vision beaucoup plus précise et plus large de la chaine d’approvisionnement. Les colis, palettes et conteneurs, tous équipés de puces, seront capables

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Stäubli Robotics Brandreport  7

Stäubli Robotics: Pour une production Suisse toujours plus performante La robotique soutient depuis de nombreuses années la production en Suisse. C’est devenu aujourd’hui une branche de l’industrie non seulement reconnue mais aussi incontournable pour assurer une production hautement performante, génératrice d’emplois. TEXTE JEAN-MARC COLLET

Une étude récente (de G.Greatz et G. Michaels) a montré que les robots industriels ont contribué à une hausse de 10% du PIB par habitant pour les pays de l’OCDE de 1993 à 2016. Cette même étude confirme également que les sociétés qui utilisent ces innovations technologiques sont 2 à 10 fois plus productives que les autres. Au vu de la globalisation des marchés, la plus grande menace pour l’emploi n’est en aucun cas la robotique ou l’automation mais bien au contraire la non-capacité à rester performant. Ceci est encore plus vrai pour le segment des petites et moyennes entreprises qui représentent la colonne vertébrale de l’économie en Suisse. La robotique permet également de maintenir dans notre pays de nombreux processus de production et de ramener ceux qui avaient été délocalisés dans des zones à main d’œuvre bon marché. Ces impacts positifs du renforcement des activités de production domestique et de l’optimisation de la «supply chain» sont indéniables. Cela permet en outre aux PME de se focaliser sur le développement d’un savoir propre et différencié, ce qui est exigé par la globalisation des marchés. Plus encore demain qu’aujourd’hui, la robotique sera donc créatrice d’emploi en permettant aux PME de rester compétitives sur les marchés internationaux. STÄUBLI, PIONNIER TECHNOLOGIQUE DE LA ROBOTIQUE POUR L’INDUSTRIE GÉNÉRALE Fort de ses 125 ans de passion pour l’innovation et de son leadership en mécatronique, le groupe suisse Stäubli est devenu un pionnier technologique de la robotique pour l’industrie générale.

Depuis sa création, son activité Robotics ne s’est pas essentiellement concentrée sur l’automobile comme bon nombre d’acteurs de ce domaine, mais sur les différents secteurs de l'industrie générale comme l’horlogerie, les microtechniques, les machinesoutils, l'électronique, la plasturgie, le life science ou la production alimentaire. Chaque jour en Suisse, les robots compacts Stäubli soutiennent les spécialistes de la fabrication pour automatiser le chargement de machines de production ou d’usinage et optimiser des tâches d’assemblage, de manipulation, de polissage ou de contrôle qualité. Robotisation de machines d'usinage par CREVOISIER SA.

LE ROBOT AU CŒUR DE LA PRODUCTION ET D’UNE «SUPPLY CHAIN» MODERNE Spécialement conçus pour des opérations précises et rapides quel que soit l’environnement de production, les robots compacts Stäubli possèdent une très grande dextérité qui permet non seulement d’augmenter la productivité mais aussi de flexibiliser toujours plus les processus de fabrication, avec des lots de production qui deviennent à la fois plus réduits mais aussi plus variés. Notamment grâce à une conception 100% digitale et un système «multitâches» inégalé, les robots Stäubli peuvent s’adapter instantanément aux décisions de l’humain tout en prenant en charge des tâches globales ou locales, toutes interconnectées avec les éléments de la «Supply Chain» ou même directement avec le système ERP de l’entreprise. Les temps de changements des différentes séries à produire sont donc extrêmement faibles, ce qui permet de parfaitement adapter la production aux besoins du marché tout en diminuant les encours. UN CONTRÔLE QUALITÉ CONTINU ET UNE TRAÇABILITÉ ONLINE L’accroissement de la productivité et la flexibilisation des processus de fabrication ne sont pas les seules valeurs ajoutées apportées par les robots Stäubli. Ces derniers proposent également une ouverture totale sur le monde de la production et supportent tous les protocoles de communication standards internationaux. Equipés notamment

d’une liaison Ethernet jusqu’au bout du bras, ils assurent une gestion optimale des préhenseurs, des capteurs ou des caméras embarqués. Cette aptitude à pouvoir dialoguer de manière simultanée avec les différents équipements de production permet d’assurer un contrôle qualité continu et une traçabilité online. Le personnel de production peut également se connecter au robot de manière interactive avec un Smart Phone ou une tablette pour changer des variables de production ou avoir un suivi instantané de la productivité. COLLABORATION HOMME-MACHINE – POURQUOI CHOISIR ENTRE PRODUCTIVITÉ ET COLLABORATION? Pour Stäubli et sa vision de l’usine du futur, c’est donc bien l’humain qui reste au cœur de processus de production toujours plus complexes. Ses robots travaillent avec et pour les hommes. Avec les nouveaux robots TX2, Stäubli a lancé sur le marché en 2016 une gamme unique de robots ultra performants, avec le plus haut degré de sécurité Ple/SIL3, et qui garantissent un rendement optimal à tous les niveaux

de collaboration homme-robot. En plus d’optimiser la productivité par une haute flexibilisation, un contrôle qualité et une traçabilité online tout en maîtrisant parfaitement les couts d’utilisation, il est maintenant possible de décider à tout moment si le robot doit travailler de manière autonome avec une haute performance ou main dans la main avec les spécialistes de production sans barrières physiques. Grâce à la gamme TX2, Stäubli offre le meilleur retour sur investissement possible. L’utilisateur peut en effet adapter à tout moment le mode de fonctionnement de son robot aux besoins et à l’environnement de sa production. Il bénéficie à la fois du robot industriel le plus performant du marché et du plus haut degré de sécurité pour collaborer avec les spécialistes de sa production.

Contact STÄUBLI AG CH-8810 Horgen Tel: 043 244 22 66 robot.ch@staubli.com www.staubli.com

Sur le groupe Stäubli Systèmes de connexion, robotique et machines textiles Fondé en 1892 à Horgen (CH-8810), Stäubli innove au quotidien dans trois pôles d’activité, fédérés par la mécatronique: systèmes de connexion, robotique et machines textiles. Fort de ses 4'700 collaborateurs, Stäubli est présent dans 29 pays et possède un réseau de distribution dans 50 pays.


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8 E-Commerce

Le supply chain, ou le nerf de la guerre du E-commerce Il n’a jamais semblé aussi simple de lancer son magasin en ligne. Sites réalisés à base de templates, plugs-in pour installer un système de vente, tous les outils actuels sont très faciles à utiliser et bon marché. Si le E-commerce se démocratise, il demande une gestion réelle et concrète – dans la production, la logistique et les envois. A cet égard, une bonne gestion de la chaîne d’approvisionnement peut rendre une boutique en ligne très performante. Décryptage des tendances. TEXTE LOUIS VINCENT

Aller sur site, choisir le produit que l’on cherche, payer et attendre qu’il arrive chez soi ou dans un point de collecte… Pour l’internaute, tout cela est très simple. Pourtant, les écrans des ordinateurs et smartphones cachent un processus bien plus long et compliqué. D’où l’importance d’une bonne gestion logistique, de la production du produit à sa livraison. Une organisation nécessaire pour les acteurs d’un marché en plein boom: en Europe, la croissance tourne autour des 15% annuels, avec un chiffre d’affaires estimé à plus de 600 milliards d’euros. Dans le monde, on dépasse les 2'000 milliards de dollars actuellement et la vente en ligne devrait bientôt représenter 14% du total des ventes de détail de la planète. DES ACTEURS MULTIPLES POUR DES CLIENTS EXIGEANTS Si le secteur prospère, il n’est pas exempt de défis pour autant. Bien que n’importe qui puisse mettre en place un site de vente, les gros acteurs du marché sont confrontés à des challenges qui les obligent à faire appel à de nombreux partenaires. A partir d’une certaine échelle, on trouve de moins en moins de sociétés qui gèrent la totalité de la chaîne d’approvisionnement. Une entreprise crée des produits, un site de e-commerce les vend grâce à un service de paiement qui n’est pas le sien, puis confie son expédition à un spécialiste des envois. Finalement un service après-vente externe peut même intervenir par la suite. La multiplication des acteurs de la chaîne demande dès lors une excellente coordination. C’est là que le numérique prend toute son importance. La gestion

efficace, la transmission rapide et la sécurisation solide de l’information sont autant d’étapes qui sont automatisées et simplifiées grâce à la digitalisation. Il serait peut-être plus simple de revenir au temps où les producteurs étaient également vendeurs et livreurs, mais l’internaute a toujours plus d’attentes. Il ne veut pas sentir que le processus est compliqué. Avant même de penser en termes de frais de transport et de marges, les sites doivent satisfaire des acheteurs. D’où la nécessité de faire appel à des experts dans chaque domaine. UNE PRODUCTION FLEXIBLE Internet a permis de faire des achats 24h/24 provenant de n’importe où dans le monde et ce où que l’on se trouve. Cette notion oblige les sites de E-commerce à être très réactifs. Néanmoins, de leur côté, il est également beaucoup plus rapide de passer une commande à un producteur qui lui aussi peut fabriquer des produits beaucoup plus vite. La question est donc tentante pour les magasins en ligne: Pourquoi produire si l’on n’est pas sûr de vendre? Ainsi, tout l’enjeu se trouve donc dans l’équilibre entre le besoin de livrer rapidement un produit et le risque de s’encombrer inutilement de stocks de celui-ci. Dans ce domaine, le big data permet d’apporter une partie de la solution. Grâce aux données récoltées sur le site – profils des acheteurs, nombre de visites, durée de vie des produits – il est désormais possible de prédire l’activité commerciale au plus proche de la réalité. Cela dit, le facteur humain n’est pas écarté puisque ces logiciels demandent des compétences afin d’être correctement mis en place et paramétrés.

UNE LIVRAISON PLUS LONGUE MAIS QUI DOIT ÊTRE PLUS RAPIDE Selon plusieurs études, le critère principal en matière d’achats en ligne chez les particuliers est le délai de livraison. Cette donnée met énormément de pression sur les producteurs et les vendeurs, comme nous l’avons vu, mais exige aussi un processus de livraison réglé au millimètre. Une fois la commande reçue sur le site, elle est transférée à un entrepôt prévu pour le stockage et le conditionnement. Dans ces immenses halles, les produits doivent être récoltés et mis dans des colis. L’organisation de la collecte des produits permet de gagner un temps précieux. Ainsi, une même commande sera préparée par plusieurs personnes, suivant son contenu. Si un panier est rempli d’un livre et d’un dvd, il y a de fortes chances pour que ces articles se trouvent séparés de plusieurs centaines de mètres dans le hangar de stockage. Là encore, la gestion informatique (via des logiciels de management) de ces informations est primordiale pour gagner du temps. L’ENJEU DU DERNIER KILOMÈTRE La course contre la montre continue lors du transport, qui est une étape

majeure, puisqu’il s’agit de la partie visible de l’iceberg de la chaîne d’approvisionnement pour l’internaute. Entre le tracking du paquet en ligne, et la réception du colis par un livreur, l’acheteur est confronté au transport. Le digital permet d’améliorer la préparation des envois et leur mutualisation, mais ne fait pas encore accélérer les avions, bateaux ou camions. Cependant, la démocratisation des imprimantes 3D pourrait changer la donne. S’il est possible que je commande un produit en ligne et que celui-ci soit fabriqué près de chez moi, voire même dans mon appartement grâce à mon imprimante personnelle, que reste-t-il de la livraison? D’ici-là, la question du dernier kilomètre n’a toujours pas été réglée. Si les drones et voitures autonomes font leur apparition, leur usage reste timide, tant il semble que nous ne soyons pas (encore) prêts à recevoir un colis de la part d’un robot. Quel est l’avenir du E-commerce? Comment réinventer les métiers automatisés? Est-ce que l’évolution est réellement positive? Les questions sont aussi nombreuses que passionnantes. Espérons que les réponses arriveront aussi vite que nos prochains achats en ligne.


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UPS Brandreport 9

FREITAG, la livraison rapide grâce à UPS

UPS livre les sacs culte de FREITAG partout dans le monde Découvrez plus en détail les compétences logistiques d’UPS grâce à cette étude de cas consacrée à FREITAG. TEXTE UPS

Fabriqués à partir de matériaux recyclés, ces sacs colorés, personnalisés et inusables de la marque FREITAG sont depuis longtemps des classiques du design. FREITAG produit et commercialise depuis déjà 23 ans des sacs et accessoires fabriqués à partir de matériaux de récupération. FREITAG emploie aujourd’hui plus de 150 collaborateurs et fabrique chaque année plus de 175 000 exemplaires divers. Actuellement, il existe plus de 40 modèles différents qui sont tous fabriqués comme des pièces uniques et commercialisés partout dans le monde. L’ENJEU FREITAG est une marque synonyme de fonctionnalité, de design, de durabilité et de qualité, et non pas seulement de sacs branchés. Afin de rester fidèle à cette image, y compris dans le cadre de ses livraisons, FREITAG impose, en plus d’un service fiable, un code de conduite stricte à ses agents de livraison qui doivent être professionnels et aimables. Le partenaire logistique représente l’entreprise FREITAG auprès des clients et doit refléter son image et ses normes de qualité. Les produits de FREITAG sont commercialisés dans les 14 magasins FREITAG présents de Zürich à Tokyo en passant par Lausanne et Berlin, ainsi que dans une boutique en ligne basée à Zürich. À cela s’ajoutent 401 revendeurs FREITAG, ainsi que quatre autres boutiques «By FREITAG» dans le monde. Une grande partie des sacs est commandée sur Internet. Les commandes arrivent du monde entier et les articles design sont expédiés depuis Zürich. Les clients souhaitant être livrés aussi rapidement que possible après avoir commandé leur sac FREITAG, le prestataire logistique doit proposer des délais de livraison rapides. Un dédouanement sans heurt est donc une condition sine qua non: chaque colis expédié depuis la Suisse doit passer par la douane lors de

l’importation dans le pays de destination. Chaque expédition étant soumise à des formalités douanières, il devrait en résulter un travail administratif considérable. En outre, le dédouanement prenant du temps, les clients devraient attendre plus longtemps leurs sacs tant souhaités. Étant donné que FREITAG ne dispose pas de ses propres centres de distribution dans tous les pays de destination, l’entreprise a besoin d’un partenaire logistique capable de regrouper les colis individuels en un seul lot, de s’occuper du dédouanement, puis de répartir les lots en colis individuels une fois dans le pays de destination et de s’occuper de leur distribution. Pour répondre aux demandes fréquentes concernant le statut des commandes et offrir à ses clients un service optimal, FREITAG souhaitait apporter davantage de transparence à ses clients. En outre, l’approvisionnement des boutiques individuelles doit être fiable et se faire dans un délai convenable, afin d’éviter les ruptures de stock. LA SOLUTION FREITAG travaille avec UPS depuis plus de 12 ans. Outre la rapidité et la fiabilité du service, FREITAG a été également convaincue par le professionnalisme et l’aspect irréprochable des chauffeurs et véhicules d’UPS. Pour les livraisons aux boutiques FREITAG et à celles de certains partenaires, FREITAG utilise le service économique UPS Standard® en Europe et le service UPS Expedited® pour les expéditions vers l’Asie, le Canada et les États-Unis. Les magasins reçoivent les nouveaux articles dans un délai d’un à cinq jours ouvrables, en fonction de leur localisation. Dès qu’un client a choisi, commandé et payé un sac FREITAG dans la boutique en ligne, FREITAG prépare le colis à expédier. UPS assure la collecte automatique de ces colis dans le cadre de son service d’enlèvement quotidien. Afin que les commandes passées en ligne soient livrées le plus rapidement possible, FREITAG utilise le service UPS Express Saver®. Ce service express assure une livraison en un jour ouvrable en Suisse et au sein de l’Union européenne, ainsi qu’en Norvège. Les centres

urbains du Canada et des États-Unis sont livrés sous deux jours ouvrables, et les clients asiatiques reçoivent leur colis comme prévu au plus tard à la fin du troisième jour ouvrable. Avec UPS Express Saver®, FREITAG livre ses colis dans plus de 200 pays et territoires. Pour simplifier le dédouanement et réduire les délais de livraison, FREITAG utilise le service UPS World Ease®. Après enlèvement chez FREITAG, les colis individuels destinés au même pays sont regroupés dans le centre UPS de Zürich en une expédition complète qui passera la douane comme un seul envoi. Une fois arrivé dans le pays de destination, UPS dégroupe cet envoi en colis individuels et les livre aux clients. Ni FREITAG ni l’acheteur ne se chargent des formalités douanières et FREITAG réalise des économies sur l’entretien de ses propres entrepôts sur place. Une fois qu’un sac a été emballé et remis à UPS, FREITAG informe ses clients du statut de l’envoi grâce au logiciel gratuit UPS Quantum View Notify®. L’acheteur reçoit un e-mail avec le numéro de la commande et du colis. En saisissant l’un de ces numéros sur www.ups.com, le client peut à tout moment savoir où se trouve son sac.

Le client peut ainsi planifier la livraison dans son agenda ou, en cas d’absence, demander une autre livraison, par exemple chez ses voisins ou sur son lieu de travail.

Contact Pour en savoir plus sur les services d’UPS, rendez-vous sur www.ups.com ou contactez UPS à l’adresse chmarketing@ups.com. Registered Office: UPS United Parcel Service (Suisse) SA, Binningerstrasse 2, CH-4142 Münchenstein Registre du commerce du canton de Bâle-Campagne, Numéro de registre CHE-101.459.732 © 2017 United Parcel Service of America, Inc. UPS, la marque UPS et la couleur marron sont des marques commerciales de United Parcel Service of America, Inc. Tous droits réservés.


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10 Manager en systèmes logistiques

La Logistique – un défi de chaque jour Partant d’une focalisation sur la gestion des mouvements et du stockage des marchandises la logistique est devenue un concept global incluant les flux physiques, informatifs et financiers. Avec ce développement ainsi que l’évolution technique les exigences professionnelles ont augmenté. Le séminaire de formation continue «Manager diplômé en systèmes logistiques» de GS1 Suisse prend en compte ces nouveaux défis. TEXTE BIRGIT KRETZER PHOTO GS1 SUISSE/LESTUDIO.CH

Isabelle Krezoch, responsable du service transport international et de la douane chez Christian Louboutin à Genève, est une ancienne participante du cours. Titulaire d’un master en commerce international, elle peut également se réclamer d’une expérience de 10 ans dans le domaine de l’export dans diverses multinationales comme Nestlé ou Richemont. Nous lui avons demandé de parler de ses expériences avec ce séminaire pour savoir ce qu’il lui a apporté concrètement et comment elle a réussi à conjuguer cette contrainte avec sa vie professionnelle.

Madame Krezoch, quelles sont vos responsabilités chez Louboutin? Isabelle Krezoch: En un mot, je suis responsable de faire acheminer la marchandise au bon endroit, au bon moment et au meilleur coût. Cela se traduit jour après jour par de nombreux projets d’optimisation de flux de transport et de douane, avec le support d’une équipe qui m’accompagne dans les défis logistiques du service.

Qu’est-ce qui vous plaît en particulier dans le domaine logistique? Ce qui me plaît c’est le dynamisme de ce domaine, le changement permanent dans les thématiques logistiques, la logique des flux, l’évolution des réglementations douanières ou l’utilisation de nouveaux outils technologiques. La logistique évolue et se redessine constamment en fonction des besoins des clients. On en apprend tous les jours. Ce dynamisme et les nouveaux défis qui viennent avec sont-ils également la raison pour laquelle vous avez décidé de suivre la formation de manager diplômé en systèmes logistiques chez GS1 Suisse? Il était important pour moi de pouvoir apporter une dimension transverse Supply Chain à mon expérience Transport et particulièrement de comprendre la structure des outils EDI qu’on utilise tous les jours. J’ai également acquis des bases solides en planning et warehousing afin d’avoir une vision transversale et complète de la logistique. La formation m’a aussi permis d’apprendre différentes techniques pour

planifier au mieux les besoins des clients, les différentes manières de gérer et optimiser un stock et les techniques d’inventaires. Et enfin tous les points essentiels à ne pas oublier dans un contrat 3PL (la logistique avec tierces parties).

Et le format du cours? Avec une durée de seulement 10 jours le séminaire est conçu de façon compacte et intensive. Comment vous l’avez trouvé? J’ai trouvé très bien, car cela permet d’acquérir les bases des différents modules de la Supply Chain en très peu de temps sans trop prendre sur le temps professionnel. De plus le fait d’espacer les différents jours de cours permet d’intégrer les acquis du cours et ne pas surcharger l’emploi du temps. Est-ce que c’était difficile de conjuguer cette formation avec votre vie professionnelle? C’est sans doute une contrainte supplémentaire… Il est vrai que j’ai dû réaménager mon emploi du temps pour pouvoir absorber cette charge supplémentaire mais ponctuelle. L’alternance des cours entre vendredi et samedi m’a parfaitement permis de gérer mon emploi du temps professionnel et mes heures de travail. Et c’est tout à fait gérable d’étaler les 5 jours ouvrés sur 4 mois. A votre avis, quelles étaient les parties du séminaire vous paraissant les plus positives?

Isabelle Krezoch Responsable du service transport international et de la douane Christian Louboutin

Les parties les plus positives étaient des exercices pratiques sur des cas concrets pendant les cours et le fait que les participants et les enseignants venaient de divers horizons et secteurs d’activités, favorisant ainsi le partage d’expériences. En plus nous avons pu profiter d’une visite guidée d’un entrepôt optimisé qui permettait de visualiser en pratique les théories apprises pendant le cours.

La formation continue a-t-elle été un atout pour votre parcours et vos perspectives professionnelles? Tout à fait, cela m’a permis, pour ma part, d’apporter des solutions de transport adéquates et optimales tout en connaissant mieux les besoins et contraintes des différents acteurs du flux et de minimiser les impacts transverses potentiels.

Smart Facts Le prochain séminaire aura lieu de mars à mai 2018. Pour plus d’information, veuillez consulter: www.gs1.ch/fr/seminaire-logistiques

6e édition

Séminaire Manager en systèmes logistiques débute en mars 2018 Plus d‘information: www.gs1.ch/fr/seminaire-logistiques Inserat_Bildung_Manager en Systeme logistique 190x80.indd 1

11.10.2017 13:26:18


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SSI SCHÄFER AG Brandreport 11

Vif comme l’éclair en matière d’expédition Pour l’automatisation des transports internes sur son site de production d’Hochdorf, la société Bachmann Forming AG mise sur la solution de véhicules de transport sans conducteur WEASEL® de SSI Schäfer. Ce projet a été mis en œuvre en seulement 5 semaines, avec un retour sur investissement en quelques mois seulement. TEXTE MICHEL GELIN

Flexibilité maximale, efficacité et évolutivité élevées, phases de projet et d’implémentation courtes et un retour sur investissement (ROI) rapide sont les atouts qui permettent au système de transport sans conducteur (AGV) WEASEL de SSI Schäfer de proposer une entrée en matière aisée dans le monde des solutions de transport automatisées. Ces avantages ont également convaincu la société Bachmann Forming AG, spécialiste du développement d’emballages plastiques sur mesure. Les véhicules de transport sans conducteur (AGV) WEASEL y ont pris en charge, depuis quelques mois, les transports internes entre les postes de production

et la technique de convoyage existante dans la zone d’expédition. UNE AUTOMATISATION IMPOSSIBLE AVEC LES SOLUTIONS TRADITIONNELLES «Une automatisation des transports entre les machines de production et les points de transfert des convoyeurs était impossible à réaliser avec les solutions traditionnelles» explique Bruno Skraber, Directeur Commercial chez SSI Schäfer. A l’occasion d’un salon, les dirigeants de la société Bachmann ont découvert les innovants véhicules WEASEL et ont immédiatement vu en eux une solution adaptée à leur intra logistique.

WEASEL RELIE LES POSTES DE TRAVAIL À LA TECHNIQUE DE CONVOYAGE EXISTANTE Le WEASEL cache une technique innovante, mais qui s’intègre facilement dans le système informatique et l’infrastructure de l’entrepôt déjà existants. Les véhicules naviguent à une vitesse pouvant atteindre 1 m/s le long d’une bande optique, qui peut être posée facilement, rapidement et de manière flexible. Des Tags-RFID placés sous la bande indiquent les positions au WEASEL. Les WEASEL

reçoivent les ordres de transport d’un contrôleur de flotte qui gère les commandes de transport et les assigne aux différents véhicules. JUSQU’À 120 TRANSPORTS PAR HEURE Trois WEASEL sont actuellement en service chez Bachmann Forming. «En cas de modification de l’installation, de nouveaux véhicules peuvent être immédiatement intégrés sans effort dans le système global», explique Bruno Skraber. Les WEASEL gèrent jusqu’à 120 trajets par heure à Hochdorf. Cela représente au total environ un million de paquets par an.

Contact SSI SCHÄFER AG Schaffhauserstrasse 10 8213 Neunkirch ssi-schaefer.com Contact pour la suisse romande: Thierry Gugger +41 79 407 62 75

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12 Pénurie de talents

Un secteur dynamique qui a besoin de professionnels avec une certaine agilité mentale Le secteur de la logistique suisse souffre d'une pénurie de travailleurs qualifiés. Du moins, c’est ce qu’on dit. Mais est-ce vraiment le cas? Le fait est que les exigences en matière de formation et de connaissances ont augmenté considérablement et de façon constante au cours des dernières années. Heureusement, les offres de formations continues se sont également diversifiées. TEXTE SMA

La tâche de la logistique est de fournir la bonne quantité d'objets au bon endroit, au bon moment et dans la bonne qualité et au bon coût. Jusque-là, tout va bien. Ce qui peut sembler relativement simple en principe est maintenant devenu une véritable science dans la réalité économique. Une science qui se trouve lentement mais sûrement à court de spécialistes dûment qualifiés en Suisse. C’est du moins ce que l’ont peut entendre ou lire de temps en temps. Mais est-ce vraiment la réalité, ou simplement une impression? Nous avons interrogé des experts issus du secteur et du monde de l’enseignement pour en savoir plus: on ne peut nier une certaine pénurie de main-d'œuvre qualifiée, du moins

dans certaines branches du secteur de la logistique. Et dans l'avenir? D'ici 2020, la Suisse aura besoin d'environ 27 000 spécialistes supplémentaires en logistique et en gestion de la chaîne d’approvisionnement, d’après «l'Étude du marché de la logistique suisse 2015» (Logistikmarktstudie Schweiz 2015) menée par l'Université de Saint-Gall et GS1 Suisse. DES EXIGENCES DE PLUS EN PLUS STRICTE Et c'est bien dommage. Après tout, le secteur de la logistique offre des possibilités de carrières intéressantes et les formations continues spécialisées ne manquent pas: des examens professionnels fédéraux et des examens de spécialisation, des cours, ainsi que des formations continues dans les hautes écoles spécialisées et les universités. Et le savoir-faire ainsi transmis est également nécessaire, car le bagage qu'un responsable logistique doit porter avec soi devient de plus en plus lourd. Cela commence par les attentes linguistiques qui découlent de l'internationalisation rapide du secteur. De fait, les responsables logistiques d'aujourd'hui sont en quelque sorte des «gestionnaires de processus», qui doivent être capables de planifier et de contrôler la «supply chain» (chaîne d'approvisionnement), tant sur le plan organisationnel qu'éco-

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nomique. Les connaissances techniques et méthodologiques, les compétences sociales et de leadership ainsi que les aptitudes à la négociation ne sont que quelques-uns des thèmes clés qui ont tous une influence sur la réalité quotidienne de la logistique. Aujourd'hui, par exemple, après une formation professionnelle de base de responsable logistique, nombre de ces exigences ne peuvent plus être satisfaites. Ceux qui s'intéressent à la formation continue ont souvent l'embarras du choix. En plus des conditions d'admission, les parties intéressées doivent également réfléchir à l’orientation de la formation continue. En règle générale, les formations logistiques se concentrent sur le flux de marchandises, de valeurs et d'informations ainsi que sur les processus au sein

de l'entreprise. Les responsables de la chaîne d’approvisionnement se penchent au contraire sur l'ensemble de la chaîne de valeur, des fournisseurs de matières premières aux utilisateurs finaux. Dans le cas des opérateurs logistiques, une distinction doit être faite entre spécialistes et généralistes. Les spécialistes, tels que les responsables des achats, se consacrent à un aspect spécifique de la logistique, tel que la logistique d'approvisionnement. Les généralistes, par exemple les spécialistes de la logistique, s'occupent de tous les domaines de la logistique interne: de la logistique d'approvisionnement et de production à la logistique d'élimination des déchets, en passant par la logistique d'entreposage et de distribution. Quelle que soit la formation que vous choisissez, elle en vaut la peine.


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Expert Panel 13

Les experts du Supply Chain Raphael Pfarrer

Laurent Dorthe

Pierre-Dominique Hohl

Directeur GS1 Consulting a.i.

Directeur GCM Gravière de la Claie-aux-Moines SA

Fondateur Easy Shipping 4U

Dans quel domaine voyezvous le plus grand potentiel d’optimisation?

Dans la numérisation de l'ensemble de la Supply Chain. Je vois également de belles opportunités dans l'amélioration de la gestion des données de base. L'utilisation optimisée du système GS1 pourrait, dans ces deux domaines, nous permettre de mieux réussir à identifier, saisir et partager.

En termes de développement durable, un des potentiels réside dans le principe de revalorisation par le fait d’utiliser des constituants recyclés dans la production de matériaux de construction. Par ex. en fabriquant des bétons avec des granulats issus de la démolition d’un bâtiment.

Le plus grand potentiel d’optimisation concerne la simplification des étapes de prise en charge des demandes d’expéditions, de lettres ou de colis. L’optimisation des flux physiques par un accompagnement logique.

Quels processus ont subi le plus grand changement ces dernières années?

Lier les flux physiques et les flux d'information est aujourd'hui plus déterminant que jamais. Les chaînes d'approvisionnement doivent être totalementtransparentes, et les exigences et investissements en matière de traçabilité sont beaucoup plus importants.

Une déconstruction sélective garantissant une matière première revalorisable et des avancées technologiques dans les installations afin de garantir une qualité de produits recyclés mais également leurs conformités aux normes.

L’industrialisation 4:0 a un impact très fort sur la logistique. Il y a un coup d’accélérateur pour mettre en place des solutions d’optimisation de la logistique en termes de performance et de coût.

Quelles sont les tendances émergentes dans le Supply Chain?

La supply chain physique évolue de plus en plus vers un réseau numérique. Les chaînes d'approvisionnement, autrefois très verticales, s'organisent de plus en plus en réseau, de sorte qu'harmonisation comme collaboration prennent toujours plus d'importance.

Le concept du cycle de recyclage: les autorités cantonales ont pris conscience de l’augmentation des stocks de déchets et de la diminution des ressources naturelles (6 ans pour le gravier dans le canton de Vaud). Il n’y a plus qu’à appliquer et faire passer le développement durable avant l’économie.

La tendance est de mettre en place une chaine logistique agile afin de servir les nouveaux besoins des consommateurs, pour le suivi des envois, pour gérer de nouveaux modes de transport: robot, drone, véhicule autonome etc.

Quels sont vos plus grands défis?

Pour réussir la numérisation, il faut disposer de suffisamment de ressources. La pression des coûts et des délais s'accentue pour les entreprises les moins informatisées et les moins automatisées.

Crédibiliser et démocratiser les produits recyclés pour nos bâtiments et nos routes. Ce doit être un réflexe pour les ingénieurs et les constructeurs.

Un des défis que nous devons relever, demeurer le leader sur ce marché en pleine croissance, dans un secteur ayant un très fort potentiel de croissance, anticiper les demandes de nos clients en proposant de nouvelles solutions.


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14 Développement durable

Le développement durable au service du Supply Chain Management Alors que le développement durable et la transition énergétique deviennent des préoccupations essentielles dans notre société, le domaine de la chaîne d’approvisionnement n’échappe pas à ce nouveau paradigme. Ce paramètre durable pourrait – à première vue –sembler contraignant, mais amène aussi de nombreux avantages sur les plans logistiques et financiers. Décryptage: TEXTE LOUIS VINCENT

Si l’on parle beaucoup d’automatisation et de digitalisation comme révolution du Supply Chain Management (gestion de la chaîne d’approvisionnement), le développement durable s’invite aussi dans la question. A cet égard, et sans même entrer dans des considérations trop techniques, certaines mesures apparaissent comme incontournables. ASPECT SOCIAL: UNE VISION GLOBALE Si le développement durable est – parfois et à tort – réduit à la simple conscience écologique, son impact est beaucoup plus large et repose sur trois piliers: Environnemental, social et économique. Ainsi, le Sunstainable Supply Chain Management (chaîne

d’approvisionnement durable) comprend également une vision managériale orientée vers l’humain. Cela s’inscrit dans les nouvelles manières d’aborder la productivité: un employé heureux sera plus efficace que son collègue que l’on épuise. POUR L’ÉCONOMIE, MISER SUR LA DIGITALISATION Alors que ces préoccupations peuvent sembler très théoriques, la technologie permet d’agir concrètement pour la mise en place d’une chaîne d’approvisionnement durable, notamment sur le plan économique. L’automatisation de certaines tâches et la dématérialisation de données permettent d’économiser du temps et donc de

gagner de l’argent. Le progrès a également amené des machines moins gourmandes en énergie sur le marché, une manière d’avoir des impacts financiers et écologiques positifs. LA PROXIMITÉ AU SERVICE DE L’ÉCOLOGIE Le pilier écologique peut d’ailleurs lui aussi être renforcé par la technologie. Entre l’arrivée de nouveaux moyens de livraison (drones, véhicules autonomes) et l’optimisation des moyens existants (véhicules électriques, navires moins polluants, avions solaires), les possibilités d’amélioration sont nombreuses. Cependant, le meilleur moyen de ne pas polluer avec les transports reste encore de se déplacer le moins possible. Ainsi, les circuits courts sont à privilégier. Si la prise de conscience du «consommer local» est évidente dans certains domaines (alimentation, textiles) elle est encore loin d’être généralisée. Alors que des petites structures peuvent mettre en place des chaînes d’approvisionnement

durables à échelle locale (comme des coopératives livrant des paniers bio en vélo électrique), il y a fort à parier qu’à l’avenir, des chaînes de plus grande envergure pourront être mises en place. LA VOLONTÉ DE CHANGER Pour cela, une prise de conscience doit s’effectuer aux deux bouts de la chaîne. Qui sait, les grandes enseignes se mettront peut-être au «produire local»? Prenant conscience que l’écologie va jouer un rôle central à l’avenir. Sur le plan économique, consommer moins d’énergie permet de payer moins. Dans l’aspect social du développement durable, et à l’heure où les employés cherchent du sens à leur job, travailler pour une enseigne respectueuse de la nature peut devenir un critère important. Tout cela bien sûr au service des consommateurs, toujours à la recherche de plus de transparence. Si cette dernière pouvait être teintée d’un léger filtre vert, tout le monde en sortirait gagnant.


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GCM SA Brandreport 15

Transformer la chaîne d’approvisionnement en cercle vertueux: un projet béton! Le supply chain management connaît de grandes révolutions technologiques, mais il serait faux de croire que l’innovation vient uniquement de la digitalisation. On parle aussi énormément de revalorisation de matériaux. La preuve avec le béton, qui se veut aujourd’hui recyclable. Décryptage avec Laurent Dorthe, directeur général de la Gravière de la Claie-aux-Moines (GCM SA). TEXTE LOUIS VINCENT

C’est l’histoire d’un choix compliqué à faire mais audacieux. En 1984, GCM SA prend la décision d’opter pour le recyclage de matériaux minéraux de déconstruction. A l’époque, le degré de prise de conscience écologique n’est pas aussi élevé qu’aujourd’hui et l’aspect recyclé n’est même pas un argument de vente. GCM SA est donc précurseur en la matière. Vingt-neuf ans plus tard, en 2013, la situation a changé. A tel point que GCM a décidé cette année-là de remplacer ses installations, comme l’explique Laurent Dorthe: «C’est un investissement de plusieurs millions de francs, mais cela en vaut la peine. Nous disposons actuellement d’installations des plus modernes de Suisse et uniques en Romandie. Les grandes particularités étant le tri-couleur pour la séparation des briques rouges proscrites par les ingénieurs et les séparateurs à air permettant l’élimination des éléments nuisibles comme le bois, les plastiques et le sagex.» Concrètement, GCM reçoit des blocs issus de la déconstruction. Ces blocs sont concassés et réduits en granulats, puis

sont triés grâce à ces installations dernier cri. Pour la fabrication des bétons recyclés, une part de granulats nobles est remplacée dans les recettes par ces granulats recyclés (minimum 25 %). DES CIRCUITS COURTS Souvent pointé du doigt par les défenseurs de la nature, le béton est pourtant ici l’exemple de ce qui devrait se faire en matière de chaîne d’approvisionnement durable. Du côté de l’acheminement, les trajets se font en circuits courts, comme le précise Laurent Dorthe: «Au-delà d’une certaine distance, les coûts de transports deviennent trop élevés, sans parler de l’importation depuis la France à des prix non concurrentiels. Cette donnée nous a obligé à offrir une pluralité de prestations sur notre site de Savigny pour aider les transporteurs à optimiser leurs voyages. Ils peuvent amener de la démolition, repartir avec du béton, évacuer de la décharge terreuse et repartir avec des graves ou graviers, etc. GCM SA se positionne donc comme une gravière de proximité aux portes de Lausanne et de la zone urbaine.» Ainsi, les fruits de cette politique écoresponsable commencent à être récoltés par GCM SA et cela devrait s’accentuer à l’avenir. Preuve que le pari de 1984 est payant. LA RÉPONSE AUX RÉSERVES FOSSILES La chaîne d’approvisionnement durable ne se limite pas à ce qu’il y a entre ses deux extrémités. Laurent Dorthe a également une vue d’ensemble sur l’impact de sa production sur les ressources

naturelles: «Nous savons que si nous continuons à consommer des graviers à ce rythme-là dans le canton de Vaud en tenant compte des gisements actuellement autorisés, il n’y aura plus de gravier d’ici à 6 ans. Indépendamment de l’ouverture d’autres exploitations, il est nécessaire de trouver des produits dérivés. Je dis souvent que les zones urbaines sont les gravières du futur, puisqu’elles vivent de grandes transformations et que c’est là que l’on peut y puiser la matière pour reconstruire de nouveaux bâtiments. Mais Il ne faut pas trop tarder pour empoigner le problème, si l’on n’offre pas d’alternatives locales, cela va devenir très compliqué.» Heureusement, les choses bougent. Avec l’arrivée du label Minergie® ECO, la demande en béton recyclé a fortement augmenté. DÉMOCRATISATION EN VUE Une augmentation que le directeur de GCM explique facilement: «En 1997, au lancement de nos Ecobétons®, on les utilisait uniquement dans les bétons maigres. Alors qu’il y a une prise de conscience de l’impact du logement sur l’environnement, l’Etat de Vaud a fait office de locomotive avec une demande pour ses nouvelles constructions labellisées. C’est donc dès 2008 que nous avons développé nos Ecobétons® de structure (radiers, murs, dalles de bâtiment). Cette gamme d’Ecobéton® est conforme aux normes EN 206 (SIA) et couvre les exigences pour l’obtention du label Minergie® ECO. A noter que le béton recyclé est un produit CLEANTECH.» Une tendance qui fait sa place donc, mais qui mettra encore quelques

années à se démocratiser complètement, selon Laurent Dorthe: «Certains ingénieurs ont parfois encore du mal à intégrer instinctivement ces matériaux recyclés, mais cela vient petit-à-petit. Les nouveaux diplômés sont formés à cela, et de notre côté nous sommes prêts à répondre à une demande qui ne fera qu’augmenter.» UN POSITIONNEMENT UNIQUE SUR LE MARCHÉ Acteur important pour la production du béton et du recyclage de matériaux minéraux, GCM SA et sa trentaine d’employés abordent l’avenir avec confiance. Conscient d’être en décalage avec l’image que l’on se fait des producteurs de bétons, Laurent Dorthe ne regrette pas une seule seconde le choix stratégique de l’entreprise: «Il fallait être visionnaires il y a plus de 30 ans pour oser miser sur les recyclés. Nous ne faisons que continuer dans cette voie, en évoluant. On voit que c’est payant aujourd’hui et que cela le sera encore plus demain.» Finalement, la Gravière de la Claieaux-Moins confirme que – en affaires comme en écologie – la meilleure vision est durable.

Contact Gravière de la Claie-aux-Moines GCM SA Chemin de Geffry 2 1073 Savigny www.gcm.ch 021 784 84 30 admin@gcm.ch


Interview de Laurent Audergon, chimiste et ingénieur civil dipl. EPF/SIA, Executive MBA HSG, directeur de l’asr @LAudergon www.arv.ch, l.audergon@arv.ch Est-ce nouveau de chercher à recycler les matériaux de la construction ? Non, au contraire. Tout a commencé il y a plus de  ans. À ce jour, plus de  bâtiments, dont nombre d’écoles et d’hôpitaux prestigieux, sont à ce jour certifiés Minergie Eco. En y additionnant tous les autres bâtiments fait de béton recyclé mais non labellisés Eco, on comprend bien que la phase de prototype est largement achevée. Les matériaux dits secondaires sont une source d’approvisionnement éprouvée et durable. Notre mission vise à anoblir l’utilisation des matériaux de recyclage par substitution intelligente d’une proportion des matériaux primaires, dit nobles, dont la disparition nous inquiète. Quelle famille noble se permettrait-elle de brader ses bijoux précieux ? Pourquoi faut-il impérativement clôturer les cycles de matières et donc RE-cycler ? Nos matières premières minérales (granulats, gravier, sable) sont limitées et leur extraction intensive – soumise à des contraintes légales toujours plus importantes – figure du reste depuis une année comme risque majeur dans les évaluations des risques de SwissRe. La substitution intelligente des matériaux primaires précieux - non renouvelables - réduit les impacts environnementaux et induit un bénéfice environnemental élevé. En outre, on préserve ainsi de précieux volumes rares de décharge définitive pour les générations futures. Le RE-cyclage a un avenir radieux devant lui.

La digitalisation est dans tous les esprits et votre association développe un nouveau système d’information intégré (ARVIS .) dédié aux cantons, à la branche et aux exploitants d’installations de tri et de traitement des déchets de chantier. Qu’en est-il ? Nous allons réussir d’ici le début  le pari osé d’avoir transformé radicalement en moins de  mois un processus d’inspectorat désormais focalisé sur ses parties prenantes (cantons, entrepreneurs, inspecteurs de la branche, asr et confédération), mis en place en  mois et vécu au quotidien en  déjà. Il nous importait en parallèle de nous enquérir des besoins spécifiques et attentes plus élevées des différents acteurs pour moderniser de fond en comble notre système d’information: avec notre partenaire ilu AG, nous avons en outre réussi à réduire grandement la complexité pour donner à ARVIS . un caractère intuitif et fédérateur. Cette démarche lean et l’effort d’alignement des acteurs de l’inspectorat de la branche sera pleinement ressenti avec l’utilisation promue en mars  de tablettes intégrant à la fois les nouvelles technologies et le nouveau manuel visuel de l’évaluation des différents critères d’inspection. Le temps trop élevé passé à la rédaction du rapport sera réduit de moitié. La plus-value de l’inspecteur, également comme conseiller d’entreprise, n’en sera que plus valorisée, avec à la clef des outils performants de pilotage et de communication assurant un effet conséquent des inspections. L’asr exploite les possibilités phénoménales de la digitalisation . pour passer d’une ère purement statique à une nouvelle ère foncièrement dynamique et intégrée. Les premiers échos des entrepreneurs et cantons consultés corroborent la justesse des objectifs définis et leur atteinte pressentie.

« En matière d’approvisionnement durable et de recyclage des matériaux de la construction, la Suisse a tout pour bien faire et jouer son rôle d’exemplarité »


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Financement 17

L’affacturage: un financement simple, sûr et flexible Lorsqu’une PME est confrontée au non-paiement de ses factures (pour la livraison de produits commandés ou de prestations fournies), elle va faire appel à une agence de recouvrement ou à l’office des poursuites. TEXTE JEAN-LOUIS EMMENEGGER

Mais lorsque les clients ne paient pas «à temps», donc avec du retard, alors que la PME doit, elle, payer ses fournisseurs «à temps», cette situation peut assez vite entraîner des problèmes de liquidités. L’affacturage est justement la solution à ces problèmes. Mais M. Ellenberger, de la société KMU Factoring AG à Zurich, tient cependant à corriger d’emblée une erreur très souvent faite et à préciser que «l’affacturage n’est absolument pas une solution de recouvrement! C’est une solution de financement intéressante qui permet à la PME de faire face à une difficulté passagère de liquidités

et donc de mieux gérer ses besoins de trésorerie». UNE ALTERNATIVE DE FINANCEMENT «Pour les PME, c’est une alternative de financement simple, sûre, flexible et à court terme» explique José Ellenberger, qui poursuit: «Le principe est que la PME peut céder ses créances (les factures qu’elle a envoyées à ses clients pour des marchandises vendues ou des prestations de services déjà fournies) à un partenaire d’affacturage (l’affactureur) qui va verser des liquidités à la PME en échange de ses créances». La PME qui cède ses créances dans le cadre d’une

José Ellenberger Service à la clientèle KMU Factoring

cession globale de ses créances à un affactureur se verra proposer en contrepartie un financement (liquidité immédiate jusqu’à 90% du montant de la facture), la prise en charge de la gestion administrative des débiteurs (relances, poursuites) et une assurance en cas de défaillance du débiteur. Voici un exemple concret d’une opération d’affacturage. La PME A cède à l’affactureur une facture à 60 jours de CHF

10'000.- contre son débiteur B. L’affactureur avance alors CHF 9'000.- à la PME A, et CHF 1'000.- sont mis sur un compte bloqué. Lorsque le débiteur B a payé la facture, l’affactureur paie les CHF 1'000.- restants à la PME A. La structure des coûts est simple et transparente, basée principalement sur une commission d’affacturage en % du chiffre d’affaires financé et un intérêt calculé pro rata temporis sur le montant financé des créances. OPTIMISER LA GESTION DE TRÉSORERIE Un autre avantage important que relève M. Ellenberger est celui de la gestion de la trésorerie: «L’affacturage est une forme de financement alternative et moderne qui permet aux PME d’optimiser la gestion de leur trésorerie. En effet, il arrive parfois qu’une

PME se voit imposée par ses clients un délai de paiement de 90 jours, alors que ses fournisseurs veulent être payés à 30 jours: c’est dans une telle situation que l’affacturage prend tout son sens pour combler la période d’attente». L’accès à une liquidité immédiate permet souvent de bénéficier de meilleures conditions d’achat (escompte sur paiement anticipé), supprimant ainsi quasiment les frais d’affacturage. Ces nombreux avantages rendent l’affacturage intéressant pour les PME, auxquels s’ajoute aujourd’hui le niveau très bas des taux d’intérêts. Pour plus d’infos: www.kmufactoring.ch


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18 Transport

Le transport, un enjeu majeur du supply chain management La digitalisation chamboule la gestion de la chaîne d’approvisionnement, mais tout ne peut pas être virtualisé. Reste encore la question du transport qui, elle, implique encore des moyens physiques. Actuellement, la tendance est à la mutualisation, l’écologie et l’automatisation. Explications à travers trois exemples. TEXTE LOUIS VINCENT

Du lieu de production au magasin (voire à chez soi), les biens que nous consommons ont parfois bien voyagé. Dans le long parcours de la chaîne d’approvisionnement, le transport est un maillon essentiel, puisqu’il a un impact sur les délais d’acheminement et le coût final des marchandises. L’innovation permet aujourd’hui d’être de plus en plus performant sur cet aspect, grâce à trois grands pôles de développement. RASSEMBLER LES MARCHANDISES DES PETITS PRODUCTEURS Si les grandes firmes vont parfois jusqu’à internaliser les moyens de transports, les PME ont encore de la peine à exporter leurs marchandises, surtout en Suisse. En cause, des coûts

de production élevés et des frais de livraisons rédhibitoires. En effet, sans possibilité de garantir un volume ou une régularité dans les expéditions, il est difficile d’obtenir des tarifs intéressants. Pour pallier à ce problème, de nouveaux services se sont créés. Plusieurs start-ups se positionnent en comparateurs de prix de grands transporteurs. En mutualisant les envois de centaines de petits clients, ces nouvelles entreprises arrivent à négocier des tarifs avantageux. Une véritable aide à l’exportation qui est la bienvenue dans un pays comme la Suisse, où le franc fort peut être une barrière plus importante que les frontières. TRANSPORTER SANS POLLUER La mutualisation est également une manière de moins consommer lors du transport. Mais actuellement, c’est surtout la technologie qui est mise en avant pour cet aspect écologique. On l’ignore souvent, mais la voie maritime est la plus utilisée pour l’acheminement des marchandises. Alors que les cargos sont moins souvent pointés du doigt que les avions pour leur empreinte écologique, les 10 plus gros navires du monde consomment autant que toutes les voitures en circulation.

Plusieurs structures planchent d’ailleurs sur les manières de rendre les bateaux moins polluants. Cet exemple illustre bien que dans ce domaine, de nombreuses améliorations peuvent être faites. A la clé, des bénéfices pour la planète, bien sûr, mais aussi pour les acteurs de la chaîne d’approvisionnement. Car consommer moins, c’est surtout payer moins. UNE LIVRAISON AUTONOME Finalement, un des grands pôles de développement du supply chain management pour le transport est l’automatisation. Cette dernière peut représenter le graal pour les acteurs de la branche. En réduisant le facteur humain, on gagne en sécurité tout en économi-

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sant de l’argent. Même si la réalité reste éloignée de ce rêve, elle a tendance à le rattraper. Alors que les voitures autonomes et les drones sont agités sous les yeux des particuliers, ces technologies ont aussi des applications dans le transport de marchandises. Si de nombreux sites de e-commerce et même des offices de poste testent – encore timidement – les drones et que les camions autonomes ne sont pas encore arrivés, qui sait ce que nous réserve l’avenir? Y aura-t-il encore des facteurs, des livreurs et des chauffeurs dans quelques années? C’est bien parce qu’il n’y a pas de réponses arrêtées à ces questions qu’elles sont passionnantes et qu’elles méritent d’être posées.

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Swiss Export Risk Insurance Brandreport 19

Nexiot révolutionne la technologie des capteurs dans le transport de marchandises Nexiot AG, spin-off de l’EPFZ, produit des capteurs dans le domaine de l’Internet industriel des objets. Pour pouvoir financer le matériel nécessaire pour les grosses commandes, Nexiot a besoin de crédits qu’elle a du mal à trouver en raison de la jeunesse de l’entreprise. L’Assurance suisse contre les risques à l’exportation SERV a pu aider en 2016 cette entreprise très innovante à mettre en œuvre son premier grand projet de référence. TEXTE SERV

Les modules capteurs de Nexiot relèvent des données qui sont analysées en temps réel. Ils transmettent aussi des notifications ou des alertes aux services correspondants, permettant d’optimiser les inefficiences, d’accroître la sécurité et de proposer de nouveaux services aux clients finaux. L’«Internet des objets» (Internet of Things, IoT) désigne l’extension d’Internet à des objets intelligents qui communiquent entre eux, en se détachant du PC. Le passage de données théoriques à des données concrètes permet l’amélioration continue des processus. Dans l’économie privée, le relevé de données par des objets appartient au quotidien depuis longtemps. En revanche, il existe encore dans l’industrie un potentiel considérable de développement de la «business intelligence» (informatique décisionnelle). Le travail considérable pour intégrer des systèmes de mesure dans l’infrastructure existante, les

coûts élevés et la difficulté pour alimenter en énergie les objets mobiles constituent les principaux obstacles. INNOVATION AU PLUS HAUT NIVEAU Nexiot AG, spin-off de l’EPFZ, développe des capteurs qui n’ont pas besoin de sources d’énergie externes. Elle connecte ainsi dans le monde entier des moyens de transport tels que conteneurs maritimes ou wagons de marchandises ne disposant d’aucune alimentation électrique. Les capteurs travaillent de manière extrêmement économe et tirent leur énergie de l’environnement, utilisant les vibrations, les différences de température et l’énergie solaire. Cela permet l’échange bidirectionnel d’informations, par exemple sur la position et le mouvement, avec le système de contrôle toutes les cinq minutes pendant toute la durée de vie de l’objet équipé. Des documents numériques tels que documents de transport ou

photos peuvent en outre être enregistrés ou consultés via l’appareil. RÉPONDRE AUX GROSSES COMMANDES La collaboration avec le client commence par un processus de test sur plusieurs mois avec une poignée d’appareils en «utilisation réelle». Les produits et prestations sont élaborés en collaboration avec le client jusqu’à ce qu’ils répondent totalement à ses exigences. La solution de Nexiot est convaincante: à l’issue des tests, un loueur allemand de wagons de marchandises a décidé d’équiper l’ensemble de sa flotte de 60 000 wagons. Nexiot, en tant que prestataire de services, accompagne l’ensemble du processus: fabrication des capteurs, mise en place dans les systèmes existants du client, transmission des données et optimisation de la logique commerciale des calculs du big data. Le client paie donc des coûts de service par jour et par wagon équipé. Ce modèle d’affaires nécessite le préfinancement des objets par Nexiot. En raison de sa présence très récente sur le marché, l’entreprise pouvait difficilement obtenir un crédit directement.

un crédit bancaire. Celui-ci a finalement été obtenu grâce à une garantie dans le cadre de l’assurance de crédit de fabrication de la SERV. Les bons résultats des tests étendus ont été un critère important pour la décision de la SERV de couvrir les risques. Cette opération a toutefois exigé une plus grande flexibilité de la banque ainsi que de la SERV: a la différence d’une opération d’exportation traditionnelle, il faut non seulement rembourser les coûts de fabrication des marchandises livrées, mais aussi régler en continu les prestations de services pendant la durée du service level agreement. Les possibilités de financement du projet accordées par la SERV étaient aussi individualisées que le sont les solutions de Nexiot. «La SERV nous a permis de mettre en œuvre notre modèle d’affaires sans avoir besoin de capitaux propres supplémentaires pour le financement des appareils. Nous sommes heureux que la SERV ait pris le temps de trouver une solution pour notre structure de contrat et de financement assez inhabituelle», déclare Marcel Scheurer, Director Finance & Operations de Nexiot.

GARANTIR LE FINANCEMENT Nexiot étant une start-up relativement jeune, elle ne pouvait pas attester de sa performance pour obtenir

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20 Brandreport Videojet

La nouvelle génération d'imprimantes à transfert thermique afin de répondre aux besoins des fabricants en matière de qualité de codage Les nouvelles imprimantes à transfert thermique Videojet DataFlex® 6530 et 6330 intègrent la technologie révolutionnaire iAssure™ qui permet de réduire le gaspillage dû à des erreurs de codage. TEXTE VIDEOJET

Pour les fabricants, une grande lisibilité et une précision de codage élevée de leurs imprimantes à transfert thermique sont indispensables pour améliorer l'efficacité des lignes de production et réduire les frais généraux. En réponse à ce besoin, Videojet vient de lancer sa nouvelle génération d'imprimantes à transfert thermique pour aider les fabricants à satisfaire à ces exigences.

Les imprimantes Videojet 6530 et 6330 intègrent la technologie révolutionnaire iAssure™, un système novateur de Code Assurance intégré qui détecte automatiquement les erreurs d'impression courantes*. En cas d'utilisation pour compléter les processus de contrôle qualité existants, les opérateurs peuvent désormais décider d'arrêter la ligne lorsque plusieurs erreurs d'impression courantes sont détectées, réduisant ainsi la nécessité de mise au rebut ou de reprise des produits. Videojet sait que les fabricants doivent pouvoir choisir comment ils souhaitent intégrer l'imprimante dans leur ligne de production. Les imprimantes Videojet DataFlex® 6530 et 6330 présentent une conception modulaire qui permet d'installer l'alimentation électrique avec le contrôleur

ou de la monter séparément à l'intérieur de l'armoire de la machine d'emballage. Pour les fabricants qui souhaitent moins de composants exposés dans un environnement de production, l'imprimante peut également être contrôlée via l'interface Web de la machine d'emballage, éliminant ainsi la nécessité d'un contrôleur Videojet. Les fabricants peuvent ainsi bénéficier d'un point de contrôle unique pour leur imprimante et leur machine d'emballage. Les imprimantes Videojet 6530 et 6330 peuvent également imprimer sur des emballages à fermeture à glissière ou des sachets d'épaisseur variable sans aucune configuration spéciale. Ces nouvelles imprimantes peuvent désormais être utilisées sur les films munis de fermetures à glissière refermables sur chaque emballage, ce qui

permet aux clients de bénéficier d'une plus grande flexibilité. Les nouvelles imprimantes à transfert thermique intègrent une conception entièrement électronique, ce qui rend inutile l'utilisation d'air comprimé et permet de réduire les coûts de fonctionnement et d'augmenter le rendement de 25 %. Grâce à cette conception, les opérateurs ne doivent plus régler la quantité de pression d'air nécessaire pour améliorer la qualité d'impression, ce

qui peut augmenter le risque d'usure prématurée de la tête d'impression. Pour plus d'informations sur les nouvelles imprimantes Videojet DataFlex® 6530 ou 6330, appelez le 062 388 33 33 (prix d'un appel local) ou rendez-vous sur le site www.videojet.ch. *Remarque: la technologie iAssure™ n'est pas conçue pour détecter toutes les erreurs d'impression et ne lit pas les codes-barres.


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Centre de formation esg Brandreport 21

Supply chain management: se former pour répondre aux besoins actuels Les entreprises actives dans les différents secteurs de la production industrielle sont soumises à des contraintes particulièrement précises en temporalité économique et exigeantes en matière de gestion des flux matériels et financiers. Pour maîtriser ces aspects et diriger une société de manière performante, il est essentiel de bénéficier de la bonne formation. TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

Si l’industrie de la production et de la vente fonctionnait auparavant en investissant massivement dans d’importantes infrastructures de stockage de marchandises, la donne a complètement changé durant ces dernières années. En effet, le fait de disposer de ce genre d’infrastructures imposantes représente un coût particulièrement élevé. Une contrainte financière qui s’avère évidemment problématique dans un contexte économique toujours plus tendu.

Alors que le stock «zéro» est illusoire dans l'industrie, il reste néanmoins fondamental de gérer son investissement à des valeurs limitées, mais pertinentes en termes de besoins. La tendance actuelle dans le secteur du supply chain management – la gestion financière et informative des flux matériels intervenant entre l’achat des matières premières aux fournisseurs et la vente et distribution des produits finis aux consommateurs – consiste à renforcer

la relation avec son fournisseur. En se focalisant ainsi sur les questions liées à l’approvisionnement, on permet à son entreprise de faire preuve d’une plus grande réactivité afin de s’adapter rapidement et efficacement aux demandes de ses clients. «Dans cette optique, on parle désormais d’anticipation sur la planification et l’organisation et non plus sur les seules demandes potentielles de sa clientèle, précise Jorge Lopez, formateur en entreprise breveté et diplômé ES en processus d'entreprise au sein du Centre de formation esg pour la technologie et le management. Et cette haute exigence en matière de proactivité par rapport à la planification implique de faire preuve d’une excellente organisation, d'une gestion efficiente

des flux matériels et d'une stratégie définie en productique. Pour donner un exemple, on peut notamment mentionner le fait que l’industrie automobile travaille avec des cadences de production réglées au quart d’heure près.» Pour former les futurs cadres sur ces aspects, l’esg propose différentes formations en gestion et processus d’entreprise qui traitent les fondements de supply chain management en détails. Se déroulant en six semestres répartis sur trois ans, ce cursus permet aux personnes déjà actives professionnellement dans ce secteur de se former en parallèle pour obtenir un diplôme ES. Pour les recruteurs, cette reconnaissance fédérale représente une haute valeur ajoutée dans la mesure où

À LA CONQUÈTE D’ESPACE Certaines limites de capacité peuvent rapidement être atteintes en utilisant des méthodes de statiques traditionnelles. La tour de stockage LOGIMAT® de SSI SCHÄFER représente une solution économique à vos problèmes d’entreposage. En plus du gain de surface, LOGIMAT® permet d’augmenter la cadence de préparation de commandes et de diminuer le délai de réapprovisionnement en réduisant le temps de marche grâce au principe «marchandises vers l’homme». ssi-schaefer.com

elle s’acquière en même temps que la pratique en entreprise, alliant ainsi intelligemment savoirs concrets et théoriques. L’esg décline par ailleurs cette formation au domaine de l’approvisionnement énergétique, un secteur également soumis aux mêmes impératifs en matière de gestion et optimisation des flux intervenant entre fournisseurs et consommateurs, notamment avec les solutions futures qu'il faudra déployer. Un nouveau paradigme qui implique également des besoins en termes de formation.

Plus d'informations: www.esg.ch


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22 ERP

L’ERP pour la gestion de la chaîne logistique Depuis les premières applications de l’informatique pour les entreprises dès les années 1960, mais surtout dès les années 1980, que de chemin parcouru! Aujourd’hui, les logiciels conçus pour les entreprises et PME sont tellement nombreux que les directions ne savent souvent pas lesquels choisir. Ces logiciels – pour la plupart très pointus - touchent tous les domaines de l’activité de la PME. TEXTE JEAN-LOUIS EMMENEGGER

Parmi ces logiciels figurent les ERP, trois lettres qui signifient «Enterprise Resource Planning», soit un processus de gestion complet qui permet à l’entreprise d’utiliser plusieurs applications qui sont intégrées dans un seul et unique système. En français, pour ERP, on parle de «gestion de la chaîne logistique». Au-delà des aspects de gestion purement logistique, les logiciels ERP englobent souvent aussi l’automatisation des fonctions administratives (telles que le back office, le central téléphonique, le service de facturation, la comptabilité

et la gestion de la trésorerie, et même les ressources humaines). GESTION LOGISTIQUE COMPLÈTE S’agissant de la chaîne de fabrication de produits industriels ou de biens de consommation (montres, etc.), les logiciels ERP intègrent dans une seule banque de données tous les aspects liés à un produit, de sa conception au produit final et à sa vente: la recherche jusqu’au prototype, le développement et l’amélioration du produit, la fabrication, la vente et le marketing (et publicité). Les applications et les interfaces

des utilisateurs dans l’entreprise y sont bien sûr aussi intégrées. En fait, un logiciel ERP permet la gestion de toutes les informations et des processus liés à la fabrication d’un produit pendant toutes les étapes de la chaîne de fabrication. Il va donc en priorité gérer l’achat des matières premières et des composants nécessaires à la fabrication, puis surveiller l’évolution de leurs stocks, et enfin, donner l‘état des stocks en temps réel des produits en cours, semi-finis et finis. De plus, le logiciel va gérer les stocks des autres fournitures et des matériaux nécessaires (emballages, consommables, sources d’énergie, carburants, etc.), vérifier que les équipements indispensables à la fabrication soient disponibles (machines, outillage, manutention, etc.), et mettre en lien les différents services qui interviennent à la fin de la chaîne de fabrication (entrepôts de stockage, camions, transports, transi-

taires, etc.). Enfin, l’ERP va centraliser les informations liées aux ressources humaines (équipes, personnels de production et administratif, prestataires externes, etc.) et ainsi fournir à la PME un «système global de gestion», souvent complété par un outil de «planification financière» (facturation, encaissements, gestion des liquidités, etc.). POUR LES PME AUSSI Pendant longtemps, l’utilisation d’un logiciel ERP fut réservé aux grandes entreprises, banques et multinationales, qui souvent disposaient de teams dédiés pour analyser les données, faire des synthèses, développer des upgrades et les mettre en application dans le système informatique. Heureusement, aujourd’hui, les PME disposent elles aussi de logiciels ERP qui sont des «solutions intégrées de gestion d’entreprise» adaptées à leur taille et/ou à leur domaine d’activités.


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